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Art Interview rencontre Marie-Christine Natta : Gainsbourg, ce dandy !

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43min |12/03/2023|

38

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Description

ART INTERVIEW lundi et jeudi à 14hLe podcast qui dessine la scène picturale française. Julie Gabrielle Chaizemartin ou Stéphane Dubreuil rencontre un artiste ou un acteur du monde culturel.

Stéphane Dubreil reçoit Marie-Christine Natta dont le livre montre que le dandysme est pour Gainsbourg bien davantage qu’un bel ornement : comme chez Barbey d’Aurevilly, Baudelaire et Oscar Wilde, il fonde sa personnalité, son esthétique et sa morale. Et le jazz, seul genre musical qui avait grâce à ses yeux, faisait partie de cette recherche de sophistication.

Une gestuelle délicate, une intonation ironique, un mouvement de tête hautain, des Repetto blanches portées pieds nus, autant de détails qui valent à Serge Gainsbourg le titre mérité de dandy, dont on l’honore depuis le début de sa carrière jusqu’à la récente commémoration des trente ans de sa disparition. Il faut néanmoins aller au-delà du paraître de Gainsbourg, pour en révéler toute la profondeur. Par son orgueil, son obsessionnel souci du self-control, son goût pour l’artifice et la sophistication, son culte du beau et de l’originalité, le chanteur a toute sa place dans la famille sans chaleur des dandys du XIXe siècle, ceux qu’il préfère. En peuplant sa maison d’objets superflus, en achetant une Rolls qu’il laisse au garage, en perdant chaque matin deux ou trois heures à ne rien faire, Gainsbourg se laisse toucher par l’inutile qu’il appelle "la grâce des dieux"

A lire : Serge Gainsbourg, Making of d’un dandy, Editions Passés Composés, 384 pages, 23 euros

Titres diffusés de Serge Gainsbourg :
Baudelaire
Rock Nerval
Les femmes, c’est du chinois



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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ART INTERVIEW lundi et jeudi à 14hLe podcast qui dessine la scène picturale française. Julie Gabrielle Chaizemartin ou Stéphane Dubreuil rencontre un artiste ou un acteur du monde culturel.

Stéphane Dubreil reçoit Marie-Christine Natta dont le livre montre que le dandysme est pour Gainsbourg bien davantage qu’un bel ornement : comme chez Barbey d’Aurevilly, Baudelaire et Oscar Wilde, il fonde sa personnalité, son esthétique et sa morale. Et le jazz, seul genre musical qui avait grâce à ses yeux, faisait partie de cette recherche de sophistication.

Une gestuelle délicate, une intonation ironique, un mouvement de tête hautain, des Repetto blanches portées pieds nus, autant de détails qui valent à Serge Gainsbourg le titre mérité de dandy, dont on l’honore depuis le début de sa carrière jusqu’à la récente commémoration des trente ans de sa disparition. Il faut néanmoins aller au-delà du paraître de Gainsbourg, pour en révéler toute la profondeur. Par son orgueil, son obsessionnel souci du self-control, son goût pour l’artifice et la sophistication, son culte du beau et de l’originalité, le chanteur a toute sa place dans la famille sans chaleur des dandys du XIXe siècle, ceux qu’il préfère. En peuplant sa maison d’objets superflus, en achetant une Rolls qu’il laisse au garage, en perdant chaque matin deux ou trois heures à ne rien faire, Gainsbourg se laisse toucher par l’inutile qu’il appelle "la grâce des dieux"

A lire : Serge Gainsbourg, Making of d’un dandy, Editions Passés Composés, 384 pages, 23 euros

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Stéphane Dubreil reçoit Marie-Christine Natta dont le livre montre que le dandysme est pour Gainsbourg bien davantage qu’un bel ornement : comme chez Barbey d’Aurevilly, Baudelaire et Oscar Wilde, il fonde sa personnalité, son esthétique et sa morale. Et le jazz, seul genre musical qui avait grâce à ses yeux, faisait partie de cette recherche de sophistication.

Une gestuelle délicate, une intonation ironique, un mouvement de tête hautain, des Repetto blanches portées pieds nus, autant de détails qui valent à Serge Gainsbourg le titre mérité de dandy, dont on l’honore depuis le début de sa carrière jusqu’à la récente commémoration des trente ans de sa disparition. Il faut néanmoins aller au-delà du paraître de Gainsbourg, pour en révéler toute la profondeur. Par son orgueil, son obsessionnel souci du self-control, son goût pour l’artifice et la sophistication, son culte du beau et de l’originalité, le chanteur a toute sa place dans la famille sans chaleur des dandys du XIXe siècle, ceux qu’il préfère. En peuplant sa maison d’objets superflus, en achetant une Rolls qu’il laisse au garage, en perdant chaque matin deux ou trois heures à ne rien faire, Gainsbourg se laisse toucher par l’inutile qu’il appelle "la grâce des dieux"

A lire : Serge Gainsbourg, Making of d’un dandy, Editions Passés Composés, 384 pages, 23 euros

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Une gestuelle délicate, une intonation ironique, un mouvement de tête hautain, des Repetto blanches portées pieds nus, autant de détails qui valent à Serge Gainsbourg le titre mérité de dandy, dont on l’honore depuis le début de sa carrière jusqu’à la récente commémoration des trente ans de sa disparition. Il faut néanmoins aller au-delà du paraître de Gainsbourg, pour en révéler toute la profondeur. Par son orgueil, son obsessionnel souci du self-control, son goût pour l’artifice et la sophistication, son culte du beau et de l’originalité, le chanteur a toute sa place dans la famille sans chaleur des dandys du XIXe siècle, ceux qu’il préfère. En peuplant sa maison d’objets superflus, en achetant une Rolls qu’il laisse au garage, en perdant chaque matin deux ou trois heures à ne rien faire, Gainsbourg se laisse toucher par l’inutile qu’il appelle "la grâce des dieux"

A lire : Serge Gainsbourg, Making of d’un dandy, Editions Passés Composés, 384 pages, 23 euros

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