16.1 Jenny et Guillaume - L'impacte de l'enfance sur la parentalité, rencontre , amour, vie de couple, désir d'enfant et projet bébé cover
16.1 Jenny et Guillaume - L'impacte de l'enfance sur la parentalité, rencontre , amour, vie de couple, désir d'enfant et projet bébé cover
Aternité : La naissance de la parentalité

16.1 Jenny et Guillaume - L'impacte de l'enfance sur la parentalité, rencontre , amour, vie de couple, désir d'enfant et projet bébé

16.1 Jenny et Guillaume - L'impacte de l'enfance sur la parentalité, rencontre , amour, vie de couple, désir d'enfant et projet bébé

17min |22/04/2024
Play
16.1 Jenny et Guillaume - L'impacte de l'enfance sur la parentalité, rencontre , amour, vie de couple, désir d'enfant et projet bébé cover
16.1 Jenny et Guillaume - L'impacte de l'enfance sur la parentalité, rencontre , amour, vie de couple, désir d'enfant et projet bébé cover
Aternité : La naissance de la parentalité

16.1 Jenny et Guillaume - L'impacte de l'enfance sur la parentalité, rencontre , amour, vie de couple, désir d'enfant et projet bébé

16.1 Jenny et Guillaume - L'impacte de l'enfance sur la parentalité, rencontre , amour, vie de couple, désir d'enfant et projet bébé

17min |22/04/2024
Play

Description

Bonjour à toustes, 


Dans cet épisode, nous avons fait la connaissance de Jenny et Guillaume, les parents de deux petits garçons.

Et on a parlé de plein de choses.

Ils nous ont raconté leur rencontre amoureuse, au détours de compétitions de Freestyle.

Ils nous ont ensuite raconté, comment ils se sont rapprochés, puis mis en couple pour enfin eménager dans le même appartement.

Nous avons enfin abordé leur désir d’enfant et le lancement du projet bébé. 


Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, paternité, matrescence, patrescence, podcast, charge mentale, podcast parentalité, doula, hypnonaissance


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire. Bonjour à toutes, bonjour à tous. Aujourd'hui, on part à la rencontre de Jenny et Guillaume qui vont nous raconter leur histoire. Bonjour Jenny.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour Guillaume.

  • Speaker #3

    Salut.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Eternité. Merci. Alors Jenny, tu as 33 ans. Tu vis dans les Yvelines avec Guillaume et vos deux enfants Elios et Ezra. Dans la vie, tu es doula et hypnothérapeute spécialisée en hypnonnaissance. Tu es aussi fan de freestyle. C'est des cours chorégraphiés d'aérobic et de step.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Guillaume, tu as 37 ans. Dans la vie, tu es masseur et coach sportif. Dans ta vie d'antan, tu étais fan de jeux vidéo, mais t'as plus le temps.

  • Speaker #3

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est le drame de ma vie aussi. Est-ce qu'il y a des éléments... de votre passé, de votre enfance, par exemple, qui ont un impact aujourd'hui sur votre parentalité ?

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #3

    Complètement.

  • Speaker #0

    Lesquels sont-ils ?

  • Speaker #2

    En fait, ça va être des bribes, ça va être des souvenirs. Mais par exemple, bon, après, papa je t'aime. Il le sait, on en a parlé. Mais ça va être de mon éducation, par exemple. C'était quand même assez strict. Et je me souviens de fois où, en fait, j'aime pas les épinards. Et il m'a dit, si t'aimes pas, si tu vas vomir, va sur la cuvette des toilettes. et à tes yeux on va sur la cuvette des toilettes et comme ça tu les vomiras dessus donc il y a eu ça c'est un gain de temps en effet c'est plus simple et il y a eu aussi je crois que c'était plus sur ma soeur il fallait qu'on se tienne droite à table et donc du coup il prenait un balai et une fois il l'avait passé derrière notre dos et entre nos bras pour qu'en fait on se tienne bien droite et après ça va plus être au niveau du couple je pense de voir mes parents tout le temps se crier dessus. Et donc, c'est qu'est-ce que moi, maintenant, je pense du couple, qu'est-ce que j'en fais ? Je pense que c'est déjà pas mal. C'est des bons dos.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche.

  • Speaker #3

    De mon côté, ça ne va pas être des souvenirs aussi précis, mais plus un aspect général où vraiment ce sentiment, je suis le dernier d'une fratrie de quatre où je suis arrivé longtemps après, la dernière, 13 ans après. Et le sentiment d'avoir été élevé à l'écart complètement de mes autres sœurs qui étaient, il y en a deux qui étaient. J'étais déjà parti de la maison, un peu comme un fils unique, où j'ai pas de relation de frère et sœur, qu'on en reviendra, on pourra en reparler tout à l'heure, par rapport au fait que nos deux enfants ont très peu d'écart.

  • Speaker #1

    Et c'est lié à ça, justement ?

  • Speaker #3

    J'étais assez encouragé par ma voisine, là, pour les avoir. Mais en ce sens, je crois que depuis que je suis papa, c'est là où j'ai une étude de comment j'ai vécu ma jeunesse en tant qu'enfant, par rapport à mes parents, pour dire quel point de compétence j'ai. Par exemple, on peut avoir pour se dire, on peut être de bons parents, qu'est-ce qu'on a vécu, qu'est-ce qu'on veut reproduire, ne pas reproduire, qu'est-ce qu'on va consciemment ou inconsciemment reproduire, qu'on n'a pas envie, mais que c'est tellement inscrit en nous, ce qu'on a vécu, que bien malgré nous, il y a des choses qui vont ressortir, parce que les émotions sont mises à mal parfois, parce qu'ils sont plus ou moins faciles les enfants. Et moi je sais qu'il y a une espèce de colère qui est là, qui est présente sur des réactions. de nos enfants, qui la plupart du temps n'ont pas justifié, mais parce que j'ai vécu certaines choses, ça me refait remonter des choses en moi, avec lesquelles je ne suis pas du tout d'accord mais que je ne contrôle pas du tout. C'est assez contradictoire et dur à vivre, mais on essaie de travailler et on en parle beaucoup. Je ne garde pas ça pour moi, j'en parle à Jenny, on essaie d'avancer là-dessus pour être meilleur qu'hier et un peu moins que demain.

  • Speaker #0

    Avant les discussions à deux, comment vous vous êtes rencontrés ?

  • Speaker #2

    Attends, avant, j'ai le droit de faire un rajout ? Ah oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #2

    Parce qu'en fait, je me suis dit, cette question a été posée, mais l'espèce humaine ressort toujours le négatif, surtout les Français. Donc du coup, j'ai sorti le négatif, mais je n'ai pas sorti aussi le positif, parce que ça influe aussi beaucoup sur notre éducation. Et j'ai reçu beaucoup d'amour, beaucoup d'amour de mes deux parents, même si en face, il y avait des choses assez strictes, mais vraiment de mes deux parents. Donc j'ai envie de partager tout cet amour aussi à mes deux parents. mes enfants et de me sentir aimée comme je me suis sentie aimée. Et en même temps, il y a un autre souvenir, c'est le fait de... Ça me venait à mes oreilles que mon père n'était pas présent, etc. Après, ils se sont séparés, j'avais 10 ans. Et du coup, je mets un point d'honneur à ce que Guillaume soit super présent pour ses enfants. OK.

  • Speaker #1

    C'est important.

  • Speaker #2

    Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    Bon, alors, comment vous vous êtes rencontrés ?

  • Speaker #2

    Bon, je te laisse raconter. C'est un blague.

  • Speaker #3

    Euh... Je suis coach sportif depuis 13 ans et spécialisé dans les cours collectifs chorégraphiés type step et aerobics, dans lesquels je me suis illustré pendant quelques années dans des compétitions. Je viens de Lorraine et les compétitions étaient à Paris principalement. Un week-end, je sors de ma Lorraine et point d'honneur, ça faisait 5 jours que je sortais d'une relation de 5 ans. J'arrive à cette compétition où je vois un pote que je m'étais fait un mois auparavant lors d'une convention de... fitness, et on s'est rencontrés parce que malencontreusement, sur un cours de danse, une de mes extrémités, mon bras, est arrivé dans une de ces extrémités qu'on ne nommera pas pour la bienséance, et on s'est rencontrés comme ça. Et il se trouve que c'est l'ex de Jenny. Ah ! Aujourd'hui, mon meilleur ami.

  • Speaker #1

    Et toujours ? Oui, oui. Et ça se passe bien ?

  • Speaker #3

    Et ça se passe très bien. Trop cool. Et je fais la compétition, elle, Jenny, blessée.

  • Speaker #1

    par toi ?

  • Speaker #3

    pas du tout elle avait une espèce de troisième oeuvre sur le pied attends je mets un pause du coup

  • Speaker #2

    Je mets une pause, du coup. Moi, en face, en fait, j'avais un travail où j'allais en Irlande. Je travaillais donc avant dans un labo pharma au service client. Et en fait, j'allais en Irlande pendant deux semaines, toutes les deux semaines pendant un an et demi. Et là, c'était un jour, donc j'étais revenue pour cette compétition, moi en tant que passionnée de freestyle. Et donc du coup, pendant cette compétition, on pouvait suivre la compétition en tant que passionnée, en tant que... prof ou en tant que juste spectateur, on a envie de kiffer le freestyle. Et donc moi, j'ai fait la compétition en tant que passionnée. Donc on va t'évaluer sur certains critères, etc. Et donc, j'ai dû m'arrêter au niveau de cette compétition parce que je me suis blessée au niveau du pied parce que mes chaussures étaient toutes neuves et je ne les avais pas faites. Super prince. C'est important.

  • Speaker #3

    Et donc, quelque part, elle faisait figuration. Ouais. Et moi, quand j'étais pas... Il y avait une espèce de marathon sur les premières heures de la compétition. Et en dehors de ça, on pouvait juste regarder. On n'était pas obligé de participer à tout. Et du coup, moi, je ne sais plus comment ça s'est fait. Parce que Maxime, mon pote, était là. Jenny était là. Et moi, j'étais célibataire depuis peu. Et j'avais pas envie, surtout pas, surtout pas envie de remettre la tête dans le guidon. Donc je me suis dit, allez, on va faire configuration avec elle. Elle est gentille. Voilà, toutes mes pensées n'étaient pas...

  • Speaker #1

    Pour l'enfant. Oui,

  • Speaker #3

    vouloir faire des enfants avec cette femme-là. et et bon la première journée se passe et tout va bien le soir venu je rentre avec un copain qui était venu avec moi un professionnel qui faisait la compétition aussi et il se trouve que je suis dans un mal intersidéral le soir venu mal au crâne mal au bide bref à 2-3h du matin je ne dors pas et je lui envoie un message un message qui à cette heure à Jenny du coup à Jenny un message qui a été interprété en mode ok le mec il est bourré il a envie d'autre chose que de s'échanger des pommes potes je l'aurais pris comme ça aussi pas du tout parce que je ne suis pas ce genre de personne et bon le deuxième jour passe où j'étais en mode compétition je la squeeze complètement on n'était pas assis à côté arrive le moment où on peut avoir un feedback de ce qu'on a produit elle arrive pour prendre des nouvelles en mode ce qu'elle me raconte après parce que moi j'étais tellement dans mon truc et bon on se quitte comme ça

  • Speaker #2

    Et les bras comme s'ils se faisaient un câlin à lui tout seul.

  • Speaker #3

    Exactement comme ça. Et puis elle s'en va et puis hop, au revoir. Et trois jours après...

  • Speaker #2

    Donc moi j'étais retournée en Irlande.

  • Speaker #3

    Trois jours après, ne qu'elle ne fut pas ma ré-surprise quand je reçois un message de Jenny Martin.

  • Speaker #2

    Parce que il y avait une compétition de freestyle et en fait, pas une compétition, une convention. Et en fait, il faut savoir que les conventions c'est partout en France ou ailleurs. On va payer certains profs pour être présenteurs, donc pour un petit peu animer toute la journée. Et sur une compétition qui était en Belgique, Guillaume était présenteur. Donc je me suis dit, cette compétition m'intéresse, je vais... Pardon, convention m'intéresse, je vais prendre plus d'infos pour venir en Belgique.

  • Speaker #1

    Donc les infos, tu as essayé de les prendre auprès de Guillaume ?

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Ok, c'est très louable jusqu'à maintenant, c'est très pro.

  • Speaker #3

    Tout à fait. Mais le fait de me demander à moi personnellement et pas à l'organisateur qui aurait été beaucoup plus simple... Comme par hasard. Comme par hasard. ça me ferait éventuellement ses intentions.

  • Speaker #2

    Je sais pas s'il parlait français.

  • Speaker #3

    Sauf qu'à ce moment-là, j'étais pas du tout dans le délire. Enfin bref, je lui donne les infos. On a commencé à discuter un mercredi juste après la compétition et tous les jours, on s'envoie un message.

  • Speaker #2

    On n'a pas arrêté. De 7h du matin, on a commencé le mercredi, on n'a pas arrêté jusqu'à 21h. Et en fait, ça a été comme ça le mercredi, jeudi, vendredi. Il a tenté le oui, mais moi, je vois un plan cul et je lui dis, mais attends, c'est la butte. vers Nancy, j'habite à Paris on fait comme, bah quand on se voit à des conventions moi je sais pas ce que je recherche et en fait le vendredi Donc moi, je rentrais. Là, c'était pour une semaine que j'étais en Irlande. Et on se dit, bah vas-y, on se rencontre. Viens à Paris. Et donc du coup, il a pris le train, il est venu à Paris. Et on a passé deux jours ensemble. Et là, on ne s'est plus jamais quittés. On a fait une relation à distance.

  • Speaker #3

    Relation à distance qui a duré ?

  • Speaker #2

    Un an et demi ou deux ? Un an et demi,

  • Speaker #1

    deux ans. Ah oui ?

  • Speaker #3

    Au début, je travaillais uniquement en Lorraine. Puis j'ai abandonné les créneaux où je travaillais à la fois et en Lorraine et dans la région, enfin en Essence, dans le 91, où je prenais le train d'Annecy à 4h du matin. C'est ça, je rentrais, il devait être 8 ou 9 heures le mardi matin, et il fallait que je sois à 10 heures à un cours de fitness là où j'habitais.

  • Speaker #2

    C'était intense.

  • Speaker #3

    C'était intense.

  • Speaker #2

    Voilà notre rencontre, en une minute.

  • Speaker #3

    presque et comment ça s'est passé donc derrière vous avez emménagé ensemble au bout d'un an et demi j'ai emménagé dans son appartement à ce moment là et on n'est pas forcément resté très longtemps dans cet appartement non on a assez vite bougé on

  • Speaker #2

    a assez vite bougé du coup dans les Yvelines et après on a déménagé 4 fois en 3 ans c'est un peu mon style de vie alors que

  • Speaker #3

    30 ans je n'ai 32 ans Je n'ai jamais été médecin de ma vie. Et c'est elle. J'avais une peur bleue de sortir de ma Lorraine. Et c'est la première pour qui je me suis dit... Ça vaut le coup. Ça vaut le coup. Et Dieu sait qu'elle a été un autre grand dans ma vie.

  • Speaker #2

    Et ça a été assez compliqué, puisque moi, j'avais mes blessures relationnelles. Et il était à distance. Donc, en fait, il fallait assouvir mon besoin de venir me conforter dans mes craintes. Lui, il était loin. Et en fait, rapidement, il est venu. On s'est installés. Et après, ça a roulé. Donc, on s'est mis ensemble en 2017, parce qu'on a fêté nos six ans il y a une semaine à peu près. Félicitations. Merci. Et on a eu notre premier enfant en 2020.

  • Speaker #0

    Trois ans après. La mordure, trois ans.

  • Speaker #2

    C'est les enfants. Je ne sais pas, ils se partagent plus normalement.

  • Speaker #3

    On va essayer de se renouveler au bout de trois ans.

  • Speaker #0

    Comment est venu le désir d'enfant ? Est-ce que déjà, chacun séparément, vous aviez déjà envie d'enfant ? Ou c'est venu en même temps, ensemble ?

  • Speaker #2

    Moi, preuve, une fois. Moi, j'ai toujours eu envie d'avoir des enfants. Je savais que j'en voulais au moins deux. Je savais que je les voulais rapprocher. Et en fait, je lui ai mis le grappin dessus. Après, c'est juste du travail au corps. Voilà. Et ce qui est très marrant, c'est qu'on avait décidé, je ne sais plus, j'étais à deux doigts de l'avoir. Et en fait, au bout d'un moment, je me suis dit, mais dans tous les cas, que ce soit maintenant ou en avril. Ah oui, parce qu'on avait dit, bah, t'es 30 ans, on essaye. J'ai dit, mais que ce soit maintenant ou après. Mais c'est important pour la suite. Que ce soit maintenant ou dans 4 mois, du coup, parce qu'on était au 31, peu importe en fait. Et il me dit, bon d'accord, ok. Donc on a essayé à partir du 31.

  • Speaker #3

    Assez rapidement, j'ai voulu des enfants. Moi, mes parents sont connus au catéchisme. Mes parents sont de 45. En ce sens, je suis arrivé tard. Et même si je ne voyais pas de véritable preuve d'amour entre mes parents, pour moi, c'était le... L'idéologie du couple qui se connaît très jeune et qui vont fonder une famille qui ne se quitte jamais. Sur le papier, ça fait très Walt Disney, mais ce n'était pas du tout le cas. Bref, ce n'est pas le sujet. Et avec ma première chérie que j'ai rencontrée quand j'étais en fac de sport, j'avais 21 ans, c'est avec elle vraiment où je me suis dit, c'est avec elle que je veux des enfants.

  • Speaker #2

    Tu ne parles pas d'elle, tu parles de moi. Oui,

  • Speaker #3

    ça faisait... Donc on était ensemble et puis au bout d'un an et demi... Elle m'a jeté comme une vieille chaussette. Ça m'a dévasté à ce moment-là. Et il m'a fallu 12 ans pour avoir envie à nous. Ok,

  • Speaker #1

    ok, ouais.

  • Speaker #2

    T'avais envie, Tiffen, non ? C'est celle d'avant avec qui on est de rompeau. Voilà.

  • Speaker #3

    Ouais, mais ça sentait le sapin un peu quand même. Il y avait l'envie, mais l'envie pour me conforter.

  • Speaker #1

    Ouais, c'était l'envie. En fait, c'était ton envie, pas une envie de couple.

  • Speaker #3

    C'est ça,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #2

    Un peu comme ce qui s'est passé pour nous.

  • Speaker #3

    On était d'accord, mais on était plus que d'accord. Oui, et quand elle parlait de travail au corps, c'est-à-dire qu'il y avait elle, mais il y avait aussi la belle-mère. Ah ouais ? Et la belle-mère, je crois, très régulièrement. Bon, j'aimerais bien me normaliser. Ah là là !

  • Speaker #2

    Non mais moi, à 30 ans, elle m'a dit, il y a ton horloge biologique.

  • Speaker #1

    Ça, c'est terrible.

  • Speaker #2

    Non mais à 30 ans,

  • Speaker #1

    c'est pas délisant. C'est très délisant.

  • Speaker #3

    Et ouais, ça ne m'a pas brusqué, parce que je me laisse... Je suis influençable, je suis un petit poney. mais non quand ça me plaisait pas surtout venant de ma belle maman autant je peux l'aimer autant parfois elle peut me saouler bisous belle maman mais effectivement ça

  • Speaker #2

    a été un choix réfléchi à deux et tous les deux donc vous avez commencé les essais bébés déjà combien de temps ça a duré et à quel moment ça a marché enfin on a tenté à partir du 31 janvier et on a continué de tenter pendant 4 ans mois. Mais en fait, les 4 mois,

  • Speaker #1

    c'est long.

  • Speaker #2

    C'est une éternité. Donc limite à force que les mois passent, je commençais à stresser. J'avais ma demi-sœur qui est tombée enceinte. Donc j'ai eu ce truc de jalousie de ça, de l'avoir et pas moi, etc. Et Covid, donc ma 2020. Et là, donc moi, j'ai continué de travailler et même pire que ça. Ça a été un enfer. Et en fait, ça arrivait le jour de mes 30 ans. Donc,

  • Speaker #1

    c'était pour ça que c'était un content c'est ça t'as attendu le top départ on s'arrête là pour aujourd'hui on vous dit à la semaine prochaine pour la suite bisous

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #1

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #0

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.

  • Speaker #1

    Bisous !

Description

Bonjour à toustes, 


Dans cet épisode, nous avons fait la connaissance de Jenny et Guillaume, les parents de deux petits garçons.

Et on a parlé de plein de choses.

Ils nous ont raconté leur rencontre amoureuse, au détours de compétitions de Freestyle.

Ils nous ont ensuite raconté, comment ils se sont rapprochés, puis mis en couple pour enfin eménager dans le même appartement.

Nous avons enfin abordé leur désir d’enfant et le lancement du projet bébé. 


Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, paternité, matrescence, patrescence, podcast, charge mentale, podcast parentalité, doula, hypnonaissance


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire. Bonjour à toutes, bonjour à tous. Aujourd'hui, on part à la rencontre de Jenny et Guillaume qui vont nous raconter leur histoire. Bonjour Jenny.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour Guillaume.

  • Speaker #3

    Salut.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Eternité. Merci. Alors Jenny, tu as 33 ans. Tu vis dans les Yvelines avec Guillaume et vos deux enfants Elios et Ezra. Dans la vie, tu es doula et hypnothérapeute spécialisée en hypnonnaissance. Tu es aussi fan de freestyle. C'est des cours chorégraphiés d'aérobic et de step.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Guillaume, tu as 37 ans. Dans la vie, tu es masseur et coach sportif. Dans ta vie d'antan, tu étais fan de jeux vidéo, mais t'as plus le temps.

  • Speaker #3

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est le drame de ma vie aussi. Est-ce qu'il y a des éléments... de votre passé, de votre enfance, par exemple, qui ont un impact aujourd'hui sur votre parentalité ?

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #3

    Complètement.

  • Speaker #0

    Lesquels sont-ils ?

  • Speaker #2

    En fait, ça va être des bribes, ça va être des souvenirs. Mais par exemple, bon, après, papa je t'aime. Il le sait, on en a parlé. Mais ça va être de mon éducation, par exemple. C'était quand même assez strict. Et je me souviens de fois où, en fait, j'aime pas les épinards. Et il m'a dit, si t'aimes pas, si tu vas vomir, va sur la cuvette des toilettes. et à tes yeux on va sur la cuvette des toilettes et comme ça tu les vomiras dessus donc il y a eu ça c'est un gain de temps en effet c'est plus simple et il y a eu aussi je crois que c'était plus sur ma soeur il fallait qu'on se tienne droite à table et donc du coup il prenait un balai et une fois il l'avait passé derrière notre dos et entre nos bras pour qu'en fait on se tienne bien droite et après ça va plus être au niveau du couple je pense de voir mes parents tout le temps se crier dessus. Et donc, c'est qu'est-ce que moi, maintenant, je pense du couple, qu'est-ce que j'en fais ? Je pense que c'est déjà pas mal. C'est des bons dos.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche.

  • Speaker #3

    De mon côté, ça ne va pas être des souvenirs aussi précis, mais plus un aspect général où vraiment ce sentiment, je suis le dernier d'une fratrie de quatre où je suis arrivé longtemps après, la dernière, 13 ans après. Et le sentiment d'avoir été élevé à l'écart complètement de mes autres sœurs qui étaient, il y en a deux qui étaient. J'étais déjà parti de la maison, un peu comme un fils unique, où j'ai pas de relation de frère et sœur, qu'on en reviendra, on pourra en reparler tout à l'heure, par rapport au fait que nos deux enfants ont très peu d'écart.

  • Speaker #1

    Et c'est lié à ça, justement ?

  • Speaker #3

    J'étais assez encouragé par ma voisine, là, pour les avoir. Mais en ce sens, je crois que depuis que je suis papa, c'est là où j'ai une étude de comment j'ai vécu ma jeunesse en tant qu'enfant, par rapport à mes parents, pour dire quel point de compétence j'ai. Par exemple, on peut avoir pour se dire, on peut être de bons parents, qu'est-ce qu'on a vécu, qu'est-ce qu'on veut reproduire, ne pas reproduire, qu'est-ce qu'on va consciemment ou inconsciemment reproduire, qu'on n'a pas envie, mais que c'est tellement inscrit en nous, ce qu'on a vécu, que bien malgré nous, il y a des choses qui vont ressortir, parce que les émotions sont mises à mal parfois, parce qu'ils sont plus ou moins faciles les enfants. Et moi je sais qu'il y a une espèce de colère qui est là, qui est présente sur des réactions. de nos enfants, qui la plupart du temps n'ont pas justifié, mais parce que j'ai vécu certaines choses, ça me refait remonter des choses en moi, avec lesquelles je ne suis pas du tout d'accord mais que je ne contrôle pas du tout. C'est assez contradictoire et dur à vivre, mais on essaie de travailler et on en parle beaucoup. Je ne garde pas ça pour moi, j'en parle à Jenny, on essaie d'avancer là-dessus pour être meilleur qu'hier et un peu moins que demain.

  • Speaker #0

    Avant les discussions à deux, comment vous vous êtes rencontrés ?

  • Speaker #2

    Attends, avant, j'ai le droit de faire un rajout ? Ah oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #2

    Parce qu'en fait, je me suis dit, cette question a été posée, mais l'espèce humaine ressort toujours le négatif, surtout les Français. Donc du coup, j'ai sorti le négatif, mais je n'ai pas sorti aussi le positif, parce que ça influe aussi beaucoup sur notre éducation. Et j'ai reçu beaucoup d'amour, beaucoup d'amour de mes deux parents, même si en face, il y avait des choses assez strictes, mais vraiment de mes deux parents. Donc j'ai envie de partager tout cet amour aussi à mes deux parents. mes enfants et de me sentir aimée comme je me suis sentie aimée. Et en même temps, il y a un autre souvenir, c'est le fait de... Ça me venait à mes oreilles que mon père n'était pas présent, etc. Après, ils se sont séparés, j'avais 10 ans. Et du coup, je mets un point d'honneur à ce que Guillaume soit super présent pour ses enfants. OK.

  • Speaker #1

    C'est important.

  • Speaker #2

    Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    Bon, alors, comment vous vous êtes rencontrés ?

  • Speaker #2

    Bon, je te laisse raconter. C'est un blague.

  • Speaker #3

    Euh... Je suis coach sportif depuis 13 ans et spécialisé dans les cours collectifs chorégraphiés type step et aerobics, dans lesquels je me suis illustré pendant quelques années dans des compétitions. Je viens de Lorraine et les compétitions étaient à Paris principalement. Un week-end, je sors de ma Lorraine et point d'honneur, ça faisait 5 jours que je sortais d'une relation de 5 ans. J'arrive à cette compétition où je vois un pote que je m'étais fait un mois auparavant lors d'une convention de... fitness, et on s'est rencontrés parce que malencontreusement, sur un cours de danse, une de mes extrémités, mon bras, est arrivé dans une de ces extrémités qu'on ne nommera pas pour la bienséance, et on s'est rencontrés comme ça. Et il se trouve que c'est l'ex de Jenny. Ah ! Aujourd'hui, mon meilleur ami.

  • Speaker #1

    Et toujours ? Oui, oui. Et ça se passe bien ?

  • Speaker #3

    Et ça se passe très bien. Trop cool. Et je fais la compétition, elle, Jenny, blessée.

  • Speaker #1

    par toi ?

  • Speaker #3

    pas du tout elle avait une espèce de troisième oeuvre sur le pied attends je mets un pause du coup

  • Speaker #2

    Je mets une pause, du coup. Moi, en face, en fait, j'avais un travail où j'allais en Irlande. Je travaillais donc avant dans un labo pharma au service client. Et en fait, j'allais en Irlande pendant deux semaines, toutes les deux semaines pendant un an et demi. Et là, c'était un jour, donc j'étais revenue pour cette compétition, moi en tant que passionnée de freestyle. Et donc du coup, pendant cette compétition, on pouvait suivre la compétition en tant que passionnée, en tant que... prof ou en tant que juste spectateur, on a envie de kiffer le freestyle. Et donc moi, j'ai fait la compétition en tant que passionnée. Donc on va t'évaluer sur certains critères, etc. Et donc, j'ai dû m'arrêter au niveau de cette compétition parce que je me suis blessée au niveau du pied parce que mes chaussures étaient toutes neuves et je ne les avais pas faites. Super prince. C'est important.

  • Speaker #3

    Et donc, quelque part, elle faisait figuration. Ouais. Et moi, quand j'étais pas... Il y avait une espèce de marathon sur les premières heures de la compétition. Et en dehors de ça, on pouvait juste regarder. On n'était pas obligé de participer à tout. Et du coup, moi, je ne sais plus comment ça s'est fait. Parce que Maxime, mon pote, était là. Jenny était là. Et moi, j'étais célibataire depuis peu. Et j'avais pas envie, surtout pas, surtout pas envie de remettre la tête dans le guidon. Donc je me suis dit, allez, on va faire configuration avec elle. Elle est gentille. Voilà, toutes mes pensées n'étaient pas...

  • Speaker #1

    Pour l'enfant. Oui,

  • Speaker #3

    vouloir faire des enfants avec cette femme-là. et et bon la première journée se passe et tout va bien le soir venu je rentre avec un copain qui était venu avec moi un professionnel qui faisait la compétition aussi et il se trouve que je suis dans un mal intersidéral le soir venu mal au crâne mal au bide bref à 2-3h du matin je ne dors pas et je lui envoie un message un message qui à cette heure à Jenny du coup à Jenny un message qui a été interprété en mode ok le mec il est bourré il a envie d'autre chose que de s'échanger des pommes potes je l'aurais pris comme ça aussi pas du tout parce que je ne suis pas ce genre de personne et bon le deuxième jour passe où j'étais en mode compétition je la squeeze complètement on n'était pas assis à côté arrive le moment où on peut avoir un feedback de ce qu'on a produit elle arrive pour prendre des nouvelles en mode ce qu'elle me raconte après parce que moi j'étais tellement dans mon truc et bon on se quitte comme ça

  • Speaker #2

    Et les bras comme s'ils se faisaient un câlin à lui tout seul.

  • Speaker #3

    Exactement comme ça. Et puis elle s'en va et puis hop, au revoir. Et trois jours après...

  • Speaker #2

    Donc moi j'étais retournée en Irlande.

  • Speaker #3

    Trois jours après, ne qu'elle ne fut pas ma ré-surprise quand je reçois un message de Jenny Martin.

  • Speaker #2

    Parce que il y avait une compétition de freestyle et en fait, pas une compétition, une convention. Et en fait, il faut savoir que les conventions c'est partout en France ou ailleurs. On va payer certains profs pour être présenteurs, donc pour un petit peu animer toute la journée. Et sur une compétition qui était en Belgique, Guillaume était présenteur. Donc je me suis dit, cette compétition m'intéresse, je vais... Pardon, convention m'intéresse, je vais prendre plus d'infos pour venir en Belgique.

  • Speaker #1

    Donc les infos, tu as essayé de les prendre auprès de Guillaume ?

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Ok, c'est très louable jusqu'à maintenant, c'est très pro.

  • Speaker #3

    Tout à fait. Mais le fait de me demander à moi personnellement et pas à l'organisateur qui aurait été beaucoup plus simple... Comme par hasard. Comme par hasard. ça me ferait éventuellement ses intentions.

  • Speaker #2

    Je sais pas s'il parlait français.

  • Speaker #3

    Sauf qu'à ce moment-là, j'étais pas du tout dans le délire. Enfin bref, je lui donne les infos. On a commencé à discuter un mercredi juste après la compétition et tous les jours, on s'envoie un message.

  • Speaker #2

    On n'a pas arrêté. De 7h du matin, on a commencé le mercredi, on n'a pas arrêté jusqu'à 21h. Et en fait, ça a été comme ça le mercredi, jeudi, vendredi. Il a tenté le oui, mais moi, je vois un plan cul et je lui dis, mais attends, c'est la butte. vers Nancy, j'habite à Paris on fait comme, bah quand on se voit à des conventions moi je sais pas ce que je recherche et en fait le vendredi Donc moi, je rentrais. Là, c'était pour une semaine que j'étais en Irlande. Et on se dit, bah vas-y, on se rencontre. Viens à Paris. Et donc du coup, il a pris le train, il est venu à Paris. Et on a passé deux jours ensemble. Et là, on ne s'est plus jamais quittés. On a fait une relation à distance.

  • Speaker #3

    Relation à distance qui a duré ?

  • Speaker #2

    Un an et demi ou deux ? Un an et demi,

  • Speaker #1

    deux ans. Ah oui ?

  • Speaker #3

    Au début, je travaillais uniquement en Lorraine. Puis j'ai abandonné les créneaux où je travaillais à la fois et en Lorraine et dans la région, enfin en Essence, dans le 91, où je prenais le train d'Annecy à 4h du matin. C'est ça, je rentrais, il devait être 8 ou 9 heures le mardi matin, et il fallait que je sois à 10 heures à un cours de fitness là où j'habitais.

  • Speaker #2

    C'était intense.

  • Speaker #3

    C'était intense.

  • Speaker #2

    Voilà notre rencontre, en une minute.

  • Speaker #3

    presque et comment ça s'est passé donc derrière vous avez emménagé ensemble au bout d'un an et demi j'ai emménagé dans son appartement à ce moment là et on n'est pas forcément resté très longtemps dans cet appartement non on a assez vite bougé on

  • Speaker #2

    a assez vite bougé du coup dans les Yvelines et après on a déménagé 4 fois en 3 ans c'est un peu mon style de vie alors que

  • Speaker #3

    30 ans je n'ai 32 ans Je n'ai jamais été médecin de ma vie. Et c'est elle. J'avais une peur bleue de sortir de ma Lorraine. Et c'est la première pour qui je me suis dit... Ça vaut le coup. Ça vaut le coup. Et Dieu sait qu'elle a été un autre grand dans ma vie.

  • Speaker #2

    Et ça a été assez compliqué, puisque moi, j'avais mes blessures relationnelles. Et il était à distance. Donc, en fait, il fallait assouvir mon besoin de venir me conforter dans mes craintes. Lui, il était loin. Et en fait, rapidement, il est venu. On s'est installés. Et après, ça a roulé. Donc, on s'est mis ensemble en 2017, parce qu'on a fêté nos six ans il y a une semaine à peu près. Félicitations. Merci. Et on a eu notre premier enfant en 2020.

  • Speaker #0

    Trois ans après. La mordure, trois ans.

  • Speaker #2

    C'est les enfants. Je ne sais pas, ils se partagent plus normalement.

  • Speaker #3

    On va essayer de se renouveler au bout de trois ans.

  • Speaker #0

    Comment est venu le désir d'enfant ? Est-ce que déjà, chacun séparément, vous aviez déjà envie d'enfant ? Ou c'est venu en même temps, ensemble ?

  • Speaker #2

    Moi, preuve, une fois. Moi, j'ai toujours eu envie d'avoir des enfants. Je savais que j'en voulais au moins deux. Je savais que je les voulais rapprocher. Et en fait, je lui ai mis le grappin dessus. Après, c'est juste du travail au corps. Voilà. Et ce qui est très marrant, c'est qu'on avait décidé, je ne sais plus, j'étais à deux doigts de l'avoir. Et en fait, au bout d'un moment, je me suis dit, mais dans tous les cas, que ce soit maintenant ou en avril. Ah oui, parce qu'on avait dit, bah, t'es 30 ans, on essaye. J'ai dit, mais que ce soit maintenant ou après. Mais c'est important pour la suite. Que ce soit maintenant ou dans 4 mois, du coup, parce qu'on était au 31, peu importe en fait. Et il me dit, bon d'accord, ok. Donc on a essayé à partir du 31.

  • Speaker #3

    Assez rapidement, j'ai voulu des enfants. Moi, mes parents sont connus au catéchisme. Mes parents sont de 45. En ce sens, je suis arrivé tard. Et même si je ne voyais pas de véritable preuve d'amour entre mes parents, pour moi, c'était le... L'idéologie du couple qui se connaît très jeune et qui vont fonder une famille qui ne se quitte jamais. Sur le papier, ça fait très Walt Disney, mais ce n'était pas du tout le cas. Bref, ce n'est pas le sujet. Et avec ma première chérie que j'ai rencontrée quand j'étais en fac de sport, j'avais 21 ans, c'est avec elle vraiment où je me suis dit, c'est avec elle que je veux des enfants.

  • Speaker #2

    Tu ne parles pas d'elle, tu parles de moi. Oui,

  • Speaker #3

    ça faisait... Donc on était ensemble et puis au bout d'un an et demi... Elle m'a jeté comme une vieille chaussette. Ça m'a dévasté à ce moment-là. Et il m'a fallu 12 ans pour avoir envie à nous. Ok,

  • Speaker #1

    ok, ouais.

  • Speaker #2

    T'avais envie, Tiffen, non ? C'est celle d'avant avec qui on est de rompeau. Voilà.

  • Speaker #3

    Ouais, mais ça sentait le sapin un peu quand même. Il y avait l'envie, mais l'envie pour me conforter.

  • Speaker #1

    Ouais, c'était l'envie. En fait, c'était ton envie, pas une envie de couple.

  • Speaker #3

    C'est ça,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #2

    Un peu comme ce qui s'est passé pour nous.

  • Speaker #3

    On était d'accord, mais on était plus que d'accord. Oui, et quand elle parlait de travail au corps, c'est-à-dire qu'il y avait elle, mais il y avait aussi la belle-mère. Ah ouais ? Et la belle-mère, je crois, très régulièrement. Bon, j'aimerais bien me normaliser. Ah là là !

  • Speaker #2

    Non mais moi, à 30 ans, elle m'a dit, il y a ton horloge biologique.

  • Speaker #1

    Ça, c'est terrible.

  • Speaker #2

    Non mais à 30 ans,

  • Speaker #1

    c'est pas délisant. C'est très délisant.

  • Speaker #3

    Et ouais, ça ne m'a pas brusqué, parce que je me laisse... Je suis influençable, je suis un petit poney. mais non quand ça me plaisait pas surtout venant de ma belle maman autant je peux l'aimer autant parfois elle peut me saouler bisous belle maman mais effectivement ça

  • Speaker #2

    a été un choix réfléchi à deux et tous les deux donc vous avez commencé les essais bébés déjà combien de temps ça a duré et à quel moment ça a marché enfin on a tenté à partir du 31 janvier et on a continué de tenter pendant 4 ans mois. Mais en fait, les 4 mois,

  • Speaker #1

    c'est long.

  • Speaker #2

    C'est une éternité. Donc limite à force que les mois passent, je commençais à stresser. J'avais ma demi-sœur qui est tombée enceinte. Donc j'ai eu ce truc de jalousie de ça, de l'avoir et pas moi, etc. Et Covid, donc ma 2020. Et là, donc moi, j'ai continué de travailler et même pire que ça. Ça a été un enfer. Et en fait, ça arrivait le jour de mes 30 ans. Donc,

  • Speaker #1

    c'était pour ça que c'était un content c'est ça t'as attendu le top départ on s'arrête là pour aujourd'hui on vous dit à la semaine prochaine pour la suite bisous

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #1

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #0

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.

  • Speaker #1

    Bisous !

Share

Embed

You may also like

Description

Bonjour à toustes, 


Dans cet épisode, nous avons fait la connaissance de Jenny et Guillaume, les parents de deux petits garçons.

Et on a parlé de plein de choses.

Ils nous ont raconté leur rencontre amoureuse, au détours de compétitions de Freestyle.

Ils nous ont ensuite raconté, comment ils se sont rapprochés, puis mis en couple pour enfin eménager dans le même appartement.

Nous avons enfin abordé leur désir d’enfant et le lancement du projet bébé. 


Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, paternité, matrescence, patrescence, podcast, charge mentale, podcast parentalité, doula, hypnonaissance


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire. Bonjour à toutes, bonjour à tous. Aujourd'hui, on part à la rencontre de Jenny et Guillaume qui vont nous raconter leur histoire. Bonjour Jenny.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour Guillaume.

  • Speaker #3

    Salut.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Eternité. Merci. Alors Jenny, tu as 33 ans. Tu vis dans les Yvelines avec Guillaume et vos deux enfants Elios et Ezra. Dans la vie, tu es doula et hypnothérapeute spécialisée en hypnonnaissance. Tu es aussi fan de freestyle. C'est des cours chorégraphiés d'aérobic et de step.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Guillaume, tu as 37 ans. Dans la vie, tu es masseur et coach sportif. Dans ta vie d'antan, tu étais fan de jeux vidéo, mais t'as plus le temps.

  • Speaker #3

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est le drame de ma vie aussi. Est-ce qu'il y a des éléments... de votre passé, de votre enfance, par exemple, qui ont un impact aujourd'hui sur votre parentalité ?

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #3

    Complètement.

  • Speaker #0

    Lesquels sont-ils ?

  • Speaker #2

    En fait, ça va être des bribes, ça va être des souvenirs. Mais par exemple, bon, après, papa je t'aime. Il le sait, on en a parlé. Mais ça va être de mon éducation, par exemple. C'était quand même assez strict. Et je me souviens de fois où, en fait, j'aime pas les épinards. Et il m'a dit, si t'aimes pas, si tu vas vomir, va sur la cuvette des toilettes. et à tes yeux on va sur la cuvette des toilettes et comme ça tu les vomiras dessus donc il y a eu ça c'est un gain de temps en effet c'est plus simple et il y a eu aussi je crois que c'était plus sur ma soeur il fallait qu'on se tienne droite à table et donc du coup il prenait un balai et une fois il l'avait passé derrière notre dos et entre nos bras pour qu'en fait on se tienne bien droite et après ça va plus être au niveau du couple je pense de voir mes parents tout le temps se crier dessus. Et donc, c'est qu'est-ce que moi, maintenant, je pense du couple, qu'est-ce que j'en fais ? Je pense que c'est déjà pas mal. C'est des bons dos.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche.

  • Speaker #3

    De mon côté, ça ne va pas être des souvenirs aussi précis, mais plus un aspect général où vraiment ce sentiment, je suis le dernier d'une fratrie de quatre où je suis arrivé longtemps après, la dernière, 13 ans après. Et le sentiment d'avoir été élevé à l'écart complètement de mes autres sœurs qui étaient, il y en a deux qui étaient. J'étais déjà parti de la maison, un peu comme un fils unique, où j'ai pas de relation de frère et sœur, qu'on en reviendra, on pourra en reparler tout à l'heure, par rapport au fait que nos deux enfants ont très peu d'écart.

  • Speaker #1

    Et c'est lié à ça, justement ?

  • Speaker #3

    J'étais assez encouragé par ma voisine, là, pour les avoir. Mais en ce sens, je crois que depuis que je suis papa, c'est là où j'ai une étude de comment j'ai vécu ma jeunesse en tant qu'enfant, par rapport à mes parents, pour dire quel point de compétence j'ai. Par exemple, on peut avoir pour se dire, on peut être de bons parents, qu'est-ce qu'on a vécu, qu'est-ce qu'on veut reproduire, ne pas reproduire, qu'est-ce qu'on va consciemment ou inconsciemment reproduire, qu'on n'a pas envie, mais que c'est tellement inscrit en nous, ce qu'on a vécu, que bien malgré nous, il y a des choses qui vont ressortir, parce que les émotions sont mises à mal parfois, parce qu'ils sont plus ou moins faciles les enfants. Et moi je sais qu'il y a une espèce de colère qui est là, qui est présente sur des réactions. de nos enfants, qui la plupart du temps n'ont pas justifié, mais parce que j'ai vécu certaines choses, ça me refait remonter des choses en moi, avec lesquelles je ne suis pas du tout d'accord mais que je ne contrôle pas du tout. C'est assez contradictoire et dur à vivre, mais on essaie de travailler et on en parle beaucoup. Je ne garde pas ça pour moi, j'en parle à Jenny, on essaie d'avancer là-dessus pour être meilleur qu'hier et un peu moins que demain.

  • Speaker #0

    Avant les discussions à deux, comment vous vous êtes rencontrés ?

  • Speaker #2

    Attends, avant, j'ai le droit de faire un rajout ? Ah oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #2

    Parce qu'en fait, je me suis dit, cette question a été posée, mais l'espèce humaine ressort toujours le négatif, surtout les Français. Donc du coup, j'ai sorti le négatif, mais je n'ai pas sorti aussi le positif, parce que ça influe aussi beaucoup sur notre éducation. Et j'ai reçu beaucoup d'amour, beaucoup d'amour de mes deux parents, même si en face, il y avait des choses assez strictes, mais vraiment de mes deux parents. Donc j'ai envie de partager tout cet amour aussi à mes deux parents. mes enfants et de me sentir aimée comme je me suis sentie aimée. Et en même temps, il y a un autre souvenir, c'est le fait de... Ça me venait à mes oreilles que mon père n'était pas présent, etc. Après, ils se sont séparés, j'avais 10 ans. Et du coup, je mets un point d'honneur à ce que Guillaume soit super présent pour ses enfants. OK.

  • Speaker #1

    C'est important.

  • Speaker #2

    Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    Bon, alors, comment vous vous êtes rencontrés ?

  • Speaker #2

    Bon, je te laisse raconter. C'est un blague.

  • Speaker #3

    Euh... Je suis coach sportif depuis 13 ans et spécialisé dans les cours collectifs chorégraphiés type step et aerobics, dans lesquels je me suis illustré pendant quelques années dans des compétitions. Je viens de Lorraine et les compétitions étaient à Paris principalement. Un week-end, je sors de ma Lorraine et point d'honneur, ça faisait 5 jours que je sortais d'une relation de 5 ans. J'arrive à cette compétition où je vois un pote que je m'étais fait un mois auparavant lors d'une convention de... fitness, et on s'est rencontrés parce que malencontreusement, sur un cours de danse, une de mes extrémités, mon bras, est arrivé dans une de ces extrémités qu'on ne nommera pas pour la bienséance, et on s'est rencontrés comme ça. Et il se trouve que c'est l'ex de Jenny. Ah ! Aujourd'hui, mon meilleur ami.

  • Speaker #1

    Et toujours ? Oui, oui. Et ça se passe bien ?

  • Speaker #3

    Et ça se passe très bien. Trop cool. Et je fais la compétition, elle, Jenny, blessée.

  • Speaker #1

    par toi ?

  • Speaker #3

    pas du tout elle avait une espèce de troisième oeuvre sur le pied attends je mets un pause du coup

  • Speaker #2

    Je mets une pause, du coup. Moi, en face, en fait, j'avais un travail où j'allais en Irlande. Je travaillais donc avant dans un labo pharma au service client. Et en fait, j'allais en Irlande pendant deux semaines, toutes les deux semaines pendant un an et demi. Et là, c'était un jour, donc j'étais revenue pour cette compétition, moi en tant que passionnée de freestyle. Et donc du coup, pendant cette compétition, on pouvait suivre la compétition en tant que passionnée, en tant que... prof ou en tant que juste spectateur, on a envie de kiffer le freestyle. Et donc moi, j'ai fait la compétition en tant que passionnée. Donc on va t'évaluer sur certains critères, etc. Et donc, j'ai dû m'arrêter au niveau de cette compétition parce que je me suis blessée au niveau du pied parce que mes chaussures étaient toutes neuves et je ne les avais pas faites. Super prince. C'est important.

  • Speaker #3

    Et donc, quelque part, elle faisait figuration. Ouais. Et moi, quand j'étais pas... Il y avait une espèce de marathon sur les premières heures de la compétition. Et en dehors de ça, on pouvait juste regarder. On n'était pas obligé de participer à tout. Et du coup, moi, je ne sais plus comment ça s'est fait. Parce que Maxime, mon pote, était là. Jenny était là. Et moi, j'étais célibataire depuis peu. Et j'avais pas envie, surtout pas, surtout pas envie de remettre la tête dans le guidon. Donc je me suis dit, allez, on va faire configuration avec elle. Elle est gentille. Voilà, toutes mes pensées n'étaient pas...

  • Speaker #1

    Pour l'enfant. Oui,

  • Speaker #3

    vouloir faire des enfants avec cette femme-là. et et bon la première journée se passe et tout va bien le soir venu je rentre avec un copain qui était venu avec moi un professionnel qui faisait la compétition aussi et il se trouve que je suis dans un mal intersidéral le soir venu mal au crâne mal au bide bref à 2-3h du matin je ne dors pas et je lui envoie un message un message qui à cette heure à Jenny du coup à Jenny un message qui a été interprété en mode ok le mec il est bourré il a envie d'autre chose que de s'échanger des pommes potes je l'aurais pris comme ça aussi pas du tout parce que je ne suis pas ce genre de personne et bon le deuxième jour passe où j'étais en mode compétition je la squeeze complètement on n'était pas assis à côté arrive le moment où on peut avoir un feedback de ce qu'on a produit elle arrive pour prendre des nouvelles en mode ce qu'elle me raconte après parce que moi j'étais tellement dans mon truc et bon on se quitte comme ça

  • Speaker #2

    Et les bras comme s'ils se faisaient un câlin à lui tout seul.

  • Speaker #3

    Exactement comme ça. Et puis elle s'en va et puis hop, au revoir. Et trois jours après...

  • Speaker #2

    Donc moi j'étais retournée en Irlande.

  • Speaker #3

    Trois jours après, ne qu'elle ne fut pas ma ré-surprise quand je reçois un message de Jenny Martin.

  • Speaker #2

    Parce que il y avait une compétition de freestyle et en fait, pas une compétition, une convention. Et en fait, il faut savoir que les conventions c'est partout en France ou ailleurs. On va payer certains profs pour être présenteurs, donc pour un petit peu animer toute la journée. Et sur une compétition qui était en Belgique, Guillaume était présenteur. Donc je me suis dit, cette compétition m'intéresse, je vais... Pardon, convention m'intéresse, je vais prendre plus d'infos pour venir en Belgique.

  • Speaker #1

    Donc les infos, tu as essayé de les prendre auprès de Guillaume ?

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Ok, c'est très louable jusqu'à maintenant, c'est très pro.

  • Speaker #3

    Tout à fait. Mais le fait de me demander à moi personnellement et pas à l'organisateur qui aurait été beaucoup plus simple... Comme par hasard. Comme par hasard. ça me ferait éventuellement ses intentions.

  • Speaker #2

    Je sais pas s'il parlait français.

  • Speaker #3

    Sauf qu'à ce moment-là, j'étais pas du tout dans le délire. Enfin bref, je lui donne les infos. On a commencé à discuter un mercredi juste après la compétition et tous les jours, on s'envoie un message.

  • Speaker #2

    On n'a pas arrêté. De 7h du matin, on a commencé le mercredi, on n'a pas arrêté jusqu'à 21h. Et en fait, ça a été comme ça le mercredi, jeudi, vendredi. Il a tenté le oui, mais moi, je vois un plan cul et je lui dis, mais attends, c'est la butte. vers Nancy, j'habite à Paris on fait comme, bah quand on se voit à des conventions moi je sais pas ce que je recherche et en fait le vendredi Donc moi, je rentrais. Là, c'était pour une semaine que j'étais en Irlande. Et on se dit, bah vas-y, on se rencontre. Viens à Paris. Et donc du coup, il a pris le train, il est venu à Paris. Et on a passé deux jours ensemble. Et là, on ne s'est plus jamais quittés. On a fait une relation à distance.

  • Speaker #3

    Relation à distance qui a duré ?

  • Speaker #2

    Un an et demi ou deux ? Un an et demi,

  • Speaker #1

    deux ans. Ah oui ?

  • Speaker #3

    Au début, je travaillais uniquement en Lorraine. Puis j'ai abandonné les créneaux où je travaillais à la fois et en Lorraine et dans la région, enfin en Essence, dans le 91, où je prenais le train d'Annecy à 4h du matin. C'est ça, je rentrais, il devait être 8 ou 9 heures le mardi matin, et il fallait que je sois à 10 heures à un cours de fitness là où j'habitais.

  • Speaker #2

    C'était intense.

  • Speaker #3

    C'était intense.

  • Speaker #2

    Voilà notre rencontre, en une minute.

  • Speaker #3

    presque et comment ça s'est passé donc derrière vous avez emménagé ensemble au bout d'un an et demi j'ai emménagé dans son appartement à ce moment là et on n'est pas forcément resté très longtemps dans cet appartement non on a assez vite bougé on

  • Speaker #2

    a assez vite bougé du coup dans les Yvelines et après on a déménagé 4 fois en 3 ans c'est un peu mon style de vie alors que

  • Speaker #3

    30 ans je n'ai 32 ans Je n'ai jamais été médecin de ma vie. Et c'est elle. J'avais une peur bleue de sortir de ma Lorraine. Et c'est la première pour qui je me suis dit... Ça vaut le coup. Ça vaut le coup. Et Dieu sait qu'elle a été un autre grand dans ma vie.

  • Speaker #2

    Et ça a été assez compliqué, puisque moi, j'avais mes blessures relationnelles. Et il était à distance. Donc, en fait, il fallait assouvir mon besoin de venir me conforter dans mes craintes. Lui, il était loin. Et en fait, rapidement, il est venu. On s'est installés. Et après, ça a roulé. Donc, on s'est mis ensemble en 2017, parce qu'on a fêté nos six ans il y a une semaine à peu près. Félicitations. Merci. Et on a eu notre premier enfant en 2020.

  • Speaker #0

    Trois ans après. La mordure, trois ans.

  • Speaker #2

    C'est les enfants. Je ne sais pas, ils se partagent plus normalement.

  • Speaker #3

    On va essayer de se renouveler au bout de trois ans.

  • Speaker #0

    Comment est venu le désir d'enfant ? Est-ce que déjà, chacun séparément, vous aviez déjà envie d'enfant ? Ou c'est venu en même temps, ensemble ?

  • Speaker #2

    Moi, preuve, une fois. Moi, j'ai toujours eu envie d'avoir des enfants. Je savais que j'en voulais au moins deux. Je savais que je les voulais rapprocher. Et en fait, je lui ai mis le grappin dessus. Après, c'est juste du travail au corps. Voilà. Et ce qui est très marrant, c'est qu'on avait décidé, je ne sais plus, j'étais à deux doigts de l'avoir. Et en fait, au bout d'un moment, je me suis dit, mais dans tous les cas, que ce soit maintenant ou en avril. Ah oui, parce qu'on avait dit, bah, t'es 30 ans, on essaye. J'ai dit, mais que ce soit maintenant ou après. Mais c'est important pour la suite. Que ce soit maintenant ou dans 4 mois, du coup, parce qu'on était au 31, peu importe en fait. Et il me dit, bon d'accord, ok. Donc on a essayé à partir du 31.

  • Speaker #3

    Assez rapidement, j'ai voulu des enfants. Moi, mes parents sont connus au catéchisme. Mes parents sont de 45. En ce sens, je suis arrivé tard. Et même si je ne voyais pas de véritable preuve d'amour entre mes parents, pour moi, c'était le... L'idéologie du couple qui se connaît très jeune et qui vont fonder une famille qui ne se quitte jamais. Sur le papier, ça fait très Walt Disney, mais ce n'était pas du tout le cas. Bref, ce n'est pas le sujet. Et avec ma première chérie que j'ai rencontrée quand j'étais en fac de sport, j'avais 21 ans, c'est avec elle vraiment où je me suis dit, c'est avec elle que je veux des enfants.

  • Speaker #2

    Tu ne parles pas d'elle, tu parles de moi. Oui,

  • Speaker #3

    ça faisait... Donc on était ensemble et puis au bout d'un an et demi... Elle m'a jeté comme une vieille chaussette. Ça m'a dévasté à ce moment-là. Et il m'a fallu 12 ans pour avoir envie à nous. Ok,

  • Speaker #1

    ok, ouais.

  • Speaker #2

    T'avais envie, Tiffen, non ? C'est celle d'avant avec qui on est de rompeau. Voilà.

  • Speaker #3

    Ouais, mais ça sentait le sapin un peu quand même. Il y avait l'envie, mais l'envie pour me conforter.

  • Speaker #1

    Ouais, c'était l'envie. En fait, c'était ton envie, pas une envie de couple.

  • Speaker #3

    C'est ça,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #2

    Un peu comme ce qui s'est passé pour nous.

  • Speaker #3

    On était d'accord, mais on était plus que d'accord. Oui, et quand elle parlait de travail au corps, c'est-à-dire qu'il y avait elle, mais il y avait aussi la belle-mère. Ah ouais ? Et la belle-mère, je crois, très régulièrement. Bon, j'aimerais bien me normaliser. Ah là là !

  • Speaker #2

    Non mais moi, à 30 ans, elle m'a dit, il y a ton horloge biologique.

  • Speaker #1

    Ça, c'est terrible.

  • Speaker #2

    Non mais à 30 ans,

  • Speaker #1

    c'est pas délisant. C'est très délisant.

  • Speaker #3

    Et ouais, ça ne m'a pas brusqué, parce que je me laisse... Je suis influençable, je suis un petit poney. mais non quand ça me plaisait pas surtout venant de ma belle maman autant je peux l'aimer autant parfois elle peut me saouler bisous belle maman mais effectivement ça

  • Speaker #2

    a été un choix réfléchi à deux et tous les deux donc vous avez commencé les essais bébés déjà combien de temps ça a duré et à quel moment ça a marché enfin on a tenté à partir du 31 janvier et on a continué de tenter pendant 4 ans mois. Mais en fait, les 4 mois,

  • Speaker #1

    c'est long.

  • Speaker #2

    C'est une éternité. Donc limite à force que les mois passent, je commençais à stresser. J'avais ma demi-sœur qui est tombée enceinte. Donc j'ai eu ce truc de jalousie de ça, de l'avoir et pas moi, etc. Et Covid, donc ma 2020. Et là, donc moi, j'ai continué de travailler et même pire que ça. Ça a été un enfer. Et en fait, ça arrivait le jour de mes 30 ans. Donc,

  • Speaker #1

    c'était pour ça que c'était un content c'est ça t'as attendu le top départ on s'arrête là pour aujourd'hui on vous dit à la semaine prochaine pour la suite bisous

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #1

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #0

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.

  • Speaker #1

    Bisous !

Description

Bonjour à toustes, 


Dans cet épisode, nous avons fait la connaissance de Jenny et Guillaume, les parents de deux petits garçons.

Et on a parlé de plein de choses.

Ils nous ont raconté leur rencontre amoureuse, au détours de compétitions de Freestyle.

Ils nous ont ensuite raconté, comment ils se sont rapprochés, puis mis en couple pour enfin eménager dans le même appartement.

Nous avons enfin abordé leur désir d’enfant et le lancement du projet bébé. 


Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, paternité, matrescence, patrescence, podcast, charge mentale, podcast parentalité, doula, hypnonaissance


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire. Bonjour à toutes, bonjour à tous. Aujourd'hui, on part à la rencontre de Jenny et Guillaume qui vont nous raconter leur histoire. Bonjour Jenny.

  • Speaker #2

    Bonjour.

  • Speaker #1

    Bonjour Guillaume.

  • Speaker #3

    Salut.

  • Speaker #1

    Bienvenue sur Eternité. Merci. Alors Jenny, tu as 33 ans. Tu vis dans les Yvelines avec Guillaume et vos deux enfants Elios et Ezra. Dans la vie, tu es doula et hypnothérapeute spécialisée en hypnonnaissance. Tu es aussi fan de freestyle. C'est des cours chorégraphiés d'aérobic et de step.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Guillaume, tu as 37 ans. Dans la vie, tu es masseur et coach sportif. Dans ta vie d'antan, tu étais fan de jeux vidéo, mais t'as plus le temps.

  • Speaker #3

    Exactement.

  • Speaker #1

    C'est le drame de ma vie aussi. Est-ce qu'il y a des éléments... de votre passé, de votre enfance, par exemple, qui ont un impact aujourd'hui sur votre parentalité ?

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #3

    Complètement.

  • Speaker #0

    Lesquels sont-ils ?

  • Speaker #2

    En fait, ça va être des bribes, ça va être des souvenirs. Mais par exemple, bon, après, papa je t'aime. Il le sait, on en a parlé. Mais ça va être de mon éducation, par exemple. C'était quand même assez strict. Et je me souviens de fois où, en fait, j'aime pas les épinards. Et il m'a dit, si t'aimes pas, si tu vas vomir, va sur la cuvette des toilettes. et à tes yeux on va sur la cuvette des toilettes et comme ça tu les vomiras dessus donc il y a eu ça c'est un gain de temps en effet c'est plus simple et il y a eu aussi je crois que c'était plus sur ma soeur il fallait qu'on se tienne droite à table et donc du coup il prenait un balai et une fois il l'avait passé derrière notre dos et entre nos bras pour qu'en fait on se tienne bien droite et après ça va plus être au niveau du couple je pense de voir mes parents tout le temps se crier dessus. Et donc, c'est qu'est-ce que moi, maintenant, je pense du couple, qu'est-ce que j'en fais ? Je pense que c'est déjà pas mal. C'est des bons dos.

  • Speaker #1

    Ok, ça marche.

  • Speaker #3

    De mon côté, ça ne va pas être des souvenirs aussi précis, mais plus un aspect général où vraiment ce sentiment, je suis le dernier d'une fratrie de quatre où je suis arrivé longtemps après, la dernière, 13 ans après. Et le sentiment d'avoir été élevé à l'écart complètement de mes autres sœurs qui étaient, il y en a deux qui étaient. J'étais déjà parti de la maison, un peu comme un fils unique, où j'ai pas de relation de frère et sœur, qu'on en reviendra, on pourra en reparler tout à l'heure, par rapport au fait que nos deux enfants ont très peu d'écart.

  • Speaker #1

    Et c'est lié à ça, justement ?

  • Speaker #3

    J'étais assez encouragé par ma voisine, là, pour les avoir. Mais en ce sens, je crois que depuis que je suis papa, c'est là où j'ai une étude de comment j'ai vécu ma jeunesse en tant qu'enfant, par rapport à mes parents, pour dire quel point de compétence j'ai. Par exemple, on peut avoir pour se dire, on peut être de bons parents, qu'est-ce qu'on a vécu, qu'est-ce qu'on veut reproduire, ne pas reproduire, qu'est-ce qu'on va consciemment ou inconsciemment reproduire, qu'on n'a pas envie, mais que c'est tellement inscrit en nous, ce qu'on a vécu, que bien malgré nous, il y a des choses qui vont ressortir, parce que les émotions sont mises à mal parfois, parce qu'ils sont plus ou moins faciles les enfants. Et moi je sais qu'il y a une espèce de colère qui est là, qui est présente sur des réactions. de nos enfants, qui la plupart du temps n'ont pas justifié, mais parce que j'ai vécu certaines choses, ça me refait remonter des choses en moi, avec lesquelles je ne suis pas du tout d'accord mais que je ne contrôle pas du tout. C'est assez contradictoire et dur à vivre, mais on essaie de travailler et on en parle beaucoup. Je ne garde pas ça pour moi, j'en parle à Jenny, on essaie d'avancer là-dessus pour être meilleur qu'hier et un peu moins que demain.

  • Speaker #0

    Avant les discussions à deux, comment vous vous êtes rencontrés ?

  • Speaker #2

    Attends, avant, j'ai le droit de faire un rajout ? Ah oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #2

    Parce qu'en fait, je me suis dit, cette question a été posée, mais l'espèce humaine ressort toujours le négatif, surtout les Français. Donc du coup, j'ai sorti le négatif, mais je n'ai pas sorti aussi le positif, parce que ça influe aussi beaucoup sur notre éducation. Et j'ai reçu beaucoup d'amour, beaucoup d'amour de mes deux parents, même si en face, il y avait des choses assez strictes, mais vraiment de mes deux parents. Donc j'ai envie de partager tout cet amour aussi à mes deux parents. mes enfants et de me sentir aimée comme je me suis sentie aimée. Et en même temps, il y a un autre souvenir, c'est le fait de... Ça me venait à mes oreilles que mon père n'était pas présent, etc. Après, ils se sont séparés, j'avais 10 ans. Et du coup, je mets un point d'honneur à ce que Guillaume soit super présent pour ses enfants. OK.

  • Speaker #1

    C'est important.

  • Speaker #2

    Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    Bon, alors, comment vous vous êtes rencontrés ?

  • Speaker #2

    Bon, je te laisse raconter. C'est un blague.

  • Speaker #3

    Euh... Je suis coach sportif depuis 13 ans et spécialisé dans les cours collectifs chorégraphiés type step et aerobics, dans lesquels je me suis illustré pendant quelques années dans des compétitions. Je viens de Lorraine et les compétitions étaient à Paris principalement. Un week-end, je sors de ma Lorraine et point d'honneur, ça faisait 5 jours que je sortais d'une relation de 5 ans. J'arrive à cette compétition où je vois un pote que je m'étais fait un mois auparavant lors d'une convention de... fitness, et on s'est rencontrés parce que malencontreusement, sur un cours de danse, une de mes extrémités, mon bras, est arrivé dans une de ces extrémités qu'on ne nommera pas pour la bienséance, et on s'est rencontrés comme ça. Et il se trouve que c'est l'ex de Jenny. Ah ! Aujourd'hui, mon meilleur ami.

  • Speaker #1

    Et toujours ? Oui, oui. Et ça se passe bien ?

  • Speaker #3

    Et ça se passe très bien. Trop cool. Et je fais la compétition, elle, Jenny, blessée.

  • Speaker #1

    par toi ?

  • Speaker #3

    pas du tout elle avait une espèce de troisième oeuvre sur le pied attends je mets un pause du coup

  • Speaker #2

    Je mets une pause, du coup. Moi, en face, en fait, j'avais un travail où j'allais en Irlande. Je travaillais donc avant dans un labo pharma au service client. Et en fait, j'allais en Irlande pendant deux semaines, toutes les deux semaines pendant un an et demi. Et là, c'était un jour, donc j'étais revenue pour cette compétition, moi en tant que passionnée de freestyle. Et donc du coup, pendant cette compétition, on pouvait suivre la compétition en tant que passionnée, en tant que... prof ou en tant que juste spectateur, on a envie de kiffer le freestyle. Et donc moi, j'ai fait la compétition en tant que passionnée. Donc on va t'évaluer sur certains critères, etc. Et donc, j'ai dû m'arrêter au niveau de cette compétition parce que je me suis blessée au niveau du pied parce que mes chaussures étaient toutes neuves et je ne les avais pas faites. Super prince. C'est important.

  • Speaker #3

    Et donc, quelque part, elle faisait figuration. Ouais. Et moi, quand j'étais pas... Il y avait une espèce de marathon sur les premières heures de la compétition. Et en dehors de ça, on pouvait juste regarder. On n'était pas obligé de participer à tout. Et du coup, moi, je ne sais plus comment ça s'est fait. Parce que Maxime, mon pote, était là. Jenny était là. Et moi, j'étais célibataire depuis peu. Et j'avais pas envie, surtout pas, surtout pas envie de remettre la tête dans le guidon. Donc je me suis dit, allez, on va faire configuration avec elle. Elle est gentille. Voilà, toutes mes pensées n'étaient pas...

  • Speaker #1

    Pour l'enfant. Oui,

  • Speaker #3

    vouloir faire des enfants avec cette femme-là. et et bon la première journée se passe et tout va bien le soir venu je rentre avec un copain qui était venu avec moi un professionnel qui faisait la compétition aussi et il se trouve que je suis dans un mal intersidéral le soir venu mal au crâne mal au bide bref à 2-3h du matin je ne dors pas et je lui envoie un message un message qui à cette heure à Jenny du coup à Jenny un message qui a été interprété en mode ok le mec il est bourré il a envie d'autre chose que de s'échanger des pommes potes je l'aurais pris comme ça aussi pas du tout parce que je ne suis pas ce genre de personne et bon le deuxième jour passe où j'étais en mode compétition je la squeeze complètement on n'était pas assis à côté arrive le moment où on peut avoir un feedback de ce qu'on a produit elle arrive pour prendre des nouvelles en mode ce qu'elle me raconte après parce que moi j'étais tellement dans mon truc et bon on se quitte comme ça

  • Speaker #2

    Et les bras comme s'ils se faisaient un câlin à lui tout seul.

  • Speaker #3

    Exactement comme ça. Et puis elle s'en va et puis hop, au revoir. Et trois jours après...

  • Speaker #2

    Donc moi j'étais retournée en Irlande.

  • Speaker #3

    Trois jours après, ne qu'elle ne fut pas ma ré-surprise quand je reçois un message de Jenny Martin.

  • Speaker #2

    Parce que il y avait une compétition de freestyle et en fait, pas une compétition, une convention. Et en fait, il faut savoir que les conventions c'est partout en France ou ailleurs. On va payer certains profs pour être présenteurs, donc pour un petit peu animer toute la journée. Et sur une compétition qui était en Belgique, Guillaume était présenteur. Donc je me suis dit, cette compétition m'intéresse, je vais... Pardon, convention m'intéresse, je vais prendre plus d'infos pour venir en Belgique.

  • Speaker #1

    Donc les infos, tu as essayé de les prendre auprès de Guillaume ?

  • Speaker #2

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Ok, c'est très louable jusqu'à maintenant, c'est très pro.

  • Speaker #3

    Tout à fait. Mais le fait de me demander à moi personnellement et pas à l'organisateur qui aurait été beaucoup plus simple... Comme par hasard. Comme par hasard. ça me ferait éventuellement ses intentions.

  • Speaker #2

    Je sais pas s'il parlait français.

  • Speaker #3

    Sauf qu'à ce moment-là, j'étais pas du tout dans le délire. Enfin bref, je lui donne les infos. On a commencé à discuter un mercredi juste après la compétition et tous les jours, on s'envoie un message.

  • Speaker #2

    On n'a pas arrêté. De 7h du matin, on a commencé le mercredi, on n'a pas arrêté jusqu'à 21h. Et en fait, ça a été comme ça le mercredi, jeudi, vendredi. Il a tenté le oui, mais moi, je vois un plan cul et je lui dis, mais attends, c'est la butte. vers Nancy, j'habite à Paris on fait comme, bah quand on se voit à des conventions moi je sais pas ce que je recherche et en fait le vendredi Donc moi, je rentrais. Là, c'était pour une semaine que j'étais en Irlande. Et on se dit, bah vas-y, on se rencontre. Viens à Paris. Et donc du coup, il a pris le train, il est venu à Paris. Et on a passé deux jours ensemble. Et là, on ne s'est plus jamais quittés. On a fait une relation à distance.

  • Speaker #3

    Relation à distance qui a duré ?

  • Speaker #2

    Un an et demi ou deux ? Un an et demi,

  • Speaker #1

    deux ans. Ah oui ?

  • Speaker #3

    Au début, je travaillais uniquement en Lorraine. Puis j'ai abandonné les créneaux où je travaillais à la fois et en Lorraine et dans la région, enfin en Essence, dans le 91, où je prenais le train d'Annecy à 4h du matin. C'est ça, je rentrais, il devait être 8 ou 9 heures le mardi matin, et il fallait que je sois à 10 heures à un cours de fitness là où j'habitais.

  • Speaker #2

    C'était intense.

  • Speaker #3

    C'était intense.

  • Speaker #2

    Voilà notre rencontre, en une minute.

  • Speaker #3

    presque et comment ça s'est passé donc derrière vous avez emménagé ensemble au bout d'un an et demi j'ai emménagé dans son appartement à ce moment là et on n'est pas forcément resté très longtemps dans cet appartement non on a assez vite bougé on

  • Speaker #2

    a assez vite bougé du coup dans les Yvelines et après on a déménagé 4 fois en 3 ans c'est un peu mon style de vie alors que

  • Speaker #3

    30 ans je n'ai 32 ans Je n'ai jamais été médecin de ma vie. Et c'est elle. J'avais une peur bleue de sortir de ma Lorraine. Et c'est la première pour qui je me suis dit... Ça vaut le coup. Ça vaut le coup. Et Dieu sait qu'elle a été un autre grand dans ma vie.

  • Speaker #2

    Et ça a été assez compliqué, puisque moi, j'avais mes blessures relationnelles. Et il était à distance. Donc, en fait, il fallait assouvir mon besoin de venir me conforter dans mes craintes. Lui, il était loin. Et en fait, rapidement, il est venu. On s'est installés. Et après, ça a roulé. Donc, on s'est mis ensemble en 2017, parce qu'on a fêté nos six ans il y a une semaine à peu près. Félicitations. Merci. Et on a eu notre premier enfant en 2020.

  • Speaker #0

    Trois ans après. La mordure, trois ans.

  • Speaker #2

    C'est les enfants. Je ne sais pas, ils se partagent plus normalement.

  • Speaker #3

    On va essayer de se renouveler au bout de trois ans.

  • Speaker #0

    Comment est venu le désir d'enfant ? Est-ce que déjà, chacun séparément, vous aviez déjà envie d'enfant ? Ou c'est venu en même temps, ensemble ?

  • Speaker #2

    Moi, preuve, une fois. Moi, j'ai toujours eu envie d'avoir des enfants. Je savais que j'en voulais au moins deux. Je savais que je les voulais rapprocher. Et en fait, je lui ai mis le grappin dessus. Après, c'est juste du travail au corps. Voilà. Et ce qui est très marrant, c'est qu'on avait décidé, je ne sais plus, j'étais à deux doigts de l'avoir. Et en fait, au bout d'un moment, je me suis dit, mais dans tous les cas, que ce soit maintenant ou en avril. Ah oui, parce qu'on avait dit, bah, t'es 30 ans, on essaye. J'ai dit, mais que ce soit maintenant ou après. Mais c'est important pour la suite. Que ce soit maintenant ou dans 4 mois, du coup, parce qu'on était au 31, peu importe en fait. Et il me dit, bon d'accord, ok. Donc on a essayé à partir du 31.

  • Speaker #3

    Assez rapidement, j'ai voulu des enfants. Moi, mes parents sont connus au catéchisme. Mes parents sont de 45. En ce sens, je suis arrivé tard. Et même si je ne voyais pas de véritable preuve d'amour entre mes parents, pour moi, c'était le... L'idéologie du couple qui se connaît très jeune et qui vont fonder une famille qui ne se quitte jamais. Sur le papier, ça fait très Walt Disney, mais ce n'était pas du tout le cas. Bref, ce n'est pas le sujet. Et avec ma première chérie que j'ai rencontrée quand j'étais en fac de sport, j'avais 21 ans, c'est avec elle vraiment où je me suis dit, c'est avec elle que je veux des enfants.

  • Speaker #2

    Tu ne parles pas d'elle, tu parles de moi. Oui,

  • Speaker #3

    ça faisait... Donc on était ensemble et puis au bout d'un an et demi... Elle m'a jeté comme une vieille chaussette. Ça m'a dévasté à ce moment-là. Et il m'a fallu 12 ans pour avoir envie à nous. Ok,

  • Speaker #1

    ok, ouais.

  • Speaker #2

    T'avais envie, Tiffen, non ? C'est celle d'avant avec qui on est de rompeau. Voilà.

  • Speaker #3

    Ouais, mais ça sentait le sapin un peu quand même. Il y avait l'envie, mais l'envie pour me conforter.

  • Speaker #1

    Ouais, c'était l'envie. En fait, c'était ton envie, pas une envie de couple.

  • Speaker #3

    C'est ça,

  • Speaker #1

    ok.

  • Speaker #2

    Un peu comme ce qui s'est passé pour nous.

  • Speaker #3

    On était d'accord, mais on était plus que d'accord. Oui, et quand elle parlait de travail au corps, c'est-à-dire qu'il y avait elle, mais il y avait aussi la belle-mère. Ah ouais ? Et la belle-mère, je crois, très régulièrement. Bon, j'aimerais bien me normaliser. Ah là là !

  • Speaker #2

    Non mais moi, à 30 ans, elle m'a dit, il y a ton horloge biologique.

  • Speaker #1

    Ça, c'est terrible.

  • Speaker #2

    Non mais à 30 ans,

  • Speaker #1

    c'est pas délisant. C'est très délisant.

  • Speaker #3

    Et ouais, ça ne m'a pas brusqué, parce que je me laisse... Je suis influençable, je suis un petit poney. mais non quand ça me plaisait pas surtout venant de ma belle maman autant je peux l'aimer autant parfois elle peut me saouler bisous belle maman mais effectivement ça

  • Speaker #2

    a été un choix réfléchi à deux et tous les deux donc vous avez commencé les essais bébés déjà combien de temps ça a duré et à quel moment ça a marché enfin on a tenté à partir du 31 janvier et on a continué de tenter pendant 4 ans mois. Mais en fait, les 4 mois,

  • Speaker #1

    c'est long.

  • Speaker #2

    C'est une éternité. Donc limite à force que les mois passent, je commençais à stresser. J'avais ma demi-sœur qui est tombée enceinte. Donc j'ai eu ce truc de jalousie de ça, de l'avoir et pas moi, etc. Et Covid, donc ma 2020. Et là, donc moi, j'ai continué de travailler et même pire que ça. Ça a été un enfer. Et en fait, ça arrivait le jour de mes 30 ans. Donc,

  • Speaker #1

    c'était pour ça que c'était un content c'est ça t'as attendu le top départ on s'arrête là pour aujourd'hui on vous dit à la semaine prochaine pour la suite bisous

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #1

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #0

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.

  • Speaker #1

    Bisous !

Share

Embed

You may also like