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Rencontre avec Jean-Baptiste Blanc

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45min |09/01/2024
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Description

Rencontre @JeanBaptisteBlanc, Sénateur du Vaucluse pour décrypter ce que dit le #ZAN du malaise de la gouvernance locale.

 

Le Sénateur Blanc est engagé depuis le début du processus législatif sur le ZAN. Deux mois avant la Loi Climat et Résilience votée en août 2021, il présente le rapport « la lutte contre l’artificialisation des sols à l’épreuve des territoires : territorialiser, articuler, accompagner » qui porte en germe la ligne qu’il continue de défendre aujourd’hui et fonde son approche critique des conditions de mise en œuvre du ZAN. Car si le bien fondé du principe de sobriété foncière est clairement réaffirmé, Jean-Baptiste Blanc craint que les modalités opérationnelles produisent une vague de mécontentement capable de générer un mouvement comparable à celui des gilets jaunes. On entend d’ailleurs des voix s’opposer au dispositif comme celle du Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, @laurentwauqiez, ou plus récemment encore celle de @ChristopheRivenq, le Président d'Alès Agglomération.

 

Pour Jean-Baptiste Blanc, le ZAN est le révélateur d’une méfiance chronique et croissante de l’État vis-à-vis des élus locaux. Il serait l’outil d’une recentralisation indolore, menée sous la forme habile d’un « centralisme régional » où les régions seraient des opérateurs de l’État, les instruments d’un gouvernement à distance pour reprendre le concept développé par @RenaudEpstein qui pourrait alors se prolonger sous l’effet du ZAN par la notion de gouvernement à distance opérationnel…


Aussi, pour éviter de dévitaliser le principe de sobriété foncière à coup de dérogation, Le Sénateur Blanc affirme qu’il est urgent de poser les conditions d’une véritable territorialisation du ZAN, car c’est pour lui la seule manière efficace de trouver des réponses sur-mesure aux injonctions contradictoires que doivent quotidiennement concilier les élus locaux : produire du logement, réindustrialiser le pays, développer la logistique urbaine tout en limitant la consommation foncière et en garantissant la durabilité des sols. La ligne du sénateur est claire, il faut faire confiance aux élus locaux et leur capacité de négociation.

 

Alors comme tout est encore à faire, Jean-Baptiste Blanc poursuivra son engagement au sein de la Commission de suivi sur le ZAN qui devrait être créée en début d’année au #Sénat et qui veillera à l’atterrissage des textes et accompagnera les différents chantiers connexes à ouvrir sur la fiscalité, le financement, et l’urbanisme réglementaire.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Rencontre @JeanBaptisteBlanc, Sénateur du Vaucluse pour décrypter ce que dit le #ZAN du malaise de la gouvernance locale.

 

Le Sénateur Blanc est engagé depuis le début du processus législatif sur le ZAN. Deux mois avant la Loi Climat et Résilience votée en août 2021, il présente le rapport « la lutte contre l’artificialisation des sols à l’épreuve des territoires : territorialiser, articuler, accompagner » qui porte en germe la ligne qu’il continue de défendre aujourd’hui et fonde son approche critique des conditions de mise en œuvre du ZAN. Car si le bien fondé du principe de sobriété foncière est clairement réaffirmé, Jean-Baptiste Blanc craint que les modalités opérationnelles produisent une vague de mécontentement capable de générer un mouvement comparable à celui des gilets jaunes. On entend d’ailleurs des voix s’opposer au dispositif comme celle du Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, @laurentwauqiez, ou plus récemment encore celle de @ChristopheRivenq, le Président d'Alès Agglomération.

 

Pour Jean-Baptiste Blanc, le ZAN est le révélateur d’une méfiance chronique et croissante de l’État vis-à-vis des élus locaux. Il serait l’outil d’une recentralisation indolore, menée sous la forme habile d’un « centralisme régional » où les régions seraient des opérateurs de l’État, les instruments d’un gouvernement à distance pour reprendre le concept développé par @RenaudEpstein qui pourrait alors se prolonger sous l’effet du ZAN par la notion de gouvernement à distance opérationnel…


Aussi, pour éviter de dévitaliser le principe de sobriété foncière à coup de dérogation, Le Sénateur Blanc affirme qu’il est urgent de poser les conditions d’une véritable territorialisation du ZAN, car c’est pour lui la seule manière efficace de trouver des réponses sur-mesure aux injonctions contradictoires que doivent quotidiennement concilier les élus locaux : produire du logement, réindustrialiser le pays, développer la logistique urbaine tout en limitant la consommation foncière et en garantissant la durabilité des sols. La ligne du sénateur est claire, il faut faire confiance aux élus locaux et leur capacité de négociation.

 

Alors comme tout est encore à faire, Jean-Baptiste Blanc poursuivra son engagement au sein de la Commission de suivi sur le ZAN qui devrait être créée en début d’année au #Sénat et qui veillera à l’atterrissage des textes et accompagnera les différents chantiers connexes à ouvrir sur la fiscalité, le financement, et l’urbanisme réglementaire.


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Le Sénateur Blanc est engagé depuis le début du processus législatif sur le ZAN. Deux mois avant la Loi Climat et Résilience votée en août 2021, il présente le rapport « la lutte contre l’artificialisation des sols à l’épreuve des territoires : territorialiser, articuler, accompagner » qui porte en germe la ligne qu’il continue de défendre aujourd’hui et fonde son approche critique des conditions de mise en œuvre du ZAN. Car si le bien fondé du principe de sobriété foncière est clairement réaffirmé, Jean-Baptiste Blanc craint que les modalités opérationnelles produisent une vague de mécontentement capable de générer un mouvement comparable à celui des gilets jaunes. On entend d’ailleurs des voix s’opposer au dispositif comme celle du Président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, @laurentwauqiez, ou plus récemment encore celle de @ChristopheRivenq, le Président d'Alès Agglomération.

 

Pour Jean-Baptiste Blanc, le ZAN est le révélateur d’une méfiance chronique et croissante de l’État vis-à-vis des élus locaux. Il serait l’outil d’une recentralisation indolore, menée sous la forme habile d’un « centralisme régional » où les régions seraient des opérateurs de l’État, les instruments d’un gouvernement à distance pour reprendre le concept développé par @RenaudEpstein qui pourrait alors se prolonger sous l’effet du ZAN par la notion de gouvernement à distance opérationnel…


Aussi, pour éviter de dévitaliser le principe de sobriété foncière à coup de dérogation, Le Sénateur Blanc affirme qu’il est urgent de poser les conditions d’une véritable territorialisation du ZAN, car c’est pour lui la seule manière efficace de trouver des réponses sur-mesure aux injonctions contradictoires que doivent quotidiennement concilier les élus locaux : produire du logement, réindustrialiser le pays, développer la logistique urbaine tout en limitant la consommation foncière et en garantissant la durabilité des sols. La ligne du sénateur est claire, il faut faire confiance aux élus locaux et leur capacité de négociation.

 

Alors comme tout est encore à faire, Jean-Baptiste Blanc poursuivra son engagement au sein de la Commission de suivi sur le ZAN qui devrait être créée en début d’année au #Sénat et qui veillera à l’atterrissage des textes et accompagnera les différents chantiers connexes à ouvrir sur la fiscalité, le financement, et l’urbanisme réglementaire.


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Pour Jean-Baptiste Blanc, le ZAN est le révélateur d’une méfiance chronique et croissante de l’État vis-à-vis des élus locaux. Il serait l’outil d’une recentralisation indolore, menée sous la forme habile d’un « centralisme régional » où les régions seraient des opérateurs de l’État, les instruments d’un gouvernement à distance pour reprendre le concept développé par @RenaudEpstein qui pourrait alors se prolonger sous l’effet du ZAN par la notion de gouvernement à distance opérationnel…


Aussi, pour éviter de dévitaliser le principe de sobriété foncière à coup de dérogation, Le Sénateur Blanc affirme qu’il est urgent de poser les conditions d’une véritable territorialisation du ZAN, car c’est pour lui la seule manière efficace de trouver des réponses sur-mesure aux injonctions contradictoires que doivent quotidiennement concilier les élus locaux : produire du logement, réindustrialiser le pays, développer la logistique urbaine tout en limitant la consommation foncière et en garantissant la durabilité des sols. La ligne du sénateur est claire, il faut faire confiance aux élus locaux et leur capacité de négociation.

 

Alors comme tout est encore à faire, Jean-Baptiste Blanc poursuivra son engagement au sein de la Commission de suivi sur le ZAN qui devrait être créée en début d’année au #Sénat et qui veillera à l’atterrissage des textes et accompagnera les différents chantiers connexes à ouvrir sur la fiscalité, le financement, et l’urbanisme réglementaire.


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