15.3 Eve Simonet & Constantin - Débuts difficile de vie à 3, RGO, Allergie au lait de vache, manque de sommeil et baby clash cover
15.3 Eve Simonet & Constantin - Débuts difficile de vie à 3, RGO, Allergie au lait de vache, manque de sommeil et baby clash cover
Aternité : La naissance de la parentalité

15.3 Eve Simonet & Constantin - Débuts difficile de vie à 3, RGO, Allergie au lait de vache, manque de sommeil et baby clash

15.3 Eve Simonet & Constantin - Débuts difficile de vie à 3, RGO, Allergie au lait de vache, manque de sommeil et baby clash

18min |08/04/2024
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15.3 Eve Simonet & Constantin - Débuts difficile de vie à 3, RGO, Allergie au lait de vache, manque de sommeil et baby clash cover
15.3 Eve Simonet & Constantin - Débuts difficile de vie à 3, RGO, Allergie au lait de vache, manque de sommeil et baby clash cover
Aternité : La naissance de la parentalité

15.3 Eve Simonet & Constantin - Débuts difficile de vie à 3, RGO, Allergie au lait de vache, manque de sommeil et baby clash

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18min |08/04/2024
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Description

Bonjour toustes, 


Dans cet épisode, on a parlé de plein de chose.

Eve et Constantin nous ont parlé de leur début de vie à 3, chaotique, rythmé par le RGO, l’allergie au lait de vache (détectée tard) et un manque de sommeil très important.

Nous avons ensuite abordé la charge mentale et la charge de travail, pas toujours équitablement réparties, qui ont pu mener à des frustration au sein du couple.


Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, paternité, matrescence, patrescence, podcast, charge mentale, podcast parentalité, baby clash, manque de sommeil, RGO, début de vie à 3 difficile,



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire.

  • Speaker #0

    Et après ces premiers jours, comment est-ce que vous avez vécu le postpartum ?

  • Speaker #2

    Mal.

  • Speaker #3

    Ouais. Moi, ou énormément, c'est-à-dire que, évidemment différemment de ce qu'on aurait pu imaginer. Parce qu'on a eu des difficultés, à savoir effectivement un enfant qui ne dormait pas, et c'est le cas de beaucoup de gens, enfin je sais pas si c'est... En fait j'arrive pas à savoir si c'est notre époque. Nous on a vu pas mal de pédiatres différents, et en fait ils nous expliquaient effectivement depuis une vingtaine d'années que les enfants étaient quand même, les nourrissons en tout cas, avaient quand même des troubles du sommeil plus importants qu'avant, peut-être liés au reflux et peut-être liés à l'alimentation qu'on a aujourd'hui, ou en tout cas à comment évoluent les corps. Mais effectivement moi en tout cas je connais beaucoup de gens autour de moi qui ont eu des problèmes. Des enfants avec des gros problèmes de sommeil, quand je dis avec des gros problèmes de sommeil, c'est des réveils jusqu'à 10 fois par nuit pendant plusieurs années. Et quand je dis plusieurs années, c'est vraiment 2, 3 ans, 4 ans. Et pas juste les deux premiers mois où c'est entre guillemets normal.

  • Speaker #0

    Des parents vraiment épuisés.

  • Speaker #2

    Nous ça a été le cas. Moi je pense qu'on a un peu... Moi j'ai un souvenir de toi quand même, pendant plusieurs mois aussi, où je me suis dit quand même, il est un peu en dépression postpartum. Et moi aussi d'ailleurs, je pense. Où vraiment on a touché le dos.

  • Speaker #3

    Je crois avoir fait de la dépression postpartum. Je crois avoir fait.

  • Speaker #1

    C'est une excellente question.

  • Speaker #2

    Il y a 20% des hommes, et à mon avis, c'est tout à fait sous-diagnostiqué, parce que les mecs n'en parlent pas. Mais moi, j'ai vraiment des souvenirs de toi, genre au bout, et ce qui est totalement normal, puisque c'est ce que dit Constantin. Nous les problèmes en fait c'est pas des petits problèmes de sommeil, c'est que Ferdinand il se réveillait 10-15 fois par nuit encore jusqu'à aujourd'hui,

  • Speaker #3

    cette nuit il s'est réveillé 2 fois Oui 2 fois mais 15 fois ça n'a rien à voir Non mais par rapport à avant ça n'a rien à voir

  • Speaker #2

    Mais il se réveille toujours Pour 2 parents qui ont jamais connu ça de réveiller par nuit ça peut être l'enfer, pour nous c'est notre quotidien Surtout quand t'as pas prévenu Mais donc non non

  • Speaker #3

    Au bout de 2-3 mois il va dormir

  • Speaker #2

    Donc ça a été difficile

  • Speaker #3

    Puis en plus Excuse moi je complète ce que tu dis mais Toi t'es très très sensible au sommeil C'est à dire qu'il y a des gens qui sont plus ou moins aptes à à accueillir le manque de sommeil et il y a d'autres gens qui ne sont pas capables d'eux et toi tu fais partie de ces gens là il faut le dire je comprends complètement moi j'ai une capacité un peu plus à accepter au bout d'un moment tu peux plus tu peux en tout cas être subi mais c'est vrai que ça c'est assez surprenant et effectivement si t'as pas d'aide et pourtant on a eu la chance de s'offrir une nounou de nuit deux fois par semaine le mardi et vendredi pendant quasiment un an je pense je savais même pas que c'était possible donc c'est une personne qui vient chez vous et qui gère les réveils nocturnes qui fait la nuit avec le petit et toi tu dors dans ton lit

  • Speaker #2

    Béatrice on l'a eu quoi c'est ton père qui nous l'a offert un mois

  • Speaker #3

    Non, Béatrice, on a eu Nounou un mois, qui était là pendant deux jours par semaine, je crois aussi. Et après, on a pris Patricia, qui était la nounou du petit qui faisait la journée, qui faisait aussi le mardi et vendredi, en plus, la nuit jusqu'à 8h le lendemain, et qui le gérait plutôt bien. Mais après, il se réveillait quand même.

  • Speaker #1

    Je ne savais même pas que c'était possible d'avoir vraiment quelqu'un qui...

  • Speaker #3

    Ouais, ça nous a quand même aidé, sauvé.

  • Speaker #2

    Je ne sais même pas comment on aurait fait, parce que même avec... Avec ça, on était dans un état...

  • Speaker #3

    Oui, exactement. Parce que les deux nuits sur sept où tu récupères, parce que c'est ça dont on parle, elles ne sont pas suffisantes parce que tu as quand même 5 heures sur 7.

  • Speaker #2

    Et puis surtout, on avait un appartement qui était grand, mais les chambres étaient à côté, donc j'entendais...

  • Speaker #3

    Oui, il y avait de la tangoisse.

  • Speaker #2

    De la tangoisse.

  • Speaker #3

    Parce que tu te demandes ce qui se passe, qu'est-ce qu'elle fait. Pourquoi ils pleurent ?

  • Speaker #1

    Il n'y avait pas de raison.

  • Speaker #3

    C'est bien sûr. On les connaît à peu près.

  • Speaker #2

    On les connaît. Il s'est quand même passé quelque chose. J'ai le seum encore de ça. Mais c'est qu'en gros, dès le malaise, ils ont posé le diagnostic de RGO, reflux gastro-ésophagien. On a vu beaucoup de spécialistes qui nous ont dit qu'il fallait aller voir telle ou telle personne. Ce qu'on a fait, dont une allergologue. Parce qu'ils nous ont dit c'est peut-être allergique et en fait l'allergologue a fait des tests cutanés sur la peau nous a regardé et nous a dit cet enfant n'est pas allergique donc nous on a laissé de côté ça et au bout de... en fait ça ne s'arrêtait pas on a même fait la fibroscopie truc horrible

  • Speaker #3

    Moi tu laisses en fait à Boulogne à l'hôpital à Boulogne où ils sont spécialisés donc tu laisses ton enfant chirurgien C'est un peu important. Tu embarques le gamin et tu ne sais pas ce qui se passe.

  • Speaker #2

    Et surtout...

  • Speaker #3

    Tu es un quart d'heure et demi.

  • Speaker #2

    Surtout, rappelle-toi, c'était pas ça le plus horrible. On s'était dit que le plus horrible, c'est qu'on a dû le laisser à jeun, le gosse.

  • Speaker #3

    Ah, il pète un câble.

  • Speaker #2

    Et en fait, laisse un enfant qui est complètement brûlé à jeun. En fait, il hurlait. Moi, j'étais dépérissée. J'étais là, mais c'est un enfer. C'est horrible. Lui, ce qu'il vit, nous, ce qu'on vit, c'est horrible. On a récupéré Ferdinand. Ils nous ont dit, oui, il a l'estomac totalement brûlé. Donc oui, il y a bien un problème, mais ça passera avec le temps.

  • Speaker #3

    C'était pour le clapet, surtout pour vérifier.

  • Speaker #2

    Ils nous ont aussi dit pour vérifier.

  • Speaker #3

    Il avait l'osophage très bien.

  • Speaker #2

    Il avait une osophagite, l'osophage bollé.

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Il n'y a aucun traitement pour ça ?

  • Speaker #2

    Bah écoute, écoute, et en fait le truc c'est que tout le monde me disait non mais ça ira mieux quand il va s'asseoir ou quand il va marcher, et j'étais là mais en fait moi les gars je peux pas entendre ça enfin je peux pas entendre que mon gosse il se réveille, c'est-à-dire il s'endort presque pas il faisait pas de sieste la journée et il était je te montre une photo de Ferdinand c'était horrible les scènes comme ça, il était blanc il était pas bien en fait, vraiment et donc du coup j'ai un peu je me suis renseignée au maximum comme je pouvais Et j'ai trouvé qu'en fait, il y avait plusieurs types d'allergies. Il y avait les allergies immédiates, détectables au texte cutané, et les allergies retardées. Les allergies retardées, on ne peut pas les diagnostiquer. Et en fait, il faut faire ce qu'on appelle une éviction pour voir si c'est un aliment qui cause ça. Donc moi je l'ai allaité à l'époque, donc je me suis mise en éviction stricte des protéines de lait de vache, et donc c'est-à-dire que j'ai arrêté de bouffer à peu près tout, sauf des lentilles en gros, et que j'ai fait ça, il faut le faire six semaines en plus, et que tout le monde m'a dit que j'étais une grande malade, et qu'il fallait que j'arrête, et qu'en fait, six semaines le gosse il allait mieux quoi. Ouais, donc c'était ça, donc du coup j'ai continué l'éviction, donc c'était assez dur quand même pour moi, parce que je pense que le seul truc qui me restait dans ma vie c'était la bouffe. Il n'y avait plus de fromage, il n'y avait plus rien. Mais finalement, tout petit à petit, ça a commencé à aller mieux. Pour la première fois de sa vie, je me souviens, en Picardie, on a pu le mettre sur le dos, dans le lit, je pense. Parce qu'avant, on ne pouvait pas, il était tout le temps dans nos bras. Et en fait, maintenant, il est encore en infection aujourd'hui. Donc cet enfant est allergique de gout folé. Sauf qu'en fait, ils sont... de vache, et ils ont mal fait leur travail les professionnels ils nous ont mal orientés et c'est moi qui ai dû passer pour une folle sérieuse auprès de tout le monde parce qu'effectivement quand t'as un enfant qui va mal et tu cherches et tu cherches on te dit il faut juste qu'il grandisse alors que c'est faux, il a vraiment une vie il faut que ça aille en dessous

  • Speaker #3

    On ne peut pas détecter le truc. Effectivement, c'est...

  • Speaker #2

    C'est compliqué, ouais.

  • Speaker #3

    Effectivement, il faut trouver les problèmes. Le problème, c'est que chaque enfant... Qui écoute. Qui écoute et chaque enfant, évidemment, particulier.

  • Speaker #2

    Ça va te fraîcher. C'est facile de dire quand il va marcher, quand il va se... Ça va passer. Ça va passer. Non, en attendant, moi, je suis avec un gosse en souffrance en permanence. Mon couple, il en chie de ouf. Je suis en dépression, mon mec aussi. Ma vie, en fait, est en train de partir en éclats. On nous vole aussi ces premiers moments, parce que moi j'ai quand même encore le seum de m'être dit, bah en fait on a passé un an d'enfer, d'enfer, mais Ferdinand, Constantin et moi quoi. Et en fait, bah ça je trouve ça dégueulasse, parce que c'est la première année avec mon fils et que je la raterai après jamais.

  • Speaker #3

    Après c'est dégueulasse, mais bon elle est comme ça, tu peux pas la...

  • Speaker #2

    C'est comme ça, mais en fait on nous aurait dit tout de suite, ah bah il est allergique, voilà, testez ça.

  • Speaker #3

    On était au fond de je sais pas quel pays, de toute façon...

  • Speaker #2

    Oui c'est sûr, mais bon quand même, tu vois, faut le livrer vers le haut quoi, pas vers le bas en fait.

  • Speaker #3

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est un truc qu'on entend maintenant un peu plus, je trouve, l'allergie aux protéines de lait de vache sur les nourrissons. Mais j'ai l'impression que c'est assez récent aussi comme diagnostic.

  • Speaker #2

    Parce qu'avant, ils s'en foutaient, ils laissaient les enfants.

  • Speaker #3

    Parce que les pédiatres, en tout cas moi, ce que j'en ai retenu, c'est qu'aujourd'hui, il y a quasiment un enfant sur dix qui a cette allergie officielle. Ce qui est énorme et ce qui n'était pas le cas il y a 20 ans, et qui est certainement dû, comme je disais au début là, c'est qu'apparemment, ce qui est certainement dû à ce que nous, on mange, et donc ce qu'on leur refile, entre guillemets, dans le ventre de la mère. Alors après, est-ce que c'est vrai, c'est faux ?

  • Speaker #0

    On ne sait pas non plus.

  • Speaker #2

    Et du coup, ça a commencé à aller mieux, en fait. Après un an de Ferdinand, et aujourd'hui, les problèmes de sommeil, je pense que c'est aussi parce que ce début de vie a été si chaotique, il n'a jamais connu le sommeil profond, etc. et le sommeil normal en fait aujourd'hui il dort profondément il dort profondément maintenant c'est à dire que Ferdinand il fait jamais de sieste la journée, enfin il a jamais fait de sieste il fait jamais de sieste, même il s'enchaîne des journées d'école, il se lave à 7h, il fait pas de sieste alors qu'il mange à la maison et qu'il pourrait dormir dans son lit tranquille,

  • Speaker #3

    non quoi c'est sûr que ces premiers jours là et ces premières semaines cassent un rythme que t'aurais voulu trouver mais que tu ne trouves pas parce que la...

  • Speaker #0

    entre guillemets la maladie c'est un grand mot la maladie les problèmes de santé est-ce que vous avez eu l'impression de faire chacun votre part genre plutôt 50-50 ou d'être équilibré dans le quotidien par rapport à ça c'est une bonne question alors

  • Speaker #2

    je peux répondre alors moi on a fait toujours les nuits ensemble ça c'était une volonté un peu des deux même si à un moment je pense qu'on s'était mis c'est alterné on a toujours fait les nuits ensemble moi j'ai vraiment manqué de soutien émotionnel et l'implication que je mettais là-dedans parce que j'étais aussi je trouve qu'il y a eu un moment où il y a eu une cassure où moi j'avais l'impression d'en faire énormément donc Constantin ne sait pas faire à manger. Donc du coup, je gérais la charge aussi de la nourriture, d'essayer d'organiser les choses, etc. Et toi, tu ne voyais pas ce que je faisais. Et ça, c'est quelque chose de l'ordre de l'éducation. Tu ne peux pas remettre du poids que sur ses épaules, etc. C'est quelque chose de...

  • Speaker #3

    C'est ta vision des choses.

  • Speaker #2

    Oui, mais ce que tu me disais, c'est aussi toi la mère, tu as été éduquée comme ça, je ne t'en veux pas, c'est OK.

  • Speaker #3

    c'est parce que quelqu'un ne fait pas la nourriture qu'il ne peut pas faire autre chose tu faisais quoi mon chou ? les poubelles, je changeais la cause de caca les courses les comptes l'administratif la nounou il y avait dans le quotidien en tout cas tu avais un sentiment de faire plus peut-être et moi aussi moi aussi j'avais le sentiment de faire plus mais bon c'est pas grave en tout cas ce qui était sûr c'est que psychiquement

  • Speaker #2

    si tu peux aussi que moi j'étais mieux avec l'enfant parce que j'étais la mère par contre c'est effectivement une chose dont on avait parlé

  • Speaker #3

    mais qui a été moins appliquée, on va dire, c'est qu'effectivement, moi, dans mon cas à moi, la mère est censée faire plus. Dans le sens où... Faire plus dans le sens où elle porte l'enfant. Pas faire plus au quotidien, parce qu'au quotidien, je fais beaucoup, et je pense qu'on est à peu près sur tout aujourd'hui. Mais de base, on va dire, dans les premiers jours, la mère est censée avoir ce fameux instinct maternel qui n'existe pas.

  • Speaker #2

    Est-ce que t'as regardé mes documentaires ou pas ? C'est spécial, hein ?

  • Speaker #3

    mais c'est pour ça que c'est pour ça que j'en ai même produit un donc voilà l'instinct maternel qui existe dans certains cas mais il n'existe pas ça

  • Speaker #2

    n'existe pas l'instinct maternel c'est sûr que c'est vous

  • Speaker #3

    C'est vous qui portez l'enfant, quand même, jusqu'à présent. Peut-être que dans 100 ans, ça fera du bien, mais jusqu'à présent, c'est la femme qui porte l'enfant, peut-être que dans 100 ans, l'homme...

  • Speaker #2

    C'est séparé, maintenant, ça ?

  • Speaker #3

    L'homme, voilà, l'homme accompagne du mieux qu'il peut. Et va chasser. Et va chasser, et va prendre à manger, et le ramène, et tout le monde mange. C'est vrai que c'est aussi facile. D'ailleurs, le nombre de fois que je suis allé à la pharmacie, je cherchais notamment les petites mabelles, là, pour le... Non, non, non, non, non. comment on appelle ça ? un tire-lait exactement bref avec les chèques de caution et tout bref qu'il faut faire bref donc voilà c'était bien ma signature à rappeler sur le talon du chêne mais donc du coup pour revenir aux tâches à cette question des tâches je pense qu'en tout cas mutuellement on avait l'impression de faire énormément et que mutuellement effectivement on était frustrés l'un comme l'autre Voilà, ça c'est sûr. Et ça c'est un constat, et qu'on essayait de se compléter, mais malheureusement ça ne marchait pas. Et effectivement, de manque de sommeil en manque de sommeil, de manque de sommeil et d'angoisse en angoisse, parce qu'en fait un enfant crée énormément d'angoisse. Surtout nous dans le fond, il y a des choses... Voilà, mais effectivement, déjà un enfant qui va bien, ça peut être l'angoisse. Donc un enfant qui, entre guillemets, ne va pas bien, c'est d'autant plus l'angoisse. Et chacun gère ses angoisses, et les angoisses ramènent aussi à l'enfance de chacun. et de comment chacun gère ses angoisses. Donc on peut en parler pendant des heures.

  • Speaker #1

    Et du coup, je pense qu'on peut parler de baby clash. Le baby clash, c'est matérialisé comment ?

  • Speaker #2

    Écoute, moi je dirais qu'en fait, il y a eu très vite quand même un peu une rupture. Émotionnelle, tu vois. Il y a eu quelque chose où je pense que déjà, ce postpartum nous prenait tellement. que moi je me sentais plus aimée déjà je pense que c'était un sentiment encore une fois je pense que c'est absolument pas de ta faute le moment faisait que c'était très très difficile et que du coup je pense qu'on pouvait pas se donner quelque chose d'autre toute notre énergie passait sur Ferdinand il pouvait pas prendre soin de quelqu'un d'autre il pouvait pas prendre soin ce qui est un classique d'ailleurs ce qui est un classique je pense et qu'en fait très vite aussi je pense que les divergences se sont un peu non et toi et je pense que tu vois on aurait pu toi tu me disais souvent mais si on peut tu vois faire perdurer ce couple et tout et moi je pense que je suis plus Dans cet instant de survie, ou quand je ne suis pas bien quelque part, je me pose les questions plus vite, tu vois. Je pense que de... On aurait pu peut-être encore rester cinq ans ensemble et voir.

  • Speaker #3

    On va parler après de la séparation. Je crois que ce n'est pas le sujet du sujet. Je ne sais pas si c'est tout de suite ou pas.

  • Speaker #2

    Mais sur le publicage, comment ça s'est matérialisé ? Nous, on n'a jamais été du genre à se hurler dessus. Mais c'était... Parce qu'encore une fois, on communique aussi beaucoup. Mais en tout cas, moi, c'était plus une forme de tristesse. De tristesse de... en fait déjà le deuil de ce que j'avais imaginé avoir comme vie de famille qui n'y arrivait pas avec les maladies avec le manque de sommeil machin truc et de voir je pense qu'il y a aussi quelque chose de l'ordre de on connectait plus amoureusement c'est très vrai il n'y a plus votre place de couple mais par contre j'ai toujours en tout cas moi je parle pour moi mais j'ai toujours eu et d'ailleurs je l'ai toujours et c'est pour ça je pense que ça se passe bien et je pense toi aussi énormément d'amour mais il n'y avait plus Ce truc amoureux qui faisait que ça pouvait un peu plus cimenter le couple en fait. C'est-à-dire que dans l'orga au quotidien, on s'organisait correctement.

  • Speaker #3

    Le problème c'est qu'effectivement on était beaucoup plus préoccupés par l'enfant que par vous. Et après notre travail, parce qu'il faut que la vie quotidienne puisse continuer.

  • Speaker #2

    Moi je commençais le doc, avec Tissou, donc deux entreprises.

  • Speaker #3

    Il y avait notre vie de couple et après nos vies individuelles. Donc c'est, on va dire, c'est quatre vies. Effectivement, déjà, en essayant d'en faire deux, c'était compliqué. Il fallait les mettre de côté.

  • Speaker #2

    Je pense que c'est un peu pareil ce qui s'est passé,

  • Speaker #3

    globalement. Et effectivement, comme dans n'importe quel couple, il peut y avoir des hauts et des bas. Effectivement, le trou s'est creusé, creusé, creusé, creusé jusqu'à...

  • Speaker #2

    Je pense qu'aussi, il y a quelque chose, c'est qu'on a toujours mis beaucoup d'importance, toi comme moi, sur notre travail. On est des passionnés, tous les deux. Et en fait, le truc, c'est qu'entre Ferdinand et notre travail, on a toujours eu des questions. on avait fait des choix en fait finalement et on se regroupe même aujourd'hui Ferdinand le travaille et nous et nous oui pardon et nous on a gardé Ferdinand le travail c'est ça et qu'aujourd'hui même au quotidien on s'appelle au niveau du taf on est très complémentaire sur ça mais on

  • Speaker #1

    s'arrête là pour aujourd'hui on vous dit à la semaine prochaine pour la suite bisous bisous

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #1

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #0

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com sans accent évidemment.

  • Speaker #3

    Bisous !

Description

Bonjour toustes, 


Dans cet épisode, on a parlé de plein de chose.

Eve et Constantin nous ont parlé de leur début de vie à 3, chaotique, rythmé par le RGO, l’allergie au lait de vache (détectée tard) et un manque de sommeil très important.

Nous avons ensuite abordé la charge mentale et la charge de travail, pas toujours équitablement réparties, qui ont pu mener à des frustration au sein du couple.


Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, paternité, matrescence, patrescence, podcast, charge mentale, podcast parentalité, baby clash, manque de sommeil, RGO, début de vie à 3 difficile,



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire.

  • Speaker #0

    Et après ces premiers jours, comment est-ce que vous avez vécu le postpartum ?

  • Speaker #2

    Mal.

  • Speaker #3

    Ouais. Moi, ou énormément, c'est-à-dire que, évidemment différemment de ce qu'on aurait pu imaginer. Parce qu'on a eu des difficultés, à savoir effectivement un enfant qui ne dormait pas, et c'est le cas de beaucoup de gens, enfin je sais pas si c'est... En fait j'arrive pas à savoir si c'est notre époque. Nous on a vu pas mal de pédiatres différents, et en fait ils nous expliquaient effectivement depuis une vingtaine d'années que les enfants étaient quand même, les nourrissons en tout cas, avaient quand même des troubles du sommeil plus importants qu'avant, peut-être liés au reflux et peut-être liés à l'alimentation qu'on a aujourd'hui, ou en tout cas à comment évoluent les corps. Mais effectivement moi en tout cas je connais beaucoup de gens autour de moi qui ont eu des problèmes. Des enfants avec des gros problèmes de sommeil, quand je dis avec des gros problèmes de sommeil, c'est des réveils jusqu'à 10 fois par nuit pendant plusieurs années. Et quand je dis plusieurs années, c'est vraiment 2, 3 ans, 4 ans. Et pas juste les deux premiers mois où c'est entre guillemets normal.

  • Speaker #0

    Des parents vraiment épuisés.

  • Speaker #2

    Nous ça a été le cas. Moi je pense qu'on a un peu... Moi j'ai un souvenir de toi quand même, pendant plusieurs mois aussi, où je me suis dit quand même, il est un peu en dépression postpartum. Et moi aussi d'ailleurs, je pense. Où vraiment on a touché le dos.

  • Speaker #3

    Je crois avoir fait de la dépression postpartum. Je crois avoir fait.

  • Speaker #1

    C'est une excellente question.

  • Speaker #2

    Il y a 20% des hommes, et à mon avis, c'est tout à fait sous-diagnostiqué, parce que les mecs n'en parlent pas. Mais moi, j'ai vraiment des souvenirs de toi, genre au bout, et ce qui est totalement normal, puisque c'est ce que dit Constantin. Nous les problèmes en fait c'est pas des petits problèmes de sommeil, c'est que Ferdinand il se réveillait 10-15 fois par nuit encore jusqu'à aujourd'hui,

  • Speaker #3

    cette nuit il s'est réveillé 2 fois Oui 2 fois mais 15 fois ça n'a rien à voir Non mais par rapport à avant ça n'a rien à voir

  • Speaker #2

    Mais il se réveille toujours Pour 2 parents qui ont jamais connu ça de réveiller par nuit ça peut être l'enfer, pour nous c'est notre quotidien Surtout quand t'as pas prévenu Mais donc non non

  • Speaker #3

    Au bout de 2-3 mois il va dormir

  • Speaker #2

    Donc ça a été difficile

  • Speaker #3

    Puis en plus Excuse moi je complète ce que tu dis mais Toi t'es très très sensible au sommeil C'est à dire qu'il y a des gens qui sont plus ou moins aptes à à accueillir le manque de sommeil et il y a d'autres gens qui ne sont pas capables d'eux et toi tu fais partie de ces gens là il faut le dire je comprends complètement moi j'ai une capacité un peu plus à accepter au bout d'un moment tu peux plus tu peux en tout cas être subi mais c'est vrai que ça c'est assez surprenant et effectivement si t'as pas d'aide et pourtant on a eu la chance de s'offrir une nounou de nuit deux fois par semaine le mardi et vendredi pendant quasiment un an je pense je savais même pas que c'était possible donc c'est une personne qui vient chez vous et qui gère les réveils nocturnes qui fait la nuit avec le petit et toi tu dors dans ton lit

  • Speaker #2

    Béatrice on l'a eu quoi c'est ton père qui nous l'a offert un mois

  • Speaker #3

    Non, Béatrice, on a eu Nounou un mois, qui était là pendant deux jours par semaine, je crois aussi. Et après, on a pris Patricia, qui était la nounou du petit qui faisait la journée, qui faisait aussi le mardi et vendredi, en plus, la nuit jusqu'à 8h le lendemain, et qui le gérait plutôt bien. Mais après, il se réveillait quand même.

  • Speaker #1

    Je ne savais même pas que c'était possible d'avoir vraiment quelqu'un qui...

  • Speaker #3

    Ouais, ça nous a quand même aidé, sauvé.

  • Speaker #2

    Je ne sais même pas comment on aurait fait, parce que même avec... Avec ça, on était dans un état...

  • Speaker #3

    Oui, exactement. Parce que les deux nuits sur sept où tu récupères, parce que c'est ça dont on parle, elles ne sont pas suffisantes parce que tu as quand même 5 heures sur 7.

  • Speaker #2

    Et puis surtout, on avait un appartement qui était grand, mais les chambres étaient à côté, donc j'entendais...

  • Speaker #3

    Oui, il y avait de la tangoisse.

  • Speaker #2

    De la tangoisse.

  • Speaker #3

    Parce que tu te demandes ce qui se passe, qu'est-ce qu'elle fait. Pourquoi ils pleurent ?

  • Speaker #1

    Il n'y avait pas de raison.

  • Speaker #3

    C'est bien sûr. On les connaît à peu près.

  • Speaker #2

    On les connaît. Il s'est quand même passé quelque chose. J'ai le seum encore de ça. Mais c'est qu'en gros, dès le malaise, ils ont posé le diagnostic de RGO, reflux gastro-ésophagien. On a vu beaucoup de spécialistes qui nous ont dit qu'il fallait aller voir telle ou telle personne. Ce qu'on a fait, dont une allergologue. Parce qu'ils nous ont dit c'est peut-être allergique et en fait l'allergologue a fait des tests cutanés sur la peau nous a regardé et nous a dit cet enfant n'est pas allergique donc nous on a laissé de côté ça et au bout de... en fait ça ne s'arrêtait pas on a même fait la fibroscopie truc horrible

  • Speaker #3

    Moi tu laisses en fait à Boulogne à l'hôpital à Boulogne où ils sont spécialisés donc tu laisses ton enfant chirurgien C'est un peu important. Tu embarques le gamin et tu ne sais pas ce qui se passe.

  • Speaker #2

    Et surtout...

  • Speaker #3

    Tu es un quart d'heure et demi.

  • Speaker #2

    Surtout, rappelle-toi, c'était pas ça le plus horrible. On s'était dit que le plus horrible, c'est qu'on a dû le laisser à jeun, le gosse.

  • Speaker #3

    Ah, il pète un câble.

  • Speaker #2

    Et en fait, laisse un enfant qui est complètement brûlé à jeun. En fait, il hurlait. Moi, j'étais dépérissée. J'étais là, mais c'est un enfer. C'est horrible. Lui, ce qu'il vit, nous, ce qu'on vit, c'est horrible. On a récupéré Ferdinand. Ils nous ont dit, oui, il a l'estomac totalement brûlé. Donc oui, il y a bien un problème, mais ça passera avec le temps.

  • Speaker #3

    C'était pour le clapet, surtout pour vérifier.

  • Speaker #2

    Ils nous ont aussi dit pour vérifier.

  • Speaker #3

    Il avait l'osophage très bien.

  • Speaker #2

    Il avait une osophagite, l'osophage bollé.

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Il n'y a aucun traitement pour ça ?

  • Speaker #2

    Bah écoute, écoute, et en fait le truc c'est que tout le monde me disait non mais ça ira mieux quand il va s'asseoir ou quand il va marcher, et j'étais là mais en fait moi les gars je peux pas entendre ça enfin je peux pas entendre que mon gosse il se réveille, c'est-à-dire il s'endort presque pas il faisait pas de sieste la journée et il était je te montre une photo de Ferdinand c'était horrible les scènes comme ça, il était blanc il était pas bien en fait, vraiment et donc du coup j'ai un peu je me suis renseignée au maximum comme je pouvais Et j'ai trouvé qu'en fait, il y avait plusieurs types d'allergies. Il y avait les allergies immédiates, détectables au texte cutané, et les allergies retardées. Les allergies retardées, on ne peut pas les diagnostiquer. Et en fait, il faut faire ce qu'on appelle une éviction pour voir si c'est un aliment qui cause ça. Donc moi je l'ai allaité à l'époque, donc je me suis mise en éviction stricte des protéines de lait de vache, et donc c'est-à-dire que j'ai arrêté de bouffer à peu près tout, sauf des lentilles en gros, et que j'ai fait ça, il faut le faire six semaines en plus, et que tout le monde m'a dit que j'étais une grande malade, et qu'il fallait que j'arrête, et qu'en fait, six semaines le gosse il allait mieux quoi. Ouais, donc c'était ça, donc du coup j'ai continué l'éviction, donc c'était assez dur quand même pour moi, parce que je pense que le seul truc qui me restait dans ma vie c'était la bouffe. Il n'y avait plus de fromage, il n'y avait plus rien. Mais finalement, tout petit à petit, ça a commencé à aller mieux. Pour la première fois de sa vie, je me souviens, en Picardie, on a pu le mettre sur le dos, dans le lit, je pense. Parce qu'avant, on ne pouvait pas, il était tout le temps dans nos bras. Et en fait, maintenant, il est encore en infection aujourd'hui. Donc cet enfant est allergique de gout folé. Sauf qu'en fait, ils sont... de vache, et ils ont mal fait leur travail les professionnels ils nous ont mal orientés et c'est moi qui ai dû passer pour une folle sérieuse auprès de tout le monde parce qu'effectivement quand t'as un enfant qui va mal et tu cherches et tu cherches on te dit il faut juste qu'il grandisse alors que c'est faux, il a vraiment une vie il faut que ça aille en dessous

  • Speaker #3

    On ne peut pas détecter le truc. Effectivement, c'est...

  • Speaker #2

    C'est compliqué, ouais.

  • Speaker #3

    Effectivement, il faut trouver les problèmes. Le problème, c'est que chaque enfant... Qui écoute. Qui écoute et chaque enfant, évidemment, particulier.

  • Speaker #2

    Ça va te fraîcher. C'est facile de dire quand il va marcher, quand il va se... Ça va passer. Ça va passer. Non, en attendant, moi, je suis avec un gosse en souffrance en permanence. Mon couple, il en chie de ouf. Je suis en dépression, mon mec aussi. Ma vie, en fait, est en train de partir en éclats. On nous vole aussi ces premiers moments, parce que moi j'ai quand même encore le seum de m'être dit, bah en fait on a passé un an d'enfer, d'enfer, mais Ferdinand, Constantin et moi quoi. Et en fait, bah ça je trouve ça dégueulasse, parce que c'est la première année avec mon fils et que je la raterai après jamais.

  • Speaker #3

    Après c'est dégueulasse, mais bon elle est comme ça, tu peux pas la...

  • Speaker #2

    C'est comme ça, mais en fait on nous aurait dit tout de suite, ah bah il est allergique, voilà, testez ça.

  • Speaker #3

    On était au fond de je sais pas quel pays, de toute façon...

  • Speaker #2

    Oui c'est sûr, mais bon quand même, tu vois, faut le livrer vers le haut quoi, pas vers le bas en fait.

  • Speaker #3

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est un truc qu'on entend maintenant un peu plus, je trouve, l'allergie aux protéines de lait de vache sur les nourrissons. Mais j'ai l'impression que c'est assez récent aussi comme diagnostic.

  • Speaker #2

    Parce qu'avant, ils s'en foutaient, ils laissaient les enfants.

  • Speaker #3

    Parce que les pédiatres, en tout cas moi, ce que j'en ai retenu, c'est qu'aujourd'hui, il y a quasiment un enfant sur dix qui a cette allergie officielle. Ce qui est énorme et ce qui n'était pas le cas il y a 20 ans, et qui est certainement dû, comme je disais au début là, c'est qu'apparemment, ce qui est certainement dû à ce que nous, on mange, et donc ce qu'on leur refile, entre guillemets, dans le ventre de la mère. Alors après, est-ce que c'est vrai, c'est faux ?

  • Speaker #0

    On ne sait pas non plus.

  • Speaker #2

    Et du coup, ça a commencé à aller mieux, en fait. Après un an de Ferdinand, et aujourd'hui, les problèmes de sommeil, je pense que c'est aussi parce que ce début de vie a été si chaotique, il n'a jamais connu le sommeil profond, etc. et le sommeil normal en fait aujourd'hui il dort profondément il dort profondément maintenant c'est à dire que Ferdinand il fait jamais de sieste la journée, enfin il a jamais fait de sieste il fait jamais de sieste, même il s'enchaîne des journées d'école, il se lave à 7h, il fait pas de sieste alors qu'il mange à la maison et qu'il pourrait dormir dans son lit tranquille,

  • Speaker #3

    non quoi c'est sûr que ces premiers jours là et ces premières semaines cassent un rythme que t'aurais voulu trouver mais que tu ne trouves pas parce que la...

  • Speaker #0

    entre guillemets la maladie c'est un grand mot la maladie les problèmes de santé est-ce que vous avez eu l'impression de faire chacun votre part genre plutôt 50-50 ou d'être équilibré dans le quotidien par rapport à ça c'est une bonne question alors

  • Speaker #2

    je peux répondre alors moi on a fait toujours les nuits ensemble ça c'était une volonté un peu des deux même si à un moment je pense qu'on s'était mis c'est alterné on a toujours fait les nuits ensemble moi j'ai vraiment manqué de soutien émotionnel et l'implication que je mettais là-dedans parce que j'étais aussi je trouve qu'il y a eu un moment où il y a eu une cassure où moi j'avais l'impression d'en faire énormément donc Constantin ne sait pas faire à manger. Donc du coup, je gérais la charge aussi de la nourriture, d'essayer d'organiser les choses, etc. Et toi, tu ne voyais pas ce que je faisais. Et ça, c'est quelque chose de l'ordre de l'éducation. Tu ne peux pas remettre du poids que sur ses épaules, etc. C'est quelque chose de...

  • Speaker #3

    C'est ta vision des choses.

  • Speaker #2

    Oui, mais ce que tu me disais, c'est aussi toi la mère, tu as été éduquée comme ça, je ne t'en veux pas, c'est OK.

  • Speaker #3

    c'est parce que quelqu'un ne fait pas la nourriture qu'il ne peut pas faire autre chose tu faisais quoi mon chou ? les poubelles, je changeais la cause de caca les courses les comptes l'administratif la nounou il y avait dans le quotidien en tout cas tu avais un sentiment de faire plus peut-être et moi aussi moi aussi j'avais le sentiment de faire plus mais bon c'est pas grave en tout cas ce qui était sûr c'est que psychiquement

  • Speaker #2

    si tu peux aussi que moi j'étais mieux avec l'enfant parce que j'étais la mère par contre c'est effectivement une chose dont on avait parlé

  • Speaker #3

    mais qui a été moins appliquée, on va dire, c'est qu'effectivement, moi, dans mon cas à moi, la mère est censée faire plus. Dans le sens où... Faire plus dans le sens où elle porte l'enfant. Pas faire plus au quotidien, parce qu'au quotidien, je fais beaucoup, et je pense qu'on est à peu près sur tout aujourd'hui. Mais de base, on va dire, dans les premiers jours, la mère est censée avoir ce fameux instinct maternel qui n'existe pas.

  • Speaker #2

    Est-ce que t'as regardé mes documentaires ou pas ? C'est spécial, hein ?

  • Speaker #3

    mais c'est pour ça que c'est pour ça que j'en ai même produit un donc voilà l'instinct maternel qui existe dans certains cas mais il n'existe pas ça

  • Speaker #2

    n'existe pas l'instinct maternel c'est sûr que c'est vous

  • Speaker #3

    C'est vous qui portez l'enfant, quand même, jusqu'à présent. Peut-être que dans 100 ans, ça fera du bien, mais jusqu'à présent, c'est la femme qui porte l'enfant, peut-être que dans 100 ans, l'homme...

  • Speaker #2

    C'est séparé, maintenant, ça ?

  • Speaker #3

    L'homme, voilà, l'homme accompagne du mieux qu'il peut. Et va chasser. Et va chasser, et va prendre à manger, et le ramène, et tout le monde mange. C'est vrai que c'est aussi facile. D'ailleurs, le nombre de fois que je suis allé à la pharmacie, je cherchais notamment les petites mabelles, là, pour le... Non, non, non, non, non. comment on appelle ça ? un tire-lait exactement bref avec les chèques de caution et tout bref qu'il faut faire bref donc voilà c'était bien ma signature à rappeler sur le talon du chêne mais donc du coup pour revenir aux tâches à cette question des tâches je pense qu'en tout cas mutuellement on avait l'impression de faire énormément et que mutuellement effectivement on était frustrés l'un comme l'autre Voilà, ça c'est sûr. Et ça c'est un constat, et qu'on essayait de se compléter, mais malheureusement ça ne marchait pas. Et effectivement, de manque de sommeil en manque de sommeil, de manque de sommeil et d'angoisse en angoisse, parce qu'en fait un enfant crée énormément d'angoisse. Surtout nous dans le fond, il y a des choses... Voilà, mais effectivement, déjà un enfant qui va bien, ça peut être l'angoisse. Donc un enfant qui, entre guillemets, ne va pas bien, c'est d'autant plus l'angoisse. Et chacun gère ses angoisses, et les angoisses ramènent aussi à l'enfance de chacun. et de comment chacun gère ses angoisses. Donc on peut en parler pendant des heures.

  • Speaker #1

    Et du coup, je pense qu'on peut parler de baby clash. Le baby clash, c'est matérialisé comment ?

  • Speaker #2

    Écoute, moi je dirais qu'en fait, il y a eu très vite quand même un peu une rupture. Émotionnelle, tu vois. Il y a eu quelque chose où je pense que déjà, ce postpartum nous prenait tellement. que moi je me sentais plus aimée déjà je pense que c'était un sentiment encore une fois je pense que c'est absolument pas de ta faute le moment faisait que c'était très très difficile et que du coup je pense qu'on pouvait pas se donner quelque chose d'autre toute notre énergie passait sur Ferdinand il pouvait pas prendre soin de quelqu'un d'autre il pouvait pas prendre soin ce qui est un classique d'ailleurs ce qui est un classique je pense et qu'en fait très vite aussi je pense que les divergences se sont un peu non et toi et je pense que tu vois on aurait pu toi tu me disais souvent mais si on peut tu vois faire perdurer ce couple et tout et moi je pense que je suis plus Dans cet instant de survie, ou quand je ne suis pas bien quelque part, je me pose les questions plus vite, tu vois. Je pense que de... On aurait pu peut-être encore rester cinq ans ensemble et voir.

  • Speaker #3

    On va parler après de la séparation. Je crois que ce n'est pas le sujet du sujet. Je ne sais pas si c'est tout de suite ou pas.

  • Speaker #2

    Mais sur le publicage, comment ça s'est matérialisé ? Nous, on n'a jamais été du genre à se hurler dessus. Mais c'était... Parce qu'encore une fois, on communique aussi beaucoup. Mais en tout cas, moi, c'était plus une forme de tristesse. De tristesse de... en fait déjà le deuil de ce que j'avais imaginé avoir comme vie de famille qui n'y arrivait pas avec les maladies avec le manque de sommeil machin truc et de voir je pense qu'il y a aussi quelque chose de l'ordre de on connectait plus amoureusement c'est très vrai il n'y a plus votre place de couple mais par contre j'ai toujours en tout cas moi je parle pour moi mais j'ai toujours eu et d'ailleurs je l'ai toujours et c'est pour ça je pense que ça se passe bien et je pense toi aussi énormément d'amour mais il n'y avait plus Ce truc amoureux qui faisait que ça pouvait un peu plus cimenter le couple en fait. C'est-à-dire que dans l'orga au quotidien, on s'organisait correctement.

  • Speaker #3

    Le problème c'est qu'effectivement on était beaucoup plus préoccupés par l'enfant que par vous. Et après notre travail, parce qu'il faut que la vie quotidienne puisse continuer.

  • Speaker #2

    Moi je commençais le doc, avec Tissou, donc deux entreprises.

  • Speaker #3

    Il y avait notre vie de couple et après nos vies individuelles. Donc c'est, on va dire, c'est quatre vies. Effectivement, déjà, en essayant d'en faire deux, c'était compliqué. Il fallait les mettre de côté.

  • Speaker #2

    Je pense que c'est un peu pareil ce qui s'est passé,

  • Speaker #3

    globalement. Et effectivement, comme dans n'importe quel couple, il peut y avoir des hauts et des bas. Effectivement, le trou s'est creusé, creusé, creusé, creusé jusqu'à...

  • Speaker #2

    Je pense qu'aussi, il y a quelque chose, c'est qu'on a toujours mis beaucoup d'importance, toi comme moi, sur notre travail. On est des passionnés, tous les deux. Et en fait, le truc, c'est qu'entre Ferdinand et notre travail, on a toujours eu des questions. on avait fait des choix en fait finalement et on se regroupe même aujourd'hui Ferdinand le travaille et nous et nous oui pardon et nous on a gardé Ferdinand le travail c'est ça et qu'aujourd'hui même au quotidien on s'appelle au niveau du taf on est très complémentaire sur ça mais on

  • Speaker #1

    s'arrête là pour aujourd'hui on vous dit à la semaine prochaine pour la suite bisous bisous

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #1

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #0

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com sans accent évidemment.

  • Speaker #3

    Bisous !

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Description

Bonjour toustes, 


Dans cet épisode, on a parlé de plein de chose.

Eve et Constantin nous ont parlé de leur début de vie à 3, chaotique, rythmé par le RGO, l’allergie au lait de vache (détectée tard) et un manque de sommeil très important.

Nous avons ensuite abordé la charge mentale et la charge de travail, pas toujours équitablement réparties, qui ont pu mener à des frustration au sein du couple.


Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, paternité, matrescence, patrescence, podcast, charge mentale, podcast parentalité, baby clash, manque de sommeil, RGO, début de vie à 3 difficile,



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire.

  • Speaker #0

    Et après ces premiers jours, comment est-ce que vous avez vécu le postpartum ?

  • Speaker #2

    Mal.

  • Speaker #3

    Ouais. Moi, ou énormément, c'est-à-dire que, évidemment différemment de ce qu'on aurait pu imaginer. Parce qu'on a eu des difficultés, à savoir effectivement un enfant qui ne dormait pas, et c'est le cas de beaucoup de gens, enfin je sais pas si c'est... En fait j'arrive pas à savoir si c'est notre époque. Nous on a vu pas mal de pédiatres différents, et en fait ils nous expliquaient effectivement depuis une vingtaine d'années que les enfants étaient quand même, les nourrissons en tout cas, avaient quand même des troubles du sommeil plus importants qu'avant, peut-être liés au reflux et peut-être liés à l'alimentation qu'on a aujourd'hui, ou en tout cas à comment évoluent les corps. Mais effectivement moi en tout cas je connais beaucoup de gens autour de moi qui ont eu des problèmes. Des enfants avec des gros problèmes de sommeil, quand je dis avec des gros problèmes de sommeil, c'est des réveils jusqu'à 10 fois par nuit pendant plusieurs années. Et quand je dis plusieurs années, c'est vraiment 2, 3 ans, 4 ans. Et pas juste les deux premiers mois où c'est entre guillemets normal.

  • Speaker #0

    Des parents vraiment épuisés.

  • Speaker #2

    Nous ça a été le cas. Moi je pense qu'on a un peu... Moi j'ai un souvenir de toi quand même, pendant plusieurs mois aussi, où je me suis dit quand même, il est un peu en dépression postpartum. Et moi aussi d'ailleurs, je pense. Où vraiment on a touché le dos.

  • Speaker #3

    Je crois avoir fait de la dépression postpartum. Je crois avoir fait.

  • Speaker #1

    C'est une excellente question.

  • Speaker #2

    Il y a 20% des hommes, et à mon avis, c'est tout à fait sous-diagnostiqué, parce que les mecs n'en parlent pas. Mais moi, j'ai vraiment des souvenirs de toi, genre au bout, et ce qui est totalement normal, puisque c'est ce que dit Constantin. Nous les problèmes en fait c'est pas des petits problèmes de sommeil, c'est que Ferdinand il se réveillait 10-15 fois par nuit encore jusqu'à aujourd'hui,

  • Speaker #3

    cette nuit il s'est réveillé 2 fois Oui 2 fois mais 15 fois ça n'a rien à voir Non mais par rapport à avant ça n'a rien à voir

  • Speaker #2

    Mais il se réveille toujours Pour 2 parents qui ont jamais connu ça de réveiller par nuit ça peut être l'enfer, pour nous c'est notre quotidien Surtout quand t'as pas prévenu Mais donc non non

  • Speaker #3

    Au bout de 2-3 mois il va dormir

  • Speaker #2

    Donc ça a été difficile

  • Speaker #3

    Puis en plus Excuse moi je complète ce que tu dis mais Toi t'es très très sensible au sommeil C'est à dire qu'il y a des gens qui sont plus ou moins aptes à à accueillir le manque de sommeil et il y a d'autres gens qui ne sont pas capables d'eux et toi tu fais partie de ces gens là il faut le dire je comprends complètement moi j'ai une capacité un peu plus à accepter au bout d'un moment tu peux plus tu peux en tout cas être subi mais c'est vrai que ça c'est assez surprenant et effectivement si t'as pas d'aide et pourtant on a eu la chance de s'offrir une nounou de nuit deux fois par semaine le mardi et vendredi pendant quasiment un an je pense je savais même pas que c'était possible donc c'est une personne qui vient chez vous et qui gère les réveils nocturnes qui fait la nuit avec le petit et toi tu dors dans ton lit

  • Speaker #2

    Béatrice on l'a eu quoi c'est ton père qui nous l'a offert un mois

  • Speaker #3

    Non, Béatrice, on a eu Nounou un mois, qui était là pendant deux jours par semaine, je crois aussi. Et après, on a pris Patricia, qui était la nounou du petit qui faisait la journée, qui faisait aussi le mardi et vendredi, en plus, la nuit jusqu'à 8h le lendemain, et qui le gérait plutôt bien. Mais après, il se réveillait quand même.

  • Speaker #1

    Je ne savais même pas que c'était possible d'avoir vraiment quelqu'un qui...

  • Speaker #3

    Ouais, ça nous a quand même aidé, sauvé.

  • Speaker #2

    Je ne sais même pas comment on aurait fait, parce que même avec... Avec ça, on était dans un état...

  • Speaker #3

    Oui, exactement. Parce que les deux nuits sur sept où tu récupères, parce que c'est ça dont on parle, elles ne sont pas suffisantes parce que tu as quand même 5 heures sur 7.

  • Speaker #2

    Et puis surtout, on avait un appartement qui était grand, mais les chambres étaient à côté, donc j'entendais...

  • Speaker #3

    Oui, il y avait de la tangoisse.

  • Speaker #2

    De la tangoisse.

  • Speaker #3

    Parce que tu te demandes ce qui se passe, qu'est-ce qu'elle fait. Pourquoi ils pleurent ?

  • Speaker #1

    Il n'y avait pas de raison.

  • Speaker #3

    C'est bien sûr. On les connaît à peu près.

  • Speaker #2

    On les connaît. Il s'est quand même passé quelque chose. J'ai le seum encore de ça. Mais c'est qu'en gros, dès le malaise, ils ont posé le diagnostic de RGO, reflux gastro-ésophagien. On a vu beaucoup de spécialistes qui nous ont dit qu'il fallait aller voir telle ou telle personne. Ce qu'on a fait, dont une allergologue. Parce qu'ils nous ont dit c'est peut-être allergique et en fait l'allergologue a fait des tests cutanés sur la peau nous a regardé et nous a dit cet enfant n'est pas allergique donc nous on a laissé de côté ça et au bout de... en fait ça ne s'arrêtait pas on a même fait la fibroscopie truc horrible

  • Speaker #3

    Moi tu laisses en fait à Boulogne à l'hôpital à Boulogne où ils sont spécialisés donc tu laisses ton enfant chirurgien C'est un peu important. Tu embarques le gamin et tu ne sais pas ce qui se passe.

  • Speaker #2

    Et surtout...

  • Speaker #3

    Tu es un quart d'heure et demi.

  • Speaker #2

    Surtout, rappelle-toi, c'était pas ça le plus horrible. On s'était dit que le plus horrible, c'est qu'on a dû le laisser à jeun, le gosse.

  • Speaker #3

    Ah, il pète un câble.

  • Speaker #2

    Et en fait, laisse un enfant qui est complètement brûlé à jeun. En fait, il hurlait. Moi, j'étais dépérissée. J'étais là, mais c'est un enfer. C'est horrible. Lui, ce qu'il vit, nous, ce qu'on vit, c'est horrible. On a récupéré Ferdinand. Ils nous ont dit, oui, il a l'estomac totalement brûlé. Donc oui, il y a bien un problème, mais ça passera avec le temps.

  • Speaker #3

    C'était pour le clapet, surtout pour vérifier.

  • Speaker #2

    Ils nous ont aussi dit pour vérifier.

  • Speaker #3

    Il avait l'osophage très bien.

  • Speaker #2

    Il avait une osophagite, l'osophage bollé.

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Il n'y a aucun traitement pour ça ?

  • Speaker #2

    Bah écoute, écoute, et en fait le truc c'est que tout le monde me disait non mais ça ira mieux quand il va s'asseoir ou quand il va marcher, et j'étais là mais en fait moi les gars je peux pas entendre ça enfin je peux pas entendre que mon gosse il se réveille, c'est-à-dire il s'endort presque pas il faisait pas de sieste la journée et il était je te montre une photo de Ferdinand c'était horrible les scènes comme ça, il était blanc il était pas bien en fait, vraiment et donc du coup j'ai un peu je me suis renseignée au maximum comme je pouvais Et j'ai trouvé qu'en fait, il y avait plusieurs types d'allergies. Il y avait les allergies immédiates, détectables au texte cutané, et les allergies retardées. Les allergies retardées, on ne peut pas les diagnostiquer. Et en fait, il faut faire ce qu'on appelle une éviction pour voir si c'est un aliment qui cause ça. Donc moi je l'ai allaité à l'époque, donc je me suis mise en éviction stricte des protéines de lait de vache, et donc c'est-à-dire que j'ai arrêté de bouffer à peu près tout, sauf des lentilles en gros, et que j'ai fait ça, il faut le faire six semaines en plus, et que tout le monde m'a dit que j'étais une grande malade, et qu'il fallait que j'arrête, et qu'en fait, six semaines le gosse il allait mieux quoi. Ouais, donc c'était ça, donc du coup j'ai continué l'éviction, donc c'était assez dur quand même pour moi, parce que je pense que le seul truc qui me restait dans ma vie c'était la bouffe. Il n'y avait plus de fromage, il n'y avait plus rien. Mais finalement, tout petit à petit, ça a commencé à aller mieux. Pour la première fois de sa vie, je me souviens, en Picardie, on a pu le mettre sur le dos, dans le lit, je pense. Parce qu'avant, on ne pouvait pas, il était tout le temps dans nos bras. Et en fait, maintenant, il est encore en infection aujourd'hui. Donc cet enfant est allergique de gout folé. Sauf qu'en fait, ils sont... de vache, et ils ont mal fait leur travail les professionnels ils nous ont mal orientés et c'est moi qui ai dû passer pour une folle sérieuse auprès de tout le monde parce qu'effectivement quand t'as un enfant qui va mal et tu cherches et tu cherches on te dit il faut juste qu'il grandisse alors que c'est faux, il a vraiment une vie il faut que ça aille en dessous

  • Speaker #3

    On ne peut pas détecter le truc. Effectivement, c'est...

  • Speaker #2

    C'est compliqué, ouais.

  • Speaker #3

    Effectivement, il faut trouver les problèmes. Le problème, c'est que chaque enfant... Qui écoute. Qui écoute et chaque enfant, évidemment, particulier.

  • Speaker #2

    Ça va te fraîcher. C'est facile de dire quand il va marcher, quand il va se... Ça va passer. Ça va passer. Non, en attendant, moi, je suis avec un gosse en souffrance en permanence. Mon couple, il en chie de ouf. Je suis en dépression, mon mec aussi. Ma vie, en fait, est en train de partir en éclats. On nous vole aussi ces premiers moments, parce que moi j'ai quand même encore le seum de m'être dit, bah en fait on a passé un an d'enfer, d'enfer, mais Ferdinand, Constantin et moi quoi. Et en fait, bah ça je trouve ça dégueulasse, parce que c'est la première année avec mon fils et que je la raterai après jamais.

  • Speaker #3

    Après c'est dégueulasse, mais bon elle est comme ça, tu peux pas la...

  • Speaker #2

    C'est comme ça, mais en fait on nous aurait dit tout de suite, ah bah il est allergique, voilà, testez ça.

  • Speaker #3

    On était au fond de je sais pas quel pays, de toute façon...

  • Speaker #2

    Oui c'est sûr, mais bon quand même, tu vois, faut le livrer vers le haut quoi, pas vers le bas en fait.

  • Speaker #3

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est un truc qu'on entend maintenant un peu plus, je trouve, l'allergie aux protéines de lait de vache sur les nourrissons. Mais j'ai l'impression que c'est assez récent aussi comme diagnostic.

  • Speaker #2

    Parce qu'avant, ils s'en foutaient, ils laissaient les enfants.

  • Speaker #3

    Parce que les pédiatres, en tout cas moi, ce que j'en ai retenu, c'est qu'aujourd'hui, il y a quasiment un enfant sur dix qui a cette allergie officielle. Ce qui est énorme et ce qui n'était pas le cas il y a 20 ans, et qui est certainement dû, comme je disais au début là, c'est qu'apparemment, ce qui est certainement dû à ce que nous, on mange, et donc ce qu'on leur refile, entre guillemets, dans le ventre de la mère. Alors après, est-ce que c'est vrai, c'est faux ?

  • Speaker #0

    On ne sait pas non plus.

  • Speaker #2

    Et du coup, ça a commencé à aller mieux, en fait. Après un an de Ferdinand, et aujourd'hui, les problèmes de sommeil, je pense que c'est aussi parce que ce début de vie a été si chaotique, il n'a jamais connu le sommeil profond, etc. et le sommeil normal en fait aujourd'hui il dort profondément il dort profondément maintenant c'est à dire que Ferdinand il fait jamais de sieste la journée, enfin il a jamais fait de sieste il fait jamais de sieste, même il s'enchaîne des journées d'école, il se lave à 7h, il fait pas de sieste alors qu'il mange à la maison et qu'il pourrait dormir dans son lit tranquille,

  • Speaker #3

    non quoi c'est sûr que ces premiers jours là et ces premières semaines cassent un rythme que t'aurais voulu trouver mais que tu ne trouves pas parce que la...

  • Speaker #0

    entre guillemets la maladie c'est un grand mot la maladie les problèmes de santé est-ce que vous avez eu l'impression de faire chacun votre part genre plutôt 50-50 ou d'être équilibré dans le quotidien par rapport à ça c'est une bonne question alors

  • Speaker #2

    je peux répondre alors moi on a fait toujours les nuits ensemble ça c'était une volonté un peu des deux même si à un moment je pense qu'on s'était mis c'est alterné on a toujours fait les nuits ensemble moi j'ai vraiment manqué de soutien émotionnel et l'implication que je mettais là-dedans parce que j'étais aussi je trouve qu'il y a eu un moment où il y a eu une cassure où moi j'avais l'impression d'en faire énormément donc Constantin ne sait pas faire à manger. Donc du coup, je gérais la charge aussi de la nourriture, d'essayer d'organiser les choses, etc. Et toi, tu ne voyais pas ce que je faisais. Et ça, c'est quelque chose de l'ordre de l'éducation. Tu ne peux pas remettre du poids que sur ses épaules, etc. C'est quelque chose de...

  • Speaker #3

    C'est ta vision des choses.

  • Speaker #2

    Oui, mais ce que tu me disais, c'est aussi toi la mère, tu as été éduquée comme ça, je ne t'en veux pas, c'est OK.

  • Speaker #3

    c'est parce que quelqu'un ne fait pas la nourriture qu'il ne peut pas faire autre chose tu faisais quoi mon chou ? les poubelles, je changeais la cause de caca les courses les comptes l'administratif la nounou il y avait dans le quotidien en tout cas tu avais un sentiment de faire plus peut-être et moi aussi moi aussi j'avais le sentiment de faire plus mais bon c'est pas grave en tout cas ce qui était sûr c'est que psychiquement

  • Speaker #2

    si tu peux aussi que moi j'étais mieux avec l'enfant parce que j'étais la mère par contre c'est effectivement une chose dont on avait parlé

  • Speaker #3

    mais qui a été moins appliquée, on va dire, c'est qu'effectivement, moi, dans mon cas à moi, la mère est censée faire plus. Dans le sens où... Faire plus dans le sens où elle porte l'enfant. Pas faire plus au quotidien, parce qu'au quotidien, je fais beaucoup, et je pense qu'on est à peu près sur tout aujourd'hui. Mais de base, on va dire, dans les premiers jours, la mère est censée avoir ce fameux instinct maternel qui n'existe pas.

  • Speaker #2

    Est-ce que t'as regardé mes documentaires ou pas ? C'est spécial, hein ?

  • Speaker #3

    mais c'est pour ça que c'est pour ça que j'en ai même produit un donc voilà l'instinct maternel qui existe dans certains cas mais il n'existe pas ça

  • Speaker #2

    n'existe pas l'instinct maternel c'est sûr que c'est vous

  • Speaker #3

    C'est vous qui portez l'enfant, quand même, jusqu'à présent. Peut-être que dans 100 ans, ça fera du bien, mais jusqu'à présent, c'est la femme qui porte l'enfant, peut-être que dans 100 ans, l'homme...

  • Speaker #2

    C'est séparé, maintenant, ça ?

  • Speaker #3

    L'homme, voilà, l'homme accompagne du mieux qu'il peut. Et va chasser. Et va chasser, et va prendre à manger, et le ramène, et tout le monde mange. C'est vrai que c'est aussi facile. D'ailleurs, le nombre de fois que je suis allé à la pharmacie, je cherchais notamment les petites mabelles, là, pour le... Non, non, non, non, non. comment on appelle ça ? un tire-lait exactement bref avec les chèques de caution et tout bref qu'il faut faire bref donc voilà c'était bien ma signature à rappeler sur le talon du chêne mais donc du coup pour revenir aux tâches à cette question des tâches je pense qu'en tout cas mutuellement on avait l'impression de faire énormément et que mutuellement effectivement on était frustrés l'un comme l'autre Voilà, ça c'est sûr. Et ça c'est un constat, et qu'on essayait de se compléter, mais malheureusement ça ne marchait pas. Et effectivement, de manque de sommeil en manque de sommeil, de manque de sommeil et d'angoisse en angoisse, parce qu'en fait un enfant crée énormément d'angoisse. Surtout nous dans le fond, il y a des choses... Voilà, mais effectivement, déjà un enfant qui va bien, ça peut être l'angoisse. Donc un enfant qui, entre guillemets, ne va pas bien, c'est d'autant plus l'angoisse. Et chacun gère ses angoisses, et les angoisses ramènent aussi à l'enfance de chacun. et de comment chacun gère ses angoisses. Donc on peut en parler pendant des heures.

  • Speaker #1

    Et du coup, je pense qu'on peut parler de baby clash. Le baby clash, c'est matérialisé comment ?

  • Speaker #2

    Écoute, moi je dirais qu'en fait, il y a eu très vite quand même un peu une rupture. Émotionnelle, tu vois. Il y a eu quelque chose où je pense que déjà, ce postpartum nous prenait tellement. que moi je me sentais plus aimée déjà je pense que c'était un sentiment encore une fois je pense que c'est absolument pas de ta faute le moment faisait que c'était très très difficile et que du coup je pense qu'on pouvait pas se donner quelque chose d'autre toute notre énergie passait sur Ferdinand il pouvait pas prendre soin de quelqu'un d'autre il pouvait pas prendre soin ce qui est un classique d'ailleurs ce qui est un classique je pense et qu'en fait très vite aussi je pense que les divergences se sont un peu non et toi et je pense que tu vois on aurait pu toi tu me disais souvent mais si on peut tu vois faire perdurer ce couple et tout et moi je pense que je suis plus Dans cet instant de survie, ou quand je ne suis pas bien quelque part, je me pose les questions plus vite, tu vois. Je pense que de... On aurait pu peut-être encore rester cinq ans ensemble et voir.

  • Speaker #3

    On va parler après de la séparation. Je crois que ce n'est pas le sujet du sujet. Je ne sais pas si c'est tout de suite ou pas.

  • Speaker #2

    Mais sur le publicage, comment ça s'est matérialisé ? Nous, on n'a jamais été du genre à se hurler dessus. Mais c'était... Parce qu'encore une fois, on communique aussi beaucoup. Mais en tout cas, moi, c'était plus une forme de tristesse. De tristesse de... en fait déjà le deuil de ce que j'avais imaginé avoir comme vie de famille qui n'y arrivait pas avec les maladies avec le manque de sommeil machin truc et de voir je pense qu'il y a aussi quelque chose de l'ordre de on connectait plus amoureusement c'est très vrai il n'y a plus votre place de couple mais par contre j'ai toujours en tout cas moi je parle pour moi mais j'ai toujours eu et d'ailleurs je l'ai toujours et c'est pour ça je pense que ça se passe bien et je pense toi aussi énormément d'amour mais il n'y avait plus Ce truc amoureux qui faisait que ça pouvait un peu plus cimenter le couple en fait. C'est-à-dire que dans l'orga au quotidien, on s'organisait correctement.

  • Speaker #3

    Le problème c'est qu'effectivement on était beaucoup plus préoccupés par l'enfant que par vous. Et après notre travail, parce qu'il faut que la vie quotidienne puisse continuer.

  • Speaker #2

    Moi je commençais le doc, avec Tissou, donc deux entreprises.

  • Speaker #3

    Il y avait notre vie de couple et après nos vies individuelles. Donc c'est, on va dire, c'est quatre vies. Effectivement, déjà, en essayant d'en faire deux, c'était compliqué. Il fallait les mettre de côté.

  • Speaker #2

    Je pense que c'est un peu pareil ce qui s'est passé,

  • Speaker #3

    globalement. Et effectivement, comme dans n'importe quel couple, il peut y avoir des hauts et des bas. Effectivement, le trou s'est creusé, creusé, creusé, creusé jusqu'à...

  • Speaker #2

    Je pense qu'aussi, il y a quelque chose, c'est qu'on a toujours mis beaucoup d'importance, toi comme moi, sur notre travail. On est des passionnés, tous les deux. Et en fait, le truc, c'est qu'entre Ferdinand et notre travail, on a toujours eu des questions. on avait fait des choix en fait finalement et on se regroupe même aujourd'hui Ferdinand le travaille et nous et nous oui pardon et nous on a gardé Ferdinand le travail c'est ça et qu'aujourd'hui même au quotidien on s'appelle au niveau du taf on est très complémentaire sur ça mais on

  • Speaker #1

    s'arrête là pour aujourd'hui on vous dit à la semaine prochaine pour la suite bisous bisous

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #1

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #0

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com sans accent évidemment.

  • Speaker #3

    Bisous !

Description

Bonjour toustes, 


Dans cet épisode, on a parlé de plein de chose.

Eve et Constantin nous ont parlé de leur début de vie à 3, chaotique, rythmé par le RGO, l’allergie au lait de vache (détectée tard) et un manque de sommeil très important.

Nous avons ensuite abordé la charge mentale et la charge de travail, pas toujours équitablement réparties, qui ont pu mener à des frustration au sein du couple.


Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, paternité, matrescence, patrescence, podcast, charge mentale, podcast parentalité, baby clash, manque de sommeil, RGO, début de vie à 3 difficile,



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire.

  • Speaker #0

    Et après ces premiers jours, comment est-ce que vous avez vécu le postpartum ?

  • Speaker #2

    Mal.

  • Speaker #3

    Ouais. Moi, ou énormément, c'est-à-dire que, évidemment différemment de ce qu'on aurait pu imaginer. Parce qu'on a eu des difficultés, à savoir effectivement un enfant qui ne dormait pas, et c'est le cas de beaucoup de gens, enfin je sais pas si c'est... En fait j'arrive pas à savoir si c'est notre époque. Nous on a vu pas mal de pédiatres différents, et en fait ils nous expliquaient effectivement depuis une vingtaine d'années que les enfants étaient quand même, les nourrissons en tout cas, avaient quand même des troubles du sommeil plus importants qu'avant, peut-être liés au reflux et peut-être liés à l'alimentation qu'on a aujourd'hui, ou en tout cas à comment évoluent les corps. Mais effectivement moi en tout cas je connais beaucoup de gens autour de moi qui ont eu des problèmes. Des enfants avec des gros problèmes de sommeil, quand je dis avec des gros problèmes de sommeil, c'est des réveils jusqu'à 10 fois par nuit pendant plusieurs années. Et quand je dis plusieurs années, c'est vraiment 2, 3 ans, 4 ans. Et pas juste les deux premiers mois où c'est entre guillemets normal.

  • Speaker #0

    Des parents vraiment épuisés.

  • Speaker #2

    Nous ça a été le cas. Moi je pense qu'on a un peu... Moi j'ai un souvenir de toi quand même, pendant plusieurs mois aussi, où je me suis dit quand même, il est un peu en dépression postpartum. Et moi aussi d'ailleurs, je pense. Où vraiment on a touché le dos.

  • Speaker #3

    Je crois avoir fait de la dépression postpartum. Je crois avoir fait.

  • Speaker #1

    C'est une excellente question.

  • Speaker #2

    Il y a 20% des hommes, et à mon avis, c'est tout à fait sous-diagnostiqué, parce que les mecs n'en parlent pas. Mais moi, j'ai vraiment des souvenirs de toi, genre au bout, et ce qui est totalement normal, puisque c'est ce que dit Constantin. Nous les problèmes en fait c'est pas des petits problèmes de sommeil, c'est que Ferdinand il se réveillait 10-15 fois par nuit encore jusqu'à aujourd'hui,

  • Speaker #3

    cette nuit il s'est réveillé 2 fois Oui 2 fois mais 15 fois ça n'a rien à voir Non mais par rapport à avant ça n'a rien à voir

  • Speaker #2

    Mais il se réveille toujours Pour 2 parents qui ont jamais connu ça de réveiller par nuit ça peut être l'enfer, pour nous c'est notre quotidien Surtout quand t'as pas prévenu Mais donc non non

  • Speaker #3

    Au bout de 2-3 mois il va dormir

  • Speaker #2

    Donc ça a été difficile

  • Speaker #3

    Puis en plus Excuse moi je complète ce que tu dis mais Toi t'es très très sensible au sommeil C'est à dire qu'il y a des gens qui sont plus ou moins aptes à à accueillir le manque de sommeil et il y a d'autres gens qui ne sont pas capables d'eux et toi tu fais partie de ces gens là il faut le dire je comprends complètement moi j'ai une capacité un peu plus à accepter au bout d'un moment tu peux plus tu peux en tout cas être subi mais c'est vrai que ça c'est assez surprenant et effectivement si t'as pas d'aide et pourtant on a eu la chance de s'offrir une nounou de nuit deux fois par semaine le mardi et vendredi pendant quasiment un an je pense je savais même pas que c'était possible donc c'est une personne qui vient chez vous et qui gère les réveils nocturnes qui fait la nuit avec le petit et toi tu dors dans ton lit

  • Speaker #2

    Béatrice on l'a eu quoi c'est ton père qui nous l'a offert un mois

  • Speaker #3

    Non, Béatrice, on a eu Nounou un mois, qui était là pendant deux jours par semaine, je crois aussi. Et après, on a pris Patricia, qui était la nounou du petit qui faisait la journée, qui faisait aussi le mardi et vendredi, en plus, la nuit jusqu'à 8h le lendemain, et qui le gérait plutôt bien. Mais après, il se réveillait quand même.

  • Speaker #1

    Je ne savais même pas que c'était possible d'avoir vraiment quelqu'un qui...

  • Speaker #3

    Ouais, ça nous a quand même aidé, sauvé.

  • Speaker #2

    Je ne sais même pas comment on aurait fait, parce que même avec... Avec ça, on était dans un état...

  • Speaker #3

    Oui, exactement. Parce que les deux nuits sur sept où tu récupères, parce que c'est ça dont on parle, elles ne sont pas suffisantes parce que tu as quand même 5 heures sur 7.

  • Speaker #2

    Et puis surtout, on avait un appartement qui était grand, mais les chambres étaient à côté, donc j'entendais...

  • Speaker #3

    Oui, il y avait de la tangoisse.

  • Speaker #2

    De la tangoisse.

  • Speaker #3

    Parce que tu te demandes ce qui se passe, qu'est-ce qu'elle fait. Pourquoi ils pleurent ?

  • Speaker #1

    Il n'y avait pas de raison.

  • Speaker #3

    C'est bien sûr. On les connaît à peu près.

  • Speaker #2

    On les connaît. Il s'est quand même passé quelque chose. J'ai le seum encore de ça. Mais c'est qu'en gros, dès le malaise, ils ont posé le diagnostic de RGO, reflux gastro-ésophagien. On a vu beaucoup de spécialistes qui nous ont dit qu'il fallait aller voir telle ou telle personne. Ce qu'on a fait, dont une allergologue. Parce qu'ils nous ont dit c'est peut-être allergique et en fait l'allergologue a fait des tests cutanés sur la peau nous a regardé et nous a dit cet enfant n'est pas allergique donc nous on a laissé de côté ça et au bout de... en fait ça ne s'arrêtait pas on a même fait la fibroscopie truc horrible

  • Speaker #3

    Moi tu laisses en fait à Boulogne à l'hôpital à Boulogne où ils sont spécialisés donc tu laisses ton enfant chirurgien C'est un peu important. Tu embarques le gamin et tu ne sais pas ce qui se passe.

  • Speaker #2

    Et surtout...

  • Speaker #3

    Tu es un quart d'heure et demi.

  • Speaker #2

    Surtout, rappelle-toi, c'était pas ça le plus horrible. On s'était dit que le plus horrible, c'est qu'on a dû le laisser à jeun, le gosse.

  • Speaker #3

    Ah, il pète un câble.

  • Speaker #2

    Et en fait, laisse un enfant qui est complètement brûlé à jeun. En fait, il hurlait. Moi, j'étais dépérissée. J'étais là, mais c'est un enfer. C'est horrible. Lui, ce qu'il vit, nous, ce qu'on vit, c'est horrible. On a récupéré Ferdinand. Ils nous ont dit, oui, il a l'estomac totalement brûlé. Donc oui, il y a bien un problème, mais ça passera avec le temps.

  • Speaker #3

    C'était pour le clapet, surtout pour vérifier.

  • Speaker #2

    Ils nous ont aussi dit pour vérifier.

  • Speaker #3

    Il avait l'osophage très bien.

  • Speaker #2

    Il avait une osophagite, l'osophage bollé.

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Il n'y a aucun traitement pour ça ?

  • Speaker #2

    Bah écoute, écoute, et en fait le truc c'est que tout le monde me disait non mais ça ira mieux quand il va s'asseoir ou quand il va marcher, et j'étais là mais en fait moi les gars je peux pas entendre ça enfin je peux pas entendre que mon gosse il se réveille, c'est-à-dire il s'endort presque pas il faisait pas de sieste la journée et il était je te montre une photo de Ferdinand c'était horrible les scènes comme ça, il était blanc il était pas bien en fait, vraiment et donc du coup j'ai un peu je me suis renseignée au maximum comme je pouvais Et j'ai trouvé qu'en fait, il y avait plusieurs types d'allergies. Il y avait les allergies immédiates, détectables au texte cutané, et les allergies retardées. Les allergies retardées, on ne peut pas les diagnostiquer. Et en fait, il faut faire ce qu'on appelle une éviction pour voir si c'est un aliment qui cause ça. Donc moi je l'ai allaité à l'époque, donc je me suis mise en éviction stricte des protéines de lait de vache, et donc c'est-à-dire que j'ai arrêté de bouffer à peu près tout, sauf des lentilles en gros, et que j'ai fait ça, il faut le faire six semaines en plus, et que tout le monde m'a dit que j'étais une grande malade, et qu'il fallait que j'arrête, et qu'en fait, six semaines le gosse il allait mieux quoi. Ouais, donc c'était ça, donc du coup j'ai continué l'éviction, donc c'était assez dur quand même pour moi, parce que je pense que le seul truc qui me restait dans ma vie c'était la bouffe. Il n'y avait plus de fromage, il n'y avait plus rien. Mais finalement, tout petit à petit, ça a commencé à aller mieux. Pour la première fois de sa vie, je me souviens, en Picardie, on a pu le mettre sur le dos, dans le lit, je pense. Parce qu'avant, on ne pouvait pas, il était tout le temps dans nos bras. Et en fait, maintenant, il est encore en infection aujourd'hui. Donc cet enfant est allergique de gout folé. Sauf qu'en fait, ils sont... de vache, et ils ont mal fait leur travail les professionnels ils nous ont mal orientés et c'est moi qui ai dû passer pour une folle sérieuse auprès de tout le monde parce qu'effectivement quand t'as un enfant qui va mal et tu cherches et tu cherches on te dit il faut juste qu'il grandisse alors que c'est faux, il a vraiment une vie il faut que ça aille en dessous

  • Speaker #3

    On ne peut pas détecter le truc. Effectivement, c'est...

  • Speaker #2

    C'est compliqué, ouais.

  • Speaker #3

    Effectivement, il faut trouver les problèmes. Le problème, c'est que chaque enfant... Qui écoute. Qui écoute et chaque enfant, évidemment, particulier.

  • Speaker #2

    Ça va te fraîcher. C'est facile de dire quand il va marcher, quand il va se... Ça va passer. Ça va passer. Non, en attendant, moi, je suis avec un gosse en souffrance en permanence. Mon couple, il en chie de ouf. Je suis en dépression, mon mec aussi. Ma vie, en fait, est en train de partir en éclats. On nous vole aussi ces premiers moments, parce que moi j'ai quand même encore le seum de m'être dit, bah en fait on a passé un an d'enfer, d'enfer, mais Ferdinand, Constantin et moi quoi. Et en fait, bah ça je trouve ça dégueulasse, parce que c'est la première année avec mon fils et que je la raterai après jamais.

  • Speaker #3

    Après c'est dégueulasse, mais bon elle est comme ça, tu peux pas la...

  • Speaker #2

    C'est comme ça, mais en fait on nous aurait dit tout de suite, ah bah il est allergique, voilà, testez ça.

  • Speaker #3

    On était au fond de je sais pas quel pays, de toute façon...

  • Speaker #2

    Oui c'est sûr, mais bon quand même, tu vois, faut le livrer vers le haut quoi, pas vers le bas en fait.

  • Speaker #3

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est un truc qu'on entend maintenant un peu plus, je trouve, l'allergie aux protéines de lait de vache sur les nourrissons. Mais j'ai l'impression que c'est assez récent aussi comme diagnostic.

  • Speaker #2

    Parce qu'avant, ils s'en foutaient, ils laissaient les enfants.

  • Speaker #3

    Parce que les pédiatres, en tout cas moi, ce que j'en ai retenu, c'est qu'aujourd'hui, il y a quasiment un enfant sur dix qui a cette allergie officielle. Ce qui est énorme et ce qui n'était pas le cas il y a 20 ans, et qui est certainement dû, comme je disais au début là, c'est qu'apparemment, ce qui est certainement dû à ce que nous, on mange, et donc ce qu'on leur refile, entre guillemets, dans le ventre de la mère. Alors après, est-ce que c'est vrai, c'est faux ?

  • Speaker #0

    On ne sait pas non plus.

  • Speaker #2

    Et du coup, ça a commencé à aller mieux, en fait. Après un an de Ferdinand, et aujourd'hui, les problèmes de sommeil, je pense que c'est aussi parce que ce début de vie a été si chaotique, il n'a jamais connu le sommeil profond, etc. et le sommeil normal en fait aujourd'hui il dort profondément il dort profondément maintenant c'est à dire que Ferdinand il fait jamais de sieste la journée, enfin il a jamais fait de sieste il fait jamais de sieste, même il s'enchaîne des journées d'école, il se lave à 7h, il fait pas de sieste alors qu'il mange à la maison et qu'il pourrait dormir dans son lit tranquille,

  • Speaker #3

    non quoi c'est sûr que ces premiers jours là et ces premières semaines cassent un rythme que t'aurais voulu trouver mais que tu ne trouves pas parce que la...

  • Speaker #0

    entre guillemets la maladie c'est un grand mot la maladie les problèmes de santé est-ce que vous avez eu l'impression de faire chacun votre part genre plutôt 50-50 ou d'être équilibré dans le quotidien par rapport à ça c'est une bonne question alors

  • Speaker #2

    je peux répondre alors moi on a fait toujours les nuits ensemble ça c'était une volonté un peu des deux même si à un moment je pense qu'on s'était mis c'est alterné on a toujours fait les nuits ensemble moi j'ai vraiment manqué de soutien émotionnel et l'implication que je mettais là-dedans parce que j'étais aussi je trouve qu'il y a eu un moment où il y a eu une cassure où moi j'avais l'impression d'en faire énormément donc Constantin ne sait pas faire à manger. Donc du coup, je gérais la charge aussi de la nourriture, d'essayer d'organiser les choses, etc. Et toi, tu ne voyais pas ce que je faisais. Et ça, c'est quelque chose de l'ordre de l'éducation. Tu ne peux pas remettre du poids que sur ses épaules, etc. C'est quelque chose de...

  • Speaker #3

    C'est ta vision des choses.

  • Speaker #2

    Oui, mais ce que tu me disais, c'est aussi toi la mère, tu as été éduquée comme ça, je ne t'en veux pas, c'est OK.

  • Speaker #3

    c'est parce que quelqu'un ne fait pas la nourriture qu'il ne peut pas faire autre chose tu faisais quoi mon chou ? les poubelles, je changeais la cause de caca les courses les comptes l'administratif la nounou il y avait dans le quotidien en tout cas tu avais un sentiment de faire plus peut-être et moi aussi moi aussi j'avais le sentiment de faire plus mais bon c'est pas grave en tout cas ce qui était sûr c'est que psychiquement

  • Speaker #2

    si tu peux aussi que moi j'étais mieux avec l'enfant parce que j'étais la mère par contre c'est effectivement une chose dont on avait parlé

  • Speaker #3

    mais qui a été moins appliquée, on va dire, c'est qu'effectivement, moi, dans mon cas à moi, la mère est censée faire plus. Dans le sens où... Faire plus dans le sens où elle porte l'enfant. Pas faire plus au quotidien, parce qu'au quotidien, je fais beaucoup, et je pense qu'on est à peu près sur tout aujourd'hui. Mais de base, on va dire, dans les premiers jours, la mère est censée avoir ce fameux instinct maternel qui n'existe pas.

  • Speaker #2

    Est-ce que t'as regardé mes documentaires ou pas ? C'est spécial, hein ?

  • Speaker #3

    mais c'est pour ça que c'est pour ça que j'en ai même produit un donc voilà l'instinct maternel qui existe dans certains cas mais il n'existe pas ça

  • Speaker #2

    n'existe pas l'instinct maternel c'est sûr que c'est vous

  • Speaker #3

    C'est vous qui portez l'enfant, quand même, jusqu'à présent. Peut-être que dans 100 ans, ça fera du bien, mais jusqu'à présent, c'est la femme qui porte l'enfant, peut-être que dans 100 ans, l'homme...

  • Speaker #2

    C'est séparé, maintenant, ça ?

  • Speaker #3

    L'homme, voilà, l'homme accompagne du mieux qu'il peut. Et va chasser. Et va chasser, et va prendre à manger, et le ramène, et tout le monde mange. C'est vrai que c'est aussi facile. D'ailleurs, le nombre de fois que je suis allé à la pharmacie, je cherchais notamment les petites mabelles, là, pour le... Non, non, non, non, non. comment on appelle ça ? un tire-lait exactement bref avec les chèques de caution et tout bref qu'il faut faire bref donc voilà c'était bien ma signature à rappeler sur le talon du chêne mais donc du coup pour revenir aux tâches à cette question des tâches je pense qu'en tout cas mutuellement on avait l'impression de faire énormément et que mutuellement effectivement on était frustrés l'un comme l'autre Voilà, ça c'est sûr. Et ça c'est un constat, et qu'on essayait de se compléter, mais malheureusement ça ne marchait pas. Et effectivement, de manque de sommeil en manque de sommeil, de manque de sommeil et d'angoisse en angoisse, parce qu'en fait un enfant crée énormément d'angoisse. Surtout nous dans le fond, il y a des choses... Voilà, mais effectivement, déjà un enfant qui va bien, ça peut être l'angoisse. Donc un enfant qui, entre guillemets, ne va pas bien, c'est d'autant plus l'angoisse. Et chacun gère ses angoisses, et les angoisses ramènent aussi à l'enfance de chacun. et de comment chacun gère ses angoisses. Donc on peut en parler pendant des heures.

  • Speaker #1

    Et du coup, je pense qu'on peut parler de baby clash. Le baby clash, c'est matérialisé comment ?

  • Speaker #2

    Écoute, moi je dirais qu'en fait, il y a eu très vite quand même un peu une rupture. Émotionnelle, tu vois. Il y a eu quelque chose où je pense que déjà, ce postpartum nous prenait tellement. que moi je me sentais plus aimée déjà je pense que c'était un sentiment encore une fois je pense que c'est absolument pas de ta faute le moment faisait que c'était très très difficile et que du coup je pense qu'on pouvait pas se donner quelque chose d'autre toute notre énergie passait sur Ferdinand il pouvait pas prendre soin de quelqu'un d'autre il pouvait pas prendre soin ce qui est un classique d'ailleurs ce qui est un classique je pense et qu'en fait très vite aussi je pense que les divergences se sont un peu non et toi et je pense que tu vois on aurait pu toi tu me disais souvent mais si on peut tu vois faire perdurer ce couple et tout et moi je pense que je suis plus Dans cet instant de survie, ou quand je ne suis pas bien quelque part, je me pose les questions plus vite, tu vois. Je pense que de... On aurait pu peut-être encore rester cinq ans ensemble et voir.

  • Speaker #3

    On va parler après de la séparation. Je crois que ce n'est pas le sujet du sujet. Je ne sais pas si c'est tout de suite ou pas.

  • Speaker #2

    Mais sur le publicage, comment ça s'est matérialisé ? Nous, on n'a jamais été du genre à se hurler dessus. Mais c'était... Parce qu'encore une fois, on communique aussi beaucoup. Mais en tout cas, moi, c'était plus une forme de tristesse. De tristesse de... en fait déjà le deuil de ce que j'avais imaginé avoir comme vie de famille qui n'y arrivait pas avec les maladies avec le manque de sommeil machin truc et de voir je pense qu'il y a aussi quelque chose de l'ordre de on connectait plus amoureusement c'est très vrai il n'y a plus votre place de couple mais par contre j'ai toujours en tout cas moi je parle pour moi mais j'ai toujours eu et d'ailleurs je l'ai toujours et c'est pour ça je pense que ça se passe bien et je pense toi aussi énormément d'amour mais il n'y avait plus Ce truc amoureux qui faisait que ça pouvait un peu plus cimenter le couple en fait. C'est-à-dire que dans l'orga au quotidien, on s'organisait correctement.

  • Speaker #3

    Le problème c'est qu'effectivement on était beaucoup plus préoccupés par l'enfant que par vous. Et après notre travail, parce qu'il faut que la vie quotidienne puisse continuer.

  • Speaker #2

    Moi je commençais le doc, avec Tissou, donc deux entreprises.

  • Speaker #3

    Il y avait notre vie de couple et après nos vies individuelles. Donc c'est, on va dire, c'est quatre vies. Effectivement, déjà, en essayant d'en faire deux, c'était compliqué. Il fallait les mettre de côté.

  • Speaker #2

    Je pense que c'est un peu pareil ce qui s'est passé,

  • Speaker #3

    globalement. Et effectivement, comme dans n'importe quel couple, il peut y avoir des hauts et des bas. Effectivement, le trou s'est creusé, creusé, creusé, creusé jusqu'à...

  • Speaker #2

    Je pense qu'aussi, il y a quelque chose, c'est qu'on a toujours mis beaucoup d'importance, toi comme moi, sur notre travail. On est des passionnés, tous les deux. Et en fait, le truc, c'est qu'entre Ferdinand et notre travail, on a toujours eu des questions. on avait fait des choix en fait finalement et on se regroupe même aujourd'hui Ferdinand le travaille et nous et nous oui pardon et nous on a gardé Ferdinand le travail c'est ça et qu'aujourd'hui même au quotidien on s'appelle au niveau du taf on est très complémentaire sur ça mais on

  • Speaker #1

    s'arrête là pour aujourd'hui on vous dit à la semaine prochaine pour la suite bisous bisous

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #1

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #0

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com sans accent évidemment.

  • Speaker #3

    Bisous !

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