Speaker #0Bonjour, bonsoir, bonne nuit, bienvenue dans ce nouvel épisode de cette semaine, le podcast qui vous donne cette reculture farceuse. Cinéma pour commencer, il était présenté en compétition officielle lors du dernier festival de Cannes, Marcello Mio de Christophe Honoré, avec Chiara Mastroianni, Benjamin Biolay, Catherine Deneuve, Fabrice Lucchini, Melville Poupot et Nicole Garcia dans leur propre rôle. C'est l'histoire d'une femme qui s'appelle Chiara, elle est actrice, elle est la fille de Marcello Mastroianni et de Catherine Deneuve. Et le temps d'un été, chahutée par sa propre vie, elle se raconte qu'elle devrait plutôt vivre la vie de son père. Elle s'habille désormais comme lui, parle comme lui, respire comme lui, et elle le fait avec une telle force qu'autour d'elle, les autres finissent par y croire et se mettent à l'appeler Marcello. Alors oui, comme on s'en doute, c'est un film très bourgeois, très entre-soi, mais je l'ai beaucoup aimé. Les questionnements internes de Chiara Mastroianni sont légitimes, et la remarque de Nicole Garcia au début du film lors d'une audition qui lui demande d'être plus Mastroianni que de neuve est assez violente. Et je suis quasi sûre que c'est quelque chose qu'on lui a déjà dit dans la vraie vie, ou qu'on a déjà dit à d'autres actrices, dont les deux parents sont acteurs également, là où je pense que des acteurs dans la même situation sont épargnés par ce genre de commentaires. Je trouve aussi très touchant de son amitié avec Fabrice Loukini, parce qu'il le dira lui-même dans le film, il n'a pas d'amis acteurs, et on dirait presque un enfant content d'avoir enfin quelqu'un avec qui parler dans la cour de récré, avec beaucoup d'autodérision autour de sa propre persona, avec le fameux... Mais chérie, qui te dit que Lucchini c'est Lucchini ? Quand sa femme lui dit mais t'es bien conscient que Marcello c'est pas le vrai c'est Chiara c'est pas la même personne et non non Fabrice Lucchini est vraiment très convaincu d'être ami avec Marcello Mastroianni. Les deux scènes dans les fontaines se font très bien écho entre la première où elle n'a pas envie d'être là et la seconde en Italie. Globalement j'ai aimé tout le segment en Italie, notamment avec cette petite critique des talk show putassiers qui est vraiment apparemment quelque chose qui est très présent en Italie. On en a un petit peu moins en France. On avait C'est mon choix ou C'est arrivé aujourd'hui qui sont un petit peu dans cette veine-là. Mais vraiment, en Italie, apparemment, il y a vraiment beaucoup d'émissions de ce genre. Et donc, un petit tacle de temps en temps, ça ne leur fait jamais de mal. Je n'ai vu presque aucun film avec Marcello Mastroianni, donc j'ai sûrement loupé plein de références à ses films. Voilà, notamment, je sais qu'il y a une scène autour d'un pont. Enfin, sur un pont, puisque c'est explicité dans le film, mais voilà, toutes les autres, je les ai loupées, et c'est pourquoi je reverrai Marcello Mio avec plaisir dans quelques années quand j'aurai comblé cette lacune. Ça dure tout pile deux heures et c'est distribué par Advitam. Sur une ambiance légèrement différente, vous apprécierez mon sens de l'ironie, j'ai découvert Insidious de James Wan, disponible sur Shadows et sorti en 2010, avec Patrick Wilson, Rose Barne, Lin Shai, Li Wanel, le scénariste, qui joue l'acolyte du sosie de Montaigne Linguistique. et qui jouent tous les deux les assistants de la voyante. Josh, son épouse et leurs trois enfants vivent depuis peu dans leur nouvelle maison lorsque les nés tombent dans un coma inexpliqué. Étrangement, une succession de phénomènes paranormaux débute peu après. Une médium leur révèle alors que l'âme de leur fils se trouve quelque part entre la vie et la mort, dans la dimension astrale, et que les manifestations sont l'œuvre de forces maléfiques voulant s'emparer de son enveloppe corporelle. Les parents désemparés vont-ils réussir à sauver leur enfant ? Un film qui m'a plusieurs fois fait sursauter, mais où je n'ai pas continué d'avoir peur après visionnage. ce qui est quand même plutôt positif, et que je trouve assez bien construit, même si j'avais deviné assez rapidement le rôle d'un des deux parents dans l'histoire, ça n'a pas entaché mon visionnage. Je pensais que ce serait un film dont le sous-texte serait la maltraitance, ou la négligence, car je trouve que ce sont des parents plutôt médiocres, avec des comportements justement assez négligents, mais non, visiblement c'est moi qui vais trop loin. Mais entre le fait que rien ne se fait pour protéger l'accès aux greniers, alors certes ils viennent d'emménager, mais... Normalement, c'est une des premières choses qu'on fait. La mère qui joue du piano et qui se plaint ensuite que sa fille n'arrive pas à faire la sieste. Oui, la maison est grande, mais tout de même. Et d'autres éléments que j'ai notés au début du film, mais je ne sais plus où j'ai mis mes notes. Donc vous n'aurez que ce souvenir flou. Je n'ai pas trouvé que la réalisation était particulièrement dingue, mais j'aime beaucoup la patte visuelle du film, notamment l'atelier du monstre, qu'on pourra voir au moment de l'affrontement final. Ça m'a fait penser un petit peu au Giant Jack de Dionysos, sûrement à cause des couleurs rouges et orangées. Petit bémol, pendant une décennie de spiritisme, j'ai dû me cacher les yeux, parce que je suis assez sensible aux flashs, et que cette scène en contient beaucoup, donc si vous aussi vous êtes sensibles, faites attention. Et on repart dans un nouveau grand écart, avec Greenhouse, actuellement en salle, distribuée par Heart House, de Sol Hui-Li, avec So Young Kim, Jae Sung Young et Yo So Han. Être soignante à domicile, Moon Young s'occupe avec bienveillance d'un vieil homme aveugle et de sa femme, mais aussi de sa mère qui est à l'hôpital. Et elle doit aussi trouver un logement pour accueillir son fils qui doit bientôt sortir de ce qu'on comprend être un centre de rendressement. Actuellement, elle vit dans une serre près d'un champ et ce n'est donc pas adapté à vivre avec son adolescent. Elle se rend aussi dans des réunions des dépressifs slash suicidaires anonymes, où elle va faire la rencontre de la collante Sounam. Dans tout cet enchaînement de... d'occupations plus chronophages et prenantes psychologiquement les unes que les autres, Moon Young va-t-elle pouvoir suivre encore longtemps avant de faire des bêtises ? Un thriller coréen, comme il en arrive assez régulièrement sur nos écrans, mais l'un des plus sages, en tout cas l'un des plus lents, qui nous a été donné de voir, la réalisatrice Halle Wheeley parvient à instaurer rapidement une atmosphère étouffante, par des cadres assez resserrés et des couleurs froides et ternes, tout étant en décrépitude, y compris les personnages. C'est peut-être un regard critique de la réalisatrice sur son cliché, bien loin des clichés et des images qu'on a en France à propos de la Corée, qui serait un pays magique dans lequel tout est beau, tout est magique, parce que c'est vraiment un genre de pensée qui existe encore. Et encore plus, j'ai l'impression que pendant que je faisais mes études de coréen en 2009-2010, c'est vraiment quelque chose que la plupart des gens ont du mal à concevoir, un petit peu comme le Japon, où on a l'impression que tout est magique, tout est merveilleux au Japon, alors que, spoiler, non. même au Japon les trains arrivent en retard le couple pour qui travaille Moon Young est lui aussi en décrépitude lui est aveugle et se découvrira atteindre la maladie d'Alzheimer et sa femme ne peut plus bouger ou en tout cas avec beaucoup de difficultés et elle semble souffrir de démence même si elle a parfois quelques figurances quelques fulgurances qui permettent un petit peu de prédire ce qui va se passer dans le film, donc je vais pas trop vous en dire parce que ça reste quand même un des éléments forts du film c'est un élément qui arrive au bout d'une heure de film alors que du coup on s'y attend depuis le début Donc on n'est pas vraiment surpris quand ça arrive, on est surpris un petit peu juste de la réaction de Moon Young et de comment elle va décider de traiter ça. La fin est un peu surprenante, même si je m'attendais à ce que les choses s'enveniment avec Soon Nam. Mais non, les deux trajectoires se règlent indépendamment et c'est tout un autre pan de la vie de Moon Young qui va s'effondrer. Donc le film fait 1h40, ça paraît un petit peu long, mais c'est mon seul reproche au film. J'ai trouvé qu'il avait parfois quelques longueurs et je suis sortie du cinéma en ayant l'impression qu'il avait duré Au moins deux heures, alors que pas du tout. Et on termine avec un film expérimental, Mad God, réalisé par Phil Tippett, sorti en avril 2023. Un assassin surgit des abysses dans une cloche à plonger, et s'enfonce au cœur d'un univers infernal peuplé de créatures mutantes et de scientifiques fous. Bientôt capturé, il devient la victime du monde qu'il est chargé de détruire. Si le nom de Phil Tippett ne vous dit rien, vous connaissez sûrement son travail, car il a supervisé les effets spéciaux sur Robocop, Indiana Jones, Jurassic Park, Starship Troopers, Twilight et j'en passe. Il aura l'idée de ce projet en 1987, mais manquant de temps et d'argent, et de capacité technique dans les effets spéciaux, il ne se remettra dessus qu'au début des années 2010, une fois justement que les effets spéciaux sont suffisamment avancés pour lui permettre de mettre en œuvre ses idées, accompagné de ses collègues qui vont accepter de travailler avec lui gratuitement et sur leur temps libre. Et donc c'est un film qui sera financé par un Kickstarter, qui aura vraiment un tout petit budget, un budget de 150 000 dollars étalé sur 30 ans, ce qui est vraiment ridiculement petit au vu de ce qu'on va pouvoir voir, au vu de ce qu'on va pouvoir voir sous nos yeux. Mad God est un projet comme on en voit rarement, c'est 1h24 de stop motion, muette, un petit peu dans la même veine que Junkhead, de Takahide Uri, sorti en 2022. qui lui était beaucoup plus accessible. Là, on est sur un film très exigeant, et pour être honnête, j'ai eu un petit peu de mal à rester accroché, parce que c'est pas ce que j'ai l'habitude de voir. Les films muets me lassent assez rapidement, mais c'était tellement impressionnant visuellement que je suis restée un petit peu scotché malgré tout à mon écran. Les décors fourmillent de détails et d'idées, et je le rappelle c'est du stop motion, donc chaque plan est photographié puis modifié avant une nouvelle photo, c'est vraiment un travail titanesque. Et donc je parlais du budget de 150 000 dollars, à aucun moment on a l'impression que c'est un film qui a été fait sans budget, on a justement l'impression que c'est un film qui a été fait avec des moyens colossaux. alors que non, pas du tout et c'est vraiment une prouesse incroyable c'est un film qui sûrement vous mettra mal à l'aise tant parce qu'il vous donne à voir certaines scènes sont assez gores et dérangeantes que par l'ambiance musicale du film où on a beaucoup de bruit industriel et des dongs en boucle utilisés pour surligner des moments de tension parfois un peu trop on n'est pas non plus dans une bande originale signée en Zimmer donc ça reste écoutable même si à mon goût c'est pas très très fin mais la finesse n'est pas l'adjectif qui colle le mieux à ce film alors admettons Un cauchemar fascinant, visible en format physique grâce à Carlotta. DVD sur lequel vous avez aussi un court-métrage fascinant sur la création de ce film que je vous conseille grandement. On passe à la littérature avec deux bandes dessinées françaises. Un jour, la brume a tout emporté. Oh, pas la petite brumouille du matin ou la semi-brume des lendemains de pluie. Non, non. La brouillasse, la vraie. La purée de boue, la bouillie de charbon noire et épaisse comme de l'encre en suspension. Celle qui engloutit tout. Mais celle-ci a laissé quelque chose derrière elle. Une mutante. Une ogresse. ou peut-être juste une petite fille, nommée Tempérance par une sorcière bourrue. Élevée dans la sororité de cette communauté de sorcières, tout se passe tranquillement, quand 18 ans après, la brume est de retour. Sortez les grégris, les vieilles incantations, révisez votre kung-fu, il est temps de se battre à nouveau. Sortie en 2023, La marche brume de Stéphane Fert est une œuvre tout en douceur malgré la noirceur de son propos. Tout est très progressif dans la narration, à la manière de la brume qui se répand dans la communauté. C'est vraiment très subtil et ça fait plaisir de lire quelque chose aussi bien écrit. Les personnages sont très attachants. Surtout grisette, et ça passionne pour les courges. Si l'histoire ressemble à un conte un peu classique, la composition des pages amène quelque chose de très moderne, avec des cases éclatées, des couleurs qui s'échappent des cases pour s'introduire partout sur la page. Le design des sorcières est lui aussi... plutôt bien trouvées, elles ne sont pas dessinées soit comme des monstres ou comme des canons de beauté c'est vraiment un juste milieu ces sorcières sont des femmes au physique normal et varié et ça fait plaisir de la fantaisie, des sorcières, du post-apou et beaucoup d'humour associé à un dessin sublime c'est un vrai plaisir de découvrir cet ouvrage j'ai hâte de pouvoir relire la suite de leurs aventures je ne sais pas en combien de tomes c'est prévu j'ai vu qu'il y avait un deuxième qui était prévu Quand on regarde sur certains sites c'est marqué tome 1 sur 1 donc je ne sais pas. Du même auteur j'avais adoré Peau de mille bêtes et Blanc autour où il était le dessinateur qui mettait en image le scénario de Wilfried Lupano. Un matin qu'elle se promène avec son fils, bébé, Isabelle Marogé se fait interpeller par une femme qui la complimente pour ce bel enfant blanc aux yeux bleus et ajoute Ça devient rare comme race, vous devriez en faire un autre. Un choc pour Isabelle qui réalise qu'il est temps pour elle de raconter son histoire. Car si elle est, elle aussi, grande, blonde et aux yeux bleus, c'est parce qu'elle est à moitié norvégienne. Sa mère est née pendant la guerre dans un Lebensborn, ces maternités mises en place par les nazis pour produire à la chaîne de bons petits-ariens. C'est le point de départ de Lebensborn d'Isabelle Marogé qui revient sur cette histoire familiale si particulière, celle de Catherine, donc la mère d'Isabelle, longtemps ignorée pour ne pas découvrir la vérité. même si on la ressent au plus profond de nous, pour ne pas blesser ses parents adoptifs, et ne pas perturber l'identité de ses enfants adolescents, chez qui on sait que l'identité est une vraie question à cet âge-là. Il y a beaucoup de douceur ici encore, dans les recherches de Catherine, pour retrouver la partie de sa famille restée en Norvège, qui lui avouera qu'E.O.S.I. avait fait les recherches bien avant, mais qu'il ne l'avait pas contactée par peur de la déranger, et de comprendre comment et pourquoi elle, elle a réussi à quitter son pays natal alors qu'elle avait deux ans pour être adoptée par des Français, là où d'autres personnes de sa famille ou de l'entourage proche de sa famille n'ont pas réussi à quitter la Norvège, et comment du coup les trajectoires... peuvent devenir aussi différentes. C'est une œuvre qui contient beaucoup d'informations, parfois beaucoup de personnages, surtout en Norvège quand on va rencontrer toute cette nouvelle famille. Mais à aucun moment ce sera confus ou on sera perdu, c'est vraiment... C'est très clair, très aéré, on a des dessins et des pages très aérés, ce qui rend la lecture très agréable. À la fin, l'autrice nous donne quelques pages d'explications pour comprendre ce qu'étaient les Lebensborn, et on apprend que la Norvège a attendu 2018 pour présenter ses excuses aux filles de Bosch, comme on les appelait. On estime qu'une trentaine de ces établissements ont existé en Europe, dont un en France, situé dans l'Oise. En lecture complémentaire, je peux citer Les Racines du Silence, écrit par Catherine Barraugé. Donc la mère d'Isabelle, comme je disais, qui a écrit ce roman à partir de l'enquête qu'elle a menée pour retrouver sa famille. Je ne l'ai pas encore lu, mais je vous le conseille quand même. Et au sujet d'Elevensborn, il y a quelques mois, j'ai lu Max de Sarah Cohen Scully, un roman young adult qui parvient à être assez drôle malgré son sujet grave, où on va suivre Max, qui est justement un de ses bébés, avec une narration à la première personne, dès les premiers instants de Max, dès sa naissance. On va avoir tout son flot de... de réflexion sur le monde dans lequel il évolue et qu'il a un petit peu de mal à comprendre au début. C'est édité par Bayard Graphique pour un total de 224 pages. Demas est annulé. C'est le nom d'une exposition qui se tient en ce moment à la Fondation EDF dans le 6e arrondissement de Paris où 23 artistes français et internationaux offrent une déambulation onirique et parfois critique qui, loin de vouloir prescrire, donne manière à penser sur notre rapport à la sobriété. Les œuvres sont très diverses. On a des collages faits à partir de déchets de brosses à dents et tubes de dentifrice, des photos de personnes étalant leurs médications sur la table, ou encore à un château façon château de princesse Disney, en pleine décrépitude créée par l'artiste américain Jordan Roger, intitulé Boundemall, qu'il a réalisé en 2022 au moment où la Floride votait la loi Danseigei, et dont on sait que Disney a été l'un des principaux soutiens financiers. Donc Danseigei, pour ceux qui ne savent pas, je vais essayer de la résumer très très brièvement, en espérant ne pas dire trop de bêtises. C'est loin qui interdit aux enseignants et aux instituteurs d'évoquer tout ce qui... à l'identité de genre et à la sexualité, ou en tout cas aux orientations sexuelles, quelles qu'elles Donc c'est vraiment une loi qui est très conservatrice, pour le coup, où on essaie de nier l'existence de toute une partie de la population. Je trouve qu'il est un peu difficile de saisir le lien entre toutes les œuvres, mes prises individuellement, elles sont très intéressantes, et je n'ai pas du tout regretté le déplacement. Et plus que le lien entre les œuvres intérieures, je n'ai pas non plus compris le lien entre la sobriété et la majorité des œuvres présentées. Donc là, c'est peut-être moi qui suis totalement passée à côté. Mais j'aurais bien aimé un petit peu plus de texte pour accompagner les œuvres ou pour expliquer ses choix. Car en plus, certaines de ses œuvres sont des commandes faites par la Fondation EDF pour cette exposition. Donc j'avoue que je n'ai pas très bien compris quand j'ai vu ça. C'était des collages, je crois, particulièrement, qui ont été commandés chez OU. Malheureusement, oubliez le nom de l'artiste et l'œuvre en question. Sur le coup, je me suis un petit peu posé la question. Mais voilà, je me répète, ça reste malgré tout une exposition assez intéressante à découvrir. Et si vous ne saviez pas, la fondation EDF propose toujours des expositions assez intéressantes et je crois qu'elles sont quasiment toujours gratuites. Donc ça vaut vraiment le coup d'aller y faire un tour de temps en temps. Ça n'est pas une exposition moralisatrice ou culpabilisante qui rejetterait peut-être involontairement la faute sur nous, simples individus. Quand la sobriété est avant tout une question collective, économique et évidemment faite de décisions politiques. Oui, évidemment, chacun peut aspirer à plus de sobriété, mais c'est un choix qui demande du temps et de l'argent pour être mis en place, chose que bon nombre d'entre nous ne possède pas en quantité suffisante, là encore, due à des décisions politiques. C'est gratuit, je le disais, et ça dure jusqu'à fin septembre. C'est la fin de cet épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude. Bonne semaine, à lundi prochain.