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AnxioCast : Anxiété, Angoisse, Stress

Les journées de merde : angoisse et stress

Les journées de merde : angoisse et stress

11min |14/02/2025
Play
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AnxioCast : Anxiété, Angoisse, Stress

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11min |14/02/2025
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Description

Il y a des jours comme ça, où dès le matin, on sent que rien ne va. Pas le temps de manger, une migraine qui s’installe, mes écouteurs qui lâchent en pleine journée… Une accumulation de petites galères qui, mises bout à bout, deviennent presque absurdes.

Et quand on est une personne émotive et sujette à l’anxiété, ce genre de journée prend une intensité particulière. Chaque imprévu est ressenti comme un mur qui se dresse sur notre chemin, chaque contrariété s’imprime en nous plus fort que de raison. On vit tout à 200%, comme si le monde entier décidait de nous tester.

Dans cet épisode, je raconte cette journée pourrie, avec ses enchaînements de situations frustrantes et cette impression pesante que rien ne tourne rond. Parce que parfois, juste poser les mots sur ce qu’on ressent, c’est déjà énorme.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Baptiste au micro de l'AnxioCast, bienvenue dans la parenthèse. Je vous souhaite donc aujourd'hui la bienvenue dans cet épisode un petit peu particulier et ce format un petit peu particulier par rapport à d'habitude. J'ai décidé de créer du coup ce type d'épisode que je vais appeler parenthèse, donc une parenthèse au milieu des chapitres que j'ai l'occasion de faire. Ça va être un format qui sera un petit peu plus court pour aborder des thèmes qui seront peut-être un petit peu plus légers que d'habitude, donc des épisodes qui vont durer... à peu près 5 à 10 minutes, je pense, où je vous parlerai du coup de sujets qui me tiennent à cœur, mais plus sur le moment et qui ne s'abordent peut-être pas en un gros sujet de 40 minutes, très écrit, très structuré, etc. Donc voilà, c'est parti. Aujourd'hui, on traite donc de l'escalade de la pression pendant une journée et on va parler notamment de ma journée d'aujourd'hui en fait et de... mes ressentis et des ressentis qu'on peut avoir quand on est une personne anxieuse ou très très émotive face à une journée où on a l'impression qu'en fait il n'y a rien qui se passe correctement et c'est catastrophique. Donc on va commencer par une petite genre rétrospective comme j'ai l'habitude de le faire dans mes chapitres habituels mais du coup aujourd'hui il faut savoir que j'ai commencé ma journée très fatiguée donc mon réveil a sonné, je l'ai arrêté, je me suis rendormi pour... pour au final me réveiller 40 minutes plus tard et me rendre compte que j'avais plus que 30 minutes pour me préparer et aller à la fac. Donc voilà, une journée à la fac en plus, 9h-18h, donc ma plus grosse journée de la semaine. Donc déjà des appréhensions par rapport à ça, vu que je suis une personne encore et toujours très angoissée. Mais voilà, j'arrive à me préparer, mais je commence la journée du pied gauche un petit peu, mais j'arrive à... à me focus sur ce qui va se passer cette journée. J'ai mon premier cours, tout se passe très bien. Mon deuxième cours arrive, je suis un petit peu moins concentré, mais ça va parce que la fatigue commence à taper. Voilà, l'appel du midi qui commence à arriver. Et on m'annonce du coup que cet après-midi, on n'a pas cours dans le campus habituel. On a cours dans un campus où on n'a encore jamais été, qui se situe à peu près à, allez, un kilomètre max. de l'endroit où on a cours d'habitude. Ce qui implique du coup qu'il faut se déplacer jusqu'à là-bas. Et il faut savoir qu'on avait une pause pour manger d'à peu près 50 minutes. Donc voilà. Donc ça déjà, ça casse toute ma routine habituelle. Je m'étais déjà fait mon emploi du temps d'aller me chercher à manger, d'être tranquille, manger vite fait et lire mon livre. Donc déjà là, je suis brisé dans ma routine. C'est-à-dire que je cours vers Saint-Germain-des-Prés. C'est là où du coup il y a... ce fameux deuxième campus de ma fac. Les plus téméraires et enquêteurs d'entre vous sauront peut-être où je fais mes études, du coup. Mais anyways, et du coup, je me rends vers Saint-Germain-des-Prés et je passe, du coup, par un monoprix où je veux juste aller m'acheter à manger, en fait, pour manger rapidement, parce que je n'ai pas beaucoup de temps. Je fais mon choix, j'arrive à la caisse, je vois qu'il y a un monde. pas possible donc je suis obligé de reposer ce que j'ai pour trouver un autre magasin en fait où aller m'acheter mes trucs parce que vraiment ça tout le monde donc j'aurais même pas eu le temps de manger au final je trouve un franprix où j'achète un sandwich sandwich que je dois manger en marchant parce que je voulais absolument aller tester le coffee shop de Ralph Lauren vu que c'était dans le coin boulevard Saint Germain pour ceux qui connaissent et en marchant je me rends compte que mon sandwich est absolument immonde et abjecte, donc je le jette à la poubelle, je n'ai même pas le temps de manger. Et donc là, on rajoute une goutte d'eau, et même pas une goutte d'eau, un verre d'eau dans le seau qui peut potentiellement déborder à tout moment de cette journée. Donc voilà, on a quelqu'un qui est anxieux, donc moi, qui me réveille déjà du pied gauche parce que je ne me réveille pas à l'heure, je n'ai pas le temps de me préparer, de me réveiller comme il faut. Ma pause midi qui était toute préparée dans ma tête, qui devait être très chill, très posée, vu que j'ai une journée chargée, il faut beaucoup travailler, c'est tout brisé, tout foutu en l'air. Je me retrouve à marcher et manger en même temps, je jette mon sandwich parce qu'il n'est pas bon. Bref, même ma pause midi est gâchée. J'arrive au coffee shop et je me dis, je vais prendre un matcha, parce que quand même, Ralph Lauren Café, joli nom, etc. On va pouvoir se prendre un truc un peu sympa. Je me prends mon matcha, je bois genre 3 gorgées, il avait un goût... mais de lait qui avait tourné. Donc, j'ai dû jeter mon matcha que j'ai payé 7 euros pour un cup de genre 30 centilitres. Et en fait, je rigole maintenant de la situation, mais en vrai, c'est des moments tout bêtes de vie. Mais qui, quand on est une personne anxieuse ou émotive ou nerveuse ou stressée, etc., ça te ruine ta journée. Mais ce n'est pas fini, bien sûr. Je me rends donc dans ce campus avec rien dans le ventre. et mon matcha qui m'a passé sous le nez qui devait me rendre de bonne humeur. On fait mon cours et là, il y a des travaux dans la salle où on est. Enfin, pas dans la salle directement où on est, mais à côté. Où il y a un gros bruit de perceuse, mais insupportable, genre de marteau-piqueur, en fait. Et en fait, c'est ingérable. Et au bout d'un moment, ça me déclenche une migraine pas possible. Donc, je suis très tendu. J'ai une migraine qui est déclenchée, genre à m'en faire tomber par terre, parce que si vous avez écouté les précédents chapitres, vous savez que je suis très migraineux. Le cours se termine, on remarche un kilomètre pour retourner à l'autre campus, parce qu'on avait un autre cours, donc on arrive avec 20 minutes de retard. Enfin bref, il faut se dépêcher, machin et tout. Donc ça me stresse, je suis tendu, ça va pas et tout, machin. J'arrive à mon dernier cours, je suis fatigué de ma journée, dégoûté de ma journée, j'ai mal à la tête, je suis tendu, il n'y a rien qui va, enfin vraiment là c'est... l'escalade des... une escalade de facteurs de merde, en fait. Et bref, j'arrive à mon cours, j'écoute rien. J'arrive plus. Je suis vraiment pas bien. Du coup, ça me tend parce que je suis hyper distrait. J'arrive pas. J'ai un gros problème aussi avec la distraction dont on parlera sûrement dans un prochain chapitre sur la scolarité. Mais je suis très très distrait. J'arrive pas à rester focus sur le cours. Bref. La prof nous laisse une pause de 10 minutes entre nos deux heures de cours. Je sors, je sors mes écouteurs pour m'écouter un petit peu de musique et juste aller prendre l'air. Et mon écouteur tombe dans un égout. Et il faut savoir que ces écouteurs, en fait, c'est le pompon sur la garonne, si je peux dire les choses comme ça. Parce que vraiment, j'avais les mêmes écouteurs depuis six ans. Et donc là, j'ai racheté des AirPods du coup un mois pour au final les flinguer comme ça. Et donc là, je me mets à... pleuré, mais de nerfs, en mode ça m'allait pas, je pleure de nerfs. Et c'est vraiment le pompon qui m'a fait foirer toute ma journée. Je suis remonté en cours, j'ai pris mes cliquets, mes claques et je suis parti en pleurant. J'ai appelé mes parents, mais vraiment, j'étais au bout, en fait. Et après, j'ai rejoint une amie et tout, mais j'étais encore en boucle. Et bref, toute cette journée, c'était une accumulation d'éléments négatifs. En fait, je voulais faire un épisode sur ça, tout bête, pour me décharger un petit peu de ce sujet et pour parler de ça. C'est anodin, c'est des journées qui arrivent vraiment à tout le monde. Mais quand on est une personne anxieuse, sujette aux angoisses, aux paniques, au fait d'être tendue en général, c'est extrêmement dur à surmonter. Dans le sens où... Le handicap qu'on porte des angoisses, quand on a des journées comme ça, c'est dur de les vivre comme tout le monde et juste de les prendre à la rigolade. Et ça m'a tellement fatigué le moral. Et là, juste ce soir, en rentrant de chez mon ami, je suis rentré chez moi. Je me suis brossé les dents, j'ai fait ma skincare et je suis vraiment allé me coucher. Mais vraiment, je ne trouve encore une fois pas de clé. Et voilà, je voulais juste... Faire cette parenthèse, ce nouveau format dont j'avais pensé déjà depuis un petit moment, j'ai déjà d'autres sujets en tête, vous pourrez en retrouver d'autres, qui sortiront donc certains vendredis, pas tous, sous la forme d'épisodes spéciaux, donc voilà, qui s'appelleront parenthèses. Mais voilà, je voulais parler de ce fait de... des journées de merde comme ça, des vies de merde, des VDM comme on dit, qui peuvent arriver, et où juste on a l'impression que la journée... interminable et il n'y a aucune bonne nouvelle en fait, c'est toujours cata, genre c'est cata sur cata, petit truc sur petit truc et en fait voilà, à cause de mon anxiété et du handicap de mon anxiété et bah juste ça m'a mis au bout du rouleau et j'ai dû en partir de cours et d'appeler mes parents en pleurs, enfin pour me décharger et juste bah j'arrive pas à surmonter le truc alors que l'intégralité des gens de ma classe qui sont pas sujets aux angoisses comme moi etc ... On réussit à faire passer le truc, on chill, etc. Mais voilà, j'avais envie de parler de ce sujet pour montrer aussi ce que c'est une partie du handicap d'être anxieux et sujet à tout ça. Du fait que sur des petits trucs anodins... ça peut nous flinguer une journée et nous mettre pas bien et nous déclencher et nous créer des angoisses, du stress, etc. Donc voilà, c'était ma petite journée de merde. Ma journée où j'ai perdu mes moyens pour des raisons de merde à cause des angoisses. Et voilà, je voulais montrer que ça aussi, ça fait partie de la réalité de la vie d'une personne anxieuse. Et je pense que beaucoup de gens se reconnaîtront dans cet épisode un petit peu plus léger, où on parle de choses qui sont un petit peu moins profondes, etc. En tout cas, voilà, ça m'a fait plaisir de faire cette petite parenthèse. J'espère que ça a permis à certaines personnes de s'identifier et de se rassurer en disant « Bon, ben voilà, ça n'arrive pas qu'à moi » . Et j'espère que ça permettra encore une fois aux gens qui ne sont pas sujets à tout ça de comprendre à quel point c'est handicapant les angoisses. et même pour des petits sujets comme ça. Et voilà. Merci beaucoup d'avoir écouté la parenthèse de l'AnxioCast. Je vous souhaite une très bonne journée, une très bonne fin de semaine, un bon week-end, sans trop d'angoisse. Au revoir.

Description

Il y a des jours comme ça, où dès le matin, on sent que rien ne va. Pas le temps de manger, une migraine qui s’installe, mes écouteurs qui lâchent en pleine journée… Une accumulation de petites galères qui, mises bout à bout, deviennent presque absurdes.

Et quand on est une personne émotive et sujette à l’anxiété, ce genre de journée prend une intensité particulière. Chaque imprévu est ressenti comme un mur qui se dresse sur notre chemin, chaque contrariété s’imprime en nous plus fort que de raison. On vit tout à 200%, comme si le monde entier décidait de nous tester.

Dans cet épisode, je raconte cette journée pourrie, avec ses enchaînements de situations frustrantes et cette impression pesante que rien ne tourne rond. Parce que parfois, juste poser les mots sur ce qu’on ressent, c’est déjà énorme.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Baptiste au micro de l'AnxioCast, bienvenue dans la parenthèse. Je vous souhaite donc aujourd'hui la bienvenue dans cet épisode un petit peu particulier et ce format un petit peu particulier par rapport à d'habitude. J'ai décidé de créer du coup ce type d'épisode que je vais appeler parenthèse, donc une parenthèse au milieu des chapitres que j'ai l'occasion de faire. Ça va être un format qui sera un petit peu plus court pour aborder des thèmes qui seront peut-être un petit peu plus légers que d'habitude, donc des épisodes qui vont durer... à peu près 5 à 10 minutes, je pense, où je vous parlerai du coup de sujets qui me tiennent à cœur, mais plus sur le moment et qui ne s'abordent peut-être pas en un gros sujet de 40 minutes, très écrit, très structuré, etc. Donc voilà, c'est parti. Aujourd'hui, on traite donc de l'escalade de la pression pendant une journée et on va parler notamment de ma journée d'aujourd'hui en fait et de... mes ressentis et des ressentis qu'on peut avoir quand on est une personne anxieuse ou très très émotive face à une journée où on a l'impression qu'en fait il n'y a rien qui se passe correctement et c'est catastrophique. Donc on va commencer par une petite genre rétrospective comme j'ai l'habitude de le faire dans mes chapitres habituels mais du coup aujourd'hui il faut savoir que j'ai commencé ma journée très fatiguée donc mon réveil a sonné, je l'ai arrêté, je me suis rendormi pour... pour au final me réveiller 40 minutes plus tard et me rendre compte que j'avais plus que 30 minutes pour me préparer et aller à la fac. Donc voilà, une journée à la fac en plus, 9h-18h, donc ma plus grosse journée de la semaine. Donc déjà des appréhensions par rapport à ça, vu que je suis une personne encore et toujours très angoissée. Mais voilà, j'arrive à me préparer, mais je commence la journée du pied gauche un petit peu, mais j'arrive à... à me focus sur ce qui va se passer cette journée. J'ai mon premier cours, tout se passe très bien. Mon deuxième cours arrive, je suis un petit peu moins concentré, mais ça va parce que la fatigue commence à taper. Voilà, l'appel du midi qui commence à arriver. Et on m'annonce du coup que cet après-midi, on n'a pas cours dans le campus habituel. On a cours dans un campus où on n'a encore jamais été, qui se situe à peu près à, allez, un kilomètre max. de l'endroit où on a cours d'habitude. Ce qui implique du coup qu'il faut se déplacer jusqu'à là-bas. Et il faut savoir qu'on avait une pause pour manger d'à peu près 50 minutes. Donc voilà. Donc ça déjà, ça casse toute ma routine habituelle. Je m'étais déjà fait mon emploi du temps d'aller me chercher à manger, d'être tranquille, manger vite fait et lire mon livre. Donc déjà là, je suis brisé dans ma routine. C'est-à-dire que je cours vers Saint-Germain-des-Prés. C'est là où du coup il y a... ce fameux deuxième campus de ma fac. Les plus téméraires et enquêteurs d'entre vous sauront peut-être où je fais mes études, du coup. Mais anyways, et du coup, je me rends vers Saint-Germain-des-Prés et je passe, du coup, par un monoprix où je veux juste aller m'acheter à manger, en fait, pour manger rapidement, parce que je n'ai pas beaucoup de temps. Je fais mon choix, j'arrive à la caisse, je vois qu'il y a un monde. pas possible donc je suis obligé de reposer ce que j'ai pour trouver un autre magasin en fait où aller m'acheter mes trucs parce que vraiment ça tout le monde donc j'aurais même pas eu le temps de manger au final je trouve un franprix où j'achète un sandwich sandwich que je dois manger en marchant parce que je voulais absolument aller tester le coffee shop de Ralph Lauren vu que c'était dans le coin boulevard Saint Germain pour ceux qui connaissent et en marchant je me rends compte que mon sandwich est absolument immonde et abjecte, donc je le jette à la poubelle, je n'ai même pas le temps de manger. Et donc là, on rajoute une goutte d'eau, et même pas une goutte d'eau, un verre d'eau dans le seau qui peut potentiellement déborder à tout moment de cette journée. Donc voilà, on a quelqu'un qui est anxieux, donc moi, qui me réveille déjà du pied gauche parce que je ne me réveille pas à l'heure, je n'ai pas le temps de me préparer, de me réveiller comme il faut. Ma pause midi qui était toute préparée dans ma tête, qui devait être très chill, très posée, vu que j'ai une journée chargée, il faut beaucoup travailler, c'est tout brisé, tout foutu en l'air. Je me retrouve à marcher et manger en même temps, je jette mon sandwich parce qu'il n'est pas bon. Bref, même ma pause midi est gâchée. J'arrive au coffee shop et je me dis, je vais prendre un matcha, parce que quand même, Ralph Lauren Café, joli nom, etc. On va pouvoir se prendre un truc un peu sympa. Je me prends mon matcha, je bois genre 3 gorgées, il avait un goût... mais de lait qui avait tourné. Donc, j'ai dû jeter mon matcha que j'ai payé 7 euros pour un cup de genre 30 centilitres. Et en fait, je rigole maintenant de la situation, mais en vrai, c'est des moments tout bêtes de vie. Mais qui, quand on est une personne anxieuse ou émotive ou nerveuse ou stressée, etc., ça te ruine ta journée. Mais ce n'est pas fini, bien sûr. Je me rends donc dans ce campus avec rien dans le ventre. et mon matcha qui m'a passé sous le nez qui devait me rendre de bonne humeur. On fait mon cours et là, il y a des travaux dans la salle où on est. Enfin, pas dans la salle directement où on est, mais à côté. Où il y a un gros bruit de perceuse, mais insupportable, genre de marteau-piqueur, en fait. Et en fait, c'est ingérable. Et au bout d'un moment, ça me déclenche une migraine pas possible. Donc, je suis très tendu. J'ai une migraine qui est déclenchée, genre à m'en faire tomber par terre, parce que si vous avez écouté les précédents chapitres, vous savez que je suis très migraineux. Le cours se termine, on remarche un kilomètre pour retourner à l'autre campus, parce qu'on avait un autre cours, donc on arrive avec 20 minutes de retard. Enfin bref, il faut se dépêcher, machin et tout. Donc ça me stresse, je suis tendu, ça va pas et tout, machin. J'arrive à mon dernier cours, je suis fatigué de ma journée, dégoûté de ma journée, j'ai mal à la tête, je suis tendu, il n'y a rien qui va, enfin vraiment là c'est... l'escalade des... une escalade de facteurs de merde, en fait. Et bref, j'arrive à mon cours, j'écoute rien. J'arrive plus. Je suis vraiment pas bien. Du coup, ça me tend parce que je suis hyper distrait. J'arrive pas. J'ai un gros problème aussi avec la distraction dont on parlera sûrement dans un prochain chapitre sur la scolarité. Mais je suis très très distrait. J'arrive pas à rester focus sur le cours. Bref. La prof nous laisse une pause de 10 minutes entre nos deux heures de cours. Je sors, je sors mes écouteurs pour m'écouter un petit peu de musique et juste aller prendre l'air. Et mon écouteur tombe dans un égout. Et il faut savoir que ces écouteurs, en fait, c'est le pompon sur la garonne, si je peux dire les choses comme ça. Parce que vraiment, j'avais les mêmes écouteurs depuis six ans. Et donc là, j'ai racheté des AirPods du coup un mois pour au final les flinguer comme ça. Et donc là, je me mets à... pleuré, mais de nerfs, en mode ça m'allait pas, je pleure de nerfs. Et c'est vraiment le pompon qui m'a fait foirer toute ma journée. Je suis remonté en cours, j'ai pris mes cliquets, mes claques et je suis parti en pleurant. J'ai appelé mes parents, mais vraiment, j'étais au bout, en fait. Et après, j'ai rejoint une amie et tout, mais j'étais encore en boucle. Et bref, toute cette journée, c'était une accumulation d'éléments négatifs. En fait, je voulais faire un épisode sur ça, tout bête, pour me décharger un petit peu de ce sujet et pour parler de ça. C'est anodin, c'est des journées qui arrivent vraiment à tout le monde. Mais quand on est une personne anxieuse, sujette aux angoisses, aux paniques, au fait d'être tendue en général, c'est extrêmement dur à surmonter. Dans le sens où... Le handicap qu'on porte des angoisses, quand on a des journées comme ça, c'est dur de les vivre comme tout le monde et juste de les prendre à la rigolade. Et ça m'a tellement fatigué le moral. Et là, juste ce soir, en rentrant de chez mon ami, je suis rentré chez moi. Je me suis brossé les dents, j'ai fait ma skincare et je suis vraiment allé me coucher. Mais vraiment, je ne trouve encore une fois pas de clé. Et voilà, je voulais juste... Faire cette parenthèse, ce nouveau format dont j'avais pensé déjà depuis un petit moment, j'ai déjà d'autres sujets en tête, vous pourrez en retrouver d'autres, qui sortiront donc certains vendredis, pas tous, sous la forme d'épisodes spéciaux, donc voilà, qui s'appelleront parenthèses. Mais voilà, je voulais parler de ce fait de... des journées de merde comme ça, des vies de merde, des VDM comme on dit, qui peuvent arriver, et où juste on a l'impression que la journée... interminable et il n'y a aucune bonne nouvelle en fait, c'est toujours cata, genre c'est cata sur cata, petit truc sur petit truc et en fait voilà, à cause de mon anxiété et du handicap de mon anxiété et bah juste ça m'a mis au bout du rouleau et j'ai dû en partir de cours et d'appeler mes parents en pleurs, enfin pour me décharger et juste bah j'arrive pas à surmonter le truc alors que l'intégralité des gens de ma classe qui sont pas sujets aux angoisses comme moi etc ... On réussit à faire passer le truc, on chill, etc. Mais voilà, j'avais envie de parler de ce sujet pour montrer aussi ce que c'est une partie du handicap d'être anxieux et sujet à tout ça. Du fait que sur des petits trucs anodins... ça peut nous flinguer une journée et nous mettre pas bien et nous déclencher et nous créer des angoisses, du stress, etc. Donc voilà, c'était ma petite journée de merde. Ma journée où j'ai perdu mes moyens pour des raisons de merde à cause des angoisses. Et voilà, je voulais montrer que ça aussi, ça fait partie de la réalité de la vie d'une personne anxieuse. Et je pense que beaucoup de gens se reconnaîtront dans cet épisode un petit peu plus léger, où on parle de choses qui sont un petit peu moins profondes, etc. En tout cas, voilà, ça m'a fait plaisir de faire cette petite parenthèse. J'espère que ça a permis à certaines personnes de s'identifier et de se rassurer en disant « Bon, ben voilà, ça n'arrive pas qu'à moi » . Et j'espère que ça permettra encore une fois aux gens qui ne sont pas sujets à tout ça de comprendre à quel point c'est handicapant les angoisses. et même pour des petits sujets comme ça. Et voilà. Merci beaucoup d'avoir écouté la parenthèse de l'AnxioCast. Je vous souhaite une très bonne journée, une très bonne fin de semaine, un bon week-end, sans trop d'angoisse. Au revoir.

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Description

Il y a des jours comme ça, où dès le matin, on sent que rien ne va. Pas le temps de manger, une migraine qui s’installe, mes écouteurs qui lâchent en pleine journée… Une accumulation de petites galères qui, mises bout à bout, deviennent presque absurdes.

Et quand on est une personne émotive et sujette à l’anxiété, ce genre de journée prend une intensité particulière. Chaque imprévu est ressenti comme un mur qui se dresse sur notre chemin, chaque contrariété s’imprime en nous plus fort que de raison. On vit tout à 200%, comme si le monde entier décidait de nous tester.

Dans cet épisode, je raconte cette journée pourrie, avec ses enchaînements de situations frustrantes et cette impression pesante que rien ne tourne rond. Parce que parfois, juste poser les mots sur ce qu’on ressent, c’est déjà énorme.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Baptiste au micro de l'AnxioCast, bienvenue dans la parenthèse. Je vous souhaite donc aujourd'hui la bienvenue dans cet épisode un petit peu particulier et ce format un petit peu particulier par rapport à d'habitude. J'ai décidé de créer du coup ce type d'épisode que je vais appeler parenthèse, donc une parenthèse au milieu des chapitres que j'ai l'occasion de faire. Ça va être un format qui sera un petit peu plus court pour aborder des thèmes qui seront peut-être un petit peu plus légers que d'habitude, donc des épisodes qui vont durer... à peu près 5 à 10 minutes, je pense, où je vous parlerai du coup de sujets qui me tiennent à cœur, mais plus sur le moment et qui ne s'abordent peut-être pas en un gros sujet de 40 minutes, très écrit, très structuré, etc. Donc voilà, c'est parti. Aujourd'hui, on traite donc de l'escalade de la pression pendant une journée et on va parler notamment de ma journée d'aujourd'hui en fait et de... mes ressentis et des ressentis qu'on peut avoir quand on est une personne anxieuse ou très très émotive face à une journée où on a l'impression qu'en fait il n'y a rien qui se passe correctement et c'est catastrophique. Donc on va commencer par une petite genre rétrospective comme j'ai l'habitude de le faire dans mes chapitres habituels mais du coup aujourd'hui il faut savoir que j'ai commencé ma journée très fatiguée donc mon réveil a sonné, je l'ai arrêté, je me suis rendormi pour... pour au final me réveiller 40 minutes plus tard et me rendre compte que j'avais plus que 30 minutes pour me préparer et aller à la fac. Donc voilà, une journée à la fac en plus, 9h-18h, donc ma plus grosse journée de la semaine. Donc déjà des appréhensions par rapport à ça, vu que je suis une personne encore et toujours très angoissée. Mais voilà, j'arrive à me préparer, mais je commence la journée du pied gauche un petit peu, mais j'arrive à... à me focus sur ce qui va se passer cette journée. J'ai mon premier cours, tout se passe très bien. Mon deuxième cours arrive, je suis un petit peu moins concentré, mais ça va parce que la fatigue commence à taper. Voilà, l'appel du midi qui commence à arriver. Et on m'annonce du coup que cet après-midi, on n'a pas cours dans le campus habituel. On a cours dans un campus où on n'a encore jamais été, qui se situe à peu près à, allez, un kilomètre max. de l'endroit où on a cours d'habitude. Ce qui implique du coup qu'il faut se déplacer jusqu'à là-bas. Et il faut savoir qu'on avait une pause pour manger d'à peu près 50 minutes. Donc voilà. Donc ça déjà, ça casse toute ma routine habituelle. Je m'étais déjà fait mon emploi du temps d'aller me chercher à manger, d'être tranquille, manger vite fait et lire mon livre. Donc déjà là, je suis brisé dans ma routine. C'est-à-dire que je cours vers Saint-Germain-des-Prés. C'est là où du coup il y a... ce fameux deuxième campus de ma fac. Les plus téméraires et enquêteurs d'entre vous sauront peut-être où je fais mes études, du coup. Mais anyways, et du coup, je me rends vers Saint-Germain-des-Prés et je passe, du coup, par un monoprix où je veux juste aller m'acheter à manger, en fait, pour manger rapidement, parce que je n'ai pas beaucoup de temps. Je fais mon choix, j'arrive à la caisse, je vois qu'il y a un monde. pas possible donc je suis obligé de reposer ce que j'ai pour trouver un autre magasin en fait où aller m'acheter mes trucs parce que vraiment ça tout le monde donc j'aurais même pas eu le temps de manger au final je trouve un franprix où j'achète un sandwich sandwich que je dois manger en marchant parce que je voulais absolument aller tester le coffee shop de Ralph Lauren vu que c'était dans le coin boulevard Saint Germain pour ceux qui connaissent et en marchant je me rends compte que mon sandwich est absolument immonde et abjecte, donc je le jette à la poubelle, je n'ai même pas le temps de manger. Et donc là, on rajoute une goutte d'eau, et même pas une goutte d'eau, un verre d'eau dans le seau qui peut potentiellement déborder à tout moment de cette journée. Donc voilà, on a quelqu'un qui est anxieux, donc moi, qui me réveille déjà du pied gauche parce que je ne me réveille pas à l'heure, je n'ai pas le temps de me préparer, de me réveiller comme il faut. Ma pause midi qui était toute préparée dans ma tête, qui devait être très chill, très posée, vu que j'ai une journée chargée, il faut beaucoup travailler, c'est tout brisé, tout foutu en l'air. Je me retrouve à marcher et manger en même temps, je jette mon sandwich parce qu'il n'est pas bon. Bref, même ma pause midi est gâchée. J'arrive au coffee shop et je me dis, je vais prendre un matcha, parce que quand même, Ralph Lauren Café, joli nom, etc. On va pouvoir se prendre un truc un peu sympa. Je me prends mon matcha, je bois genre 3 gorgées, il avait un goût... mais de lait qui avait tourné. Donc, j'ai dû jeter mon matcha que j'ai payé 7 euros pour un cup de genre 30 centilitres. Et en fait, je rigole maintenant de la situation, mais en vrai, c'est des moments tout bêtes de vie. Mais qui, quand on est une personne anxieuse ou émotive ou nerveuse ou stressée, etc., ça te ruine ta journée. Mais ce n'est pas fini, bien sûr. Je me rends donc dans ce campus avec rien dans le ventre. et mon matcha qui m'a passé sous le nez qui devait me rendre de bonne humeur. On fait mon cours et là, il y a des travaux dans la salle où on est. Enfin, pas dans la salle directement où on est, mais à côté. Où il y a un gros bruit de perceuse, mais insupportable, genre de marteau-piqueur, en fait. Et en fait, c'est ingérable. Et au bout d'un moment, ça me déclenche une migraine pas possible. Donc, je suis très tendu. J'ai une migraine qui est déclenchée, genre à m'en faire tomber par terre, parce que si vous avez écouté les précédents chapitres, vous savez que je suis très migraineux. Le cours se termine, on remarche un kilomètre pour retourner à l'autre campus, parce qu'on avait un autre cours, donc on arrive avec 20 minutes de retard. Enfin bref, il faut se dépêcher, machin et tout. Donc ça me stresse, je suis tendu, ça va pas et tout, machin. J'arrive à mon dernier cours, je suis fatigué de ma journée, dégoûté de ma journée, j'ai mal à la tête, je suis tendu, il n'y a rien qui va, enfin vraiment là c'est... l'escalade des... une escalade de facteurs de merde, en fait. Et bref, j'arrive à mon cours, j'écoute rien. J'arrive plus. Je suis vraiment pas bien. Du coup, ça me tend parce que je suis hyper distrait. J'arrive pas. J'ai un gros problème aussi avec la distraction dont on parlera sûrement dans un prochain chapitre sur la scolarité. Mais je suis très très distrait. J'arrive pas à rester focus sur le cours. Bref. La prof nous laisse une pause de 10 minutes entre nos deux heures de cours. Je sors, je sors mes écouteurs pour m'écouter un petit peu de musique et juste aller prendre l'air. Et mon écouteur tombe dans un égout. Et il faut savoir que ces écouteurs, en fait, c'est le pompon sur la garonne, si je peux dire les choses comme ça. Parce que vraiment, j'avais les mêmes écouteurs depuis six ans. Et donc là, j'ai racheté des AirPods du coup un mois pour au final les flinguer comme ça. Et donc là, je me mets à... pleuré, mais de nerfs, en mode ça m'allait pas, je pleure de nerfs. Et c'est vraiment le pompon qui m'a fait foirer toute ma journée. Je suis remonté en cours, j'ai pris mes cliquets, mes claques et je suis parti en pleurant. J'ai appelé mes parents, mais vraiment, j'étais au bout, en fait. Et après, j'ai rejoint une amie et tout, mais j'étais encore en boucle. Et bref, toute cette journée, c'était une accumulation d'éléments négatifs. En fait, je voulais faire un épisode sur ça, tout bête, pour me décharger un petit peu de ce sujet et pour parler de ça. C'est anodin, c'est des journées qui arrivent vraiment à tout le monde. Mais quand on est une personne anxieuse, sujette aux angoisses, aux paniques, au fait d'être tendue en général, c'est extrêmement dur à surmonter. Dans le sens où... Le handicap qu'on porte des angoisses, quand on a des journées comme ça, c'est dur de les vivre comme tout le monde et juste de les prendre à la rigolade. Et ça m'a tellement fatigué le moral. Et là, juste ce soir, en rentrant de chez mon ami, je suis rentré chez moi. Je me suis brossé les dents, j'ai fait ma skincare et je suis vraiment allé me coucher. Mais vraiment, je ne trouve encore une fois pas de clé. Et voilà, je voulais juste... Faire cette parenthèse, ce nouveau format dont j'avais pensé déjà depuis un petit moment, j'ai déjà d'autres sujets en tête, vous pourrez en retrouver d'autres, qui sortiront donc certains vendredis, pas tous, sous la forme d'épisodes spéciaux, donc voilà, qui s'appelleront parenthèses. Mais voilà, je voulais parler de ce fait de... des journées de merde comme ça, des vies de merde, des VDM comme on dit, qui peuvent arriver, et où juste on a l'impression que la journée... interminable et il n'y a aucune bonne nouvelle en fait, c'est toujours cata, genre c'est cata sur cata, petit truc sur petit truc et en fait voilà, à cause de mon anxiété et du handicap de mon anxiété et bah juste ça m'a mis au bout du rouleau et j'ai dû en partir de cours et d'appeler mes parents en pleurs, enfin pour me décharger et juste bah j'arrive pas à surmonter le truc alors que l'intégralité des gens de ma classe qui sont pas sujets aux angoisses comme moi etc ... On réussit à faire passer le truc, on chill, etc. Mais voilà, j'avais envie de parler de ce sujet pour montrer aussi ce que c'est une partie du handicap d'être anxieux et sujet à tout ça. Du fait que sur des petits trucs anodins... ça peut nous flinguer une journée et nous mettre pas bien et nous déclencher et nous créer des angoisses, du stress, etc. Donc voilà, c'était ma petite journée de merde. Ma journée où j'ai perdu mes moyens pour des raisons de merde à cause des angoisses. Et voilà, je voulais montrer que ça aussi, ça fait partie de la réalité de la vie d'une personne anxieuse. Et je pense que beaucoup de gens se reconnaîtront dans cet épisode un petit peu plus léger, où on parle de choses qui sont un petit peu moins profondes, etc. En tout cas, voilà, ça m'a fait plaisir de faire cette petite parenthèse. J'espère que ça a permis à certaines personnes de s'identifier et de se rassurer en disant « Bon, ben voilà, ça n'arrive pas qu'à moi » . Et j'espère que ça permettra encore une fois aux gens qui ne sont pas sujets à tout ça de comprendre à quel point c'est handicapant les angoisses. et même pour des petits sujets comme ça. Et voilà. Merci beaucoup d'avoir écouté la parenthèse de l'AnxioCast. Je vous souhaite une très bonne journée, une très bonne fin de semaine, un bon week-end, sans trop d'angoisse. Au revoir.

Description

Il y a des jours comme ça, où dès le matin, on sent que rien ne va. Pas le temps de manger, une migraine qui s’installe, mes écouteurs qui lâchent en pleine journée… Une accumulation de petites galères qui, mises bout à bout, deviennent presque absurdes.

Et quand on est une personne émotive et sujette à l’anxiété, ce genre de journée prend une intensité particulière. Chaque imprévu est ressenti comme un mur qui se dresse sur notre chemin, chaque contrariété s’imprime en nous plus fort que de raison. On vit tout à 200%, comme si le monde entier décidait de nous tester.

Dans cet épisode, je raconte cette journée pourrie, avec ses enchaînements de situations frustrantes et cette impression pesante que rien ne tourne rond. Parce que parfois, juste poser les mots sur ce qu’on ressent, c’est déjà énorme.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Baptiste au micro de l'AnxioCast, bienvenue dans la parenthèse. Je vous souhaite donc aujourd'hui la bienvenue dans cet épisode un petit peu particulier et ce format un petit peu particulier par rapport à d'habitude. J'ai décidé de créer du coup ce type d'épisode que je vais appeler parenthèse, donc une parenthèse au milieu des chapitres que j'ai l'occasion de faire. Ça va être un format qui sera un petit peu plus court pour aborder des thèmes qui seront peut-être un petit peu plus légers que d'habitude, donc des épisodes qui vont durer... à peu près 5 à 10 minutes, je pense, où je vous parlerai du coup de sujets qui me tiennent à cœur, mais plus sur le moment et qui ne s'abordent peut-être pas en un gros sujet de 40 minutes, très écrit, très structuré, etc. Donc voilà, c'est parti. Aujourd'hui, on traite donc de l'escalade de la pression pendant une journée et on va parler notamment de ma journée d'aujourd'hui en fait et de... mes ressentis et des ressentis qu'on peut avoir quand on est une personne anxieuse ou très très émotive face à une journée où on a l'impression qu'en fait il n'y a rien qui se passe correctement et c'est catastrophique. Donc on va commencer par une petite genre rétrospective comme j'ai l'habitude de le faire dans mes chapitres habituels mais du coup aujourd'hui il faut savoir que j'ai commencé ma journée très fatiguée donc mon réveil a sonné, je l'ai arrêté, je me suis rendormi pour... pour au final me réveiller 40 minutes plus tard et me rendre compte que j'avais plus que 30 minutes pour me préparer et aller à la fac. Donc voilà, une journée à la fac en plus, 9h-18h, donc ma plus grosse journée de la semaine. Donc déjà des appréhensions par rapport à ça, vu que je suis une personne encore et toujours très angoissée. Mais voilà, j'arrive à me préparer, mais je commence la journée du pied gauche un petit peu, mais j'arrive à... à me focus sur ce qui va se passer cette journée. J'ai mon premier cours, tout se passe très bien. Mon deuxième cours arrive, je suis un petit peu moins concentré, mais ça va parce que la fatigue commence à taper. Voilà, l'appel du midi qui commence à arriver. Et on m'annonce du coup que cet après-midi, on n'a pas cours dans le campus habituel. On a cours dans un campus où on n'a encore jamais été, qui se situe à peu près à, allez, un kilomètre max. de l'endroit où on a cours d'habitude. Ce qui implique du coup qu'il faut se déplacer jusqu'à là-bas. Et il faut savoir qu'on avait une pause pour manger d'à peu près 50 minutes. Donc voilà. Donc ça déjà, ça casse toute ma routine habituelle. Je m'étais déjà fait mon emploi du temps d'aller me chercher à manger, d'être tranquille, manger vite fait et lire mon livre. Donc déjà là, je suis brisé dans ma routine. C'est-à-dire que je cours vers Saint-Germain-des-Prés. C'est là où du coup il y a... ce fameux deuxième campus de ma fac. Les plus téméraires et enquêteurs d'entre vous sauront peut-être où je fais mes études, du coup. Mais anyways, et du coup, je me rends vers Saint-Germain-des-Prés et je passe, du coup, par un monoprix où je veux juste aller m'acheter à manger, en fait, pour manger rapidement, parce que je n'ai pas beaucoup de temps. Je fais mon choix, j'arrive à la caisse, je vois qu'il y a un monde. pas possible donc je suis obligé de reposer ce que j'ai pour trouver un autre magasin en fait où aller m'acheter mes trucs parce que vraiment ça tout le monde donc j'aurais même pas eu le temps de manger au final je trouve un franprix où j'achète un sandwich sandwich que je dois manger en marchant parce que je voulais absolument aller tester le coffee shop de Ralph Lauren vu que c'était dans le coin boulevard Saint Germain pour ceux qui connaissent et en marchant je me rends compte que mon sandwich est absolument immonde et abjecte, donc je le jette à la poubelle, je n'ai même pas le temps de manger. Et donc là, on rajoute une goutte d'eau, et même pas une goutte d'eau, un verre d'eau dans le seau qui peut potentiellement déborder à tout moment de cette journée. Donc voilà, on a quelqu'un qui est anxieux, donc moi, qui me réveille déjà du pied gauche parce que je ne me réveille pas à l'heure, je n'ai pas le temps de me préparer, de me réveiller comme il faut. Ma pause midi qui était toute préparée dans ma tête, qui devait être très chill, très posée, vu que j'ai une journée chargée, il faut beaucoup travailler, c'est tout brisé, tout foutu en l'air. Je me retrouve à marcher et manger en même temps, je jette mon sandwich parce qu'il n'est pas bon. Bref, même ma pause midi est gâchée. J'arrive au coffee shop et je me dis, je vais prendre un matcha, parce que quand même, Ralph Lauren Café, joli nom, etc. On va pouvoir se prendre un truc un peu sympa. Je me prends mon matcha, je bois genre 3 gorgées, il avait un goût... mais de lait qui avait tourné. Donc, j'ai dû jeter mon matcha que j'ai payé 7 euros pour un cup de genre 30 centilitres. Et en fait, je rigole maintenant de la situation, mais en vrai, c'est des moments tout bêtes de vie. Mais qui, quand on est une personne anxieuse ou émotive ou nerveuse ou stressée, etc., ça te ruine ta journée. Mais ce n'est pas fini, bien sûr. Je me rends donc dans ce campus avec rien dans le ventre. et mon matcha qui m'a passé sous le nez qui devait me rendre de bonne humeur. On fait mon cours et là, il y a des travaux dans la salle où on est. Enfin, pas dans la salle directement où on est, mais à côté. Où il y a un gros bruit de perceuse, mais insupportable, genre de marteau-piqueur, en fait. Et en fait, c'est ingérable. Et au bout d'un moment, ça me déclenche une migraine pas possible. Donc, je suis très tendu. J'ai une migraine qui est déclenchée, genre à m'en faire tomber par terre, parce que si vous avez écouté les précédents chapitres, vous savez que je suis très migraineux. Le cours se termine, on remarche un kilomètre pour retourner à l'autre campus, parce qu'on avait un autre cours, donc on arrive avec 20 minutes de retard. Enfin bref, il faut se dépêcher, machin et tout. Donc ça me stresse, je suis tendu, ça va pas et tout, machin. J'arrive à mon dernier cours, je suis fatigué de ma journée, dégoûté de ma journée, j'ai mal à la tête, je suis tendu, il n'y a rien qui va, enfin vraiment là c'est... l'escalade des... une escalade de facteurs de merde, en fait. Et bref, j'arrive à mon cours, j'écoute rien. J'arrive plus. Je suis vraiment pas bien. Du coup, ça me tend parce que je suis hyper distrait. J'arrive pas. J'ai un gros problème aussi avec la distraction dont on parlera sûrement dans un prochain chapitre sur la scolarité. Mais je suis très très distrait. J'arrive pas à rester focus sur le cours. Bref. La prof nous laisse une pause de 10 minutes entre nos deux heures de cours. Je sors, je sors mes écouteurs pour m'écouter un petit peu de musique et juste aller prendre l'air. Et mon écouteur tombe dans un égout. Et il faut savoir que ces écouteurs, en fait, c'est le pompon sur la garonne, si je peux dire les choses comme ça. Parce que vraiment, j'avais les mêmes écouteurs depuis six ans. Et donc là, j'ai racheté des AirPods du coup un mois pour au final les flinguer comme ça. Et donc là, je me mets à... pleuré, mais de nerfs, en mode ça m'allait pas, je pleure de nerfs. Et c'est vraiment le pompon qui m'a fait foirer toute ma journée. Je suis remonté en cours, j'ai pris mes cliquets, mes claques et je suis parti en pleurant. J'ai appelé mes parents, mais vraiment, j'étais au bout, en fait. Et après, j'ai rejoint une amie et tout, mais j'étais encore en boucle. Et bref, toute cette journée, c'était une accumulation d'éléments négatifs. En fait, je voulais faire un épisode sur ça, tout bête, pour me décharger un petit peu de ce sujet et pour parler de ça. C'est anodin, c'est des journées qui arrivent vraiment à tout le monde. Mais quand on est une personne anxieuse, sujette aux angoisses, aux paniques, au fait d'être tendue en général, c'est extrêmement dur à surmonter. Dans le sens où... Le handicap qu'on porte des angoisses, quand on a des journées comme ça, c'est dur de les vivre comme tout le monde et juste de les prendre à la rigolade. Et ça m'a tellement fatigué le moral. Et là, juste ce soir, en rentrant de chez mon ami, je suis rentré chez moi. Je me suis brossé les dents, j'ai fait ma skincare et je suis vraiment allé me coucher. Mais vraiment, je ne trouve encore une fois pas de clé. Et voilà, je voulais juste... Faire cette parenthèse, ce nouveau format dont j'avais pensé déjà depuis un petit moment, j'ai déjà d'autres sujets en tête, vous pourrez en retrouver d'autres, qui sortiront donc certains vendredis, pas tous, sous la forme d'épisodes spéciaux, donc voilà, qui s'appelleront parenthèses. Mais voilà, je voulais parler de ce fait de... des journées de merde comme ça, des vies de merde, des VDM comme on dit, qui peuvent arriver, et où juste on a l'impression que la journée... interminable et il n'y a aucune bonne nouvelle en fait, c'est toujours cata, genre c'est cata sur cata, petit truc sur petit truc et en fait voilà, à cause de mon anxiété et du handicap de mon anxiété et bah juste ça m'a mis au bout du rouleau et j'ai dû en partir de cours et d'appeler mes parents en pleurs, enfin pour me décharger et juste bah j'arrive pas à surmonter le truc alors que l'intégralité des gens de ma classe qui sont pas sujets aux angoisses comme moi etc ... On réussit à faire passer le truc, on chill, etc. Mais voilà, j'avais envie de parler de ce sujet pour montrer aussi ce que c'est une partie du handicap d'être anxieux et sujet à tout ça. Du fait que sur des petits trucs anodins... ça peut nous flinguer une journée et nous mettre pas bien et nous déclencher et nous créer des angoisses, du stress, etc. Donc voilà, c'était ma petite journée de merde. Ma journée où j'ai perdu mes moyens pour des raisons de merde à cause des angoisses. Et voilà, je voulais montrer que ça aussi, ça fait partie de la réalité de la vie d'une personne anxieuse. Et je pense que beaucoup de gens se reconnaîtront dans cet épisode un petit peu plus léger, où on parle de choses qui sont un petit peu moins profondes, etc. En tout cas, voilà, ça m'a fait plaisir de faire cette petite parenthèse. J'espère que ça a permis à certaines personnes de s'identifier et de se rassurer en disant « Bon, ben voilà, ça n'arrive pas qu'à moi » . Et j'espère que ça permettra encore une fois aux gens qui ne sont pas sujets à tout ça de comprendre à quel point c'est handicapant les angoisses. et même pour des petits sujets comme ça. Et voilà. Merci beaucoup d'avoir écouté la parenthèse de l'AnxioCast. Je vous souhaite une très bonne journée, une très bonne fin de semaine, un bon week-end, sans trop d'angoisse. Au revoir.

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