Speaker #0Bonjour, bonjour, bonne nuit, bienvenue dans ce nouvel épisode des 7 semaines, les podcasts qui vous donnent 7 trucs aux cultures par semaine. Halloween approche, et après avoir parlé de films pendant tout le mois d'octobre sur Instagram, c'était l'occasion ici de vous parler de 7 livres qui font peur. On attaque tout de suite avec Le Bouclier Obscur de John Lang, sorti chez Physalis en 2012, qui est un roman de dark fantasy. Au temps des grands démons et des sorciers tout-puissants, les hommes scellèrent des pactes depuis l'or noyé dans les ténèbres. Mais ce qui est perdu peut être retrouvé. Et lorsque des êtres d'une cruauté défiant l'imagination investissent notre époque, l'incarnation d'un mal ancien et redoutable va forcer un jeune homme à découvrir le bouclier obscur. Uther, on imagine déjà que ses parents sont profs d'histoire, professeur en informatique, mène une existence bien paisible. Son quotidien est rythmé par les heures de cours, les jeux vidéo et la lecture de romans fantastiques. Rien de plus banal en somme. Jusqu'au jour où, en dépannant l'ordinateur d'un prêtre, notre jeune enseignant va découvrir à ses dépens qu'Internet ouvre des voies pas toujours impénétrables. Un roman très violent et gore qui ne sera pas pour tous les lecteurs, avec un style très fluide, ce qui permet à la lecture d'être très facile malgré ce qu'il y a à raconter. L'histoire est très fournie mais on devine assez facilement où va nous emmener le récit, mais ça sera jamais gênant ou ennuyant. Les surprises viendront du gore et de la perversité des personnages, qui vont sans cesse redoubler d'imagination pour nous rendre inconfortables. J'ai vraiment été surprise qu'on soit autant malmené et que la violence soit aussi graphique. Parce que John Lang, vous le connaissez peut-être pour autre chose, parce que c'est le créateur du Donjon de Nile Buck, la saga MP3 adaptée par la suite en BD et en roman. Autant dire qu'on est sur deux sols, deux ambiances, même si certains traits d'humour font penser aux péripéties de nos aventuriers débutants. Ici, pas de Nyctalope ou d'Elf Agacente, mais une apocalypse qui pourrait arriver plus vite que prévu. J'imagine bien une adaptation dans la veine d'un Hellraiser, on est sur cette violence-là. Le bouclier obscur serait détenu par les Cénobites, que j'en serais pas surprise. La description du Moyen-Âge est très crédible, loin des clichés qu'on retrouve habituellement, puisque John Lang a correctement travaillé et fait son travail de recherche, et ça, ça fait plaisir à lire. Ça fait 256 pages et c'est pour le moment son seul roman hors du donjon de Nihilvög, donc espérons qu'il y en aura d'autres dans le futur. Auteur contemporain de Bram Stoker et Howard Philip Lovecraft, Arthur McKenna savait qu'il ne vivrait pas de sa plume, alors il a eu divers jobs, journaliste, dans des maisons d'édition. C'est en 1894 qu'il écrit Le Grand Dieu Pan, belle mais démoniaque, entourée d'un lot d'étrangetés et de mystères. Telle est la femme qui hante les rues de Londres, mais aussi l'esprit dérangé de ceux qui l'ont rencontrée, des hommes en général fortunés. Tous ont fini leur jour dans des circonstances ténébreuses, Le visage déformé par l'épouvante et l'effroi. Par quelle fatalité cette créature superbe sème-t-elle la mort autour d'elle ? Serait-elle maudite ? Aurait-elle pactisé avec une puissance maléfique ? Il semble bien qu'elle ou sa mère, victime d'une expérience diabolique menée par un savant fou, ait aperçu ce qu'aucun œil humain ne peut contempler. Le dieu de l'abîme, le grand dieu Pan dont la vue causa une peur, panique. Découpés en huit chapitres, les personnages de ce récit détricotent peu à peu le fil d'Ariane de l'horreur dans lequel ils sont plongés. On est sur un texte très court. dans la veine des écrits de H.P.L. qui s'est beaucoup inspiré du Grand Dieu Pan, puisque ça fait moins d'une centaine de pages, mais ça permet d'être très concis et d'aller dans beaucoup de directions sans jamais se perdre. C'est une lecture que j'ai beaucoup aimée avec un type d'écriture que j'apprécie énormément. Habituellement, je n'aime pas trop les récits fantastiques du XIXe siècle, même si j'apprends de plus en plus à les apprécier, et à apprécier le travail notamment de Lovecraft pour des raisons évidentes d'enregistrement de podcasts réguliers. Si vous n'avez pas l'habitude de ce genre de récits, ça peut être une bonne idée de commencer par ce texte qui, je le disais, est assez court. Paru aux éditions Kalidor, qui fait un très chouette travail d'édition avec énormément de contenu additionnel, comme on le verra dans une des prochaines recommandations, parce que du coup le texte fait une centaine de pages, et le livre en lui-même, on n'est pas très loin des 300-400 pages je pense. Donc il y a vraiment pas mal d'illustrations, des préphases, des post-phases, plein de dossiers additionnels, et c'est vraiment très très chouette. Le travail de ses éditeurs est vraiment à saluer. La vente du livre en France se porte plutôt bien, mais des jolies éditions comme ça permettent de booster un peu les chiffres. Comme pour le format Blu-ray ou DVD, où c'est plus intéressant d'avoir une version avec bonus qu'un simple disque où se trouve simplement le film et, si on a de la chance, la bande-annonce. Ce qui n'est pas vraiment un bonus, on sera sans doute d'accord là-dessus. Petit saut dans le temps pour nous plonger dans Nicolas-Emerich Inquisiteur de Valerio Evangelisti, paru en 2003 chez Pocket. En 1352, à peine nommé Acquisiteur Général du Royaume d'Aragon, Le père Nicolas-Emerich doit faire face à des phénomènes inimaginables. À Paris-Port-dans-le-Ciel, naissance d'enfants si monstrueux qu'ils font indissimuler l'existence. Armé de sa foi et de son intelligence exceptionnelle, l'homme de Dieu se lance dans une quête complexe, obscure et dangereuse. Une enquête dont les stupéfiants tramifications s'étendent bien au-delà de sa propre époque, et de la nôtre. Proche d'un Sherlock Holmes par le physique et le caractère, mais au service d'une église qu'il sert de manière rigide, obéissant strictement aux règles édictées, à la poursuite des hérétiques de tout poil, dans le sud de l'Europe et particulièrement en France. Après, si on peut l'accompagner de ses semblables et la saleté, il peut être impitoyable pour ses adversaires tout en conservant une certaine mesure. Le personnage romanesque de Nicolas Emmerich est inspiré d'un véritable personnage historique, Nicolas Emmerich, du coup. Vers 1320-1399, auteur du manuel de référence de l'Inquisition. Un personnage fort sympathique, vous vous en doutez. J'ai beaucoup aimé que le roman se passe sur trois époques différentes, mais je vous laisse la surprise de découvrir desquelles il s'agit. J'aime aussi qu'on oscille entre plusieurs genres, entre polar, fantasy, science-fiction. Ça nous permet vraiment de souffler un peu, parce que j'ai beaucoup aimé l'écriture, même si j'ai trouvé que c'était un petit peu difficile à suivre parfois. Je pense que c'est la traduction qui alourdit le texte, mais peut-être que le texte italien de base est comme ça, je n'ai pas d'assez bon reste de mes cours d'italien pour le lire en VO. et faire la comparaison. L'auteur va décliner les inventeurs de Nicolas Emmerich sur 12 tomes au total et je pense pas que je les lirai tous. La personne qui m'a prêté le premier m'a aussi prêté les tomes 2 et 3 et je pense que ce sera déjà pas mal. L'ami qui m'a prêté les Nicolas Emmerich m'avait aussi prêté le Grand Dieu Pan et la prochaine recommandation, donc si tu passes par là merci Xavier parce que sans toi l'épisode n'aurait pas du tout eu la même tête. Je parlais de jolie édition du coucher Calidor et c'est encore le cas ici avec la très belle réédition du Roi en Jaune de Robert Chambers écrit... et publié originalement en 1895. De Paris à New York, deux jeunes artistes voient leur vie bouleversée par un étrange livre interdit, Le Roi en Jaune. À travers celui-ci, c'est un univers de folie et de cauchemars qui fait irruption dans notre monde, celui de Astur et Carcossa, sur lesquels règne le terrifiant Roi en Jaune. C'est un recueil de nouvelles qui a largement inspiré Howard Philip Lovecraft, encore une fois, puisqu'on retrouve de nombreuses inspirations dans les travaux de l'auteur de Providence, avec ce texte. Il est assez facile de faire le lien entre ce mystérieux livre et le Necronomicon, qui sera si important dans l'œuvre de H.P.L. Les éditions Calédon ne sont d'ailleurs pas aveugles à ces similitudes, et dans l'ouvrage on a une préface de Christophe Thiel, et une post-phase de Estée Joshi, qui sont deux spécialistes de l'auteur. Je n'ai pas réussi à lâcher le recueil, et pourtant il n'est pas très pratique à transporter partout, donc pour pouvoir lire la fin, alors que je devais quitter mon appartement, j'ai pris les dernières pages en photo, et j'ai terminé ma lecture dans le métro sur mon téléphone, et je crois que c'est la première fois que je fais ça. Ça m'arrive souvent de marcher en lisant pour finir un livre, mais là j'ai franchi un cap avec ce livre que je... que je ne voulais pas emmener dans le métro parce qu'on est sur un grand format, et que ce n'était pas très pratique à glisser dans un sac, mais voilà, il faut des premières fois à tout. Pour autant, je ne trouve pas que toutes les nouvelles se valent. Déjà, elles ne parlent pas toutes du roi en jaune, mais il y a quelque chose dans l'écriture qui m'a pourtant embarquée immédiatement, même si on reconnaît parfois quelques facilités d'écriture, ou quelques... sujet un petit peu moins bien travaillé, je trouve que ça fonctionne très très bien. Je découvre en faisant ces petites recherches pour vous parler du livre que c'est une inspiration de la série True Detective. J'ai vu la moitié de la première saison et j'ai du mal à voir le lien, mais comme j'ai pas accroché à la série et que j'ai pas du tout envie de voir la suite, c'est probable que je ne vois pas l'explication aussi rapidement, mais si vous, vous avez une explication, je suis tout oui. La version livre de poche fait 420 pages, celle de Kalidor 320, avec des illustrations de Samuel Araya, comme pour le Grand Juppant d'ailleurs. Et l'un comme l'autre peuvent être de super idées cadeaux pour les fêtes de fin d'année qui approchent. A la base, je pensais parler aussi de films dans cet épisode, avant de décider de faire un calendrier pour parler des films. Et du coup, j'en aurais profité pour vous parler de la saga Hellraiser, qui est sans doute ma saga d'horreur préférée. Mais j'ai décidé de parler uniquement de livres, pour pas qu'il y ait trop de films sur ce mois d'octobre. Mais je vous parle quand même de Clive Barker, puisque je vous parle des Évangiles et Carlates, écrits en 2015, pour un total de 385 pages. À la Nouvelle Orléans, cela fait des années que Harry d'amour, détective de l'étrange et du surnaturel, habitué à affronter des créatures magiques et malveillantes, lutte contre ses propres démons. Lorsqu'il met la main sur un artefact ancien, un cube puzzle capable d'ouvrir un portail sur l'enfer lui-même, des démons véritables ne tardent pas à s'ajouter aux siens. Harry se retrouve bientôt entraîné dans un terrifiant jeu du chat et de la souris, à la fois sanglant, troublant et brillamment sophistiqué. On retrouve l'humour acerbe qu'on a dans Hellraiser, les dialogues entre Pined, Harry d'amour et les amis qui l'ont embarqué avec lui sont vraiment savoureux. Le personnage du détective m'a un peu fait penser au personnage de Mickey Rourke dans Angel Hearth, même si leur trajectoire est radicalement différente. Dans les Évangiles des Carlates, personne ne s'appelle Louis Seifer, et les démons mangent l'âme des gens sans faire de métaphores. J'en profite pour vous recommander de voir ce film, je crois que j'en ai jamais parlé ici. C'est un très bon film d'Alan Parker sorti en 1987 avec Mickey Rourke, Robert De Niro et Lisa Bonnet, qui racontent l'histoire d'un détective à qui on demande de retrouver un homme disparu depuis plusieurs années et qui va s'enfoncer dans les mystères de la Nouvelle Orléans. C'est aussi une... Une adaptation ? Le roman de base s'appelle Mystère à Central Park ? Terreur sur Central Park ? Je ne sais plus. En fait, le roman de base se passe à New York, mais Alan Parker avait décidé de le transposer à la Nouvelle-Orléans pour parler un petit peu de vaudou et tout, et ça donne un film qui est vraiment passionnant. Mais revenons aux Évangiles et les écarlates. Il n'est pas nécessaire d'être familier de l'univers de Clive Barker pour ce livre, qui est un livre très facile d'accès, mais soyez cependant prévenus que c'est très gore et très violent. Si vous n'aimez pas le body-horror, passez votre chemin. Mais si c'est votre truc, foncez les yeux fermés. Enfin, ouverts, ce sera plus pratique pour lire, mais vous m'avez comprise. Et on termine avec deux recommandations de littérature jeunesse pour ceux d'entre vous qui sont un petit peu frileux avec les lectures effrayantes. La littérature jeunesse permet du coup d'avoir un petit peu de frisson malgré tout, mais sans que ce soit trop effrayant. Si vous avez mon âge ou un peu plus, vous connaissez sûrement la collection Cher de Poule. J'ai l'impression que c'est plus trop connu de nos jours, mais du coup. Si vous ne savez pas ce que c'est, c'est une série américaine de livres à caractère fantastique et horrifique pour la jeunesse, écrite par R.L. Steen de juillet 92 à décembre 97, et dont la collection originale comporte 74 livres. Ici, je vous parle du tome 33, La menace de la forêt. Désireux d'aider leur père écrivain renommé et collectionneur de légendes, Marie et Justin partent seuls dans la forêt à la recherche d'un manuscrit vieux de cinq siècles, la légende perdue. Mais sont-ils préparés à affronter au péril de leur vie la marée de souris, les chats géants et les étranges créatures qui rôdent aux alentours ? Avec autant de livres écrits en une si faible période de temps, on pourrait s'attendre à une qualité très médiocre et... Outre un gros problème dans les 20 premières pages, où le narrateur passe de la première à la troisième personne, j'ai été plutôt surprise de la qualité d'écriture. Le récit est bien tenu et structuré et on ne s'ennuie pas. Les rebondissements et le dénouement sont assez évidents, mais pour un public qui n'aurait pas l'habitude de ce genre d'histoire, je trouve ça vraiment pas mal. Et si ça leur donne ensuite... envie de passer à autre chose, c'est tant mieux. Quand on lit du Stephen King, on sait aussi qu'on risque de lire quelque chose d'assez médiocre, et pourtant il continue à être régulièrement numéro 1 des ventes. Le fait que ce soit de la littérature jeunesse n'est pas la seule explication. J'en vois certains venir dans les commentaires. Les chapitres sont assez courts en plus, ce qui permet aux enfants et aux jeunes ados, qui ne sont peut-être pas de grands lecteurs, entre guillemets parce que je déteste cette expression, de ne pas se sentir intimidés par la tâche à accomplir. C'est possible de lire juste 4 pages et de s'arrêter en ayant terminé son chapitre. Donc il y a un côté où on se dit pas, ah là là, je suis obligée de lire 20-30 pages d'un coup pour faire avancer l'histoire. Non, non, c'est vraiment très court et très bien travaillé sur ce côté-là. J'y allais un petit peu à reculons parce que quand j'étais enfant, j'avais gagné une cassette d'une des histoires de Charles de Paule et je me souviens avoir eu peur en l'écoutant et avoir fait pas mal de cauchemars à la suite de ça. C'était une histoire de momie, je crois. Donc j'ai pas cherché à relire cette histoire-là ou à retrouver de laquelle il s'agissait, mais je suis quand même contente d'avoir pu découvrir. une partie de cette saga. Ici, j'ai pas fait de cauchemar, tout va bien, rassurez-vous. La fin est vraiment surprenante, surtout pour un si jeune public, parce qu'on est sur une cible 8-10 ans, mais je crois que c'est une très bonne surprise. Et l'univers développé est très très chouette, et je pense pas que j'en lirai d'autres de la série, mais c'était une bonne expérience et je suis contente de l'avoir faite. Pour terminer, je vous parle de Un hiver en enfer de l'autrice française Jo Witek, sortie chez Actes Sud en 2014. Pour le jeune garçon, il est hors de question d'effacer toutes ces années privées de l'amour maternel. Il préfère se réfugier dans le monde virtuel des jeux vidéo. Tout bascule avec la mort accidentelle de son père. Il se retrouve seul dans un chalet avec cette mère haïe, qui soudainement l'étouffe d'affection et l'isole davantage. Enfin, sa phase terrible commence au cœur de l'hiver. Deux êtres, deux folies. Au point de conduire au meurtre ? Qui entre deux dit la vérité ? Ou est-ce que pendant l'accident, sa mère est aussi morte, et c'est la soeur jumelle de sa mère, Isabelle Magin, qui l'aurait remplacée ? L'autrice prend le temps d'installer ses décors et ses personnages, et leurs relations dès les premières pages. même si elle va faire évoluer la psychologie d'Edward tout au long des pages, comme le seront d'autres indices glissés ça et là pour nous aiguiller sur ce qui se passe vraiment dans le chalet. On est sur une écriture précise, imagée et très efficace, et l'angoisse monte progressivement au fil des pages, avec une tension qui est vraiment très bien maîtrisée. Normalement j'ai beaucoup de mal à ressentir de la tension dans un thriller papier, alors que devant les films en général c'est assez facile pour moi, et là j'ai vraiment eu cette boule au ventre qui ne m'a pas lâchée tout au long de ces 400 pages. Les thèmes abordés sont adaptés avec l'âge du public visé, là on est sur un public un petit peu plus âgé, on est sur... 13-15 ans, je pense. Et ce que vit Edward n'est pas facile, et ça pourrait déstabiliser des ados plus jeunes, à mon avis. Même si le harcèlement, entre autres, touche tout le monde. C'est pas du tout ce que je dis, mais la manière dont il est abordé ici demande un certain degré de maturité. J'ai eu un gros gros coup de cœur pour cette autrice et pour ce livre, et je compte bien lire ses autres romans prochainement. Bon, à force de dire ça, ma pile à lire est aussi longue que la liste des mises en examen de Patrick Balkany, mais bon. Et oui, c'est Halloween, on parle de gens effrayants. C'est la fin de cet épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude. Bonne semaine, à lundi prochain.