Speaker #0Bonjour, bonsoir, bonne nuit, vous êtes venu dans ce nouvel épisode de City Ring, le podcast qui vous donne 7 recos culture par semaine. On attaque avec un roman de littérature jeunesse, Magic Charlie d'Audrey Alouette, sorti chez Gallimard Jeunesse en 2019 pour un total de 416 pages. Charlie Vernier découvre que sa grand-mère était magicière. Mais un mystérieux voleur de mémoire, le cavalier, l'a dépouillé de ses souvenirs et cherche à s'emparer de la source ultime de la magie. Pour la sauver, Charlie, aidé par Maître Lynn et son ami Sapotee, n'a d'autre choix que de devenir apprenti magicien. C'est assez difficile d'arriver dans la littérature jeunesse avec un roman qui parle d'un jeune sorcier qui découvre qu'il a des pouvoirs et qu'il va devoir sauver un monde dont il ignorait tout en début d'histoire, sans donner au lecteur l'impression d'être une belle copie d'Harry Potter. Audrey Halouet y arrive haut la main, car si on voit les points communs inévitables, on découvre un tout nouvel univers avec des personnages bien écrits et travaillés qui ont leur personnalité propre. Au-delà de l'influence évidente de l'univers d'Harry Potter, on peut aussi aller puiser du côté de Terry Pratchett, même si je ne suis pas assez amatrice de cet auteur pour être certaine de ce que j'avance. Et comme Terry Pratchett est aussi une influence d'Harry Potter, je pense que ça se recoupe malgré tout. J'ai pensé à Philippe Pullman aussi et à sa trilogie À la croisée des mondes, lorsqu'il est question pour nos jeunes héros de se lier à un animal familier. Ça m'a évidemment rappelé les démons qui sont très importants dans cette trilogie. C'est vraiment une écriture très plaisante à lire, on est tout de suite projeté dans ce Aix-en-Provence un peu modifié, avec ses pâtisseries magiques comme des beignets prophétiques qui seront le point de départ de notre récit. J'avais un peu peur du personnage de la mère de Charlie, qui est un peu spécial on va dire, et de la relation qu'elle allait développer avec Charlie et Dame Mélisse, mais non, ça parvient à retomber sur ses pattes sans être trop grave ou dramatique, et c'est vraiment très plaisant à lire. Donc je n'ai lu que le tome 1 pour le moment. Et j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de Charlie, Sapoti et leurs comparses. On quitte Aix-en-Provence pour la Bretagne avec une belle grève de femmes d'Anne Crignon, sortie l'an dernier aux éditions Libertalia, Les Peines Sardines, Noir-Douarnenez, 1924. Dans les vins conserveries de sardines, 2000 filles d'usine œuvrent nuit et jour, au gré des arrivages, à emboîter au plus vite ce poisson fragile. Elles sont là, entre 10 et 14 heures d'affilée pour une paie minuscule versée par des industriels. dont même le ministre du Travail dit qu'ils sont des brutes et des sauvages. Le 21 novembre, un patron refuse de recevoir des ouvrières exténuées. Les femmes de toutes les fritures descendent dans la rue. Le maire de la ville, un communiste, est à leur côté. Et les marins-pêcheurs, qui sont accessoirement leurs maris, aussi. Bientôt, toute la France suit dans les journaux le détail de cette grève de la misère, devenue un feuilleton national. La solidarité s'organise, le patronat aussi. Des mercenaires armés arrivent de Paris. Les peines sardines auraient dû perdre. La pauvreté leur commandait chaque jour de reprendre dans les travails. Après plus de six semaines à battre le pavé en sabots, elles ont pourtant gagné. Pour raconter l'histoire de ces peines sardines, du nom de la coiffe blanche qu'elles portaient avec élégance, car on a beau être du peuple, on a aussi belle allure, Anne Crignon a compilé des tonnes d'archives, d'ouvrages quasi introuvables et de témoignages de proches de ces femmes qui se sont révoltées contre la misère dans laquelle elles étaient plongées et maintenues. Elles ne veulent pas renverser l'ordre social et mettre à sac la société. Elles veulent seulement de l'équité, une meilleure reconnaissance de leur travail et plus de pain. C'est assez fou de se dire que c'était il y a 100 ans et que, si bien sûr les conditions de travail ont évolué, il y a des choses qui elles ne changent pas. C'est un essai que j'ai vraiment pris plaisir à lire. J'avais jamais entendu parler de cette grève, bien qu'elle soit historique. C'est des chapitres qui sont assez courts et parsemés de témoignages d'époque ou d'extraits de journaux et ça rend la lecture très fluide et agréable. Anne Crignon s'est penchée sur le sujet un petit peu par hasard, alors que pourtant elle a grandi en Bretagne. Elle avait déjà entendu parler de cette grève, mais elle explique qu'en fait, elle devait choisir un sujet. Elle a pris celui-ci un petit peu sans trop savoir pourquoi et qu'elle a découvert plein de choses sur le village dont elle et sa famille sont originaires. Je crois qu'il n'y a pas de gens de sa famille qui étaient grévistes à proprement parler, mais que du coup, la voisine, la copine, la cousine de machin, peut-être que ça lui a permis de remettre des visages sur des noms qu'elle avait déjà entendus dans son histoire familiale. Anne Crignon décide aussi de parler des peines sardines comme d'un groupe, et ne va pas les considérer une par une, et ça permet de renforcer le côté solidaire et collaboratif de l'événement. Et je trouve que c'est une bonne chose, parce que c'était ça l'idée de base, faire grève pour le collectif et pas pour des intérêts personnels. Du 17 au 20 octobre s'est tenue la première édition du festival Mauvais Tour, festival de cinéma de l'imaginaire qui a eu lieu dans la ville de Tours, vous vous en doutez. Une très chouette équipe de bénévoles menée par Nicolas Martin et Simon Rio qui nous ont proposé des courts-métrages, des longs-métrages, des masterclass, un ciné-concert, une expo, des quiz, un village, des films en avant-première, etc. J'ai pu assister à deux projections, une masterclass et un quiz et c'était vraiment incroyable. Je n'ai pas une grande expérience des festivals mais c'est de loin ma meilleure expérience. Une organisation carrée, des bénévoles disponibles qui prennent toujours le temps de répondre à vos questions alors même qu'ils couraient partout. J'ai eu la chance de parler une heure avec Nicolas Martin et deux autres festivaliers posés dans un coin de la buvette et c'était un moment très fort que j'ai gardé bien au chaud dans ma mémoire. Les projections long métrage avaient lieu au Cinéma Studio, cinéma indépendant de tour que je vous recommande même hors festival. Parce que c'est un endroit que j'ai trouvé très chouette, très bien conçu, les salles sont confortables, le son est bon, l'image est bonne. Les gens qui travaillent dans le cinéma sont aussi... très sympathiques, même s'ils étaient un petit peu débordés par ce qui a pu se passer, notamment sur la projection du samedi soir, qui était une projection très attendue. Il y avait énormément de gens qui attendaient pour rentrer dans la salle, alors même que la séance était complète, mais qui attendaient les derniers désistements. Et le cinéma a plutôt su gérer ça, alors que j'imagine que ça ne doit pas leur arriver non plus tous les quatre matins. Parmi les autres lieux, il y avait aussi la salle Joséphine Baker, qui est dans une ancienne chapelle, me semble-t-il, qui est vraiment juste en face du cinéma studio. et au Bateau Ivre, qui est une très chouette salle de concert associative. Donc c'est des lieux qui sont assez différents, mais animés par un même engagement et une même volonté d'apporter de la culture, et évidemment ça me plaît, c'était très chouette. Différents jurés étaient présents pour décerner un grand prix, un prix de la sorcière, un prix du jury jeune, prix du court-métrage et prix du public, et je vous parle de deux des lauréats juste après. Une saison 2 a d'ores et déjà été annoncée, et j'ai déjà hâte d'y être et de revivre cette ambiance si particulière d'un festival où tout est fait pour que tout le monde se sente bien. et pas juste un festival pour les grands cinéphiles, entre guillemets. C'est par exemple l'impression que j'ai eue à l'étrange festival cette année. L'impression que si on n'était pas là à toutes les séances, et depuis longtemps, et qu'on connaissait pas la moindre référence un peu obscure, on n'était pas légitime à être dans la salle. Ici, ça n'a pas du tout été le cas, et j'ai vu aucun festivalier avoir ce genre de réflexion, et ça a participé à créer une bonne ambiance. Comme je le disais, j'ai déjà hâte d'être à l'année prochaine, et je suis à deux doigts de déjà poser mes congés dès maintenant. Premier film que j'ai vu pendant ce festival, et quel film ! Hundreds of Beavers de Mike Cheslick avec Rylan Brickson, Cole Tews, Olivia Graves et Wes Tank. Sorti mercredi dernier du coup sur Filmo et qu'aura plus tard une édition physique maintenant que le crowdfunding organisé par Carib Distribution a atteint à l'heure où j'écris ces lignes 136%. Donc on est plutôt assurés d'avoir une distribution physique. Et c'est un film qui n'avait pas du tout de distributeur jusqu'à il y a très peu de temps. C'est bien aussi que ce genre de festival permette de faire découvrir des films et permette qu'ils soient achetés pour qu'ensuite ils puissent être distribués et diffusés au plus grand nombre. Le film nous narre l'histoire de Jean Kayak, un vendeur de jus de pommes ivre qui doit passer de zéro à héros et devenir le plus grand trappeur d'Amérique du Nord en vainquant des centaines de castors. Ce film n'a aucun sens. Je ne sais pas ce que consomme le réalisateur mais je vois la même chose. Le film dure 1h55 et il y a au moins un gag à la minute, voire à la seconde. On a un croisement entre un film muet en noir et blanc, un épisode des Looney Tunes. Pour vous donner une idée, la centaine de castors dont il est question, en fait, ce sont des figurants dans des costumes à taille humaine de castors. Donc ça donne tout de suite un côté très absurde et très décalé. Et normalement, moi, j'aime pas le comics slapstick. Les cartoons m'ennuient et pourtant, j'ai beaucoup ri pendant ce film. Alors pour être honnête, quand le film commence, je suis un peu circonspecte. C'est basiquement tout ce que je déteste. Mais au bout de 20 minutes, je riais à gorge déployée. Puis à environ une heure de film, je trouvais que ça tournait un petit peu en rond. Et j'aurais bien voulu être chez moi pour mettre pause et me changer les idées un peu. Mais du coup, il y avait quand même une bonne ambiance dans la salle. Donc je me suis dit non mais ça va passer. Ok, reconcentre-toi sur ce que tu vois, sur ce qu'il y a à l'image. Parce que c'est très inventif, très ingénieux. Et les 30 dernières minutes m'ont totalement embarqué à nouveau. Et j'étais reparti pour un tour de montagne russe. La mise en scène est folle. À plein de moments, je me suis demandé même comment Mike Cheslick avait pu imaginer et concevoir ces gags, ou comment il a posé sa caméra pour qu'on ne voit pas le truc. Enfin, c'est assez fou, et j'aimerais beaucoup voir un making-of de ce film. Après avoir fait le tour des festivals depuis 2022, il a, lors de cette première édition de Mauvais Tour, remporté le prix du Jury Jeune. Et je suis très contente qu'il ait remporté un prix, parce que je pense que c'est le genre de film qu'on vient voir dans ce genre de festival, et c'est important, du coup, de les récompenser. Autre film très attendu par les festivaliers, je le disais, la scène était pleine à craquer et des dizaines de gens sont malheureusement restés sur le carreau. The Substance de Coralie Farjac, qui avait fait sensation lors du dernier festival de Cannes avec Demi Moore et Margaret Coily. Avez-vous déjà rêvé d'une meilleure version de vous-même ? Vous devriez essayer The Nouveau Produit. The Substance, il a changé ma vie. Il permet de générer une autre version de vous-même, plus jeune, plus belle, plus parfaite. Respectez simplement les instructions. Vous activez une seule fois. Vous stabilisez chaque jour. Vous permutez tous les 7 jours sans exception. Il suffit de partager le temps. C'est simple. Qu'est-ce qui pourrait mal tourner ? Et donc dans ce film, on va suivre Elisabeth qui est une vedette de télévision. Chaque matin, son émission de fitness rassemble des millions de téléspectateurs, mais voilà. Elisabeth a 50 ans aujourd'hui. C'est donc tout naturellement qu'elle est licenciée car personne ne veut d'une animatrice de plus de 50 ans. Elle va succomber à la promesse alléchante de la substance. Ça semble si anodin en vrai. 7 jours pourrait être une meilleure version de soi. C'est pas si compliqué. Mais quand cette dite meilleure version va rester à l'affiche un peu plus de 7 jours, qu'est-ce qui se passe exactement ? C'était un film parfait pour clôturer la compétition. Rhythmé, drôle, cracra, avec quand même de la réflexion à la clé, c'était un moment très fun. Bon, la gastronomie française n'est pas mise à son avantage, mais que voulez-vous, on peut pas gagner à tous les points. On peut pas gagner sur tous les plans. C'est un film qui est pas à mettre devant tous les yeux. C'est trash, c'est gore, ça donne parfois la nausée, mais c'est exaltant. Un film assez radical qui ne concède rien, tous les potards sont mis au max, La violence, les gros plans sur des fesses d'un débody en lycra, le malaise constant, tout est toujours à 2000%. Je vous déconseille d'ailleurs de manger avant d'aller voir ce film. Moi c'est ce que j'avais fait, j'avais pas mangé avant de voir le film. Et je suis sortie du film en ayant un petit peu la nausée et en n'ayant pas du tout envie de vomir. En n'ayant pas du tout envie de manger. Je pense que là on peut dire que Coralie Fargeat a vraiment gagné son pari. Pourtant Coralie Fargeat, j'étais assez mitigée quand j'ai vu son premier film, Revenge, que je trouvais risible et agaçant, puisque c'est encore un rape and revenge où la victime devient surpuissante une fois qu'elle décide de se venger. Et j'avais un peu peur de The Substance, que ça tombe aussi dans cette facilité, même si le sujet est tout autre. En fait, non, on n'est pas du tout là, on voit les pièges de la facilité arriver, mais Coralie Fargeat parvient à les éviter assez intelligemment. Et pour moi, le seul bémol, c'est la fin. À plusieurs moments, j'ai cru qu'on était sur la dernière scène. Et puis encore. Et encore. Et encore. Je trouve ça un peu dommage parce que quand la vraie dernière séquence arrive, c'est trop tard. On a juste envie que ça finisse alors qu'on a passé 2h15 très amusante. Mention spéciale au titre de la troisième partie, qui arrive vraiment au moment parfait et qui a fait réagir vivement toute la salle. Et on termine par les films actuellement à l'affiche, avec pour commencer L'amour ouf de Gilles Lelouch, adaptation du roman éponyme de l'auteur irlandais Neville Thompson. Au casting, on retrouve Adèle Xarchoupoulos, Maureen Vanek, François Civil, Malik Frika, Alain Chabat, Vincent Lacoste, Jean-Pascal Zadi et j'en passe. Les années 80 dans le nord de la France. Jackie et Clotaire grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port. Elle étudie, ils traînent. Et puis leur destin se croise et c'est l'amour fou. La vie s'efforcera de les séparer mais rien n'y fait. Ceux-là sont comme deux ventricules du même cœur. Un film qui passe régulièrement la chanson Euphorest de The Cure est forcément un film qui s'aime parler. Et c'est pas la seule chose que j'aime dans ce film, vous vous en doutez. Certes, il en fait trop. Gilles Lelouch a voulu montrer qu'il sait manier une caméra, alors il lui fait tout faire. Panneaux latéraux, fondus, plan de grue, plan subjectif, contre-plongée, il faut vraiment être bien accroché pour regarder ce film. Même le casting est une longue liste, il y a tellement de têtes d'affiches qu'on se croirait chez Quentin Dupieux. Ça dure 2h40, et c'est 20 minutes de moins que sa présentation à Cannes. Et c'est 20 minutes de moins que lors de sa présentation à Cannes. Le réalisateur n'a rien voulu laisser de côté du roman de base, et c'est quelque chose qui me plaît beaucoup. Mais ça pourrait en décourager plus d'un. On est sur un film très long, qui sait prendre son temps, mais qui ne traîne jamais. On se pose rarement et c'est souvent pour amener de très jolies scènes. Je pense notamment aux scènes entre Adèle Exarchopoulos et Alain Chabat, qui ont pour moi la meilleure relation du film et une des meilleures relations père-fille que j'ai pu voir au cinéma ces dernières années. J'aime beaucoup l'histoire qu'il nous a racontée, même si, dès le premier plan, on nous dit que ça ne va pas bien se passer. Enfin, presque. C'est un film qui parle de violence. Celle de la famille, celle de la rue, des mauvaises décisions, des histoires d'amour qui ne devraient pas en être. Un film qui sera certainement dans mon top de fin d'année et un roman que je vais commander de ce pas. On conclut cet épisode avec Miséricorde, d'Alain Guiraudy, au casting, Catherine Fraud, Félix Kizil, Jean-Baptiste Durand et David Ayala. Jérémy revient à Saint-Martial pour l'enterrement de son ancien patron boulanger. Il s'installe quelques jours chez Martine, sa veuve. Mais entre une disparition mystérieuse, un voisin menaçant et un abbé aux intentions étranges, son court séjour au village prend une tournure inattendue. L'amour ouf nous parle d'une histoire d'amour... L'amour ouf nous parle d'une histoire d'amour qui ne peut pas bien se passer, et ici c'est un petit peu la même chose. Le personnage de Jérémy a quelque chose de tellement magnétique que tout le monde semble bizarrement attiré par lui. Et lui est évidemment attiré par les gens qui ne le sont pas. Donc forcément, là encore, ça ne peut pas bien se passer. Dans l'ingénieurie, je n'avais vu que son précédent long-métrage, Viens je t'emmène, avec Jean-Charles Plassé et Noémie Lovski. Mais je connais ses autres films juste de nom ou d'affiches, comme pour L'inconnu du lac et son affiche signée Tom de Pékin, qui est un artiste que j'aime énormément. De ce que j'ai pu lire ici ou là, on est sur une formule pure Ghiroddi, une petite commune rirale, du trajet comique, des relations ambiguës, et ça a très bien fonctionné chez moi, alors qu'au début j'étais un petit peu réticente, parce que je trouvais que le jeu de Félix Kizil était un peu à côté, et puis il a fini par me charmer moi aussi et je me suis prise au jeu. J'aime aussi beaucoup le personnage de Walter, joué par David Ayala, qui est un acteur que je trouve toujours excellent, notamment dans Sentinel Sud, où il a un petit rôle et un triomphe. Le film dure 1h43 et c'est vraiment bien joué d'arriver à... tout faire tenir dans si peu de temps. Le deuil, la passion, le refoulé, le vaudeville, l'enquête de police, la cueillette de champignons. On ne saura jamais vraiment ce qu'il y a entre les personnages, ni ce qui les pousse à agir de la sorte, mais ça fait partie du mystère et j'ai aimé ça. Tout expliquer n'est que rarement très utile et ça aurait beaucoup alourdi le récit. La photo est très belle, on la doit à Claire Maton, directrice de la photo et immensément talentueuse, qui a travaillé entre autres sur Spencer, Saint-Omer ou Portrait de la jeune fille en feu. C'est distribué par les Filmes du Losange et ça vous donnera peut-être envie de partir en vacances en Aveyron. C'est la fin de cet épisode, merci de m'avoir écouté, comme d'habitude les liens sont dans la description. Bonne semaine, à lundi prochain !