Speaker #0Bonjour, bonsoir, bonne nuit, bienvenue dans un nouvel épisode de 7 semaines, le vodcast qui vous donne 7 recours culture par semaine. Un épisode un petit peu speed cette semaine, j'ai dû faire appel à Fred en tant que joker parce que des petits soucis familiaux m'ont empêché de préparer l'épisode comme d'habitude et en plus je dois enregistrer vendredi au lieu de dimanche, un épisode un petit peu bancal mais voilà je tenais quand même à vous faire un épisode pour lundi, bon par contre je sais pas s'il y aura un épisode la semaine prochaine, je ferai au mieux et j'essaierai de vous tenir au courant sur Instagram. Mais on commence tout de suite. Pour une exposition qui n'a finalement pas eu lieu, le musée Pompidou avait demandé au cinéaste Léos Carax de répondre en image à la question Où en êtes-vous, Léos Carax ? Il tente une réponse pleine d'interrogations. Sur lui, sur son monde, sur ce qui nous entoure. Je ne sais pas. Mais si je savais, je répondrais que… c'est pas moi. Retour de l'Oscarax sur le grand écran après le tourbillon à net de 2021. Avec un court-métrage de 42 minutes très étrange, mêlant images d'archives et prises de vues récentes ou moins récentes. Collage et voix-off, je dois bien vous avouer que je me suis assoupie quelques minutes. Si j'en crois les commentaires, j'ai loupé une galerie photo de Dictateur. Pas de soucis, mais effectivement j'ai dû louper je pense 5 minutes. Donc sur 42 ça fait quand même beaucoup. Mais voilà, c'est quand même un court-métrage que j'ai beaucoup apprécié malgré mon état de fatigue. Il y a de chouettes coïncidences aussi dans ce cours, avec une voix off qui nous dit que la France pleure depuis 3 jours. Bon bah avec une sortie le 12 juin, ce film n'a que trop raison. Et autre coïncidence, la chanson de fin, après le générique, qui est Modern Love de David Bowie, qui était aussi la chanson qui a ouvert le festival de Cannes où était présenté le film. Donc voilà, j'ai trouvé ça assez drôle comme petite coïncidence. Et donc oui, après le générique, il y a une scène que je ne saurais que trop vous conseiller de regarder, donc restez, si vous avez aimé à net, je vous conseille vraiment de rester après le générique. Une plongée dans le cerveau de Léo Scarrax, tel qu'on l'imagine, un peu foutraque, un peu mégalo, un peu fâché aussi. avec notamment un tacle à Roman Polanski qui a surpris la salle qui a vraiment fait un vraiment très surpris très amusé aussi je pense par ce tacle dans le sens où là d'autres réalisateurs auraient pu s'arrêter à la première partie de la phrase pour ne pas le froisser ici Léo Skarex va vraiment au bout de sa pensée de ce qu'il a à dire sur le personnage donc c'était un chouette moment de cohésion de salle c'était assez fun Je ne sais pas si ce sera dans beaucoup de salles, ni même si ça restera longtemps à l'affiche, mais ça vaut le coup d'œil, au moins pour tenter de comprendre quelle place ça aurait pu avoir à Pompidou. C'est un court-métrage dans lequel je ne suis pas certaine d'avoir tout compris, mais en tout cas ça m'a donné envie de revoir un net et d'en parler ici. Sur une idée originale des Sparks, groupe américain que l'on peut résumer par le groupe préféré de son groupe préféré, ils ont commencé leur carrière dans les années 70 et sont à l'origine de beaucoup de changements de style et de courant dans l'industrie musicale. Allez voir le documentaire qu'Edgar Wright leur a consacré, c'est passionnant. Mais revenons à Annette, sortie en 2021, avec Adam Driver, Marion Cotillard et Simon Helberg, qu'on est très contents de voir autrement qu'avec des boucles de ceinture geek et des cols roulés. Los Angeles de nos jours, Henry est un comédien de stand-up à l'humour féroce, Anne, une cantatrice de renommée internationale. Ensemble, sous le feu des projecteurs, ils forment un couple épanoui et glamour. La naissance de leur premier enfant, Annette, une fillette mystérieuse aux destins exceptionnels, va bouleverser leur vie. C'est au moins la quatrième fois que je le vois, et j'aime toujours autant ce film. Pourtant c'est une comédie musicale tout ce qu'il y a de plus classique, donc ça partait mal. Le fait que ce soit une comédie musicale écrite et composée par les Sparks, ça m'avait un petit peu rassurée au moment des premières annonces sur le film. C'est un film qui est très intelligent dans son écriture, dans sa mise en scène aussi, avec les tabloïds qui nous donnent des updates temporaires pour faire avancer l'intrigue sans qu'on s'attende trop sur des détails. C'est vraiment très malin. J'aime aussi... J'aime quasi tout dans ce film. Sauf la chanson de l'accouchement. Faut pas pousser quand même. Enfin, du coup, si. Enfin, bref. Vous verrez. Si vous savez de quelle scène je parle, vous comprenez de quoi je parle. Et puis, si vous le voyez pour la première fois à la suite de cette critique... C'est juste que moi je suis très mal à l'aise avec les accouchements en général, donc c'est vraiment un moment qui m'a mis mal à l'aise. Et que du coup depuis que je le revois en format physique à la maison, c'est une scène que je passe. Mais voilà, au cinéma, je ne suis pas sortie de la salle, je ne me suis pas cachée les yeux. Donc voilà, c'est malgré tout une scène que je connais et dont la chanson me reste en tête malgré moi pendant des jours et des jours. Et donc heureusement que je ne l'entends pas à chaque visionnage. Le film s'ouvre sur une chanson, May We Start, que j'avais déjà beaucoup écoutée avant la sortie du film, qui servait un petit peu de trailer. Et en fait c'est le film qui ouvrait le Festival de Cannes après l'édition annulée de 2020. Et donc cette question, est-ce qu'on y va, est-ce qu'on peut y aller, ça tombait décidément très très bien. C'est un film qui parle d'amour, mais surtout d'une personne qui ne s'est pas aimée. Henry McHenry ne s'aime pas. Il n'aime pas Anne comme il devrait, et il ne sait pas de fait comment aimer sa fille. Et la dernière séquence me fait encore... Je pleurais à gros sanglots trois ans après la sortie du film. Là, je l'ai revu avant-hier. Et vraiment, c'était... C'était vraiment un peu les grandes eaux chez moi devant mon écran. C'était assez terrible. Ils sont rares les films de 2h20 où rien ne semble en trop. On regrette presque que ce soit déjà la fin. Et pourtant, c'est le cas ici. Donc un petit peu plus de 2h20 et on en prendrait presque autant. C'est peut-être mon Léo Scarwex préféré. Parce que du coup, à la suite de ça, j'avais voulu tous les rattraper. Et c'est un cinéma avec lequel je suis un petit peu ambivalente. Où en fait, je comprends tout ce qui est intéressant et tout ce qui est beau et bien travaillé. Mais souvent, je passe à côté. Notamment, voilà, Les Amants du Pont-Neuf. où j'ai détesté l'alchimie entre les personnages, mais on ne peut pas gagner à tous les coups. C'est enfin ma physique chez UGC Distribution. Sa projection au BIF, le Bruxelles International Fantastic Film Festival, avait beaucoup fait parler, pour des raisons dont tout se serait bien passé, mais il est enfin possible de nous rendre en salle pour découvrir Love Lies Bleeding de Rose Glass avec Kirsten Stewart, Cathy O'Brien et Jenna Malone. Lou, gérante solitaire d'une salle de sport, tombe éperdument amoureuse de Jackie, culturiste ambitieuse. Leur relation passionnée et explosive va les entraîner malgré elle dans une spirale de violence. On avait découvert Rose Glace avec Sainte-Maud, que je n'ai toujours pas pris le temps de voir, mais qui lui aussi avait beaucoup fait parler, qui était un film de genre plutôt horrifique. Ici, on n'est pas dans le même registre. On est vraiment sur un film de mafia, sur un thriller haletant et violent, dans une Amérique post-Reagan, depuis à peine quelques semaines, puisque voilà, on est vraiment en 89, au moment où l'Allemagne tente d'ouvrir des petits passages dans son mur. Et je pense que du coup, Reagan a dû partir en... janvier 89, quelque chose comme ça. Et donc là, vraiment, on est printemps 89, donc on est encore dans tout ce culte du corps qui était assez caractéristique de l'Amérique de Ronald Reagan. Et donc le personnage de Cathy O'Brien, qui veut se rendre à une compétition de bodybuilding, n'hésitera pas à prendre les stéroïdes que lui propose Kirsten Stewart alors qu'elles se connaissent depuis quelques heures, parce qu'il faut que pour cette compétition-là, elle soit vraiment au top d'elle-même. et que l'entraînement ne fera pas tout. C'est un milieu dans lequel il y a énormément de dopage et dans lequel les contrôles sont assez aléatoires. C'était même presque étonnant que le personnage de Jackie n'ait eu l'air de jamais avoir pris de stéroïdes avant. C'était presque un peu étonnant. La rencontre avec Lou va tout changer dans sa pratique. Toute la ville, c'est vraiment un petit village d'Arizona, je pense, est régie par le père de Lou. interprété par Ed Harris et sa perruque. Il est propriétaire de la salle de sport où travaille sa fille. Il gère aussi le stand de tir où bosse le beau-frère de Lou et où va travailler Jackie. La police locale est dans sa poche aussi, pour lui permettre de garder ses crimes sous le tapis. Et puis, un événement tragique à mi-film, et tout s'accélère. Tensions, violences, mauvaises décisions, tout va aller jusqu'à un très beau final, où on retrouve enfin un peu de fantastique. C'est une mise en scène qui est assez clinique, mais c'est aussi très doux par ses couleurs. Comme je disais, on doit être en Arizona, donc il fait très chaud. En plus, les personnages font beaucoup de sport, donc ils les ont... ...encore plus chaud. Les couleurs sont très chaudes aussi, ce qui contraste avec la froideur avec laquelle nos protagonistes doivent agir et la manière dont c'est filmé. Tous les cadres sont assez froids, assez bruts, mais tout est très bien filmé, notamment les scènes de sexe entre Lou et Jackie qui sont incroyablement bien filmées. Et c'est tellement rare de voir du sexe lesbien qui n'a pas été pensé pour un public masculin, ça fait vraiment plaisir à voir. Et du coup, je vais juste reparler un petit peu de ce qui a pu se passer au bif. C'est un film qui était très attendu notamment par la communauté LGBTQIA+, notamment la communauté lesbienne. C'est un film qui a fait l'objet de commentaires homophobes et lesbophobes pendant la séance. Séance qui a dû être interrompue pour calmer le jeu, avec un festival qui a été très maladroit pour rester poli dans sa gestion et sa communication de crise. Ensuite, la projection a pu reprendre. La police a été appelée, il y a eu de la violence physique en plus de la violence verbale. Ça a été un moment assez catastrophique pour les gens qui l'ont vécu. Mais voilà, savoir que le grand public peut enfin voir le film grâce à A24, c'est vraiment pour mon plus grand plaisir, parce que le film a de grandes chances de se retrouver dans mon top de fin d'année. Marjane s'attrapait de retour, pour mon plus grand plaisir là aussi, avec Paradis Paris actuellement en salle. Ex-star de l'opéra Giovanna Filmin. Alors qu'elle a été déclarée morte par erreur, les hommages de la presse tardent à venir. Mike, cascadeur anglais, peut-il décemment trembler devant la mort alors qu'il la défie tous les jours ? Fume et tue, mais Dolorès s'en fout. Le jour des 15 ans de sa petite fille, elle passe un pacte avec Dieu. Alors qu'elle essaie de se suicider, Marie se rise, une ado harcelée, humiliée et déprimée, et kidnappée, et va tout naturellement faire de son raviseur de son ravisseur. Edouard, bien qu'il présente depuis des années une célèbre émission criminelle à la télé, accuse le coup quand sa mortalité se rappelle à lui. Monica Bellucci, Ben Aldridge, Alex Lutz, André Dussolier, Rossy De Palma ou encore Rush Dizem, tous sont réunis dans cette déclaration d'amour à la capitale. Les histoires s'entremêlent un peu. J'aime bien l'effet presque petit village qu'on peut avoir dans certains quartiers de Paris où tout le monde se côtoie alors qu'on vient de milieux différents. Paris, c'est ma ville préférée au monde parmi celles que j'ai eu la chance de visiter et ça joue certainement sur mon appréciation du film. malgré tout c'est le petit reproche que je pourrais faire c'est que tout est trop beau trop propre pour être le Paris que je vois tous les jours mais c'est aussi ça la magie du cinéma voilà on sait que Marjane Sattrapi est très attachée à la ville de Paris et qu'elle a voulu du coup lui rendre un hommage avec ce film choral où on va vraiment suivre une petite dizaine d'histoires que je trouve toutes assez intéressantes peut-être celle d'André Dussolier c'est celle que j'ai le moins aimée même si lui est très bon dans son rôle en plus il joue une sorte de Christophe on l'a-t-like avec une émission sur les crimes qui se passe en Ile-de-France mais je sais pas c'est l'histoire qui m'a le moins touchée et celle que je préfère par contre c'est celle de Gwendal Marimoutou qui va jouer le maquilleur slash assistant de Ben Aldridge donc sur le tournage ou même celle d'Alex Lutz qui sont pour moi les deux histoires les plus touchantes. Alex Lutz, qui est donc le tenancier du café, où vont se croiser pas mal de nos personnages et qui a du mal à se remettre de la mort de sa femme il y a plusieurs années. Celle de Marie Cerise est très bien écrite aussi. J'ai trouvé la partie avec le ravisseur est vraiment assez drôle. Et on imagine que le retour à la maison va être signe d'un nouveau départ. En tout cas, on espère qu'elle saura parler à ses parents de ce qui la travaille. Le personnage de Marjane Satrapi est très drôle aussi, puisque du coup, elle joue la réalisatrice. du film où on a besoin des cascades de Ben Aldridge. On ne la voit que quelques secondes, mais c'est vraiment des passages là encore très drôles. C'est un film très charmant, que j'ai vraiment beaucoup aimé, qui met un petit peu de douceur dans cette semaine où on en a bien besoin. C'est distribué par Studio Canal et ça dure 1h44. Je laisse maintenant la parole à Fred pour deux recos, mais ne vous inquiétez pas, je reviens ensuite. Il ne le précise pas, mais son film est assez difficile à trouver. Il était sur Mubi jusqu'à peu, mais du coup vous pouvez le trouver en format physique. En VOD, ça semble un petit peu plus compliqué. Vous pouvez aussi le trouver par des canaux un petit peu moins légaux, mais moi je ne vous ai rien dit.
Speaker #1Maria vit dans les Alpes autrichiennes, seule avec son fils Johannes, qui souffre lui-même d'un handicap mental. Leur quotidien est rythmé par d'étranges rituels religieux et par les soins. que Johannes prodigue aux rapaces qu'il a dressés. Mais quand des promoteurs immobiliers décident de racheter leur terrain pour construire une station de ski, leur fragile équilibre bascule. Sorti en 2021, L'Oudifère est un film autrichien, écrit et réalisé par Peter Brunner, avec dans le rôle des protagonistes principaux, Suzanne Jensen et Franz Rogowski. Alors Wikipédia présente le film comme un drame d'horreur surnaturel, et j'avoue que je ne comprends absolument pas d'où vient cette idée d'horreur. surnaturel. C'est vrai que le film montre des événements révoltants. Mais hélas, il n'y a rien de surnaturel dans les événements en question. Par contre, en raison de leur croyance religieuse, Maria et Johannes y voient effectivement une menace surnaturelle. Alors peut-être que c'est les protagonistes du film qui se sont échappés des fichiers numériques et qui ont rédigé l'affiche Wikipédia eux-mêmes. Et ça, ce serait vraiment surnaturel. J'ai beaucoup aimé ce film qui m'a fasciné autant qu'il m'a oppressé. La photo est extraordinaire. Et le travail sur les cadres et la colorimétrie évite le côté filtre Instagram qu'on trouverait par exemple chez Nicolas Winding-Refen et qui aurait pu être un écueil dans lequel il serait facile de tomber parce que quand les protagonistes ne sont pas filmés dans leur maison, les extérieurs, c'est la montagne et donc c'est très très très joli, c'est somptueux franchement. Et j'imagine que ça aurait été tentant de rajouter des filtres de couleurs pour renforcer certains effets alors que visiblement, je ne suis pas... expert en technique de caméra et d'étalonnage, mais j'ai l'impression que Peter Brunner, il s'est cassé la tête à aller filmer à des heures très particulières pour avoir des angles de lumière très particulières, des angles d'éclairage très particuliers, naturels, des couleurs naturelles, même si je pense qu'il y a eu un petit peu de retouches. Ça reste, disons, discret et, en fait... Ça donne un croisement improbable entre le naturalisme de Lars von Trier notamment et le côté ultra léché d'un David Fincher, mais sans certains effets numériques moches qu'on trouve dans certains Fincher. Je pense par exemple à l'étrange histoire de Benjamin Button. Bref, la beauté des paysages contraste avec l'horreur psychologique des événements et tout ça est sublimé par une musique ambiante de Team Maker qui réussit la prouesse d'être oppressante sans tomber dans le cliché. ...de la musique dissonante qui est très à la mode dans les sagas, pour le coup, réellement horrifiques. Je pense à Insidious, je pense à la saga des Sceaux, où c'est facile de mettre de la distorsion partout et des violons qui font des chromatismes pour stresser le spectateur. Là, on est sur quelque chose de beaucoup plus minimaliste. Et du coup, je vous donne un peu une recommandation bonus, puisque Tim Aker, c'est un musicien qui, dans... Le microcosme des fans de musique électronique, et notamment de la musique électronique un petit peu pointue, c'est quelqu'un qui est considéré comme un énorme génie. Alors je ne connais pas assez sa carrière et sa discographie pour vous dire ce que j'en pense. Par contre, son dernier album qui s'appelle No Heights, qui est sorti en 2023, est vraiment sculpté dans la même matière que la bande-son de Lutzifer. Donc si vous aimez ce que vous entendez pendant le film, je vous recommande chaudement d'écouter l'album No Heights de Tim Acker. Vous ne serez pas déçus du voyage et je trouve ça absolument brillant. Je finirai quand même par un avertissement, même si je ne suis pas fan des trigger warnings très précis qui vous expliquent pourquoi telle ou telle oeuvre va vous déclencher peut-être un... Un rappel de traumatisme où vous confrontez à votre phobie en expliquant précisément l'animal ou la situation qui pose problème. Je ne suis pas fan d'être précis comme ça, mais je pense que le film, dans son ensemble, est un énorme trigger warning à part entière. Déjà parce que la situation de départ entre Maria et son fils va vraiment vous choquer, vous déranger, selon votre vécu. ça va être assez complexe, c'est très malsain, et là encore, on pense beaucoup à Lars von Trier, et l'évolution de la situation va aussi être très malsaine, moi perso, c'est plus la seconde partie du film qui m'a révolté, que la situation de départ, je ne sais pas pourquoi, voilà, j'ai senti le côté malsain, mais je ne me suis pas laissé absorber par lui. Par contre, c'est un film où il faut s'accrocher énormément, là encore, ça ressemble beaucoup à du Lars von Trier. Par contre, si vous êtes ok avec ce degré de malaise, vous allez avoir une expérience cinématographique qui est splendide et qui ne ressemble pas à quelque chose qu'on voit tous les jours au cinéma. Et ça, franchement, ça fait que pour moi, ce film, c'est un vrai coup de cœur.