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Art District Radio Podcasts

Jazz Feed #6

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17min |03/11/2024|

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Description

JAZZ FEED lundi, mercredi et vendredi à 17h30. Serge Mariani présente régulièrement un choix d’albums sortis récemment ou sur le point de l’être, des extraits de leur musique, des informations, des commentaires, des impressions, des émotions, c’est la nouvelle émission de Serge Mariani sur Art District Radio: JAZZFEED !

Bonjour, un nouvel épisode de Jazz Feed, le numéro, fameux par ailleurs, numéro 6, avec au programme 3 albums à découvrir: Close to the Water, premier opus d’Adèle Viret en quartet; Ni Nuit Ni Jour, premier album du groupe La Cozna et Awake Asleep du trio de la pianiste finlandaise Ida Alanen. 

C’est avec cet album et la musique d’Ida Alanen que nous allons ouvrir ce Jazz Feed, en écoutant un peu de l’une de ses compositions au titre sans doute dans sa langue maternelle et je prie donc les connaisseurs d’excuser ma prononciation mais je me lance: Yö Kaivopuistossa.


Ida Alanen fait partie des nombreux jeunes talents passés par le Conservatoire d’Amsterdam et sa classe de jazz, mais elle est donc originaire de Finlande et à ce titre représente la toute nouvelle scène jazz de ce pays. Si son label, AMP, est norvégien, sa musique est une déjà bien maîtrisée fusion des traditions de Finlande, de musique classique et, bien entendu, de jazz. Dans la structure classique du trio piano, contrebasse, batterie, Ida Alanen propose un premier album inspiré par la nature et les arts visuels qui tentent à sa manière de nous en faire découvrir les mystères. Une mission partagée par la musique, quelque part entre le rêve et la pleine conscience, rêve éveillé peut-être; l’album est d’ailleurs intitulé Awake Asleep, « Réveillé endormi ». Quoi qu’il en soit, le thème de la composition Yö Kaïvopuistossa, illustre bien le projet qui sous-tend ce premier album.


C’est une toute autre inspiration qui prend forme dans la musique que nous allons écouter maintenant, celle de l’album Ni Nuit Ni Jour du groupe ayant choisi de se nommer La Cozna. Et c’est avec un premier extrait de Là-Haut Dedans la Tour, une des chansons de leur album, que je vous propose de découvrir leur univers.


Avec un tel titre, Là-Haut Dedans la Tour, voilà que l’on nous emmène dans un monde de contes et de légendes qui ne surprendraient pas dans une oeuvre du début du XXème siècle, de Fauré ou Debussy par exemple, quelque part dans la lumière lunaire de Pelléas et Mélisande peut-être. Les textes de ces chansons traditionnelles témoignent aussi de la persistance des luttes féministes. Je les apparenterais avec le travail d’une Leïla Martial ou d’une Elsa Birgé. Ce sont des airs collectés dans plusieurs régions de France que les membres de La Cozna, dont le nom signifie « la cuisine » en savoyard, ont « travaillés » dans leur laboratoire, utilisant juste ce qu’il faut d’ingrédients et d’effets de studio pour que les instruments puissent mettre en valeur les textes de ces chansons portés par la voix de celle qui est aussi la violoncelliste de leur formation et dont le nom sonne idéalement dans ce concert de références : Clémence Baillot d’Estivaux.


C’est avec le premier album d’une autre violoncelliste que nous allons clore ce Jazz Feed, celui d’Adèle Viret: Close to the Water. Quant à la composition que nous allons découvrir, elle a pour titre Choral for the Sea. Dans la musique de la jeune violoncelliste, il y a souvent ce que l’on pourrait considérer comme un dépouillement, cette tendance à l’épure que l’on entendrait dans une musique sinon sacrée, qui aurait pu être jouée dans un château posé sur un piton rocheux et dominant des plaines à perte de vue qui se fondent dans des horizons inaccessibles. A d’autres moments, c’est un climat d’heroic fantasy qui prévaut, dans le thème de Watchmaker...


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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JAZZ FEED lundi, mercredi et vendredi à 17h30. Serge Mariani présente régulièrement un choix d’albums sortis récemment ou sur le point de l’être, des extraits de leur musique, des informations, des commentaires, des impressions, des émotions, c’est la nouvelle émission de Serge Mariani sur Art District Radio: JAZZFEED !

Bonjour, un nouvel épisode de Jazz Feed, le numéro, fameux par ailleurs, numéro 6, avec au programme 3 albums à découvrir: Close to the Water, premier opus d’Adèle Viret en quartet; Ni Nuit Ni Jour, premier album du groupe La Cozna et Awake Asleep du trio de la pianiste finlandaise Ida Alanen. 

C’est avec cet album et la musique d’Ida Alanen que nous allons ouvrir ce Jazz Feed, en écoutant un peu de l’une de ses compositions au titre sans doute dans sa langue maternelle et je prie donc les connaisseurs d’excuser ma prononciation mais je me lance: Yö Kaivopuistossa.


Ida Alanen fait partie des nombreux jeunes talents passés par le Conservatoire d’Amsterdam et sa classe de jazz, mais elle est donc originaire de Finlande et à ce titre représente la toute nouvelle scène jazz de ce pays. Si son label, AMP, est norvégien, sa musique est une déjà bien maîtrisée fusion des traditions de Finlande, de musique classique et, bien entendu, de jazz. Dans la structure classique du trio piano, contrebasse, batterie, Ida Alanen propose un premier album inspiré par la nature et les arts visuels qui tentent à sa manière de nous en faire découvrir les mystères. Une mission partagée par la musique, quelque part entre le rêve et la pleine conscience, rêve éveillé peut-être; l’album est d’ailleurs intitulé Awake Asleep, « Réveillé endormi ». Quoi qu’il en soit, le thème de la composition Yö Kaïvopuistossa, illustre bien le projet qui sous-tend ce premier album.


C’est une toute autre inspiration qui prend forme dans la musique que nous allons écouter maintenant, celle de l’album Ni Nuit Ni Jour du groupe ayant choisi de se nommer La Cozna. Et c’est avec un premier extrait de Là-Haut Dedans la Tour, une des chansons de leur album, que je vous propose de découvrir leur univers.


Avec un tel titre, Là-Haut Dedans la Tour, voilà que l’on nous emmène dans un monde de contes et de légendes qui ne surprendraient pas dans une oeuvre du début du XXème siècle, de Fauré ou Debussy par exemple, quelque part dans la lumière lunaire de Pelléas et Mélisande peut-être. Les textes de ces chansons traditionnelles témoignent aussi de la persistance des luttes féministes. Je les apparenterais avec le travail d’une Leïla Martial ou d’une Elsa Birgé. Ce sont des airs collectés dans plusieurs régions de France que les membres de La Cozna, dont le nom signifie « la cuisine » en savoyard, ont « travaillés » dans leur laboratoire, utilisant juste ce qu’il faut d’ingrédients et d’effets de studio pour que les instruments puissent mettre en valeur les textes de ces chansons portés par la voix de celle qui est aussi la violoncelliste de leur formation et dont le nom sonne idéalement dans ce concert de références : Clémence Baillot d’Estivaux.


C’est avec le premier album d’une autre violoncelliste que nous allons clore ce Jazz Feed, celui d’Adèle Viret: Close to the Water. Quant à la composition que nous allons découvrir, elle a pour titre Choral for the Sea. Dans la musique de la jeune violoncelliste, il y a souvent ce que l’on pourrait considérer comme un dépouillement, cette tendance à l’épure que l’on entendrait dans une musique sinon sacrée, qui aurait pu être jouée dans un château posé sur un piton rocheux et dominant des plaines à perte de vue qui se fondent dans des horizons inaccessibles. A d’autres moments, c’est un climat d’heroic fantasy qui prévaut, dans le thème de Watchmaker...


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Bonjour, un nouvel épisode de Jazz Feed, le numéro, fameux par ailleurs, numéro 6, avec au programme 3 albums à découvrir: Close to the Water, premier opus d’Adèle Viret en quartet; Ni Nuit Ni Jour, premier album du groupe La Cozna et Awake Asleep du trio de la pianiste finlandaise Ida Alanen. 

C’est avec cet album et la musique d’Ida Alanen que nous allons ouvrir ce Jazz Feed, en écoutant un peu de l’une de ses compositions au titre sans doute dans sa langue maternelle et je prie donc les connaisseurs d’excuser ma prononciation mais je me lance: Yö Kaivopuistossa.


Ida Alanen fait partie des nombreux jeunes talents passés par le Conservatoire d’Amsterdam et sa classe de jazz, mais elle est donc originaire de Finlande et à ce titre représente la toute nouvelle scène jazz de ce pays. Si son label, AMP, est norvégien, sa musique est une déjà bien maîtrisée fusion des traditions de Finlande, de musique classique et, bien entendu, de jazz. Dans la structure classique du trio piano, contrebasse, batterie, Ida Alanen propose un premier album inspiré par la nature et les arts visuels qui tentent à sa manière de nous en faire découvrir les mystères. Une mission partagée par la musique, quelque part entre le rêve et la pleine conscience, rêve éveillé peut-être; l’album est d’ailleurs intitulé Awake Asleep, « Réveillé endormi ». Quoi qu’il en soit, le thème de la composition Yö Kaïvopuistossa, illustre bien le projet qui sous-tend ce premier album.


C’est une toute autre inspiration qui prend forme dans la musique que nous allons écouter maintenant, celle de l’album Ni Nuit Ni Jour du groupe ayant choisi de se nommer La Cozna. Et c’est avec un premier extrait de Là-Haut Dedans la Tour, une des chansons de leur album, que je vous propose de découvrir leur univers.


Avec un tel titre, Là-Haut Dedans la Tour, voilà que l’on nous emmène dans un monde de contes et de légendes qui ne surprendraient pas dans une oeuvre du début du XXème siècle, de Fauré ou Debussy par exemple, quelque part dans la lumière lunaire de Pelléas et Mélisande peut-être. Les textes de ces chansons traditionnelles témoignent aussi de la persistance des luttes féministes. Je les apparenterais avec le travail d’une Leïla Martial ou d’une Elsa Birgé. Ce sont des airs collectés dans plusieurs régions de France que les membres de La Cozna, dont le nom signifie « la cuisine » en savoyard, ont « travaillés » dans leur laboratoire, utilisant juste ce qu’il faut d’ingrédients et d’effets de studio pour que les instruments puissent mettre en valeur les textes de ces chansons portés par la voix de celle qui est aussi la violoncelliste de leur formation et dont le nom sonne idéalement dans ce concert de références : Clémence Baillot d’Estivaux.


C’est avec le premier album d’une autre violoncelliste que nous allons clore ce Jazz Feed, celui d’Adèle Viret: Close to the Water. Quant à la composition que nous allons découvrir, elle a pour titre Choral for the Sea. Dans la musique de la jeune violoncelliste, il y a souvent ce que l’on pourrait considérer comme un dépouillement, cette tendance à l’épure que l’on entendrait dans une musique sinon sacrée, qui aurait pu être jouée dans un château posé sur un piton rocheux et dominant des plaines à perte de vue qui se fondent dans des horizons inaccessibles. A d’autres moments, c’est un climat d’heroic fantasy qui prévaut, dans le thème de Watchmaker...


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Bonjour, un nouvel épisode de Jazz Feed, le numéro, fameux par ailleurs, numéro 6, avec au programme 3 albums à découvrir: Close to the Water, premier opus d’Adèle Viret en quartet; Ni Nuit Ni Jour, premier album du groupe La Cozna et Awake Asleep du trio de la pianiste finlandaise Ida Alanen. 

C’est avec cet album et la musique d’Ida Alanen que nous allons ouvrir ce Jazz Feed, en écoutant un peu de l’une de ses compositions au titre sans doute dans sa langue maternelle et je prie donc les connaisseurs d’excuser ma prononciation mais je me lance: Yö Kaivopuistossa.


Ida Alanen fait partie des nombreux jeunes talents passés par le Conservatoire d’Amsterdam et sa classe de jazz, mais elle est donc originaire de Finlande et à ce titre représente la toute nouvelle scène jazz de ce pays. Si son label, AMP, est norvégien, sa musique est une déjà bien maîtrisée fusion des traditions de Finlande, de musique classique et, bien entendu, de jazz. Dans la structure classique du trio piano, contrebasse, batterie, Ida Alanen propose un premier album inspiré par la nature et les arts visuels qui tentent à sa manière de nous en faire découvrir les mystères. Une mission partagée par la musique, quelque part entre le rêve et la pleine conscience, rêve éveillé peut-être; l’album est d’ailleurs intitulé Awake Asleep, « Réveillé endormi ». Quoi qu’il en soit, le thème de la composition Yö Kaïvopuistossa, illustre bien le projet qui sous-tend ce premier album.


C’est une toute autre inspiration qui prend forme dans la musique que nous allons écouter maintenant, celle de l’album Ni Nuit Ni Jour du groupe ayant choisi de se nommer La Cozna. Et c’est avec un premier extrait de Là-Haut Dedans la Tour, une des chansons de leur album, que je vous propose de découvrir leur univers.


Avec un tel titre, Là-Haut Dedans la Tour, voilà que l’on nous emmène dans un monde de contes et de légendes qui ne surprendraient pas dans une oeuvre du début du XXème siècle, de Fauré ou Debussy par exemple, quelque part dans la lumière lunaire de Pelléas et Mélisande peut-être. Les textes de ces chansons traditionnelles témoignent aussi de la persistance des luttes féministes. Je les apparenterais avec le travail d’une Leïla Martial ou d’une Elsa Birgé. Ce sont des airs collectés dans plusieurs régions de France que les membres de La Cozna, dont le nom signifie « la cuisine » en savoyard, ont « travaillés » dans leur laboratoire, utilisant juste ce qu’il faut d’ingrédients et d’effets de studio pour que les instruments puissent mettre en valeur les textes de ces chansons portés par la voix de celle qui est aussi la violoncelliste de leur formation et dont le nom sonne idéalement dans ce concert de références : Clémence Baillot d’Estivaux.


C’est avec le premier album d’une autre violoncelliste que nous allons clore ce Jazz Feed, celui d’Adèle Viret: Close to the Water. Quant à la composition que nous allons découvrir, elle a pour titre Choral for the Sea. Dans la musique de la jeune violoncelliste, il y a souvent ce que l’on pourrait considérer comme un dépouillement, cette tendance à l’épure que l’on entendrait dans une musique sinon sacrée, qui aurait pu être jouée dans un château posé sur un piton rocheux et dominant des plaines à perte de vue qui se fondent dans des horizons inaccessibles. A d’autres moments, c’est un climat d’heroic fantasy qui prévaut, dans le thème de Watchmaker...


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