Speaker #0Bonjour, bonsoir, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bonjour, bon Lorsqu'un réalisateur de documentaire les découvre dans son Airbnb, la vidéo qu'il met en ligne devient virale et offre à Marseille un nouvel espoir de retrouver sa famille. Voir ce film alors que les relations avec ma grand-mère sont compliquées par la maladie ces dernières semaines m'a beaucoup touchée. J'ai vraiment été très émue à plein de moments du film. Mélan prise de vue réelle et stop motion pour animer Marcel, petit coquillage chiclope portant des baskets oranges, ce film est la suite de plusieurs courts-métrages que Dean Fleischerkamp a sortis ces dernières années. Il vous faudra passer outre la voix de Marcel qui peut être un petit peu agaçante, et j'avoue que j'ai eu du mal à rentrer dans le film pour cette raison. Voilà, j'ai trouvé que ça faisait un côté vraiment très enfantin, et c'est quelque chose moi qui ne m'attire pas du tout, tout ce qui est dessin animé très enfantin, ou choses très enfantines, voilà, tout ce qui rappelle à l'enfance, c'est quelque chose qui ne me plaît pas beaucoup. J'aime beaucoup les bricolages de Marcel au sein de la maison, donc il dort dans du pain de mie, il se fait des cordes avec des poils laissés au fond de la baignoire, et son moyen pour se déplacer, son moyen de transport dans la maison, c'est une balle de tennis dans laquelle il roule, et je trouve ça incroyable. Ses interactions avec les autres animaux sont assez drôles aussi, le chien de Dean... qui est très curieux et n'hésitera pas à venir boire dans la tasse à thé où Connie prend un bain, mais aussi la rencontre avec un autre animal dont je vous laisse la surprise. Le scénario tourne un peu en rond vers le milieu du film. Il y a ce petit côté court-métrage étiré pour en faire un film de 90 minutes, mais ça ne dure pas longtemps et c'est très vite oublié car on a envie que l'enquête de Marcel pour retrouver sa famille aboutisse. C'est produit par A24 et en format physique grâce à Atelier Distribution. On change radicalement d'ambiance avec Long Legs d'Oz Perkins, sorti mercredi dernier d'une durée de 101 minutes avec Nicolas Cage. Maïka Monroe et Blair Underwood. L'agent du FBI, Lee Harker, une nouvelle recrute talentueuse, est affectée sur le cas irrésolu d'un tueur en série insaisissable. L'enquête aux frontières de l'occulte se complexifie encore lorsqu'elle se découvre un lien personnel avec le tueur impitoyable qu'elle doit arrêter avant qu'il ne prenne la vie d'autres familles innocentes. Puisqu'on est sur un tueur en série qui décime des familles entières, mais sans les tuer lui-même. On comprend qu'en fait il arrive dans la famille et il manipule un membre, donc c'est souvent le père. qui va assassiner toute sa famille et ensuite se suicider, mais du coup c'est un tueur vraiment intraçable, puisqu'on n'est même pas sûr qu'il soit dans la maison quand ça se produit, il ne laisse aucune trace, les familles semblent n'avoir rien en commun, donc c'est vraiment un tueur qui a des méthodes très particulières et qui est assez difficile à cerner pour ça. Moins de trois minutes après le début du film, j'avais déjà sursauté deux fois et je remettais en cause mes choix de vie. Un thriller horrifico-fantastique, comme je les regarde normalement le dimanche après-midi avec des volets ouverts, et pas dans une salle obscure avec des gens chelous qui s'installent dans la salle à mi-film. J'aime beaucoup le cadrage du film. on est quasi que sur du plan fixe à part quelques travelling les mouvements de caméra sont assez rares et le ratio d'image change en fonction de la temporalité parce qu'on a quelques flashbacks dans le film sur l'enfance de l'agent Harper donc quand on est dans les flashbacks on est en 1.33 et on est en 2.35 donc qui est un peu plus large pour le présent qui est pas un petit peu plus large qui est deux fois plus large techniquement les titres de parties qui surgissent à l'écran fonctionnent très bien aussi pour garder une tension constante avec cette écriture rouge toute serrée et un peu floue Ça fonctionne très bien. Le film fait quelques clins d'œil au tueur du Zodiac, car il laisse des messages codés que notre héroïne pourra résoudre assez facilement. J'aurais bien aimé qu'elle nous explicite son raisonnement, parce que, en tout cas, moi je ne l'ai pas compris. Peut-être que j'ai loupé quelque chose, mais je ne sais pas. En fait, elle se sert d'un livre pour décoder, ce qui est souvent le cas. Mais je ne comprends pas son cheminement pour aller à ce livre-là. Il y a aussi des clins d'œil au silence des agneaux, puisqu'on est sur une... sur une affaire avec une jeune enquêtrice du FBI qui fait enquête avec un homme plus âgé, le tueur a des caractéristiques féminines. D'ailleurs on ne sait pas si Nicolas Cage est un tueur possédé ou une prof d'anglais dépressive, c'est très... Il avait un look vraiment très particulier, très malaisant, on pourrait dire, même si ce terme n'existe pas, mais voilà, je l'utilise donc il existe. Évidemment il surjoue un petit peu, mais ça fonctionne. très bien, et probablement parce qu'il n'est pas trop présent à l'écran, c'est vraiment quelqu'un qui apparaît assez sporadiquement, et que ça rend donc toutes ses apparitions mémorables. Harper Lee est présenté comme ayant des dons de médium, et si ça semble tiré par les cheveux, l'explication est plutôt convaincante. Du pourquoi... Et donc c'est vraiment un film que j'ai beaucoup aimé, même si je suis un tout petit peu déçue par la fin. Mais du coup, ça reste un film que je vous recommande chaudement. On continue avec un thriller danois sorti cette semaine également, Sons, de Gustav Moller, avec Sitzbabett Knudsen, Sébastien Boulsarning et Dar Salim. Eva, gardienne de prison exemplaire, fait face à un véritable dilemme lorsqu'un jeune homme de son passé est transféré dans l'établissement pénitentiaire où elle travaille. Sans dévoiler son secret, Eva sollicite sa mutation dans l'unité du jeune homme. réputée comme la plus violente de la prison. Plus que la réalisation qui est très bonne, là c'est vraiment pas le sujet, il n'y a rien à dire sur la réalisation. Ce qui m'a marqué dans ce long métrage, c'est la caractérisation d'Eva. Présentée comme une bonne personne, consciencieuse dans son travail, on se rend vite compte que dès qu'elle a un petit peu de pouvoir, elle n'hésite pas à en profiter et à tarturer le prisonnier 017. Même lorsqu'on comprend pourquoi elle lui en veut autant, ça n'explique pas son choix et sa violence qui va aller crescendo jusqu'au moment où elle se rend compte qu'elle est allée trop loin, mais il lui sera difficile de faire marche arrière. C'est un peu difficile d'en dire plus sur son caractère sans révéler un point d'intrigue, donc je m'arrête ici pour ce point. On est vraiment dans une ambiance très froide, très clinique, à l'image du milieu carcéral tel qu'on se l'imagine, et on sortira quasiment jamais de la prison, ce qui renforce cette idée d'enfermement. Le comportement d'Eva envers le détenu 017 n'est jamais remis en question par ses collègues, qui iront même jusqu'à la couvrir quand cela sera nécessaire, alors qu'eux n'ont rien à reprocher à ce jeune homme. Et ça permet, je pense, aux réalisateurs de dénoncer un petit peu les conditions d'emprisonnement des détenus danois, mais pas qu'eux, je pense que ça fonctionne aussi pour les détenus du monde entier. c'est quelque chose qui sera remis en question une seule fois quand vraiment elle a été trop loin et que du coup il y a la direction qui s'en mêle mais même là ça n'aura aucune conséquence tout le monde va la couvrir et donc ok on oublie on met ça sous le tapis les deux acteurs principaux sont très convaincants surtout Sidze Babet Knudsen qui doit vraiment jongler entre les différents sentiments qui l'animent au contact d'un Sébastien Boulsnarning qui joue les gros durs jusqu'à comprendre quel lien il y a entre lui et Eva... C'est une révélation qui arrive vraiment, pour lui en tout cas, à la toute fin du film. Mais malgré tout, on voit quand même le switch dans son personnage. Présenté à Reims-Pollard, j'avais très hâte de découvrir ce film au vu des retours qu'il y avait à son sujet, et qui m'avait aussi donné envie de voir The Guilty, qui est le précédent long-métrage de Gustav Moller. A l'occasion du mois des Fiertés, en juin, Mubi a chaque jour rendu disponible un nouveau film sur les cultures LGBTQIA+. Vous avez donc... Une trentaine de nouveaux films sur le sujet si cela vous intéresse, et notamment Paris is Burning de Jenny Livingston, qui est assez difficile à trouver légalement donc c'est l'occasion. Sorti en 1990, il nous plonge dans le New York des années 80, de la scène ballroom afro-américaine et la tanx de Harlem, où des maisons rivales s'affrontent pour gagner des trophées. Pendant ce temps, vogueurs, drag queens et femmes trans, dont Willie Ninja, Pepper la Bella... Et Venus extravaganza révèle les règles et les traditions de leur scène. Vrai acte de naissance de ce mouvement d'émancipation de la communauté queer, c'est assez exceptionnel d'avoir autant d'images de ces ballrooms et d'interviews d'acteurs majeurs de cette scène. En plus, c'est des interviews qui sont vraiment très bien menées et très touchantes, même si ce qu'ils se cachent derrière est souvent assez triste. Donc, rejet familial, non-acceptation de la société, il y a même des affaires de meurtre haineux qui sont... qui sont évoqués, et l'épidémie de Sida aussi qui a fait énormément de victimes au sein de cette communauté-là, mais ce film c'est surtout une déclaration d'amour à ce mouvement, et aux gens qui en ont fait partie, l'ont fait vivre et l'ont popularisé. C'est assez triste, mais la quasi-totalité des gens qui apparaissent dans le documentaire sont aujourd'hui décédés, et ce documentaire permet de les rendre un petit peu immortels. Si, quand vous entendez Vogue, vous pensez à Madonna et pas à Willy Ninja, si vous regardez RuPaul's Drag Race et que des expressions comme Chantez, you stay ou Sachez, away font partie de votre vocabulaire, Je ne saurais que trop vous conseiller de regarder ce documentaire qui est aussi disponible sur Youtube dans une version en noir et blanc, probablement pour une question de droit je pense, je ne suis pas sûre que ça reste très longtemps sur Youtube. Dans cette sélection Mubi vous retrouverez aussi But I am a Child Leader dans lequel on retrouve justement RuPaul qui joue un animateur de camp de conversion Les chansons d'amour de Christophe Honoré dont j'ai déjà parlé dans ce podcast et une quarantaine d'autres films qu'il me tarde de découvrir On passe à la littérature maintenant avec une bande dessinée qui m'a beaucoup parlé, Comme un oiseau dans un bocal de Lou Luby. On parle beaucoup des enfants précoces mais que deviennent-ils une fois adultes ? Bordeaux, brillant chef de restaurant, discret et solitaire, sait qu'il est surdoué depuis tout petit. Raya, prise dans une vie qu'elle sabote inconsciemment, cherche des réponses dans son diagnostic tout récent de haut potentiel intellectuel. Confrontant leurs expériences, ces deux êtres singuliers vont repenser leur rapport à l'advance. Plutôt bien documenté, même si Jeanne Sioufachin y citait ce qui m'a fait sourire. C'est donc pour la petite histoire, Jeanne Sau... Jeanne Sioufachin est à l'origine du concept de zèbre, nouveau nom pour les personnes surdouées, HPI ou ce que vous voulez, mais dans ses livres elle ne cite jamais aucune étude ou source, ce qui questionne un petit peu sur la pertinence de ses affirmations et la rigueur avec laquelle elle effectue ses recherches pour écrire ses livres. Donc l'avoir cité ici ça m'a fait sourire, mais revenons au reste de la bande dessinée. J'ai trouvé qu'elle exprimait les choses très clairement sur les différences entre les différents termes de la douance. et au fait d'être neuro-atypique en général. Donc il y a beaucoup de pages où on a des explications de termes qui sont très concises mais en même temps qui sont très très claires et qui permettent bien de comprendre de quoi on parle. Et c'est une bande dessinée qui m'a beaucoup parlé parce que je me suis beaucoup reconnue dans bien des pages. Mais comme l'expliquent les personnages, il faut aussi faire attention à l'effet Barnum. Il est vrai que plusieurs personnes de mon entourage et une psy que j'ai vue pendant plusieurs mois m'ont parlé de passer un test de QI. Mais j'en arrive à une question qui est évoquée dans le livre. Pourquoi faire ? Si j'ai les résultats et qu'effectivement j'ai un QI de 130 ou plus, je ne vais pas me mettre à porter un t-shirt en disant que j'ai un QI supérieur à la moyenne. Et je ne pense pas que ça changera mon comportement ni celui des gens autour de moi. Donc je ne vois pas trop l'intérêt pour le moment de passer ce test. Mais peut-être qu'un jour si j'ai 450 euros en trop sur mon compte en banque, je passerai le test plutôt que d'aller dépenser tout cet argent dans une librairie. J'ai beaucoup aimé le dessin des personnages aussi. Bordeaux, l'oiseau et Raya le poisson. C'est un moyen malin de vous montrer les différences entre les gens. Même quand ils ont des similitudes. Le reste du dessin est vraiment aussi... C'est assez mignon en fait. Si vous connaissez le dessin de Loulubi, vous voyez probablement à quoi je fais référence. C'est une autre histoire dont j'avais déjà parlé ici puisqu'elle avait écrit... Et à la fin, il meurt. Où elle revenait, elle désinguait un petit peu tous les contes de fées. Qui était là encore une bande dessinée assez drôle. Donc là aussi, on a beaucoup d'humour. On a aussi toute l'histoire avec le petit ami de Raya. Qui lui n'est... pas surdouée et qui du coup a du mal à comprendre un petit peu toutes les réactions de sa petite copine et donc voilà ça va semer un petit peu le trouble dans leur relation et je trouve que c'est très bien amené et ça permet de bien comprendre aussi ce que peuvent ressentir les personnes qui sont au potentiel intellectuel parce qu'on a l'impression que tout est toujours plus simple pour eux alors que non c'est vraiment compliqué quand vous avez le cerveau qui fait en midi des non-stop que ça ne s'arrête jamais il y a plein de choses qui sont un petit peu plus difficiles à appréhender dans la vie de tous les jours et c'est très bien marqué et c'est très bien retransmis justement dans cet ouvrage ça fait 184 pages et c'est sorti en 2023 chez Delcourt. Dernier livre pour cette semaine Balak de Chouki Amari paru en 2022 aux éditions de l'Observatoire c'est par hasard que Balak rencontre Lydia dans un bus bondé et que débute entre les deux idéalistes une idylle le hasard pourtant est loin d'être anodin dans cet algéonirique Balak fut en effet partie de la secte rationaliste des Zayrun dont la doctrine s'articule autour de la chance symbolisée par un mystérieux dénoir Le jeune révolutionnaire ignore que le directeur des sectes du ministère de l'Intérieur s'apprête à lancer des espions à sa poursuite. Au cœur de cette guerre de croyances, le cocon de l'amour naissant est le prétexte à une exultation philosophique. L'enchevêtrement des pensées de ce couple bohème et révolté s'avère douloureusement représentatif d'une jeunesse algérienne qui a soif de débats et d'idées. Comment vivre lorsque le concept même de raisonnement devient illégal ? Chucky et Marie se jouent des codes du polar et du roman d'anticipation pour pointer du doigt les défaillances politiques d'un pays dont ils brossent un portrait aigu. L'auteur pose une nouvelle pierre à sa grande oeuvre avec ce texte engagé, corrosif et brillant. Donc on est sur un roman qui est très dense malgré ses 157 pages. Beaucoup de thèmes sont abordés ici avec beaucoup de notes de bas de page pour apporter du contexte et des précisions. On parle de science, de religion, de politique, d'amour, de théorie des jeux, de hasard. C'est vraiment très fourmillant et je ne suis pas sûre que si c'est des concepts avec lesquels vous n'êtes pas du tout familier, ça puisse vous parler. J'ai l'impression qu'il est un petit peu difficile à appréhender. pour des complets néophytes. Mais j'ai bien aimé que ça pose des questions un petit peu rhétoriques, comme est-il plus facile de comprendre la physique quantique ou la jeunesse révoltée ? Je ne suis pas sûre qu'on ait à ce jour une vraie réponse, mais c'est une histoire que j'ai beaucoup aimée. J'ai beaucoup aimé les relations entre nos deux protagonistes, même si c'est beaucoup de grandes discussions où beaucoup de choses vont se jouer au hasard et au dé. Et des fois, on a juste envie de leur dire Prenez une décision vite, maintenant. Ne laissez pas faire le hasard. On sait que le hasard, ça n'existe pas. Dépêchez-vous. Ne laissez pas toutes vos décisions être prises par ce dé. Surtout quand c'est des choses qui vous tiennent vraiment à cœur. C'est un roman que j'ai terminé ce matin, à l'heure où j'enregistre l'épisode, donc c'est encore vraiment tout vrai dans ma mémoire, et je pense que c'est pour ça que j'ai un petit peu de mal à organiser mes idées, et à vraiment dire ce que j'en ai pensé, parce que c'est un roman que j'ai beaucoup aimé, mais en même temps il y a beaucoup de côtés qui m'ont dérangée. Je trouve que la partie où le directeur des sectes du gouvernement arrive un petit peu comme un cheveu sur la soupe, on ne comprend pas trop l'articulation entre les chapitres, et ça m'a un petit peu dérangée. Mais voilà, c'est malgré tout un roman que je vous recommande. Et on termine avec un format que je ne recommande pas souvent, une chaîne Twitch, et plus particulièrement un format précis. Je ne regarde habituellement pas les lives de Rivenzy, parce que j'ai pas pris cette habitude, mais comme il est souvent en multi avec des Twitchers que j'aime suivre, j'ai pu de temps en temps passer sur sa chaîne pour voir ce qu'il y faisait. C'est comme ça que j'ai découvert les live-histoires. Je sais pas du tout à quelle fréquence font lieu ces lives par contre. De ce que j'ai l'impression c'est au moins une fois par mois, voire une fois par semaine. Donc si vous les regardez pas en live et que vous n'avez pas accès aux rediffusions sur la chaîne Twitch qui sont réservées aux abonnés, pas de panique. Les VOD sont mises sur la chaîne YouTube en général dès le lendemain. Comme ça, ça vous permet quand même de suivre, même si vous n'avez pas pu suivre le direct. Il est toujours accompagné d'un ou une historien spécialisé du sujet qu'il aborde, et c'est généralement l'invité qui parle le plus. Rivenzy pose des questions en fonction de ses connaissances et de ses lectures, mais il transmet aussi les questions du chat. qui sont elles aussi très intéressantes, puisque le chat n'est pas un chat d'historien, donc on est quand même beaucoup à avoir juste des connaissances vagues sur les sujets qui sont abordés, et à poser des questions qui sont peut-être un petit peu plus simples que celles que Rivenzy va poser, parce que lui, du coup, il sait quand même beaucoup renseigner sur les sujets en général, et donc il a un plus grand bagage, comme c'est vraiment un passionné d'histoire, il a un gros bagage là-dessus, et donc ça permet aussi d'avoir deux points de vue entre une personne très intéressée par le sujet et une personne un petit peu moins, enfin, les personnes un petit peu moins interrogées par le sujet, comme... comme on peut trouver dans le chat. Beaucoup de sujets divers sont abordés, le génocide au Rwanda avec Hélène Dumas, l'Allemagne de Weimar et l'Allemagne nazie avec Nicolas Patin, Christian Ingrao ou Frédéric Salé. Je ne connais pas le travail de Frédéric Salé, mais allez suivre les travaux de Nicolas Patin, Christian Ingrao, ce sont vraiment des gens passionnants au sujet de l'Allemagne, particulièrement à partir de l'Allemagne de 1914, puisque la République de Weimar commence en 1914. Je peux aussi citer Johann Chapoutot, dans le lot, même s'il n'est pas... Jamais intervenu chez Rivenzy, je crois. Mais voilà, le trio Patin, Ingrao, Chapoutot est quand même assez connu dans cette période historique. Les lives durent en général deux heures. Et donc, je le disais, ils sont accessibles même si vous n'avez pas de connaissances sur le sujet. Ce qui est vraiment un gros point fort de ce format. Puisqu'il a su s'entourer de gens qui savent vulgariser leurs propos pour être compris par tous. Je pense que beaucoup d'entre eux sont maîtres de conférences en université et donc ils savent s'adresser à des publics divers et variés. Vous pouvez suivre la chaîne Twitch de Rivenzy, c'est gratuit, comme ça vous serez notifiés à chaque live. Pas que les lives histoire du coup, donc là ça sera peut-être un peu à vous de faire le tri dans vos notifications. Mais vous pouvez aussi vous abonner à sa chaîne YouTube, c'est également gratuit. C'est la fin de cet épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude. Bonne semaine, à lundi prochain.