Transcription

• Speaker #0

  La radio des Français dans le monde.

• Speaker #1

  Le club des partenaires. On est aujourd'hui en compagnie de Raphaël Reiter, le directeur général d'International Santé. Nous allons parler de la santé, de notre santé à l'étranger. C'est important la santé à l'étranger, c'est pas pareil qu'en France, on va le voir ensemble. Il faut être vigilant. Mais nous allons quand même vous rassurer et surtout vous encourager à comparer les garanties et les tarifs. Raphaël Reiter, bonjour.

• Speaker #0

  Bonjour Jean-Luc.

• Speaker #1

  Vous dirigez depuis très longtemps International Santé, le comparateur d'assurance santé. À l'étranger, alors je crois qu'il y a des situations certainement très délicates à l'étranger Raphaël.

• Speaker #0

  Oui, c'est vrai que la santé à l'étranger, ce n'est pas comme en France, c'est peut-être facile de le dire, mais c'est une réalité. On pourrait traduire ça peut-être par pas d'assurance, pas de soins. Quand on va aux urgences à l'étranger, il faut pouvoir prouver qu'on va pouvoir payer. sinon on ne sera pas forcément accepté.

• Speaker #1

  Il faut avoir le montant disponible ?

• Speaker #0

  Il faut avoir soit le montant disponible sur une carte de crédit, soit une attestation d'assurance qui prouvera que l'hôpital sera payé. L'hôpital veut être sûr d'être payé. Il faut comprendre que si c'est un hôpital privé, il est financé par les frais que vont payer les patients. Donc il doit être sûr de pouvoir être payé. Et si c'est un hôpital public, lui sa priorité c'est les citoyens de son pays et pas les expatriés. Donc il faut pouvoir montrer qu'on va pouvoir payer pour ne pas avoir de dette vis-à-vis de cet hôpital.

• Speaker #1

  Alors vous devez, depuis le temps que vous dirigez ce comparateur, vous devez avoir connu des situations particulières qui imagent un petit peu les propos que vous évoquez, Raphaël.

• Speaker #0

  Oui, on en a pas mal. Il faut comprendre le fonctionnement général. Par exemple, si j'ai un accident de circulation, je me fais renverser en traversant la route. C'est quelque chose qui peut arriver. Ça m'arrive en Thaïlande, aux États-Unis, en Afrique du Sud. Je serai, j'arrive à l'hôpital, il faut que je puisse prouver que je vais payer. L'hôpital ne va pas se dire, ah bah tiens, ce pauvre...

• Speaker #1

  Il faut d'abord le soigner, on verra après.

• Speaker #0

  Voilà, c'est pas, je vais le soigner, puis je vais me retourner contre l'automobiliste qui l'a percuté, ça sera à lui de payer. Non, c'est au patient de payer. Ensuite, peut-être qu'il se retournera contre l'automobiliste, mais c'est lui qui devra payer ses soins.

• Speaker #1

  Et puis, ce n'est pas qu'en cas d'accident, parce qu'il y a des situations de vie courante, une grossesse qui génère des frais considérables.

• Speaker #0

  Tout à fait. Alors la grossesse, c'est un cas vraiment... C'est important à prendre en compte. Un enfant prématuré en couveuse, ça peut être des frais de plus de 10 000 dollars par jour. Donc la question est simple, comment on fait pour les payer ? Si je ne peux pas les payer, qu'est-ce qui va se passer ? On peut imaginer la situation très dramatique dans laquelle seront les parents face à une situation, une décision qu'ils devront prendre par rapport à cet enfant et à ces frais qui vont s'accumuler très très vite.

• Speaker #1

  C'est vrai qu'en France, on ne pense pas spécifiquement à ce type de soins. On pense aux lunettes, peut-être, aux dentaires, alors que là-bas, c'est quand même tout l'inverse. C'est vraiment les situations d'hospitalisation ou de maladies particulières qui sont compliquées à gérer d'un point de vue financier.

• Speaker #0

  C'est ça. C'est vrai qu'on a le réflexe en France avec les lunettes et le dentaire. Une paire de lunettes, c'est 500 euros. Des frais dentaires, ça peut être 1 000, 2 000, 3 000 euros. C'est des choses désagréables à payer, mais ça ne nous met pas dans des situations financières dramatiques ou de soins, ou de se dire je ne peux pas me faire soigner. Un exemple aussi très fréquent qu'on a, c'est des retards de diagnostic et donc des situations qui vont s'empirer. C'est vrai qu'un scanner, une IRM, ça peut coûter 1000, 2000 euros. Donc un expatrié, s'il n'est pas couvert pour ça, va peut-être mettre un peu de temps à faire cet examen-là. Et quand il le fera, il sera peut-être trop tard et on aura perdu des chances de le soigner.

• Speaker #1

  C'est là que vous intervenez avec International Santé, Raphaël, vous leur proposez des contrats, mais vous les suivez au quotidien. Et c'est ça l'important, non ?

• Speaker #0

  Oui, c'est ça. On leur explique effectivement ce qui est important pour souscrire. Et puis, on va les suivre pendant toute la durée de vie de leur contrat. Parce qu'ils sont loin de chez eux, ils ont des situations auxquelles ils ne seront pas habitués. On sera là pour les aider là-dessus.

• Speaker #1

  Merci Raphaël Reiter de votre présence. Je rappelle que vous dirigez internationalesanté.com, le comparateur d'assurance santé à l'international. Merci.

• Speaker #0

  C'était le Club des partenaires. La radio des Français dans le monde.