16.3 Jenny et Guillaume - Post Partum, allaitement, 2nde grossesse, préparation à l'accouchement et seconde naissance rythmée par l'hypnose cover
16.3 Jenny et Guillaume - Post Partum, allaitement, 2nde grossesse, préparation à l'accouchement et seconde naissance rythmée par l'hypnose cover
Aternité : La naissance de la parentalité

16.3 Jenny et Guillaume - Post Partum, allaitement, 2nde grossesse, préparation à l'accouchement et seconde naissance rythmée par l'hypnose

16.3 Jenny et Guillaume - Post Partum, allaitement, 2nde grossesse, préparation à l'accouchement et seconde naissance rythmée par l'hypnose

43min |06/05/2024
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16.3 Jenny et Guillaume - Post Partum, allaitement, 2nde grossesse, préparation à l'accouchement et seconde naissance rythmée par l'hypnose cover
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Aternité : La naissance de la parentalité

16.3 Jenny et Guillaume - Post Partum, allaitement, 2nde grossesse, préparation à l'accouchement et seconde naissance rythmée par l'hypnose

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43min |06/05/2024
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Description

Bonjour à toustes, 


Dans cet épisode du podcast Aternité, on a parlé de plein de choses.

Jenny nous a raconté son post partum, qui s’est passé en douceur. Elle nous a parlé de son sentiment d’échec lié à son allaitement, exclusif jusqu’à 4 mois, puis mixte jusqu’à 6 mois pour la diversification.

Guillaume nous a ensuite parlé de leur organisation pour se relayer auprès de leur premier bébé, de leur dette de sommeil et des diverses difficultés qu’on rencontre en devenant jeune parent.

Jenny nous a partagé son burn-out, survenu à ses 3 mois de grossesse, qui a donné lieu à une réorientation professionnelle.

Ils nous ont ensuite parlé du lancement du projet bébé 2.

Ils nous ont ensuite parlé de cette seconde grossesse, de la préparation à l’accouchement qu’ils ont souhaité faire, basée sur l’hypnonaissance. 

Ils nous ont ensuite parlé de leur accouchement, en salle nature, rythmé par les audios d’hypnose.

Nous avons finalement parlé de leur début de vie à 4 et de la rencontre de leur deux enfants.



Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, paternité, matrescence, patrescence, podcast, charge mentale, podcast parentalité, doula, hypnonaissance, enfants rapprochés


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux.

  • Speaker #0

    Jenny continue de travailler d'arrache-pied, mais nous vivons une grossesse plutôt facile jusqu'à l'explosion. Hashtag ça fait des chocs à pique.

  • Speaker #1

    Mais que se passe-t-il ? Rien ne va plus parce que notre bébé a quelques petits problèmes, mais il est pris en main et nous sortons de la maternité.

  • Speaker #0

    Un retour à la maison absolument incroyable, absolument seul.

  • Speaker #1

    Et c'est là que débute le postpartum. Et du coup, tu nous as dit que tu avais eu un postpartum plutôt cool. tout s'était bien passé, qu'il dormait bien. Est-ce que c'est pour ça qu'ils sont aussi rapprochés ? C'est pour ça. Il faut savoir que je parlais du deuxième quand j'étais enceinte du premier. Ah oui ! C'était vraiment bien ancré en moi. Donc ça a été, oui, assez doux comme postpartum. J'ai voulu allaiter et je n'ai pas été accompagnée dans mon allaitement. Et je pense que ça a été une grave erreur. Parce qu'en plus, le tire-lait, je ne savais pas qu'il y avait certains tire-lait qui étaient plus, on va dire, professionnels, d'autres qui étaient plus adaptés aux mamans qui débutaient, etc. Et en fait, j'avais un tire-lait de professionnel, donc je gérais vraiment le débit et la vitesse, l'intensité. Et en fait, je n'ai pas bien réussi à tirer mon lait. Parce qu'il faut savoir qu'en fait, dans notre organe, On fait une nuit sur deux. Et c'était important pour moi que Guillaume aussi donne le biberon à Elios de mon lait maternel. Donc c'est pour ça que je tire aussi mon lait assez rapidement. Et en fait, il y a un jour, il est en pic de croissance. Et en fait, on ne savait pas réellement ce que c'était. Donc j'ai été la maman type de mais il a faim, mais j'ai plus de lait dans mes seins Je vais à la pharmacie et je vais acheter une boîte de lait. Et donc de là, ça a commencé. Et petit à petit, j'ai allaité exclusivement jusqu'à quatre mois. Et ensuite, j'ai fait du mixte jusqu'à six mois. et à 6 mois diversification j'ai dit bon bah vas-y t'es déjà bien mais j'étais clairement pas fière de moi ah ouais ? mais c'est pas une défaite non plus de ce que je vois enfin peut-être que tu l'as pris comme ça mais Il y a 4 mois, c'est honorable. C'est très... Tout à fait. Mais oui, par rapport aux chiffres, par rapport aux chiffres français, etc. C'est pas mal. Il y a une pression qu'on se met en se disant il faut l'allaiter, il faut l'allaiter. Si on n'a pas envie de l'allaiter ou si on n'y arrive pas, enfin, dans tous les cas, on en prend soin. Donc en soi, d'après son enfant, moi, c'est ce que je retiens. C'est ça. Mais quand on est maman, on a cette culpabilité de... On n'y arrive pas. Et donc du coup, on n'arrive pas. C'est un genre de défaite. On aurait aimé que... C'est pas venu de nous-mêmes.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on va en arriver là très rapidement, mais ce côté français où la plupart des gens vont amener ce jugement, quoi, tu l'allais encore ? Ça fait que deux semaines ! J'exagère un peu, mais...

  • Speaker #1

    Pas tant que ça. Donc, dans la vie à trois, vous avez bien trouvé vos marques ?

  • Speaker #0

    Relativement bien. L'utilisation entre un gros point fort dans notre couple, c'est qu'on, peu importe ce qui même s'il y a des moments plus faciles que d'autres où on se prend un petit peu le chou, on est une équipe dès qu'on sent qu'il y en a un qui fatigue et qui a l'énergie et qui lâche un petit peu l'autre derrière est systématiquement là et jusqu'à aujourd'hui ça a été prouvé à chaque fois.

  • Speaker #1

    Et on se prend très rarement la tête à ce moment là on se prenait genre jamais la tête c'était super rare et sinon on en parlait directement nous avons rapidement pris les marques à faire une semaine une semaine sur deux

  • Speaker #0

    un jour sur deux en sachant qu'ils faisaient du cododo dans notre chambre pendant combien de temps je ne sais plus chacun votre tour d'ailleurs le cododo ? non alors le cododo il était de son côté il y avait l'allaitement exclusif Jenny l'avait de son côté pour autant j'étais pas forcément tranquille parce qu'il y a des moments la petite lèvre, le bruit de porte c'est ça et c'est à partir de ce moment que j'ai commencé à comprendre ce que ça voulait dire, la dette de sommeil.

  • Speaker #1

    Et en fait, ce qu'on a fait, c'est que le cotodo était d'un côté et à chaque fois, on changeait l'un et l'autre de place pour dormir. Oh,

  • Speaker #0

    la tétine !

  • Speaker #1

    Et on ne voulait pas de tétine. Et en fait, c'est pour la jaunisse à l'amateur qu'ils ont dit oui, il faudrait une tétine. Donc du coup, on lui a donné une tétine. Et en fait, la tétine, il l'a gardée, il l'a très bien acceptée. Mais il y avait ce truc de, il s'endort, et la tétine tombe et donc là il se réveille donc en fait on est en train de s'endormir et de lui tenir la tétine on a essayé d'inventer des trucs on faisait tenir la tétine autour de sa tête avec je ne sais quoi avec ce Freddy Krueger mais ouais il y a eu ça On n'avait pas envie d'être le style de parent dans la bulle et que notre enfant, en fait, personne ne le touche, etc. On avait envie de le sociabiliser, on avait ça en tête. Donc du coup, on voyait beaucoup de monde et en fait, il allait un peu dans les bras de tout le monde.

  • Speaker #0

    Tu avais l'expérience de ta sœur qui était aux antipodes de ce dont tu parles.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Qui a vécu ça pour son premier enfant. La bulle, la bulle. Oui, il y a eu ça et donc le fait qu'il y ait... Après, franchement, il y a... Et dans tout ça ? Le projet bébé 2 est né comment ? Donc il est né dans ton esprit Jenny, déjà pendant la première grossesse, mais du coup comment il s'est mis en place ? Mais il a mûri dans la tête de Guillaume, pas la mienne ! C'est-à-dire qu'on avait prévu qu'ils aient deux ans d'écart, et c'est Guillaume qui m'a dit mais pour quatre mois, c'est bon, on peut commencer maintenant ! Et ça a pris 4 mois.

  • Speaker #0

    Sur le papier, ça s'est passé comme ça. Cependant, chers auditeurs, si vous ne l'avez pas encore compris, Ginny Martin est d'une détermination sans pareil. Et avec la passion qu'elle a su communiquer pendant la milieu fin de grossesse du premier, pour dire on va en avoir un deuxième, à un moment donné, je me suis dit, allez, foutu pour foutu. Oui, de toute façon, c'est prévu. C'est ce qui va se passer dans le complet. On a déjà un pied dans la tombe.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Donc oui, c'était parti. Et en ce sens-là, par rapport à ce que j'ai vécu, c'était une toute nouvelle expérience en ayant vécu une espèce d'enfance tout seul. Parce que la plus jeune de mes sœurs avait 13 ans de plus que moi. Elle est partie quand j'avais 7 ou 8 ans en internat. Donc oui, ce côté avoir deux enfants rapprochés, à la fois ça me faisait beaucoup peur, parce que moi j'avais mes repères de tout seul. Mais en même temps, c'est quelque chose... J'y tenais. Jenny me parlait des relations qu'elle avait pu vivre avec sa grande sœur de quand elles étaient petites, que ça avait l'air absolument fabuleux, et se dire, effectivement, moi j'ai pas, de mon souvenir, vécu une enfance malheureuse à être tout seul. J'arrivais très facilement à m'occuper tout seul, mais être deux, ça emmène une autre dimension.

  • Speaker #1

    C'est pas la même dynamique. Et donc vous avez réoffri les essais bébés, et vous avez mis quatre mois aussi. C'est le poil. En fait, c'est votre délai, quoi. C'est ça. Délai de livraison. C'est le temps de lâcher prise. C'est souvent le niveau de lâcher prise. Donc oui, on a mis quatre mois. Et en fait, il faut savoir qu'on a commencé... Il est venu vers moi en disant, vas-y, c'est pas grave. On était en vacances chez des amis qui ont maintenant quatre enfants, mais qui en avaient trois. Elle en avait deux, elle est enceinte du troisième. Donc en fait, il y a une image... Ces amis-là nous partagent une image de la parentalité qui est juste incroyable et d'un amour commun tous ensemble qui est juste fou. Donc en fait, si... Il est ressorti avec des étoiles dans les yeux en disant, ah, vas-y, on fait le deuxième, quoi. Donc, ça a pris quatre mois. Et là, alors, entre-temps, on avait déménagé. Encore ? Encore. Dans cette maison. Ah, parce qu'il fallait plus grand. Parce que l'appart dans lequel on était, était vraiment trop petit, 57 mètres carrés. Nous, on est très grands, donc ça commence à faire petit. Donc, j'ai dit, OK, par contre, là, on ne fait pas la même erreur. On déménage avant que j'accouche ou que je sois enceinte. Et entre-temps, il faut savoir aussi, j'essaye... de faire le parallèle. En fait, j'ai repris mon travail quand j'avais mon premier enfant et en fait, je me suis rendue compte que ça n'allait plus, que je n'aimais pas ce que je faisais, que j'étais bonne dans ce que je faisais, mais que je n'appréciais pas. Et Guillaume m'a montré qu'on pouvait avoir un travail qui était une passion, qu'en fait, c'était normal d'aimer son travail et de ne pas le subir. Donc, en fait, en parallèle, j'ai commencé à me dire ça ne va plus et j'ai commencé à... En fait, j'étais en burnout. Je viens d'avoir un flash. La meuf est en burnout. Et c'est ma sage-femme, à mes deux ou trois mois de grossesse, qui s'en est rendue compte et qui m'a arrêtée. Et de là, je me suis dit, ok, stop, tu ne retournes plus à ton travail. Il y a quelque chose. Donc, j'ai fait un bilan de compétences. Et pendant que je faisais mon bilan de compétences, j'avais ma grossesse qui avançait. Ok. On reviendra dans la quatrième partie sur cette réorientation. professionnelle. Mais du coup, comment s'est passée cette deuxième grossesse ? Déjà, comment tu l'as appris ? Du coup, on était ici, c'était un matin, on venait de déposer Elio... Alors, excusez-moi, en fait, je fais un retour en avant. C'était la baby shower de ma sœur, son deuxième enfant, et c'était un... 31 octobre. C'était un 1er novembre. Excusez-moi, je bug. On fait la baby shower de ma sœur. C'était un 31 octobre. Je ressens à l'intérieur de moi que je suis enceinte. C'est sûr que je le sais. Ma grand-mère était là, j'ai fait un câlin, j'ai dit Mamie, je suis enceinte Le lendemain était férié. Je ne voulais pas aller chercher de test de grossesse. Très rare. Donc, moi et la patience, c'est juste impossible. J'attends. Et en fait, le lendemain, le mardi, on dépose Elios à la crèche. Et là, on va à la pharmacie. Tous les deux, je lui en avais parlé. Et du coup, je vais dans les toilettes. Je fais le test. Lui, il était là en train d'attendre dans la cuisine. Et j'entends le Hé, t'attends avant de regarder ! on fait ensemble et donc du coup je suis sortie des toilettes pour qu'on regarde tous les deux et vous l'avez appris ensemble exactement trop bien et c'était quoi vos réactions ? t'as compris direct ?

  • Speaker #0

    alors je vais pas casser le trip mais J'en garde pas beaucoup de souvenirs. Ah oui ?

  • Speaker #1

    C'est vrai ?

  • Speaker #0

    Il y a quelque chose d'assez fou qui s'est passé avec le deuxième, et situation complètement différente d'avec le premier, c'est que j'ai repris le travail à ce moment-là, et pour moi ce fut assez intense, et je me suis senti, je sais pas si c'est le bon mot, là c'est le premier détaché, plus détaché qu'au premier, dans le sens où, parce que je travaillais beaucoup, c'était très compliqué de trouver le rendez-vous, et... pour les échographies notamment, où j'allais pouvoir être là. Donc si j'étais peut-être là une ou deux, j'ai quand même eu un petit taste de la sensation que j'avais eue pour le premier. Mais parce que la vie va vite et qu'on avait le premier, on était déjà dans un rush. Donc les sensations étaient atténuées. A tout le monde en place. Non, par rapport à l'effet que ça aurait dû me faire, par rapport à l'effet que ça m'a fait pour le premier, c'était pas au rendez-vous, de la même façon pour le deuxième. OK. Pas que je m'en veuille, mais ça s'est présenté comme ça. C'était le rush. Il y avait le premier qui était déjà là.

  • Speaker #1

    Il avait 9 mois, un truc comme ça. En fait, il n'était pas à la crèche, il était chez une nounou. Ça sera important pour l'histoire. Ok. Je ne sais pas. La grossesse ? Oui, mais on est déjà dans la grossesse. Ah oui. Donc, ma grossesse s'est super bien passée. J'avais pas trop de mots. Je ne sais pas lequel j'ai envie de mettre cette fois-ci. M-A-U-T-S ça n'existe pas c'est pas mal j'avais quand même un petit peu On est repensant des nausées, mais il faut savoir que j'ai une sorte de phobie de vomir, donc je ne vomis jamais. Je n'ai littéralement presque jamais vomi. Donc en fait, j'avais ces sensations qui étaient juste là, mais c'était tout. Et ce n'est pas allé plus loin, et c'est quand même assez rapidement passé. Par contre, c'est souvent vers la fin de la grossesse que je vais avoir beaucoup plus de... J'avais énormément de remontées acides. Et j'avais une pubalgie. Qu'est-ce que c'est que ça ? C'est quand tu as mal. En fait, c'est un muscle qui a de ton nombril jusqu'à ton pubis. Et en fait, c'est un muscle des ligaments, je ne sais plus, excusez-moi. Et en fait, ça te fait mal du coup au vagin. Pas au vagin, mais sur le pubis. Et c'est compliqué de marcher, etc. Donc le matin, je m'étirais beaucoup. Donc ça, j'ai eu vraiment pour les deux enfants. C'est dur. Différent de la symphyse, il me semble. Termes très techniques.

  • Speaker #0

    Dans tous les cas, c'est vrai que pour les deux, que ce soit pour toi ou dans le corps de toutes les mamans, vu que le corps de la femme est fait pour recevoir un petit alien dans son ventre, les ligaments sont...

  • Speaker #1

    Elastiques.

  • Speaker #0

    Elastiques énormément. Et j'ai un souvenir très précis des deux grossesses dans lesquelles tu exprimais ces douleurs. Qu'est-ce qui se passe dans mon dos ? Tu es allé voir plusieurs fois l'ostéo. Et au final, c'était ça. C'est... Le bébé qui prend de plus en plus de place et le corps qui s'adapte à cette prise de position un peu forcée de l'enfant dans ton ventre. Mais ouais, ces douleurs, je m'en rappelle particulièrement.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez fait pour vous préparer à la naissance, à cette deuxième naissance, d'autres choses que pour la première ? Oui. Du coup, ça faisait un an et demi que j'avais un petit peu moins que j'avais accouché. Les cours de prépa, c'est bon, surtout avec ce que la sage-femme m'avait dit. Donc je me suis dit, je vais faire un truc. J'ai envie d'un accouchement différent. Et donc là, j'ai gratté. Mais là, j'ai vraiment bien gratté toutes les informations. Je me suis renseignée, j'ai pris le temps. Et j'ai essayé la sofro et je me suis dit non. J'avais envie de faire de l'haptonomie parce que ça amenait le papa aussi, le coparent en fait, à participer. Et je cherchais quand même des choses qui étaient assez remboursées par la sécu de base. Et après, j'ai écouté un podcast de Blitz. assez connue sur l'hypnonaissance. Et là, j'ai découvert du coup l'hypnonaissance et je me suis dit, ça que je vais faire, ça va être trop cool. Donc j'ai cherché. J'ai cherché une hypnothérapeute autour de chez nous. J'en ai trouvé une. Et en fait, j'ai su en même temps que c'était le travail que je voulais faire. Donc au premier rendez-vous, je lui ai dit, on est là en tant que cliente, mais en même temps, je suis là pour vous poser des questions. sur votre travail parce que je vais faire exactement la même chose. Donc en fait, on s'est préparé avec l'hypnonaissance et ça a été mais j'en ai des frissons là, mais je l'ai dans la peau en fait. Quand j'ai découvert cette préparation, je me suis dit mais c'est... C'était une révélation. Ouais. C'est exactement ça que je veux parce qu'en fait, pour vous dire pourquoi j'ai cherché cette préparation-là, j'avais envie d'avoir un accouchement différent, j'avais envie d'accoucher dans l'eau. Ok. Qui dit accoucher dans l'eau, qui dit pas de péridural. Qui dit pas de péridural, qui dit une préparation aussi qui va être... un petit peu plus adapté. Et donc, l'hypnonaissance est venue à moi. C'est beau. Donc, hypnonaissance, que t'as préparé... Est-ce que vous étiez tous les deux ou sur les rendez-vous avec l'hypn... hypnothérapeute ?

  • Speaker #0

    Systématiquement.

  • Speaker #1

    Obligatoirement. C'est primordial.

  • Speaker #0

    Et ce fut une expérience absolument incroyable. Et là, je parle juste de la conception. Non, non, l'hypnodescence et les rendez-vous avec l'hypnothérapeute, c'était juste incroyable parce que, comparé au premier enfant, et c'est là où quand on parlait d'Elios tout à l'heure, j'ai pas rebondi dessus parce que ça m'est pas revenu, mais très clairement, un, la maternité, pardon, le parent, le coparent n'est pas du tout pris en compte.

  • Speaker #1

    Il n'est pas regardé.

  • Speaker #0

    C'est ça. La maman, ses limites, le plus important, c'était l'enfant. Là, d'une hypnonaissance, de deux naissances dans l'eau, de trois pas de péridurale, de quatre, il fallait trouver une maternité dans laquelle il y avait une mini-piscine.

  • Speaker #1

    Une seule nature.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Et la seule était à 59 kilomètres. Il faut savoir que au-delà de 60 kilomètres, on ne peut pas y aller.

  • Speaker #1

    Non. Aussi, il y a eu un truc comme ça. En fait, Il y avait à un kilomètre près, j'ai envoyé un mail en disant on veut s'inscrire. Et ils ont dit bah non, vous habitez trop loin. Et là, en fait, j'ai refait le trajet avec, donc c'était les Bluets à Paris. J'ai refait le trajet avec Google et je leur envoie un screen à un kilomètre près. Je dis bah non, regardez, c'est bon. Et donc, on avait une heure de route, mais je voulais accoucher dans ma piscine. Et donc, du coup, ils ont dit bon, bah OK. Jenny et sa persévérance.

  • Speaker #0

    En revenant avec cet accompagnement. Avec l'hypnothérapeute, ça donne des clés, ça donne un rôle, une prise de position. Parce qu'au-delà de ce qu'on a vécu dans la salle avec l'hypnothérapeute, c'est-à-dire, OK, Guillaume, le jour de l'accouchement, tu vas être un lien direct entre Jenny et le personnel médical, en sachant que dans notre plan de naissance, on voulait très peu de personnel médical. C'est bien qu'il y avait une seule personne qui venait de temps en temps, et puis à la fin.

  • Speaker #1

    En fait, s'il avait vraiment envie d'être pris en compte par rapport au premier accouchement, il avait envie, donc Guillaume. qu'on le regarde et de s'investir et la préparation et mon choix aussi quand j'ai cherché a beaucoup été lié à ça parce que j'avais envie de lui donner sa place et donc peut-être on en reparlera tout à l'heure mais l'hypnonescence permet de donner des outils de

  • Speaker #0

    respiration, d'auto-hypnose de visualisation de lecture et mon rôle à ce moment là c'est quand c'est les fireworks Le cerveau a Jenny, quand elle vit ses contractions à l'heure par heure, certainement tout à l'heure, je suis le garant de Jenny en mode ok, on a un fil de conduite, n'oublie pas ta respiration, je suis là pour toi. Et on parlait d'ocytocine, qui est 100 fois plus puissant que la morphine, donc il fallait stimuler d'une certaine façon, avec des papouilles,

  • Speaker #1

    avec des... Non, c'est pas ça mon coeur, désolé. Les endorphines qui sont...

  • Speaker #0

    Les endorphines, les endorphines. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Mais on parlait aussi de...

  • Speaker #0

    mais en off c'est ça et du coup ça a vraiment été une expérience mais complètement merveilleuse incroyable,

  • Speaker #1

    je pourrais donner tous les adjectifs positifs qui m'ont bercé à ce moment là ça t'a donné les clés pour vraiment prendre part à cet accouchement et en être lecteur c'est pas moi qui ai mis au monde le clé mais j'ai vraiment le sentiment et

  • Speaker #0

    mentalement et physiquement d'avoir été là à voir

  • Speaker #1

    C'était un effort commun. Clairement, je n'aurais pas eu cet accouchement s'il n'avait pas été là.

  • Speaker #0

    C'est fun à y repenser aujourd'hui, mais à un moment donné, tu étais en position squat et je te tenais avec mes avant-bras. J'étais derrière Jenny, elle était en position squat et je la tenais en dessous des bras avec mes avant-bras et j'étais en mode gainage squat et gainage des avant-bras, je n'en pouvais plus. J'étais congestionné, j'étais à deux doigts de lâcher. Juste après, dans la mini... Mini-piscine, de la même façon, elle est dans une position qui pour elle était confortable et qui pour moi était super inconfortable. Mais il fallait tenir le coup parce qu'on était tous les deux. Et au final, ce qui paraît, ce sont les mamans qui mettent au monde les bébés. Donc il fallait... Voilà, je m'oubliais complètement à ce moment-là, mais c'était juste incroyable.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous aviez communiqué avec Elios sur son frère à venir ?

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Je m'étais renseignée aussi. Donc on est d'accord. Des fois, je dis je parce que l'idée vient... de mon esprit et partager ensuite par contre toujours la décision ensemble j'ai l'idée je prépare le projet, je lui montre on est d'accord, on y va validation, c'est bon si je suis pas d'accord, elle me persuade ils répondent à les mêmes C'est pas vrai ?

  • Speaker #0

    Un peu.

  • Speaker #1

    Toi aussi, t'es un tyran ? Je suis un tyran. Je suis pas du tout un tyran. En fait, j'avais vu qu'il fallait... Bon, pas qu'il fallait, mais que c'était super si le grand frère allait offrir un cadeau au bébé à son arrivée. Donc, du coup, on avait préparé. quelque chose pour faire ça. On n'arrêtait pas de dire, ben voilà, à l'intérieur, du ventre de maman, il y a le petit frère, la petite sœur qui arrive, etc. Je ne sais plus si les choupis, on les a achetés avant ou après la naissance, mais on a choupi à une petite sœur et choupi va être grand frère. Donc voilà, on a essayé quand même vraiment de le mettre dans ce bain-là. De le préparer. Oui. Ok, ok. Et quand est-ce que vous avez su que c'était pour bientôt alors ? Là, je réponds, c'est mon corps, désolé. En fait, on avait... Je le sentais aussi. J'avais une peur d'accoucher à 37. Voir même avant, puisque la sage-femme t'avait dit avant. Exactement. Après, j'avais été pas mal rassurée par d'autres sages-femmes, mais j'avais cette crainte-là. Donc en fait, à partir du moment où j'ai passé les 37, déjà, il y a eu un... J'ai tenu deux semaines de plus. Une semaine et demie, ce qui est quand même pas mal. Et en fait, il y avait des amis qui sont venus... Maximilien Alli. Donc le meilleur ami de Guillaume. Et quand ils viennent, en fait, ils restent toujours dormir, vu qu'ils habitent dans le 91. Et ils sont venus, on a fait la soirée. Il faut savoir que le vendredi, donc la veille, j'ai pris un bain avec mon fils. Et en fait, pendant tout le week-end, j'ai eu des pertes. Mais en fait, dans ma façon de... dans ma grossesse, c'est vrai qu'il y a un truc que j'ai pas dit aussi. Une des choses, et j'aime bien dire ce genre de choses parce que ça informe aussi les mamans, au cas où de ce qui se passe dans le corps, et que ça peut être normal, j'avais pas mal de pertes, comme de l'eau. Et en fait, c'est des choses normales quand on est enceinte. Donc je me suis dit, ça doit être ça. Et en fait, j'en avais, j'en avais. Donc le vendredi, je me suis dit, ça doit être à cause du bain. Le samedi, il dort. Le vendredi matin, Guillaume part travailler à 40 minutes d'ici. Il devait nous rejoindre après. Et là, en fait, je me dis, c'est vraiment bizarre, j'en ai encore. Là, je m'en souviens, mon pote qui est là avec son portable, et je lui parle et je lui dis Ouais, j'en ai. Il faut savoir qu'il ne veut pas d'enfant. Donc du coup, lui, il ne m'est pas du tout attentif à ça. Je lui dis Mais qu'est-ce que je fais ? Et au bout d'un moment, je lui dis Non mais Maxime, je crois qu'en fait, je vais accoucher. Accroche ! Et donc du coup, il commence à s'attirer. Je lui dis Bah ouais, je ne sais pas ce que je fais, donc j'appelle. l'amateur. Comme d'hab, eux, c'est on se dédouane, venez. On a une heure de route, donc j'aimerais vraiment être sûre. Donc là, on se dit bon, on prend quand même les valises, on appelle ma mère pour qu'elle vienne chercher Elios. Nos amis, en fait, rentrent chez eux. Et là, donc, c'est parti pour une heure de route. Donc, on ne savait pas si fissurer ou pas. Voilà. Donc, on arrive et là, heure de lote. Petit coton-tige. Et donc, j'avais bien... Persé. Ouais, persé. Ouais, fissuré. Ils ont bien fait de te demander de venir. C'est ça. Et donc là, je ne sais pas si tu veux rajouter quelque chose.

  • Speaker #0

    Je reviens un tout petit peu en arrière, parce qu'à ce moment-là, je vivais une période dans laquelle, systématiquement, quand j'allais travailler, à partir des 37 semaines, tous les jours, je vivais, non pas avec la peur, mais une peur, mais pas une peur qui fait peur, un autre type de peur. On m'appelle et Guillaume, c'est maintenant.

  • Speaker #1

    Un petit stress.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En mode, OK, je suis loin, il faut que je me magne, peu importe ce que je fais, j'abandonne et on y va. Et à ce moment-là, j'avais deux coups. Pour ce dimanche matin, du renforcement musculaire et un stretching, bref. Pendant mon deuxième cours, il y a une hôtesse qui monte dans la salle dans laquelle je n'ai pas fait les cours, qui dit, Guillaume, il y a... Ah, il y a le papillon, il y a le papillon dans les yeux. Guillaume, il y a Jenny qui a appelé, il faut que tu rentres. Et là, même, la même sensation que... Non, j'ai parlé...

  • Speaker #1

    La panique ?

  • Speaker #0

    Non, c'est ça. Ça y est, c'est là, c'est là, c'est bon, c'est là. Et là, je suis devant mes adhérents. je savais pas trop quoi faire je suis désolé il faut que j'y aille vraiment c'est important et je file et j'arrive et je vois mon pote Maxime complètement affolé et c'était parti on fait rapidement les bagages non elles étaient déjà faites ou pas ? bien sûr et c'était parti en avant de gare grand une heure de route et... Et on arrive dans cette fameuse maternité qu'on avait déjà visitée avant, où on savait que la prise en charge, ou tout du moins, moi j'étais beaucoup plus rassuré, parce que je savais que ça allait se passer complètement différemment que pour Elios.

  • Speaker #1

    Déjà à ce moment-là, tu savais que ce serait différent ? Ouais.

  • Speaker #0

    Rien qu'au-delà de l'épidémocen, rien que par les locaux, et comment le personnel médical communique avec nous.

  • Speaker #1

    En fait, les gluées sont réputées pour être amies des bébés et pour être très à l'écoute. Et c'est également pour ça que j'ai choisi cette matière. Et quitte à faire de la route, en fait, je voulais qu'on soit bien reçus. Ce n'était pas du tout le même standing ou pas du tout, du tout. Tu n'as pas eu tes petits bocaux, Clarence ? Mais voilà, après, c'est qu'est-ce que tu veux ? Est-ce que tu veux ton confort ou est-ce que tu veux un confort psychologique aussi ? Vous arrivez dans cette matière. Le test, ils vous mettent en salle de travail ? En chambre. En chambre, parce que du coup, juste fissuré. Et là, en fait, ils me disent, c'est quand que vous avez fissuré ? Je dis, je ne sais pas. Je crois que c'est vendredi. Donc, il faut savoir que c'est souvent au bout de 48 heures qu'on déclenche. Là, on était le dimanche, donc c'était là. et j'ai dit mais je sais pas c'est peut-être le samedi elle dit écoutez ce qu'on va faire c'est qu'on va se dire qu'en fait ça a été samedi on vous laisse un jour de plus et là on a pris la liste et de naissance qui dit que faire quand en gros tu n'as pas envie d'être déclenché par les médicaments et tu veux le faire naturellement donc j'ai ramené mon vibromasseur, il faut le savoir parce que libération docile docile mec donc du coup on a fait ça on a fait, bon j'ai monté j'ai descendu les marches, j'ai dansé la lambada également j'ai mis la musique, j'ai dansé la lambada et et donc rien et là en fait Je passe la nuit et le lendemain, vers 10h, ils me disent on veut vous voir Je me dis non, je ne veux toujours pas Je ne veux pas C'est ça. Et je dis écoutez, est-ce que vous n'avez pas une sage-femme acupunctrice ? Ils m'ont dit ah bah si, je crois qu'elle est là et tout, on va la faire venir et tout Et en fait, les choses ont fait qu'elle était je ne sais où, qu'elle n'est jamais venue. Donc j'ai appelé mon hypnothérapeute et je lui ai demandé en fait qu'est-ce qui était le plus naturel en termes de déclenchement, s'il y avait un déclenchement. qui devait se faire. Et elle m'a fait une séance d'hypnose également pour se dire, on lâche prise, etc. Ça va arriver. Toujours rien. Et en fait, ils m'ont dit, OK, là, maintenant, on va faire un déclenchement. Donc en gros, lequel vous choisissez ? Et j'avais déjà choisi mon lieu de formation en tant que doula. Et du coup, j'ai appelé la directrice en disant, c'est quoi le plus naturel ? Voilà. Ensuite, j'ai pris mes décisions. On a pris les décisions. Donc ils ont décollé les membranes. Et il faut savoir qu'en fait, ils trouvaient que le bébé était quand même assez haut et qu'il remontait. C'est le bouchon. On dit comme ça ? Oui, ça s'appelle comme ça. Ok. Et ils ont fait une écho. Et donc tout allait bien. Ils n'ont rien vu. Et en fait, au moment de décoller les membranes, elle m'a dit, je sens sa main. Il m'a fait un check. Donc en fait, il avait genre la main... Permanent, quoi. Exactement. Superman, sauf que c'est pas forcément cool qu'il ait la main comme ça. Non, pas foufou. Et en fait, après, je sais même plus. On n'en a pas entendu parler de ça. Est-ce qu'il a remis sa main tranquille ? Je ne sais pas. Donc du coup, il y a eu ça. Ils m'ont laissé, je crois, limite une heure, deux, pour que ça se déclenche. Le truc, c'est impossible. Il y a une pression psychologique. Ça doit tout bloquer. Et là, du coup, j'ai dit, ok, on rompt la poche des os. Donc en fait, ils sont venus me... Ils ont rompu la poche des os. Donc, bien sûr, j'étais sous antibiotiques, du coup, quand je suis arrivée, vu que j'avais fissuré depuis le vendredi. Et là, je crois que c'était vers 17, 18 heures, je dis à Guillaume, écoute, du coup, tu sais quoi, va manger. Parce qu'au cas où, je préfère que tu sois bien pour mes aies, etc. Moi, j'avais ramené ma petite grenadine. J'avais ramené mes petites amandes. Et donc, du coup,

  • Speaker #0

    je... Amande que tu n'avais pas forcément le droit de garder à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Non, en effet. En effet. Je vais manger mes amandes. Et là, en fait, tout s'est passé très, très vite. Je me suis dit, ça y est, il faut que je me mette dans ma bulle hypnonaissance. Donc, je mets mes audios. Non, c'est à ce moment-là. Je mets mes audios, toi, tu pars manger et tu redescends. Et en fait, je me mets pendant 45 minutes sur le côté gauche et j'écoute mes audios et tout. Et là, la sage-femme arrive et me dit le cœur du bébé bat un petit peu trop rapidement, donc il va falloir que j'appelle un médecin. Et je dis, mais bon. Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Je sais pas. Et en gros, elle commence à nous faire flipper. Et là, je me suis dit, OK, ils vont me faire partir en césarienne, en fait. Et en fait, ce que j'ai fait, c'est qu'elle a dit, bon, je reviens. J'ai enlevé les audios. Et en fait, je me suis connectée à mon bébé. J'ai mis les mains sur mon ventre. Je lui ai parlé. Et en fait, pendant presque une heure, Guillaume était à côté. Elle revenait pas. Je dis, mais c'est pas normal. Qu'est-ce qui se passe ? Et en fait, on commence à sonner. Et au bout d'un moment, elle revient, sauf que c'était au moment de la passation. Voilà. Changement d'équipe. Exactement. Changement d'équipe de sage-femme. Donc, elle revient vite fait. Et je dis, mais alors ? Elle dit, bah non, mais en fait, 5 minutes après que je sois partie... Le cœur du bébé s'est apaisé. Le cœur du bébé s'est apaisé. Donc, du coup, en fait, j'ai pas appelé le... Au moment où j'avais le combiné, en fait, dans l'oreille, c'était bon. Trop bien. Exactement. Tu l'as apaisé. Et là, du coup, donc, changement. Nouvelle sage-femme qui arrive. Je sens que ça y est, le travail est en route. route et tout. Donc en fait, là, je suis supracontente. Et plus les vagues arrivent, et plus je me dis ça y est, le bébé, il est proche. Et plus les vagues arrivent, et plus je pense à cette ouverture de la rose, et plus... Et en fait, tout ce truc hypnonnaissance. Et en fait, j'en étais heureuse. Et j'ai tout l'inverse, en fait, de mon autre accouchement, où en fait, j'étais en train de contrer sans arrêt toutes les vagues qui arrivaient. Et je pouvais même appeler ça des contractions, mais les contractions qui arrivaient, où j'étais pas bien et je me butais. Là, j'étais vraiment en mode ouverture, je me sentais super bien. Et en fait, Guillaume mettait du temps à redescendre parce qu'il n'était pas là. Et en fait, il y avait la sage-femme qui était là, et là, ça commençait à être vraiment, vraiment beaucoup plus intense. Je me suis dit, ok, mais ça commençait vraiment à être intense. T'es arrivé, là, du coup, c'est là où ça devenait vraiment plus intense. T'as commencé à me soutenir et tout, jusqu'à un moment, en fait, où j'ai dit, mais je commençais en fait à avoir des effets aussi un peu spasmodiques. J'ai dit, mais en fait, le bébé, il est là. Et je lui ai dit, mais est-ce que je peux aller dans l'eau ? Et elle m'a dit, ah oui. Juste petite info, j'étais dans la salle où il y avait la baignoire avec l'eau. De base, quand ils ont voulu me déclencher, il y avait une maman dans cette salle. J'ai dit par contre, vous me déclenchez, ok, moi je veux ma salle. Donc du coup, ils ont dit bah oui, mais ça dépendra, etc. Et j'ai dit non, non, non, non, vous me déclenchez, je veux ma salle. Et en fait, pile poil à ce moment-là, la maman qui aurait dû accoucher dans l'eau ne pouvait pas. Donc en fait, on a permuté les salles et j'ai été dans ma salle. Donc du coup, je dis mais est-ce que je peux aller dans la piscine ? Et elle a dit non, parce que le cœur du bébé... n'est pas super. Donc, en fait, on a besoin de continuer de regarder. Vous ne pouvez pas. Je lui ai demandé trois fois. Et en fait, à la troisième fois, je lui ai dit, mais il est là. Je lui ai dit, je l'ai là. En fait, j'étais accroupie sur le sol. Je lui ai dit, il est là. Je l'ai entre les cuisses. Elle dit, écoutez, vous êtes sûre ? Il est là. Je lui ai dit, je vous assure, là, il sort maintenant. Elle a dit, OK, je vous fais confiance. Et en fait, elle a allumé l'eau. On n'a attendu même pas cinq minutes. On avait prévu de filmer l'accouchement. Je dis à Guillaume, mec trépied, mec trépied. Et donc, du coup... Il met le trépied et je vais dedans. Et en fait, en deux minutes. la vidéo est sur mon Instagram et en fait j'avais du gaz hilarant donc je prenais quelques respirations et en fait après je tournais la tête je prenais quelques respirations et en fait il est venu je l'ai soufflé deux ou trois fois même pas et en fait du coup Guillaume derrière moi qui me soutenait donc cette position horrible pour lui et en fait on voit sur la vidéo la sage-femme fait dit en fait, maintenant vous pouvez pousser. Et donc moi je suis là, ah ok d'accord je pousse. Et Guillaume me dit, mais non, tu pousses pas, on ne pousse pas. Il faut souffler le bébé, tu le pousses pas. Du coup je dis, ah non non, je le pousse pas. Et donc du coup... C'est ce que vous aviez après. Avec l'hypnodécence.

  • Speaker #0

    Je fais une toute petite petite pause, mais lors des vagues, et notamment quand il y avait un problème d'arithmésie...

  • Speaker #1

    De rythme cardiaque.

  • Speaker #0

    On avait, peu importe... que la personne médicale disait, on pouvait dire, est-ce qu'il y a un danger pour le bébé ? Est-ce qu'il y a un danger pour le maman ? Pour la maman ? Non ? Alors on fait rien. On avait le droit de dire ça. Peu importe ce qu'ils voulaient nous imposer, médecin ou quoi, je me souviens très bien avoir dit à... Je pense que toi t'étais dans le gaz à un moment donné. Je pense que je m'en suis pas. Et c'est là où c'était tellement puissant parce que j'avais un pouvoir.

  • Speaker #1

    Ouais, t'avais ta place.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et là sa cheval m'arrive et elle dit, ok, il faudrait peut-être faire ça ou je sais plus ce qu'elle a dit. Et je me souviens à... avoir utilisé ce pouvoir. J'avais l'anneau.

  • Speaker #1

    C'est bien.

  • Speaker #0

    et dire ok, il n'y a pas de risque pour la maman ni pour le bébé, non, on ne fait rien on continue et dans nos voeux de naissance,

  • Speaker #1

    c'était le plus naturel possible et avec le moins d'accompagnement externe possible il faut savoir que la lumière était tamisée donc on avait demandé ça on n'avait pas mis de musique et en fait, quand je suis passée dans la piscine elle a juste allumé une petite lumière de bureau, ça fait juste un petit allou de lumière et et donc du coup au moment où je souffle le bébé et qu'elle me dit en fait là il va falloir pousser parce qu'il a le cordon ombilical autour du cou du coup je dis ok donc je l'ai soufflé mais je l'ai pas poussé clairement je ressens la différence C'est ça. Et en fait, elle a passé, on voit, elle passe un doigt, elle passe deux doigts, elle enlève le cordon, et en fait, elle me le donne et on fait hop, sur moi. Et là, donc on ne voulait pas couper le cordon directement, on voulait attendre qu'il cesse de battre. Et elle dit, est-ce que vous connaissez la naissance en lotus ? Ben non. Moi non plus. Et en fait, c'est une naissance où il y a la libération du placenta, et en fait, le cordon est toujours connecté au bébé jusqu'à ce qu'il ne cesse de battre pendant au moins deux heures. Et normalement, en lotus, L'otus, c'est même vraiment beau, plus long que ça. L'otus, parce que c'est dans l'eau ? Non, c'est vis-à-vis du fait que le cordon soit relié au placenta. Et donc, en fait, elle a mis le placenta dans un sac à côté de nous. J'ai gardé Ezra sur moi pendant deux heures avec le placenta à côté de moi. Et après, quand il a cessé de battre, du coup, ça faisait un petit moment, Guillaume l'a coupé. Incroyable. C'était juste magique. Et en fait, la sage-femme nous a dit ensuite, non. normalement, je n'avais pas le droit de vous faire aller dans l'eau, mais je vous ai fait confiance parce que c'était votre deuxième. Et qu'en fait, ça se voyait, que vous saviez ce que vous vouliez faire et que c'était là. Mais normalement, je n'aurais pas dû aller dans l'eau. Et on comprend aussi pourquoi il remontait. On a compris en fait toute l'histoire du rythme. Parce qu'il avait le cordon, qu'il le retenait. Oui, ok. Du coup.

  • Speaker #0

    On a passé combien de temps dans cette salle de naissance ?

  • Speaker #1

    Longtemps, ils nous ont laissé plus de deux heures, parce que moi, je l'ai eu pendant deux heures. Toi, après, tu l'as eu pendant une heure. On était levés tous ensemble. Toi, t'as ressenti quoi du coup à la naissance ? Parce qu'on a eu côté Jenny.

  • Speaker #0

    un soulagement et un apaisement, un truc où ce qu'on n'avait pas ressenti du tout à la naissance d'Elios, un truc où, ok, c'est redescendu, c'est là. Et même moi, j'ai eu le droit d'avoir Ezra contre moi.

  • Speaker #1

    C'est pendant le parcours de naissance, ta question, peut-être ? Non, c'était maintenant, ouais.

  • Speaker #0

    Et ouais, je me souviens encore, ça faisait bizarre d'avoir cette poche dans laquelle Placenta était. C'est comme si t'avais un sac à vomis. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    La texture, c'est un peu ça. Au travers d'un sac cochon, en plus, ils ont déconné. C'est pas vrai. C'est pas vrai, mais sérieux. Et ouais, j'avais cette petite crevette dans les bras avec le petit bonnet. C'était méga chouette.

  • Speaker #1

    C'était pour le pot à pot, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Incroyable.

  • Speaker #1

    Joli tableau. C'était magique.

  • Speaker #0

    couper le cordon tu peux me tutoyer oui tu me couper le cordon qu'est-ce qu'il se passe à ce moment là vous retournez en chambre bah c'est pas le cordon que j'ai coupé donc du coup c'est une petite fille qu'on a désolé il fallait que je la fasse je suis désolé je suis bourré

  • Speaker #1

    Non, on remonte. Et donc, vu que je n'avais pas pris la péridurale, je sentais très bien mes jambes. J'allais très bien aussi, mais bizarrement, je me sentais vidée. Je me sentais vraiment sans énergie. J'étais rincée par rapport au premier accouchement. Et en fait, même les jours qui suivaient, je me sentais comme ça et je ne comprenais pas. Et après, j'ai compris. C'est juste qu'on est resté en néonate pendant dix jours. assis dans une chambre sur un lit pendant 10 jours. Alors que là, on a eu une sortie anticipée, qu'au bout de deux jours, j'étais dehors. Et on avait une autre petite crevette qui était là. Et d'ailleurs, cette petite crevette est venue avec sa grand-mère à l'hôpital rencontrer son petit frère. Comment s'est passée la rencontre ? C'est trop chou ! On a la petite vidéo où il regarde, et c'est là qu'on se dit, mais en fait, t'étais pas petit, t'as des grosses paluches par rapport à ces petits minis. Un an et demi, deux ans. Un an et demi,

  • Speaker #0

    ouais. Là, il nous paraissait immense.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Que avant de rentrer dans la maternité, c'était encore un tout petit bébé. Ouais, bah oui. Et là, cette dimension de se dire, ok, il y a un nouveau petit être qui est là, complètement différent de celui qu'on avait laissé chez sa grand-mère quelques jours auparavant. Et ok.

  • Speaker #1

    Ça, il a grandi d'un coup. Ouais. Ouais, il y a eu un deuil. Il y a eu un deuil de... Pour ma part, il y a eu ce deuil de... T'es plus tout petit, en fait, t'es plus grand. Ouais. Et... Et en fait, les jours qui suivent ont été super tendus émotionnellement. Parce qu'une semaine après avoir accouché, un lundi matin, Guillaume dépose Elios chez sa nounou. Et il était 9h, un truc comme ça. Et en fait, il le dépose et à 11h, moi j'étais dans le lit, il vient me réveiller et il me dit, Jenny, en gros il y a un problème. Il y a Elios qui est tombé chez la nounou, il faut qu'on aille à l'hôpital. Et donc du coup, je dis quoi ? Et moi, je me lève, genre c'est moi qui y vais. En fait, non, je ne peux pas parce que j'ai un petit cœur qui est juste à côté. Et qu'est-ce que je fais ? Je ne peux pas me m'en occuper. Donc c'est Guillaume qui y va. Et en fait, Elios s'est pris l'arête d'un meuble. Et c'est ouvert entre les deux yeux. Et du coup, il a eu huit points de sauture. En fait, c'était vraiment ouvert. Donc Guillaume, il est arrivé chez la nounou. Il a vu ça. Oh là là, méga panique. Je te laisse si tu veux raconter.

  • Speaker #0

    Merci. J'arrive et la nono a essayé d'appeler l'hôpital ou le SAMU, qui ne répondait pas. J'arrive, il avait une espèce de grosse compresse. Et quand on l'enlève pour voir le truc, il ne s'est même pas ouvert. C'était impressionnant. Mais j'ai dû faire une petite pause émotionnelle quand Jenny l'a raconté, parce que ça me remonte, j'étais présent et je l'ai vécu. C'était profond, c'est limite si on voit le crâne, tellement c'était profond. Alors que c'était... un bijou cet enfant. Et là, parce qu'il avait des chaussures, il avait les mains prises, il s'est emmêlé les pinceaux. Plutôt que d'attendre l'hôpital ou le SAMU qui répondait pas, je fais le choix de prendre Elios et on va à l'hôpital.

  • Speaker #1

    Avec la nounou ?

  • Speaker #0

    Avec la nounou qui nous a accompagnés. Et c'était parti. Elios a été d'une patience incroyable. Je faisais des visios avec les mamies et la maman. Petite vidéo régulière avec Elios avec son pansement pour essayer de refermer la plaie. Et je l'avais sur moi quand le médecin lui a refermé avec les points de suture. Où il s'est endormi à la fin tellement il hurlait, il pleurait, il était fatigué. Il est tombé de fatigue avant la fin de la suture. C'était une semaine après la naissance d'Ezra, donc chaud cacao.

  • Speaker #1

    Moi j'avais l'impression d'être une lionne en cage. Ouais, je comprends. Parce qu'il fallait que je reste là et en même temps je ne pouvais pas aider mon autre enfant. et je tournais en rond et j'avais envie d'envoyer des messages sans arrêt de l'harceler mais je me suis dit mais ça sert à rien en fait encore plus de le stresser et donc j'ai pas arrêté d'attendre et après il y a eu un autre événement mais juste après on s'arrête là pour aujourd'hui on se dit à la semaine prochaine pour la suite bisous Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #0

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #1

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.

  • Speaker #0

    Bisous !

Description

Bonjour à toustes, 


Dans cet épisode du podcast Aternité, on a parlé de plein de choses.

Jenny nous a raconté son post partum, qui s’est passé en douceur. Elle nous a parlé de son sentiment d’échec lié à son allaitement, exclusif jusqu’à 4 mois, puis mixte jusqu’à 6 mois pour la diversification.

Guillaume nous a ensuite parlé de leur organisation pour se relayer auprès de leur premier bébé, de leur dette de sommeil et des diverses difficultés qu’on rencontre en devenant jeune parent.

Jenny nous a partagé son burn-out, survenu à ses 3 mois de grossesse, qui a donné lieu à une réorientation professionnelle.

Ils nous ont ensuite parlé du lancement du projet bébé 2.

Ils nous ont ensuite parlé de cette seconde grossesse, de la préparation à l’accouchement qu’ils ont souhaité faire, basée sur l’hypnonaissance. 

Ils nous ont ensuite parlé de leur accouchement, en salle nature, rythmé par les audios d’hypnose.

Nous avons finalement parlé de leur début de vie à 4 et de la rencontre de leur deux enfants.



Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, paternité, matrescence, patrescence, podcast, charge mentale, podcast parentalité, doula, hypnonaissance, enfants rapprochés


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux.

  • Speaker #0

    Jenny continue de travailler d'arrache-pied, mais nous vivons une grossesse plutôt facile jusqu'à l'explosion. Hashtag ça fait des chocs à pique.

  • Speaker #1

    Mais que se passe-t-il ? Rien ne va plus parce que notre bébé a quelques petits problèmes, mais il est pris en main et nous sortons de la maternité.

  • Speaker #0

    Un retour à la maison absolument incroyable, absolument seul.

  • Speaker #1

    Et c'est là que débute le postpartum. Et du coup, tu nous as dit que tu avais eu un postpartum plutôt cool. tout s'était bien passé, qu'il dormait bien. Est-ce que c'est pour ça qu'ils sont aussi rapprochés ? C'est pour ça. Il faut savoir que je parlais du deuxième quand j'étais enceinte du premier. Ah oui ! C'était vraiment bien ancré en moi. Donc ça a été, oui, assez doux comme postpartum. J'ai voulu allaiter et je n'ai pas été accompagnée dans mon allaitement. Et je pense que ça a été une grave erreur. Parce qu'en plus, le tire-lait, je ne savais pas qu'il y avait certains tire-lait qui étaient plus, on va dire, professionnels, d'autres qui étaient plus adaptés aux mamans qui débutaient, etc. Et en fait, j'avais un tire-lait de professionnel, donc je gérais vraiment le débit et la vitesse, l'intensité. Et en fait, je n'ai pas bien réussi à tirer mon lait. Parce qu'il faut savoir qu'en fait, dans notre organe, On fait une nuit sur deux. Et c'était important pour moi que Guillaume aussi donne le biberon à Elios de mon lait maternel. Donc c'est pour ça que je tire aussi mon lait assez rapidement. Et en fait, il y a un jour, il est en pic de croissance. Et en fait, on ne savait pas réellement ce que c'était. Donc j'ai été la maman type de mais il a faim, mais j'ai plus de lait dans mes seins Je vais à la pharmacie et je vais acheter une boîte de lait. Et donc de là, ça a commencé. Et petit à petit, j'ai allaité exclusivement jusqu'à quatre mois. Et ensuite, j'ai fait du mixte jusqu'à six mois. et à 6 mois diversification j'ai dit bon bah vas-y t'es déjà bien mais j'étais clairement pas fière de moi ah ouais ? mais c'est pas une défaite non plus de ce que je vois enfin peut-être que tu l'as pris comme ça mais Il y a 4 mois, c'est honorable. C'est très... Tout à fait. Mais oui, par rapport aux chiffres, par rapport aux chiffres français, etc. C'est pas mal. Il y a une pression qu'on se met en se disant il faut l'allaiter, il faut l'allaiter. Si on n'a pas envie de l'allaiter ou si on n'y arrive pas, enfin, dans tous les cas, on en prend soin. Donc en soi, d'après son enfant, moi, c'est ce que je retiens. C'est ça. Mais quand on est maman, on a cette culpabilité de... On n'y arrive pas. Et donc du coup, on n'arrive pas. C'est un genre de défaite. On aurait aimé que... C'est pas venu de nous-mêmes.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on va en arriver là très rapidement, mais ce côté français où la plupart des gens vont amener ce jugement, quoi, tu l'allais encore ? Ça fait que deux semaines ! J'exagère un peu, mais...

  • Speaker #1

    Pas tant que ça. Donc, dans la vie à trois, vous avez bien trouvé vos marques ?

  • Speaker #0

    Relativement bien. L'utilisation entre un gros point fort dans notre couple, c'est qu'on, peu importe ce qui même s'il y a des moments plus faciles que d'autres où on se prend un petit peu le chou, on est une équipe dès qu'on sent qu'il y en a un qui fatigue et qui a l'énergie et qui lâche un petit peu l'autre derrière est systématiquement là et jusqu'à aujourd'hui ça a été prouvé à chaque fois.

  • Speaker #1

    Et on se prend très rarement la tête à ce moment là on se prenait genre jamais la tête c'était super rare et sinon on en parlait directement nous avons rapidement pris les marques à faire une semaine une semaine sur deux

  • Speaker #0

    un jour sur deux en sachant qu'ils faisaient du cododo dans notre chambre pendant combien de temps je ne sais plus chacun votre tour d'ailleurs le cododo ? non alors le cododo il était de son côté il y avait l'allaitement exclusif Jenny l'avait de son côté pour autant j'étais pas forcément tranquille parce qu'il y a des moments la petite lèvre, le bruit de porte c'est ça et c'est à partir de ce moment que j'ai commencé à comprendre ce que ça voulait dire, la dette de sommeil.

  • Speaker #1

    Et en fait, ce qu'on a fait, c'est que le cotodo était d'un côté et à chaque fois, on changeait l'un et l'autre de place pour dormir. Oh,

  • Speaker #0

    la tétine !

  • Speaker #1

    Et on ne voulait pas de tétine. Et en fait, c'est pour la jaunisse à l'amateur qu'ils ont dit oui, il faudrait une tétine. Donc du coup, on lui a donné une tétine. Et en fait, la tétine, il l'a gardée, il l'a très bien acceptée. Mais il y avait ce truc de, il s'endort, et la tétine tombe et donc là il se réveille donc en fait on est en train de s'endormir et de lui tenir la tétine on a essayé d'inventer des trucs on faisait tenir la tétine autour de sa tête avec je ne sais quoi avec ce Freddy Krueger mais ouais il y a eu ça On n'avait pas envie d'être le style de parent dans la bulle et que notre enfant, en fait, personne ne le touche, etc. On avait envie de le sociabiliser, on avait ça en tête. Donc du coup, on voyait beaucoup de monde et en fait, il allait un peu dans les bras de tout le monde.

  • Speaker #0

    Tu avais l'expérience de ta sœur qui était aux antipodes de ce dont tu parles.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Qui a vécu ça pour son premier enfant. La bulle, la bulle. Oui, il y a eu ça et donc le fait qu'il y ait... Après, franchement, il y a... Et dans tout ça ? Le projet bébé 2 est né comment ? Donc il est né dans ton esprit Jenny, déjà pendant la première grossesse, mais du coup comment il s'est mis en place ? Mais il a mûri dans la tête de Guillaume, pas la mienne ! C'est-à-dire qu'on avait prévu qu'ils aient deux ans d'écart, et c'est Guillaume qui m'a dit mais pour quatre mois, c'est bon, on peut commencer maintenant ! Et ça a pris 4 mois.

  • Speaker #0

    Sur le papier, ça s'est passé comme ça. Cependant, chers auditeurs, si vous ne l'avez pas encore compris, Ginny Martin est d'une détermination sans pareil. Et avec la passion qu'elle a su communiquer pendant la milieu fin de grossesse du premier, pour dire on va en avoir un deuxième, à un moment donné, je me suis dit, allez, foutu pour foutu. Oui, de toute façon, c'est prévu. C'est ce qui va se passer dans le complet. On a déjà un pied dans la tombe.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Donc oui, c'était parti. Et en ce sens-là, par rapport à ce que j'ai vécu, c'était une toute nouvelle expérience en ayant vécu une espèce d'enfance tout seul. Parce que la plus jeune de mes sœurs avait 13 ans de plus que moi. Elle est partie quand j'avais 7 ou 8 ans en internat. Donc oui, ce côté avoir deux enfants rapprochés, à la fois ça me faisait beaucoup peur, parce que moi j'avais mes repères de tout seul. Mais en même temps, c'est quelque chose... J'y tenais. Jenny me parlait des relations qu'elle avait pu vivre avec sa grande sœur de quand elles étaient petites, que ça avait l'air absolument fabuleux, et se dire, effectivement, moi j'ai pas, de mon souvenir, vécu une enfance malheureuse à être tout seul. J'arrivais très facilement à m'occuper tout seul, mais être deux, ça emmène une autre dimension.

  • Speaker #1

    C'est pas la même dynamique. Et donc vous avez réoffri les essais bébés, et vous avez mis quatre mois aussi. C'est le poil. En fait, c'est votre délai, quoi. C'est ça. Délai de livraison. C'est le temps de lâcher prise. C'est souvent le niveau de lâcher prise. Donc oui, on a mis quatre mois. Et en fait, il faut savoir qu'on a commencé... Il est venu vers moi en disant, vas-y, c'est pas grave. On était en vacances chez des amis qui ont maintenant quatre enfants, mais qui en avaient trois. Elle en avait deux, elle est enceinte du troisième. Donc en fait, il y a une image... Ces amis-là nous partagent une image de la parentalité qui est juste incroyable et d'un amour commun tous ensemble qui est juste fou. Donc en fait, si... Il est ressorti avec des étoiles dans les yeux en disant, ah, vas-y, on fait le deuxième, quoi. Donc, ça a pris quatre mois. Et là, alors, entre-temps, on avait déménagé. Encore ? Encore. Dans cette maison. Ah, parce qu'il fallait plus grand. Parce que l'appart dans lequel on était, était vraiment trop petit, 57 mètres carrés. Nous, on est très grands, donc ça commence à faire petit. Donc, j'ai dit, OK, par contre, là, on ne fait pas la même erreur. On déménage avant que j'accouche ou que je sois enceinte. Et entre-temps, il faut savoir aussi, j'essaye... de faire le parallèle. En fait, j'ai repris mon travail quand j'avais mon premier enfant et en fait, je me suis rendue compte que ça n'allait plus, que je n'aimais pas ce que je faisais, que j'étais bonne dans ce que je faisais, mais que je n'appréciais pas. Et Guillaume m'a montré qu'on pouvait avoir un travail qui était une passion, qu'en fait, c'était normal d'aimer son travail et de ne pas le subir. Donc, en fait, en parallèle, j'ai commencé à me dire ça ne va plus et j'ai commencé à... En fait, j'étais en burnout. Je viens d'avoir un flash. La meuf est en burnout. Et c'est ma sage-femme, à mes deux ou trois mois de grossesse, qui s'en est rendue compte et qui m'a arrêtée. Et de là, je me suis dit, ok, stop, tu ne retournes plus à ton travail. Il y a quelque chose. Donc, j'ai fait un bilan de compétences. Et pendant que je faisais mon bilan de compétences, j'avais ma grossesse qui avançait. Ok. On reviendra dans la quatrième partie sur cette réorientation. professionnelle. Mais du coup, comment s'est passée cette deuxième grossesse ? Déjà, comment tu l'as appris ? Du coup, on était ici, c'était un matin, on venait de déposer Elio... Alors, excusez-moi, en fait, je fais un retour en avant. C'était la baby shower de ma sœur, son deuxième enfant, et c'était un... 31 octobre. C'était un 1er novembre. Excusez-moi, je bug. On fait la baby shower de ma sœur. C'était un 31 octobre. Je ressens à l'intérieur de moi que je suis enceinte. C'est sûr que je le sais. Ma grand-mère était là, j'ai fait un câlin, j'ai dit Mamie, je suis enceinte Le lendemain était férié. Je ne voulais pas aller chercher de test de grossesse. Très rare. Donc, moi et la patience, c'est juste impossible. J'attends. Et en fait, le lendemain, le mardi, on dépose Elios à la crèche. Et là, on va à la pharmacie. Tous les deux, je lui en avais parlé. Et du coup, je vais dans les toilettes. Je fais le test. Lui, il était là en train d'attendre dans la cuisine. Et j'entends le Hé, t'attends avant de regarder ! on fait ensemble et donc du coup je suis sortie des toilettes pour qu'on regarde tous les deux et vous l'avez appris ensemble exactement trop bien et c'était quoi vos réactions ? t'as compris direct ?

  • Speaker #0

    alors je vais pas casser le trip mais J'en garde pas beaucoup de souvenirs. Ah oui ?

  • Speaker #1

    C'est vrai ?

  • Speaker #0

    Il y a quelque chose d'assez fou qui s'est passé avec le deuxième, et situation complètement différente d'avec le premier, c'est que j'ai repris le travail à ce moment-là, et pour moi ce fut assez intense, et je me suis senti, je sais pas si c'est le bon mot, là c'est le premier détaché, plus détaché qu'au premier, dans le sens où, parce que je travaillais beaucoup, c'était très compliqué de trouver le rendez-vous, et... pour les échographies notamment, où j'allais pouvoir être là. Donc si j'étais peut-être là une ou deux, j'ai quand même eu un petit taste de la sensation que j'avais eue pour le premier. Mais parce que la vie va vite et qu'on avait le premier, on était déjà dans un rush. Donc les sensations étaient atténuées. A tout le monde en place. Non, par rapport à l'effet que ça aurait dû me faire, par rapport à l'effet que ça m'a fait pour le premier, c'était pas au rendez-vous, de la même façon pour le deuxième. OK. Pas que je m'en veuille, mais ça s'est présenté comme ça. C'était le rush. Il y avait le premier qui était déjà là.

  • Speaker #1

    Il avait 9 mois, un truc comme ça. En fait, il n'était pas à la crèche, il était chez une nounou. Ça sera important pour l'histoire. Ok. Je ne sais pas. La grossesse ? Oui, mais on est déjà dans la grossesse. Ah oui. Donc, ma grossesse s'est super bien passée. J'avais pas trop de mots. Je ne sais pas lequel j'ai envie de mettre cette fois-ci. M-A-U-T-S ça n'existe pas c'est pas mal j'avais quand même un petit peu On est repensant des nausées, mais il faut savoir que j'ai une sorte de phobie de vomir, donc je ne vomis jamais. Je n'ai littéralement presque jamais vomi. Donc en fait, j'avais ces sensations qui étaient juste là, mais c'était tout. Et ce n'est pas allé plus loin, et c'est quand même assez rapidement passé. Par contre, c'est souvent vers la fin de la grossesse que je vais avoir beaucoup plus de... J'avais énormément de remontées acides. Et j'avais une pubalgie. Qu'est-ce que c'est que ça ? C'est quand tu as mal. En fait, c'est un muscle qui a de ton nombril jusqu'à ton pubis. Et en fait, c'est un muscle des ligaments, je ne sais plus, excusez-moi. Et en fait, ça te fait mal du coup au vagin. Pas au vagin, mais sur le pubis. Et c'est compliqué de marcher, etc. Donc le matin, je m'étirais beaucoup. Donc ça, j'ai eu vraiment pour les deux enfants. C'est dur. Différent de la symphyse, il me semble. Termes très techniques.

  • Speaker #0

    Dans tous les cas, c'est vrai que pour les deux, que ce soit pour toi ou dans le corps de toutes les mamans, vu que le corps de la femme est fait pour recevoir un petit alien dans son ventre, les ligaments sont...

  • Speaker #1

    Elastiques.

  • Speaker #0

    Elastiques énormément. Et j'ai un souvenir très précis des deux grossesses dans lesquelles tu exprimais ces douleurs. Qu'est-ce qui se passe dans mon dos ? Tu es allé voir plusieurs fois l'ostéo. Et au final, c'était ça. C'est... Le bébé qui prend de plus en plus de place et le corps qui s'adapte à cette prise de position un peu forcée de l'enfant dans ton ventre. Mais ouais, ces douleurs, je m'en rappelle particulièrement.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez fait pour vous préparer à la naissance, à cette deuxième naissance, d'autres choses que pour la première ? Oui. Du coup, ça faisait un an et demi que j'avais un petit peu moins que j'avais accouché. Les cours de prépa, c'est bon, surtout avec ce que la sage-femme m'avait dit. Donc je me suis dit, je vais faire un truc. J'ai envie d'un accouchement différent. Et donc là, j'ai gratté. Mais là, j'ai vraiment bien gratté toutes les informations. Je me suis renseignée, j'ai pris le temps. Et j'ai essayé la sofro et je me suis dit non. J'avais envie de faire de l'haptonomie parce que ça amenait le papa aussi, le coparent en fait, à participer. Et je cherchais quand même des choses qui étaient assez remboursées par la sécu de base. Et après, j'ai écouté un podcast de Blitz. assez connue sur l'hypnonaissance. Et là, j'ai découvert du coup l'hypnonaissance et je me suis dit, ça que je vais faire, ça va être trop cool. Donc j'ai cherché. J'ai cherché une hypnothérapeute autour de chez nous. J'en ai trouvé une. Et en fait, j'ai su en même temps que c'était le travail que je voulais faire. Donc au premier rendez-vous, je lui ai dit, on est là en tant que cliente, mais en même temps, je suis là pour vous poser des questions. sur votre travail parce que je vais faire exactement la même chose. Donc en fait, on s'est préparé avec l'hypnonaissance et ça a été mais j'en ai des frissons là, mais je l'ai dans la peau en fait. Quand j'ai découvert cette préparation, je me suis dit mais c'est... C'était une révélation. Ouais. C'est exactement ça que je veux parce qu'en fait, pour vous dire pourquoi j'ai cherché cette préparation-là, j'avais envie d'avoir un accouchement différent, j'avais envie d'accoucher dans l'eau. Ok. Qui dit accoucher dans l'eau, qui dit pas de péridural. Qui dit pas de péridural, qui dit une préparation aussi qui va être... un petit peu plus adapté. Et donc, l'hypnonaissance est venue à moi. C'est beau. Donc, hypnonaissance, que t'as préparé... Est-ce que vous étiez tous les deux ou sur les rendez-vous avec l'hypn... hypnothérapeute ?

  • Speaker #0

    Systématiquement.

  • Speaker #1

    Obligatoirement. C'est primordial.

  • Speaker #0

    Et ce fut une expérience absolument incroyable. Et là, je parle juste de la conception. Non, non, l'hypnodescence et les rendez-vous avec l'hypnothérapeute, c'était juste incroyable parce que, comparé au premier enfant, et c'est là où quand on parlait d'Elios tout à l'heure, j'ai pas rebondi dessus parce que ça m'est pas revenu, mais très clairement, un, la maternité, pardon, le parent, le coparent n'est pas du tout pris en compte.

  • Speaker #1

    Il n'est pas regardé.

  • Speaker #0

    C'est ça. La maman, ses limites, le plus important, c'était l'enfant. Là, d'une hypnonaissance, de deux naissances dans l'eau, de trois pas de péridurale, de quatre, il fallait trouver une maternité dans laquelle il y avait une mini-piscine.

  • Speaker #1

    Une seule nature.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Et la seule était à 59 kilomètres. Il faut savoir que au-delà de 60 kilomètres, on ne peut pas y aller.

  • Speaker #1

    Non. Aussi, il y a eu un truc comme ça. En fait, Il y avait à un kilomètre près, j'ai envoyé un mail en disant on veut s'inscrire. Et ils ont dit bah non, vous habitez trop loin. Et là, en fait, j'ai refait le trajet avec, donc c'était les Bluets à Paris. J'ai refait le trajet avec Google et je leur envoie un screen à un kilomètre près. Je dis bah non, regardez, c'est bon. Et donc, on avait une heure de route, mais je voulais accoucher dans ma piscine. Et donc, du coup, ils ont dit bon, bah OK. Jenny et sa persévérance.

  • Speaker #0

    En revenant avec cet accompagnement. Avec l'hypnothérapeute, ça donne des clés, ça donne un rôle, une prise de position. Parce qu'au-delà de ce qu'on a vécu dans la salle avec l'hypnothérapeute, c'est-à-dire, OK, Guillaume, le jour de l'accouchement, tu vas être un lien direct entre Jenny et le personnel médical, en sachant que dans notre plan de naissance, on voulait très peu de personnel médical. C'est bien qu'il y avait une seule personne qui venait de temps en temps, et puis à la fin.

  • Speaker #1

    En fait, s'il avait vraiment envie d'être pris en compte par rapport au premier accouchement, il avait envie, donc Guillaume. qu'on le regarde et de s'investir et la préparation et mon choix aussi quand j'ai cherché a beaucoup été lié à ça parce que j'avais envie de lui donner sa place et donc peut-être on en reparlera tout à l'heure mais l'hypnonescence permet de donner des outils de

  • Speaker #0

    respiration, d'auto-hypnose de visualisation de lecture et mon rôle à ce moment là c'est quand c'est les fireworks Le cerveau a Jenny, quand elle vit ses contractions à l'heure par heure, certainement tout à l'heure, je suis le garant de Jenny en mode ok, on a un fil de conduite, n'oublie pas ta respiration, je suis là pour toi. Et on parlait d'ocytocine, qui est 100 fois plus puissant que la morphine, donc il fallait stimuler d'une certaine façon, avec des papouilles,

  • Speaker #1

    avec des... Non, c'est pas ça mon coeur, désolé. Les endorphines qui sont...

  • Speaker #0

    Les endorphines, les endorphines. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Mais on parlait aussi de...

  • Speaker #0

    mais en off c'est ça et du coup ça a vraiment été une expérience mais complètement merveilleuse incroyable,

  • Speaker #1

    je pourrais donner tous les adjectifs positifs qui m'ont bercé à ce moment là ça t'a donné les clés pour vraiment prendre part à cet accouchement et en être lecteur c'est pas moi qui ai mis au monde le clé mais j'ai vraiment le sentiment et

  • Speaker #0

    mentalement et physiquement d'avoir été là à voir

  • Speaker #1

    C'était un effort commun. Clairement, je n'aurais pas eu cet accouchement s'il n'avait pas été là.

  • Speaker #0

    C'est fun à y repenser aujourd'hui, mais à un moment donné, tu étais en position squat et je te tenais avec mes avant-bras. J'étais derrière Jenny, elle était en position squat et je la tenais en dessous des bras avec mes avant-bras et j'étais en mode gainage squat et gainage des avant-bras, je n'en pouvais plus. J'étais congestionné, j'étais à deux doigts de lâcher. Juste après, dans la mini... Mini-piscine, de la même façon, elle est dans une position qui pour elle était confortable et qui pour moi était super inconfortable. Mais il fallait tenir le coup parce qu'on était tous les deux. Et au final, ce qui paraît, ce sont les mamans qui mettent au monde les bébés. Donc il fallait... Voilà, je m'oubliais complètement à ce moment-là, mais c'était juste incroyable.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous aviez communiqué avec Elios sur son frère à venir ?

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Je m'étais renseignée aussi. Donc on est d'accord. Des fois, je dis je parce que l'idée vient... de mon esprit et partager ensuite par contre toujours la décision ensemble j'ai l'idée je prépare le projet, je lui montre on est d'accord, on y va validation, c'est bon si je suis pas d'accord, elle me persuade ils répondent à les mêmes C'est pas vrai ?

  • Speaker #0

    Un peu.

  • Speaker #1

    Toi aussi, t'es un tyran ? Je suis un tyran. Je suis pas du tout un tyran. En fait, j'avais vu qu'il fallait... Bon, pas qu'il fallait, mais que c'était super si le grand frère allait offrir un cadeau au bébé à son arrivée. Donc, du coup, on avait préparé. quelque chose pour faire ça. On n'arrêtait pas de dire, ben voilà, à l'intérieur, du ventre de maman, il y a le petit frère, la petite sœur qui arrive, etc. Je ne sais plus si les choupis, on les a achetés avant ou après la naissance, mais on a choupi à une petite sœur et choupi va être grand frère. Donc voilà, on a essayé quand même vraiment de le mettre dans ce bain-là. De le préparer. Oui. Ok, ok. Et quand est-ce que vous avez su que c'était pour bientôt alors ? Là, je réponds, c'est mon corps, désolé. En fait, on avait... Je le sentais aussi. J'avais une peur d'accoucher à 37. Voir même avant, puisque la sage-femme t'avait dit avant. Exactement. Après, j'avais été pas mal rassurée par d'autres sages-femmes, mais j'avais cette crainte-là. Donc en fait, à partir du moment où j'ai passé les 37, déjà, il y a eu un... J'ai tenu deux semaines de plus. Une semaine et demie, ce qui est quand même pas mal. Et en fait, il y avait des amis qui sont venus... Maximilien Alli. Donc le meilleur ami de Guillaume. Et quand ils viennent, en fait, ils restent toujours dormir, vu qu'ils habitent dans le 91. Et ils sont venus, on a fait la soirée. Il faut savoir que le vendredi, donc la veille, j'ai pris un bain avec mon fils. Et en fait, pendant tout le week-end, j'ai eu des pertes. Mais en fait, dans ma façon de... dans ma grossesse, c'est vrai qu'il y a un truc que j'ai pas dit aussi. Une des choses, et j'aime bien dire ce genre de choses parce que ça informe aussi les mamans, au cas où de ce qui se passe dans le corps, et que ça peut être normal, j'avais pas mal de pertes, comme de l'eau. Et en fait, c'est des choses normales quand on est enceinte. Donc je me suis dit, ça doit être ça. Et en fait, j'en avais, j'en avais. Donc le vendredi, je me suis dit, ça doit être à cause du bain. Le samedi, il dort. Le vendredi matin, Guillaume part travailler à 40 minutes d'ici. Il devait nous rejoindre après. Et là, en fait, je me dis, c'est vraiment bizarre, j'en ai encore. Là, je m'en souviens, mon pote qui est là avec son portable, et je lui parle et je lui dis Ouais, j'en ai. Il faut savoir qu'il ne veut pas d'enfant. Donc du coup, lui, il ne m'est pas du tout attentif à ça. Je lui dis Mais qu'est-ce que je fais ? Et au bout d'un moment, je lui dis Non mais Maxime, je crois qu'en fait, je vais accoucher. Accroche ! Et donc du coup, il commence à s'attirer. Je lui dis Bah ouais, je ne sais pas ce que je fais, donc j'appelle. l'amateur. Comme d'hab, eux, c'est on se dédouane, venez. On a une heure de route, donc j'aimerais vraiment être sûre. Donc là, on se dit bon, on prend quand même les valises, on appelle ma mère pour qu'elle vienne chercher Elios. Nos amis, en fait, rentrent chez eux. Et là, donc, c'est parti pour une heure de route. Donc, on ne savait pas si fissurer ou pas. Voilà. Donc, on arrive et là, heure de lote. Petit coton-tige. Et donc, j'avais bien... Persé. Ouais, persé. Ouais, fissuré. Ils ont bien fait de te demander de venir. C'est ça. Et donc là, je ne sais pas si tu veux rajouter quelque chose.

  • Speaker #0

    Je reviens un tout petit peu en arrière, parce qu'à ce moment-là, je vivais une période dans laquelle, systématiquement, quand j'allais travailler, à partir des 37 semaines, tous les jours, je vivais, non pas avec la peur, mais une peur, mais pas une peur qui fait peur, un autre type de peur. On m'appelle et Guillaume, c'est maintenant.

  • Speaker #1

    Un petit stress.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En mode, OK, je suis loin, il faut que je me magne, peu importe ce que je fais, j'abandonne et on y va. Et à ce moment-là, j'avais deux coups. Pour ce dimanche matin, du renforcement musculaire et un stretching, bref. Pendant mon deuxième cours, il y a une hôtesse qui monte dans la salle dans laquelle je n'ai pas fait les cours, qui dit, Guillaume, il y a... Ah, il y a le papillon, il y a le papillon dans les yeux. Guillaume, il y a Jenny qui a appelé, il faut que tu rentres. Et là, même, la même sensation que... Non, j'ai parlé...

  • Speaker #1

    La panique ?

  • Speaker #0

    Non, c'est ça. Ça y est, c'est là, c'est là, c'est bon, c'est là. Et là, je suis devant mes adhérents. je savais pas trop quoi faire je suis désolé il faut que j'y aille vraiment c'est important et je file et j'arrive et je vois mon pote Maxime complètement affolé et c'était parti on fait rapidement les bagages non elles étaient déjà faites ou pas ? bien sûr et c'était parti en avant de gare grand une heure de route et... Et on arrive dans cette fameuse maternité qu'on avait déjà visitée avant, où on savait que la prise en charge, ou tout du moins, moi j'étais beaucoup plus rassuré, parce que je savais que ça allait se passer complètement différemment que pour Elios.

  • Speaker #1

    Déjà à ce moment-là, tu savais que ce serait différent ? Ouais.

  • Speaker #0

    Rien qu'au-delà de l'épidémocen, rien que par les locaux, et comment le personnel médical communique avec nous.

  • Speaker #1

    En fait, les gluées sont réputées pour être amies des bébés et pour être très à l'écoute. Et c'est également pour ça que j'ai choisi cette matière. Et quitte à faire de la route, en fait, je voulais qu'on soit bien reçus. Ce n'était pas du tout le même standing ou pas du tout, du tout. Tu n'as pas eu tes petits bocaux, Clarence ? Mais voilà, après, c'est qu'est-ce que tu veux ? Est-ce que tu veux ton confort ou est-ce que tu veux un confort psychologique aussi ? Vous arrivez dans cette matière. Le test, ils vous mettent en salle de travail ? En chambre. En chambre, parce que du coup, juste fissuré. Et là, en fait, ils me disent, c'est quand que vous avez fissuré ? Je dis, je ne sais pas. Je crois que c'est vendredi. Donc, il faut savoir que c'est souvent au bout de 48 heures qu'on déclenche. Là, on était le dimanche, donc c'était là. et j'ai dit mais je sais pas c'est peut-être le samedi elle dit écoutez ce qu'on va faire c'est qu'on va se dire qu'en fait ça a été samedi on vous laisse un jour de plus et là on a pris la liste et de naissance qui dit que faire quand en gros tu n'as pas envie d'être déclenché par les médicaments et tu veux le faire naturellement donc j'ai ramené mon vibromasseur, il faut le savoir parce que libération docile docile mec donc du coup on a fait ça on a fait, bon j'ai monté j'ai descendu les marches, j'ai dansé la lambada également j'ai mis la musique, j'ai dansé la lambada et et donc rien et là en fait Je passe la nuit et le lendemain, vers 10h, ils me disent on veut vous voir Je me dis non, je ne veux toujours pas Je ne veux pas C'est ça. Et je dis écoutez, est-ce que vous n'avez pas une sage-femme acupunctrice ? Ils m'ont dit ah bah si, je crois qu'elle est là et tout, on va la faire venir et tout Et en fait, les choses ont fait qu'elle était je ne sais où, qu'elle n'est jamais venue. Donc j'ai appelé mon hypnothérapeute et je lui ai demandé en fait qu'est-ce qui était le plus naturel en termes de déclenchement, s'il y avait un déclenchement. qui devait se faire. Et elle m'a fait une séance d'hypnose également pour se dire, on lâche prise, etc. Ça va arriver. Toujours rien. Et en fait, ils m'ont dit, OK, là, maintenant, on va faire un déclenchement. Donc en gros, lequel vous choisissez ? Et j'avais déjà choisi mon lieu de formation en tant que doula. Et du coup, j'ai appelé la directrice en disant, c'est quoi le plus naturel ? Voilà. Ensuite, j'ai pris mes décisions. On a pris les décisions. Donc ils ont décollé les membranes. Et il faut savoir qu'en fait, ils trouvaient que le bébé était quand même assez haut et qu'il remontait. C'est le bouchon. On dit comme ça ? Oui, ça s'appelle comme ça. Ok. Et ils ont fait une écho. Et donc tout allait bien. Ils n'ont rien vu. Et en fait, au moment de décoller les membranes, elle m'a dit, je sens sa main. Il m'a fait un check. Donc en fait, il avait genre la main... Permanent, quoi. Exactement. Superman, sauf que c'est pas forcément cool qu'il ait la main comme ça. Non, pas foufou. Et en fait, après, je sais même plus. On n'en a pas entendu parler de ça. Est-ce qu'il a remis sa main tranquille ? Je ne sais pas. Donc du coup, il y a eu ça. Ils m'ont laissé, je crois, limite une heure, deux, pour que ça se déclenche. Le truc, c'est impossible. Il y a une pression psychologique. Ça doit tout bloquer. Et là, du coup, j'ai dit, ok, on rompt la poche des os. Donc en fait, ils sont venus me... Ils ont rompu la poche des os. Donc, bien sûr, j'étais sous antibiotiques, du coup, quand je suis arrivée, vu que j'avais fissuré depuis le vendredi. Et là, je crois que c'était vers 17, 18 heures, je dis à Guillaume, écoute, du coup, tu sais quoi, va manger. Parce qu'au cas où, je préfère que tu sois bien pour mes aies, etc. Moi, j'avais ramené ma petite grenadine. J'avais ramené mes petites amandes. Et donc, du coup,

  • Speaker #0

    je... Amande que tu n'avais pas forcément le droit de garder à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Non, en effet. En effet. Je vais manger mes amandes. Et là, en fait, tout s'est passé très, très vite. Je me suis dit, ça y est, il faut que je me mette dans ma bulle hypnonaissance. Donc, je mets mes audios. Non, c'est à ce moment-là. Je mets mes audios, toi, tu pars manger et tu redescends. Et en fait, je me mets pendant 45 minutes sur le côté gauche et j'écoute mes audios et tout. Et là, la sage-femme arrive et me dit le cœur du bébé bat un petit peu trop rapidement, donc il va falloir que j'appelle un médecin. Et je dis, mais bon. Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Je sais pas. Et en gros, elle commence à nous faire flipper. Et là, je me suis dit, OK, ils vont me faire partir en césarienne, en fait. Et en fait, ce que j'ai fait, c'est qu'elle a dit, bon, je reviens. J'ai enlevé les audios. Et en fait, je me suis connectée à mon bébé. J'ai mis les mains sur mon ventre. Je lui ai parlé. Et en fait, pendant presque une heure, Guillaume était à côté. Elle revenait pas. Je dis, mais c'est pas normal. Qu'est-ce qui se passe ? Et en fait, on commence à sonner. Et au bout d'un moment, elle revient, sauf que c'était au moment de la passation. Voilà. Changement d'équipe. Exactement. Changement d'équipe de sage-femme. Donc, elle revient vite fait. Et je dis, mais alors ? Elle dit, bah non, mais en fait, 5 minutes après que je sois partie... Le cœur du bébé s'est apaisé. Le cœur du bébé s'est apaisé. Donc, du coup, en fait, j'ai pas appelé le... Au moment où j'avais le combiné, en fait, dans l'oreille, c'était bon. Trop bien. Exactement. Tu l'as apaisé. Et là, du coup, donc, changement. Nouvelle sage-femme qui arrive. Je sens que ça y est, le travail est en route. route et tout. Donc en fait, là, je suis supracontente. Et plus les vagues arrivent, et plus je me dis ça y est, le bébé, il est proche. Et plus les vagues arrivent, et plus je pense à cette ouverture de la rose, et plus... Et en fait, tout ce truc hypnonnaissance. Et en fait, j'en étais heureuse. Et j'ai tout l'inverse, en fait, de mon autre accouchement, où en fait, j'étais en train de contrer sans arrêt toutes les vagues qui arrivaient. Et je pouvais même appeler ça des contractions, mais les contractions qui arrivaient, où j'étais pas bien et je me butais. Là, j'étais vraiment en mode ouverture, je me sentais super bien. Et en fait, Guillaume mettait du temps à redescendre parce qu'il n'était pas là. Et en fait, il y avait la sage-femme qui était là, et là, ça commençait à être vraiment, vraiment beaucoup plus intense. Je me suis dit, ok, mais ça commençait vraiment à être intense. T'es arrivé, là, du coup, c'est là où ça devenait vraiment plus intense. T'as commencé à me soutenir et tout, jusqu'à un moment, en fait, où j'ai dit, mais je commençais en fait à avoir des effets aussi un peu spasmodiques. J'ai dit, mais en fait, le bébé, il est là. Et je lui ai dit, mais est-ce que je peux aller dans l'eau ? Et elle m'a dit, ah oui. Juste petite info, j'étais dans la salle où il y avait la baignoire avec l'eau. De base, quand ils ont voulu me déclencher, il y avait une maman dans cette salle. J'ai dit par contre, vous me déclenchez, ok, moi je veux ma salle. Donc du coup, ils ont dit bah oui, mais ça dépendra, etc. Et j'ai dit non, non, non, non, vous me déclenchez, je veux ma salle. Et en fait, pile poil à ce moment-là, la maman qui aurait dû accoucher dans l'eau ne pouvait pas. Donc en fait, on a permuté les salles et j'ai été dans ma salle. Donc du coup, je dis mais est-ce que je peux aller dans la piscine ? Et elle a dit non, parce que le cœur du bébé... n'est pas super. Donc, en fait, on a besoin de continuer de regarder. Vous ne pouvez pas. Je lui ai demandé trois fois. Et en fait, à la troisième fois, je lui ai dit, mais il est là. Je lui ai dit, je l'ai là. En fait, j'étais accroupie sur le sol. Je lui ai dit, il est là. Je l'ai entre les cuisses. Elle dit, écoutez, vous êtes sûre ? Il est là. Je lui ai dit, je vous assure, là, il sort maintenant. Elle a dit, OK, je vous fais confiance. Et en fait, elle a allumé l'eau. On n'a attendu même pas cinq minutes. On avait prévu de filmer l'accouchement. Je dis à Guillaume, mec trépied, mec trépied. Et donc, du coup... Il met le trépied et je vais dedans. Et en fait, en deux minutes. la vidéo est sur mon Instagram et en fait j'avais du gaz hilarant donc je prenais quelques respirations et en fait après je tournais la tête je prenais quelques respirations et en fait il est venu je l'ai soufflé deux ou trois fois même pas et en fait du coup Guillaume derrière moi qui me soutenait donc cette position horrible pour lui et en fait on voit sur la vidéo la sage-femme fait dit en fait, maintenant vous pouvez pousser. Et donc moi je suis là, ah ok d'accord je pousse. Et Guillaume me dit, mais non, tu pousses pas, on ne pousse pas. Il faut souffler le bébé, tu le pousses pas. Du coup je dis, ah non non, je le pousse pas. Et donc du coup... C'est ce que vous aviez après. Avec l'hypnodécence.

  • Speaker #0

    Je fais une toute petite petite pause, mais lors des vagues, et notamment quand il y avait un problème d'arithmésie...

  • Speaker #1

    De rythme cardiaque.

  • Speaker #0

    On avait, peu importe... que la personne médicale disait, on pouvait dire, est-ce qu'il y a un danger pour le bébé ? Est-ce qu'il y a un danger pour le maman ? Pour la maman ? Non ? Alors on fait rien. On avait le droit de dire ça. Peu importe ce qu'ils voulaient nous imposer, médecin ou quoi, je me souviens très bien avoir dit à... Je pense que toi t'étais dans le gaz à un moment donné. Je pense que je m'en suis pas. Et c'est là où c'était tellement puissant parce que j'avais un pouvoir.

  • Speaker #1

    Ouais, t'avais ta place.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et là sa cheval m'arrive et elle dit, ok, il faudrait peut-être faire ça ou je sais plus ce qu'elle a dit. Et je me souviens à... avoir utilisé ce pouvoir. J'avais l'anneau.

  • Speaker #1

    C'est bien.

  • Speaker #0

    et dire ok, il n'y a pas de risque pour la maman ni pour le bébé, non, on ne fait rien on continue et dans nos voeux de naissance,

  • Speaker #1

    c'était le plus naturel possible et avec le moins d'accompagnement externe possible il faut savoir que la lumière était tamisée donc on avait demandé ça on n'avait pas mis de musique et en fait, quand je suis passée dans la piscine elle a juste allumé une petite lumière de bureau, ça fait juste un petit allou de lumière et et donc du coup au moment où je souffle le bébé et qu'elle me dit en fait là il va falloir pousser parce qu'il a le cordon ombilical autour du cou du coup je dis ok donc je l'ai soufflé mais je l'ai pas poussé clairement je ressens la différence C'est ça. Et en fait, elle a passé, on voit, elle passe un doigt, elle passe deux doigts, elle enlève le cordon, et en fait, elle me le donne et on fait hop, sur moi. Et là, donc on ne voulait pas couper le cordon directement, on voulait attendre qu'il cesse de battre. Et elle dit, est-ce que vous connaissez la naissance en lotus ? Ben non. Moi non plus. Et en fait, c'est une naissance où il y a la libération du placenta, et en fait, le cordon est toujours connecté au bébé jusqu'à ce qu'il ne cesse de battre pendant au moins deux heures. Et normalement, en lotus, L'otus, c'est même vraiment beau, plus long que ça. L'otus, parce que c'est dans l'eau ? Non, c'est vis-à-vis du fait que le cordon soit relié au placenta. Et donc, en fait, elle a mis le placenta dans un sac à côté de nous. J'ai gardé Ezra sur moi pendant deux heures avec le placenta à côté de moi. Et après, quand il a cessé de battre, du coup, ça faisait un petit moment, Guillaume l'a coupé. Incroyable. C'était juste magique. Et en fait, la sage-femme nous a dit ensuite, non. normalement, je n'avais pas le droit de vous faire aller dans l'eau, mais je vous ai fait confiance parce que c'était votre deuxième. Et qu'en fait, ça se voyait, que vous saviez ce que vous vouliez faire et que c'était là. Mais normalement, je n'aurais pas dû aller dans l'eau. Et on comprend aussi pourquoi il remontait. On a compris en fait toute l'histoire du rythme. Parce qu'il avait le cordon, qu'il le retenait. Oui, ok. Du coup.

  • Speaker #0

    On a passé combien de temps dans cette salle de naissance ?

  • Speaker #1

    Longtemps, ils nous ont laissé plus de deux heures, parce que moi, je l'ai eu pendant deux heures. Toi, après, tu l'as eu pendant une heure. On était levés tous ensemble. Toi, t'as ressenti quoi du coup à la naissance ? Parce qu'on a eu côté Jenny.

  • Speaker #0

    un soulagement et un apaisement, un truc où ce qu'on n'avait pas ressenti du tout à la naissance d'Elios, un truc où, ok, c'est redescendu, c'est là. Et même moi, j'ai eu le droit d'avoir Ezra contre moi.

  • Speaker #1

    C'est pendant le parcours de naissance, ta question, peut-être ? Non, c'était maintenant, ouais.

  • Speaker #0

    Et ouais, je me souviens encore, ça faisait bizarre d'avoir cette poche dans laquelle Placenta était. C'est comme si t'avais un sac à vomis. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    La texture, c'est un peu ça. Au travers d'un sac cochon, en plus, ils ont déconné. C'est pas vrai. C'est pas vrai, mais sérieux. Et ouais, j'avais cette petite crevette dans les bras avec le petit bonnet. C'était méga chouette.

  • Speaker #1

    C'était pour le pot à pot, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Incroyable.

  • Speaker #1

    Joli tableau. C'était magique.

  • Speaker #0

    couper le cordon tu peux me tutoyer oui tu me couper le cordon qu'est-ce qu'il se passe à ce moment là vous retournez en chambre bah c'est pas le cordon que j'ai coupé donc du coup c'est une petite fille qu'on a désolé il fallait que je la fasse je suis désolé je suis bourré

  • Speaker #1

    Non, on remonte. Et donc, vu que je n'avais pas pris la péridurale, je sentais très bien mes jambes. J'allais très bien aussi, mais bizarrement, je me sentais vidée. Je me sentais vraiment sans énergie. J'étais rincée par rapport au premier accouchement. Et en fait, même les jours qui suivaient, je me sentais comme ça et je ne comprenais pas. Et après, j'ai compris. C'est juste qu'on est resté en néonate pendant dix jours. assis dans une chambre sur un lit pendant 10 jours. Alors que là, on a eu une sortie anticipée, qu'au bout de deux jours, j'étais dehors. Et on avait une autre petite crevette qui était là. Et d'ailleurs, cette petite crevette est venue avec sa grand-mère à l'hôpital rencontrer son petit frère. Comment s'est passée la rencontre ? C'est trop chou ! On a la petite vidéo où il regarde, et c'est là qu'on se dit, mais en fait, t'étais pas petit, t'as des grosses paluches par rapport à ces petits minis. Un an et demi, deux ans. Un an et demi,

  • Speaker #0

    ouais. Là, il nous paraissait immense.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Que avant de rentrer dans la maternité, c'était encore un tout petit bébé. Ouais, bah oui. Et là, cette dimension de se dire, ok, il y a un nouveau petit être qui est là, complètement différent de celui qu'on avait laissé chez sa grand-mère quelques jours auparavant. Et ok.

  • Speaker #1

    Ça, il a grandi d'un coup. Ouais. Ouais, il y a eu un deuil. Il y a eu un deuil de... Pour ma part, il y a eu ce deuil de... T'es plus tout petit, en fait, t'es plus grand. Ouais. Et... Et en fait, les jours qui suivent ont été super tendus émotionnellement. Parce qu'une semaine après avoir accouché, un lundi matin, Guillaume dépose Elios chez sa nounou. Et il était 9h, un truc comme ça. Et en fait, il le dépose et à 11h, moi j'étais dans le lit, il vient me réveiller et il me dit, Jenny, en gros il y a un problème. Il y a Elios qui est tombé chez la nounou, il faut qu'on aille à l'hôpital. Et donc du coup, je dis quoi ? Et moi, je me lève, genre c'est moi qui y vais. En fait, non, je ne peux pas parce que j'ai un petit cœur qui est juste à côté. Et qu'est-ce que je fais ? Je ne peux pas me m'en occuper. Donc c'est Guillaume qui y va. Et en fait, Elios s'est pris l'arête d'un meuble. Et c'est ouvert entre les deux yeux. Et du coup, il a eu huit points de sauture. En fait, c'était vraiment ouvert. Donc Guillaume, il est arrivé chez la nounou. Il a vu ça. Oh là là, méga panique. Je te laisse si tu veux raconter.

  • Speaker #0

    Merci. J'arrive et la nono a essayé d'appeler l'hôpital ou le SAMU, qui ne répondait pas. J'arrive, il avait une espèce de grosse compresse. Et quand on l'enlève pour voir le truc, il ne s'est même pas ouvert. C'était impressionnant. Mais j'ai dû faire une petite pause émotionnelle quand Jenny l'a raconté, parce que ça me remonte, j'étais présent et je l'ai vécu. C'était profond, c'est limite si on voit le crâne, tellement c'était profond. Alors que c'était... un bijou cet enfant. Et là, parce qu'il avait des chaussures, il avait les mains prises, il s'est emmêlé les pinceaux. Plutôt que d'attendre l'hôpital ou le SAMU qui répondait pas, je fais le choix de prendre Elios et on va à l'hôpital.

  • Speaker #1

    Avec la nounou ?

  • Speaker #0

    Avec la nounou qui nous a accompagnés. Et c'était parti. Elios a été d'une patience incroyable. Je faisais des visios avec les mamies et la maman. Petite vidéo régulière avec Elios avec son pansement pour essayer de refermer la plaie. Et je l'avais sur moi quand le médecin lui a refermé avec les points de suture. Où il s'est endormi à la fin tellement il hurlait, il pleurait, il était fatigué. Il est tombé de fatigue avant la fin de la suture. C'était une semaine après la naissance d'Ezra, donc chaud cacao.

  • Speaker #1

    Moi j'avais l'impression d'être une lionne en cage. Ouais, je comprends. Parce qu'il fallait que je reste là et en même temps je ne pouvais pas aider mon autre enfant. et je tournais en rond et j'avais envie d'envoyer des messages sans arrêt de l'harceler mais je me suis dit mais ça sert à rien en fait encore plus de le stresser et donc j'ai pas arrêté d'attendre et après il y a eu un autre événement mais juste après on s'arrête là pour aujourd'hui on se dit à la semaine prochaine pour la suite bisous Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #0

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #1

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.

  • Speaker #0

    Bisous !

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Description

Bonjour à toustes, 


Dans cet épisode du podcast Aternité, on a parlé de plein de choses.

Jenny nous a raconté son post partum, qui s’est passé en douceur. Elle nous a parlé de son sentiment d’échec lié à son allaitement, exclusif jusqu’à 4 mois, puis mixte jusqu’à 6 mois pour la diversification.

Guillaume nous a ensuite parlé de leur organisation pour se relayer auprès de leur premier bébé, de leur dette de sommeil et des diverses difficultés qu’on rencontre en devenant jeune parent.

Jenny nous a partagé son burn-out, survenu à ses 3 mois de grossesse, qui a donné lieu à une réorientation professionnelle.

Ils nous ont ensuite parlé du lancement du projet bébé 2.

Ils nous ont ensuite parlé de cette seconde grossesse, de la préparation à l’accouchement qu’ils ont souhaité faire, basée sur l’hypnonaissance. 

Ils nous ont ensuite parlé de leur accouchement, en salle nature, rythmé par les audios d’hypnose.

Nous avons finalement parlé de leur début de vie à 4 et de la rencontre de leur deux enfants.



Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, paternité, matrescence, patrescence, podcast, charge mentale, podcast parentalité, doula, hypnonaissance, enfants rapprochés


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux.

  • Speaker #0

    Jenny continue de travailler d'arrache-pied, mais nous vivons une grossesse plutôt facile jusqu'à l'explosion. Hashtag ça fait des chocs à pique.

  • Speaker #1

    Mais que se passe-t-il ? Rien ne va plus parce que notre bébé a quelques petits problèmes, mais il est pris en main et nous sortons de la maternité.

  • Speaker #0

    Un retour à la maison absolument incroyable, absolument seul.

  • Speaker #1

    Et c'est là que débute le postpartum. Et du coup, tu nous as dit que tu avais eu un postpartum plutôt cool. tout s'était bien passé, qu'il dormait bien. Est-ce que c'est pour ça qu'ils sont aussi rapprochés ? C'est pour ça. Il faut savoir que je parlais du deuxième quand j'étais enceinte du premier. Ah oui ! C'était vraiment bien ancré en moi. Donc ça a été, oui, assez doux comme postpartum. J'ai voulu allaiter et je n'ai pas été accompagnée dans mon allaitement. Et je pense que ça a été une grave erreur. Parce qu'en plus, le tire-lait, je ne savais pas qu'il y avait certains tire-lait qui étaient plus, on va dire, professionnels, d'autres qui étaient plus adaptés aux mamans qui débutaient, etc. Et en fait, j'avais un tire-lait de professionnel, donc je gérais vraiment le débit et la vitesse, l'intensité. Et en fait, je n'ai pas bien réussi à tirer mon lait. Parce qu'il faut savoir qu'en fait, dans notre organe, On fait une nuit sur deux. Et c'était important pour moi que Guillaume aussi donne le biberon à Elios de mon lait maternel. Donc c'est pour ça que je tire aussi mon lait assez rapidement. Et en fait, il y a un jour, il est en pic de croissance. Et en fait, on ne savait pas réellement ce que c'était. Donc j'ai été la maman type de mais il a faim, mais j'ai plus de lait dans mes seins Je vais à la pharmacie et je vais acheter une boîte de lait. Et donc de là, ça a commencé. Et petit à petit, j'ai allaité exclusivement jusqu'à quatre mois. Et ensuite, j'ai fait du mixte jusqu'à six mois. et à 6 mois diversification j'ai dit bon bah vas-y t'es déjà bien mais j'étais clairement pas fière de moi ah ouais ? mais c'est pas une défaite non plus de ce que je vois enfin peut-être que tu l'as pris comme ça mais Il y a 4 mois, c'est honorable. C'est très... Tout à fait. Mais oui, par rapport aux chiffres, par rapport aux chiffres français, etc. C'est pas mal. Il y a une pression qu'on se met en se disant il faut l'allaiter, il faut l'allaiter. Si on n'a pas envie de l'allaiter ou si on n'y arrive pas, enfin, dans tous les cas, on en prend soin. Donc en soi, d'après son enfant, moi, c'est ce que je retiens. C'est ça. Mais quand on est maman, on a cette culpabilité de... On n'y arrive pas. Et donc du coup, on n'arrive pas. C'est un genre de défaite. On aurait aimé que... C'est pas venu de nous-mêmes.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on va en arriver là très rapidement, mais ce côté français où la plupart des gens vont amener ce jugement, quoi, tu l'allais encore ? Ça fait que deux semaines ! J'exagère un peu, mais...

  • Speaker #1

    Pas tant que ça. Donc, dans la vie à trois, vous avez bien trouvé vos marques ?

  • Speaker #0

    Relativement bien. L'utilisation entre un gros point fort dans notre couple, c'est qu'on, peu importe ce qui même s'il y a des moments plus faciles que d'autres où on se prend un petit peu le chou, on est une équipe dès qu'on sent qu'il y en a un qui fatigue et qui a l'énergie et qui lâche un petit peu l'autre derrière est systématiquement là et jusqu'à aujourd'hui ça a été prouvé à chaque fois.

  • Speaker #1

    Et on se prend très rarement la tête à ce moment là on se prenait genre jamais la tête c'était super rare et sinon on en parlait directement nous avons rapidement pris les marques à faire une semaine une semaine sur deux

  • Speaker #0

    un jour sur deux en sachant qu'ils faisaient du cododo dans notre chambre pendant combien de temps je ne sais plus chacun votre tour d'ailleurs le cododo ? non alors le cododo il était de son côté il y avait l'allaitement exclusif Jenny l'avait de son côté pour autant j'étais pas forcément tranquille parce qu'il y a des moments la petite lèvre, le bruit de porte c'est ça et c'est à partir de ce moment que j'ai commencé à comprendre ce que ça voulait dire, la dette de sommeil.

  • Speaker #1

    Et en fait, ce qu'on a fait, c'est que le cotodo était d'un côté et à chaque fois, on changeait l'un et l'autre de place pour dormir. Oh,

  • Speaker #0

    la tétine !

  • Speaker #1

    Et on ne voulait pas de tétine. Et en fait, c'est pour la jaunisse à l'amateur qu'ils ont dit oui, il faudrait une tétine. Donc du coup, on lui a donné une tétine. Et en fait, la tétine, il l'a gardée, il l'a très bien acceptée. Mais il y avait ce truc de, il s'endort, et la tétine tombe et donc là il se réveille donc en fait on est en train de s'endormir et de lui tenir la tétine on a essayé d'inventer des trucs on faisait tenir la tétine autour de sa tête avec je ne sais quoi avec ce Freddy Krueger mais ouais il y a eu ça On n'avait pas envie d'être le style de parent dans la bulle et que notre enfant, en fait, personne ne le touche, etc. On avait envie de le sociabiliser, on avait ça en tête. Donc du coup, on voyait beaucoup de monde et en fait, il allait un peu dans les bras de tout le monde.

  • Speaker #0

    Tu avais l'expérience de ta sœur qui était aux antipodes de ce dont tu parles.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Qui a vécu ça pour son premier enfant. La bulle, la bulle. Oui, il y a eu ça et donc le fait qu'il y ait... Après, franchement, il y a... Et dans tout ça ? Le projet bébé 2 est né comment ? Donc il est né dans ton esprit Jenny, déjà pendant la première grossesse, mais du coup comment il s'est mis en place ? Mais il a mûri dans la tête de Guillaume, pas la mienne ! C'est-à-dire qu'on avait prévu qu'ils aient deux ans d'écart, et c'est Guillaume qui m'a dit mais pour quatre mois, c'est bon, on peut commencer maintenant ! Et ça a pris 4 mois.

  • Speaker #0

    Sur le papier, ça s'est passé comme ça. Cependant, chers auditeurs, si vous ne l'avez pas encore compris, Ginny Martin est d'une détermination sans pareil. Et avec la passion qu'elle a su communiquer pendant la milieu fin de grossesse du premier, pour dire on va en avoir un deuxième, à un moment donné, je me suis dit, allez, foutu pour foutu. Oui, de toute façon, c'est prévu. C'est ce qui va se passer dans le complet. On a déjà un pied dans la tombe.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Donc oui, c'était parti. Et en ce sens-là, par rapport à ce que j'ai vécu, c'était une toute nouvelle expérience en ayant vécu une espèce d'enfance tout seul. Parce que la plus jeune de mes sœurs avait 13 ans de plus que moi. Elle est partie quand j'avais 7 ou 8 ans en internat. Donc oui, ce côté avoir deux enfants rapprochés, à la fois ça me faisait beaucoup peur, parce que moi j'avais mes repères de tout seul. Mais en même temps, c'est quelque chose... J'y tenais. Jenny me parlait des relations qu'elle avait pu vivre avec sa grande sœur de quand elles étaient petites, que ça avait l'air absolument fabuleux, et se dire, effectivement, moi j'ai pas, de mon souvenir, vécu une enfance malheureuse à être tout seul. J'arrivais très facilement à m'occuper tout seul, mais être deux, ça emmène une autre dimension.

  • Speaker #1

    C'est pas la même dynamique. Et donc vous avez réoffri les essais bébés, et vous avez mis quatre mois aussi. C'est le poil. En fait, c'est votre délai, quoi. C'est ça. Délai de livraison. C'est le temps de lâcher prise. C'est souvent le niveau de lâcher prise. Donc oui, on a mis quatre mois. Et en fait, il faut savoir qu'on a commencé... Il est venu vers moi en disant, vas-y, c'est pas grave. On était en vacances chez des amis qui ont maintenant quatre enfants, mais qui en avaient trois. Elle en avait deux, elle est enceinte du troisième. Donc en fait, il y a une image... Ces amis-là nous partagent une image de la parentalité qui est juste incroyable et d'un amour commun tous ensemble qui est juste fou. Donc en fait, si... Il est ressorti avec des étoiles dans les yeux en disant, ah, vas-y, on fait le deuxième, quoi. Donc, ça a pris quatre mois. Et là, alors, entre-temps, on avait déménagé. Encore ? Encore. Dans cette maison. Ah, parce qu'il fallait plus grand. Parce que l'appart dans lequel on était, était vraiment trop petit, 57 mètres carrés. Nous, on est très grands, donc ça commence à faire petit. Donc, j'ai dit, OK, par contre, là, on ne fait pas la même erreur. On déménage avant que j'accouche ou que je sois enceinte. Et entre-temps, il faut savoir aussi, j'essaye... de faire le parallèle. En fait, j'ai repris mon travail quand j'avais mon premier enfant et en fait, je me suis rendue compte que ça n'allait plus, que je n'aimais pas ce que je faisais, que j'étais bonne dans ce que je faisais, mais que je n'appréciais pas. Et Guillaume m'a montré qu'on pouvait avoir un travail qui était une passion, qu'en fait, c'était normal d'aimer son travail et de ne pas le subir. Donc, en fait, en parallèle, j'ai commencé à me dire ça ne va plus et j'ai commencé à... En fait, j'étais en burnout. Je viens d'avoir un flash. La meuf est en burnout. Et c'est ma sage-femme, à mes deux ou trois mois de grossesse, qui s'en est rendue compte et qui m'a arrêtée. Et de là, je me suis dit, ok, stop, tu ne retournes plus à ton travail. Il y a quelque chose. Donc, j'ai fait un bilan de compétences. Et pendant que je faisais mon bilan de compétences, j'avais ma grossesse qui avançait. Ok. On reviendra dans la quatrième partie sur cette réorientation. professionnelle. Mais du coup, comment s'est passée cette deuxième grossesse ? Déjà, comment tu l'as appris ? Du coup, on était ici, c'était un matin, on venait de déposer Elio... Alors, excusez-moi, en fait, je fais un retour en avant. C'était la baby shower de ma sœur, son deuxième enfant, et c'était un... 31 octobre. C'était un 1er novembre. Excusez-moi, je bug. On fait la baby shower de ma sœur. C'était un 31 octobre. Je ressens à l'intérieur de moi que je suis enceinte. C'est sûr que je le sais. Ma grand-mère était là, j'ai fait un câlin, j'ai dit Mamie, je suis enceinte Le lendemain était férié. Je ne voulais pas aller chercher de test de grossesse. Très rare. Donc, moi et la patience, c'est juste impossible. J'attends. Et en fait, le lendemain, le mardi, on dépose Elios à la crèche. Et là, on va à la pharmacie. Tous les deux, je lui en avais parlé. Et du coup, je vais dans les toilettes. Je fais le test. Lui, il était là en train d'attendre dans la cuisine. Et j'entends le Hé, t'attends avant de regarder ! on fait ensemble et donc du coup je suis sortie des toilettes pour qu'on regarde tous les deux et vous l'avez appris ensemble exactement trop bien et c'était quoi vos réactions ? t'as compris direct ?

  • Speaker #0

    alors je vais pas casser le trip mais J'en garde pas beaucoup de souvenirs. Ah oui ?

  • Speaker #1

    C'est vrai ?

  • Speaker #0

    Il y a quelque chose d'assez fou qui s'est passé avec le deuxième, et situation complètement différente d'avec le premier, c'est que j'ai repris le travail à ce moment-là, et pour moi ce fut assez intense, et je me suis senti, je sais pas si c'est le bon mot, là c'est le premier détaché, plus détaché qu'au premier, dans le sens où, parce que je travaillais beaucoup, c'était très compliqué de trouver le rendez-vous, et... pour les échographies notamment, où j'allais pouvoir être là. Donc si j'étais peut-être là une ou deux, j'ai quand même eu un petit taste de la sensation que j'avais eue pour le premier. Mais parce que la vie va vite et qu'on avait le premier, on était déjà dans un rush. Donc les sensations étaient atténuées. A tout le monde en place. Non, par rapport à l'effet que ça aurait dû me faire, par rapport à l'effet que ça m'a fait pour le premier, c'était pas au rendez-vous, de la même façon pour le deuxième. OK. Pas que je m'en veuille, mais ça s'est présenté comme ça. C'était le rush. Il y avait le premier qui était déjà là.

  • Speaker #1

    Il avait 9 mois, un truc comme ça. En fait, il n'était pas à la crèche, il était chez une nounou. Ça sera important pour l'histoire. Ok. Je ne sais pas. La grossesse ? Oui, mais on est déjà dans la grossesse. Ah oui. Donc, ma grossesse s'est super bien passée. J'avais pas trop de mots. Je ne sais pas lequel j'ai envie de mettre cette fois-ci. M-A-U-T-S ça n'existe pas c'est pas mal j'avais quand même un petit peu On est repensant des nausées, mais il faut savoir que j'ai une sorte de phobie de vomir, donc je ne vomis jamais. Je n'ai littéralement presque jamais vomi. Donc en fait, j'avais ces sensations qui étaient juste là, mais c'était tout. Et ce n'est pas allé plus loin, et c'est quand même assez rapidement passé. Par contre, c'est souvent vers la fin de la grossesse que je vais avoir beaucoup plus de... J'avais énormément de remontées acides. Et j'avais une pubalgie. Qu'est-ce que c'est que ça ? C'est quand tu as mal. En fait, c'est un muscle qui a de ton nombril jusqu'à ton pubis. Et en fait, c'est un muscle des ligaments, je ne sais plus, excusez-moi. Et en fait, ça te fait mal du coup au vagin. Pas au vagin, mais sur le pubis. Et c'est compliqué de marcher, etc. Donc le matin, je m'étirais beaucoup. Donc ça, j'ai eu vraiment pour les deux enfants. C'est dur. Différent de la symphyse, il me semble. Termes très techniques.

  • Speaker #0

    Dans tous les cas, c'est vrai que pour les deux, que ce soit pour toi ou dans le corps de toutes les mamans, vu que le corps de la femme est fait pour recevoir un petit alien dans son ventre, les ligaments sont...

  • Speaker #1

    Elastiques.

  • Speaker #0

    Elastiques énormément. Et j'ai un souvenir très précis des deux grossesses dans lesquelles tu exprimais ces douleurs. Qu'est-ce qui se passe dans mon dos ? Tu es allé voir plusieurs fois l'ostéo. Et au final, c'était ça. C'est... Le bébé qui prend de plus en plus de place et le corps qui s'adapte à cette prise de position un peu forcée de l'enfant dans ton ventre. Mais ouais, ces douleurs, je m'en rappelle particulièrement.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez fait pour vous préparer à la naissance, à cette deuxième naissance, d'autres choses que pour la première ? Oui. Du coup, ça faisait un an et demi que j'avais un petit peu moins que j'avais accouché. Les cours de prépa, c'est bon, surtout avec ce que la sage-femme m'avait dit. Donc je me suis dit, je vais faire un truc. J'ai envie d'un accouchement différent. Et donc là, j'ai gratté. Mais là, j'ai vraiment bien gratté toutes les informations. Je me suis renseignée, j'ai pris le temps. Et j'ai essayé la sofro et je me suis dit non. J'avais envie de faire de l'haptonomie parce que ça amenait le papa aussi, le coparent en fait, à participer. Et je cherchais quand même des choses qui étaient assez remboursées par la sécu de base. Et après, j'ai écouté un podcast de Blitz. assez connue sur l'hypnonaissance. Et là, j'ai découvert du coup l'hypnonaissance et je me suis dit, ça que je vais faire, ça va être trop cool. Donc j'ai cherché. J'ai cherché une hypnothérapeute autour de chez nous. J'en ai trouvé une. Et en fait, j'ai su en même temps que c'était le travail que je voulais faire. Donc au premier rendez-vous, je lui ai dit, on est là en tant que cliente, mais en même temps, je suis là pour vous poser des questions. sur votre travail parce que je vais faire exactement la même chose. Donc en fait, on s'est préparé avec l'hypnonaissance et ça a été mais j'en ai des frissons là, mais je l'ai dans la peau en fait. Quand j'ai découvert cette préparation, je me suis dit mais c'est... C'était une révélation. Ouais. C'est exactement ça que je veux parce qu'en fait, pour vous dire pourquoi j'ai cherché cette préparation-là, j'avais envie d'avoir un accouchement différent, j'avais envie d'accoucher dans l'eau. Ok. Qui dit accoucher dans l'eau, qui dit pas de péridural. Qui dit pas de péridural, qui dit une préparation aussi qui va être... un petit peu plus adapté. Et donc, l'hypnonaissance est venue à moi. C'est beau. Donc, hypnonaissance, que t'as préparé... Est-ce que vous étiez tous les deux ou sur les rendez-vous avec l'hypn... hypnothérapeute ?

  • Speaker #0

    Systématiquement.

  • Speaker #1

    Obligatoirement. C'est primordial.

  • Speaker #0

    Et ce fut une expérience absolument incroyable. Et là, je parle juste de la conception. Non, non, l'hypnodescence et les rendez-vous avec l'hypnothérapeute, c'était juste incroyable parce que, comparé au premier enfant, et c'est là où quand on parlait d'Elios tout à l'heure, j'ai pas rebondi dessus parce que ça m'est pas revenu, mais très clairement, un, la maternité, pardon, le parent, le coparent n'est pas du tout pris en compte.

  • Speaker #1

    Il n'est pas regardé.

  • Speaker #0

    C'est ça. La maman, ses limites, le plus important, c'était l'enfant. Là, d'une hypnonaissance, de deux naissances dans l'eau, de trois pas de péridurale, de quatre, il fallait trouver une maternité dans laquelle il y avait une mini-piscine.

  • Speaker #1

    Une seule nature.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Et la seule était à 59 kilomètres. Il faut savoir que au-delà de 60 kilomètres, on ne peut pas y aller.

  • Speaker #1

    Non. Aussi, il y a eu un truc comme ça. En fait, Il y avait à un kilomètre près, j'ai envoyé un mail en disant on veut s'inscrire. Et ils ont dit bah non, vous habitez trop loin. Et là, en fait, j'ai refait le trajet avec, donc c'était les Bluets à Paris. J'ai refait le trajet avec Google et je leur envoie un screen à un kilomètre près. Je dis bah non, regardez, c'est bon. Et donc, on avait une heure de route, mais je voulais accoucher dans ma piscine. Et donc, du coup, ils ont dit bon, bah OK. Jenny et sa persévérance.

  • Speaker #0

    En revenant avec cet accompagnement. Avec l'hypnothérapeute, ça donne des clés, ça donne un rôle, une prise de position. Parce qu'au-delà de ce qu'on a vécu dans la salle avec l'hypnothérapeute, c'est-à-dire, OK, Guillaume, le jour de l'accouchement, tu vas être un lien direct entre Jenny et le personnel médical, en sachant que dans notre plan de naissance, on voulait très peu de personnel médical. C'est bien qu'il y avait une seule personne qui venait de temps en temps, et puis à la fin.

  • Speaker #1

    En fait, s'il avait vraiment envie d'être pris en compte par rapport au premier accouchement, il avait envie, donc Guillaume. qu'on le regarde et de s'investir et la préparation et mon choix aussi quand j'ai cherché a beaucoup été lié à ça parce que j'avais envie de lui donner sa place et donc peut-être on en reparlera tout à l'heure mais l'hypnonescence permet de donner des outils de

  • Speaker #0

    respiration, d'auto-hypnose de visualisation de lecture et mon rôle à ce moment là c'est quand c'est les fireworks Le cerveau a Jenny, quand elle vit ses contractions à l'heure par heure, certainement tout à l'heure, je suis le garant de Jenny en mode ok, on a un fil de conduite, n'oublie pas ta respiration, je suis là pour toi. Et on parlait d'ocytocine, qui est 100 fois plus puissant que la morphine, donc il fallait stimuler d'une certaine façon, avec des papouilles,

  • Speaker #1

    avec des... Non, c'est pas ça mon coeur, désolé. Les endorphines qui sont...

  • Speaker #0

    Les endorphines, les endorphines. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Mais on parlait aussi de...

  • Speaker #0

    mais en off c'est ça et du coup ça a vraiment été une expérience mais complètement merveilleuse incroyable,

  • Speaker #1

    je pourrais donner tous les adjectifs positifs qui m'ont bercé à ce moment là ça t'a donné les clés pour vraiment prendre part à cet accouchement et en être lecteur c'est pas moi qui ai mis au monde le clé mais j'ai vraiment le sentiment et

  • Speaker #0

    mentalement et physiquement d'avoir été là à voir

  • Speaker #1

    C'était un effort commun. Clairement, je n'aurais pas eu cet accouchement s'il n'avait pas été là.

  • Speaker #0

    C'est fun à y repenser aujourd'hui, mais à un moment donné, tu étais en position squat et je te tenais avec mes avant-bras. J'étais derrière Jenny, elle était en position squat et je la tenais en dessous des bras avec mes avant-bras et j'étais en mode gainage squat et gainage des avant-bras, je n'en pouvais plus. J'étais congestionné, j'étais à deux doigts de lâcher. Juste après, dans la mini... Mini-piscine, de la même façon, elle est dans une position qui pour elle était confortable et qui pour moi était super inconfortable. Mais il fallait tenir le coup parce qu'on était tous les deux. Et au final, ce qui paraît, ce sont les mamans qui mettent au monde les bébés. Donc il fallait... Voilà, je m'oubliais complètement à ce moment-là, mais c'était juste incroyable.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous aviez communiqué avec Elios sur son frère à venir ?

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Je m'étais renseignée aussi. Donc on est d'accord. Des fois, je dis je parce que l'idée vient... de mon esprit et partager ensuite par contre toujours la décision ensemble j'ai l'idée je prépare le projet, je lui montre on est d'accord, on y va validation, c'est bon si je suis pas d'accord, elle me persuade ils répondent à les mêmes C'est pas vrai ?

  • Speaker #0

    Un peu.

  • Speaker #1

    Toi aussi, t'es un tyran ? Je suis un tyran. Je suis pas du tout un tyran. En fait, j'avais vu qu'il fallait... Bon, pas qu'il fallait, mais que c'était super si le grand frère allait offrir un cadeau au bébé à son arrivée. Donc, du coup, on avait préparé. quelque chose pour faire ça. On n'arrêtait pas de dire, ben voilà, à l'intérieur, du ventre de maman, il y a le petit frère, la petite sœur qui arrive, etc. Je ne sais plus si les choupis, on les a achetés avant ou après la naissance, mais on a choupi à une petite sœur et choupi va être grand frère. Donc voilà, on a essayé quand même vraiment de le mettre dans ce bain-là. De le préparer. Oui. Ok, ok. Et quand est-ce que vous avez su que c'était pour bientôt alors ? Là, je réponds, c'est mon corps, désolé. En fait, on avait... Je le sentais aussi. J'avais une peur d'accoucher à 37. Voir même avant, puisque la sage-femme t'avait dit avant. Exactement. Après, j'avais été pas mal rassurée par d'autres sages-femmes, mais j'avais cette crainte-là. Donc en fait, à partir du moment où j'ai passé les 37, déjà, il y a eu un... J'ai tenu deux semaines de plus. Une semaine et demie, ce qui est quand même pas mal. Et en fait, il y avait des amis qui sont venus... Maximilien Alli. Donc le meilleur ami de Guillaume. Et quand ils viennent, en fait, ils restent toujours dormir, vu qu'ils habitent dans le 91. Et ils sont venus, on a fait la soirée. Il faut savoir que le vendredi, donc la veille, j'ai pris un bain avec mon fils. Et en fait, pendant tout le week-end, j'ai eu des pertes. Mais en fait, dans ma façon de... dans ma grossesse, c'est vrai qu'il y a un truc que j'ai pas dit aussi. Une des choses, et j'aime bien dire ce genre de choses parce que ça informe aussi les mamans, au cas où de ce qui se passe dans le corps, et que ça peut être normal, j'avais pas mal de pertes, comme de l'eau. Et en fait, c'est des choses normales quand on est enceinte. Donc je me suis dit, ça doit être ça. Et en fait, j'en avais, j'en avais. Donc le vendredi, je me suis dit, ça doit être à cause du bain. Le samedi, il dort. Le vendredi matin, Guillaume part travailler à 40 minutes d'ici. Il devait nous rejoindre après. Et là, en fait, je me dis, c'est vraiment bizarre, j'en ai encore. Là, je m'en souviens, mon pote qui est là avec son portable, et je lui parle et je lui dis Ouais, j'en ai. Il faut savoir qu'il ne veut pas d'enfant. Donc du coup, lui, il ne m'est pas du tout attentif à ça. Je lui dis Mais qu'est-ce que je fais ? Et au bout d'un moment, je lui dis Non mais Maxime, je crois qu'en fait, je vais accoucher. Accroche ! Et donc du coup, il commence à s'attirer. Je lui dis Bah ouais, je ne sais pas ce que je fais, donc j'appelle. l'amateur. Comme d'hab, eux, c'est on se dédouane, venez. On a une heure de route, donc j'aimerais vraiment être sûre. Donc là, on se dit bon, on prend quand même les valises, on appelle ma mère pour qu'elle vienne chercher Elios. Nos amis, en fait, rentrent chez eux. Et là, donc, c'est parti pour une heure de route. Donc, on ne savait pas si fissurer ou pas. Voilà. Donc, on arrive et là, heure de lote. Petit coton-tige. Et donc, j'avais bien... Persé. Ouais, persé. Ouais, fissuré. Ils ont bien fait de te demander de venir. C'est ça. Et donc là, je ne sais pas si tu veux rajouter quelque chose.

  • Speaker #0

    Je reviens un tout petit peu en arrière, parce qu'à ce moment-là, je vivais une période dans laquelle, systématiquement, quand j'allais travailler, à partir des 37 semaines, tous les jours, je vivais, non pas avec la peur, mais une peur, mais pas une peur qui fait peur, un autre type de peur. On m'appelle et Guillaume, c'est maintenant.

  • Speaker #1

    Un petit stress.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En mode, OK, je suis loin, il faut que je me magne, peu importe ce que je fais, j'abandonne et on y va. Et à ce moment-là, j'avais deux coups. Pour ce dimanche matin, du renforcement musculaire et un stretching, bref. Pendant mon deuxième cours, il y a une hôtesse qui monte dans la salle dans laquelle je n'ai pas fait les cours, qui dit, Guillaume, il y a... Ah, il y a le papillon, il y a le papillon dans les yeux. Guillaume, il y a Jenny qui a appelé, il faut que tu rentres. Et là, même, la même sensation que... Non, j'ai parlé...

  • Speaker #1

    La panique ?

  • Speaker #0

    Non, c'est ça. Ça y est, c'est là, c'est là, c'est bon, c'est là. Et là, je suis devant mes adhérents. je savais pas trop quoi faire je suis désolé il faut que j'y aille vraiment c'est important et je file et j'arrive et je vois mon pote Maxime complètement affolé et c'était parti on fait rapidement les bagages non elles étaient déjà faites ou pas ? bien sûr et c'était parti en avant de gare grand une heure de route et... Et on arrive dans cette fameuse maternité qu'on avait déjà visitée avant, où on savait que la prise en charge, ou tout du moins, moi j'étais beaucoup plus rassuré, parce que je savais que ça allait se passer complètement différemment que pour Elios.

  • Speaker #1

    Déjà à ce moment-là, tu savais que ce serait différent ? Ouais.

  • Speaker #0

    Rien qu'au-delà de l'épidémocen, rien que par les locaux, et comment le personnel médical communique avec nous.

  • Speaker #1

    En fait, les gluées sont réputées pour être amies des bébés et pour être très à l'écoute. Et c'est également pour ça que j'ai choisi cette matière. Et quitte à faire de la route, en fait, je voulais qu'on soit bien reçus. Ce n'était pas du tout le même standing ou pas du tout, du tout. Tu n'as pas eu tes petits bocaux, Clarence ? Mais voilà, après, c'est qu'est-ce que tu veux ? Est-ce que tu veux ton confort ou est-ce que tu veux un confort psychologique aussi ? Vous arrivez dans cette matière. Le test, ils vous mettent en salle de travail ? En chambre. En chambre, parce que du coup, juste fissuré. Et là, en fait, ils me disent, c'est quand que vous avez fissuré ? Je dis, je ne sais pas. Je crois que c'est vendredi. Donc, il faut savoir que c'est souvent au bout de 48 heures qu'on déclenche. Là, on était le dimanche, donc c'était là. et j'ai dit mais je sais pas c'est peut-être le samedi elle dit écoutez ce qu'on va faire c'est qu'on va se dire qu'en fait ça a été samedi on vous laisse un jour de plus et là on a pris la liste et de naissance qui dit que faire quand en gros tu n'as pas envie d'être déclenché par les médicaments et tu veux le faire naturellement donc j'ai ramené mon vibromasseur, il faut le savoir parce que libération docile docile mec donc du coup on a fait ça on a fait, bon j'ai monté j'ai descendu les marches, j'ai dansé la lambada également j'ai mis la musique, j'ai dansé la lambada et et donc rien et là en fait Je passe la nuit et le lendemain, vers 10h, ils me disent on veut vous voir Je me dis non, je ne veux toujours pas Je ne veux pas C'est ça. Et je dis écoutez, est-ce que vous n'avez pas une sage-femme acupunctrice ? Ils m'ont dit ah bah si, je crois qu'elle est là et tout, on va la faire venir et tout Et en fait, les choses ont fait qu'elle était je ne sais où, qu'elle n'est jamais venue. Donc j'ai appelé mon hypnothérapeute et je lui ai demandé en fait qu'est-ce qui était le plus naturel en termes de déclenchement, s'il y avait un déclenchement. qui devait se faire. Et elle m'a fait une séance d'hypnose également pour se dire, on lâche prise, etc. Ça va arriver. Toujours rien. Et en fait, ils m'ont dit, OK, là, maintenant, on va faire un déclenchement. Donc en gros, lequel vous choisissez ? Et j'avais déjà choisi mon lieu de formation en tant que doula. Et du coup, j'ai appelé la directrice en disant, c'est quoi le plus naturel ? Voilà. Ensuite, j'ai pris mes décisions. On a pris les décisions. Donc ils ont décollé les membranes. Et il faut savoir qu'en fait, ils trouvaient que le bébé était quand même assez haut et qu'il remontait. C'est le bouchon. On dit comme ça ? Oui, ça s'appelle comme ça. Ok. Et ils ont fait une écho. Et donc tout allait bien. Ils n'ont rien vu. Et en fait, au moment de décoller les membranes, elle m'a dit, je sens sa main. Il m'a fait un check. Donc en fait, il avait genre la main... Permanent, quoi. Exactement. Superman, sauf que c'est pas forcément cool qu'il ait la main comme ça. Non, pas foufou. Et en fait, après, je sais même plus. On n'en a pas entendu parler de ça. Est-ce qu'il a remis sa main tranquille ? Je ne sais pas. Donc du coup, il y a eu ça. Ils m'ont laissé, je crois, limite une heure, deux, pour que ça se déclenche. Le truc, c'est impossible. Il y a une pression psychologique. Ça doit tout bloquer. Et là, du coup, j'ai dit, ok, on rompt la poche des os. Donc en fait, ils sont venus me... Ils ont rompu la poche des os. Donc, bien sûr, j'étais sous antibiotiques, du coup, quand je suis arrivée, vu que j'avais fissuré depuis le vendredi. Et là, je crois que c'était vers 17, 18 heures, je dis à Guillaume, écoute, du coup, tu sais quoi, va manger. Parce qu'au cas où, je préfère que tu sois bien pour mes aies, etc. Moi, j'avais ramené ma petite grenadine. J'avais ramené mes petites amandes. Et donc, du coup,

  • Speaker #0

    je... Amande que tu n'avais pas forcément le droit de garder à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Non, en effet. En effet. Je vais manger mes amandes. Et là, en fait, tout s'est passé très, très vite. Je me suis dit, ça y est, il faut que je me mette dans ma bulle hypnonaissance. Donc, je mets mes audios. Non, c'est à ce moment-là. Je mets mes audios, toi, tu pars manger et tu redescends. Et en fait, je me mets pendant 45 minutes sur le côté gauche et j'écoute mes audios et tout. Et là, la sage-femme arrive et me dit le cœur du bébé bat un petit peu trop rapidement, donc il va falloir que j'appelle un médecin. Et je dis, mais bon. Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Je sais pas. Et en gros, elle commence à nous faire flipper. Et là, je me suis dit, OK, ils vont me faire partir en césarienne, en fait. Et en fait, ce que j'ai fait, c'est qu'elle a dit, bon, je reviens. J'ai enlevé les audios. Et en fait, je me suis connectée à mon bébé. J'ai mis les mains sur mon ventre. Je lui ai parlé. Et en fait, pendant presque une heure, Guillaume était à côté. Elle revenait pas. Je dis, mais c'est pas normal. Qu'est-ce qui se passe ? Et en fait, on commence à sonner. Et au bout d'un moment, elle revient, sauf que c'était au moment de la passation. Voilà. Changement d'équipe. Exactement. Changement d'équipe de sage-femme. Donc, elle revient vite fait. Et je dis, mais alors ? Elle dit, bah non, mais en fait, 5 minutes après que je sois partie... Le cœur du bébé s'est apaisé. Le cœur du bébé s'est apaisé. Donc, du coup, en fait, j'ai pas appelé le... Au moment où j'avais le combiné, en fait, dans l'oreille, c'était bon. Trop bien. Exactement. Tu l'as apaisé. Et là, du coup, donc, changement. Nouvelle sage-femme qui arrive. Je sens que ça y est, le travail est en route. route et tout. Donc en fait, là, je suis supracontente. Et plus les vagues arrivent, et plus je me dis ça y est, le bébé, il est proche. Et plus les vagues arrivent, et plus je pense à cette ouverture de la rose, et plus... Et en fait, tout ce truc hypnonnaissance. Et en fait, j'en étais heureuse. Et j'ai tout l'inverse, en fait, de mon autre accouchement, où en fait, j'étais en train de contrer sans arrêt toutes les vagues qui arrivaient. Et je pouvais même appeler ça des contractions, mais les contractions qui arrivaient, où j'étais pas bien et je me butais. Là, j'étais vraiment en mode ouverture, je me sentais super bien. Et en fait, Guillaume mettait du temps à redescendre parce qu'il n'était pas là. Et en fait, il y avait la sage-femme qui était là, et là, ça commençait à être vraiment, vraiment beaucoup plus intense. Je me suis dit, ok, mais ça commençait vraiment à être intense. T'es arrivé, là, du coup, c'est là où ça devenait vraiment plus intense. T'as commencé à me soutenir et tout, jusqu'à un moment, en fait, où j'ai dit, mais je commençais en fait à avoir des effets aussi un peu spasmodiques. J'ai dit, mais en fait, le bébé, il est là. Et je lui ai dit, mais est-ce que je peux aller dans l'eau ? Et elle m'a dit, ah oui. Juste petite info, j'étais dans la salle où il y avait la baignoire avec l'eau. De base, quand ils ont voulu me déclencher, il y avait une maman dans cette salle. J'ai dit par contre, vous me déclenchez, ok, moi je veux ma salle. Donc du coup, ils ont dit bah oui, mais ça dépendra, etc. Et j'ai dit non, non, non, non, vous me déclenchez, je veux ma salle. Et en fait, pile poil à ce moment-là, la maman qui aurait dû accoucher dans l'eau ne pouvait pas. Donc en fait, on a permuté les salles et j'ai été dans ma salle. Donc du coup, je dis mais est-ce que je peux aller dans la piscine ? Et elle a dit non, parce que le cœur du bébé... n'est pas super. Donc, en fait, on a besoin de continuer de regarder. Vous ne pouvez pas. Je lui ai demandé trois fois. Et en fait, à la troisième fois, je lui ai dit, mais il est là. Je lui ai dit, je l'ai là. En fait, j'étais accroupie sur le sol. Je lui ai dit, il est là. Je l'ai entre les cuisses. Elle dit, écoutez, vous êtes sûre ? Il est là. Je lui ai dit, je vous assure, là, il sort maintenant. Elle a dit, OK, je vous fais confiance. Et en fait, elle a allumé l'eau. On n'a attendu même pas cinq minutes. On avait prévu de filmer l'accouchement. Je dis à Guillaume, mec trépied, mec trépied. Et donc, du coup... Il met le trépied et je vais dedans. Et en fait, en deux minutes. la vidéo est sur mon Instagram et en fait j'avais du gaz hilarant donc je prenais quelques respirations et en fait après je tournais la tête je prenais quelques respirations et en fait il est venu je l'ai soufflé deux ou trois fois même pas et en fait du coup Guillaume derrière moi qui me soutenait donc cette position horrible pour lui et en fait on voit sur la vidéo la sage-femme fait dit en fait, maintenant vous pouvez pousser. Et donc moi je suis là, ah ok d'accord je pousse. Et Guillaume me dit, mais non, tu pousses pas, on ne pousse pas. Il faut souffler le bébé, tu le pousses pas. Du coup je dis, ah non non, je le pousse pas. Et donc du coup... C'est ce que vous aviez après. Avec l'hypnodécence.

  • Speaker #0

    Je fais une toute petite petite pause, mais lors des vagues, et notamment quand il y avait un problème d'arithmésie...

  • Speaker #1

    De rythme cardiaque.

  • Speaker #0

    On avait, peu importe... que la personne médicale disait, on pouvait dire, est-ce qu'il y a un danger pour le bébé ? Est-ce qu'il y a un danger pour le maman ? Pour la maman ? Non ? Alors on fait rien. On avait le droit de dire ça. Peu importe ce qu'ils voulaient nous imposer, médecin ou quoi, je me souviens très bien avoir dit à... Je pense que toi t'étais dans le gaz à un moment donné. Je pense que je m'en suis pas. Et c'est là où c'était tellement puissant parce que j'avais un pouvoir.

  • Speaker #1

    Ouais, t'avais ta place.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et là sa cheval m'arrive et elle dit, ok, il faudrait peut-être faire ça ou je sais plus ce qu'elle a dit. Et je me souviens à... avoir utilisé ce pouvoir. J'avais l'anneau.

  • Speaker #1

    C'est bien.

  • Speaker #0

    et dire ok, il n'y a pas de risque pour la maman ni pour le bébé, non, on ne fait rien on continue et dans nos voeux de naissance,

  • Speaker #1

    c'était le plus naturel possible et avec le moins d'accompagnement externe possible il faut savoir que la lumière était tamisée donc on avait demandé ça on n'avait pas mis de musique et en fait, quand je suis passée dans la piscine elle a juste allumé une petite lumière de bureau, ça fait juste un petit allou de lumière et et donc du coup au moment où je souffle le bébé et qu'elle me dit en fait là il va falloir pousser parce qu'il a le cordon ombilical autour du cou du coup je dis ok donc je l'ai soufflé mais je l'ai pas poussé clairement je ressens la différence C'est ça. Et en fait, elle a passé, on voit, elle passe un doigt, elle passe deux doigts, elle enlève le cordon, et en fait, elle me le donne et on fait hop, sur moi. Et là, donc on ne voulait pas couper le cordon directement, on voulait attendre qu'il cesse de battre. Et elle dit, est-ce que vous connaissez la naissance en lotus ? Ben non. Moi non plus. Et en fait, c'est une naissance où il y a la libération du placenta, et en fait, le cordon est toujours connecté au bébé jusqu'à ce qu'il ne cesse de battre pendant au moins deux heures. Et normalement, en lotus, L'otus, c'est même vraiment beau, plus long que ça. L'otus, parce que c'est dans l'eau ? Non, c'est vis-à-vis du fait que le cordon soit relié au placenta. Et donc, en fait, elle a mis le placenta dans un sac à côté de nous. J'ai gardé Ezra sur moi pendant deux heures avec le placenta à côté de moi. Et après, quand il a cessé de battre, du coup, ça faisait un petit moment, Guillaume l'a coupé. Incroyable. C'était juste magique. Et en fait, la sage-femme nous a dit ensuite, non. normalement, je n'avais pas le droit de vous faire aller dans l'eau, mais je vous ai fait confiance parce que c'était votre deuxième. Et qu'en fait, ça se voyait, que vous saviez ce que vous vouliez faire et que c'était là. Mais normalement, je n'aurais pas dû aller dans l'eau. Et on comprend aussi pourquoi il remontait. On a compris en fait toute l'histoire du rythme. Parce qu'il avait le cordon, qu'il le retenait. Oui, ok. Du coup.

  • Speaker #0

    On a passé combien de temps dans cette salle de naissance ?

  • Speaker #1

    Longtemps, ils nous ont laissé plus de deux heures, parce que moi, je l'ai eu pendant deux heures. Toi, après, tu l'as eu pendant une heure. On était levés tous ensemble. Toi, t'as ressenti quoi du coup à la naissance ? Parce qu'on a eu côté Jenny.

  • Speaker #0

    un soulagement et un apaisement, un truc où ce qu'on n'avait pas ressenti du tout à la naissance d'Elios, un truc où, ok, c'est redescendu, c'est là. Et même moi, j'ai eu le droit d'avoir Ezra contre moi.

  • Speaker #1

    C'est pendant le parcours de naissance, ta question, peut-être ? Non, c'était maintenant, ouais.

  • Speaker #0

    Et ouais, je me souviens encore, ça faisait bizarre d'avoir cette poche dans laquelle Placenta était. C'est comme si t'avais un sac à vomis. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    La texture, c'est un peu ça. Au travers d'un sac cochon, en plus, ils ont déconné. C'est pas vrai. C'est pas vrai, mais sérieux. Et ouais, j'avais cette petite crevette dans les bras avec le petit bonnet. C'était méga chouette.

  • Speaker #1

    C'était pour le pot à pot, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Incroyable.

  • Speaker #1

    Joli tableau. C'était magique.

  • Speaker #0

    couper le cordon tu peux me tutoyer oui tu me couper le cordon qu'est-ce qu'il se passe à ce moment là vous retournez en chambre bah c'est pas le cordon que j'ai coupé donc du coup c'est une petite fille qu'on a désolé il fallait que je la fasse je suis désolé je suis bourré

  • Speaker #1

    Non, on remonte. Et donc, vu que je n'avais pas pris la péridurale, je sentais très bien mes jambes. J'allais très bien aussi, mais bizarrement, je me sentais vidée. Je me sentais vraiment sans énergie. J'étais rincée par rapport au premier accouchement. Et en fait, même les jours qui suivaient, je me sentais comme ça et je ne comprenais pas. Et après, j'ai compris. C'est juste qu'on est resté en néonate pendant dix jours. assis dans une chambre sur un lit pendant 10 jours. Alors que là, on a eu une sortie anticipée, qu'au bout de deux jours, j'étais dehors. Et on avait une autre petite crevette qui était là. Et d'ailleurs, cette petite crevette est venue avec sa grand-mère à l'hôpital rencontrer son petit frère. Comment s'est passée la rencontre ? C'est trop chou ! On a la petite vidéo où il regarde, et c'est là qu'on se dit, mais en fait, t'étais pas petit, t'as des grosses paluches par rapport à ces petits minis. Un an et demi, deux ans. Un an et demi,

  • Speaker #0

    ouais. Là, il nous paraissait immense.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Que avant de rentrer dans la maternité, c'était encore un tout petit bébé. Ouais, bah oui. Et là, cette dimension de se dire, ok, il y a un nouveau petit être qui est là, complètement différent de celui qu'on avait laissé chez sa grand-mère quelques jours auparavant. Et ok.

  • Speaker #1

    Ça, il a grandi d'un coup. Ouais. Ouais, il y a eu un deuil. Il y a eu un deuil de... Pour ma part, il y a eu ce deuil de... T'es plus tout petit, en fait, t'es plus grand. Ouais. Et... Et en fait, les jours qui suivent ont été super tendus émotionnellement. Parce qu'une semaine après avoir accouché, un lundi matin, Guillaume dépose Elios chez sa nounou. Et il était 9h, un truc comme ça. Et en fait, il le dépose et à 11h, moi j'étais dans le lit, il vient me réveiller et il me dit, Jenny, en gros il y a un problème. Il y a Elios qui est tombé chez la nounou, il faut qu'on aille à l'hôpital. Et donc du coup, je dis quoi ? Et moi, je me lève, genre c'est moi qui y vais. En fait, non, je ne peux pas parce que j'ai un petit cœur qui est juste à côté. Et qu'est-ce que je fais ? Je ne peux pas me m'en occuper. Donc c'est Guillaume qui y va. Et en fait, Elios s'est pris l'arête d'un meuble. Et c'est ouvert entre les deux yeux. Et du coup, il a eu huit points de sauture. En fait, c'était vraiment ouvert. Donc Guillaume, il est arrivé chez la nounou. Il a vu ça. Oh là là, méga panique. Je te laisse si tu veux raconter.

  • Speaker #0

    Merci. J'arrive et la nono a essayé d'appeler l'hôpital ou le SAMU, qui ne répondait pas. J'arrive, il avait une espèce de grosse compresse. Et quand on l'enlève pour voir le truc, il ne s'est même pas ouvert. C'était impressionnant. Mais j'ai dû faire une petite pause émotionnelle quand Jenny l'a raconté, parce que ça me remonte, j'étais présent et je l'ai vécu. C'était profond, c'est limite si on voit le crâne, tellement c'était profond. Alors que c'était... un bijou cet enfant. Et là, parce qu'il avait des chaussures, il avait les mains prises, il s'est emmêlé les pinceaux. Plutôt que d'attendre l'hôpital ou le SAMU qui répondait pas, je fais le choix de prendre Elios et on va à l'hôpital.

  • Speaker #1

    Avec la nounou ?

  • Speaker #0

    Avec la nounou qui nous a accompagnés. Et c'était parti. Elios a été d'une patience incroyable. Je faisais des visios avec les mamies et la maman. Petite vidéo régulière avec Elios avec son pansement pour essayer de refermer la plaie. Et je l'avais sur moi quand le médecin lui a refermé avec les points de suture. Où il s'est endormi à la fin tellement il hurlait, il pleurait, il était fatigué. Il est tombé de fatigue avant la fin de la suture. C'était une semaine après la naissance d'Ezra, donc chaud cacao.

  • Speaker #1

    Moi j'avais l'impression d'être une lionne en cage. Ouais, je comprends. Parce qu'il fallait que je reste là et en même temps je ne pouvais pas aider mon autre enfant. et je tournais en rond et j'avais envie d'envoyer des messages sans arrêt de l'harceler mais je me suis dit mais ça sert à rien en fait encore plus de le stresser et donc j'ai pas arrêté d'attendre et après il y a eu un autre événement mais juste après on s'arrête là pour aujourd'hui on se dit à la semaine prochaine pour la suite bisous Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #0

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #1

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.

  • Speaker #0

    Bisous !

Description

Bonjour à toustes, 


Dans cet épisode du podcast Aternité, on a parlé de plein de choses.

Jenny nous a raconté son post partum, qui s’est passé en douceur. Elle nous a parlé de son sentiment d’échec lié à son allaitement, exclusif jusqu’à 4 mois, puis mixte jusqu’à 6 mois pour la diversification.

Guillaume nous a ensuite parlé de leur organisation pour se relayer auprès de leur premier bébé, de leur dette de sommeil et des diverses difficultés qu’on rencontre en devenant jeune parent.

Jenny nous a partagé son burn-out, survenu à ses 3 mois de grossesse, qui a donné lieu à une réorientation professionnelle.

Ils nous ont ensuite parlé du lancement du projet bébé 2.

Ils nous ont ensuite parlé de cette seconde grossesse, de la préparation à l’accouchement qu’ils ont souhaité faire, basée sur l’hypnonaissance. 

Ils nous ont ensuite parlé de leur accouchement, en salle nature, rythmé par les audios d’hypnose.

Nous avons finalement parlé de leur début de vie à 4 et de la rencontre de leur deux enfants.



Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, paternité, matrescence, patrescence, podcast, charge mentale, podcast parentalité, doula, hypnonaissance, enfants rapprochés


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux.

  • Speaker #0

    Jenny continue de travailler d'arrache-pied, mais nous vivons une grossesse plutôt facile jusqu'à l'explosion. Hashtag ça fait des chocs à pique.

  • Speaker #1

    Mais que se passe-t-il ? Rien ne va plus parce que notre bébé a quelques petits problèmes, mais il est pris en main et nous sortons de la maternité.

  • Speaker #0

    Un retour à la maison absolument incroyable, absolument seul.

  • Speaker #1

    Et c'est là que débute le postpartum. Et du coup, tu nous as dit que tu avais eu un postpartum plutôt cool. tout s'était bien passé, qu'il dormait bien. Est-ce que c'est pour ça qu'ils sont aussi rapprochés ? C'est pour ça. Il faut savoir que je parlais du deuxième quand j'étais enceinte du premier. Ah oui ! C'était vraiment bien ancré en moi. Donc ça a été, oui, assez doux comme postpartum. J'ai voulu allaiter et je n'ai pas été accompagnée dans mon allaitement. Et je pense que ça a été une grave erreur. Parce qu'en plus, le tire-lait, je ne savais pas qu'il y avait certains tire-lait qui étaient plus, on va dire, professionnels, d'autres qui étaient plus adaptés aux mamans qui débutaient, etc. Et en fait, j'avais un tire-lait de professionnel, donc je gérais vraiment le débit et la vitesse, l'intensité. Et en fait, je n'ai pas bien réussi à tirer mon lait. Parce qu'il faut savoir qu'en fait, dans notre organe, On fait une nuit sur deux. Et c'était important pour moi que Guillaume aussi donne le biberon à Elios de mon lait maternel. Donc c'est pour ça que je tire aussi mon lait assez rapidement. Et en fait, il y a un jour, il est en pic de croissance. Et en fait, on ne savait pas réellement ce que c'était. Donc j'ai été la maman type de mais il a faim, mais j'ai plus de lait dans mes seins Je vais à la pharmacie et je vais acheter une boîte de lait. Et donc de là, ça a commencé. Et petit à petit, j'ai allaité exclusivement jusqu'à quatre mois. Et ensuite, j'ai fait du mixte jusqu'à six mois. et à 6 mois diversification j'ai dit bon bah vas-y t'es déjà bien mais j'étais clairement pas fière de moi ah ouais ? mais c'est pas une défaite non plus de ce que je vois enfin peut-être que tu l'as pris comme ça mais Il y a 4 mois, c'est honorable. C'est très... Tout à fait. Mais oui, par rapport aux chiffres, par rapport aux chiffres français, etc. C'est pas mal. Il y a une pression qu'on se met en se disant il faut l'allaiter, il faut l'allaiter. Si on n'a pas envie de l'allaiter ou si on n'y arrive pas, enfin, dans tous les cas, on en prend soin. Donc en soi, d'après son enfant, moi, c'est ce que je retiens. C'est ça. Mais quand on est maman, on a cette culpabilité de... On n'y arrive pas. Et donc du coup, on n'arrive pas. C'est un genre de défaite. On aurait aimé que... C'est pas venu de nous-mêmes.

  • Speaker #0

    Je pense qu'on va en arriver là très rapidement, mais ce côté français où la plupart des gens vont amener ce jugement, quoi, tu l'allais encore ? Ça fait que deux semaines ! J'exagère un peu, mais...

  • Speaker #1

    Pas tant que ça. Donc, dans la vie à trois, vous avez bien trouvé vos marques ?

  • Speaker #0

    Relativement bien. L'utilisation entre un gros point fort dans notre couple, c'est qu'on, peu importe ce qui même s'il y a des moments plus faciles que d'autres où on se prend un petit peu le chou, on est une équipe dès qu'on sent qu'il y en a un qui fatigue et qui a l'énergie et qui lâche un petit peu l'autre derrière est systématiquement là et jusqu'à aujourd'hui ça a été prouvé à chaque fois.

  • Speaker #1

    Et on se prend très rarement la tête à ce moment là on se prenait genre jamais la tête c'était super rare et sinon on en parlait directement nous avons rapidement pris les marques à faire une semaine une semaine sur deux

  • Speaker #0

    un jour sur deux en sachant qu'ils faisaient du cododo dans notre chambre pendant combien de temps je ne sais plus chacun votre tour d'ailleurs le cododo ? non alors le cododo il était de son côté il y avait l'allaitement exclusif Jenny l'avait de son côté pour autant j'étais pas forcément tranquille parce qu'il y a des moments la petite lèvre, le bruit de porte c'est ça et c'est à partir de ce moment que j'ai commencé à comprendre ce que ça voulait dire, la dette de sommeil.

  • Speaker #1

    Et en fait, ce qu'on a fait, c'est que le cotodo était d'un côté et à chaque fois, on changeait l'un et l'autre de place pour dormir. Oh,

  • Speaker #0

    la tétine !

  • Speaker #1

    Et on ne voulait pas de tétine. Et en fait, c'est pour la jaunisse à l'amateur qu'ils ont dit oui, il faudrait une tétine. Donc du coup, on lui a donné une tétine. Et en fait, la tétine, il l'a gardée, il l'a très bien acceptée. Mais il y avait ce truc de, il s'endort, et la tétine tombe et donc là il se réveille donc en fait on est en train de s'endormir et de lui tenir la tétine on a essayé d'inventer des trucs on faisait tenir la tétine autour de sa tête avec je ne sais quoi avec ce Freddy Krueger mais ouais il y a eu ça On n'avait pas envie d'être le style de parent dans la bulle et que notre enfant, en fait, personne ne le touche, etc. On avait envie de le sociabiliser, on avait ça en tête. Donc du coup, on voyait beaucoup de monde et en fait, il allait un peu dans les bras de tout le monde.

  • Speaker #0

    Tu avais l'expérience de ta sœur qui était aux antipodes de ce dont tu parles.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Qui a vécu ça pour son premier enfant. La bulle, la bulle. Oui, il y a eu ça et donc le fait qu'il y ait... Après, franchement, il y a... Et dans tout ça ? Le projet bébé 2 est né comment ? Donc il est né dans ton esprit Jenny, déjà pendant la première grossesse, mais du coup comment il s'est mis en place ? Mais il a mûri dans la tête de Guillaume, pas la mienne ! C'est-à-dire qu'on avait prévu qu'ils aient deux ans d'écart, et c'est Guillaume qui m'a dit mais pour quatre mois, c'est bon, on peut commencer maintenant ! Et ça a pris 4 mois.

  • Speaker #0

    Sur le papier, ça s'est passé comme ça. Cependant, chers auditeurs, si vous ne l'avez pas encore compris, Ginny Martin est d'une détermination sans pareil. Et avec la passion qu'elle a su communiquer pendant la milieu fin de grossesse du premier, pour dire on va en avoir un deuxième, à un moment donné, je me suis dit, allez, foutu pour foutu. Oui, de toute façon, c'est prévu. C'est ce qui va se passer dans le complet. On a déjà un pied dans la tombe.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Donc oui, c'était parti. Et en ce sens-là, par rapport à ce que j'ai vécu, c'était une toute nouvelle expérience en ayant vécu une espèce d'enfance tout seul. Parce que la plus jeune de mes sœurs avait 13 ans de plus que moi. Elle est partie quand j'avais 7 ou 8 ans en internat. Donc oui, ce côté avoir deux enfants rapprochés, à la fois ça me faisait beaucoup peur, parce que moi j'avais mes repères de tout seul. Mais en même temps, c'est quelque chose... J'y tenais. Jenny me parlait des relations qu'elle avait pu vivre avec sa grande sœur de quand elles étaient petites, que ça avait l'air absolument fabuleux, et se dire, effectivement, moi j'ai pas, de mon souvenir, vécu une enfance malheureuse à être tout seul. J'arrivais très facilement à m'occuper tout seul, mais être deux, ça emmène une autre dimension.

  • Speaker #1

    C'est pas la même dynamique. Et donc vous avez réoffri les essais bébés, et vous avez mis quatre mois aussi. C'est le poil. En fait, c'est votre délai, quoi. C'est ça. Délai de livraison. C'est le temps de lâcher prise. C'est souvent le niveau de lâcher prise. Donc oui, on a mis quatre mois. Et en fait, il faut savoir qu'on a commencé... Il est venu vers moi en disant, vas-y, c'est pas grave. On était en vacances chez des amis qui ont maintenant quatre enfants, mais qui en avaient trois. Elle en avait deux, elle est enceinte du troisième. Donc en fait, il y a une image... Ces amis-là nous partagent une image de la parentalité qui est juste incroyable et d'un amour commun tous ensemble qui est juste fou. Donc en fait, si... Il est ressorti avec des étoiles dans les yeux en disant, ah, vas-y, on fait le deuxième, quoi. Donc, ça a pris quatre mois. Et là, alors, entre-temps, on avait déménagé. Encore ? Encore. Dans cette maison. Ah, parce qu'il fallait plus grand. Parce que l'appart dans lequel on était, était vraiment trop petit, 57 mètres carrés. Nous, on est très grands, donc ça commence à faire petit. Donc, j'ai dit, OK, par contre, là, on ne fait pas la même erreur. On déménage avant que j'accouche ou que je sois enceinte. Et entre-temps, il faut savoir aussi, j'essaye... de faire le parallèle. En fait, j'ai repris mon travail quand j'avais mon premier enfant et en fait, je me suis rendue compte que ça n'allait plus, que je n'aimais pas ce que je faisais, que j'étais bonne dans ce que je faisais, mais que je n'appréciais pas. Et Guillaume m'a montré qu'on pouvait avoir un travail qui était une passion, qu'en fait, c'était normal d'aimer son travail et de ne pas le subir. Donc, en fait, en parallèle, j'ai commencé à me dire ça ne va plus et j'ai commencé à... En fait, j'étais en burnout. Je viens d'avoir un flash. La meuf est en burnout. Et c'est ma sage-femme, à mes deux ou trois mois de grossesse, qui s'en est rendue compte et qui m'a arrêtée. Et de là, je me suis dit, ok, stop, tu ne retournes plus à ton travail. Il y a quelque chose. Donc, j'ai fait un bilan de compétences. Et pendant que je faisais mon bilan de compétences, j'avais ma grossesse qui avançait. Ok. On reviendra dans la quatrième partie sur cette réorientation. professionnelle. Mais du coup, comment s'est passée cette deuxième grossesse ? Déjà, comment tu l'as appris ? Du coup, on était ici, c'était un matin, on venait de déposer Elio... Alors, excusez-moi, en fait, je fais un retour en avant. C'était la baby shower de ma sœur, son deuxième enfant, et c'était un... 31 octobre. C'était un 1er novembre. Excusez-moi, je bug. On fait la baby shower de ma sœur. C'était un 31 octobre. Je ressens à l'intérieur de moi que je suis enceinte. C'est sûr que je le sais. Ma grand-mère était là, j'ai fait un câlin, j'ai dit Mamie, je suis enceinte Le lendemain était férié. Je ne voulais pas aller chercher de test de grossesse. Très rare. Donc, moi et la patience, c'est juste impossible. J'attends. Et en fait, le lendemain, le mardi, on dépose Elios à la crèche. Et là, on va à la pharmacie. Tous les deux, je lui en avais parlé. Et du coup, je vais dans les toilettes. Je fais le test. Lui, il était là en train d'attendre dans la cuisine. Et j'entends le Hé, t'attends avant de regarder ! on fait ensemble et donc du coup je suis sortie des toilettes pour qu'on regarde tous les deux et vous l'avez appris ensemble exactement trop bien et c'était quoi vos réactions ? t'as compris direct ?

  • Speaker #0

    alors je vais pas casser le trip mais J'en garde pas beaucoup de souvenirs. Ah oui ?

  • Speaker #1

    C'est vrai ?

  • Speaker #0

    Il y a quelque chose d'assez fou qui s'est passé avec le deuxième, et situation complètement différente d'avec le premier, c'est que j'ai repris le travail à ce moment-là, et pour moi ce fut assez intense, et je me suis senti, je sais pas si c'est le bon mot, là c'est le premier détaché, plus détaché qu'au premier, dans le sens où, parce que je travaillais beaucoup, c'était très compliqué de trouver le rendez-vous, et... pour les échographies notamment, où j'allais pouvoir être là. Donc si j'étais peut-être là une ou deux, j'ai quand même eu un petit taste de la sensation que j'avais eue pour le premier. Mais parce que la vie va vite et qu'on avait le premier, on était déjà dans un rush. Donc les sensations étaient atténuées. A tout le monde en place. Non, par rapport à l'effet que ça aurait dû me faire, par rapport à l'effet que ça m'a fait pour le premier, c'était pas au rendez-vous, de la même façon pour le deuxième. OK. Pas que je m'en veuille, mais ça s'est présenté comme ça. C'était le rush. Il y avait le premier qui était déjà là.

  • Speaker #1

    Il avait 9 mois, un truc comme ça. En fait, il n'était pas à la crèche, il était chez une nounou. Ça sera important pour l'histoire. Ok. Je ne sais pas. La grossesse ? Oui, mais on est déjà dans la grossesse. Ah oui. Donc, ma grossesse s'est super bien passée. J'avais pas trop de mots. Je ne sais pas lequel j'ai envie de mettre cette fois-ci. M-A-U-T-S ça n'existe pas c'est pas mal j'avais quand même un petit peu On est repensant des nausées, mais il faut savoir que j'ai une sorte de phobie de vomir, donc je ne vomis jamais. Je n'ai littéralement presque jamais vomi. Donc en fait, j'avais ces sensations qui étaient juste là, mais c'était tout. Et ce n'est pas allé plus loin, et c'est quand même assez rapidement passé. Par contre, c'est souvent vers la fin de la grossesse que je vais avoir beaucoup plus de... J'avais énormément de remontées acides. Et j'avais une pubalgie. Qu'est-ce que c'est que ça ? C'est quand tu as mal. En fait, c'est un muscle qui a de ton nombril jusqu'à ton pubis. Et en fait, c'est un muscle des ligaments, je ne sais plus, excusez-moi. Et en fait, ça te fait mal du coup au vagin. Pas au vagin, mais sur le pubis. Et c'est compliqué de marcher, etc. Donc le matin, je m'étirais beaucoup. Donc ça, j'ai eu vraiment pour les deux enfants. C'est dur. Différent de la symphyse, il me semble. Termes très techniques.

  • Speaker #0

    Dans tous les cas, c'est vrai que pour les deux, que ce soit pour toi ou dans le corps de toutes les mamans, vu que le corps de la femme est fait pour recevoir un petit alien dans son ventre, les ligaments sont...

  • Speaker #1

    Elastiques.

  • Speaker #0

    Elastiques énormément. Et j'ai un souvenir très précis des deux grossesses dans lesquelles tu exprimais ces douleurs. Qu'est-ce qui se passe dans mon dos ? Tu es allé voir plusieurs fois l'ostéo. Et au final, c'était ça. C'est... Le bébé qui prend de plus en plus de place et le corps qui s'adapte à cette prise de position un peu forcée de l'enfant dans ton ventre. Mais ouais, ces douleurs, je m'en rappelle particulièrement.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous avez fait pour vous préparer à la naissance, à cette deuxième naissance, d'autres choses que pour la première ? Oui. Du coup, ça faisait un an et demi que j'avais un petit peu moins que j'avais accouché. Les cours de prépa, c'est bon, surtout avec ce que la sage-femme m'avait dit. Donc je me suis dit, je vais faire un truc. J'ai envie d'un accouchement différent. Et donc là, j'ai gratté. Mais là, j'ai vraiment bien gratté toutes les informations. Je me suis renseignée, j'ai pris le temps. Et j'ai essayé la sofro et je me suis dit non. J'avais envie de faire de l'haptonomie parce que ça amenait le papa aussi, le coparent en fait, à participer. Et je cherchais quand même des choses qui étaient assez remboursées par la sécu de base. Et après, j'ai écouté un podcast de Blitz. assez connue sur l'hypnonaissance. Et là, j'ai découvert du coup l'hypnonaissance et je me suis dit, ça que je vais faire, ça va être trop cool. Donc j'ai cherché. J'ai cherché une hypnothérapeute autour de chez nous. J'en ai trouvé une. Et en fait, j'ai su en même temps que c'était le travail que je voulais faire. Donc au premier rendez-vous, je lui ai dit, on est là en tant que cliente, mais en même temps, je suis là pour vous poser des questions. sur votre travail parce que je vais faire exactement la même chose. Donc en fait, on s'est préparé avec l'hypnonaissance et ça a été mais j'en ai des frissons là, mais je l'ai dans la peau en fait. Quand j'ai découvert cette préparation, je me suis dit mais c'est... C'était une révélation. Ouais. C'est exactement ça que je veux parce qu'en fait, pour vous dire pourquoi j'ai cherché cette préparation-là, j'avais envie d'avoir un accouchement différent, j'avais envie d'accoucher dans l'eau. Ok. Qui dit accoucher dans l'eau, qui dit pas de péridural. Qui dit pas de péridural, qui dit une préparation aussi qui va être... un petit peu plus adapté. Et donc, l'hypnonaissance est venue à moi. C'est beau. Donc, hypnonaissance, que t'as préparé... Est-ce que vous étiez tous les deux ou sur les rendez-vous avec l'hypn... hypnothérapeute ?

  • Speaker #0

    Systématiquement.

  • Speaker #1

    Obligatoirement. C'est primordial.

  • Speaker #0

    Et ce fut une expérience absolument incroyable. Et là, je parle juste de la conception. Non, non, l'hypnodescence et les rendez-vous avec l'hypnothérapeute, c'était juste incroyable parce que, comparé au premier enfant, et c'est là où quand on parlait d'Elios tout à l'heure, j'ai pas rebondi dessus parce que ça m'est pas revenu, mais très clairement, un, la maternité, pardon, le parent, le coparent n'est pas du tout pris en compte.

  • Speaker #1

    Il n'est pas regardé.

  • Speaker #0

    C'est ça. La maman, ses limites, le plus important, c'était l'enfant. Là, d'une hypnonaissance, de deux naissances dans l'eau, de trois pas de péridurale, de quatre, il fallait trouver une maternité dans laquelle il y avait une mini-piscine.

  • Speaker #1

    Une seule nature.

  • Speaker #0

    Voilà, exactement. Et la seule était à 59 kilomètres. Il faut savoir que au-delà de 60 kilomètres, on ne peut pas y aller.

  • Speaker #1

    Non. Aussi, il y a eu un truc comme ça. En fait, Il y avait à un kilomètre près, j'ai envoyé un mail en disant on veut s'inscrire. Et ils ont dit bah non, vous habitez trop loin. Et là, en fait, j'ai refait le trajet avec, donc c'était les Bluets à Paris. J'ai refait le trajet avec Google et je leur envoie un screen à un kilomètre près. Je dis bah non, regardez, c'est bon. Et donc, on avait une heure de route, mais je voulais accoucher dans ma piscine. Et donc, du coup, ils ont dit bon, bah OK. Jenny et sa persévérance.

  • Speaker #0

    En revenant avec cet accompagnement. Avec l'hypnothérapeute, ça donne des clés, ça donne un rôle, une prise de position. Parce qu'au-delà de ce qu'on a vécu dans la salle avec l'hypnothérapeute, c'est-à-dire, OK, Guillaume, le jour de l'accouchement, tu vas être un lien direct entre Jenny et le personnel médical, en sachant que dans notre plan de naissance, on voulait très peu de personnel médical. C'est bien qu'il y avait une seule personne qui venait de temps en temps, et puis à la fin.

  • Speaker #1

    En fait, s'il avait vraiment envie d'être pris en compte par rapport au premier accouchement, il avait envie, donc Guillaume. qu'on le regarde et de s'investir et la préparation et mon choix aussi quand j'ai cherché a beaucoup été lié à ça parce que j'avais envie de lui donner sa place et donc peut-être on en reparlera tout à l'heure mais l'hypnonescence permet de donner des outils de

  • Speaker #0

    respiration, d'auto-hypnose de visualisation de lecture et mon rôle à ce moment là c'est quand c'est les fireworks Le cerveau a Jenny, quand elle vit ses contractions à l'heure par heure, certainement tout à l'heure, je suis le garant de Jenny en mode ok, on a un fil de conduite, n'oublie pas ta respiration, je suis là pour toi. Et on parlait d'ocytocine, qui est 100 fois plus puissant que la morphine, donc il fallait stimuler d'une certaine façon, avec des papouilles,

  • Speaker #1

    avec des... Non, c'est pas ça mon coeur, désolé. Les endorphines qui sont...

  • Speaker #0

    Les endorphines, les endorphines. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Mais on parlait aussi de...

  • Speaker #0

    mais en off c'est ça et du coup ça a vraiment été une expérience mais complètement merveilleuse incroyable,

  • Speaker #1

    je pourrais donner tous les adjectifs positifs qui m'ont bercé à ce moment là ça t'a donné les clés pour vraiment prendre part à cet accouchement et en être lecteur c'est pas moi qui ai mis au monde le clé mais j'ai vraiment le sentiment et

  • Speaker #0

    mentalement et physiquement d'avoir été là à voir

  • Speaker #1

    C'était un effort commun. Clairement, je n'aurais pas eu cet accouchement s'il n'avait pas été là.

  • Speaker #0

    C'est fun à y repenser aujourd'hui, mais à un moment donné, tu étais en position squat et je te tenais avec mes avant-bras. J'étais derrière Jenny, elle était en position squat et je la tenais en dessous des bras avec mes avant-bras et j'étais en mode gainage squat et gainage des avant-bras, je n'en pouvais plus. J'étais congestionné, j'étais à deux doigts de lâcher. Juste après, dans la mini... Mini-piscine, de la même façon, elle est dans une position qui pour elle était confortable et qui pour moi était super inconfortable. Mais il fallait tenir le coup parce qu'on était tous les deux. Et au final, ce qui paraît, ce sont les mamans qui mettent au monde les bébés. Donc il fallait... Voilà, je m'oubliais complètement à ce moment-là, mais c'était juste incroyable.

  • Speaker #1

    Est-ce que vous aviez communiqué avec Elios sur son frère à venir ?

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Je m'étais renseignée aussi. Donc on est d'accord. Des fois, je dis je parce que l'idée vient... de mon esprit et partager ensuite par contre toujours la décision ensemble j'ai l'idée je prépare le projet, je lui montre on est d'accord, on y va validation, c'est bon si je suis pas d'accord, elle me persuade ils répondent à les mêmes C'est pas vrai ?

  • Speaker #0

    Un peu.

  • Speaker #1

    Toi aussi, t'es un tyran ? Je suis un tyran. Je suis pas du tout un tyran. En fait, j'avais vu qu'il fallait... Bon, pas qu'il fallait, mais que c'était super si le grand frère allait offrir un cadeau au bébé à son arrivée. Donc, du coup, on avait préparé. quelque chose pour faire ça. On n'arrêtait pas de dire, ben voilà, à l'intérieur, du ventre de maman, il y a le petit frère, la petite sœur qui arrive, etc. Je ne sais plus si les choupis, on les a achetés avant ou après la naissance, mais on a choupi à une petite sœur et choupi va être grand frère. Donc voilà, on a essayé quand même vraiment de le mettre dans ce bain-là. De le préparer. Oui. Ok, ok. Et quand est-ce que vous avez su que c'était pour bientôt alors ? Là, je réponds, c'est mon corps, désolé. En fait, on avait... Je le sentais aussi. J'avais une peur d'accoucher à 37. Voir même avant, puisque la sage-femme t'avait dit avant. Exactement. Après, j'avais été pas mal rassurée par d'autres sages-femmes, mais j'avais cette crainte-là. Donc en fait, à partir du moment où j'ai passé les 37, déjà, il y a eu un... J'ai tenu deux semaines de plus. Une semaine et demie, ce qui est quand même pas mal. Et en fait, il y avait des amis qui sont venus... Maximilien Alli. Donc le meilleur ami de Guillaume. Et quand ils viennent, en fait, ils restent toujours dormir, vu qu'ils habitent dans le 91. Et ils sont venus, on a fait la soirée. Il faut savoir que le vendredi, donc la veille, j'ai pris un bain avec mon fils. Et en fait, pendant tout le week-end, j'ai eu des pertes. Mais en fait, dans ma façon de... dans ma grossesse, c'est vrai qu'il y a un truc que j'ai pas dit aussi. Une des choses, et j'aime bien dire ce genre de choses parce que ça informe aussi les mamans, au cas où de ce qui se passe dans le corps, et que ça peut être normal, j'avais pas mal de pertes, comme de l'eau. Et en fait, c'est des choses normales quand on est enceinte. Donc je me suis dit, ça doit être ça. Et en fait, j'en avais, j'en avais. Donc le vendredi, je me suis dit, ça doit être à cause du bain. Le samedi, il dort. Le vendredi matin, Guillaume part travailler à 40 minutes d'ici. Il devait nous rejoindre après. Et là, en fait, je me dis, c'est vraiment bizarre, j'en ai encore. Là, je m'en souviens, mon pote qui est là avec son portable, et je lui parle et je lui dis Ouais, j'en ai. Il faut savoir qu'il ne veut pas d'enfant. Donc du coup, lui, il ne m'est pas du tout attentif à ça. Je lui dis Mais qu'est-ce que je fais ? Et au bout d'un moment, je lui dis Non mais Maxime, je crois qu'en fait, je vais accoucher. Accroche ! Et donc du coup, il commence à s'attirer. Je lui dis Bah ouais, je ne sais pas ce que je fais, donc j'appelle. l'amateur. Comme d'hab, eux, c'est on se dédouane, venez. On a une heure de route, donc j'aimerais vraiment être sûre. Donc là, on se dit bon, on prend quand même les valises, on appelle ma mère pour qu'elle vienne chercher Elios. Nos amis, en fait, rentrent chez eux. Et là, donc, c'est parti pour une heure de route. Donc, on ne savait pas si fissurer ou pas. Voilà. Donc, on arrive et là, heure de lote. Petit coton-tige. Et donc, j'avais bien... Persé. Ouais, persé. Ouais, fissuré. Ils ont bien fait de te demander de venir. C'est ça. Et donc là, je ne sais pas si tu veux rajouter quelque chose.

  • Speaker #0

    Je reviens un tout petit peu en arrière, parce qu'à ce moment-là, je vivais une période dans laquelle, systématiquement, quand j'allais travailler, à partir des 37 semaines, tous les jours, je vivais, non pas avec la peur, mais une peur, mais pas une peur qui fait peur, un autre type de peur. On m'appelle et Guillaume, c'est maintenant.

  • Speaker #1

    Un petit stress.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En mode, OK, je suis loin, il faut que je me magne, peu importe ce que je fais, j'abandonne et on y va. Et à ce moment-là, j'avais deux coups. Pour ce dimanche matin, du renforcement musculaire et un stretching, bref. Pendant mon deuxième cours, il y a une hôtesse qui monte dans la salle dans laquelle je n'ai pas fait les cours, qui dit, Guillaume, il y a... Ah, il y a le papillon, il y a le papillon dans les yeux. Guillaume, il y a Jenny qui a appelé, il faut que tu rentres. Et là, même, la même sensation que... Non, j'ai parlé...

  • Speaker #1

    La panique ?

  • Speaker #0

    Non, c'est ça. Ça y est, c'est là, c'est là, c'est bon, c'est là. Et là, je suis devant mes adhérents. je savais pas trop quoi faire je suis désolé il faut que j'y aille vraiment c'est important et je file et j'arrive et je vois mon pote Maxime complètement affolé et c'était parti on fait rapidement les bagages non elles étaient déjà faites ou pas ? bien sûr et c'était parti en avant de gare grand une heure de route et... Et on arrive dans cette fameuse maternité qu'on avait déjà visitée avant, où on savait que la prise en charge, ou tout du moins, moi j'étais beaucoup plus rassuré, parce que je savais que ça allait se passer complètement différemment que pour Elios.

  • Speaker #1

    Déjà à ce moment-là, tu savais que ce serait différent ? Ouais.

  • Speaker #0

    Rien qu'au-delà de l'épidémocen, rien que par les locaux, et comment le personnel médical communique avec nous.

  • Speaker #1

    En fait, les gluées sont réputées pour être amies des bébés et pour être très à l'écoute. Et c'est également pour ça que j'ai choisi cette matière. Et quitte à faire de la route, en fait, je voulais qu'on soit bien reçus. Ce n'était pas du tout le même standing ou pas du tout, du tout. Tu n'as pas eu tes petits bocaux, Clarence ? Mais voilà, après, c'est qu'est-ce que tu veux ? Est-ce que tu veux ton confort ou est-ce que tu veux un confort psychologique aussi ? Vous arrivez dans cette matière. Le test, ils vous mettent en salle de travail ? En chambre. En chambre, parce que du coup, juste fissuré. Et là, en fait, ils me disent, c'est quand que vous avez fissuré ? Je dis, je ne sais pas. Je crois que c'est vendredi. Donc, il faut savoir que c'est souvent au bout de 48 heures qu'on déclenche. Là, on était le dimanche, donc c'était là. et j'ai dit mais je sais pas c'est peut-être le samedi elle dit écoutez ce qu'on va faire c'est qu'on va se dire qu'en fait ça a été samedi on vous laisse un jour de plus et là on a pris la liste et de naissance qui dit que faire quand en gros tu n'as pas envie d'être déclenché par les médicaments et tu veux le faire naturellement donc j'ai ramené mon vibromasseur, il faut le savoir parce que libération docile docile mec donc du coup on a fait ça on a fait, bon j'ai monté j'ai descendu les marches, j'ai dansé la lambada également j'ai mis la musique, j'ai dansé la lambada et et donc rien et là en fait Je passe la nuit et le lendemain, vers 10h, ils me disent on veut vous voir Je me dis non, je ne veux toujours pas Je ne veux pas C'est ça. Et je dis écoutez, est-ce que vous n'avez pas une sage-femme acupunctrice ? Ils m'ont dit ah bah si, je crois qu'elle est là et tout, on va la faire venir et tout Et en fait, les choses ont fait qu'elle était je ne sais où, qu'elle n'est jamais venue. Donc j'ai appelé mon hypnothérapeute et je lui ai demandé en fait qu'est-ce qui était le plus naturel en termes de déclenchement, s'il y avait un déclenchement. qui devait se faire. Et elle m'a fait une séance d'hypnose également pour se dire, on lâche prise, etc. Ça va arriver. Toujours rien. Et en fait, ils m'ont dit, OK, là, maintenant, on va faire un déclenchement. Donc en gros, lequel vous choisissez ? Et j'avais déjà choisi mon lieu de formation en tant que doula. Et du coup, j'ai appelé la directrice en disant, c'est quoi le plus naturel ? Voilà. Ensuite, j'ai pris mes décisions. On a pris les décisions. Donc ils ont décollé les membranes. Et il faut savoir qu'en fait, ils trouvaient que le bébé était quand même assez haut et qu'il remontait. C'est le bouchon. On dit comme ça ? Oui, ça s'appelle comme ça. Ok. Et ils ont fait une écho. Et donc tout allait bien. Ils n'ont rien vu. Et en fait, au moment de décoller les membranes, elle m'a dit, je sens sa main. Il m'a fait un check. Donc en fait, il avait genre la main... Permanent, quoi. Exactement. Superman, sauf que c'est pas forcément cool qu'il ait la main comme ça. Non, pas foufou. Et en fait, après, je sais même plus. On n'en a pas entendu parler de ça. Est-ce qu'il a remis sa main tranquille ? Je ne sais pas. Donc du coup, il y a eu ça. Ils m'ont laissé, je crois, limite une heure, deux, pour que ça se déclenche. Le truc, c'est impossible. Il y a une pression psychologique. Ça doit tout bloquer. Et là, du coup, j'ai dit, ok, on rompt la poche des os. Donc en fait, ils sont venus me... Ils ont rompu la poche des os. Donc, bien sûr, j'étais sous antibiotiques, du coup, quand je suis arrivée, vu que j'avais fissuré depuis le vendredi. Et là, je crois que c'était vers 17, 18 heures, je dis à Guillaume, écoute, du coup, tu sais quoi, va manger. Parce qu'au cas où, je préfère que tu sois bien pour mes aies, etc. Moi, j'avais ramené ma petite grenadine. J'avais ramené mes petites amandes. Et donc, du coup,

  • Speaker #0

    je... Amande que tu n'avais pas forcément le droit de garder à ce moment-là.

  • Speaker #1

    Non, en effet. En effet. Je vais manger mes amandes. Et là, en fait, tout s'est passé très, très vite. Je me suis dit, ça y est, il faut que je me mette dans ma bulle hypnonaissance. Donc, je mets mes audios. Non, c'est à ce moment-là. Je mets mes audios, toi, tu pars manger et tu redescends. Et en fait, je me mets pendant 45 minutes sur le côté gauche et j'écoute mes audios et tout. Et là, la sage-femme arrive et me dit le cœur du bébé bat un petit peu trop rapidement, donc il va falloir que j'appelle un médecin. Et je dis, mais bon. Quoi ? Qu'est-ce qui se passe ? Je sais pas. Et en gros, elle commence à nous faire flipper. Et là, je me suis dit, OK, ils vont me faire partir en césarienne, en fait. Et en fait, ce que j'ai fait, c'est qu'elle a dit, bon, je reviens. J'ai enlevé les audios. Et en fait, je me suis connectée à mon bébé. J'ai mis les mains sur mon ventre. Je lui ai parlé. Et en fait, pendant presque une heure, Guillaume était à côté. Elle revenait pas. Je dis, mais c'est pas normal. Qu'est-ce qui se passe ? Et en fait, on commence à sonner. Et au bout d'un moment, elle revient, sauf que c'était au moment de la passation. Voilà. Changement d'équipe. Exactement. Changement d'équipe de sage-femme. Donc, elle revient vite fait. Et je dis, mais alors ? Elle dit, bah non, mais en fait, 5 minutes après que je sois partie... Le cœur du bébé s'est apaisé. Le cœur du bébé s'est apaisé. Donc, du coup, en fait, j'ai pas appelé le... Au moment où j'avais le combiné, en fait, dans l'oreille, c'était bon. Trop bien. Exactement. Tu l'as apaisé. Et là, du coup, donc, changement. Nouvelle sage-femme qui arrive. Je sens que ça y est, le travail est en route. route et tout. Donc en fait, là, je suis supracontente. Et plus les vagues arrivent, et plus je me dis ça y est, le bébé, il est proche. Et plus les vagues arrivent, et plus je pense à cette ouverture de la rose, et plus... Et en fait, tout ce truc hypnonnaissance. Et en fait, j'en étais heureuse. Et j'ai tout l'inverse, en fait, de mon autre accouchement, où en fait, j'étais en train de contrer sans arrêt toutes les vagues qui arrivaient. Et je pouvais même appeler ça des contractions, mais les contractions qui arrivaient, où j'étais pas bien et je me butais. Là, j'étais vraiment en mode ouverture, je me sentais super bien. Et en fait, Guillaume mettait du temps à redescendre parce qu'il n'était pas là. Et en fait, il y avait la sage-femme qui était là, et là, ça commençait à être vraiment, vraiment beaucoup plus intense. Je me suis dit, ok, mais ça commençait vraiment à être intense. T'es arrivé, là, du coup, c'est là où ça devenait vraiment plus intense. T'as commencé à me soutenir et tout, jusqu'à un moment, en fait, où j'ai dit, mais je commençais en fait à avoir des effets aussi un peu spasmodiques. J'ai dit, mais en fait, le bébé, il est là. Et je lui ai dit, mais est-ce que je peux aller dans l'eau ? Et elle m'a dit, ah oui. Juste petite info, j'étais dans la salle où il y avait la baignoire avec l'eau. De base, quand ils ont voulu me déclencher, il y avait une maman dans cette salle. J'ai dit par contre, vous me déclenchez, ok, moi je veux ma salle. Donc du coup, ils ont dit bah oui, mais ça dépendra, etc. Et j'ai dit non, non, non, non, vous me déclenchez, je veux ma salle. Et en fait, pile poil à ce moment-là, la maman qui aurait dû accoucher dans l'eau ne pouvait pas. Donc en fait, on a permuté les salles et j'ai été dans ma salle. Donc du coup, je dis mais est-ce que je peux aller dans la piscine ? Et elle a dit non, parce que le cœur du bébé... n'est pas super. Donc, en fait, on a besoin de continuer de regarder. Vous ne pouvez pas. Je lui ai demandé trois fois. Et en fait, à la troisième fois, je lui ai dit, mais il est là. Je lui ai dit, je l'ai là. En fait, j'étais accroupie sur le sol. Je lui ai dit, il est là. Je l'ai entre les cuisses. Elle dit, écoutez, vous êtes sûre ? Il est là. Je lui ai dit, je vous assure, là, il sort maintenant. Elle a dit, OK, je vous fais confiance. Et en fait, elle a allumé l'eau. On n'a attendu même pas cinq minutes. On avait prévu de filmer l'accouchement. Je dis à Guillaume, mec trépied, mec trépied. Et donc, du coup... Il met le trépied et je vais dedans. Et en fait, en deux minutes. la vidéo est sur mon Instagram et en fait j'avais du gaz hilarant donc je prenais quelques respirations et en fait après je tournais la tête je prenais quelques respirations et en fait il est venu je l'ai soufflé deux ou trois fois même pas et en fait du coup Guillaume derrière moi qui me soutenait donc cette position horrible pour lui et en fait on voit sur la vidéo la sage-femme fait dit en fait, maintenant vous pouvez pousser. Et donc moi je suis là, ah ok d'accord je pousse. Et Guillaume me dit, mais non, tu pousses pas, on ne pousse pas. Il faut souffler le bébé, tu le pousses pas. Du coup je dis, ah non non, je le pousse pas. Et donc du coup... C'est ce que vous aviez après. Avec l'hypnodécence.

  • Speaker #0

    Je fais une toute petite petite pause, mais lors des vagues, et notamment quand il y avait un problème d'arithmésie...

  • Speaker #1

    De rythme cardiaque.

  • Speaker #0

    On avait, peu importe... que la personne médicale disait, on pouvait dire, est-ce qu'il y a un danger pour le bébé ? Est-ce qu'il y a un danger pour le maman ? Pour la maman ? Non ? Alors on fait rien. On avait le droit de dire ça. Peu importe ce qu'ils voulaient nous imposer, médecin ou quoi, je me souviens très bien avoir dit à... Je pense que toi t'étais dans le gaz à un moment donné. Je pense que je m'en suis pas. Et c'est là où c'était tellement puissant parce que j'avais un pouvoir.

  • Speaker #1

    Ouais, t'avais ta place.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et là sa cheval m'arrive et elle dit, ok, il faudrait peut-être faire ça ou je sais plus ce qu'elle a dit. Et je me souviens à... avoir utilisé ce pouvoir. J'avais l'anneau.

  • Speaker #1

    C'est bien.

  • Speaker #0

    et dire ok, il n'y a pas de risque pour la maman ni pour le bébé, non, on ne fait rien on continue et dans nos voeux de naissance,

  • Speaker #1

    c'était le plus naturel possible et avec le moins d'accompagnement externe possible il faut savoir que la lumière était tamisée donc on avait demandé ça on n'avait pas mis de musique et en fait, quand je suis passée dans la piscine elle a juste allumé une petite lumière de bureau, ça fait juste un petit allou de lumière et et donc du coup au moment où je souffle le bébé et qu'elle me dit en fait là il va falloir pousser parce qu'il a le cordon ombilical autour du cou du coup je dis ok donc je l'ai soufflé mais je l'ai pas poussé clairement je ressens la différence C'est ça. Et en fait, elle a passé, on voit, elle passe un doigt, elle passe deux doigts, elle enlève le cordon, et en fait, elle me le donne et on fait hop, sur moi. Et là, donc on ne voulait pas couper le cordon directement, on voulait attendre qu'il cesse de battre. Et elle dit, est-ce que vous connaissez la naissance en lotus ? Ben non. Moi non plus. Et en fait, c'est une naissance où il y a la libération du placenta, et en fait, le cordon est toujours connecté au bébé jusqu'à ce qu'il ne cesse de battre pendant au moins deux heures. Et normalement, en lotus, L'otus, c'est même vraiment beau, plus long que ça. L'otus, parce que c'est dans l'eau ? Non, c'est vis-à-vis du fait que le cordon soit relié au placenta. Et donc, en fait, elle a mis le placenta dans un sac à côté de nous. J'ai gardé Ezra sur moi pendant deux heures avec le placenta à côté de moi. Et après, quand il a cessé de battre, du coup, ça faisait un petit moment, Guillaume l'a coupé. Incroyable. C'était juste magique. Et en fait, la sage-femme nous a dit ensuite, non. normalement, je n'avais pas le droit de vous faire aller dans l'eau, mais je vous ai fait confiance parce que c'était votre deuxième. Et qu'en fait, ça se voyait, que vous saviez ce que vous vouliez faire et que c'était là. Mais normalement, je n'aurais pas dû aller dans l'eau. Et on comprend aussi pourquoi il remontait. On a compris en fait toute l'histoire du rythme. Parce qu'il avait le cordon, qu'il le retenait. Oui, ok. Du coup.

  • Speaker #0

    On a passé combien de temps dans cette salle de naissance ?

  • Speaker #1

    Longtemps, ils nous ont laissé plus de deux heures, parce que moi, je l'ai eu pendant deux heures. Toi, après, tu l'as eu pendant une heure. On était levés tous ensemble. Toi, t'as ressenti quoi du coup à la naissance ? Parce qu'on a eu côté Jenny.

  • Speaker #0

    un soulagement et un apaisement, un truc où ce qu'on n'avait pas ressenti du tout à la naissance d'Elios, un truc où, ok, c'est redescendu, c'est là. Et même moi, j'ai eu le droit d'avoir Ezra contre moi.

  • Speaker #1

    C'est pendant le parcours de naissance, ta question, peut-être ? Non, c'était maintenant, ouais.

  • Speaker #0

    Et ouais, je me souviens encore, ça faisait bizarre d'avoir cette poche dans laquelle Placenta était. C'est comme si t'avais un sac à vomis. Ouais,

  • Speaker #1

    ouais.

  • Speaker #0

    La texture, c'est un peu ça. Au travers d'un sac cochon, en plus, ils ont déconné. C'est pas vrai. C'est pas vrai, mais sérieux. Et ouais, j'avais cette petite crevette dans les bras avec le petit bonnet. C'était méga chouette.

  • Speaker #1

    C'était pour le pot à pot, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Incroyable.

  • Speaker #1

    Joli tableau. C'était magique.

  • Speaker #0

    couper le cordon tu peux me tutoyer oui tu me couper le cordon qu'est-ce qu'il se passe à ce moment là vous retournez en chambre bah c'est pas le cordon que j'ai coupé donc du coup c'est une petite fille qu'on a désolé il fallait que je la fasse je suis désolé je suis bourré

  • Speaker #1

    Non, on remonte. Et donc, vu que je n'avais pas pris la péridurale, je sentais très bien mes jambes. J'allais très bien aussi, mais bizarrement, je me sentais vidée. Je me sentais vraiment sans énergie. J'étais rincée par rapport au premier accouchement. Et en fait, même les jours qui suivaient, je me sentais comme ça et je ne comprenais pas. Et après, j'ai compris. C'est juste qu'on est resté en néonate pendant dix jours. assis dans une chambre sur un lit pendant 10 jours. Alors que là, on a eu une sortie anticipée, qu'au bout de deux jours, j'étais dehors. Et on avait une autre petite crevette qui était là. Et d'ailleurs, cette petite crevette est venue avec sa grand-mère à l'hôpital rencontrer son petit frère. Comment s'est passée la rencontre ? C'est trop chou ! On a la petite vidéo où il regarde, et c'est là qu'on se dit, mais en fait, t'étais pas petit, t'as des grosses paluches par rapport à ces petits minis. Un an et demi, deux ans. Un an et demi,

  • Speaker #0

    ouais. Là, il nous paraissait immense.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Que avant de rentrer dans la maternité, c'était encore un tout petit bébé. Ouais, bah oui. Et là, cette dimension de se dire, ok, il y a un nouveau petit être qui est là, complètement différent de celui qu'on avait laissé chez sa grand-mère quelques jours auparavant. Et ok.

  • Speaker #1

    Ça, il a grandi d'un coup. Ouais. Ouais, il y a eu un deuil. Il y a eu un deuil de... Pour ma part, il y a eu ce deuil de... T'es plus tout petit, en fait, t'es plus grand. Ouais. Et... Et en fait, les jours qui suivent ont été super tendus émotionnellement. Parce qu'une semaine après avoir accouché, un lundi matin, Guillaume dépose Elios chez sa nounou. Et il était 9h, un truc comme ça. Et en fait, il le dépose et à 11h, moi j'étais dans le lit, il vient me réveiller et il me dit, Jenny, en gros il y a un problème. Il y a Elios qui est tombé chez la nounou, il faut qu'on aille à l'hôpital. Et donc du coup, je dis quoi ? Et moi, je me lève, genre c'est moi qui y vais. En fait, non, je ne peux pas parce que j'ai un petit cœur qui est juste à côté. Et qu'est-ce que je fais ? Je ne peux pas me m'en occuper. Donc c'est Guillaume qui y va. Et en fait, Elios s'est pris l'arête d'un meuble. Et c'est ouvert entre les deux yeux. Et du coup, il a eu huit points de sauture. En fait, c'était vraiment ouvert. Donc Guillaume, il est arrivé chez la nounou. Il a vu ça. Oh là là, méga panique. Je te laisse si tu veux raconter.

  • Speaker #0

    Merci. J'arrive et la nono a essayé d'appeler l'hôpital ou le SAMU, qui ne répondait pas. J'arrive, il avait une espèce de grosse compresse. Et quand on l'enlève pour voir le truc, il ne s'est même pas ouvert. C'était impressionnant. Mais j'ai dû faire une petite pause émotionnelle quand Jenny l'a raconté, parce que ça me remonte, j'étais présent et je l'ai vécu. C'était profond, c'est limite si on voit le crâne, tellement c'était profond. Alors que c'était... un bijou cet enfant. Et là, parce qu'il avait des chaussures, il avait les mains prises, il s'est emmêlé les pinceaux. Plutôt que d'attendre l'hôpital ou le SAMU qui répondait pas, je fais le choix de prendre Elios et on va à l'hôpital.

  • Speaker #1

    Avec la nounou ?

  • Speaker #0

    Avec la nounou qui nous a accompagnés. Et c'était parti. Elios a été d'une patience incroyable. Je faisais des visios avec les mamies et la maman. Petite vidéo régulière avec Elios avec son pansement pour essayer de refermer la plaie. Et je l'avais sur moi quand le médecin lui a refermé avec les points de suture. Où il s'est endormi à la fin tellement il hurlait, il pleurait, il était fatigué. Il est tombé de fatigue avant la fin de la suture. C'était une semaine après la naissance d'Ezra, donc chaud cacao.

  • Speaker #1

    Moi j'avais l'impression d'être une lionne en cage. Ouais, je comprends. Parce qu'il fallait que je reste là et en même temps je ne pouvais pas aider mon autre enfant. et je tournais en rond et j'avais envie d'envoyer des messages sans arrêt de l'harceler mais je me suis dit mais ça sert à rien en fait encore plus de le stresser et donc j'ai pas arrêté d'attendre et après il y a eu un autre événement mais juste après on s'arrête là pour aujourd'hui on se dit à la semaine prochaine pour la suite bisous Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #0

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  • Speaker #1

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.

  • Speaker #0

    Bisous !

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