Speaker #0Je vous remercie pour votre bonne nuit, et bienvenue dans ce nouveau épisode de 7 semaines, le podcast qui vous donne 7 recours culture par semaine. On commence avec un conte de Noël, c'est bientôt la saison. Le Déviant, tome 1, un conte de Noël de James Tynion Ford, dessiné par Ausha Hickson. 1972, Milwaukee. Alors que la neige tombe à gros flocons, un père Noël avide de s'encommer des atrocités inimaginables sur des adolescents. 50 ans plus tard, un jeune écrivain tourmenté interview ce soi-disant tueur déviant, qui, après des décennies derrière les barreaux, continue de clamer son innocence. Alors que les festivités de Noël approchent à grands pas, le passé retrouve le chemin des cheminées, portant dans sa hôte une hache aiguisée. Après The Nice House on the Lake, James Stenion Ford nous livre une nouvelle histoire tordue dont lui seul a le secret. On soupçonne chaque intervenant de l'intrigue avec le sentiment qu'ils nous cachent tous quelque chose de plus ou moins grave. Le postulat de base est assez simple et déjà vu, un auteur en mal d'inspiration qui cherche à comprendre une vieille affaire de plusieurs années que l'on pense résolue, et pile quand on s'y intéresse, les meurtres recommencent. Mais l'écriture est très subtile et on ne sait jamais ce que va nous dévoiler la page d'après. Les planches sont très sombres, ce qui contraste beaucoup avec la période de Noël, où se déroule l'intrigue. Les couleurs sont très vives, beaucoup de rouge, de bleu, de violet, et ça donne un résultat très anxiogène en adéquation avec l'ambiance du récit. Les noms des plus célèbres tueurs en série sont convoqués ici. Ed Gein, Ted Bundy et Jeffrey Dahmer, évidemment. L'intrigue se passe à Milwaukee, et le surnom de celui-ci était le cannibale de Milwaukee. Ça tombe assez sous le sens de le retrouver ici. Les scènes interrogatoires m'ont beaucoup fait penser à la série Mindhunter, initiée par David Fincher, qui est une série sur... l'unité du FBI à l'origine du profilage psychologique des tueurs en série et de l'appellation même de tueurs en série, qui est une série que vous trouvez sur Netflix et qui a été annulée avant sa fin, ce que je trouve très dommage, mais que vous pouvez quand même regarder, parce que ça finit un peu en out-boudin, même si je déteste cette expression. Mais voilà, vous pouvez quand même regarder les deux premières saisons, c'est très intéressant. On a le terme entre 1973 et l'époque présente, ce qui permet une fois de plus de montrer que les choses sont plus complexes qu'il n'y paraît, et c'est un bonheur à lire et à découvrir. Pour cette deuxième recommandation, on reste avec James Tannion Ford qui s'intéresse maintenant au Universal Monster en livrant sa version de Dracula dessinée par Martin Simmons. Un nouveau patient vient d'arriver au sein de l'asile du Dr. John Seward. Répondant au nom de Renfield, celui-ci raconte d'étranges histoires à propos d'un démon qui se serait installé non loin de là. Tandis que Seward essaie de comprendre et d'appliquer une logique à ses récits sans cohérence, sa fille succombe à l'influence d'un homme étrange, un certain Dracula. Un hommage brillant à l'oeuvre originelle de Bram Stoker, cet album est aussi un hommage au film de 1931 de Ted Browning et Karl Freund avec Bella Lugosi. qui est peut-être, avec le Dracula de Coppola, la mise à l'écran la plus célèbre du vampire. Les personnages empruntent les traits des acteurs du film de 31, et James Tynionford décide de nous raconter ce qu'on ne voit pas dans le film, sorte de version slash suite alternative, un véritable bijou. Vous n'avez pas besoin d'avoir vu le film ou même d'avoir lu le roman de base pour vous plonger dans l'histoire, tout est suffisamment bien présenté pour que vous puissiez raccrocher les wagons. Les dessins de Martin Simons sont à couper le souffle, les ouvertures de chapitres notamment sont sublimes, et j'aimerais beaucoup que des primes soient mises en vente. encore que vu la place qui reste sur les murs de mon appartement, vaut peut-être mieux pas. C'est la deuxième collaboration entre l'auteur et le dessinateur après la série Department of Truth, et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils se sont bien trouvés. Il y a vraiment une très forte alchimie entre ces deux-là, où le côté glauque est dérangeant de ce que peut écrire Tynion Ford, et vraiment parfaitement mis en image par les dessins tout aussi glauques de Martin Simons. Le Déviant et Dracula sont tous les deux traduits par Maxime Ledin et sont sortis en France en octobre chez Urban Comics. J'ai cru lire que Tanyan For allait s'intéresser aux autres Universal Monsters, et quand je vois la qualité de celui-ci, c'est tout ce que je peux espérer. On passe au cinéma, avec Amal, un esprit libre, de Jawad Haïb, sorti en avril dernier avec Lubna Azabal, Johan Eldenberg, Fabrizio Rangiono, Estelle González-Larduède et Kenza Benbouchta. Amal, enseignante dans un lycée à Bruxelles, encourage ses élèves à s'exprimer librement. Avec ses méthodes pédagogiques audacieuses et son enthousiasme, elle va bouleverser leur vie. Jusqu'à en choquer certains. Peu à peu, Amal va se sentir harcelée, menacée. C'est un projet que le réalisateur travaille depuis 2017, même si le sujet était initialement traité différemment. C'est à la suite de son documentaire Au temps où les Arabes dansaient sorti en 2018 et qui a été projeté dans plusieurs écoles belges qu'il choisit particulièrement cet axe-là. De ses rencontres dans les établissements scolaires, il ressort plusieurs fois qu'un certain nombre d'élèves déclarent que, selon eux et ce qu'on leur inculque en dehors de l'école, la musique, la danse et la lecture sont des activités illicites. Il a décidé, à la suite de ses échanges, d'axer son film sur cette opposition entre enseignement scolaire et enseignement privé. Un sujet tristement d'actualité, au moment où les trois religions les plus représentées tentent de plus en plus de s'immiscer à l'école et d'avoir la main mise sur les programmes. Je ne vais pas davantage m'étendre sur le sujet, mais je trouve ça extrêmement grave et terrifiant. Ici, Amal se retrouve dans une situation que connaissent de plus en plus de professeurs. Dans une classe difficile, avec des parents qui vont contre elle quoi qu'elles fassent et qu'elles disent. Et des collègues qui lui disent au mieux que ça va aller, mais qu'il ne faut pas faire de vagues, et au pire qu'ils sont d'accord avec les parents. Comme on a pu l'entendre récemment au sujet de l'assassinat de Samuel Paty, ou des collègues qui l'ont enfoncé au moment des faits qui lui ont été reprochés font maintenant de grandes déclarations pour dire qu'ils sont désolés et qu'ils ne pouvaient pas se douter. Euh, taisez-vous, vous êtes l'indécence incarnée. Mais revenons au film. L'attention s'installe très rapidement et ne nous lâchera pas d'une semelle. Les cadres se resserrent, la lumière se ternit, ça ne nous laisse pas de répit. J'ai à plusieurs reprises déjà crié mon amour pour Loubna Azabal dans ce podcast, et je vais continuer ici, c'est vraiment une très très grande actrice, et les moments où elle tient tête à sa classe, mais surtout à son collègue Nabil, qui lui reproche avant tout d'avoir quitté le quartier et d'avoir trahi sa famille entre guillemets. Ce sont des scènes très fortes qui sont vraiment portées. En fait, les deux acteurs sont très bons, mais vraiment, Loubna Azabal, elle a vraiment un petit truc en plus qui amène beaucoup de force dans ces scènes-là. Les acteurs adolescents sont très bons aussi. J'aime beaucoup le personnage de Rachid, interprété par Mehdi Khachachi. Le point de départ du film, c'est le changement de look de Mounia, qui est une élève de cette fameuse classe, qui tente de s'affirmer et de sortir des codes imposés par son entourage. Et j'aime beaucoup que le sujet soit traité, mais que ce ne soit pas le personnage principal du film et qu'on ne lui impute pas la responsabilité de ce qui arrive par la suite. Ça aurait été trop facile et très dommage. Là, en fait, c'est un point de départ, mais après, on va vraiment se concentrer sur le personnage d'Amal pour expliquer que non, c'est pas la faute d'une adolescente si des gens sont beaucoup trop fermés d'esprit. C'est distribué par Ufo Distribution, c'est visible sur RTVOD, ça dure 1h51. Partiellement autobiographique, Dans un pays qui n'existe plus de Erlund Goethe nous raconte l'histoire de Suzy qui travaille dur pour obtenir son bac et ensuite étudier la littérature à l'université de Berlin-Est. Mais elle est renvoyée du lycée pour avoir porté un insigne pacifiste et a été trouvée en possession d'un livre interdit. 1984 de George Orwell. Privée d'études et assignée à un travail d'ouvrière dans la câblerie au Bergepré, où elle est sommée de démonter sa repentance par son ardeur à construire le socialisme, Suzy voit bifurquer son destin qu'il la câble par le bazar d'une photo prise d'elle dans le tramway, au petit matin, par un autre sujet antisocial, photographe nommé Coyote, qui gravite dans le milieu de la mode. Publié dans Sibyl, le Vogue Est Allemand, ce portrait lui ouvre les portes du journal et surtout de la marque d'état exquisite qui entend rivaliser avec la haute couture occidentale. Grâce à Rudy, styliste gay extravagant et subversif qui lui apprend les rudiments du métier, elle s'immerge avec ravissement dans la contre-culture vibrante de l'underground est-berlinois où elle recroise Coyote, aussi séduisant que séduit. Au casting, on retrouve Marlène Burrow, Sabine Tambrea, David Schutter, Claudia Michelson et Yordi Stribble. Trouvé un peu par hasard sur le site ArtTVOD, j'ai lancé ce film qui n'avait que trois notes assez mauvaises. Et quelle belle surprise. J'ai trouvé que sans être le film du siècle, tout fonctionnait plutôt bien. La réalisation est assez bien trouvée pour insister et... sans trop en faire sur la pression constante de la Stasi qui surveille tout et tout le monde tout le temps mais nous offre aussi des moments de pause bienvenus comme les scènes autour du lac et Uamoto par exemple. La partie drame familiale est un peu poussive à mon goût mais peut-être que c'est ce qui s'est vraiment passé dans la vie de la réalisatrice et que c'était important pour elle donc pourquoi pas et ça ne lourdit pas le récit tant que ça. C'est juste que c'est une dynamique qu'on a beaucoup vue à de nombreuses reprises et je pense qu'on aurait pu s'en passer et je trouve que le personnage de la petite sœur est assez insupportable et donc c'est pour ça que je suis un petit peu plus mitigée sur cette partie-là. Mais j'ai beaucoup aimé voir les coulisses des défilés, comment on monte un tel spectacle, qu'il soit autorisé ou non d'ailleurs. Ce n'est pas la même urgence, mais dans les deux cas, il n'y a pas le droit à l'erreur. Je suis née après la chute du mur et j'ai du mal à me figurer ce que ça implique de vivre dans le Berlin des années 80. Une ville comme ça coupée en deux où la liberté semble être à quelques mètres seulement de l'autre côté du mur. Mais comme le dit Rudy à un moment, si tu ne sais pas être libre partout, tu ne seras libre nulle part. La liberté et l'émancipation passent par tous les moyens possibles et ce film en est un joli rappel. D'étranges tempêtes de poussière jaune s'abattent sur la ville. Nasser, journaliste, couvre le phénomène pour son journal. Alors que les événements inexpliqués se multiplient, sa femme Fajar réapparaît. Face à des vents de plus en plus menaçants, et tandis que la ville semble sombrer dans la folie, Nasser devra dénouer un passé qui le hante. C'est le résumé des Tempêtes de Duna Raymond, avec Camélia Jordana, Khaled Benhaïssa, Shirin Boutella, Mehdi Ramdani et Slimane Benwari qu'on avait pu voir dans Abou Leila de Amine Sidi Boumedine. Film actuellement en salle, drame fantastique d'une heure 24 que j'ai beaucoup aimé, et découvrir que c'est un premier film me fait l'aimer encore plus. C'est un premier long-métrage vraiment très impressionnant et maîtrisé. Son gros point fort, c'est sa photo, qui est vraiment sublime. Les scènes de tempête notamment, avec ses couleurs jaunes, très chaudes, mais qui amènent beaucoup de lourdeur. L'ambiance fantastique est assez pesante et on ne comprend pas vraiment ce qui se passe, on se sent aussi perdu que les personnages. Mais c'est un film qui dégage aussi beaucoup de douceur, notamment grâce au personnage de Fajar. J'explique pas ce qu'il en est exactement de ce personnage pour ne pas vous révéler le twist, mais ça nous plonge dans une vraie ambiance fantastique, comme on l'entendait au tout début de ce genre littéraire. Le film a été tourné au Maroc, mais se passe dans un pays fictif. Et là encore, on explore le thème de la zone floue qui caractérise le long métrage. Dans l'idée, on pourrait le rapprocher de Ausha, l'enquête de Tunis, sur son côté fantastique inexpliqué, mais en beaucoup moins brut. Ici, il est question de famille, d'amour. Là où dans Ausha, tout était très froid et très brut. Ici, il n'est question que d'amour, ou presque. Et c'est porté par un casting vraiment très impliqué dans le rôle, notamment Khaled Benaïssa, dont on va suivre la trajectoire et qui va nous introduire à ces fameuses tempêtes. C'est distribué par Joker's Film et je vous le conseille très chaudement, même si je ne suis pas sûre qu'il reste très longtemps en salle parce que je pense que c'est vraiment un tout petit film. On termine la partie cinéma avec un film lui aussi en salle actuellement, 37, l'ombre et la proie d'Arthur Mollard avec Guillaume Potier, Mélodie Simina et Agnès Sourdillon. Vincent, chauffeur routier, prend en stop une jeune femme qui prétend s'appeler 37. Très vite, son comportement étrange éveille les soupçons du routier, mais Vincent lui-même n'est peut-être pas aussi innocent qu'il n'y paraît. Entre le chauffeur et sa passagère s'engage alors un jeu diabolique qui va devenir totalement hors de contrôle. Première production de Parasomnia, qui a pour idée d'associer le producteur Marc Missonnier et Sony pour réaliser des films de genre dans un budget max d'un million d'euros. C'est une très très bonne surprise que ce premier long métrage, on a un scénario qui est haletant, très bien ficelé. Alors il y a des petites imperfections de deux premiers films, évidemment. Ça peut pas être parfait du premier coup et le film parfait n'existe pas, mais franchement c'est très très bien tenu. Arthur Mollard avait présenté son projet lors de l'appel à projet. au lancement de Parasomnia, il était tout seul sur le projet et ensuite il s'est associé à une des autres personnes qui avait envoyé son projet pour perfectionner un petit peu son écriture. Il s'agit de Claire Patronique et on sent que tous les deux ont réussi à combiner plein d'éléments qu'ils avaient l'un et l'autre dans leurs envies de cinéma respectives et ça fonctionne très très bien. C'est vraiment un film que j'ai beaucoup aimé, un film où il y a énormément de tension là encore. C'était un peu le mot d'ordre de toute cette semaine. On ne sait pas exactement pourquoi 37 est là, ce que Vincent a fait. On va construire ça petit à petit. Il y a même des choses que 37 va dire et qui ne seront pas expliquées, j'ai l'impression. À un moment, elle parle de sergent instructeur. Je crois que ça ne revient pas. Peut-être que c'est moi qui ai mal entendu. J'ai l'impression que ça ne revient pas dans le récit. Ça aurait peut-être été intéressant de creuser un peu plus là-dessus. Il y a des éléments visuels qui nous font nous dire qu'on sait ce qu'a fait Vincent. Du coup, ça va découler de ça, les actes de 37, et en fait, pas exactement. Je ne vous en dis pas trop non plus pour ne pas vous gâcher la surprise, mais c'est quand même très bien amené, très bien trouvé. Et en fait, découvrir que la temporalité est très resserrée, parce que l'événement déclencheur de tout ça, je pensais qu'il avait eu lieu il y a bien longtemps, et en fait, non, c'est l'histoire d'une semaine, même pas. Et je trouve ça vraiment... Très fort, la manière dont ça resserre toute la tension. Les acteurs sont très bons. Vincent Potier, on a vraiment l'impression qu'il est au bout de sa vie. On nous explique qu'il a pas mal de soucis avec sa famille, parce qu'en tant que chauffeur routier, il n'est jamais là, et ils n'ont pas beaucoup d'argent. En plus, sa femme attend un troisième enfant qu'elle ne veut pas garder, parce qu'ils n'ont pas d'argent et qu'il n'est jamais là. Il y a plusieurs fois où il conduit en regardant la... la route sans vraiment la regarder et on a peur qu'ils finissent dans un mur et ce sera justement un élément apporté après dans le récit. Tout est vraiment très bien construit et c'est un film que j'ai beaucoup aimé et je suis très curieuse de voir ce que Parasomnia va nous réserver pour la suite. On termine cette sélection avec un nouveau jeu de société que j'ai découvert récemment. Il s'agit de Hit de Rainer Knizia, illustré par Vincent Berger et édité chez Pixies Game. Hit, c'est un jeu de stop ou encore dans lequel vous devez piocher des cartes pour obtenir des points de victoire. Sachez vous arrêter au bon moment ou vous risquez de perdre tous vos gains. Le vainqueur sera le joueur qui aura le plus de points lorsque la pioche est épuisée. Encore un jeu très rapide, puisque en moyenne une partie dure 15 minutes. C'est très bien quand vous voulez faire plusieurs parties ou tester plusieurs jeux dans la même soirée. C'est un jeu qui est aussi très rapide à expliquer et à mettre en place, parce que pour commencer, il n'y a qu'une seule pioche. On place les cartes devant soi au fur et à mesure en espérant pouvoir les garder jusqu'à la fin de son tour, où nos points sont enfin sécurisés car vos voisins peuvent venir vous piquer vos cartes s'ils tiennent un numéro que vous avez devant vous. Visuellement c'est très coloré, chaque nombre étant associé à une couleur et à un personnage. On est sur un thème Far West. J'aime beaucoup les dessins, qui sont assez classiques. On est sur un style BD assez traditionnel, mais je trouve que ça marche très bien et qu'il y a une jolie identité visuelle sur le jeu. En termes de format, la boîte fait 10 cm sur 10 et ça aussi c'est un critère à prendre en compte quand, comme moi, vous avez un petit espace de vie et donc des petits espaces de rangement. On veut des boîtes facilement rangeables, donc carrées, rectangulaires et compactes. C'est tout ce qu'on veut. C'est la fin de cet épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude, et la semaine prochaine un épisode un petit peu spécial car je vous fais 7 recours orientés cadeaux de Noël. Bonne semaine, à lundi prochain !