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Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots cover
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Assez parlé, le podcast qui donne envie d'écrire de l'école Les Mots

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Description

Assez parlé, le podcast où les écrivains se livrent. Pourquoi se sont-ils lancés dans l'écriture ? Qui sont les écrivains d'aujourd'hui ? Où écrivent-ils ? Les Mots leur pose la question ! 

“Écrire” : un acte divin, ineffable, inspiré ? A l’école d’écriture Les Mots, on tourne ce verbe dans tous les sens, et on pose toutes les questions, même les plus “sacrées”. On considère que l’écriture s’exerce, se raconte, se transmet, se chante, se dit, s’écrie. Dans le Podcast “Assez parlé”, on veut entendre les écrivains nous raconter leur quotidien et nous donner envie d’écrire. Le mythe de l’écrivain silencieux, on en a assez parlé. Aujourd’hui, ce sont eux que nous voulons entendre. Non pas les écrivains fantasmés, mais ceux que nous croisons dans nos ateliers d’écriture tous les jours et qui - on vous le promet ! - adorent bavarder pendant des heures en répondant aux questions qu’on ne leur pose jamais. Comment écrivent-ils ? Pourquoi ? A qui ? Depuis quand ? A quelle heure s’y mettent-ils ? A quel endroit ? A quoi ressemble leur livre avant d’être un livre ? Quelles voix tournent dans leur tête au moment où ils se mettent à leur table de travail ? Et comment ces voix, ces mots qui se bousculent dans leur cerveau deviennent-ils des histoires, récits, des nouvelles, des scenari ? Comment ont-ils débuté ? Continué ? Quelles ont été leurs plus grandes difficultés ? 

Elsa Flageul, David Thomas, Alice Zeniter, Yannick Haenel, Chloé Delaume, Agnès Michaux, Philippe Honoré… chaque mois, nous rencontrons les écrivains majeurs de la scène littéraire actuelle, ceux qui animent les ateliers d’écriture de l’école Les Mots, pour les interroger sur leur parcours et leur pratique d’écriture. Une précieuse collection d’entretiens pour connaître les joies, les doutes, les dessous de la vie d’écrivain et pour réveiller le désir d’écrire !



Les Mots : Apprendre et s'inspirer auprès d'écrivains reconnus partout dans le monde


Les Mots est une école d'écriture qui permet la transmission du savoir entre écrivains et personnes désireuses de progresser dans l'art d'écrire. Depuis son lancement, l'école a accueilli plus de 2500 participants et constitué un réseau de plus de 100 auteurs reconnus dans leur domaine, de Yannick Haenel à Isabelle Sorente, de Charles Pépin à Alice Zeniter. Heureux hasard de l’histoire, l'école se trouve dans une rue qui porte le nom d'un célèbre poète italien, la rue Dante, dans le quartier historique de la transmission littéraire à Paris, le quartier latin.

Depuis que nous avons ouvert nos portes, plus de 10 000 participants ont suivi nos ateliers. Certains pour leur épanouissement, d’autres pour acquérir des compétences rédactionnelles utiles dans leur profession, d’autres enfin parce qu’ils avaient un projet de livre en tête. Plus de 80 de nos anciens « élèves » ont été publiés à ce jour. Et tous ont pris plaisir à écrire !


Au micro, la talentueuse Lauren Malka, collaboratrice de l'école depuis plusieurs années : 

Journaliste et autrice, Lauren Malka interroge les écrivains dans la presse, à la radio, dans les festivals et à la télévision depuis 10 ans et n’a toujours pas épuisé toutes ses questions ! 

Diplômée du CELSA, formée à la littérature, à la philosophie et inspirée par son époque, elle chronique chaque mois dans les pages « livres » (entre autres) du Magazine Causette. En 2018, elle y a aussi publié sa première nouvelle de fiction. Le reste du temps, elle écrit un film-documentaire sur l'histoire de France à travers ses pratiques culinaires, anime des émissions de radio, et organise les événements littéraires de plusieurs institutions, salles de concerts (Ground Control, La Bellevilloise) et festivals. Jusqu'en 2017, elle a coordonné l'émission « Au Fil des mots », présentée par Christophe Ono-dit-Biot sur TF1. 

Elle a signé deux livres : « Les journalistes se slashent pour mourir. La presse face au défi numérique » (Robert Laffont, 2016) et « Le Goût de la philosophie » (Mercure de France, 2019).



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Assez parlé, le podcast où les écrivains se livrent. Pourquoi se sont-ils lancés dans l'écriture ? Qui sont les écrivains d'aujourd'hui ? Où écrivent-ils ? Les Mots leur pose la question ! 

“Écrire” : un acte divin, ineffable, inspiré ? A l’école d’écriture Les Mots, on tourne ce verbe dans tous les sens, et on pose toutes les questions, même les plus “sacrées”. On considère que l’écriture s’exerce, se raconte, se transmet, se chante, se dit, s’écrie. Dans le Podcast “Assez parlé”, on veut entendre les écrivains nous raconter leur quotidien et nous donner envie d’écrire. Le mythe de l’écrivain silencieux, on en a assez parlé. Aujourd’hui, ce sont eux que nous voulons entendre. Non pas les écrivains fantasmés, mais ceux que nous croisons dans nos ateliers d’écriture tous les jours et qui - on vous le promet ! - adorent bavarder pendant des heures en répondant aux questions qu’on ne leur pose jamais. Comment écrivent-ils ? Pourquoi ? A qui ? Depuis quand ? A quelle heure s’y mettent-ils ? A quel endroit ? A quoi ressemble leur livre avant d’être un livre ? Quelles voix tournent dans leur tête au moment où ils se mettent à leur table de travail ? Et comment ces voix, ces mots qui se bousculent dans leur cerveau deviennent-ils des histoires, récits, des nouvelles, des scenari ? Comment ont-ils débuté ? Continué ? Quelles ont été leurs plus grandes difficultés ? 

Elsa Flageul, David Thomas, Alice Zeniter, Yannick Haenel, Chloé Delaume, Agnès Michaux, Philippe Honoré… chaque mois, nous rencontrons les écrivains majeurs de la scène littéraire actuelle, ceux qui animent les ateliers d’écriture de l’école Les Mots, pour les interroger sur leur parcours et leur pratique d’écriture. Une précieuse collection d’entretiens pour connaître les joies, les doutes, les dessous de la vie d’écrivain et pour réveiller le désir d’écrire !



Les Mots : Apprendre et s'inspirer auprès d'écrivains reconnus partout dans le monde


Les Mots est une école d'écriture qui permet la transmission du savoir entre écrivains et personnes désireuses de progresser dans l'art d'écrire. Depuis son lancement, l'école a accueilli plus de 2500 participants et constitué un réseau de plus de 100 auteurs reconnus dans leur domaine, de Yannick Haenel à Isabelle Sorente, de Charles Pépin à Alice Zeniter. Heureux hasard de l’histoire, l'école se trouve dans une rue qui porte le nom d'un célèbre poète italien, la rue Dante, dans le quartier historique de la transmission littéraire à Paris, le quartier latin.

Depuis que nous avons ouvert nos portes, plus de 10 000 participants ont suivi nos ateliers. Certains pour leur épanouissement, d’autres pour acquérir des compétences rédactionnelles utiles dans leur profession, d’autres enfin parce qu’ils avaient un projet de livre en tête. Plus de 80 de nos anciens « élèves » ont été publiés à ce jour. Et tous ont pris plaisir à écrire !


Au micro, la talentueuse Lauren Malka, collaboratrice de l'école depuis plusieurs années : 

Journaliste et autrice, Lauren Malka interroge les écrivains dans la presse, à la radio, dans les festivals et à la télévision depuis 10 ans et n’a toujours pas épuisé toutes ses questions ! 

Diplômée du CELSA, formée à la littérature, à la philosophie et inspirée par son époque, elle chronique chaque mois dans les pages « livres » (entre autres) du Magazine Causette. En 2018, elle y a aussi publié sa première nouvelle de fiction. Le reste du temps, elle écrit un film-documentaire sur l'histoire de France à travers ses pratiques culinaires, anime des émissions de radio, et organise les événements littéraires de plusieurs institutions, salles de concerts (Ground Control, La Bellevilloise) et festivals. Jusqu'en 2017, elle a coordonné l'émission « Au Fil des mots », présentée par Christophe Ono-dit-Biot sur TF1. 

Elle a signé deux livres : « Les journalistes se slashent pour mourir. La presse face au défi numérique » (Robert Laffont, 2016) et « Le Goût de la philosophie » (Mercure de France, 2019).



28 episodes

    Season 2

  • Épisode 27 - hors-série - L'écriture de l'engagement cover
    Épisode 27 - hors-série - L'écriture de l'engagement cover
    Épisode 27 - hors-série - L'écriture de l'engagement

    Qu’est-ce qu’une écriture engagée ? Les écrivain(e)s actuel.les affrontent cette question de façon plus brûlante qu’auparavant. Non seulement parce que la presse les encourage à prendre position dans les débats de société. Mais aussi parce que la figure de l’écrivain.e engagée, tombée en disgrâce après les années 1970, reprend ses lettres de noblesse ces jours-ci. Il ne s’agit pas seulement d’intervenir dans les débats, mais aussi de chercher des formes littéraires qui remettent en question l’ordre établi et aident à envisager le monde d’après. Qu’en pensent les écrivain(e)s qui animent des ateliers à l’Ecole Les Mots ? S’agit-ils, selon eux.elles, d’injonctions à s’engager ? Se sentent-ils écrivain(e)s ? Ou y perçoivent-ils une urgence incontournable face aux grandes questions que notre société traverse ? Dans cet épisode, nous posons la question à Louise Browaeys, Belinda Cannone, Emmanuelle Favier, Grégory Le Floch, Denis Michelis. Cinq écrivain(e)s que nous avons choisi(e)s parce que leurs œuvres nous inspirent un lien fort à la notion d’engagement - parfois, et c’est ce que révèle cet épisode, à leur corps défendant !Ecrivain(e)s qui interviennent dans cet épisode : Louise Browaeys, autrice de trois romans : La Dislocation, en 2020 (HarperCollins), Fais Battre ton tambour, en 2022, (HarperCollins) et La Reverdie en 2023 aux Editions de La Mer Salée.Belinda Cannone, romancière et essayiste. Ses livres les plus récents sont des essais : “Le Nouveau Nom de l'amour”, Stock, 2020, Petit éloge de l'embrassement, Gallimard, coll. « Folio 2 euros », 2021 et un recueil de nouvelles “Le vis-à-vis, nouvelles érotiques”, éd. La Pionnière, 2023Emmanuelle Favier, romancière, poétesse, dramaturge et nouvelliste. Elle est autrice de trois romans parus chez Albin Michel “Le Courage qu'il faut aux rivières” (2017), puis “Le Livre de Rose”, paru en 2023 aux éditions Les Pérégrines. Elle vient de faire paraître aussi sa traduction de “La Mégère apprivoisée” de Shakespeare, aux Belles Lettres.Grégory Le Floch, auteur de quatre romans :  “Dans la forêt du hameau de Hardt” (Éditions de l'Ogre) paraît en 2019, “De parcourir le monde et d’y rôder chez Christian Bourgois, roman qui remporte les Prix Décembre, Wepler et Transfuge Découverte. “Gloria, Gloria”, Christian Bourgois Éditeur, 2023. Et “Éloge de la plage” aux éditions Rivages. Il gagne aussi en 2023 le prix Sade pour son roman Gloria, Gloria.Denis Michelis, auteur de  “La chance que tu as” chez Stock en 2014, “Le Bon Fils” (2016), “État d'Ivresse” (2019) et “Encore une Journée Divine” (2021) en cours d’adaptation au théâtre. En janvier 2024, il publie “Amour Fou” chez Noir sur blanc.Crédits :Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Lauren Malka Mixage : avec la collaboration de Thomas Aguettaz Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    26min | Published on January 19, 2024

  • Épisode 26 - Écrire pour ne pas oublier avec Sophie Lemp cover
    Épisode 26 - Écrire pour ne pas oublier avec Sophie Lemp cover
    Épisode 26 - Écrire pour ne pas oublier avec Sophie Lemp

     Romancière et autrice de fictions radio sur France Culture, Sophie Lemp tient en équilibre sur un fil littéraire, nostalgique et cadencé sur lequel elle nous entraîne depuis son tout premier roman, “Le Fil” (Editions de Fallois, 2015) - un livre construit à partir de sa correspondance réelle avec sa grand-mère. En 2023, elle achève deux projets très personnels et cruciaux pour elle : d’un côté l’écriture d’une fiction audio sur l’un des cinéastes-bonnes fées qui s’est penché sur son berceau d’écrivaine, Jacques Demy - dans ce podcast, elle cite d’ailleurs d’autres cinéastes, écrivain.es, musicien.nes ont participé à sa vocation : Barbara, Claude Sautet, mais surtout Annie Ernaux avec qui elle entretient une forme d’amitié littéraire unique et précieuse. Et en parallèle, elle publie l’un de ses romans les plus intimes “La Fille que tu étais” (Herodios Editions, 2023) sur les amitiés quasi-amoureuses, passionnées et douloureuses de l’adolescence. Dans cet épisode, elle parle de la place que cette période occupe dans ses pensées, dans ses carnets et sous sa plume. Lorsqu’elle écrit, nous explique-t-elle, c’est dans le corps de la fille qu’elle était à l'époque qu’elle replonge immanquablement, sans le décider. On la suivrait jusqu’au bout de son île, à pas feutré, en suivant le fil de sa plume délicate, mi-triste mi-entraînante, sans hésiter.  En 2024, Sophie Lemp projette de travailler les voix d’Annie Ernaux sous la forme d’une création audio et de poursuivre ses ateliers d’écriture à l’Ecole Les Mots : “Trouver sa voix” et “Ecrire la vie”.   Extrait lu dans l’épisode “Le Fil” de Sophie Lemp (Editions De Fallois, 2015) Autres oeuvres citées dans l’épisode “La fille que tu étais” de Sophie Lemp (Editions Herodios Editions, 2023) “Les miroirs de Suzanne” de Sophie Lemp (Allary Editions, 2019) “Leur séparation” de Sophie Lemp (Allary Editions, 2019) “Jacques Demy, éclats d’une vie” de Sophie Lemp sur France Culture (2023) “Billie Hollyday night and day” de Sophie Lemp sur France Culture (2016) “L’événement” d’Annie Ernaux adapté par Sophie Lemp sur France Culture (2011) Crédits pour l’épisode 26 Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Lauren Malka Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Maison Dīcēs. Direction générale : Elise Nebout.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    25min | Published on September 26, 2023

  • Épisode 25 - hors-série - Traiter le réel comme matériau avec Éric Faye cover
    Épisode 25 - hors-série - Traiter le réel comme matériau avec Éric Faye cover
    Épisode 25 - hors-série - Traiter le réel comme matériau avec Éric Faye

    Pour Eric Faye, le “réel” est un tremplin à destination de son imagination ! Les rebonds l’emmènent vers des nouvelles, des romans, des récits de voyage, parfois des essais… Impossible de savoir à l’avance ce que lui réserve sa création. Ce qui est sûr, c’est qu’il danse avec elle depuis qu’il est un enfant. Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sur la prestigieuse scène du Centre Pompidou, dans le cadre de la quatrième édition du Festival “Effractions” consacrée au thème du “Réel”, le romancier Eric Faye nous raconte sa façon singulière d’inviter le “réel”  dans chacun de ses romans. Après trente-cinq livres à travers lesquels il alterne entre des fables quasi-fantastiques, souvent  inspirées de faits divers et des non-fictions, Eric Faye vient de publier un roman largement inspiré de sa propre vie “Il suffit de traverser la rue” (Seuil, 2023). Dans ce roman, il est question d’un journaliste d’agence de presse, écrasé par la folie productiviste du monde contemporain, qui rêve de devenir ce qu’il est déjà au fond de lui : un écrivain. Eric Faye nous raconte sa double-vie à l'époque où il était journaliste et écrivain. Il explique la conquête de liberté que représentait, pour lui, l’écriture de chacun de ses romans avant d’être publié. Il se rappelle de la difficulté de trouver sa musique intérieure au moment où le brouhaha du réel l’envahissait. Il revient aussi sur son enfance, les premières histoires qu’il a inventées parce qu’il était frustré de ne pas pouvoir les lire. Et puis, ce premier manuscrit de plus de cinq-cent pages tapées à la machine à écrire, avec  la gravité que représentait la “frappe” comparée à ”l’illusion du provisoire” que l’on ressent face à l’ordinateur. Il nous dévoile aussi une partie de son “musée personnel” composé de ce manuscrit inédit, mais aussi de lettres de refus d’éditeurs, parfois les mêmes qui ont participé à saluer son œuvre des années plus tard ! Lauréat du grand prix de l’Académie française pour Nagasaki, du prix des Deux Magots pour Le gardien du phare, auteur d’une oeuvre aussi prolifique que cohérente, qui a marqué un grand nombre de lecteur.rices contemporain.e.s, Eric Faye continue de se promener, le nez au vent, dans ce réel qui le dérange mais qui ne l’empêche pas de rebondir encore et toujours vers d’autres recoins de son imagination. Extrait lu dans l’épisode “Il suffit de traverser la rue” d’Eric Faye (Le Seuil) Crédits pour l’épisode 25 Création et réalisation : Lauren Malka.  Montage : Lauren Malka  Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe  Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand  Identité graphique : Maison Dices.  Direction générale : Elise Nebout.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    38min | Published on May 24, 2023

  • Episode 24 - hors-série - Écrire c’est se donner des ordres avec Serge Joncour cover
    Episode 24 - hors-série - Écrire c’est se donner des ordres avec Serge Joncour cover
    Episode 24 - hors-série - Écrire c’est se donner des ordres avec Serge Joncour

    Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sous la forme d’une masterclass suivie d’exercices d’écriture à l’école Les Mots le 18 janvier 2023, Serge Joncour est interrogé sur son  parcours depuis ses premiers écrits d'enfance jusqu'à son dernier roman. À l'époque où il cherchait sa vocation, Serge Joncour a exercé tous les métiers possibles - maître-nageur, livreur de journaux, cuisinier, rédacteur-publicitaire.... Mais il n'a jamais réalisé son rêve ultime : devenir nageur de combat ! Le voici donc écrivain. Mais pourquoi cela ? Comment en est-il arrivé là ?  Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sous la forme d’une masterclass suivie d’exercices d’écriture à l’école Les Mots le 18 janvier 2023, Serge Joncour est interrogé sur son  parcours depuis ses premiers écrits d'enfance jusqu'à son dernier roman, en passant par ses nombreux succès (prix Femina 2022, Landerneau, Interallié... adaptations au cinéma, traductions dans plus de quinze langues), ses doutes, ses renoncements, ses "pressentiments". Il lui arrive de répondre à certaines de ces questions. Mais la plupart du temps, il procède par digressions sinueuses, tours et détours oulipiens autour de la grande question qui le préoccupe ce soir-là : comment peut-il finir sa trilogie ? Sur quelle scène finale peut-il dire adieu aux personnages avec lesquels il vient de passer quatre ans de sa vie ?  Y est-il parvenu ? La réponse est en partie dans cet épisode et en partie dans son prochain roman, la suite de Nature humaine, Chaleur humaine, en librairie en septembre 2023 (Flammarion). On compte sur vous pour ne pas manquer ces deux rendez-vous ! Crédits pour l’épisode 24  Création et réalisation : Lauren Malka Montage : Lauren Malka  Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe  Musique : “Machine à écrire”  Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand  Identité graphique : Nina Jovanovic Direction générale : Elise Nebout Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    25min | Published on March 15, 2023

  • Épisode 23 - La littérature de l'écoute avec Ryōko Sekiguchi cover
    Épisode 23 - La littérature de l'écoute avec Ryōko Sekiguchi cover
    Épisode 23 - La littérature de l'écoute avec Ryōko Sekiguchi

    Poétesse d’expression française, essayiste, romancière, traductrice née au Japon et installée en France depuis 25 ans, Ryoko Sekiguchi parle d'écriture comme d'un nouveau met qu'elle s'apprête à déguster. Le plaisir et la légèreté semblent à chaque fois se renouveler. Pendant son enfance, elle considérait qu’elle ne parviendrait jamais à écrire car elle ne se sentait pas capable d’ « inventer d'histoires ». Elle imaginait un lapin mais le laissait aussitôt de côté car elle ne savait pas où l’emmener. Alors pour assouvir sa soif littéraire (et retrouver tous ces lapins abandonnés !), elle pensait devenir bibliothécaire. A 16 ans, Ryoko Sekiguchi découvre que l’on peut inventer des mondes sans forcément commencer par "il était une fois". La voilà donc poétesse et très vite primée par un jury de poésie pourtant peu ouvert d’esprit avec les femmes de lettres. Autrice d'une vingtaine de livres en français et en japonais, elle a aujourd'hui imposé sa voix comme la poétesse et écrivaine de langue française la plus reconnue pour écrire, sublimer et penser les langues, les cuisines et les parfums du monde ! Ses thèmes de prédilection sont la gastronomie, la poésie, les voyages, les mots et les êtres. Son dernier livre, 961 heures à Beyrouth et 321 plats qui les accompagnent vient de paraître chez Folio.  Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sous la forme d’une masterclasse suivie d’exercices d’écriture à l’école Les Mots (http://lesmots.co) le 22 septembre 2022, elle raconte son étonnant parcours, de Tokyo à Paris en passant par Beyrouth, son rapport aux langues qui lui donnent l’impression d’habiter d’autres corps que le sien, son rapport aux villes, aux odeurs, aux goûts mais surtout aux voix des êtres (et parfois des choses) avec lesquelles elle tisse ce qu’on appelle en japonais le “kikigaki”, une littérature de l’écoute (un terme intraduisible en français). La conversation si joueuse, parfois fantasque et profonde sur son rapport à l'écriture a été suivie d’exercices créatifs auxquels les personnes présentes ont pu se prêter. Livres cités pendant l’épisode Cassiopée Péca, 1993   Calque, P.O.L, 2001.   Ce n'est pas un hasard, Chronique japonaise, P.O.L., 2011.   L'Astringent, éditions Argol, coll. Vivres, 2012.   Manger fantôme, Argol, coll. Vivres, 2012.   Le Club des gourmets et autres cuisines japonaises, P.O.L, 2013.   Fade, Les ateliers d'Argol, coll. Paradoxes, 2016. Nagori, la nostalgie de la saison qui s'en va, P.O.L, 2018.   961 heures à Beyrouth (et 321 plats qui les accompagnent), P.O.L., 2021 Crédits pour l’épisode 23 Création et réalisation : Lauren Malka.  Montage : Lauren Malka  Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand  Identité graphique : Nina Jovanovic.  Direction générale : Elise Nebout. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    44min | Published on October 21, 2022

  • Épisode 22 - Écrire depuis son plus jeune âge avec Clémentine Beauvais cover
    Épisode 22 - Écrire depuis son plus jeune âge avec Clémentine Beauvais cover
    Épisode 22 - Écrire depuis son plus jeune âge avec Clémentine Beauvais

    Elle est entrée par ici, elle ressortira par là ! En un mot, elle est imprévisible. Autrice jeunesse multi-primée en France et au Royaume-Uni, poétesse, Clémentine Beauvais est aussi enseignante-chercheuse à l’université de York (Grande-Bretagne), brillante essayiste et traductrice de grandes écrivaines anglophones comme Sarah Crossnan, Christina Rossetti, Audre, Lordre, Maya Angelou et … J. K. Rowling ! Cling ! Mais quelle tour de magie nous réserve-t-elle encore ?  Publiée pour la première fois à 21 ans, Clémentine Beauvais a trouvé le temps très long avant cette première parution. Et pour cause. Ses manuscrits étaient prêts depuis très longtemps. Dans cet épisode, elle raconte les premiers romans qu’elle a adressés aux maisons d’édition, à seulement 9 ans, accompagnés de lettres rédigées à la main : “Cher éditeur, voici mon premier livre, il est super !”. Elle revient sur les premiers retours d’éditeur.rice.s, les rencontres qui ont fait évoluer son rapport à l’écriture, à la noirceur, à la satire, à la légèreté et à la poésie. Et elle nous parle de sa conception de la littérature jeunesse et de l’incompréhension si fréquente dont celle-ci fait l’objet.  A l’école Les Mots, Clémentine Beauvais anime régulièrement un atelier d’écriture à distance sur le thème “Ecrire l’enfance”, un sujet qui la passionne et sur lequel elle s’est, comme elle dit, "trituré la cervelle” depuis très longtemps.  En novembre 2022, elle enfilera sa casquette de chercheuse pour publier “Ecrire comme une abeille” chez Gallimard, un essai documenté, impressionnant d’érudition, qui se déguste comme un bonbon d’intelligence, pour s’interroger, entre autres, sur le rôle des parents dans le vaste monde imaginaire que créent les enfants.  Extrait lu dans l’épisode : “Décomposée” de Clémentine Beauvais (L’iconopop) Crédits pour l’épisode 22 : Création et réalisation : Lauren Malka.  Montage : Noémie Sudre  Musique : “Machine à écrire”  Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand  Identité graphique : Nina Jovanovic.  Direction générale : Elise Nebout.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    32min | Published on July 22, 2022

  • Épisode 21 - Étendre au maximum les possibilités de la fiction avec Emmanuelle Bayamack-Tam cover
    Épisode 21 - Étendre au maximum les possibilités de la fiction avec Emmanuelle Bayamack-Tam cover
    Épisode 21 - Étendre au maximum les possibilités de la fiction avec Emmanuelle Bayamack-Tam

    Dans cet épisode, Emmanuelle Bayamack-Tam revient sur ses “lectures omnivores”,  ses premiers travaux d’écriture qui ne se réduisaient pas aux journaux intimes d’adolescente mais constituaient déjà de vraies fictions. Elle raconte sa rencontre avec le grand éditeur Jérôme Lindon...  Emmanuelle Bayamack-Tam ressemble à un personnage de fiction. On l’imagine bien, en forçant à peine le trait, jouer son propre rôle au cinéma : celui d'une écrivaine reconnue, aussi altière et tranchante que sa plume, sur laquelle des étudiant.e.s pourraient se pencher pour rédiger leurs travaux universitaires. Elle expliquerait aux un.e.s et aux autres, comme dans ce podcast, la façon dont elle fait vivre ses personnages mutants et travaille ses obsessions romanesques depuis l’enfance. Autrice de 12 romans sous son nom et de 4 autres signés du pseudonyme Rebecca Ligheri, Emmanuelle Bayamack-Tam construit une œuvre exigeante et extravagante, qui transgresse les codes, et ne craint jamais de déranger le lecteur, voire de le transformer. L’un de ses derniers romans, “Arcadie” (POL), met en scène une adolescente de 14 ans, Farah, qui grandit dans une communauté libertaire au sein d’un lieu situé en zone blanche, nommé “Liberty house” et se lance dans une enquête très personnelle sur son identité sexuelle. On retrouve dans ce livre ce qui fait la singularité d’Emmanuelle Bayamack-Tam. Une audace subversive, un mélange d’érudition et d’humour familier et surtout une façon unique de questionner le corps, le genre, la monstruosité et la normalité.  Dans cet épisode, l’écrivaine revient sur ses “lectures omnivores”,  ses premiers travaux d’écriture qui ne se réduisaient pas aux journaux intimes d’adolescente mais constituaient déjà de vraies fictions. Elle raconte sa rencontre avec le grand éditeur Jérôme Lindon, à 17 ans, dans des circonstances terriblement intimidantes. Nous ouvre les coulisses de sa création, en décrivant précisément ses systèmes de brouillon et son rapport, de plus en plus assumé à deux piliers essentiels de sa liberté d’écriture : d’une part le pseudonyme et d’autre part, l’emprunt.  En juin 2021, Emmanuelle Bayamack-Tam avait animé à l’école Les Mots une masterclass en tandem avec le jeune romancier Hugo Lindenberg sur le thème “faire vivre ses personnages”. Elle en a tiré une autre masterclasse sur le même thème que vous pouvez visionner en replay à tout moment. https://lesmots.co/atelier/masterclass-faire-vivre-ses-personnages-avec-emmanuelle-bayamack-tam Extrait lu dans l’épisode “Arcadie” d’Emmanuelle Bayamack-Tam (POL) Page 14 Crédits pour l’épisode 21 Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Noémie Sudre Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    28min | Published on February 5, 2022

  • Épisode 20 - Découvrir ses personnages en les écrivant avec Agnès Martin-Lugand cover
    Épisode 20 - Découvrir ses personnages en les écrivant avec Agnès Martin-Lugand cover
    Épisode 20 - Découvrir ses personnages en les écrivant avec Agnès Martin-Lugand

    Dans l'épisode 20 d'Assez parlé, Agnès Martin-Lugand raconte le rythme de ses journées d’écriture entre le mois de septembre de chaque année et les vacances d’été. Elle se confie également sur la manière dont ses personnages s’installent progressivement dans son esprit, dans sa vie jusqu’à se déployer et exister presque réellement comme des membres de la famille à part entière ! Comment fait-elle ? C’est la question qui revient le plus souvent dans les articles de presse concernant Agnès Martin-Lugand. A-t-elle une recette d’écriture qui assure le succès ? Romancière préférée des Français depuis bientôt dix ans, Agnès Martin-Lugand n’a qu’une réponse à cette question : elle ne veut rien savoir aux mystères de la fiction. Elle écrit les yeux fermés, en ne sachant rien de ce que lui réservent ses personnages dont elle découvre toute l’histoire en l’écrivant.  Dans cet épisode, Agnès Martin-Lugand revient en détails sur l’écriture de “La Datcha” (Michel Lafon), son neuvième roman écrit pendant le confinement et paru en mars 2021. Écrivaine aussi imprévisible que disciplinée, elle raconte le rythme de ses journées d’écriture entre le mois de septembre de chaque année et les vacances d’été. Elle explique de quelle façon ses personnages s’installent progressivement dans son esprit, dans sa vie jusqu’à se déployer et exister presque réellement comme des membres de la famille à part entière dont elle discute avec son mari ! Ancienne psychologue clinicienne, elle nous raconte aussi la façon très singulière (et psychanalytique) dont elle fait advenir la parole de ses personnages, parfois en les questionnant, en les bousculant et parfois en cherchant simplement la musique qui leur correspond.  En avril 2021, Agnès Martin Lugand avait animé à l’école Les Mots une masterclass sur le thème “Ecrire en musique” avec la journaliste et écrivaine Adeline Fleury (https://lesmots.co/evenements/ecrire-en-musique-masterclasse-avec-agnes-martin-lugand). Elle avait évoqué la place de la musique dans sa quête d’inspiration mais était aussi revenue sur sa propre expérience des ateliers d’écriture au moment de se lancer dans son premier manuscrit. Pour apprendre avec elle et d’autres écrivain.e.s à se lancer, à écouter et à faire advenir l’imprévisible fiction, écoutez les précieux conseils d’Agnès Martin-Lugand dans ce podcast et surveillez les masterclass de l’école Les Mots. Vous n'êtes pas au bout de vos surprises ! Extrait lu dans l’épisode: “La Datcha” d’Agnès Martin-Lugand (Michel Lafon) Page 33 Crédits pour l’épisode 20: Création et réalisation : Lauren Malka.  Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand  Identité graphique : Nina Jovanovic.  Direction générale : Elise Nebout.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    30min | Published on October 1, 2021

  • Épisode 19 - Trois ingrédients pour publier un livre avec Lola Nicolle cover
    Épisode 19 - Trois ingrédients pour publier un livre avec Lola Nicolle cover
    Épisode 19 - Trois ingrédients pour publier un livre avec Lola Nicolle

    Pour la saison 2 d’Assez parlé, nous avons ouvert nos discussions sur l’écriture non plus seulement aux écrivain.e.s mais aussi aux éditeur.rice.s. Une façon de vous encourager encore et toujours à écrire et pourquoi pas à aller au bout de vos manuscrits en connaissant de mieux en mieux les personnes qui pourraient un jour vous dire “oui” ! Lola Nicolle est éditrice. En janvier 2021, elle a lancé, avec l’éditrice Sandrine Thévenet, une nouvelle collection de littérature française très attendue dans le milieu, Les Avrils, aux éditions Delcourt. Croisant récits littéraires et romans, cette collection s’est distinguée dès son lancement en publiant d’emblée deux premiers romans ("Les grandes occasions" d'Alexandra Matine et "Le premier homme du monde" de Raphaël Alix), un choix audacieux au milieu d’une rentrée pour le moins morose. En mai 2021, Les Avrils ont publié le premier roman d’Isabelle Boissard, “La fille que ma mère imaginait” qui a la particularité d’avoir été écrit en partie dans l’enceinte de l’école Les Mots ce qui nous a évidemment comblé de joie ! Désormais partenaires de l’école, Lola Nicolle et Sandrine Thevenet reçoivent régulièrement des manuscrits coups de cœur envoyés par notre comité de lecture à leur attention.  Dans cet épisode, Lola Nicolle raconte comment elle, qui n'aimait pas l'école et se sentait inadaptée dans le monde où elle vivait, est devenue éditrice. Elle se rappelle comment la littérature et le théâtre sont devenus ce qu'elle appelle des “safe space”, lieux de sécurité qui lui ont sauvé la vie. Elle revient, avec émotion, sur tous les moments de son parcours, les embûches scolaires, les révélations, les découvertes, les premières expériences professionnelles, les grandes rencontres... Ecrivaine et poète, Lola Nicolle se retrouve, à moins de trente ans et au tout début d'un parcours déjà étonnant, autrice d’un recueil de poésie ("Oiseaux de passage" aux éditions Blancs Volants), d’un roman ("Après la fête" aux Escales) - bientôt deux ! - et co-directrice d'une collection littéraire enthousiasmante.  En août 2021, les éditions Les Avrils se concentrent sur un premier roman “Les Garçons de la cité-jardin” signé Dan Nisand. Ce que cherchent les deux éditrices, Lola Nicolle et Sandrine Thevenet, aujourd’hui ? Trois ingrédients de départ : un style, une histoire, un propos. Mais surtout des surprises, des enthousiasmes et des écrivains "en travail". Alors vos carnets, à vos claviers, écrivez (pour le plaisir avant tout) et si vous êtes prêt.e.s, envoyez vos manuscrits à l’école Les Mots qui, entourée de ses éditeur.rice.s partenaires, fera tout son possible pour les faire fleurir. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    39min | Published on August 10, 2021

  • Épisode 18 - Trembler à chaque ligne avec Geneviève Brisac cover
    Épisode 18 - Trembler à chaque ligne avec Geneviève Brisac cover
    Épisode 18 - Trembler à chaque ligne avec Geneviève Brisac

    Geneviève Brisac révèle les blessures de son enfance, la difficulté de “montrer” ce qu’elle écrivait. Elle rend hommage à toutes les écrivaines qui l’ont entourée, accompagnée -  Virginia Woolf, Marina Tsvetaïeva, Flannery O'Connor - qui l’ont aidée à chercher une “phrase souple, drôle, mélancolique” dans laquelle elle se sentait elle-même.  Écrivaine, essayiste, autrice de plus de trente récits personnels (dont "Week-end de chasse à la mer"), essais féministes éclairants, livres pour enfants, Geneviève Brisac a aussi été critique littéraire au Monde pendant plus de vingt ans, autrice de fictions sonores à France Culture et éditrice chez Gallimard. Normalienne et agrégée de lettres, diplômée de philosophie, cette ancienne enseignante revient dans plusieurs livres son enfance, ses origines arméniennes, la difficulté de son rapport à sa mère (“Chagrin d’aimer”), ses combats et engagements en faveur des vulnérables (“J’attends de voir passer un pingouin”) et des femmes écrivaines à qui elle doit beaucoup (“Sisyphe est une femme”). Dans cet épisode, l’écrivaine et éditrice à la carrière exceptionnelle révèle les blessures de son enfance, à l’époque où elle vivait dans l’ombre de sa mère écrivaine aussi et entourée de son “gang de soeurs”, la difficulté de “montrer” ce qu’elle écrivait. Elle rend hommage à toutes les écrivaines qui l’ont entourée, accompagnée -  Virginia Woolf, Marina Tsvetaïeva, Flannery O'Connor - qui l’ont aidée à chercher une “phrase souple, drôle, mélancolique” dans laquelle elle se sentait elle-même. Elle raconte, avec une drôlerie épatante, les efforts et sacrifices qu’elle a dû faire pour attirer le seul regard qui comptait pour elle : celui de ses parents. Et la révolte intérieure qui lui a dicté un grand nombre de ses livres engagés . A la fin de l’épisode,elle nous lance un défi d’écriture qui promet de nous régaler (à tous les points de vue !). En 2021, les éditions de l’Olivier rééditent une version poche de “Petite”, à l’occasion des trente ans de la maison d’édition. En 2019, Geneviève Brisac a publié “Sisyphe est une femme”, une version revue et augmentée du livre “La Marche du cavalier”, dans lequel elle cherchait à “remettre à l'honneur ces grandes écrivaines, nos aînées, celles à qui nous devons la force et le courage d'écrire ce que nous voyons”. A l’automne 2022, Geneviève Brisac publiera une lettre adressée à Virginia Woolf dans la collection “Les Affranchis” chez Robert Laffont. Extrait lu dans l’épisode “Sisyphe est une femme” de Geneviève Brisac (L’Olivier) Pages 10 à 12 Création et réalisation : Lauren Malka. Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    35min | Published on July 9, 2021

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Description

Assez parlé, le podcast où les écrivains se livrent. Pourquoi se sont-ils lancés dans l'écriture ? Qui sont les écrivains d'aujourd'hui ? Où écrivent-ils ? Les Mots leur pose la question ! 

“Écrire” : un acte divin, ineffable, inspiré ? A l’école d’écriture Les Mots, on tourne ce verbe dans tous les sens, et on pose toutes les questions, même les plus “sacrées”. On considère que l’écriture s’exerce, se raconte, se transmet, se chante, se dit, s’écrie. Dans le Podcast “Assez parlé”, on veut entendre les écrivains nous raconter leur quotidien et nous donner envie d’écrire. Le mythe de l’écrivain silencieux, on en a assez parlé. Aujourd’hui, ce sont eux que nous voulons entendre. Non pas les écrivains fantasmés, mais ceux que nous croisons dans nos ateliers d’écriture tous les jours et qui - on vous le promet ! - adorent bavarder pendant des heures en répondant aux questions qu’on ne leur pose jamais. Comment écrivent-ils ? Pourquoi ? A qui ? Depuis quand ? A quelle heure s’y mettent-ils ? A quel endroit ? A quoi ressemble leur livre avant d’être un livre ? Quelles voix tournent dans leur tête au moment où ils se mettent à leur table de travail ? Et comment ces voix, ces mots qui se bousculent dans leur cerveau deviennent-ils des histoires, récits, des nouvelles, des scenari ? Comment ont-ils débuté ? Continué ? Quelles ont été leurs plus grandes difficultés ? 

Elsa Flageul, David Thomas, Alice Zeniter, Yannick Haenel, Chloé Delaume, Agnès Michaux, Philippe Honoré… chaque mois, nous rencontrons les écrivains majeurs de la scène littéraire actuelle, ceux qui animent les ateliers d’écriture de l’école Les Mots, pour les interroger sur leur parcours et leur pratique d’écriture. Une précieuse collection d’entretiens pour connaître les joies, les doutes, les dessous de la vie d’écrivain et pour réveiller le désir d’écrire !



Les Mots : Apprendre et s'inspirer auprès d'écrivains reconnus partout dans le monde


Les Mots est une école d'écriture qui permet la transmission du savoir entre écrivains et personnes désireuses de progresser dans l'art d'écrire. Depuis son lancement, l'école a accueilli plus de 2500 participants et constitué un réseau de plus de 100 auteurs reconnus dans leur domaine, de Yannick Haenel à Isabelle Sorente, de Charles Pépin à Alice Zeniter. Heureux hasard de l’histoire, l'école se trouve dans une rue qui porte le nom d'un célèbre poète italien, la rue Dante, dans le quartier historique de la transmission littéraire à Paris, le quartier latin.

Depuis que nous avons ouvert nos portes, plus de 10 000 participants ont suivi nos ateliers. Certains pour leur épanouissement, d’autres pour acquérir des compétences rédactionnelles utiles dans leur profession, d’autres enfin parce qu’ils avaient un projet de livre en tête. Plus de 80 de nos anciens « élèves » ont été publiés à ce jour. Et tous ont pris plaisir à écrire !


Au micro, la talentueuse Lauren Malka, collaboratrice de l'école depuis plusieurs années : 

Journaliste et autrice, Lauren Malka interroge les écrivains dans la presse, à la radio, dans les festivals et à la télévision depuis 10 ans et n’a toujours pas épuisé toutes ses questions ! 

Diplômée du CELSA, formée à la littérature, à la philosophie et inspirée par son époque, elle chronique chaque mois dans les pages « livres » (entre autres) du Magazine Causette. En 2018, elle y a aussi publié sa première nouvelle de fiction. Le reste du temps, elle écrit un film-documentaire sur l'histoire de France à travers ses pratiques culinaires, anime des émissions de radio, et organise les événements littéraires de plusieurs institutions, salles de concerts (Ground Control, La Bellevilloise) et festivals. Jusqu'en 2017, elle a coordonné l'émission « Au Fil des mots », présentée par Christophe Ono-dit-Biot sur TF1. 

Elle a signé deux livres : « Les journalistes se slashent pour mourir. La presse face au défi numérique » (Robert Laffont, 2016) et « Le Goût de la philosophie » (Mercure de France, 2019).



Description

Assez parlé, le podcast où les écrivains se livrent. Pourquoi se sont-ils lancés dans l'écriture ? Qui sont les écrivains d'aujourd'hui ? Où écrivent-ils ? Les Mots leur pose la question ! 

“Écrire” : un acte divin, ineffable, inspiré ? A l’école d’écriture Les Mots, on tourne ce verbe dans tous les sens, et on pose toutes les questions, même les plus “sacrées”. On considère que l’écriture s’exerce, se raconte, se transmet, se chante, se dit, s’écrie. Dans le Podcast “Assez parlé”, on veut entendre les écrivains nous raconter leur quotidien et nous donner envie d’écrire. Le mythe de l’écrivain silencieux, on en a assez parlé. Aujourd’hui, ce sont eux que nous voulons entendre. Non pas les écrivains fantasmés, mais ceux que nous croisons dans nos ateliers d’écriture tous les jours et qui - on vous le promet ! - adorent bavarder pendant des heures en répondant aux questions qu’on ne leur pose jamais. Comment écrivent-ils ? Pourquoi ? A qui ? Depuis quand ? A quelle heure s’y mettent-ils ? A quel endroit ? A quoi ressemble leur livre avant d’être un livre ? Quelles voix tournent dans leur tête au moment où ils se mettent à leur table de travail ? Et comment ces voix, ces mots qui se bousculent dans leur cerveau deviennent-ils des histoires, récits, des nouvelles, des scenari ? Comment ont-ils débuté ? Continué ? Quelles ont été leurs plus grandes difficultés ? 

Elsa Flageul, David Thomas, Alice Zeniter, Yannick Haenel, Chloé Delaume, Agnès Michaux, Philippe Honoré… chaque mois, nous rencontrons les écrivains majeurs de la scène littéraire actuelle, ceux qui animent les ateliers d’écriture de l’école Les Mots, pour les interroger sur leur parcours et leur pratique d’écriture. Une précieuse collection d’entretiens pour connaître les joies, les doutes, les dessous de la vie d’écrivain et pour réveiller le désir d’écrire !



Les Mots : Apprendre et s'inspirer auprès d'écrivains reconnus partout dans le monde


Les Mots est une école d'écriture qui permet la transmission du savoir entre écrivains et personnes désireuses de progresser dans l'art d'écrire. Depuis son lancement, l'école a accueilli plus de 2500 participants et constitué un réseau de plus de 100 auteurs reconnus dans leur domaine, de Yannick Haenel à Isabelle Sorente, de Charles Pépin à Alice Zeniter. Heureux hasard de l’histoire, l'école se trouve dans une rue qui porte le nom d'un célèbre poète italien, la rue Dante, dans le quartier historique de la transmission littéraire à Paris, le quartier latin.

Depuis que nous avons ouvert nos portes, plus de 10 000 participants ont suivi nos ateliers. Certains pour leur épanouissement, d’autres pour acquérir des compétences rédactionnelles utiles dans leur profession, d’autres enfin parce qu’ils avaient un projet de livre en tête. Plus de 80 de nos anciens « élèves » ont été publiés à ce jour. Et tous ont pris plaisir à écrire !


Au micro, la talentueuse Lauren Malka, collaboratrice de l'école depuis plusieurs années : 

Journaliste et autrice, Lauren Malka interroge les écrivains dans la presse, à la radio, dans les festivals et à la télévision depuis 10 ans et n’a toujours pas épuisé toutes ses questions ! 

Diplômée du CELSA, formée à la littérature, à la philosophie et inspirée par son époque, elle chronique chaque mois dans les pages « livres » (entre autres) du Magazine Causette. En 2018, elle y a aussi publié sa première nouvelle de fiction. Le reste du temps, elle écrit un film-documentaire sur l'histoire de France à travers ses pratiques culinaires, anime des émissions de radio, et organise les événements littéraires de plusieurs institutions, salles de concerts (Ground Control, La Bellevilloise) et festivals. Jusqu'en 2017, elle a coordonné l'émission « Au Fil des mots », présentée par Christophe Ono-dit-Biot sur TF1. 

Elle a signé deux livres : « Les journalistes se slashent pour mourir. La presse face au défi numérique » (Robert Laffont, 2016) et « Le Goût de la philosophie » (Mercure de France, 2019).



28 episodes

    Season 2

  • Épisode 27 - hors-série - L'écriture de l'engagement cover
    Épisode 27 - hors-série - L'écriture de l'engagement cover
    Épisode 27 - hors-série - L'écriture de l'engagement

    Qu’est-ce qu’une écriture engagée ? Les écrivain(e)s actuel.les affrontent cette question de façon plus brûlante qu’auparavant. Non seulement parce que la presse les encourage à prendre position dans les débats de société. Mais aussi parce que la figure de l’écrivain.e engagée, tombée en disgrâce après les années 1970, reprend ses lettres de noblesse ces jours-ci. Il ne s’agit pas seulement d’intervenir dans les débats, mais aussi de chercher des formes littéraires qui remettent en question l’ordre établi et aident à envisager le monde d’après. Qu’en pensent les écrivain(e)s qui animent des ateliers à l’Ecole Les Mots ? S’agit-ils, selon eux.elles, d’injonctions à s’engager ? Se sentent-ils écrivain(e)s ? Ou y perçoivent-ils une urgence incontournable face aux grandes questions que notre société traverse ? Dans cet épisode, nous posons la question à Louise Browaeys, Belinda Cannone, Emmanuelle Favier, Grégory Le Floch, Denis Michelis. Cinq écrivain(e)s que nous avons choisi(e)s parce que leurs œuvres nous inspirent un lien fort à la notion d’engagement - parfois, et c’est ce que révèle cet épisode, à leur corps défendant !Ecrivain(e)s qui interviennent dans cet épisode : Louise Browaeys, autrice de trois romans : La Dislocation, en 2020 (HarperCollins), Fais Battre ton tambour, en 2022, (HarperCollins) et La Reverdie en 2023 aux Editions de La Mer Salée.Belinda Cannone, romancière et essayiste. Ses livres les plus récents sont des essais : “Le Nouveau Nom de l'amour”, Stock, 2020, Petit éloge de l'embrassement, Gallimard, coll. « Folio 2 euros », 2021 et un recueil de nouvelles “Le vis-à-vis, nouvelles érotiques”, éd. La Pionnière, 2023Emmanuelle Favier, romancière, poétesse, dramaturge et nouvelliste. Elle est autrice de trois romans parus chez Albin Michel “Le Courage qu'il faut aux rivières” (2017), puis “Le Livre de Rose”, paru en 2023 aux éditions Les Pérégrines. Elle vient de faire paraître aussi sa traduction de “La Mégère apprivoisée” de Shakespeare, aux Belles Lettres.Grégory Le Floch, auteur de quatre romans :  “Dans la forêt du hameau de Hardt” (Éditions de l'Ogre) paraît en 2019, “De parcourir le monde et d’y rôder chez Christian Bourgois, roman qui remporte les Prix Décembre, Wepler et Transfuge Découverte. “Gloria, Gloria”, Christian Bourgois Éditeur, 2023. Et “Éloge de la plage” aux éditions Rivages. Il gagne aussi en 2023 le prix Sade pour son roman Gloria, Gloria.Denis Michelis, auteur de  “La chance que tu as” chez Stock en 2014, “Le Bon Fils” (2016), “État d'Ivresse” (2019) et “Encore une Journée Divine” (2021) en cours d’adaptation au théâtre. En janvier 2024, il publie “Amour Fou” chez Noir sur blanc.Crédits :Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Lauren Malka Mixage : avec la collaboration de Thomas Aguettaz Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    26min | Published on January 19, 2024

  • Épisode 26 - Écrire pour ne pas oublier avec Sophie Lemp cover
    Épisode 26 - Écrire pour ne pas oublier avec Sophie Lemp cover
    Épisode 26 - Écrire pour ne pas oublier avec Sophie Lemp

     Romancière et autrice de fictions radio sur France Culture, Sophie Lemp tient en équilibre sur un fil littéraire, nostalgique et cadencé sur lequel elle nous entraîne depuis son tout premier roman, “Le Fil” (Editions de Fallois, 2015) - un livre construit à partir de sa correspondance réelle avec sa grand-mère. En 2023, elle achève deux projets très personnels et cruciaux pour elle : d’un côté l’écriture d’une fiction audio sur l’un des cinéastes-bonnes fées qui s’est penché sur son berceau d’écrivaine, Jacques Demy - dans ce podcast, elle cite d’ailleurs d’autres cinéastes, écrivain.es, musicien.nes ont participé à sa vocation : Barbara, Claude Sautet, mais surtout Annie Ernaux avec qui elle entretient une forme d’amitié littéraire unique et précieuse. Et en parallèle, elle publie l’un de ses romans les plus intimes “La Fille que tu étais” (Herodios Editions, 2023) sur les amitiés quasi-amoureuses, passionnées et douloureuses de l’adolescence. Dans cet épisode, elle parle de la place que cette période occupe dans ses pensées, dans ses carnets et sous sa plume. Lorsqu’elle écrit, nous explique-t-elle, c’est dans le corps de la fille qu’elle était à l'époque qu’elle replonge immanquablement, sans le décider. On la suivrait jusqu’au bout de son île, à pas feutré, en suivant le fil de sa plume délicate, mi-triste mi-entraînante, sans hésiter.  En 2024, Sophie Lemp projette de travailler les voix d’Annie Ernaux sous la forme d’une création audio et de poursuivre ses ateliers d’écriture à l’Ecole Les Mots : “Trouver sa voix” et “Ecrire la vie”.   Extrait lu dans l’épisode “Le Fil” de Sophie Lemp (Editions De Fallois, 2015) Autres oeuvres citées dans l’épisode “La fille que tu étais” de Sophie Lemp (Editions Herodios Editions, 2023) “Les miroirs de Suzanne” de Sophie Lemp (Allary Editions, 2019) “Leur séparation” de Sophie Lemp (Allary Editions, 2019) “Jacques Demy, éclats d’une vie” de Sophie Lemp sur France Culture (2023) “Billie Hollyday night and day” de Sophie Lemp sur France Culture (2016) “L’événement” d’Annie Ernaux adapté par Sophie Lemp sur France Culture (2011) Crédits pour l’épisode 26 Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Lauren Malka Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Maison Dīcēs. Direction générale : Elise Nebout.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    25min | Published on September 26, 2023

  • Épisode 25 - hors-série - Traiter le réel comme matériau avec Éric Faye cover
    Épisode 25 - hors-série - Traiter le réel comme matériau avec Éric Faye cover
    Épisode 25 - hors-série - Traiter le réel comme matériau avec Éric Faye

    Pour Eric Faye, le “réel” est un tremplin à destination de son imagination ! Les rebonds l’emmènent vers des nouvelles, des romans, des récits de voyage, parfois des essais… Impossible de savoir à l’avance ce que lui réserve sa création. Ce qui est sûr, c’est qu’il danse avec elle depuis qu’il est un enfant. Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sur la prestigieuse scène du Centre Pompidou, dans le cadre de la quatrième édition du Festival “Effractions” consacrée au thème du “Réel”, le romancier Eric Faye nous raconte sa façon singulière d’inviter le “réel”  dans chacun de ses romans. Après trente-cinq livres à travers lesquels il alterne entre des fables quasi-fantastiques, souvent  inspirées de faits divers et des non-fictions, Eric Faye vient de publier un roman largement inspiré de sa propre vie “Il suffit de traverser la rue” (Seuil, 2023). Dans ce roman, il est question d’un journaliste d’agence de presse, écrasé par la folie productiviste du monde contemporain, qui rêve de devenir ce qu’il est déjà au fond de lui : un écrivain. Eric Faye nous raconte sa double-vie à l'époque où il était journaliste et écrivain. Il explique la conquête de liberté que représentait, pour lui, l’écriture de chacun de ses romans avant d’être publié. Il se rappelle de la difficulté de trouver sa musique intérieure au moment où le brouhaha du réel l’envahissait. Il revient aussi sur son enfance, les premières histoires qu’il a inventées parce qu’il était frustré de ne pas pouvoir les lire. Et puis, ce premier manuscrit de plus de cinq-cent pages tapées à la machine à écrire, avec  la gravité que représentait la “frappe” comparée à ”l’illusion du provisoire” que l’on ressent face à l’ordinateur. Il nous dévoile aussi une partie de son “musée personnel” composé de ce manuscrit inédit, mais aussi de lettres de refus d’éditeurs, parfois les mêmes qui ont participé à saluer son œuvre des années plus tard ! Lauréat du grand prix de l’Académie française pour Nagasaki, du prix des Deux Magots pour Le gardien du phare, auteur d’une oeuvre aussi prolifique que cohérente, qui a marqué un grand nombre de lecteur.rices contemporain.e.s, Eric Faye continue de se promener, le nez au vent, dans ce réel qui le dérange mais qui ne l’empêche pas de rebondir encore et toujours vers d’autres recoins de son imagination. Extrait lu dans l’épisode “Il suffit de traverser la rue” d’Eric Faye (Le Seuil) Crédits pour l’épisode 25 Création et réalisation : Lauren Malka.  Montage : Lauren Malka  Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe  Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand  Identité graphique : Maison Dices.  Direction générale : Elise Nebout.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    38min | Published on May 24, 2023

  • Episode 24 - hors-série - Écrire c’est se donner des ordres avec Serge Joncour cover
    Episode 24 - hors-série - Écrire c’est se donner des ordres avec Serge Joncour cover
    Episode 24 - hors-série - Écrire c’est se donner des ordres avec Serge Joncour

    Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sous la forme d’une masterclass suivie d’exercices d’écriture à l’école Les Mots le 18 janvier 2023, Serge Joncour est interrogé sur son  parcours depuis ses premiers écrits d'enfance jusqu'à son dernier roman. À l'époque où il cherchait sa vocation, Serge Joncour a exercé tous les métiers possibles - maître-nageur, livreur de journaux, cuisinier, rédacteur-publicitaire.... Mais il n'a jamais réalisé son rêve ultime : devenir nageur de combat ! Le voici donc écrivain. Mais pourquoi cela ? Comment en est-il arrivé là ?  Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sous la forme d’une masterclass suivie d’exercices d’écriture à l’école Les Mots le 18 janvier 2023, Serge Joncour est interrogé sur son  parcours depuis ses premiers écrits d'enfance jusqu'à son dernier roman, en passant par ses nombreux succès (prix Femina 2022, Landerneau, Interallié... adaptations au cinéma, traductions dans plus de quinze langues), ses doutes, ses renoncements, ses "pressentiments". Il lui arrive de répondre à certaines de ces questions. Mais la plupart du temps, il procède par digressions sinueuses, tours et détours oulipiens autour de la grande question qui le préoccupe ce soir-là : comment peut-il finir sa trilogie ? Sur quelle scène finale peut-il dire adieu aux personnages avec lesquels il vient de passer quatre ans de sa vie ?  Y est-il parvenu ? La réponse est en partie dans cet épisode et en partie dans son prochain roman, la suite de Nature humaine, Chaleur humaine, en librairie en septembre 2023 (Flammarion). On compte sur vous pour ne pas manquer ces deux rendez-vous ! Crédits pour l’épisode 24  Création et réalisation : Lauren Malka Montage : Lauren Malka  Mixage : avec la collaboration d’Anne Astolfe  Musique : “Machine à écrire”  Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand  Identité graphique : Nina Jovanovic Direction générale : Elise Nebout Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    25min | Published on March 15, 2023

  • Épisode 23 - La littérature de l'écoute avec Ryōko Sekiguchi cover
    Épisode 23 - La littérature de l'écoute avec Ryōko Sekiguchi cover
    Épisode 23 - La littérature de l'écoute avec Ryōko Sekiguchi

    Poétesse d’expression française, essayiste, romancière, traductrice née au Japon et installée en France depuis 25 ans, Ryoko Sekiguchi parle d'écriture comme d'un nouveau met qu'elle s'apprête à déguster. Le plaisir et la légèreté semblent à chaque fois se renouveler. Pendant son enfance, elle considérait qu’elle ne parviendrait jamais à écrire car elle ne se sentait pas capable d’ « inventer d'histoires ». Elle imaginait un lapin mais le laissait aussitôt de côté car elle ne savait pas où l’emmener. Alors pour assouvir sa soif littéraire (et retrouver tous ces lapins abandonnés !), elle pensait devenir bibliothécaire. A 16 ans, Ryoko Sekiguchi découvre que l’on peut inventer des mondes sans forcément commencer par "il était une fois". La voilà donc poétesse et très vite primée par un jury de poésie pourtant peu ouvert d’esprit avec les femmes de lettres. Autrice d'une vingtaine de livres en français et en japonais, elle a aujourd'hui imposé sa voix comme la poétesse et écrivaine de langue française la plus reconnue pour écrire, sublimer et penser les langues, les cuisines et les parfums du monde ! Ses thèmes de prédilection sont la gastronomie, la poésie, les voyages, les mots et les êtres. Son dernier livre, 961 heures à Beyrouth et 321 plats qui les accompagnent vient de paraître chez Folio.  Dans cet épisode, un hors-série enregistré en public sous la forme d’une masterclasse suivie d’exercices d’écriture à l’école Les Mots (http://lesmots.co) le 22 septembre 2022, elle raconte son étonnant parcours, de Tokyo à Paris en passant par Beyrouth, son rapport aux langues qui lui donnent l’impression d’habiter d’autres corps que le sien, son rapport aux villes, aux odeurs, aux goûts mais surtout aux voix des êtres (et parfois des choses) avec lesquelles elle tisse ce qu’on appelle en japonais le “kikigaki”, une littérature de l’écoute (un terme intraduisible en français). La conversation si joueuse, parfois fantasque et profonde sur son rapport à l'écriture a été suivie d’exercices créatifs auxquels les personnes présentes ont pu se prêter. Livres cités pendant l’épisode Cassiopée Péca, 1993   Calque, P.O.L, 2001.   Ce n'est pas un hasard, Chronique japonaise, P.O.L., 2011.   L'Astringent, éditions Argol, coll. Vivres, 2012.   Manger fantôme, Argol, coll. Vivres, 2012.   Le Club des gourmets et autres cuisines japonaises, P.O.L, 2013.   Fade, Les ateliers d'Argol, coll. Paradoxes, 2016. Nagori, la nostalgie de la saison qui s'en va, P.O.L, 2018.   961 heures à Beyrouth (et 321 plats qui les accompagnent), P.O.L., 2021 Crédits pour l’épisode 23 Création et réalisation : Lauren Malka.  Montage : Lauren Malka  Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand  Identité graphique : Nina Jovanovic.  Direction générale : Elise Nebout. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    44min | Published on October 21, 2022

  • Épisode 22 - Écrire depuis son plus jeune âge avec Clémentine Beauvais cover
    Épisode 22 - Écrire depuis son plus jeune âge avec Clémentine Beauvais cover
    Épisode 22 - Écrire depuis son plus jeune âge avec Clémentine Beauvais

    Elle est entrée par ici, elle ressortira par là ! En un mot, elle est imprévisible. Autrice jeunesse multi-primée en France et au Royaume-Uni, poétesse, Clémentine Beauvais est aussi enseignante-chercheuse à l’université de York (Grande-Bretagne), brillante essayiste et traductrice de grandes écrivaines anglophones comme Sarah Crossnan, Christina Rossetti, Audre, Lordre, Maya Angelou et … J. K. Rowling ! Cling ! Mais quelle tour de magie nous réserve-t-elle encore ?  Publiée pour la première fois à 21 ans, Clémentine Beauvais a trouvé le temps très long avant cette première parution. Et pour cause. Ses manuscrits étaient prêts depuis très longtemps. Dans cet épisode, elle raconte les premiers romans qu’elle a adressés aux maisons d’édition, à seulement 9 ans, accompagnés de lettres rédigées à la main : “Cher éditeur, voici mon premier livre, il est super !”. Elle revient sur les premiers retours d’éditeur.rice.s, les rencontres qui ont fait évoluer son rapport à l’écriture, à la noirceur, à la satire, à la légèreté et à la poésie. Et elle nous parle de sa conception de la littérature jeunesse et de l’incompréhension si fréquente dont celle-ci fait l’objet.  A l’école Les Mots, Clémentine Beauvais anime régulièrement un atelier d’écriture à distance sur le thème “Ecrire l’enfance”, un sujet qui la passionne et sur lequel elle s’est, comme elle dit, "trituré la cervelle” depuis très longtemps.  En novembre 2022, elle enfilera sa casquette de chercheuse pour publier “Ecrire comme une abeille” chez Gallimard, un essai documenté, impressionnant d’érudition, qui se déguste comme un bonbon d’intelligence, pour s’interroger, entre autres, sur le rôle des parents dans le vaste monde imaginaire que créent les enfants.  Extrait lu dans l’épisode : “Décomposée” de Clémentine Beauvais (L’iconopop) Crédits pour l’épisode 22 : Création et réalisation : Lauren Malka.  Montage : Noémie Sudre  Musique : “Machine à écrire”  Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand  Identité graphique : Nina Jovanovic.  Direction générale : Elise Nebout.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    32min | Published on July 22, 2022

  • Épisode 21 - Étendre au maximum les possibilités de la fiction avec Emmanuelle Bayamack-Tam cover
    Épisode 21 - Étendre au maximum les possibilités de la fiction avec Emmanuelle Bayamack-Tam cover
    Épisode 21 - Étendre au maximum les possibilités de la fiction avec Emmanuelle Bayamack-Tam

    Dans cet épisode, Emmanuelle Bayamack-Tam revient sur ses “lectures omnivores”,  ses premiers travaux d’écriture qui ne se réduisaient pas aux journaux intimes d’adolescente mais constituaient déjà de vraies fictions. Elle raconte sa rencontre avec le grand éditeur Jérôme Lindon...  Emmanuelle Bayamack-Tam ressemble à un personnage de fiction. On l’imagine bien, en forçant à peine le trait, jouer son propre rôle au cinéma : celui d'une écrivaine reconnue, aussi altière et tranchante que sa plume, sur laquelle des étudiant.e.s pourraient se pencher pour rédiger leurs travaux universitaires. Elle expliquerait aux un.e.s et aux autres, comme dans ce podcast, la façon dont elle fait vivre ses personnages mutants et travaille ses obsessions romanesques depuis l’enfance. Autrice de 12 romans sous son nom et de 4 autres signés du pseudonyme Rebecca Ligheri, Emmanuelle Bayamack-Tam construit une œuvre exigeante et extravagante, qui transgresse les codes, et ne craint jamais de déranger le lecteur, voire de le transformer. L’un de ses derniers romans, “Arcadie” (POL), met en scène une adolescente de 14 ans, Farah, qui grandit dans une communauté libertaire au sein d’un lieu situé en zone blanche, nommé “Liberty house” et se lance dans une enquête très personnelle sur son identité sexuelle. On retrouve dans ce livre ce qui fait la singularité d’Emmanuelle Bayamack-Tam. Une audace subversive, un mélange d’érudition et d’humour familier et surtout une façon unique de questionner le corps, le genre, la monstruosité et la normalité.  Dans cet épisode, l’écrivaine revient sur ses “lectures omnivores”,  ses premiers travaux d’écriture qui ne se réduisaient pas aux journaux intimes d’adolescente mais constituaient déjà de vraies fictions. Elle raconte sa rencontre avec le grand éditeur Jérôme Lindon, à 17 ans, dans des circonstances terriblement intimidantes. Nous ouvre les coulisses de sa création, en décrivant précisément ses systèmes de brouillon et son rapport, de plus en plus assumé à deux piliers essentiels de sa liberté d’écriture : d’une part le pseudonyme et d’autre part, l’emprunt.  En juin 2021, Emmanuelle Bayamack-Tam avait animé à l’école Les Mots une masterclass en tandem avec le jeune romancier Hugo Lindenberg sur le thème “faire vivre ses personnages”. Elle en a tiré une autre masterclasse sur le même thème que vous pouvez visionner en replay à tout moment. https://lesmots.co/atelier/masterclass-faire-vivre-ses-personnages-avec-emmanuelle-bayamack-tam Extrait lu dans l’épisode “Arcadie” d’Emmanuelle Bayamack-Tam (POL) Page 14 Crédits pour l’épisode 21 Création et réalisation : Lauren Malka. Montage : Noémie Sudre Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    28min | Published on February 5, 2022

  • Épisode 20 - Découvrir ses personnages en les écrivant avec Agnès Martin-Lugand cover
    Épisode 20 - Découvrir ses personnages en les écrivant avec Agnès Martin-Lugand cover
    Épisode 20 - Découvrir ses personnages en les écrivant avec Agnès Martin-Lugand

    Dans l'épisode 20 d'Assez parlé, Agnès Martin-Lugand raconte le rythme de ses journées d’écriture entre le mois de septembre de chaque année et les vacances d’été. Elle se confie également sur la manière dont ses personnages s’installent progressivement dans son esprit, dans sa vie jusqu’à se déployer et exister presque réellement comme des membres de la famille à part entière ! Comment fait-elle ? C’est la question qui revient le plus souvent dans les articles de presse concernant Agnès Martin-Lugand. A-t-elle une recette d’écriture qui assure le succès ? Romancière préférée des Français depuis bientôt dix ans, Agnès Martin-Lugand n’a qu’une réponse à cette question : elle ne veut rien savoir aux mystères de la fiction. Elle écrit les yeux fermés, en ne sachant rien de ce que lui réservent ses personnages dont elle découvre toute l’histoire en l’écrivant.  Dans cet épisode, Agnès Martin-Lugand revient en détails sur l’écriture de “La Datcha” (Michel Lafon), son neuvième roman écrit pendant le confinement et paru en mars 2021. Écrivaine aussi imprévisible que disciplinée, elle raconte le rythme de ses journées d’écriture entre le mois de septembre de chaque année et les vacances d’été. Elle explique de quelle façon ses personnages s’installent progressivement dans son esprit, dans sa vie jusqu’à se déployer et exister presque réellement comme des membres de la famille à part entière dont elle discute avec son mari ! Ancienne psychologue clinicienne, elle nous raconte aussi la façon très singulière (et psychanalytique) dont elle fait advenir la parole de ses personnages, parfois en les questionnant, en les bousculant et parfois en cherchant simplement la musique qui leur correspond.  En avril 2021, Agnès Martin Lugand avait animé à l’école Les Mots une masterclass sur le thème “Ecrire en musique” avec la journaliste et écrivaine Adeline Fleury (https://lesmots.co/evenements/ecrire-en-musique-masterclasse-avec-agnes-martin-lugand). Elle avait évoqué la place de la musique dans sa quête d’inspiration mais était aussi revenue sur sa propre expérience des ateliers d’écriture au moment de se lancer dans son premier manuscrit. Pour apprendre avec elle et d’autres écrivain.e.s à se lancer, à écouter et à faire advenir l’imprévisible fiction, écoutez les précieux conseils d’Agnès Martin-Lugand dans ce podcast et surveillez les masterclass de l’école Les Mots. Vous n'êtes pas au bout de vos surprises ! Extrait lu dans l’épisode: “La Datcha” d’Agnès Martin-Lugand (Michel Lafon) Page 33 Crédits pour l’épisode 20: Création et réalisation : Lauren Malka.  Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand  Identité graphique : Nina Jovanovic.  Direction générale : Elise Nebout.   Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    30min | Published on October 1, 2021

  • Épisode 19 - Trois ingrédients pour publier un livre avec Lola Nicolle cover
    Épisode 19 - Trois ingrédients pour publier un livre avec Lola Nicolle cover
    Épisode 19 - Trois ingrédients pour publier un livre avec Lola Nicolle

    Pour la saison 2 d’Assez parlé, nous avons ouvert nos discussions sur l’écriture non plus seulement aux écrivain.e.s mais aussi aux éditeur.rice.s. Une façon de vous encourager encore et toujours à écrire et pourquoi pas à aller au bout de vos manuscrits en connaissant de mieux en mieux les personnes qui pourraient un jour vous dire “oui” ! Lola Nicolle est éditrice. En janvier 2021, elle a lancé, avec l’éditrice Sandrine Thévenet, une nouvelle collection de littérature française très attendue dans le milieu, Les Avrils, aux éditions Delcourt. Croisant récits littéraires et romans, cette collection s’est distinguée dès son lancement en publiant d’emblée deux premiers romans ("Les grandes occasions" d'Alexandra Matine et "Le premier homme du monde" de Raphaël Alix), un choix audacieux au milieu d’une rentrée pour le moins morose. En mai 2021, Les Avrils ont publié le premier roman d’Isabelle Boissard, “La fille que ma mère imaginait” qui a la particularité d’avoir été écrit en partie dans l’enceinte de l’école Les Mots ce qui nous a évidemment comblé de joie ! Désormais partenaires de l’école, Lola Nicolle et Sandrine Thevenet reçoivent régulièrement des manuscrits coups de cœur envoyés par notre comité de lecture à leur attention.  Dans cet épisode, Lola Nicolle raconte comment elle, qui n'aimait pas l'école et se sentait inadaptée dans le monde où elle vivait, est devenue éditrice. Elle se rappelle comment la littérature et le théâtre sont devenus ce qu'elle appelle des “safe space”, lieux de sécurité qui lui ont sauvé la vie. Elle revient, avec émotion, sur tous les moments de son parcours, les embûches scolaires, les révélations, les découvertes, les premières expériences professionnelles, les grandes rencontres... Ecrivaine et poète, Lola Nicolle se retrouve, à moins de trente ans et au tout début d'un parcours déjà étonnant, autrice d’un recueil de poésie ("Oiseaux de passage" aux éditions Blancs Volants), d’un roman ("Après la fête" aux Escales) - bientôt deux ! - et co-directrice d'une collection littéraire enthousiasmante.  En août 2021, les éditions Les Avrils se concentrent sur un premier roman “Les Garçons de la cité-jardin” signé Dan Nisand. Ce que cherchent les deux éditrices, Lola Nicolle et Sandrine Thevenet, aujourd’hui ? Trois ingrédients de départ : un style, une histoire, un propos. Mais surtout des surprises, des enthousiasmes et des écrivains "en travail". Alors vos carnets, à vos claviers, écrivez (pour le plaisir avant tout) et si vous êtes prêt.e.s, envoyez vos manuscrits à l’école Les Mots qui, entourée de ses éditeur.rice.s partenaires, fera tout son possible pour les faire fleurir. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    39min | Published on August 10, 2021

  • Épisode 18 - Trembler à chaque ligne avec Geneviève Brisac cover
    Épisode 18 - Trembler à chaque ligne avec Geneviève Brisac cover
    Épisode 18 - Trembler à chaque ligne avec Geneviève Brisac

    Geneviève Brisac révèle les blessures de son enfance, la difficulté de “montrer” ce qu’elle écrivait. Elle rend hommage à toutes les écrivaines qui l’ont entourée, accompagnée -  Virginia Woolf, Marina Tsvetaïeva, Flannery O'Connor - qui l’ont aidée à chercher une “phrase souple, drôle, mélancolique” dans laquelle elle se sentait elle-même.  Écrivaine, essayiste, autrice de plus de trente récits personnels (dont "Week-end de chasse à la mer"), essais féministes éclairants, livres pour enfants, Geneviève Brisac a aussi été critique littéraire au Monde pendant plus de vingt ans, autrice de fictions sonores à France Culture et éditrice chez Gallimard. Normalienne et agrégée de lettres, diplômée de philosophie, cette ancienne enseignante revient dans plusieurs livres son enfance, ses origines arméniennes, la difficulté de son rapport à sa mère (“Chagrin d’aimer”), ses combats et engagements en faveur des vulnérables (“J’attends de voir passer un pingouin”) et des femmes écrivaines à qui elle doit beaucoup (“Sisyphe est une femme”). Dans cet épisode, l’écrivaine et éditrice à la carrière exceptionnelle révèle les blessures de son enfance, à l’époque où elle vivait dans l’ombre de sa mère écrivaine aussi et entourée de son “gang de soeurs”, la difficulté de “montrer” ce qu’elle écrivait. Elle rend hommage à toutes les écrivaines qui l’ont entourée, accompagnée -  Virginia Woolf, Marina Tsvetaïeva, Flannery O'Connor - qui l’ont aidée à chercher une “phrase souple, drôle, mélancolique” dans laquelle elle se sentait elle-même. Elle raconte, avec une drôlerie épatante, les efforts et sacrifices qu’elle a dû faire pour attirer le seul regard qui comptait pour elle : celui de ses parents. Et la révolte intérieure qui lui a dicté un grand nombre de ses livres engagés . A la fin de l’épisode,elle nous lance un défi d’écriture qui promet de nous régaler (à tous les points de vue !). En 2021, les éditions de l’Olivier rééditent une version poche de “Petite”, à l’occasion des trente ans de la maison d’édition. En 2019, Geneviève Brisac a publié “Sisyphe est une femme”, une version revue et augmentée du livre “La Marche du cavalier”, dans lequel elle cherchait à “remettre à l'honneur ces grandes écrivaines, nos aînées, celles à qui nous devons la force et le courage d'écrire ce que nous voyons”. A l’automne 2022, Geneviève Brisac publiera une lettre adressée à Virginia Woolf dans la collection “Les Affranchis” chez Robert Laffont. Extrait lu dans l’épisode “Sisyphe est une femme” de Geneviève Brisac (L’Olivier) Pages 10 à 12 Création et réalisation : Lauren Malka. Musique : “Machine à écrire” Paroles : Louise Pressager / Musique Ferdinand Identité graphique : Nina Jovanovic. Direction générale : Elise Nebout. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    35min | Published on July 9, 2021

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