Ukraine: les victoires de Roms solidaires contre l'assaillant et les préjugés cover
Ukraine: les victoires de Roms solidaires contre l'assaillant et les préjugés cover
Sur le fil

Ukraine: les victoires de Roms solidaires contre l'assaillant et les préjugés

Ukraine: les victoires de Roms solidaires contre l'assaillant et les préjugés

06min |30/03/2023
Play
Ukraine: les victoires de Roms solidaires contre l'assaillant et les préjugés cover
Ukraine: les victoires de Roms solidaires contre l'assaillant et les préjugés cover
Sur le fil

Ukraine: les victoires de Roms solidaires contre l'assaillant et les préjugés

Ukraine: les victoires de Roms solidaires contre l'assaillant et les préjugés

06min |30/03/2023
Play

Description

Viktor Ilchak brandit fièrement ses médailles et une distinction signée par le président ukrainien lui-même: marginalisés avant la guerre, les Roms voient leur image évoluer du fait de leur participation active aux combats.

"J'ai frôlé la mort à quatre reprises", raconte le soldat de 31 ans en bombant le torse. Il a encore dans le bras des éclats de projectiles russes, vestiges d'une mission près de la ville assiégée de Marioupol.

Après huit mois comme mécanicien chargé de réparer les chars pour la 128e brigade de Transcarpatie, l'homme qui pose en tenue militaire a retrouvé sa famille, dans un quartier délabré de la ville d'Oujgorod (ouest).

"Sur le front, peu importe que vous soyez Rom, nous sommes tous frères", confie ce père de quatre enfants.

"Certes on ne peut pas lire et écrire mais on peut se battre pour l'armée", sourit-il, disant que "beaucoup étaient étonnés de voir" des Roms dans les tranchées.

"Dans les moments difficiles, on peut compter sur nous", renchérit son beau-père de 58 ans, Janos Tokar.

Dans cette région qui abrite la plus grande communauté rom d'Ukraine, le changement d'attitude est perceptible.

Pauvreté, discrimination, ségrégation: les quelque 400.000 Roms du pays sont confrontés à des conditions de vie déplorables, avec des préjugés tenaces à leur encontre. Mais au fil des mois, leur rôle dans la guerre a été salué.

Car si les Roms combattent, ils épaulent aussi les nombreux habitants qui ont trouvé refuge dans l'extrême-ouest du pays, épargné par les bombardements.

Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le terrain: Peter Murphy, Balazs Wizner et Attila Kisbenedek.


Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. 


Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !  



Description

Viktor Ilchak brandit fièrement ses médailles et une distinction signée par le président ukrainien lui-même: marginalisés avant la guerre, les Roms voient leur image évoluer du fait de leur participation active aux combats.

"J'ai frôlé la mort à quatre reprises", raconte le soldat de 31 ans en bombant le torse. Il a encore dans le bras des éclats de projectiles russes, vestiges d'une mission près de la ville assiégée de Marioupol.

Après huit mois comme mécanicien chargé de réparer les chars pour la 128e brigade de Transcarpatie, l'homme qui pose en tenue militaire a retrouvé sa famille, dans un quartier délabré de la ville d'Oujgorod (ouest).

"Sur le front, peu importe que vous soyez Rom, nous sommes tous frères", confie ce père de quatre enfants.

"Certes on ne peut pas lire et écrire mais on peut se battre pour l'armée", sourit-il, disant que "beaucoup étaient étonnés de voir" des Roms dans les tranchées.

"Dans les moments difficiles, on peut compter sur nous", renchérit son beau-père de 58 ans, Janos Tokar.

Dans cette région qui abrite la plus grande communauté rom d'Ukraine, le changement d'attitude est perceptible.

Pauvreté, discrimination, ségrégation: les quelque 400.000 Roms du pays sont confrontés à des conditions de vie déplorables, avec des préjugés tenaces à leur encontre. Mais au fil des mois, leur rôle dans la guerre a été salué.

Car si les Roms combattent, ils épaulent aussi les nombreux habitants qui ont trouvé refuge dans l'extrême-ouest du pays, épargné par les bombardements.

Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le terrain: Peter Murphy, Balazs Wizner et Attila Kisbenedek.


Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. 


Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !  



Share

Embed

You may also like

Description

Viktor Ilchak brandit fièrement ses médailles et une distinction signée par le président ukrainien lui-même: marginalisés avant la guerre, les Roms voient leur image évoluer du fait de leur participation active aux combats.

"J'ai frôlé la mort à quatre reprises", raconte le soldat de 31 ans en bombant le torse. Il a encore dans le bras des éclats de projectiles russes, vestiges d'une mission près de la ville assiégée de Marioupol.

Après huit mois comme mécanicien chargé de réparer les chars pour la 128e brigade de Transcarpatie, l'homme qui pose en tenue militaire a retrouvé sa famille, dans un quartier délabré de la ville d'Oujgorod (ouest).

"Sur le front, peu importe que vous soyez Rom, nous sommes tous frères", confie ce père de quatre enfants.

"Certes on ne peut pas lire et écrire mais on peut se battre pour l'armée", sourit-il, disant que "beaucoup étaient étonnés de voir" des Roms dans les tranchées.

"Dans les moments difficiles, on peut compter sur nous", renchérit son beau-père de 58 ans, Janos Tokar.

Dans cette région qui abrite la plus grande communauté rom d'Ukraine, le changement d'attitude est perceptible.

Pauvreté, discrimination, ségrégation: les quelque 400.000 Roms du pays sont confrontés à des conditions de vie déplorables, avec des préjugés tenaces à leur encontre. Mais au fil des mois, leur rôle dans la guerre a été salué.

Car si les Roms combattent, ils épaulent aussi les nombreux habitants qui ont trouvé refuge dans l'extrême-ouest du pays, épargné par les bombardements.

Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le terrain: Peter Murphy, Balazs Wizner et Attila Kisbenedek.


Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. 


Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !  



Description

Viktor Ilchak brandit fièrement ses médailles et une distinction signée par le président ukrainien lui-même: marginalisés avant la guerre, les Roms voient leur image évoluer du fait de leur participation active aux combats.

"J'ai frôlé la mort à quatre reprises", raconte le soldat de 31 ans en bombant le torse. Il a encore dans le bras des éclats de projectiles russes, vestiges d'une mission près de la ville assiégée de Marioupol.

Après huit mois comme mécanicien chargé de réparer les chars pour la 128e brigade de Transcarpatie, l'homme qui pose en tenue militaire a retrouvé sa famille, dans un quartier délabré de la ville d'Oujgorod (ouest).

"Sur le front, peu importe que vous soyez Rom, nous sommes tous frères", confie ce père de quatre enfants.

"Certes on ne peut pas lire et écrire mais on peut se battre pour l'armée", sourit-il, disant que "beaucoup étaient étonnés de voir" des Roms dans les tranchées.

"Dans les moments difficiles, on peut compter sur nous", renchérit son beau-père de 58 ans, Janos Tokar.

Dans cette région qui abrite la plus grande communauté rom d'Ukraine, le changement d'attitude est perceptible.

Pauvreté, discrimination, ségrégation: les quelque 400.000 Roms du pays sont confrontés à des conditions de vie déplorables, avec des préjugés tenaces à leur encontre. Mais au fil des mois, leur rôle dans la guerre a été salué.

Car si les Roms combattent, ils épaulent aussi les nombreux habitants qui ont trouvé refuge dans l'extrême-ouest du pays, épargné par les bombardements.

Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer. Sur le terrain: Peter Murphy, Balazs Wizner et Attila Kisbenedek.


Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com ou sur notre compte Instagram. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. 


Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d’étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme !  



Share

Embed

You may also like