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Ep 62 _ Des jeux, Benoit Poelvoorde et une partie de JdR cover
Ep 62 _ Des jeux, Benoit Poelvoorde et une partie de JdR cover
7/ Semaine

Ep 62 _ Des jeux, Benoit Poelvoorde et une partie de JdR

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13min |16/12/2024
Play
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Description

Au programme de cette semaine :



~*~ 

Le compte instagram :

https://www.instagram.com/7_semaine_podcast/

Pour écouter Adaptator et à Travers :

https://smartlink.ausha.co/adaptator-et-a-travers

Pour me soutenir :
https://fr.tipeee.com/audreyp/ 



Musique :

Titre: Synthwave Vibe

Auteur: Meydän

Source: https://meydan.bandcamp.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

Téléchargement: https://www.auboutdufil.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, enfin bonne nuit, je vous invite à lire les fichiers des 7 semaines, le podcast qui vous donne 7 vidéos culture par semaine. La pensée est contrôlée, les mots censurés. Es-tu capable de garder ton entière capacité de réflexion dans un monde sous totale surveillance ? Dictopia est un jeu de lettres intense et exigeant tout en étant moderne et accessible. Créé par Jérémy Partinico et illustré par Johan Brougol, Dictopia se joue en simultané de 1 à 7 personnes à partir de 10 ans pour des parties rapides d'environ 15 minutes. jouable avec la bande-son officielle dispo sur le site. A chaque manche, vous tirez 8 cartes avec 2 lettres sur chaque carte, et le but du jeu est de créer des mots en respectant le nombre d'œils qui vous surveillent et en rapport avec le thème proposé. 5 manches d'une minute 30 par partie, c'est un jeu qui est du coup vraiment très rapide, et où il est possible de marquer des points de 3 manières différentes. J'aime énormément ce jeu, et j'aime beaucoup les jeux avec les mots et les lettres de toute manière comme on le verra un petit peu plus tard. Et c'est possible de jouer seul aussi ! C'est un jeu qui est vraiment assez versatile dans ses manières de jouer. Il y a une version solo disponible via l'appli, je crois. Je n'ai pas encore eu l'occasion de jouer tout seul, mais je crois que c'est via l'application. L'ambiance du jeu est inspirée de l'univers de 1984, le roman de George Orwell. Et les canaux de résistance sont aussi des composantes que j'aime beaucoup. On est sur une petite boîte aussi, si vous vous en doutiez. On aime le boîte facile à ranger ici. Le design est très minimaliste, mais ça correspond parfaitement à l'univers du jeu et tout est vraiment bien pensé. C'est un jeu qui a été financé à la base par une campagne Ulule, à côté de laquelle j'étais totalement... passer à côté puisque c'est pas un site sur lequel je vais souvent voir les projets qui sont en cours de financement. J'ai découvert ce jeu à sa sortie grand public en mars 2022. J'ai vu un œil, des lettres, je sais plus trop ce qu'il y avait sur la boîte qui a particulièrement attiré mon attention, mais j'ai regardé comment ça avait l'air de jouer et je l'ai pris tout de suite. Il existe une extension aussi. qui pour le coup n'a jamais été en vente ailleurs qu'en contrepartie Ulule de ce que j'ai compris, mais peut-être qu'elle est trouvable d'occasion si ça vous intéresse. C'est un jeu qui coûte 18€ et qui est sorti chez Subverti, qui colle là encore une fois de plus avec le thème général du jeu. On continue avec un autre jeu, très coloré, lui pour le coup, Trio, créé par Kayami Yano et designé par Laura Michaud, designer officielle de Cocktail Games, dont on parlera encore dans la troisième recommandation. La règle est très simple, dévoiler deux cartes numéros, soit sur la table, soit dans la main d'un joueur. Mais attention, vous ne pouvez lui demander que le plus petit ou le plus grand numéro de sa main. Si les deux cartes sont identiques, vous rejouez. Trouvez les trois cartes identiques et gagnez ce trio. Le premier joueur à gagner trois trios remporte la partie. Côté visuel, je le disais, on est très coloré. C'est inspiré par la fête des morts, donc cette fête mexicaine qui met les têtes de morts à l'honneur. Ici, les chiffres sont entourés de tout plein de petits détails très mimi. Les cartes vont de 1 à 12 et chaque chiffre a sa couleur. C'est très plaisant d'avoir des jeux aussi colorés, même si je suis très contente d'avoir des jeux un petit peu plus sobres comme Dictopia. C'est un petit peu comme mon style vestimentaire. Des vêtements noirs, mais avec des cheveux orange, rose et violet. Une fois encore, les parties sont très rapides, on est sur une quinzaine de minutes là encore. Il y a deux variantes possibles, avec un jeu solo ou en équipe, ce qui rend le jeu vraiment durable dans le temps. Chaque partie est unique et on ne se lasse pas de voir toujours jouer pareil. C'est toujours la même mécanique mais chaque partie est vraiment différente et ça c'est très intéressant. C'est un jeu qui vous fera travailler votre mémoire. Il faut se souvenir des cartes qui ont été demandées et dévoilées et de qui à quoi dans son jeu pourrait être le premier à réunir trois trios. Ou un seul trio de sept. Le jeu coûte 13 euros et il est très facile à glisser dans un sac ou une valise pour partir en voyage. C'est un jeu qui demande un temps. tout petit peu de place, mais c'est tout à fait possible d'y jouer dans un train. Je l'ai déjà fait, donc sur les petites tablettes de train, ça suffira comme place demandée. On reste chez Cocktail Games avec un jeu très joli, que j'ai d'abord remarqué par sa boîte dans le magasin de jeux, puis quand j'ai vu le principe, c'était évidemment vendu. Maudit Maudit, toujours illustré par Laura Michaud et créé par Nathalie et Rémi Saunier, accompagné de Laurent Brun. Vous vous souvenez du jeu Pyramide ? Celui-là même où c'était ok d'avoir des tags racistes parce que le réalisateur était la star de sa chaîne ? Le principe est le même, l'irrespect en moins. Un joueur ouvre discrètement la boîte et découvre un mot à faire deviner avec un nombre précis d'indices. Il donne des indices un par un pour que son mot soit trouvé avec le bon nombre d'indices. Ni plus ni moins. Si un adversaire devine le bon mot trop tôt, il lui vole ses points. À ça s'ajoute un système de malédiction assez gentil, mais qui peut faire la différence quand il sera question de déterminer le vainqueur final. Exemple. 880 mots donc... Avant d'avoir fait toutes les combinaisons possibles, vous êtes tranquille un petit moment. Les parties se passent en deux tours de table, mais généralement quand je joue avec des amis, on fait durer la partie un petit peu plus longtemps, et on s'arrête quand on a envie de faire un autre jeu ou par exemple quand un joueur a atteint un certain nombre de points. Pour le visuel, on a une très jolie boîte violette avec des dorures, des motifs un petit peu ésotériques et un chat comme mascotte. Vous comprenez donc pourquoi il m'a autant interpellé dans le rayon et que je n'avais pas le choix que de le prendre. Ce jeu coache vraiment toutes les cases de ce que je recherche dans un jeu de société, et c'est un bel objet qui fera un très beau cadeau de Noël de dernière minute si vous êtes un petit peu dans le rush. On passe maintenant au cinéma, avec The Redeemer de Mirola Iho et Nico Kelka, film finlandais disposant d'une exclusivité sur Shadows, avec Rope Salminen, Eiko Eiskannen, Anne-Marie Alasper, Ilona Shevakova, Mikonui Dusiainen, Joël Hirvonen, Johanna Kuva et Alexander Russello. Deux missionnaires d'une secte font du porte-à-porte. Après ce qu'on comprend être une courte ellipse, on entend un coup de feu. Puis la sonnette. Les victimes attendaient des amis pour une après-midi de jeu de rôle. Le novice 425 et le superviseur Z32 vont se mêler à la partie en tentant de ne pas se faire prendre. Des alliances improbables, des trahisons, et les masques tombent. Les rôles se renversent jusqu'à un dernier acte bien méchant. Prêts à lancer les dés pour une partie inoubliable ? On est sur un film jouissif. Entre les deux comparses qui répondent premier degré au maître du jeu, et dont les réponses collent parfaitement à l'univers du jeu de rôle, les autres joueurs qui semblent comprendre que quelque chose ne va pas... mais qui semblent eux aussi avoir des choses à cacher. Qui de la chasseuse de primes, de l'aubergiste, des annonciateurs de l'apocalypse ou du shérif est finalement le plus dangereux ? Si vous aimez l'humour noir et les comédies grinçantes, ce film est fait pour vous. Les acteurs s'amusent beaucoup et pour un premier film, c'est vraiment très bien tenu. On a des flashbacks mais parfaitement bien amenés, pile au bon moment qui nous dévoilent des surprises qu'on n'avait pas vu venir. Seul petit point négatif, quelques effets visuels sont assez mal faits. J'en dis pas trop, mais c'est ce qui concerne des éclaboussures de liquide, notamment. C'est de la CGI plutôt bas de gamme, et je pense que c'est lié à un souci de budget et à un manque de pratique. Mais c'est vraiment... Quelques petits détails par-ci par-là, ça change rien du tout à la manière dont le film est construit, à la manière dont le film se tient, donc ça fonctionne vraiment bien. Les personnages sont tous très bien écrits et intéressants, même les deux rédempteurs. On sait dès le début que l'un est plus assidu que l'autre, et que Yoakim, le novice 425, se posent des questions sur ce que leur groupe les autorise ou non à faire de leur temps libre. Tout au long du film, il sera témoin de choses qu'il ne soupçonnait pas et ça alimente sa réflexion personnelle. Là où justement n'allait pas Hérétique dont j'ai parlé la semaine dernière. 94 minutes qui vous donneront peut-être envie de vous lancer dans le jeu drôleux. Trois femmes dans un appartement à Marseille en pleine canicule. En face, leurs mystérieux voisins, objets de tous les fantasmes. Elles se retrouvent coincées dans une affaire terrifiante et délirante avec comme seule quête leur liberté. Avec au casting Suelia Yacoub, Santa Codré Hanou et Noémie Merlan, les femmes au balcon et le dernier film de cette dernière. Noémie Merland qui revient donc avec un deuxième film, après Me You Beat Up Mon Amour sorti en 2021, film très problématique sur bien des points, mais c'est pas notre sujet du jour. Ici, avec les femmes au balcon actuellement en salle, elle corrige le tir et nous propose un film qui a beaucoup encore d'un premier film. La caméra fait souvent n'importe quoi, les dialogues sont parfois bancals et les situations aussi, mais c'est plein de fougue et d'envie de bien faire, et d'envie surtout de parler d'un sujet qui lui tient à cœur, porté par des actrices talentueuses et très investies dans leur rôle. Le personnage de Ruby est, à mon goût, un peu trop calqué sur une influenceuse extrêmement problématique, dont je ne dirai pas le nom, mais en voyant le film, peut-être que ça vous sautera à vous aussi aux yeux. J'ai trouvé ça un peu dérangeant pendant le début, parce que je me suis demandé jusqu'à quel point le rôle n'avait pas été écrit pour elle au tout début, et qu'ils avaient dû changer d'actrice au dernier moment au vu des révélations d'agression et de manipulations qui étaient sorties. Mais comme rapidement, Ruby est au cœur de l'intrigue, on apprend à la découvrir un petit peu et j'ai réussi à passer outre. Et je sais pas vraiment si cette ressemblance était voulue ou non, mais une fois encore, quand on choisit de se baser sur un personnage réel pour écrire un personnage, qu'il soit réel ou non, on s'enseigne pour être certain que c'est pas une personne dont les actes sont répréhensibles. Surtout quand le sujet du film est le sujet sur lequel la personne est attaquée. Mais accordons-lui le bénéfice du doute, le film a été mis en chantier avant que les accusations ne soient dévoilées, donc admettons. C'est peut-être justement ce qui a fait que le... que le casting a changé et que voilà, si cette personne est finalement interprétée par Sohélia et Yacoub, c'est peut-être que justement, à la base, c'était prévu pour elle et que ça a changé quand les accusations sont sorties, je n'en ai vraiment aucune idée. Comme en plus, le film a été présenté à Cannes, il a été terminé il y a un certain moment, donc franchement, je ne sais pas du tout, c'est peut-être juste moi qui vois une ressemblance là où il n'y a pas lieu d'être. Et je ne veux pas du tout que ça mette le discrédit sur le film, parce que le film a beaucoup plus de points à mettre en valeur que ça. Ruby n'est de toute manière pas le personnage que je trouve le plus intéressant dans cette histoire, puisque je préfère la trajectoire d'Élise, interprétée par Noémie Merlan qui fait son apparition dans le film, grimée en Marilyn Monroe, ce qui fait beaucoup de sens avec le propos du film. La violence imposée aux femmes, dans le privé comme dans le professionnel. Et je ne suis pas certaine que Marilyn pouvait débarquer comme ça chez des copines pour souffler le temps d'un week-end. C'est un film que j'ai beaucoup aimé, qui a une très jolie palette de couleurs, des paillettes, des couleurs vives, des scènes de nuit très bien mises en lumière. Un film de sororité et d'entraide. Ça dure 1h43 d'ici... et s'est distribué par tandem. On change radicalement d'ambiance, on passe d'un appartement très coloré à un manoir gris éterne. D'un film sur le féminin fort à la figure du paternel tout puissant, avec Inexorable de Fabrice Duvels, sorti en 2022 avec Benoît Poulvard, Mélanie Douté, Alba Gaïa-Belougui et évidemment Jacques Iberoyer. À la mort de son père, éditeur célèbre, Jeanne Drahi emménage dans la demeure familiale en compagnie de son mari, Marcel Belmer, écrivain à succès et de leur fille. Mais une étrange jeune fille, Gloria, va s'immiscer dans la vie de la famille et bouleverser l'ordre des choses. On est chez Fabrice Duvels, donc évidemment qu'un personnage nommé Gloria va semer le trouble. C'est un film que j'ai beaucoup aimé, même s'il se perd un petit peu dans ses inspirations. On retrouve Théorème de Pasolini, Laura de Preminger, les films de fantômes chinois, le film noir plus classique, le thriller érotique des années 90, l'ambiance gothique. Fabrice Duvels a essayé de piocher un petit peu dans tout ça et de les mettre à sa sauce avec son pessimisme habituel. Mais le film traîne un peu en longueur et je me souviens lors de mon premier visionnage, c'est un film que j'ai découvert à l'étrange festival de 2022, j'avais assez vite compris qu'elle allait... qu'elle allait être la grande révélation. Et je trouvais ça un petit peu dommage qu'il s'éternise autant sur des choses qui me semblaient à moi évidentes. On est en présence d'un film que j'ai beaucoup aimé malgré tout. Ça reste un cinéaste que j'aime beaucoup, Fabrice Duvel, ce que je trouve toujours très intéressant dans ce qu'il a à raconter et à proposer à l'écran. Les acteurs sont vraiment parfaits dans leur rôle. On retrouve un Benoît Poulvord comme on ne le voit que trop rarement, en vrai méchant, même s'il ne sera pas que ça ici. La collaboration entre l'acteur et le réalisateur n'a pas été de tout repos. Elle avait déjà été houleuse sur le tournage d'Adoration, mais ils parviennent encore une fois à mêler leur énergie pour livrer quelque chose de très poignant. L'image est très belle, on la doit à Manuel Dacos, directeur de la photo déjà à l'oeuvre sur Adoration et Alléluia. Comme toujours, Fabrice Duval s'est tourné en pellicule, ce qui donne un grain très particulier à l'image aussi, et colle parfaitement à l'ambiance qu'il voulait donner. C'est pas le film de Safilmo que je préfère, mais je l'aime beaucoup malgré tout, et j'ai très hâte de découvrir son prochain film, Mal d'Aurore, qui devrait sortir début janvier, normalement si la date ne change pas d'ici là. Inexorable dure 1h39 et est distribué par Jokersfilm. On reste avec Benoît Poulvarde pour cette dernière reco de la semaine. Saint Amour de Benoît Dalépine et Gustave Kervern sortirent en 2016 avec, ben, Benoît Poulvarde, Gérard Depardieu, Vincent Lacoste et Céline Salette. Tous les ans, Bruno fait la route des vins, sans quitter le salon de l'agriculture. Mais cette année, son père, Jean, venu présenter son taureau champion Nabucodonosor, décide sur un coup de tête de l'amener faire une vraie route des vins afin de se rapprocher de lui. Et s'ils traquent au Saint-Amour, ils trinqueront bien vite aussi à l'amour tout court en compagnie de Mike, Mick, jeune chauffeur de taxi embarqué à l'improviste dans cette tournée à haut risque entre Belle Cuvée et toutes les femmes rencontrées au cours de leur périple. Je n'ai jamais regardé Gros Land de ma vie, donc il y a beaucoup de moments du film que je trouve simplement cringe. Malaisant, en bon français. Enfin non, parce que selon les prescriptivistes, ce mot n'existe pas. Je passe sans doute à côté de plein de niveaux de lecture, mais c'est un film que je trouve très touchant. C'est une fable où poésie, tendresse, humour et audace se mêlent et nous embarquent sur les routes de France. Les paysages sont vraiment bien filmés, là où les scènes de dialogue sont un peu plus tremblantes, mais ça semble être la pâte grelante, donc pourquoi pas. On a pléthore de films bien plus mal filmés que ça qui sortent chaque année et à qui on ne reproche rien, donc ne le reprochons pas non plus. C'est un film qui parle beaucoup d'amour, les appels que passe régulièrement Gérard Depardieu me bouleversent à chaque fois, et la trajectoire amenée par le personnage de Céline Salette aussi parle beaucoup d'amour, même si à bien y réfléchir, là encore, le malsain n'est pas très loin. A noter aussi un caméo de Michel Houellebecq, et il n'y a vraiment que dans les films de Kerr, Vernet et Lépine qu'il m'apparaît comme une personne sympathique. C'est distribué par le pacte et ça dure 1h42. C'est la fin de cet épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude. Bonne semaine, à lundi prochain.

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Au programme de cette semaine :



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Titre: Synthwave Vibe

Auteur: Meydän

Source: https://meydan.bandcamp.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

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  • Speaker #0

    Bonjour, enfin bonne nuit, je vous invite à lire les fichiers des 7 semaines, le podcast qui vous donne 7 vidéos culture par semaine. La pensée est contrôlée, les mots censurés. Es-tu capable de garder ton entière capacité de réflexion dans un monde sous totale surveillance ? Dictopia est un jeu de lettres intense et exigeant tout en étant moderne et accessible. Créé par Jérémy Partinico et illustré par Johan Brougol, Dictopia se joue en simultané de 1 à 7 personnes à partir de 10 ans pour des parties rapides d'environ 15 minutes. jouable avec la bande-son officielle dispo sur le site. A chaque manche, vous tirez 8 cartes avec 2 lettres sur chaque carte, et le but du jeu est de créer des mots en respectant le nombre d'œils qui vous surveillent et en rapport avec le thème proposé. 5 manches d'une minute 30 par partie, c'est un jeu qui est du coup vraiment très rapide, et où il est possible de marquer des points de 3 manières différentes. J'aime énormément ce jeu, et j'aime beaucoup les jeux avec les mots et les lettres de toute manière comme on le verra un petit peu plus tard. Et c'est possible de jouer seul aussi ! C'est un jeu qui est vraiment assez versatile dans ses manières de jouer. Il y a une version solo disponible via l'appli, je crois. Je n'ai pas encore eu l'occasion de jouer tout seul, mais je crois que c'est via l'application. L'ambiance du jeu est inspirée de l'univers de 1984, le roman de George Orwell. Et les canaux de résistance sont aussi des composantes que j'aime beaucoup. On est sur une petite boîte aussi, si vous vous en doutiez. On aime le boîte facile à ranger ici. Le design est très minimaliste, mais ça correspond parfaitement à l'univers du jeu et tout est vraiment bien pensé. C'est un jeu qui a été financé à la base par une campagne Ulule, à côté de laquelle j'étais totalement... passer à côté puisque c'est pas un site sur lequel je vais souvent voir les projets qui sont en cours de financement. J'ai découvert ce jeu à sa sortie grand public en mars 2022. J'ai vu un œil, des lettres, je sais plus trop ce qu'il y avait sur la boîte qui a particulièrement attiré mon attention, mais j'ai regardé comment ça avait l'air de jouer et je l'ai pris tout de suite. Il existe une extension aussi. qui pour le coup n'a jamais été en vente ailleurs qu'en contrepartie Ulule de ce que j'ai compris, mais peut-être qu'elle est trouvable d'occasion si ça vous intéresse. C'est un jeu qui coûte 18€ et qui est sorti chez Subverti, qui colle là encore une fois de plus avec le thème général du jeu. On continue avec un autre jeu, très coloré, lui pour le coup, Trio, créé par Kayami Yano et designé par Laura Michaud, designer officielle de Cocktail Games, dont on parlera encore dans la troisième recommandation. La règle est très simple, dévoiler deux cartes numéros, soit sur la table, soit dans la main d'un joueur. Mais attention, vous ne pouvez lui demander que le plus petit ou le plus grand numéro de sa main. Si les deux cartes sont identiques, vous rejouez. Trouvez les trois cartes identiques et gagnez ce trio. Le premier joueur à gagner trois trios remporte la partie. Côté visuel, je le disais, on est très coloré. C'est inspiré par la fête des morts, donc cette fête mexicaine qui met les têtes de morts à l'honneur. Ici, les chiffres sont entourés de tout plein de petits détails très mimi. Les cartes vont de 1 à 12 et chaque chiffre a sa couleur. C'est très plaisant d'avoir des jeux aussi colorés, même si je suis très contente d'avoir des jeux un petit peu plus sobres comme Dictopia. C'est un petit peu comme mon style vestimentaire. Des vêtements noirs, mais avec des cheveux orange, rose et violet. Une fois encore, les parties sont très rapides, on est sur une quinzaine de minutes là encore. Il y a deux variantes possibles, avec un jeu solo ou en équipe, ce qui rend le jeu vraiment durable dans le temps. Chaque partie est unique et on ne se lasse pas de voir toujours jouer pareil. C'est toujours la même mécanique mais chaque partie est vraiment différente et ça c'est très intéressant. C'est un jeu qui vous fera travailler votre mémoire. Il faut se souvenir des cartes qui ont été demandées et dévoilées et de qui à quoi dans son jeu pourrait être le premier à réunir trois trios. Ou un seul trio de sept. Le jeu coûte 13 euros et il est très facile à glisser dans un sac ou une valise pour partir en voyage. C'est un jeu qui demande un temps. tout petit peu de place, mais c'est tout à fait possible d'y jouer dans un train. Je l'ai déjà fait, donc sur les petites tablettes de train, ça suffira comme place demandée. On reste chez Cocktail Games avec un jeu très joli, que j'ai d'abord remarqué par sa boîte dans le magasin de jeux, puis quand j'ai vu le principe, c'était évidemment vendu. Maudit Maudit, toujours illustré par Laura Michaud et créé par Nathalie et Rémi Saunier, accompagné de Laurent Brun. Vous vous souvenez du jeu Pyramide ? Celui-là même où c'était ok d'avoir des tags racistes parce que le réalisateur était la star de sa chaîne ? Le principe est le même, l'irrespect en moins. Un joueur ouvre discrètement la boîte et découvre un mot à faire deviner avec un nombre précis d'indices. Il donne des indices un par un pour que son mot soit trouvé avec le bon nombre d'indices. Ni plus ni moins. Si un adversaire devine le bon mot trop tôt, il lui vole ses points. À ça s'ajoute un système de malédiction assez gentil, mais qui peut faire la différence quand il sera question de déterminer le vainqueur final. Exemple. 880 mots donc... Avant d'avoir fait toutes les combinaisons possibles, vous êtes tranquille un petit moment. Les parties se passent en deux tours de table, mais généralement quand je joue avec des amis, on fait durer la partie un petit peu plus longtemps, et on s'arrête quand on a envie de faire un autre jeu ou par exemple quand un joueur a atteint un certain nombre de points. Pour le visuel, on a une très jolie boîte violette avec des dorures, des motifs un petit peu ésotériques et un chat comme mascotte. Vous comprenez donc pourquoi il m'a autant interpellé dans le rayon et que je n'avais pas le choix que de le prendre. Ce jeu coache vraiment toutes les cases de ce que je recherche dans un jeu de société, et c'est un bel objet qui fera un très beau cadeau de Noël de dernière minute si vous êtes un petit peu dans le rush. On passe maintenant au cinéma, avec The Redeemer de Mirola Iho et Nico Kelka, film finlandais disposant d'une exclusivité sur Shadows, avec Rope Salminen, Eiko Eiskannen, Anne-Marie Alasper, Ilona Shevakova, Mikonui Dusiainen, Joël Hirvonen, Johanna Kuva et Alexander Russello. Deux missionnaires d'une secte font du porte-à-porte. Après ce qu'on comprend être une courte ellipse, on entend un coup de feu. Puis la sonnette. Les victimes attendaient des amis pour une après-midi de jeu de rôle. Le novice 425 et le superviseur Z32 vont se mêler à la partie en tentant de ne pas se faire prendre. Des alliances improbables, des trahisons, et les masques tombent. Les rôles se renversent jusqu'à un dernier acte bien méchant. Prêts à lancer les dés pour une partie inoubliable ? On est sur un film jouissif. Entre les deux comparses qui répondent premier degré au maître du jeu, et dont les réponses collent parfaitement à l'univers du jeu de rôle, les autres joueurs qui semblent comprendre que quelque chose ne va pas... mais qui semblent eux aussi avoir des choses à cacher. Qui de la chasseuse de primes, de l'aubergiste, des annonciateurs de l'apocalypse ou du shérif est finalement le plus dangereux ? Si vous aimez l'humour noir et les comédies grinçantes, ce film est fait pour vous. Les acteurs s'amusent beaucoup et pour un premier film, c'est vraiment très bien tenu. On a des flashbacks mais parfaitement bien amenés, pile au bon moment qui nous dévoilent des surprises qu'on n'avait pas vu venir. Seul petit point négatif, quelques effets visuels sont assez mal faits. J'en dis pas trop, mais c'est ce qui concerne des éclaboussures de liquide, notamment. C'est de la CGI plutôt bas de gamme, et je pense que c'est lié à un souci de budget et à un manque de pratique. Mais c'est vraiment... Quelques petits détails par-ci par-là, ça change rien du tout à la manière dont le film est construit, à la manière dont le film se tient, donc ça fonctionne vraiment bien. Les personnages sont tous très bien écrits et intéressants, même les deux rédempteurs. On sait dès le début que l'un est plus assidu que l'autre, et que Yoakim, le novice 425, se posent des questions sur ce que leur groupe les autorise ou non à faire de leur temps libre. Tout au long du film, il sera témoin de choses qu'il ne soupçonnait pas et ça alimente sa réflexion personnelle. Là où justement n'allait pas Hérétique dont j'ai parlé la semaine dernière. 94 minutes qui vous donneront peut-être envie de vous lancer dans le jeu drôleux. Trois femmes dans un appartement à Marseille en pleine canicule. En face, leurs mystérieux voisins, objets de tous les fantasmes. Elles se retrouvent coincées dans une affaire terrifiante et délirante avec comme seule quête leur liberté. Avec au casting Suelia Yacoub, Santa Codré Hanou et Noémie Merlan, les femmes au balcon et le dernier film de cette dernière. Noémie Merland qui revient donc avec un deuxième film, après Me You Beat Up Mon Amour sorti en 2021, film très problématique sur bien des points, mais c'est pas notre sujet du jour. Ici, avec les femmes au balcon actuellement en salle, elle corrige le tir et nous propose un film qui a beaucoup encore d'un premier film. La caméra fait souvent n'importe quoi, les dialogues sont parfois bancals et les situations aussi, mais c'est plein de fougue et d'envie de bien faire, et d'envie surtout de parler d'un sujet qui lui tient à cœur, porté par des actrices talentueuses et très investies dans leur rôle. Le personnage de Ruby est, à mon goût, un peu trop calqué sur une influenceuse extrêmement problématique, dont je ne dirai pas le nom, mais en voyant le film, peut-être que ça vous sautera à vous aussi aux yeux. J'ai trouvé ça un peu dérangeant pendant le début, parce que je me suis demandé jusqu'à quel point le rôle n'avait pas été écrit pour elle au tout début, et qu'ils avaient dû changer d'actrice au dernier moment au vu des révélations d'agression et de manipulations qui étaient sorties. Mais comme rapidement, Ruby est au cœur de l'intrigue, on apprend à la découvrir un petit peu et j'ai réussi à passer outre. Et je sais pas vraiment si cette ressemblance était voulue ou non, mais une fois encore, quand on choisit de se baser sur un personnage réel pour écrire un personnage, qu'il soit réel ou non, on s'enseigne pour être certain que c'est pas une personne dont les actes sont répréhensibles. Surtout quand le sujet du film est le sujet sur lequel la personne est attaquée. Mais accordons-lui le bénéfice du doute, le film a été mis en chantier avant que les accusations ne soient dévoilées, donc admettons. C'est peut-être justement ce qui a fait que le... que le casting a changé et que voilà, si cette personne est finalement interprétée par Sohélia et Yacoub, c'est peut-être que justement, à la base, c'était prévu pour elle et que ça a changé quand les accusations sont sorties, je n'en ai vraiment aucune idée. Comme en plus, le film a été présenté à Cannes, il a été terminé il y a un certain moment, donc franchement, je ne sais pas du tout, c'est peut-être juste moi qui vois une ressemblance là où il n'y a pas lieu d'être. Et je ne veux pas du tout que ça mette le discrédit sur le film, parce que le film a beaucoup plus de points à mettre en valeur que ça. Ruby n'est de toute manière pas le personnage que je trouve le plus intéressant dans cette histoire, puisque je préfère la trajectoire d'Élise, interprétée par Noémie Merlan qui fait son apparition dans le film, grimée en Marilyn Monroe, ce qui fait beaucoup de sens avec le propos du film. La violence imposée aux femmes, dans le privé comme dans le professionnel. Et je ne suis pas certaine que Marilyn pouvait débarquer comme ça chez des copines pour souffler le temps d'un week-end. C'est un film que j'ai beaucoup aimé, qui a une très jolie palette de couleurs, des paillettes, des couleurs vives, des scènes de nuit très bien mises en lumière. Un film de sororité et d'entraide. Ça dure 1h43 d'ici... et s'est distribué par tandem. On change radicalement d'ambiance, on passe d'un appartement très coloré à un manoir gris éterne. D'un film sur le féminin fort à la figure du paternel tout puissant, avec Inexorable de Fabrice Duvels, sorti en 2022 avec Benoît Poulvard, Mélanie Douté, Alba Gaïa-Belougui et évidemment Jacques Iberoyer. À la mort de son père, éditeur célèbre, Jeanne Drahi emménage dans la demeure familiale en compagnie de son mari, Marcel Belmer, écrivain à succès et de leur fille. Mais une étrange jeune fille, Gloria, va s'immiscer dans la vie de la famille et bouleverser l'ordre des choses. On est chez Fabrice Duvels, donc évidemment qu'un personnage nommé Gloria va semer le trouble. C'est un film que j'ai beaucoup aimé, même s'il se perd un petit peu dans ses inspirations. On retrouve Théorème de Pasolini, Laura de Preminger, les films de fantômes chinois, le film noir plus classique, le thriller érotique des années 90, l'ambiance gothique. Fabrice Duvels a essayé de piocher un petit peu dans tout ça et de les mettre à sa sauce avec son pessimisme habituel. Mais le film traîne un peu en longueur et je me souviens lors de mon premier visionnage, c'est un film que j'ai découvert à l'étrange festival de 2022, j'avais assez vite compris qu'elle allait... qu'elle allait être la grande révélation. Et je trouvais ça un petit peu dommage qu'il s'éternise autant sur des choses qui me semblaient à moi évidentes. On est en présence d'un film que j'ai beaucoup aimé malgré tout. Ça reste un cinéaste que j'aime beaucoup, Fabrice Duvel, ce que je trouve toujours très intéressant dans ce qu'il a à raconter et à proposer à l'écran. Les acteurs sont vraiment parfaits dans leur rôle. On retrouve un Benoît Poulvord comme on ne le voit que trop rarement, en vrai méchant, même s'il ne sera pas que ça ici. La collaboration entre l'acteur et le réalisateur n'a pas été de tout repos. Elle avait déjà été houleuse sur le tournage d'Adoration, mais ils parviennent encore une fois à mêler leur énergie pour livrer quelque chose de très poignant. L'image est très belle, on la doit à Manuel Dacos, directeur de la photo déjà à l'oeuvre sur Adoration et Alléluia. Comme toujours, Fabrice Duval s'est tourné en pellicule, ce qui donne un grain très particulier à l'image aussi, et colle parfaitement à l'ambiance qu'il voulait donner. C'est pas le film de Safilmo que je préfère, mais je l'aime beaucoup malgré tout, et j'ai très hâte de découvrir son prochain film, Mal d'Aurore, qui devrait sortir début janvier, normalement si la date ne change pas d'ici là. Inexorable dure 1h39 et est distribué par Jokersfilm. On reste avec Benoît Poulvarde pour cette dernière reco de la semaine. Saint Amour de Benoît Dalépine et Gustave Kervern sortirent en 2016 avec, ben, Benoît Poulvarde, Gérard Depardieu, Vincent Lacoste et Céline Salette. Tous les ans, Bruno fait la route des vins, sans quitter le salon de l'agriculture. Mais cette année, son père, Jean, venu présenter son taureau champion Nabucodonosor, décide sur un coup de tête de l'amener faire une vraie route des vins afin de se rapprocher de lui. Et s'ils traquent au Saint-Amour, ils trinqueront bien vite aussi à l'amour tout court en compagnie de Mike, Mick, jeune chauffeur de taxi embarqué à l'improviste dans cette tournée à haut risque entre Belle Cuvée et toutes les femmes rencontrées au cours de leur périple. Je n'ai jamais regardé Gros Land de ma vie, donc il y a beaucoup de moments du film que je trouve simplement cringe. Malaisant, en bon français. Enfin non, parce que selon les prescriptivistes, ce mot n'existe pas. Je passe sans doute à côté de plein de niveaux de lecture, mais c'est un film que je trouve très touchant. C'est une fable où poésie, tendresse, humour et audace se mêlent et nous embarquent sur les routes de France. Les paysages sont vraiment bien filmés, là où les scènes de dialogue sont un peu plus tremblantes, mais ça semble être la pâte grelante, donc pourquoi pas. On a pléthore de films bien plus mal filmés que ça qui sortent chaque année et à qui on ne reproche rien, donc ne le reprochons pas non plus. C'est un film qui parle beaucoup d'amour, les appels que passe régulièrement Gérard Depardieu me bouleversent à chaque fois, et la trajectoire amenée par le personnage de Céline Salette aussi parle beaucoup d'amour, même si à bien y réfléchir, là encore, le malsain n'est pas très loin. A noter aussi un caméo de Michel Houellebecq, et il n'y a vraiment que dans les films de Kerr, Vernet et Lépine qu'il m'apparaît comme une personne sympathique. C'est distribué par le pacte et ça dure 1h42. C'est la fin de cet épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude. Bonne semaine, à lundi prochain.

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Au programme de cette semaine :



~*~ 

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Pour écouter Adaptator et à Travers :

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Pour me soutenir :
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Musique :

Titre: Synthwave Vibe

Auteur: Meydän

Source: https://meydan.bandcamp.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

Téléchargement: https://www.auboutdufil.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, enfin bonne nuit, je vous invite à lire les fichiers des 7 semaines, le podcast qui vous donne 7 vidéos culture par semaine. La pensée est contrôlée, les mots censurés. Es-tu capable de garder ton entière capacité de réflexion dans un monde sous totale surveillance ? Dictopia est un jeu de lettres intense et exigeant tout en étant moderne et accessible. Créé par Jérémy Partinico et illustré par Johan Brougol, Dictopia se joue en simultané de 1 à 7 personnes à partir de 10 ans pour des parties rapides d'environ 15 minutes. jouable avec la bande-son officielle dispo sur le site. A chaque manche, vous tirez 8 cartes avec 2 lettres sur chaque carte, et le but du jeu est de créer des mots en respectant le nombre d'œils qui vous surveillent et en rapport avec le thème proposé. 5 manches d'une minute 30 par partie, c'est un jeu qui est du coup vraiment très rapide, et où il est possible de marquer des points de 3 manières différentes. J'aime énormément ce jeu, et j'aime beaucoup les jeux avec les mots et les lettres de toute manière comme on le verra un petit peu plus tard. Et c'est possible de jouer seul aussi ! C'est un jeu qui est vraiment assez versatile dans ses manières de jouer. Il y a une version solo disponible via l'appli, je crois. Je n'ai pas encore eu l'occasion de jouer tout seul, mais je crois que c'est via l'application. L'ambiance du jeu est inspirée de l'univers de 1984, le roman de George Orwell. Et les canaux de résistance sont aussi des composantes que j'aime beaucoup. On est sur une petite boîte aussi, si vous vous en doutiez. On aime le boîte facile à ranger ici. Le design est très minimaliste, mais ça correspond parfaitement à l'univers du jeu et tout est vraiment bien pensé. C'est un jeu qui a été financé à la base par une campagne Ulule, à côté de laquelle j'étais totalement... passer à côté puisque c'est pas un site sur lequel je vais souvent voir les projets qui sont en cours de financement. J'ai découvert ce jeu à sa sortie grand public en mars 2022. J'ai vu un œil, des lettres, je sais plus trop ce qu'il y avait sur la boîte qui a particulièrement attiré mon attention, mais j'ai regardé comment ça avait l'air de jouer et je l'ai pris tout de suite. Il existe une extension aussi. qui pour le coup n'a jamais été en vente ailleurs qu'en contrepartie Ulule de ce que j'ai compris, mais peut-être qu'elle est trouvable d'occasion si ça vous intéresse. C'est un jeu qui coûte 18€ et qui est sorti chez Subverti, qui colle là encore une fois de plus avec le thème général du jeu. On continue avec un autre jeu, très coloré, lui pour le coup, Trio, créé par Kayami Yano et designé par Laura Michaud, designer officielle de Cocktail Games, dont on parlera encore dans la troisième recommandation. La règle est très simple, dévoiler deux cartes numéros, soit sur la table, soit dans la main d'un joueur. Mais attention, vous ne pouvez lui demander que le plus petit ou le plus grand numéro de sa main. Si les deux cartes sont identiques, vous rejouez. Trouvez les trois cartes identiques et gagnez ce trio. Le premier joueur à gagner trois trios remporte la partie. Côté visuel, je le disais, on est très coloré. C'est inspiré par la fête des morts, donc cette fête mexicaine qui met les têtes de morts à l'honneur. Ici, les chiffres sont entourés de tout plein de petits détails très mimi. Les cartes vont de 1 à 12 et chaque chiffre a sa couleur. C'est très plaisant d'avoir des jeux aussi colorés, même si je suis très contente d'avoir des jeux un petit peu plus sobres comme Dictopia. C'est un petit peu comme mon style vestimentaire. Des vêtements noirs, mais avec des cheveux orange, rose et violet. Une fois encore, les parties sont très rapides, on est sur une quinzaine de minutes là encore. Il y a deux variantes possibles, avec un jeu solo ou en équipe, ce qui rend le jeu vraiment durable dans le temps. Chaque partie est unique et on ne se lasse pas de voir toujours jouer pareil. C'est toujours la même mécanique mais chaque partie est vraiment différente et ça c'est très intéressant. C'est un jeu qui vous fera travailler votre mémoire. Il faut se souvenir des cartes qui ont été demandées et dévoilées et de qui à quoi dans son jeu pourrait être le premier à réunir trois trios. Ou un seul trio de sept. Le jeu coûte 13 euros et il est très facile à glisser dans un sac ou une valise pour partir en voyage. C'est un jeu qui demande un temps. tout petit peu de place, mais c'est tout à fait possible d'y jouer dans un train. Je l'ai déjà fait, donc sur les petites tablettes de train, ça suffira comme place demandée. On reste chez Cocktail Games avec un jeu très joli, que j'ai d'abord remarqué par sa boîte dans le magasin de jeux, puis quand j'ai vu le principe, c'était évidemment vendu. Maudit Maudit, toujours illustré par Laura Michaud et créé par Nathalie et Rémi Saunier, accompagné de Laurent Brun. Vous vous souvenez du jeu Pyramide ? Celui-là même où c'était ok d'avoir des tags racistes parce que le réalisateur était la star de sa chaîne ? Le principe est le même, l'irrespect en moins. Un joueur ouvre discrètement la boîte et découvre un mot à faire deviner avec un nombre précis d'indices. Il donne des indices un par un pour que son mot soit trouvé avec le bon nombre d'indices. Ni plus ni moins. Si un adversaire devine le bon mot trop tôt, il lui vole ses points. À ça s'ajoute un système de malédiction assez gentil, mais qui peut faire la différence quand il sera question de déterminer le vainqueur final. Exemple. 880 mots donc... Avant d'avoir fait toutes les combinaisons possibles, vous êtes tranquille un petit moment. Les parties se passent en deux tours de table, mais généralement quand je joue avec des amis, on fait durer la partie un petit peu plus longtemps, et on s'arrête quand on a envie de faire un autre jeu ou par exemple quand un joueur a atteint un certain nombre de points. Pour le visuel, on a une très jolie boîte violette avec des dorures, des motifs un petit peu ésotériques et un chat comme mascotte. Vous comprenez donc pourquoi il m'a autant interpellé dans le rayon et que je n'avais pas le choix que de le prendre. Ce jeu coache vraiment toutes les cases de ce que je recherche dans un jeu de société, et c'est un bel objet qui fera un très beau cadeau de Noël de dernière minute si vous êtes un petit peu dans le rush. On passe maintenant au cinéma, avec The Redeemer de Mirola Iho et Nico Kelka, film finlandais disposant d'une exclusivité sur Shadows, avec Rope Salminen, Eiko Eiskannen, Anne-Marie Alasper, Ilona Shevakova, Mikonui Dusiainen, Joël Hirvonen, Johanna Kuva et Alexander Russello. Deux missionnaires d'une secte font du porte-à-porte. Après ce qu'on comprend être une courte ellipse, on entend un coup de feu. Puis la sonnette. Les victimes attendaient des amis pour une après-midi de jeu de rôle. Le novice 425 et le superviseur Z32 vont se mêler à la partie en tentant de ne pas se faire prendre. Des alliances improbables, des trahisons, et les masques tombent. Les rôles se renversent jusqu'à un dernier acte bien méchant. Prêts à lancer les dés pour une partie inoubliable ? On est sur un film jouissif. Entre les deux comparses qui répondent premier degré au maître du jeu, et dont les réponses collent parfaitement à l'univers du jeu de rôle, les autres joueurs qui semblent comprendre que quelque chose ne va pas... mais qui semblent eux aussi avoir des choses à cacher. Qui de la chasseuse de primes, de l'aubergiste, des annonciateurs de l'apocalypse ou du shérif est finalement le plus dangereux ? Si vous aimez l'humour noir et les comédies grinçantes, ce film est fait pour vous. Les acteurs s'amusent beaucoup et pour un premier film, c'est vraiment très bien tenu. On a des flashbacks mais parfaitement bien amenés, pile au bon moment qui nous dévoilent des surprises qu'on n'avait pas vu venir. Seul petit point négatif, quelques effets visuels sont assez mal faits. J'en dis pas trop, mais c'est ce qui concerne des éclaboussures de liquide, notamment. C'est de la CGI plutôt bas de gamme, et je pense que c'est lié à un souci de budget et à un manque de pratique. Mais c'est vraiment... Quelques petits détails par-ci par-là, ça change rien du tout à la manière dont le film est construit, à la manière dont le film se tient, donc ça fonctionne vraiment bien. Les personnages sont tous très bien écrits et intéressants, même les deux rédempteurs. On sait dès le début que l'un est plus assidu que l'autre, et que Yoakim, le novice 425, se posent des questions sur ce que leur groupe les autorise ou non à faire de leur temps libre. Tout au long du film, il sera témoin de choses qu'il ne soupçonnait pas et ça alimente sa réflexion personnelle. Là où justement n'allait pas Hérétique dont j'ai parlé la semaine dernière. 94 minutes qui vous donneront peut-être envie de vous lancer dans le jeu drôleux. Trois femmes dans un appartement à Marseille en pleine canicule. En face, leurs mystérieux voisins, objets de tous les fantasmes. Elles se retrouvent coincées dans une affaire terrifiante et délirante avec comme seule quête leur liberté. Avec au casting Suelia Yacoub, Santa Codré Hanou et Noémie Merlan, les femmes au balcon et le dernier film de cette dernière. Noémie Merland qui revient donc avec un deuxième film, après Me You Beat Up Mon Amour sorti en 2021, film très problématique sur bien des points, mais c'est pas notre sujet du jour. Ici, avec les femmes au balcon actuellement en salle, elle corrige le tir et nous propose un film qui a beaucoup encore d'un premier film. La caméra fait souvent n'importe quoi, les dialogues sont parfois bancals et les situations aussi, mais c'est plein de fougue et d'envie de bien faire, et d'envie surtout de parler d'un sujet qui lui tient à cœur, porté par des actrices talentueuses et très investies dans leur rôle. Le personnage de Ruby est, à mon goût, un peu trop calqué sur une influenceuse extrêmement problématique, dont je ne dirai pas le nom, mais en voyant le film, peut-être que ça vous sautera à vous aussi aux yeux. J'ai trouvé ça un peu dérangeant pendant le début, parce que je me suis demandé jusqu'à quel point le rôle n'avait pas été écrit pour elle au tout début, et qu'ils avaient dû changer d'actrice au dernier moment au vu des révélations d'agression et de manipulations qui étaient sorties. Mais comme rapidement, Ruby est au cœur de l'intrigue, on apprend à la découvrir un petit peu et j'ai réussi à passer outre. Et je sais pas vraiment si cette ressemblance était voulue ou non, mais une fois encore, quand on choisit de se baser sur un personnage réel pour écrire un personnage, qu'il soit réel ou non, on s'enseigne pour être certain que c'est pas une personne dont les actes sont répréhensibles. Surtout quand le sujet du film est le sujet sur lequel la personne est attaquée. Mais accordons-lui le bénéfice du doute, le film a été mis en chantier avant que les accusations ne soient dévoilées, donc admettons. C'est peut-être justement ce qui a fait que le... que le casting a changé et que voilà, si cette personne est finalement interprétée par Sohélia et Yacoub, c'est peut-être que justement, à la base, c'était prévu pour elle et que ça a changé quand les accusations sont sorties, je n'en ai vraiment aucune idée. Comme en plus, le film a été présenté à Cannes, il a été terminé il y a un certain moment, donc franchement, je ne sais pas du tout, c'est peut-être juste moi qui vois une ressemblance là où il n'y a pas lieu d'être. Et je ne veux pas du tout que ça mette le discrédit sur le film, parce que le film a beaucoup plus de points à mettre en valeur que ça. Ruby n'est de toute manière pas le personnage que je trouve le plus intéressant dans cette histoire, puisque je préfère la trajectoire d'Élise, interprétée par Noémie Merlan qui fait son apparition dans le film, grimée en Marilyn Monroe, ce qui fait beaucoup de sens avec le propos du film. La violence imposée aux femmes, dans le privé comme dans le professionnel. Et je ne suis pas certaine que Marilyn pouvait débarquer comme ça chez des copines pour souffler le temps d'un week-end. C'est un film que j'ai beaucoup aimé, qui a une très jolie palette de couleurs, des paillettes, des couleurs vives, des scènes de nuit très bien mises en lumière. Un film de sororité et d'entraide. Ça dure 1h43 d'ici... et s'est distribué par tandem. On change radicalement d'ambiance, on passe d'un appartement très coloré à un manoir gris éterne. D'un film sur le féminin fort à la figure du paternel tout puissant, avec Inexorable de Fabrice Duvels, sorti en 2022 avec Benoît Poulvard, Mélanie Douté, Alba Gaïa-Belougui et évidemment Jacques Iberoyer. À la mort de son père, éditeur célèbre, Jeanne Drahi emménage dans la demeure familiale en compagnie de son mari, Marcel Belmer, écrivain à succès et de leur fille. Mais une étrange jeune fille, Gloria, va s'immiscer dans la vie de la famille et bouleverser l'ordre des choses. On est chez Fabrice Duvels, donc évidemment qu'un personnage nommé Gloria va semer le trouble. C'est un film que j'ai beaucoup aimé, même s'il se perd un petit peu dans ses inspirations. On retrouve Théorème de Pasolini, Laura de Preminger, les films de fantômes chinois, le film noir plus classique, le thriller érotique des années 90, l'ambiance gothique. Fabrice Duvels a essayé de piocher un petit peu dans tout ça et de les mettre à sa sauce avec son pessimisme habituel. Mais le film traîne un peu en longueur et je me souviens lors de mon premier visionnage, c'est un film que j'ai découvert à l'étrange festival de 2022, j'avais assez vite compris qu'elle allait... qu'elle allait être la grande révélation. Et je trouvais ça un petit peu dommage qu'il s'éternise autant sur des choses qui me semblaient à moi évidentes. On est en présence d'un film que j'ai beaucoup aimé malgré tout. Ça reste un cinéaste que j'aime beaucoup, Fabrice Duvel, ce que je trouve toujours très intéressant dans ce qu'il a à raconter et à proposer à l'écran. Les acteurs sont vraiment parfaits dans leur rôle. On retrouve un Benoît Poulvord comme on ne le voit que trop rarement, en vrai méchant, même s'il ne sera pas que ça ici. La collaboration entre l'acteur et le réalisateur n'a pas été de tout repos. Elle avait déjà été houleuse sur le tournage d'Adoration, mais ils parviennent encore une fois à mêler leur énergie pour livrer quelque chose de très poignant. L'image est très belle, on la doit à Manuel Dacos, directeur de la photo déjà à l'oeuvre sur Adoration et Alléluia. Comme toujours, Fabrice Duval s'est tourné en pellicule, ce qui donne un grain très particulier à l'image aussi, et colle parfaitement à l'ambiance qu'il voulait donner. C'est pas le film de Safilmo que je préfère, mais je l'aime beaucoup malgré tout, et j'ai très hâte de découvrir son prochain film, Mal d'Aurore, qui devrait sortir début janvier, normalement si la date ne change pas d'ici là. Inexorable dure 1h39 et est distribué par Jokersfilm. On reste avec Benoît Poulvarde pour cette dernière reco de la semaine. Saint Amour de Benoît Dalépine et Gustave Kervern sortirent en 2016 avec, ben, Benoît Poulvarde, Gérard Depardieu, Vincent Lacoste et Céline Salette. Tous les ans, Bruno fait la route des vins, sans quitter le salon de l'agriculture. Mais cette année, son père, Jean, venu présenter son taureau champion Nabucodonosor, décide sur un coup de tête de l'amener faire une vraie route des vins afin de se rapprocher de lui. Et s'ils traquent au Saint-Amour, ils trinqueront bien vite aussi à l'amour tout court en compagnie de Mike, Mick, jeune chauffeur de taxi embarqué à l'improviste dans cette tournée à haut risque entre Belle Cuvée et toutes les femmes rencontrées au cours de leur périple. Je n'ai jamais regardé Gros Land de ma vie, donc il y a beaucoup de moments du film que je trouve simplement cringe. Malaisant, en bon français. Enfin non, parce que selon les prescriptivistes, ce mot n'existe pas. Je passe sans doute à côté de plein de niveaux de lecture, mais c'est un film que je trouve très touchant. C'est une fable où poésie, tendresse, humour et audace se mêlent et nous embarquent sur les routes de France. Les paysages sont vraiment bien filmés, là où les scènes de dialogue sont un peu plus tremblantes, mais ça semble être la pâte grelante, donc pourquoi pas. On a pléthore de films bien plus mal filmés que ça qui sortent chaque année et à qui on ne reproche rien, donc ne le reprochons pas non plus. C'est un film qui parle beaucoup d'amour, les appels que passe régulièrement Gérard Depardieu me bouleversent à chaque fois, et la trajectoire amenée par le personnage de Céline Salette aussi parle beaucoup d'amour, même si à bien y réfléchir, là encore, le malsain n'est pas très loin. A noter aussi un caméo de Michel Houellebecq, et il n'y a vraiment que dans les films de Kerr, Vernet et Lépine qu'il m'apparaît comme une personne sympathique. C'est distribué par le pacte et ça dure 1h42. C'est la fin de cet épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude. Bonne semaine, à lundi prochain.

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Titre: Synthwave Vibe

Auteur: Meydän

Source: https://meydan.bandcamp.com

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr

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  • Speaker #0

    Bonjour, enfin bonne nuit, je vous invite à lire les fichiers des 7 semaines, le podcast qui vous donne 7 vidéos culture par semaine. La pensée est contrôlée, les mots censurés. Es-tu capable de garder ton entière capacité de réflexion dans un monde sous totale surveillance ? Dictopia est un jeu de lettres intense et exigeant tout en étant moderne et accessible. Créé par Jérémy Partinico et illustré par Johan Brougol, Dictopia se joue en simultané de 1 à 7 personnes à partir de 10 ans pour des parties rapides d'environ 15 minutes. jouable avec la bande-son officielle dispo sur le site. A chaque manche, vous tirez 8 cartes avec 2 lettres sur chaque carte, et le but du jeu est de créer des mots en respectant le nombre d'œils qui vous surveillent et en rapport avec le thème proposé. 5 manches d'une minute 30 par partie, c'est un jeu qui est du coup vraiment très rapide, et où il est possible de marquer des points de 3 manières différentes. J'aime énormément ce jeu, et j'aime beaucoup les jeux avec les mots et les lettres de toute manière comme on le verra un petit peu plus tard. Et c'est possible de jouer seul aussi ! C'est un jeu qui est vraiment assez versatile dans ses manières de jouer. Il y a une version solo disponible via l'appli, je crois. Je n'ai pas encore eu l'occasion de jouer tout seul, mais je crois que c'est via l'application. L'ambiance du jeu est inspirée de l'univers de 1984, le roman de George Orwell. Et les canaux de résistance sont aussi des composantes que j'aime beaucoup. On est sur une petite boîte aussi, si vous vous en doutiez. On aime le boîte facile à ranger ici. Le design est très minimaliste, mais ça correspond parfaitement à l'univers du jeu et tout est vraiment bien pensé. C'est un jeu qui a été financé à la base par une campagne Ulule, à côté de laquelle j'étais totalement... passer à côté puisque c'est pas un site sur lequel je vais souvent voir les projets qui sont en cours de financement. J'ai découvert ce jeu à sa sortie grand public en mars 2022. J'ai vu un œil, des lettres, je sais plus trop ce qu'il y avait sur la boîte qui a particulièrement attiré mon attention, mais j'ai regardé comment ça avait l'air de jouer et je l'ai pris tout de suite. Il existe une extension aussi. qui pour le coup n'a jamais été en vente ailleurs qu'en contrepartie Ulule de ce que j'ai compris, mais peut-être qu'elle est trouvable d'occasion si ça vous intéresse. C'est un jeu qui coûte 18€ et qui est sorti chez Subverti, qui colle là encore une fois de plus avec le thème général du jeu. On continue avec un autre jeu, très coloré, lui pour le coup, Trio, créé par Kayami Yano et designé par Laura Michaud, designer officielle de Cocktail Games, dont on parlera encore dans la troisième recommandation. La règle est très simple, dévoiler deux cartes numéros, soit sur la table, soit dans la main d'un joueur. Mais attention, vous ne pouvez lui demander que le plus petit ou le plus grand numéro de sa main. Si les deux cartes sont identiques, vous rejouez. Trouvez les trois cartes identiques et gagnez ce trio. Le premier joueur à gagner trois trios remporte la partie. Côté visuel, je le disais, on est très coloré. C'est inspiré par la fête des morts, donc cette fête mexicaine qui met les têtes de morts à l'honneur. Ici, les chiffres sont entourés de tout plein de petits détails très mimi. Les cartes vont de 1 à 12 et chaque chiffre a sa couleur. C'est très plaisant d'avoir des jeux aussi colorés, même si je suis très contente d'avoir des jeux un petit peu plus sobres comme Dictopia. C'est un petit peu comme mon style vestimentaire. Des vêtements noirs, mais avec des cheveux orange, rose et violet. Une fois encore, les parties sont très rapides, on est sur une quinzaine de minutes là encore. Il y a deux variantes possibles, avec un jeu solo ou en équipe, ce qui rend le jeu vraiment durable dans le temps. Chaque partie est unique et on ne se lasse pas de voir toujours jouer pareil. C'est toujours la même mécanique mais chaque partie est vraiment différente et ça c'est très intéressant. C'est un jeu qui vous fera travailler votre mémoire. Il faut se souvenir des cartes qui ont été demandées et dévoilées et de qui à quoi dans son jeu pourrait être le premier à réunir trois trios. Ou un seul trio de sept. Le jeu coûte 13 euros et il est très facile à glisser dans un sac ou une valise pour partir en voyage. C'est un jeu qui demande un temps. tout petit peu de place, mais c'est tout à fait possible d'y jouer dans un train. Je l'ai déjà fait, donc sur les petites tablettes de train, ça suffira comme place demandée. On reste chez Cocktail Games avec un jeu très joli, que j'ai d'abord remarqué par sa boîte dans le magasin de jeux, puis quand j'ai vu le principe, c'était évidemment vendu. Maudit Maudit, toujours illustré par Laura Michaud et créé par Nathalie et Rémi Saunier, accompagné de Laurent Brun. Vous vous souvenez du jeu Pyramide ? Celui-là même où c'était ok d'avoir des tags racistes parce que le réalisateur était la star de sa chaîne ? Le principe est le même, l'irrespect en moins. Un joueur ouvre discrètement la boîte et découvre un mot à faire deviner avec un nombre précis d'indices. Il donne des indices un par un pour que son mot soit trouvé avec le bon nombre d'indices. Ni plus ni moins. Si un adversaire devine le bon mot trop tôt, il lui vole ses points. À ça s'ajoute un système de malédiction assez gentil, mais qui peut faire la différence quand il sera question de déterminer le vainqueur final. Exemple. 880 mots donc... Avant d'avoir fait toutes les combinaisons possibles, vous êtes tranquille un petit moment. Les parties se passent en deux tours de table, mais généralement quand je joue avec des amis, on fait durer la partie un petit peu plus longtemps, et on s'arrête quand on a envie de faire un autre jeu ou par exemple quand un joueur a atteint un certain nombre de points. Pour le visuel, on a une très jolie boîte violette avec des dorures, des motifs un petit peu ésotériques et un chat comme mascotte. Vous comprenez donc pourquoi il m'a autant interpellé dans le rayon et que je n'avais pas le choix que de le prendre. Ce jeu coache vraiment toutes les cases de ce que je recherche dans un jeu de société, et c'est un bel objet qui fera un très beau cadeau de Noël de dernière minute si vous êtes un petit peu dans le rush. On passe maintenant au cinéma, avec The Redeemer de Mirola Iho et Nico Kelka, film finlandais disposant d'une exclusivité sur Shadows, avec Rope Salminen, Eiko Eiskannen, Anne-Marie Alasper, Ilona Shevakova, Mikonui Dusiainen, Joël Hirvonen, Johanna Kuva et Alexander Russello. Deux missionnaires d'une secte font du porte-à-porte. Après ce qu'on comprend être une courte ellipse, on entend un coup de feu. Puis la sonnette. Les victimes attendaient des amis pour une après-midi de jeu de rôle. Le novice 425 et le superviseur Z32 vont se mêler à la partie en tentant de ne pas se faire prendre. Des alliances improbables, des trahisons, et les masques tombent. Les rôles se renversent jusqu'à un dernier acte bien méchant. Prêts à lancer les dés pour une partie inoubliable ? On est sur un film jouissif. Entre les deux comparses qui répondent premier degré au maître du jeu, et dont les réponses collent parfaitement à l'univers du jeu de rôle, les autres joueurs qui semblent comprendre que quelque chose ne va pas... mais qui semblent eux aussi avoir des choses à cacher. Qui de la chasseuse de primes, de l'aubergiste, des annonciateurs de l'apocalypse ou du shérif est finalement le plus dangereux ? Si vous aimez l'humour noir et les comédies grinçantes, ce film est fait pour vous. Les acteurs s'amusent beaucoup et pour un premier film, c'est vraiment très bien tenu. On a des flashbacks mais parfaitement bien amenés, pile au bon moment qui nous dévoilent des surprises qu'on n'avait pas vu venir. Seul petit point négatif, quelques effets visuels sont assez mal faits. J'en dis pas trop, mais c'est ce qui concerne des éclaboussures de liquide, notamment. C'est de la CGI plutôt bas de gamme, et je pense que c'est lié à un souci de budget et à un manque de pratique. Mais c'est vraiment... Quelques petits détails par-ci par-là, ça change rien du tout à la manière dont le film est construit, à la manière dont le film se tient, donc ça fonctionne vraiment bien. Les personnages sont tous très bien écrits et intéressants, même les deux rédempteurs. On sait dès le début que l'un est plus assidu que l'autre, et que Yoakim, le novice 425, se posent des questions sur ce que leur groupe les autorise ou non à faire de leur temps libre. Tout au long du film, il sera témoin de choses qu'il ne soupçonnait pas et ça alimente sa réflexion personnelle. Là où justement n'allait pas Hérétique dont j'ai parlé la semaine dernière. 94 minutes qui vous donneront peut-être envie de vous lancer dans le jeu drôleux. Trois femmes dans un appartement à Marseille en pleine canicule. En face, leurs mystérieux voisins, objets de tous les fantasmes. Elles se retrouvent coincées dans une affaire terrifiante et délirante avec comme seule quête leur liberté. Avec au casting Suelia Yacoub, Santa Codré Hanou et Noémie Merlan, les femmes au balcon et le dernier film de cette dernière. Noémie Merland qui revient donc avec un deuxième film, après Me You Beat Up Mon Amour sorti en 2021, film très problématique sur bien des points, mais c'est pas notre sujet du jour. Ici, avec les femmes au balcon actuellement en salle, elle corrige le tir et nous propose un film qui a beaucoup encore d'un premier film. La caméra fait souvent n'importe quoi, les dialogues sont parfois bancals et les situations aussi, mais c'est plein de fougue et d'envie de bien faire, et d'envie surtout de parler d'un sujet qui lui tient à cœur, porté par des actrices talentueuses et très investies dans leur rôle. Le personnage de Ruby est, à mon goût, un peu trop calqué sur une influenceuse extrêmement problématique, dont je ne dirai pas le nom, mais en voyant le film, peut-être que ça vous sautera à vous aussi aux yeux. J'ai trouvé ça un peu dérangeant pendant le début, parce que je me suis demandé jusqu'à quel point le rôle n'avait pas été écrit pour elle au tout début, et qu'ils avaient dû changer d'actrice au dernier moment au vu des révélations d'agression et de manipulations qui étaient sorties. Mais comme rapidement, Ruby est au cœur de l'intrigue, on apprend à la découvrir un petit peu et j'ai réussi à passer outre. Et je sais pas vraiment si cette ressemblance était voulue ou non, mais une fois encore, quand on choisit de se baser sur un personnage réel pour écrire un personnage, qu'il soit réel ou non, on s'enseigne pour être certain que c'est pas une personne dont les actes sont répréhensibles. Surtout quand le sujet du film est le sujet sur lequel la personne est attaquée. Mais accordons-lui le bénéfice du doute, le film a été mis en chantier avant que les accusations ne soient dévoilées, donc admettons. C'est peut-être justement ce qui a fait que le... que le casting a changé et que voilà, si cette personne est finalement interprétée par Sohélia et Yacoub, c'est peut-être que justement, à la base, c'était prévu pour elle et que ça a changé quand les accusations sont sorties, je n'en ai vraiment aucune idée. Comme en plus, le film a été présenté à Cannes, il a été terminé il y a un certain moment, donc franchement, je ne sais pas du tout, c'est peut-être juste moi qui vois une ressemblance là où il n'y a pas lieu d'être. Et je ne veux pas du tout que ça mette le discrédit sur le film, parce que le film a beaucoup plus de points à mettre en valeur que ça. Ruby n'est de toute manière pas le personnage que je trouve le plus intéressant dans cette histoire, puisque je préfère la trajectoire d'Élise, interprétée par Noémie Merlan qui fait son apparition dans le film, grimée en Marilyn Monroe, ce qui fait beaucoup de sens avec le propos du film. La violence imposée aux femmes, dans le privé comme dans le professionnel. Et je ne suis pas certaine que Marilyn pouvait débarquer comme ça chez des copines pour souffler le temps d'un week-end. C'est un film que j'ai beaucoup aimé, qui a une très jolie palette de couleurs, des paillettes, des couleurs vives, des scènes de nuit très bien mises en lumière. Un film de sororité et d'entraide. Ça dure 1h43 d'ici... et s'est distribué par tandem. On change radicalement d'ambiance, on passe d'un appartement très coloré à un manoir gris éterne. D'un film sur le féminin fort à la figure du paternel tout puissant, avec Inexorable de Fabrice Duvels, sorti en 2022 avec Benoît Poulvard, Mélanie Douté, Alba Gaïa-Belougui et évidemment Jacques Iberoyer. À la mort de son père, éditeur célèbre, Jeanne Drahi emménage dans la demeure familiale en compagnie de son mari, Marcel Belmer, écrivain à succès et de leur fille. Mais une étrange jeune fille, Gloria, va s'immiscer dans la vie de la famille et bouleverser l'ordre des choses. On est chez Fabrice Duvels, donc évidemment qu'un personnage nommé Gloria va semer le trouble. C'est un film que j'ai beaucoup aimé, même s'il se perd un petit peu dans ses inspirations. On retrouve Théorème de Pasolini, Laura de Preminger, les films de fantômes chinois, le film noir plus classique, le thriller érotique des années 90, l'ambiance gothique. Fabrice Duvels a essayé de piocher un petit peu dans tout ça et de les mettre à sa sauce avec son pessimisme habituel. Mais le film traîne un peu en longueur et je me souviens lors de mon premier visionnage, c'est un film que j'ai découvert à l'étrange festival de 2022, j'avais assez vite compris qu'elle allait... qu'elle allait être la grande révélation. Et je trouvais ça un petit peu dommage qu'il s'éternise autant sur des choses qui me semblaient à moi évidentes. On est en présence d'un film que j'ai beaucoup aimé malgré tout. Ça reste un cinéaste que j'aime beaucoup, Fabrice Duvel, ce que je trouve toujours très intéressant dans ce qu'il a à raconter et à proposer à l'écran. Les acteurs sont vraiment parfaits dans leur rôle. On retrouve un Benoît Poulvord comme on ne le voit que trop rarement, en vrai méchant, même s'il ne sera pas que ça ici. La collaboration entre l'acteur et le réalisateur n'a pas été de tout repos. Elle avait déjà été houleuse sur le tournage d'Adoration, mais ils parviennent encore une fois à mêler leur énergie pour livrer quelque chose de très poignant. L'image est très belle, on la doit à Manuel Dacos, directeur de la photo déjà à l'oeuvre sur Adoration et Alléluia. Comme toujours, Fabrice Duval s'est tourné en pellicule, ce qui donne un grain très particulier à l'image aussi, et colle parfaitement à l'ambiance qu'il voulait donner. C'est pas le film de Safilmo que je préfère, mais je l'aime beaucoup malgré tout, et j'ai très hâte de découvrir son prochain film, Mal d'Aurore, qui devrait sortir début janvier, normalement si la date ne change pas d'ici là. Inexorable dure 1h39 et est distribué par Jokersfilm. On reste avec Benoît Poulvarde pour cette dernière reco de la semaine. Saint Amour de Benoît Dalépine et Gustave Kervern sortirent en 2016 avec, ben, Benoît Poulvarde, Gérard Depardieu, Vincent Lacoste et Céline Salette. Tous les ans, Bruno fait la route des vins, sans quitter le salon de l'agriculture. Mais cette année, son père, Jean, venu présenter son taureau champion Nabucodonosor, décide sur un coup de tête de l'amener faire une vraie route des vins afin de se rapprocher de lui. Et s'ils traquent au Saint-Amour, ils trinqueront bien vite aussi à l'amour tout court en compagnie de Mike, Mick, jeune chauffeur de taxi embarqué à l'improviste dans cette tournée à haut risque entre Belle Cuvée et toutes les femmes rencontrées au cours de leur périple. Je n'ai jamais regardé Gros Land de ma vie, donc il y a beaucoup de moments du film que je trouve simplement cringe. Malaisant, en bon français. Enfin non, parce que selon les prescriptivistes, ce mot n'existe pas. Je passe sans doute à côté de plein de niveaux de lecture, mais c'est un film que je trouve très touchant. C'est une fable où poésie, tendresse, humour et audace se mêlent et nous embarquent sur les routes de France. Les paysages sont vraiment bien filmés, là où les scènes de dialogue sont un peu plus tremblantes, mais ça semble être la pâte grelante, donc pourquoi pas. On a pléthore de films bien plus mal filmés que ça qui sortent chaque année et à qui on ne reproche rien, donc ne le reprochons pas non plus. C'est un film qui parle beaucoup d'amour, les appels que passe régulièrement Gérard Depardieu me bouleversent à chaque fois, et la trajectoire amenée par le personnage de Céline Salette aussi parle beaucoup d'amour, même si à bien y réfléchir, là encore, le malsain n'est pas très loin. A noter aussi un caméo de Michel Houellebecq, et il n'y a vraiment que dans les films de Kerr, Vernet et Lépine qu'il m'apparaît comme une personne sympathique. C'est distribué par le pacte et ça dure 1h42. C'est la fin de cet épisode, les liens sont dans la description comme d'habitude. Bonne semaine, à lundi prochain.

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