Speaker #0Moi, j'ai toujours aimé les salles de spectacle. Cette connexion étrange et presque mystique entre le plateau vide et tout ce qui pourrait se passer ici et maintenant. Que pourrait-il surgir ? Quelles histoires pourraient se raconter ? Cette passion, elle ne m'a jamais quitté. Et aujourd'hui, tu sais quoi ? J'ai continué à jouer, à créer, à mettre en scène, à écrire, à co-créer, à répéter. Je m'appelle Salvatore Giunta. Tu es en train d'écouter le podcast À quoi tu joues ? Parce que jouer, c'est du sérieux. Musique. Alors... Toujours là ? Ah bah tant mieux, c'est que t'es curieux et tu sais quoi ? J'aime ça. Je vais même te dire, c'est une qualité que je trouve hyper importante, parce qu'il en faut du courage et de la curiosité pour passer la porte d'un théâtre et voir ce qui s'y passe. Surtout quand on n'a pas les clés, qu'on ne sait pas exactement ce qu'on va voir, et qu'on a peut-être potentiellement été traumatisé par l'école, un vieux souvenir scolaire dégueulasse. Ouais, je comprends ça. Le théâtre est comme une boîte de chocolat. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. Bon, alors que tu sois un artiste aguerri ou que justement tu sois un écolier traumatisé par les vieilles caisses de Molière et de Shakespeare, ne t'en fais pas, tu es tombé sur le bon podcast, on va dépoussiérer ça. Je me présente, je suis Salvatore Giunta et là tu écoutes le tout premier podcast. Alors excuse-moi s'il y a plein d'erreurs, je suis à la fois stressé même si je suis comédien et en même temps je suis hyper excité, donc il se peut que je fasse plein d'erreurs, mais tu sais quoi, tu me les feras en commentaire. à quoi on va jouer. En fait, ce serait un espace que je rêve où on parlera des coulisses de l'art vivant, du travail d'artiste, des doutes, des galères, de ce qui se passe en coulisses, aussi de ce qui est technique et administratif, et puis pourquoi pas, et surtout je l'espère, des victoires. La mienne, la tienne, et de tous les artistes que je connais. On exploitera notamment le travail d'artiste, les métiers qui tournent autour du théâtre, comme la programmation, les techniciens, comment on trouve des subsides, mais aussi comment on monte un spectacle, comment on en arrive un jour à se retrouver sur scène. Et enfin, le spectacle vivant comme un miroir de la société, que ce soit en dehors des murs d'un théâtre ou d'un opéra. À travers des formats principaux. Le premier format, c'est comme celui que tu es en train d'écouter ou que tu es en train de regarder sur YouTube. C'est moi, comme ça, tout seul, en train de partager mes expériences. Et puis le deuxième format, ce sera un format d'interview dans lequel je me permettrais d'aller interviewer, rencontrer. une personne du milieu artistique pour ce qu'elle a encore à apporter et ce que nous avons à partager ensemble. On essaiera d'y voir un tout petit peu plus clair ce que font les autres. Et puis le troisième format ce sera un format un peu plus intimiste, bonus quand j'aurai le temps et quand j'irai voir des spectacles puisque je vous débrieferai certains spectacles qui m'ont plu et qui m'ont touché, que j'ai envie de partager, que j'ai envie d'encourager à les voir et puis tout simplement parce que faire la pub de ses ses camarades, si c'est des camarades, c'est aussi important. Allez voir les spectacles vivants, les artistes ont besoin de vous. Bon alors, j'ai une théo, l'intro s'est faite, le jingle s'est fait, oui, voilà. Si tu aimes ce podcast, n'oublie pas de t'abonner, de mettre 5 étoiles, de commenter, de partager afin de faire connaître à la Terre entière ce podcast à quoi tu joues et aussi parler dans la Terre entière des arts vivants et puis éventuellement me payer un vélo électrique. Si ça me permet de payer ce vélo-là, ça me fera plaisir. Tu auras participé à quelque chose. Sinon, tu peux me voir partout, sur tous les réseaux sociaux, en tapant Salva Comédien, que ce soit sur YouTube, Instagram, TikTok, etc. J'ai aussi une newsletter, bref. Oui, alors j'ai décidé de lancer ce podcast, peut-être parce que j'avais envie, en tant qu'artiste, de trouver une place qui soit en dehors des réseaux sociaux. Même si j'utilise encore les plateformes des réseaux sociaux, parce que j'ai besoin de visibilité. J'avais besoin d'un espace plus grand. Merci. Ben oui, pour moi, mon public, c'est quelqu'un qui a l'habitude d'aller dans les salles, d'être dans le noir, d'écouter un texte, d'écouter l'interprétation, d'apprécier le moment avant de prendre la parole. Et donc, j'en étais un tout petit peu récalcitrant à l'idée de commencer à faire une communauté qui a cette habitude de swiper après trois secondes. Ce n'est pas comme ça que ça se passe dans les spectacles. Et donc, je me dis que peut-être le podcast pourrait être... Une façon d'apprendre à se connaître, apprendre à s'écouter, avoir de la nuance et de l'empathie parce que oui, plus que jamais, apportons de la nuance et de l'empathie dans nos débats. On est en 2025 et ça ne va pas. La première facette que j'aimerais bien que tu connaisses de moi, c'est ma facette comédienne. D'abord parce que je suis quelqu'un d'irrésistible. Surtout quelqu'un d'égocentré, certainement. De toute façon, ça va être pareil au même. Artiste, égocentré, on ne va pas se mentir. Je n'ai pas eu un parcours particulièrement facile en tant que comédien. Je raconte pourquoi. C'est parce que mes parents n'ont jamais voulu que je fasse une école de théâtre. Du coup, j'ai dû un tout petit peu me débrouiller dans la vie pour arriver autrement. Et je suis passé par notamment des études de professeur, professeur de français plus exactement. Et j'ai vraiment détesté ça. Je n'ai vraiment pas supporté. Non pas que je regrette les élèves que j'ai eus parce que j'ai trouvé chez chacun d'eux de grosses qualités humaines. Enfin, quand je dis chacun d'eux, peut-être que j'exagère. Il y a quand même des raisons pour lesquelles j'ai aussi détesté ce métier. Mais je ne veux pas cracher au visage de certains élèves avec qui j'ai une vraie connexion. Ils ont vraiment été nombreux. Donc ça, c'est une chose. Mais j'ai vraiment toujours aimé les arrivants, le spectacle, la comédie, le fait de jouer sur scène, principalement parce qu'il y avait une partie de moi qui avait besoin absolument de créer, d'être une personne créative. Donc ça, c'est une des premières choses. Par contre, je me suis toujours senti du coup illégitime parce que je n'avais pas fait exactement d'études. Donc si toi, tu es un artiste qui m'écoute, qui a fait aussi un parcours un peu particulier ou si tu es un artiste qui doute de te lancer, je te dirais très sincèrement que la première chose que tu dois savoir sur moi, c'est que je l'ai fait. Le système scolaire. je l'ai toujours trouvé un peu bancal et je n'ai pas spécialement été un élève moi-même très heureux. Du coup, je me suis toujours senti à la fois illégitime en tant que prof et illégitime en tant qu'artiste. Il fallait à un moment donné que je fasse un choix. Pour la petite anecdote, il y a même une personne, et je ne saurais plus dire du tout qui c'est, mais qui m'a dit « il y a deux personnes dans ta vie à qui tu dois absolument faire plaisir. C'est toi quand tu es petit à 6 ans et toi quand tu seras grand à 70 ans. » Oui, je suis belge et je dis 70. Et ça m'a beaucoup bouleversé parce que je me suis dit, ben voilà, ça c'est une bonne raison pour continuer à suivre tes rêves, même s'ils sont fous. Et j'ai eu de la chance parce que dans ma courte carrière, ou ma carrière un peu chahutée, j'ai quand même eu cette chance de rencontrer des propositions avec des professionnels et des amateurs. m'a permis en fait de brasser beaucoup de projets et d'aller dans beaucoup de projets. Et de planche en planche, de spot en spot, je me suis dit qu'il fallait absolument que je quitte le monde sécurisant de l'enseignement pour me lancer dans le monde de l'enseignement. lancer dans le monde complètement précaire de l'art et oui ma petite dame que voulez vous à un moment donné il faut écouter sa voix intérieure et je me suis lancé alors oui parfois dans ce podcast il y aura des moments émouvants que voulez vous je suis comme ça revenons à nos moutons j'ai eu donc pas mal d'expériences amateurs et professionnels complètement galvanisante super enrichissante et c'est ce sera l'occasion d'ailleurs d'en parler dans le prochain podcast Mais je te tease Le gros désavantage de commencer un peu sur... sur le dard et de ne pas avoir fait d'école d'art, c'est de s'intégrer à une troupe professionnelle. C'est hyper compliqué et en même temps, je comprends parce que quand on sort d'une même promotion artistique et qu'on sait que ça va être carrément la galère, on s'autoprotège, on a eu les mêmes enseignements, on a eu les mêmes facilités de travailler et on voit comment on interagit avec l'autre. Donc, c'est un peu compréhensible et quelque part, moi aussi, à 20 ans, c'était il y longtemps. ma petite troupe de théâtre avec mes amis sauf qu'on n'était pas nécessairement des professionnels à cette époque là, en tout cas on ne le revendiquait pas même si on proposait un contenu quand même qui essayait d'atteindre le niveau professionnel et qu'on s'entourait de professionnels pour avoir un avis objectif. Voilà, ça reste compliqué quand on veut commencer à se faire rémunérer et qu'on dit, tiens, moi je me lance dans l'art. C'est facile d'avoir une troupe qui peut essayer de tourner, mais pour pouvoir avoir une troupe qui tourne, là c'est très compliqué. Et puis toutes les troupes ne tournent pas non plus, donc voilà. Quelle était la possibilité qui était devant moi en tant que comédien ? C'était surtout d'être avec mes amis qui étaient dans une troupe, avec qui j'ai pu créer une troupe d'amateurs semi-professionnels, j'ai envie de dire, je ne sais pas si le terme existe, mais il faut que le mot existe. Et puis... aussi d'écrire pour moi-même dans un seul enceinte que je suis en train d'écrire justement pour l'instant et ce travail est colossal. Je me réjouis d'ailleurs à travers ce podcast de te raconter toutes ces étapes pour te faire découvrir en fonction de ces étapes comment moi j'ai... évolue et comment toi en tant qu'artiste ou en tant que personne qui est intéressée par les artistes tu peux comprendre tous ces processus qui sont si longs, pourquoi on ne monte pas sur scène en un claquement de doigts, si ça pouvait être ça ce serait presque trop facile et peut-être même ce serait ennuyeux Écrire, c'est colossal. Ça prend un temps de dingue. Et comme le dit l'adage, le temps, c'est de l'argent. Eh bien, je ne réponds que la création, c'est juste du temps, mais qui rapporte rien du tout comme argent. Alors, avant que ça rapporte quoi que ce soit, il faut noircir des pages, des pages, des pages, des pages de texte pour retrouver un tout petit peu d'idées qui deviennent de véritables potentiels d'enjeux, d'actions pour les personnages. Bref, on le sait que... pour devenir riche, on ne choisit pas d'être artiste. Ma deuxième casquette, c'est mettre en scène. Et c'est une casquette que j'endosse particulièrement cette année. On est en saison 2025-2026. Je mets en scène des projets tels que bientôt Blue Monday. Si tu m'écoutes là, nous sommes en octobre. Donc quand tu m'écouteras, soit tu es en octobre 2025. et si t'es en octobre 2026 et plus loin, ça sert à rien. Blumenday, c'est fini. Voilà, c'est un souvenir. T'as qu'à aller dans les épisodes suivants pour savoir ce que j'en dirai. Mais si t'as pas qu'on traverse le temps, et si t'es toujours au présent, eh bien, je mets en scène une co-création Blumenday, donc on écrit, je travaille sur plateau, je mets en scène, je réfléchis avec la scénographe, j'en parlerai aussi plus précisément. Je mets en scène un spectacle d'improvisation. Alors oui, ça se met en scène, l'improvisation aussi, notamment Un seul en scène, on est en train de créer une narration d'un personnage qui devient au fur et à mesure un personnage un peu fourre-tout qui peut interpréter les propositions du public dans un spectacle improvisé. Je t'invite évidemment à apprendre à connaître Patrick Coppens. Mais de toute façon, toutes les infos que tu cherches, je te le répète simplement à toi, auditeur, tu peux les retrouver sur www.salva-comédien.be. Ça, c'est la casquette mise en scène, qui est une casquette essentielle je trouve quand on a quelques planches derrière soi et qui permet aussi d'insuffler beaucoup plus que quand on est comédien sur scène quand on est comédien sur scène on travaille avec tout le monde on est un élément parmi tant d'autres alors que quand on est metteur en scène on est un peu le capitaine et on peut imposer alors là je fais de gros guillemets avec les doigts on peut imposer sa vision du spectacle on réfléchit on doit réfléchir au parcours du spectateur, ce qu'il va vivre durant cette expérience, entre le texte des comédiens, le décor, les lumières, le son. J'adore moi parler de scénographie parce que je trouve que c'est une façon dont on peut réfléchir l'espace. Et sur le théâtre, il y a quelque chose de magique et de conventionnel en même temps, c'est le plateau. Le plateau, il est limité et cette limite, c'est un espace dans lequel on doit faire apparaître n'importe quoi en déplaçant une table. on ne se retrouve plus dans une genre d'amourisme, on se retrouve à table dans une famille. Et tous ces changements de lieu, c'est comment on va représenter la table, comment elle va être entourée, comment elle va être mise en lumière avec la création lumière. Mais donc ça c'est un peu le problème, le boulot du metteur en scène. On a une lecture du projet et cette lecture, cette influence qu'on veut donner au public, ce vrai message, c'est au metteur en scène de le faire. et la scénographie c'est vraiment pour moi un des comédiens invisible qui est là pour raconter dans un deuxième souffle aux spectateurs un deuxième message qu'il doit comprendre par lui-même. La casquette de directeur d'acteur. C'est pas la même chose que comédien ou que metteur en scène, fatalement, parce que le directeur d'acteur c'est cette personne qui va aller chercher dans le jeu du comédien, dans le corps du comédien, sa façon d'interpréter les personnages, sa façon d'atteindre la vision du metteur en scène et du texte. Ici on va plus travailler sur la psychologie du comédien, ce qu'il est lui, son énergie, sa... Sa façon de se mouvoir. Le directeur d'acteur, son objectif, c'est d'arriver à trouver tout le potentiel du comédien pour lui faire atteindre une certaine émotion qui va venir vers le public. On essaye d'aller dans la finesse lorsqu'on essaye d'aller plus loin. loin que le rapport entre le metteur en scène qui a la vision globale et le comédien qui a une vision depuis le plateau, depuis son personnage, depuis sa personnalité. Quelque part on peut dire qu'en fait le directeur d'acteur c'est un peu le spéléologue de l'âme du comédien. Voilà, j'aime bien cette forme. formula, le spéléologue de l'âme du comédien. Dernière casquette, tu en as entendu parler au début du podcast, ma formation, c'est carrément pédagogue, donc je suis prof, et même si, je l'ai dit, l'enseignement traditionnel, c'est pas mon gros kiff, transmettre les techniques théâtrales à des personnes qui ne font pas du théâtre, ou ont peur de prendre la parole en public, ça c'est un autre équilibre grâce aux techniques théâtrales que moi j'ai apprises, grâce à mes compétences en tant que comédien, ce que j'aime, c'est d'amener les personnes à briller. Je ne dis vraiment pas ça en disant, en mode, aider les gens à briller, c'est très marketing, c'est vrai quand je le dis, mais mon intention, c'est véritablement de dire, les techniques théâtrales nous permettent à tous de nous exprimer oralement, correctement, ou en tout cas de se sentir bien en soi et avec les autres, et c'est très important. 90% de communication sur certaines certainement orale. Donc voilà, le partage et le non-verbal a énormément d'importance. Donc je pense que là-dessus, le théâtre comme outil de miroir de la société, pour moi, c'est quelque chose d'important, c'est quelque chose que j'essaye d'amener. Et puis ne soyons pas quand même non plus faux-culs. L'art, ça paye rarement les épinards. Alors si on veut légèrement un peu de beurre, c'est sûr que faire un peu de formation, ça aide et ça permet de diversifier un tout petit peu là où on met ses œufs, pour ne pas les mettre dans le même panier pour suivre la réflexion. Et donc j'ai la chance de pouvoir donner des formations un peu partout en Wallonie, mais aussi de coacher des troupes d'improvisation. Au-delà de ça, je donne aussi des coachings particuliers à des comédiens qui veulent travailler de manière ponctuelle leur art sur un projet pour une entrée en conservatoire ou ce genre de choses. Je me disais qu'entre l'écriture, mon seul lancel, la mise en scène et l'écriture de Blue Monday, mes formations à peu, ainsi que les bains de pied, les coachings d'un pro et le lancement de ce podcast, j'avais encore un peu de temps entre minuit et une heure du matin. Alors pourquoi pas ajouter un peu de pression. Mais oui, je suis comme ça, je veux tout faire. J'ai un peu ce faux mot ou en tout cas cette impression que je vais mourir très vite et donc il faut que je fasse un maximum de choses et que je devienne professionnel à peu près dans tout. Je suis comme ça, donnez-moi mon médicament, vite. à l'aide, si vous êtes comme moi, dites-le moi, au moins je me sortirai à moi seul, on fera une troupe ensemble. Comment d'avoir ce groupe des... HAA, Hyperactif Anonyme, voilà, j'ai trouvé. Dernière chose que je voudrais vous dire, mais non des moindres parce que moi je la trouve hyper importante. Oui, toi, auditeur qui m'écoute, tu as entendu cette tente. Je suis belge, mais même plus, je suis liégeois. Eh oui. Pourquoi je vous parle de ça ? Ce n'est pas un audace parce qu'en fait, j'adore vraiment ma ville. Alors, elle n'est pas très belle. L'aménagement est foutrac. L'architecture, il n'y a pas trop de cohérence. Mais dans cette ville chaotique, ce que je retrouve surtout, c'est cette résilience. Peut-être que dans le chaos, on a tendance à... à être résilients et je crois que les Liégeois sont très résilients. C'est une ville, alors peut-être pas à l'image de New York ou de Paris, Ausha, vrai, mais c'est une ville hyperactive dans laquelle il y a la possibilité, si vous aimez l'art, et pas que les arrivants, de faire quelque chose à peu près tous les jours. Aller au musée, participer à un concert, participer à une activité artistique de type peinture ou tag, Mise en scène, spectacle, allez voir. En gros, ma province, elle est dite ardente, elle est dite princière. Eh bien, j'en suis un peu fier. C'est vrai qu'on a droit à un opéra. à un philharmonique, à des salles de concerts, à Serein. Je fais le geste si vous ne le voyez pas, parce que Serein n'est pas très loin de chez moi. Bref, il y a vraiment moyen de faire tous les jours quelque chose. Et je trouve que c'est rare, en fait. dans des villes et peut-être que nous en Belgique on a un peu du mal à se vendre donc moi ce podcast je veux l'orienter vers les arts vivants mais je ne peux pas nier mes racines et mes racines c'est Liège et je veux faire connaître ces artistes je veux que vous appreniez à aller les voir que si vous m'écoutez vous vous disiez mais j'ai entendu parler de ce type et je ne parle pas de moi mais de cet artiste et je l'ai entendu dans un podcast et je me dis que ce qu'il fait c'est intéressant. ou bien je ne savais pas qu'il y avait une telle organisation qui se faisait. D'ailleurs, dans le prochain épisode, je peux déjà vous prévenir, vous teaser, que nous nous retrouverons au Théâtre Le Moderne, qui est à Saint-Oualburge, avec Anne, et qu'ensemble, nous parlerons justement de ce théâtre amateur complètement dédingue qui a ouvert un théâtre à Liège et qui, aujourd'hui, a 40 ans. Donc, ça se fête. en tout cas en lançant ce podcast bien je veux t'ins... toi artiste à te lancer ou toi personne qui t'intéresse aux arts vivants à t'intéresser aux coulisses fascinantes du monde artistique et encore plus de la scène liégeoise wallonne on va parler de création on va parler de collaboration de doute de victoire je l'ai dit de joie il y aura des discussions autour de pièces que j'ai été voir des interviews avec des professionnels des questionnements sur mes propres projets des évolutions que j'espère que tu vivras et que tu encouragera et oui j'ai dit tout ça mais je le répète pour le dernier rang qui n'a toujours pas écouté je vous donne un rendez-vous du coup bimensué pour garder un rythme entre toutes ces activités parce que oui je fais la parole je fais les textes, l'après-montage le montage la musique, je chante peut-être encore dans ce podcast, ça pourrait m'arriver j'adore chanter, j'adore les comédies musicales je ne l'ai pas dit mais là je vous spoil pour quelque chose qui va arriver c'est certain, je vous parlerai de comédies musicales etc etc, bref on se retrouve dans tout ça. Et j'entends déjà la musique qui commence. Si ce podcast t'a plu, il est pour toi curieux, passionné, artiste en air, confirmé. On se retrouve ici toutes les deux semaines pour un nouvel épisode. C'est notre deuxième nouveau secret. Je t'invite à liker, mettre 5 étoiles, partager, faire connaître autour de toi ce podcast sur Spotify, Apple Podcasts, YouTube et toutes les plateformes que tu écoutes. c'est gratuit fait plaisir, et ce pays le fait tout électrique plus tard. Surtout, tu files un voie-pensée internet www.salva-comédien.be et on te dit que tu vas faire ton oeuvre d'ici quelques mois. Donc, il sera tout neuf, tout beau. Tu pourras le visiter. Tu pourras même t'abonner à une news later. Laisse-moi ici en commentaire ce que tu veux aborder dans ce podcast parce que si ça se peut, tu auras des idées que je n'aurai pas. Tes idées seront certainement géniales. Sois bienveillant envers ton âme, sois bienveillant envers les gens que tu aimes, sois bienveillant envers les gens que tu regardes. Merci d'avoir joué le jeu pour ce premier épisode. On se retrouve dans deux semaines. C'était le podcast « À quoi tu joues ? » C'est sérieux.