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33 - Débrief des comités de politique monétaire de la BCE et de la Fed d'octobre/novembre 2024 cover
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5 min pour comprendre

33 - Débrief des comités de politique monétaire de la BCE et de la Fed d'octobre/novembre 2024

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06min |08/11/2024
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Description

Après le début du cycle de baisses de taux, la BCE et la Fed étaient attendues notamment sur leurs éventuelles réactions aux élections américaines.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ce podcast est destiné uniquement aux investisseurs et distributeurs professionnels.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, bienvenue dans cette édition de 5 minutes pour comprendre où nous allons parler du Conseil des gouverneurs de la BCE du 17 octobre et du FOMC du 7 novembre 2024. Avant de commencer, rappelons le contexte qui prévalait au moment de ces comités. de politique monétaire. En zone euro, l'inflation totale est tombée à 1,7% en septembre, ce le plus bas niveau depuis plus de trois ans, en grande partie grâce à la baisse des prix de l'énergie et à des effets de base favorables. En revanche, l'inflation sous-jacente n'a que légèrement diminué à 2,7% en large part à cause de l'inflation liée aux services qui reste élevé. En ce qui concerne l'activité en Europe, l'indicateur PMI composite est resté aux alentours de 50 en septembre et en octobre, soit des niveaux relativement faibles. Aux Etats-Unis, la décrue de l'inflation s'est poursuivie, l'indicateur d'inflation PCE est tombé à 2,1% en septembre, là aussi grâce à des effets de base favorables et l'inflation sous-jacente CORE PCE est restée à 2,1%. 2,7%. En ce qui concerne les chiffres relatifs au marché du travail américain, les différentes statistiques sont sorties en ordre dispersé. Le rapport sur l'emploi de septembre a été bien meilleur que prévu, puis le rapport sur l'emploi d'octobre a été très mauvais, perturbé notamment par la grève chez Boeing et les ouragans Ellen et Milton. En parallèle, le nombre de postes ouverts, le taux de départ volontaire et le taux d'embauche ont continué sur leur tendance baissière. Pour finir, rappelons un élément important. important, le Conseil des gouverneurs de la BCE a eu lieu avant les élections américaines et le FOMC a eu lieu après les élections américaines. Bref, après le début du cycle de baisse de taux, la BCE et la Fed étaient attendues notamment sur leurs éventuelles réactions aux élections américaines. Commençons par la BCE. La BCE a décidé de baisser ses taux directeurs de 25 points de base, ce qui apportait le taux de dépôt à 3,25%. Christine Lagarde a justifié ce mouvement. par un processus de désinflation qui est en bonne voie, une phrase qu'elle a répétée à de nombreuses reprises. Lagarde a précisé que toutes les données qui sortaient allaient dans le même sens, à savoir l'inflation, l'inflation sous-jacente et les salaires. Surtout, elle a insisté sur la faiblesse des enquêtes de conjoncture, et même si les économistes de l'ABC n'anticipent pas de récession, les membres du Conseil des gouverneurs estiment que les risques sur les perspectives économiques sont orientés à la baisse. Un élément très doviche de la... conférence de presse a été lorsque Christine Lagarde a indiqué qu'elle pensait que les risques que l'inflation s'installe en dessous de la cible des 2% étaient plus importants que les risques que l'inflation s'installe au-dessus de la cible des 2%, ce qui marque une étape importante après trois ans d'inflation élevée. Cela laisse très clairement la porte ouverte à de nouvelles baisses de taux dans les prochains mois. L'un des points très intéressants de la conférence de presse de la BCE a été lorsque des journalistes ont posé la question à Christine Lagarde de l'impact sur l'incident. d'une éventuelle nouvelle présidence Trump. Elle a répondu clairement que de nouvelles tensions commerciales affaibliraient encore un peu plus les perspectives économiques, ce que l'on peut traduire par des baisses de taux de la BCE encore plus rapides. Passons à la Fed qui a tenu son comité de politique monétaire juste après la victoire de Donald Trump. Comme cela était entièrement anticipé par les marchés, la Fed a baissé sa fourchette cible de Fed Funds de 25 points de base à 4,50-4,75%. Il s'agit donc de la deuxième baisse de taux. taux après celle de 50 points de base en septembre. Le communiqué du FOMC a été modifié d'une manière qui laisse penser que la bataille contre l'inflation élevée est désormais plutôt de l'histoire ancienne. La phrase le comité a davantage de confiance dans le fait que l'inflation converge de façon durable vers 2% est supprimée du communiqué, ce que l'on peut interpréter comme le fait que le FOMC n'a plus de doute sur le sujet. La conférence de presse de Jerome Powell a évidemment beaucoup tourné autour des délections. Plusieurs questions... ont porté sur ses relations avec Donald Trump. À la question de savoir s'il quitterait la Fed si Trump le lui demandait, Powell a répondu d'un laconique effroi non Et à la question de savoir si Trump pouvait le limoger, Powell a répondu d'un laconique effroi not permitted under the law qu'il a répété lentement not Permitted under the law. Les journalistes ont essayé de savoir comment la politique du FOMC serait affectée par les politiques du nouveau président. Jérôme Powell a clairement fait comprendre que cela n'affecterait pas la politique de la FED dans un premier temps. a lu une phrase manifestement préparée à l'avance, We don't guess, we don't speculate, we don't assume Cela laisse clairement penser que le FOMC attendra les mesures effectivement prises et va jusque-là se concentrer sur les fondamentaux, à savoir l'inflation, la croissance et le marché du travail. Un autre groupe de questions a porté sur la suite du cycle de baisse de taux, et même si Powell a mis l'accent sur la data dépendance et sur la patience que la Fed pouvait se permettre d'avoir, il a fait passer l'idée que la Fed allait continuer à recalibrer sa politique monétaire et à faire converger les taux directeurs vers des niveaux plus neutres. Il a justifié cela par le fait que le marché du travail n'était pas stabilisé et que celui-ci continue à ralentir lentement mais sûrement. En résumé, la conférence de presse de Jérôme Pouel laisse penser que la Fed jugera sur pièce l'impact des politiques mises en place par la future administration Trump et qu'elle se contentera d'ici là sur les fondamentaux et en particulier sur le marché du travail. Le cycle de baisse de taux de la Fed va donc se poursuivre dans les prochains mois. Merci d'être écoute et à bientôt.

  • Speaker #0

    Les commentaires et analyses reflètent l'opinion de CPRAM sur les marchés et leur évolution en fonction des informations connues à ce jour. Du fait de leur simplification, les informations données dans ce podcast sont inévitablement partielles ou incomplètes.

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Après le début du cycle de baisses de taux, la BCE et la Fed étaient attendues notamment sur leurs éventuelles réactions aux élections américaines.  


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    Ce podcast est destiné uniquement aux investisseurs et distributeurs professionnels.

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    Bonjour à tous, bienvenue dans cette édition de 5 minutes pour comprendre où nous allons parler du Conseil des gouverneurs de la BCE du 17 octobre et du FOMC du 7 novembre 2024. Avant de commencer, rappelons le contexte qui prévalait au moment de ces comités. de politique monétaire. En zone euro, l'inflation totale est tombée à 1,7% en septembre, ce le plus bas niveau depuis plus de trois ans, en grande partie grâce à la baisse des prix de l'énergie et à des effets de base favorables. En revanche, l'inflation sous-jacente n'a que légèrement diminué à 2,7% en large part à cause de l'inflation liée aux services qui reste élevé. En ce qui concerne l'activité en Europe, l'indicateur PMI composite est resté aux alentours de 50 en septembre et en octobre, soit des niveaux relativement faibles. Aux Etats-Unis, la décrue de l'inflation s'est poursuivie, l'indicateur d'inflation PCE est tombé à 2,1% en septembre, là aussi grâce à des effets de base favorables et l'inflation sous-jacente CORE PCE est restée à 2,1%. 2,7%. En ce qui concerne les chiffres relatifs au marché du travail américain, les différentes statistiques sont sorties en ordre dispersé. Le rapport sur l'emploi de septembre a été bien meilleur que prévu, puis le rapport sur l'emploi d'octobre a été très mauvais, perturbé notamment par la grève chez Boeing et les ouragans Ellen et Milton. En parallèle, le nombre de postes ouverts, le taux de départ volontaire et le taux d'embauche ont continué sur leur tendance baissière. Pour finir, rappelons un élément important. important, le Conseil des gouverneurs de la BCE a eu lieu avant les élections américaines et le FOMC a eu lieu après les élections américaines. Bref, après le début du cycle de baisse de taux, la BCE et la Fed étaient attendues notamment sur leurs éventuelles réactions aux élections américaines. Commençons par la BCE. La BCE a décidé de baisser ses taux directeurs de 25 points de base, ce qui apportait le taux de dépôt à 3,25%. Christine Lagarde a justifié ce mouvement. par un processus de désinflation qui est en bonne voie, une phrase qu'elle a répétée à de nombreuses reprises. Lagarde a précisé que toutes les données qui sortaient allaient dans le même sens, à savoir l'inflation, l'inflation sous-jacente et les salaires. Surtout, elle a insisté sur la faiblesse des enquêtes de conjoncture, et même si les économistes de l'ABC n'anticipent pas de récession, les membres du Conseil des gouverneurs estiment que les risques sur les perspectives économiques sont orientés à la baisse. Un élément très doviche de la... conférence de presse a été lorsque Christine Lagarde a indiqué qu'elle pensait que les risques que l'inflation s'installe en dessous de la cible des 2% étaient plus importants que les risques que l'inflation s'installe au-dessus de la cible des 2%, ce qui marque une étape importante après trois ans d'inflation élevée. Cela laisse très clairement la porte ouverte à de nouvelles baisses de taux dans les prochains mois. L'un des points très intéressants de la conférence de presse de la BCE a été lorsque des journalistes ont posé la question à Christine Lagarde de l'impact sur l'incident. d'une éventuelle nouvelle présidence Trump. Elle a répondu clairement que de nouvelles tensions commerciales affaibliraient encore un peu plus les perspectives économiques, ce que l'on peut traduire par des baisses de taux de la BCE encore plus rapides. Passons à la Fed qui a tenu son comité de politique monétaire juste après la victoire de Donald Trump. Comme cela était entièrement anticipé par les marchés, la Fed a baissé sa fourchette cible de Fed Funds de 25 points de base à 4,50-4,75%. Il s'agit donc de la deuxième baisse de taux. taux après celle de 50 points de base en septembre. Le communiqué du FOMC a été modifié d'une manière qui laisse penser que la bataille contre l'inflation élevée est désormais plutôt de l'histoire ancienne. La phrase le comité a davantage de confiance dans le fait que l'inflation converge de façon durable vers 2% est supprimée du communiqué, ce que l'on peut interpréter comme le fait que le FOMC n'a plus de doute sur le sujet. La conférence de presse de Jerome Powell a évidemment beaucoup tourné autour des délections. Plusieurs questions... ont porté sur ses relations avec Donald Trump. À la question de savoir s'il quitterait la Fed si Trump le lui demandait, Powell a répondu d'un laconique effroi non Et à la question de savoir si Trump pouvait le limoger, Powell a répondu d'un laconique effroi not permitted under the law qu'il a répété lentement not Permitted under the law. Les journalistes ont essayé de savoir comment la politique du FOMC serait affectée par les politiques du nouveau président. Jérôme Powell a clairement fait comprendre que cela n'affecterait pas la politique de la FED dans un premier temps. a lu une phrase manifestement préparée à l'avance, We don't guess, we don't speculate, we don't assume Cela laisse clairement penser que le FOMC attendra les mesures effectivement prises et va jusque-là se concentrer sur les fondamentaux, à savoir l'inflation, la croissance et le marché du travail. Un autre groupe de questions a porté sur la suite du cycle de baisse de taux, et même si Powell a mis l'accent sur la data dépendance et sur la patience que la Fed pouvait se permettre d'avoir, il a fait passer l'idée que la Fed allait continuer à recalibrer sa politique monétaire et à faire converger les taux directeurs vers des niveaux plus neutres. Il a justifié cela par le fait que le marché du travail n'était pas stabilisé et que celui-ci continue à ralentir lentement mais sûrement. En résumé, la conférence de presse de Jérôme Pouel laisse penser que la Fed jugera sur pièce l'impact des politiques mises en place par la future administration Trump et qu'elle se contentera d'ici là sur les fondamentaux et en particulier sur le marché du travail. Le cycle de baisse de taux de la Fed va donc se poursuivre dans les prochains mois. Merci d'être écoute et à bientôt.

  • Speaker #0

    Les commentaires et analyses reflètent l'opinion de CPRAM sur les marchés et leur évolution en fonction des informations connues à ce jour. Du fait de leur simplification, les informations données dans ce podcast sont inévitablement partielles ou incomplètes.

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Après le début du cycle de baisses de taux, la BCE et la Fed étaient attendues notamment sur leurs éventuelles réactions aux élections américaines.  


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Aux Etats-Unis, la décrue de l'inflation s'est poursuivie, l'indicateur d'inflation PCE est tombé à 2,1% en septembre, là aussi grâce à des effets de base favorables et l'inflation sous-jacente CORE PCE est restée à 2,1%. 2,7%. En ce qui concerne les chiffres relatifs au marché du travail américain, les différentes statistiques sont sorties en ordre dispersé. Le rapport sur l'emploi de septembre a été bien meilleur que prévu, puis le rapport sur l'emploi d'octobre a été très mauvais, perturbé notamment par la grève chez Boeing et les ouragans Ellen et Milton. En parallèle, le nombre de postes ouverts, le taux de départ volontaire et le taux d'embauche ont continué sur leur tendance baissière. Pour finir, rappelons un élément important. important, le Conseil des gouverneurs de la BCE a eu lieu avant les élections américaines et le FOMC a eu lieu après les élections américaines. Bref, après le début du cycle de baisse de taux, la BCE et la Fed étaient attendues notamment sur leurs éventuelles réactions aux élections américaines. Commençons par la BCE. La BCE a décidé de baisser ses taux directeurs de 25 points de base, ce qui apportait le taux de dépôt à 3,25%. Christine Lagarde a justifié ce mouvement. par un processus de désinflation qui est en bonne voie, une phrase qu'elle a répétée à de nombreuses reprises. Lagarde a précisé que toutes les données qui sortaient allaient dans le même sens, à savoir l'inflation, l'inflation sous-jacente et les salaires. Surtout, elle a insisté sur la faiblesse des enquêtes de conjoncture, et même si les économistes de l'ABC n'anticipent pas de récession, les membres du Conseil des gouverneurs estiment que les risques sur les perspectives économiques sont orientés à la baisse. Un élément très doviche de la... conférence de presse a été lorsque Christine Lagarde a indiqué qu'elle pensait que les risques que l'inflation s'installe en dessous de la cible des 2% étaient plus importants que les risques que l'inflation s'installe au-dessus de la cible des 2%, ce qui marque une étape importante après trois ans d'inflation élevée. Cela laisse très clairement la porte ouverte à de nouvelles baisses de taux dans les prochains mois. L'un des points très intéressants de la conférence de presse de la BCE a été lorsque des journalistes ont posé la question à Christine Lagarde de l'impact sur l'incident. d'une éventuelle nouvelle présidence Trump. Elle a répondu clairement que de nouvelles tensions commerciales affaibliraient encore un peu plus les perspectives économiques, ce que l'on peut traduire par des baisses de taux de la BCE encore plus rapides. Passons à la Fed qui a tenu son comité de politique monétaire juste après la victoire de Donald Trump. Comme cela était entièrement anticipé par les marchés, la Fed a baissé sa fourchette cible de Fed Funds de 25 points de base à 4,50-4,75%. Il s'agit donc de la deuxième baisse de taux. taux après celle de 50 points de base en septembre. Le communiqué du FOMC a été modifié d'une manière qui laisse penser que la bataille contre l'inflation élevée est désormais plutôt de l'histoire ancienne. La phrase le comité a davantage de confiance dans le fait que l'inflation converge de façon durable vers 2% est supprimée du communiqué, ce que l'on peut interpréter comme le fait que le FOMC n'a plus de doute sur le sujet. La conférence de presse de Jerome Powell a évidemment beaucoup tourné autour des délections. Plusieurs questions... ont porté sur ses relations avec Donald Trump. À la question de savoir s'il quitterait la Fed si Trump le lui demandait, Powell a répondu d'un laconique effroi non Et à la question de savoir si Trump pouvait le limoger, Powell a répondu d'un laconique effroi not permitted under the law qu'il a répété lentement not Permitted under the law. Les journalistes ont essayé de savoir comment la politique du FOMC serait affectée par les politiques du nouveau président. Jérôme Powell a clairement fait comprendre que cela n'affecterait pas la politique de la FED dans un premier temps. a lu une phrase manifestement préparée à l'avance, We don't guess, we don't speculate, we don't assume Cela laisse clairement penser que le FOMC attendra les mesures effectivement prises et va jusque-là se concentrer sur les fondamentaux, à savoir l'inflation, la croissance et le marché du travail. Un autre groupe de questions a porté sur la suite du cycle de baisse de taux, et même si Powell a mis l'accent sur la data dépendance et sur la patience que la Fed pouvait se permettre d'avoir, il a fait passer l'idée que la Fed allait continuer à recalibrer sa politique monétaire et à faire converger les taux directeurs vers des niveaux plus neutres. Il a justifié cela par le fait que le marché du travail n'était pas stabilisé et que celui-ci continue à ralentir lentement mais sûrement. En résumé, la conférence de presse de Jérôme Pouel laisse penser que la Fed jugera sur pièce l'impact des politiques mises en place par la future administration Trump et qu'elle se contentera d'ici là sur les fondamentaux et en particulier sur le marché du travail. Le cycle de baisse de taux de la Fed va donc se poursuivre dans les prochains mois. Merci d'être écoute et à bientôt.

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    Les commentaires et analyses reflètent l'opinion de CPRAM sur les marchés et leur évolution en fonction des informations connues à ce jour. Du fait de leur simplification, les informations données dans ce podcast sont inévitablement partielles ou incomplètes.

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    Bonjour à tous, bienvenue dans cette édition de 5 minutes pour comprendre où nous allons parler du Conseil des gouverneurs de la BCE du 17 octobre et du FOMC du 7 novembre 2024. Avant de commencer, rappelons le contexte qui prévalait au moment de ces comités. de politique monétaire. En zone euro, l'inflation totale est tombée à 1,7% en septembre, ce le plus bas niveau depuis plus de trois ans, en grande partie grâce à la baisse des prix de l'énergie et à des effets de base favorables. En revanche, l'inflation sous-jacente n'a que légèrement diminué à 2,7% en large part à cause de l'inflation liée aux services qui reste élevé. En ce qui concerne l'activité en Europe, l'indicateur PMI composite est resté aux alentours de 50 en septembre et en octobre, soit des niveaux relativement faibles. Aux Etats-Unis, la décrue de l'inflation s'est poursuivie, l'indicateur d'inflation PCE est tombé à 2,1% en septembre, là aussi grâce à des effets de base favorables et l'inflation sous-jacente CORE PCE est restée à 2,1%. 2,7%. En ce qui concerne les chiffres relatifs au marché du travail américain, les différentes statistiques sont sorties en ordre dispersé. Le rapport sur l'emploi de septembre a été bien meilleur que prévu, puis le rapport sur l'emploi d'octobre a été très mauvais, perturbé notamment par la grève chez Boeing et les ouragans Ellen et Milton. En parallèle, le nombre de postes ouverts, le taux de départ volontaire et le taux d'embauche ont continué sur leur tendance baissière. Pour finir, rappelons un élément important. important, le Conseil des gouverneurs de la BCE a eu lieu avant les élections américaines et le FOMC a eu lieu après les élections américaines. Bref, après le début du cycle de baisse de taux, la BCE et la Fed étaient attendues notamment sur leurs éventuelles réactions aux élections américaines. Commençons par la BCE. La BCE a décidé de baisser ses taux directeurs de 25 points de base, ce qui apportait le taux de dépôt à 3,25%. Christine Lagarde a justifié ce mouvement. par un processus de désinflation qui est en bonne voie, une phrase qu'elle a répétée à de nombreuses reprises. Lagarde a précisé que toutes les données qui sortaient allaient dans le même sens, à savoir l'inflation, l'inflation sous-jacente et les salaires. Surtout, elle a insisté sur la faiblesse des enquêtes de conjoncture, et même si les économistes de l'ABC n'anticipent pas de récession, les membres du Conseil des gouverneurs estiment que les risques sur les perspectives économiques sont orientés à la baisse. Un élément très doviche de la... conférence de presse a été lorsque Christine Lagarde a indiqué qu'elle pensait que les risques que l'inflation s'installe en dessous de la cible des 2% étaient plus importants que les risques que l'inflation s'installe au-dessus de la cible des 2%, ce qui marque une étape importante après trois ans d'inflation élevée. Cela laisse très clairement la porte ouverte à de nouvelles baisses de taux dans les prochains mois. L'un des points très intéressants de la conférence de presse de la BCE a été lorsque des journalistes ont posé la question à Christine Lagarde de l'impact sur l'incident. d'une éventuelle nouvelle présidence Trump. Elle a répondu clairement que de nouvelles tensions commerciales affaibliraient encore un peu plus les perspectives économiques, ce que l'on peut traduire par des baisses de taux de la BCE encore plus rapides. Passons à la Fed qui a tenu son comité de politique monétaire juste après la victoire de Donald Trump. Comme cela était entièrement anticipé par les marchés, la Fed a baissé sa fourchette cible de Fed Funds de 25 points de base à 4,50-4,75%. Il s'agit donc de la deuxième baisse de taux. taux après celle de 50 points de base en septembre. Le communiqué du FOMC a été modifié d'une manière qui laisse penser que la bataille contre l'inflation élevée est désormais plutôt de l'histoire ancienne. La phrase le comité a davantage de confiance dans le fait que l'inflation converge de façon durable vers 2% est supprimée du communiqué, ce que l'on peut interpréter comme le fait que le FOMC n'a plus de doute sur le sujet. La conférence de presse de Jerome Powell a évidemment beaucoup tourné autour des délections. Plusieurs questions... ont porté sur ses relations avec Donald Trump. À la question de savoir s'il quitterait la Fed si Trump le lui demandait, Powell a répondu d'un laconique effroi non Et à la question de savoir si Trump pouvait le limoger, Powell a répondu d'un laconique effroi not permitted under the law qu'il a répété lentement not Permitted under the law. Les journalistes ont essayé de savoir comment la politique du FOMC serait affectée par les politiques du nouveau président. Jérôme Powell a clairement fait comprendre que cela n'affecterait pas la politique de la FED dans un premier temps. a lu une phrase manifestement préparée à l'avance, We don't guess, we don't speculate, we don't assume Cela laisse clairement penser que le FOMC attendra les mesures effectivement prises et va jusque-là se concentrer sur les fondamentaux, à savoir l'inflation, la croissance et le marché du travail. Un autre groupe de questions a porté sur la suite du cycle de baisse de taux, et même si Powell a mis l'accent sur la data dépendance et sur la patience que la Fed pouvait se permettre d'avoir, il a fait passer l'idée que la Fed allait continuer à recalibrer sa politique monétaire et à faire converger les taux directeurs vers des niveaux plus neutres. Il a justifié cela par le fait que le marché du travail n'était pas stabilisé et que celui-ci continue à ralentir lentement mais sûrement. En résumé, la conférence de presse de Jérôme Pouel laisse penser que la Fed jugera sur pièce l'impact des politiques mises en place par la future administration Trump et qu'elle se contentera d'ici là sur les fondamentaux et en particulier sur le marché du travail. Le cycle de baisse de taux de la Fed va donc se poursuivre dans les prochains mois. Merci d'être écoute et à bientôt.

  • Speaker #0

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