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À ta couleur

Transformer son entreprise grâce au storytelling : le témoignage de 3 entrepreneuses // Ép. 15

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1h28 |29/10/2024
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Description

Dans ce tout premier épisode de la Saison 2 avec invitées, je mets les bouchées doubles avec non pas une, ni deux, mais TROIS invitées exceptionnelles! 🎙️


On jase storytelling avec Jessica Lebbe, stratège podcast; Johanny Lambert, fondatrice de La Petite Clique; et Jessie Deschesnes, artiste peintre. Ces entrepreneuses partagent comment elles ont intégré le storytelling dans leur business et ce que ça a changé pour elles.


Un podcast authentique, convivial (on enregistre dans une cuisine, rien de moins 😄) et rempli de pépites d’or pour booster ton storytelling.


Si tu veux savoir pourquoi raconter ton histoire, c'est LA clé pour connecter avec ton audience, c’est ici que ça se passe! ✨


Pour suivre Jessica Lebbe, stratège podcast :

🔸Instagram : https://www.instagram.com/jesslbb

🔸Facebook : https://www.facebook.com/jessica.lebbe


Pour suivre Johanny Lambert, mentore en démarrage d'entreprise :

🔸Instagram : https://www.instagram.com/johanny.lambert

🔸Facebook : https://www.facebook.com/johanny.lambert

🔸Groupe Facebook - La Petite Clique : https://www.facebook.com/groups/lapetitecliquegratuite


Pour suivre Jessie Deschesnes, artiste-peintre :

🔸Instagram : https://www.instagram.com/jessiedeschesnesartistepeintre

🔸Facebook : https://www.facebook.com/JessieDeschesnesArtiste

🔸Tik Tok : https://www.tiktok.com/@UC-y6LlnrfYxnR0_xKxoh8Yg


Pour me suivre : 👇

🔸Instagram : https://www.instagram.com/lavoisinepro

🔸Facebook : https://www.facebook.com/lavoisinepro

🔸LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/mp-lemaire

🔸YouTube : https://bit.ly/podcast-a-ta-couleur


Mentionnés dans cet épisode :

- 𝑇ℎ𝑒 ℎ𝑒𝑟𝑜 𝑎𝑛𝑑 𝑡ℎ𝑒 𝑜𝑢𝑡𝑙𝑎𝑤 de Margaret Mark et Carol Pearson

- 𝐿'𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑒 (𝑙𝑎) 𝑟𝑎𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑟 : 𝐷𝑢 𝑠𝑡𝑜𝑟𝑦𝑡𝑒𝑙𝑙𝑖𝑛𝑔 𝑎𝑢 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑎𝑙 𝑏𝑟𝑎𝑛𝑑𝑖𝑛𝑔 de Georges Lewi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans notre village virtuel où chaque entrepreneur est un artiste qui colore le monde à sa manière. À ta couleur, c'est le rendez-vous où on jase de storytelling pis de personal branding, mais avec une twist. On le fait au service des petites entreprises locales. Ici, on célèbre l'unicité. Chaque entrepreneur que je reçois a réussi à enflammer les réseaux sociaux avec son histoire pis sa personnalité unique en son genre. On va décortiquer comment ils ont réussi à tisser des liens solides avec leur communauté, à créer un impact majeur pis à forger une marque qui leur colle à la peau. Que tu sois la tête d'une petite entreprise locale ou que tu sois un solopreneur, ici c'est ta nouvelle maison. puis il y a une place pour toi dans notre village. En solo ou en voisin, la porte s'ouvrira à des invités ou même à des figures locales qui ont réussi à faire de leur entreprise ou de leur petit coin de pays le nouveau point de rendez-vous de la communauté. Alors rentre, fais comme chez toi et laisse-toi inspirer. Salut à toi, bienvenue à ce premier épisode avec invité du podcast À ta couleur. Et là, en termes d'invité, j'ai mis le paquet parce que ce n'est pas un invité, mais bien... Des invités aujourd'hui qui sont avec moi. Trois personnes extraordinaires que j'ai envie de vous présenter. À commencer par Jessica Leib, stratage podcast. Salut, Jessica.

  • Speaker #1

    Parce que j'avais tellement envie de te dire bonjour.

  • Speaker #0

    Officiellement, on est chez toi. Oui. Dans ta cuisine.

  • Speaker #1

    Je suis tellement contente. Le rêve d'un studio maison,

  • Speaker #0

    c'est fait. C'est tellement convivial, c'est tellement parfait. Je trouve que ça fit avec la voisine, avec ce que je veux aussi présenter dans mon podcast. Donc, merci. de nous recevoir. On a Joannie Lambert. Allô ! Salut ! Toi, dans ton cas, je m'en dirais stratège, mais oui. Tu as plein de titres. Mentor en démarrage d'entreprise. Oui,

  • Speaker #2

    effectivement.

  • Speaker #0

    Fondatrice de La Petite Clique, que j'adore d'ailleurs. Donc, merci d'être là.

  • Speaker #2

    Merci à toi pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Ça me fait grand plaisir. Et Jessie Deschaines, artiste peintre avec qui j'ai fait du covoiturage pour me rendre jusqu'ici, aujourd'hui, parce qu'on vient de la Mauricie, toi et moi. Oui. Donc, on s'est rendu à Québec. On fait un petit peu de route. Ça vaut la peine pour se rencontrer aujourd'hui. Donc, merci les filles d'être là aujourd'hui pour jaser du sujet de prédilection. Quelle est ? Storytelling ! Exact ! Voilà ! Je trouvais ça important de vous réunir les trois. C'est la première fois que je fais vraiment un podcast avec trois invités. D'habitude, c'est avec un. Là, c'est un grand moment que je vis. Vous êtes un trio d'entrepreneuses de domaines différents, mais vous avez un point en commun qui vous relie toutes les trois, et c'est le fait que vous ayez pris conscience récemment quand même, en tout cas, je pense qu'on peut compter ça en termes de mois, de l'importance d'utiliser le storytelling dans votre entreprise. Donc c'est ce point-là qui vous relie. Donc vous avez fait un grand travail aussi au cours des derniers mois, un grand travail introspectif. Parce que de créer son storytelling, ça demande une bonne dose d'introspection, vous le savez. Et pour pouvoir en fait aller chercher les, moi j'appelle ça les pépites. Vous le savez, là, si vous êtes dans mon univers, vous m'entendez souvent parler de pépites, de pépites d'or. Donc pour aller chercher les pépites uniques qui vous définissent, les éléments particuliers qui caractérisent votre parcours unique. Et vous avez commencé à... Les raconter. Racontez votre histoire ici et là, un petit peu dans votre contenu en ligne. Donc bref, vous avez commencé à vous raconter dans votre contenu en ligne. Donc, je vous ai réunis parce que j'ai envie d'ouvrir la discussion avec vous à savoir comment ça s'est passé, ce processus-là, pour chacune d'entre vous, ce processus introspectif-là. Comment vous avez réussi à incarner, commencer à incarner cette histoire-là aussi, qui est la vôtre. Puis comment aussi on... On raconte comment on se raconte. Ça, c'est quand même intéressant. Puis vous êtes trois personnes différentes qui avez sûrement vécu ça de façon différente aussi. Donc, voilà pourquoi vous êtes là aujourd'hui. Je pense que je ne vous apprends rien. J'espère qu'il n'y a pas personne de surpris. Non. OK. Je vous avais quand même prévenu avant. Vous savez dans quoi vous embarquez. OK, génial, super. Mais là, je ne veux pas, je vais m'arrêter ici. Ce n'est pas un monologue. Je veux vous passer le micro vraiment pour vous entendre à propos de ça. Donc... Je commence tout de suite, déjà, en vous posant la première question. Puis je commence avec Jessie. D'accord. T'attends-tu ?

  • Speaker #3

    Je te passe la carte.

  • Speaker #0

    On commence demain. Donc, j'ai envie de savoir, Jessie, en fait, ce que j'ai envie, c'est que tu me parles du moment où tu as pris conscience, où ça t'a ouvert les yeux, où tu as réalisé que le storytelling, ça pouvait vraiment faire une différence pour ton entreprise. À quel moment ça s'est passé ? Ouais. Ta prise de conscience.

  • Speaker #3

    Écoute, ça s'est fait... De différentes façons, mais mettons que je peux citer le premier exemple, c'est avec mon beau-frère Sébastien Gauthier qui a la boulangerie Le Gré-Pin-du-Coin à Shawinigan.

  • Speaker #0

    À Shawinigan, qu'on salue.

  • Speaker #3

    Oui, exactement. Et que tu as été mandatée pour faire sa gestionnaire de réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #3

    Et tu as fait un travail extraordinaire. Merci. Tu as réussi à rendre cette boulangerie-là, bien sûr avec toute l'équipe qui est présente, mais... à rendre cette boulangerie-là un vrai succès à Shawinigan. Puis je trouvais ça tellement le fun, les posts, tout ce qu'on voit, le boulanger travailler, puis on voit derrière la scène, pourquoi il s'est lancé là-dedans, on comprend l'humain derrière les produits. Je trouve qu'on s'attache beaucoup plus à l'entreprise, puis on est encore plus curieux de les connaître. Fait que de cette partie-là, j'ai trouvé que t'as fait un travail extraordinaire. Il y a aussi que je suis évidemment beaucoup d'autres artistes peintres sur les réseaux sociaux. Je trouve tellement que quand on livre notre message personnel, ça vient chercher le public, ça vient chercher l'audience, ça crée un engagement, ça crée une connexion avec les gens. Je trouve ça super important d'aller vers ça parce que quelque part, quand on est entrepreneur, c'est un peu notre âme qu'on met nos tripes là-dedans. De le laisser transparaître aux gens, je trouve que c'est essentiel. C'est aussi bon pour nous, l'entrepreneur, ça nous fait du bien de s'assumer, de s'engager dans notre direction. Puis ça fait du bien aux gens, on dirait que ça les inspire, ça les incite à venir nous voir. C'est ça, j'ai vu ton bon travail que tu faisais. J'ai vu qu'est-ce que j'aimais des réseaux sociaux. Puis, j'ai dit, tiens, je fais affaire avec toi pour m'aider à bâtir mon storytelling. Oui,

  • Speaker #0

    parce que là, on doit le dire quand même, on ne le cachera pas, vous êtes trois personnes qui avez testé, si on veut, ma version bêta. Bon, on va le dire, même, c'est ce qui vous réunit aujourd'hui, justement. Donc, voilà, il faut le mettre en contexte quand même, les gens, là. Donc, c'est ça. Merci. Bienvenue. On a des petits comptes à caisse.

  • Speaker #2

    En fait, de mon côté, tu avais déjà commencé à parler un petit peu du projet parce qu'on collabore quand même sur un autre projet qui est WebAcademy. Puis quand tu as décidé de lancer la version bêta du storytelling, j'avais tellement de difficultés à ce moment-là dans toute ma rédaction de contenu parce que je faisais de la rédaction, mais j'avais l'impression que... Euh... Il n'y avait pas le côté personnel que j'avais envie de mettre dans ces rédactions-là. Puis je trouvais que ça me bloquait dans où mes publications se rendaient, disons. Puis quand elle a parlé de ce nouveau service-là, ça m'a tout de suite interpellée parce que c'était vraiment un besoin. Puis je le remarquais depuis déjà un moment que, oui, je rédigeais, mais qu'il manquait de la bonne chair pour être capable de toucher et de connecter directement avec mon audience. Donc, c'est vraiment ça qui a fait. que j'ai voulu m'impliquer dans ton nouveau service puis qui a fait que j'ai découvert tellement une autre partie qu'on parlera peut-être tantôt, mais qui m'a été tellement bénéfique, tellement ça a changé complètement mon approche de la création de contenu et de la rédaction puis ma façon de m'exprimer puis dans ma confiance aussi d'être qui je suis en fait puis d'utiliser ces pépites-là qu'on a découvert ensemble à travers notre histoire parce que je crois que... Tout le monde vit tellement de choses dans notre vie, dans notre parcours, mais je pense que c'est difficile de savoir que c'est peut-être quelque chose d'exceptionnel parce qu'on le vit. Pour nous, c'est peut-être banal ou du moins, c'est notre vie, donc on n'a pas l'impression que ce soit si merveilleux que ça ou que ça peut être utilisé pour raconter quelque chose de pertinent. Tu as tellement su bien déceler tout ça et mettre en image comment on pouvait l'utiliser. Ça fait toute une différence.

  • Speaker #0

    Des bougies d'allumage différentes. Une, c'est une inspiration. L'autre, c'est, il me semble qu'il y a quelque chose qui manque, que je veux aller chercher. Puis toi, Jessica ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que je trouve génial, c'est qu'en création de contenu, on a l'impression que quand on devient GMS, il faut qu'on ait cette compétence-là de storytelling. Puis toi, c'est venu par après. Moi, je trouve ça complètement intéressant. Moi, j'ai été journaliste pendant près de 20 ans, donc faire raconter des histoires au micro de mes invités, je l'ai fait souvent. Sauf que je pense qu'à ce moment-là, je ne savais pas que c'était du storytelling. Puis moi, quand je rencontrais les artistes que j'interviewais, ce qui m'intéressait, c'était de savoir comment ils étaient arrivés là. Juste de prendre la décision que tu vas en faire à temps plein ou que tu vas décider que ça va devenir professionnel, ça m'intéressait. Parce qu'au départ, c'est des messieurs et madame tout le monde. qui n'ont rien d'extraordinaire, mais je pense qu'on peut beaucoup s'identifier aux banales. Ça, c'est une grande voie à l'art du storytelling.

  • Speaker #3

    Donc,

  • Speaker #1

    j'en étais consciente, mais c'est toujours facile de le faire pour les autres. T'es rendue à toi, tu fais OK. Puis moi aussi, ça rend compte de Marie-Pierre parce qu'elle est tellement passionnée quand elle te parle de ça. Puis là, elle aussi, elle m'a allumé des déclics. OK, dans mon histoire, qu'est-ce que je pourrais raconter pour que les gens s'identifient ? Puis on va en parler des premières publications qu'on a faites là-dessus, mais j'en reviens pas. Alors que je fais beaucoup d'introspection, moi j'ai de la facilité quand même à parler de ma vie personnelle et tout, mais là, c'est comme si avec le regard que Marie-Pierre a porté sur notre histoire, le fameux effet miroir, moi, que j'appelle, sur notre histoire, ça y est, là, on peut y aller plus précisément. Puis je m'en suis encore fait parler hier, quoi, des publications qui ont été publiées déjà il y a plusieurs semaines. Puis encore aujourd'hui, quand je croise une personne que j'ai pas revue dans la vraie vie, elle te dit Wow, ça m'a tellement marqué ce que t'as écrit sur telle chose Donc on se dit Ok, là je suis capable de marquer plus les esprits que faire une publication un peu plus banale qu'on apprend jamais C'est ce qui peut fonctionner quand même, mais c'est comme si, comme t'as dit, il manquait quelque chose.

  • Speaker #0

    Intéressant, j'aime ça. J'ai envie de vous demander comment le processus, justement, de création... de votre storytelling a impacté la vision que vous avez de vous-même en tant que femme, mais aussi en tant qu'entrepreneuse ? Est-ce que ça a eu un impact sur la vision de vous-même ?

  • Speaker #2

    De mon côté, on dirait que le processus, je le voyais un peu ce qui ressortait, mais c'est comme s'il n'était pas assumé. J'avais la difficulté à le positionner dans la façon de m'exprimer. Donc, je savais qu'il était là, puis on dirait que tu l'as juste fait plus ressortir. Puis j'ai eu de la difficulté, tu sais, à travers la formule bêta de trust the process là, comme on dit. J'étais là, OK, là, les questions, je ne suis pas sûre si je réponds la bonne affaire. J'avais un peu le syndrome de la bonne élève, là. Puis ça, là... Pour moi, c'est vraiment d'être plus assumé là-dedans. C'est vraiment là où ça a eu un déclic de, OK, ça, je peux l'assumer, l'utiliser, puis ça peut être bénéfique pour mon entreprise, puis ça peut être bénéfique pour moi, puis en plus, m'aider à mieux connecter avec les gens. Je pense qu'à travers les années, on reparlera tantôt quel est mon archétype, mais c'est sensiblement des facettes de moi qui ont pu déranger dans ma vie. Donc, il y a des fois qui... On essaie d'atténuer un petit peu pour, en tout cas, moins déranger. Et là, de voir que, crème, non, je peux l'utiliser, tout ça. Puis, ça va être bénéfique pour moi, mais aussi pour les autres. Puis, il y en a qui vont s'identifier à ça. Ça s'est super vite transmis. Dès que je suis tombée avec cette partie-là dans ma communication, tout de suite, il y a des gens qui se sont identifiés à mon récit. Tout de suite, il y a des gens qui m'ont fait des commentaires. On dirait que je suis tombée sur mon X de communication.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Oui, quelque chose qui, des fois, notre regard envers nous-mêmes se dit, on se dit, oh, ça, je ne suis pas sûre que ce soit, je vais en dire, le bon côté de moi à présenter. Puis moi, j'arrive, puis je te dis, non, non, c'est ça. Exact. Au contraire, exact. Ça doit être confrontant.

  • Speaker #2

    Vraiment.

  • Speaker #0

    Oui. Vraiment, vraiment. Je crois que ce n'est pas nécessairement l'objectif premier du processus. Ça arrive. Ça arrive, puis c'est correct. Ça fait partie. C'est ça, je vais en dire du processus, effectivement. Merci !

  • Speaker #3

    Moi, je dirais qu'un peu comme toi, ça m'a vraiment aidée à plus m'assumer puis à me sentir validée puis acceptée par les autres parce que pour ma part, je ne voudrais pas trop m'allonger là-dessus, mais ça fait quatre ans, disons, que je peins plus activement. Mettons, trois ans que je vends des toiles puis que je gagne plus ma vie avec ça. Puis... J'avais vraiment de la difficulté parce qu'avant, j'étais dans une profession très plus sérieuse, plus acceptée peut-être socialement. Dis-nous quoi, qu'est-ce que tu fais ? J'étais ergothérapeute, j'ai travaillé 10 ans en CLSC à Shawinigan. J'étais dans le poste sécuritaire, j'avais pas d'inquiétude financière, mais par contre, je mourais petit à petit à l'intérieur de moi parce que j'étais pas du tout dans mon élément finalement. Puis après un arrêt de travail en 2020, je me suis mise à réfléchir et tout. Puis là, je me suis mise à peindre juste pour me sentir mieux parce que je ne savais pas quoi faire. Puis tranquillement, pas vite, en tout cas, je me suis mise à suivre des cours de peinture. Puis j'ai découvert que j'avais un talent là-dedans. Là, de fil en aiguille, je suis devenue artiste à peindre. Mais j'avais comme un peu un syndrome de l'imposteur où j'avais de la misère à m'assumer. Puis on dirait que j'avais l'impression que les gens me regardaient et qu'ils disaient... Voyons, elle, qu'est-ce qu'elle fait avec ces étoiles-là ? Franchement, c'est quoi son idée de s'en aller là-dedans ? Elle a laissé toute sa pratique, un travail sécuritaire. J'avais l'impression que les gens pouvaient me regarder avec ce regard-là. Puis là, le fait d'avoir raconté mon histoire, d'avoir dit que c'est vulnérabilisant parce que je mets au grand jour que j'ai fait un épuisement professionnel, que j'ai vraiment été mal dans ma peau. Je ne savais pas comment le raconter. Mais Marie-Pierre m'a vraiment aidée à trouver tellement d'une façon poétique, trouver les bons mots. Puis sérieusement, les posts où est-ce que je raconte mon histoire à travers les mots qu'elle m'a soufflé.

  • Speaker #0

    J'aime ça souffler.

  • Speaker #3

    Les gens, le retour que j'ai. Puis maintenant, je sens que les gens me comprennent. Ah oui, wow, c'est hot toi ton parcours. Ah, wow, ça m'inspire. Ou je vois dans des endroits un peu comme toi, tu disais, tu croises des gens, puis Ah, ça m'a tellement marqué ton post, je trouve ça le fun. Tu sais, je sens vraiment la connexion puis la validation des gens. Ça fait comme Ah, bien là, je m'assume bien plus, j'ai bien plus confiance en moi. C'est comme, c'est ça l'effet thérapeutique du storytelling, tu sais.

  • Speaker #0

    L'effet thérapeutique.

  • Speaker #3

    Tu transmets ton authenticité puis tu sens que ton véritable toi, alors qu'avant, je me masquais. Dans un travail que je n'aimais pas, là, je ne me masque plus. Je suis profondément moi-même, puis c'est ça que les gens aiment. Ça fait un immense bien, tu sais. C'est ça, ça m'a énormément aidée.

  • Speaker #0

    Comme si l'impact... de le dire.

  • Speaker #1

    Oui, de dire au grand jour qui tu es. Arrêter d'être quelqu'un d'autre dans un autre travail qui ne te va plus.

  • Speaker #0

    Ça a transformé la vision aussi que tu avais sur ton histoire, ta propre histoire.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce que je ne savais pas comment le raconter. Ça m'a beaucoup aidée.

  • Speaker #0

    Et toi, Jessica ?

  • Speaker #2

    Moi, comme j'avais déjà la démarche du storytelling, ça me l'a confirmée. Ça me l'a confirmée non seulement pour moi, mais aussi pour mes clients. Parce que moi, j'accompagne les gens dans le... le podcast, les entreprises particulièrement, à raconter leur histoire. Puis ça, je l'assume aussi. Oui, on fait un podcast pour partager son expertise, donner des trucs à astuce et tout, mais si tu mets pas, tu saupoudres pas le tout de ton histoire, d'anecdotes de ton quotidien, etc., les gens vont pas s'attacher à toi. Puis je le vois, là, dans les clients que j'ai accompagnés, c'est ce qui faisait toute la différence. Ça a été des grands déclics pour ceux qui le faisaient pas encore ou qui... pensait le faire, mais que je trouvais que c'était pas assez. Donc, non seulement moi, de l'avoir testé moi-même, puis maintenant de l'essayer avec mes propres clients, moi je trouve qu'on est en train d'ouvrir une voie incroyable sur ce que peuvent devenir enfin le marketing d'entreprise. Alors après, on pourra parler de c'est quoi les inconvénients, puis les avantages d'utiliser le storytelling dans son marketing, mais quand même... Ce qui ressort, c'est que ça fait du bien aux gens, ça nous fait du bien à nous-mêmes, puis on fait du bien aux autres. Donc franchement, quoi de mieux dans ce monde de brutes ?

  • Speaker #0

    Puis là, je vous écoute, puis je me demande, y a-t-il un élément particulier, une pépite, comme on dit, vraiment précise, qui vous a permis de voir votre parcours plus rayonnant, si on veut, de façon plus positive, de façon... Y a-t-il quelque chose de particulier que vous vous êtes dit, hey, call in ça, là ? Moi, j'avais toujours vu ça, cet élément-là précis, d'une certaine façon, puis je me rends compte que, wow, ça rayonne, ça transforme complètement mon parcours, si on veut, mon histoire. Ça vous allume-tu quelque chose ?

  • Speaker #3

    On dirait que là, c'est une question.

  • Speaker #0

    Je suis dans les questions profondes, parce que...

  • Speaker #2

    Réfléchis.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de... de pépites qu'on est allé quand même identifier, qu'on est allé extraire dans votre parcours.

  • Speaker #3

    Quand tu as fait, tu vois le mind map de faire ressortir suite au formulaire qu'on remplit, tu as fait ressortir plusieurs aspects, puis pour moi, c'est tellement bénéfique, je le regarde encore ce mind map-là, des fois pour me regrounder sur, OK, qu'est-ce que je peux vraiment utiliser, puis qu'est-ce qui est pertinent dans mon histoire. Puis tu m'avais parlé que ce n'était pas commun des gens que tu rencontrais, le fait que c'est l'adjuvant. Si je ne me trompe pas, en fait, l'adjuvant, moi, c'est moi-même.

  • Speaker #2

    C'est l'allié.

  • Speaker #0

    Oui, l'adjuvant, c'est l'allié, exactement. Qui est notre allié dans notre histoire. Exact.

  • Speaker #3

    Puis là, elle disait, mon Dieu, Marie, elle disait, je n'ai jamais vu ça. Toi, ton adjuvant, c'est toi-même.

  • Speaker #2

    Il faudrait que tu l'expliques parce que moi, ça m'a l'air un peu abstrait.

  • Speaker #3

    Exact. En fait, de ce que j'ai compris, parce que dans le formulaire, il demande un peu des idoles qu'on peut avoir eues ou des personnes qui s'inspirent, des mentors. Et moi, franchement, à creuser, je n'étais pas capable de nommer qui que ce soit ou quelqu'un de précis qui a vraiment inspiré mon parcours. cours ou mon mode de fonctionnement ou même l'entrepreneuriat. Et c'était tout pas mal centré. En fait, je ne parlais pas de moi, mais c'est ce qui a ressorti, Marie-Pierre. J'ai trouvé ça particulier. À un moment donné, je me suis dit, mon Dieu, c'est comme égoïste un peu. Mais finalement, on dirait que je me suis rendu compte que c'était beaucoup dans mon... J'y ai réfléchi par la suite. C'était beaucoup dans mon fonctionnement de tous les jours de... d'accomplir les choses par moi-même, puis de me pousser moi-même à l'action, puis oui, je suis capable, puis d'aller de l'avant, puis d'être mon automotivatrice, en fait. Puis j'ai trouvé ça super intéressant, puis maintenant, je l'intègre beaucoup dans ma communication sur mes médias sociaux, vraiment.

  • Speaker #0

    Puis je veux mentionner que notre adjuvant peut aussi parfois être des objets, des choses inanimées. On parle de personnages, de personnes, de mentors, d'idoles, peu importe. Mais ça peut aussi être des choses inanimées. Il y a une personne autour de la table qui a un objet qui fait partie de son allié. Donc, oui, c'est intéressant. Puis oui, c'était la seule, en tout cas jusqu'à maintenant, c'est la seule qui a ce qui est son propre allié. C'est franchement intéressant.

  • Speaker #3

    C'est une source de pouvoir personnel. C'est bon,

  • Speaker #1

    mais...

  • Speaker #3

    Mais non. Au début, j'étais perplexe, puis je l'ai ressenti comme ça, vraiment, de crime. Dans le fond, je m'auto-suffis, tu sais. Puis c'est parfait de même.

  • Speaker #0

    puis à te connaître. C'est ton propre adjuvant.

  • Speaker #2

    Après, tu as peut-être besoin des autres pour d'autres choses. C'est que toi, tu es suffisante pour passer à l'action, pour prôner ton message, ta mission.

  • Speaker #3

    Je pense que je me sens... liée. Plus quand que je dois dépendre des autres, je me sens libre quand que je ne dépends que de moi. Je pense que c'est très à l'image même de tout ce qu'on parlera plus tard.

  • Speaker #2

    Et t'es mariée. C'est quand même drôle comme paradoxe.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #3

    Mais moi et mon conjoint, mon mari, mon chum, on dirait que j'ai 102 ans. On est super indépendants, un et l'autre. Les deux, on est entrepreneurs. Ça se reflète même beaucoup, je pense, dans notre relation. Bien qu'on est très amoureux l'un de l'autre, mais l'indépendance, je pense, fait partie un peu de cette dynamique-là dans le couple, autant dans ma vie entrepreneuriale que personnelle.

  • Speaker #2

    Mais tu vois, juste le fait qu'elle en parle, on a envie d'en savoir plus.

  • Speaker #0

    Ah oui, ah oui, puis là, il y a des liens forts à faire avec l'archétype qu'on va parler tout à l'heure. C'est ça que tu n'as pas vu nommer, c'est notre archétype, c'est ça, parce que tout fait du sens. C'est ça qui est intéressant dans les histoires, dans le storytelling, c'est qu'on va aller vraiment relier, vous le savez, on relie chaque pépite entre elles pour que tout ça fasse du sens. Donc, quand tu parles que ton adjuvant, ton allié, c'est toi-même, il y a un lien à faire très fort avec ton archétype. Donc, j'ai hâte qu'on arrive là, mais... On est pas clos en son temps. Chaque chose en son temps. Voilà.

  • Speaker #1

    Moi, c'est pour poursuivre. Je dirais que, bien, dans le travail que tu nous as fait faire, je me rappelle pas tous des termes. Vous êtes plus... J'aurais dû étudier mon texte.

  • Speaker #0

    Il y a pas de texte. Il y a pas de texte ici.

  • Speaker #1

    L'âge du vivant, j'ai trouvé ça le fun, moi aussi, que tu me dises que c'était mon garçon. J'ai tellement trouvé ça cute. Puis je m'en rendais pas compte à quel point mon fils m'inspire. je t'en avais parlé et tu m'as aidé. C'est ça, c'est que des fois, tu nous aides à mettre en mots ce qu'on ne réalisait même pas. C'est vrai que mon fils, c'est une grande source d'inspiration. C'est mon jeune petit garçon de 8 ans avec un bon TDAH et un léger TSA. Ça fait que c'est un petit gars qui sait ce qu'il veut, il sait ce qu'il aime. Il a des intérêts quand même. C'est ça qu'il aime. Il n'essaie pas de se faire aimer d'autres choses. Lui, c'est ça. Puis il s'assume. C'est parce que moi, ce dont j'ai dû me guérir, c'est le syndrome du people pleaser. C'est que je voulais... Syndrome du caméléon, on peut l'appeler différemment. Toute ma vie, je trouve que je n'ai pas pris mon envol, sauf depuis quelques années. Je restais dans ma case, je ne bougeais pas trop, j'essayais de plaire aux intérêts des autres, je ne m'assumais pas. Mon petit garçon, déjà tout petit, s'assume. On n'ira pas lui dire qu'est-ce qu'il faut qu'il fasse. Oui, il faudra mettre un encadrement, bien sûr, mais dans ses intérêts profondément, il sait qui il est, il sait qu'est-ce qu'il aime. Je trouve ça super inspirant pour n'importe qui, pour tout le monde. Il faut se ramener à ça, à notre petit enfant intérieur. Au fond de nous, quand on était enfant, souvent, on sait qui on était. Des fois, on se modifie en vieillissant pour correspondre, mais il faut souvent se ramener à ce petit enfant-là.

  • Speaker #0

    Puis lui, tu l'as sous les yeux, à temps plein. Oui,

  • Speaker #1

    tous les jours.

  • Speaker #0

    Il est là. J'imagine que c'est ça, il t'a confronté à un certain moment. Oui, oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. C'est pas toujours facile.

  • Speaker #0

    Il s'est allé chercher des choses intéressantes. Oui, oui.

  • Speaker #2

    Tu vois, moi qui suis dans l'analyse, donc là, ton allié, c'est celui... C'est celui que tu observes, qui te sert de modèle. Dans ton cas, c'est ton fils. Oui, vraiment. On espère que ça reste comme ça, que ça reste l'adolescent.

  • Speaker #1

    Je suis rassurée que ça reste comme ça.

  • Speaker #2

    Sinon, tu vas le ramener.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    J'aime ça qu'on parle de la lier parce que je pense que c'est quand même une sacrée révélation. Donc, moi, c'est le micro.

  • Speaker #3

    Ah, c'est toi l'objet.

  • Speaker #2

    Oui, Jessica,

  • Speaker #0

    l'objet.

  • Speaker #2

    C'est ça, parce que moi, le micro m'a accompagnée déjà toute ma vie, quasiment. Tu sais, moi, j'ai commencé à interviewer des gens à 17 ans. Enfin, j'ai fait de la radio à 17 ans. Puis après, en fait, mon micro était le prétexte pour toutes les rencontres. Moi, j'ai fait du journalisme pour rencontrer des vedettes au départ. C'était un rêve d'adolescente. Quand j'ai compris qu'un journaliste, ça rencontrait des vedettes, je voulais faire ça.

  • Speaker #1

    Pour savoir quelle vedette.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #2

    C'est surtout en France, mais quoique ici, j'ai rencontré Louise Fonsi. que tu dois connaître en musique latine. L'auteur de Despacito. C'est ma plus grosse vedette internationale. Bravo ! Sinon, des Québécois, écoute, Daniel Lavoie, Garou, dans les Français, Patrick Bruel, Morane, enfin bref. Donc,

  • Speaker #0

    tu as réalisé ton rêve d'adolescent. Oui,

  • Speaker #2

    oui, oui, mais c'est drôle parce qu'à ce moment-là, ça ne m'impressionnait plus. Non, je ne veux pas être blasée, mais c'est vrai, quand ça devient ton métier... surtout les québécois moi j'avais pas de référence de qui était vedette ou pas oui ok les connus mais moi j'ai pas grandi avec cet artiste là donc j'étais moins impressionné ce qui était un très gros avantage j'arrivais quand même moins stressé limite c'est les autres qui me stressait maintenant genre rémi girard est super connu la voici j'ai grandi avec rémi girard chez eux on se calme puis bien souvent ils sont normaux en entrevue puis voilà donc oui J'ai pu, puis même plein d'opportunités avec les médias. Le micro m'a toujours aidée à défoncer des portes, à faire des choses que je n'aurais jamais pensées, à entrer dans les coulisses d'un spectacle, à être backstage, justement. C'est assez incroyable tout ce que ça m'a menée à faire. Puis encore aujourd'hui, c'est mon médium. C'est juste que j'ai changé de média. Ce n'est plus la radio, mais c'est le podcast. Donc pour ça, le micro. Puis je continue. En fait, je trouve que... Dès qu'on a un micro, on peut rencontrer n'importe qui. Pour moi, c'est ça. Mais je veux juste dire que moi, ma révélation, c'était mon opposant. Parce qu'en fait, moi, ce qui m'a attirée vers le service de Marie-Pierre, le travail sur le storytelling, c'est que ta vie devient un conte, une fiction, série policière, peu importe. Parce que moi, j'étais consciente des épisodes de ma vie qui ont été importants et tout. Et je dis, OK, mais là, si je veux vraiment faire une fiction avec ça, c'est quoi mon opposant ? mon opposant, mon arriéré,

  • Speaker #0

    mon instinct.

  • Speaker #2

    Puis mon opposant, moi, comme le micro me force à écouter les gens, c'est les gens qui n'écoutent pas ou la non-écoute de manière générale, c'est mon opposant. Je lutte contre ça tous les jours, dans les situations familiales, dans mes interactions sociales, dans mon métier évidemment. Et c'est ma grande, grande mission. Je veux propager le développement de l'écoute de soi-même avant tout. et des autres. Puis je pense qu'on vivrait vraiment dans un monde meilleur si tout le monde s'écoutait comme il faut.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    oui. Voilà. Et ça, j'étais très curieuse de voir ce que tu allais me dire ton opposant. C'est un tel, c'est quand même fort. Là, on se voit comme un chevalier avec le lit zépé. J'ai dit, ah, ouais, j'aime ça. Puis ça, je l'incarne à 200

  • Speaker #3

    Puis par curiosité, est-ce que tu as des idées tu vas chercher un peu d'informations par rapport au fait des gens qui ont de la difficulté à écouter pour voir d'où ça part, quels sont les enjeux par rapport à ça ?

  • Speaker #2

    Ça me fait dire que oui, je devrais le faire un peu plus. C'est bon, j'aime ça. Mais j'ai lu un livre récemment sur le fait qu'on est stimulé par mille et une choses aujourd'hui et qu'est-ce qui fait que notre intention est moins grande. Effectivement, on est sûr que les écrans et tout, ils sont pour beaucoup. Mais ouais, c'est assez fascinant parce que ça a vraiment descendu avec les époques. Je pense qu'au Moyen-Âge, peut-être les gens s'écoutaient plus. Il faudrait une machine à remonter dans le temps pour voir. Mais ouais, c'est vrai que ça me donnerait envie de creuser un peu plus, comme tu dis. Mais tout ce qui... Tu sais, j'ai eu de lien en atelier sur la prise de parole dans la petite clique la semaine dernière. Puis j'ai adoré ça parce qu'avec la rétroaction des participantes, on se rend compte de qu'est-ce qui fait que je vais t'écouter. C'est quoi les astuces ? Pour te ramener maintenant, il y a les écrans, on est moins attentif, mais dans le réel, je pense qu'on est toutes là à 100%. Qu'est-ce qui fait qu'on s'écoute toutes ? Est-ce que c'est les caméras ? Est-ce que c'est le fait qu'on est enregistré ? Les sels ne sont pas sur la table ? Il y a sûrement plein de facteurs qui font qu'on s'écoute, alors que je sais que Joannie, c'est plus difficile. Que tu n'es plus distraite devant un écran et avec les sons. Puis ce n'est pas un reproche. Mais non,

  • Speaker #3

    pas du tout.

  • Speaker #2

    Jusqu'à,

  • Speaker #0

    dirais-tu que la découverte de ton opposant, est-ce que ça a teinté ? Tes ateliers, par exemple, que tu donnes, parce que là, tu viens de dire, j'ai donné un atelier à la petite Lick, puis j'ai donné des trucs sur comment prendre la parole de façon impactante pour que les gens soient davantage à l'écoute. Est-ce que ça a eu un impact sur ton discours, sur la façon dont tu mets tes ateliers, ou tu étais déjà consciente de ça avant qu'on le ressorte en ce moment ?

  • Speaker #2

    Oui, j'étais quand même déjà consciente, mais là, c'est comme si, comme disait Joanie, ça vient mettre les assises. C'est bon, je peux assumer que c'est ça. C'est comme... Moi, j'aime beaucoup parler des faits miroirs. C'est comme si tu nous tendais le miroir. Regarde, c'est ça, toi.

  • Speaker #1

    J'aime bien.

  • Speaker #2

    Ton histoire. Puis oui, je pense que je m'en sers plus consciemment. Je le savais déjà, mais là, c'est comme... Ça vient en rajouter une couche.

  • Speaker #0

    Intéressant. Puis est-ce que le fait de connaître mieux votre récit, ce que j'appelle un récit fondateur, qui vient vraiment mettre la base, la fondation, est-ce que ça a renforcé... certaines valeurs que vous aviez, que vous avez toujours, est-ce que ça a changé la façon dont vous avez de vous présenter aussi aux autres ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais que je me sens beaucoup plus confiante maintenant. Maintenant que j'ai cassé la glace, j'ai avoué que j'ai fait un bon job.

  • Speaker #0

    J'ai avoué.

  • Speaker #1

    J'ai avoué.

  • Speaker #2

    On est fort avoué. Oui. Avoué.

  • Speaker #1

    J'ai avoué que qui j'étais...

  • Speaker #2

    Une foute....pénalte aux autres.

  • Speaker #1

    pour qui tu es profondément, nécessairement, ça augmente notre confiance en soi, mais surtout quand le feedback est positif, bien sûr. C'est ça, ça m'a aidée énormément à être plus confiante, à faire ma publication. Oui, je dirais ça.

  • Speaker #3

    Moi, ça a renforcé les valeurs, oui, assurément. Ma mission aussi, beaucoup. Là, on dirait que je n'ose pas les dire. Non, mais tu vas parler des valeurs.

  • Speaker #0

    Non, vas-y,

  • Speaker #3

    vas-y. Tu vas parler des archétypes. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Mais on va faire des liens.

  • Speaker #3

    On va faire des liens. Ça a renforcé clairement ma mission de sortir, de pousser les gens à sortir des sentiers battus, à vraiment faire différemment, être différemment, oser ma valeur. dans les valeurs aussi. C'est complètement relié à mon archétype. Je trouve que, quand on en parlera tout à l'heure, je vais aller trop vite.

  • Speaker #0

    Ça s'en vient, je le sais, vous avez hâte.

  • Speaker #3

    Vraiment un outil puissant, cette partie-là aussi. Autant le mind map que l'archétype, je trouve que ça a été deux aspects clés dans le processus qu'on a eu avec toi, parce qu'on peut les utiliser et être plus capable de les incarner en ayant une image de tout ça et en ayant un portrait global de tout ça. Puis clairement, ça renforce les valeurs de la mission, parce que c'est directement lié, tu sais. Tout ça est lié ensemble, fait que complètement.

  • Speaker #2

    Oui. Encore une fois, j'étais consciente de mes valeurs. Je fais beaucoup d'exercices d'introspection, surtout en début d'année.

  • Speaker #0

    C'est à l'écoute de toi-même. Oui.

  • Speaker #2

    Je me rends compte que je fais quand même beaucoup d'introspection. Oui. Donc oui, encore une fois, ça renforce, ça met une couche. Mais moi, tu vois, on va y venir, mais mon archétype m'a surpris. Tu m'aurais donné la liste, c'est pas celui que j'aurais pigé. Et pourtant, il fait du sens complètement. Donc, c'est ça. Il y a comme des effets de surprise, mais sur les valeurs, non, non. C'était très aligné.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'élément de surprise, effectivement. Non,

  • Speaker #2

    exactement.

  • Speaker #0

    Justement, c'est justement cette question-là, la grande surprise. On y vient, tu as tellement bien introduit sans le savoir. L'élément le plus surprenant. Qu'est-ce qui vous a le plus surprise à travers... Ces pépites-là, ce dévoilement de ces pépites-là, justement, y a-tu une... aïe aïe aïe, je m'attendais pas à ça. Bon là, tu viens de l'amener, t'as-tu le goût de...

  • Speaker #2

    Oui, bien l'archétype, puis bon, après, y a toute la partie du récit que t'écris sur nous.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, c'est un bon point à aborder. Effectivement, vient cette étape-là où est-ce que, suite à la validation des pépites qui ont été extraites, moi, je rédige un récit que j'appelle fondateur. Puis après ça, je vous le soumets. Alors là, ça aussi, c'est une autre étape quand même. Je n'ai pas si de te moquer. Pas du tout,

  • Speaker #2

    vas-y. Parce que c'est quand même particulier de lire son histoire dans la plume de quelqu'un. Moi, j'écris énormément. C'est la base de mon métier en tant que journaliste. Puis j'ai l'habitude d'écrire, encore une fois sur moi. Mais là, de lire dans la plume de quelqu'un d'autre, je trouvais ça vraiment bon. Puis Marie-Pierre a le sens des phrases punch. La phrase qui, elle, toute seule... suffit, puis justement je me souviens très bien comment ça commence, c'est j'ai un don pour l'écoute. Puis juste cette phrase-là, elle suffit. On parlait beaucoup d'assumer. Tu l'as dit, Jessie. Je dis, est-ce que je vais assumer de publier ça ? C'est peut-être un peu prétentieux de dire j'ai un don pour l'écoute. Mais c'est vrai. En fait, je me dis, quand je me dis ça, je me dis, mais c'est ce que tu incarnes, c'est ta mission. Si tu ne dis pas que tu as un don pour l'écoute, comment tu veux amener les gens à écouter plus ? Donc, c'est cohérent. Et c'est la publication dont je me suis fait parler hier, justement. Un petit jet. adoré. Mon amie me l'a relue avec sa voix. Elle a une super voix d'animatrice en plus, donc j'ai adoré. Ça m'a touchée, puis ça m'a fait le même effet que quand je l'écris la première fois que je me relisais. Donc, puis je lui ai demandé, pourquoi t'as aimé cette publication ? Parce qu'elle m'a dit je l'ai adoré. Elle m'a dit, parce que j'ai exactement la même mission que toi, puis ça faisait plaisir d'entendre quelqu'un qui avait le même comme drapeau, porte-drapeau.

  • Speaker #0

    Wow !

  • Speaker #2

    Donc j'ai dit, OK, puis je le savais qu'on se ressemblait, on est très proches et on a beaucoup d'affinités par rapport à ça, mais là qu'elle me le verbalise, je dis, ah, yes !

  • Speaker #0

    J'aime ça entendre ça, puis t'es pas la première à le dire, l'impact de publier son histoire va souvent, pas toujours, mais va souvent amener des gens à dire, hé, moi aussi je suis comme ça, moi aussi je me sens comme ça, moi aussi c'est ça ma mission, tu sais. Puis c'est le fun dans ce moment-là. C'est comme si on donnait la chance aux autres d'être, ce qui ne se permettait pas nécessairement. Qui ne sont pas tout seuls. Qui ne sont pas tout seuls. C'est un grand pouvoir, ça. C'est intéressant. Wow ! Oui,

  • Speaker #2

    donc ça, j'ai adoré. Puis sur le moment, je sais que je pense que tu as eu la même réaction de Jessie quand tu as publié. Je dis, c'est même pas moi qui l'ai écrit.

  • Speaker #1

    Il danse avec mes bolards,

  • Speaker #2

    mais OK, vas-y ! Moi, ce que j'ai fait, dans mon cas, puis nos jugements pour ceux qui ne le font pas, mais je me suis beaucoup... je me suis réappropriée quand même des passages du texte, mais ça m'a beaucoup inspirée pour le faire. Donc ça, c'est bien. Puis ça m'a donné l'impulsion aussi, parce qu'à ce moment-là, je n'étais pas trop visible sur les réseaux sociaux. J'avais très peu parlé de mon activité. Et là, c'était comme pour donner un nouvel élan. Voilà, Jessica qui a évolué, qui a lancé son entreprise. Maintenant, c'est ça. Donc, vraiment contente. T'imagines, t'as tes premières publications, ça marche direct. Je dis, bon, elle est là, la recette. C'est storytelling.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #3

    Moi, je n'ai pas eu de choses qui m'ont surprise. Encore une fois, je reviens à... Ça a juste été plus assumé. Comme tu disais pour ta phrase tantôt, Jessica, j'ai un don pour l'écoute. Moi, mon trésor commençait à je suis née rebelle et ça, je le transpose vraiment partout. Puis on dirait que maintenant que c'est plus assumé, j'ai plus de... remords, disons, à être comme ça. Je pense que ça fait, autant où les gens peuvent se sentir compris parce qu'ils vivent la même chose, en même temps, je pense que ça fait aussi un peu un tri naturel de ceux qui ne s'associent pas ou qui ont complètement un clash de personnalité ou complètement un clash de valeurs et tout ça, ils continuent juste leur route. Mais le fait d'être pleinement authentique et pleinement assumé dans comment on est et notre récit, notre parcours et ce qui fait de ce qu'on est maintenant. bien, ça fait que les gens à qui ça ne parle pas passent leur chemin et c'est parfait comme ça. C'est moins énergivore que de devoir ramer avec des gens qui peut-être ne connectent pas nécessairement réellement avec nous parce qu'on n'a pas été assez authentiques dans notre histoire, notre récit. Fait que je pense que ça, c'est un l'envers de la médaille qui est quand même super intéressant, je trouve.

  • Speaker #0

    Oui, vraiment. Puis de toute façon, on va se le dire, je ne vous apprends rien. On n'aura jamais 100 des gens. qui connectent, qui nous aiment, qui nous adorent et qui veulent donc entrer dans notre univers de toute façon. Alors effectivement, d'accélérer un peu, je pense, je ne peux pas vous dire ça, c'est comme un accélérateur. Faire le filtre. Oui, c'est ça, pourquoi pas. Comme tu dis, je trouve ça intéressant. Ça nous enlève peut-être, ça nous fait peut-être perdre moins d'énergie d'une certaine façon aussi, tout en étant authentique dans notre histoire. J'adore ça.

  • Speaker #1

    Moi, je dirais ce qui m'a surpris beaucoup. C'est quand tu m'as remis le récit et que je l'ai lu. J'ai fait wow J'ai eu plein de frissons partout. Je l'ai lu et je ne pensais pas que quelqu'un pouvait autant bien saisir ce que j'ai vécu et le transmettre en mots, les mots parfaits. C'est poétique. Tu parles d'une toile bleue. Je ne me rappelle plus. J'aurais dû l'amener le texte. tu parles d'une toile blanche, que je suis partie d'une toile blanche pour construire mon nouveau chemin. En tout cas, je ne me rappelle plus exactement des mots. Quand j'ai lu ça, j'ai fait Ok, wow ! Là, ça, c'est de la bombe. Il va se passer de quoi avec ça ? J'ai comme tout de suite senti que j'avais fait le bon choix.

  • Speaker #0

    Donc, tu as été agréablement surprise.

  • Speaker #1

    Vraiment, vraiment.

  • Speaker #2

    Puis l'image de la toile blanche pour une peintre. Quoi de mieux ?

  • Speaker #1

    Oui, vraiment. On dirait que tu me comprenais mieux. que certaines personnes...

  • Speaker #0

    C'est pas une dingue ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    c'est pas une dingue ! Tu comprends mieux mon vécu que des gens qui sont proches de moi. Fait que c'est ça. C'était magique.

  • Speaker #3

    Oh, excusez-la.

  • Speaker #2

    Oui, c'est parce que... C'est ça. Elle passe beaucoup de temps à s'intéresser à notre histoire aussi. Ça vient... Oui, c'est un don qui vient, bien sûr.

  • Speaker #0

    Je me dédie, effectivement.

  • Speaker #3

    J'ai quand même, moi, été surprise de... tout ce que tu as pu ressortir à travers le formulaire qu'on a rempli. Tu sais, quand on commence la rencontre et que tu nous montres le mind map, je suis comme, OK, elle a comme tout sorti ça dans ce que j'ai raconté, tu sais. Mon Dieu, bravo ! Mais ça, oui, ça m'a surpris, effectivement. Puis on dirait que quand tu as parlé justement de mon Dieu, elle me comprend mieux que... Mais je pense quasiment, c'est comme si... de la vie de l'extérieur, est-ce qu'elle nous comprend mieux que nous-mêmes ? Être capable d'aller puiser des choses qu'on raconte.

  • Speaker #1

    Je n'aurais pas été capable d'aller construire ce texte-là. C'est ça.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai envie de vous dire, les filles, premièrement, merci. Ça m'a fait... Mais j'ai envie de vous dire aussi que des fois, vous savez, quand on est collé au projet, le projet étant nous-mêmes, qu'on habite le projet même dans un certain cas, ça... On a le nez collé dedans. On ne le voit plus. C'est comme quand on cherche nos lunettes et qu'on les a sur le nez. J'ai l'impression que de ça, tu as l'effet miroir. Je reviens à tes mots, Jessica. C'est tellement ça. Je suis contente de ça. Je l'avais senti quand même. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Je tiens à dire que le formulaire, le fameux formulaire dont on parle, les questions sont incroyables. L'intervieweuse en moi était jubilée. C'est ça ! Parce que tu vas chercher loin, on remonte à l'enfance, nos jeux d'enfants. Qu'en disent-ils sur la personne qu'on est devenue aujourd'hui ? Tu as parlé d'enfants intérieurs, je pense que c'est l'étude de ça aussi. Puis moi, pour l'anecdote, je ne l'ai pas terminé le formulaire. Je me sentais super mal. Je dis là, j'ai marié Pierre, je n'ai pas fini. Je suis désolée, j'ai à se vencer le plus que j'ai pu. J'écris beaucoup aussi, ça n'a pas dû aider.

  • Speaker #0

    Non ? Plus il y en a, plus ça arrive.

  • Speaker #2

    Mais j'ai trouvé les questions vraiment géniales. Ça nous replonge dans des choses. Puis juste d'écrire ça, moi, personnellement, c'est des prochaines publications sur mes réseaux. Parce que tu le fais déjà là, en fait, ton travail sur le storytelling. T'es en plein dans ton histoire personnelle. Puis après, lors de la rencontre avec toi, on vient cibler des choses. Parce qu'à un moment donné, tu peux pas aller dans tous les sens. Puis tu fais le filtre, justement. Mais ouais, je trouve que déjà, cette partie-là du travail, je ne sais pas vous comment vous l'avez vécu, mais sacré exercice. Ça rentre dans mes exercices d'introspection.

  • Speaker #0

    Oui. C'est vrai que tu dis ça. Moi, je dis souvent, je vous amène à des endroits où vous n'êtes peut-être jamais allés. Pour certaines personnes, des endroits où est-ce que, hey, hey, hey, c'est toute une question. Puis tu sais, j'ai donné une masterclass le 4 septembre dernier. Puis c'est sûr que c'est en concentré, bien sûr. C'est pendant une heure. Puis là... J'accompagne les gens à se poser ces questions-là, pas toutes, c'est quand même plus rapide, mais il y avait des sacrées bonnes questions là. Puis là, on fait comme, OK, je te pose cette question-là, mais bien sûr, dans le cadre de la masterclass, on ne fera pas un tour de table, puis je ne peux pas aller plus loin, mais juste de, disons, pitcher ça. Il y a des gens qui m'ont réécrit après pour me dire, Hey, par courriel, cette question-là, wow, ça m'a donné le moton.

  • Speaker #1

    Ça ne me surprend pas. Ça ne me surprend pas parce que je pense que, tu sais, l'enjeu principal des gens qui démarrent comme entrepreneur en ligne, c'est qu'ils se demandent comment se démarquer. Puis pour vrai, il y a très peu de gens qui sont capables de savoir comment se mettre de l'avant de façon personnelle pour être capables de se démarquer. Puis je le vois, tout, Les femmes qui débutent en entrepreneuriat, toute la notion marketing, communication, ce n'est pas quelque chose d'acquis pour elles. Puis, juste de poser les bonnes questions, puis de faire l'introspection nécessaire, c'est comme vraiment des pépites d'or complètement. Puis, ça permet d'accélérer le processus pour savoir comment se raconter. Donc, ton service est complètement clé en main, je trouve, pour... éliminer là toutes les années d'introspection qu'on peut avoir à faire, puis avoir des petites questions qui viennent ici et là pour apprendre à mieux se connaître en fait au final c'est de mieux connaître son parcours mais de mieux se connaître aussi pour savoir le raconter aux autres ça m'étonne pas que tu as reçu ces commentaires là parce que c'est sûr que ça a dû ébranler plusieurs personnes parce que c'est pas tout le monde qui fait nécessairement une introspection qui est nécessaire pour être en mesure de l'imprégner dans leur communication

  • Speaker #0

    Puis des fois, ça peut faire mal. Ça peut nous amener à des zones où est-ce qu'on n'a pas le goût d'aller. Il faut être prêt pour ce processus-là aussi.

  • Speaker #1

    Complètement. Il faut être prêt.

  • Speaker #0

    Donc, il y a cette question-là de timing. Il faut être rendu là aussi. Il faut être prêt à aller là.

  • Speaker #1

    Puis qu'est-ce qu'on raconte puis qu'est-ce qu'on raconte pas aussi ? Parce que c'est pas vrai que de maîtriser storytelling, c'est de mettre...

  • Speaker #0

    de toute ta vie.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    J'adore vous entendre ça. Merci de le dire.

  • Speaker #2

    Puis il y a des choses que nous-mêmes, on n'est pas prêts de partager. Moi, il y a une partie de mon récit où je dis, OK, j'ai plein de publications à faire avant d'aller là parce que je réfléchis encore est-ce que c'est vraiment ça que j'ai vécu ? Parce que toi, tu as mis ces mots-là, c'est ce que je disais tout à l'heure, la plume qui vient écrire notre histoire. Toi, tu as mis ces mots-là. Oui. est-ce que je l'assume à 200% ? Est-ce que je m'en vais avec ça ? Parce que ça, ça va faire boom !

  • Speaker #0

    On a tous notre petit beau match dans le principe, à certains niveaux. Bon, là, les filles, c'est le moment tant attendu. Tantôt, là, je le sais que vous avez hâte. C'est le moment archétype. OK. Donc là, pour les auditeurs, pour ceux qui nous écoutent ou qui nous regardent, parce qu'on est aussi sur YouTube, j'ai demandé aux filles d'apporter un objet. qui représentent bien leur archétype de marque. Donc, si jamais vous avez envie de pousser plus loin ce concept-là d'archétype de marque, il faut savoir que c'est un épisode complet sur le podcast. C'est l'épisode numéro 9. Donc, vous pouvez aller écouter ça, poser sur pause, puis revenir. Mais sinon, essentiellement, pour moi, les archétypes de marque, c'est essentiel à toute histoire. Puis là, je le sens encore plus parce que vous en avez parlé depuis tantôt sans nécessairement le dire. Parce que ça relie notre histoire à quelque chose de vraiment... je dirais, d'emblématique. Quelque chose qui est ancré dans la conscience, peu importe, je dirais la conscience humaine, peu importe notre nationalité, peu importe notre culture, peu importe où on habite sur la planète. C'est 12 archétypes de marque-là, parce qu'il y en a 12, il en existe 12. Et à nous, 4, ici aujourd'hui, on en incarne un différent. C'est le fun, il n'y en a pas un. Il n'y a pas une de nous qui avons le même archétype dominant, si on veut. Donc, c'est vraiment des représentations de personnages types sur lesquels les humains peuvent s'identifier plus facilement. Donc là, je m'arrête là parce que je pourrais en parler pendant une heure facilement. Donc, je vous ai demandé d'apporter un objet qui représente votre archétype de marque. Et là, vous avez tous été super original. Puis, j'ai envie, dans le fond, le petit jeu que je veux vous soumettre, c'est qu'à tour de rôle, je vous demanderais de... donner la parole à votre objet. OK ? C'est votre objet qui parle. OK ? L'objet que vous avez apporté. Je ralentis pour vous laisser le temps un peu de réfléchir à votre affaire. Ça, c'était une... Vous ne le saviez pas. C'est la plus grande surprise. Donc, je vous demanderais de donner la parole à votre objet comme si c'était lui qui parlait pour expliquer en quoi il incarne si bien. votre personnalité.

  • Speaker #2

    Il y en a une qui s'appelle Très drôle.

  • Speaker #0

    Donc, j'ai même pas envie de nommer une d'entre vous. J'ai envie de vous laisser qui se sent capable de casser la glace avec son objet.

  • Speaker #3

    Moi, je fais ça quand même d'attaque.

  • Speaker #0

    Vas-y,

  • Speaker #3

    je vais le dire. Mon archétype, c'est ça, on présente notre archétype un peu. Moi, c'est bien sûr le créateur. J'adore. Effectivement, Quand je me suis mis à peindre, moi, je me suis rendu compte que... Peindre de l'hyper-réalisme, pour moi, c'est pas ce qui me... Il faut que ça soit flyé, il faut que ça soit très créatif, justement, que ça sorte de l'ordinaire. Il faut que je m'amuse, puis c'est de même que je m'amuse en étant spontanée, en choisissant des couleurs flyées. Donc, moi, l'œuvre que j'ai apportée aujourd'hui représente vraiment... bien le style artistique que j'essaye de donner à mes oeuvres. C'est-à-dire, il n'y a pas de perfection. Je n'aime pas la perfection. J'aime que ça soit hyper coloré parce que tu l'as tellement bien décrit dans le récit que tu m'as écrit que j'étouffais mon âme d'artiste pendant des années en essayant d'être quelqu'un d'autre dans un autre métier. C'est vrai, c'est littéralement ça que j'ai vécu, c'est que je m'étouffais. Puis là, maintenant, ça va être... C'est comme si j'explose, tu sais. Je suis moi-même, puis je me cache plus. Puis les couleurs, bien, c'est comme une... Tu sais, mes toiles, c'est comme une explosion de couleurs, si on veut. Fait que c'est pour ça que, tu sais, un peu ma marque de commerce, c'est de voir des couleurs vives dans les toiles. Puis c'est ça. Bien là, pour aujourd'hui, c'est un cheval. Puis vous pouvez voir, j'intègre du collage, des petits motifs. J'aime qu'il y ait des petits détails. que quand tu t'approches de l'oeuvre, tu découvres des choses. Puis le cheval, j'adore les animaux. Je n'aime pas plus le cheval qu'un autre animal, mais je trouve que ça fait de très belles oeuvres, des oeuvres avec des chevaux. Puis cette oeuvre-là, je ne l'aurais pas faite au début, quand j'ai commencé. C'est une oeuvre où je m'assume plus dans mon style, où je me fais plus confiance, je me laisse aller. Donc, c'est ça. C'est ça que je dirais pour mon archétype et mon objet.

  • Speaker #0

    Merci, Madame la créatrice. Très beau.

  • Speaker #2

    Merci d'en faire profiter ma salarie. Oui. J'adore.

  • Speaker #0

    Installez-le pour l'occasion, effectivement. On profite de la vue.

  • Speaker #1

    Oui. Jessica, je pense que tu peux...

  • Speaker #0

    Ah ! Joanie qui passe le lit.

  • Speaker #2

    Et encore. Alors moi, je suis... En fait, c'est deux objets, mais c'est le même. Je suis le passeport, les passeports de Jessica. J'en ai deux, parce que je suis française. Puis je suis aussi canadienne depuis un an. Bravo !

  • Speaker #3

    Merci !

  • Speaker #2

    J'aime ça que vous le saluez, parce que des fois, on parle à des gens. C'est rigolo, ça, c'est une amie qui me l'a offert, la petite pochette. Puis je trouve que c'est vraiment en moi. Moi, je viens de la région parisienne, je suis coquette. Première classe, pas tous les voyages,

  • Speaker #0

    mais ça s'en vient.

  • Speaker #3

    Puis,

  • Speaker #2

    j'aime ça que vous le soulignez parce qu'on ne se rend tellement pas compte. Moi, une grande histoire de ma vie, c'est l'immigration. On pense que les Français, oui, on arrive naturellement ici avec la facilité des papiers,

  • Speaker #0

    mais ce n'est pas vrai. Il y a quand même un processus.

  • Speaker #2

    Exactement. Très long. Moi, ça a duré dix ans.

  • Speaker #3

    Et là...

  • Speaker #2

    Oui. Puis, parce qu'il y a beaucoup... de papier. En fait, c'est beaucoup d'administration. Puis bon, au début, on est temporaire. Ensuite, on devient résident permanent. Puis après, on a la citoyenneté. Puis c'est très émouvant. Moi, je suis tombée... C'était encore les cérémonies virtuelles avec des gens de partout au Canada. Puis il y en a pour qui c'est le party de famille avec le gros d'Arapocle qui est là dans le salon. Puis on a réuni tout le monde, limite tout le quartier, justement, pour célébrer. Moi, j'étais toute seule à Montréal. Je dormais à l'hôtel. Je m'étais fait un petit cadeau.

  • Speaker #0

    Pour fêter seule ?

  • Speaker #2

    Même pas. Ça a donné de même. Mais ce qui est le plus drôle, je devais quitter ma chambre. J'avais essayé de négocier pour rester le temps de la cérémonie. Ils n'ont pas voulu. Il fallait libérer la chambre. Je me retrouve dans le lobby avec l'employé qui passe la balayeuse à côté de moi pendant l'hymne national. C'était vraiment très drôle. Nous, il faut qu'on chante, à ce moment-là,

  • Speaker #3

    il faut ouvrir les micros.

  • Speaker #2

    Je dis, voilà, balayeuse en fond,

  • Speaker #0

    pour vrai !

  • Speaker #2

    Oui, il faut chanter l'hymne national. Mais mon chum m'avait fait la surprise de venir me rejoindre à Montréal. Il a fait le retour dans la journée pour pas que je sois toute seule, parce que quand même, c'était significatif.

  • Speaker #0

    J'ai en partie,

  • Speaker #2

    moi, immigré pour rejoindre mon chum ici. Donc, il a bien fait, il a marqué des points. Parce que c'est vrai que je me dis, waouh, je vais vivre ça toute seule. Je ne serai même pas avec des amis, rien. Je vais être toute seule devant mon ordi. Puis voilà, mais non. Puis c'est tellement, pour moi, la liberté, les passeports. Il y a des gens qui luttent pour avoir un passeport. J'ai la chance d'en avoir deux. Ma mère me dit que je pourrais aussi demander la nationalité péruvienne, parce que ma mère est péruvienne. Donc, je pourrais en avoir trois, mais ça suffit. Ça ouvre tellement de portes. Puis moi, je suis une grande voyageuse comme Joannie. Dès que je peux, je voyage. Mes revenus, si je peux concentrer dans une dépense, ça va être le voyage. Puis, ben oui, j'ai pas parlé de l'archétype.

  • Speaker #0

    Avez-vous deviné l'archétype de Jessica ?

  • Speaker #1

    Ben non.

  • Speaker #3

    C'est l'exploratrice.

  • Speaker #2

    tu allais dire voyageuse c'est un art c'est un art c'est un art l'exploratrice ouais mais ce que j'ai aimé que tu as ouvert c'est que oui l'exploratrice voyage puis j'avais hésité à sortir une valise mais je me suis dit pour les biens du tournage on va y aller avec un objet plus petit puis clairement c'est plus symbolique aussi mais ce que j'ai aimé de l'exploratrice c'est que c'est aussi sur ma personnalité je vais pas dans ma je vais pas dans ma zone de confort j'aime Faire tomber toutes les barrières. J'ai pas de routine. Faut que ça soit différent à tous les jours. J'ai pas besoin de la routine. Mon chum, c'est tout l'inverse. Donc, j'ai adoré que l'exploratrice, oui, on l'associe beaucoup au voyage, mais dans mon cas, c'était aussi dans ma manière de travailler, de connecter, de tout. Puis ça, ça fait partie aussi des très belles surprises du storytelling, parce que moi, j'aurais choisi créatrice aussi. Je me considère comme très créative dans tout ce que je fais. Je me reconnais beaucoup dans la rebelle aussi. Mais peut-être pas de manière aussi intense que toi. C'est pour ça que je suis très curieuse sur ton histoire. Mais ouais, l'exploratrice, je l'incarne à 2000%. Puis ces objets-là, quand on en a parlé, ça m'a mis de l'émotion. Ça m'émouvait. Parce que tellement beau, tout ce parcours-là. Moi, je suis traversée par plein de cultures différentes.

  • Speaker #0

    Voilà ! J'adore. Je vais juste faire une petite parenthèse avec ce que tu dis. On parle d'archétype, puis on a tous un archétype qui est dominant, qu'on appelle dominant, qui prend une plus grande place, si on veut, parce que là, tu dis, bien moi, j'ai aussi de la créatrice. Puis effectivement, il faut savoir qu'on a aussi un archétype qui est ce que j'appelle mineur, comme qui vient prendre, qui vient nuancer, si on veut, cet archétype dominant-là. Donc là, bon, bien sûr, pour le besoin de l'enregistrement d'aujourd'hui, on parle de notre dominant, mais... Mon Dieu, j'imagine qu'on va continuer à jaser de ça, à microfermer après, de nos mineurs. Donc, voilà, c'était la petite parenthèse. Toi, Joanie, là, je pense que Jessica t'a quand même introduit.

  • Speaker #1

    Tu vois, quand tu parlais de l'exploratrice, je me disais, Kim, j'ai un peu d'exploratrice. C'est ton mineur,

  • Speaker #0

    Joanie.

  • Speaker #1

    Donc, moi, on en a glissé un petit peu quelques mots. J'ai l'archétype de la rebelle, qui est, mon Dieu, tellement le meilleur archétype que je peux avoir.

  • Speaker #2

    J'ai cru qu'elle allait dire meilleur archétype tout court.

  • Speaker #1

    Non, non, mais complètement, ça se rallie tellement à ma mission, à mes valeurs, à mon parcours de vie. Je veux dire, c'est complètement, je suis complètement née rebelle, puis tu as tellement mis les mots là-dessus. Aujourd'hui, j'ai apporté mon détendeur de plongée. Je vais vous...

  • Speaker #2

    Faut que tu nous expliques ce que c'est.

  • Speaker #0

    Comment ça l'est fait ?

  • Speaker #1

    Faut que l'objet de geste... Donc, en fait, j'ai amené ça parce que c'est avec ça que je peux respirer sous l'eau. Actuellement, pour ceux qui ne savent pas, je suis en train de faire mon cours d'instructeur de plongée. Bon, pour vous expliquer un peu, ça, c'est mon détendeur principal avec lequel je respire. Ça, ici en haut, c'est branché normalement sur ma bouteille d'oxygène. OK. Le jaune ici, c'est le détendeur de secours si une personne avec qui je plonge manquerait d'air, je pourrais lui partager mon air. Et finalement, il y a deux autres parties ici. Celui-là, c'est branché normalement à une veste qui est connectée aussi, qui est attachée à mon cylindre d'oxygène. Et finalement, ici, pour savoir combien d'air j'ai dans ma bouteille.

  • Speaker #0

    Très important.

  • Speaker #1

    Très important. C'est une pièce assez… sans ça, on ne fait pas de plongée. Donc, pourquoi j'ai apporté ça ? Déjà, je pense que la plongée sous-marine, ce n'est pas un sport. Et je tiens à le mentionner, un sport et non pas un loisir. C'est un sport, la plongée. C'est un sport qui n'est pas nécessairement commun. Je pense au parachutisme, par exemple, au saut en bungee, à tous les sports extrêmes, en fait. Je pense que la plongée en fait partie. Ce n'est pas tout le monde qui a la chance de vivre cette expérience-là, d'aller sous l'eau.

  • Speaker #0

    J'ai jamais fait ça.

  • Speaker #1

    Non, je ne suis pas vous en.

  • Speaker #2

    C'est pas moi qui l'ai fait.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    moi aussi.

  • Speaker #3

    Je suis un débutant.

  • Speaker #1

    Super. Mais c'est vraiment, mon Dieu, complètement un autre monde sous l'eau. Pourquoi ? Ça représente mon archétype déjà par rapport à ça, mais surtout que dans mon parcours, c'est pour ça que je disais l'exploratrice aussi un petit peu tantôt, j'ai quand même... travaillé pour le Club Med à l'étranger pendant six ans. J'ai voyagé énormément pendant toute ma vingtaine. J'ai commencé à m'intéresser à la plongée pendant ce moment-là. Et là, même en étant entrepreneur, ça faisait quand même six ans que je n'avais pas plongé. J'ai décidé de me remettre et de vraiment réintégrer la plongée au centre de tout ce que je fais. Puis 2024 a été pour moi vraiment un point décisif où je voulais ramener le plaisir. Je me rends compte que tout revient. Tout ce que j'ai vécu dans mon parcours, dans mon histoire, dans mon récit, tout ce qui me procurait du plaisir, le voyage, la plongée, ça revient tellement. Et puis, on dirait que je fais tout différemment, puis autrement. Ce n'est pas parce que j'ai deux entreprises que je me bloque à aller vers une passion que j'ai. Quand je parlais tout à l'heure à micro fermé avec Marc-Pierre, je disais, j'ai comme plein de choses en même temps. Il a dit, OK, là, tu as ton entreprise d'entretien ménager, tu as l'entreprise en ligne, en plus, ton cours d'instructeur de plongée. Je me suis repris un peu de ménage dans les opérations. Puis en fait, c'est ce que j'aime. Faire différent, ne pas être dans la routine aussi.

  • Speaker #0

    Sortir des sentiers.

  • Speaker #1

    Complètement sortir des sentiers.

  • Speaker #0

    On s'est entendu que dans l'eau, il n'y a pas grand sentier.

  • Speaker #1

    Oui, puis faire le contraire de ce qu'on me dit. Moi, quand je suis partie au climat, début vingtaine, puis que je suis partie pendant six ans, mon Dieu, il n'y a pas grand monde qui comprenait ma décision. Puis ce que j'avais le plus comme discours des gens avec qui je discutais, c'était beaucoup les plus jeunes me disaient J'aimerais tellement ça avoir le goût de faire ça. Puis les plus vieux me disaient, Ah, mon Dieu, j'aurais tellement aimé ça, avoir eu le goût de faire ça. Moi, on dirait que je ne me pose pas la question, juste comme je fais ce que j'ai envie, puis j'y vais. Puis je me fous un peu des conseils et des opinions des autres. Et là, ça me fait penser à ça en disant ça, mais à mon mariage, mes demoiselles d'honneur, ils m'ont fait un bien cuit, puis ils ont fait un acronyme avec mon nom, puis avec le J. Ils disaient J. Joannie, je n'écoute jamais les conseils des autres. Dans mes bien-écuits, ça ressort à quel point je fais comme je l'entends. Je pense que la rebelle est très présente dans mon parcours depuis que je suis jeune, dans mon opposition à l'autorité et tout ça.

  • Speaker #2

    Mais je relève quand même un paradoxe. J'aime ça. T'es coach d'affaires.

  • Speaker #1

    T'es mentor en démarrage d'entreprise. Mais en fait, c'est parce que qu'est-ce qui me... Je fatigue un peu de l'entrepreneuriat en ligne. C'est qu'il y a beaucoup de formations en ligne, puis il y a beaucoup de modèles, puis de trucs tout faits où on dit, bien, tu veux te lancer en ligne, voici ce que toi, tu dois faire, puis ça m'énerve vraiment. Puis on dirait que je milite tout le temps contre ça. Tu sais, on se lance dans notre compte pour une raison, bien, pour avoir du plaisir, puis pas être dépendant d'un patron. Puis on fait ça pour en fait faire comme on l'entend, puis mener notre vie à notre manière. Puis je trouve que c'est important de ramener ça sur la table aux entrepreneurs qui se lancent à leur compte, parce qu'au final, ce n'est pas mieux si elles prennent le modèle d'affaires que quelqu'un leur inculque dans une formation, puis que finalement, c'est complètement à l'opposé de ce qu'elles recherchaient profondément au fond d'elles dès le départ en se lançant. C'est principalement pour ça que maintenant, je vis les femmes en démarrage, pour qu'elles puissent se recentrer sur leurs besoins à elles, puis ce qu'elles ont envie de faire à elles. Même si tout le monde te dit que tu ne devrais pas tourner à droite et que tu as envie de tourner à droite, fais-le.

  • Speaker #2

    Tu vas le comprendre. Je disais ça parce que quelque part, tu les guides sur une façon de faire. Mais ce que j'aime, ce que tu as apporté à la fin, c'est que si elles veulent aller à droite aujourd'hui d'aller à gauche, elles peuvent. C'est la première à comprendre.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    Et à les encourager.

  • Speaker #1

    Complètement, oui.

  • Speaker #0

    À vraiment les encourager parce que j'ai l'impression que toi, tu les amènes dans un sentier qu'on pourrait dire peut-être parallèle au système scolaire en place qui existe. C'est un chemin, je dis parallèle parce que ça amène au final, assurément, on va dire au même résultat, mais avec un chemin, un processus complètement différent. Tu sais quand on dit, ça c'est important, parce que le but c'est d'amener au même endroit, on veut qu'il démarre, on veut qu'il... pleinement, mais dans un chemin différent qui ressemble peut-être un peu plus...

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    à eux et à elles ? Est-ce que tu adresses principalement aux femmes ?

  • Speaker #1

    Oui. Mais tu sais, au final, c'est de leur donner des outils pour, oui, démarrer, mais qu'elles puissent s'ouvrir un peu les oeillères, que tout ce qu'on voit sur les médias sociaux, c'est pas la vérité toute crue, là. Tu sais, il y a plein de spectres, il y a plein d'individus différents, puis que tu peux monter ta business comme t'as envie de la faire. Puis tu sais, je pense qu'on accorde tellement d'importance au jugement des autres, puis le syndrome de l'imposteur, c'est le syndrome le plus marquant, je pense. de ça, qu'on a peur de ce que les autres peuvent penser de nous. Puis je pense que c'est en mettant ça de côté qu'on réussit à s'épanouir réellement.

  • Speaker #0

    Ça prend une rebelle pour dire, viens, défions les conventions ensemble. Je vais en dire une hors-la-loi. Maintenant, on a une image négative, mais une hors-la-loi, dans le sens où, faisons différemment. Allez, suivez-moi. Exact.

  • Speaker #1

    Un peu plus tôt cette année, j'ai fait une conférence dans une école secondaire et je devais parler de mon parcours. Puis, il y avait plein de corps de métier, juge, avocat, pompier, policier. Et là, j'étais là, moi, je m'en vais faire une conférence pour dire, moi, je suis entrepreneur, mais je travaille aussi dans le med, puis voyager. Puis, je me suis dit, le professeur dans la classe. Il va se dire, non, mais c'est qui, elle, de venir faire ça. Puis finalement, à la fin de la conférence, il est venu me voir puis il m'a dit, je suis vraiment content que tu ailles aborder cet aspect-là. Puis je suis le premier à dire aux étudiants de vivre puis de voyager pour apprendre à se connaître puis à se découvrir avant de décider ce qu'ils ont envie de faire. Puis j'ai trouvé ça très inspirant de voir qu'il y a cette ouverture-là en 2024 maintenant dans le système scolaire.

  • Speaker #0

    le système scolaire est très, très, on va se dire, cadré. Oui. Tout est bien tombé.

  • Speaker #2

    Oui, bien tombé,

  • Speaker #1

    mais j'ai espéré que c'est peut-être, il y a plus d'ouverture d'esprit, je pense, peut-être aussi.

  • Speaker #0

    Oui. Wow, les filles, quel beau partage. Merci vraiment. Puis là, bien, là, on vient de vivre, on fait comme, c'est le fun au bout, je me sentais animée. Bon, on a vécu ce moment qui était attendu, mais j'ai envie d'aller un petit peu plus loin avec vous en termes... Non pas là, qu'est-ce que vous avez vécu, vous, à l'intérieur de vous, par ce processus-là, cette expérience-là de créer son storytelling, mais par rapport à votre audience. Parce que vous vous adressez à des gens, vous communiquez avec des personnes. C'est un peu ça le but aussi de... Un coup qu'on a notre récit, bien là vient l'étape d'oser le communiquer aux autres. Je veux savoir, avant de... de communiquer votre storytelling, des pépites de vos histoires à travers votre contenu en ligne. Comment était votre relation avec votre audience versus après avoir osé incarner son archétype, raconter des petites portions de votre histoire ? Est-ce que vous avez senti une différence, senti ou entendu peut-être aussi, de part et d'autre ? J'ai envie de vous entendre là-dessus.

  • Speaker #3

    Je dirais complètement une grosse différence. Oui. Bien, beaucoup plus de... parce que... Je trouve que l'erreur qu'on peut faire, c'est qu'on présente nos produits. Non, mais on veut bien faire, mais tu sais, ce qu'on a à vendre, c'est nos produits. On espère les vendre, donc on poste des vidéos, des photos de nos produits, en oubliant tout le côté humain. On en a parlé un petit peu tantôt. Fait que moi, le côté que ça a amené à mon audience, c'est que j'avais l'impression des fois, c'est ça, j'ai l'impression que je présente le beau. Tu es toujours, ah, mes œuvres, regardez ce que je fais, comment c'est beau, blablabla. Mais il y a tout l'humain qui est derrière le travail, qui est tellement important. Puis je trouve que c'est ça qui fait que, bien c'est ça, je t'en ai parlé tantôt, c'est ça qui fait qu'on crée une connexion, puis c'est ça qui fait que quand on se met à suivre quelqu'un sur les réseaux sociaux ou à aimer un artiste ou une personnalité, c'est qu'on s'attache à ça. personnes-là, on s'attache à son vécu, on s'inspire. Donc, puis nécessairement, mes échanges ont changé en me livrant davantage sur ma personne. Donc, les gens qui me suivent puis qui acceptent de me suivre, peut-être qu'il y en a qui ont dit Ah, ça ne m'intéresse pas ce contenu-là ils ont arrêté. Mais ceux qui continuent de me suivre, justement, c'est parce qu'ils aiment mon contenu. Ça fait que ça crée une audience qui est plus...

  • Speaker #0

    mais qui est plus connecté à la personne que tu es, tu sais. Fait que c'est ça que je dirais.

  • Speaker #1

    Merci. Tu l'as senti,

  • Speaker #0

    ça. Vraiment. Mais oui, hey !

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est le conseil, ben après, je pense que ça s'applique à tout le monde, mais par rapport aux artistes peintres, tu dois observer ce qui se fait ailleurs aussi. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est un conseil que tu donnerais ?

  • Speaker #1

    Oui !

  • Speaker #0

    Ben moi, ben en tout cas, c'est sûr que pour mon vécu à moi, ça a tellement été positif pour moi de faire ça. Oui, c'est sûr que je le conseille. Souvent, les artistes publient leurs œuvres. Des fois, des photos d'œuvres d'art, ça peut tellement être parlant aussi, ça parle beaucoup. D'ailleurs, moi, quand je pense aux artistes que je suis, c'est souvent les artistes qui racontent l'histoire derrière leur œuvre, puis qui racontent leur personne. Sinon, si tu me présentes juste un produit sans plus, ça ne veut pas dire que je vais accrocher.

  • Speaker #1

    C'est dur de vibrer. Oui,

  • Speaker #0

    la vibration. On est des êtres d'émotion.

  • Speaker #1

    Et le storytelling.

  • Speaker #0

    Bien,

  • Speaker #1

    on ne peut pas plonger dans la démonstration. Les émotions, effectivement, absolument rayonnées pour sortir de ça.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Toi, Joanie, ça a-tu transformé ?

  • Speaker #3

    Moi, c'est peut-être la façon. cheminement interne qui s'est produit à travers l'exercice de storytelling qu'on a fait ensemble. J'ai l'impression, puis c'est ce que je ressens, mais tu sais, sans avoir eu de feedback direct que mon audience m'ait dit ça, j'ai l'impression que j'étais plus en mode devoir plaire à mon audience versus maintenant, puis c'est un peu anxiogène quand même, versus maintenant. où les gens viennent s'abonner parce qu'ils sont attirés par l'énergie qui est dégagée. Donc, je trouve que c'est complètement... Tu sais, la position est complètement différente. C'est complètement l'inverse. Je me sens plus à l'aise dans mon audience actuelle qu'avant. Puis, je me sens plus à l'aise et à ma place. Oui, vraiment. Mais je pense que ça passe par l'authenticité. de raconter pleinement l'histoire et de s'assumer encore une fois là-dedans.

  • Speaker #1

    C'est un gros step, ça. D'un gamin. S'assumer, d'oser être.

  • Speaker #3

    Puis tu sais, même, on en avait discuté. Tu sais, des fois, il est arrivé plein de situations sur le web. Tu sais, le monde du web, c'est quand même un petit monde. Des choses qui sont des fois frustrantes qu'on peut voir ou certaines interactions qu'on peut avoir avec les autres. Ça, j'en ai plus, tu sais. Ça n'arrive plus. Je pense que même dans les gens que moi, je suis, On dirait que ça s'est même reflété complètement dans l'environnement, en fait. Pas juste dans mon audience, mais dans l'environnement du web que je décide de m'exposer à.

  • Speaker #1

    Comme ça fait une espèce de tri naturel qui a été à dépenser de l'énergie.

  • Speaker #3

    Complètement.

  • Speaker #1

    Wow, tu dois te sentir...

  • Speaker #3

    Allégée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça ! C'est le bon mot libre ! Wow ! Gros impact, quand même.

  • Speaker #2

    Ce qui est intéressant dans l'image de Marc de Joannie, C'est que c'est très ensoleillé, c'est très... Tu sais, on pourrait croire que tu ne vis pas au Québec. Le pantalon de janvier publie des photos qu'elle est au Mexique, justement, qu'elle allait faire la plongée. Puis toute son image de marque, c'est ça, c'est ensoleillé, c'est dépaysant. Puis moi, je me souviens quand j'ai rejoint la petite clique, je te connaissais zéro, mais c'est l'image de marque qui m'a plu. Elle aime voyager comme moi, moi aussi j'aime la plage, l'été, tout ça. Mais tu vois, c'est drôle, quand Marie-Pierre m'a parlé... ton archétype parce que je l'ai su je dis ah ouais Rebelle c'est intéressant je dis j'aurais jamais pensé puis c'est là ça te montre que tu connais pas l'histoire de la personne en arrière finalement donc ça rend vraiment curieux puis bah j'ai hâte de voir comment tu vas mélanger ces deux univers parce que je pense qu'au delà de la petite clique cette image te représente beaucoup de gens

  • Speaker #3

    complètement.

  • Speaker #2

    Donc la rebelle et l'ensoleillé, ça marche.

  • Speaker #3

    En fait, c'est pour ça que je disais tantôt que l'exploratrice, elle me parle quand même, mais en même temps, il faut que tu ailles un petit côté rebelle pour oser. Bien là, c'est sûr que voyager, c'est une affaire, mais de partir vivre à l'étranger longtemps, d'avoir, il faut quand même que tu suives. Il y a l'exploratrice en toi, mais de décider de t'expatrier pour un conjoint, il faut que tu ailles un petit côté où tu fonces et que tu fais comme toi t'as envie de faire. Puis il y a probablement des gens qui ont peut-être essayé de te décourager dans ce cheminement-là.

  • Speaker #1

    Totalement, mais pas trop par an. Oui, c'est sûr.

  • Speaker #3

    C'est vraiment rationnel. Puis tu sais, même quand j'ai commencé à approcher la trentaine, je me suis faite reprendre un peu au détour par rapport à ça parce que je restais à l'étranger. Moi, je vivais ma best life puis ça me convenait très bien, mais quand on approche la trentaine, tu sais, le... L'impact de la société, de bon, bien là, ça commencerait à être temps d'avoir des enfants, une maison, tu vieillis. Puis je me suis faite prendre là-dedans. Puis on dirait que le storytelling est tellement arrivé au bon moment parce que ça m'a recentrée. sur le fondement de ce qui me faisait vraiment vibrer. Mais je pense que tu dois avoir quand même un petit côté rebelle par rapport à ça.

  • Speaker #2

    Moi, j'adore. Je connecte encore plus avec tout ce que tu dis depuis que je te connais rebelle. Mais tu sais, l'archétype de quelqu'un d'autre qui n'est pas le tien te sert d'inspiration. Oui,

  • Speaker #1

    complètement.

  • Speaker #0

    Moi, je pense qu'il y a tous des rebelles. On a tous des parts de rebelles. Absolument. Pour se lancer dans l'entrepreneuriat comme on fait tous. Je pense qu'il faut aller un peu contre les conventions, contre les conditionnements qu'on a reçus. Il faut défaire beaucoup de croyances limitantes qu'on a reçues pour foncer dans une direction assez insécurisante, inconnue, mais tellement plus enrichissante, plus vibrante à l'intérieur de nous.

  • Speaker #3

    Je pense que c'est beaucoup, les entrepreneurs, ce n'est pas nécessairement des gens qui vont être bien. dans des standards, dans une boîte, dans la routine boulot-métro-dodo. Oui, complètement. Mais c'est sûr que j'ai de l'exploratrice pas là.

  • Speaker #1

    Là, si on vous donne envie présentement de savoir c'est quoi mon archétype à moi, là, allez vous amuser. Vous pouvez facilement aller écouter l'épisode 9 que je vous ai de la saison 1, que j'aborde vraiment chacun des archétypes. On passe un à un. Mais sinon, il existe toutes sortes d'outils en ligne, d'autres archétypes de marques. Il existe même un livre fondateur de ça que je mettrai dans les notes d'épisode. Si ça vous intéresse, parce que ça nous animait. On aime ça parler d'archétypes de marques. Moi, souvent, quand j'en parle, je sens les gens autour comme si un peu… On est curieux. Oui, on est curieux. On aime ça de savoir ce qui nous définit. Moi, la première fois que j'ai découvert ça, ça m'a fait l'effet un peu comme quand on était adolescente et qu'on remplissait les petits quiz Filles d'aujourd'hui Moi, c'est… Les revues cool, on remplissait A, B, C, D. À la fin, ça nous donnait une espèce de diagnostic de voici qui vous aide. Ça devait arriver.

  • Speaker #0

    Je l'avais prédit.

  • Speaker #1

    C'est un signe. Je pense que... C'est correct. C'est correct.

  • Speaker #0

    C'est correct.

  • Speaker #2

    Ils ont les trois décollés.

  • Speaker #1

    Ils ne décollent pas. C'est collant. C'est une entrée fracassante. C'est une fin fracassante, disons, parce que je m'en griffe. Je m'alignais avec Dorian. L'archétype veut parler.

  • Speaker #3

    J'ai envie de faire du pouce, juste un petit avance sur l'archétype.

  • Speaker #2

    Attends, est-ce que tu es correcte ? Oui,

  • Speaker #1

    oui. On peut continuer. On va faire les collants.

  • Speaker #2

    J'imagine que oui.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on enlève les collants ? Ah, ok, ok. On s'en va. On va voir le petit coupage. Oui, ok. Parce que sérieux.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    j'ai rien resté.

  • Speaker #2

    Non, mais pour la toile aussi.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    mais elle a l'air comme ça. Elle n'est pas passée dans le bas,

  • Speaker #2

    là.

  • Speaker #1

    Je suis sûre qu'elle est correcte.

  • Speaker #3

    C'est fait fort.

  • Speaker #1

    Bon, on aura une petite coupure ici.

  • Speaker #2

    Ça va passer d'un cousson.

  • Speaker #3

    Tu te souviens de la dernière phrase que tu t'as dit ?

  • Speaker #1

    J'ai dit non. Les archétypes, ça nous anime. Tu as dû faire une petite parenthèse.

  • Speaker #3

    Que tu t'es fait couper dans ta phrase.

  • Speaker #2

    Peut-être.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, ok. C'est ce que je disais par rapport à ça. Oui,

  • Speaker #0

    ok.

  • Speaker #1

    Ça nous anime. Les archétypes de Marc. Puis là, si vous avez envie de savoir c'est quoi votre archétype de Marc, c'est souvent ça, l'effet que ça fait de genre dire de ça. Moi, souvent, ça me donne l'impression de revenir adolescente quand on remplissait les revues cool, les filles d'aujourd'hui avec les petits quiz à savoir. C'était quoi notre personnalité, là ? ABCD, vous vous rappelez de ça ?

  • Speaker #2

    Qui était souvent bidon, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Qui était souvent bidon. Mais là, l'idée des archétypes de Marc, c'est pas bidon. Alors, je vous invite à aller approfondir plus loin que ça. Puis il y a même un livre fondateur qui explique absolument en profondeur. ce qu'est les archétypes de marque, je vais le mettre dans les notes de l'épisode. Alors voilà, ceci étant dit.

  • Speaker #3

    Puis je trouve que les archétypes, ça permet de voir aussi si on est bien positionné, puis pas en décalage dans... Tu sais là, mettons, toi la créatrice, ou toi l'exploratrice, ou moi la rebelle, si le branding que t'as, le positionnement que t'as sur le web, tu te rends compte de ton archétype, puis c'est complètement, là, t'es dans des milles à l'opposé de ce que c'est, il y a peut-être justement un... Un travail de fond à faire par rapport à ça. Puis je trouve que ça permet d'avoir un bon exemple de si on est bien enligné là-dessus ou pas vraiment.

  • Speaker #1

    Oui, franchement intéressant. Puis moi aussi, je fais du post sur ce que tu dis. On n'a pas parlé de mon archétype de marque avant. Oui, oui, oui, c'est long. C'est bien parlé, c'était voulu, mais là, maintenant que tu dis ça, j'ai envie d'aller plus loin en disant que mon archétype de marque à la voisine, c'est Madame Tout-le-Monde, Monsieur Madame Tout-le-Monde. C'est vraiment ça, absolument. Puis je l'ai découvert quand même après avoir créé la voisine, parce que ça fait quand même plusieurs années. Naturellement, moi, la voisine, c'était cette voisine accueillante, de proximité, à côté. facile d'accès, qui rentre en contact avec tout le monde, de qui tout le monde peut facilement s'identifier, qui a comme objectif un grand sentiment d'appartenance à un territoire qui est mon village. Donc, voilà, je m'arrête là, mais c'est drôle parce que ce que tu dis, justement, après avoir tout créé cet univers-là, qui est mon vrai univers dans la vie, tu sais, rien n'était vanté ici. Quand j'ai découvert mon archétype de marque, ça faisait tellement du sens avec la voisine. C'était tellement aligné. La voisine, c'est Madame... Ouais, qui... Tout le monde est négatif. Oui, à côté, on s'entend. Donc, oui, c'est ça. Quelle belle confirmation, mais à l'inverse, parfois, ça peut faire aussi... Oh là là, attends.

  • Speaker #0

    un peu,

  • Speaker #1

    là. Est-ce que je t'en... Oui,

  • Speaker #2

    parce que tu peux l'assumer la rebelle aussi.

  • Speaker #3

    Complètement. Ben oui, complètement. Puis je me souviens, la première fois que je me suis lancée sur le web, en gestion de médias sociaux, mon branding était très épuré, dans des tons de beige et de vert.

  • Speaker #1

    On était en recherche. On était en recherche.

  • Speaker #3

    Puis c'est fou à quel point que, justement, dans le cheminement, je me suis rapprochée de plus en plus de la rebelle. Fait que oui.

  • Speaker #1

    Puis là, bien, on est dedans. Wow, j'adore ça. De voir le chemin parcouru, c'est sûr que moi, j'adore toujours voir le chemin parcouru. Ça fait partie de moi. C'est dans moi. Ce n'est pas pour rien que je suis en storytelling, d'ailleurs. Mais là, le temps file. Puis j'ai envie de vous poser une dernière question qui est la suivante. Si vous aviez un conseil à donner aux entrepreneurs qui hésitent peut-être à se lancer dans le storytelling, qui ne sont pas sûrs. Qu'est-ce que vous avez envie de leur dire ?

  • Speaker #2

    Écoutez ton podcast.

  • Speaker #1

    Très bon point.

  • Speaker #2

    Sincèrement, en francophonie, tu l'as quand même fait dans ta saison 1. Je sais que tu vas aller plus loin dans ta saison 2 encore, mais ça prend quelqu'un qui nous explique quand même, qui nous guide, parce que je pense qu'il y a beaucoup de croyances aussi sur le storytelling. Est-ce que c'est fait pour vendre ? Je vais utiliser mon histoire.

  • Speaker #0

    Pour nous attendre. Pour nous manipuler.

  • Speaker #2

    Exactement. Moi, j'ai eu ce discours-là aussi. OK, tu peux penser ça, mais je ne peux pas me reprocher d'être authentique. Puis, ces épisodes de ma vie, de moi, expliquent pourquoi j'en suis là aujourd'hui. Donc, quel est le mal à te raconter ça ? Ouais, exact. Donc, ça, je pense que ça prend un guide. Et bon, ça peut être... Tu sais, quand on parle de guide, ce n'est pas nécessairement tout de suite... payer quelqu'un pour aller avoir le service de storytelling limite ça c'est la finalité quand tu es quand tu es prêt quoi que faut pas attendre non plus d'être prêt à 10 000% pour se lancer mais des tons podcast puis moi tu m'avais référé aussi le livre l'art de se la raconter oui

  • Speaker #1

    raconter entre parenthèses le cas j'ai adoré dans parmi tous les livres que oui oui je le mettrai dans les notes de l'épisode ça vous intéresse mais oui ce livre là est a une introduction vraiment où on va, avec les divinités grecques, faire un lien avec les archétypes. Oui, c'est franchement intéressant. Donc bref.

  • Speaker #2

    Au-delà de ça aussi, la vraie introduction, c'est qu'ils parlent des marques, des grandes marques qu'on connaît et à quel point ils ont utilisé le storytelling pour attendrir. Tu sais, Facebook, là, on connaît le fondateur. Là, on sait à peu près comment ça a été fondé dans une université américaine. Mais juste de savoir ça, des gens se disent, OK, c'est parti. de rien et c'est venu un empire mondial incroyable.

  • Speaker #1

    Le meilleur exemple qu'on donne toujours, c'est Amazon dans son garage. On s'entend, le petit bureau avec plein de papier. Avez-vous l'image ? Je suis la seule à voir ça. Cette image-là, où est-ce que... On n'a pas envie de voir ça. Un geek en arrière. Avec plein de papier. Et tout ça, où est-ce qu'il était tout seul ? On dirait à tout faire. On a tout ça aujourd'hui à Amazon. C'est plus ce que c'est.

  • Speaker #2

    donc j'ai adoré ce livre là parce que ça nous prend des exemples encore une fois d'entreprises qui rayonnent à travers le monde et parce qu'à un moment donné ils ont utilisé le storytelling et parfois c'est pas toujours le fondateur de l'entreprise ça peut être les employés, ça peut être l'esprit de l'entreprise ça peut être plein de choses c'est pas obligé de passer par le fondateur je pense qu'au début c'était un peu incontournable mais avec l'expansion... Est-ce qu'on a encore besoin que le visage, ce soit le fondateur ? Bref. Donc, ce livre-là était génial. Puis après, oui, je pense que ça vaut la peine. C'est un investissement à faire. Puis je trouve que les exemples autour de la table étaient super bons parce que on avait peut-être toi qui étais moins consciente du storytelling pour ton marketing de peintre. Toi, tu baignais quand même là-dedans parce que t'étais dans les communications et marketing. Puis moi, je disais que j'avais fait déjà beaucoup d'introspection. Puis limite, j'aurais pu l'écrire moi-même, le texte. Mais non ! L'effet miroir que j'ai eu,

  • Speaker #1

    je ne l'avais plus cherché ailleurs.

  • Speaker #2

    Donc à un moment donné, je pense, ça va prendre plus d'experts par exemple au Québec. Oui, il y en a peut-être. C'est vrai,

  • Speaker #1

    on a peur. Absolument.

  • Speaker #2

    Ça vaut la peine.

  • Speaker #3

    vraiment pour tous les arguments qu'on a nommé on est pas prêts on fait un petit résumé moi je dirais que en fait tout le monde est un peu à la recherche de la solution mais rare pour se démarquer je pense que notre histoire on est la seule personne à l'avoir vécu on est unique il n'y en a pas d'autre recette que celle-là dans le sens où il n'y a personne d'autre qui va pouvoir se démarquer de la façon que tu vas le faire avec ton histoire parce que tu es la seule à l'avoir Fait que je pense que c'est non seulement un passage obligé, mais un passage nécessaire, puis ça l'aide énormément sur l'introspection qui te permet d'évoluer aussi comme entrepreneur, beaucoup. Puis souvent, quand on se lance à notre compte, on a les compétences d'opération pour délivrer un service, puis les compétences entrepreneuriales souvent sont celles qui nous manquent. puis d'être capable d'évoluer comme entrepreneur, puis d'être capable de raconter son histoire, de se démarquer à travers ça, c'est tout ce qui fait la différence sur notre présence en ligne. Fait que je pense que vraiment, celles qui ont de la difficulté à se démarquer en ligne sont celles qui n'ont pas encore fait ce chemin-là. Puis je veux dire pas encore fait, parce qu'elles vont le faire à un moment ou à un autre, c'est certain.

  • Speaker #2

    On leur souhaite.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est important.

  • Speaker #3

    Ben oui, ben oui. Des fois, en faisant des petits tests d'une publication où on se livre un peu plus sur notre parcours de vie, on le voit tout de suite l'impact que ça a.

  • Speaker #1

    On le sent. Je bondis sur ce que tu as dit. Il n'y a pas personne qui peut copier notre histoire. Ça ne se copie pas. On a beau avoir des similarités, ressentir les mêmes émotions, c'est les émotions universelles qui ressortent de notre parcours, qu'on va s'identifier avec quoi on va faire oui, moi aussi, je me suis déjà sentie comme ça, moi aussi, ça m'est déjà arrivé Mais jamais une histoire peut être copiée alors qu'on est dans des domaines où est-ce que plein d'autres personnes font ça. Bon, en tout cas, il y en a qui sont uniques dans leur domaine, mais c'est quand même rare aujourd'hui, c'est quand même plus rare. Il y a plusieurs, il y a plusieurs artistes peintres. des mentors d'affaires, il y en a. Il y a sûrement d'autres stratèges, podcasts, j'imagine. Bon, ça ne court pas les rues, mais tout de même, tu n'es pas la seule et unique au monde. Non,

  • Speaker #2

    et je ne serai pas la seule dans le futur.

  • Speaker #1

    Non, aussi, exact. Donc, alors là, on a quelque chose qui nous appartient, avec lequel on est les seuls et uniques. On ne peut pas se faire voler ça. C'est franchement puissant. Quand on y pense.

  • Speaker #3

    Il y a plein de gens qui peuvent avoir le même archétype. Il y en a plein probablement qui ont l'exploratrice, mais personne n'a le même parcours. Tu ne vas pas être carnée de la même façon.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Je tiens juste à dire, en anglais, dans les médias, quand on réalise un sujet, un topo, c'est a story. C'est une histoire. J'adore ça. J'en ai parlé avec une journaliste anglophone de Montréal récemment. Elle me dit... Je lui ai parlé du storytelling, de ma révélation.

  • Speaker #1

    Elle m'a dit,

  • Speaker #2

    mais oui, en tant que journaliste, on cherche des histoires à raconter. On ne cherche pas juste. Oui, il y a les faits. Après, il y a le traitement journalistique, mais c'est une histoire avant tout. Qu'est-ce qui va faire que tu vas te démarquer dans les médias ? C'est une histoire.

  • Speaker #3

    C'est parce que ça touche les motifs. C'est la seule manière qu'on est capable de connecter émotivement. Pourquoi on aime tant les films ? C'est pas par le fait de... Mais non, c'est l'histoire. connecte émotivement, on se ressemble dans certains, on s'identifie dans certains parcours de vie qu'on a pu vivre.

  • Speaker #1

    Et dans les films, on a un combat, on lutte avec des opposants, des alliés qui viennent nous aider pour résoudre notre quête. Et là, tout à coup, il y a un épiphany. Bref. Tous les éléments sont là. Toutes les pépites sont là, effectivement.

  • Speaker #3

    On vit avec des histoires depuis qu'on est nés, on s'en fait raconter depuis qu'on est petit, on suit des séries, on regarde des films, notre parcours de vie en est une, on est un... Un passage si court sur cette terre-ci, fait que c'est toutes des histoires. On baigne là-dedans depuis tout à l'heure.

  • Speaker #2

    Oui. Mais dans la réalité, on se les retire. C'est ça qui est plat. Oui. Donc, c'est une occasion.

  • Speaker #3

    On les met en prison.

  • Speaker #1

    Donnons-nous le droit. Oui. De se mettre en valeur. De se mettre en valeur. De se raconter sans se la raconter. J'aime ça comme mot de la fin, vraiment, parce que ça clôt bien. Toi, Chelsea, t'avais-tu un conseil à ajouter ? Ben, je dirais,

  • Speaker #0

    si tu te sens un peu bloquée dans ta création de contenu, tu sais pas trop où t'en aller, mais tu veux faire en sorte que ton projet fonctionne. Appelle-moi à repire.

  • Speaker #1

    On dirait ça. C'est le gars, j'adore ça ! Les filles, un grand merci d'avoir accepté cette invitation-là. Quelle belle discussion qu'on vient d'avoir. Si on veut vous suivre, parce que là, on vient de vous découvrir à travers l'épisode, j'ai envie que chacune d'entre vous me dites à quel endroit on peut vous suivre le canal de préférence. Jessica, toi, tu es active. ou principalement...

  • Speaker #2

    Écoute, ça se remet en marche tranquillement. C'est storytelling, mais Instagram, j'aime beaucoup Jess LBB. J'imagine que tu mets ça à la référence dans l'épisode avec mon lien, si vous voulez, par les podcasts avec moi. J'intègre le storytelling dans le podcast. C'est un incontournable. J'y crois énormément. Instagram, Facebook, ma page est publique. Je raconte mon histoire publiquement.

  • Speaker #1

    Allez voir ça. Ça vaut la peine, Joannie.

  • Speaker #3

    On peut me trouver sur Instagram, bien que maintenant, je suis beaucoup plus active sur Facebook, sur mon compte personnel, Joannie Lambert. Et bien sûr, tous les entrepreneurs en démarrage, vous pouvez nous rejoindre dans le groupe gratuit de La Petite Clique, où je fais certaines apparitions, où certaines expertes comme Marie-Pierre, comme Jessica, viennent animer certains ateliers aussi, très pertinents. Donc, voilà, c'est là que vous pouvez me trouver.

  • Speaker #1

    C'est toi, Jessie. On peut aller voir tes belles toiles.

  • Speaker #0

    Il y a ma page Facebook où je suis assez active. Jessie Deschaines, artiste peintre. Deschaines avec trois S, pas d'accent.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #0

    Tu peux me trouver aussi sur Instagram. Encore Jessie Deschaines, artiste ou artiste peintre. Et aussi, je suis sur TikTok avec le même nom. Donc, on peut me suivre là-dessus.

  • Speaker #1

    Merci. Donc, allez voir ça, allez connecter avec ces entrepreneuses-là qui m'ont fait l'honneur de venir à Troyes aujourd'hui. Donc, merci beaucoup. Puis, j'ai envie de vous dire à très bientôt. Salut. Bye-bye.

  • Speaker #3

    Bye.

  • Speaker #1

    J'espère que tu repars avec de nouvelles idées pour colorer ta propre histoire et pour connecter avec ta communauté. Continue à te démarquer, à créer des liens en apportant ta touche personnelle. Puis, d'ici là, si tu apprécies notre moment ensemble aujourd'hui. parce que génial si tu pouvais laisser un avis sur le podcast. C'est comme un petit signe de la main quand on se croise dans notre village virtuel. Ça me réchauffe le cœur et ça me donne une meilleure idée de ce qui t'intéresse vraiment. N'hésite pas non plus à partager cet épisode-là avec tes amis ou sur les réseaux sociaux. Et si tu veux continuer la discussion, utilise le tag lavoisinepro sur Instagram. Ça va me faire vraiment plaisir d'échanger avec toi. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle discussion en voisin.

Description

Dans ce tout premier épisode de la Saison 2 avec invitées, je mets les bouchées doubles avec non pas une, ni deux, mais TROIS invitées exceptionnelles! 🎙️


On jase storytelling avec Jessica Lebbe, stratège podcast; Johanny Lambert, fondatrice de La Petite Clique; et Jessie Deschesnes, artiste peintre. Ces entrepreneuses partagent comment elles ont intégré le storytelling dans leur business et ce que ça a changé pour elles.


Un podcast authentique, convivial (on enregistre dans une cuisine, rien de moins 😄) et rempli de pépites d’or pour booster ton storytelling.


Si tu veux savoir pourquoi raconter ton histoire, c'est LA clé pour connecter avec ton audience, c’est ici que ça se passe! ✨


Pour suivre Jessica Lebbe, stratège podcast :

🔸Instagram : https://www.instagram.com/jesslbb

🔸Facebook : https://www.facebook.com/jessica.lebbe


Pour suivre Johanny Lambert, mentore en démarrage d'entreprise :

🔸Instagram : https://www.instagram.com/johanny.lambert

🔸Facebook : https://www.facebook.com/johanny.lambert

🔸Groupe Facebook - La Petite Clique : https://www.facebook.com/groups/lapetitecliquegratuite


Pour suivre Jessie Deschesnes, artiste-peintre :

🔸Instagram : https://www.instagram.com/jessiedeschesnesartistepeintre

🔸Facebook : https://www.facebook.com/JessieDeschesnesArtiste

🔸Tik Tok : https://www.tiktok.com/@UC-y6LlnrfYxnR0_xKxoh8Yg


Pour me suivre : 👇

🔸Instagram : https://www.instagram.com/lavoisinepro

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🔸YouTube : https://bit.ly/podcast-a-ta-couleur


Mentionnés dans cet épisode :

- 𝑇ℎ𝑒 ℎ𝑒𝑟𝑜 𝑎𝑛𝑑 𝑡ℎ𝑒 𝑜𝑢𝑡𝑙𝑎𝑤 de Margaret Mark et Carol Pearson

- 𝐿'𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑒 (𝑙𝑎) 𝑟𝑎𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑟 : 𝐷𝑢 𝑠𝑡𝑜𝑟𝑦𝑡𝑒𝑙𝑙𝑖𝑛𝑔 𝑎𝑢 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑎𝑙 𝑏𝑟𝑎𝑛𝑑𝑖𝑛𝑔 de Georges Lewi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans notre village virtuel où chaque entrepreneur est un artiste qui colore le monde à sa manière. À ta couleur, c'est le rendez-vous où on jase de storytelling pis de personal branding, mais avec une twist. On le fait au service des petites entreprises locales. Ici, on célèbre l'unicité. Chaque entrepreneur que je reçois a réussi à enflammer les réseaux sociaux avec son histoire pis sa personnalité unique en son genre. On va décortiquer comment ils ont réussi à tisser des liens solides avec leur communauté, à créer un impact majeur pis à forger une marque qui leur colle à la peau. Que tu sois la tête d'une petite entreprise locale ou que tu sois un solopreneur, ici c'est ta nouvelle maison. puis il y a une place pour toi dans notre village. En solo ou en voisin, la porte s'ouvrira à des invités ou même à des figures locales qui ont réussi à faire de leur entreprise ou de leur petit coin de pays le nouveau point de rendez-vous de la communauté. Alors rentre, fais comme chez toi et laisse-toi inspirer. Salut à toi, bienvenue à ce premier épisode avec invité du podcast À ta couleur. Et là, en termes d'invité, j'ai mis le paquet parce que ce n'est pas un invité, mais bien... Des invités aujourd'hui qui sont avec moi. Trois personnes extraordinaires que j'ai envie de vous présenter. À commencer par Jessica Leib, stratage podcast. Salut, Jessica.

  • Speaker #1

    Parce que j'avais tellement envie de te dire bonjour.

  • Speaker #0

    Officiellement, on est chez toi. Oui. Dans ta cuisine.

  • Speaker #1

    Je suis tellement contente. Le rêve d'un studio maison,

  • Speaker #0

    c'est fait. C'est tellement convivial, c'est tellement parfait. Je trouve que ça fit avec la voisine, avec ce que je veux aussi présenter dans mon podcast. Donc, merci. de nous recevoir. On a Joannie Lambert. Allô ! Salut ! Toi, dans ton cas, je m'en dirais stratège, mais oui. Tu as plein de titres. Mentor en démarrage d'entreprise. Oui,

  • Speaker #2

    effectivement.

  • Speaker #0

    Fondatrice de La Petite Clique, que j'adore d'ailleurs. Donc, merci d'être là.

  • Speaker #2

    Merci à toi pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Ça me fait grand plaisir. Et Jessie Deschaines, artiste peintre avec qui j'ai fait du covoiturage pour me rendre jusqu'ici, aujourd'hui, parce qu'on vient de la Mauricie, toi et moi. Oui. Donc, on s'est rendu à Québec. On fait un petit peu de route. Ça vaut la peine pour se rencontrer aujourd'hui. Donc, merci les filles d'être là aujourd'hui pour jaser du sujet de prédilection. Quelle est ? Storytelling ! Exact ! Voilà ! Je trouvais ça important de vous réunir les trois. C'est la première fois que je fais vraiment un podcast avec trois invités. D'habitude, c'est avec un. Là, c'est un grand moment que je vis. Vous êtes un trio d'entrepreneuses de domaines différents, mais vous avez un point en commun qui vous relie toutes les trois, et c'est le fait que vous ayez pris conscience récemment quand même, en tout cas, je pense qu'on peut compter ça en termes de mois, de l'importance d'utiliser le storytelling dans votre entreprise. Donc c'est ce point-là qui vous relie. Donc vous avez fait un grand travail aussi au cours des derniers mois, un grand travail introspectif. Parce que de créer son storytelling, ça demande une bonne dose d'introspection, vous le savez. Et pour pouvoir en fait aller chercher les, moi j'appelle ça les pépites. Vous le savez, là, si vous êtes dans mon univers, vous m'entendez souvent parler de pépites, de pépites d'or. Donc pour aller chercher les pépites uniques qui vous définissent, les éléments particuliers qui caractérisent votre parcours unique. Et vous avez commencé à... Les raconter. Racontez votre histoire ici et là, un petit peu dans votre contenu en ligne. Donc bref, vous avez commencé à vous raconter dans votre contenu en ligne. Donc, je vous ai réunis parce que j'ai envie d'ouvrir la discussion avec vous à savoir comment ça s'est passé, ce processus-là, pour chacune d'entre vous, ce processus introspectif-là. Comment vous avez réussi à incarner, commencer à incarner cette histoire-là aussi, qui est la vôtre. Puis comment aussi on... On raconte comment on se raconte. Ça, c'est quand même intéressant. Puis vous êtes trois personnes différentes qui avez sûrement vécu ça de façon différente aussi. Donc, voilà pourquoi vous êtes là aujourd'hui. Je pense que je ne vous apprends rien. J'espère qu'il n'y a pas personne de surpris. Non. OK. Je vous avais quand même prévenu avant. Vous savez dans quoi vous embarquez. OK, génial, super. Mais là, je ne veux pas, je vais m'arrêter ici. Ce n'est pas un monologue. Je veux vous passer le micro vraiment pour vous entendre à propos de ça. Donc... Je commence tout de suite, déjà, en vous posant la première question. Puis je commence avec Jessie. D'accord. T'attends-tu ?

  • Speaker #3

    Je te passe la carte.

  • Speaker #0

    On commence demain. Donc, j'ai envie de savoir, Jessie, en fait, ce que j'ai envie, c'est que tu me parles du moment où tu as pris conscience, où ça t'a ouvert les yeux, où tu as réalisé que le storytelling, ça pouvait vraiment faire une différence pour ton entreprise. À quel moment ça s'est passé ? Ouais. Ta prise de conscience.

  • Speaker #3

    Écoute, ça s'est fait... De différentes façons, mais mettons que je peux citer le premier exemple, c'est avec mon beau-frère Sébastien Gauthier qui a la boulangerie Le Gré-Pin-du-Coin à Shawinigan.

  • Speaker #0

    À Shawinigan, qu'on salue.

  • Speaker #3

    Oui, exactement. Et que tu as été mandatée pour faire sa gestionnaire de réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #3

    Et tu as fait un travail extraordinaire. Merci. Tu as réussi à rendre cette boulangerie-là, bien sûr avec toute l'équipe qui est présente, mais... à rendre cette boulangerie-là un vrai succès à Shawinigan. Puis je trouvais ça tellement le fun, les posts, tout ce qu'on voit, le boulanger travailler, puis on voit derrière la scène, pourquoi il s'est lancé là-dedans, on comprend l'humain derrière les produits. Je trouve qu'on s'attache beaucoup plus à l'entreprise, puis on est encore plus curieux de les connaître. Fait que de cette partie-là, j'ai trouvé que t'as fait un travail extraordinaire. Il y a aussi que je suis évidemment beaucoup d'autres artistes peintres sur les réseaux sociaux. Je trouve tellement que quand on livre notre message personnel, ça vient chercher le public, ça vient chercher l'audience, ça crée un engagement, ça crée une connexion avec les gens. Je trouve ça super important d'aller vers ça parce que quelque part, quand on est entrepreneur, c'est un peu notre âme qu'on met nos tripes là-dedans. De le laisser transparaître aux gens, je trouve que c'est essentiel. C'est aussi bon pour nous, l'entrepreneur, ça nous fait du bien de s'assumer, de s'engager dans notre direction. Puis ça fait du bien aux gens, on dirait que ça les inspire, ça les incite à venir nous voir. C'est ça, j'ai vu ton bon travail que tu faisais. J'ai vu qu'est-ce que j'aimais des réseaux sociaux. Puis, j'ai dit, tiens, je fais affaire avec toi pour m'aider à bâtir mon storytelling. Oui,

  • Speaker #0

    parce que là, on doit le dire quand même, on ne le cachera pas, vous êtes trois personnes qui avez testé, si on veut, ma version bêta. Bon, on va le dire, même, c'est ce qui vous réunit aujourd'hui, justement. Donc, voilà, il faut le mettre en contexte quand même, les gens, là. Donc, c'est ça. Merci. Bienvenue. On a des petits comptes à caisse.

  • Speaker #2

    En fait, de mon côté, tu avais déjà commencé à parler un petit peu du projet parce qu'on collabore quand même sur un autre projet qui est WebAcademy. Puis quand tu as décidé de lancer la version bêta du storytelling, j'avais tellement de difficultés à ce moment-là dans toute ma rédaction de contenu parce que je faisais de la rédaction, mais j'avais l'impression que... Euh... Il n'y avait pas le côté personnel que j'avais envie de mettre dans ces rédactions-là. Puis je trouvais que ça me bloquait dans où mes publications se rendaient, disons. Puis quand elle a parlé de ce nouveau service-là, ça m'a tout de suite interpellée parce que c'était vraiment un besoin. Puis je le remarquais depuis déjà un moment que, oui, je rédigeais, mais qu'il manquait de la bonne chair pour être capable de toucher et de connecter directement avec mon audience. Donc, c'est vraiment ça qui a fait. que j'ai voulu m'impliquer dans ton nouveau service puis qui a fait que j'ai découvert tellement une autre partie qu'on parlera peut-être tantôt, mais qui m'a été tellement bénéfique, tellement ça a changé complètement mon approche de la création de contenu et de la rédaction puis ma façon de m'exprimer puis dans ma confiance aussi d'être qui je suis en fait puis d'utiliser ces pépites-là qu'on a découvert ensemble à travers notre histoire parce que je crois que... Tout le monde vit tellement de choses dans notre vie, dans notre parcours, mais je pense que c'est difficile de savoir que c'est peut-être quelque chose d'exceptionnel parce qu'on le vit. Pour nous, c'est peut-être banal ou du moins, c'est notre vie, donc on n'a pas l'impression que ce soit si merveilleux que ça ou que ça peut être utilisé pour raconter quelque chose de pertinent. Tu as tellement su bien déceler tout ça et mettre en image comment on pouvait l'utiliser. Ça fait toute une différence.

  • Speaker #0

    Des bougies d'allumage différentes. Une, c'est une inspiration. L'autre, c'est, il me semble qu'il y a quelque chose qui manque, que je veux aller chercher. Puis toi, Jessica ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que je trouve génial, c'est qu'en création de contenu, on a l'impression que quand on devient GMS, il faut qu'on ait cette compétence-là de storytelling. Puis toi, c'est venu par après. Moi, je trouve ça complètement intéressant. Moi, j'ai été journaliste pendant près de 20 ans, donc faire raconter des histoires au micro de mes invités, je l'ai fait souvent. Sauf que je pense qu'à ce moment-là, je ne savais pas que c'était du storytelling. Puis moi, quand je rencontrais les artistes que j'interviewais, ce qui m'intéressait, c'était de savoir comment ils étaient arrivés là. Juste de prendre la décision que tu vas en faire à temps plein ou que tu vas décider que ça va devenir professionnel, ça m'intéressait. Parce qu'au départ, c'est des messieurs et madame tout le monde. qui n'ont rien d'extraordinaire, mais je pense qu'on peut beaucoup s'identifier aux banales. Ça, c'est une grande voie à l'art du storytelling.

  • Speaker #3

    Donc,

  • Speaker #1

    j'en étais consciente, mais c'est toujours facile de le faire pour les autres. T'es rendue à toi, tu fais OK. Puis moi aussi, ça rend compte de Marie-Pierre parce qu'elle est tellement passionnée quand elle te parle de ça. Puis là, elle aussi, elle m'a allumé des déclics. OK, dans mon histoire, qu'est-ce que je pourrais raconter pour que les gens s'identifient ? Puis on va en parler des premières publications qu'on a faites là-dessus, mais j'en reviens pas. Alors que je fais beaucoup d'introspection, moi j'ai de la facilité quand même à parler de ma vie personnelle et tout, mais là, c'est comme si avec le regard que Marie-Pierre a porté sur notre histoire, le fameux effet miroir, moi, que j'appelle, sur notre histoire, ça y est, là, on peut y aller plus précisément. Puis je m'en suis encore fait parler hier, quoi, des publications qui ont été publiées déjà il y a plusieurs semaines. Puis encore aujourd'hui, quand je croise une personne que j'ai pas revue dans la vraie vie, elle te dit Wow, ça m'a tellement marqué ce que t'as écrit sur telle chose Donc on se dit Ok, là je suis capable de marquer plus les esprits que faire une publication un peu plus banale qu'on apprend jamais C'est ce qui peut fonctionner quand même, mais c'est comme si, comme t'as dit, il manquait quelque chose.

  • Speaker #0

    Intéressant, j'aime ça. J'ai envie de vous demander comment le processus, justement, de création... de votre storytelling a impacté la vision que vous avez de vous-même en tant que femme, mais aussi en tant qu'entrepreneuse ? Est-ce que ça a eu un impact sur la vision de vous-même ?

  • Speaker #2

    De mon côté, on dirait que le processus, je le voyais un peu ce qui ressortait, mais c'est comme s'il n'était pas assumé. J'avais la difficulté à le positionner dans la façon de m'exprimer. Donc, je savais qu'il était là, puis on dirait que tu l'as juste fait plus ressortir. Puis j'ai eu de la difficulté, tu sais, à travers la formule bêta de trust the process là, comme on dit. J'étais là, OK, là, les questions, je ne suis pas sûre si je réponds la bonne affaire. J'avais un peu le syndrome de la bonne élève, là. Puis ça, là... Pour moi, c'est vraiment d'être plus assumé là-dedans. C'est vraiment là où ça a eu un déclic de, OK, ça, je peux l'assumer, l'utiliser, puis ça peut être bénéfique pour mon entreprise, puis ça peut être bénéfique pour moi, puis en plus, m'aider à mieux connecter avec les gens. Je pense qu'à travers les années, on reparlera tantôt quel est mon archétype, mais c'est sensiblement des facettes de moi qui ont pu déranger dans ma vie. Donc, il y a des fois qui... On essaie d'atténuer un petit peu pour, en tout cas, moins déranger. Et là, de voir que, crème, non, je peux l'utiliser, tout ça. Puis, ça va être bénéfique pour moi, mais aussi pour les autres. Puis, il y en a qui vont s'identifier à ça. Ça s'est super vite transmis. Dès que je suis tombée avec cette partie-là dans ma communication, tout de suite, il y a des gens qui se sont identifiés à mon récit. Tout de suite, il y a des gens qui m'ont fait des commentaires. On dirait que je suis tombée sur mon X de communication.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Oui, quelque chose qui, des fois, notre regard envers nous-mêmes se dit, on se dit, oh, ça, je ne suis pas sûre que ce soit, je vais en dire, le bon côté de moi à présenter. Puis moi, j'arrive, puis je te dis, non, non, c'est ça. Exact. Au contraire, exact. Ça doit être confrontant.

  • Speaker #2

    Vraiment.

  • Speaker #0

    Oui. Vraiment, vraiment. Je crois que ce n'est pas nécessairement l'objectif premier du processus. Ça arrive. Ça arrive, puis c'est correct. Ça fait partie. C'est ça, je vais en dire du processus, effectivement. Merci !

  • Speaker #3

    Moi, je dirais qu'un peu comme toi, ça m'a vraiment aidée à plus m'assumer puis à me sentir validée puis acceptée par les autres parce que pour ma part, je ne voudrais pas trop m'allonger là-dessus, mais ça fait quatre ans, disons, que je peins plus activement. Mettons, trois ans que je vends des toiles puis que je gagne plus ma vie avec ça. Puis... J'avais vraiment de la difficulté parce qu'avant, j'étais dans une profession très plus sérieuse, plus acceptée peut-être socialement. Dis-nous quoi, qu'est-ce que tu fais ? J'étais ergothérapeute, j'ai travaillé 10 ans en CLSC à Shawinigan. J'étais dans le poste sécuritaire, j'avais pas d'inquiétude financière, mais par contre, je mourais petit à petit à l'intérieur de moi parce que j'étais pas du tout dans mon élément finalement. Puis après un arrêt de travail en 2020, je me suis mise à réfléchir et tout. Puis là, je me suis mise à peindre juste pour me sentir mieux parce que je ne savais pas quoi faire. Puis tranquillement, pas vite, en tout cas, je me suis mise à suivre des cours de peinture. Puis j'ai découvert que j'avais un talent là-dedans. Là, de fil en aiguille, je suis devenue artiste à peindre. Mais j'avais comme un peu un syndrome de l'imposteur où j'avais de la misère à m'assumer. Puis on dirait que j'avais l'impression que les gens me regardaient et qu'ils disaient... Voyons, elle, qu'est-ce qu'elle fait avec ces étoiles-là ? Franchement, c'est quoi son idée de s'en aller là-dedans ? Elle a laissé toute sa pratique, un travail sécuritaire. J'avais l'impression que les gens pouvaient me regarder avec ce regard-là. Puis là, le fait d'avoir raconté mon histoire, d'avoir dit que c'est vulnérabilisant parce que je mets au grand jour que j'ai fait un épuisement professionnel, que j'ai vraiment été mal dans ma peau. Je ne savais pas comment le raconter. Mais Marie-Pierre m'a vraiment aidée à trouver tellement d'une façon poétique, trouver les bons mots. Puis sérieusement, les posts où est-ce que je raconte mon histoire à travers les mots qu'elle m'a soufflé.

  • Speaker #0

    J'aime ça souffler.

  • Speaker #3

    Les gens, le retour que j'ai. Puis maintenant, je sens que les gens me comprennent. Ah oui, wow, c'est hot toi ton parcours. Ah, wow, ça m'inspire. Ou je vois dans des endroits un peu comme toi, tu disais, tu croises des gens, puis Ah, ça m'a tellement marqué ton post, je trouve ça le fun. Tu sais, je sens vraiment la connexion puis la validation des gens. Ça fait comme Ah, bien là, je m'assume bien plus, j'ai bien plus confiance en moi. C'est comme, c'est ça l'effet thérapeutique du storytelling, tu sais.

  • Speaker #0

    L'effet thérapeutique.

  • Speaker #3

    Tu transmets ton authenticité puis tu sens que ton véritable toi, alors qu'avant, je me masquais. Dans un travail que je n'aimais pas, là, je ne me masque plus. Je suis profondément moi-même, puis c'est ça que les gens aiment. Ça fait un immense bien, tu sais. C'est ça, ça m'a énormément aidée.

  • Speaker #0

    Comme si l'impact... de le dire.

  • Speaker #1

    Oui, de dire au grand jour qui tu es. Arrêter d'être quelqu'un d'autre dans un autre travail qui ne te va plus.

  • Speaker #0

    Ça a transformé la vision aussi que tu avais sur ton histoire, ta propre histoire.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce que je ne savais pas comment le raconter. Ça m'a beaucoup aidée.

  • Speaker #0

    Et toi, Jessica ?

  • Speaker #2

    Moi, comme j'avais déjà la démarche du storytelling, ça me l'a confirmée. Ça me l'a confirmée non seulement pour moi, mais aussi pour mes clients. Parce que moi, j'accompagne les gens dans le... le podcast, les entreprises particulièrement, à raconter leur histoire. Puis ça, je l'assume aussi. Oui, on fait un podcast pour partager son expertise, donner des trucs à astuce et tout, mais si tu mets pas, tu saupoudres pas le tout de ton histoire, d'anecdotes de ton quotidien, etc., les gens vont pas s'attacher à toi. Puis je le vois, là, dans les clients que j'ai accompagnés, c'est ce qui faisait toute la différence. Ça a été des grands déclics pour ceux qui le faisaient pas encore ou qui... pensait le faire, mais que je trouvais que c'était pas assez. Donc, non seulement moi, de l'avoir testé moi-même, puis maintenant de l'essayer avec mes propres clients, moi je trouve qu'on est en train d'ouvrir une voie incroyable sur ce que peuvent devenir enfin le marketing d'entreprise. Alors après, on pourra parler de c'est quoi les inconvénients, puis les avantages d'utiliser le storytelling dans son marketing, mais quand même... Ce qui ressort, c'est que ça fait du bien aux gens, ça nous fait du bien à nous-mêmes, puis on fait du bien aux autres. Donc franchement, quoi de mieux dans ce monde de brutes ?

  • Speaker #0

    Puis là, je vous écoute, puis je me demande, y a-t-il un élément particulier, une pépite, comme on dit, vraiment précise, qui vous a permis de voir votre parcours plus rayonnant, si on veut, de façon plus positive, de façon... Y a-t-il quelque chose de particulier que vous vous êtes dit, hey, call in ça, là ? Moi, j'avais toujours vu ça, cet élément-là précis, d'une certaine façon, puis je me rends compte que, wow, ça rayonne, ça transforme complètement mon parcours, si on veut, mon histoire. Ça vous allume-tu quelque chose ?

  • Speaker #3

    On dirait que là, c'est une question.

  • Speaker #0

    Je suis dans les questions profondes, parce que...

  • Speaker #2

    Réfléchis.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de... de pépites qu'on est allé quand même identifier, qu'on est allé extraire dans votre parcours.

  • Speaker #3

    Quand tu as fait, tu vois le mind map de faire ressortir suite au formulaire qu'on remplit, tu as fait ressortir plusieurs aspects, puis pour moi, c'est tellement bénéfique, je le regarde encore ce mind map-là, des fois pour me regrounder sur, OK, qu'est-ce que je peux vraiment utiliser, puis qu'est-ce qui est pertinent dans mon histoire. Puis tu m'avais parlé que ce n'était pas commun des gens que tu rencontrais, le fait que c'est l'adjuvant. Si je ne me trompe pas, en fait, l'adjuvant, moi, c'est moi-même.

  • Speaker #2

    C'est l'allié.

  • Speaker #0

    Oui, l'adjuvant, c'est l'allié, exactement. Qui est notre allié dans notre histoire. Exact.

  • Speaker #3

    Puis là, elle disait, mon Dieu, Marie, elle disait, je n'ai jamais vu ça. Toi, ton adjuvant, c'est toi-même.

  • Speaker #2

    Il faudrait que tu l'expliques parce que moi, ça m'a l'air un peu abstrait.

  • Speaker #3

    Exact. En fait, de ce que j'ai compris, parce que dans le formulaire, il demande un peu des idoles qu'on peut avoir eues ou des personnes qui s'inspirent, des mentors. Et moi, franchement, à creuser, je n'étais pas capable de nommer qui que ce soit ou quelqu'un de précis qui a vraiment inspiré mon parcours. cours ou mon mode de fonctionnement ou même l'entrepreneuriat. Et c'était tout pas mal centré. En fait, je ne parlais pas de moi, mais c'est ce qui a ressorti, Marie-Pierre. J'ai trouvé ça particulier. À un moment donné, je me suis dit, mon Dieu, c'est comme égoïste un peu. Mais finalement, on dirait que je me suis rendu compte que c'était beaucoup dans mon... J'y ai réfléchi par la suite. C'était beaucoup dans mon fonctionnement de tous les jours de... d'accomplir les choses par moi-même, puis de me pousser moi-même à l'action, puis oui, je suis capable, puis d'aller de l'avant, puis d'être mon automotivatrice, en fait. Puis j'ai trouvé ça super intéressant, puis maintenant, je l'intègre beaucoup dans ma communication sur mes médias sociaux, vraiment.

  • Speaker #0

    Puis je veux mentionner que notre adjuvant peut aussi parfois être des objets, des choses inanimées. On parle de personnages, de personnes, de mentors, d'idoles, peu importe. Mais ça peut aussi être des choses inanimées. Il y a une personne autour de la table qui a un objet qui fait partie de son allié. Donc, oui, c'est intéressant. Puis oui, c'était la seule, en tout cas jusqu'à maintenant, c'est la seule qui a ce qui est son propre allié. C'est franchement intéressant.

  • Speaker #3

    C'est une source de pouvoir personnel. C'est bon,

  • Speaker #1

    mais...

  • Speaker #3

    Mais non. Au début, j'étais perplexe, puis je l'ai ressenti comme ça, vraiment, de crime. Dans le fond, je m'auto-suffis, tu sais. Puis c'est parfait de même.

  • Speaker #0

    puis à te connaître. C'est ton propre adjuvant.

  • Speaker #2

    Après, tu as peut-être besoin des autres pour d'autres choses. C'est que toi, tu es suffisante pour passer à l'action, pour prôner ton message, ta mission.

  • Speaker #3

    Je pense que je me sens... liée. Plus quand que je dois dépendre des autres, je me sens libre quand que je ne dépends que de moi. Je pense que c'est très à l'image même de tout ce qu'on parlera plus tard.

  • Speaker #2

    Et t'es mariée. C'est quand même drôle comme paradoxe.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #3

    Mais moi et mon conjoint, mon mari, mon chum, on dirait que j'ai 102 ans. On est super indépendants, un et l'autre. Les deux, on est entrepreneurs. Ça se reflète même beaucoup, je pense, dans notre relation. Bien qu'on est très amoureux l'un de l'autre, mais l'indépendance, je pense, fait partie un peu de cette dynamique-là dans le couple, autant dans ma vie entrepreneuriale que personnelle.

  • Speaker #2

    Mais tu vois, juste le fait qu'elle en parle, on a envie d'en savoir plus.

  • Speaker #0

    Ah oui, ah oui, puis là, il y a des liens forts à faire avec l'archétype qu'on va parler tout à l'heure. C'est ça que tu n'as pas vu nommer, c'est notre archétype, c'est ça, parce que tout fait du sens. C'est ça qui est intéressant dans les histoires, dans le storytelling, c'est qu'on va aller vraiment relier, vous le savez, on relie chaque pépite entre elles pour que tout ça fasse du sens. Donc, quand tu parles que ton adjuvant, ton allié, c'est toi-même, il y a un lien à faire très fort avec ton archétype. Donc, j'ai hâte qu'on arrive là, mais... On est pas clos en son temps. Chaque chose en son temps. Voilà.

  • Speaker #1

    Moi, c'est pour poursuivre. Je dirais que, bien, dans le travail que tu nous as fait faire, je me rappelle pas tous des termes. Vous êtes plus... J'aurais dû étudier mon texte.

  • Speaker #0

    Il y a pas de texte. Il y a pas de texte ici.

  • Speaker #1

    L'âge du vivant, j'ai trouvé ça le fun, moi aussi, que tu me dises que c'était mon garçon. J'ai tellement trouvé ça cute. Puis je m'en rendais pas compte à quel point mon fils m'inspire. je t'en avais parlé et tu m'as aidé. C'est ça, c'est que des fois, tu nous aides à mettre en mots ce qu'on ne réalisait même pas. C'est vrai que mon fils, c'est une grande source d'inspiration. C'est mon jeune petit garçon de 8 ans avec un bon TDAH et un léger TSA. Ça fait que c'est un petit gars qui sait ce qu'il veut, il sait ce qu'il aime. Il a des intérêts quand même. C'est ça qu'il aime. Il n'essaie pas de se faire aimer d'autres choses. Lui, c'est ça. Puis il s'assume. C'est parce que moi, ce dont j'ai dû me guérir, c'est le syndrome du people pleaser. C'est que je voulais... Syndrome du caméléon, on peut l'appeler différemment. Toute ma vie, je trouve que je n'ai pas pris mon envol, sauf depuis quelques années. Je restais dans ma case, je ne bougeais pas trop, j'essayais de plaire aux intérêts des autres, je ne m'assumais pas. Mon petit garçon, déjà tout petit, s'assume. On n'ira pas lui dire qu'est-ce qu'il faut qu'il fasse. Oui, il faudra mettre un encadrement, bien sûr, mais dans ses intérêts profondément, il sait qui il est, il sait qu'est-ce qu'il aime. Je trouve ça super inspirant pour n'importe qui, pour tout le monde. Il faut se ramener à ça, à notre petit enfant intérieur. Au fond de nous, quand on était enfant, souvent, on sait qui on était. Des fois, on se modifie en vieillissant pour correspondre, mais il faut souvent se ramener à ce petit enfant-là.

  • Speaker #0

    Puis lui, tu l'as sous les yeux, à temps plein. Oui,

  • Speaker #1

    tous les jours.

  • Speaker #0

    Il est là. J'imagine que c'est ça, il t'a confronté à un certain moment. Oui, oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. C'est pas toujours facile.

  • Speaker #0

    Il s'est allé chercher des choses intéressantes. Oui, oui.

  • Speaker #2

    Tu vois, moi qui suis dans l'analyse, donc là, ton allié, c'est celui... C'est celui que tu observes, qui te sert de modèle. Dans ton cas, c'est ton fils. Oui, vraiment. On espère que ça reste comme ça, que ça reste l'adolescent.

  • Speaker #1

    Je suis rassurée que ça reste comme ça.

  • Speaker #2

    Sinon, tu vas le ramener.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    J'aime ça qu'on parle de la lier parce que je pense que c'est quand même une sacrée révélation. Donc, moi, c'est le micro.

  • Speaker #3

    Ah, c'est toi l'objet.

  • Speaker #2

    Oui, Jessica,

  • Speaker #0

    l'objet.

  • Speaker #2

    C'est ça, parce que moi, le micro m'a accompagnée déjà toute ma vie, quasiment. Tu sais, moi, j'ai commencé à interviewer des gens à 17 ans. Enfin, j'ai fait de la radio à 17 ans. Puis après, en fait, mon micro était le prétexte pour toutes les rencontres. Moi, j'ai fait du journalisme pour rencontrer des vedettes au départ. C'était un rêve d'adolescente. Quand j'ai compris qu'un journaliste, ça rencontrait des vedettes, je voulais faire ça.

  • Speaker #1

    Pour savoir quelle vedette.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #2

    C'est surtout en France, mais quoique ici, j'ai rencontré Louise Fonsi. que tu dois connaître en musique latine. L'auteur de Despacito. C'est ma plus grosse vedette internationale. Bravo ! Sinon, des Québécois, écoute, Daniel Lavoie, Garou, dans les Français, Patrick Bruel, Morane, enfin bref. Donc,

  • Speaker #0

    tu as réalisé ton rêve d'adolescent. Oui,

  • Speaker #2

    oui, oui, mais c'est drôle parce qu'à ce moment-là, ça ne m'impressionnait plus. Non, je ne veux pas être blasée, mais c'est vrai, quand ça devient ton métier... surtout les québécois moi j'avais pas de référence de qui était vedette ou pas oui ok les connus mais moi j'ai pas grandi avec cet artiste là donc j'étais moins impressionné ce qui était un très gros avantage j'arrivais quand même moins stressé limite c'est les autres qui me stressait maintenant genre rémi girard est super connu la voici j'ai grandi avec rémi girard chez eux on se calme puis bien souvent ils sont normaux en entrevue puis voilà donc oui J'ai pu, puis même plein d'opportunités avec les médias. Le micro m'a toujours aidée à défoncer des portes, à faire des choses que je n'aurais jamais pensées, à entrer dans les coulisses d'un spectacle, à être backstage, justement. C'est assez incroyable tout ce que ça m'a menée à faire. Puis encore aujourd'hui, c'est mon médium. C'est juste que j'ai changé de média. Ce n'est plus la radio, mais c'est le podcast. Donc pour ça, le micro. Puis je continue. En fait, je trouve que... Dès qu'on a un micro, on peut rencontrer n'importe qui. Pour moi, c'est ça. Mais je veux juste dire que moi, ma révélation, c'était mon opposant. Parce qu'en fait, moi, ce qui m'a attirée vers le service de Marie-Pierre, le travail sur le storytelling, c'est que ta vie devient un conte, une fiction, série policière, peu importe. Parce que moi, j'étais consciente des épisodes de ma vie qui ont été importants et tout. Et je dis, OK, mais là, si je veux vraiment faire une fiction avec ça, c'est quoi mon opposant ? mon opposant, mon arriéré,

  • Speaker #0

    mon instinct.

  • Speaker #2

    Puis mon opposant, moi, comme le micro me force à écouter les gens, c'est les gens qui n'écoutent pas ou la non-écoute de manière générale, c'est mon opposant. Je lutte contre ça tous les jours, dans les situations familiales, dans mes interactions sociales, dans mon métier évidemment. Et c'est ma grande, grande mission. Je veux propager le développement de l'écoute de soi-même avant tout. et des autres. Puis je pense qu'on vivrait vraiment dans un monde meilleur si tout le monde s'écoutait comme il faut.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    oui. Voilà. Et ça, j'étais très curieuse de voir ce que tu allais me dire ton opposant. C'est un tel, c'est quand même fort. Là, on se voit comme un chevalier avec le lit zépé. J'ai dit, ah, ouais, j'aime ça. Puis ça, je l'incarne à 200

  • Speaker #3

    Puis par curiosité, est-ce que tu as des idées tu vas chercher un peu d'informations par rapport au fait des gens qui ont de la difficulté à écouter pour voir d'où ça part, quels sont les enjeux par rapport à ça ?

  • Speaker #2

    Ça me fait dire que oui, je devrais le faire un peu plus. C'est bon, j'aime ça. Mais j'ai lu un livre récemment sur le fait qu'on est stimulé par mille et une choses aujourd'hui et qu'est-ce qui fait que notre intention est moins grande. Effectivement, on est sûr que les écrans et tout, ils sont pour beaucoup. Mais ouais, c'est assez fascinant parce que ça a vraiment descendu avec les époques. Je pense qu'au Moyen-Âge, peut-être les gens s'écoutaient plus. Il faudrait une machine à remonter dans le temps pour voir. Mais ouais, c'est vrai que ça me donnerait envie de creuser un peu plus, comme tu dis. Mais tout ce qui... Tu sais, j'ai eu de lien en atelier sur la prise de parole dans la petite clique la semaine dernière. Puis j'ai adoré ça parce qu'avec la rétroaction des participantes, on se rend compte de qu'est-ce qui fait que je vais t'écouter. C'est quoi les astuces ? Pour te ramener maintenant, il y a les écrans, on est moins attentif, mais dans le réel, je pense qu'on est toutes là à 100%. Qu'est-ce qui fait qu'on s'écoute toutes ? Est-ce que c'est les caméras ? Est-ce que c'est le fait qu'on est enregistré ? Les sels ne sont pas sur la table ? Il y a sûrement plein de facteurs qui font qu'on s'écoute, alors que je sais que Joannie, c'est plus difficile. Que tu n'es plus distraite devant un écran et avec les sons. Puis ce n'est pas un reproche. Mais non,

  • Speaker #3

    pas du tout.

  • Speaker #2

    Jusqu'à,

  • Speaker #0

    dirais-tu que la découverte de ton opposant, est-ce que ça a teinté ? Tes ateliers, par exemple, que tu donnes, parce que là, tu viens de dire, j'ai donné un atelier à la petite Lick, puis j'ai donné des trucs sur comment prendre la parole de façon impactante pour que les gens soient davantage à l'écoute. Est-ce que ça a eu un impact sur ton discours, sur la façon dont tu mets tes ateliers, ou tu étais déjà consciente de ça avant qu'on le ressorte en ce moment ?

  • Speaker #2

    Oui, j'étais quand même déjà consciente, mais là, c'est comme si, comme disait Joanie, ça vient mettre les assises. C'est bon, je peux assumer que c'est ça. C'est comme... Moi, j'aime beaucoup parler des faits miroirs. C'est comme si tu nous tendais le miroir. Regarde, c'est ça, toi.

  • Speaker #1

    J'aime bien.

  • Speaker #2

    Ton histoire. Puis oui, je pense que je m'en sers plus consciemment. Je le savais déjà, mais là, c'est comme... Ça vient en rajouter une couche.

  • Speaker #0

    Intéressant. Puis est-ce que le fait de connaître mieux votre récit, ce que j'appelle un récit fondateur, qui vient vraiment mettre la base, la fondation, est-ce que ça a renforcé... certaines valeurs que vous aviez, que vous avez toujours, est-ce que ça a changé la façon dont vous avez de vous présenter aussi aux autres ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais que je me sens beaucoup plus confiante maintenant. Maintenant que j'ai cassé la glace, j'ai avoué que j'ai fait un bon job.

  • Speaker #0

    J'ai avoué.

  • Speaker #1

    J'ai avoué.

  • Speaker #2

    On est fort avoué. Oui. Avoué.

  • Speaker #1

    J'ai avoué que qui j'étais...

  • Speaker #2

    Une foute....pénalte aux autres.

  • Speaker #1

    pour qui tu es profondément, nécessairement, ça augmente notre confiance en soi, mais surtout quand le feedback est positif, bien sûr. C'est ça, ça m'a aidée énormément à être plus confiante, à faire ma publication. Oui, je dirais ça.

  • Speaker #3

    Moi, ça a renforcé les valeurs, oui, assurément. Ma mission aussi, beaucoup. Là, on dirait que je n'ose pas les dire. Non, mais tu vas parler des valeurs.

  • Speaker #0

    Non, vas-y,

  • Speaker #3

    vas-y. Tu vas parler des archétypes. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Mais on va faire des liens.

  • Speaker #3

    On va faire des liens. Ça a renforcé clairement ma mission de sortir, de pousser les gens à sortir des sentiers battus, à vraiment faire différemment, être différemment, oser ma valeur. dans les valeurs aussi. C'est complètement relié à mon archétype. Je trouve que, quand on en parlera tout à l'heure, je vais aller trop vite.

  • Speaker #0

    Ça s'en vient, je le sais, vous avez hâte.

  • Speaker #3

    Vraiment un outil puissant, cette partie-là aussi. Autant le mind map que l'archétype, je trouve que ça a été deux aspects clés dans le processus qu'on a eu avec toi, parce qu'on peut les utiliser et être plus capable de les incarner en ayant une image de tout ça et en ayant un portrait global de tout ça. Puis clairement, ça renforce les valeurs de la mission, parce que c'est directement lié, tu sais. Tout ça est lié ensemble, fait que complètement.

  • Speaker #2

    Oui. Encore une fois, j'étais consciente de mes valeurs. Je fais beaucoup d'exercices d'introspection, surtout en début d'année.

  • Speaker #0

    C'est à l'écoute de toi-même. Oui.

  • Speaker #2

    Je me rends compte que je fais quand même beaucoup d'introspection. Oui. Donc oui, encore une fois, ça renforce, ça met une couche. Mais moi, tu vois, on va y venir, mais mon archétype m'a surpris. Tu m'aurais donné la liste, c'est pas celui que j'aurais pigé. Et pourtant, il fait du sens complètement. Donc, c'est ça. Il y a comme des effets de surprise, mais sur les valeurs, non, non. C'était très aligné.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'élément de surprise, effectivement. Non,

  • Speaker #2

    exactement.

  • Speaker #0

    Justement, c'est justement cette question-là, la grande surprise. On y vient, tu as tellement bien introduit sans le savoir. L'élément le plus surprenant. Qu'est-ce qui vous a le plus surprise à travers... Ces pépites-là, ce dévoilement de ces pépites-là, justement, y a-tu une... aïe aïe aïe, je m'attendais pas à ça. Bon là, tu viens de l'amener, t'as-tu le goût de...

  • Speaker #2

    Oui, bien l'archétype, puis bon, après, y a toute la partie du récit que t'écris sur nous.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, c'est un bon point à aborder. Effectivement, vient cette étape-là où est-ce que, suite à la validation des pépites qui ont été extraites, moi, je rédige un récit que j'appelle fondateur. Puis après ça, je vous le soumets. Alors là, ça aussi, c'est une autre étape quand même. Je n'ai pas si de te moquer. Pas du tout,

  • Speaker #2

    vas-y. Parce que c'est quand même particulier de lire son histoire dans la plume de quelqu'un. Moi, j'écris énormément. C'est la base de mon métier en tant que journaliste. Puis j'ai l'habitude d'écrire, encore une fois sur moi. Mais là, de lire dans la plume de quelqu'un d'autre, je trouvais ça vraiment bon. Puis Marie-Pierre a le sens des phrases punch. La phrase qui, elle, toute seule... suffit, puis justement je me souviens très bien comment ça commence, c'est j'ai un don pour l'écoute. Puis juste cette phrase-là, elle suffit. On parlait beaucoup d'assumer. Tu l'as dit, Jessie. Je dis, est-ce que je vais assumer de publier ça ? C'est peut-être un peu prétentieux de dire j'ai un don pour l'écoute. Mais c'est vrai. En fait, je me dis, quand je me dis ça, je me dis, mais c'est ce que tu incarnes, c'est ta mission. Si tu ne dis pas que tu as un don pour l'écoute, comment tu veux amener les gens à écouter plus ? Donc, c'est cohérent. Et c'est la publication dont je me suis fait parler hier, justement. Un petit jet. adoré. Mon amie me l'a relue avec sa voix. Elle a une super voix d'animatrice en plus, donc j'ai adoré. Ça m'a touchée, puis ça m'a fait le même effet que quand je l'écris la première fois que je me relisais. Donc, puis je lui ai demandé, pourquoi t'as aimé cette publication ? Parce qu'elle m'a dit je l'ai adoré. Elle m'a dit, parce que j'ai exactement la même mission que toi, puis ça faisait plaisir d'entendre quelqu'un qui avait le même comme drapeau, porte-drapeau.

  • Speaker #0

    Wow !

  • Speaker #2

    Donc j'ai dit, OK, puis je le savais qu'on se ressemblait, on est très proches et on a beaucoup d'affinités par rapport à ça, mais là qu'elle me le verbalise, je dis, ah, yes !

  • Speaker #0

    J'aime ça entendre ça, puis t'es pas la première à le dire, l'impact de publier son histoire va souvent, pas toujours, mais va souvent amener des gens à dire, hé, moi aussi je suis comme ça, moi aussi je me sens comme ça, moi aussi c'est ça ma mission, tu sais. Puis c'est le fun dans ce moment-là. C'est comme si on donnait la chance aux autres d'être, ce qui ne se permettait pas nécessairement. Qui ne sont pas tout seuls. Qui ne sont pas tout seuls. C'est un grand pouvoir, ça. C'est intéressant. Wow ! Oui,

  • Speaker #2

    donc ça, j'ai adoré. Puis sur le moment, je sais que je pense que tu as eu la même réaction de Jessie quand tu as publié. Je dis, c'est même pas moi qui l'ai écrit.

  • Speaker #1

    Il danse avec mes bolards,

  • Speaker #2

    mais OK, vas-y ! Moi, ce que j'ai fait, dans mon cas, puis nos jugements pour ceux qui ne le font pas, mais je me suis beaucoup... je me suis réappropriée quand même des passages du texte, mais ça m'a beaucoup inspirée pour le faire. Donc ça, c'est bien. Puis ça m'a donné l'impulsion aussi, parce qu'à ce moment-là, je n'étais pas trop visible sur les réseaux sociaux. J'avais très peu parlé de mon activité. Et là, c'était comme pour donner un nouvel élan. Voilà, Jessica qui a évolué, qui a lancé son entreprise. Maintenant, c'est ça. Donc, vraiment contente. T'imagines, t'as tes premières publications, ça marche direct. Je dis, bon, elle est là, la recette. C'est storytelling.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #3

    Moi, je n'ai pas eu de choses qui m'ont surprise. Encore une fois, je reviens à... Ça a juste été plus assumé. Comme tu disais pour ta phrase tantôt, Jessica, j'ai un don pour l'écoute. Moi, mon trésor commençait à je suis née rebelle et ça, je le transpose vraiment partout. Puis on dirait que maintenant que c'est plus assumé, j'ai plus de... remords, disons, à être comme ça. Je pense que ça fait, autant où les gens peuvent se sentir compris parce qu'ils vivent la même chose, en même temps, je pense que ça fait aussi un peu un tri naturel de ceux qui ne s'associent pas ou qui ont complètement un clash de personnalité ou complètement un clash de valeurs et tout ça, ils continuent juste leur route. Mais le fait d'être pleinement authentique et pleinement assumé dans comment on est et notre récit, notre parcours et ce qui fait de ce qu'on est maintenant. bien, ça fait que les gens à qui ça ne parle pas passent leur chemin et c'est parfait comme ça. C'est moins énergivore que de devoir ramer avec des gens qui peut-être ne connectent pas nécessairement réellement avec nous parce qu'on n'a pas été assez authentiques dans notre histoire, notre récit. Fait que je pense que ça, c'est un l'envers de la médaille qui est quand même super intéressant, je trouve.

  • Speaker #0

    Oui, vraiment. Puis de toute façon, on va se le dire, je ne vous apprends rien. On n'aura jamais 100 des gens. qui connectent, qui nous aiment, qui nous adorent et qui veulent donc entrer dans notre univers de toute façon. Alors effectivement, d'accélérer un peu, je pense, je ne peux pas vous dire ça, c'est comme un accélérateur. Faire le filtre. Oui, c'est ça, pourquoi pas. Comme tu dis, je trouve ça intéressant. Ça nous enlève peut-être, ça nous fait peut-être perdre moins d'énergie d'une certaine façon aussi, tout en étant authentique dans notre histoire. J'adore ça.

  • Speaker #1

    Moi, je dirais ce qui m'a surpris beaucoup. C'est quand tu m'as remis le récit et que je l'ai lu. J'ai fait wow J'ai eu plein de frissons partout. Je l'ai lu et je ne pensais pas que quelqu'un pouvait autant bien saisir ce que j'ai vécu et le transmettre en mots, les mots parfaits. C'est poétique. Tu parles d'une toile bleue. Je ne me rappelle plus. J'aurais dû l'amener le texte. tu parles d'une toile blanche, que je suis partie d'une toile blanche pour construire mon nouveau chemin. En tout cas, je ne me rappelle plus exactement des mots. Quand j'ai lu ça, j'ai fait Ok, wow ! Là, ça, c'est de la bombe. Il va se passer de quoi avec ça ? J'ai comme tout de suite senti que j'avais fait le bon choix.

  • Speaker #0

    Donc, tu as été agréablement surprise.

  • Speaker #1

    Vraiment, vraiment.

  • Speaker #2

    Puis l'image de la toile blanche pour une peintre. Quoi de mieux ?

  • Speaker #1

    Oui, vraiment. On dirait que tu me comprenais mieux. que certaines personnes...

  • Speaker #0

    C'est pas une dingue ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    c'est pas une dingue ! Tu comprends mieux mon vécu que des gens qui sont proches de moi. Fait que c'est ça. C'était magique.

  • Speaker #3

    Oh, excusez-la.

  • Speaker #2

    Oui, c'est parce que... C'est ça. Elle passe beaucoup de temps à s'intéresser à notre histoire aussi. Ça vient... Oui, c'est un don qui vient, bien sûr.

  • Speaker #0

    Je me dédie, effectivement.

  • Speaker #3

    J'ai quand même, moi, été surprise de... tout ce que tu as pu ressortir à travers le formulaire qu'on a rempli. Tu sais, quand on commence la rencontre et que tu nous montres le mind map, je suis comme, OK, elle a comme tout sorti ça dans ce que j'ai raconté, tu sais. Mon Dieu, bravo ! Mais ça, oui, ça m'a surpris, effectivement. Puis on dirait que quand tu as parlé justement de mon Dieu, elle me comprend mieux que... Mais je pense quasiment, c'est comme si... de la vie de l'extérieur, est-ce qu'elle nous comprend mieux que nous-mêmes ? Être capable d'aller puiser des choses qu'on raconte.

  • Speaker #1

    Je n'aurais pas été capable d'aller construire ce texte-là. C'est ça.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai envie de vous dire, les filles, premièrement, merci. Ça m'a fait... Mais j'ai envie de vous dire aussi que des fois, vous savez, quand on est collé au projet, le projet étant nous-mêmes, qu'on habite le projet même dans un certain cas, ça... On a le nez collé dedans. On ne le voit plus. C'est comme quand on cherche nos lunettes et qu'on les a sur le nez. J'ai l'impression que de ça, tu as l'effet miroir. Je reviens à tes mots, Jessica. C'est tellement ça. Je suis contente de ça. Je l'avais senti quand même. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Je tiens à dire que le formulaire, le fameux formulaire dont on parle, les questions sont incroyables. L'intervieweuse en moi était jubilée. C'est ça ! Parce que tu vas chercher loin, on remonte à l'enfance, nos jeux d'enfants. Qu'en disent-ils sur la personne qu'on est devenue aujourd'hui ? Tu as parlé d'enfants intérieurs, je pense que c'est l'étude de ça aussi. Puis moi, pour l'anecdote, je ne l'ai pas terminé le formulaire. Je me sentais super mal. Je dis là, j'ai marié Pierre, je n'ai pas fini. Je suis désolée, j'ai à se vencer le plus que j'ai pu. J'écris beaucoup aussi, ça n'a pas dû aider.

  • Speaker #0

    Non ? Plus il y en a, plus ça arrive.

  • Speaker #2

    Mais j'ai trouvé les questions vraiment géniales. Ça nous replonge dans des choses. Puis juste d'écrire ça, moi, personnellement, c'est des prochaines publications sur mes réseaux. Parce que tu le fais déjà là, en fait, ton travail sur le storytelling. T'es en plein dans ton histoire personnelle. Puis après, lors de la rencontre avec toi, on vient cibler des choses. Parce qu'à un moment donné, tu peux pas aller dans tous les sens. Puis tu fais le filtre, justement. Mais ouais, je trouve que déjà, cette partie-là du travail, je ne sais pas vous comment vous l'avez vécu, mais sacré exercice. Ça rentre dans mes exercices d'introspection.

  • Speaker #0

    Oui. C'est vrai que tu dis ça. Moi, je dis souvent, je vous amène à des endroits où vous n'êtes peut-être jamais allés. Pour certaines personnes, des endroits où est-ce que, hey, hey, hey, c'est toute une question. Puis tu sais, j'ai donné une masterclass le 4 septembre dernier. Puis c'est sûr que c'est en concentré, bien sûr. C'est pendant une heure. Puis là... J'accompagne les gens à se poser ces questions-là, pas toutes, c'est quand même plus rapide, mais il y avait des sacrées bonnes questions là. Puis là, on fait comme, OK, je te pose cette question-là, mais bien sûr, dans le cadre de la masterclass, on ne fera pas un tour de table, puis je ne peux pas aller plus loin, mais juste de, disons, pitcher ça. Il y a des gens qui m'ont réécrit après pour me dire, Hey, par courriel, cette question-là, wow, ça m'a donné le moton.

  • Speaker #1

    Ça ne me surprend pas. Ça ne me surprend pas parce que je pense que, tu sais, l'enjeu principal des gens qui démarrent comme entrepreneur en ligne, c'est qu'ils se demandent comment se démarquer. Puis pour vrai, il y a très peu de gens qui sont capables de savoir comment se mettre de l'avant de façon personnelle pour être capables de se démarquer. Puis je le vois, tout, Les femmes qui débutent en entrepreneuriat, toute la notion marketing, communication, ce n'est pas quelque chose d'acquis pour elles. Puis, juste de poser les bonnes questions, puis de faire l'introspection nécessaire, c'est comme vraiment des pépites d'or complètement. Puis, ça permet d'accélérer le processus pour savoir comment se raconter. Donc, ton service est complètement clé en main, je trouve, pour... éliminer là toutes les années d'introspection qu'on peut avoir à faire, puis avoir des petites questions qui viennent ici et là pour apprendre à mieux se connaître en fait au final c'est de mieux connaître son parcours mais de mieux se connaître aussi pour savoir le raconter aux autres ça m'étonne pas que tu as reçu ces commentaires là parce que c'est sûr que ça a dû ébranler plusieurs personnes parce que c'est pas tout le monde qui fait nécessairement une introspection qui est nécessaire pour être en mesure de l'imprégner dans leur communication

  • Speaker #0

    Puis des fois, ça peut faire mal. Ça peut nous amener à des zones où est-ce qu'on n'a pas le goût d'aller. Il faut être prêt pour ce processus-là aussi.

  • Speaker #1

    Complètement. Il faut être prêt.

  • Speaker #0

    Donc, il y a cette question-là de timing. Il faut être rendu là aussi. Il faut être prêt à aller là.

  • Speaker #1

    Puis qu'est-ce qu'on raconte puis qu'est-ce qu'on raconte pas aussi ? Parce que c'est pas vrai que de maîtriser storytelling, c'est de mettre...

  • Speaker #0

    de toute ta vie.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    J'adore vous entendre ça. Merci de le dire.

  • Speaker #2

    Puis il y a des choses que nous-mêmes, on n'est pas prêts de partager. Moi, il y a une partie de mon récit où je dis, OK, j'ai plein de publications à faire avant d'aller là parce que je réfléchis encore est-ce que c'est vraiment ça que j'ai vécu ? Parce que toi, tu as mis ces mots-là, c'est ce que je disais tout à l'heure, la plume qui vient écrire notre histoire. Toi, tu as mis ces mots-là. Oui. est-ce que je l'assume à 200% ? Est-ce que je m'en vais avec ça ? Parce que ça, ça va faire boom !

  • Speaker #0

    On a tous notre petit beau match dans le principe, à certains niveaux. Bon, là, les filles, c'est le moment tant attendu. Tantôt, là, je le sais que vous avez hâte. C'est le moment archétype. OK. Donc là, pour les auditeurs, pour ceux qui nous écoutent ou qui nous regardent, parce qu'on est aussi sur YouTube, j'ai demandé aux filles d'apporter un objet. qui représentent bien leur archétype de marque. Donc, si jamais vous avez envie de pousser plus loin ce concept-là d'archétype de marque, il faut savoir que c'est un épisode complet sur le podcast. C'est l'épisode numéro 9. Donc, vous pouvez aller écouter ça, poser sur pause, puis revenir. Mais sinon, essentiellement, pour moi, les archétypes de marque, c'est essentiel à toute histoire. Puis là, je le sens encore plus parce que vous en avez parlé depuis tantôt sans nécessairement le dire. Parce que ça relie notre histoire à quelque chose de vraiment... je dirais, d'emblématique. Quelque chose qui est ancré dans la conscience, peu importe, je dirais la conscience humaine, peu importe notre nationalité, peu importe notre culture, peu importe où on habite sur la planète. C'est 12 archétypes de marque-là, parce qu'il y en a 12, il en existe 12. Et à nous, 4, ici aujourd'hui, on en incarne un différent. C'est le fun, il n'y en a pas un. Il n'y a pas une de nous qui avons le même archétype dominant, si on veut. Donc, c'est vraiment des représentations de personnages types sur lesquels les humains peuvent s'identifier plus facilement. Donc là, je m'arrête là parce que je pourrais en parler pendant une heure facilement. Donc, je vous ai demandé d'apporter un objet qui représente votre archétype de marque. Et là, vous avez tous été super original. Puis, j'ai envie, dans le fond, le petit jeu que je veux vous soumettre, c'est qu'à tour de rôle, je vous demanderais de... donner la parole à votre objet. OK ? C'est votre objet qui parle. OK ? L'objet que vous avez apporté. Je ralentis pour vous laisser le temps un peu de réfléchir à votre affaire. Ça, c'était une... Vous ne le saviez pas. C'est la plus grande surprise. Donc, je vous demanderais de donner la parole à votre objet comme si c'était lui qui parlait pour expliquer en quoi il incarne si bien. votre personnalité.

  • Speaker #2

    Il y en a une qui s'appelle Très drôle.

  • Speaker #0

    Donc, j'ai même pas envie de nommer une d'entre vous. J'ai envie de vous laisser qui se sent capable de casser la glace avec son objet.

  • Speaker #3

    Moi, je fais ça quand même d'attaque.

  • Speaker #0

    Vas-y,

  • Speaker #3

    je vais le dire. Mon archétype, c'est ça, on présente notre archétype un peu. Moi, c'est bien sûr le créateur. J'adore. Effectivement, Quand je me suis mis à peindre, moi, je me suis rendu compte que... Peindre de l'hyper-réalisme, pour moi, c'est pas ce qui me... Il faut que ça soit flyé, il faut que ça soit très créatif, justement, que ça sorte de l'ordinaire. Il faut que je m'amuse, puis c'est de même que je m'amuse en étant spontanée, en choisissant des couleurs flyées. Donc, moi, l'œuvre que j'ai apportée aujourd'hui représente vraiment... bien le style artistique que j'essaye de donner à mes oeuvres. C'est-à-dire, il n'y a pas de perfection. Je n'aime pas la perfection. J'aime que ça soit hyper coloré parce que tu l'as tellement bien décrit dans le récit que tu m'as écrit que j'étouffais mon âme d'artiste pendant des années en essayant d'être quelqu'un d'autre dans un autre métier. C'est vrai, c'est littéralement ça que j'ai vécu, c'est que je m'étouffais. Puis là, maintenant, ça va être... C'est comme si j'explose, tu sais. Je suis moi-même, puis je me cache plus. Puis les couleurs, bien, c'est comme une... Tu sais, mes toiles, c'est comme une explosion de couleurs, si on veut. Fait que c'est pour ça que, tu sais, un peu ma marque de commerce, c'est de voir des couleurs vives dans les toiles. Puis c'est ça. Bien là, pour aujourd'hui, c'est un cheval. Puis vous pouvez voir, j'intègre du collage, des petits motifs. J'aime qu'il y ait des petits détails. que quand tu t'approches de l'oeuvre, tu découvres des choses. Puis le cheval, j'adore les animaux. Je n'aime pas plus le cheval qu'un autre animal, mais je trouve que ça fait de très belles oeuvres, des oeuvres avec des chevaux. Puis cette oeuvre-là, je ne l'aurais pas faite au début, quand j'ai commencé. C'est une oeuvre où je m'assume plus dans mon style, où je me fais plus confiance, je me laisse aller. Donc, c'est ça. C'est ça que je dirais pour mon archétype et mon objet.

  • Speaker #0

    Merci, Madame la créatrice. Très beau.

  • Speaker #2

    Merci d'en faire profiter ma salarie. Oui. J'adore.

  • Speaker #0

    Installez-le pour l'occasion, effectivement. On profite de la vue.

  • Speaker #1

    Oui. Jessica, je pense que tu peux...

  • Speaker #0

    Ah ! Joanie qui passe le lit.

  • Speaker #2

    Et encore. Alors moi, je suis... En fait, c'est deux objets, mais c'est le même. Je suis le passeport, les passeports de Jessica. J'en ai deux, parce que je suis française. Puis je suis aussi canadienne depuis un an. Bravo !

  • Speaker #3

    Merci !

  • Speaker #2

    J'aime ça que vous le saluez, parce que des fois, on parle à des gens. C'est rigolo, ça, c'est une amie qui me l'a offert, la petite pochette. Puis je trouve que c'est vraiment en moi. Moi, je viens de la région parisienne, je suis coquette. Première classe, pas tous les voyages,

  • Speaker #0

    mais ça s'en vient.

  • Speaker #3

    Puis,

  • Speaker #2

    j'aime ça que vous le soulignez parce qu'on ne se rend tellement pas compte. Moi, une grande histoire de ma vie, c'est l'immigration. On pense que les Français, oui, on arrive naturellement ici avec la facilité des papiers,

  • Speaker #0

    mais ce n'est pas vrai. Il y a quand même un processus.

  • Speaker #2

    Exactement. Très long. Moi, ça a duré dix ans.

  • Speaker #3

    Et là...

  • Speaker #2

    Oui. Puis, parce qu'il y a beaucoup... de papier. En fait, c'est beaucoup d'administration. Puis bon, au début, on est temporaire. Ensuite, on devient résident permanent. Puis après, on a la citoyenneté. Puis c'est très émouvant. Moi, je suis tombée... C'était encore les cérémonies virtuelles avec des gens de partout au Canada. Puis il y en a pour qui c'est le party de famille avec le gros d'Arapocle qui est là dans le salon. Puis on a réuni tout le monde, limite tout le quartier, justement, pour célébrer. Moi, j'étais toute seule à Montréal. Je dormais à l'hôtel. Je m'étais fait un petit cadeau.

  • Speaker #0

    Pour fêter seule ?

  • Speaker #2

    Même pas. Ça a donné de même. Mais ce qui est le plus drôle, je devais quitter ma chambre. J'avais essayé de négocier pour rester le temps de la cérémonie. Ils n'ont pas voulu. Il fallait libérer la chambre. Je me retrouve dans le lobby avec l'employé qui passe la balayeuse à côté de moi pendant l'hymne national. C'était vraiment très drôle. Nous, il faut qu'on chante, à ce moment-là,

  • Speaker #3

    il faut ouvrir les micros.

  • Speaker #2

    Je dis, voilà, balayeuse en fond,

  • Speaker #0

    pour vrai !

  • Speaker #2

    Oui, il faut chanter l'hymne national. Mais mon chum m'avait fait la surprise de venir me rejoindre à Montréal. Il a fait le retour dans la journée pour pas que je sois toute seule, parce que quand même, c'était significatif.

  • Speaker #0

    J'ai en partie,

  • Speaker #2

    moi, immigré pour rejoindre mon chum ici. Donc, il a bien fait, il a marqué des points. Parce que c'est vrai que je me dis, waouh, je vais vivre ça toute seule. Je ne serai même pas avec des amis, rien. Je vais être toute seule devant mon ordi. Puis voilà, mais non. Puis c'est tellement, pour moi, la liberté, les passeports. Il y a des gens qui luttent pour avoir un passeport. J'ai la chance d'en avoir deux. Ma mère me dit que je pourrais aussi demander la nationalité péruvienne, parce que ma mère est péruvienne. Donc, je pourrais en avoir trois, mais ça suffit. Ça ouvre tellement de portes. Puis moi, je suis une grande voyageuse comme Joannie. Dès que je peux, je voyage. Mes revenus, si je peux concentrer dans une dépense, ça va être le voyage. Puis, ben oui, j'ai pas parlé de l'archétype.

  • Speaker #0

    Avez-vous deviné l'archétype de Jessica ?

  • Speaker #1

    Ben non.

  • Speaker #3

    C'est l'exploratrice.

  • Speaker #2

    tu allais dire voyageuse c'est un art c'est un art c'est un art l'exploratrice ouais mais ce que j'ai aimé que tu as ouvert c'est que oui l'exploratrice voyage puis j'avais hésité à sortir une valise mais je me suis dit pour les biens du tournage on va y aller avec un objet plus petit puis clairement c'est plus symbolique aussi mais ce que j'ai aimé de l'exploratrice c'est que c'est aussi sur ma personnalité je vais pas dans ma je vais pas dans ma zone de confort j'aime Faire tomber toutes les barrières. J'ai pas de routine. Faut que ça soit différent à tous les jours. J'ai pas besoin de la routine. Mon chum, c'est tout l'inverse. Donc, j'ai adoré que l'exploratrice, oui, on l'associe beaucoup au voyage, mais dans mon cas, c'était aussi dans ma manière de travailler, de connecter, de tout. Puis ça, ça fait partie aussi des très belles surprises du storytelling, parce que moi, j'aurais choisi créatrice aussi. Je me considère comme très créative dans tout ce que je fais. Je me reconnais beaucoup dans la rebelle aussi. Mais peut-être pas de manière aussi intense que toi. C'est pour ça que je suis très curieuse sur ton histoire. Mais ouais, l'exploratrice, je l'incarne à 2000%. Puis ces objets-là, quand on en a parlé, ça m'a mis de l'émotion. Ça m'émouvait. Parce que tellement beau, tout ce parcours-là. Moi, je suis traversée par plein de cultures différentes.

  • Speaker #0

    Voilà ! J'adore. Je vais juste faire une petite parenthèse avec ce que tu dis. On parle d'archétype, puis on a tous un archétype qui est dominant, qu'on appelle dominant, qui prend une plus grande place, si on veut, parce que là, tu dis, bien moi, j'ai aussi de la créatrice. Puis effectivement, il faut savoir qu'on a aussi un archétype qui est ce que j'appelle mineur, comme qui vient prendre, qui vient nuancer, si on veut, cet archétype dominant-là. Donc là, bon, bien sûr, pour le besoin de l'enregistrement d'aujourd'hui, on parle de notre dominant, mais... Mon Dieu, j'imagine qu'on va continuer à jaser de ça, à microfermer après, de nos mineurs. Donc, voilà, c'était la petite parenthèse. Toi, Joanie, là, je pense que Jessica t'a quand même introduit.

  • Speaker #1

    Tu vois, quand tu parlais de l'exploratrice, je me disais, Kim, j'ai un peu d'exploratrice. C'est ton mineur,

  • Speaker #0

    Joanie.

  • Speaker #1

    Donc, moi, on en a glissé un petit peu quelques mots. J'ai l'archétype de la rebelle, qui est, mon Dieu, tellement le meilleur archétype que je peux avoir.

  • Speaker #2

    J'ai cru qu'elle allait dire meilleur archétype tout court.

  • Speaker #1

    Non, non, mais complètement, ça se rallie tellement à ma mission, à mes valeurs, à mon parcours de vie. Je veux dire, c'est complètement, je suis complètement née rebelle, puis tu as tellement mis les mots là-dessus. Aujourd'hui, j'ai apporté mon détendeur de plongée. Je vais vous...

  • Speaker #2

    Faut que tu nous expliques ce que c'est.

  • Speaker #0

    Comment ça l'est fait ?

  • Speaker #1

    Faut que l'objet de geste... Donc, en fait, j'ai amené ça parce que c'est avec ça que je peux respirer sous l'eau. Actuellement, pour ceux qui ne savent pas, je suis en train de faire mon cours d'instructeur de plongée. Bon, pour vous expliquer un peu, ça, c'est mon détendeur principal avec lequel je respire. Ça, ici en haut, c'est branché normalement sur ma bouteille d'oxygène. OK. Le jaune ici, c'est le détendeur de secours si une personne avec qui je plonge manquerait d'air, je pourrais lui partager mon air. Et finalement, il y a deux autres parties ici. Celui-là, c'est branché normalement à une veste qui est connectée aussi, qui est attachée à mon cylindre d'oxygène. Et finalement, ici, pour savoir combien d'air j'ai dans ma bouteille.

  • Speaker #0

    Très important.

  • Speaker #1

    Très important. C'est une pièce assez… sans ça, on ne fait pas de plongée. Donc, pourquoi j'ai apporté ça ? Déjà, je pense que la plongée sous-marine, ce n'est pas un sport. Et je tiens à le mentionner, un sport et non pas un loisir. C'est un sport, la plongée. C'est un sport qui n'est pas nécessairement commun. Je pense au parachutisme, par exemple, au saut en bungee, à tous les sports extrêmes, en fait. Je pense que la plongée en fait partie. Ce n'est pas tout le monde qui a la chance de vivre cette expérience-là, d'aller sous l'eau.

  • Speaker #0

    J'ai jamais fait ça.

  • Speaker #1

    Non, je ne suis pas vous en.

  • Speaker #2

    C'est pas moi qui l'ai fait.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    moi aussi.

  • Speaker #3

    Je suis un débutant.

  • Speaker #1

    Super. Mais c'est vraiment, mon Dieu, complètement un autre monde sous l'eau. Pourquoi ? Ça représente mon archétype déjà par rapport à ça, mais surtout que dans mon parcours, c'est pour ça que je disais l'exploratrice aussi un petit peu tantôt, j'ai quand même... travaillé pour le Club Med à l'étranger pendant six ans. J'ai voyagé énormément pendant toute ma vingtaine. J'ai commencé à m'intéresser à la plongée pendant ce moment-là. Et là, même en étant entrepreneur, ça faisait quand même six ans que je n'avais pas plongé. J'ai décidé de me remettre et de vraiment réintégrer la plongée au centre de tout ce que je fais. Puis 2024 a été pour moi vraiment un point décisif où je voulais ramener le plaisir. Je me rends compte que tout revient. Tout ce que j'ai vécu dans mon parcours, dans mon histoire, dans mon récit, tout ce qui me procurait du plaisir, le voyage, la plongée, ça revient tellement. Et puis, on dirait que je fais tout différemment, puis autrement. Ce n'est pas parce que j'ai deux entreprises que je me bloque à aller vers une passion que j'ai. Quand je parlais tout à l'heure à micro fermé avec Marc-Pierre, je disais, j'ai comme plein de choses en même temps. Il a dit, OK, là, tu as ton entreprise d'entretien ménager, tu as l'entreprise en ligne, en plus, ton cours d'instructeur de plongée. Je me suis repris un peu de ménage dans les opérations. Puis en fait, c'est ce que j'aime. Faire différent, ne pas être dans la routine aussi.

  • Speaker #0

    Sortir des sentiers.

  • Speaker #1

    Complètement sortir des sentiers.

  • Speaker #0

    On s'est entendu que dans l'eau, il n'y a pas grand sentier.

  • Speaker #1

    Oui, puis faire le contraire de ce qu'on me dit. Moi, quand je suis partie au climat, début vingtaine, puis que je suis partie pendant six ans, mon Dieu, il n'y a pas grand monde qui comprenait ma décision. Puis ce que j'avais le plus comme discours des gens avec qui je discutais, c'était beaucoup les plus jeunes me disaient J'aimerais tellement ça avoir le goût de faire ça. Puis les plus vieux me disaient, Ah, mon Dieu, j'aurais tellement aimé ça, avoir eu le goût de faire ça. Moi, on dirait que je ne me pose pas la question, juste comme je fais ce que j'ai envie, puis j'y vais. Puis je me fous un peu des conseils et des opinions des autres. Et là, ça me fait penser à ça en disant ça, mais à mon mariage, mes demoiselles d'honneur, ils m'ont fait un bien cuit, puis ils ont fait un acronyme avec mon nom, puis avec le J. Ils disaient J. Joannie, je n'écoute jamais les conseils des autres. Dans mes bien-écuits, ça ressort à quel point je fais comme je l'entends. Je pense que la rebelle est très présente dans mon parcours depuis que je suis jeune, dans mon opposition à l'autorité et tout ça.

  • Speaker #2

    Mais je relève quand même un paradoxe. J'aime ça. T'es coach d'affaires.

  • Speaker #1

    T'es mentor en démarrage d'entreprise. Mais en fait, c'est parce que qu'est-ce qui me... Je fatigue un peu de l'entrepreneuriat en ligne. C'est qu'il y a beaucoup de formations en ligne, puis il y a beaucoup de modèles, puis de trucs tout faits où on dit, bien, tu veux te lancer en ligne, voici ce que toi, tu dois faire, puis ça m'énerve vraiment. Puis on dirait que je milite tout le temps contre ça. Tu sais, on se lance dans notre compte pour une raison, bien, pour avoir du plaisir, puis pas être dépendant d'un patron. Puis on fait ça pour en fait faire comme on l'entend, puis mener notre vie à notre manière. Puis je trouve que c'est important de ramener ça sur la table aux entrepreneurs qui se lancent à leur compte, parce qu'au final, ce n'est pas mieux si elles prennent le modèle d'affaires que quelqu'un leur inculque dans une formation, puis que finalement, c'est complètement à l'opposé de ce qu'elles recherchaient profondément au fond d'elles dès le départ en se lançant. C'est principalement pour ça que maintenant, je vis les femmes en démarrage, pour qu'elles puissent se recentrer sur leurs besoins à elles, puis ce qu'elles ont envie de faire à elles. Même si tout le monde te dit que tu ne devrais pas tourner à droite et que tu as envie de tourner à droite, fais-le.

  • Speaker #2

    Tu vas le comprendre. Je disais ça parce que quelque part, tu les guides sur une façon de faire. Mais ce que j'aime, ce que tu as apporté à la fin, c'est que si elles veulent aller à droite aujourd'hui d'aller à gauche, elles peuvent. C'est la première à comprendre.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    Et à les encourager.

  • Speaker #1

    Complètement, oui.

  • Speaker #0

    À vraiment les encourager parce que j'ai l'impression que toi, tu les amènes dans un sentier qu'on pourrait dire peut-être parallèle au système scolaire en place qui existe. C'est un chemin, je dis parallèle parce que ça amène au final, assurément, on va dire au même résultat, mais avec un chemin, un processus complètement différent. Tu sais quand on dit, ça c'est important, parce que le but c'est d'amener au même endroit, on veut qu'il démarre, on veut qu'il... pleinement, mais dans un chemin différent qui ressemble peut-être un peu plus...

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    à eux et à elles ? Est-ce que tu adresses principalement aux femmes ?

  • Speaker #1

    Oui. Mais tu sais, au final, c'est de leur donner des outils pour, oui, démarrer, mais qu'elles puissent s'ouvrir un peu les oeillères, que tout ce qu'on voit sur les médias sociaux, c'est pas la vérité toute crue, là. Tu sais, il y a plein de spectres, il y a plein d'individus différents, puis que tu peux monter ta business comme t'as envie de la faire. Puis tu sais, je pense qu'on accorde tellement d'importance au jugement des autres, puis le syndrome de l'imposteur, c'est le syndrome le plus marquant, je pense. de ça, qu'on a peur de ce que les autres peuvent penser de nous. Puis je pense que c'est en mettant ça de côté qu'on réussit à s'épanouir réellement.

  • Speaker #0

    Ça prend une rebelle pour dire, viens, défions les conventions ensemble. Je vais en dire une hors-la-loi. Maintenant, on a une image négative, mais une hors-la-loi, dans le sens où, faisons différemment. Allez, suivez-moi. Exact.

  • Speaker #1

    Un peu plus tôt cette année, j'ai fait une conférence dans une école secondaire et je devais parler de mon parcours. Puis, il y avait plein de corps de métier, juge, avocat, pompier, policier. Et là, j'étais là, moi, je m'en vais faire une conférence pour dire, moi, je suis entrepreneur, mais je travaille aussi dans le med, puis voyager. Puis, je me suis dit, le professeur dans la classe. Il va se dire, non, mais c'est qui, elle, de venir faire ça. Puis finalement, à la fin de la conférence, il est venu me voir puis il m'a dit, je suis vraiment content que tu ailles aborder cet aspect-là. Puis je suis le premier à dire aux étudiants de vivre puis de voyager pour apprendre à se connaître puis à se découvrir avant de décider ce qu'ils ont envie de faire. Puis j'ai trouvé ça très inspirant de voir qu'il y a cette ouverture-là en 2024 maintenant dans le système scolaire.

  • Speaker #0

    le système scolaire est très, très, on va se dire, cadré. Oui. Tout est bien tombé.

  • Speaker #2

    Oui, bien tombé,

  • Speaker #1

    mais j'ai espéré que c'est peut-être, il y a plus d'ouverture d'esprit, je pense, peut-être aussi.

  • Speaker #0

    Oui. Wow, les filles, quel beau partage. Merci vraiment. Puis là, bien, là, on vient de vivre, on fait comme, c'est le fun au bout, je me sentais animée. Bon, on a vécu ce moment qui était attendu, mais j'ai envie d'aller un petit peu plus loin avec vous en termes... Non pas là, qu'est-ce que vous avez vécu, vous, à l'intérieur de vous, par ce processus-là, cette expérience-là de créer son storytelling, mais par rapport à votre audience. Parce que vous vous adressez à des gens, vous communiquez avec des personnes. C'est un peu ça le but aussi de... Un coup qu'on a notre récit, bien là vient l'étape d'oser le communiquer aux autres. Je veux savoir, avant de... de communiquer votre storytelling, des pépites de vos histoires à travers votre contenu en ligne. Comment était votre relation avec votre audience versus après avoir osé incarner son archétype, raconter des petites portions de votre histoire ? Est-ce que vous avez senti une différence, senti ou entendu peut-être aussi, de part et d'autre ? J'ai envie de vous entendre là-dessus.

  • Speaker #3

    Je dirais complètement une grosse différence. Oui. Bien, beaucoup plus de... parce que... Je trouve que l'erreur qu'on peut faire, c'est qu'on présente nos produits. Non, mais on veut bien faire, mais tu sais, ce qu'on a à vendre, c'est nos produits. On espère les vendre, donc on poste des vidéos, des photos de nos produits, en oubliant tout le côté humain. On en a parlé un petit peu tantôt. Fait que moi, le côté que ça a amené à mon audience, c'est que j'avais l'impression des fois, c'est ça, j'ai l'impression que je présente le beau. Tu es toujours, ah, mes œuvres, regardez ce que je fais, comment c'est beau, blablabla. Mais il y a tout l'humain qui est derrière le travail, qui est tellement important. Puis je trouve que c'est ça qui fait que, bien c'est ça, je t'en ai parlé tantôt, c'est ça qui fait qu'on crée une connexion, puis c'est ça qui fait que quand on se met à suivre quelqu'un sur les réseaux sociaux ou à aimer un artiste ou une personnalité, c'est qu'on s'attache à ça. personnes-là, on s'attache à son vécu, on s'inspire. Donc, puis nécessairement, mes échanges ont changé en me livrant davantage sur ma personne. Donc, les gens qui me suivent puis qui acceptent de me suivre, peut-être qu'il y en a qui ont dit Ah, ça ne m'intéresse pas ce contenu-là ils ont arrêté. Mais ceux qui continuent de me suivre, justement, c'est parce qu'ils aiment mon contenu. Ça fait que ça crée une audience qui est plus...

  • Speaker #0

    mais qui est plus connecté à la personne que tu es, tu sais. Fait que c'est ça que je dirais.

  • Speaker #1

    Merci. Tu l'as senti,

  • Speaker #0

    ça. Vraiment. Mais oui, hey !

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est le conseil, ben après, je pense que ça s'applique à tout le monde, mais par rapport aux artistes peintres, tu dois observer ce qui se fait ailleurs aussi. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est un conseil que tu donnerais ?

  • Speaker #1

    Oui !

  • Speaker #0

    Ben moi, ben en tout cas, c'est sûr que pour mon vécu à moi, ça a tellement été positif pour moi de faire ça. Oui, c'est sûr que je le conseille. Souvent, les artistes publient leurs œuvres. Des fois, des photos d'œuvres d'art, ça peut tellement être parlant aussi, ça parle beaucoup. D'ailleurs, moi, quand je pense aux artistes que je suis, c'est souvent les artistes qui racontent l'histoire derrière leur œuvre, puis qui racontent leur personne. Sinon, si tu me présentes juste un produit sans plus, ça ne veut pas dire que je vais accrocher.

  • Speaker #1

    C'est dur de vibrer. Oui,

  • Speaker #0

    la vibration. On est des êtres d'émotion.

  • Speaker #1

    Et le storytelling.

  • Speaker #0

    Bien,

  • Speaker #1

    on ne peut pas plonger dans la démonstration. Les émotions, effectivement, absolument rayonnées pour sortir de ça.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Toi, Joanie, ça a-tu transformé ?

  • Speaker #3

    Moi, c'est peut-être la façon. cheminement interne qui s'est produit à travers l'exercice de storytelling qu'on a fait ensemble. J'ai l'impression, puis c'est ce que je ressens, mais tu sais, sans avoir eu de feedback direct que mon audience m'ait dit ça, j'ai l'impression que j'étais plus en mode devoir plaire à mon audience versus maintenant, puis c'est un peu anxiogène quand même, versus maintenant. où les gens viennent s'abonner parce qu'ils sont attirés par l'énergie qui est dégagée. Donc, je trouve que c'est complètement... Tu sais, la position est complètement différente. C'est complètement l'inverse. Je me sens plus à l'aise dans mon audience actuelle qu'avant. Puis, je me sens plus à l'aise et à ma place. Oui, vraiment. Mais je pense que ça passe par l'authenticité. de raconter pleinement l'histoire et de s'assumer encore une fois là-dedans.

  • Speaker #1

    C'est un gros step, ça. D'un gamin. S'assumer, d'oser être.

  • Speaker #3

    Puis tu sais, même, on en avait discuté. Tu sais, des fois, il est arrivé plein de situations sur le web. Tu sais, le monde du web, c'est quand même un petit monde. Des choses qui sont des fois frustrantes qu'on peut voir ou certaines interactions qu'on peut avoir avec les autres. Ça, j'en ai plus, tu sais. Ça n'arrive plus. Je pense que même dans les gens que moi, je suis, On dirait que ça s'est même reflété complètement dans l'environnement, en fait. Pas juste dans mon audience, mais dans l'environnement du web que je décide de m'exposer à.

  • Speaker #1

    Comme ça fait une espèce de tri naturel qui a été à dépenser de l'énergie.

  • Speaker #3

    Complètement.

  • Speaker #1

    Wow, tu dois te sentir...

  • Speaker #3

    Allégée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça ! C'est le bon mot libre ! Wow ! Gros impact, quand même.

  • Speaker #2

    Ce qui est intéressant dans l'image de Marc de Joannie, C'est que c'est très ensoleillé, c'est très... Tu sais, on pourrait croire que tu ne vis pas au Québec. Le pantalon de janvier publie des photos qu'elle est au Mexique, justement, qu'elle allait faire la plongée. Puis toute son image de marque, c'est ça, c'est ensoleillé, c'est dépaysant. Puis moi, je me souviens quand j'ai rejoint la petite clique, je te connaissais zéro, mais c'est l'image de marque qui m'a plu. Elle aime voyager comme moi, moi aussi j'aime la plage, l'été, tout ça. Mais tu vois, c'est drôle, quand Marie-Pierre m'a parlé... ton archétype parce que je l'ai su je dis ah ouais Rebelle c'est intéressant je dis j'aurais jamais pensé puis c'est là ça te montre que tu connais pas l'histoire de la personne en arrière finalement donc ça rend vraiment curieux puis bah j'ai hâte de voir comment tu vas mélanger ces deux univers parce que je pense qu'au delà de la petite clique cette image te représente beaucoup de gens

  • Speaker #3

    complètement.

  • Speaker #2

    Donc la rebelle et l'ensoleillé, ça marche.

  • Speaker #3

    En fait, c'est pour ça que je disais tantôt que l'exploratrice, elle me parle quand même, mais en même temps, il faut que tu ailles un petit côté rebelle pour oser. Bien là, c'est sûr que voyager, c'est une affaire, mais de partir vivre à l'étranger longtemps, d'avoir, il faut quand même que tu suives. Il y a l'exploratrice en toi, mais de décider de t'expatrier pour un conjoint, il faut que tu ailles un petit côté où tu fonces et que tu fais comme toi t'as envie de faire. Puis il y a probablement des gens qui ont peut-être essayé de te décourager dans ce cheminement-là.

  • Speaker #1

    Totalement, mais pas trop par an. Oui, c'est sûr.

  • Speaker #3

    C'est vraiment rationnel. Puis tu sais, même quand j'ai commencé à approcher la trentaine, je me suis faite reprendre un peu au détour par rapport à ça parce que je restais à l'étranger. Moi, je vivais ma best life puis ça me convenait très bien, mais quand on approche la trentaine, tu sais, le... L'impact de la société, de bon, bien là, ça commencerait à être temps d'avoir des enfants, une maison, tu vieillis. Puis je me suis faite prendre là-dedans. Puis on dirait que le storytelling est tellement arrivé au bon moment parce que ça m'a recentrée. sur le fondement de ce qui me faisait vraiment vibrer. Mais je pense que tu dois avoir quand même un petit côté rebelle par rapport à ça.

  • Speaker #2

    Moi, j'adore. Je connecte encore plus avec tout ce que tu dis depuis que je te connais rebelle. Mais tu sais, l'archétype de quelqu'un d'autre qui n'est pas le tien te sert d'inspiration. Oui,

  • Speaker #1

    complètement.

  • Speaker #0

    Moi, je pense qu'il y a tous des rebelles. On a tous des parts de rebelles. Absolument. Pour se lancer dans l'entrepreneuriat comme on fait tous. Je pense qu'il faut aller un peu contre les conventions, contre les conditionnements qu'on a reçus. Il faut défaire beaucoup de croyances limitantes qu'on a reçues pour foncer dans une direction assez insécurisante, inconnue, mais tellement plus enrichissante, plus vibrante à l'intérieur de nous.

  • Speaker #3

    Je pense que c'est beaucoup, les entrepreneurs, ce n'est pas nécessairement des gens qui vont être bien. dans des standards, dans une boîte, dans la routine boulot-métro-dodo. Oui, complètement. Mais c'est sûr que j'ai de l'exploratrice pas là.

  • Speaker #1

    Là, si on vous donne envie présentement de savoir c'est quoi mon archétype à moi, là, allez vous amuser. Vous pouvez facilement aller écouter l'épisode 9 que je vous ai de la saison 1, que j'aborde vraiment chacun des archétypes. On passe un à un. Mais sinon, il existe toutes sortes d'outils en ligne, d'autres archétypes de marques. Il existe même un livre fondateur de ça que je mettrai dans les notes d'épisode. Si ça vous intéresse, parce que ça nous animait. On aime ça parler d'archétypes de marques. Moi, souvent, quand j'en parle, je sens les gens autour comme si un peu… On est curieux. Oui, on est curieux. On aime ça de savoir ce qui nous définit. Moi, la première fois que j'ai découvert ça, ça m'a fait l'effet un peu comme quand on était adolescente et qu'on remplissait les petits quiz Filles d'aujourd'hui Moi, c'est… Les revues cool, on remplissait A, B, C, D. À la fin, ça nous donnait une espèce de diagnostic de voici qui vous aide. Ça devait arriver.

  • Speaker #0

    Je l'avais prédit.

  • Speaker #1

    C'est un signe. Je pense que... C'est correct. C'est correct.

  • Speaker #0

    C'est correct.

  • Speaker #2

    Ils ont les trois décollés.

  • Speaker #1

    Ils ne décollent pas. C'est collant. C'est une entrée fracassante. C'est une fin fracassante, disons, parce que je m'en griffe. Je m'alignais avec Dorian. L'archétype veut parler.

  • Speaker #3

    J'ai envie de faire du pouce, juste un petit avance sur l'archétype.

  • Speaker #2

    Attends, est-ce que tu es correcte ? Oui,

  • Speaker #1

    oui. On peut continuer. On va faire les collants.

  • Speaker #2

    J'imagine que oui.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on enlève les collants ? Ah, ok, ok. On s'en va. On va voir le petit coupage. Oui, ok. Parce que sérieux.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    j'ai rien resté.

  • Speaker #2

    Non, mais pour la toile aussi.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    mais elle a l'air comme ça. Elle n'est pas passée dans le bas,

  • Speaker #2

    là.

  • Speaker #1

    Je suis sûre qu'elle est correcte.

  • Speaker #3

    C'est fait fort.

  • Speaker #1

    Bon, on aura une petite coupure ici.

  • Speaker #2

    Ça va passer d'un cousson.

  • Speaker #3

    Tu te souviens de la dernière phrase que tu t'as dit ?

  • Speaker #1

    J'ai dit non. Les archétypes, ça nous anime. Tu as dû faire une petite parenthèse.

  • Speaker #3

    Que tu t'es fait couper dans ta phrase.

  • Speaker #2

    Peut-être.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, ok. C'est ce que je disais par rapport à ça. Oui,

  • Speaker #0

    ok.

  • Speaker #1

    Ça nous anime. Les archétypes de Marc. Puis là, si vous avez envie de savoir c'est quoi votre archétype de Marc, c'est souvent ça, l'effet que ça fait de genre dire de ça. Moi, souvent, ça me donne l'impression de revenir adolescente quand on remplissait les revues cool, les filles d'aujourd'hui avec les petits quiz à savoir. C'était quoi notre personnalité, là ? ABCD, vous vous rappelez de ça ?

  • Speaker #2

    Qui était souvent bidon, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Qui était souvent bidon. Mais là, l'idée des archétypes de Marc, c'est pas bidon. Alors, je vous invite à aller approfondir plus loin que ça. Puis il y a même un livre fondateur qui explique absolument en profondeur. ce qu'est les archétypes de marque, je vais le mettre dans les notes de l'épisode. Alors voilà, ceci étant dit.

  • Speaker #3

    Puis je trouve que les archétypes, ça permet de voir aussi si on est bien positionné, puis pas en décalage dans... Tu sais là, mettons, toi la créatrice, ou toi l'exploratrice, ou moi la rebelle, si le branding que t'as, le positionnement que t'as sur le web, tu te rends compte de ton archétype, puis c'est complètement, là, t'es dans des milles à l'opposé de ce que c'est, il y a peut-être justement un... Un travail de fond à faire par rapport à ça. Puis je trouve que ça permet d'avoir un bon exemple de si on est bien enligné là-dessus ou pas vraiment.

  • Speaker #1

    Oui, franchement intéressant. Puis moi aussi, je fais du post sur ce que tu dis. On n'a pas parlé de mon archétype de marque avant. Oui, oui, oui, c'est long. C'est bien parlé, c'était voulu, mais là, maintenant que tu dis ça, j'ai envie d'aller plus loin en disant que mon archétype de marque à la voisine, c'est Madame Tout-le-Monde, Monsieur Madame Tout-le-Monde. C'est vraiment ça, absolument. Puis je l'ai découvert quand même après avoir créé la voisine, parce que ça fait quand même plusieurs années. Naturellement, moi, la voisine, c'était cette voisine accueillante, de proximité, à côté. facile d'accès, qui rentre en contact avec tout le monde, de qui tout le monde peut facilement s'identifier, qui a comme objectif un grand sentiment d'appartenance à un territoire qui est mon village. Donc, voilà, je m'arrête là, mais c'est drôle parce que ce que tu dis, justement, après avoir tout créé cet univers-là, qui est mon vrai univers dans la vie, tu sais, rien n'était vanté ici. Quand j'ai découvert mon archétype de marque, ça faisait tellement du sens avec la voisine. C'était tellement aligné. La voisine, c'est Madame... Ouais, qui... Tout le monde est négatif. Oui, à côté, on s'entend. Donc, oui, c'est ça. Quelle belle confirmation, mais à l'inverse, parfois, ça peut faire aussi... Oh là là, attends.

  • Speaker #0

    un peu,

  • Speaker #1

    là. Est-ce que je t'en... Oui,

  • Speaker #2

    parce que tu peux l'assumer la rebelle aussi.

  • Speaker #3

    Complètement. Ben oui, complètement. Puis je me souviens, la première fois que je me suis lancée sur le web, en gestion de médias sociaux, mon branding était très épuré, dans des tons de beige et de vert.

  • Speaker #1

    On était en recherche. On était en recherche.

  • Speaker #3

    Puis c'est fou à quel point que, justement, dans le cheminement, je me suis rapprochée de plus en plus de la rebelle. Fait que oui.

  • Speaker #1

    Puis là, bien, on est dedans. Wow, j'adore ça. De voir le chemin parcouru, c'est sûr que moi, j'adore toujours voir le chemin parcouru. Ça fait partie de moi. C'est dans moi. Ce n'est pas pour rien que je suis en storytelling, d'ailleurs. Mais là, le temps file. Puis j'ai envie de vous poser une dernière question qui est la suivante. Si vous aviez un conseil à donner aux entrepreneurs qui hésitent peut-être à se lancer dans le storytelling, qui ne sont pas sûrs. Qu'est-ce que vous avez envie de leur dire ?

  • Speaker #2

    Écoutez ton podcast.

  • Speaker #1

    Très bon point.

  • Speaker #2

    Sincèrement, en francophonie, tu l'as quand même fait dans ta saison 1. Je sais que tu vas aller plus loin dans ta saison 2 encore, mais ça prend quelqu'un qui nous explique quand même, qui nous guide, parce que je pense qu'il y a beaucoup de croyances aussi sur le storytelling. Est-ce que c'est fait pour vendre ? Je vais utiliser mon histoire.

  • Speaker #0

    Pour nous attendre. Pour nous manipuler.

  • Speaker #2

    Exactement. Moi, j'ai eu ce discours-là aussi. OK, tu peux penser ça, mais je ne peux pas me reprocher d'être authentique. Puis, ces épisodes de ma vie, de moi, expliquent pourquoi j'en suis là aujourd'hui. Donc, quel est le mal à te raconter ça ? Ouais, exact. Donc, ça, je pense que ça prend un guide. Et bon, ça peut être... Tu sais, quand on parle de guide, ce n'est pas nécessairement tout de suite... payer quelqu'un pour aller avoir le service de storytelling limite ça c'est la finalité quand tu es quand tu es prêt quoi que faut pas attendre non plus d'être prêt à 10 000% pour se lancer mais des tons podcast puis moi tu m'avais référé aussi le livre l'art de se la raconter oui

  • Speaker #1

    raconter entre parenthèses le cas j'ai adoré dans parmi tous les livres que oui oui je le mettrai dans les notes de l'épisode ça vous intéresse mais oui ce livre là est a une introduction vraiment où on va, avec les divinités grecques, faire un lien avec les archétypes. Oui, c'est franchement intéressant. Donc bref.

  • Speaker #2

    Au-delà de ça aussi, la vraie introduction, c'est qu'ils parlent des marques, des grandes marques qu'on connaît et à quel point ils ont utilisé le storytelling pour attendrir. Tu sais, Facebook, là, on connaît le fondateur. Là, on sait à peu près comment ça a été fondé dans une université américaine. Mais juste de savoir ça, des gens se disent, OK, c'est parti. de rien et c'est venu un empire mondial incroyable.

  • Speaker #1

    Le meilleur exemple qu'on donne toujours, c'est Amazon dans son garage. On s'entend, le petit bureau avec plein de papier. Avez-vous l'image ? Je suis la seule à voir ça. Cette image-là, où est-ce que... On n'a pas envie de voir ça. Un geek en arrière. Avec plein de papier. Et tout ça, où est-ce qu'il était tout seul ? On dirait à tout faire. On a tout ça aujourd'hui à Amazon. C'est plus ce que c'est.

  • Speaker #2

    donc j'ai adoré ce livre là parce que ça nous prend des exemples encore une fois d'entreprises qui rayonnent à travers le monde et parce qu'à un moment donné ils ont utilisé le storytelling et parfois c'est pas toujours le fondateur de l'entreprise ça peut être les employés, ça peut être l'esprit de l'entreprise ça peut être plein de choses c'est pas obligé de passer par le fondateur je pense qu'au début c'était un peu incontournable mais avec l'expansion... Est-ce qu'on a encore besoin que le visage, ce soit le fondateur ? Bref. Donc, ce livre-là était génial. Puis après, oui, je pense que ça vaut la peine. C'est un investissement à faire. Puis je trouve que les exemples autour de la table étaient super bons parce que on avait peut-être toi qui étais moins consciente du storytelling pour ton marketing de peintre. Toi, tu baignais quand même là-dedans parce que t'étais dans les communications et marketing. Puis moi, je disais que j'avais fait déjà beaucoup d'introspection. Puis limite, j'aurais pu l'écrire moi-même, le texte. Mais non ! L'effet miroir que j'ai eu,

  • Speaker #1

    je ne l'avais plus cherché ailleurs.

  • Speaker #2

    Donc à un moment donné, je pense, ça va prendre plus d'experts par exemple au Québec. Oui, il y en a peut-être. C'est vrai,

  • Speaker #1

    on a peur. Absolument.

  • Speaker #2

    Ça vaut la peine.

  • Speaker #3

    vraiment pour tous les arguments qu'on a nommé on est pas prêts on fait un petit résumé moi je dirais que en fait tout le monde est un peu à la recherche de la solution mais rare pour se démarquer je pense que notre histoire on est la seule personne à l'avoir vécu on est unique il n'y en a pas d'autre recette que celle-là dans le sens où il n'y a personne d'autre qui va pouvoir se démarquer de la façon que tu vas le faire avec ton histoire parce que tu es la seule à l'avoir Fait que je pense que c'est non seulement un passage obligé, mais un passage nécessaire, puis ça l'aide énormément sur l'introspection qui te permet d'évoluer aussi comme entrepreneur, beaucoup. Puis souvent, quand on se lance à notre compte, on a les compétences d'opération pour délivrer un service, puis les compétences entrepreneuriales souvent sont celles qui nous manquent. puis d'être capable d'évoluer comme entrepreneur, puis d'être capable de raconter son histoire, de se démarquer à travers ça, c'est tout ce qui fait la différence sur notre présence en ligne. Fait que je pense que vraiment, celles qui ont de la difficulté à se démarquer en ligne sont celles qui n'ont pas encore fait ce chemin-là. Puis je veux dire pas encore fait, parce qu'elles vont le faire à un moment ou à un autre, c'est certain.

  • Speaker #2

    On leur souhaite.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est important.

  • Speaker #3

    Ben oui, ben oui. Des fois, en faisant des petits tests d'une publication où on se livre un peu plus sur notre parcours de vie, on le voit tout de suite l'impact que ça a.

  • Speaker #1

    On le sent. Je bondis sur ce que tu as dit. Il n'y a pas personne qui peut copier notre histoire. Ça ne se copie pas. On a beau avoir des similarités, ressentir les mêmes émotions, c'est les émotions universelles qui ressortent de notre parcours, qu'on va s'identifier avec quoi on va faire oui, moi aussi, je me suis déjà sentie comme ça, moi aussi, ça m'est déjà arrivé Mais jamais une histoire peut être copiée alors qu'on est dans des domaines où est-ce que plein d'autres personnes font ça. Bon, en tout cas, il y en a qui sont uniques dans leur domaine, mais c'est quand même rare aujourd'hui, c'est quand même plus rare. Il y a plusieurs, il y a plusieurs artistes peintres. des mentors d'affaires, il y en a. Il y a sûrement d'autres stratèges, podcasts, j'imagine. Bon, ça ne court pas les rues, mais tout de même, tu n'es pas la seule et unique au monde. Non,

  • Speaker #2

    et je ne serai pas la seule dans le futur.

  • Speaker #1

    Non, aussi, exact. Donc, alors là, on a quelque chose qui nous appartient, avec lequel on est les seuls et uniques. On ne peut pas se faire voler ça. C'est franchement puissant. Quand on y pense.

  • Speaker #3

    Il y a plein de gens qui peuvent avoir le même archétype. Il y en a plein probablement qui ont l'exploratrice, mais personne n'a le même parcours. Tu ne vas pas être carnée de la même façon.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Je tiens juste à dire, en anglais, dans les médias, quand on réalise un sujet, un topo, c'est a story. C'est une histoire. J'adore ça. J'en ai parlé avec une journaliste anglophone de Montréal récemment. Elle me dit... Je lui ai parlé du storytelling, de ma révélation.

  • Speaker #1

    Elle m'a dit,

  • Speaker #2

    mais oui, en tant que journaliste, on cherche des histoires à raconter. On ne cherche pas juste. Oui, il y a les faits. Après, il y a le traitement journalistique, mais c'est une histoire avant tout. Qu'est-ce qui va faire que tu vas te démarquer dans les médias ? C'est une histoire.

  • Speaker #3

    C'est parce que ça touche les motifs. C'est la seule manière qu'on est capable de connecter émotivement. Pourquoi on aime tant les films ? C'est pas par le fait de... Mais non, c'est l'histoire. connecte émotivement, on se ressemble dans certains, on s'identifie dans certains parcours de vie qu'on a pu vivre.

  • Speaker #1

    Et dans les films, on a un combat, on lutte avec des opposants, des alliés qui viennent nous aider pour résoudre notre quête. Et là, tout à coup, il y a un épiphany. Bref. Tous les éléments sont là. Toutes les pépites sont là, effectivement.

  • Speaker #3

    On vit avec des histoires depuis qu'on est nés, on s'en fait raconter depuis qu'on est petit, on suit des séries, on regarde des films, notre parcours de vie en est une, on est un... Un passage si court sur cette terre-ci, fait que c'est toutes des histoires. On baigne là-dedans depuis tout à l'heure.

  • Speaker #2

    Oui. Mais dans la réalité, on se les retire. C'est ça qui est plat. Oui. Donc, c'est une occasion.

  • Speaker #3

    On les met en prison.

  • Speaker #1

    Donnons-nous le droit. Oui. De se mettre en valeur. De se mettre en valeur. De se raconter sans se la raconter. J'aime ça comme mot de la fin, vraiment, parce que ça clôt bien. Toi, Chelsea, t'avais-tu un conseil à ajouter ? Ben, je dirais,

  • Speaker #0

    si tu te sens un peu bloquée dans ta création de contenu, tu sais pas trop où t'en aller, mais tu veux faire en sorte que ton projet fonctionne. Appelle-moi à repire.

  • Speaker #1

    On dirait ça. C'est le gars, j'adore ça ! Les filles, un grand merci d'avoir accepté cette invitation-là. Quelle belle discussion qu'on vient d'avoir. Si on veut vous suivre, parce que là, on vient de vous découvrir à travers l'épisode, j'ai envie que chacune d'entre vous me dites à quel endroit on peut vous suivre le canal de préférence. Jessica, toi, tu es active. ou principalement...

  • Speaker #2

    Écoute, ça se remet en marche tranquillement. C'est storytelling, mais Instagram, j'aime beaucoup Jess LBB. J'imagine que tu mets ça à la référence dans l'épisode avec mon lien, si vous voulez, par les podcasts avec moi. J'intègre le storytelling dans le podcast. C'est un incontournable. J'y crois énormément. Instagram, Facebook, ma page est publique. Je raconte mon histoire publiquement.

  • Speaker #1

    Allez voir ça. Ça vaut la peine, Joannie.

  • Speaker #3

    On peut me trouver sur Instagram, bien que maintenant, je suis beaucoup plus active sur Facebook, sur mon compte personnel, Joannie Lambert. Et bien sûr, tous les entrepreneurs en démarrage, vous pouvez nous rejoindre dans le groupe gratuit de La Petite Clique, où je fais certaines apparitions, où certaines expertes comme Marie-Pierre, comme Jessica, viennent animer certains ateliers aussi, très pertinents. Donc, voilà, c'est là que vous pouvez me trouver.

  • Speaker #1

    C'est toi, Jessie. On peut aller voir tes belles toiles.

  • Speaker #0

    Il y a ma page Facebook où je suis assez active. Jessie Deschaines, artiste peintre. Deschaines avec trois S, pas d'accent.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #0

    Tu peux me trouver aussi sur Instagram. Encore Jessie Deschaines, artiste ou artiste peintre. Et aussi, je suis sur TikTok avec le même nom. Donc, on peut me suivre là-dessus.

  • Speaker #1

    Merci. Donc, allez voir ça, allez connecter avec ces entrepreneuses-là qui m'ont fait l'honneur de venir à Troyes aujourd'hui. Donc, merci beaucoup. Puis, j'ai envie de vous dire à très bientôt. Salut. Bye-bye.

  • Speaker #3

    Bye.

  • Speaker #1

    J'espère que tu repars avec de nouvelles idées pour colorer ta propre histoire et pour connecter avec ta communauté. Continue à te démarquer, à créer des liens en apportant ta touche personnelle. Puis, d'ici là, si tu apprécies notre moment ensemble aujourd'hui. parce que génial si tu pouvais laisser un avis sur le podcast. C'est comme un petit signe de la main quand on se croise dans notre village virtuel. Ça me réchauffe le cœur et ça me donne une meilleure idée de ce qui t'intéresse vraiment. N'hésite pas non plus à partager cet épisode-là avec tes amis ou sur les réseaux sociaux. Et si tu veux continuer la discussion, utilise le tag lavoisinepro sur Instagram. Ça va me faire vraiment plaisir d'échanger avec toi. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle discussion en voisin.

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Description

Dans ce tout premier épisode de la Saison 2 avec invitées, je mets les bouchées doubles avec non pas une, ni deux, mais TROIS invitées exceptionnelles! 🎙️


On jase storytelling avec Jessica Lebbe, stratège podcast; Johanny Lambert, fondatrice de La Petite Clique; et Jessie Deschesnes, artiste peintre. Ces entrepreneuses partagent comment elles ont intégré le storytelling dans leur business et ce que ça a changé pour elles.


Un podcast authentique, convivial (on enregistre dans une cuisine, rien de moins 😄) et rempli de pépites d’or pour booster ton storytelling.


Si tu veux savoir pourquoi raconter ton histoire, c'est LA clé pour connecter avec ton audience, c’est ici que ça se passe! ✨


Pour suivre Jessica Lebbe, stratège podcast :

🔸Instagram : https://www.instagram.com/jesslbb

🔸Facebook : https://www.facebook.com/jessica.lebbe


Pour suivre Johanny Lambert, mentore en démarrage d'entreprise :

🔸Instagram : https://www.instagram.com/johanny.lambert

🔸Facebook : https://www.facebook.com/johanny.lambert

🔸Groupe Facebook - La Petite Clique : https://www.facebook.com/groups/lapetitecliquegratuite


Pour suivre Jessie Deschesnes, artiste-peintre :

🔸Instagram : https://www.instagram.com/jessiedeschesnesartistepeintre

🔸Facebook : https://www.facebook.com/JessieDeschesnesArtiste

🔸Tik Tok : https://www.tiktok.com/@UC-y6LlnrfYxnR0_xKxoh8Yg


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🔸YouTube : https://bit.ly/podcast-a-ta-couleur


Mentionnés dans cet épisode :

- 𝑇ℎ𝑒 ℎ𝑒𝑟𝑜 𝑎𝑛𝑑 𝑡ℎ𝑒 𝑜𝑢𝑡𝑙𝑎𝑤 de Margaret Mark et Carol Pearson

- 𝐿'𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑒 (𝑙𝑎) 𝑟𝑎𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑟 : 𝐷𝑢 𝑠𝑡𝑜𝑟𝑦𝑡𝑒𝑙𝑙𝑖𝑛𝑔 𝑎𝑢 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑎𝑙 𝑏𝑟𝑎𝑛𝑑𝑖𝑛𝑔 de Georges Lewi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans notre village virtuel où chaque entrepreneur est un artiste qui colore le monde à sa manière. À ta couleur, c'est le rendez-vous où on jase de storytelling pis de personal branding, mais avec une twist. On le fait au service des petites entreprises locales. Ici, on célèbre l'unicité. Chaque entrepreneur que je reçois a réussi à enflammer les réseaux sociaux avec son histoire pis sa personnalité unique en son genre. On va décortiquer comment ils ont réussi à tisser des liens solides avec leur communauté, à créer un impact majeur pis à forger une marque qui leur colle à la peau. Que tu sois la tête d'une petite entreprise locale ou que tu sois un solopreneur, ici c'est ta nouvelle maison. puis il y a une place pour toi dans notre village. En solo ou en voisin, la porte s'ouvrira à des invités ou même à des figures locales qui ont réussi à faire de leur entreprise ou de leur petit coin de pays le nouveau point de rendez-vous de la communauté. Alors rentre, fais comme chez toi et laisse-toi inspirer. Salut à toi, bienvenue à ce premier épisode avec invité du podcast À ta couleur. Et là, en termes d'invité, j'ai mis le paquet parce que ce n'est pas un invité, mais bien... Des invités aujourd'hui qui sont avec moi. Trois personnes extraordinaires que j'ai envie de vous présenter. À commencer par Jessica Leib, stratage podcast. Salut, Jessica.

  • Speaker #1

    Parce que j'avais tellement envie de te dire bonjour.

  • Speaker #0

    Officiellement, on est chez toi. Oui. Dans ta cuisine.

  • Speaker #1

    Je suis tellement contente. Le rêve d'un studio maison,

  • Speaker #0

    c'est fait. C'est tellement convivial, c'est tellement parfait. Je trouve que ça fit avec la voisine, avec ce que je veux aussi présenter dans mon podcast. Donc, merci. de nous recevoir. On a Joannie Lambert. Allô ! Salut ! Toi, dans ton cas, je m'en dirais stratège, mais oui. Tu as plein de titres. Mentor en démarrage d'entreprise. Oui,

  • Speaker #2

    effectivement.

  • Speaker #0

    Fondatrice de La Petite Clique, que j'adore d'ailleurs. Donc, merci d'être là.

  • Speaker #2

    Merci à toi pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Ça me fait grand plaisir. Et Jessie Deschaines, artiste peintre avec qui j'ai fait du covoiturage pour me rendre jusqu'ici, aujourd'hui, parce qu'on vient de la Mauricie, toi et moi. Oui. Donc, on s'est rendu à Québec. On fait un petit peu de route. Ça vaut la peine pour se rencontrer aujourd'hui. Donc, merci les filles d'être là aujourd'hui pour jaser du sujet de prédilection. Quelle est ? Storytelling ! Exact ! Voilà ! Je trouvais ça important de vous réunir les trois. C'est la première fois que je fais vraiment un podcast avec trois invités. D'habitude, c'est avec un. Là, c'est un grand moment que je vis. Vous êtes un trio d'entrepreneuses de domaines différents, mais vous avez un point en commun qui vous relie toutes les trois, et c'est le fait que vous ayez pris conscience récemment quand même, en tout cas, je pense qu'on peut compter ça en termes de mois, de l'importance d'utiliser le storytelling dans votre entreprise. Donc c'est ce point-là qui vous relie. Donc vous avez fait un grand travail aussi au cours des derniers mois, un grand travail introspectif. Parce que de créer son storytelling, ça demande une bonne dose d'introspection, vous le savez. Et pour pouvoir en fait aller chercher les, moi j'appelle ça les pépites. Vous le savez, là, si vous êtes dans mon univers, vous m'entendez souvent parler de pépites, de pépites d'or. Donc pour aller chercher les pépites uniques qui vous définissent, les éléments particuliers qui caractérisent votre parcours unique. Et vous avez commencé à... Les raconter. Racontez votre histoire ici et là, un petit peu dans votre contenu en ligne. Donc bref, vous avez commencé à vous raconter dans votre contenu en ligne. Donc, je vous ai réunis parce que j'ai envie d'ouvrir la discussion avec vous à savoir comment ça s'est passé, ce processus-là, pour chacune d'entre vous, ce processus introspectif-là. Comment vous avez réussi à incarner, commencer à incarner cette histoire-là aussi, qui est la vôtre. Puis comment aussi on... On raconte comment on se raconte. Ça, c'est quand même intéressant. Puis vous êtes trois personnes différentes qui avez sûrement vécu ça de façon différente aussi. Donc, voilà pourquoi vous êtes là aujourd'hui. Je pense que je ne vous apprends rien. J'espère qu'il n'y a pas personne de surpris. Non. OK. Je vous avais quand même prévenu avant. Vous savez dans quoi vous embarquez. OK, génial, super. Mais là, je ne veux pas, je vais m'arrêter ici. Ce n'est pas un monologue. Je veux vous passer le micro vraiment pour vous entendre à propos de ça. Donc... Je commence tout de suite, déjà, en vous posant la première question. Puis je commence avec Jessie. D'accord. T'attends-tu ?

  • Speaker #3

    Je te passe la carte.

  • Speaker #0

    On commence demain. Donc, j'ai envie de savoir, Jessie, en fait, ce que j'ai envie, c'est que tu me parles du moment où tu as pris conscience, où ça t'a ouvert les yeux, où tu as réalisé que le storytelling, ça pouvait vraiment faire une différence pour ton entreprise. À quel moment ça s'est passé ? Ouais. Ta prise de conscience.

  • Speaker #3

    Écoute, ça s'est fait... De différentes façons, mais mettons que je peux citer le premier exemple, c'est avec mon beau-frère Sébastien Gauthier qui a la boulangerie Le Gré-Pin-du-Coin à Shawinigan.

  • Speaker #0

    À Shawinigan, qu'on salue.

  • Speaker #3

    Oui, exactement. Et que tu as été mandatée pour faire sa gestionnaire de réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #3

    Et tu as fait un travail extraordinaire. Merci. Tu as réussi à rendre cette boulangerie-là, bien sûr avec toute l'équipe qui est présente, mais... à rendre cette boulangerie-là un vrai succès à Shawinigan. Puis je trouvais ça tellement le fun, les posts, tout ce qu'on voit, le boulanger travailler, puis on voit derrière la scène, pourquoi il s'est lancé là-dedans, on comprend l'humain derrière les produits. Je trouve qu'on s'attache beaucoup plus à l'entreprise, puis on est encore plus curieux de les connaître. Fait que de cette partie-là, j'ai trouvé que t'as fait un travail extraordinaire. Il y a aussi que je suis évidemment beaucoup d'autres artistes peintres sur les réseaux sociaux. Je trouve tellement que quand on livre notre message personnel, ça vient chercher le public, ça vient chercher l'audience, ça crée un engagement, ça crée une connexion avec les gens. Je trouve ça super important d'aller vers ça parce que quelque part, quand on est entrepreneur, c'est un peu notre âme qu'on met nos tripes là-dedans. De le laisser transparaître aux gens, je trouve que c'est essentiel. C'est aussi bon pour nous, l'entrepreneur, ça nous fait du bien de s'assumer, de s'engager dans notre direction. Puis ça fait du bien aux gens, on dirait que ça les inspire, ça les incite à venir nous voir. C'est ça, j'ai vu ton bon travail que tu faisais. J'ai vu qu'est-ce que j'aimais des réseaux sociaux. Puis, j'ai dit, tiens, je fais affaire avec toi pour m'aider à bâtir mon storytelling. Oui,

  • Speaker #0

    parce que là, on doit le dire quand même, on ne le cachera pas, vous êtes trois personnes qui avez testé, si on veut, ma version bêta. Bon, on va le dire, même, c'est ce qui vous réunit aujourd'hui, justement. Donc, voilà, il faut le mettre en contexte quand même, les gens, là. Donc, c'est ça. Merci. Bienvenue. On a des petits comptes à caisse.

  • Speaker #2

    En fait, de mon côté, tu avais déjà commencé à parler un petit peu du projet parce qu'on collabore quand même sur un autre projet qui est WebAcademy. Puis quand tu as décidé de lancer la version bêta du storytelling, j'avais tellement de difficultés à ce moment-là dans toute ma rédaction de contenu parce que je faisais de la rédaction, mais j'avais l'impression que... Euh... Il n'y avait pas le côté personnel que j'avais envie de mettre dans ces rédactions-là. Puis je trouvais que ça me bloquait dans où mes publications se rendaient, disons. Puis quand elle a parlé de ce nouveau service-là, ça m'a tout de suite interpellée parce que c'était vraiment un besoin. Puis je le remarquais depuis déjà un moment que, oui, je rédigeais, mais qu'il manquait de la bonne chair pour être capable de toucher et de connecter directement avec mon audience. Donc, c'est vraiment ça qui a fait. que j'ai voulu m'impliquer dans ton nouveau service puis qui a fait que j'ai découvert tellement une autre partie qu'on parlera peut-être tantôt, mais qui m'a été tellement bénéfique, tellement ça a changé complètement mon approche de la création de contenu et de la rédaction puis ma façon de m'exprimer puis dans ma confiance aussi d'être qui je suis en fait puis d'utiliser ces pépites-là qu'on a découvert ensemble à travers notre histoire parce que je crois que... Tout le monde vit tellement de choses dans notre vie, dans notre parcours, mais je pense que c'est difficile de savoir que c'est peut-être quelque chose d'exceptionnel parce qu'on le vit. Pour nous, c'est peut-être banal ou du moins, c'est notre vie, donc on n'a pas l'impression que ce soit si merveilleux que ça ou que ça peut être utilisé pour raconter quelque chose de pertinent. Tu as tellement su bien déceler tout ça et mettre en image comment on pouvait l'utiliser. Ça fait toute une différence.

  • Speaker #0

    Des bougies d'allumage différentes. Une, c'est une inspiration. L'autre, c'est, il me semble qu'il y a quelque chose qui manque, que je veux aller chercher. Puis toi, Jessica ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que je trouve génial, c'est qu'en création de contenu, on a l'impression que quand on devient GMS, il faut qu'on ait cette compétence-là de storytelling. Puis toi, c'est venu par après. Moi, je trouve ça complètement intéressant. Moi, j'ai été journaliste pendant près de 20 ans, donc faire raconter des histoires au micro de mes invités, je l'ai fait souvent. Sauf que je pense qu'à ce moment-là, je ne savais pas que c'était du storytelling. Puis moi, quand je rencontrais les artistes que j'interviewais, ce qui m'intéressait, c'était de savoir comment ils étaient arrivés là. Juste de prendre la décision que tu vas en faire à temps plein ou que tu vas décider que ça va devenir professionnel, ça m'intéressait. Parce qu'au départ, c'est des messieurs et madame tout le monde. qui n'ont rien d'extraordinaire, mais je pense qu'on peut beaucoup s'identifier aux banales. Ça, c'est une grande voie à l'art du storytelling.

  • Speaker #3

    Donc,

  • Speaker #1

    j'en étais consciente, mais c'est toujours facile de le faire pour les autres. T'es rendue à toi, tu fais OK. Puis moi aussi, ça rend compte de Marie-Pierre parce qu'elle est tellement passionnée quand elle te parle de ça. Puis là, elle aussi, elle m'a allumé des déclics. OK, dans mon histoire, qu'est-ce que je pourrais raconter pour que les gens s'identifient ? Puis on va en parler des premières publications qu'on a faites là-dessus, mais j'en reviens pas. Alors que je fais beaucoup d'introspection, moi j'ai de la facilité quand même à parler de ma vie personnelle et tout, mais là, c'est comme si avec le regard que Marie-Pierre a porté sur notre histoire, le fameux effet miroir, moi, que j'appelle, sur notre histoire, ça y est, là, on peut y aller plus précisément. Puis je m'en suis encore fait parler hier, quoi, des publications qui ont été publiées déjà il y a plusieurs semaines. Puis encore aujourd'hui, quand je croise une personne que j'ai pas revue dans la vraie vie, elle te dit Wow, ça m'a tellement marqué ce que t'as écrit sur telle chose Donc on se dit Ok, là je suis capable de marquer plus les esprits que faire une publication un peu plus banale qu'on apprend jamais C'est ce qui peut fonctionner quand même, mais c'est comme si, comme t'as dit, il manquait quelque chose.

  • Speaker #0

    Intéressant, j'aime ça. J'ai envie de vous demander comment le processus, justement, de création... de votre storytelling a impacté la vision que vous avez de vous-même en tant que femme, mais aussi en tant qu'entrepreneuse ? Est-ce que ça a eu un impact sur la vision de vous-même ?

  • Speaker #2

    De mon côté, on dirait que le processus, je le voyais un peu ce qui ressortait, mais c'est comme s'il n'était pas assumé. J'avais la difficulté à le positionner dans la façon de m'exprimer. Donc, je savais qu'il était là, puis on dirait que tu l'as juste fait plus ressortir. Puis j'ai eu de la difficulté, tu sais, à travers la formule bêta de trust the process là, comme on dit. J'étais là, OK, là, les questions, je ne suis pas sûre si je réponds la bonne affaire. J'avais un peu le syndrome de la bonne élève, là. Puis ça, là... Pour moi, c'est vraiment d'être plus assumé là-dedans. C'est vraiment là où ça a eu un déclic de, OK, ça, je peux l'assumer, l'utiliser, puis ça peut être bénéfique pour mon entreprise, puis ça peut être bénéfique pour moi, puis en plus, m'aider à mieux connecter avec les gens. Je pense qu'à travers les années, on reparlera tantôt quel est mon archétype, mais c'est sensiblement des facettes de moi qui ont pu déranger dans ma vie. Donc, il y a des fois qui... On essaie d'atténuer un petit peu pour, en tout cas, moins déranger. Et là, de voir que, crème, non, je peux l'utiliser, tout ça. Puis, ça va être bénéfique pour moi, mais aussi pour les autres. Puis, il y en a qui vont s'identifier à ça. Ça s'est super vite transmis. Dès que je suis tombée avec cette partie-là dans ma communication, tout de suite, il y a des gens qui se sont identifiés à mon récit. Tout de suite, il y a des gens qui m'ont fait des commentaires. On dirait que je suis tombée sur mon X de communication.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Oui, quelque chose qui, des fois, notre regard envers nous-mêmes se dit, on se dit, oh, ça, je ne suis pas sûre que ce soit, je vais en dire, le bon côté de moi à présenter. Puis moi, j'arrive, puis je te dis, non, non, c'est ça. Exact. Au contraire, exact. Ça doit être confrontant.

  • Speaker #2

    Vraiment.

  • Speaker #0

    Oui. Vraiment, vraiment. Je crois que ce n'est pas nécessairement l'objectif premier du processus. Ça arrive. Ça arrive, puis c'est correct. Ça fait partie. C'est ça, je vais en dire du processus, effectivement. Merci !

  • Speaker #3

    Moi, je dirais qu'un peu comme toi, ça m'a vraiment aidée à plus m'assumer puis à me sentir validée puis acceptée par les autres parce que pour ma part, je ne voudrais pas trop m'allonger là-dessus, mais ça fait quatre ans, disons, que je peins plus activement. Mettons, trois ans que je vends des toiles puis que je gagne plus ma vie avec ça. Puis... J'avais vraiment de la difficulté parce qu'avant, j'étais dans une profession très plus sérieuse, plus acceptée peut-être socialement. Dis-nous quoi, qu'est-ce que tu fais ? J'étais ergothérapeute, j'ai travaillé 10 ans en CLSC à Shawinigan. J'étais dans le poste sécuritaire, j'avais pas d'inquiétude financière, mais par contre, je mourais petit à petit à l'intérieur de moi parce que j'étais pas du tout dans mon élément finalement. Puis après un arrêt de travail en 2020, je me suis mise à réfléchir et tout. Puis là, je me suis mise à peindre juste pour me sentir mieux parce que je ne savais pas quoi faire. Puis tranquillement, pas vite, en tout cas, je me suis mise à suivre des cours de peinture. Puis j'ai découvert que j'avais un talent là-dedans. Là, de fil en aiguille, je suis devenue artiste à peindre. Mais j'avais comme un peu un syndrome de l'imposteur où j'avais de la misère à m'assumer. Puis on dirait que j'avais l'impression que les gens me regardaient et qu'ils disaient... Voyons, elle, qu'est-ce qu'elle fait avec ces étoiles-là ? Franchement, c'est quoi son idée de s'en aller là-dedans ? Elle a laissé toute sa pratique, un travail sécuritaire. J'avais l'impression que les gens pouvaient me regarder avec ce regard-là. Puis là, le fait d'avoir raconté mon histoire, d'avoir dit que c'est vulnérabilisant parce que je mets au grand jour que j'ai fait un épuisement professionnel, que j'ai vraiment été mal dans ma peau. Je ne savais pas comment le raconter. Mais Marie-Pierre m'a vraiment aidée à trouver tellement d'une façon poétique, trouver les bons mots. Puis sérieusement, les posts où est-ce que je raconte mon histoire à travers les mots qu'elle m'a soufflé.

  • Speaker #0

    J'aime ça souffler.

  • Speaker #3

    Les gens, le retour que j'ai. Puis maintenant, je sens que les gens me comprennent. Ah oui, wow, c'est hot toi ton parcours. Ah, wow, ça m'inspire. Ou je vois dans des endroits un peu comme toi, tu disais, tu croises des gens, puis Ah, ça m'a tellement marqué ton post, je trouve ça le fun. Tu sais, je sens vraiment la connexion puis la validation des gens. Ça fait comme Ah, bien là, je m'assume bien plus, j'ai bien plus confiance en moi. C'est comme, c'est ça l'effet thérapeutique du storytelling, tu sais.

  • Speaker #0

    L'effet thérapeutique.

  • Speaker #3

    Tu transmets ton authenticité puis tu sens que ton véritable toi, alors qu'avant, je me masquais. Dans un travail que je n'aimais pas, là, je ne me masque plus. Je suis profondément moi-même, puis c'est ça que les gens aiment. Ça fait un immense bien, tu sais. C'est ça, ça m'a énormément aidée.

  • Speaker #0

    Comme si l'impact... de le dire.

  • Speaker #1

    Oui, de dire au grand jour qui tu es. Arrêter d'être quelqu'un d'autre dans un autre travail qui ne te va plus.

  • Speaker #0

    Ça a transformé la vision aussi que tu avais sur ton histoire, ta propre histoire.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce que je ne savais pas comment le raconter. Ça m'a beaucoup aidée.

  • Speaker #0

    Et toi, Jessica ?

  • Speaker #2

    Moi, comme j'avais déjà la démarche du storytelling, ça me l'a confirmée. Ça me l'a confirmée non seulement pour moi, mais aussi pour mes clients. Parce que moi, j'accompagne les gens dans le... le podcast, les entreprises particulièrement, à raconter leur histoire. Puis ça, je l'assume aussi. Oui, on fait un podcast pour partager son expertise, donner des trucs à astuce et tout, mais si tu mets pas, tu saupoudres pas le tout de ton histoire, d'anecdotes de ton quotidien, etc., les gens vont pas s'attacher à toi. Puis je le vois, là, dans les clients que j'ai accompagnés, c'est ce qui faisait toute la différence. Ça a été des grands déclics pour ceux qui le faisaient pas encore ou qui... pensait le faire, mais que je trouvais que c'était pas assez. Donc, non seulement moi, de l'avoir testé moi-même, puis maintenant de l'essayer avec mes propres clients, moi je trouve qu'on est en train d'ouvrir une voie incroyable sur ce que peuvent devenir enfin le marketing d'entreprise. Alors après, on pourra parler de c'est quoi les inconvénients, puis les avantages d'utiliser le storytelling dans son marketing, mais quand même... Ce qui ressort, c'est que ça fait du bien aux gens, ça nous fait du bien à nous-mêmes, puis on fait du bien aux autres. Donc franchement, quoi de mieux dans ce monde de brutes ?

  • Speaker #0

    Puis là, je vous écoute, puis je me demande, y a-t-il un élément particulier, une pépite, comme on dit, vraiment précise, qui vous a permis de voir votre parcours plus rayonnant, si on veut, de façon plus positive, de façon... Y a-t-il quelque chose de particulier que vous vous êtes dit, hey, call in ça, là ? Moi, j'avais toujours vu ça, cet élément-là précis, d'une certaine façon, puis je me rends compte que, wow, ça rayonne, ça transforme complètement mon parcours, si on veut, mon histoire. Ça vous allume-tu quelque chose ?

  • Speaker #3

    On dirait que là, c'est une question.

  • Speaker #0

    Je suis dans les questions profondes, parce que...

  • Speaker #2

    Réfléchis.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de... de pépites qu'on est allé quand même identifier, qu'on est allé extraire dans votre parcours.

  • Speaker #3

    Quand tu as fait, tu vois le mind map de faire ressortir suite au formulaire qu'on remplit, tu as fait ressortir plusieurs aspects, puis pour moi, c'est tellement bénéfique, je le regarde encore ce mind map-là, des fois pour me regrounder sur, OK, qu'est-ce que je peux vraiment utiliser, puis qu'est-ce qui est pertinent dans mon histoire. Puis tu m'avais parlé que ce n'était pas commun des gens que tu rencontrais, le fait que c'est l'adjuvant. Si je ne me trompe pas, en fait, l'adjuvant, moi, c'est moi-même.

  • Speaker #2

    C'est l'allié.

  • Speaker #0

    Oui, l'adjuvant, c'est l'allié, exactement. Qui est notre allié dans notre histoire. Exact.

  • Speaker #3

    Puis là, elle disait, mon Dieu, Marie, elle disait, je n'ai jamais vu ça. Toi, ton adjuvant, c'est toi-même.

  • Speaker #2

    Il faudrait que tu l'expliques parce que moi, ça m'a l'air un peu abstrait.

  • Speaker #3

    Exact. En fait, de ce que j'ai compris, parce que dans le formulaire, il demande un peu des idoles qu'on peut avoir eues ou des personnes qui s'inspirent, des mentors. Et moi, franchement, à creuser, je n'étais pas capable de nommer qui que ce soit ou quelqu'un de précis qui a vraiment inspiré mon parcours. cours ou mon mode de fonctionnement ou même l'entrepreneuriat. Et c'était tout pas mal centré. En fait, je ne parlais pas de moi, mais c'est ce qui a ressorti, Marie-Pierre. J'ai trouvé ça particulier. À un moment donné, je me suis dit, mon Dieu, c'est comme égoïste un peu. Mais finalement, on dirait que je me suis rendu compte que c'était beaucoup dans mon... J'y ai réfléchi par la suite. C'était beaucoup dans mon fonctionnement de tous les jours de... d'accomplir les choses par moi-même, puis de me pousser moi-même à l'action, puis oui, je suis capable, puis d'aller de l'avant, puis d'être mon automotivatrice, en fait. Puis j'ai trouvé ça super intéressant, puis maintenant, je l'intègre beaucoup dans ma communication sur mes médias sociaux, vraiment.

  • Speaker #0

    Puis je veux mentionner que notre adjuvant peut aussi parfois être des objets, des choses inanimées. On parle de personnages, de personnes, de mentors, d'idoles, peu importe. Mais ça peut aussi être des choses inanimées. Il y a une personne autour de la table qui a un objet qui fait partie de son allié. Donc, oui, c'est intéressant. Puis oui, c'était la seule, en tout cas jusqu'à maintenant, c'est la seule qui a ce qui est son propre allié. C'est franchement intéressant.

  • Speaker #3

    C'est une source de pouvoir personnel. C'est bon,

  • Speaker #1

    mais...

  • Speaker #3

    Mais non. Au début, j'étais perplexe, puis je l'ai ressenti comme ça, vraiment, de crime. Dans le fond, je m'auto-suffis, tu sais. Puis c'est parfait de même.

  • Speaker #0

    puis à te connaître. C'est ton propre adjuvant.

  • Speaker #2

    Après, tu as peut-être besoin des autres pour d'autres choses. C'est que toi, tu es suffisante pour passer à l'action, pour prôner ton message, ta mission.

  • Speaker #3

    Je pense que je me sens... liée. Plus quand que je dois dépendre des autres, je me sens libre quand que je ne dépends que de moi. Je pense que c'est très à l'image même de tout ce qu'on parlera plus tard.

  • Speaker #2

    Et t'es mariée. C'est quand même drôle comme paradoxe.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #3

    Mais moi et mon conjoint, mon mari, mon chum, on dirait que j'ai 102 ans. On est super indépendants, un et l'autre. Les deux, on est entrepreneurs. Ça se reflète même beaucoup, je pense, dans notre relation. Bien qu'on est très amoureux l'un de l'autre, mais l'indépendance, je pense, fait partie un peu de cette dynamique-là dans le couple, autant dans ma vie entrepreneuriale que personnelle.

  • Speaker #2

    Mais tu vois, juste le fait qu'elle en parle, on a envie d'en savoir plus.

  • Speaker #0

    Ah oui, ah oui, puis là, il y a des liens forts à faire avec l'archétype qu'on va parler tout à l'heure. C'est ça que tu n'as pas vu nommer, c'est notre archétype, c'est ça, parce que tout fait du sens. C'est ça qui est intéressant dans les histoires, dans le storytelling, c'est qu'on va aller vraiment relier, vous le savez, on relie chaque pépite entre elles pour que tout ça fasse du sens. Donc, quand tu parles que ton adjuvant, ton allié, c'est toi-même, il y a un lien à faire très fort avec ton archétype. Donc, j'ai hâte qu'on arrive là, mais... On est pas clos en son temps. Chaque chose en son temps. Voilà.

  • Speaker #1

    Moi, c'est pour poursuivre. Je dirais que, bien, dans le travail que tu nous as fait faire, je me rappelle pas tous des termes. Vous êtes plus... J'aurais dû étudier mon texte.

  • Speaker #0

    Il y a pas de texte. Il y a pas de texte ici.

  • Speaker #1

    L'âge du vivant, j'ai trouvé ça le fun, moi aussi, que tu me dises que c'était mon garçon. J'ai tellement trouvé ça cute. Puis je m'en rendais pas compte à quel point mon fils m'inspire. je t'en avais parlé et tu m'as aidé. C'est ça, c'est que des fois, tu nous aides à mettre en mots ce qu'on ne réalisait même pas. C'est vrai que mon fils, c'est une grande source d'inspiration. C'est mon jeune petit garçon de 8 ans avec un bon TDAH et un léger TSA. Ça fait que c'est un petit gars qui sait ce qu'il veut, il sait ce qu'il aime. Il a des intérêts quand même. C'est ça qu'il aime. Il n'essaie pas de se faire aimer d'autres choses. Lui, c'est ça. Puis il s'assume. C'est parce que moi, ce dont j'ai dû me guérir, c'est le syndrome du people pleaser. C'est que je voulais... Syndrome du caméléon, on peut l'appeler différemment. Toute ma vie, je trouve que je n'ai pas pris mon envol, sauf depuis quelques années. Je restais dans ma case, je ne bougeais pas trop, j'essayais de plaire aux intérêts des autres, je ne m'assumais pas. Mon petit garçon, déjà tout petit, s'assume. On n'ira pas lui dire qu'est-ce qu'il faut qu'il fasse. Oui, il faudra mettre un encadrement, bien sûr, mais dans ses intérêts profondément, il sait qui il est, il sait qu'est-ce qu'il aime. Je trouve ça super inspirant pour n'importe qui, pour tout le monde. Il faut se ramener à ça, à notre petit enfant intérieur. Au fond de nous, quand on était enfant, souvent, on sait qui on était. Des fois, on se modifie en vieillissant pour correspondre, mais il faut souvent se ramener à ce petit enfant-là.

  • Speaker #0

    Puis lui, tu l'as sous les yeux, à temps plein. Oui,

  • Speaker #1

    tous les jours.

  • Speaker #0

    Il est là. J'imagine que c'est ça, il t'a confronté à un certain moment. Oui, oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. C'est pas toujours facile.

  • Speaker #0

    Il s'est allé chercher des choses intéressantes. Oui, oui.

  • Speaker #2

    Tu vois, moi qui suis dans l'analyse, donc là, ton allié, c'est celui... C'est celui que tu observes, qui te sert de modèle. Dans ton cas, c'est ton fils. Oui, vraiment. On espère que ça reste comme ça, que ça reste l'adolescent.

  • Speaker #1

    Je suis rassurée que ça reste comme ça.

  • Speaker #2

    Sinon, tu vas le ramener.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    J'aime ça qu'on parle de la lier parce que je pense que c'est quand même une sacrée révélation. Donc, moi, c'est le micro.

  • Speaker #3

    Ah, c'est toi l'objet.

  • Speaker #2

    Oui, Jessica,

  • Speaker #0

    l'objet.

  • Speaker #2

    C'est ça, parce que moi, le micro m'a accompagnée déjà toute ma vie, quasiment. Tu sais, moi, j'ai commencé à interviewer des gens à 17 ans. Enfin, j'ai fait de la radio à 17 ans. Puis après, en fait, mon micro était le prétexte pour toutes les rencontres. Moi, j'ai fait du journalisme pour rencontrer des vedettes au départ. C'était un rêve d'adolescente. Quand j'ai compris qu'un journaliste, ça rencontrait des vedettes, je voulais faire ça.

  • Speaker #1

    Pour savoir quelle vedette.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #2

    C'est surtout en France, mais quoique ici, j'ai rencontré Louise Fonsi. que tu dois connaître en musique latine. L'auteur de Despacito. C'est ma plus grosse vedette internationale. Bravo ! Sinon, des Québécois, écoute, Daniel Lavoie, Garou, dans les Français, Patrick Bruel, Morane, enfin bref. Donc,

  • Speaker #0

    tu as réalisé ton rêve d'adolescent. Oui,

  • Speaker #2

    oui, oui, mais c'est drôle parce qu'à ce moment-là, ça ne m'impressionnait plus. Non, je ne veux pas être blasée, mais c'est vrai, quand ça devient ton métier... surtout les québécois moi j'avais pas de référence de qui était vedette ou pas oui ok les connus mais moi j'ai pas grandi avec cet artiste là donc j'étais moins impressionné ce qui était un très gros avantage j'arrivais quand même moins stressé limite c'est les autres qui me stressait maintenant genre rémi girard est super connu la voici j'ai grandi avec rémi girard chez eux on se calme puis bien souvent ils sont normaux en entrevue puis voilà donc oui J'ai pu, puis même plein d'opportunités avec les médias. Le micro m'a toujours aidée à défoncer des portes, à faire des choses que je n'aurais jamais pensées, à entrer dans les coulisses d'un spectacle, à être backstage, justement. C'est assez incroyable tout ce que ça m'a menée à faire. Puis encore aujourd'hui, c'est mon médium. C'est juste que j'ai changé de média. Ce n'est plus la radio, mais c'est le podcast. Donc pour ça, le micro. Puis je continue. En fait, je trouve que... Dès qu'on a un micro, on peut rencontrer n'importe qui. Pour moi, c'est ça. Mais je veux juste dire que moi, ma révélation, c'était mon opposant. Parce qu'en fait, moi, ce qui m'a attirée vers le service de Marie-Pierre, le travail sur le storytelling, c'est que ta vie devient un conte, une fiction, série policière, peu importe. Parce que moi, j'étais consciente des épisodes de ma vie qui ont été importants et tout. Et je dis, OK, mais là, si je veux vraiment faire une fiction avec ça, c'est quoi mon opposant ? mon opposant, mon arriéré,

  • Speaker #0

    mon instinct.

  • Speaker #2

    Puis mon opposant, moi, comme le micro me force à écouter les gens, c'est les gens qui n'écoutent pas ou la non-écoute de manière générale, c'est mon opposant. Je lutte contre ça tous les jours, dans les situations familiales, dans mes interactions sociales, dans mon métier évidemment. Et c'est ma grande, grande mission. Je veux propager le développement de l'écoute de soi-même avant tout. et des autres. Puis je pense qu'on vivrait vraiment dans un monde meilleur si tout le monde s'écoutait comme il faut.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    oui. Voilà. Et ça, j'étais très curieuse de voir ce que tu allais me dire ton opposant. C'est un tel, c'est quand même fort. Là, on se voit comme un chevalier avec le lit zépé. J'ai dit, ah, ouais, j'aime ça. Puis ça, je l'incarne à 200

  • Speaker #3

    Puis par curiosité, est-ce que tu as des idées tu vas chercher un peu d'informations par rapport au fait des gens qui ont de la difficulté à écouter pour voir d'où ça part, quels sont les enjeux par rapport à ça ?

  • Speaker #2

    Ça me fait dire que oui, je devrais le faire un peu plus. C'est bon, j'aime ça. Mais j'ai lu un livre récemment sur le fait qu'on est stimulé par mille et une choses aujourd'hui et qu'est-ce qui fait que notre intention est moins grande. Effectivement, on est sûr que les écrans et tout, ils sont pour beaucoup. Mais ouais, c'est assez fascinant parce que ça a vraiment descendu avec les époques. Je pense qu'au Moyen-Âge, peut-être les gens s'écoutaient plus. Il faudrait une machine à remonter dans le temps pour voir. Mais ouais, c'est vrai que ça me donnerait envie de creuser un peu plus, comme tu dis. Mais tout ce qui... Tu sais, j'ai eu de lien en atelier sur la prise de parole dans la petite clique la semaine dernière. Puis j'ai adoré ça parce qu'avec la rétroaction des participantes, on se rend compte de qu'est-ce qui fait que je vais t'écouter. C'est quoi les astuces ? Pour te ramener maintenant, il y a les écrans, on est moins attentif, mais dans le réel, je pense qu'on est toutes là à 100%. Qu'est-ce qui fait qu'on s'écoute toutes ? Est-ce que c'est les caméras ? Est-ce que c'est le fait qu'on est enregistré ? Les sels ne sont pas sur la table ? Il y a sûrement plein de facteurs qui font qu'on s'écoute, alors que je sais que Joannie, c'est plus difficile. Que tu n'es plus distraite devant un écran et avec les sons. Puis ce n'est pas un reproche. Mais non,

  • Speaker #3

    pas du tout.

  • Speaker #2

    Jusqu'à,

  • Speaker #0

    dirais-tu que la découverte de ton opposant, est-ce que ça a teinté ? Tes ateliers, par exemple, que tu donnes, parce que là, tu viens de dire, j'ai donné un atelier à la petite Lick, puis j'ai donné des trucs sur comment prendre la parole de façon impactante pour que les gens soient davantage à l'écoute. Est-ce que ça a eu un impact sur ton discours, sur la façon dont tu mets tes ateliers, ou tu étais déjà consciente de ça avant qu'on le ressorte en ce moment ?

  • Speaker #2

    Oui, j'étais quand même déjà consciente, mais là, c'est comme si, comme disait Joanie, ça vient mettre les assises. C'est bon, je peux assumer que c'est ça. C'est comme... Moi, j'aime beaucoup parler des faits miroirs. C'est comme si tu nous tendais le miroir. Regarde, c'est ça, toi.

  • Speaker #1

    J'aime bien.

  • Speaker #2

    Ton histoire. Puis oui, je pense que je m'en sers plus consciemment. Je le savais déjà, mais là, c'est comme... Ça vient en rajouter une couche.

  • Speaker #0

    Intéressant. Puis est-ce que le fait de connaître mieux votre récit, ce que j'appelle un récit fondateur, qui vient vraiment mettre la base, la fondation, est-ce que ça a renforcé... certaines valeurs que vous aviez, que vous avez toujours, est-ce que ça a changé la façon dont vous avez de vous présenter aussi aux autres ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais que je me sens beaucoup plus confiante maintenant. Maintenant que j'ai cassé la glace, j'ai avoué que j'ai fait un bon job.

  • Speaker #0

    J'ai avoué.

  • Speaker #1

    J'ai avoué.

  • Speaker #2

    On est fort avoué. Oui. Avoué.

  • Speaker #1

    J'ai avoué que qui j'étais...

  • Speaker #2

    Une foute....pénalte aux autres.

  • Speaker #1

    pour qui tu es profondément, nécessairement, ça augmente notre confiance en soi, mais surtout quand le feedback est positif, bien sûr. C'est ça, ça m'a aidée énormément à être plus confiante, à faire ma publication. Oui, je dirais ça.

  • Speaker #3

    Moi, ça a renforcé les valeurs, oui, assurément. Ma mission aussi, beaucoup. Là, on dirait que je n'ose pas les dire. Non, mais tu vas parler des valeurs.

  • Speaker #0

    Non, vas-y,

  • Speaker #3

    vas-y. Tu vas parler des archétypes. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Mais on va faire des liens.

  • Speaker #3

    On va faire des liens. Ça a renforcé clairement ma mission de sortir, de pousser les gens à sortir des sentiers battus, à vraiment faire différemment, être différemment, oser ma valeur. dans les valeurs aussi. C'est complètement relié à mon archétype. Je trouve que, quand on en parlera tout à l'heure, je vais aller trop vite.

  • Speaker #0

    Ça s'en vient, je le sais, vous avez hâte.

  • Speaker #3

    Vraiment un outil puissant, cette partie-là aussi. Autant le mind map que l'archétype, je trouve que ça a été deux aspects clés dans le processus qu'on a eu avec toi, parce qu'on peut les utiliser et être plus capable de les incarner en ayant une image de tout ça et en ayant un portrait global de tout ça. Puis clairement, ça renforce les valeurs de la mission, parce que c'est directement lié, tu sais. Tout ça est lié ensemble, fait que complètement.

  • Speaker #2

    Oui. Encore une fois, j'étais consciente de mes valeurs. Je fais beaucoup d'exercices d'introspection, surtout en début d'année.

  • Speaker #0

    C'est à l'écoute de toi-même. Oui.

  • Speaker #2

    Je me rends compte que je fais quand même beaucoup d'introspection. Oui. Donc oui, encore une fois, ça renforce, ça met une couche. Mais moi, tu vois, on va y venir, mais mon archétype m'a surpris. Tu m'aurais donné la liste, c'est pas celui que j'aurais pigé. Et pourtant, il fait du sens complètement. Donc, c'est ça. Il y a comme des effets de surprise, mais sur les valeurs, non, non. C'était très aligné.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'élément de surprise, effectivement. Non,

  • Speaker #2

    exactement.

  • Speaker #0

    Justement, c'est justement cette question-là, la grande surprise. On y vient, tu as tellement bien introduit sans le savoir. L'élément le plus surprenant. Qu'est-ce qui vous a le plus surprise à travers... Ces pépites-là, ce dévoilement de ces pépites-là, justement, y a-tu une... aïe aïe aïe, je m'attendais pas à ça. Bon là, tu viens de l'amener, t'as-tu le goût de...

  • Speaker #2

    Oui, bien l'archétype, puis bon, après, y a toute la partie du récit que t'écris sur nous.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, c'est un bon point à aborder. Effectivement, vient cette étape-là où est-ce que, suite à la validation des pépites qui ont été extraites, moi, je rédige un récit que j'appelle fondateur. Puis après ça, je vous le soumets. Alors là, ça aussi, c'est une autre étape quand même. Je n'ai pas si de te moquer. Pas du tout,

  • Speaker #2

    vas-y. Parce que c'est quand même particulier de lire son histoire dans la plume de quelqu'un. Moi, j'écris énormément. C'est la base de mon métier en tant que journaliste. Puis j'ai l'habitude d'écrire, encore une fois sur moi. Mais là, de lire dans la plume de quelqu'un d'autre, je trouvais ça vraiment bon. Puis Marie-Pierre a le sens des phrases punch. La phrase qui, elle, toute seule... suffit, puis justement je me souviens très bien comment ça commence, c'est j'ai un don pour l'écoute. Puis juste cette phrase-là, elle suffit. On parlait beaucoup d'assumer. Tu l'as dit, Jessie. Je dis, est-ce que je vais assumer de publier ça ? C'est peut-être un peu prétentieux de dire j'ai un don pour l'écoute. Mais c'est vrai. En fait, je me dis, quand je me dis ça, je me dis, mais c'est ce que tu incarnes, c'est ta mission. Si tu ne dis pas que tu as un don pour l'écoute, comment tu veux amener les gens à écouter plus ? Donc, c'est cohérent. Et c'est la publication dont je me suis fait parler hier, justement. Un petit jet. adoré. Mon amie me l'a relue avec sa voix. Elle a une super voix d'animatrice en plus, donc j'ai adoré. Ça m'a touchée, puis ça m'a fait le même effet que quand je l'écris la première fois que je me relisais. Donc, puis je lui ai demandé, pourquoi t'as aimé cette publication ? Parce qu'elle m'a dit je l'ai adoré. Elle m'a dit, parce que j'ai exactement la même mission que toi, puis ça faisait plaisir d'entendre quelqu'un qui avait le même comme drapeau, porte-drapeau.

  • Speaker #0

    Wow !

  • Speaker #2

    Donc j'ai dit, OK, puis je le savais qu'on se ressemblait, on est très proches et on a beaucoup d'affinités par rapport à ça, mais là qu'elle me le verbalise, je dis, ah, yes !

  • Speaker #0

    J'aime ça entendre ça, puis t'es pas la première à le dire, l'impact de publier son histoire va souvent, pas toujours, mais va souvent amener des gens à dire, hé, moi aussi je suis comme ça, moi aussi je me sens comme ça, moi aussi c'est ça ma mission, tu sais. Puis c'est le fun dans ce moment-là. C'est comme si on donnait la chance aux autres d'être, ce qui ne se permettait pas nécessairement. Qui ne sont pas tout seuls. Qui ne sont pas tout seuls. C'est un grand pouvoir, ça. C'est intéressant. Wow ! Oui,

  • Speaker #2

    donc ça, j'ai adoré. Puis sur le moment, je sais que je pense que tu as eu la même réaction de Jessie quand tu as publié. Je dis, c'est même pas moi qui l'ai écrit.

  • Speaker #1

    Il danse avec mes bolards,

  • Speaker #2

    mais OK, vas-y ! Moi, ce que j'ai fait, dans mon cas, puis nos jugements pour ceux qui ne le font pas, mais je me suis beaucoup... je me suis réappropriée quand même des passages du texte, mais ça m'a beaucoup inspirée pour le faire. Donc ça, c'est bien. Puis ça m'a donné l'impulsion aussi, parce qu'à ce moment-là, je n'étais pas trop visible sur les réseaux sociaux. J'avais très peu parlé de mon activité. Et là, c'était comme pour donner un nouvel élan. Voilà, Jessica qui a évolué, qui a lancé son entreprise. Maintenant, c'est ça. Donc, vraiment contente. T'imagines, t'as tes premières publications, ça marche direct. Je dis, bon, elle est là, la recette. C'est storytelling.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #3

    Moi, je n'ai pas eu de choses qui m'ont surprise. Encore une fois, je reviens à... Ça a juste été plus assumé. Comme tu disais pour ta phrase tantôt, Jessica, j'ai un don pour l'écoute. Moi, mon trésor commençait à je suis née rebelle et ça, je le transpose vraiment partout. Puis on dirait que maintenant que c'est plus assumé, j'ai plus de... remords, disons, à être comme ça. Je pense que ça fait, autant où les gens peuvent se sentir compris parce qu'ils vivent la même chose, en même temps, je pense que ça fait aussi un peu un tri naturel de ceux qui ne s'associent pas ou qui ont complètement un clash de personnalité ou complètement un clash de valeurs et tout ça, ils continuent juste leur route. Mais le fait d'être pleinement authentique et pleinement assumé dans comment on est et notre récit, notre parcours et ce qui fait de ce qu'on est maintenant. bien, ça fait que les gens à qui ça ne parle pas passent leur chemin et c'est parfait comme ça. C'est moins énergivore que de devoir ramer avec des gens qui peut-être ne connectent pas nécessairement réellement avec nous parce qu'on n'a pas été assez authentiques dans notre histoire, notre récit. Fait que je pense que ça, c'est un l'envers de la médaille qui est quand même super intéressant, je trouve.

  • Speaker #0

    Oui, vraiment. Puis de toute façon, on va se le dire, je ne vous apprends rien. On n'aura jamais 100 des gens. qui connectent, qui nous aiment, qui nous adorent et qui veulent donc entrer dans notre univers de toute façon. Alors effectivement, d'accélérer un peu, je pense, je ne peux pas vous dire ça, c'est comme un accélérateur. Faire le filtre. Oui, c'est ça, pourquoi pas. Comme tu dis, je trouve ça intéressant. Ça nous enlève peut-être, ça nous fait peut-être perdre moins d'énergie d'une certaine façon aussi, tout en étant authentique dans notre histoire. J'adore ça.

  • Speaker #1

    Moi, je dirais ce qui m'a surpris beaucoup. C'est quand tu m'as remis le récit et que je l'ai lu. J'ai fait wow J'ai eu plein de frissons partout. Je l'ai lu et je ne pensais pas que quelqu'un pouvait autant bien saisir ce que j'ai vécu et le transmettre en mots, les mots parfaits. C'est poétique. Tu parles d'une toile bleue. Je ne me rappelle plus. J'aurais dû l'amener le texte. tu parles d'une toile blanche, que je suis partie d'une toile blanche pour construire mon nouveau chemin. En tout cas, je ne me rappelle plus exactement des mots. Quand j'ai lu ça, j'ai fait Ok, wow ! Là, ça, c'est de la bombe. Il va se passer de quoi avec ça ? J'ai comme tout de suite senti que j'avais fait le bon choix.

  • Speaker #0

    Donc, tu as été agréablement surprise.

  • Speaker #1

    Vraiment, vraiment.

  • Speaker #2

    Puis l'image de la toile blanche pour une peintre. Quoi de mieux ?

  • Speaker #1

    Oui, vraiment. On dirait que tu me comprenais mieux. que certaines personnes...

  • Speaker #0

    C'est pas une dingue ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    c'est pas une dingue ! Tu comprends mieux mon vécu que des gens qui sont proches de moi. Fait que c'est ça. C'était magique.

  • Speaker #3

    Oh, excusez-la.

  • Speaker #2

    Oui, c'est parce que... C'est ça. Elle passe beaucoup de temps à s'intéresser à notre histoire aussi. Ça vient... Oui, c'est un don qui vient, bien sûr.

  • Speaker #0

    Je me dédie, effectivement.

  • Speaker #3

    J'ai quand même, moi, été surprise de... tout ce que tu as pu ressortir à travers le formulaire qu'on a rempli. Tu sais, quand on commence la rencontre et que tu nous montres le mind map, je suis comme, OK, elle a comme tout sorti ça dans ce que j'ai raconté, tu sais. Mon Dieu, bravo ! Mais ça, oui, ça m'a surpris, effectivement. Puis on dirait que quand tu as parlé justement de mon Dieu, elle me comprend mieux que... Mais je pense quasiment, c'est comme si... de la vie de l'extérieur, est-ce qu'elle nous comprend mieux que nous-mêmes ? Être capable d'aller puiser des choses qu'on raconte.

  • Speaker #1

    Je n'aurais pas été capable d'aller construire ce texte-là. C'est ça.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai envie de vous dire, les filles, premièrement, merci. Ça m'a fait... Mais j'ai envie de vous dire aussi que des fois, vous savez, quand on est collé au projet, le projet étant nous-mêmes, qu'on habite le projet même dans un certain cas, ça... On a le nez collé dedans. On ne le voit plus. C'est comme quand on cherche nos lunettes et qu'on les a sur le nez. J'ai l'impression que de ça, tu as l'effet miroir. Je reviens à tes mots, Jessica. C'est tellement ça. Je suis contente de ça. Je l'avais senti quand même. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Je tiens à dire que le formulaire, le fameux formulaire dont on parle, les questions sont incroyables. L'intervieweuse en moi était jubilée. C'est ça ! Parce que tu vas chercher loin, on remonte à l'enfance, nos jeux d'enfants. Qu'en disent-ils sur la personne qu'on est devenue aujourd'hui ? Tu as parlé d'enfants intérieurs, je pense que c'est l'étude de ça aussi. Puis moi, pour l'anecdote, je ne l'ai pas terminé le formulaire. Je me sentais super mal. Je dis là, j'ai marié Pierre, je n'ai pas fini. Je suis désolée, j'ai à se vencer le plus que j'ai pu. J'écris beaucoup aussi, ça n'a pas dû aider.

  • Speaker #0

    Non ? Plus il y en a, plus ça arrive.

  • Speaker #2

    Mais j'ai trouvé les questions vraiment géniales. Ça nous replonge dans des choses. Puis juste d'écrire ça, moi, personnellement, c'est des prochaines publications sur mes réseaux. Parce que tu le fais déjà là, en fait, ton travail sur le storytelling. T'es en plein dans ton histoire personnelle. Puis après, lors de la rencontre avec toi, on vient cibler des choses. Parce qu'à un moment donné, tu peux pas aller dans tous les sens. Puis tu fais le filtre, justement. Mais ouais, je trouve que déjà, cette partie-là du travail, je ne sais pas vous comment vous l'avez vécu, mais sacré exercice. Ça rentre dans mes exercices d'introspection.

  • Speaker #0

    Oui. C'est vrai que tu dis ça. Moi, je dis souvent, je vous amène à des endroits où vous n'êtes peut-être jamais allés. Pour certaines personnes, des endroits où est-ce que, hey, hey, hey, c'est toute une question. Puis tu sais, j'ai donné une masterclass le 4 septembre dernier. Puis c'est sûr que c'est en concentré, bien sûr. C'est pendant une heure. Puis là... J'accompagne les gens à se poser ces questions-là, pas toutes, c'est quand même plus rapide, mais il y avait des sacrées bonnes questions là. Puis là, on fait comme, OK, je te pose cette question-là, mais bien sûr, dans le cadre de la masterclass, on ne fera pas un tour de table, puis je ne peux pas aller plus loin, mais juste de, disons, pitcher ça. Il y a des gens qui m'ont réécrit après pour me dire, Hey, par courriel, cette question-là, wow, ça m'a donné le moton.

  • Speaker #1

    Ça ne me surprend pas. Ça ne me surprend pas parce que je pense que, tu sais, l'enjeu principal des gens qui démarrent comme entrepreneur en ligne, c'est qu'ils se demandent comment se démarquer. Puis pour vrai, il y a très peu de gens qui sont capables de savoir comment se mettre de l'avant de façon personnelle pour être capables de se démarquer. Puis je le vois, tout, Les femmes qui débutent en entrepreneuriat, toute la notion marketing, communication, ce n'est pas quelque chose d'acquis pour elles. Puis, juste de poser les bonnes questions, puis de faire l'introspection nécessaire, c'est comme vraiment des pépites d'or complètement. Puis, ça permet d'accélérer le processus pour savoir comment se raconter. Donc, ton service est complètement clé en main, je trouve, pour... éliminer là toutes les années d'introspection qu'on peut avoir à faire, puis avoir des petites questions qui viennent ici et là pour apprendre à mieux se connaître en fait au final c'est de mieux connaître son parcours mais de mieux se connaître aussi pour savoir le raconter aux autres ça m'étonne pas que tu as reçu ces commentaires là parce que c'est sûr que ça a dû ébranler plusieurs personnes parce que c'est pas tout le monde qui fait nécessairement une introspection qui est nécessaire pour être en mesure de l'imprégner dans leur communication

  • Speaker #0

    Puis des fois, ça peut faire mal. Ça peut nous amener à des zones où est-ce qu'on n'a pas le goût d'aller. Il faut être prêt pour ce processus-là aussi.

  • Speaker #1

    Complètement. Il faut être prêt.

  • Speaker #0

    Donc, il y a cette question-là de timing. Il faut être rendu là aussi. Il faut être prêt à aller là.

  • Speaker #1

    Puis qu'est-ce qu'on raconte puis qu'est-ce qu'on raconte pas aussi ? Parce que c'est pas vrai que de maîtriser storytelling, c'est de mettre...

  • Speaker #0

    de toute ta vie.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    J'adore vous entendre ça. Merci de le dire.

  • Speaker #2

    Puis il y a des choses que nous-mêmes, on n'est pas prêts de partager. Moi, il y a une partie de mon récit où je dis, OK, j'ai plein de publications à faire avant d'aller là parce que je réfléchis encore est-ce que c'est vraiment ça que j'ai vécu ? Parce que toi, tu as mis ces mots-là, c'est ce que je disais tout à l'heure, la plume qui vient écrire notre histoire. Toi, tu as mis ces mots-là. Oui. est-ce que je l'assume à 200% ? Est-ce que je m'en vais avec ça ? Parce que ça, ça va faire boom !

  • Speaker #0

    On a tous notre petit beau match dans le principe, à certains niveaux. Bon, là, les filles, c'est le moment tant attendu. Tantôt, là, je le sais que vous avez hâte. C'est le moment archétype. OK. Donc là, pour les auditeurs, pour ceux qui nous écoutent ou qui nous regardent, parce qu'on est aussi sur YouTube, j'ai demandé aux filles d'apporter un objet. qui représentent bien leur archétype de marque. Donc, si jamais vous avez envie de pousser plus loin ce concept-là d'archétype de marque, il faut savoir que c'est un épisode complet sur le podcast. C'est l'épisode numéro 9. Donc, vous pouvez aller écouter ça, poser sur pause, puis revenir. Mais sinon, essentiellement, pour moi, les archétypes de marque, c'est essentiel à toute histoire. Puis là, je le sens encore plus parce que vous en avez parlé depuis tantôt sans nécessairement le dire. Parce que ça relie notre histoire à quelque chose de vraiment... je dirais, d'emblématique. Quelque chose qui est ancré dans la conscience, peu importe, je dirais la conscience humaine, peu importe notre nationalité, peu importe notre culture, peu importe où on habite sur la planète. C'est 12 archétypes de marque-là, parce qu'il y en a 12, il en existe 12. Et à nous, 4, ici aujourd'hui, on en incarne un différent. C'est le fun, il n'y en a pas un. Il n'y a pas une de nous qui avons le même archétype dominant, si on veut. Donc, c'est vraiment des représentations de personnages types sur lesquels les humains peuvent s'identifier plus facilement. Donc là, je m'arrête là parce que je pourrais en parler pendant une heure facilement. Donc, je vous ai demandé d'apporter un objet qui représente votre archétype de marque. Et là, vous avez tous été super original. Puis, j'ai envie, dans le fond, le petit jeu que je veux vous soumettre, c'est qu'à tour de rôle, je vous demanderais de... donner la parole à votre objet. OK ? C'est votre objet qui parle. OK ? L'objet que vous avez apporté. Je ralentis pour vous laisser le temps un peu de réfléchir à votre affaire. Ça, c'était une... Vous ne le saviez pas. C'est la plus grande surprise. Donc, je vous demanderais de donner la parole à votre objet comme si c'était lui qui parlait pour expliquer en quoi il incarne si bien. votre personnalité.

  • Speaker #2

    Il y en a une qui s'appelle Très drôle.

  • Speaker #0

    Donc, j'ai même pas envie de nommer une d'entre vous. J'ai envie de vous laisser qui se sent capable de casser la glace avec son objet.

  • Speaker #3

    Moi, je fais ça quand même d'attaque.

  • Speaker #0

    Vas-y,

  • Speaker #3

    je vais le dire. Mon archétype, c'est ça, on présente notre archétype un peu. Moi, c'est bien sûr le créateur. J'adore. Effectivement, Quand je me suis mis à peindre, moi, je me suis rendu compte que... Peindre de l'hyper-réalisme, pour moi, c'est pas ce qui me... Il faut que ça soit flyé, il faut que ça soit très créatif, justement, que ça sorte de l'ordinaire. Il faut que je m'amuse, puis c'est de même que je m'amuse en étant spontanée, en choisissant des couleurs flyées. Donc, moi, l'œuvre que j'ai apportée aujourd'hui représente vraiment... bien le style artistique que j'essaye de donner à mes oeuvres. C'est-à-dire, il n'y a pas de perfection. Je n'aime pas la perfection. J'aime que ça soit hyper coloré parce que tu l'as tellement bien décrit dans le récit que tu m'as écrit que j'étouffais mon âme d'artiste pendant des années en essayant d'être quelqu'un d'autre dans un autre métier. C'est vrai, c'est littéralement ça que j'ai vécu, c'est que je m'étouffais. Puis là, maintenant, ça va être... C'est comme si j'explose, tu sais. Je suis moi-même, puis je me cache plus. Puis les couleurs, bien, c'est comme une... Tu sais, mes toiles, c'est comme une explosion de couleurs, si on veut. Fait que c'est pour ça que, tu sais, un peu ma marque de commerce, c'est de voir des couleurs vives dans les toiles. Puis c'est ça. Bien là, pour aujourd'hui, c'est un cheval. Puis vous pouvez voir, j'intègre du collage, des petits motifs. J'aime qu'il y ait des petits détails. que quand tu t'approches de l'oeuvre, tu découvres des choses. Puis le cheval, j'adore les animaux. Je n'aime pas plus le cheval qu'un autre animal, mais je trouve que ça fait de très belles oeuvres, des oeuvres avec des chevaux. Puis cette oeuvre-là, je ne l'aurais pas faite au début, quand j'ai commencé. C'est une oeuvre où je m'assume plus dans mon style, où je me fais plus confiance, je me laisse aller. Donc, c'est ça. C'est ça que je dirais pour mon archétype et mon objet.

  • Speaker #0

    Merci, Madame la créatrice. Très beau.

  • Speaker #2

    Merci d'en faire profiter ma salarie. Oui. J'adore.

  • Speaker #0

    Installez-le pour l'occasion, effectivement. On profite de la vue.

  • Speaker #1

    Oui. Jessica, je pense que tu peux...

  • Speaker #0

    Ah ! Joanie qui passe le lit.

  • Speaker #2

    Et encore. Alors moi, je suis... En fait, c'est deux objets, mais c'est le même. Je suis le passeport, les passeports de Jessica. J'en ai deux, parce que je suis française. Puis je suis aussi canadienne depuis un an. Bravo !

  • Speaker #3

    Merci !

  • Speaker #2

    J'aime ça que vous le saluez, parce que des fois, on parle à des gens. C'est rigolo, ça, c'est une amie qui me l'a offert, la petite pochette. Puis je trouve que c'est vraiment en moi. Moi, je viens de la région parisienne, je suis coquette. Première classe, pas tous les voyages,

  • Speaker #0

    mais ça s'en vient.

  • Speaker #3

    Puis,

  • Speaker #2

    j'aime ça que vous le soulignez parce qu'on ne se rend tellement pas compte. Moi, une grande histoire de ma vie, c'est l'immigration. On pense que les Français, oui, on arrive naturellement ici avec la facilité des papiers,

  • Speaker #0

    mais ce n'est pas vrai. Il y a quand même un processus.

  • Speaker #2

    Exactement. Très long. Moi, ça a duré dix ans.

  • Speaker #3

    Et là...

  • Speaker #2

    Oui. Puis, parce qu'il y a beaucoup... de papier. En fait, c'est beaucoup d'administration. Puis bon, au début, on est temporaire. Ensuite, on devient résident permanent. Puis après, on a la citoyenneté. Puis c'est très émouvant. Moi, je suis tombée... C'était encore les cérémonies virtuelles avec des gens de partout au Canada. Puis il y en a pour qui c'est le party de famille avec le gros d'Arapocle qui est là dans le salon. Puis on a réuni tout le monde, limite tout le quartier, justement, pour célébrer. Moi, j'étais toute seule à Montréal. Je dormais à l'hôtel. Je m'étais fait un petit cadeau.

  • Speaker #0

    Pour fêter seule ?

  • Speaker #2

    Même pas. Ça a donné de même. Mais ce qui est le plus drôle, je devais quitter ma chambre. J'avais essayé de négocier pour rester le temps de la cérémonie. Ils n'ont pas voulu. Il fallait libérer la chambre. Je me retrouve dans le lobby avec l'employé qui passe la balayeuse à côté de moi pendant l'hymne national. C'était vraiment très drôle. Nous, il faut qu'on chante, à ce moment-là,

  • Speaker #3

    il faut ouvrir les micros.

  • Speaker #2

    Je dis, voilà, balayeuse en fond,

  • Speaker #0

    pour vrai !

  • Speaker #2

    Oui, il faut chanter l'hymne national. Mais mon chum m'avait fait la surprise de venir me rejoindre à Montréal. Il a fait le retour dans la journée pour pas que je sois toute seule, parce que quand même, c'était significatif.

  • Speaker #0

    J'ai en partie,

  • Speaker #2

    moi, immigré pour rejoindre mon chum ici. Donc, il a bien fait, il a marqué des points. Parce que c'est vrai que je me dis, waouh, je vais vivre ça toute seule. Je ne serai même pas avec des amis, rien. Je vais être toute seule devant mon ordi. Puis voilà, mais non. Puis c'est tellement, pour moi, la liberté, les passeports. Il y a des gens qui luttent pour avoir un passeport. J'ai la chance d'en avoir deux. Ma mère me dit que je pourrais aussi demander la nationalité péruvienne, parce que ma mère est péruvienne. Donc, je pourrais en avoir trois, mais ça suffit. Ça ouvre tellement de portes. Puis moi, je suis une grande voyageuse comme Joannie. Dès que je peux, je voyage. Mes revenus, si je peux concentrer dans une dépense, ça va être le voyage. Puis, ben oui, j'ai pas parlé de l'archétype.

  • Speaker #0

    Avez-vous deviné l'archétype de Jessica ?

  • Speaker #1

    Ben non.

  • Speaker #3

    C'est l'exploratrice.

  • Speaker #2

    tu allais dire voyageuse c'est un art c'est un art c'est un art l'exploratrice ouais mais ce que j'ai aimé que tu as ouvert c'est que oui l'exploratrice voyage puis j'avais hésité à sortir une valise mais je me suis dit pour les biens du tournage on va y aller avec un objet plus petit puis clairement c'est plus symbolique aussi mais ce que j'ai aimé de l'exploratrice c'est que c'est aussi sur ma personnalité je vais pas dans ma je vais pas dans ma zone de confort j'aime Faire tomber toutes les barrières. J'ai pas de routine. Faut que ça soit différent à tous les jours. J'ai pas besoin de la routine. Mon chum, c'est tout l'inverse. Donc, j'ai adoré que l'exploratrice, oui, on l'associe beaucoup au voyage, mais dans mon cas, c'était aussi dans ma manière de travailler, de connecter, de tout. Puis ça, ça fait partie aussi des très belles surprises du storytelling, parce que moi, j'aurais choisi créatrice aussi. Je me considère comme très créative dans tout ce que je fais. Je me reconnais beaucoup dans la rebelle aussi. Mais peut-être pas de manière aussi intense que toi. C'est pour ça que je suis très curieuse sur ton histoire. Mais ouais, l'exploratrice, je l'incarne à 2000%. Puis ces objets-là, quand on en a parlé, ça m'a mis de l'émotion. Ça m'émouvait. Parce que tellement beau, tout ce parcours-là. Moi, je suis traversée par plein de cultures différentes.

  • Speaker #0

    Voilà ! J'adore. Je vais juste faire une petite parenthèse avec ce que tu dis. On parle d'archétype, puis on a tous un archétype qui est dominant, qu'on appelle dominant, qui prend une plus grande place, si on veut, parce que là, tu dis, bien moi, j'ai aussi de la créatrice. Puis effectivement, il faut savoir qu'on a aussi un archétype qui est ce que j'appelle mineur, comme qui vient prendre, qui vient nuancer, si on veut, cet archétype dominant-là. Donc là, bon, bien sûr, pour le besoin de l'enregistrement d'aujourd'hui, on parle de notre dominant, mais... Mon Dieu, j'imagine qu'on va continuer à jaser de ça, à microfermer après, de nos mineurs. Donc, voilà, c'était la petite parenthèse. Toi, Joanie, là, je pense que Jessica t'a quand même introduit.

  • Speaker #1

    Tu vois, quand tu parlais de l'exploratrice, je me disais, Kim, j'ai un peu d'exploratrice. C'est ton mineur,

  • Speaker #0

    Joanie.

  • Speaker #1

    Donc, moi, on en a glissé un petit peu quelques mots. J'ai l'archétype de la rebelle, qui est, mon Dieu, tellement le meilleur archétype que je peux avoir.

  • Speaker #2

    J'ai cru qu'elle allait dire meilleur archétype tout court.

  • Speaker #1

    Non, non, mais complètement, ça se rallie tellement à ma mission, à mes valeurs, à mon parcours de vie. Je veux dire, c'est complètement, je suis complètement née rebelle, puis tu as tellement mis les mots là-dessus. Aujourd'hui, j'ai apporté mon détendeur de plongée. Je vais vous...

  • Speaker #2

    Faut que tu nous expliques ce que c'est.

  • Speaker #0

    Comment ça l'est fait ?

  • Speaker #1

    Faut que l'objet de geste... Donc, en fait, j'ai amené ça parce que c'est avec ça que je peux respirer sous l'eau. Actuellement, pour ceux qui ne savent pas, je suis en train de faire mon cours d'instructeur de plongée. Bon, pour vous expliquer un peu, ça, c'est mon détendeur principal avec lequel je respire. Ça, ici en haut, c'est branché normalement sur ma bouteille d'oxygène. OK. Le jaune ici, c'est le détendeur de secours si une personne avec qui je plonge manquerait d'air, je pourrais lui partager mon air. Et finalement, il y a deux autres parties ici. Celui-là, c'est branché normalement à une veste qui est connectée aussi, qui est attachée à mon cylindre d'oxygène. Et finalement, ici, pour savoir combien d'air j'ai dans ma bouteille.

  • Speaker #0

    Très important.

  • Speaker #1

    Très important. C'est une pièce assez… sans ça, on ne fait pas de plongée. Donc, pourquoi j'ai apporté ça ? Déjà, je pense que la plongée sous-marine, ce n'est pas un sport. Et je tiens à le mentionner, un sport et non pas un loisir. C'est un sport, la plongée. C'est un sport qui n'est pas nécessairement commun. Je pense au parachutisme, par exemple, au saut en bungee, à tous les sports extrêmes, en fait. Je pense que la plongée en fait partie. Ce n'est pas tout le monde qui a la chance de vivre cette expérience-là, d'aller sous l'eau.

  • Speaker #0

    J'ai jamais fait ça.

  • Speaker #1

    Non, je ne suis pas vous en.

  • Speaker #2

    C'est pas moi qui l'ai fait.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    moi aussi.

  • Speaker #3

    Je suis un débutant.

  • Speaker #1

    Super. Mais c'est vraiment, mon Dieu, complètement un autre monde sous l'eau. Pourquoi ? Ça représente mon archétype déjà par rapport à ça, mais surtout que dans mon parcours, c'est pour ça que je disais l'exploratrice aussi un petit peu tantôt, j'ai quand même... travaillé pour le Club Med à l'étranger pendant six ans. J'ai voyagé énormément pendant toute ma vingtaine. J'ai commencé à m'intéresser à la plongée pendant ce moment-là. Et là, même en étant entrepreneur, ça faisait quand même six ans que je n'avais pas plongé. J'ai décidé de me remettre et de vraiment réintégrer la plongée au centre de tout ce que je fais. Puis 2024 a été pour moi vraiment un point décisif où je voulais ramener le plaisir. Je me rends compte que tout revient. Tout ce que j'ai vécu dans mon parcours, dans mon histoire, dans mon récit, tout ce qui me procurait du plaisir, le voyage, la plongée, ça revient tellement. Et puis, on dirait que je fais tout différemment, puis autrement. Ce n'est pas parce que j'ai deux entreprises que je me bloque à aller vers une passion que j'ai. Quand je parlais tout à l'heure à micro fermé avec Marc-Pierre, je disais, j'ai comme plein de choses en même temps. Il a dit, OK, là, tu as ton entreprise d'entretien ménager, tu as l'entreprise en ligne, en plus, ton cours d'instructeur de plongée. Je me suis repris un peu de ménage dans les opérations. Puis en fait, c'est ce que j'aime. Faire différent, ne pas être dans la routine aussi.

  • Speaker #0

    Sortir des sentiers.

  • Speaker #1

    Complètement sortir des sentiers.

  • Speaker #0

    On s'est entendu que dans l'eau, il n'y a pas grand sentier.

  • Speaker #1

    Oui, puis faire le contraire de ce qu'on me dit. Moi, quand je suis partie au climat, début vingtaine, puis que je suis partie pendant six ans, mon Dieu, il n'y a pas grand monde qui comprenait ma décision. Puis ce que j'avais le plus comme discours des gens avec qui je discutais, c'était beaucoup les plus jeunes me disaient J'aimerais tellement ça avoir le goût de faire ça. Puis les plus vieux me disaient, Ah, mon Dieu, j'aurais tellement aimé ça, avoir eu le goût de faire ça. Moi, on dirait que je ne me pose pas la question, juste comme je fais ce que j'ai envie, puis j'y vais. Puis je me fous un peu des conseils et des opinions des autres. Et là, ça me fait penser à ça en disant ça, mais à mon mariage, mes demoiselles d'honneur, ils m'ont fait un bien cuit, puis ils ont fait un acronyme avec mon nom, puis avec le J. Ils disaient J. Joannie, je n'écoute jamais les conseils des autres. Dans mes bien-écuits, ça ressort à quel point je fais comme je l'entends. Je pense que la rebelle est très présente dans mon parcours depuis que je suis jeune, dans mon opposition à l'autorité et tout ça.

  • Speaker #2

    Mais je relève quand même un paradoxe. J'aime ça. T'es coach d'affaires.

  • Speaker #1

    T'es mentor en démarrage d'entreprise. Mais en fait, c'est parce que qu'est-ce qui me... Je fatigue un peu de l'entrepreneuriat en ligne. C'est qu'il y a beaucoup de formations en ligne, puis il y a beaucoup de modèles, puis de trucs tout faits où on dit, bien, tu veux te lancer en ligne, voici ce que toi, tu dois faire, puis ça m'énerve vraiment. Puis on dirait que je milite tout le temps contre ça. Tu sais, on se lance dans notre compte pour une raison, bien, pour avoir du plaisir, puis pas être dépendant d'un patron. Puis on fait ça pour en fait faire comme on l'entend, puis mener notre vie à notre manière. Puis je trouve que c'est important de ramener ça sur la table aux entrepreneurs qui se lancent à leur compte, parce qu'au final, ce n'est pas mieux si elles prennent le modèle d'affaires que quelqu'un leur inculque dans une formation, puis que finalement, c'est complètement à l'opposé de ce qu'elles recherchaient profondément au fond d'elles dès le départ en se lançant. C'est principalement pour ça que maintenant, je vis les femmes en démarrage, pour qu'elles puissent se recentrer sur leurs besoins à elles, puis ce qu'elles ont envie de faire à elles. Même si tout le monde te dit que tu ne devrais pas tourner à droite et que tu as envie de tourner à droite, fais-le.

  • Speaker #2

    Tu vas le comprendre. Je disais ça parce que quelque part, tu les guides sur une façon de faire. Mais ce que j'aime, ce que tu as apporté à la fin, c'est que si elles veulent aller à droite aujourd'hui d'aller à gauche, elles peuvent. C'est la première à comprendre.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    Et à les encourager.

  • Speaker #1

    Complètement, oui.

  • Speaker #0

    À vraiment les encourager parce que j'ai l'impression que toi, tu les amènes dans un sentier qu'on pourrait dire peut-être parallèle au système scolaire en place qui existe. C'est un chemin, je dis parallèle parce que ça amène au final, assurément, on va dire au même résultat, mais avec un chemin, un processus complètement différent. Tu sais quand on dit, ça c'est important, parce que le but c'est d'amener au même endroit, on veut qu'il démarre, on veut qu'il... pleinement, mais dans un chemin différent qui ressemble peut-être un peu plus...

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    à eux et à elles ? Est-ce que tu adresses principalement aux femmes ?

  • Speaker #1

    Oui. Mais tu sais, au final, c'est de leur donner des outils pour, oui, démarrer, mais qu'elles puissent s'ouvrir un peu les oeillères, que tout ce qu'on voit sur les médias sociaux, c'est pas la vérité toute crue, là. Tu sais, il y a plein de spectres, il y a plein d'individus différents, puis que tu peux monter ta business comme t'as envie de la faire. Puis tu sais, je pense qu'on accorde tellement d'importance au jugement des autres, puis le syndrome de l'imposteur, c'est le syndrome le plus marquant, je pense. de ça, qu'on a peur de ce que les autres peuvent penser de nous. Puis je pense que c'est en mettant ça de côté qu'on réussit à s'épanouir réellement.

  • Speaker #0

    Ça prend une rebelle pour dire, viens, défions les conventions ensemble. Je vais en dire une hors-la-loi. Maintenant, on a une image négative, mais une hors-la-loi, dans le sens où, faisons différemment. Allez, suivez-moi. Exact.

  • Speaker #1

    Un peu plus tôt cette année, j'ai fait une conférence dans une école secondaire et je devais parler de mon parcours. Puis, il y avait plein de corps de métier, juge, avocat, pompier, policier. Et là, j'étais là, moi, je m'en vais faire une conférence pour dire, moi, je suis entrepreneur, mais je travaille aussi dans le med, puis voyager. Puis, je me suis dit, le professeur dans la classe. Il va se dire, non, mais c'est qui, elle, de venir faire ça. Puis finalement, à la fin de la conférence, il est venu me voir puis il m'a dit, je suis vraiment content que tu ailles aborder cet aspect-là. Puis je suis le premier à dire aux étudiants de vivre puis de voyager pour apprendre à se connaître puis à se découvrir avant de décider ce qu'ils ont envie de faire. Puis j'ai trouvé ça très inspirant de voir qu'il y a cette ouverture-là en 2024 maintenant dans le système scolaire.

  • Speaker #0

    le système scolaire est très, très, on va se dire, cadré. Oui. Tout est bien tombé.

  • Speaker #2

    Oui, bien tombé,

  • Speaker #1

    mais j'ai espéré que c'est peut-être, il y a plus d'ouverture d'esprit, je pense, peut-être aussi.

  • Speaker #0

    Oui. Wow, les filles, quel beau partage. Merci vraiment. Puis là, bien, là, on vient de vivre, on fait comme, c'est le fun au bout, je me sentais animée. Bon, on a vécu ce moment qui était attendu, mais j'ai envie d'aller un petit peu plus loin avec vous en termes... Non pas là, qu'est-ce que vous avez vécu, vous, à l'intérieur de vous, par ce processus-là, cette expérience-là de créer son storytelling, mais par rapport à votre audience. Parce que vous vous adressez à des gens, vous communiquez avec des personnes. C'est un peu ça le but aussi de... Un coup qu'on a notre récit, bien là vient l'étape d'oser le communiquer aux autres. Je veux savoir, avant de... de communiquer votre storytelling, des pépites de vos histoires à travers votre contenu en ligne. Comment était votre relation avec votre audience versus après avoir osé incarner son archétype, raconter des petites portions de votre histoire ? Est-ce que vous avez senti une différence, senti ou entendu peut-être aussi, de part et d'autre ? J'ai envie de vous entendre là-dessus.

  • Speaker #3

    Je dirais complètement une grosse différence. Oui. Bien, beaucoup plus de... parce que... Je trouve que l'erreur qu'on peut faire, c'est qu'on présente nos produits. Non, mais on veut bien faire, mais tu sais, ce qu'on a à vendre, c'est nos produits. On espère les vendre, donc on poste des vidéos, des photos de nos produits, en oubliant tout le côté humain. On en a parlé un petit peu tantôt. Fait que moi, le côté que ça a amené à mon audience, c'est que j'avais l'impression des fois, c'est ça, j'ai l'impression que je présente le beau. Tu es toujours, ah, mes œuvres, regardez ce que je fais, comment c'est beau, blablabla. Mais il y a tout l'humain qui est derrière le travail, qui est tellement important. Puis je trouve que c'est ça qui fait que, bien c'est ça, je t'en ai parlé tantôt, c'est ça qui fait qu'on crée une connexion, puis c'est ça qui fait que quand on se met à suivre quelqu'un sur les réseaux sociaux ou à aimer un artiste ou une personnalité, c'est qu'on s'attache à ça. personnes-là, on s'attache à son vécu, on s'inspire. Donc, puis nécessairement, mes échanges ont changé en me livrant davantage sur ma personne. Donc, les gens qui me suivent puis qui acceptent de me suivre, peut-être qu'il y en a qui ont dit Ah, ça ne m'intéresse pas ce contenu-là ils ont arrêté. Mais ceux qui continuent de me suivre, justement, c'est parce qu'ils aiment mon contenu. Ça fait que ça crée une audience qui est plus...

  • Speaker #0

    mais qui est plus connecté à la personne que tu es, tu sais. Fait que c'est ça que je dirais.

  • Speaker #1

    Merci. Tu l'as senti,

  • Speaker #0

    ça. Vraiment. Mais oui, hey !

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est le conseil, ben après, je pense que ça s'applique à tout le monde, mais par rapport aux artistes peintres, tu dois observer ce qui se fait ailleurs aussi. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est un conseil que tu donnerais ?

  • Speaker #1

    Oui !

  • Speaker #0

    Ben moi, ben en tout cas, c'est sûr que pour mon vécu à moi, ça a tellement été positif pour moi de faire ça. Oui, c'est sûr que je le conseille. Souvent, les artistes publient leurs œuvres. Des fois, des photos d'œuvres d'art, ça peut tellement être parlant aussi, ça parle beaucoup. D'ailleurs, moi, quand je pense aux artistes que je suis, c'est souvent les artistes qui racontent l'histoire derrière leur œuvre, puis qui racontent leur personne. Sinon, si tu me présentes juste un produit sans plus, ça ne veut pas dire que je vais accrocher.

  • Speaker #1

    C'est dur de vibrer. Oui,

  • Speaker #0

    la vibration. On est des êtres d'émotion.

  • Speaker #1

    Et le storytelling.

  • Speaker #0

    Bien,

  • Speaker #1

    on ne peut pas plonger dans la démonstration. Les émotions, effectivement, absolument rayonnées pour sortir de ça.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Toi, Joanie, ça a-tu transformé ?

  • Speaker #3

    Moi, c'est peut-être la façon. cheminement interne qui s'est produit à travers l'exercice de storytelling qu'on a fait ensemble. J'ai l'impression, puis c'est ce que je ressens, mais tu sais, sans avoir eu de feedback direct que mon audience m'ait dit ça, j'ai l'impression que j'étais plus en mode devoir plaire à mon audience versus maintenant, puis c'est un peu anxiogène quand même, versus maintenant. où les gens viennent s'abonner parce qu'ils sont attirés par l'énergie qui est dégagée. Donc, je trouve que c'est complètement... Tu sais, la position est complètement différente. C'est complètement l'inverse. Je me sens plus à l'aise dans mon audience actuelle qu'avant. Puis, je me sens plus à l'aise et à ma place. Oui, vraiment. Mais je pense que ça passe par l'authenticité. de raconter pleinement l'histoire et de s'assumer encore une fois là-dedans.

  • Speaker #1

    C'est un gros step, ça. D'un gamin. S'assumer, d'oser être.

  • Speaker #3

    Puis tu sais, même, on en avait discuté. Tu sais, des fois, il est arrivé plein de situations sur le web. Tu sais, le monde du web, c'est quand même un petit monde. Des choses qui sont des fois frustrantes qu'on peut voir ou certaines interactions qu'on peut avoir avec les autres. Ça, j'en ai plus, tu sais. Ça n'arrive plus. Je pense que même dans les gens que moi, je suis, On dirait que ça s'est même reflété complètement dans l'environnement, en fait. Pas juste dans mon audience, mais dans l'environnement du web que je décide de m'exposer à.

  • Speaker #1

    Comme ça fait une espèce de tri naturel qui a été à dépenser de l'énergie.

  • Speaker #3

    Complètement.

  • Speaker #1

    Wow, tu dois te sentir...

  • Speaker #3

    Allégée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça ! C'est le bon mot libre ! Wow ! Gros impact, quand même.

  • Speaker #2

    Ce qui est intéressant dans l'image de Marc de Joannie, C'est que c'est très ensoleillé, c'est très... Tu sais, on pourrait croire que tu ne vis pas au Québec. Le pantalon de janvier publie des photos qu'elle est au Mexique, justement, qu'elle allait faire la plongée. Puis toute son image de marque, c'est ça, c'est ensoleillé, c'est dépaysant. Puis moi, je me souviens quand j'ai rejoint la petite clique, je te connaissais zéro, mais c'est l'image de marque qui m'a plu. Elle aime voyager comme moi, moi aussi j'aime la plage, l'été, tout ça. Mais tu vois, c'est drôle, quand Marie-Pierre m'a parlé... ton archétype parce que je l'ai su je dis ah ouais Rebelle c'est intéressant je dis j'aurais jamais pensé puis c'est là ça te montre que tu connais pas l'histoire de la personne en arrière finalement donc ça rend vraiment curieux puis bah j'ai hâte de voir comment tu vas mélanger ces deux univers parce que je pense qu'au delà de la petite clique cette image te représente beaucoup de gens

  • Speaker #3

    complètement.

  • Speaker #2

    Donc la rebelle et l'ensoleillé, ça marche.

  • Speaker #3

    En fait, c'est pour ça que je disais tantôt que l'exploratrice, elle me parle quand même, mais en même temps, il faut que tu ailles un petit côté rebelle pour oser. Bien là, c'est sûr que voyager, c'est une affaire, mais de partir vivre à l'étranger longtemps, d'avoir, il faut quand même que tu suives. Il y a l'exploratrice en toi, mais de décider de t'expatrier pour un conjoint, il faut que tu ailles un petit côté où tu fonces et que tu fais comme toi t'as envie de faire. Puis il y a probablement des gens qui ont peut-être essayé de te décourager dans ce cheminement-là.

  • Speaker #1

    Totalement, mais pas trop par an. Oui, c'est sûr.

  • Speaker #3

    C'est vraiment rationnel. Puis tu sais, même quand j'ai commencé à approcher la trentaine, je me suis faite reprendre un peu au détour par rapport à ça parce que je restais à l'étranger. Moi, je vivais ma best life puis ça me convenait très bien, mais quand on approche la trentaine, tu sais, le... L'impact de la société, de bon, bien là, ça commencerait à être temps d'avoir des enfants, une maison, tu vieillis. Puis je me suis faite prendre là-dedans. Puis on dirait que le storytelling est tellement arrivé au bon moment parce que ça m'a recentrée. sur le fondement de ce qui me faisait vraiment vibrer. Mais je pense que tu dois avoir quand même un petit côté rebelle par rapport à ça.

  • Speaker #2

    Moi, j'adore. Je connecte encore plus avec tout ce que tu dis depuis que je te connais rebelle. Mais tu sais, l'archétype de quelqu'un d'autre qui n'est pas le tien te sert d'inspiration. Oui,

  • Speaker #1

    complètement.

  • Speaker #0

    Moi, je pense qu'il y a tous des rebelles. On a tous des parts de rebelles. Absolument. Pour se lancer dans l'entrepreneuriat comme on fait tous. Je pense qu'il faut aller un peu contre les conventions, contre les conditionnements qu'on a reçus. Il faut défaire beaucoup de croyances limitantes qu'on a reçues pour foncer dans une direction assez insécurisante, inconnue, mais tellement plus enrichissante, plus vibrante à l'intérieur de nous.

  • Speaker #3

    Je pense que c'est beaucoup, les entrepreneurs, ce n'est pas nécessairement des gens qui vont être bien. dans des standards, dans une boîte, dans la routine boulot-métro-dodo. Oui, complètement. Mais c'est sûr que j'ai de l'exploratrice pas là.

  • Speaker #1

    Là, si on vous donne envie présentement de savoir c'est quoi mon archétype à moi, là, allez vous amuser. Vous pouvez facilement aller écouter l'épisode 9 que je vous ai de la saison 1, que j'aborde vraiment chacun des archétypes. On passe un à un. Mais sinon, il existe toutes sortes d'outils en ligne, d'autres archétypes de marques. Il existe même un livre fondateur de ça que je mettrai dans les notes d'épisode. Si ça vous intéresse, parce que ça nous animait. On aime ça parler d'archétypes de marques. Moi, souvent, quand j'en parle, je sens les gens autour comme si un peu… On est curieux. Oui, on est curieux. On aime ça de savoir ce qui nous définit. Moi, la première fois que j'ai découvert ça, ça m'a fait l'effet un peu comme quand on était adolescente et qu'on remplissait les petits quiz Filles d'aujourd'hui Moi, c'est… Les revues cool, on remplissait A, B, C, D. À la fin, ça nous donnait une espèce de diagnostic de voici qui vous aide. Ça devait arriver.

  • Speaker #0

    Je l'avais prédit.

  • Speaker #1

    C'est un signe. Je pense que... C'est correct. C'est correct.

  • Speaker #0

    C'est correct.

  • Speaker #2

    Ils ont les trois décollés.

  • Speaker #1

    Ils ne décollent pas. C'est collant. C'est une entrée fracassante. C'est une fin fracassante, disons, parce que je m'en griffe. Je m'alignais avec Dorian. L'archétype veut parler.

  • Speaker #3

    J'ai envie de faire du pouce, juste un petit avance sur l'archétype.

  • Speaker #2

    Attends, est-ce que tu es correcte ? Oui,

  • Speaker #1

    oui. On peut continuer. On va faire les collants.

  • Speaker #2

    J'imagine que oui.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on enlève les collants ? Ah, ok, ok. On s'en va. On va voir le petit coupage. Oui, ok. Parce que sérieux.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    j'ai rien resté.

  • Speaker #2

    Non, mais pour la toile aussi.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    mais elle a l'air comme ça. Elle n'est pas passée dans le bas,

  • Speaker #2

    là.

  • Speaker #1

    Je suis sûre qu'elle est correcte.

  • Speaker #3

    C'est fait fort.

  • Speaker #1

    Bon, on aura une petite coupure ici.

  • Speaker #2

    Ça va passer d'un cousson.

  • Speaker #3

    Tu te souviens de la dernière phrase que tu t'as dit ?

  • Speaker #1

    J'ai dit non. Les archétypes, ça nous anime. Tu as dû faire une petite parenthèse.

  • Speaker #3

    Que tu t'es fait couper dans ta phrase.

  • Speaker #2

    Peut-être.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, ok. C'est ce que je disais par rapport à ça. Oui,

  • Speaker #0

    ok.

  • Speaker #1

    Ça nous anime. Les archétypes de Marc. Puis là, si vous avez envie de savoir c'est quoi votre archétype de Marc, c'est souvent ça, l'effet que ça fait de genre dire de ça. Moi, souvent, ça me donne l'impression de revenir adolescente quand on remplissait les revues cool, les filles d'aujourd'hui avec les petits quiz à savoir. C'était quoi notre personnalité, là ? ABCD, vous vous rappelez de ça ?

  • Speaker #2

    Qui était souvent bidon, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Qui était souvent bidon. Mais là, l'idée des archétypes de Marc, c'est pas bidon. Alors, je vous invite à aller approfondir plus loin que ça. Puis il y a même un livre fondateur qui explique absolument en profondeur. ce qu'est les archétypes de marque, je vais le mettre dans les notes de l'épisode. Alors voilà, ceci étant dit.

  • Speaker #3

    Puis je trouve que les archétypes, ça permet de voir aussi si on est bien positionné, puis pas en décalage dans... Tu sais là, mettons, toi la créatrice, ou toi l'exploratrice, ou moi la rebelle, si le branding que t'as, le positionnement que t'as sur le web, tu te rends compte de ton archétype, puis c'est complètement, là, t'es dans des milles à l'opposé de ce que c'est, il y a peut-être justement un... Un travail de fond à faire par rapport à ça. Puis je trouve que ça permet d'avoir un bon exemple de si on est bien enligné là-dessus ou pas vraiment.

  • Speaker #1

    Oui, franchement intéressant. Puis moi aussi, je fais du post sur ce que tu dis. On n'a pas parlé de mon archétype de marque avant. Oui, oui, oui, c'est long. C'est bien parlé, c'était voulu, mais là, maintenant que tu dis ça, j'ai envie d'aller plus loin en disant que mon archétype de marque à la voisine, c'est Madame Tout-le-Monde, Monsieur Madame Tout-le-Monde. C'est vraiment ça, absolument. Puis je l'ai découvert quand même après avoir créé la voisine, parce que ça fait quand même plusieurs années. Naturellement, moi, la voisine, c'était cette voisine accueillante, de proximité, à côté. facile d'accès, qui rentre en contact avec tout le monde, de qui tout le monde peut facilement s'identifier, qui a comme objectif un grand sentiment d'appartenance à un territoire qui est mon village. Donc, voilà, je m'arrête là, mais c'est drôle parce que ce que tu dis, justement, après avoir tout créé cet univers-là, qui est mon vrai univers dans la vie, tu sais, rien n'était vanté ici. Quand j'ai découvert mon archétype de marque, ça faisait tellement du sens avec la voisine. C'était tellement aligné. La voisine, c'est Madame... Ouais, qui... Tout le monde est négatif. Oui, à côté, on s'entend. Donc, oui, c'est ça. Quelle belle confirmation, mais à l'inverse, parfois, ça peut faire aussi... Oh là là, attends.

  • Speaker #0

    un peu,

  • Speaker #1

    là. Est-ce que je t'en... Oui,

  • Speaker #2

    parce que tu peux l'assumer la rebelle aussi.

  • Speaker #3

    Complètement. Ben oui, complètement. Puis je me souviens, la première fois que je me suis lancée sur le web, en gestion de médias sociaux, mon branding était très épuré, dans des tons de beige et de vert.

  • Speaker #1

    On était en recherche. On était en recherche.

  • Speaker #3

    Puis c'est fou à quel point que, justement, dans le cheminement, je me suis rapprochée de plus en plus de la rebelle. Fait que oui.

  • Speaker #1

    Puis là, bien, on est dedans. Wow, j'adore ça. De voir le chemin parcouru, c'est sûr que moi, j'adore toujours voir le chemin parcouru. Ça fait partie de moi. C'est dans moi. Ce n'est pas pour rien que je suis en storytelling, d'ailleurs. Mais là, le temps file. Puis j'ai envie de vous poser une dernière question qui est la suivante. Si vous aviez un conseil à donner aux entrepreneurs qui hésitent peut-être à se lancer dans le storytelling, qui ne sont pas sûrs. Qu'est-ce que vous avez envie de leur dire ?

  • Speaker #2

    Écoutez ton podcast.

  • Speaker #1

    Très bon point.

  • Speaker #2

    Sincèrement, en francophonie, tu l'as quand même fait dans ta saison 1. Je sais que tu vas aller plus loin dans ta saison 2 encore, mais ça prend quelqu'un qui nous explique quand même, qui nous guide, parce que je pense qu'il y a beaucoup de croyances aussi sur le storytelling. Est-ce que c'est fait pour vendre ? Je vais utiliser mon histoire.

  • Speaker #0

    Pour nous attendre. Pour nous manipuler.

  • Speaker #2

    Exactement. Moi, j'ai eu ce discours-là aussi. OK, tu peux penser ça, mais je ne peux pas me reprocher d'être authentique. Puis, ces épisodes de ma vie, de moi, expliquent pourquoi j'en suis là aujourd'hui. Donc, quel est le mal à te raconter ça ? Ouais, exact. Donc, ça, je pense que ça prend un guide. Et bon, ça peut être... Tu sais, quand on parle de guide, ce n'est pas nécessairement tout de suite... payer quelqu'un pour aller avoir le service de storytelling limite ça c'est la finalité quand tu es quand tu es prêt quoi que faut pas attendre non plus d'être prêt à 10 000% pour se lancer mais des tons podcast puis moi tu m'avais référé aussi le livre l'art de se la raconter oui

  • Speaker #1

    raconter entre parenthèses le cas j'ai adoré dans parmi tous les livres que oui oui je le mettrai dans les notes de l'épisode ça vous intéresse mais oui ce livre là est a une introduction vraiment où on va, avec les divinités grecques, faire un lien avec les archétypes. Oui, c'est franchement intéressant. Donc bref.

  • Speaker #2

    Au-delà de ça aussi, la vraie introduction, c'est qu'ils parlent des marques, des grandes marques qu'on connaît et à quel point ils ont utilisé le storytelling pour attendrir. Tu sais, Facebook, là, on connaît le fondateur. Là, on sait à peu près comment ça a été fondé dans une université américaine. Mais juste de savoir ça, des gens se disent, OK, c'est parti. de rien et c'est venu un empire mondial incroyable.

  • Speaker #1

    Le meilleur exemple qu'on donne toujours, c'est Amazon dans son garage. On s'entend, le petit bureau avec plein de papier. Avez-vous l'image ? Je suis la seule à voir ça. Cette image-là, où est-ce que... On n'a pas envie de voir ça. Un geek en arrière. Avec plein de papier. Et tout ça, où est-ce qu'il était tout seul ? On dirait à tout faire. On a tout ça aujourd'hui à Amazon. C'est plus ce que c'est.

  • Speaker #2

    donc j'ai adoré ce livre là parce que ça nous prend des exemples encore une fois d'entreprises qui rayonnent à travers le monde et parce qu'à un moment donné ils ont utilisé le storytelling et parfois c'est pas toujours le fondateur de l'entreprise ça peut être les employés, ça peut être l'esprit de l'entreprise ça peut être plein de choses c'est pas obligé de passer par le fondateur je pense qu'au début c'était un peu incontournable mais avec l'expansion... Est-ce qu'on a encore besoin que le visage, ce soit le fondateur ? Bref. Donc, ce livre-là était génial. Puis après, oui, je pense que ça vaut la peine. C'est un investissement à faire. Puis je trouve que les exemples autour de la table étaient super bons parce que on avait peut-être toi qui étais moins consciente du storytelling pour ton marketing de peintre. Toi, tu baignais quand même là-dedans parce que t'étais dans les communications et marketing. Puis moi, je disais que j'avais fait déjà beaucoup d'introspection. Puis limite, j'aurais pu l'écrire moi-même, le texte. Mais non ! L'effet miroir que j'ai eu,

  • Speaker #1

    je ne l'avais plus cherché ailleurs.

  • Speaker #2

    Donc à un moment donné, je pense, ça va prendre plus d'experts par exemple au Québec. Oui, il y en a peut-être. C'est vrai,

  • Speaker #1

    on a peur. Absolument.

  • Speaker #2

    Ça vaut la peine.

  • Speaker #3

    vraiment pour tous les arguments qu'on a nommé on est pas prêts on fait un petit résumé moi je dirais que en fait tout le monde est un peu à la recherche de la solution mais rare pour se démarquer je pense que notre histoire on est la seule personne à l'avoir vécu on est unique il n'y en a pas d'autre recette que celle-là dans le sens où il n'y a personne d'autre qui va pouvoir se démarquer de la façon que tu vas le faire avec ton histoire parce que tu es la seule à l'avoir Fait que je pense que c'est non seulement un passage obligé, mais un passage nécessaire, puis ça l'aide énormément sur l'introspection qui te permet d'évoluer aussi comme entrepreneur, beaucoup. Puis souvent, quand on se lance à notre compte, on a les compétences d'opération pour délivrer un service, puis les compétences entrepreneuriales souvent sont celles qui nous manquent. puis d'être capable d'évoluer comme entrepreneur, puis d'être capable de raconter son histoire, de se démarquer à travers ça, c'est tout ce qui fait la différence sur notre présence en ligne. Fait que je pense que vraiment, celles qui ont de la difficulté à se démarquer en ligne sont celles qui n'ont pas encore fait ce chemin-là. Puis je veux dire pas encore fait, parce qu'elles vont le faire à un moment ou à un autre, c'est certain.

  • Speaker #2

    On leur souhaite.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est important.

  • Speaker #3

    Ben oui, ben oui. Des fois, en faisant des petits tests d'une publication où on se livre un peu plus sur notre parcours de vie, on le voit tout de suite l'impact que ça a.

  • Speaker #1

    On le sent. Je bondis sur ce que tu as dit. Il n'y a pas personne qui peut copier notre histoire. Ça ne se copie pas. On a beau avoir des similarités, ressentir les mêmes émotions, c'est les émotions universelles qui ressortent de notre parcours, qu'on va s'identifier avec quoi on va faire oui, moi aussi, je me suis déjà sentie comme ça, moi aussi, ça m'est déjà arrivé Mais jamais une histoire peut être copiée alors qu'on est dans des domaines où est-ce que plein d'autres personnes font ça. Bon, en tout cas, il y en a qui sont uniques dans leur domaine, mais c'est quand même rare aujourd'hui, c'est quand même plus rare. Il y a plusieurs, il y a plusieurs artistes peintres. des mentors d'affaires, il y en a. Il y a sûrement d'autres stratèges, podcasts, j'imagine. Bon, ça ne court pas les rues, mais tout de même, tu n'es pas la seule et unique au monde. Non,

  • Speaker #2

    et je ne serai pas la seule dans le futur.

  • Speaker #1

    Non, aussi, exact. Donc, alors là, on a quelque chose qui nous appartient, avec lequel on est les seuls et uniques. On ne peut pas se faire voler ça. C'est franchement puissant. Quand on y pense.

  • Speaker #3

    Il y a plein de gens qui peuvent avoir le même archétype. Il y en a plein probablement qui ont l'exploratrice, mais personne n'a le même parcours. Tu ne vas pas être carnée de la même façon.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Je tiens juste à dire, en anglais, dans les médias, quand on réalise un sujet, un topo, c'est a story. C'est une histoire. J'adore ça. J'en ai parlé avec une journaliste anglophone de Montréal récemment. Elle me dit... Je lui ai parlé du storytelling, de ma révélation.

  • Speaker #1

    Elle m'a dit,

  • Speaker #2

    mais oui, en tant que journaliste, on cherche des histoires à raconter. On ne cherche pas juste. Oui, il y a les faits. Après, il y a le traitement journalistique, mais c'est une histoire avant tout. Qu'est-ce qui va faire que tu vas te démarquer dans les médias ? C'est une histoire.

  • Speaker #3

    C'est parce que ça touche les motifs. C'est la seule manière qu'on est capable de connecter émotivement. Pourquoi on aime tant les films ? C'est pas par le fait de... Mais non, c'est l'histoire. connecte émotivement, on se ressemble dans certains, on s'identifie dans certains parcours de vie qu'on a pu vivre.

  • Speaker #1

    Et dans les films, on a un combat, on lutte avec des opposants, des alliés qui viennent nous aider pour résoudre notre quête. Et là, tout à coup, il y a un épiphany. Bref. Tous les éléments sont là. Toutes les pépites sont là, effectivement.

  • Speaker #3

    On vit avec des histoires depuis qu'on est nés, on s'en fait raconter depuis qu'on est petit, on suit des séries, on regarde des films, notre parcours de vie en est une, on est un... Un passage si court sur cette terre-ci, fait que c'est toutes des histoires. On baigne là-dedans depuis tout à l'heure.

  • Speaker #2

    Oui. Mais dans la réalité, on se les retire. C'est ça qui est plat. Oui. Donc, c'est une occasion.

  • Speaker #3

    On les met en prison.

  • Speaker #1

    Donnons-nous le droit. Oui. De se mettre en valeur. De se mettre en valeur. De se raconter sans se la raconter. J'aime ça comme mot de la fin, vraiment, parce que ça clôt bien. Toi, Chelsea, t'avais-tu un conseil à ajouter ? Ben, je dirais,

  • Speaker #0

    si tu te sens un peu bloquée dans ta création de contenu, tu sais pas trop où t'en aller, mais tu veux faire en sorte que ton projet fonctionne. Appelle-moi à repire.

  • Speaker #1

    On dirait ça. C'est le gars, j'adore ça ! Les filles, un grand merci d'avoir accepté cette invitation-là. Quelle belle discussion qu'on vient d'avoir. Si on veut vous suivre, parce que là, on vient de vous découvrir à travers l'épisode, j'ai envie que chacune d'entre vous me dites à quel endroit on peut vous suivre le canal de préférence. Jessica, toi, tu es active. ou principalement...

  • Speaker #2

    Écoute, ça se remet en marche tranquillement. C'est storytelling, mais Instagram, j'aime beaucoup Jess LBB. J'imagine que tu mets ça à la référence dans l'épisode avec mon lien, si vous voulez, par les podcasts avec moi. J'intègre le storytelling dans le podcast. C'est un incontournable. J'y crois énormément. Instagram, Facebook, ma page est publique. Je raconte mon histoire publiquement.

  • Speaker #1

    Allez voir ça. Ça vaut la peine, Joannie.

  • Speaker #3

    On peut me trouver sur Instagram, bien que maintenant, je suis beaucoup plus active sur Facebook, sur mon compte personnel, Joannie Lambert. Et bien sûr, tous les entrepreneurs en démarrage, vous pouvez nous rejoindre dans le groupe gratuit de La Petite Clique, où je fais certaines apparitions, où certaines expertes comme Marie-Pierre, comme Jessica, viennent animer certains ateliers aussi, très pertinents. Donc, voilà, c'est là que vous pouvez me trouver.

  • Speaker #1

    C'est toi, Jessie. On peut aller voir tes belles toiles.

  • Speaker #0

    Il y a ma page Facebook où je suis assez active. Jessie Deschaines, artiste peintre. Deschaines avec trois S, pas d'accent.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #0

    Tu peux me trouver aussi sur Instagram. Encore Jessie Deschaines, artiste ou artiste peintre. Et aussi, je suis sur TikTok avec le même nom. Donc, on peut me suivre là-dessus.

  • Speaker #1

    Merci. Donc, allez voir ça, allez connecter avec ces entrepreneuses-là qui m'ont fait l'honneur de venir à Troyes aujourd'hui. Donc, merci beaucoup. Puis, j'ai envie de vous dire à très bientôt. Salut. Bye-bye.

  • Speaker #3

    Bye.

  • Speaker #1

    J'espère que tu repars avec de nouvelles idées pour colorer ta propre histoire et pour connecter avec ta communauté. Continue à te démarquer, à créer des liens en apportant ta touche personnelle. Puis, d'ici là, si tu apprécies notre moment ensemble aujourd'hui. parce que génial si tu pouvais laisser un avis sur le podcast. C'est comme un petit signe de la main quand on se croise dans notre village virtuel. Ça me réchauffe le cœur et ça me donne une meilleure idée de ce qui t'intéresse vraiment. N'hésite pas non plus à partager cet épisode-là avec tes amis ou sur les réseaux sociaux. Et si tu veux continuer la discussion, utilise le tag lavoisinepro sur Instagram. Ça va me faire vraiment plaisir d'échanger avec toi. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle discussion en voisin.

Description

Dans ce tout premier épisode de la Saison 2 avec invitées, je mets les bouchées doubles avec non pas une, ni deux, mais TROIS invitées exceptionnelles! 🎙️


On jase storytelling avec Jessica Lebbe, stratège podcast; Johanny Lambert, fondatrice de La Petite Clique; et Jessie Deschesnes, artiste peintre. Ces entrepreneuses partagent comment elles ont intégré le storytelling dans leur business et ce que ça a changé pour elles.


Un podcast authentique, convivial (on enregistre dans une cuisine, rien de moins 😄) et rempli de pépites d’or pour booster ton storytelling.


Si tu veux savoir pourquoi raconter ton histoire, c'est LA clé pour connecter avec ton audience, c’est ici que ça se passe! ✨


Pour suivre Jessica Lebbe, stratège podcast :

🔸Instagram : https://www.instagram.com/jesslbb

🔸Facebook : https://www.facebook.com/jessica.lebbe


Pour suivre Johanny Lambert, mentore en démarrage d'entreprise :

🔸Instagram : https://www.instagram.com/johanny.lambert

🔸Facebook : https://www.facebook.com/johanny.lambert

🔸Groupe Facebook - La Petite Clique : https://www.facebook.com/groups/lapetitecliquegratuite


Pour suivre Jessie Deschesnes, artiste-peintre :

🔸Instagram : https://www.instagram.com/jessiedeschesnesartistepeintre

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Mentionnés dans cet épisode :

- 𝑇ℎ𝑒 ℎ𝑒𝑟𝑜 𝑎𝑛𝑑 𝑡ℎ𝑒 𝑜𝑢𝑡𝑙𝑎𝑤 de Margaret Mark et Carol Pearson

- 𝐿'𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑒 (𝑙𝑎) 𝑟𝑎𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑟 : 𝐷𝑢 𝑠𝑡𝑜𝑟𝑦𝑡𝑒𝑙𝑙𝑖𝑛𝑔 𝑎𝑢 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑎𝑙 𝑏𝑟𝑎𝑛𝑑𝑖𝑛𝑔 de Georges Lewi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans notre village virtuel où chaque entrepreneur est un artiste qui colore le monde à sa manière. À ta couleur, c'est le rendez-vous où on jase de storytelling pis de personal branding, mais avec une twist. On le fait au service des petites entreprises locales. Ici, on célèbre l'unicité. Chaque entrepreneur que je reçois a réussi à enflammer les réseaux sociaux avec son histoire pis sa personnalité unique en son genre. On va décortiquer comment ils ont réussi à tisser des liens solides avec leur communauté, à créer un impact majeur pis à forger une marque qui leur colle à la peau. Que tu sois la tête d'une petite entreprise locale ou que tu sois un solopreneur, ici c'est ta nouvelle maison. puis il y a une place pour toi dans notre village. En solo ou en voisin, la porte s'ouvrira à des invités ou même à des figures locales qui ont réussi à faire de leur entreprise ou de leur petit coin de pays le nouveau point de rendez-vous de la communauté. Alors rentre, fais comme chez toi et laisse-toi inspirer. Salut à toi, bienvenue à ce premier épisode avec invité du podcast À ta couleur. Et là, en termes d'invité, j'ai mis le paquet parce que ce n'est pas un invité, mais bien... Des invités aujourd'hui qui sont avec moi. Trois personnes extraordinaires que j'ai envie de vous présenter. À commencer par Jessica Leib, stratage podcast. Salut, Jessica.

  • Speaker #1

    Parce que j'avais tellement envie de te dire bonjour.

  • Speaker #0

    Officiellement, on est chez toi. Oui. Dans ta cuisine.

  • Speaker #1

    Je suis tellement contente. Le rêve d'un studio maison,

  • Speaker #0

    c'est fait. C'est tellement convivial, c'est tellement parfait. Je trouve que ça fit avec la voisine, avec ce que je veux aussi présenter dans mon podcast. Donc, merci. de nous recevoir. On a Joannie Lambert. Allô ! Salut ! Toi, dans ton cas, je m'en dirais stratège, mais oui. Tu as plein de titres. Mentor en démarrage d'entreprise. Oui,

  • Speaker #2

    effectivement.

  • Speaker #0

    Fondatrice de La Petite Clique, que j'adore d'ailleurs. Donc, merci d'être là.

  • Speaker #2

    Merci à toi pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Ça me fait grand plaisir. Et Jessie Deschaines, artiste peintre avec qui j'ai fait du covoiturage pour me rendre jusqu'ici, aujourd'hui, parce qu'on vient de la Mauricie, toi et moi. Oui. Donc, on s'est rendu à Québec. On fait un petit peu de route. Ça vaut la peine pour se rencontrer aujourd'hui. Donc, merci les filles d'être là aujourd'hui pour jaser du sujet de prédilection. Quelle est ? Storytelling ! Exact ! Voilà ! Je trouvais ça important de vous réunir les trois. C'est la première fois que je fais vraiment un podcast avec trois invités. D'habitude, c'est avec un. Là, c'est un grand moment que je vis. Vous êtes un trio d'entrepreneuses de domaines différents, mais vous avez un point en commun qui vous relie toutes les trois, et c'est le fait que vous ayez pris conscience récemment quand même, en tout cas, je pense qu'on peut compter ça en termes de mois, de l'importance d'utiliser le storytelling dans votre entreprise. Donc c'est ce point-là qui vous relie. Donc vous avez fait un grand travail aussi au cours des derniers mois, un grand travail introspectif. Parce que de créer son storytelling, ça demande une bonne dose d'introspection, vous le savez. Et pour pouvoir en fait aller chercher les, moi j'appelle ça les pépites. Vous le savez, là, si vous êtes dans mon univers, vous m'entendez souvent parler de pépites, de pépites d'or. Donc pour aller chercher les pépites uniques qui vous définissent, les éléments particuliers qui caractérisent votre parcours unique. Et vous avez commencé à... Les raconter. Racontez votre histoire ici et là, un petit peu dans votre contenu en ligne. Donc bref, vous avez commencé à vous raconter dans votre contenu en ligne. Donc, je vous ai réunis parce que j'ai envie d'ouvrir la discussion avec vous à savoir comment ça s'est passé, ce processus-là, pour chacune d'entre vous, ce processus introspectif-là. Comment vous avez réussi à incarner, commencer à incarner cette histoire-là aussi, qui est la vôtre. Puis comment aussi on... On raconte comment on se raconte. Ça, c'est quand même intéressant. Puis vous êtes trois personnes différentes qui avez sûrement vécu ça de façon différente aussi. Donc, voilà pourquoi vous êtes là aujourd'hui. Je pense que je ne vous apprends rien. J'espère qu'il n'y a pas personne de surpris. Non. OK. Je vous avais quand même prévenu avant. Vous savez dans quoi vous embarquez. OK, génial, super. Mais là, je ne veux pas, je vais m'arrêter ici. Ce n'est pas un monologue. Je veux vous passer le micro vraiment pour vous entendre à propos de ça. Donc... Je commence tout de suite, déjà, en vous posant la première question. Puis je commence avec Jessie. D'accord. T'attends-tu ?

  • Speaker #3

    Je te passe la carte.

  • Speaker #0

    On commence demain. Donc, j'ai envie de savoir, Jessie, en fait, ce que j'ai envie, c'est que tu me parles du moment où tu as pris conscience, où ça t'a ouvert les yeux, où tu as réalisé que le storytelling, ça pouvait vraiment faire une différence pour ton entreprise. À quel moment ça s'est passé ? Ouais. Ta prise de conscience.

  • Speaker #3

    Écoute, ça s'est fait... De différentes façons, mais mettons que je peux citer le premier exemple, c'est avec mon beau-frère Sébastien Gauthier qui a la boulangerie Le Gré-Pin-du-Coin à Shawinigan.

  • Speaker #0

    À Shawinigan, qu'on salue.

  • Speaker #3

    Oui, exactement. Et que tu as été mandatée pour faire sa gestionnaire de réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #3

    Et tu as fait un travail extraordinaire. Merci. Tu as réussi à rendre cette boulangerie-là, bien sûr avec toute l'équipe qui est présente, mais... à rendre cette boulangerie-là un vrai succès à Shawinigan. Puis je trouvais ça tellement le fun, les posts, tout ce qu'on voit, le boulanger travailler, puis on voit derrière la scène, pourquoi il s'est lancé là-dedans, on comprend l'humain derrière les produits. Je trouve qu'on s'attache beaucoup plus à l'entreprise, puis on est encore plus curieux de les connaître. Fait que de cette partie-là, j'ai trouvé que t'as fait un travail extraordinaire. Il y a aussi que je suis évidemment beaucoup d'autres artistes peintres sur les réseaux sociaux. Je trouve tellement que quand on livre notre message personnel, ça vient chercher le public, ça vient chercher l'audience, ça crée un engagement, ça crée une connexion avec les gens. Je trouve ça super important d'aller vers ça parce que quelque part, quand on est entrepreneur, c'est un peu notre âme qu'on met nos tripes là-dedans. De le laisser transparaître aux gens, je trouve que c'est essentiel. C'est aussi bon pour nous, l'entrepreneur, ça nous fait du bien de s'assumer, de s'engager dans notre direction. Puis ça fait du bien aux gens, on dirait que ça les inspire, ça les incite à venir nous voir. C'est ça, j'ai vu ton bon travail que tu faisais. J'ai vu qu'est-ce que j'aimais des réseaux sociaux. Puis, j'ai dit, tiens, je fais affaire avec toi pour m'aider à bâtir mon storytelling. Oui,

  • Speaker #0

    parce que là, on doit le dire quand même, on ne le cachera pas, vous êtes trois personnes qui avez testé, si on veut, ma version bêta. Bon, on va le dire, même, c'est ce qui vous réunit aujourd'hui, justement. Donc, voilà, il faut le mettre en contexte quand même, les gens, là. Donc, c'est ça. Merci. Bienvenue. On a des petits comptes à caisse.

  • Speaker #2

    En fait, de mon côté, tu avais déjà commencé à parler un petit peu du projet parce qu'on collabore quand même sur un autre projet qui est WebAcademy. Puis quand tu as décidé de lancer la version bêta du storytelling, j'avais tellement de difficultés à ce moment-là dans toute ma rédaction de contenu parce que je faisais de la rédaction, mais j'avais l'impression que... Euh... Il n'y avait pas le côté personnel que j'avais envie de mettre dans ces rédactions-là. Puis je trouvais que ça me bloquait dans où mes publications se rendaient, disons. Puis quand elle a parlé de ce nouveau service-là, ça m'a tout de suite interpellée parce que c'était vraiment un besoin. Puis je le remarquais depuis déjà un moment que, oui, je rédigeais, mais qu'il manquait de la bonne chair pour être capable de toucher et de connecter directement avec mon audience. Donc, c'est vraiment ça qui a fait. que j'ai voulu m'impliquer dans ton nouveau service puis qui a fait que j'ai découvert tellement une autre partie qu'on parlera peut-être tantôt, mais qui m'a été tellement bénéfique, tellement ça a changé complètement mon approche de la création de contenu et de la rédaction puis ma façon de m'exprimer puis dans ma confiance aussi d'être qui je suis en fait puis d'utiliser ces pépites-là qu'on a découvert ensemble à travers notre histoire parce que je crois que... Tout le monde vit tellement de choses dans notre vie, dans notre parcours, mais je pense que c'est difficile de savoir que c'est peut-être quelque chose d'exceptionnel parce qu'on le vit. Pour nous, c'est peut-être banal ou du moins, c'est notre vie, donc on n'a pas l'impression que ce soit si merveilleux que ça ou que ça peut être utilisé pour raconter quelque chose de pertinent. Tu as tellement su bien déceler tout ça et mettre en image comment on pouvait l'utiliser. Ça fait toute une différence.

  • Speaker #0

    Des bougies d'allumage différentes. Une, c'est une inspiration. L'autre, c'est, il me semble qu'il y a quelque chose qui manque, que je veux aller chercher. Puis toi, Jessica ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que je trouve génial, c'est qu'en création de contenu, on a l'impression que quand on devient GMS, il faut qu'on ait cette compétence-là de storytelling. Puis toi, c'est venu par après. Moi, je trouve ça complètement intéressant. Moi, j'ai été journaliste pendant près de 20 ans, donc faire raconter des histoires au micro de mes invités, je l'ai fait souvent. Sauf que je pense qu'à ce moment-là, je ne savais pas que c'était du storytelling. Puis moi, quand je rencontrais les artistes que j'interviewais, ce qui m'intéressait, c'était de savoir comment ils étaient arrivés là. Juste de prendre la décision que tu vas en faire à temps plein ou que tu vas décider que ça va devenir professionnel, ça m'intéressait. Parce qu'au départ, c'est des messieurs et madame tout le monde. qui n'ont rien d'extraordinaire, mais je pense qu'on peut beaucoup s'identifier aux banales. Ça, c'est une grande voie à l'art du storytelling.

  • Speaker #3

    Donc,

  • Speaker #1

    j'en étais consciente, mais c'est toujours facile de le faire pour les autres. T'es rendue à toi, tu fais OK. Puis moi aussi, ça rend compte de Marie-Pierre parce qu'elle est tellement passionnée quand elle te parle de ça. Puis là, elle aussi, elle m'a allumé des déclics. OK, dans mon histoire, qu'est-ce que je pourrais raconter pour que les gens s'identifient ? Puis on va en parler des premières publications qu'on a faites là-dessus, mais j'en reviens pas. Alors que je fais beaucoup d'introspection, moi j'ai de la facilité quand même à parler de ma vie personnelle et tout, mais là, c'est comme si avec le regard que Marie-Pierre a porté sur notre histoire, le fameux effet miroir, moi, que j'appelle, sur notre histoire, ça y est, là, on peut y aller plus précisément. Puis je m'en suis encore fait parler hier, quoi, des publications qui ont été publiées déjà il y a plusieurs semaines. Puis encore aujourd'hui, quand je croise une personne que j'ai pas revue dans la vraie vie, elle te dit Wow, ça m'a tellement marqué ce que t'as écrit sur telle chose Donc on se dit Ok, là je suis capable de marquer plus les esprits que faire une publication un peu plus banale qu'on apprend jamais C'est ce qui peut fonctionner quand même, mais c'est comme si, comme t'as dit, il manquait quelque chose.

  • Speaker #0

    Intéressant, j'aime ça. J'ai envie de vous demander comment le processus, justement, de création... de votre storytelling a impacté la vision que vous avez de vous-même en tant que femme, mais aussi en tant qu'entrepreneuse ? Est-ce que ça a eu un impact sur la vision de vous-même ?

  • Speaker #2

    De mon côté, on dirait que le processus, je le voyais un peu ce qui ressortait, mais c'est comme s'il n'était pas assumé. J'avais la difficulté à le positionner dans la façon de m'exprimer. Donc, je savais qu'il était là, puis on dirait que tu l'as juste fait plus ressortir. Puis j'ai eu de la difficulté, tu sais, à travers la formule bêta de trust the process là, comme on dit. J'étais là, OK, là, les questions, je ne suis pas sûre si je réponds la bonne affaire. J'avais un peu le syndrome de la bonne élève, là. Puis ça, là... Pour moi, c'est vraiment d'être plus assumé là-dedans. C'est vraiment là où ça a eu un déclic de, OK, ça, je peux l'assumer, l'utiliser, puis ça peut être bénéfique pour mon entreprise, puis ça peut être bénéfique pour moi, puis en plus, m'aider à mieux connecter avec les gens. Je pense qu'à travers les années, on reparlera tantôt quel est mon archétype, mais c'est sensiblement des facettes de moi qui ont pu déranger dans ma vie. Donc, il y a des fois qui... On essaie d'atténuer un petit peu pour, en tout cas, moins déranger. Et là, de voir que, crème, non, je peux l'utiliser, tout ça. Puis, ça va être bénéfique pour moi, mais aussi pour les autres. Puis, il y en a qui vont s'identifier à ça. Ça s'est super vite transmis. Dès que je suis tombée avec cette partie-là dans ma communication, tout de suite, il y a des gens qui se sont identifiés à mon récit. Tout de suite, il y a des gens qui m'ont fait des commentaires. On dirait que je suis tombée sur mon X de communication.

  • Speaker #0

    Super intéressant. Oui, quelque chose qui, des fois, notre regard envers nous-mêmes se dit, on se dit, oh, ça, je ne suis pas sûre que ce soit, je vais en dire, le bon côté de moi à présenter. Puis moi, j'arrive, puis je te dis, non, non, c'est ça. Exact. Au contraire, exact. Ça doit être confrontant.

  • Speaker #2

    Vraiment.

  • Speaker #0

    Oui. Vraiment, vraiment. Je crois que ce n'est pas nécessairement l'objectif premier du processus. Ça arrive. Ça arrive, puis c'est correct. Ça fait partie. C'est ça, je vais en dire du processus, effectivement. Merci !

  • Speaker #3

    Moi, je dirais qu'un peu comme toi, ça m'a vraiment aidée à plus m'assumer puis à me sentir validée puis acceptée par les autres parce que pour ma part, je ne voudrais pas trop m'allonger là-dessus, mais ça fait quatre ans, disons, que je peins plus activement. Mettons, trois ans que je vends des toiles puis que je gagne plus ma vie avec ça. Puis... J'avais vraiment de la difficulté parce qu'avant, j'étais dans une profession très plus sérieuse, plus acceptée peut-être socialement. Dis-nous quoi, qu'est-ce que tu fais ? J'étais ergothérapeute, j'ai travaillé 10 ans en CLSC à Shawinigan. J'étais dans le poste sécuritaire, j'avais pas d'inquiétude financière, mais par contre, je mourais petit à petit à l'intérieur de moi parce que j'étais pas du tout dans mon élément finalement. Puis après un arrêt de travail en 2020, je me suis mise à réfléchir et tout. Puis là, je me suis mise à peindre juste pour me sentir mieux parce que je ne savais pas quoi faire. Puis tranquillement, pas vite, en tout cas, je me suis mise à suivre des cours de peinture. Puis j'ai découvert que j'avais un talent là-dedans. Là, de fil en aiguille, je suis devenue artiste à peindre. Mais j'avais comme un peu un syndrome de l'imposteur où j'avais de la misère à m'assumer. Puis on dirait que j'avais l'impression que les gens me regardaient et qu'ils disaient... Voyons, elle, qu'est-ce qu'elle fait avec ces étoiles-là ? Franchement, c'est quoi son idée de s'en aller là-dedans ? Elle a laissé toute sa pratique, un travail sécuritaire. J'avais l'impression que les gens pouvaient me regarder avec ce regard-là. Puis là, le fait d'avoir raconté mon histoire, d'avoir dit que c'est vulnérabilisant parce que je mets au grand jour que j'ai fait un épuisement professionnel, que j'ai vraiment été mal dans ma peau. Je ne savais pas comment le raconter. Mais Marie-Pierre m'a vraiment aidée à trouver tellement d'une façon poétique, trouver les bons mots. Puis sérieusement, les posts où est-ce que je raconte mon histoire à travers les mots qu'elle m'a soufflé.

  • Speaker #0

    J'aime ça souffler.

  • Speaker #3

    Les gens, le retour que j'ai. Puis maintenant, je sens que les gens me comprennent. Ah oui, wow, c'est hot toi ton parcours. Ah, wow, ça m'inspire. Ou je vois dans des endroits un peu comme toi, tu disais, tu croises des gens, puis Ah, ça m'a tellement marqué ton post, je trouve ça le fun. Tu sais, je sens vraiment la connexion puis la validation des gens. Ça fait comme Ah, bien là, je m'assume bien plus, j'ai bien plus confiance en moi. C'est comme, c'est ça l'effet thérapeutique du storytelling, tu sais.

  • Speaker #0

    L'effet thérapeutique.

  • Speaker #3

    Tu transmets ton authenticité puis tu sens que ton véritable toi, alors qu'avant, je me masquais. Dans un travail que je n'aimais pas, là, je ne me masque plus. Je suis profondément moi-même, puis c'est ça que les gens aiment. Ça fait un immense bien, tu sais. C'est ça, ça m'a énormément aidée.

  • Speaker #0

    Comme si l'impact... de le dire.

  • Speaker #1

    Oui, de dire au grand jour qui tu es. Arrêter d'être quelqu'un d'autre dans un autre travail qui ne te va plus.

  • Speaker #0

    Ça a transformé la vision aussi que tu avais sur ton histoire, ta propre histoire.

  • Speaker #1

    C'est ça, parce que je ne savais pas comment le raconter. Ça m'a beaucoup aidée.

  • Speaker #0

    Et toi, Jessica ?

  • Speaker #2

    Moi, comme j'avais déjà la démarche du storytelling, ça me l'a confirmée. Ça me l'a confirmée non seulement pour moi, mais aussi pour mes clients. Parce que moi, j'accompagne les gens dans le... le podcast, les entreprises particulièrement, à raconter leur histoire. Puis ça, je l'assume aussi. Oui, on fait un podcast pour partager son expertise, donner des trucs à astuce et tout, mais si tu mets pas, tu saupoudres pas le tout de ton histoire, d'anecdotes de ton quotidien, etc., les gens vont pas s'attacher à toi. Puis je le vois, là, dans les clients que j'ai accompagnés, c'est ce qui faisait toute la différence. Ça a été des grands déclics pour ceux qui le faisaient pas encore ou qui... pensait le faire, mais que je trouvais que c'était pas assez. Donc, non seulement moi, de l'avoir testé moi-même, puis maintenant de l'essayer avec mes propres clients, moi je trouve qu'on est en train d'ouvrir une voie incroyable sur ce que peuvent devenir enfin le marketing d'entreprise. Alors après, on pourra parler de c'est quoi les inconvénients, puis les avantages d'utiliser le storytelling dans son marketing, mais quand même... Ce qui ressort, c'est que ça fait du bien aux gens, ça nous fait du bien à nous-mêmes, puis on fait du bien aux autres. Donc franchement, quoi de mieux dans ce monde de brutes ?

  • Speaker #0

    Puis là, je vous écoute, puis je me demande, y a-t-il un élément particulier, une pépite, comme on dit, vraiment précise, qui vous a permis de voir votre parcours plus rayonnant, si on veut, de façon plus positive, de façon... Y a-t-il quelque chose de particulier que vous vous êtes dit, hey, call in ça, là ? Moi, j'avais toujours vu ça, cet élément-là précis, d'une certaine façon, puis je me rends compte que, wow, ça rayonne, ça transforme complètement mon parcours, si on veut, mon histoire. Ça vous allume-tu quelque chose ?

  • Speaker #3

    On dirait que là, c'est une question.

  • Speaker #0

    Je suis dans les questions profondes, parce que...

  • Speaker #2

    Réfléchis.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de... de pépites qu'on est allé quand même identifier, qu'on est allé extraire dans votre parcours.

  • Speaker #3

    Quand tu as fait, tu vois le mind map de faire ressortir suite au formulaire qu'on remplit, tu as fait ressortir plusieurs aspects, puis pour moi, c'est tellement bénéfique, je le regarde encore ce mind map-là, des fois pour me regrounder sur, OK, qu'est-ce que je peux vraiment utiliser, puis qu'est-ce qui est pertinent dans mon histoire. Puis tu m'avais parlé que ce n'était pas commun des gens que tu rencontrais, le fait que c'est l'adjuvant. Si je ne me trompe pas, en fait, l'adjuvant, moi, c'est moi-même.

  • Speaker #2

    C'est l'allié.

  • Speaker #0

    Oui, l'adjuvant, c'est l'allié, exactement. Qui est notre allié dans notre histoire. Exact.

  • Speaker #3

    Puis là, elle disait, mon Dieu, Marie, elle disait, je n'ai jamais vu ça. Toi, ton adjuvant, c'est toi-même.

  • Speaker #2

    Il faudrait que tu l'expliques parce que moi, ça m'a l'air un peu abstrait.

  • Speaker #3

    Exact. En fait, de ce que j'ai compris, parce que dans le formulaire, il demande un peu des idoles qu'on peut avoir eues ou des personnes qui s'inspirent, des mentors. Et moi, franchement, à creuser, je n'étais pas capable de nommer qui que ce soit ou quelqu'un de précis qui a vraiment inspiré mon parcours. cours ou mon mode de fonctionnement ou même l'entrepreneuriat. Et c'était tout pas mal centré. En fait, je ne parlais pas de moi, mais c'est ce qui a ressorti, Marie-Pierre. J'ai trouvé ça particulier. À un moment donné, je me suis dit, mon Dieu, c'est comme égoïste un peu. Mais finalement, on dirait que je me suis rendu compte que c'était beaucoup dans mon... J'y ai réfléchi par la suite. C'était beaucoup dans mon fonctionnement de tous les jours de... d'accomplir les choses par moi-même, puis de me pousser moi-même à l'action, puis oui, je suis capable, puis d'aller de l'avant, puis d'être mon automotivatrice, en fait. Puis j'ai trouvé ça super intéressant, puis maintenant, je l'intègre beaucoup dans ma communication sur mes médias sociaux, vraiment.

  • Speaker #0

    Puis je veux mentionner que notre adjuvant peut aussi parfois être des objets, des choses inanimées. On parle de personnages, de personnes, de mentors, d'idoles, peu importe. Mais ça peut aussi être des choses inanimées. Il y a une personne autour de la table qui a un objet qui fait partie de son allié. Donc, oui, c'est intéressant. Puis oui, c'était la seule, en tout cas jusqu'à maintenant, c'est la seule qui a ce qui est son propre allié. C'est franchement intéressant.

  • Speaker #3

    C'est une source de pouvoir personnel. C'est bon,

  • Speaker #1

    mais...

  • Speaker #3

    Mais non. Au début, j'étais perplexe, puis je l'ai ressenti comme ça, vraiment, de crime. Dans le fond, je m'auto-suffis, tu sais. Puis c'est parfait de même.

  • Speaker #0

    puis à te connaître. C'est ton propre adjuvant.

  • Speaker #2

    Après, tu as peut-être besoin des autres pour d'autres choses. C'est que toi, tu es suffisante pour passer à l'action, pour prôner ton message, ta mission.

  • Speaker #3

    Je pense que je me sens... liée. Plus quand que je dois dépendre des autres, je me sens libre quand que je ne dépends que de moi. Je pense que c'est très à l'image même de tout ce qu'on parlera plus tard.

  • Speaker #2

    Et t'es mariée. C'est quand même drôle comme paradoxe.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #3

    Mais moi et mon conjoint, mon mari, mon chum, on dirait que j'ai 102 ans. On est super indépendants, un et l'autre. Les deux, on est entrepreneurs. Ça se reflète même beaucoup, je pense, dans notre relation. Bien qu'on est très amoureux l'un de l'autre, mais l'indépendance, je pense, fait partie un peu de cette dynamique-là dans le couple, autant dans ma vie entrepreneuriale que personnelle.

  • Speaker #2

    Mais tu vois, juste le fait qu'elle en parle, on a envie d'en savoir plus.

  • Speaker #0

    Ah oui, ah oui, puis là, il y a des liens forts à faire avec l'archétype qu'on va parler tout à l'heure. C'est ça que tu n'as pas vu nommer, c'est notre archétype, c'est ça, parce que tout fait du sens. C'est ça qui est intéressant dans les histoires, dans le storytelling, c'est qu'on va aller vraiment relier, vous le savez, on relie chaque pépite entre elles pour que tout ça fasse du sens. Donc, quand tu parles que ton adjuvant, ton allié, c'est toi-même, il y a un lien à faire très fort avec ton archétype. Donc, j'ai hâte qu'on arrive là, mais... On est pas clos en son temps. Chaque chose en son temps. Voilà.

  • Speaker #1

    Moi, c'est pour poursuivre. Je dirais que, bien, dans le travail que tu nous as fait faire, je me rappelle pas tous des termes. Vous êtes plus... J'aurais dû étudier mon texte.

  • Speaker #0

    Il y a pas de texte. Il y a pas de texte ici.

  • Speaker #1

    L'âge du vivant, j'ai trouvé ça le fun, moi aussi, que tu me dises que c'était mon garçon. J'ai tellement trouvé ça cute. Puis je m'en rendais pas compte à quel point mon fils m'inspire. je t'en avais parlé et tu m'as aidé. C'est ça, c'est que des fois, tu nous aides à mettre en mots ce qu'on ne réalisait même pas. C'est vrai que mon fils, c'est une grande source d'inspiration. C'est mon jeune petit garçon de 8 ans avec un bon TDAH et un léger TSA. Ça fait que c'est un petit gars qui sait ce qu'il veut, il sait ce qu'il aime. Il a des intérêts quand même. C'est ça qu'il aime. Il n'essaie pas de se faire aimer d'autres choses. Lui, c'est ça. Puis il s'assume. C'est parce que moi, ce dont j'ai dû me guérir, c'est le syndrome du people pleaser. C'est que je voulais... Syndrome du caméléon, on peut l'appeler différemment. Toute ma vie, je trouve que je n'ai pas pris mon envol, sauf depuis quelques années. Je restais dans ma case, je ne bougeais pas trop, j'essayais de plaire aux intérêts des autres, je ne m'assumais pas. Mon petit garçon, déjà tout petit, s'assume. On n'ira pas lui dire qu'est-ce qu'il faut qu'il fasse. Oui, il faudra mettre un encadrement, bien sûr, mais dans ses intérêts profondément, il sait qui il est, il sait qu'est-ce qu'il aime. Je trouve ça super inspirant pour n'importe qui, pour tout le monde. Il faut se ramener à ça, à notre petit enfant intérieur. Au fond de nous, quand on était enfant, souvent, on sait qui on était. Des fois, on se modifie en vieillissant pour correspondre, mais il faut souvent se ramener à ce petit enfant-là.

  • Speaker #0

    Puis lui, tu l'as sous les yeux, à temps plein. Oui,

  • Speaker #1

    tous les jours.

  • Speaker #0

    Il est là. J'imagine que c'est ça, il t'a confronté à un certain moment. Oui, oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. C'est pas toujours facile.

  • Speaker #0

    Il s'est allé chercher des choses intéressantes. Oui, oui.

  • Speaker #2

    Tu vois, moi qui suis dans l'analyse, donc là, ton allié, c'est celui... C'est celui que tu observes, qui te sert de modèle. Dans ton cas, c'est ton fils. Oui, vraiment. On espère que ça reste comme ça, que ça reste l'adolescent.

  • Speaker #1

    Je suis rassurée que ça reste comme ça.

  • Speaker #2

    Sinon, tu vas le ramener.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    J'aime ça qu'on parle de la lier parce que je pense que c'est quand même une sacrée révélation. Donc, moi, c'est le micro.

  • Speaker #3

    Ah, c'est toi l'objet.

  • Speaker #2

    Oui, Jessica,

  • Speaker #0

    l'objet.

  • Speaker #2

    C'est ça, parce que moi, le micro m'a accompagnée déjà toute ma vie, quasiment. Tu sais, moi, j'ai commencé à interviewer des gens à 17 ans. Enfin, j'ai fait de la radio à 17 ans. Puis après, en fait, mon micro était le prétexte pour toutes les rencontres. Moi, j'ai fait du journalisme pour rencontrer des vedettes au départ. C'était un rêve d'adolescente. Quand j'ai compris qu'un journaliste, ça rencontrait des vedettes, je voulais faire ça.

  • Speaker #1

    Pour savoir quelle vedette.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #2

    C'est surtout en France, mais quoique ici, j'ai rencontré Louise Fonsi. que tu dois connaître en musique latine. L'auteur de Despacito. C'est ma plus grosse vedette internationale. Bravo ! Sinon, des Québécois, écoute, Daniel Lavoie, Garou, dans les Français, Patrick Bruel, Morane, enfin bref. Donc,

  • Speaker #0

    tu as réalisé ton rêve d'adolescent. Oui,

  • Speaker #2

    oui, oui, mais c'est drôle parce qu'à ce moment-là, ça ne m'impressionnait plus. Non, je ne veux pas être blasée, mais c'est vrai, quand ça devient ton métier... surtout les québécois moi j'avais pas de référence de qui était vedette ou pas oui ok les connus mais moi j'ai pas grandi avec cet artiste là donc j'étais moins impressionné ce qui était un très gros avantage j'arrivais quand même moins stressé limite c'est les autres qui me stressait maintenant genre rémi girard est super connu la voici j'ai grandi avec rémi girard chez eux on se calme puis bien souvent ils sont normaux en entrevue puis voilà donc oui J'ai pu, puis même plein d'opportunités avec les médias. Le micro m'a toujours aidée à défoncer des portes, à faire des choses que je n'aurais jamais pensées, à entrer dans les coulisses d'un spectacle, à être backstage, justement. C'est assez incroyable tout ce que ça m'a menée à faire. Puis encore aujourd'hui, c'est mon médium. C'est juste que j'ai changé de média. Ce n'est plus la radio, mais c'est le podcast. Donc pour ça, le micro. Puis je continue. En fait, je trouve que... Dès qu'on a un micro, on peut rencontrer n'importe qui. Pour moi, c'est ça. Mais je veux juste dire que moi, ma révélation, c'était mon opposant. Parce qu'en fait, moi, ce qui m'a attirée vers le service de Marie-Pierre, le travail sur le storytelling, c'est que ta vie devient un conte, une fiction, série policière, peu importe. Parce que moi, j'étais consciente des épisodes de ma vie qui ont été importants et tout. Et je dis, OK, mais là, si je veux vraiment faire une fiction avec ça, c'est quoi mon opposant ? mon opposant, mon arriéré,

  • Speaker #0

    mon instinct.

  • Speaker #2

    Puis mon opposant, moi, comme le micro me force à écouter les gens, c'est les gens qui n'écoutent pas ou la non-écoute de manière générale, c'est mon opposant. Je lutte contre ça tous les jours, dans les situations familiales, dans mes interactions sociales, dans mon métier évidemment. Et c'est ma grande, grande mission. Je veux propager le développement de l'écoute de soi-même avant tout. et des autres. Puis je pense qu'on vivrait vraiment dans un monde meilleur si tout le monde s'écoutait comme il faut.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #2

    oui. Voilà. Et ça, j'étais très curieuse de voir ce que tu allais me dire ton opposant. C'est un tel, c'est quand même fort. Là, on se voit comme un chevalier avec le lit zépé. J'ai dit, ah, ouais, j'aime ça. Puis ça, je l'incarne à 200

  • Speaker #3

    Puis par curiosité, est-ce que tu as des idées tu vas chercher un peu d'informations par rapport au fait des gens qui ont de la difficulté à écouter pour voir d'où ça part, quels sont les enjeux par rapport à ça ?

  • Speaker #2

    Ça me fait dire que oui, je devrais le faire un peu plus. C'est bon, j'aime ça. Mais j'ai lu un livre récemment sur le fait qu'on est stimulé par mille et une choses aujourd'hui et qu'est-ce qui fait que notre intention est moins grande. Effectivement, on est sûr que les écrans et tout, ils sont pour beaucoup. Mais ouais, c'est assez fascinant parce que ça a vraiment descendu avec les époques. Je pense qu'au Moyen-Âge, peut-être les gens s'écoutaient plus. Il faudrait une machine à remonter dans le temps pour voir. Mais ouais, c'est vrai que ça me donnerait envie de creuser un peu plus, comme tu dis. Mais tout ce qui... Tu sais, j'ai eu de lien en atelier sur la prise de parole dans la petite clique la semaine dernière. Puis j'ai adoré ça parce qu'avec la rétroaction des participantes, on se rend compte de qu'est-ce qui fait que je vais t'écouter. C'est quoi les astuces ? Pour te ramener maintenant, il y a les écrans, on est moins attentif, mais dans le réel, je pense qu'on est toutes là à 100%. Qu'est-ce qui fait qu'on s'écoute toutes ? Est-ce que c'est les caméras ? Est-ce que c'est le fait qu'on est enregistré ? Les sels ne sont pas sur la table ? Il y a sûrement plein de facteurs qui font qu'on s'écoute, alors que je sais que Joannie, c'est plus difficile. Que tu n'es plus distraite devant un écran et avec les sons. Puis ce n'est pas un reproche. Mais non,

  • Speaker #3

    pas du tout.

  • Speaker #2

    Jusqu'à,

  • Speaker #0

    dirais-tu que la découverte de ton opposant, est-ce que ça a teinté ? Tes ateliers, par exemple, que tu donnes, parce que là, tu viens de dire, j'ai donné un atelier à la petite Lick, puis j'ai donné des trucs sur comment prendre la parole de façon impactante pour que les gens soient davantage à l'écoute. Est-ce que ça a eu un impact sur ton discours, sur la façon dont tu mets tes ateliers, ou tu étais déjà consciente de ça avant qu'on le ressorte en ce moment ?

  • Speaker #2

    Oui, j'étais quand même déjà consciente, mais là, c'est comme si, comme disait Joanie, ça vient mettre les assises. C'est bon, je peux assumer que c'est ça. C'est comme... Moi, j'aime beaucoup parler des faits miroirs. C'est comme si tu nous tendais le miroir. Regarde, c'est ça, toi.

  • Speaker #1

    J'aime bien.

  • Speaker #2

    Ton histoire. Puis oui, je pense que je m'en sers plus consciemment. Je le savais déjà, mais là, c'est comme... Ça vient en rajouter une couche.

  • Speaker #0

    Intéressant. Puis est-ce que le fait de connaître mieux votre récit, ce que j'appelle un récit fondateur, qui vient vraiment mettre la base, la fondation, est-ce que ça a renforcé... certaines valeurs que vous aviez, que vous avez toujours, est-ce que ça a changé la façon dont vous avez de vous présenter aussi aux autres ?

  • Speaker #1

    Moi, je dirais que je me sens beaucoup plus confiante maintenant. Maintenant que j'ai cassé la glace, j'ai avoué que j'ai fait un bon job.

  • Speaker #0

    J'ai avoué.

  • Speaker #1

    J'ai avoué.

  • Speaker #2

    On est fort avoué. Oui. Avoué.

  • Speaker #1

    J'ai avoué que qui j'étais...

  • Speaker #2

    Une foute....pénalte aux autres.

  • Speaker #1

    pour qui tu es profondément, nécessairement, ça augmente notre confiance en soi, mais surtout quand le feedback est positif, bien sûr. C'est ça, ça m'a aidée énormément à être plus confiante, à faire ma publication. Oui, je dirais ça.

  • Speaker #3

    Moi, ça a renforcé les valeurs, oui, assurément. Ma mission aussi, beaucoup. Là, on dirait que je n'ose pas les dire. Non, mais tu vas parler des valeurs.

  • Speaker #0

    Non, vas-y,

  • Speaker #3

    vas-y. Tu vas parler des archétypes. Oui, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Mais on va faire des liens.

  • Speaker #3

    On va faire des liens. Ça a renforcé clairement ma mission de sortir, de pousser les gens à sortir des sentiers battus, à vraiment faire différemment, être différemment, oser ma valeur. dans les valeurs aussi. C'est complètement relié à mon archétype. Je trouve que, quand on en parlera tout à l'heure, je vais aller trop vite.

  • Speaker #0

    Ça s'en vient, je le sais, vous avez hâte.

  • Speaker #3

    Vraiment un outil puissant, cette partie-là aussi. Autant le mind map que l'archétype, je trouve que ça a été deux aspects clés dans le processus qu'on a eu avec toi, parce qu'on peut les utiliser et être plus capable de les incarner en ayant une image de tout ça et en ayant un portrait global de tout ça. Puis clairement, ça renforce les valeurs de la mission, parce que c'est directement lié, tu sais. Tout ça est lié ensemble, fait que complètement.

  • Speaker #2

    Oui. Encore une fois, j'étais consciente de mes valeurs. Je fais beaucoup d'exercices d'introspection, surtout en début d'année.

  • Speaker #0

    C'est à l'écoute de toi-même. Oui.

  • Speaker #2

    Je me rends compte que je fais quand même beaucoup d'introspection. Oui. Donc oui, encore une fois, ça renforce, ça met une couche. Mais moi, tu vois, on va y venir, mais mon archétype m'a surpris. Tu m'aurais donné la liste, c'est pas celui que j'aurais pigé. Et pourtant, il fait du sens complètement. Donc, c'est ça. Il y a comme des effets de surprise, mais sur les valeurs, non, non. C'était très aligné.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas d'élément de surprise, effectivement. Non,

  • Speaker #2

    exactement.

  • Speaker #0

    Justement, c'est justement cette question-là, la grande surprise. On y vient, tu as tellement bien introduit sans le savoir. L'élément le plus surprenant. Qu'est-ce qui vous a le plus surprise à travers... Ces pépites-là, ce dévoilement de ces pépites-là, justement, y a-tu une... aïe aïe aïe, je m'attendais pas à ça. Bon là, tu viens de l'amener, t'as-tu le goût de...

  • Speaker #2

    Oui, bien l'archétype, puis bon, après, y a toute la partie du récit que t'écris sur nous.

  • Speaker #0

    Oui, effectivement, c'est un bon point à aborder. Effectivement, vient cette étape-là où est-ce que, suite à la validation des pépites qui ont été extraites, moi, je rédige un récit que j'appelle fondateur. Puis après ça, je vous le soumets. Alors là, ça aussi, c'est une autre étape quand même. Je n'ai pas si de te moquer. Pas du tout,

  • Speaker #2

    vas-y. Parce que c'est quand même particulier de lire son histoire dans la plume de quelqu'un. Moi, j'écris énormément. C'est la base de mon métier en tant que journaliste. Puis j'ai l'habitude d'écrire, encore une fois sur moi. Mais là, de lire dans la plume de quelqu'un d'autre, je trouvais ça vraiment bon. Puis Marie-Pierre a le sens des phrases punch. La phrase qui, elle, toute seule... suffit, puis justement je me souviens très bien comment ça commence, c'est j'ai un don pour l'écoute. Puis juste cette phrase-là, elle suffit. On parlait beaucoup d'assumer. Tu l'as dit, Jessie. Je dis, est-ce que je vais assumer de publier ça ? C'est peut-être un peu prétentieux de dire j'ai un don pour l'écoute. Mais c'est vrai. En fait, je me dis, quand je me dis ça, je me dis, mais c'est ce que tu incarnes, c'est ta mission. Si tu ne dis pas que tu as un don pour l'écoute, comment tu veux amener les gens à écouter plus ? Donc, c'est cohérent. Et c'est la publication dont je me suis fait parler hier, justement. Un petit jet. adoré. Mon amie me l'a relue avec sa voix. Elle a une super voix d'animatrice en plus, donc j'ai adoré. Ça m'a touchée, puis ça m'a fait le même effet que quand je l'écris la première fois que je me relisais. Donc, puis je lui ai demandé, pourquoi t'as aimé cette publication ? Parce qu'elle m'a dit je l'ai adoré. Elle m'a dit, parce que j'ai exactement la même mission que toi, puis ça faisait plaisir d'entendre quelqu'un qui avait le même comme drapeau, porte-drapeau.

  • Speaker #0

    Wow !

  • Speaker #2

    Donc j'ai dit, OK, puis je le savais qu'on se ressemblait, on est très proches et on a beaucoup d'affinités par rapport à ça, mais là qu'elle me le verbalise, je dis, ah, yes !

  • Speaker #0

    J'aime ça entendre ça, puis t'es pas la première à le dire, l'impact de publier son histoire va souvent, pas toujours, mais va souvent amener des gens à dire, hé, moi aussi je suis comme ça, moi aussi je me sens comme ça, moi aussi c'est ça ma mission, tu sais. Puis c'est le fun dans ce moment-là. C'est comme si on donnait la chance aux autres d'être, ce qui ne se permettait pas nécessairement. Qui ne sont pas tout seuls. Qui ne sont pas tout seuls. C'est un grand pouvoir, ça. C'est intéressant. Wow ! Oui,

  • Speaker #2

    donc ça, j'ai adoré. Puis sur le moment, je sais que je pense que tu as eu la même réaction de Jessie quand tu as publié. Je dis, c'est même pas moi qui l'ai écrit.

  • Speaker #1

    Il danse avec mes bolards,

  • Speaker #2

    mais OK, vas-y ! Moi, ce que j'ai fait, dans mon cas, puis nos jugements pour ceux qui ne le font pas, mais je me suis beaucoup... je me suis réappropriée quand même des passages du texte, mais ça m'a beaucoup inspirée pour le faire. Donc ça, c'est bien. Puis ça m'a donné l'impulsion aussi, parce qu'à ce moment-là, je n'étais pas trop visible sur les réseaux sociaux. J'avais très peu parlé de mon activité. Et là, c'était comme pour donner un nouvel élan. Voilà, Jessica qui a évolué, qui a lancé son entreprise. Maintenant, c'est ça. Donc, vraiment contente. T'imagines, t'as tes premières publications, ça marche direct. Je dis, bon, elle est là, la recette. C'est storytelling.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #3

    Moi, je n'ai pas eu de choses qui m'ont surprise. Encore une fois, je reviens à... Ça a juste été plus assumé. Comme tu disais pour ta phrase tantôt, Jessica, j'ai un don pour l'écoute. Moi, mon trésor commençait à je suis née rebelle et ça, je le transpose vraiment partout. Puis on dirait que maintenant que c'est plus assumé, j'ai plus de... remords, disons, à être comme ça. Je pense que ça fait, autant où les gens peuvent se sentir compris parce qu'ils vivent la même chose, en même temps, je pense que ça fait aussi un peu un tri naturel de ceux qui ne s'associent pas ou qui ont complètement un clash de personnalité ou complètement un clash de valeurs et tout ça, ils continuent juste leur route. Mais le fait d'être pleinement authentique et pleinement assumé dans comment on est et notre récit, notre parcours et ce qui fait de ce qu'on est maintenant. bien, ça fait que les gens à qui ça ne parle pas passent leur chemin et c'est parfait comme ça. C'est moins énergivore que de devoir ramer avec des gens qui peut-être ne connectent pas nécessairement réellement avec nous parce qu'on n'a pas été assez authentiques dans notre histoire, notre récit. Fait que je pense que ça, c'est un l'envers de la médaille qui est quand même super intéressant, je trouve.

  • Speaker #0

    Oui, vraiment. Puis de toute façon, on va se le dire, je ne vous apprends rien. On n'aura jamais 100 des gens. qui connectent, qui nous aiment, qui nous adorent et qui veulent donc entrer dans notre univers de toute façon. Alors effectivement, d'accélérer un peu, je pense, je ne peux pas vous dire ça, c'est comme un accélérateur. Faire le filtre. Oui, c'est ça, pourquoi pas. Comme tu dis, je trouve ça intéressant. Ça nous enlève peut-être, ça nous fait peut-être perdre moins d'énergie d'une certaine façon aussi, tout en étant authentique dans notre histoire. J'adore ça.

  • Speaker #1

    Moi, je dirais ce qui m'a surpris beaucoup. C'est quand tu m'as remis le récit et que je l'ai lu. J'ai fait wow J'ai eu plein de frissons partout. Je l'ai lu et je ne pensais pas que quelqu'un pouvait autant bien saisir ce que j'ai vécu et le transmettre en mots, les mots parfaits. C'est poétique. Tu parles d'une toile bleue. Je ne me rappelle plus. J'aurais dû l'amener le texte. tu parles d'une toile blanche, que je suis partie d'une toile blanche pour construire mon nouveau chemin. En tout cas, je ne me rappelle plus exactement des mots. Quand j'ai lu ça, j'ai fait Ok, wow ! Là, ça, c'est de la bombe. Il va se passer de quoi avec ça ? J'ai comme tout de suite senti que j'avais fait le bon choix.

  • Speaker #0

    Donc, tu as été agréablement surprise.

  • Speaker #1

    Vraiment, vraiment.

  • Speaker #2

    Puis l'image de la toile blanche pour une peintre. Quoi de mieux ?

  • Speaker #1

    Oui, vraiment. On dirait que tu me comprenais mieux. que certaines personnes...

  • Speaker #0

    C'est pas une dingue ?

  • Speaker #2

    Non,

  • Speaker #1

    c'est pas une dingue ! Tu comprends mieux mon vécu que des gens qui sont proches de moi. Fait que c'est ça. C'était magique.

  • Speaker #3

    Oh, excusez-la.

  • Speaker #2

    Oui, c'est parce que... C'est ça. Elle passe beaucoup de temps à s'intéresser à notre histoire aussi. Ça vient... Oui, c'est un don qui vient, bien sûr.

  • Speaker #0

    Je me dédie, effectivement.

  • Speaker #3

    J'ai quand même, moi, été surprise de... tout ce que tu as pu ressortir à travers le formulaire qu'on a rempli. Tu sais, quand on commence la rencontre et que tu nous montres le mind map, je suis comme, OK, elle a comme tout sorti ça dans ce que j'ai raconté, tu sais. Mon Dieu, bravo ! Mais ça, oui, ça m'a surpris, effectivement. Puis on dirait que quand tu as parlé justement de mon Dieu, elle me comprend mieux que... Mais je pense quasiment, c'est comme si... de la vie de l'extérieur, est-ce qu'elle nous comprend mieux que nous-mêmes ? Être capable d'aller puiser des choses qu'on raconte.

  • Speaker #1

    Je n'aurais pas été capable d'aller construire ce texte-là. C'est ça.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai envie de vous dire, les filles, premièrement, merci. Ça m'a fait... Mais j'ai envie de vous dire aussi que des fois, vous savez, quand on est collé au projet, le projet étant nous-mêmes, qu'on habite le projet même dans un certain cas, ça... On a le nez collé dedans. On ne le voit plus. C'est comme quand on cherche nos lunettes et qu'on les a sur le nez. J'ai l'impression que de ça, tu as l'effet miroir. Je reviens à tes mots, Jessica. C'est tellement ça. Je suis contente de ça. Je l'avais senti quand même. Oui, c'est ça.

  • Speaker #2

    Je tiens à dire que le formulaire, le fameux formulaire dont on parle, les questions sont incroyables. L'intervieweuse en moi était jubilée. C'est ça ! Parce que tu vas chercher loin, on remonte à l'enfance, nos jeux d'enfants. Qu'en disent-ils sur la personne qu'on est devenue aujourd'hui ? Tu as parlé d'enfants intérieurs, je pense que c'est l'étude de ça aussi. Puis moi, pour l'anecdote, je ne l'ai pas terminé le formulaire. Je me sentais super mal. Je dis là, j'ai marié Pierre, je n'ai pas fini. Je suis désolée, j'ai à se vencer le plus que j'ai pu. J'écris beaucoup aussi, ça n'a pas dû aider.

  • Speaker #0

    Non ? Plus il y en a, plus ça arrive.

  • Speaker #2

    Mais j'ai trouvé les questions vraiment géniales. Ça nous replonge dans des choses. Puis juste d'écrire ça, moi, personnellement, c'est des prochaines publications sur mes réseaux. Parce que tu le fais déjà là, en fait, ton travail sur le storytelling. T'es en plein dans ton histoire personnelle. Puis après, lors de la rencontre avec toi, on vient cibler des choses. Parce qu'à un moment donné, tu peux pas aller dans tous les sens. Puis tu fais le filtre, justement. Mais ouais, je trouve que déjà, cette partie-là du travail, je ne sais pas vous comment vous l'avez vécu, mais sacré exercice. Ça rentre dans mes exercices d'introspection.

  • Speaker #0

    Oui. C'est vrai que tu dis ça. Moi, je dis souvent, je vous amène à des endroits où vous n'êtes peut-être jamais allés. Pour certaines personnes, des endroits où est-ce que, hey, hey, hey, c'est toute une question. Puis tu sais, j'ai donné une masterclass le 4 septembre dernier. Puis c'est sûr que c'est en concentré, bien sûr. C'est pendant une heure. Puis là... J'accompagne les gens à se poser ces questions-là, pas toutes, c'est quand même plus rapide, mais il y avait des sacrées bonnes questions là. Puis là, on fait comme, OK, je te pose cette question-là, mais bien sûr, dans le cadre de la masterclass, on ne fera pas un tour de table, puis je ne peux pas aller plus loin, mais juste de, disons, pitcher ça. Il y a des gens qui m'ont réécrit après pour me dire, Hey, par courriel, cette question-là, wow, ça m'a donné le moton.

  • Speaker #1

    Ça ne me surprend pas. Ça ne me surprend pas parce que je pense que, tu sais, l'enjeu principal des gens qui démarrent comme entrepreneur en ligne, c'est qu'ils se demandent comment se démarquer. Puis pour vrai, il y a très peu de gens qui sont capables de savoir comment se mettre de l'avant de façon personnelle pour être capables de se démarquer. Puis je le vois, tout, Les femmes qui débutent en entrepreneuriat, toute la notion marketing, communication, ce n'est pas quelque chose d'acquis pour elles. Puis, juste de poser les bonnes questions, puis de faire l'introspection nécessaire, c'est comme vraiment des pépites d'or complètement. Puis, ça permet d'accélérer le processus pour savoir comment se raconter. Donc, ton service est complètement clé en main, je trouve, pour... éliminer là toutes les années d'introspection qu'on peut avoir à faire, puis avoir des petites questions qui viennent ici et là pour apprendre à mieux se connaître en fait au final c'est de mieux connaître son parcours mais de mieux se connaître aussi pour savoir le raconter aux autres ça m'étonne pas que tu as reçu ces commentaires là parce que c'est sûr que ça a dû ébranler plusieurs personnes parce que c'est pas tout le monde qui fait nécessairement une introspection qui est nécessaire pour être en mesure de l'imprégner dans leur communication

  • Speaker #0

    Puis des fois, ça peut faire mal. Ça peut nous amener à des zones où est-ce qu'on n'a pas le goût d'aller. Il faut être prêt pour ce processus-là aussi.

  • Speaker #1

    Complètement. Il faut être prêt.

  • Speaker #0

    Donc, il y a cette question-là de timing. Il faut être rendu là aussi. Il faut être prêt à aller là.

  • Speaker #1

    Puis qu'est-ce qu'on raconte puis qu'est-ce qu'on raconte pas aussi ? Parce que c'est pas vrai que de maîtriser storytelling, c'est de mettre...

  • Speaker #0

    de toute ta vie.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    J'adore vous entendre ça. Merci de le dire.

  • Speaker #2

    Puis il y a des choses que nous-mêmes, on n'est pas prêts de partager. Moi, il y a une partie de mon récit où je dis, OK, j'ai plein de publications à faire avant d'aller là parce que je réfléchis encore est-ce que c'est vraiment ça que j'ai vécu ? Parce que toi, tu as mis ces mots-là, c'est ce que je disais tout à l'heure, la plume qui vient écrire notre histoire. Toi, tu as mis ces mots-là. Oui. est-ce que je l'assume à 200% ? Est-ce que je m'en vais avec ça ? Parce que ça, ça va faire boom !

  • Speaker #0

    On a tous notre petit beau match dans le principe, à certains niveaux. Bon, là, les filles, c'est le moment tant attendu. Tantôt, là, je le sais que vous avez hâte. C'est le moment archétype. OK. Donc là, pour les auditeurs, pour ceux qui nous écoutent ou qui nous regardent, parce qu'on est aussi sur YouTube, j'ai demandé aux filles d'apporter un objet. qui représentent bien leur archétype de marque. Donc, si jamais vous avez envie de pousser plus loin ce concept-là d'archétype de marque, il faut savoir que c'est un épisode complet sur le podcast. C'est l'épisode numéro 9. Donc, vous pouvez aller écouter ça, poser sur pause, puis revenir. Mais sinon, essentiellement, pour moi, les archétypes de marque, c'est essentiel à toute histoire. Puis là, je le sens encore plus parce que vous en avez parlé depuis tantôt sans nécessairement le dire. Parce que ça relie notre histoire à quelque chose de vraiment... je dirais, d'emblématique. Quelque chose qui est ancré dans la conscience, peu importe, je dirais la conscience humaine, peu importe notre nationalité, peu importe notre culture, peu importe où on habite sur la planète. C'est 12 archétypes de marque-là, parce qu'il y en a 12, il en existe 12. Et à nous, 4, ici aujourd'hui, on en incarne un différent. C'est le fun, il n'y en a pas un. Il n'y a pas une de nous qui avons le même archétype dominant, si on veut. Donc, c'est vraiment des représentations de personnages types sur lesquels les humains peuvent s'identifier plus facilement. Donc là, je m'arrête là parce que je pourrais en parler pendant une heure facilement. Donc, je vous ai demandé d'apporter un objet qui représente votre archétype de marque. Et là, vous avez tous été super original. Puis, j'ai envie, dans le fond, le petit jeu que je veux vous soumettre, c'est qu'à tour de rôle, je vous demanderais de... donner la parole à votre objet. OK ? C'est votre objet qui parle. OK ? L'objet que vous avez apporté. Je ralentis pour vous laisser le temps un peu de réfléchir à votre affaire. Ça, c'était une... Vous ne le saviez pas. C'est la plus grande surprise. Donc, je vous demanderais de donner la parole à votre objet comme si c'était lui qui parlait pour expliquer en quoi il incarne si bien. votre personnalité.

  • Speaker #2

    Il y en a une qui s'appelle Très drôle.

  • Speaker #0

    Donc, j'ai même pas envie de nommer une d'entre vous. J'ai envie de vous laisser qui se sent capable de casser la glace avec son objet.

  • Speaker #3

    Moi, je fais ça quand même d'attaque.

  • Speaker #0

    Vas-y,

  • Speaker #3

    je vais le dire. Mon archétype, c'est ça, on présente notre archétype un peu. Moi, c'est bien sûr le créateur. J'adore. Effectivement, Quand je me suis mis à peindre, moi, je me suis rendu compte que... Peindre de l'hyper-réalisme, pour moi, c'est pas ce qui me... Il faut que ça soit flyé, il faut que ça soit très créatif, justement, que ça sorte de l'ordinaire. Il faut que je m'amuse, puis c'est de même que je m'amuse en étant spontanée, en choisissant des couleurs flyées. Donc, moi, l'œuvre que j'ai apportée aujourd'hui représente vraiment... bien le style artistique que j'essaye de donner à mes oeuvres. C'est-à-dire, il n'y a pas de perfection. Je n'aime pas la perfection. J'aime que ça soit hyper coloré parce que tu l'as tellement bien décrit dans le récit que tu m'as écrit que j'étouffais mon âme d'artiste pendant des années en essayant d'être quelqu'un d'autre dans un autre métier. C'est vrai, c'est littéralement ça que j'ai vécu, c'est que je m'étouffais. Puis là, maintenant, ça va être... C'est comme si j'explose, tu sais. Je suis moi-même, puis je me cache plus. Puis les couleurs, bien, c'est comme une... Tu sais, mes toiles, c'est comme une explosion de couleurs, si on veut. Fait que c'est pour ça que, tu sais, un peu ma marque de commerce, c'est de voir des couleurs vives dans les toiles. Puis c'est ça. Bien là, pour aujourd'hui, c'est un cheval. Puis vous pouvez voir, j'intègre du collage, des petits motifs. J'aime qu'il y ait des petits détails. que quand tu t'approches de l'oeuvre, tu découvres des choses. Puis le cheval, j'adore les animaux. Je n'aime pas plus le cheval qu'un autre animal, mais je trouve que ça fait de très belles oeuvres, des oeuvres avec des chevaux. Puis cette oeuvre-là, je ne l'aurais pas faite au début, quand j'ai commencé. C'est une oeuvre où je m'assume plus dans mon style, où je me fais plus confiance, je me laisse aller. Donc, c'est ça. C'est ça que je dirais pour mon archétype et mon objet.

  • Speaker #0

    Merci, Madame la créatrice. Très beau.

  • Speaker #2

    Merci d'en faire profiter ma salarie. Oui. J'adore.

  • Speaker #0

    Installez-le pour l'occasion, effectivement. On profite de la vue.

  • Speaker #1

    Oui. Jessica, je pense que tu peux...

  • Speaker #0

    Ah ! Joanie qui passe le lit.

  • Speaker #2

    Et encore. Alors moi, je suis... En fait, c'est deux objets, mais c'est le même. Je suis le passeport, les passeports de Jessica. J'en ai deux, parce que je suis française. Puis je suis aussi canadienne depuis un an. Bravo !

  • Speaker #3

    Merci !

  • Speaker #2

    J'aime ça que vous le saluez, parce que des fois, on parle à des gens. C'est rigolo, ça, c'est une amie qui me l'a offert, la petite pochette. Puis je trouve que c'est vraiment en moi. Moi, je viens de la région parisienne, je suis coquette. Première classe, pas tous les voyages,

  • Speaker #0

    mais ça s'en vient.

  • Speaker #3

    Puis,

  • Speaker #2

    j'aime ça que vous le soulignez parce qu'on ne se rend tellement pas compte. Moi, une grande histoire de ma vie, c'est l'immigration. On pense que les Français, oui, on arrive naturellement ici avec la facilité des papiers,

  • Speaker #0

    mais ce n'est pas vrai. Il y a quand même un processus.

  • Speaker #2

    Exactement. Très long. Moi, ça a duré dix ans.

  • Speaker #3

    Et là...

  • Speaker #2

    Oui. Puis, parce qu'il y a beaucoup... de papier. En fait, c'est beaucoup d'administration. Puis bon, au début, on est temporaire. Ensuite, on devient résident permanent. Puis après, on a la citoyenneté. Puis c'est très émouvant. Moi, je suis tombée... C'était encore les cérémonies virtuelles avec des gens de partout au Canada. Puis il y en a pour qui c'est le party de famille avec le gros d'Arapocle qui est là dans le salon. Puis on a réuni tout le monde, limite tout le quartier, justement, pour célébrer. Moi, j'étais toute seule à Montréal. Je dormais à l'hôtel. Je m'étais fait un petit cadeau.

  • Speaker #0

    Pour fêter seule ?

  • Speaker #2

    Même pas. Ça a donné de même. Mais ce qui est le plus drôle, je devais quitter ma chambre. J'avais essayé de négocier pour rester le temps de la cérémonie. Ils n'ont pas voulu. Il fallait libérer la chambre. Je me retrouve dans le lobby avec l'employé qui passe la balayeuse à côté de moi pendant l'hymne national. C'était vraiment très drôle. Nous, il faut qu'on chante, à ce moment-là,

  • Speaker #3

    il faut ouvrir les micros.

  • Speaker #2

    Je dis, voilà, balayeuse en fond,

  • Speaker #0

    pour vrai !

  • Speaker #2

    Oui, il faut chanter l'hymne national. Mais mon chum m'avait fait la surprise de venir me rejoindre à Montréal. Il a fait le retour dans la journée pour pas que je sois toute seule, parce que quand même, c'était significatif.

  • Speaker #0

    J'ai en partie,

  • Speaker #2

    moi, immigré pour rejoindre mon chum ici. Donc, il a bien fait, il a marqué des points. Parce que c'est vrai que je me dis, waouh, je vais vivre ça toute seule. Je ne serai même pas avec des amis, rien. Je vais être toute seule devant mon ordi. Puis voilà, mais non. Puis c'est tellement, pour moi, la liberté, les passeports. Il y a des gens qui luttent pour avoir un passeport. J'ai la chance d'en avoir deux. Ma mère me dit que je pourrais aussi demander la nationalité péruvienne, parce que ma mère est péruvienne. Donc, je pourrais en avoir trois, mais ça suffit. Ça ouvre tellement de portes. Puis moi, je suis une grande voyageuse comme Joannie. Dès que je peux, je voyage. Mes revenus, si je peux concentrer dans une dépense, ça va être le voyage. Puis, ben oui, j'ai pas parlé de l'archétype.

  • Speaker #0

    Avez-vous deviné l'archétype de Jessica ?

  • Speaker #1

    Ben non.

  • Speaker #3

    C'est l'exploratrice.

  • Speaker #2

    tu allais dire voyageuse c'est un art c'est un art c'est un art l'exploratrice ouais mais ce que j'ai aimé que tu as ouvert c'est que oui l'exploratrice voyage puis j'avais hésité à sortir une valise mais je me suis dit pour les biens du tournage on va y aller avec un objet plus petit puis clairement c'est plus symbolique aussi mais ce que j'ai aimé de l'exploratrice c'est que c'est aussi sur ma personnalité je vais pas dans ma je vais pas dans ma zone de confort j'aime Faire tomber toutes les barrières. J'ai pas de routine. Faut que ça soit différent à tous les jours. J'ai pas besoin de la routine. Mon chum, c'est tout l'inverse. Donc, j'ai adoré que l'exploratrice, oui, on l'associe beaucoup au voyage, mais dans mon cas, c'était aussi dans ma manière de travailler, de connecter, de tout. Puis ça, ça fait partie aussi des très belles surprises du storytelling, parce que moi, j'aurais choisi créatrice aussi. Je me considère comme très créative dans tout ce que je fais. Je me reconnais beaucoup dans la rebelle aussi. Mais peut-être pas de manière aussi intense que toi. C'est pour ça que je suis très curieuse sur ton histoire. Mais ouais, l'exploratrice, je l'incarne à 2000%. Puis ces objets-là, quand on en a parlé, ça m'a mis de l'émotion. Ça m'émouvait. Parce que tellement beau, tout ce parcours-là. Moi, je suis traversée par plein de cultures différentes.

  • Speaker #0

    Voilà ! J'adore. Je vais juste faire une petite parenthèse avec ce que tu dis. On parle d'archétype, puis on a tous un archétype qui est dominant, qu'on appelle dominant, qui prend une plus grande place, si on veut, parce que là, tu dis, bien moi, j'ai aussi de la créatrice. Puis effectivement, il faut savoir qu'on a aussi un archétype qui est ce que j'appelle mineur, comme qui vient prendre, qui vient nuancer, si on veut, cet archétype dominant-là. Donc là, bon, bien sûr, pour le besoin de l'enregistrement d'aujourd'hui, on parle de notre dominant, mais... Mon Dieu, j'imagine qu'on va continuer à jaser de ça, à microfermer après, de nos mineurs. Donc, voilà, c'était la petite parenthèse. Toi, Joanie, là, je pense que Jessica t'a quand même introduit.

  • Speaker #1

    Tu vois, quand tu parlais de l'exploratrice, je me disais, Kim, j'ai un peu d'exploratrice. C'est ton mineur,

  • Speaker #0

    Joanie.

  • Speaker #1

    Donc, moi, on en a glissé un petit peu quelques mots. J'ai l'archétype de la rebelle, qui est, mon Dieu, tellement le meilleur archétype que je peux avoir.

  • Speaker #2

    J'ai cru qu'elle allait dire meilleur archétype tout court.

  • Speaker #1

    Non, non, mais complètement, ça se rallie tellement à ma mission, à mes valeurs, à mon parcours de vie. Je veux dire, c'est complètement, je suis complètement née rebelle, puis tu as tellement mis les mots là-dessus. Aujourd'hui, j'ai apporté mon détendeur de plongée. Je vais vous...

  • Speaker #2

    Faut que tu nous expliques ce que c'est.

  • Speaker #0

    Comment ça l'est fait ?

  • Speaker #1

    Faut que l'objet de geste... Donc, en fait, j'ai amené ça parce que c'est avec ça que je peux respirer sous l'eau. Actuellement, pour ceux qui ne savent pas, je suis en train de faire mon cours d'instructeur de plongée. Bon, pour vous expliquer un peu, ça, c'est mon détendeur principal avec lequel je respire. Ça, ici en haut, c'est branché normalement sur ma bouteille d'oxygène. OK. Le jaune ici, c'est le détendeur de secours si une personne avec qui je plonge manquerait d'air, je pourrais lui partager mon air. Et finalement, il y a deux autres parties ici. Celui-là, c'est branché normalement à une veste qui est connectée aussi, qui est attachée à mon cylindre d'oxygène. Et finalement, ici, pour savoir combien d'air j'ai dans ma bouteille.

  • Speaker #0

    Très important.

  • Speaker #1

    Très important. C'est une pièce assez… sans ça, on ne fait pas de plongée. Donc, pourquoi j'ai apporté ça ? Déjà, je pense que la plongée sous-marine, ce n'est pas un sport. Et je tiens à le mentionner, un sport et non pas un loisir. C'est un sport, la plongée. C'est un sport qui n'est pas nécessairement commun. Je pense au parachutisme, par exemple, au saut en bungee, à tous les sports extrêmes, en fait. Je pense que la plongée en fait partie. Ce n'est pas tout le monde qui a la chance de vivre cette expérience-là, d'aller sous l'eau.

  • Speaker #0

    J'ai jamais fait ça.

  • Speaker #1

    Non, je ne suis pas vous en.

  • Speaker #2

    C'est pas moi qui l'ai fait.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    moi aussi.

  • Speaker #3

    Je suis un débutant.

  • Speaker #1

    Super. Mais c'est vraiment, mon Dieu, complètement un autre monde sous l'eau. Pourquoi ? Ça représente mon archétype déjà par rapport à ça, mais surtout que dans mon parcours, c'est pour ça que je disais l'exploratrice aussi un petit peu tantôt, j'ai quand même... travaillé pour le Club Med à l'étranger pendant six ans. J'ai voyagé énormément pendant toute ma vingtaine. J'ai commencé à m'intéresser à la plongée pendant ce moment-là. Et là, même en étant entrepreneur, ça faisait quand même six ans que je n'avais pas plongé. J'ai décidé de me remettre et de vraiment réintégrer la plongée au centre de tout ce que je fais. Puis 2024 a été pour moi vraiment un point décisif où je voulais ramener le plaisir. Je me rends compte que tout revient. Tout ce que j'ai vécu dans mon parcours, dans mon histoire, dans mon récit, tout ce qui me procurait du plaisir, le voyage, la plongée, ça revient tellement. Et puis, on dirait que je fais tout différemment, puis autrement. Ce n'est pas parce que j'ai deux entreprises que je me bloque à aller vers une passion que j'ai. Quand je parlais tout à l'heure à micro fermé avec Marc-Pierre, je disais, j'ai comme plein de choses en même temps. Il a dit, OK, là, tu as ton entreprise d'entretien ménager, tu as l'entreprise en ligne, en plus, ton cours d'instructeur de plongée. Je me suis repris un peu de ménage dans les opérations. Puis en fait, c'est ce que j'aime. Faire différent, ne pas être dans la routine aussi.

  • Speaker #0

    Sortir des sentiers.

  • Speaker #1

    Complètement sortir des sentiers.

  • Speaker #0

    On s'est entendu que dans l'eau, il n'y a pas grand sentier.

  • Speaker #1

    Oui, puis faire le contraire de ce qu'on me dit. Moi, quand je suis partie au climat, début vingtaine, puis que je suis partie pendant six ans, mon Dieu, il n'y a pas grand monde qui comprenait ma décision. Puis ce que j'avais le plus comme discours des gens avec qui je discutais, c'était beaucoup les plus jeunes me disaient J'aimerais tellement ça avoir le goût de faire ça. Puis les plus vieux me disaient, Ah, mon Dieu, j'aurais tellement aimé ça, avoir eu le goût de faire ça. Moi, on dirait que je ne me pose pas la question, juste comme je fais ce que j'ai envie, puis j'y vais. Puis je me fous un peu des conseils et des opinions des autres. Et là, ça me fait penser à ça en disant ça, mais à mon mariage, mes demoiselles d'honneur, ils m'ont fait un bien cuit, puis ils ont fait un acronyme avec mon nom, puis avec le J. Ils disaient J. Joannie, je n'écoute jamais les conseils des autres. Dans mes bien-écuits, ça ressort à quel point je fais comme je l'entends. Je pense que la rebelle est très présente dans mon parcours depuis que je suis jeune, dans mon opposition à l'autorité et tout ça.

  • Speaker #2

    Mais je relève quand même un paradoxe. J'aime ça. T'es coach d'affaires.

  • Speaker #1

    T'es mentor en démarrage d'entreprise. Mais en fait, c'est parce que qu'est-ce qui me... Je fatigue un peu de l'entrepreneuriat en ligne. C'est qu'il y a beaucoup de formations en ligne, puis il y a beaucoup de modèles, puis de trucs tout faits où on dit, bien, tu veux te lancer en ligne, voici ce que toi, tu dois faire, puis ça m'énerve vraiment. Puis on dirait que je milite tout le temps contre ça. Tu sais, on se lance dans notre compte pour une raison, bien, pour avoir du plaisir, puis pas être dépendant d'un patron. Puis on fait ça pour en fait faire comme on l'entend, puis mener notre vie à notre manière. Puis je trouve que c'est important de ramener ça sur la table aux entrepreneurs qui se lancent à leur compte, parce qu'au final, ce n'est pas mieux si elles prennent le modèle d'affaires que quelqu'un leur inculque dans une formation, puis que finalement, c'est complètement à l'opposé de ce qu'elles recherchaient profondément au fond d'elles dès le départ en se lançant. C'est principalement pour ça que maintenant, je vis les femmes en démarrage, pour qu'elles puissent se recentrer sur leurs besoins à elles, puis ce qu'elles ont envie de faire à elles. Même si tout le monde te dit que tu ne devrais pas tourner à droite et que tu as envie de tourner à droite, fais-le.

  • Speaker #2

    Tu vas le comprendre. Je disais ça parce que quelque part, tu les guides sur une façon de faire. Mais ce que j'aime, ce que tu as apporté à la fin, c'est que si elles veulent aller à droite aujourd'hui d'aller à gauche, elles peuvent. C'est la première à comprendre.

  • Speaker #1

    Exact.

  • Speaker #0

    Et à les encourager.

  • Speaker #1

    Complètement, oui.

  • Speaker #0

    À vraiment les encourager parce que j'ai l'impression que toi, tu les amènes dans un sentier qu'on pourrait dire peut-être parallèle au système scolaire en place qui existe. C'est un chemin, je dis parallèle parce que ça amène au final, assurément, on va dire au même résultat, mais avec un chemin, un processus complètement différent. Tu sais quand on dit, ça c'est important, parce que le but c'est d'amener au même endroit, on veut qu'il démarre, on veut qu'il... pleinement, mais dans un chemin différent qui ressemble peut-être un peu plus...

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    à eux et à elles ? Est-ce que tu adresses principalement aux femmes ?

  • Speaker #1

    Oui. Mais tu sais, au final, c'est de leur donner des outils pour, oui, démarrer, mais qu'elles puissent s'ouvrir un peu les oeillères, que tout ce qu'on voit sur les médias sociaux, c'est pas la vérité toute crue, là. Tu sais, il y a plein de spectres, il y a plein d'individus différents, puis que tu peux monter ta business comme t'as envie de la faire. Puis tu sais, je pense qu'on accorde tellement d'importance au jugement des autres, puis le syndrome de l'imposteur, c'est le syndrome le plus marquant, je pense. de ça, qu'on a peur de ce que les autres peuvent penser de nous. Puis je pense que c'est en mettant ça de côté qu'on réussit à s'épanouir réellement.

  • Speaker #0

    Ça prend une rebelle pour dire, viens, défions les conventions ensemble. Je vais en dire une hors-la-loi. Maintenant, on a une image négative, mais une hors-la-loi, dans le sens où, faisons différemment. Allez, suivez-moi. Exact.

  • Speaker #1

    Un peu plus tôt cette année, j'ai fait une conférence dans une école secondaire et je devais parler de mon parcours. Puis, il y avait plein de corps de métier, juge, avocat, pompier, policier. Et là, j'étais là, moi, je m'en vais faire une conférence pour dire, moi, je suis entrepreneur, mais je travaille aussi dans le med, puis voyager. Puis, je me suis dit, le professeur dans la classe. Il va se dire, non, mais c'est qui, elle, de venir faire ça. Puis finalement, à la fin de la conférence, il est venu me voir puis il m'a dit, je suis vraiment content que tu ailles aborder cet aspect-là. Puis je suis le premier à dire aux étudiants de vivre puis de voyager pour apprendre à se connaître puis à se découvrir avant de décider ce qu'ils ont envie de faire. Puis j'ai trouvé ça très inspirant de voir qu'il y a cette ouverture-là en 2024 maintenant dans le système scolaire.

  • Speaker #0

    le système scolaire est très, très, on va se dire, cadré. Oui. Tout est bien tombé.

  • Speaker #2

    Oui, bien tombé,

  • Speaker #1

    mais j'ai espéré que c'est peut-être, il y a plus d'ouverture d'esprit, je pense, peut-être aussi.

  • Speaker #0

    Oui. Wow, les filles, quel beau partage. Merci vraiment. Puis là, bien, là, on vient de vivre, on fait comme, c'est le fun au bout, je me sentais animée. Bon, on a vécu ce moment qui était attendu, mais j'ai envie d'aller un petit peu plus loin avec vous en termes... Non pas là, qu'est-ce que vous avez vécu, vous, à l'intérieur de vous, par ce processus-là, cette expérience-là de créer son storytelling, mais par rapport à votre audience. Parce que vous vous adressez à des gens, vous communiquez avec des personnes. C'est un peu ça le but aussi de... Un coup qu'on a notre récit, bien là vient l'étape d'oser le communiquer aux autres. Je veux savoir, avant de... de communiquer votre storytelling, des pépites de vos histoires à travers votre contenu en ligne. Comment était votre relation avec votre audience versus après avoir osé incarner son archétype, raconter des petites portions de votre histoire ? Est-ce que vous avez senti une différence, senti ou entendu peut-être aussi, de part et d'autre ? J'ai envie de vous entendre là-dessus.

  • Speaker #3

    Je dirais complètement une grosse différence. Oui. Bien, beaucoup plus de... parce que... Je trouve que l'erreur qu'on peut faire, c'est qu'on présente nos produits. Non, mais on veut bien faire, mais tu sais, ce qu'on a à vendre, c'est nos produits. On espère les vendre, donc on poste des vidéos, des photos de nos produits, en oubliant tout le côté humain. On en a parlé un petit peu tantôt. Fait que moi, le côté que ça a amené à mon audience, c'est que j'avais l'impression des fois, c'est ça, j'ai l'impression que je présente le beau. Tu es toujours, ah, mes œuvres, regardez ce que je fais, comment c'est beau, blablabla. Mais il y a tout l'humain qui est derrière le travail, qui est tellement important. Puis je trouve que c'est ça qui fait que, bien c'est ça, je t'en ai parlé tantôt, c'est ça qui fait qu'on crée une connexion, puis c'est ça qui fait que quand on se met à suivre quelqu'un sur les réseaux sociaux ou à aimer un artiste ou une personnalité, c'est qu'on s'attache à ça. personnes-là, on s'attache à son vécu, on s'inspire. Donc, puis nécessairement, mes échanges ont changé en me livrant davantage sur ma personne. Donc, les gens qui me suivent puis qui acceptent de me suivre, peut-être qu'il y en a qui ont dit Ah, ça ne m'intéresse pas ce contenu-là ils ont arrêté. Mais ceux qui continuent de me suivre, justement, c'est parce qu'ils aiment mon contenu. Ça fait que ça crée une audience qui est plus...

  • Speaker #0

    mais qui est plus connecté à la personne que tu es, tu sais. Fait que c'est ça que je dirais.

  • Speaker #1

    Merci. Tu l'as senti,

  • Speaker #0

    ça. Vraiment. Mais oui, hey !

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est le conseil, ben après, je pense que ça s'applique à tout le monde, mais par rapport aux artistes peintres, tu dois observer ce qui se fait ailleurs aussi. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #2

    Est-ce que c'est un conseil que tu donnerais ?

  • Speaker #1

    Oui !

  • Speaker #0

    Ben moi, ben en tout cas, c'est sûr que pour mon vécu à moi, ça a tellement été positif pour moi de faire ça. Oui, c'est sûr que je le conseille. Souvent, les artistes publient leurs œuvres. Des fois, des photos d'œuvres d'art, ça peut tellement être parlant aussi, ça parle beaucoup. D'ailleurs, moi, quand je pense aux artistes que je suis, c'est souvent les artistes qui racontent l'histoire derrière leur œuvre, puis qui racontent leur personne. Sinon, si tu me présentes juste un produit sans plus, ça ne veut pas dire que je vais accrocher.

  • Speaker #1

    C'est dur de vibrer. Oui,

  • Speaker #0

    la vibration. On est des êtres d'émotion.

  • Speaker #1

    Et le storytelling.

  • Speaker #0

    Bien,

  • Speaker #1

    on ne peut pas plonger dans la démonstration. Les émotions, effectivement, absolument rayonnées pour sortir de ça.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Toi, Joanie, ça a-tu transformé ?

  • Speaker #3

    Moi, c'est peut-être la façon. cheminement interne qui s'est produit à travers l'exercice de storytelling qu'on a fait ensemble. J'ai l'impression, puis c'est ce que je ressens, mais tu sais, sans avoir eu de feedback direct que mon audience m'ait dit ça, j'ai l'impression que j'étais plus en mode devoir plaire à mon audience versus maintenant, puis c'est un peu anxiogène quand même, versus maintenant. où les gens viennent s'abonner parce qu'ils sont attirés par l'énergie qui est dégagée. Donc, je trouve que c'est complètement... Tu sais, la position est complètement différente. C'est complètement l'inverse. Je me sens plus à l'aise dans mon audience actuelle qu'avant. Puis, je me sens plus à l'aise et à ma place. Oui, vraiment. Mais je pense que ça passe par l'authenticité. de raconter pleinement l'histoire et de s'assumer encore une fois là-dedans.

  • Speaker #1

    C'est un gros step, ça. D'un gamin. S'assumer, d'oser être.

  • Speaker #3

    Puis tu sais, même, on en avait discuté. Tu sais, des fois, il est arrivé plein de situations sur le web. Tu sais, le monde du web, c'est quand même un petit monde. Des choses qui sont des fois frustrantes qu'on peut voir ou certaines interactions qu'on peut avoir avec les autres. Ça, j'en ai plus, tu sais. Ça n'arrive plus. Je pense que même dans les gens que moi, je suis, On dirait que ça s'est même reflété complètement dans l'environnement, en fait. Pas juste dans mon audience, mais dans l'environnement du web que je décide de m'exposer à.

  • Speaker #1

    Comme ça fait une espèce de tri naturel qui a été à dépenser de l'énergie.

  • Speaker #3

    Complètement.

  • Speaker #1

    Wow, tu dois te sentir...

  • Speaker #3

    Allégée.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça ! C'est le bon mot libre ! Wow ! Gros impact, quand même.

  • Speaker #2

    Ce qui est intéressant dans l'image de Marc de Joannie, C'est que c'est très ensoleillé, c'est très... Tu sais, on pourrait croire que tu ne vis pas au Québec. Le pantalon de janvier publie des photos qu'elle est au Mexique, justement, qu'elle allait faire la plongée. Puis toute son image de marque, c'est ça, c'est ensoleillé, c'est dépaysant. Puis moi, je me souviens quand j'ai rejoint la petite clique, je te connaissais zéro, mais c'est l'image de marque qui m'a plu. Elle aime voyager comme moi, moi aussi j'aime la plage, l'été, tout ça. Mais tu vois, c'est drôle, quand Marie-Pierre m'a parlé... ton archétype parce que je l'ai su je dis ah ouais Rebelle c'est intéressant je dis j'aurais jamais pensé puis c'est là ça te montre que tu connais pas l'histoire de la personne en arrière finalement donc ça rend vraiment curieux puis bah j'ai hâte de voir comment tu vas mélanger ces deux univers parce que je pense qu'au delà de la petite clique cette image te représente beaucoup de gens

  • Speaker #3

    complètement.

  • Speaker #2

    Donc la rebelle et l'ensoleillé, ça marche.

  • Speaker #3

    En fait, c'est pour ça que je disais tantôt que l'exploratrice, elle me parle quand même, mais en même temps, il faut que tu ailles un petit côté rebelle pour oser. Bien là, c'est sûr que voyager, c'est une affaire, mais de partir vivre à l'étranger longtemps, d'avoir, il faut quand même que tu suives. Il y a l'exploratrice en toi, mais de décider de t'expatrier pour un conjoint, il faut que tu ailles un petit côté où tu fonces et que tu fais comme toi t'as envie de faire. Puis il y a probablement des gens qui ont peut-être essayé de te décourager dans ce cheminement-là.

  • Speaker #1

    Totalement, mais pas trop par an. Oui, c'est sûr.

  • Speaker #3

    C'est vraiment rationnel. Puis tu sais, même quand j'ai commencé à approcher la trentaine, je me suis faite reprendre un peu au détour par rapport à ça parce que je restais à l'étranger. Moi, je vivais ma best life puis ça me convenait très bien, mais quand on approche la trentaine, tu sais, le... L'impact de la société, de bon, bien là, ça commencerait à être temps d'avoir des enfants, une maison, tu vieillis. Puis je me suis faite prendre là-dedans. Puis on dirait que le storytelling est tellement arrivé au bon moment parce que ça m'a recentrée. sur le fondement de ce qui me faisait vraiment vibrer. Mais je pense que tu dois avoir quand même un petit côté rebelle par rapport à ça.

  • Speaker #2

    Moi, j'adore. Je connecte encore plus avec tout ce que tu dis depuis que je te connais rebelle. Mais tu sais, l'archétype de quelqu'un d'autre qui n'est pas le tien te sert d'inspiration. Oui,

  • Speaker #1

    complètement.

  • Speaker #0

    Moi, je pense qu'il y a tous des rebelles. On a tous des parts de rebelles. Absolument. Pour se lancer dans l'entrepreneuriat comme on fait tous. Je pense qu'il faut aller un peu contre les conventions, contre les conditionnements qu'on a reçus. Il faut défaire beaucoup de croyances limitantes qu'on a reçues pour foncer dans une direction assez insécurisante, inconnue, mais tellement plus enrichissante, plus vibrante à l'intérieur de nous.

  • Speaker #3

    Je pense que c'est beaucoup, les entrepreneurs, ce n'est pas nécessairement des gens qui vont être bien. dans des standards, dans une boîte, dans la routine boulot-métro-dodo. Oui, complètement. Mais c'est sûr que j'ai de l'exploratrice pas là.

  • Speaker #1

    Là, si on vous donne envie présentement de savoir c'est quoi mon archétype à moi, là, allez vous amuser. Vous pouvez facilement aller écouter l'épisode 9 que je vous ai de la saison 1, que j'aborde vraiment chacun des archétypes. On passe un à un. Mais sinon, il existe toutes sortes d'outils en ligne, d'autres archétypes de marques. Il existe même un livre fondateur de ça que je mettrai dans les notes d'épisode. Si ça vous intéresse, parce que ça nous animait. On aime ça parler d'archétypes de marques. Moi, souvent, quand j'en parle, je sens les gens autour comme si un peu… On est curieux. Oui, on est curieux. On aime ça de savoir ce qui nous définit. Moi, la première fois que j'ai découvert ça, ça m'a fait l'effet un peu comme quand on était adolescente et qu'on remplissait les petits quiz Filles d'aujourd'hui Moi, c'est… Les revues cool, on remplissait A, B, C, D. À la fin, ça nous donnait une espèce de diagnostic de voici qui vous aide. Ça devait arriver.

  • Speaker #0

    Je l'avais prédit.

  • Speaker #1

    C'est un signe. Je pense que... C'est correct. C'est correct.

  • Speaker #0

    C'est correct.

  • Speaker #2

    Ils ont les trois décollés.

  • Speaker #1

    Ils ne décollent pas. C'est collant. C'est une entrée fracassante. C'est une fin fracassante, disons, parce que je m'en griffe. Je m'alignais avec Dorian. L'archétype veut parler.

  • Speaker #3

    J'ai envie de faire du pouce, juste un petit avance sur l'archétype.

  • Speaker #2

    Attends, est-ce que tu es correcte ? Oui,

  • Speaker #1

    oui. On peut continuer. On va faire les collants.

  • Speaker #2

    J'imagine que oui.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on enlève les collants ? Ah, ok, ok. On s'en va. On va voir le petit coupage. Oui, ok. Parce que sérieux.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    j'ai rien resté.

  • Speaker #2

    Non, mais pour la toile aussi.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    mais elle a l'air comme ça. Elle n'est pas passée dans le bas,

  • Speaker #2

    là.

  • Speaker #1

    Je suis sûre qu'elle est correcte.

  • Speaker #3

    C'est fait fort.

  • Speaker #1

    Bon, on aura une petite coupure ici.

  • Speaker #2

    Ça va passer d'un cousson.

  • Speaker #3

    Tu te souviens de la dernière phrase que tu t'as dit ?

  • Speaker #1

    J'ai dit non. Les archétypes, ça nous anime. Tu as dû faire une petite parenthèse.

  • Speaker #3

    Que tu t'es fait couper dans ta phrase.

  • Speaker #2

    Peut-être.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, ok. C'est ce que je disais par rapport à ça. Oui,

  • Speaker #0

    ok.

  • Speaker #1

    Ça nous anime. Les archétypes de Marc. Puis là, si vous avez envie de savoir c'est quoi votre archétype de Marc, c'est souvent ça, l'effet que ça fait de genre dire de ça. Moi, souvent, ça me donne l'impression de revenir adolescente quand on remplissait les revues cool, les filles d'aujourd'hui avec les petits quiz à savoir. C'était quoi notre personnalité, là ? ABCD, vous vous rappelez de ça ?

  • Speaker #2

    Qui était souvent bidon, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Qui était souvent bidon. Mais là, l'idée des archétypes de Marc, c'est pas bidon. Alors, je vous invite à aller approfondir plus loin que ça. Puis il y a même un livre fondateur qui explique absolument en profondeur. ce qu'est les archétypes de marque, je vais le mettre dans les notes de l'épisode. Alors voilà, ceci étant dit.

  • Speaker #3

    Puis je trouve que les archétypes, ça permet de voir aussi si on est bien positionné, puis pas en décalage dans... Tu sais là, mettons, toi la créatrice, ou toi l'exploratrice, ou moi la rebelle, si le branding que t'as, le positionnement que t'as sur le web, tu te rends compte de ton archétype, puis c'est complètement, là, t'es dans des milles à l'opposé de ce que c'est, il y a peut-être justement un... Un travail de fond à faire par rapport à ça. Puis je trouve que ça permet d'avoir un bon exemple de si on est bien enligné là-dessus ou pas vraiment.

  • Speaker #1

    Oui, franchement intéressant. Puis moi aussi, je fais du post sur ce que tu dis. On n'a pas parlé de mon archétype de marque avant. Oui, oui, oui, c'est long. C'est bien parlé, c'était voulu, mais là, maintenant que tu dis ça, j'ai envie d'aller plus loin en disant que mon archétype de marque à la voisine, c'est Madame Tout-le-Monde, Monsieur Madame Tout-le-Monde. C'est vraiment ça, absolument. Puis je l'ai découvert quand même après avoir créé la voisine, parce que ça fait quand même plusieurs années. Naturellement, moi, la voisine, c'était cette voisine accueillante, de proximité, à côté. facile d'accès, qui rentre en contact avec tout le monde, de qui tout le monde peut facilement s'identifier, qui a comme objectif un grand sentiment d'appartenance à un territoire qui est mon village. Donc, voilà, je m'arrête là, mais c'est drôle parce que ce que tu dis, justement, après avoir tout créé cet univers-là, qui est mon vrai univers dans la vie, tu sais, rien n'était vanté ici. Quand j'ai découvert mon archétype de marque, ça faisait tellement du sens avec la voisine. C'était tellement aligné. La voisine, c'est Madame... Ouais, qui... Tout le monde est négatif. Oui, à côté, on s'entend. Donc, oui, c'est ça. Quelle belle confirmation, mais à l'inverse, parfois, ça peut faire aussi... Oh là là, attends.

  • Speaker #0

    un peu,

  • Speaker #1

    là. Est-ce que je t'en... Oui,

  • Speaker #2

    parce que tu peux l'assumer la rebelle aussi.

  • Speaker #3

    Complètement. Ben oui, complètement. Puis je me souviens, la première fois que je me suis lancée sur le web, en gestion de médias sociaux, mon branding était très épuré, dans des tons de beige et de vert.

  • Speaker #1

    On était en recherche. On était en recherche.

  • Speaker #3

    Puis c'est fou à quel point que, justement, dans le cheminement, je me suis rapprochée de plus en plus de la rebelle. Fait que oui.

  • Speaker #1

    Puis là, bien, on est dedans. Wow, j'adore ça. De voir le chemin parcouru, c'est sûr que moi, j'adore toujours voir le chemin parcouru. Ça fait partie de moi. C'est dans moi. Ce n'est pas pour rien que je suis en storytelling, d'ailleurs. Mais là, le temps file. Puis j'ai envie de vous poser une dernière question qui est la suivante. Si vous aviez un conseil à donner aux entrepreneurs qui hésitent peut-être à se lancer dans le storytelling, qui ne sont pas sûrs. Qu'est-ce que vous avez envie de leur dire ?

  • Speaker #2

    Écoutez ton podcast.

  • Speaker #1

    Très bon point.

  • Speaker #2

    Sincèrement, en francophonie, tu l'as quand même fait dans ta saison 1. Je sais que tu vas aller plus loin dans ta saison 2 encore, mais ça prend quelqu'un qui nous explique quand même, qui nous guide, parce que je pense qu'il y a beaucoup de croyances aussi sur le storytelling. Est-ce que c'est fait pour vendre ? Je vais utiliser mon histoire.

  • Speaker #0

    Pour nous attendre. Pour nous manipuler.

  • Speaker #2

    Exactement. Moi, j'ai eu ce discours-là aussi. OK, tu peux penser ça, mais je ne peux pas me reprocher d'être authentique. Puis, ces épisodes de ma vie, de moi, expliquent pourquoi j'en suis là aujourd'hui. Donc, quel est le mal à te raconter ça ? Ouais, exact. Donc, ça, je pense que ça prend un guide. Et bon, ça peut être... Tu sais, quand on parle de guide, ce n'est pas nécessairement tout de suite... payer quelqu'un pour aller avoir le service de storytelling limite ça c'est la finalité quand tu es quand tu es prêt quoi que faut pas attendre non plus d'être prêt à 10 000% pour se lancer mais des tons podcast puis moi tu m'avais référé aussi le livre l'art de se la raconter oui

  • Speaker #1

    raconter entre parenthèses le cas j'ai adoré dans parmi tous les livres que oui oui je le mettrai dans les notes de l'épisode ça vous intéresse mais oui ce livre là est a une introduction vraiment où on va, avec les divinités grecques, faire un lien avec les archétypes. Oui, c'est franchement intéressant. Donc bref.

  • Speaker #2

    Au-delà de ça aussi, la vraie introduction, c'est qu'ils parlent des marques, des grandes marques qu'on connaît et à quel point ils ont utilisé le storytelling pour attendrir. Tu sais, Facebook, là, on connaît le fondateur. Là, on sait à peu près comment ça a été fondé dans une université américaine. Mais juste de savoir ça, des gens se disent, OK, c'est parti. de rien et c'est venu un empire mondial incroyable.

  • Speaker #1

    Le meilleur exemple qu'on donne toujours, c'est Amazon dans son garage. On s'entend, le petit bureau avec plein de papier. Avez-vous l'image ? Je suis la seule à voir ça. Cette image-là, où est-ce que... On n'a pas envie de voir ça. Un geek en arrière. Avec plein de papier. Et tout ça, où est-ce qu'il était tout seul ? On dirait à tout faire. On a tout ça aujourd'hui à Amazon. C'est plus ce que c'est.

  • Speaker #2

    donc j'ai adoré ce livre là parce que ça nous prend des exemples encore une fois d'entreprises qui rayonnent à travers le monde et parce qu'à un moment donné ils ont utilisé le storytelling et parfois c'est pas toujours le fondateur de l'entreprise ça peut être les employés, ça peut être l'esprit de l'entreprise ça peut être plein de choses c'est pas obligé de passer par le fondateur je pense qu'au début c'était un peu incontournable mais avec l'expansion... Est-ce qu'on a encore besoin que le visage, ce soit le fondateur ? Bref. Donc, ce livre-là était génial. Puis après, oui, je pense que ça vaut la peine. C'est un investissement à faire. Puis je trouve que les exemples autour de la table étaient super bons parce que on avait peut-être toi qui étais moins consciente du storytelling pour ton marketing de peintre. Toi, tu baignais quand même là-dedans parce que t'étais dans les communications et marketing. Puis moi, je disais que j'avais fait déjà beaucoup d'introspection. Puis limite, j'aurais pu l'écrire moi-même, le texte. Mais non ! L'effet miroir que j'ai eu,

  • Speaker #1

    je ne l'avais plus cherché ailleurs.

  • Speaker #2

    Donc à un moment donné, je pense, ça va prendre plus d'experts par exemple au Québec. Oui, il y en a peut-être. C'est vrai,

  • Speaker #1

    on a peur. Absolument.

  • Speaker #2

    Ça vaut la peine.

  • Speaker #3

    vraiment pour tous les arguments qu'on a nommé on est pas prêts on fait un petit résumé moi je dirais que en fait tout le monde est un peu à la recherche de la solution mais rare pour se démarquer je pense que notre histoire on est la seule personne à l'avoir vécu on est unique il n'y en a pas d'autre recette que celle-là dans le sens où il n'y a personne d'autre qui va pouvoir se démarquer de la façon que tu vas le faire avec ton histoire parce que tu es la seule à l'avoir Fait que je pense que c'est non seulement un passage obligé, mais un passage nécessaire, puis ça l'aide énormément sur l'introspection qui te permet d'évoluer aussi comme entrepreneur, beaucoup. Puis souvent, quand on se lance à notre compte, on a les compétences d'opération pour délivrer un service, puis les compétences entrepreneuriales souvent sont celles qui nous manquent. puis d'être capable d'évoluer comme entrepreneur, puis d'être capable de raconter son histoire, de se démarquer à travers ça, c'est tout ce qui fait la différence sur notre présence en ligne. Fait que je pense que vraiment, celles qui ont de la difficulté à se démarquer en ligne sont celles qui n'ont pas encore fait ce chemin-là. Puis je veux dire pas encore fait, parce qu'elles vont le faire à un moment ou à un autre, c'est certain.

  • Speaker #2

    On leur souhaite.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est important.

  • Speaker #3

    Ben oui, ben oui. Des fois, en faisant des petits tests d'une publication où on se livre un peu plus sur notre parcours de vie, on le voit tout de suite l'impact que ça a.

  • Speaker #1

    On le sent. Je bondis sur ce que tu as dit. Il n'y a pas personne qui peut copier notre histoire. Ça ne se copie pas. On a beau avoir des similarités, ressentir les mêmes émotions, c'est les émotions universelles qui ressortent de notre parcours, qu'on va s'identifier avec quoi on va faire oui, moi aussi, je me suis déjà sentie comme ça, moi aussi, ça m'est déjà arrivé Mais jamais une histoire peut être copiée alors qu'on est dans des domaines où est-ce que plein d'autres personnes font ça. Bon, en tout cas, il y en a qui sont uniques dans leur domaine, mais c'est quand même rare aujourd'hui, c'est quand même plus rare. Il y a plusieurs, il y a plusieurs artistes peintres. des mentors d'affaires, il y en a. Il y a sûrement d'autres stratèges, podcasts, j'imagine. Bon, ça ne court pas les rues, mais tout de même, tu n'es pas la seule et unique au monde. Non,

  • Speaker #2

    et je ne serai pas la seule dans le futur.

  • Speaker #1

    Non, aussi, exact. Donc, alors là, on a quelque chose qui nous appartient, avec lequel on est les seuls et uniques. On ne peut pas se faire voler ça. C'est franchement puissant. Quand on y pense.

  • Speaker #3

    Il y a plein de gens qui peuvent avoir le même archétype. Il y en a plein probablement qui ont l'exploratrice, mais personne n'a le même parcours. Tu ne vas pas être carnée de la même façon.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Je tiens juste à dire, en anglais, dans les médias, quand on réalise un sujet, un topo, c'est a story. C'est une histoire. J'adore ça. J'en ai parlé avec une journaliste anglophone de Montréal récemment. Elle me dit... Je lui ai parlé du storytelling, de ma révélation.

  • Speaker #1

    Elle m'a dit,

  • Speaker #2

    mais oui, en tant que journaliste, on cherche des histoires à raconter. On ne cherche pas juste. Oui, il y a les faits. Après, il y a le traitement journalistique, mais c'est une histoire avant tout. Qu'est-ce qui va faire que tu vas te démarquer dans les médias ? C'est une histoire.

  • Speaker #3

    C'est parce que ça touche les motifs. C'est la seule manière qu'on est capable de connecter émotivement. Pourquoi on aime tant les films ? C'est pas par le fait de... Mais non, c'est l'histoire. connecte émotivement, on se ressemble dans certains, on s'identifie dans certains parcours de vie qu'on a pu vivre.

  • Speaker #1

    Et dans les films, on a un combat, on lutte avec des opposants, des alliés qui viennent nous aider pour résoudre notre quête. Et là, tout à coup, il y a un épiphany. Bref. Tous les éléments sont là. Toutes les pépites sont là, effectivement.

  • Speaker #3

    On vit avec des histoires depuis qu'on est nés, on s'en fait raconter depuis qu'on est petit, on suit des séries, on regarde des films, notre parcours de vie en est une, on est un... Un passage si court sur cette terre-ci, fait que c'est toutes des histoires. On baigne là-dedans depuis tout à l'heure.

  • Speaker #2

    Oui. Mais dans la réalité, on se les retire. C'est ça qui est plat. Oui. Donc, c'est une occasion.

  • Speaker #3

    On les met en prison.

  • Speaker #1

    Donnons-nous le droit. Oui. De se mettre en valeur. De se mettre en valeur. De se raconter sans se la raconter. J'aime ça comme mot de la fin, vraiment, parce que ça clôt bien. Toi, Chelsea, t'avais-tu un conseil à ajouter ? Ben, je dirais,

  • Speaker #0

    si tu te sens un peu bloquée dans ta création de contenu, tu sais pas trop où t'en aller, mais tu veux faire en sorte que ton projet fonctionne. Appelle-moi à repire.

  • Speaker #1

    On dirait ça. C'est le gars, j'adore ça ! Les filles, un grand merci d'avoir accepté cette invitation-là. Quelle belle discussion qu'on vient d'avoir. Si on veut vous suivre, parce que là, on vient de vous découvrir à travers l'épisode, j'ai envie que chacune d'entre vous me dites à quel endroit on peut vous suivre le canal de préférence. Jessica, toi, tu es active. ou principalement...

  • Speaker #2

    Écoute, ça se remet en marche tranquillement. C'est storytelling, mais Instagram, j'aime beaucoup Jess LBB. J'imagine que tu mets ça à la référence dans l'épisode avec mon lien, si vous voulez, par les podcasts avec moi. J'intègre le storytelling dans le podcast. C'est un incontournable. J'y crois énormément. Instagram, Facebook, ma page est publique. Je raconte mon histoire publiquement.

  • Speaker #1

    Allez voir ça. Ça vaut la peine, Joannie.

  • Speaker #3

    On peut me trouver sur Instagram, bien que maintenant, je suis beaucoup plus active sur Facebook, sur mon compte personnel, Joannie Lambert. Et bien sûr, tous les entrepreneurs en démarrage, vous pouvez nous rejoindre dans le groupe gratuit de La Petite Clique, où je fais certaines apparitions, où certaines expertes comme Marie-Pierre, comme Jessica, viennent animer certains ateliers aussi, très pertinents. Donc, voilà, c'est là que vous pouvez me trouver.

  • Speaker #1

    C'est toi, Jessie. On peut aller voir tes belles toiles.

  • Speaker #0

    Il y a ma page Facebook où je suis assez active. Jessie Deschaines, artiste peintre. Deschaines avec trois S, pas d'accent.

  • Speaker #1

    J'adore.

  • Speaker #0

    Tu peux me trouver aussi sur Instagram. Encore Jessie Deschaines, artiste ou artiste peintre. Et aussi, je suis sur TikTok avec le même nom. Donc, on peut me suivre là-dessus.

  • Speaker #1

    Merci. Donc, allez voir ça, allez connecter avec ces entrepreneuses-là qui m'ont fait l'honneur de venir à Troyes aujourd'hui. Donc, merci beaucoup. Puis, j'ai envie de vous dire à très bientôt. Salut. Bye-bye.

  • Speaker #3

    Bye.

  • Speaker #1

    J'espère que tu repars avec de nouvelles idées pour colorer ta propre histoire et pour connecter avec ta communauté. Continue à te démarquer, à créer des liens en apportant ta touche personnelle. Puis, d'ici là, si tu apprécies notre moment ensemble aujourd'hui. parce que génial si tu pouvais laisser un avis sur le podcast. C'est comme un petit signe de la main quand on se croise dans notre village virtuel. Ça me réchauffe le cœur et ça me donne une meilleure idée de ce qui t'intéresse vraiment. N'hésite pas non plus à partager cet épisode-là avec tes amis ou sur les réseaux sociaux. Et si tu veux continuer la discussion, utilise le tag lavoisinepro sur Instagram. Ça va me faire vraiment plaisir d'échanger avec toi. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle discussion en voisin.

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