Speaker #0Bonjour, bonsoir, bonne nuit, bienvenue dans ce nouvel épisode de 7 semaines, le podcast qui vous donne 7 reco culture par semaine. J'étais totalement passée à côté de l'annonce d'un nouvel ouvrage d'Alain Damasio et je suis tombée dessus par hasard en librairie. La vallée de silicium, c'est le titre de ce nouveau bijou, n'est pas un roman. Composé de 7 chroniques et d'une nouvelle inédite, Alain Damasio nous emmène avec lui à San Francisco, où il a vécu un an en résidence d'écriture, puis en voyage familial avec sa femme et ses deux filles. Du siège d'apple aux applications de santé ultra poussées en passant par les voitures autonomes et les casques VR, c'est une plongée dans le web 3.0 vue directement depuis le cœur de la Silicon Valley qui nous est proposée ici. On le sait, Alain Damasio aime autant les nouvelles technologies qu'il s'en méfie. On en avait une preuve avec Les Furtifs, mais aussi avec Scarlett et Novak, courte nouvelle jeunesse parue en 2021 je crois. où il était question d'une track à base de smartphones. Ici, il pousse la réflexion un peu plus loin, grâce à des rencontres avec des acteurs du secteur, dont évidemment les noms m'échappent, mais je vous laisserai les découvrir ou je les mettrai en description. Ça pourrait être intéressant si vous voulez vous renseigner dessus. En termes de style, c'est du Damasio tout craché. On voit les bons mots et les jeux de langue auxquels il aime toujours s'adonner. Et on en voit certains venir, mais c'est toujours aussi plaisant à lire et à découvrir. On est toujours sur une narration un petit peu particulière pour la nouvelle qui est vraiment... Comme les furtifs et la horde du contre-vent où chaque personne est affublée d'un signe typographique qui va lui permettre de prendre la parole au fil du récit. Donc il n'est pas du tout nécessaire d'avoir lu d'autres livres de Damasio ou d'avoir de solides bases en technologie pour comprendre et apprécier ce livre. C'est vraiment très bien écrit et très simplement pour que tout le monde puisse comprendre et que ce soit accessible à tous. mais pour les gens qui ont déjà des petites bases et des petites notions, on ne va pas tout réexpliquer. Donc on n'aura pas l'impression d'une redite ou de perdre un petit peu notre temps. On sait, on peut pousser la réflexion un petit peu plus loin au travers de cette lecture. Donc c'est paru chez Seuil et ça vous fera patienter jusqu'à son prochain roman. Les éditions de Monsieur Toussain Ouverture nous ont encore régalé avec la sortie d'un nouveau roman de Michael McDowell, Katie. Imaginez un Sweeney Todd au féminin, scénarisé par Hitchcock et mis en scène par Tarantino. Au programme, séance de divination, soirée spectacle et coup de marteau. Lorsqu'en 1871, la désargentée et intrépide Philomela Drax reçoit une lettre de son richissime grand-père, déclarant qu'il craint pour sa vie à cause d'une famille peu scrupuleuse, les Slap, elle se précipite à la rescousse. Mais le temps presse, car Cathy Slap, une jeune femme dotée d'un don de voyance et d'un bon coup de marteau, est sur le point d'arriver à ses fins. Démarre alors une traque endiablée, des rues poussiéreuses d'un village du New Jersey au trottoir étincelant de Saratoga, en passant par les quais de New York. Philo poursuit Cathy. A moins que ça ne soit l'inverse. Car personne n'échappe à Cathy la furie. Si j'avais été un petit peu déçue par le précédent, les aiguilles d'or que j'avais chroniquées ici... Là, on est sur un vrai coup de cœur. 450 pages qui passent en un éclair. Enfin voilà, je l'ai dévoré en un après-midi, j'ai pas réussi à m'arrêter. C'est toujours aussi bien écrit, c'est vraiment très rythmé. On a envie de découvrir qui sera la prochaine victime de Cathy et quel sera le prochain malheur de Philo, parce que c'est vraiment un personnage un peu naïf par certains aspects et à qui il va toujours arriver des mésaventures et qui va mettre sa bonne humeur à rude épreuve, mais il lui en faut plus que ça pour se laisser abattre. Des personnages attachants, même quand ils sont détestables. Un parfait mélange entre la petite touche surnaturelle de Blackwater et l'ambiance des aiguilles d'or. L'action et le suspense sont vraiment bien dosés, j'en aurais bien pris 100 pages de plus. Ou une saga, presque. Façon Blackwater, mais non. L'histoire est bel et bien terminée, et il faudra attendre la fin de l'année pour découvrir Lune froide sur Babylone, prochaine sortie des éditions Monsieur Toussaint l'ouverture, qui prévoit une sortie de Michael McDowell tous les 6 mois jusqu'à fin 2025. Une lecture jubilatoire dans un objet toujours aussi beau et travaillé que je vous conseille vivement de vous procurer. C'est arrivé près de chez vous, un été étouffant à Windhoek, petit village belge sans histoire. Jusqu'au jour où la municipalité fait installer des éoliennes. Ce bruit de pâle, flap, flap, flap. Le boucher en perd le sommeil. Plusieurs nuits d'insomnie et il pique du nez dans sa spécialité, une recette dont les clients raffolent, son pâté. Dès lors, par un effet domino aussi logique qu'absurde, les catastrophes s'enchaînent, les instincts se libèrent et les vengeances s'exercent. Pour le pharmacien, les amants cachés, le jeune désœuvré ou la femme du facteur, rien ne sera plus pareil à Windhoek. Un été sans dormir de Bram Dehoucq est un roman que j'ai emprunté un peu au hasard à la médiathèque, juste en me fiant aux titres et à la couverture qui sont pourtant très simples. Je ne sais pas à quoi je m'attendais, mais sûrement pas à ça. Dès que la machine est en route, on ne l'arrête plus. Les rebondissements pleuvent, se mêlent, s'entrecroisent. L'action se déroule en quelques jours seulement, et bien des villages ne connaissent pas ça en des décennies, et tant mieux pour ces habitants. On passe d'un point de vue à un autre, entre jalousie, envie, inquiétude, mesquinerie et ragots entre voisins, c'est burlesque, drôle, c'est méchant. Emmanuel Sandron fait un très bon travail de traduction. On sent toute la fantaisie du texte, et elle a parfaitement réussi à retranscrire les différentes manières qu'ont les personnages de s'exprimer. Le vétérinaire et le pharmacien qui ont un côté un peu plus savant, Saskia qui a plus de difficultés dues à son parcours de vie, qui est je pense le personnage le plus touchant. En tout cas, celui que j'ai été le plus triste de voir mêler à tout ça. Avec Bienvenue aussi, son voisin, qui est malgré lui un petit peu le déclencheur de toutes ces folies. C'est un roman qui serait très bien adapté en film, je pense. Soit adapté par Quentin Dupieux, soit pourquoi pas par les chiens de Navarre, qui du coup seraient vraiment très à même d'en faire quelque chose de très méchant. Et Quentin Dupieux un petit peu plus pour le côté bureaulesque et vraiment inattendu de tous les rebondissements. C'est paru chez Mirabelle et ça fait 256 pages. Anéanti par les excès de l'humanité et des guerres interminables, la Terre n'est plus que cendre et d'isolation. Seuls les plus riches survivent, forcés de s'adapter à des conditions apocalyptiques. Leurs corps se sont transformés. Albinos, stériles, les survivants se voient désormais contraints de mourir le jour de leurs 50 ans. Tous vivent dans la peur, sous le joug du sanguinaire Jean de Maine. Christine Pisan a 49 ans. La date fatidique approche. Rebelle, artiste, elle a dû le souvenir d'une héroïne, Jeanne, prétendument morte sur le bûcher. Jeanne serait la dernière à avoir osé s'opposer aux tyrans. En bravant les interdits et en racontant l'histoire de Jeanne, Christine parviendra-t-elle à faire sonner l'heure de la rébellion ? Le roman d'Ojan de Lydia Yuknavich, sorti chez De Noël en 2017, nous replonge dans les destins d'Ojan Dark et de Christine de Pizan, à travers son héroïne quasi homonyme, à la recherche d'une rébellion contre l'ordre en place, totalitaire et injuste. C'est un peu le principe d'un état totalitaire, me direz-vous. Une écriture riche en allégories et en symbolisme, qui pourra en rebuter plus d'un. C'est un livre qui, visiblement, n'est pas très aimé, si j'en crois les critiques que j'ai pu lire sur divers sites. Mais par contre, lorsqu'il est aimé, il l'est vraiment très fort. Et c'est mon cas, j'ai vraiment tout aimé ici. Le destin tragique des personnages, la contextualisation de ce monde qui ne fait pas du tout rêver, la description des humains aussi, qui n'en sont plus vraiment, parce qu'ils n'ont plus de cheveux, plus de sexe, et ils ne ressemblent pas à ce qu'on connaît comme forme humaine, comme le monde qu'on reconnaît vaguement, mais qui a bien trop changé pour être familier. C'est une écriture âpre, donc ça ne plaira vraiment pas à tout le monde, et ça a un côté un petit peu désagréable à lire. Pas parce que c'est mal écrit, mais à cause de l'ambiance et du style que l'autrice a donné à son récit. Mais je vous le conseille fortement. Pour fêter la sortie de son nouveau roman, Fallers, Chloé Delau m'a investi samedi dernier, donc samedi 27 avril, la ménagerie de verre dans le 11e arrondissement pour une journée autour des thèmes qui lui tiennent à cœur. Alors oui, l'événement est passé, mais je vais surtout vous parler de ce que j'y ai découvert et des gens dont je vais commencer à suivre le travail. Et peut-être que je parlerai de Fallers une prochaine fois, dès que je l'aurai lu. L'événement durait de 15h à minuit. Je n'ai assisté qu'à la première partie, donc jusqu'à 19h30, et ça a commencé par des lectures de quatre poétesses, Maud Thiriat, Séverine Daucourt, Héloïse Brézillon et Solène Planchais. Quatre styles assez différents mais un même thème, fil conducteur de la journée, les violences sexuelles et sexistes. La lecture qui m'a le plus touchée est d'Héloïse Brézillon, qui parlait de violences faites aux enfants, avec deux poèmes glaçants. C'était des poèmes inédits et j'ai malheureusement pas retenu les titres. donc je vais devoir attendre octobre pour pouvoir les retrouver puisque c'est des poèmes qui vont sortir dans son nouveau recueil en octobre prochain je crois Je vais vraiment me mettre à suivre de près son travail et peut-être même tenter de trouver sa thèse qui s'intitule Science-fiction sonore, enjeux et potentialité d'un genre émergent, manifeste pour une science-fiction poétique encadrée par Sylvie Brodiak et Alain Damasio. Ensuite, s'est tenue une table ronde très intéressante sur le sujet Combien coûtent les violences sexuelles et quels impacts sur la société ? avec Axel Jan Njikie, Virginie Cresci, Sokna Fall, animée par une des créatrices de la revue La Déferlante. Autour du livre de Virginie Kreski, qui est journaliste, et qui vient de sortir un livre par Ruchet-Grasset qui s'intitule Le prix des larmes Et je vous enlève un court résumé. Vivre de violences sexuelles, c'est souvent payer le prix toute sa vie, et faire face à une multitude de questions. Comment payer ses frais d'avocat ? Faut-il relancer sa procédure après le classement sans suite d'une plainte ? Combien ça va coûter ? Comment être indemnisé par le civi ? Comment faire pour accéder à cette thérapie recommandée par les associations mais qui coûte cher ? Comment gérer l'aspect financier d'un arrêt de travail temporaire, voire d'une incapacité totale de travailler ? Refuser d'aborder ce thème, c'est occulter le fait qu'une victime a besoin de soins multiples, que porter plainte coûte en moyenne 10 000 euros, quand seulement 1% des plaintes pour viol aboutissent à une condamnation. Or, ne pas aider les 200 000 victimes annuelles majeures et les 160 000 mineurs de violences sexuelles à se soigner, et à s'insérer, et à obtenir justice, c'est faire payer tôt ou tard la collectivité. Et ce coût est estimé pour la France entre 7 et 70 milliards d'euros par an. Donc certes, c'est une énorme fourchette, mais même 7 milliards, rendez-vous. Quand la perte de richesse pour les victimes françaises serait, elle, de 3 milliards d'euros par an au bas mot. Au cours de cette table ronde, il y a eu un chiffre qui a été donné et qui m'a glacé le sang. Donc si on sait qu'un enfant sur cinq est victime de violences sexuelles, on estime aussi que 72% des personnes victimes de crimes sexuels dans l'enfance ne sont pas crues lorsqu'elles parlent pour la première fois. Je vous laisse faire le calcul de combien de gens ça représente. La main s'élève comme un soleil et le soleil ça donne des coups. La main s'élève comme un soleil et le soleil ça donne des coups. On change drastiquement d'ambiance avec Gueule Noire de Mathieu Turi sorti en 2023 avec Jean-Hugues Anglade, Samuel Le Bihan, Amir El Kassem, Thomas Soliverès et Bruno Sanchez que vous connaissez sûrement de la série Catherine et Liliane. 1956, dans le nord de la France, une bande de mineurs de fond se voit obligée de conduire un professeur faire des prélèvements à 1000 mètres sous terre. Après un éboulement qui les empêche de remonter, ils découvrent une crypte d'un autre temps et réveillent sans le savoir quelque chose qui aurait dû rester endormi. Un très bon film qui sait gérer ses contraintes techniques, un petit budget et un tournage en conditions réelles, le tournage étant fait à 5 km de profondeur dans des grottes de calcaire dans l'ouest de la France, me semble-t-il. Donc voilà, avec tout ce que ça peut impliquer comme difficultés matérielles, pour les caméras qui ne doivent pas avoir trop froid ni trop chaud, donc qu'il faut réchauffer, puisque les grottes de calcaire, c'est des lieux où il fait assez froid, qui sont assez humides, mais du coup il faut les chauffer un petit peu, mais pas trop, sinon ça fait de la buée sur l'objectif. Les acteurs et l'équipe sont vraiment enfermés toute la journée et pendant six semaines, donc ça crée aussi des conditions qui ne sont pas faciles à gérer. Mais le film s'en débrouille très très bien et on n'a pas du tout l'impression que c'était des contraintes au vrai sens du terme. On sait que ça a été fait comme ça, mais on ne sent pas que ça a été gênant pour la réalisation. Un vrai hommage à Howard Philip Lovecraft et aux monstres qu'il a amenés dans notre imaginaire avec cette créature qui est donc dérangée par cette expédition. Une très bonne gestion de la lumière aussi, qui permet également beaucoup de travail sur les ombres pour mieux nous plonger dans cette atmosphère angoissante. Tout est éclairé à la lampe torche, comme c'était le cas des vrais mineurs. Et les acteurs ont très vite apparemment pris l'habitude de faire comme les mineurs et d'orienter leur lampe vers le torse de leur interlocuteur pour découvrir leur visage grâce au halo. pour ne pas les éblouir en mettant la lampe directement sur leur visage, mais ce qui nous permet aussi de ne pas toujours très bien les distinguer. De la même manière que l'explique le personnage de Samuel Le Billan, espagnol, italien, arabe ou autre, dans la mine, on a tous la même couleur, celle du charbon, les individus sont identiques dans la mine. Ce qui contraste avec le traitement réservé à Amir, qui vient d'arriver dans l'équipe, directement du Maroc, où le directeur de site est venu chercher de la main d'oeuvre pas chère, et où justement tout le monde, ou en tout cas une partie de ses collègues, Lui il manque un peu de respect parce que c'est le petit nouveau, qu'en plus il est arabe, que... bon bah voilà. C'est un idiot, il sait pas lire, c'est un voleur, enfin voilà, tous les clichés qu'on a l'habitude d'entendre. Après Hostile et Méandre, Mathieu Turic confirme que la claustrophobie est un de ses thèmes d'angoisse chouchou, même si de son propre aveu c'est surtout parce que c'est ce qui coûte le moins cher. Un seul petit bémol pour moi, c'est le jeu des acteurs. Je n'attendais pas grand-chose de Samuel Lebihan et Thomas Olivier Rez, mais les autres acteurs, notamment Jean-Hugues Anglade, sont parfois un petit peu à côté de la plaque, notamment à partir d'un moment où il y a un switch dans son personnage, puisqu'il joue le professeur qui vient explorer la grotte pour trouver le tombeau de cette créature. À un moment, il se passe quelque chose et son personnage change totalement de personnalité, presque. Et là vraiment on sent qu'il en fait des caisses et que c'est peut-être un peu trop. Le film joue avec nos attentes. On sait que le monstre n'est plus très loin et qu'il ne va pas être content, mais on ne le verra pas tout de suite, ni trop souvent, ce qui est aussi à le considérer comme une menace. Il a un petit côté plastique et un petit peu rigide, mais que je lui pardonne bien volontiers si ça permet de sauver ma vie de son courroux, et qui a été réalisé... par les équipes de Jean-Christophe Spadaccini, qui fait toujours un excellent travail de maquillage de prothèses VFX. C'est dispo sur Arte VOD et ça dure 1h40. Et on termine avec une sortie récente. Première affaire de Victoria Musidlak avec Noée Abita, Daniels Andersen Lie et François Morel. et avec une affiche qui rappelle très fortement celle de La jeune fille au bracelet, film de procès réalisé par Stéphane Demoustier en 2020-2021 Jeune avocate fraîchement diplômée, Nora a l'impression de n'avoir rien vécu lorsqu'elle est propulsée dans sa première affaire pénale. De sa première garde à vue au suivi de l'instruction, Nora découvre la cruauté du monde qui l'entoure, dans sa vie intime comme professionnelle. Emportée par la frénésie de sa nouvelle vie, elle multiplie les erreurs et en vient à questionner ses choix. C'est le deuxième film de la réalisatrice. Son premier est sorti en 2018 et je ne l'ai pas vu. Mais ici, on est sur un film un peu bancal. Je pensais même que c'était son premier, qu'il y avait beaucoup d'erreurs de premier film. Mais du coup, non, ce sont des erreurs de deuxième film. Il y a plusieurs choses qui ne fonctionnent pas vraiment. Les relations entre les deux sœurs, donc entre Nora, sa sœur, et leur mère, interprétée par Sadia Ben-Tayeb, vient un peu alourdir la narration sans que ça fasse vraiment avancer l'histoire. Certes, la mère a du mal à comprendre comment sa fille peut défendre un criminel, même si à ce stade de l'enquête il n'est pas encore jugé donc il est présumé innocent et la potentielle culpabilité de Jordan sera un enjeu assez mineur la vérité de Nora c'est celle de son client, point et on ne la sent pas douter quand elle aura les réponses qu'elle attend mais du coup voilà il y a plusieurs réflexions de sa mère qui viennent alourdir un petit peu le propos je ne sais pas trop ce que la réalisatrice a voulu dire avec cette relation là Malheureusement, le sujet de la justice n'est pas très bien traité non plus, mais je pense que ce n'est pas le point central du film. On passe plus de temps sur la relation entre Noray et Alexis, donc Daniel Sanderson Lee, qui joue le policier chargé de l'enquête. C'est sa première affaire amoureuse, entre guillemets, et je pense que le film aurait dû se concentrer vraiment là-dessus, plutôt que d'essayer de s'éparpiller un petit peu entre les relations avec sa mère, les relations à son client, les relations à l'enquête. Je pense qu'on aurait dû vraiment se concentrer sur une histoire d'amour. ou sur un autre sujet. Mais vraiment se focaliser sur un seul sujet et pas essayer de traiter plein de choses à la fois parce que là ça marche pas très bien. Mais ça reste un film de formation professionnelle mais aussi personnelle. Et c'est cette histoire d'amour qui la pousse à enfin emménager seule et à quitter le nid familial donc on sent que c'est vraiment quelque chose d'important pour elle. C'est intéressant aussi d'avoir un personnage qui fait autant d'erreurs parce que ce sont des vraies erreurs des erreurs qui auraient pu être très graves. Au final, ça n'a pas beaucoup d'impact sur l'enquête, pour diverses raisons, mais ça aurait pu vraiment causer beaucoup de dégâts et de dommages dans sa vie perso et dans sa carrière. Et c'est quand même des choses dont elle va devoir se relever malgré tout. Et donc on nous montre effectivement que c'est un personnage qui va se battre, qui ne va pas se laisser abattre aussi facilement, même si elle a un gros coup de mou à un moment dans le film. Justement, ça lui permet de bien rebondir et de... et de trouver un petit peu la solution à ce qui lui posait problème dans son enquête. Le duo entre les deux acteurs fonctionne vraiment très bien, et Noée Abita est parfaite, comme d'habitude, et en tout cas vraiment parfaite pour ce rôle-là, de deux personnes un petit peu pas très sûres d'elle, mais qui ne veulent pas se laisser abattre, et c'est vraiment, je pense, un personnage qui lui va vraiment bien. Un avis un peu mitigé, mais c'est un film que j'ai malgré tout beaucoup aimé. C'est la fin de cet épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude. Bonne semaine, à lundi prochain !