Transcription

• Gauthier Seys

  Voici 10 minutes, le podcast des Français dans le monde pour aider tous ceux qui se préparent, qui vivent ou qui rentrent de mobilité internationale. Rendez-vous sur francaisdanslemonde.fr. Je suis Gauthier Seyss et j'ai le plaisir de passer 10 minutes avec Quentin Silva, manager de Expat Medicare. 10 minutes, le podcast des Français dans le monde.

• Quentin Silva

  francaisdanslemonde.fr

• Gauthier Seys

  Tantôt à Paris, tantôt à Bangkok, Quentin se promène en Asie, zone du monde dont il est tombé amoureux. On va en parler dans quelques instants. Quentin, bonjour et bienvenue.

• Quentin Silva

  Oui, bonjour Gauthier.

• Gauthier Seys

  Alors, juste un petit mot, tu es un jeune papa. Est-ce que les nuits vont bien ou est-ce que parfois on regrette de s'être lancé dans cette aventure ?

• Quentin Silva

  On ne regrette jamais, mais c'est vrai que les nuits, ont été courtes, ça va mieux.

• Gauthier Seys

  Évidemment, je blague, parce que on ne peut pas le rendre. Je veux dire, ce n'est pas comme un appareil électroménager. Non, c'est sûr.

• Quentin Silva

  Il est là, il est là.

• Gauthier Seys

  Il est là, il ne faut pas dormir. C'est le principe. Mais en effet, il grandit un peu, ça va mieux. On commence par ton parcours, si tu veux bien. Tu es originaire de Dijon. Et puis alors, assez vite, tu auras déjà la bougeotte, puisque tu quittes Dijon pour Montpellier, pour faire tes études. Puis, direction Toulon avec une école de commerce. Alors là, il faut expliquer aux auditeurs que tu as le rêve américain. Tu te dis que l'Amérique t'attend, que tu vas vivre des heures intenses là-bas. Et comme l'école a un partenariat avec Taïwan, tu te dis, je vais faire un peu d'Asie, puis on fera les États-Unis plus tard. Et puis finalement, tu tombes dans le jeu.

• Quentin Silva

  Exactement, j'aurais pu choisir d'aller dans New Jersey, mais je me suis dit que de toute façon, j'irais bosser aux États-Unis plus tard. Donc, pourquoi pas faire autre chose ? Et au final, je ne suis jamais allé aux États-Unis de ma vie, pour le moment.

• Gauthier Seys

  Alors, ce sera chose faite. Dans quelques mois, vous allez partir avec Madame faire un petit road trip. Mais il y a eu l'Asie qui est arrivée, sa culture, sa nourriture, cette gentillesse. Alors, c'est une gentillesse légendaire. On en parlait hors antenne avant. On est très matérialiste, nous, les Occidentaux. Ce n'est pas tout à fait le même deal quand on se retrouve en Asie.

• Quentin Silva

  Non, c'est, on va dire... Tout est beaucoup plus simple et beaucoup plus humain que ce qu'on peut trouver en France. Après, est-ce que c'est une vision d'expat aussi et qu'au final, ils le sont entre eux ? Matérialiste, je ne sais pas, mais je sais que moi, je suis tombé amoureux de cette douceur de vie à l'asiatique.

• Gauthier Seys

  Et alors, comment tu organises ? Alors là, avec le petit, vous êtes un peu plus en France, mais sinon, vous organisez des tronçons de quelques mois dans un pays, puis l'autre ?

• Quentin Silva

  C'est ça exactement. On essaie de faire, puisque ma femme étant maîtresse d'école, on essaie déjà de partir pour un moment que pendant les vacances, parce qu'elle a repris pour cette année. Et dès que le petit sera assez grand, je pense qu'on fera 6 mois, 6 mois, tantôt au Bangkok, tantôt au Paris, parce que c'est les grands-parents, sinon ils ne vont pas nous laisser partir.

• Gauthier Seys

  Ben oui. Quand tu rencontres Candice d'ailleurs, qui est devenue depuis ta femme, elle dit, alors sache Quentin que ça ne va pas durer longtemps notre histoire, parce que moi j'ai besoin de bouger, j'ai besoin de voyager. Finalement tu vas partir dans ses bagages avec elle.

• Quentin Silva

  Oui, c'est exactement ça. Je crois qu'on se rencontre en octobre, c'est même sûr.

• Gauthier Seys

  Ne loupes pas l'anniversaire. Non,

• Quentin Silva

  je ne loupais. On se rencontre en octobre et elle m'annonce, alors je crois... Je pense un mois après, pour son anniversaire, donc en novembre, elle me dit clairement, écoute, je t'aime bien, mais ça n'a pas duré. Moi, j'ai envie de partir à l'étranger, j'ai envie de vivre à l'étranger. Et je lui dis, écoute, ça tombe bien, moi aussi. Et donc, je crois qu'en janvier, on commence à tout planifier et même pas 4-5 mois après, on est déjà à Shanghai.

• Gauthier Seys

  Alors vous vivez quatre ans à Shanghai, madame est prof au lycée français et puis il y a le Covid. Le Covid en Chine ça n'a pas été une période très facile, vous décidez de vous installer en Thaïlande et depuis on a bien compris, le lien est fait, vous vivez, vous partagez votre temps entre la capitale française et la capitale thaïlandaise. Et puis il y a cette rencontre, en 2016 Damien va créer Expat Medicare. Lui vit en Asie depuis plus de 20 ans et toi depuis deux ans tu t'associes avec lui et tu développes ExpatMedicare dans le cadre du partenariat avec ExpatPro. C'est l'occasion aujourd'hui de découvrir ce comparateur d'assurance santé internationale. Le slogan c'est qui comprend vraiment les expatriés. Pourquoi vous comprenez vraiment les expatriés ?

• Quentin Silva

  On a créé ExpatMedicare en tant qu'expat pour les expats. Donc, on a cette connaissance des défis que peut rencontrer un expat. On a voulu faire d'ExpatMedicare un familier office de l'assurance. On est là pour vous aider au quotidien sur vos questions d'assurance. Si on voulait, on pourrait juste vous dire, Tenez, cette assurance est mieux que les autres. Gardez-la à De Vétam, Éternam ou dès que vous êtes expatrié. et puis on n'en parle plus, on ne se revoit plus, moi je prends ma commission, puis au revoir. Non, là nous on a vraiment voulu faire en sorte qu'Expat Medicaire vous suive au quotidien avec de la gestion de clé, on va faire un benchmarking tous les ans pour savoir si vous êtes toujours bien couvert au meilleur prix, si vous n'avez pas développé de conditions préexistantes, il n'y a pas d'intérêt de garder une assurance qui coûte beaucoup plus cher Nous, on fait des benchmarkings des assureurs assez réguliers aussi pour avoir notre portefeuille toujours à jour de ce qui fait mieux. On en sort aussi très régulièrement des assureurs ou des complémentaires de CFE qui ne fonctionnent pas très bien.

• Gauthier Seys

  On va mettre un petit warning pour les auditeurs français qui se préparent à vivre l'aventure de l'expatriation. Le sujet santé, ce n'est pas à négliger parce qu'on est un peu... dans une ambiance autour de la santé en France, où de toute façon, on a notre carte vitale, où de toute façon, tout ça est très organisé. Une fois qu'on se retrouve de l'autre côté du monde, ce n'est pas le même délire. Donc ça se prépare. C'est des choses qu'on doit préparer. Quand on emmène sa famille, il faut commencer par bien travailler le sujet de la santé, se tourner vers vous, par exemple. La famille est assurée au niveau santé. Toute la famille, c'est votre truc.

• Quentin Silva

  C'est exactement ça. Il faut même se tourner exclusivement vers Xpand. Non, non, j'ai des collègues dans le monde entier qui font un travail extraordinaire. Et je pense que c'est quelque chose de primordial parce qu'en France, on n'a pas de ce qui est vraiment une assurance. Quand je prends des clients... qui viennent des États-Unis ou de l'Angleterre, ils sont beaucoup plus actifs et proactifs sur leur assurance parce qu'ils savent ce que c'est de s'assurer. Nous, en France, généralement, de toute façon, on a la sécu, on a une mutuelle avec notre entreprise ou en privé, mais ça, c'est quand même assez rare. Et puis, de toute façon, on sort notre carte vitale et puis c'est fini. Alors qu'à l'étranger, on n'est pas assuré pareil, on n'est pas assuré par la sécu. Et donc, il faut une... Ce que j'essaie d'apprendre à mes clients français, la plupart du temps, c'est d'être beaucoup plus proactif sur leur recherche d'assurance. Il existe plein de types d'assurance en plus, plein d'assureurs. C'est compliqué et très chronophage de tout regarder. Et c'est vrai que de passer par un courtier comme ExpatMedicare ou comme d'autres, ça permet de gagner beaucoup de temps, ça permet d'avoir un conseil de professionnel. Entre deux assurances qui se ressemblent, qui ont les mêmes bénéfices, qui sont plutôt pareils, il va y avoir aussi cette notion de service. En combien de temps je suis remboursé ? Si je téléphone à la hotline, est-ce que je vais tomber sur quelqu'un ? Il y a plein de tenants et d'aboutissants qui font d'une assurance qu'elle est de qualité et d'une autre qu'elle est... bas de gamme ou même pas du tout recommandable. C'est pour ça que le conseil est toujours important.

• Gauthier Seys

  C'est vrai que selon l'endroit où on se trouve dans le monde, selon la durée, selon le nombre de personnes dans la famille, et puis avec le temps qui passe, les avantages et inconvénients de telle ou telle assurance peuvent évoluer. Donc si tu veux, je peux résumer ta pensée en disant qu'il faut toujours être vigilant sur ce sujet.

• Quentin Silva

  Exactement. Il faut être très vigilant. Et ce n'est pas parce qu'on a trouvé une assurance en année 1 que dans l'année 5, c'est toujours la meilleure. Parce qu'en plus, le marché est très compliqué, surtout depuis le Covid. On a des augmentations incroyables sur certains assureurs. On parle de 15, 20, 25 de temps en temps, ce qui est énorme. Quand on paye 1 000 euros, en fait, l'année d'après, on paye 1 250. c'est que c'est relativement un budget énorme et en plus comme tu disais de se préparer et d'être toujours sur la brèche euh... C'est ultra important, surtout quand on est en famille, parce qu'on a d'autres choses à penser. En tant que Français, encore une fois, on n'y pense pas souvent à son assurance. Et donc, avoir quelqu'un qui nous aide, qui est tout le temps là pour la gestion des clèmes, s'il n'y a jamais un sinistre, par exemple, rien que d'écrire, de pouvoir transférer une lettre pour prouver qu'on est bien assuré. de transférer cette lettre à un hôpital en cas d'urgence, c'est ultra important. Parce qu'il y a plein d'histoires comme ça dans l'expatriation, où il y a des gens qui se retrouvent vraiment endettés, ou pire, malheureusement, parce qu'en Asie, c'est pas comme en France. En France, on vient se faire soigner, on paye après. En Asie et dans le monde, pardon, c'est partout pareil, on arrive, on paye et on se fait soigner.

• Gauthier Seys

  Ça, c'est vrai que le français, il n'est pas du tout au fait de ça. Donc... Ça se prépare, c'est comme dans beaucoup de sujets concernant la mobilité internationale, ça se prépare en amont. Vous entrez en contact avec les équipes via expatmedicare.com. Merci Quentin. Tu embrasses Madame et le petit, parce qu'on les a un petit peu taquinés pendant ce podcast. Au plaisir de se retrouver sur l'antenne de la radio des Français dans le Monde.

• Quentin Silva

  Super, merci Gauthier.