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Afropreneures Dynamiques

Épisode 10 - Entreprendre dans l'éducation: comment monétiser son expertise ?

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33min |28/08/2024
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Description

Dans cet épisode, je reçois Sandy, coach parentale et éducatrice spécialisée. Elle accompagne les parents d’enfants à besoins particuliers (TDA, spectre de l’autisme, troubles de l’apprentissage). ⭐

Sandy partage son parcours inspirant et dévoile comment elle a transformé son expertise en une entreprise florissante tout en aidant ces familles à relever leurs défis quotidiens.


#Afropreneuriat #Femmenoire #entrepreneuriatnoir #FemmesAfro #EntrepreneuriatFeminin

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Afropreneures Dynamiques, le seul podcast qui parle d'entrepreneuriat chez les femmes afro francophones.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes, merci pour ce nouvel épisode du podcast Afropreneur Dynamique. On a une superbe invitée avec nous qui va se présenter samedi. C'est une personne qui est également chère à mes yeux, que je connais depuis maintenant de belles années. Alors samedi, on est ravis de t'accueillir sur le podcast. qui parle d'entrepreneuriat chez les femmes afro. Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Très bien, merci. Je veux tout d'abord te dire merci de m'avoir accueillie, de m'avoir invitée, donc je veux très bien merci.

  • Speaker #0

    OK. Alors, pour toutes celles qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, donc je m'appelle Sandy Forbes. Je suis coach certifié en PNL. Je suis également éducatrice spécialisée depuis... J'ai mis plusieurs années maintenant, je dirais 18 années. Donc, voilà, j'ai fondé mon entreprise au cœur de la famille. Ma mission, c'est vraiment d'accompagner les parents qui ont des enfants à besoins particuliers. Donc, quand je parle de besoins particuliers, je parle des enfants autistes, je parle des enfants d'épisodes intellectuels et les enfants qu'on appelle dys aussi, qui ont des troubles d'apprentissage, des troubles de langage également.

  • Speaker #0

    D'accord, très bien. En tout cas, on sait qu'on va passer un magnifique moment où tu vas nous parler et de toi et puis de ton entreprise. Alors, ma première question pour toi, c'est qu'est-ce qui t'attire dans le secteur de l'éducation ?

  • Speaker #1

    Premièrement, pour moi, c'est de faire la différence parce que les enfants qui ont des besoins particuliers, je trouve qu'il y a besoin d'avoir des professionnels. parents qui les entourent, tout cet outil pour les accompagner adéquatement. Parce que pour moi, ces enfants-là, ils ont leur place sur cette terre, ils ont leur place dans le milieu de la santé, dans le milieu de l'éducation, et mon désir, c'est vraiment d'être cette voix qui parle pour eux, pour vraiment qu'ils puissent vraiment voler de leur propre zèle, pour qu'ils deviennent de plus en plus autonomes dans cette société.

  • Speaker #0

    Et pourquoi ces enfants spécifiquement ? Parce que le secteur de l'éducation, toi-même, que tu es dedans depuis 18 ans, tu l'as mentionné, il est hyper large. Alors, pourquoi ces enfants-là et pas les autres ?

  • Speaker #1

    Je dirais particulièrement, c'est que moi-même, je suis professionnelle bien sûr, mais je suis également maman. Et en tant que maman, j'ai vécu l'expérience, ou la surprise je pourrais dire, lorsque mon premier enfant est né, j'ai observé qu'il y avait certains défis au niveau de son développement. Donc, en tant que maman, moi, c'était plutôt, bon, on va lui laisser le temps. Parce qu'il y a tout ce côté, on est un peu sur le choc d'apprendre la nouvelle. Mais je me suis dit, on va laisser le temps, j'en ai parlé aux professionnels autour de moi. Et finalement, pour me rendre compte que mon enfant, il a eu des retards au niveau de son développement, une hypothèse TSA, l'âge de trois ans et un trouble du langage également. qu'est-ce qui fait que je vis vraiment cette clientèle-là. C'est au-delà du côté professionnel, bien sûr, mais c'est mon cœur de maman également, qui fait que moi, en tant que maman, j'ai été touchée parce que j'ai vécu la même situation que les mamans que j'accompagne. Donc, voilà, c'est une cause qui me tient vraiment, vraiment à cœur.

  • Speaker #0

    OK. T'es éducatrice spécialisée et t'es coach parentale. Quelle est la différence entre les deux ? Quel est le lien ? entre les deux ?

  • Speaker #1

    Dans le fond, c'est que l'éducatrice spécialisée est plus dans la position de trouver des solutions, de mettre en place un plan d'intervention pour des symptômes spécifiques à travailler avec l'enfant. Par exemple, un enfant ne va pas à la toilette. Donc là, vraiment, elle va travailler le comportement pour que l'enfant finisse par y arriver, ce qui fait qu'on travaille peu directement avec l'enfant. En tant que coach familial, vraiment, j'ai été chercher cette expertise-là pour m'équiper, pour accompagner vraiment le parent et accompagner l'enfant. Parce que moi, je trouve que c'est indissociable de ne pas inclure le parent. Parce que pour moi, le parent, c'est le joueur numéro un pour vraiment aider l'enfant à s'épanouir dans son développement. Donc, en ayant cet accompagnement-là, je peux maintenant aider le parent à se responsabiliser. à prendre sa place. Donc mon but c'est vraiment d'amener le parent à se développer, à comprendre son rôle pour pouvoir accompagner son enfant. Donc c'est une belle complémentarité d'avoir l'éducation spécialisée et d'avoir le coaching qui fait finalement une belle unicité. pour accompagner toute la famille.

  • Speaker #0

    Oui. Et avant qu'on rentre un peu plus dans les détails, est-ce que tu peux nous parler de ton parcours, ce qui a mené, donc tu as mentionné que toi, tu l'as vécu, mais sinon ton parcours au niveau de l'académie scolaire et qu'est-ce qui a fait que tu t'es finalement tournée vers l'entrepreneuriat ? Parce qu'on est au Canada, spécifiquement au Québec. Et il y a une pénurie de personnel, on le sait, sur ce type de métier-là. Et toi, tu as pris cette voie de l'entrepreneuriat alors que tu aurais très bien pu simplement être salariée. Alors, peux-tu nous partager, c'est quoi ton parcours de réflexion ?

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. Je dirais, tout d'abord, je peux reculer très en arrière. J'ai toujours été une personne qui a le désir d'aider les gens. C'est pour ça que je me suis dirigée dans le domaine de relations d'aide, qui est l'éducation spécialisée. Je l'ai fait pendant plusieurs années dans différentes clientèles. J'ai pu travailler autant dans les CLSC, dans les écoles, dans les familles directement, dans les garderies. C'est quelque chose que j'ai fait plusieurs années en tant que salariée. Je suis réalisée qu'il y a pour moi, j'avais besoin d'apporter quelque chose de plus, quelque chose de plus personnalisé. C'est quelque chose qui vraiment épousait la réalité familiale. Et je trouvais que les parents, même dans ce temps-là, il y avait un début d'accompagnement, mais je voulais aller plus loin. Je voulais vraiment aller plus loin avec les parents et vraiment le faire à la couleur de la famille. Donc, c'est pour ça que depuis deux ans, j'ai décidé de me lancer à mon compte, vraiment dans le désir, premièrement. Il y a beaucoup de, comme tu as dit, une pénurie. Donc, ça veut dire que les parents sont souvent en liste d'attente. Ils attendent longtemps. Des fois, l'enfant rentre à l'école, il n'y a pas encore eu de service. Et moi, je voulais vraiment être dans un accompagnement où le parent, dès qu'il a un besoin, il reçoit ses services et le temps qu'il désire. Donc, c'était vraiment dans cette idée-là de partir à mon compte et de pouvoir vraiment accompagner le parent dans cette approche vraiment personnalisée. Donc, c'était vraiment dans ce désir-là que j'ai décidé d'aller. Et aussi, dans mon côté, moi, personne en tant qu'entrepreneur, de pouvoir m'épanouir, de pouvoir faire des choses comme je les déserve vraiment, dans la vision vraiment à laquelle je suis appelée. Donc, c'est vraiment pour ces raisons-là que j'ai pris cette décision.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, maintenant, au niveau de l'entrepreneuriat, c'est qui ta clientèle si on cible un peu plus ? Parce que toi, tu fais les enfants et leurs parents. Est-ce que tu peux un peu plus détailler ? aller un peu plus en profondeur sur la clientèle que tu vises.

  • Speaker #1

    Oui, je vise les enfants tout d'abord pré-scolaires, donc les enfants à partir de l'âge de 3 ans. 3 ans, ça peut être des fois un peu plus tôt, parce qu'habituellement maintenant, en tout cas pour plusieurs parents, certains enfants ont déjà une hypothèse, soit d'autisme ou des fois de langage, donc ils ont des hypothèses à cet âge-là, en général pour la déficience intellectuelle. c'est plus plutôt que ça, habituellement c'est autour d'un an, deux ans, mais pour la clientèle autiste plutôt, et groupe de langage, c'est plus vers l'âge de trois ans. Donc je commence à cet âge-là, trois, cinq ans, pour beaucoup être dans la prévention, pour beaucoup aussi, pour ceux qui ont un diagnostic déjà, voir vraiment équiper, outiller les parents, outiller les professionnels qui accompagnent cet enfant-là, pour l'aider justement à se développer avant qu'il rentre à l'école. Parce que souvent, il y a des enfants qui arrivent à l'école, qui n'ont pas été diagnostiqués, qui ne se rendent pas compte qu'ils ne parlent pas, qu'il y a des difficultés, mais il n'y a pas vraiment des choses qui ont été mises en place. Donc, je commence dès l'âge de 3 ans et je continue jusqu'au début primaire. Donc, je dirais jusqu'à la première ou deuxième année. Parce que cette période-là, on est vraiment dans la période, selon moi, de la fondation. Je pense que vraiment, on est dans la stimulation. On dit que le cerveau avant l'âge de 7 ans est très malléable. Donc moi, je crois vraiment en stimulant l'enfant, en l'accompagnant de la façon adéquate, en accompagnant les professionnels qui sont autour de l'enfant, ça va permettre à l'enfant de faire un bond de géant. Vraiment, on peut voir un enfant qui ne parlait pas, on l'a tellement stimulé, on l'a tellement trompé ses besoins, puis le parent s'est tellement approprié son enfant. qu'il a appris à comprendre son enfant, ça fait qu'un enfant arrive à l'école, il est prêt et il a tous les prérequis pour pouvoir vraiment... pour ses apprentissages scolaires.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, pour résumer, c'est de 3 à 7 ans, vu que tu as parlé de première et deuxième année et vu que je sais qu'il y a des personnes qui ne sont pas familières avec le système québécois. Donc, c'est à peu près de 3 à 7 ans où tu accompagnes. Par rapport, avant d'aller sur les parents, juste parce que tu as mentionné qu'il y a des enfants qui rentrent à l'école et qui n'ont pas de diagnostic. Donc, Donc, comment les parents peuvent peut-être suspecter qu'il y a quelque chose et puis faire appel à toi ? C'est quoi les cas qui prouvent ça ? Je pense que tu as compris. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai compris ta question. Donc, dans le fond, premièrement, moi, je ne donne pas de diagnostic. Donc, je n'ai pas la possibilité de donner un diagnostic. Ce sont les médecins, les professionnels. Donc, normalement, ce soit un pédiatre ou un médecin de famille. un pédopsychiatre qui donne les diagnostics. Et par la suite, une fois qu'ils ont les diagnostics, le parent peut venir me contacter pour que je puisse travailler avec lui. Mais comme je veux vraiment le préciser, je ne travaille pas simplement avec l'enfant, je travaille d'abord avec le parent. Parce que pour moi, le parent, c'est le... Pour moi, je vois ma vision, c'est vraiment développer le leadership parental. Donc c'est d'abord le parent, parce que c'est lui qui est vraiment... présent avec l'enfant 24 sur 24. Donc, moi, je vais vraiment équiper le parent pour accompagner leur enfant. Et une fois que le parent, dans le fond, je dirais que le parent, normalement, le sait ou le sent que son enfant a des défis, il va le voir. C'est juste que certains parents, c'est normal, ne veulent pas l'accepter ou certains parents se disent qu'on va lui laisser du temps. C'est correct de lui laisser du temps. Donc, voilà. Donc, je dis juste qu'à un certain âge... Par exemple, l'enfant va rentrer à l'école l'année prochaine, ça serait bien d'investiguer et d'aller voir un professionnel parce que la liste d'attente, elle est longue. La liste d'attente, elle peut être très longue au niveau public, sinon il faut aller au privé qui est payant. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est plus au feeling et puis là, soit ils vont voir un professionnel ou soit ils peuvent directement s'adresser à toi même s'ils n'ont pas eu de diagnostic.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, bien sûr. Qu'est-ce qui fait que lorsqu'ils viennent me voir, lorsqu'ils n'ont pas de diagnostic, c'est que dans le fond, je suis dans la stimulation par rapport de l'enfant global. Parce que par mon expérience, par mon expertise, je suis capable de savoir et de voir ce qui est à travailler. Mais en ayant des rapports, en ayant des diagnostics, ça vient préciser exactement où sont les défis, où sont les difficultés. où après on peut travailler de cette façon-là.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    J'aime bien le préciser parce que moi-même, là je prends mon chapeau de maman, moi j'ai tardé avant d'aller chercher des diagnostics parce que j'avais cette peur-là, j'avais cette peur de l'étiquette, j'avais cette culpabilité-là que je ressentais à l'intérieur de moi. Mais j'avais aussi cette pensée-là, je vais travailler fort, fort, fort avec mon enfant et tout va se régler. Et bien sûr, mon enfant a progressé. Mon enfant parle maintenant. Mon enfant, il lit, il est capable, il socialise. Tout va bien à ce niveau-là. Mais j'ai dû aussi faire face à certaines réalités et me dire, OK, je vais travailler certaines choses, mais j'ai besoin d'aide. Donc, j'étais beaucoup isolée aussi. Donc, j'ai été chercher vraiment des ressources autour de moi, professionnelles, pour pouvoir m'accompagner en tant que maman.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc ? Au niveau des parents, alors, comment ça se passe ? Parce que je sais, en ayant déjà parlé avec toi, que c'est un peu plus cette partie-là qui est un peu challengeante. Comment ça se passe lorsque les parents, toi, tu souhaites d'abord travailler avec eux et après, comme tu l'as dit, tu te tournes vers leur enfant ?

  • Speaker #1

    Dans l'ordre des choses, en général, les parents qui viennent me voir, en général, je dirais, ils viennent me voir pour leur enfant, ce qui est normal, ce qui est juste. Mais il faut comprendre que lorsqu'on vient nous voir pour l'enfant, c'est que le parent aura un travail à faire aussi. Le parent aura à se positionner en tant qu'expert de son enfant, que ce soit dans les rencontres à la garderie, que ce soit dans les rencontres à l'école. Il aura vraiment à partager des points importants. Et pour ça, il faut que le parent prenne le temps, un recul, de comprendre la situation, de comprendre si mon enfant a un retard de langage. Mon enfant a un... à un trouble du spectre de l'autisme. C'est important de comprendre cette réalité. Et je pense qu'il faut se laisser le temps, un processus de temps, pour se mettre dans l'action. Et les parents que je rencontre, comme j'ai dit plus tôt, c'est qu'ils viennent me voir souvent, Non, moi je ne veux pas travailler sur moi, je veux travailler sur mon enfant. Ça ne fonctionne pas comme ça. Il faut vraiment comprendre que le professionnel qui travaille avec l'enfant voit l'enfant moins souvent que le parent. Donc c'est important que le parent soit équipé. C'est important que le parent comprenne son enfant. C'est important que le parent comprenne pourquoi mon enfant fait une crise. Parce que quand un enfant fait une crise, il y a un besoin derrière ça. Pourquoi mon enfant, par exemple, va juste décider de traverser la rue ? C'est important de comprendre ça, parce que l'enfant n'a pas conscience du danger. Et comment je préviens ça ? C'est important de comprendre que mon enfant veut communiquer quelque chose. Bref, le parent, pour moi, devient la personne clé pour accompagner son enfant. C'est pour ça que je viens de dire à mes parents qu'on doit renverser la vague. Je vais commencer d'abord à travailler avec toi et par la suite, rapidement, par le biais, on travaille également sur l'enfant. Parce qu'équiper le parent, c'est rendre service à l'enfant.

  • Speaker #0

    Oui, ça, tu as parfaitement raison. Et en termes de parents, alors, est-ce que tu cibles des personnes de la communauté noire ou tu vas où c'est tout type de famille ?

  • Speaker #1

    Je dirais que j'ai l'ouverture pour tout type de famille. Les familles, présentement, qui viennent vers moi, c'est plus les familles afro. Donc, voilà. Donc, la clarté avec qui je desserre présentement, c'est les familles afro.

  • Speaker #0

    Et comment ça se passe avec les familles afro ? Vu que nous sommes toutes les deux des femmes afro-preneurs, on est dynamique, évidemment. Et on sait que dans nos communautés, il y a... Beaucoup de barrières, notamment au niveau de la psychologie de l'enfant. Ce ne sont pas des choses qui sont dans nos cultures de base. Donc, toi, comment ça se passe ? À quoi tu es confrontée lorsque tu rencontres ces parents ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est des sujets très importants à partager. Je suis confrontée beaucoup avec des parents qui, c'est normal, comme je l'ai dit, moi je l'ai vécu, qui sont dans le... qui sont beaucoup dans la peur, qui sont beaucoup dans la honte, qui sont beaucoup dans la culpabilité. Et comme j'ai dit, c'est normal de vivre tout ça, c'est normal d'être dans cette réalité-là. Moi-même, je l'ai été. Ce que je trouve important, c'est d'en sortir par contre de ce stade-là, pour être dans l'action. Et souvent, j'ai des parents qui ont besoin de ce petit coup de pouce-là pour passer à l'étape d'être dans l'action. D'être dans l'action de... pas se fermer les yeux, d'être dans l'action d'accepter. Quand je dis d'accepter, c'est plutôt de dire mon enfant, il est comme ça pour le moment. Ça ne veut pas dire qu'il va rester comme ça pour le moment. Il est comme ça. Qu'est-ce que je mets en place présentement pour aider mon enfant pour son demain, pour son lendemain ? Donc voilà, je suis dans cette réalité-là beaucoup d'éduquer le parent. comment on se met dans l'action et ne pas, parce que plus on attend, plus les difficultés peuvent rester, plus les difficultés prennent de l'ampleur. Donc, c'est important de se mettre dans l'action pour présentement et c'est ça que je fais présentement dans la clientèle, c'est des fois un frein pour certains parents, pas pour tout, mais pour certains parents dans notre communauté.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un frein, c'est simplement un frein dans le fait que l'enfant est entre guillemets différent des autres et qu'il faut un temps pour l'accepter, c'est-à-dire pour reconnaître qu'il y a un défi et que le parent doit faire ce qu'il faut pour que ce soit réglé, si c'est ça que je peux dire à peu près.

  • Speaker #1

    Oui, je dirais que... Parce que je pense que l'une des peurs sous-jacentes, c'est vraiment l'enfant est différent des autres, l'enfant est étiqueté, l'enfant, on est jugé en tant que parent, on va peut-être dire, j'ai pas bien fait mon travail, j'ai pas bien élevé mon enfant. Je pense que c'est tout, ces peurs-là. Et c'est ça aussi, en tant que coach, vous devez aller aussi travailler avec le parent, toutes les croyances limitantes qui fait qu'il peut te bloquer dans ton rôle parental. dans ton rôle de voir ton enfant au-delà du diagnostic. S'il y a un message que j'aimerais bien passer, je veux vraiment accompagner les parents à voir son enfant au-delà du diagnostic, à voir son enfant au-delà des défis, des difficultés. Ton enfant, il est tel qu'il est et comment l'accompagner pour qu'il puisse développer son plein potentiel, pour qu'il puisse développer toutes ses capacités. Mais pour cela, c'est vraiment important qu'on perce ce mur-là de pied, de voir mon enfant juste au travers de mes lunettes, du diagnostic. Ça, c'est vraiment important. Et tant que ça ne s'est pas fait, il y a quelque chose qui fait que ça bloque, qui bloque cette pleine extension-là. dans ton rôle parental, dans cette pleine expansion-là, dans cette relation parent-enfant. Et l'enfant le ressent, l'enfant le voit. Donc, c'est quelque chose qui est vraiment important de percer pour vraiment épouser, vraiment vivre pleinement cette relation-là familiale, cette relation-là parentale. Même toi, en tant que maman, en tant que femme, le vivre pleinement et que l'enfant se sente reconnu pour qui il est vraiment.

  • Speaker #0

    Alors, tu as mentionné en tant que femme. Donc, moi, je le sais, mais tu t'adresses spécialement aux mamans.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Je m'adresse spécialement aux mamans qui ont des enfants, à ce point-là, qui ont l'autisme et la déficience intellectuelle, et des enfants qui ont un dys.

  • Speaker #0

    C'est un choix de ta part, ou bien c'est le fait que ta clientèle vienne te voir et c'est que des femmes ? ou c'est parce que tu ne te sens pas peut-être prête à aller travailler avec des hommes ? On sait que les hommes de la communauté noire sont très fermés sur certains sujets, surtout des sujets qui sont personnels. Mais donc, pour quelles raisons les mamans ?

  • Speaker #1

    Bon, premièrement, je dirais que, aussi, notre réalité dans laquelle on est souvent confrontés, je ne dirais pas pour tout parce que je n'ai pas de statistiques exactes de chiffres à vous. à te donner aujourd'hui. Mais je peux te dire que souvent, moi, je rencontre des mamans qui sont soit solo, donc qui sont des mamans monoparentales, soit pour une situation X dans leur couple, ou parce qu'avoir un enfant qui a des besoins particuliers, des fois ça peut créer, souvent ça crée des discords dans la famille, ça crée des discords dans le couple. Je parle pas de famille, je parle même de notre patrie, donc ça crée... tu demandes une adaptation. Et des fois, ces adaptations-là ne sont pas nécessairement vécues d'une façon où les familles restent en couple. Donc souvent, il s'agit des mamans qui sont monoparentales, qui viennent me voir, ou qui sont en couple, mais que c'est elles qui portent la situation. Donc voilà, c'est sûr qu'on aborde tout l'aspect. Lorsqu'elles sont en couple, on aborde tout l'aspect de l'impact sur le couple, l'impact sur la famille, si bien sûr elle a un conjoint et le conjoint veut se joindre à nous lors des rencontres. Il est le bienvenu, mais en général, c'est la maman qui est ma cliente principale avec l'enfant.

  • Speaker #0

    Par rapport à ton entreprise, comment tu gères avec tes enfants au niveau de l'équilibre entre vie pro et vie perso ?

  • Speaker #1

    Bon, je dirais qu'avec mes enfants, c'est… comment je gère ça ? C'est vraiment, je dirais, c'est une question de discipline, c'est une question d'organisation. C'est une question aussi de... Mais aussi, mes enfants font partie de mon entreprise, font partie de ma vie. Donc, c'est de discuter avec eux aussi, puis de leur dire, bon, mais maman, elle est en rencontre. Donc, maman sera disponible dans 30 minutes. Donc, c'est vraiment travailler en équipe, tout le monde ensemble. Donc, c'est vraiment une question, vraiment, de volonté, de discipline, et de vraiment être de détermination, je pourrais dire aussi.

  • Speaker #0

    Très bien. Et comment ça se passe par rapport à ton entourage, le fait que tu aies décidé de partir en entrepreneuriat ? Et dans ce domaine, il faut quand même dire la vérité, il n'y a pas beaucoup de personnes, surtout de la communauté noire, qui vont dedans. Es-tu encouragée ou parfois tu as des personnes qui te disent c'est perdu d'avance Est-ce que… Comment ça se passe vraiment au niveau de ton entourage proche ou même peut-être même un peu plus éloigné ou des personnes que tu rencontres lorsque tu leur parles de ton activité et de ta mission ? C'est quoi leur réaction ?

  • Speaker #1

    En général, les gens ne sont pas surpris lorsqu'ils sont au courant que je suis nancée en entrepris maria parce qu'ils savent depuis tout petit que je suis quelqu'un qui aime entreprendre plusieurs projets. Donc ça, ce n'est pas une surprise pour personne. Les gens m'encouragent beaucoup parce qu'ils connaissent ma passion. Ils connaissent ma passion, comme je l'ai dit au début, depuis toute petite. Moi, j'ai toujours été la personne qui aime... C'est la petite fille dans les cours d'école qui allait vers les enfants qui étaient différents. Les enfants qui se faisaient rejeter, les enfants qu'on embêtait sur la cour d'école, c'était celle qui les défendait. Donc pour ma famille, pour mes amis, pour les gens proches ou de loin qui me connaissent, ils se disent que c'est une équation qui ressemble vraiment à Sandy, qui est d'être entrepreneur, qui est d'être coach. étudiante spécialisée auprès des enfants qui ont des besoins particuliers parce que je le fais depuis toujours. Donc j'aime dire que j'ai une expertise que je développe depuis enfant, depuis tout le temps, par ma nature. Ça a toujours été quelque chose qui m'a attirée. Et donc c'est comme ça, de façon logique et de cœur, que j'ai été vers la relation d'aide pour aider. Donc oui, le monde m'encourage, toutes les personnes autour de moi sont OK avec ça.

  • Speaker #0

    D'accord, très bien. Alors, on rentre dans les dernières minutes de cette entrevue. Avant que l'on se quitte, quel conseil donnerais-tu à une afro-preneure ou bien une future afro-preneure qui souhaite se lancer ?

  • Speaker #1

    Alors, le conseil que je vous dirais, je dirais tout d'abord de penser ou de voir sa vision, à quoi qu'elle aspire et le pourquoi. D'aller chercher moins vraiment le fait de comprendre mon pourquoi. c'est toute la différence. Donc de vraiment aller prendre le temps parce que dans le fond on peut faire ça pour des raisons peu importe qui appartient à chaque entrepreneur mais je crois vraiment lorsqu'on est dans notre pourquoi ça nous amène dans une autre dimension je pourrais dire où vraiment où est-ce qu'on est au centre de notre mission pour notre entreprise. Donc ce serait la première chose, ça serait bien sûr comme je l'ai mentionné d'être discipliné, d'être organisé. Parce qu'être entrepreneur, c'est une décision vraiment qui demande du courage, qui demande de la persévérance et qui demande beaucoup de détermination. Donc, je pense que lorsqu'on a notre fondation, en sachant quel est notre pourquoi, en étant déterminé, peu importe les adversités, on va y arriver. On va y arriver. Puis moi, je dis vraiment, tout est possible. Vraiment, lorsque c'est clair pour nous ce qu'on veut s'en aller, il va y avoir des étapes. Il va y avoir des étapes au niveau du parcours entrepreneurial, mais l'important, c'est de savoir où est-ce qu'on veut se rendre et d'avancer dans ce processus-là avec conviction.

  • Speaker #0

    Oui. Et j'ai une dernière petite question pour toi. Le secteur du développement de l'enfant, on le sait, tu l'as dit, toi, tu le fais d'abord avec le cœur et on sait, c'est ça qu'on partage. On veut d'abord, on fait les choses avec le cœur, mais on reste des entrepreneurs. Oui. Est-ce un secteur où il y a du business, où il y a de l'argent à se faire, même si ce n'est pas la première motivation ?

  • Speaker #1

    Bien sûr qu'on est dans un entrepreneuriat, il ne faut pas se cacher. On est notre propre patron, si on peut le dire. Donc, c'est sûr qu'il y a des finances qui sont derrière. Donc, c'est un sujet qui ne peut pas se dissocier. Donc, bien sûr qu'il y a l'aspect financier qui est présent. Oui, il est possible de se faire de l'argent. Je pense qu'il faut juste se positionner dans la bonne place, avec la bonne clientèle. Mais dans le système de l'éducation, il y a de la place. Et au contraire, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de besoins et pas beaucoup de gens qui répondent à cet appel-là. Donc, on a besoin de soutien. On a besoin que l'équipe s'agrandisse parce qu'au niveau de l'éducation, pour les enfants, c'est les adultes à devenir. Il y a besoin d'avoir des entreprises. qui se mobilisent pour pouvoir épouser la cause et voilà.

  • Speaker #0

    Alors qu'est-ce qu'on peut te souhaiter Sandy ? C'est quoi en une minute tes prochains projets là pour la fin d'année 2024 ?

  • Speaker #1

    Donc mes prochains projets c'est présentement je suis à travailler sur, je vais offrir des cafés rencontres parce que c'est un point que j'ai pas beaucoup abordé mais que je vais dire rapidement c'est que quand on est parent pour des enfants à besoins particuliers on peut vite... se sentir différent. Qu'est-ce que nos enfants vivent ? On le vit également. On peut vite s'isoler et rester seul à la maison. Donc, il est vraiment à cœur de créer des temps de causerie entre mamans pour se retrouver ensemble, pour sortir de l'isolement, pouvoir s'encourager et s'entraider.

  • Speaker #0

    Et dans quelle région ? Parce que le podcast, il est pas... Ah,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il est écouté.

  • Speaker #1

    Merci de...

  • Speaker #0

    Merci de me dire ça. C'est dans la région de Montréal. Pour le moment, on verra si je pourrais penser à une formule éventuellement en ligne, ça va venir. Mais pour le moment, c'est en présentiel, ça sera à Montréal, Montréal-Canada. Et mes autres projets, c'est de continuer mes coachings au niveau parental et l'enfant. Il y a d'autres projets à venir, mais je pourrais en préciser un peu plus. dans les temps. Mais pour ces deux points-là, ça serait quelque chose qui sont toujours là, qui s'en viennent dans quelques semaines.

  • Speaker #1

    De toute façon, tu reviendras nous en parler. Et mesdames, vous qui êtes maman ou si vous connaissez des femmes qui vivent cette situation, on vous encourage à leur parler de Sandy avec sa belle entreprise qui est au cœur de la famille. Donc, c'est vrai que dans nos... communauté, c'est un grand besoin qu'il y a. Moi, j'en connais des parents qui ont des enfants à besoin particulier. Donc, c'est vrai que c'est un service qui va leur permettre vraiment d'être, de se sentir soutenu, de se sentir accompagné et ça va permettre à leur enfant également de encore mieux s'épanouir. Alors, Sandy, tu as dit Merci, merci d'avoir vraiment pris le temps de partager ton parcours, de parler de ta belle entreprise. Et puis, tu me connais, juste un dernier mot, un dernier mot. Je vais même te demander de résumer en une phrase qui est Sandy, son entreprise et pour quelles raisons. Il faut faire appel à toi, même si j'en ai parlé.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, KSLD, en quelques mots, je suis une coach familiale qui accompagne les familles qui ont des enfants à besoin particulier avec authenticité, avec bienveillance, avec beaucoup d'amour. Et vraiment, tu as ta place vraiment à mes côtés parce que vraiment, je suis vraiment là avec toi pour t'aider à cheminer. Et je dirais aussi pour moi, mon entreprise s'appelle Au cœur de la famille parce que j'ai vraiment la... la conviction que tout débute dans la famille. Un enfant qui puisse devenir un adulte sain et en santé, c'est une famille où il y a beaucoup d'amour, c'est une famille où il y a de l'acceptation, c'est une famille qui vraiment l'aide à se développer dans son plein potentiel. Donc voilà, je dirais vraiment que mon entreprise, tout débute au cœur de la famille et je vous attends vraiment avec grand plaisir pour vous accompagner dans votre famille. et pour que votre enfant puisse vraiment rayonner, briller pour qui il est vraiment, au-delà de son bien-être.

  • Speaker #1

    Merci Sandy. Alors mesdames, on vous met tous les contacts de Sandy dans la description de l'épisode. On vous remercie de nous avoir suivis. Encore une fois, merci Sandy. On te donne beaucoup de courage et on sait que tu vas changer la vie de... plusieurs parents et de plusieurs enfants et on se retrouve bientôt mesdames pour un nouvel épisode. Bye bye

Description

Dans cet épisode, je reçois Sandy, coach parentale et éducatrice spécialisée. Elle accompagne les parents d’enfants à besoins particuliers (TDA, spectre de l’autisme, troubles de l’apprentissage). ⭐

Sandy partage son parcours inspirant et dévoile comment elle a transformé son expertise en une entreprise florissante tout en aidant ces familles à relever leurs défis quotidiens.


#Afropreneuriat #Femmenoire #entrepreneuriatnoir #FemmesAfro #EntrepreneuriatFeminin

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Afropreneures Dynamiques, le seul podcast qui parle d'entrepreneuriat chez les femmes afro francophones.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes, merci pour ce nouvel épisode du podcast Afropreneur Dynamique. On a une superbe invitée avec nous qui va se présenter samedi. C'est une personne qui est également chère à mes yeux, que je connais depuis maintenant de belles années. Alors samedi, on est ravis de t'accueillir sur le podcast. qui parle d'entrepreneuriat chez les femmes afro. Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Très bien, merci. Je veux tout d'abord te dire merci de m'avoir accueillie, de m'avoir invitée, donc je veux très bien merci.

  • Speaker #0

    OK. Alors, pour toutes celles qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, donc je m'appelle Sandy Forbes. Je suis coach certifié en PNL. Je suis également éducatrice spécialisée depuis... J'ai mis plusieurs années maintenant, je dirais 18 années. Donc, voilà, j'ai fondé mon entreprise au cœur de la famille. Ma mission, c'est vraiment d'accompagner les parents qui ont des enfants à besoins particuliers. Donc, quand je parle de besoins particuliers, je parle des enfants autistes, je parle des enfants d'épisodes intellectuels et les enfants qu'on appelle dys aussi, qui ont des troubles d'apprentissage, des troubles de langage également.

  • Speaker #0

    D'accord, très bien. En tout cas, on sait qu'on va passer un magnifique moment où tu vas nous parler et de toi et puis de ton entreprise. Alors, ma première question pour toi, c'est qu'est-ce qui t'attire dans le secteur de l'éducation ?

  • Speaker #1

    Premièrement, pour moi, c'est de faire la différence parce que les enfants qui ont des besoins particuliers, je trouve qu'il y a besoin d'avoir des professionnels. parents qui les entourent, tout cet outil pour les accompagner adéquatement. Parce que pour moi, ces enfants-là, ils ont leur place sur cette terre, ils ont leur place dans le milieu de la santé, dans le milieu de l'éducation, et mon désir, c'est vraiment d'être cette voix qui parle pour eux, pour vraiment qu'ils puissent vraiment voler de leur propre zèle, pour qu'ils deviennent de plus en plus autonomes dans cette société.

  • Speaker #0

    Et pourquoi ces enfants spécifiquement ? Parce que le secteur de l'éducation, toi-même, que tu es dedans depuis 18 ans, tu l'as mentionné, il est hyper large. Alors, pourquoi ces enfants-là et pas les autres ?

  • Speaker #1

    Je dirais particulièrement, c'est que moi-même, je suis professionnelle bien sûr, mais je suis également maman. Et en tant que maman, j'ai vécu l'expérience, ou la surprise je pourrais dire, lorsque mon premier enfant est né, j'ai observé qu'il y avait certains défis au niveau de son développement. Donc, en tant que maman, moi, c'était plutôt, bon, on va lui laisser le temps. Parce qu'il y a tout ce côté, on est un peu sur le choc d'apprendre la nouvelle. Mais je me suis dit, on va laisser le temps, j'en ai parlé aux professionnels autour de moi. Et finalement, pour me rendre compte que mon enfant, il a eu des retards au niveau de son développement, une hypothèse TSA, l'âge de trois ans et un trouble du langage également. qu'est-ce qui fait que je vis vraiment cette clientèle-là. C'est au-delà du côté professionnel, bien sûr, mais c'est mon cœur de maman également, qui fait que moi, en tant que maman, j'ai été touchée parce que j'ai vécu la même situation que les mamans que j'accompagne. Donc, voilà, c'est une cause qui me tient vraiment, vraiment à cœur.

  • Speaker #0

    OK. T'es éducatrice spécialisée et t'es coach parentale. Quelle est la différence entre les deux ? Quel est le lien ? entre les deux ?

  • Speaker #1

    Dans le fond, c'est que l'éducatrice spécialisée est plus dans la position de trouver des solutions, de mettre en place un plan d'intervention pour des symptômes spécifiques à travailler avec l'enfant. Par exemple, un enfant ne va pas à la toilette. Donc là, vraiment, elle va travailler le comportement pour que l'enfant finisse par y arriver, ce qui fait qu'on travaille peu directement avec l'enfant. En tant que coach familial, vraiment, j'ai été chercher cette expertise-là pour m'équiper, pour accompagner vraiment le parent et accompagner l'enfant. Parce que moi, je trouve que c'est indissociable de ne pas inclure le parent. Parce que pour moi, le parent, c'est le joueur numéro un pour vraiment aider l'enfant à s'épanouir dans son développement. Donc, en ayant cet accompagnement-là, je peux maintenant aider le parent à se responsabiliser. à prendre sa place. Donc mon but c'est vraiment d'amener le parent à se développer, à comprendre son rôle pour pouvoir accompagner son enfant. Donc c'est une belle complémentarité d'avoir l'éducation spécialisée et d'avoir le coaching qui fait finalement une belle unicité. pour accompagner toute la famille.

  • Speaker #0

    Oui. Et avant qu'on rentre un peu plus dans les détails, est-ce que tu peux nous parler de ton parcours, ce qui a mené, donc tu as mentionné que toi, tu l'as vécu, mais sinon ton parcours au niveau de l'académie scolaire et qu'est-ce qui a fait que tu t'es finalement tournée vers l'entrepreneuriat ? Parce qu'on est au Canada, spécifiquement au Québec. Et il y a une pénurie de personnel, on le sait, sur ce type de métier-là. Et toi, tu as pris cette voie de l'entrepreneuriat alors que tu aurais très bien pu simplement être salariée. Alors, peux-tu nous partager, c'est quoi ton parcours de réflexion ?

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. Je dirais, tout d'abord, je peux reculer très en arrière. J'ai toujours été une personne qui a le désir d'aider les gens. C'est pour ça que je me suis dirigée dans le domaine de relations d'aide, qui est l'éducation spécialisée. Je l'ai fait pendant plusieurs années dans différentes clientèles. J'ai pu travailler autant dans les CLSC, dans les écoles, dans les familles directement, dans les garderies. C'est quelque chose que j'ai fait plusieurs années en tant que salariée. Je suis réalisée qu'il y a pour moi, j'avais besoin d'apporter quelque chose de plus, quelque chose de plus personnalisé. C'est quelque chose qui vraiment épousait la réalité familiale. Et je trouvais que les parents, même dans ce temps-là, il y avait un début d'accompagnement, mais je voulais aller plus loin. Je voulais vraiment aller plus loin avec les parents et vraiment le faire à la couleur de la famille. Donc, c'est pour ça que depuis deux ans, j'ai décidé de me lancer à mon compte, vraiment dans le désir, premièrement. Il y a beaucoup de, comme tu as dit, une pénurie. Donc, ça veut dire que les parents sont souvent en liste d'attente. Ils attendent longtemps. Des fois, l'enfant rentre à l'école, il n'y a pas encore eu de service. Et moi, je voulais vraiment être dans un accompagnement où le parent, dès qu'il a un besoin, il reçoit ses services et le temps qu'il désire. Donc, c'était vraiment dans cette idée-là de partir à mon compte et de pouvoir vraiment accompagner le parent dans cette approche vraiment personnalisée. Donc, c'était vraiment dans ce désir-là que j'ai décidé d'aller. Et aussi, dans mon côté, moi, personne en tant qu'entrepreneur, de pouvoir m'épanouir, de pouvoir faire des choses comme je les déserve vraiment, dans la vision vraiment à laquelle je suis appelée. Donc, c'est vraiment pour ces raisons-là que j'ai pris cette décision.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, maintenant, au niveau de l'entrepreneuriat, c'est qui ta clientèle si on cible un peu plus ? Parce que toi, tu fais les enfants et leurs parents. Est-ce que tu peux un peu plus détailler ? aller un peu plus en profondeur sur la clientèle que tu vises.

  • Speaker #1

    Oui, je vise les enfants tout d'abord pré-scolaires, donc les enfants à partir de l'âge de 3 ans. 3 ans, ça peut être des fois un peu plus tôt, parce qu'habituellement maintenant, en tout cas pour plusieurs parents, certains enfants ont déjà une hypothèse, soit d'autisme ou des fois de langage, donc ils ont des hypothèses à cet âge-là, en général pour la déficience intellectuelle. c'est plus plutôt que ça, habituellement c'est autour d'un an, deux ans, mais pour la clientèle autiste plutôt, et groupe de langage, c'est plus vers l'âge de trois ans. Donc je commence à cet âge-là, trois, cinq ans, pour beaucoup être dans la prévention, pour beaucoup aussi, pour ceux qui ont un diagnostic déjà, voir vraiment équiper, outiller les parents, outiller les professionnels qui accompagnent cet enfant-là, pour l'aider justement à se développer avant qu'il rentre à l'école. Parce que souvent, il y a des enfants qui arrivent à l'école, qui n'ont pas été diagnostiqués, qui ne se rendent pas compte qu'ils ne parlent pas, qu'il y a des difficultés, mais il n'y a pas vraiment des choses qui ont été mises en place. Donc, je commence dès l'âge de 3 ans et je continue jusqu'au début primaire. Donc, je dirais jusqu'à la première ou deuxième année. Parce que cette période-là, on est vraiment dans la période, selon moi, de la fondation. Je pense que vraiment, on est dans la stimulation. On dit que le cerveau avant l'âge de 7 ans est très malléable. Donc moi, je crois vraiment en stimulant l'enfant, en l'accompagnant de la façon adéquate, en accompagnant les professionnels qui sont autour de l'enfant, ça va permettre à l'enfant de faire un bond de géant. Vraiment, on peut voir un enfant qui ne parlait pas, on l'a tellement stimulé, on l'a tellement trompé ses besoins, puis le parent s'est tellement approprié son enfant. qu'il a appris à comprendre son enfant, ça fait qu'un enfant arrive à l'école, il est prêt et il a tous les prérequis pour pouvoir vraiment... pour ses apprentissages scolaires.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, pour résumer, c'est de 3 à 7 ans, vu que tu as parlé de première et deuxième année et vu que je sais qu'il y a des personnes qui ne sont pas familières avec le système québécois. Donc, c'est à peu près de 3 à 7 ans où tu accompagnes. Par rapport, avant d'aller sur les parents, juste parce que tu as mentionné qu'il y a des enfants qui rentrent à l'école et qui n'ont pas de diagnostic. Donc, Donc, comment les parents peuvent peut-être suspecter qu'il y a quelque chose et puis faire appel à toi ? C'est quoi les cas qui prouvent ça ? Je pense que tu as compris. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai compris ta question. Donc, dans le fond, premièrement, moi, je ne donne pas de diagnostic. Donc, je n'ai pas la possibilité de donner un diagnostic. Ce sont les médecins, les professionnels. Donc, normalement, ce soit un pédiatre ou un médecin de famille. un pédopsychiatre qui donne les diagnostics. Et par la suite, une fois qu'ils ont les diagnostics, le parent peut venir me contacter pour que je puisse travailler avec lui. Mais comme je veux vraiment le préciser, je ne travaille pas simplement avec l'enfant, je travaille d'abord avec le parent. Parce que pour moi, le parent, c'est le... Pour moi, je vois ma vision, c'est vraiment développer le leadership parental. Donc c'est d'abord le parent, parce que c'est lui qui est vraiment... présent avec l'enfant 24 sur 24. Donc, moi, je vais vraiment équiper le parent pour accompagner leur enfant. Et une fois que le parent, dans le fond, je dirais que le parent, normalement, le sait ou le sent que son enfant a des défis, il va le voir. C'est juste que certains parents, c'est normal, ne veulent pas l'accepter ou certains parents se disent qu'on va lui laisser du temps. C'est correct de lui laisser du temps. Donc, voilà. Donc, je dis juste qu'à un certain âge... Par exemple, l'enfant va rentrer à l'école l'année prochaine, ça serait bien d'investiguer et d'aller voir un professionnel parce que la liste d'attente, elle est longue. La liste d'attente, elle peut être très longue au niveau public, sinon il faut aller au privé qui est payant. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est plus au feeling et puis là, soit ils vont voir un professionnel ou soit ils peuvent directement s'adresser à toi même s'ils n'ont pas eu de diagnostic.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, bien sûr. Qu'est-ce qui fait que lorsqu'ils viennent me voir, lorsqu'ils n'ont pas de diagnostic, c'est que dans le fond, je suis dans la stimulation par rapport de l'enfant global. Parce que par mon expérience, par mon expertise, je suis capable de savoir et de voir ce qui est à travailler. Mais en ayant des rapports, en ayant des diagnostics, ça vient préciser exactement où sont les défis, où sont les difficultés. où après on peut travailler de cette façon-là.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    J'aime bien le préciser parce que moi-même, là je prends mon chapeau de maman, moi j'ai tardé avant d'aller chercher des diagnostics parce que j'avais cette peur-là, j'avais cette peur de l'étiquette, j'avais cette culpabilité-là que je ressentais à l'intérieur de moi. Mais j'avais aussi cette pensée-là, je vais travailler fort, fort, fort avec mon enfant et tout va se régler. Et bien sûr, mon enfant a progressé. Mon enfant parle maintenant. Mon enfant, il lit, il est capable, il socialise. Tout va bien à ce niveau-là. Mais j'ai dû aussi faire face à certaines réalités et me dire, OK, je vais travailler certaines choses, mais j'ai besoin d'aide. Donc, j'étais beaucoup isolée aussi. Donc, j'ai été chercher vraiment des ressources autour de moi, professionnelles, pour pouvoir m'accompagner en tant que maman.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc ? Au niveau des parents, alors, comment ça se passe ? Parce que je sais, en ayant déjà parlé avec toi, que c'est un peu plus cette partie-là qui est un peu challengeante. Comment ça se passe lorsque les parents, toi, tu souhaites d'abord travailler avec eux et après, comme tu l'as dit, tu te tournes vers leur enfant ?

  • Speaker #1

    Dans l'ordre des choses, en général, les parents qui viennent me voir, en général, je dirais, ils viennent me voir pour leur enfant, ce qui est normal, ce qui est juste. Mais il faut comprendre que lorsqu'on vient nous voir pour l'enfant, c'est que le parent aura un travail à faire aussi. Le parent aura à se positionner en tant qu'expert de son enfant, que ce soit dans les rencontres à la garderie, que ce soit dans les rencontres à l'école. Il aura vraiment à partager des points importants. Et pour ça, il faut que le parent prenne le temps, un recul, de comprendre la situation, de comprendre si mon enfant a un retard de langage. Mon enfant a un... à un trouble du spectre de l'autisme. C'est important de comprendre cette réalité. Et je pense qu'il faut se laisser le temps, un processus de temps, pour se mettre dans l'action. Et les parents que je rencontre, comme j'ai dit plus tôt, c'est qu'ils viennent me voir souvent, Non, moi je ne veux pas travailler sur moi, je veux travailler sur mon enfant. Ça ne fonctionne pas comme ça. Il faut vraiment comprendre que le professionnel qui travaille avec l'enfant voit l'enfant moins souvent que le parent. Donc c'est important que le parent soit équipé. C'est important que le parent comprenne son enfant. C'est important que le parent comprenne pourquoi mon enfant fait une crise. Parce que quand un enfant fait une crise, il y a un besoin derrière ça. Pourquoi mon enfant, par exemple, va juste décider de traverser la rue ? C'est important de comprendre ça, parce que l'enfant n'a pas conscience du danger. Et comment je préviens ça ? C'est important de comprendre que mon enfant veut communiquer quelque chose. Bref, le parent, pour moi, devient la personne clé pour accompagner son enfant. C'est pour ça que je viens de dire à mes parents qu'on doit renverser la vague. Je vais commencer d'abord à travailler avec toi et par la suite, rapidement, par le biais, on travaille également sur l'enfant. Parce qu'équiper le parent, c'est rendre service à l'enfant.

  • Speaker #0

    Oui, ça, tu as parfaitement raison. Et en termes de parents, alors, est-ce que tu cibles des personnes de la communauté noire ou tu vas où c'est tout type de famille ?

  • Speaker #1

    Je dirais que j'ai l'ouverture pour tout type de famille. Les familles, présentement, qui viennent vers moi, c'est plus les familles afro. Donc, voilà. Donc, la clarté avec qui je desserre présentement, c'est les familles afro.

  • Speaker #0

    Et comment ça se passe avec les familles afro ? Vu que nous sommes toutes les deux des femmes afro-preneurs, on est dynamique, évidemment. Et on sait que dans nos communautés, il y a... Beaucoup de barrières, notamment au niveau de la psychologie de l'enfant. Ce ne sont pas des choses qui sont dans nos cultures de base. Donc, toi, comment ça se passe ? À quoi tu es confrontée lorsque tu rencontres ces parents ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est des sujets très importants à partager. Je suis confrontée beaucoup avec des parents qui, c'est normal, comme je l'ai dit, moi je l'ai vécu, qui sont dans le... qui sont beaucoup dans la peur, qui sont beaucoup dans la honte, qui sont beaucoup dans la culpabilité. Et comme j'ai dit, c'est normal de vivre tout ça, c'est normal d'être dans cette réalité-là. Moi-même, je l'ai été. Ce que je trouve important, c'est d'en sortir par contre de ce stade-là, pour être dans l'action. Et souvent, j'ai des parents qui ont besoin de ce petit coup de pouce-là pour passer à l'étape d'être dans l'action. D'être dans l'action de... pas se fermer les yeux, d'être dans l'action d'accepter. Quand je dis d'accepter, c'est plutôt de dire mon enfant, il est comme ça pour le moment. Ça ne veut pas dire qu'il va rester comme ça pour le moment. Il est comme ça. Qu'est-ce que je mets en place présentement pour aider mon enfant pour son demain, pour son lendemain ? Donc voilà, je suis dans cette réalité-là beaucoup d'éduquer le parent. comment on se met dans l'action et ne pas, parce que plus on attend, plus les difficultés peuvent rester, plus les difficultés prennent de l'ampleur. Donc, c'est important de se mettre dans l'action pour présentement et c'est ça que je fais présentement dans la clientèle, c'est des fois un frein pour certains parents, pas pour tout, mais pour certains parents dans notre communauté.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un frein, c'est simplement un frein dans le fait que l'enfant est entre guillemets différent des autres et qu'il faut un temps pour l'accepter, c'est-à-dire pour reconnaître qu'il y a un défi et que le parent doit faire ce qu'il faut pour que ce soit réglé, si c'est ça que je peux dire à peu près.

  • Speaker #1

    Oui, je dirais que... Parce que je pense que l'une des peurs sous-jacentes, c'est vraiment l'enfant est différent des autres, l'enfant est étiqueté, l'enfant, on est jugé en tant que parent, on va peut-être dire, j'ai pas bien fait mon travail, j'ai pas bien élevé mon enfant. Je pense que c'est tout, ces peurs-là. Et c'est ça aussi, en tant que coach, vous devez aller aussi travailler avec le parent, toutes les croyances limitantes qui fait qu'il peut te bloquer dans ton rôle parental. dans ton rôle de voir ton enfant au-delà du diagnostic. S'il y a un message que j'aimerais bien passer, je veux vraiment accompagner les parents à voir son enfant au-delà du diagnostic, à voir son enfant au-delà des défis, des difficultés. Ton enfant, il est tel qu'il est et comment l'accompagner pour qu'il puisse développer son plein potentiel, pour qu'il puisse développer toutes ses capacités. Mais pour cela, c'est vraiment important qu'on perce ce mur-là de pied, de voir mon enfant juste au travers de mes lunettes, du diagnostic. Ça, c'est vraiment important. Et tant que ça ne s'est pas fait, il y a quelque chose qui fait que ça bloque, qui bloque cette pleine extension-là. dans ton rôle parental, dans cette pleine expansion-là, dans cette relation parent-enfant. Et l'enfant le ressent, l'enfant le voit. Donc, c'est quelque chose qui est vraiment important de percer pour vraiment épouser, vraiment vivre pleinement cette relation-là familiale, cette relation-là parentale. Même toi, en tant que maman, en tant que femme, le vivre pleinement et que l'enfant se sente reconnu pour qui il est vraiment.

  • Speaker #0

    Alors, tu as mentionné en tant que femme. Donc, moi, je le sais, mais tu t'adresses spécialement aux mamans.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Je m'adresse spécialement aux mamans qui ont des enfants, à ce point-là, qui ont l'autisme et la déficience intellectuelle, et des enfants qui ont un dys.

  • Speaker #0

    C'est un choix de ta part, ou bien c'est le fait que ta clientèle vienne te voir et c'est que des femmes ? ou c'est parce que tu ne te sens pas peut-être prête à aller travailler avec des hommes ? On sait que les hommes de la communauté noire sont très fermés sur certains sujets, surtout des sujets qui sont personnels. Mais donc, pour quelles raisons les mamans ?

  • Speaker #1

    Bon, premièrement, je dirais que, aussi, notre réalité dans laquelle on est souvent confrontés, je ne dirais pas pour tout parce que je n'ai pas de statistiques exactes de chiffres à vous. à te donner aujourd'hui. Mais je peux te dire que souvent, moi, je rencontre des mamans qui sont soit solo, donc qui sont des mamans monoparentales, soit pour une situation X dans leur couple, ou parce qu'avoir un enfant qui a des besoins particuliers, des fois ça peut créer, souvent ça crée des discords dans la famille, ça crée des discords dans le couple. Je parle pas de famille, je parle même de notre patrie, donc ça crée... tu demandes une adaptation. Et des fois, ces adaptations-là ne sont pas nécessairement vécues d'une façon où les familles restent en couple. Donc souvent, il s'agit des mamans qui sont monoparentales, qui viennent me voir, ou qui sont en couple, mais que c'est elles qui portent la situation. Donc voilà, c'est sûr qu'on aborde tout l'aspect. Lorsqu'elles sont en couple, on aborde tout l'aspect de l'impact sur le couple, l'impact sur la famille, si bien sûr elle a un conjoint et le conjoint veut se joindre à nous lors des rencontres. Il est le bienvenu, mais en général, c'est la maman qui est ma cliente principale avec l'enfant.

  • Speaker #0

    Par rapport à ton entreprise, comment tu gères avec tes enfants au niveau de l'équilibre entre vie pro et vie perso ?

  • Speaker #1

    Bon, je dirais qu'avec mes enfants, c'est… comment je gère ça ? C'est vraiment, je dirais, c'est une question de discipline, c'est une question d'organisation. C'est une question aussi de... Mais aussi, mes enfants font partie de mon entreprise, font partie de ma vie. Donc, c'est de discuter avec eux aussi, puis de leur dire, bon, mais maman, elle est en rencontre. Donc, maman sera disponible dans 30 minutes. Donc, c'est vraiment travailler en équipe, tout le monde ensemble. Donc, c'est vraiment une question, vraiment, de volonté, de discipline, et de vraiment être de détermination, je pourrais dire aussi.

  • Speaker #0

    Très bien. Et comment ça se passe par rapport à ton entourage, le fait que tu aies décidé de partir en entrepreneuriat ? Et dans ce domaine, il faut quand même dire la vérité, il n'y a pas beaucoup de personnes, surtout de la communauté noire, qui vont dedans. Es-tu encouragée ou parfois tu as des personnes qui te disent c'est perdu d'avance Est-ce que… Comment ça se passe vraiment au niveau de ton entourage proche ou même peut-être même un peu plus éloigné ou des personnes que tu rencontres lorsque tu leur parles de ton activité et de ta mission ? C'est quoi leur réaction ?

  • Speaker #1

    En général, les gens ne sont pas surpris lorsqu'ils sont au courant que je suis nancée en entrepris maria parce qu'ils savent depuis tout petit que je suis quelqu'un qui aime entreprendre plusieurs projets. Donc ça, ce n'est pas une surprise pour personne. Les gens m'encouragent beaucoup parce qu'ils connaissent ma passion. Ils connaissent ma passion, comme je l'ai dit au début, depuis toute petite. Moi, j'ai toujours été la personne qui aime... C'est la petite fille dans les cours d'école qui allait vers les enfants qui étaient différents. Les enfants qui se faisaient rejeter, les enfants qu'on embêtait sur la cour d'école, c'était celle qui les défendait. Donc pour ma famille, pour mes amis, pour les gens proches ou de loin qui me connaissent, ils se disent que c'est une équation qui ressemble vraiment à Sandy, qui est d'être entrepreneur, qui est d'être coach. étudiante spécialisée auprès des enfants qui ont des besoins particuliers parce que je le fais depuis toujours. Donc j'aime dire que j'ai une expertise que je développe depuis enfant, depuis tout le temps, par ma nature. Ça a toujours été quelque chose qui m'a attirée. Et donc c'est comme ça, de façon logique et de cœur, que j'ai été vers la relation d'aide pour aider. Donc oui, le monde m'encourage, toutes les personnes autour de moi sont OK avec ça.

  • Speaker #0

    D'accord, très bien. Alors, on rentre dans les dernières minutes de cette entrevue. Avant que l'on se quitte, quel conseil donnerais-tu à une afro-preneure ou bien une future afro-preneure qui souhaite se lancer ?

  • Speaker #1

    Alors, le conseil que je vous dirais, je dirais tout d'abord de penser ou de voir sa vision, à quoi qu'elle aspire et le pourquoi. D'aller chercher moins vraiment le fait de comprendre mon pourquoi. c'est toute la différence. Donc de vraiment aller prendre le temps parce que dans le fond on peut faire ça pour des raisons peu importe qui appartient à chaque entrepreneur mais je crois vraiment lorsqu'on est dans notre pourquoi ça nous amène dans une autre dimension je pourrais dire où vraiment où est-ce qu'on est au centre de notre mission pour notre entreprise. Donc ce serait la première chose, ça serait bien sûr comme je l'ai mentionné d'être discipliné, d'être organisé. Parce qu'être entrepreneur, c'est une décision vraiment qui demande du courage, qui demande de la persévérance et qui demande beaucoup de détermination. Donc, je pense que lorsqu'on a notre fondation, en sachant quel est notre pourquoi, en étant déterminé, peu importe les adversités, on va y arriver. On va y arriver. Puis moi, je dis vraiment, tout est possible. Vraiment, lorsque c'est clair pour nous ce qu'on veut s'en aller, il va y avoir des étapes. Il va y avoir des étapes au niveau du parcours entrepreneurial, mais l'important, c'est de savoir où est-ce qu'on veut se rendre et d'avancer dans ce processus-là avec conviction.

  • Speaker #0

    Oui. Et j'ai une dernière petite question pour toi. Le secteur du développement de l'enfant, on le sait, tu l'as dit, toi, tu le fais d'abord avec le cœur et on sait, c'est ça qu'on partage. On veut d'abord, on fait les choses avec le cœur, mais on reste des entrepreneurs. Oui. Est-ce un secteur où il y a du business, où il y a de l'argent à se faire, même si ce n'est pas la première motivation ?

  • Speaker #1

    Bien sûr qu'on est dans un entrepreneuriat, il ne faut pas se cacher. On est notre propre patron, si on peut le dire. Donc, c'est sûr qu'il y a des finances qui sont derrière. Donc, c'est un sujet qui ne peut pas se dissocier. Donc, bien sûr qu'il y a l'aspect financier qui est présent. Oui, il est possible de se faire de l'argent. Je pense qu'il faut juste se positionner dans la bonne place, avec la bonne clientèle. Mais dans le système de l'éducation, il y a de la place. Et au contraire, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de besoins et pas beaucoup de gens qui répondent à cet appel-là. Donc, on a besoin de soutien. On a besoin que l'équipe s'agrandisse parce qu'au niveau de l'éducation, pour les enfants, c'est les adultes à devenir. Il y a besoin d'avoir des entreprises. qui se mobilisent pour pouvoir épouser la cause et voilà.

  • Speaker #0

    Alors qu'est-ce qu'on peut te souhaiter Sandy ? C'est quoi en une minute tes prochains projets là pour la fin d'année 2024 ?

  • Speaker #1

    Donc mes prochains projets c'est présentement je suis à travailler sur, je vais offrir des cafés rencontres parce que c'est un point que j'ai pas beaucoup abordé mais que je vais dire rapidement c'est que quand on est parent pour des enfants à besoins particuliers on peut vite... se sentir différent. Qu'est-ce que nos enfants vivent ? On le vit également. On peut vite s'isoler et rester seul à la maison. Donc, il est vraiment à cœur de créer des temps de causerie entre mamans pour se retrouver ensemble, pour sortir de l'isolement, pouvoir s'encourager et s'entraider.

  • Speaker #0

    Et dans quelle région ? Parce que le podcast, il est pas... Ah,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il est écouté.

  • Speaker #1

    Merci de...

  • Speaker #0

    Merci de me dire ça. C'est dans la région de Montréal. Pour le moment, on verra si je pourrais penser à une formule éventuellement en ligne, ça va venir. Mais pour le moment, c'est en présentiel, ça sera à Montréal, Montréal-Canada. Et mes autres projets, c'est de continuer mes coachings au niveau parental et l'enfant. Il y a d'autres projets à venir, mais je pourrais en préciser un peu plus. dans les temps. Mais pour ces deux points-là, ça serait quelque chose qui sont toujours là, qui s'en viennent dans quelques semaines.

  • Speaker #1

    De toute façon, tu reviendras nous en parler. Et mesdames, vous qui êtes maman ou si vous connaissez des femmes qui vivent cette situation, on vous encourage à leur parler de Sandy avec sa belle entreprise qui est au cœur de la famille. Donc, c'est vrai que dans nos... communauté, c'est un grand besoin qu'il y a. Moi, j'en connais des parents qui ont des enfants à besoin particulier. Donc, c'est vrai que c'est un service qui va leur permettre vraiment d'être, de se sentir soutenu, de se sentir accompagné et ça va permettre à leur enfant également de encore mieux s'épanouir. Alors, Sandy, tu as dit Merci, merci d'avoir vraiment pris le temps de partager ton parcours, de parler de ta belle entreprise. Et puis, tu me connais, juste un dernier mot, un dernier mot. Je vais même te demander de résumer en une phrase qui est Sandy, son entreprise et pour quelles raisons. Il faut faire appel à toi, même si j'en ai parlé.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, KSLD, en quelques mots, je suis une coach familiale qui accompagne les familles qui ont des enfants à besoin particulier avec authenticité, avec bienveillance, avec beaucoup d'amour. Et vraiment, tu as ta place vraiment à mes côtés parce que vraiment, je suis vraiment là avec toi pour t'aider à cheminer. Et je dirais aussi pour moi, mon entreprise s'appelle Au cœur de la famille parce que j'ai vraiment la... la conviction que tout débute dans la famille. Un enfant qui puisse devenir un adulte sain et en santé, c'est une famille où il y a beaucoup d'amour, c'est une famille où il y a de l'acceptation, c'est une famille qui vraiment l'aide à se développer dans son plein potentiel. Donc voilà, je dirais vraiment que mon entreprise, tout débute au cœur de la famille et je vous attends vraiment avec grand plaisir pour vous accompagner dans votre famille. et pour que votre enfant puisse vraiment rayonner, briller pour qui il est vraiment, au-delà de son bien-être.

  • Speaker #1

    Merci Sandy. Alors mesdames, on vous met tous les contacts de Sandy dans la description de l'épisode. On vous remercie de nous avoir suivis. Encore une fois, merci Sandy. On te donne beaucoup de courage et on sait que tu vas changer la vie de... plusieurs parents et de plusieurs enfants et on se retrouve bientôt mesdames pour un nouvel épisode. Bye bye

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Description

Dans cet épisode, je reçois Sandy, coach parentale et éducatrice spécialisée. Elle accompagne les parents d’enfants à besoins particuliers (TDA, spectre de l’autisme, troubles de l’apprentissage). ⭐

Sandy partage son parcours inspirant et dévoile comment elle a transformé son expertise en une entreprise florissante tout en aidant ces familles à relever leurs défis quotidiens.


#Afropreneuriat #Femmenoire #entrepreneuriatnoir #FemmesAfro #EntrepreneuriatFeminin

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Afropreneures Dynamiques, le seul podcast qui parle d'entrepreneuriat chez les femmes afro francophones.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes, merci pour ce nouvel épisode du podcast Afropreneur Dynamique. On a une superbe invitée avec nous qui va se présenter samedi. C'est une personne qui est également chère à mes yeux, que je connais depuis maintenant de belles années. Alors samedi, on est ravis de t'accueillir sur le podcast. qui parle d'entrepreneuriat chez les femmes afro. Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Très bien, merci. Je veux tout d'abord te dire merci de m'avoir accueillie, de m'avoir invitée, donc je veux très bien merci.

  • Speaker #0

    OK. Alors, pour toutes celles qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, donc je m'appelle Sandy Forbes. Je suis coach certifié en PNL. Je suis également éducatrice spécialisée depuis... J'ai mis plusieurs années maintenant, je dirais 18 années. Donc, voilà, j'ai fondé mon entreprise au cœur de la famille. Ma mission, c'est vraiment d'accompagner les parents qui ont des enfants à besoins particuliers. Donc, quand je parle de besoins particuliers, je parle des enfants autistes, je parle des enfants d'épisodes intellectuels et les enfants qu'on appelle dys aussi, qui ont des troubles d'apprentissage, des troubles de langage également.

  • Speaker #0

    D'accord, très bien. En tout cas, on sait qu'on va passer un magnifique moment où tu vas nous parler et de toi et puis de ton entreprise. Alors, ma première question pour toi, c'est qu'est-ce qui t'attire dans le secteur de l'éducation ?

  • Speaker #1

    Premièrement, pour moi, c'est de faire la différence parce que les enfants qui ont des besoins particuliers, je trouve qu'il y a besoin d'avoir des professionnels. parents qui les entourent, tout cet outil pour les accompagner adéquatement. Parce que pour moi, ces enfants-là, ils ont leur place sur cette terre, ils ont leur place dans le milieu de la santé, dans le milieu de l'éducation, et mon désir, c'est vraiment d'être cette voix qui parle pour eux, pour vraiment qu'ils puissent vraiment voler de leur propre zèle, pour qu'ils deviennent de plus en plus autonomes dans cette société.

  • Speaker #0

    Et pourquoi ces enfants spécifiquement ? Parce que le secteur de l'éducation, toi-même, que tu es dedans depuis 18 ans, tu l'as mentionné, il est hyper large. Alors, pourquoi ces enfants-là et pas les autres ?

  • Speaker #1

    Je dirais particulièrement, c'est que moi-même, je suis professionnelle bien sûr, mais je suis également maman. Et en tant que maman, j'ai vécu l'expérience, ou la surprise je pourrais dire, lorsque mon premier enfant est né, j'ai observé qu'il y avait certains défis au niveau de son développement. Donc, en tant que maman, moi, c'était plutôt, bon, on va lui laisser le temps. Parce qu'il y a tout ce côté, on est un peu sur le choc d'apprendre la nouvelle. Mais je me suis dit, on va laisser le temps, j'en ai parlé aux professionnels autour de moi. Et finalement, pour me rendre compte que mon enfant, il a eu des retards au niveau de son développement, une hypothèse TSA, l'âge de trois ans et un trouble du langage également. qu'est-ce qui fait que je vis vraiment cette clientèle-là. C'est au-delà du côté professionnel, bien sûr, mais c'est mon cœur de maman également, qui fait que moi, en tant que maman, j'ai été touchée parce que j'ai vécu la même situation que les mamans que j'accompagne. Donc, voilà, c'est une cause qui me tient vraiment, vraiment à cœur.

  • Speaker #0

    OK. T'es éducatrice spécialisée et t'es coach parentale. Quelle est la différence entre les deux ? Quel est le lien ? entre les deux ?

  • Speaker #1

    Dans le fond, c'est que l'éducatrice spécialisée est plus dans la position de trouver des solutions, de mettre en place un plan d'intervention pour des symptômes spécifiques à travailler avec l'enfant. Par exemple, un enfant ne va pas à la toilette. Donc là, vraiment, elle va travailler le comportement pour que l'enfant finisse par y arriver, ce qui fait qu'on travaille peu directement avec l'enfant. En tant que coach familial, vraiment, j'ai été chercher cette expertise-là pour m'équiper, pour accompagner vraiment le parent et accompagner l'enfant. Parce que moi, je trouve que c'est indissociable de ne pas inclure le parent. Parce que pour moi, le parent, c'est le joueur numéro un pour vraiment aider l'enfant à s'épanouir dans son développement. Donc, en ayant cet accompagnement-là, je peux maintenant aider le parent à se responsabiliser. à prendre sa place. Donc mon but c'est vraiment d'amener le parent à se développer, à comprendre son rôle pour pouvoir accompagner son enfant. Donc c'est une belle complémentarité d'avoir l'éducation spécialisée et d'avoir le coaching qui fait finalement une belle unicité. pour accompagner toute la famille.

  • Speaker #0

    Oui. Et avant qu'on rentre un peu plus dans les détails, est-ce que tu peux nous parler de ton parcours, ce qui a mené, donc tu as mentionné que toi, tu l'as vécu, mais sinon ton parcours au niveau de l'académie scolaire et qu'est-ce qui a fait que tu t'es finalement tournée vers l'entrepreneuriat ? Parce qu'on est au Canada, spécifiquement au Québec. Et il y a une pénurie de personnel, on le sait, sur ce type de métier-là. Et toi, tu as pris cette voie de l'entrepreneuriat alors que tu aurais très bien pu simplement être salariée. Alors, peux-tu nous partager, c'est quoi ton parcours de réflexion ?

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. Je dirais, tout d'abord, je peux reculer très en arrière. J'ai toujours été une personne qui a le désir d'aider les gens. C'est pour ça que je me suis dirigée dans le domaine de relations d'aide, qui est l'éducation spécialisée. Je l'ai fait pendant plusieurs années dans différentes clientèles. J'ai pu travailler autant dans les CLSC, dans les écoles, dans les familles directement, dans les garderies. C'est quelque chose que j'ai fait plusieurs années en tant que salariée. Je suis réalisée qu'il y a pour moi, j'avais besoin d'apporter quelque chose de plus, quelque chose de plus personnalisé. C'est quelque chose qui vraiment épousait la réalité familiale. Et je trouvais que les parents, même dans ce temps-là, il y avait un début d'accompagnement, mais je voulais aller plus loin. Je voulais vraiment aller plus loin avec les parents et vraiment le faire à la couleur de la famille. Donc, c'est pour ça que depuis deux ans, j'ai décidé de me lancer à mon compte, vraiment dans le désir, premièrement. Il y a beaucoup de, comme tu as dit, une pénurie. Donc, ça veut dire que les parents sont souvent en liste d'attente. Ils attendent longtemps. Des fois, l'enfant rentre à l'école, il n'y a pas encore eu de service. Et moi, je voulais vraiment être dans un accompagnement où le parent, dès qu'il a un besoin, il reçoit ses services et le temps qu'il désire. Donc, c'était vraiment dans cette idée-là de partir à mon compte et de pouvoir vraiment accompagner le parent dans cette approche vraiment personnalisée. Donc, c'était vraiment dans ce désir-là que j'ai décidé d'aller. Et aussi, dans mon côté, moi, personne en tant qu'entrepreneur, de pouvoir m'épanouir, de pouvoir faire des choses comme je les déserve vraiment, dans la vision vraiment à laquelle je suis appelée. Donc, c'est vraiment pour ces raisons-là que j'ai pris cette décision.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, maintenant, au niveau de l'entrepreneuriat, c'est qui ta clientèle si on cible un peu plus ? Parce que toi, tu fais les enfants et leurs parents. Est-ce que tu peux un peu plus détailler ? aller un peu plus en profondeur sur la clientèle que tu vises.

  • Speaker #1

    Oui, je vise les enfants tout d'abord pré-scolaires, donc les enfants à partir de l'âge de 3 ans. 3 ans, ça peut être des fois un peu plus tôt, parce qu'habituellement maintenant, en tout cas pour plusieurs parents, certains enfants ont déjà une hypothèse, soit d'autisme ou des fois de langage, donc ils ont des hypothèses à cet âge-là, en général pour la déficience intellectuelle. c'est plus plutôt que ça, habituellement c'est autour d'un an, deux ans, mais pour la clientèle autiste plutôt, et groupe de langage, c'est plus vers l'âge de trois ans. Donc je commence à cet âge-là, trois, cinq ans, pour beaucoup être dans la prévention, pour beaucoup aussi, pour ceux qui ont un diagnostic déjà, voir vraiment équiper, outiller les parents, outiller les professionnels qui accompagnent cet enfant-là, pour l'aider justement à se développer avant qu'il rentre à l'école. Parce que souvent, il y a des enfants qui arrivent à l'école, qui n'ont pas été diagnostiqués, qui ne se rendent pas compte qu'ils ne parlent pas, qu'il y a des difficultés, mais il n'y a pas vraiment des choses qui ont été mises en place. Donc, je commence dès l'âge de 3 ans et je continue jusqu'au début primaire. Donc, je dirais jusqu'à la première ou deuxième année. Parce que cette période-là, on est vraiment dans la période, selon moi, de la fondation. Je pense que vraiment, on est dans la stimulation. On dit que le cerveau avant l'âge de 7 ans est très malléable. Donc moi, je crois vraiment en stimulant l'enfant, en l'accompagnant de la façon adéquate, en accompagnant les professionnels qui sont autour de l'enfant, ça va permettre à l'enfant de faire un bond de géant. Vraiment, on peut voir un enfant qui ne parlait pas, on l'a tellement stimulé, on l'a tellement trompé ses besoins, puis le parent s'est tellement approprié son enfant. qu'il a appris à comprendre son enfant, ça fait qu'un enfant arrive à l'école, il est prêt et il a tous les prérequis pour pouvoir vraiment... pour ses apprentissages scolaires.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, pour résumer, c'est de 3 à 7 ans, vu que tu as parlé de première et deuxième année et vu que je sais qu'il y a des personnes qui ne sont pas familières avec le système québécois. Donc, c'est à peu près de 3 à 7 ans où tu accompagnes. Par rapport, avant d'aller sur les parents, juste parce que tu as mentionné qu'il y a des enfants qui rentrent à l'école et qui n'ont pas de diagnostic. Donc, Donc, comment les parents peuvent peut-être suspecter qu'il y a quelque chose et puis faire appel à toi ? C'est quoi les cas qui prouvent ça ? Je pense que tu as compris. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai compris ta question. Donc, dans le fond, premièrement, moi, je ne donne pas de diagnostic. Donc, je n'ai pas la possibilité de donner un diagnostic. Ce sont les médecins, les professionnels. Donc, normalement, ce soit un pédiatre ou un médecin de famille. un pédopsychiatre qui donne les diagnostics. Et par la suite, une fois qu'ils ont les diagnostics, le parent peut venir me contacter pour que je puisse travailler avec lui. Mais comme je veux vraiment le préciser, je ne travaille pas simplement avec l'enfant, je travaille d'abord avec le parent. Parce que pour moi, le parent, c'est le... Pour moi, je vois ma vision, c'est vraiment développer le leadership parental. Donc c'est d'abord le parent, parce que c'est lui qui est vraiment... présent avec l'enfant 24 sur 24. Donc, moi, je vais vraiment équiper le parent pour accompagner leur enfant. Et une fois que le parent, dans le fond, je dirais que le parent, normalement, le sait ou le sent que son enfant a des défis, il va le voir. C'est juste que certains parents, c'est normal, ne veulent pas l'accepter ou certains parents se disent qu'on va lui laisser du temps. C'est correct de lui laisser du temps. Donc, voilà. Donc, je dis juste qu'à un certain âge... Par exemple, l'enfant va rentrer à l'école l'année prochaine, ça serait bien d'investiguer et d'aller voir un professionnel parce que la liste d'attente, elle est longue. La liste d'attente, elle peut être très longue au niveau public, sinon il faut aller au privé qui est payant. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est plus au feeling et puis là, soit ils vont voir un professionnel ou soit ils peuvent directement s'adresser à toi même s'ils n'ont pas eu de diagnostic.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, bien sûr. Qu'est-ce qui fait que lorsqu'ils viennent me voir, lorsqu'ils n'ont pas de diagnostic, c'est que dans le fond, je suis dans la stimulation par rapport de l'enfant global. Parce que par mon expérience, par mon expertise, je suis capable de savoir et de voir ce qui est à travailler. Mais en ayant des rapports, en ayant des diagnostics, ça vient préciser exactement où sont les défis, où sont les difficultés. où après on peut travailler de cette façon-là.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    J'aime bien le préciser parce que moi-même, là je prends mon chapeau de maman, moi j'ai tardé avant d'aller chercher des diagnostics parce que j'avais cette peur-là, j'avais cette peur de l'étiquette, j'avais cette culpabilité-là que je ressentais à l'intérieur de moi. Mais j'avais aussi cette pensée-là, je vais travailler fort, fort, fort avec mon enfant et tout va se régler. Et bien sûr, mon enfant a progressé. Mon enfant parle maintenant. Mon enfant, il lit, il est capable, il socialise. Tout va bien à ce niveau-là. Mais j'ai dû aussi faire face à certaines réalités et me dire, OK, je vais travailler certaines choses, mais j'ai besoin d'aide. Donc, j'étais beaucoup isolée aussi. Donc, j'ai été chercher vraiment des ressources autour de moi, professionnelles, pour pouvoir m'accompagner en tant que maman.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc ? Au niveau des parents, alors, comment ça se passe ? Parce que je sais, en ayant déjà parlé avec toi, que c'est un peu plus cette partie-là qui est un peu challengeante. Comment ça se passe lorsque les parents, toi, tu souhaites d'abord travailler avec eux et après, comme tu l'as dit, tu te tournes vers leur enfant ?

  • Speaker #1

    Dans l'ordre des choses, en général, les parents qui viennent me voir, en général, je dirais, ils viennent me voir pour leur enfant, ce qui est normal, ce qui est juste. Mais il faut comprendre que lorsqu'on vient nous voir pour l'enfant, c'est que le parent aura un travail à faire aussi. Le parent aura à se positionner en tant qu'expert de son enfant, que ce soit dans les rencontres à la garderie, que ce soit dans les rencontres à l'école. Il aura vraiment à partager des points importants. Et pour ça, il faut que le parent prenne le temps, un recul, de comprendre la situation, de comprendre si mon enfant a un retard de langage. Mon enfant a un... à un trouble du spectre de l'autisme. C'est important de comprendre cette réalité. Et je pense qu'il faut se laisser le temps, un processus de temps, pour se mettre dans l'action. Et les parents que je rencontre, comme j'ai dit plus tôt, c'est qu'ils viennent me voir souvent, Non, moi je ne veux pas travailler sur moi, je veux travailler sur mon enfant. Ça ne fonctionne pas comme ça. Il faut vraiment comprendre que le professionnel qui travaille avec l'enfant voit l'enfant moins souvent que le parent. Donc c'est important que le parent soit équipé. C'est important que le parent comprenne son enfant. C'est important que le parent comprenne pourquoi mon enfant fait une crise. Parce que quand un enfant fait une crise, il y a un besoin derrière ça. Pourquoi mon enfant, par exemple, va juste décider de traverser la rue ? C'est important de comprendre ça, parce que l'enfant n'a pas conscience du danger. Et comment je préviens ça ? C'est important de comprendre que mon enfant veut communiquer quelque chose. Bref, le parent, pour moi, devient la personne clé pour accompagner son enfant. C'est pour ça que je viens de dire à mes parents qu'on doit renverser la vague. Je vais commencer d'abord à travailler avec toi et par la suite, rapidement, par le biais, on travaille également sur l'enfant. Parce qu'équiper le parent, c'est rendre service à l'enfant.

  • Speaker #0

    Oui, ça, tu as parfaitement raison. Et en termes de parents, alors, est-ce que tu cibles des personnes de la communauté noire ou tu vas où c'est tout type de famille ?

  • Speaker #1

    Je dirais que j'ai l'ouverture pour tout type de famille. Les familles, présentement, qui viennent vers moi, c'est plus les familles afro. Donc, voilà. Donc, la clarté avec qui je desserre présentement, c'est les familles afro.

  • Speaker #0

    Et comment ça se passe avec les familles afro ? Vu que nous sommes toutes les deux des femmes afro-preneurs, on est dynamique, évidemment. Et on sait que dans nos communautés, il y a... Beaucoup de barrières, notamment au niveau de la psychologie de l'enfant. Ce ne sont pas des choses qui sont dans nos cultures de base. Donc, toi, comment ça se passe ? À quoi tu es confrontée lorsque tu rencontres ces parents ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est des sujets très importants à partager. Je suis confrontée beaucoup avec des parents qui, c'est normal, comme je l'ai dit, moi je l'ai vécu, qui sont dans le... qui sont beaucoup dans la peur, qui sont beaucoup dans la honte, qui sont beaucoup dans la culpabilité. Et comme j'ai dit, c'est normal de vivre tout ça, c'est normal d'être dans cette réalité-là. Moi-même, je l'ai été. Ce que je trouve important, c'est d'en sortir par contre de ce stade-là, pour être dans l'action. Et souvent, j'ai des parents qui ont besoin de ce petit coup de pouce-là pour passer à l'étape d'être dans l'action. D'être dans l'action de... pas se fermer les yeux, d'être dans l'action d'accepter. Quand je dis d'accepter, c'est plutôt de dire mon enfant, il est comme ça pour le moment. Ça ne veut pas dire qu'il va rester comme ça pour le moment. Il est comme ça. Qu'est-ce que je mets en place présentement pour aider mon enfant pour son demain, pour son lendemain ? Donc voilà, je suis dans cette réalité-là beaucoup d'éduquer le parent. comment on se met dans l'action et ne pas, parce que plus on attend, plus les difficultés peuvent rester, plus les difficultés prennent de l'ampleur. Donc, c'est important de se mettre dans l'action pour présentement et c'est ça que je fais présentement dans la clientèle, c'est des fois un frein pour certains parents, pas pour tout, mais pour certains parents dans notre communauté.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un frein, c'est simplement un frein dans le fait que l'enfant est entre guillemets différent des autres et qu'il faut un temps pour l'accepter, c'est-à-dire pour reconnaître qu'il y a un défi et que le parent doit faire ce qu'il faut pour que ce soit réglé, si c'est ça que je peux dire à peu près.

  • Speaker #1

    Oui, je dirais que... Parce que je pense que l'une des peurs sous-jacentes, c'est vraiment l'enfant est différent des autres, l'enfant est étiqueté, l'enfant, on est jugé en tant que parent, on va peut-être dire, j'ai pas bien fait mon travail, j'ai pas bien élevé mon enfant. Je pense que c'est tout, ces peurs-là. Et c'est ça aussi, en tant que coach, vous devez aller aussi travailler avec le parent, toutes les croyances limitantes qui fait qu'il peut te bloquer dans ton rôle parental. dans ton rôle de voir ton enfant au-delà du diagnostic. S'il y a un message que j'aimerais bien passer, je veux vraiment accompagner les parents à voir son enfant au-delà du diagnostic, à voir son enfant au-delà des défis, des difficultés. Ton enfant, il est tel qu'il est et comment l'accompagner pour qu'il puisse développer son plein potentiel, pour qu'il puisse développer toutes ses capacités. Mais pour cela, c'est vraiment important qu'on perce ce mur-là de pied, de voir mon enfant juste au travers de mes lunettes, du diagnostic. Ça, c'est vraiment important. Et tant que ça ne s'est pas fait, il y a quelque chose qui fait que ça bloque, qui bloque cette pleine extension-là. dans ton rôle parental, dans cette pleine expansion-là, dans cette relation parent-enfant. Et l'enfant le ressent, l'enfant le voit. Donc, c'est quelque chose qui est vraiment important de percer pour vraiment épouser, vraiment vivre pleinement cette relation-là familiale, cette relation-là parentale. Même toi, en tant que maman, en tant que femme, le vivre pleinement et que l'enfant se sente reconnu pour qui il est vraiment.

  • Speaker #0

    Alors, tu as mentionné en tant que femme. Donc, moi, je le sais, mais tu t'adresses spécialement aux mamans.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Je m'adresse spécialement aux mamans qui ont des enfants, à ce point-là, qui ont l'autisme et la déficience intellectuelle, et des enfants qui ont un dys.

  • Speaker #0

    C'est un choix de ta part, ou bien c'est le fait que ta clientèle vienne te voir et c'est que des femmes ? ou c'est parce que tu ne te sens pas peut-être prête à aller travailler avec des hommes ? On sait que les hommes de la communauté noire sont très fermés sur certains sujets, surtout des sujets qui sont personnels. Mais donc, pour quelles raisons les mamans ?

  • Speaker #1

    Bon, premièrement, je dirais que, aussi, notre réalité dans laquelle on est souvent confrontés, je ne dirais pas pour tout parce que je n'ai pas de statistiques exactes de chiffres à vous. à te donner aujourd'hui. Mais je peux te dire que souvent, moi, je rencontre des mamans qui sont soit solo, donc qui sont des mamans monoparentales, soit pour une situation X dans leur couple, ou parce qu'avoir un enfant qui a des besoins particuliers, des fois ça peut créer, souvent ça crée des discords dans la famille, ça crée des discords dans le couple. Je parle pas de famille, je parle même de notre patrie, donc ça crée... tu demandes une adaptation. Et des fois, ces adaptations-là ne sont pas nécessairement vécues d'une façon où les familles restent en couple. Donc souvent, il s'agit des mamans qui sont monoparentales, qui viennent me voir, ou qui sont en couple, mais que c'est elles qui portent la situation. Donc voilà, c'est sûr qu'on aborde tout l'aspect. Lorsqu'elles sont en couple, on aborde tout l'aspect de l'impact sur le couple, l'impact sur la famille, si bien sûr elle a un conjoint et le conjoint veut se joindre à nous lors des rencontres. Il est le bienvenu, mais en général, c'est la maman qui est ma cliente principale avec l'enfant.

  • Speaker #0

    Par rapport à ton entreprise, comment tu gères avec tes enfants au niveau de l'équilibre entre vie pro et vie perso ?

  • Speaker #1

    Bon, je dirais qu'avec mes enfants, c'est… comment je gère ça ? C'est vraiment, je dirais, c'est une question de discipline, c'est une question d'organisation. C'est une question aussi de... Mais aussi, mes enfants font partie de mon entreprise, font partie de ma vie. Donc, c'est de discuter avec eux aussi, puis de leur dire, bon, mais maman, elle est en rencontre. Donc, maman sera disponible dans 30 minutes. Donc, c'est vraiment travailler en équipe, tout le monde ensemble. Donc, c'est vraiment une question, vraiment, de volonté, de discipline, et de vraiment être de détermination, je pourrais dire aussi.

  • Speaker #0

    Très bien. Et comment ça se passe par rapport à ton entourage, le fait que tu aies décidé de partir en entrepreneuriat ? Et dans ce domaine, il faut quand même dire la vérité, il n'y a pas beaucoup de personnes, surtout de la communauté noire, qui vont dedans. Es-tu encouragée ou parfois tu as des personnes qui te disent c'est perdu d'avance Est-ce que… Comment ça se passe vraiment au niveau de ton entourage proche ou même peut-être même un peu plus éloigné ou des personnes que tu rencontres lorsque tu leur parles de ton activité et de ta mission ? C'est quoi leur réaction ?

  • Speaker #1

    En général, les gens ne sont pas surpris lorsqu'ils sont au courant que je suis nancée en entrepris maria parce qu'ils savent depuis tout petit que je suis quelqu'un qui aime entreprendre plusieurs projets. Donc ça, ce n'est pas une surprise pour personne. Les gens m'encouragent beaucoup parce qu'ils connaissent ma passion. Ils connaissent ma passion, comme je l'ai dit au début, depuis toute petite. Moi, j'ai toujours été la personne qui aime... C'est la petite fille dans les cours d'école qui allait vers les enfants qui étaient différents. Les enfants qui se faisaient rejeter, les enfants qu'on embêtait sur la cour d'école, c'était celle qui les défendait. Donc pour ma famille, pour mes amis, pour les gens proches ou de loin qui me connaissent, ils se disent que c'est une équation qui ressemble vraiment à Sandy, qui est d'être entrepreneur, qui est d'être coach. étudiante spécialisée auprès des enfants qui ont des besoins particuliers parce que je le fais depuis toujours. Donc j'aime dire que j'ai une expertise que je développe depuis enfant, depuis tout le temps, par ma nature. Ça a toujours été quelque chose qui m'a attirée. Et donc c'est comme ça, de façon logique et de cœur, que j'ai été vers la relation d'aide pour aider. Donc oui, le monde m'encourage, toutes les personnes autour de moi sont OK avec ça.

  • Speaker #0

    D'accord, très bien. Alors, on rentre dans les dernières minutes de cette entrevue. Avant que l'on se quitte, quel conseil donnerais-tu à une afro-preneure ou bien une future afro-preneure qui souhaite se lancer ?

  • Speaker #1

    Alors, le conseil que je vous dirais, je dirais tout d'abord de penser ou de voir sa vision, à quoi qu'elle aspire et le pourquoi. D'aller chercher moins vraiment le fait de comprendre mon pourquoi. c'est toute la différence. Donc de vraiment aller prendre le temps parce que dans le fond on peut faire ça pour des raisons peu importe qui appartient à chaque entrepreneur mais je crois vraiment lorsqu'on est dans notre pourquoi ça nous amène dans une autre dimension je pourrais dire où vraiment où est-ce qu'on est au centre de notre mission pour notre entreprise. Donc ce serait la première chose, ça serait bien sûr comme je l'ai mentionné d'être discipliné, d'être organisé. Parce qu'être entrepreneur, c'est une décision vraiment qui demande du courage, qui demande de la persévérance et qui demande beaucoup de détermination. Donc, je pense que lorsqu'on a notre fondation, en sachant quel est notre pourquoi, en étant déterminé, peu importe les adversités, on va y arriver. On va y arriver. Puis moi, je dis vraiment, tout est possible. Vraiment, lorsque c'est clair pour nous ce qu'on veut s'en aller, il va y avoir des étapes. Il va y avoir des étapes au niveau du parcours entrepreneurial, mais l'important, c'est de savoir où est-ce qu'on veut se rendre et d'avancer dans ce processus-là avec conviction.

  • Speaker #0

    Oui. Et j'ai une dernière petite question pour toi. Le secteur du développement de l'enfant, on le sait, tu l'as dit, toi, tu le fais d'abord avec le cœur et on sait, c'est ça qu'on partage. On veut d'abord, on fait les choses avec le cœur, mais on reste des entrepreneurs. Oui. Est-ce un secteur où il y a du business, où il y a de l'argent à se faire, même si ce n'est pas la première motivation ?

  • Speaker #1

    Bien sûr qu'on est dans un entrepreneuriat, il ne faut pas se cacher. On est notre propre patron, si on peut le dire. Donc, c'est sûr qu'il y a des finances qui sont derrière. Donc, c'est un sujet qui ne peut pas se dissocier. Donc, bien sûr qu'il y a l'aspect financier qui est présent. Oui, il est possible de se faire de l'argent. Je pense qu'il faut juste se positionner dans la bonne place, avec la bonne clientèle. Mais dans le système de l'éducation, il y a de la place. Et au contraire, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de besoins et pas beaucoup de gens qui répondent à cet appel-là. Donc, on a besoin de soutien. On a besoin que l'équipe s'agrandisse parce qu'au niveau de l'éducation, pour les enfants, c'est les adultes à devenir. Il y a besoin d'avoir des entreprises. qui se mobilisent pour pouvoir épouser la cause et voilà.

  • Speaker #0

    Alors qu'est-ce qu'on peut te souhaiter Sandy ? C'est quoi en une minute tes prochains projets là pour la fin d'année 2024 ?

  • Speaker #1

    Donc mes prochains projets c'est présentement je suis à travailler sur, je vais offrir des cafés rencontres parce que c'est un point que j'ai pas beaucoup abordé mais que je vais dire rapidement c'est que quand on est parent pour des enfants à besoins particuliers on peut vite... se sentir différent. Qu'est-ce que nos enfants vivent ? On le vit également. On peut vite s'isoler et rester seul à la maison. Donc, il est vraiment à cœur de créer des temps de causerie entre mamans pour se retrouver ensemble, pour sortir de l'isolement, pouvoir s'encourager et s'entraider.

  • Speaker #0

    Et dans quelle région ? Parce que le podcast, il est pas... Ah,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il est écouté.

  • Speaker #1

    Merci de...

  • Speaker #0

    Merci de me dire ça. C'est dans la région de Montréal. Pour le moment, on verra si je pourrais penser à une formule éventuellement en ligne, ça va venir. Mais pour le moment, c'est en présentiel, ça sera à Montréal, Montréal-Canada. Et mes autres projets, c'est de continuer mes coachings au niveau parental et l'enfant. Il y a d'autres projets à venir, mais je pourrais en préciser un peu plus. dans les temps. Mais pour ces deux points-là, ça serait quelque chose qui sont toujours là, qui s'en viennent dans quelques semaines.

  • Speaker #1

    De toute façon, tu reviendras nous en parler. Et mesdames, vous qui êtes maman ou si vous connaissez des femmes qui vivent cette situation, on vous encourage à leur parler de Sandy avec sa belle entreprise qui est au cœur de la famille. Donc, c'est vrai que dans nos... communauté, c'est un grand besoin qu'il y a. Moi, j'en connais des parents qui ont des enfants à besoin particulier. Donc, c'est vrai que c'est un service qui va leur permettre vraiment d'être, de se sentir soutenu, de se sentir accompagné et ça va permettre à leur enfant également de encore mieux s'épanouir. Alors, Sandy, tu as dit Merci, merci d'avoir vraiment pris le temps de partager ton parcours, de parler de ta belle entreprise. Et puis, tu me connais, juste un dernier mot, un dernier mot. Je vais même te demander de résumer en une phrase qui est Sandy, son entreprise et pour quelles raisons. Il faut faire appel à toi, même si j'en ai parlé.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, KSLD, en quelques mots, je suis une coach familiale qui accompagne les familles qui ont des enfants à besoin particulier avec authenticité, avec bienveillance, avec beaucoup d'amour. Et vraiment, tu as ta place vraiment à mes côtés parce que vraiment, je suis vraiment là avec toi pour t'aider à cheminer. Et je dirais aussi pour moi, mon entreprise s'appelle Au cœur de la famille parce que j'ai vraiment la... la conviction que tout débute dans la famille. Un enfant qui puisse devenir un adulte sain et en santé, c'est une famille où il y a beaucoup d'amour, c'est une famille où il y a de l'acceptation, c'est une famille qui vraiment l'aide à se développer dans son plein potentiel. Donc voilà, je dirais vraiment que mon entreprise, tout débute au cœur de la famille et je vous attends vraiment avec grand plaisir pour vous accompagner dans votre famille. et pour que votre enfant puisse vraiment rayonner, briller pour qui il est vraiment, au-delà de son bien-être.

  • Speaker #1

    Merci Sandy. Alors mesdames, on vous met tous les contacts de Sandy dans la description de l'épisode. On vous remercie de nous avoir suivis. Encore une fois, merci Sandy. On te donne beaucoup de courage et on sait que tu vas changer la vie de... plusieurs parents et de plusieurs enfants et on se retrouve bientôt mesdames pour un nouvel épisode. Bye bye

Description

Dans cet épisode, je reçois Sandy, coach parentale et éducatrice spécialisée. Elle accompagne les parents d’enfants à besoins particuliers (TDA, spectre de l’autisme, troubles de l’apprentissage). ⭐

Sandy partage son parcours inspirant et dévoile comment elle a transformé son expertise en une entreprise florissante tout en aidant ces familles à relever leurs défis quotidiens.


#Afropreneuriat #Femmenoire #entrepreneuriatnoir #FemmesAfro #EntrepreneuriatFeminin

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Afropreneures Dynamiques, le seul podcast qui parle d'entrepreneuriat chez les femmes afro francophones.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes, merci pour ce nouvel épisode du podcast Afropreneur Dynamique. On a une superbe invitée avec nous qui va se présenter samedi. C'est une personne qui est également chère à mes yeux, que je connais depuis maintenant de belles années. Alors samedi, on est ravis de t'accueillir sur le podcast. qui parle d'entrepreneuriat chez les femmes afro. Comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Très bien, merci. Je veux tout d'abord te dire merci de m'avoir accueillie, de m'avoir invitée, donc je veux très bien merci.

  • Speaker #0

    OK. Alors, pour toutes celles qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, donc je m'appelle Sandy Forbes. Je suis coach certifié en PNL. Je suis également éducatrice spécialisée depuis... J'ai mis plusieurs années maintenant, je dirais 18 années. Donc, voilà, j'ai fondé mon entreprise au cœur de la famille. Ma mission, c'est vraiment d'accompagner les parents qui ont des enfants à besoins particuliers. Donc, quand je parle de besoins particuliers, je parle des enfants autistes, je parle des enfants d'épisodes intellectuels et les enfants qu'on appelle dys aussi, qui ont des troubles d'apprentissage, des troubles de langage également.

  • Speaker #0

    D'accord, très bien. En tout cas, on sait qu'on va passer un magnifique moment où tu vas nous parler et de toi et puis de ton entreprise. Alors, ma première question pour toi, c'est qu'est-ce qui t'attire dans le secteur de l'éducation ?

  • Speaker #1

    Premièrement, pour moi, c'est de faire la différence parce que les enfants qui ont des besoins particuliers, je trouve qu'il y a besoin d'avoir des professionnels. parents qui les entourent, tout cet outil pour les accompagner adéquatement. Parce que pour moi, ces enfants-là, ils ont leur place sur cette terre, ils ont leur place dans le milieu de la santé, dans le milieu de l'éducation, et mon désir, c'est vraiment d'être cette voix qui parle pour eux, pour vraiment qu'ils puissent vraiment voler de leur propre zèle, pour qu'ils deviennent de plus en plus autonomes dans cette société.

  • Speaker #0

    Et pourquoi ces enfants spécifiquement ? Parce que le secteur de l'éducation, toi-même, que tu es dedans depuis 18 ans, tu l'as mentionné, il est hyper large. Alors, pourquoi ces enfants-là et pas les autres ?

  • Speaker #1

    Je dirais particulièrement, c'est que moi-même, je suis professionnelle bien sûr, mais je suis également maman. Et en tant que maman, j'ai vécu l'expérience, ou la surprise je pourrais dire, lorsque mon premier enfant est né, j'ai observé qu'il y avait certains défis au niveau de son développement. Donc, en tant que maman, moi, c'était plutôt, bon, on va lui laisser le temps. Parce qu'il y a tout ce côté, on est un peu sur le choc d'apprendre la nouvelle. Mais je me suis dit, on va laisser le temps, j'en ai parlé aux professionnels autour de moi. Et finalement, pour me rendre compte que mon enfant, il a eu des retards au niveau de son développement, une hypothèse TSA, l'âge de trois ans et un trouble du langage également. qu'est-ce qui fait que je vis vraiment cette clientèle-là. C'est au-delà du côté professionnel, bien sûr, mais c'est mon cœur de maman également, qui fait que moi, en tant que maman, j'ai été touchée parce que j'ai vécu la même situation que les mamans que j'accompagne. Donc, voilà, c'est une cause qui me tient vraiment, vraiment à cœur.

  • Speaker #0

    OK. T'es éducatrice spécialisée et t'es coach parentale. Quelle est la différence entre les deux ? Quel est le lien ? entre les deux ?

  • Speaker #1

    Dans le fond, c'est que l'éducatrice spécialisée est plus dans la position de trouver des solutions, de mettre en place un plan d'intervention pour des symptômes spécifiques à travailler avec l'enfant. Par exemple, un enfant ne va pas à la toilette. Donc là, vraiment, elle va travailler le comportement pour que l'enfant finisse par y arriver, ce qui fait qu'on travaille peu directement avec l'enfant. En tant que coach familial, vraiment, j'ai été chercher cette expertise-là pour m'équiper, pour accompagner vraiment le parent et accompagner l'enfant. Parce que moi, je trouve que c'est indissociable de ne pas inclure le parent. Parce que pour moi, le parent, c'est le joueur numéro un pour vraiment aider l'enfant à s'épanouir dans son développement. Donc, en ayant cet accompagnement-là, je peux maintenant aider le parent à se responsabiliser. à prendre sa place. Donc mon but c'est vraiment d'amener le parent à se développer, à comprendre son rôle pour pouvoir accompagner son enfant. Donc c'est une belle complémentarité d'avoir l'éducation spécialisée et d'avoir le coaching qui fait finalement une belle unicité. pour accompagner toute la famille.

  • Speaker #0

    Oui. Et avant qu'on rentre un peu plus dans les détails, est-ce que tu peux nous parler de ton parcours, ce qui a mené, donc tu as mentionné que toi, tu l'as vécu, mais sinon ton parcours au niveau de l'académie scolaire et qu'est-ce qui a fait que tu t'es finalement tournée vers l'entrepreneuriat ? Parce qu'on est au Canada, spécifiquement au Québec. Et il y a une pénurie de personnel, on le sait, sur ce type de métier-là. Et toi, tu as pris cette voie de l'entrepreneuriat alors que tu aurais très bien pu simplement être salariée. Alors, peux-tu nous partager, c'est quoi ton parcours de réflexion ?

  • Speaker #1

    Ok, d'accord. Je dirais, tout d'abord, je peux reculer très en arrière. J'ai toujours été une personne qui a le désir d'aider les gens. C'est pour ça que je me suis dirigée dans le domaine de relations d'aide, qui est l'éducation spécialisée. Je l'ai fait pendant plusieurs années dans différentes clientèles. J'ai pu travailler autant dans les CLSC, dans les écoles, dans les familles directement, dans les garderies. C'est quelque chose que j'ai fait plusieurs années en tant que salariée. Je suis réalisée qu'il y a pour moi, j'avais besoin d'apporter quelque chose de plus, quelque chose de plus personnalisé. C'est quelque chose qui vraiment épousait la réalité familiale. Et je trouvais que les parents, même dans ce temps-là, il y avait un début d'accompagnement, mais je voulais aller plus loin. Je voulais vraiment aller plus loin avec les parents et vraiment le faire à la couleur de la famille. Donc, c'est pour ça que depuis deux ans, j'ai décidé de me lancer à mon compte, vraiment dans le désir, premièrement. Il y a beaucoup de, comme tu as dit, une pénurie. Donc, ça veut dire que les parents sont souvent en liste d'attente. Ils attendent longtemps. Des fois, l'enfant rentre à l'école, il n'y a pas encore eu de service. Et moi, je voulais vraiment être dans un accompagnement où le parent, dès qu'il a un besoin, il reçoit ses services et le temps qu'il désire. Donc, c'était vraiment dans cette idée-là de partir à mon compte et de pouvoir vraiment accompagner le parent dans cette approche vraiment personnalisée. Donc, c'était vraiment dans ce désir-là que j'ai décidé d'aller. Et aussi, dans mon côté, moi, personne en tant qu'entrepreneur, de pouvoir m'épanouir, de pouvoir faire des choses comme je les déserve vraiment, dans la vision vraiment à laquelle je suis appelée. Donc, c'est vraiment pour ces raisons-là que j'ai pris cette décision.

  • Speaker #0

    D'accord. Alors, maintenant, au niveau de l'entrepreneuriat, c'est qui ta clientèle si on cible un peu plus ? Parce que toi, tu fais les enfants et leurs parents. Est-ce que tu peux un peu plus détailler ? aller un peu plus en profondeur sur la clientèle que tu vises.

  • Speaker #1

    Oui, je vise les enfants tout d'abord pré-scolaires, donc les enfants à partir de l'âge de 3 ans. 3 ans, ça peut être des fois un peu plus tôt, parce qu'habituellement maintenant, en tout cas pour plusieurs parents, certains enfants ont déjà une hypothèse, soit d'autisme ou des fois de langage, donc ils ont des hypothèses à cet âge-là, en général pour la déficience intellectuelle. c'est plus plutôt que ça, habituellement c'est autour d'un an, deux ans, mais pour la clientèle autiste plutôt, et groupe de langage, c'est plus vers l'âge de trois ans. Donc je commence à cet âge-là, trois, cinq ans, pour beaucoup être dans la prévention, pour beaucoup aussi, pour ceux qui ont un diagnostic déjà, voir vraiment équiper, outiller les parents, outiller les professionnels qui accompagnent cet enfant-là, pour l'aider justement à se développer avant qu'il rentre à l'école. Parce que souvent, il y a des enfants qui arrivent à l'école, qui n'ont pas été diagnostiqués, qui ne se rendent pas compte qu'ils ne parlent pas, qu'il y a des difficultés, mais il n'y a pas vraiment des choses qui ont été mises en place. Donc, je commence dès l'âge de 3 ans et je continue jusqu'au début primaire. Donc, je dirais jusqu'à la première ou deuxième année. Parce que cette période-là, on est vraiment dans la période, selon moi, de la fondation. Je pense que vraiment, on est dans la stimulation. On dit que le cerveau avant l'âge de 7 ans est très malléable. Donc moi, je crois vraiment en stimulant l'enfant, en l'accompagnant de la façon adéquate, en accompagnant les professionnels qui sont autour de l'enfant, ça va permettre à l'enfant de faire un bond de géant. Vraiment, on peut voir un enfant qui ne parlait pas, on l'a tellement stimulé, on l'a tellement trompé ses besoins, puis le parent s'est tellement approprié son enfant. qu'il a appris à comprendre son enfant, ça fait qu'un enfant arrive à l'école, il est prêt et il a tous les prérequis pour pouvoir vraiment... pour ses apprentissages scolaires.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, pour résumer, c'est de 3 à 7 ans, vu que tu as parlé de première et deuxième année et vu que je sais qu'il y a des personnes qui ne sont pas familières avec le système québécois. Donc, c'est à peu près de 3 à 7 ans où tu accompagnes. Par rapport, avant d'aller sur les parents, juste parce que tu as mentionné qu'il y a des enfants qui rentrent à l'école et qui n'ont pas de diagnostic. Donc, Donc, comment les parents peuvent peut-être suspecter qu'il y a quelque chose et puis faire appel à toi ? C'est quoi les cas qui prouvent ça ? Je pense que tu as compris. Oui,

  • Speaker #1

    j'ai compris ta question. Donc, dans le fond, premièrement, moi, je ne donne pas de diagnostic. Donc, je n'ai pas la possibilité de donner un diagnostic. Ce sont les médecins, les professionnels. Donc, normalement, ce soit un pédiatre ou un médecin de famille. un pédopsychiatre qui donne les diagnostics. Et par la suite, une fois qu'ils ont les diagnostics, le parent peut venir me contacter pour que je puisse travailler avec lui. Mais comme je veux vraiment le préciser, je ne travaille pas simplement avec l'enfant, je travaille d'abord avec le parent. Parce que pour moi, le parent, c'est le... Pour moi, je vois ma vision, c'est vraiment développer le leadership parental. Donc c'est d'abord le parent, parce que c'est lui qui est vraiment... présent avec l'enfant 24 sur 24. Donc, moi, je vais vraiment équiper le parent pour accompagner leur enfant. Et une fois que le parent, dans le fond, je dirais que le parent, normalement, le sait ou le sent que son enfant a des défis, il va le voir. C'est juste que certains parents, c'est normal, ne veulent pas l'accepter ou certains parents se disent qu'on va lui laisser du temps. C'est correct de lui laisser du temps. Donc, voilà. Donc, je dis juste qu'à un certain âge... Par exemple, l'enfant va rentrer à l'école l'année prochaine, ça serait bien d'investiguer et d'aller voir un professionnel parce que la liste d'attente, elle est longue. La liste d'attente, elle peut être très longue au niveau public, sinon il faut aller au privé qui est payant. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    D'accord, donc c'est plus au feeling et puis là, soit ils vont voir un professionnel ou soit ils peuvent directement s'adresser à toi même s'ils n'ont pas eu de diagnostic.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, bien sûr. Qu'est-ce qui fait que lorsqu'ils viennent me voir, lorsqu'ils n'ont pas de diagnostic, c'est que dans le fond, je suis dans la stimulation par rapport de l'enfant global. Parce que par mon expérience, par mon expertise, je suis capable de savoir et de voir ce qui est à travailler. Mais en ayant des rapports, en ayant des diagnostics, ça vient préciser exactement où sont les défis, où sont les difficultés. où après on peut travailler de cette façon-là.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    J'aime bien le préciser parce que moi-même, là je prends mon chapeau de maman, moi j'ai tardé avant d'aller chercher des diagnostics parce que j'avais cette peur-là, j'avais cette peur de l'étiquette, j'avais cette culpabilité-là que je ressentais à l'intérieur de moi. Mais j'avais aussi cette pensée-là, je vais travailler fort, fort, fort avec mon enfant et tout va se régler. Et bien sûr, mon enfant a progressé. Mon enfant parle maintenant. Mon enfant, il lit, il est capable, il socialise. Tout va bien à ce niveau-là. Mais j'ai dû aussi faire face à certaines réalités et me dire, OK, je vais travailler certaines choses, mais j'ai besoin d'aide. Donc, j'étais beaucoup isolée aussi. Donc, j'ai été chercher vraiment des ressources autour de moi, professionnelles, pour pouvoir m'accompagner en tant que maman.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc ? Au niveau des parents, alors, comment ça se passe ? Parce que je sais, en ayant déjà parlé avec toi, que c'est un peu plus cette partie-là qui est un peu challengeante. Comment ça se passe lorsque les parents, toi, tu souhaites d'abord travailler avec eux et après, comme tu l'as dit, tu te tournes vers leur enfant ?

  • Speaker #1

    Dans l'ordre des choses, en général, les parents qui viennent me voir, en général, je dirais, ils viennent me voir pour leur enfant, ce qui est normal, ce qui est juste. Mais il faut comprendre que lorsqu'on vient nous voir pour l'enfant, c'est que le parent aura un travail à faire aussi. Le parent aura à se positionner en tant qu'expert de son enfant, que ce soit dans les rencontres à la garderie, que ce soit dans les rencontres à l'école. Il aura vraiment à partager des points importants. Et pour ça, il faut que le parent prenne le temps, un recul, de comprendre la situation, de comprendre si mon enfant a un retard de langage. Mon enfant a un... à un trouble du spectre de l'autisme. C'est important de comprendre cette réalité. Et je pense qu'il faut se laisser le temps, un processus de temps, pour se mettre dans l'action. Et les parents que je rencontre, comme j'ai dit plus tôt, c'est qu'ils viennent me voir souvent, Non, moi je ne veux pas travailler sur moi, je veux travailler sur mon enfant. Ça ne fonctionne pas comme ça. Il faut vraiment comprendre que le professionnel qui travaille avec l'enfant voit l'enfant moins souvent que le parent. Donc c'est important que le parent soit équipé. C'est important que le parent comprenne son enfant. C'est important que le parent comprenne pourquoi mon enfant fait une crise. Parce que quand un enfant fait une crise, il y a un besoin derrière ça. Pourquoi mon enfant, par exemple, va juste décider de traverser la rue ? C'est important de comprendre ça, parce que l'enfant n'a pas conscience du danger. Et comment je préviens ça ? C'est important de comprendre que mon enfant veut communiquer quelque chose. Bref, le parent, pour moi, devient la personne clé pour accompagner son enfant. C'est pour ça que je viens de dire à mes parents qu'on doit renverser la vague. Je vais commencer d'abord à travailler avec toi et par la suite, rapidement, par le biais, on travaille également sur l'enfant. Parce qu'équiper le parent, c'est rendre service à l'enfant.

  • Speaker #0

    Oui, ça, tu as parfaitement raison. Et en termes de parents, alors, est-ce que tu cibles des personnes de la communauté noire ou tu vas où c'est tout type de famille ?

  • Speaker #1

    Je dirais que j'ai l'ouverture pour tout type de famille. Les familles, présentement, qui viennent vers moi, c'est plus les familles afro. Donc, voilà. Donc, la clarté avec qui je desserre présentement, c'est les familles afro.

  • Speaker #0

    Et comment ça se passe avec les familles afro ? Vu que nous sommes toutes les deux des femmes afro-preneurs, on est dynamique, évidemment. Et on sait que dans nos communautés, il y a... Beaucoup de barrières, notamment au niveau de la psychologie de l'enfant. Ce ne sont pas des choses qui sont dans nos cultures de base. Donc, toi, comment ça se passe ? À quoi tu es confrontée lorsque tu rencontres ces parents ?

  • Speaker #1

    Je dirais que c'est des sujets très importants à partager. Je suis confrontée beaucoup avec des parents qui, c'est normal, comme je l'ai dit, moi je l'ai vécu, qui sont dans le... qui sont beaucoup dans la peur, qui sont beaucoup dans la honte, qui sont beaucoup dans la culpabilité. Et comme j'ai dit, c'est normal de vivre tout ça, c'est normal d'être dans cette réalité-là. Moi-même, je l'ai été. Ce que je trouve important, c'est d'en sortir par contre de ce stade-là, pour être dans l'action. Et souvent, j'ai des parents qui ont besoin de ce petit coup de pouce-là pour passer à l'étape d'être dans l'action. D'être dans l'action de... pas se fermer les yeux, d'être dans l'action d'accepter. Quand je dis d'accepter, c'est plutôt de dire mon enfant, il est comme ça pour le moment. Ça ne veut pas dire qu'il va rester comme ça pour le moment. Il est comme ça. Qu'est-ce que je mets en place présentement pour aider mon enfant pour son demain, pour son lendemain ? Donc voilà, je suis dans cette réalité-là beaucoup d'éduquer le parent. comment on se met dans l'action et ne pas, parce que plus on attend, plus les difficultés peuvent rester, plus les difficultés prennent de l'ampleur. Donc, c'est important de se mettre dans l'action pour présentement et c'est ça que je fais présentement dans la clientèle, c'est des fois un frein pour certains parents, pas pour tout, mais pour certains parents dans notre communauté.

  • Speaker #0

    Donc, c'est un frein, c'est simplement un frein dans le fait que l'enfant est entre guillemets différent des autres et qu'il faut un temps pour l'accepter, c'est-à-dire pour reconnaître qu'il y a un défi et que le parent doit faire ce qu'il faut pour que ce soit réglé, si c'est ça que je peux dire à peu près.

  • Speaker #1

    Oui, je dirais que... Parce que je pense que l'une des peurs sous-jacentes, c'est vraiment l'enfant est différent des autres, l'enfant est étiqueté, l'enfant, on est jugé en tant que parent, on va peut-être dire, j'ai pas bien fait mon travail, j'ai pas bien élevé mon enfant. Je pense que c'est tout, ces peurs-là. Et c'est ça aussi, en tant que coach, vous devez aller aussi travailler avec le parent, toutes les croyances limitantes qui fait qu'il peut te bloquer dans ton rôle parental. dans ton rôle de voir ton enfant au-delà du diagnostic. S'il y a un message que j'aimerais bien passer, je veux vraiment accompagner les parents à voir son enfant au-delà du diagnostic, à voir son enfant au-delà des défis, des difficultés. Ton enfant, il est tel qu'il est et comment l'accompagner pour qu'il puisse développer son plein potentiel, pour qu'il puisse développer toutes ses capacités. Mais pour cela, c'est vraiment important qu'on perce ce mur-là de pied, de voir mon enfant juste au travers de mes lunettes, du diagnostic. Ça, c'est vraiment important. Et tant que ça ne s'est pas fait, il y a quelque chose qui fait que ça bloque, qui bloque cette pleine extension-là. dans ton rôle parental, dans cette pleine expansion-là, dans cette relation parent-enfant. Et l'enfant le ressent, l'enfant le voit. Donc, c'est quelque chose qui est vraiment important de percer pour vraiment épouser, vraiment vivre pleinement cette relation-là familiale, cette relation-là parentale. Même toi, en tant que maman, en tant que femme, le vivre pleinement et que l'enfant se sente reconnu pour qui il est vraiment.

  • Speaker #0

    Alors, tu as mentionné en tant que femme. Donc, moi, je le sais, mais tu t'adresses spécialement aux mamans.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Je m'adresse spécialement aux mamans qui ont des enfants, à ce point-là, qui ont l'autisme et la déficience intellectuelle, et des enfants qui ont un dys.

  • Speaker #0

    C'est un choix de ta part, ou bien c'est le fait que ta clientèle vienne te voir et c'est que des femmes ? ou c'est parce que tu ne te sens pas peut-être prête à aller travailler avec des hommes ? On sait que les hommes de la communauté noire sont très fermés sur certains sujets, surtout des sujets qui sont personnels. Mais donc, pour quelles raisons les mamans ?

  • Speaker #1

    Bon, premièrement, je dirais que, aussi, notre réalité dans laquelle on est souvent confrontés, je ne dirais pas pour tout parce que je n'ai pas de statistiques exactes de chiffres à vous. à te donner aujourd'hui. Mais je peux te dire que souvent, moi, je rencontre des mamans qui sont soit solo, donc qui sont des mamans monoparentales, soit pour une situation X dans leur couple, ou parce qu'avoir un enfant qui a des besoins particuliers, des fois ça peut créer, souvent ça crée des discords dans la famille, ça crée des discords dans le couple. Je parle pas de famille, je parle même de notre patrie, donc ça crée... tu demandes une adaptation. Et des fois, ces adaptations-là ne sont pas nécessairement vécues d'une façon où les familles restent en couple. Donc souvent, il s'agit des mamans qui sont monoparentales, qui viennent me voir, ou qui sont en couple, mais que c'est elles qui portent la situation. Donc voilà, c'est sûr qu'on aborde tout l'aspect. Lorsqu'elles sont en couple, on aborde tout l'aspect de l'impact sur le couple, l'impact sur la famille, si bien sûr elle a un conjoint et le conjoint veut se joindre à nous lors des rencontres. Il est le bienvenu, mais en général, c'est la maman qui est ma cliente principale avec l'enfant.

  • Speaker #0

    Par rapport à ton entreprise, comment tu gères avec tes enfants au niveau de l'équilibre entre vie pro et vie perso ?

  • Speaker #1

    Bon, je dirais qu'avec mes enfants, c'est… comment je gère ça ? C'est vraiment, je dirais, c'est une question de discipline, c'est une question d'organisation. C'est une question aussi de... Mais aussi, mes enfants font partie de mon entreprise, font partie de ma vie. Donc, c'est de discuter avec eux aussi, puis de leur dire, bon, mais maman, elle est en rencontre. Donc, maman sera disponible dans 30 minutes. Donc, c'est vraiment travailler en équipe, tout le monde ensemble. Donc, c'est vraiment une question, vraiment, de volonté, de discipline, et de vraiment être de détermination, je pourrais dire aussi.

  • Speaker #0

    Très bien. Et comment ça se passe par rapport à ton entourage, le fait que tu aies décidé de partir en entrepreneuriat ? Et dans ce domaine, il faut quand même dire la vérité, il n'y a pas beaucoup de personnes, surtout de la communauté noire, qui vont dedans. Es-tu encouragée ou parfois tu as des personnes qui te disent c'est perdu d'avance Est-ce que… Comment ça se passe vraiment au niveau de ton entourage proche ou même peut-être même un peu plus éloigné ou des personnes que tu rencontres lorsque tu leur parles de ton activité et de ta mission ? C'est quoi leur réaction ?

  • Speaker #1

    En général, les gens ne sont pas surpris lorsqu'ils sont au courant que je suis nancée en entrepris maria parce qu'ils savent depuis tout petit que je suis quelqu'un qui aime entreprendre plusieurs projets. Donc ça, ce n'est pas une surprise pour personne. Les gens m'encouragent beaucoup parce qu'ils connaissent ma passion. Ils connaissent ma passion, comme je l'ai dit au début, depuis toute petite. Moi, j'ai toujours été la personne qui aime... C'est la petite fille dans les cours d'école qui allait vers les enfants qui étaient différents. Les enfants qui se faisaient rejeter, les enfants qu'on embêtait sur la cour d'école, c'était celle qui les défendait. Donc pour ma famille, pour mes amis, pour les gens proches ou de loin qui me connaissent, ils se disent que c'est une équation qui ressemble vraiment à Sandy, qui est d'être entrepreneur, qui est d'être coach. étudiante spécialisée auprès des enfants qui ont des besoins particuliers parce que je le fais depuis toujours. Donc j'aime dire que j'ai une expertise que je développe depuis enfant, depuis tout le temps, par ma nature. Ça a toujours été quelque chose qui m'a attirée. Et donc c'est comme ça, de façon logique et de cœur, que j'ai été vers la relation d'aide pour aider. Donc oui, le monde m'encourage, toutes les personnes autour de moi sont OK avec ça.

  • Speaker #0

    D'accord, très bien. Alors, on rentre dans les dernières minutes de cette entrevue. Avant que l'on se quitte, quel conseil donnerais-tu à une afro-preneure ou bien une future afro-preneure qui souhaite se lancer ?

  • Speaker #1

    Alors, le conseil que je vous dirais, je dirais tout d'abord de penser ou de voir sa vision, à quoi qu'elle aspire et le pourquoi. D'aller chercher moins vraiment le fait de comprendre mon pourquoi. c'est toute la différence. Donc de vraiment aller prendre le temps parce que dans le fond on peut faire ça pour des raisons peu importe qui appartient à chaque entrepreneur mais je crois vraiment lorsqu'on est dans notre pourquoi ça nous amène dans une autre dimension je pourrais dire où vraiment où est-ce qu'on est au centre de notre mission pour notre entreprise. Donc ce serait la première chose, ça serait bien sûr comme je l'ai mentionné d'être discipliné, d'être organisé. Parce qu'être entrepreneur, c'est une décision vraiment qui demande du courage, qui demande de la persévérance et qui demande beaucoup de détermination. Donc, je pense que lorsqu'on a notre fondation, en sachant quel est notre pourquoi, en étant déterminé, peu importe les adversités, on va y arriver. On va y arriver. Puis moi, je dis vraiment, tout est possible. Vraiment, lorsque c'est clair pour nous ce qu'on veut s'en aller, il va y avoir des étapes. Il va y avoir des étapes au niveau du parcours entrepreneurial, mais l'important, c'est de savoir où est-ce qu'on veut se rendre et d'avancer dans ce processus-là avec conviction.

  • Speaker #0

    Oui. Et j'ai une dernière petite question pour toi. Le secteur du développement de l'enfant, on le sait, tu l'as dit, toi, tu le fais d'abord avec le cœur et on sait, c'est ça qu'on partage. On veut d'abord, on fait les choses avec le cœur, mais on reste des entrepreneurs. Oui. Est-ce un secteur où il y a du business, où il y a de l'argent à se faire, même si ce n'est pas la première motivation ?

  • Speaker #1

    Bien sûr qu'on est dans un entrepreneuriat, il ne faut pas se cacher. On est notre propre patron, si on peut le dire. Donc, c'est sûr qu'il y a des finances qui sont derrière. Donc, c'est un sujet qui ne peut pas se dissocier. Donc, bien sûr qu'il y a l'aspect financier qui est présent. Oui, il est possible de se faire de l'argent. Je pense qu'il faut juste se positionner dans la bonne place, avec la bonne clientèle. Mais dans le système de l'éducation, il y a de la place. Et au contraire, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de besoins et pas beaucoup de gens qui répondent à cet appel-là. Donc, on a besoin de soutien. On a besoin que l'équipe s'agrandisse parce qu'au niveau de l'éducation, pour les enfants, c'est les adultes à devenir. Il y a besoin d'avoir des entreprises. qui se mobilisent pour pouvoir épouser la cause et voilà.

  • Speaker #0

    Alors qu'est-ce qu'on peut te souhaiter Sandy ? C'est quoi en une minute tes prochains projets là pour la fin d'année 2024 ?

  • Speaker #1

    Donc mes prochains projets c'est présentement je suis à travailler sur, je vais offrir des cafés rencontres parce que c'est un point que j'ai pas beaucoup abordé mais que je vais dire rapidement c'est que quand on est parent pour des enfants à besoins particuliers on peut vite... se sentir différent. Qu'est-ce que nos enfants vivent ? On le vit également. On peut vite s'isoler et rester seul à la maison. Donc, il est vraiment à cœur de créer des temps de causerie entre mamans pour se retrouver ensemble, pour sortir de l'isolement, pouvoir s'encourager et s'entraider.

  • Speaker #0

    Et dans quelle région ? Parce que le podcast, il est pas... Ah,

  • Speaker #1

    c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il est écouté.

  • Speaker #1

    Merci de...

  • Speaker #0

    Merci de me dire ça. C'est dans la région de Montréal. Pour le moment, on verra si je pourrais penser à une formule éventuellement en ligne, ça va venir. Mais pour le moment, c'est en présentiel, ça sera à Montréal, Montréal-Canada. Et mes autres projets, c'est de continuer mes coachings au niveau parental et l'enfant. Il y a d'autres projets à venir, mais je pourrais en préciser un peu plus. dans les temps. Mais pour ces deux points-là, ça serait quelque chose qui sont toujours là, qui s'en viennent dans quelques semaines.

  • Speaker #1

    De toute façon, tu reviendras nous en parler. Et mesdames, vous qui êtes maman ou si vous connaissez des femmes qui vivent cette situation, on vous encourage à leur parler de Sandy avec sa belle entreprise qui est au cœur de la famille. Donc, c'est vrai que dans nos... communauté, c'est un grand besoin qu'il y a. Moi, j'en connais des parents qui ont des enfants à besoin particulier. Donc, c'est vrai que c'est un service qui va leur permettre vraiment d'être, de se sentir soutenu, de se sentir accompagné et ça va permettre à leur enfant également de encore mieux s'épanouir. Alors, Sandy, tu as dit Merci, merci d'avoir vraiment pris le temps de partager ton parcours, de parler de ta belle entreprise. Et puis, tu me connais, juste un dernier mot, un dernier mot. Je vais même te demander de résumer en une phrase qui est Sandy, son entreprise et pour quelles raisons. Il faut faire appel à toi, même si j'en ai parlé.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc, KSLD, en quelques mots, je suis une coach familiale qui accompagne les familles qui ont des enfants à besoin particulier avec authenticité, avec bienveillance, avec beaucoup d'amour. Et vraiment, tu as ta place vraiment à mes côtés parce que vraiment, je suis vraiment là avec toi pour t'aider à cheminer. Et je dirais aussi pour moi, mon entreprise s'appelle Au cœur de la famille parce que j'ai vraiment la... la conviction que tout débute dans la famille. Un enfant qui puisse devenir un adulte sain et en santé, c'est une famille où il y a beaucoup d'amour, c'est une famille où il y a de l'acceptation, c'est une famille qui vraiment l'aide à se développer dans son plein potentiel. Donc voilà, je dirais vraiment que mon entreprise, tout débute au cœur de la famille et je vous attends vraiment avec grand plaisir pour vous accompagner dans votre famille. et pour que votre enfant puisse vraiment rayonner, briller pour qui il est vraiment, au-delà de son bien-être.

  • Speaker #1

    Merci Sandy. Alors mesdames, on vous met tous les contacts de Sandy dans la description de l'épisode. On vous remercie de nous avoir suivis. Encore une fois, merci Sandy. On te donne beaucoup de courage et on sait que tu vas changer la vie de... plusieurs parents et de plusieurs enfants et on se retrouve bientôt mesdames pour un nouvel épisode. Bye bye

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