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A l'atelier #5 avec le peintre Marcos Carrasquer

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32min |01/07/2021|

99

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PODCAST - ART INTERVIEW, A L'ATELIER lundi et jeudi à 14h. Le podcast qui dessine la scène picturale française. Julie Gabrielle Chaizemartin pousse la porte des ateliers d'artistes.

C’est à la galerie Polaris, au milieu de la réserve de tableaux que je rencontre Marcos Carrasquer car il déménage de son atelier. A la galerie, il vient de présenter l'exposition "Que la Fête commence", en référence au film de Bertrand Tavernier. Chez Marcos Carrasquer, la fête ne se passe pas au XVIIIe siècle mais est bien ancrée dans notre époque. Ses scènes de genre, qui montrent la vie quotidienne, non de l’aristocratie de la Régence, mais des classes sociales les plus populaires de notre société contemporaine, peignent des anti-héros, sur un mode grotesque attachant. De l’humour d’un trait qui grossit l’anecdote, notre sourire spontané face à ses toiles, peut se transformer rapidement en rictus désenchanté. Car si le dessin virtuose de l’artiste se délecte des détails, des objets du quotidien, des corps malmenés et même déformés par la société de consommation, il peint une époque de crise au travers d’une critique sociale qui prend le parti du plus pauvre, sans l’épargner pour autant. Exagération des formes, qui confine à la caricature, liberté absolue du dessin dans une imagination débordante qui ravit le regard, multiplicité des références à la littérature et à l’histoire de l’art, la peinture de l’artiste raconte une comédie humaine sans fard, drôle et tragique en même temps, un carnaval de nos temps modernes où les vices triomphent mais où l’oeil observateur et radical du peintre est aussi rempli d’empathie pour son prochain, au regard d’une histoire des classes sociales qui ne se cesse de se répéter.

Trois œuvres de Marcos Carrasquer seront présentées à la galerie Polaris du 1er au 29 juillet dans l’exposition collective « Le Chant du Monde ».  Le site de l'artiste : http://marcoscarrasquer.com/

Description

PODCAST - ART INTERVIEW, A L'ATELIER lundi et jeudi à 14h. Le podcast qui dessine la scène picturale française. Julie Gabrielle Chaizemartin pousse la porte des ateliers d'artistes.

C’est à la galerie Polaris, au milieu de la réserve de tableaux que je rencontre Marcos Carrasquer car il déménage de son atelier. A la galerie, il vient de présenter l'exposition "Que la Fête commence", en référence au film de Bertrand Tavernier. Chez Marcos Carrasquer, la fête ne se passe pas au XVIIIe siècle mais est bien ancrée dans notre époque. Ses scènes de genre, qui montrent la vie quotidienne, non de l’aristocratie de la Régence, mais des classes sociales les plus populaires de notre société contemporaine, peignent des anti-héros, sur un mode grotesque attachant. De l’humour d’un trait qui grossit l’anecdote, notre sourire spontané face à ses toiles, peut se transformer rapidement en rictus désenchanté. Car si le dessin virtuose de l’artiste se délecte des détails, des objets du quotidien, des corps malmenés et même déformés par la société de consommation, il peint une époque de crise au travers d’une critique sociale qui prend le parti du plus pauvre, sans l’épargner pour autant. Exagération des formes, qui confine à la caricature, liberté absolue du dessin dans une imagination débordante qui ravit le regard, multiplicité des références à la littérature et à l’histoire de l’art, la peinture de l’artiste raconte une comédie humaine sans fard, drôle et tragique en même temps, un carnaval de nos temps modernes où les vices triomphent mais où l’oeil observateur et radical du peintre est aussi rempli d’empathie pour son prochain, au regard d’une histoire des classes sociales qui ne se cesse de se répéter.

Trois œuvres de Marcos Carrasquer seront présentées à la galerie Polaris du 1er au 29 juillet dans l’exposition collective « Le Chant du Monde ».  Le site de l'artiste : http://marcoscarrasquer.com/

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PODCAST - ART INTERVIEW, A L'ATELIER lundi et jeudi à 14h. Le podcast qui dessine la scène picturale française. Julie Gabrielle Chaizemartin pousse la porte des ateliers d'artistes.

C’est à la galerie Polaris, au milieu de la réserve de tableaux que je rencontre Marcos Carrasquer car il déménage de son atelier. A la galerie, il vient de présenter l'exposition "Que la Fête commence", en référence au film de Bertrand Tavernier. Chez Marcos Carrasquer, la fête ne se passe pas au XVIIIe siècle mais est bien ancrée dans notre époque. Ses scènes de genre, qui montrent la vie quotidienne, non de l’aristocratie de la Régence, mais des classes sociales les plus populaires de notre société contemporaine, peignent des anti-héros, sur un mode grotesque attachant. De l’humour d’un trait qui grossit l’anecdote, notre sourire spontané face à ses toiles, peut se transformer rapidement en rictus désenchanté. Car si le dessin virtuose de l’artiste se délecte des détails, des objets du quotidien, des corps malmenés et même déformés par la société de consommation, il peint une époque de crise au travers d’une critique sociale qui prend le parti du plus pauvre, sans l’épargner pour autant. Exagération des formes, qui confine à la caricature, liberté absolue du dessin dans une imagination débordante qui ravit le regard, multiplicité des références à la littérature et à l’histoire de l’art, la peinture de l’artiste raconte une comédie humaine sans fard, drôle et tragique en même temps, un carnaval de nos temps modernes où les vices triomphent mais où l’oeil observateur et radical du peintre est aussi rempli d’empathie pour son prochain, au regard d’une histoire des classes sociales qui ne se cesse de se répéter.

Trois œuvres de Marcos Carrasquer seront présentées à la galerie Polaris du 1er au 29 juillet dans l’exposition collective « Le Chant du Monde ».  Le site de l'artiste : http://marcoscarrasquer.com/

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C’est à la galerie Polaris, au milieu de la réserve de tableaux que je rencontre Marcos Carrasquer car il déménage de son atelier. A la galerie, il vient de présenter l'exposition "Que la Fête commence", en référence au film de Bertrand Tavernier. Chez Marcos Carrasquer, la fête ne se passe pas au XVIIIe siècle mais est bien ancrée dans notre époque. Ses scènes de genre, qui montrent la vie quotidienne, non de l’aristocratie de la Régence, mais des classes sociales les plus populaires de notre société contemporaine, peignent des anti-héros, sur un mode grotesque attachant. De l’humour d’un trait qui grossit l’anecdote, notre sourire spontané face à ses toiles, peut se transformer rapidement en rictus désenchanté. Car si le dessin virtuose de l’artiste se délecte des détails, des objets du quotidien, des corps malmenés et même déformés par la société de consommation, il peint une époque de crise au travers d’une critique sociale qui prend le parti du plus pauvre, sans l’épargner pour autant. Exagération des formes, qui confine à la caricature, liberté absolue du dessin dans une imagination débordante qui ravit le regard, multiplicité des références à la littérature et à l’histoire de l’art, la peinture de l’artiste raconte une comédie humaine sans fard, drôle et tragique en même temps, un carnaval de nos temps modernes où les vices triomphent mais où l’oeil observateur et radical du peintre est aussi rempli d’empathie pour son prochain, au regard d’une histoire des classes sociales qui ne se cesse de se répéter.

Trois œuvres de Marcos Carrasquer seront présentées à la galerie Polaris du 1er au 29 juillet dans l’exposition collective « Le Chant du Monde ».  Le site de l'artiste : http://marcoscarrasquer.com/

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