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Saison 1 – Episode 3 : Sylvie, enseignante et adhérente de la LPO cover
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Allô Diffuz : les podcasts de Diffuz, le réseau des actions bénévoles de la MACIF

Saison 1 – Episode 3 : Sylvie, enseignante et adhérente de la LPO

Saison 1 – Episode 3 : Sylvie, enseignante et adhérente de la LPO

12min |29/11/2022
Play
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12min |29/11/2022
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Description

Sylvie, enseignante en maternelle, nous raconte son parcours de Diffuzeuse devenue adhérente pour la LPO, Ligue de Protection des Oiseaux. Elle sensibilise au quotidien les enfants à la préservation du monde vivant grâce à son métier. Pour elle Diffuz c'est un moyen de passer à l'action et de découvrir une ou plusieurs causes, apprendre de nouvelles choses et faire de nouvelles rencontres ! 


La plateforme www.diffuz.com permet de s'engager ponctuellement sur des missions de bénévolat et de découvrir les associations en recherche de bénévoles près de chez vous.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Voix off

    Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenu bénévole.

  • Jessica

    Soyez les bienvenus dans ce podcast Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenue bénévole. Un nouveau format pour vous raconter les belles histoires de celles et ceux qui font vivre la plateforme Diffuz et peut-être vous donner l'envie de trouver une action solidaire près de chez vous. Diffuz.com, c'est la plateforme solidaire lancée par La MACIF qui rassemble une multitude d'associations agissant pour différentes causes et les aide à trouver des bénévoles. Si vous souhaitez agir pour la jeunesse, pour la protection de l'environnement, l'égalité, la prévention et la santé ou encore la pauvreté et l'isolement, vous trouverez le défi ou l'association faite pour vous. Dans cette collection de podcasts, nous partons à la rencontre des diffuzeuses et diffuzeurs, à savoir les bénévoles, qui nous racontent comment ils se sont engagés et nous partagent leurs témoignages authentiques. Pour ce troisième épisode, on fait connaissance avec Sylvie. Enseignante en maternelle près de Deauville, elle a participé à de nombreux défis sur Diffuz. À travers son métier, elle transmet ses valeurs pour la préservation de la biodiversité à ses élèves. Aujourd'hui, elle nous partage ses engagements en lien avec la plateforme Diffuz. [Sylvie] : "Oui ?" Oui, allô Sylvie ? [Sylvie] : "Oui ?" Bonjour, je me présente, je m'appelle Jessica. Je t'annonce que tu vas participer au prochain épisode du podcast Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenu bénévole.

  • Sylvie

    Super !

  • Voix off

    Allô, Diffuz ? Le jour où je suis devenue bénévole.

  • Jessica

    Sylvie, quel a été le point de départ de ton engagement ?

  • Sylvie

    Au départ, c'est parce qu'il y avait des défis qui étaient proches de chez nous. Donc, ça me permettait d'agir de façon peut-être plus efficace. Du moins, j'avais l'impression de participer vraiment. Et puis, au fur et à mesure, de fil en aiguille, j'ai découvert toutes sortes d'associations et des associations auxquelles je me suis engagée après, par la suite.

  • Jessica

    Comment as-tu découvert la plateforme Diffuz ?

  • Sylvie

    La plateforme Diffuz, je ne sais plus trop comment elle est venue à moi. Si les réseaux sont tous, je ne sais plus si c'est... C'était un nettoyage de plage, je crois. Je crois que la première action, c'était un nettoyage de plage.

  • Jessica

    À quel moment dans ta vie, tu as pris conscience qu'il était nécessaire maintenant, voire inévitable, de préserver la biodiversité ?

  • Sylvie

    Je l'ai toujours eu, mais c'était une façon d'agir. Là, on me donnait les moyens d'agir.

  • Jessica

    Est-ce que Diffuz t'a offert la possibilité de te lancer ?

  • Sylvie

    Oui, et puis aussi à l'information, parce que je me suis rendue compte aussi, par l'intermédiaire de certaines associations, comme la LPO par exemple, dans laquelle j'ai adhéré après, j'ai appris plein de choses grâce à cette association-là. Il y a le milieu d'histoire naturelle, par exemple, aussi. Il y avait plein de choses à faire avec eux. Bon, je ne les ai pas menées, mais ces actions-là, mais en tout cas, ça m'a énormément documentée.

  • Jessica

    En plus de cette formation que tu as découvert à travers la Ligue de la Protection des Oiseaux, qu'as-tu trouvé sur Diffuz qui pouvait t'aider ?

  • Sylvie

    Beaucoup de connaissances. Et puis, les actions que je ne pouvais pas mener, j'ai pu en parler autour de moi et d'autres personnes, sans être inscrite sur la plateforme ou sans participer à la plateforme, ont pu aussi participer, mais de loin. Vous voyez ce que je veux dire ? Vous êtes un lanceur, en fait. Un lanceur d'idées. Nous, on picore un peu de partout, parce que moi, j'ai picoré beaucoup sur l'environnement, mais j'ai picoré ailleurs aussi. Et puis, il y a des choses sur lesquelles on ne s'inscrit pas pour un défi, mais on le fait quand même. Par exemple, mettre de l'eau dans les jardins pour les oiseaux, on n'est pas obligé de s'inscrire, parce que de toute façon, je crois qu'il y avait assez de participants pour que l'association récupère des fonds. Mais tout le monde peut mettre de l'eau dans les jardins peut donner à manger aux oiseaux, pour donner à boire aux oiseaux. Donc ça, on peut le dire à tout le monde et puis tout le monde peut le faire. Ça se diffuse hors de votre plateforme également.

  • Jessica

    On va continuer sur ton engagement auprès de la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Parce qu'aujourd'hui, Sylvie, tu es devenue adhérente pour cette cause. Qu'est-ce qui t'a touchée dans cette association ?

  • Sylvie

    Je crois que c'est la préservation de la biodiversité. Je crois qu'il y a une extinction de masse de toutes sortes d'espèces. Et puis, oui, si on peut commencer par les plus petits, parce que c'est ceux qu'on a le plus besoin. Au tout début, c'était parce que j'ai changé de région et je ne connaissais pas les oiseaux de cette région-là. Donc, ça m'a permis de les connaître. J'ai participé à des comptages d'oiseaux dans le jardin. Et puis après, j'ai appris plein de choses, au point de faire un refuge. En fait, mon jardin, maintenant, est référencé comme un refuge LPO. En fait, on s'engage à ne pas utiliser de pesticides, à mettre des hôtels à insectes, à préserver le... C'est un tout petit jardin, moi, c'est pas un gros truc. Mais voilà, ils ont une espèce de cahier des charges dans lequel on rentre. Et puis, il faut mettre des nichoirs, il faut mettre toutes sortes de choses. C'est rien du tout à faire. Et puis voilà, quoi.

  • Jessica

    Alors, je me suis un petit peu renseignée sur toi, Sylvie. Il y a un gros défi que tu t'es lancé. C'était en février 2020. Tu as fait un mois sans supermarché. Alors déjà, bravo. C'est vraiment pas simple. Est-ce que par la suite, ça a changé ta consommation ?

  • Sylvie

    Alors, ça l'a changé. Mais c'est vrai que de temps en temps, j'ai tendance à retourner au supermarché par facilité. Parce qu'on a des vieux réflexes qui sont toujours bien là. Et disons que ça m'a appris à découvrir toutes sortes de petits commerçants autour de moi. Ça m'a aussi... Parce qu'en fait, je l'ai fait en février, puis après, il y a eu le Covid. Donc, ça m'a permis d'avoir déjà beaucoup d'adresses chez qui aller. Et ça m'a permis aussi d'éviter la grande surface. Et on avait la chance, nous, sur place, d'avoir le marché le dimanche et le mercredi. Donc, les forains étaient toujours là. On a toujours nos maraîchers, on a nos fromagers. Je connaissais déjà les produits. Ça m'a permis aussi de traverser la crise Covid différemment peut-être.

  • Jessica

    Ce genre de défi, ça aide à prendre conscience qu'il faut peut-être maintenant revenir vers une économie locale ?

  • Sylvie

    Oui, on a marre de manger n'importe quoi aussi. Quand on voit la composition des aliments... Il y a des choses toutes bêtes, toutes faciles à faire. Avec de la farine, du sel et de l'eau, un peu de levure, on se fait des pâtes à pizza plutôt que d'aller en acheter. Et puis les maraîchers aussi sont très ouverts. Ils nous expliquent aussi comment cuisiner certains légumes parce qu'avec l'hiver, c'est un peu triste, les légumes. On ne sait pas trop les cuisiner, ces choses-là.

  • Jessica

    Je voulais revenir sur ton métier, Sylvie. T'es enseignante en maternelle près de Deauville. Est-ce que tu as essayé de transmettre à tes élèves, qui sont encore des enfants, ton engagement pour la protection de l'environnement et comment tu t'y prends ?

  • Sylvie

    Ça se fait naturellement et tous les jours. Ça fait partie de l'essence de la vie. Dans la transmission, on ne transmet pas que du savoir-savant, on transmet aussi du savoir-être et du savoir-faire aussi. Déjà, on n'écrase pas la fourmi simplement parce qu'on se voit à la table. Vous voyez ce que je veux dire ? Quand on prend le temps de faire monter un insecte sur une feuille pour le mettre dehors, il y a des petits gestes comme ça que les enfants voient et s'imprègnent. On a des jardins, on a des bacs, on récolte toutes sortes de graines. Quand on mange une pomme, on récolte les pépins. On presse un citron, on va récolter les pépins aussi, on va les mettre à germer, on va montrer que ça fait partie de la vie, ça aussi. Il y a des moments aussi où on va faire attention quand on va creuser pour planter des bulbes, de ne pas abîmer les vers de terre, de les récupérer, de les mettre un peu plus loin, mettre des hôtels à insectes, des choses comme ça.

  • Jessica

    Ils adhèrent tous ?

  • Sylvie

    Oui, oui oui. Je crois que ça fait partie de... intrinsèquement, on a ça au fond de nous. Alors par contre, quand ils plantent un pépin de citron, ils vont le planter le matin et l'après-midi, ils vont dire, "Mais ça n'a pas poussé ?" Bon, ils ont pas... (rires) Il faut qu'ils comprennent qu'il faut du temps. Le jardinage, c'est une histoire de patience. Mais oui, on apprend qu'on peut bouturer. Là, en fin novembre, on va bouturer toutes sortes de bois que l'on va mettre dans la terre. On est surpris de voir que... Un rameau de figuier, par exemple, va s'enraciner et va redonner à nouveau des bourgeons. Et puis, il s'émerveille de tout ça, comme nous aussi. Moi, je crois que ça fait partie de la vie. Ça ne me la change pas, ça la poursuit. Nous, quelque part, dans les écoles, on a la chance de travailler collectivement sur un projet. Parce que ce n'est pas très naturel d'avoir 25 enfants de 5 ans dans une classe. Vous savez ce que je veux dire ? Ça nous oblige aussi à être solidaires, à être fraternels, à avoir beaucoup d'empathie pour ceux qui sont différents de nous, et puis accepter tout ça.

  • Jessica

    Sylvie, tu t'es engagée sur de nombreux défis sur la plateforme Diffuz et ailleurs. As-tu un moment ou un défi qui t'a marquée ?

  • Sylvie

    Il y a eu des choses, par exemple, comme je disais avec le Muséum d'Histoire Naturelle, il y avait des protocoles de... comme c'est qu'on appelle ça, de suivi. Vous voyez, que ce soit le suivi des insectes, le suivi de la mer, ou les algues, par exemple. Il y avait des trucs comme ça. Le protocole à la mer, je crois que ça s'appelait. J'étais vraiment surprise qu'il y ait autant de gens qui recensent un peu de partout toutes ces espèces animales et végétales. Et que ça ne soit pas forcément une action d'État. Que ça soit vraiment des bénévoles, en fait. Je n'aurais jamais cru qu'il y avait autant de monde. Et puis... Les associations aussi engagées, là par exemple, par l'intermédiaire de la LPO, j'ai vu qu'il y a des petits jeunes, par exemple sur Caen, qui relient les jardins entre eux, ils font des passages pour les hérissons par exemple. Donc ils ont relié, je crois, quelque chose comme 200 jardins. Voilà, je veux dire, on est en train de... Enfin, il y a des gens qui prennent sur leur temps perso, qui ont des missions comme ça, à dire "On va arrêter de cantonner des espèces animales dans des tout petits espaces. Au contraire, on va leur offrir des champs, des territoires beaucoup plus grands." J'aime bien ce genre d'action.

  • Jessica

    Et pour finir, Sylvie, est-ce que tu aurais un conseil à donner à nos auditeurs et auditrices qui souhaiteraient se lancer et faire un défi sur la plateforme Diffuz ?

  • Sylvie

    Il y aura forcément quelque chose qui leur correspondra. Il y a des actions, certes, qui sont un peu loin. Il y a des choses aussi qui sont un peu plus compliquées, comme accueillir un enfant chez soi pour qu'il puisse découvrir la mer, ou des choses comme ça, avec le Secours Populaire. C'est sûr que ce n'est pas à la portée de tout le monde. Et puis, après, il y a des actions qui sont locales. Ça permet aussi de rencontrer des gens qui... qui ont les mêmes convictions, avec qui on va partager et qui vont nous offrir d'autres horizons aussi.

  • Jessica

    Merci Sylvie pour nous avoir partagé ton engagement et tes expériences avec Diffuz. Je rappelle que tu es devenue adhérente pour la Ligue de la Protection des Oiseaux et grâce à ton métier d'enseignante, tu sensibilises au quotidien les enfants à la préservation du monde vivant. Pour toi, la plateforme Diffuz, c'est un moyen de passer à l'action et découvrir une cause qui nous plaira, d'apprendre de nouvelles choses et faire de belles rencontres. Alors si vous aussi, vous souhaitez passer à l'action, Rendez-vous sur diffuz.com, D-I-F-F-U-Z.com. À bientôt pour un prochain épisode.

  • Sylvie

    Merci à vous, en espérant que vous continuez bien sur cette voie-là.

  • Voix off

    Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenu bénévole.

  • Jessica

    Bon ben voilà, ça s'est bien passé.

  • Sylvie

    Ça va, oui, c'est très bien comme ça. Ça me plaît de le faire, c'est tout.

Description

Sylvie, enseignante en maternelle, nous raconte son parcours de Diffuzeuse devenue adhérente pour la LPO, Ligue de Protection des Oiseaux. Elle sensibilise au quotidien les enfants à la préservation du monde vivant grâce à son métier. Pour elle Diffuz c'est un moyen de passer à l'action et de découvrir une ou plusieurs causes, apprendre de nouvelles choses et faire de nouvelles rencontres ! 


La plateforme www.diffuz.com permet de s'engager ponctuellement sur des missions de bénévolat et de découvrir les associations en recherche de bénévoles près de chez vous.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Voix off

    Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenu bénévole.

  • Jessica

    Soyez les bienvenus dans ce podcast Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenue bénévole. Un nouveau format pour vous raconter les belles histoires de celles et ceux qui font vivre la plateforme Diffuz et peut-être vous donner l'envie de trouver une action solidaire près de chez vous. Diffuz.com, c'est la plateforme solidaire lancée par La MACIF qui rassemble une multitude d'associations agissant pour différentes causes et les aide à trouver des bénévoles. Si vous souhaitez agir pour la jeunesse, pour la protection de l'environnement, l'égalité, la prévention et la santé ou encore la pauvreté et l'isolement, vous trouverez le défi ou l'association faite pour vous. Dans cette collection de podcasts, nous partons à la rencontre des diffuzeuses et diffuzeurs, à savoir les bénévoles, qui nous racontent comment ils se sont engagés et nous partagent leurs témoignages authentiques. Pour ce troisième épisode, on fait connaissance avec Sylvie. Enseignante en maternelle près de Deauville, elle a participé à de nombreux défis sur Diffuz. À travers son métier, elle transmet ses valeurs pour la préservation de la biodiversité à ses élèves. Aujourd'hui, elle nous partage ses engagements en lien avec la plateforme Diffuz. [Sylvie] : "Oui ?" Oui, allô Sylvie ? [Sylvie] : "Oui ?" Bonjour, je me présente, je m'appelle Jessica. Je t'annonce que tu vas participer au prochain épisode du podcast Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenu bénévole.

  • Sylvie

    Super !

  • Voix off

    Allô, Diffuz ? Le jour où je suis devenue bénévole.

  • Jessica

    Sylvie, quel a été le point de départ de ton engagement ?

  • Sylvie

    Au départ, c'est parce qu'il y avait des défis qui étaient proches de chez nous. Donc, ça me permettait d'agir de façon peut-être plus efficace. Du moins, j'avais l'impression de participer vraiment. Et puis, au fur et à mesure, de fil en aiguille, j'ai découvert toutes sortes d'associations et des associations auxquelles je me suis engagée après, par la suite.

  • Jessica

    Comment as-tu découvert la plateforme Diffuz ?

  • Sylvie

    La plateforme Diffuz, je ne sais plus trop comment elle est venue à moi. Si les réseaux sont tous, je ne sais plus si c'est... C'était un nettoyage de plage, je crois. Je crois que la première action, c'était un nettoyage de plage.

  • Jessica

    À quel moment dans ta vie, tu as pris conscience qu'il était nécessaire maintenant, voire inévitable, de préserver la biodiversité ?

  • Sylvie

    Je l'ai toujours eu, mais c'était une façon d'agir. Là, on me donnait les moyens d'agir.

  • Jessica

    Est-ce que Diffuz t'a offert la possibilité de te lancer ?

  • Sylvie

    Oui, et puis aussi à l'information, parce que je me suis rendue compte aussi, par l'intermédiaire de certaines associations, comme la LPO par exemple, dans laquelle j'ai adhéré après, j'ai appris plein de choses grâce à cette association-là. Il y a le milieu d'histoire naturelle, par exemple, aussi. Il y avait plein de choses à faire avec eux. Bon, je ne les ai pas menées, mais ces actions-là, mais en tout cas, ça m'a énormément documentée.

  • Jessica

    En plus de cette formation que tu as découvert à travers la Ligue de la Protection des Oiseaux, qu'as-tu trouvé sur Diffuz qui pouvait t'aider ?

  • Sylvie

    Beaucoup de connaissances. Et puis, les actions que je ne pouvais pas mener, j'ai pu en parler autour de moi et d'autres personnes, sans être inscrite sur la plateforme ou sans participer à la plateforme, ont pu aussi participer, mais de loin. Vous voyez ce que je veux dire ? Vous êtes un lanceur, en fait. Un lanceur d'idées. Nous, on picore un peu de partout, parce que moi, j'ai picoré beaucoup sur l'environnement, mais j'ai picoré ailleurs aussi. Et puis, il y a des choses sur lesquelles on ne s'inscrit pas pour un défi, mais on le fait quand même. Par exemple, mettre de l'eau dans les jardins pour les oiseaux, on n'est pas obligé de s'inscrire, parce que de toute façon, je crois qu'il y avait assez de participants pour que l'association récupère des fonds. Mais tout le monde peut mettre de l'eau dans les jardins peut donner à manger aux oiseaux, pour donner à boire aux oiseaux. Donc ça, on peut le dire à tout le monde et puis tout le monde peut le faire. Ça se diffuse hors de votre plateforme également.

  • Jessica

    On va continuer sur ton engagement auprès de la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Parce qu'aujourd'hui, Sylvie, tu es devenue adhérente pour cette cause. Qu'est-ce qui t'a touchée dans cette association ?

  • Sylvie

    Je crois que c'est la préservation de la biodiversité. Je crois qu'il y a une extinction de masse de toutes sortes d'espèces. Et puis, oui, si on peut commencer par les plus petits, parce que c'est ceux qu'on a le plus besoin. Au tout début, c'était parce que j'ai changé de région et je ne connaissais pas les oiseaux de cette région-là. Donc, ça m'a permis de les connaître. J'ai participé à des comptages d'oiseaux dans le jardin. Et puis après, j'ai appris plein de choses, au point de faire un refuge. En fait, mon jardin, maintenant, est référencé comme un refuge LPO. En fait, on s'engage à ne pas utiliser de pesticides, à mettre des hôtels à insectes, à préserver le... C'est un tout petit jardin, moi, c'est pas un gros truc. Mais voilà, ils ont une espèce de cahier des charges dans lequel on rentre. Et puis, il faut mettre des nichoirs, il faut mettre toutes sortes de choses. C'est rien du tout à faire. Et puis voilà, quoi.

  • Jessica

    Alors, je me suis un petit peu renseignée sur toi, Sylvie. Il y a un gros défi que tu t'es lancé. C'était en février 2020. Tu as fait un mois sans supermarché. Alors déjà, bravo. C'est vraiment pas simple. Est-ce que par la suite, ça a changé ta consommation ?

  • Sylvie

    Alors, ça l'a changé. Mais c'est vrai que de temps en temps, j'ai tendance à retourner au supermarché par facilité. Parce qu'on a des vieux réflexes qui sont toujours bien là. Et disons que ça m'a appris à découvrir toutes sortes de petits commerçants autour de moi. Ça m'a aussi... Parce qu'en fait, je l'ai fait en février, puis après, il y a eu le Covid. Donc, ça m'a permis d'avoir déjà beaucoup d'adresses chez qui aller. Et ça m'a permis aussi d'éviter la grande surface. Et on avait la chance, nous, sur place, d'avoir le marché le dimanche et le mercredi. Donc, les forains étaient toujours là. On a toujours nos maraîchers, on a nos fromagers. Je connaissais déjà les produits. Ça m'a permis aussi de traverser la crise Covid différemment peut-être.

  • Jessica

    Ce genre de défi, ça aide à prendre conscience qu'il faut peut-être maintenant revenir vers une économie locale ?

  • Sylvie

    Oui, on a marre de manger n'importe quoi aussi. Quand on voit la composition des aliments... Il y a des choses toutes bêtes, toutes faciles à faire. Avec de la farine, du sel et de l'eau, un peu de levure, on se fait des pâtes à pizza plutôt que d'aller en acheter. Et puis les maraîchers aussi sont très ouverts. Ils nous expliquent aussi comment cuisiner certains légumes parce qu'avec l'hiver, c'est un peu triste, les légumes. On ne sait pas trop les cuisiner, ces choses-là.

  • Jessica

    Je voulais revenir sur ton métier, Sylvie. T'es enseignante en maternelle près de Deauville. Est-ce que tu as essayé de transmettre à tes élèves, qui sont encore des enfants, ton engagement pour la protection de l'environnement et comment tu t'y prends ?

  • Sylvie

    Ça se fait naturellement et tous les jours. Ça fait partie de l'essence de la vie. Dans la transmission, on ne transmet pas que du savoir-savant, on transmet aussi du savoir-être et du savoir-faire aussi. Déjà, on n'écrase pas la fourmi simplement parce qu'on se voit à la table. Vous voyez ce que je veux dire ? Quand on prend le temps de faire monter un insecte sur une feuille pour le mettre dehors, il y a des petits gestes comme ça que les enfants voient et s'imprègnent. On a des jardins, on a des bacs, on récolte toutes sortes de graines. Quand on mange une pomme, on récolte les pépins. On presse un citron, on va récolter les pépins aussi, on va les mettre à germer, on va montrer que ça fait partie de la vie, ça aussi. Il y a des moments aussi où on va faire attention quand on va creuser pour planter des bulbes, de ne pas abîmer les vers de terre, de les récupérer, de les mettre un peu plus loin, mettre des hôtels à insectes, des choses comme ça.

  • Jessica

    Ils adhèrent tous ?

  • Sylvie

    Oui, oui oui. Je crois que ça fait partie de... intrinsèquement, on a ça au fond de nous. Alors par contre, quand ils plantent un pépin de citron, ils vont le planter le matin et l'après-midi, ils vont dire, "Mais ça n'a pas poussé ?" Bon, ils ont pas... (rires) Il faut qu'ils comprennent qu'il faut du temps. Le jardinage, c'est une histoire de patience. Mais oui, on apprend qu'on peut bouturer. Là, en fin novembre, on va bouturer toutes sortes de bois que l'on va mettre dans la terre. On est surpris de voir que... Un rameau de figuier, par exemple, va s'enraciner et va redonner à nouveau des bourgeons. Et puis, il s'émerveille de tout ça, comme nous aussi. Moi, je crois que ça fait partie de la vie. Ça ne me la change pas, ça la poursuit. Nous, quelque part, dans les écoles, on a la chance de travailler collectivement sur un projet. Parce que ce n'est pas très naturel d'avoir 25 enfants de 5 ans dans une classe. Vous savez ce que je veux dire ? Ça nous oblige aussi à être solidaires, à être fraternels, à avoir beaucoup d'empathie pour ceux qui sont différents de nous, et puis accepter tout ça.

  • Jessica

    Sylvie, tu t'es engagée sur de nombreux défis sur la plateforme Diffuz et ailleurs. As-tu un moment ou un défi qui t'a marquée ?

  • Sylvie

    Il y a eu des choses, par exemple, comme je disais avec le Muséum d'Histoire Naturelle, il y avait des protocoles de... comme c'est qu'on appelle ça, de suivi. Vous voyez, que ce soit le suivi des insectes, le suivi de la mer, ou les algues, par exemple. Il y avait des trucs comme ça. Le protocole à la mer, je crois que ça s'appelait. J'étais vraiment surprise qu'il y ait autant de gens qui recensent un peu de partout toutes ces espèces animales et végétales. Et que ça ne soit pas forcément une action d'État. Que ça soit vraiment des bénévoles, en fait. Je n'aurais jamais cru qu'il y avait autant de monde. Et puis... Les associations aussi engagées, là par exemple, par l'intermédiaire de la LPO, j'ai vu qu'il y a des petits jeunes, par exemple sur Caen, qui relient les jardins entre eux, ils font des passages pour les hérissons par exemple. Donc ils ont relié, je crois, quelque chose comme 200 jardins. Voilà, je veux dire, on est en train de... Enfin, il y a des gens qui prennent sur leur temps perso, qui ont des missions comme ça, à dire "On va arrêter de cantonner des espèces animales dans des tout petits espaces. Au contraire, on va leur offrir des champs, des territoires beaucoup plus grands." J'aime bien ce genre d'action.

  • Jessica

    Et pour finir, Sylvie, est-ce que tu aurais un conseil à donner à nos auditeurs et auditrices qui souhaiteraient se lancer et faire un défi sur la plateforme Diffuz ?

  • Sylvie

    Il y aura forcément quelque chose qui leur correspondra. Il y a des actions, certes, qui sont un peu loin. Il y a des choses aussi qui sont un peu plus compliquées, comme accueillir un enfant chez soi pour qu'il puisse découvrir la mer, ou des choses comme ça, avec le Secours Populaire. C'est sûr que ce n'est pas à la portée de tout le monde. Et puis, après, il y a des actions qui sont locales. Ça permet aussi de rencontrer des gens qui... qui ont les mêmes convictions, avec qui on va partager et qui vont nous offrir d'autres horizons aussi.

  • Jessica

    Merci Sylvie pour nous avoir partagé ton engagement et tes expériences avec Diffuz. Je rappelle que tu es devenue adhérente pour la Ligue de la Protection des Oiseaux et grâce à ton métier d'enseignante, tu sensibilises au quotidien les enfants à la préservation du monde vivant. Pour toi, la plateforme Diffuz, c'est un moyen de passer à l'action et découvrir une cause qui nous plaira, d'apprendre de nouvelles choses et faire de belles rencontres. Alors si vous aussi, vous souhaitez passer à l'action, Rendez-vous sur diffuz.com, D-I-F-F-U-Z.com. À bientôt pour un prochain épisode.

  • Sylvie

    Merci à vous, en espérant que vous continuez bien sur cette voie-là.

  • Voix off

    Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenu bénévole.

  • Jessica

    Bon ben voilà, ça s'est bien passé.

  • Sylvie

    Ça va, oui, c'est très bien comme ça. Ça me plaît de le faire, c'est tout.

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Sylvie, enseignante en maternelle, nous raconte son parcours de Diffuzeuse devenue adhérente pour la LPO, Ligue de Protection des Oiseaux. Elle sensibilise au quotidien les enfants à la préservation du monde vivant grâce à son métier. Pour elle Diffuz c'est un moyen de passer à l'action et de découvrir une ou plusieurs causes, apprendre de nouvelles choses et faire de nouvelles rencontres ! 


La plateforme www.diffuz.com permet de s'engager ponctuellement sur des missions de bénévolat et de découvrir les associations en recherche de bénévoles près de chez vous.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Voix off

    Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenu bénévole.

  • Jessica

    Soyez les bienvenus dans ce podcast Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenue bénévole. Un nouveau format pour vous raconter les belles histoires de celles et ceux qui font vivre la plateforme Diffuz et peut-être vous donner l'envie de trouver une action solidaire près de chez vous. Diffuz.com, c'est la plateforme solidaire lancée par La MACIF qui rassemble une multitude d'associations agissant pour différentes causes et les aide à trouver des bénévoles. Si vous souhaitez agir pour la jeunesse, pour la protection de l'environnement, l'égalité, la prévention et la santé ou encore la pauvreté et l'isolement, vous trouverez le défi ou l'association faite pour vous. Dans cette collection de podcasts, nous partons à la rencontre des diffuzeuses et diffuzeurs, à savoir les bénévoles, qui nous racontent comment ils se sont engagés et nous partagent leurs témoignages authentiques. Pour ce troisième épisode, on fait connaissance avec Sylvie. Enseignante en maternelle près de Deauville, elle a participé à de nombreux défis sur Diffuz. À travers son métier, elle transmet ses valeurs pour la préservation de la biodiversité à ses élèves. Aujourd'hui, elle nous partage ses engagements en lien avec la plateforme Diffuz. [Sylvie] : "Oui ?" Oui, allô Sylvie ? [Sylvie] : "Oui ?" Bonjour, je me présente, je m'appelle Jessica. Je t'annonce que tu vas participer au prochain épisode du podcast Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenu bénévole.

  • Sylvie

    Super !

  • Voix off

    Allô, Diffuz ? Le jour où je suis devenue bénévole.

  • Jessica

    Sylvie, quel a été le point de départ de ton engagement ?

  • Sylvie

    Au départ, c'est parce qu'il y avait des défis qui étaient proches de chez nous. Donc, ça me permettait d'agir de façon peut-être plus efficace. Du moins, j'avais l'impression de participer vraiment. Et puis, au fur et à mesure, de fil en aiguille, j'ai découvert toutes sortes d'associations et des associations auxquelles je me suis engagée après, par la suite.

  • Jessica

    Comment as-tu découvert la plateforme Diffuz ?

  • Sylvie

    La plateforme Diffuz, je ne sais plus trop comment elle est venue à moi. Si les réseaux sont tous, je ne sais plus si c'est... C'était un nettoyage de plage, je crois. Je crois que la première action, c'était un nettoyage de plage.

  • Jessica

    À quel moment dans ta vie, tu as pris conscience qu'il était nécessaire maintenant, voire inévitable, de préserver la biodiversité ?

  • Sylvie

    Je l'ai toujours eu, mais c'était une façon d'agir. Là, on me donnait les moyens d'agir.

  • Jessica

    Est-ce que Diffuz t'a offert la possibilité de te lancer ?

  • Sylvie

    Oui, et puis aussi à l'information, parce que je me suis rendue compte aussi, par l'intermédiaire de certaines associations, comme la LPO par exemple, dans laquelle j'ai adhéré après, j'ai appris plein de choses grâce à cette association-là. Il y a le milieu d'histoire naturelle, par exemple, aussi. Il y avait plein de choses à faire avec eux. Bon, je ne les ai pas menées, mais ces actions-là, mais en tout cas, ça m'a énormément documentée.

  • Jessica

    En plus de cette formation que tu as découvert à travers la Ligue de la Protection des Oiseaux, qu'as-tu trouvé sur Diffuz qui pouvait t'aider ?

  • Sylvie

    Beaucoup de connaissances. Et puis, les actions que je ne pouvais pas mener, j'ai pu en parler autour de moi et d'autres personnes, sans être inscrite sur la plateforme ou sans participer à la plateforme, ont pu aussi participer, mais de loin. Vous voyez ce que je veux dire ? Vous êtes un lanceur, en fait. Un lanceur d'idées. Nous, on picore un peu de partout, parce que moi, j'ai picoré beaucoup sur l'environnement, mais j'ai picoré ailleurs aussi. Et puis, il y a des choses sur lesquelles on ne s'inscrit pas pour un défi, mais on le fait quand même. Par exemple, mettre de l'eau dans les jardins pour les oiseaux, on n'est pas obligé de s'inscrire, parce que de toute façon, je crois qu'il y avait assez de participants pour que l'association récupère des fonds. Mais tout le monde peut mettre de l'eau dans les jardins peut donner à manger aux oiseaux, pour donner à boire aux oiseaux. Donc ça, on peut le dire à tout le monde et puis tout le monde peut le faire. Ça se diffuse hors de votre plateforme également.

  • Jessica

    On va continuer sur ton engagement auprès de la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Parce qu'aujourd'hui, Sylvie, tu es devenue adhérente pour cette cause. Qu'est-ce qui t'a touchée dans cette association ?

  • Sylvie

    Je crois que c'est la préservation de la biodiversité. Je crois qu'il y a une extinction de masse de toutes sortes d'espèces. Et puis, oui, si on peut commencer par les plus petits, parce que c'est ceux qu'on a le plus besoin. Au tout début, c'était parce que j'ai changé de région et je ne connaissais pas les oiseaux de cette région-là. Donc, ça m'a permis de les connaître. J'ai participé à des comptages d'oiseaux dans le jardin. Et puis après, j'ai appris plein de choses, au point de faire un refuge. En fait, mon jardin, maintenant, est référencé comme un refuge LPO. En fait, on s'engage à ne pas utiliser de pesticides, à mettre des hôtels à insectes, à préserver le... C'est un tout petit jardin, moi, c'est pas un gros truc. Mais voilà, ils ont une espèce de cahier des charges dans lequel on rentre. Et puis, il faut mettre des nichoirs, il faut mettre toutes sortes de choses. C'est rien du tout à faire. Et puis voilà, quoi.

  • Jessica

    Alors, je me suis un petit peu renseignée sur toi, Sylvie. Il y a un gros défi que tu t'es lancé. C'était en février 2020. Tu as fait un mois sans supermarché. Alors déjà, bravo. C'est vraiment pas simple. Est-ce que par la suite, ça a changé ta consommation ?

  • Sylvie

    Alors, ça l'a changé. Mais c'est vrai que de temps en temps, j'ai tendance à retourner au supermarché par facilité. Parce qu'on a des vieux réflexes qui sont toujours bien là. Et disons que ça m'a appris à découvrir toutes sortes de petits commerçants autour de moi. Ça m'a aussi... Parce qu'en fait, je l'ai fait en février, puis après, il y a eu le Covid. Donc, ça m'a permis d'avoir déjà beaucoup d'adresses chez qui aller. Et ça m'a permis aussi d'éviter la grande surface. Et on avait la chance, nous, sur place, d'avoir le marché le dimanche et le mercredi. Donc, les forains étaient toujours là. On a toujours nos maraîchers, on a nos fromagers. Je connaissais déjà les produits. Ça m'a permis aussi de traverser la crise Covid différemment peut-être.

  • Jessica

    Ce genre de défi, ça aide à prendre conscience qu'il faut peut-être maintenant revenir vers une économie locale ?

  • Sylvie

    Oui, on a marre de manger n'importe quoi aussi. Quand on voit la composition des aliments... Il y a des choses toutes bêtes, toutes faciles à faire. Avec de la farine, du sel et de l'eau, un peu de levure, on se fait des pâtes à pizza plutôt que d'aller en acheter. Et puis les maraîchers aussi sont très ouverts. Ils nous expliquent aussi comment cuisiner certains légumes parce qu'avec l'hiver, c'est un peu triste, les légumes. On ne sait pas trop les cuisiner, ces choses-là.

  • Jessica

    Je voulais revenir sur ton métier, Sylvie. T'es enseignante en maternelle près de Deauville. Est-ce que tu as essayé de transmettre à tes élèves, qui sont encore des enfants, ton engagement pour la protection de l'environnement et comment tu t'y prends ?

  • Sylvie

    Ça se fait naturellement et tous les jours. Ça fait partie de l'essence de la vie. Dans la transmission, on ne transmet pas que du savoir-savant, on transmet aussi du savoir-être et du savoir-faire aussi. Déjà, on n'écrase pas la fourmi simplement parce qu'on se voit à la table. Vous voyez ce que je veux dire ? Quand on prend le temps de faire monter un insecte sur une feuille pour le mettre dehors, il y a des petits gestes comme ça que les enfants voient et s'imprègnent. On a des jardins, on a des bacs, on récolte toutes sortes de graines. Quand on mange une pomme, on récolte les pépins. On presse un citron, on va récolter les pépins aussi, on va les mettre à germer, on va montrer que ça fait partie de la vie, ça aussi. Il y a des moments aussi où on va faire attention quand on va creuser pour planter des bulbes, de ne pas abîmer les vers de terre, de les récupérer, de les mettre un peu plus loin, mettre des hôtels à insectes, des choses comme ça.

  • Jessica

    Ils adhèrent tous ?

  • Sylvie

    Oui, oui oui. Je crois que ça fait partie de... intrinsèquement, on a ça au fond de nous. Alors par contre, quand ils plantent un pépin de citron, ils vont le planter le matin et l'après-midi, ils vont dire, "Mais ça n'a pas poussé ?" Bon, ils ont pas... (rires) Il faut qu'ils comprennent qu'il faut du temps. Le jardinage, c'est une histoire de patience. Mais oui, on apprend qu'on peut bouturer. Là, en fin novembre, on va bouturer toutes sortes de bois que l'on va mettre dans la terre. On est surpris de voir que... Un rameau de figuier, par exemple, va s'enraciner et va redonner à nouveau des bourgeons. Et puis, il s'émerveille de tout ça, comme nous aussi. Moi, je crois que ça fait partie de la vie. Ça ne me la change pas, ça la poursuit. Nous, quelque part, dans les écoles, on a la chance de travailler collectivement sur un projet. Parce que ce n'est pas très naturel d'avoir 25 enfants de 5 ans dans une classe. Vous savez ce que je veux dire ? Ça nous oblige aussi à être solidaires, à être fraternels, à avoir beaucoup d'empathie pour ceux qui sont différents de nous, et puis accepter tout ça.

  • Jessica

    Sylvie, tu t'es engagée sur de nombreux défis sur la plateforme Diffuz et ailleurs. As-tu un moment ou un défi qui t'a marquée ?

  • Sylvie

    Il y a eu des choses, par exemple, comme je disais avec le Muséum d'Histoire Naturelle, il y avait des protocoles de... comme c'est qu'on appelle ça, de suivi. Vous voyez, que ce soit le suivi des insectes, le suivi de la mer, ou les algues, par exemple. Il y avait des trucs comme ça. Le protocole à la mer, je crois que ça s'appelait. J'étais vraiment surprise qu'il y ait autant de gens qui recensent un peu de partout toutes ces espèces animales et végétales. Et que ça ne soit pas forcément une action d'État. Que ça soit vraiment des bénévoles, en fait. Je n'aurais jamais cru qu'il y avait autant de monde. Et puis... Les associations aussi engagées, là par exemple, par l'intermédiaire de la LPO, j'ai vu qu'il y a des petits jeunes, par exemple sur Caen, qui relient les jardins entre eux, ils font des passages pour les hérissons par exemple. Donc ils ont relié, je crois, quelque chose comme 200 jardins. Voilà, je veux dire, on est en train de... Enfin, il y a des gens qui prennent sur leur temps perso, qui ont des missions comme ça, à dire "On va arrêter de cantonner des espèces animales dans des tout petits espaces. Au contraire, on va leur offrir des champs, des territoires beaucoup plus grands." J'aime bien ce genre d'action.

  • Jessica

    Et pour finir, Sylvie, est-ce que tu aurais un conseil à donner à nos auditeurs et auditrices qui souhaiteraient se lancer et faire un défi sur la plateforme Diffuz ?

  • Sylvie

    Il y aura forcément quelque chose qui leur correspondra. Il y a des actions, certes, qui sont un peu loin. Il y a des choses aussi qui sont un peu plus compliquées, comme accueillir un enfant chez soi pour qu'il puisse découvrir la mer, ou des choses comme ça, avec le Secours Populaire. C'est sûr que ce n'est pas à la portée de tout le monde. Et puis, après, il y a des actions qui sont locales. Ça permet aussi de rencontrer des gens qui... qui ont les mêmes convictions, avec qui on va partager et qui vont nous offrir d'autres horizons aussi.

  • Jessica

    Merci Sylvie pour nous avoir partagé ton engagement et tes expériences avec Diffuz. Je rappelle que tu es devenue adhérente pour la Ligue de la Protection des Oiseaux et grâce à ton métier d'enseignante, tu sensibilises au quotidien les enfants à la préservation du monde vivant. Pour toi, la plateforme Diffuz, c'est un moyen de passer à l'action et découvrir une cause qui nous plaira, d'apprendre de nouvelles choses et faire de belles rencontres. Alors si vous aussi, vous souhaitez passer à l'action, Rendez-vous sur diffuz.com, D-I-F-F-U-Z.com. À bientôt pour un prochain épisode.

  • Sylvie

    Merci à vous, en espérant que vous continuez bien sur cette voie-là.

  • Voix off

    Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenu bénévole.

  • Jessica

    Bon ben voilà, ça s'est bien passé.

  • Sylvie

    Ça va, oui, c'est très bien comme ça. Ça me plaît de le faire, c'est tout.

Description

Sylvie, enseignante en maternelle, nous raconte son parcours de Diffuzeuse devenue adhérente pour la LPO, Ligue de Protection des Oiseaux. Elle sensibilise au quotidien les enfants à la préservation du monde vivant grâce à son métier. Pour elle Diffuz c'est un moyen de passer à l'action et de découvrir une ou plusieurs causes, apprendre de nouvelles choses et faire de nouvelles rencontres ! 


La plateforme www.diffuz.com permet de s'engager ponctuellement sur des missions de bénévolat et de découvrir les associations en recherche de bénévoles près de chez vous.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Voix off

    Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenu bénévole.

  • Jessica

    Soyez les bienvenus dans ce podcast Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenue bénévole. Un nouveau format pour vous raconter les belles histoires de celles et ceux qui font vivre la plateforme Diffuz et peut-être vous donner l'envie de trouver une action solidaire près de chez vous. Diffuz.com, c'est la plateforme solidaire lancée par La MACIF qui rassemble une multitude d'associations agissant pour différentes causes et les aide à trouver des bénévoles. Si vous souhaitez agir pour la jeunesse, pour la protection de l'environnement, l'égalité, la prévention et la santé ou encore la pauvreté et l'isolement, vous trouverez le défi ou l'association faite pour vous. Dans cette collection de podcasts, nous partons à la rencontre des diffuzeuses et diffuzeurs, à savoir les bénévoles, qui nous racontent comment ils se sont engagés et nous partagent leurs témoignages authentiques. Pour ce troisième épisode, on fait connaissance avec Sylvie. Enseignante en maternelle près de Deauville, elle a participé à de nombreux défis sur Diffuz. À travers son métier, elle transmet ses valeurs pour la préservation de la biodiversité à ses élèves. Aujourd'hui, elle nous partage ses engagements en lien avec la plateforme Diffuz. [Sylvie] : "Oui ?" Oui, allô Sylvie ? [Sylvie] : "Oui ?" Bonjour, je me présente, je m'appelle Jessica. Je t'annonce que tu vas participer au prochain épisode du podcast Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenu bénévole.

  • Sylvie

    Super !

  • Voix off

    Allô, Diffuz ? Le jour où je suis devenue bénévole.

  • Jessica

    Sylvie, quel a été le point de départ de ton engagement ?

  • Sylvie

    Au départ, c'est parce qu'il y avait des défis qui étaient proches de chez nous. Donc, ça me permettait d'agir de façon peut-être plus efficace. Du moins, j'avais l'impression de participer vraiment. Et puis, au fur et à mesure, de fil en aiguille, j'ai découvert toutes sortes d'associations et des associations auxquelles je me suis engagée après, par la suite.

  • Jessica

    Comment as-tu découvert la plateforme Diffuz ?

  • Sylvie

    La plateforme Diffuz, je ne sais plus trop comment elle est venue à moi. Si les réseaux sont tous, je ne sais plus si c'est... C'était un nettoyage de plage, je crois. Je crois que la première action, c'était un nettoyage de plage.

  • Jessica

    À quel moment dans ta vie, tu as pris conscience qu'il était nécessaire maintenant, voire inévitable, de préserver la biodiversité ?

  • Sylvie

    Je l'ai toujours eu, mais c'était une façon d'agir. Là, on me donnait les moyens d'agir.

  • Jessica

    Est-ce que Diffuz t'a offert la possibilité de te lancer ?

  • Sylvie

    Oui, et puis aussi à l'information, parce que je me suis rendue compte aussi, par l'intermédiaire de certaines associations, comme la LPO par exemple, dans laquelle j'ai adhéré après, j'ai appris plein de choses grâce à cette association-là. Il y a le milieu d'histoire naturelle, par exemple, aussi. Il y avait plein de choses à faire avec eux. Bon, je ne les ai pas menées, mais ces actions-là, mais en tout cas, ça m'a énormément documentée.

  • Jessica

    En plus de cette formation que tu as découvert à travers la Ligue de la Protection des Oiseaux, qu'as-tu trouvé sur Diffuz qui pouvait t'aider ?

  • Sylvie

    Beaucoup de connaissances. Et puis, les actions que je ne pouvais pas mener, j'ai pu en parler autour de moi et d'autres personnes, sans être inscrite sur la plateforme ou sans participer à la plateforme, ont pu aussi participer, mais de loin. Vous voyez ce que je veux dire ? Vous êtes un lanceur, en fait. Un lanceur d'idées. Nous, on picore un peu de partout, parce que moi, j'ai picoré beaucoup sur l'environnement, mais j'ai picoré ailleurs aussi. Et puis, il y a des choses sur lesquelles on ne s'inscrit pas pour un défi, mais on le fait quand même. Par exemple, mettre de l'eau dans les jardins pour les oiseaux, on n'est pas obligé de s'inscrire, parce que de toute façon, je crois qu'il y avait assez de participants pour que l'association récupère des fonds. Mais tout le monde peut mettre de l'eau dans les jardins peut donner à manger aux oiseaux, pour donner à boire aux oiseaux. Donc ça, on peut le dire à tout le monde et puis tout le monde peut le faire. Ça se diffuse hors de votre plateforme également.

  • Jessica

    On va continuer sur ton engagement auprès de la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Parce qu'aujourd'hui, Sylvie, tu es devenue adhérente pour cette cause. Qu'est-ce qui t'a touchée dans cette association ?

  • Sylvie

    Je crois que c'est la préservation de la biodiversité. Je crois qu'il y a une extinction de masse de toutes sortes d'espèces. Et puis, oui, si on peut commencer par les plus petits, parce que c'est ceux qu'on a le plus besoin. Au tout début, c'était parce que j'ai changé de région et je ne connaissais pas les oiseaux de cette région-là. Donc, ça m'a permis de les connaître. J'ai participé à des comptages d'oiseaux dans le jardin. Et puis après, j'ai appris plein de choses, au point de faire un refuge. En fait, mon jardin, maintenant, est référencé comme un refuge LPO. En fait, on s'engage à ne pas utiliser de pesticides, à mettre des hôtels à insectes, à préserver le... C'est un tout petit jardin, moi, c'est pas un gros truc. Mais voilà, ils ont une espèce de cahier des charges dans lequel on rentre. Et puis, il faut mettre des nichoirs, il faut mettre toutes sortes de choses. C'est rien du tout à faire. Et puis voilà, quoi.

  • Jessica

    Alors, je me suis un petit peu renseignée sur toi, Sylvie. Il y a un gros défi que tu t'es lancé. C'était en février 2020. Tu as fait un mois sans supermarché. Alors déjà, bravo. C'est vraiment pas simple. Est-ce que par la suite, ça a changé ta consommation ?

  • Sylvie

    Alors, ça l'a changé. Mais c'est vrai que de temps en temps, j'ai tendance à retourner au supermarché par facilité. Parce qu'on a des vieux réflexes qui sont toujours bien là. Et disons que ça m'a appris à découvrir toutes sortes de petits commerçants autour de moi. Ça m'a aussi... Parce qu'en fait, je l'ai fait en février, puis après, il y a eu le Covid. Donc, ça m'a permis d'avoir déjà beaucoup d'adresses chez qui aller. Et ça m'a permis aussi d'éviter la grande surface. Et on avait la chance, nous, sur place, d'avoir le marché le dimanche et le mercredi. Donc, les forains étaient toujours là. On a toujours nos maraîchers, on a nos fromagers. Je connaissais déjà les produits. Ça m'a permis aussi de traverser la crise Covid différemment peut-être.

  • Jessica

    Ce genre de défi, ça aide à prendre conscience qu'il faut peut-être maintenant revenir vers une économie locale ?

  • Sylvie

    Oui, on a marre de manger n'importe quoi aussi. Quand on voit la composition des aliments... Il y a des choses toutes bêtes, toutes faciles à faire. Avec de la farine, du sel et de l'eau, un peu de levure, on se fait des pâtes à pizza plutôt que d'aller en acheter. Et puis les maraîchers aussi sont très ouverts. Ils nous expliquent aussi comment cuisiner certains légumes parce qu'avec l'hiver, c'est un peu triste, les légumes. On ne sait pas trop les cuisiner, ces choses-là.

  • Jessica

    Je voulais revenir sur ton métier, Sylvie. T'es enseignante en maternelle près de Deauville. Est-ce que tu as essayé de transmettre à tes élèves, qui sont encore des enfants, ton engagement pour la protection de l'environnement et comment tu t'y prends ?

  • Sylvie

    Ça se fait naturellement et tous les jours. Ça fait partie de l'essence de la vie. Dans la transmission, on ne transmet pas que du savoir-savant, on transmet aussi du savoir-être et du savoir-faire aussi. Déjà, on n'écrase pas la fourmi simplement parce qu'on se voit à la table. Vous voyez ce que je veux dire ? Quand on prend le temps de faire monter un insecte sur une feuille pour le mettre dehors, il y a des petits gestes comme ça que les enfants voient et s'imprègnent. On a des jardins, on a des bacs, on récolte toutes sortes de graines. Quand on mange une pomme, on récolte les pépins. On presse un citron, on va récolter les pépins aussi, on va les mettre à germer, on va montrer que ça fait partie de la vie, ça aussi. Il y a des moments aussi où on va faire attention quand on va creuser pour planter des bulbes, de ne pas abîmer les vers de terre, de les récupérer, de les mettre un peu plus loin, mettre des hôtels à insectes, des choses comme ça.

  • Jessica

    Ils adhèrent tous ?

  • Sylvie

    Oui, oui oui. Je crois que ça fait partie de... intrinsèquement, on a ça au fond de nous. Alors par contre, quand ils plantent un pépin de citron, ils vont le planter le matin et l'après-midi, ils vont dire, "Mais ça n'a pas poussé ?" Bon, ils ont pas... (rires) Il faut qu'ils comprennent qu'il faut du temps. Le jardinage, c'est une histoire de patience. Mais oui, on apprend qu'on peut bouturer. Là, en fin novembre, on va bouturer toutes sortes de bois que l'on va mettre dans la terre. On est surpris de voir que... Un rameau de figuier, par exemple, va s'enraciner et va redonner à nouveau des bourgeons. Et puis, il s'émerveille de tout ça, comme nous aussi. Moi, je crois que ça fait partie de la vie. Ça ne me la change pas, ça la poursuit. Nous, quelque part, dans les écoles, on a la chance de travailler collectivement sur un projet. Parce que ce n'est pas très naturel d'avoir 25 enfants de 5 ans dans une classe. Vous savez ce que je veux dire ? Ça nous oblige aussi à être solidaires, à être fraternels, à avoir beaucoup d'empathie pour ceux qui sont différents de nous, et puis accepter tout ça.

  • Jessica

    Sylvie, tu t'es engagée sur de nombreux défis sur la plateforme Diffuz et ailleurs. As-tu un moment ou un défi qui t'a marquée ?

  • Sylvie

    Il y a eu des choses, par exemple, comme je disais avec le Muséum d'Histoire Naturelle, il y avait des protocoles de... comme c'est qu'on appelle ça, de suivi. Vous voyez, que ce soit le suivi des insectes, le suivi de la mer, ou les algues, par exemple. Il y avait des trucs comme ça. Le protocole à la mer, je crois que ça s'appelait. J'étais vraiment surprise qu'il y ait autant de gens qui recensent un peu de partout toutes ces espèces animales et végétales. Et que ça ne soit pas forcément une action d'État. Que ça soit vraiment des bénévoles, en fait. Je n'aurais jamais cru qu'il y avait autant de monde. Et puis... Les associations aussi engagées, là par exemple, par l'intermédiaire de la LPO, j'ai vu qu'il y a des petits jeunes, par exemple sur Caen, qui relient les jardins entre eux, ils font des passages pour les hérissons par exemple. Donc ils ont relié, je crois, quelque chose comme 200 jardins. Voilà, je veux dire, on est en train de... Enfin, il y a des gens qui prennent sur leur temps perso, qui ont des missions comme ça, à dire "On va arrêter de cantonner des espèces animales dans des tout petits espaces. Au contraire, on va leur offrir des champs, des territoires beaucoup plus grands." J'aime bien ce genre d'action.

  • Jessica

    Et pour finir, Sylvie, est-ce que tu aurais un conseil à donner à nos auditeurs et auditrices qui souhaiteraient se lancer et faire un défi sur la plateforme Diffuz ?

  • Sylvie

    Il y aura forcément quelque chose qui leur correspondra. Il y a des actions, certes, qui sont un peu loin. Il y a des choses aussi qui sont un peu plus compliquées, comme accueillir un enfant chez soi pour qu'il puisse découvrir la mer, ou des choses comme ça, avec le Secours Populaire. C'est sûr que ce n'est pas à la portée de tout le monde. Et puis, après, il y a des actions qui sont locales. Ça permet aussi de rencontrer des gens qui... qui ont les mêmes convictions, avec qui on va partager et qui vont nous offrir d'autres horizons aussi.

  • Jessica

    Merci Sylvie pour nous avoir partagé ton engagement et tes expériences avec Diffuz. Je rappelle que tu es devenue adhérente pour la Ligue de la Protection des Oiseaux et grâce à ton métier d'enseignante, tu sensibilises au quotidien les enfants à la préservation du monde vivant. Pour toi, la plateforme Diffuz, c'est un moyen de passer à l'action et découvrir une cause qui nous plaira, d'apprendre de nouvelles choses et faire de belles rencontres. Alors si vous aussi, vous souhaitez passer à l'action, Rendez-vous sur diffuz.com, D-I-F-F-U-Z.com. À bientôt pour un prochain épisode.

  • Sylvie

    Merci à vous, en espérant que vous continuez bien sur cette voie-là.

  • Voix off

    Allô Diffuz ? Le jour où je suis devenu bénévole.

  • Jessica

    Bon ben voilà, ça s'est bien passé.

  • Sylvie

    Ça va, oui, c'est très bien comme ça. Ça me plaît de le faire, c'est tout.

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