16.4 Jenny et Guillaume - Début de vie à 4 difficile, post partum, manque de sommeil, baby clash, enfants rapprochés, rôle de la Doula cover
16.4 Jenny et Guillaume - Début de vie à 4 difficile, post partum, manque de sommeil, baby clash, enfants rapprochés, rôle de la Doula cover
Aternité : La naissance de la parentalité

16.4 Jenny et Guillaume - Début de vie à 4 difficile, post partum, manque de sommeil, baby clash, enfants rapprochés, rôle de la Doula

16.4 Jenny et Guillaume - Début de vie à 4 difficile, post partum, manque de sommeil, baby clash, enfants rapprochés, rôle de la Doula

27min |13/05/2024
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16.4 Jenny et Guillaume - Début de vie à 4 difficile, post partum, manque de sommeil, baby clash, enfants rapprochés, rôle de la Doula cover
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Aternité : La naissance de la parentalité

16.4 Jenny et Guillaume - Début de vie à 4 difficile, post partum, manque de sommeil, baby clash, enfants rapprochés, rôle de la Doula

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27min |13/05/2024
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Description

Bonjour à toustes, 


Dans cet épisode du podcast Aternité, on a parlé de plein de choses.

Jenny nous a raconté un épisode de début de vie à 4 très difficile. 

Ils nous ont parlé de leur post partum et de l’organisation qu’ils ont mis en place pour survivre aux premiers mois de leur deuxième bébé, aux baby clash et au manque de sommeil.

Ils nous ont parlé des difficultés qu’on rencontre lorsqu’on a deux enfants rapprochés, mais aussi des moments de bonheur qui y sont liés.

Enfin, Jenny nous a parlé de ses rôles de Doula et d’hypnothérapeute.


Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, matrescence, patrescence, paternité, podcast, charge mentale, podcast parentalité, doula, hypnonaissance


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire.

  • Speaker #2

    Et dans l'épisode précédent de Aternité...

  • Speaker #3

    Un accouchement magnifique avec l'hypnonaissance. Et là, le retour à la maison.

  • Speaker #2

    Synonyme de... Non plus 3, mais 4 à la maison.

  • Speaker #3

    4 et le début des emmerdes. Du coup,

  • Speaker #1

    on s'était arrêté avec une première... comment dire...

  • Speaker #3

    Expérience... Pour Elios. Ouais. Pour Elios. Ouais.

  • Speaker #0

    Et pour vous aussi.

  • Speaker #3

    Intense.

  • Speaker #1

    Et du coup, un début de vie à quatre un petit peu mouvementé, déjà dès la première semaine. Comment s'est passée la suite ?

  • Speaker #3

    Je crois que quelques jours après, j'étais sur le canapé, posée. J'avais pas tiqué mon chat qui était à côté de moi. Et Guillaume va chercher Elios et rentre. Et là, en fait, je vois Elios et je dis à Guillaume parce qu'il faut savoir que depuis sa naissance, du coup, il fait de la... l'asthme du nourrisson, et donc maintenant l'asthme du petit enfant. Et là je dis, il est en détresse respiratoire. Là il est en tirage, il faut faire quelque chose. Donc je suis à fond sur notre enfant, et là Guillaume voit le chat et dit, le chat il va pas bien, il arrive pas à respirer. Et en fait le chat s'est fait renverser. Sauf que je n'ai pas vu de toute la journée qu'il s'est posé à côté de moi, et qu'en fait il est en train de décider à côté de moi. Donc moi, seule, avec les deux enfants, Guillaume a emmené le chat aux urgences, pour faire tout ce qu'il fallait. Donc deuxième... événement assez chaud ça a très bien fini pour Elios il est avec nous et pour le chat aussi il est avec nous j'ai pas aussi demandé et du coup le début post partum qui a été tout l'inverse du premier c'est à dire que cet accouchement a été un accouchement de rêve mais par contre ça a été super compliqué encore maintenant on commence à sortir la tête de l'eau mais on a compris ce que c'était un petit peu de s'embrouiller pour rien ou pour de la fatigue. On a quand même toujours été là, comme une équipe, à se soutenir, à se relayer. On faisait aussi une nuit sur deux, mais ça veut dire que celui qui faisait la nuit, faisait la nuit des deux enfants, pour laisser l'autre dormir. Et allaitement. Allaitement qui s'est super bien passé. J'étais beaucoup plus informée. Donc là, je crois que je peux dire que mon allaitement s'est terminé il y a peut-être une semaine. Donc j'ai allaité un an et demi. Bravo. Bravo, merci. Et... Et par contre, ça a été du déglingo. Je pense que j'ai touché la dépression du postpartum. Un mois après la naissance d'Ezra, on va en vacances chez ma mère. Et en fait, on y va en voiture. On fait un arrêt à Tours. Et là, j'ai un problème avec le réveil des enfants. Au moins, le réveil. J'aime pas réveiller les gens. Et là, en fait, il y a Elios qui dort, Guillaume qui dort. Et le petit qui est à côté de moi, moi, je suis en train de conduire. Et en fait, Ezra qui se réveille. Et ça me stresse parce que je me dis, il va réveiller son frère. Et grosso modo, il est en train de conduire. stress. J'essaye de le calmer, etc. Ça ne marche pas. Et là, une émotion qui me monte, je mets un gros point dans le pare-brise et je pète le pare-brise pendant que j'étais en train de rouler. Mais je pense que vu qu'il y avait le coffre de toit et tout, non, je ne suis pas superwoman.

  • Speaker #2

    Un brise fissuré.

  • Speaker #3

    Ah ouais ? Ouais, ouais. Vraiment, de toutes parts. Carglass, la barre,

  • Speaker #0

    Carglass remplace.

  • Speaker #3

    Non,

  • Speaker #1

    mais la cuisine, elle ne colle pas, là.

  • Speaker #3

    Ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    Ok, ouais, t'avais besoin d'évacuer un petit truc.

  • Speaker #3

    C'est ça. Et en fait, c'était le début de quelque chose, clairement. C'est-à-dire qu'en fait, Ezra... a été bébé tout l'inverse d'Elios. Il faisait passer nuit, et en fait, j'aime pas en plus ce terme, faire ses nuits, il dormait très peu, il dormait en quinconce,

  • Speaker #2

    sans arrêt,

  • Speaker #3

    on ne pouvait pas le poser. Et je comprenais pas, en fait, avant, je comprenais pas les autres personnes qui disaient, non mais tu le poses et tout, et moi je peux pas, bah si en fait tu peux, tu le poses et puis c'est tout. Non, en fait, on ne pouvait pas. Donc j'ai fait énormément, et je voulais aussi, mais on a fait énormément de portes. tous les deux. Moi, au début, parce que je n'avais pas les écharpes qui te plaisaient, mais à partir du moment où j'ai trouvé le maïtaï, c'est bon. Il y a tellement de choses à dire que j'ai peur de m'éparpiller. Il mangeait bien, mais il ne dormait pas. Il y avait Hélios qui était là. On avait cette crainte de trop donner au deuxième et du coup pas assez. J'ai l'impression qu'on a limite plus donné au premier qu'au deuxième, surtout avec ce qui s'était passé avec cet accident. Avec le fait qu'il fasse de la détresse alors que notre deuxième enfant allait très bien. Donc même je trouve maintenant dans leur tempérament, on voit qu'Ezra s'efface peut-être un petit peu plus, parce qu'Elios prend beaucoup de place dans sa façon d'être.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il s'efface ou est-ce qu'il est plus indépendant ? Entre les deux naissances, il y en a un qui naît avec une détresse respiratoire, où il n'y a pas le pot à pot juste après la naissance avec maman. Donc peut-être un besoin exacerbé après et encore aujourd'hui de notre présence, surtout celle de maman. Et je dis surtout celle de maman parce que j'essuie... très régulièrement, peut-être que des papas vont se reconnaître là-dedans. Je veux maman ! Mais des fois c'est d'une violence extrême. que c'est qu'un enfant, mais on reste des êtres humains, et des fois, ça met à mal nos émotions, même si on s'en reprend et on se dit, c'est qu'un enfant, il faut être là pour lui. Alors que le deuxième, où la naissance s'est beaucoup mieux passée, avec l'hypnonaissance, et dans l'eau, et sans péridurale, et physio, et du coup, il y a eu le pot à pot, et aujourd'hui, on se dit, est-ce qu'avec tous ces éléments, ça peut favoriser le fait qu'il soit beaucoup plus autonome ? Et j'ai ce sentiment que, d'un point de vue général, il a cherché l'autonomie beaucoup plus tôt. et beaucoup plus rapidement que son frère. Vouloir se déplacer lui-même. Il faisait des crises parce qu'il ne pouvait pas se mettre debout ou aller chercher ce qu'il voulait.

  • Speaker #3

    Il ne peut pas supporter qu'on lui donne un manger, il veut le faire lui-même. Ah ouais ? Ah ouais, il hurle à la mort si on essaie de lui donner un manger.

  • Speaker #2

    Là où son grand frère, les câlins, les bisous, il y a un moment donné où ça le saoule parce que moi je suis très câlin, très bisou. Mais Ezra, le petit, à un moment donné, non stop. Le soir, après le biberon, je veux dormir, donc pas de bisous, pas de caresses, pose-moi. C'est limite. C'est dur. Ici, la loi, c'est moi. Et c'est mon fils qui parle quand je dis ça.

  • Speaker #3

    Et ça a été aussi compliqué parce que du coup, Guillaume travaillait beaucoup. Et donc, j'étais seule avec les enfants le soir, à peu près trois ou quatre soirs. Mais j'étais seule avec, du coup, un enfant à aller coucher, mais pendant qu'il y avait le deuxième. Mais du coup, le plus grand réveillait le deuxième, je n'arrivais pas à aller coucher, etc. Donc, en fait, je commençais à être anxieuse à l'arrivée du soir. Dès que le soir tombait... Il fallait que je les couche, je commençais à être anxieuse, je ne savais pas comment faire. On en est arrivé un jour, on était à la crèche, et qu'en fait la directrice de la crèche nous voit nous effondrer, et qu'elle nous donne des astuces, etc., de ce qui peut exister, quel soutien on peut avoir, on a eu une psy au téléphone. On était vraiment mal, et après a commencé cette jalousie, cette fratrie en fait.

  • Speaker #1

    Entre les deux ?

  • Speaker #3

    Oui. Elios, qui a été beaucoup jaloux des rats, encore maintenant ça va beaucoup mieux. Ça y est, on commence à toucher ce jeu commun ensemble. Elios vient tout le temps chercher Ezra. Donc le plus grand vient tout le temps chercher le petit. Mais il y a eu des propos d'Elios qui disaient Maman, t'es ma maman et papa, c'est le papa d'Ezra.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #3

    ok. Ou par exemple, tout à l'heure, je vais chercher Elios à la garderie et en fait, il me dit Non mais, il est où Ezra ? Je ne vais pas le voir dans la voiture. Non mais je ne veux pas Ezra. Et donc je veux le mettre dans la voiture et là, il hurle à la mort. Il se tend, il ne veut pas rentrer dans la voiture. Elle a hurlé à me griffer.

  • Speaker #0

    Donc c'est très compliqué.

  • Speaker #3

    Donc clairement, on essaye de faire plein de choses pour quand même rester dans nos bottes, pour ne pas craquer. Moi, il y a eu deux fois, et là ça vient en lien avec mon éducation, où à deux reprises, j'étais à deux doigts d'être violente et en fait, je me suis maintenue. Donc ce truc de pose ton enfant et va ailleurs. Mais le pire, c'est que la violence, c'était même pas avec le petit, c'était plutôt avec le... Plus grand. Le petit, les pleurs sans arrêt la nuit, etc. Il nous en a mis plein la tronche quand on n'en pouvait plus. Et en fait, ils ont les chambres côte à côte. Donc en fait, toujours cette peur de... Il va réveiller le deuxième.

  • Speaker #1

    Et c'est le cas ?

  • Speaker #3

    Oui. Oui, c'est le cas, oui.

  • Speaker #2

    Des fois, le grand, il se réveille et il ouvre la porte de son frère et il allume la lumière.

  • Speaker #3

    Ah bon ? Il nous a fait ça.

  • Speaker #2

    À 5h du matin.

  • Speaker #3

    Et quand il y en a un qui dort enfant tard, ben t'as l'autre qui se lève tôt. Ils ne peuvent pas faire ensemble le même horaire ici. pourtant on a des trucs on a Rémi, là il est en train de dormir tu te lèves pas et tout, non ça ne fonctionne pas et jusqu'au point où là dernièrement, mais c'est plus dans l'éducation vis-à-vis du Terrible 2 qui est aussi un des Terrible 3 où en fait une de mes contacts, une de mes amies, les ateliers du citron on s'est fait accompagner parce que elle est en vous vous êtes fait accompagner par qui ? Par une amie qui a créé les ateliers du citron et c'est quoi les ateliers du citron ? C'est une éducatrice Montessori qui est aussi formée dans la communication non-violente. Une pépite, cette fille, elle est venue à la maison, elle a regardé nos jeux, on a parlé de ce qui se passait, etc. Et en fait, on a aussi compris que la façon de jouer d'Elios venait aussi de sa naissance. Et que tout est lié. Et il a toujours un besoin d'aller chercher le plus loin vis-à-vis de tout casser. Mais casser pour même se tester lui-même. son corps de faire des choses dangereuses. Et donc du coup, elle nous a dit quel jeu pouvait adapter en fonction de ça, dans notre façon de parler aussi avec lui, etc. Elle donne plein d'outils, parce qu'au bout d'un moment, on ne peut pas gérer seul. Et que je n'ai pas envie d'être ce genre de maman qui, en fait, parce que il y a un ancrage sur mon éducation, ça vient en fait ouvrir une valve qui fait que je vais être violente ou un truc comme ça. Mais donc ça a été très très très compliqué. Notre couple, heureusement qu'on On s'aime super fort, et vraiment super fort, parce que que ce soit les relations intimes, que ce soit la communication, etc., c'est mis à mal, et en fait, on a toujours su revenir l'un vers l'autre et en fait se dire, ouais, là, je suis fatiguée, et voilà. Et c'est pour ça que, je le dirai plus tard, mais dans mes accompagnements, pour moi, c'est très important que le couple soit solide.

  • Speaker #2

    Je confirme.

  • Speaker #0

    Et toi, Guillaume, ton postpartum ?

  • Speaker #2

    Message à toi. Tous les parents qui ont un enfant. Un enfant, c'est incroyable. Deux enfants, c'est exponentiel. Donc, grand respect à ceux qui ont deux enfants et ceux qui ont à partir de trois enfants. Mais qu'est-ce qui vous est passé par la tête ? Non, c'est là, quand on a deux, on se dit mais un, c'est simple, mais tellement simple. Et on s'en rend compte des fois quand il y a Elios qui est chez sa grand-mère et on n'a que Ezra à la maison.

  • Speaker #1

    C'est les vacances.

  • Speaker #2

    Oh, mes craintes. Non, mon postpartum, encore une fois, différemment d'Elios, parce que la période Covid faisait que je ne travaillais plus, là, je travaille à nouveau à fond et j'enchaîne deux métiers parce que pendant le Covid, je me suis formé au massage sportif. Deux métiers et quelque part création où je développe la deuxième activité. Donc voilà, je ne vais pas dire peu présent parce que je suis quand même présent à la maison par rapport à ceux qui ont un job ou ils font du 9h17 mais je sens que c'est dur la fatigue en prend un coup, le moral en prend un coup et vu que je fais un job physiquement physiquement intense mon corps en prend un coup c'est bien que dès qu'il y a un coup de fatigue et qu'il y a la moindre étincelle qui vient allumer un feu, le moindre petit truc que ce soit de Jenny, que ce soit des enfants alors que ça peut paraître anodin ça me fait partir direct et ouais c'est dur et c'est là que je me dis il va falloir faire des réglages dans ton rythme de vie si bien que j'ai abandonné des créneaux le soir pour être présent là où je travaillais 4 soirs, je ne travaille plus que 2 soirs dans la semaine donc le reste de la semaine, les soirs je suis là puis on a fait quelques petits compromis ensemble si bien que ça fonctionne tous les matins j'emmène les 2 enfants à l'école, à la crèche attends, attends, laisse moi terminer il y a des matins Ezra c'est tout le temps moi mais il y a des fois où je commence à une certaine heure où Jenny va emmener le grand à l'école en fait tu commences

  • Speaker #3

    Ça a emmené aussi Elios depuis deux mois. Mais avant, ça n'a pas été fait. Et en fait, on s'est rendu compte que là, on avait atteint un stade où il fallait prendre des décisions parce que sinon, c'était compliqué.

  • Speaker #2

    Et oui, le sommeil, c'est le sommeil le plus dur, c'est ça, je crois.

  • Speaker #0

    C'est l'hiver de la guerre, c'est ça.

  • Speaker #2

    Autant ça peut être merveilleux, autant que c'est absolument incroyablement prenant d'avoir des enfants et de vivre les différentes phases qu'ils peuvent avoir. 3-6-9 mois, 3-6-9 ans les pics de croissance ou les grands changements qui s'opèrent en eux qu'on soupçonne même pas et on se dit mais pourquoi il réagit comme ça reste cool quoi alors qu'au final même si mais tellement et Elios il a 3 ans mais il a que 3 ans il y a 3 ans il était dans le ventre de sa mère et c'est un être qui évolue dans un monde dans lequel il était peut-être pas voué à être et donc il y a une part de nous où on veut le protéger de tout Mais il y a une autre part où ça devient un être humain qui pense, qui prend des décisions et qui fait le choix, en nous regardant dans les yeux, de jeter sa cuillère par terre. Ça peut être ça comme ça peut être autre chose. Mais ça, plus la fatigue, plus la journée de travail derrière, bon, coup d'électricité dans la tête. C'est là où il faut être très solide.

  • Speaker #0

    Créer un grand coup.

  • Speaker #2

    Et puis de temps en temps, créer un grand coup aussi, parce que ça fait tellement de fois que...

  • Speaker #3

    l'éducation positive ça va bien 5 minutes mais à un moment donné il faut écouter ce que disent papa et maman moi je m'en suis rendu compte que ça donnait une charge de m'occuper des enfants en fait je disais à Guillaume à la fin non mais je me suis tapé les gosses toute la journée en fait tu te tapes pas tes gosses c'est tes gosses tu les as voulus ils sont là et les moments où tu te tapes du temps avec eux en fait eux ils voient j'avais vu un réel comme ça ils voient la vie mais tout aussi différemment et ils la voient comme on a fait ça avec maman on a fait ça et tout alors que la maman elle est là Alors qu'en fait, c'est pas du tout fait comme ça. Par contre, je tiens à dire que si c'était à refaire, je le referais. Parce qu'en fait, ces moments de complicité entre les enfants et qu'ils se fassent des bisous, qu'ils se disent je t'aime à la folie jusqu'aux étoiles, que, en fait, mais ça vaut de l'or. Donc ouais, c'est chaud. C'est chaud, mais je le refais mille fois. À un an et demi d'écart, je m'en fiche, je le refais mille fois.

  • Speaker #2

    Tout pareil. La seule chose que je changerais dans la façon que j'ai eu d'aborder le fait d'avoir des enfants, c'est le fait d'être préparé. et d'avoir une aide extérieure pour pas juste choisir un restaurant à la dernière minute en se disant que ça va le faire et que non non je pense avec l'hypnonaissance c'est une chose mais le rôle de doula là où et ça ça me vient comme ça on en a pas parlé le rôle d'une doula c'est d'accompagner la maman du désir d'enfant jusqu'au postpartum mais et le papa aussi si j'ai bien compris et le papa mais je trouve que t'en parles pas assez et du papa vous en pensez quoi vous ?

  • Speaker #3

    Pour de vrai, vous qui me suivez, j'en parle pas assez ?

  • Speaker #1

    Si, moi,

  • Speaker #2

    je trouve. Tu parles souvent du papa, mais je sais pas, c'est peut-être juste moi.

  • Speaker #0

    En fait, c'est difficile. Je pense qu'il y a un côté en parler, t'en parles, mais il y a certains papas qui auraient envie qu'on en parle peut-être. de manière égale ce que je comprends sauf que y'en a qui s'y retrouvent y'en a qui s'y retrouvent pas du tout du coup je pense que le curseur est encore un peu difficile à trouver. Je ne sais pas ce que tu en penses.

  • Speaker #1

    C'est un métier qui est très récent en France. Enfin, très récent. En tout cas, qui n'est pas médiatisé correctement, qui n'a pas assez de visibilité sur ce métier, donc qui est inconnu pour beaucoup. Et du coup, je pense que c'est ça aujourd'hui qui manque. C'est vraiment cette visibilité du métier de doula.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, est-ce que tu veux nous en parler un petit peu, Jenny, du métier de doula ?

  • Speaker #1

    Superbe transition.

  • Speaker #3

    Et d'hypnothérapeute ? Et d'hypnothérapeute. Oui.

  • Speaker #0

    En hypnonaissance.

  • Speaker #1

    Tout est lié.

  • Speaker #0

    Qui n'est pas la même chose qu'hypno-natale.

  • Speaker #3

    Exactement. Donc le métier de doula m'est venu pendant mon bilan de compétences que j'ai fait quand j'ai été enceinte de mon deuxième enfant. Je voulais arriver dans la vie de personne dans un moment heureux. Et au niveau du bilan de compétences, les compétences et mes qualités qui sont ressorties, regroupées en fait après avoir cherché sur internet, le rôle de doula. Et je me suis dit, mais c'est exactement ça que je veux faire. Donc, je me suis renseignée. J'ai préparé tout ça, en fait, pendant ma grossesse, en me disant, voilà, le jour de mon accouchement. Après, c'est blackout. Je ne veux pas entendre parler de formation, etc. Je veux que tout soit prêt, mais prendre mon temps pour moi et avec mon bébé. Donc, j'ai commencé à... La question, c'était mon parcours ou vraiment le métier ? Non,

  • Speaker #0

    mais ça me va aussi, le parcours.

  • Speaker #3

    Je viens de...

  • Speaker #0

    Vas-y, donc, tu voulais prendre le temps avec ton bébé.

  • Speaker #1

    Ce qui arrive souvent, je me permets, la reconversion professionnelle des mères et je pense des pères aussi, au premier instant de vie de leur enfant, il y en a qui n'ont pas envie de reprendre leur taf. Quand ils ont leur bébé qui vient de naître, ils doivent reprendre le taf pour les pères plutôt que pour les mères. Mais les mères, déjà, c'est à trois mois de naissance ou deux mois et demi. C'est hyper brutal et il y en a qui n'ont pas envie qui n'ont pas envie... qui ne se voient pas reprendre le métier qu'ils avaient avant, c'est une tannée.

  • Speaker #0

    Je pense même qu'il y a beaucoup de femmes qui changent de boulot en faisant une espèce de crise de la maternité. De la matricence.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et qui, à la fin, du vrai postpartum, ou peut-être même un peu plus, se rendent compte qu'en fait, c'est juste que ça ne correspondait plus du tout à leur... à leurs besoins du moment.

  • Speaker #1

    Parce qu'on évolue. En devenant parent, on évolue. Et on n'a plus les mêmes aspirations, plus les mêmes envies. Ça peut arriver.

  • Speaker #0

    Mais donc, du coup... Je suis désolée, on est partis dans un...

  • Speaker #3

    Non, c'est moi que j'ai bien aimé. Justement, pas votre avis. Et je suis d'accord, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Donc, par rapport au métier de doula, c'est quoi le métier de doula ? Parce qu'on n'en parle pas beaucoup.

  • Speaker #3

    Donc, la doula existe depuis tout temps. Ça vient du grec ancien et ça signifie esclave. donc c'était une personne en fait dans les maisons qui allait aider les parents et en fait ça a toujours été là sauf que c'était un petit peu la femme de l'ombre on va dire et aussi parce que ça a été mal vu parce que certaines doulas sont allées au delà de leurs des lignes parce qu'on a aucune notion médicale alors on a des notions médicales on est formé par des sages-femmes mais on a aucune compétence ou aucun j'ai pas le mot mais savoir-faire c'est pas Le savoir-faire, c'est le fait de faire, en fait. On ne doit pas avoir d'actes médicaux sur une maman. Même si on a des notions, même si on peut déceler, par exemple, une pré-eclampsie, en fait, on ne va pas lui dire ce qui se passe. On va lui dire, là, comment tu te sens ? D'accord, il y a ça. Tu devrais peut-être aller voir ta sage-femme. Un accouchement à domicile, on n'arrive pas en première sur les lieux. On arrive après à la sage-femme, parce qu'il arrive quoi que ce soit, sinon c'est pour notre pomme. Donc, en fait, c'est vraiment savoir rester dans les lignes. Ne pas même mal... Le grain savoir, c'est se dire qu'on est humble, on le sait, mais notre science, on ne va pas la mettre partout et en profiter. Donc du coup, une doula, ça va venir dans toute la vie d'une personne de base. Et il y a même des doulas pour les fins de vie, qui s'appellent des tanadoulas. Mais la doula va être plus connue par rapport à la maternité. Donc du désir d'enfant jusqu'au postpartum, le désir d'enfant qu'on oublie souvent. À partir du moment où on a un enfant et qu'on l'attend et qu'on a besoin d'une aide parce que ça n'arrive pas, qu'on a ce sentiment de ne pas être normal, etc., en fait, la doula, elle va pouvoir avoir un impact là-dessus. Elle va pouvoir aiguiller la maman, lui donner, par exemple, des informations sur les associations qui existent, sur des livres à lire, sur peut-être d'autres femmes qu'elle a accompagnées. Comme ça, elles vont pouvoir se soutenir et en parler, de ne pas se sentir seule, en plus des associations. Il y a vraiment plein, plein, plein de choses à faire vis-à-vis de ça. Et ensuite, il y a la grossesse. Donc la grossesse, ça va être donné aussi plein d'astuces. Ça va être accompagné sur, j'ai trouvé ça très beau ce que tu as dit tout à l'heure, mais sur les vœux de naissance. Ce n'est pas le projet de naissance, mais c'est un vœu. J'aime bien ce vœu de naissance. On a ce souhait d'accouchement et de le mettre en place. Et la doula, surtout, ne va pas dire, tiens, c'est ça, ça, ça. C'est, il existe ça. Toi, qu'est-ce qui fait sens pour toi ? Où est-ce que tu as envie d'aller ? Avec qui tu as envie de le faire ? Et c'est pouvoir... Donner toutes les informations. Par exemple, j'ai une cliente qui m'a envoyé un message tout à l'heure et qui me dit, est-ce que tu as un livre sur l'allaitement ? Elle me conseille, etc. Que je peux aussi faire. Je lui dis, mais qu'est-ce que tu recherches dans ce livre ? Elle me dit, des positions pour l'allaitement, etc. Je dis, mais ça, je te le donne. On va faire une séance ensemble. Et donc, du coup, je vais pouvoir t'accompagner aussi sur l'allaitement. Donc, ça va être vraiment sur la grossesse pour tout préparer, dans la chambre, etc. Le jour de l'accouchement, elle va pouvoir être là, que ce soit en structure aussi. hospitalière si l'hôpital accepte, ou à la place du coparent si c'est une maman solo, etc. Ou à domicile, et en fait ça va être un soutien émotionnel et logistique. On va pouvoir aller chercher des petites serviettes chaudes pour aider les sages-femmes, on va faire un thé aux coparents, on va être là émotionnellement pour la maman lui tenir les mains, lui dire vas-y tu peux le faire, etc. Donner aussi le rôle, je crois que je l'ai dit, mais du coparent. Et ensuite, par rapport au postpartum, ça va être de l'écoute. Dans tous les cas, l'outil principal... De la doula, c'est de l'écoute, de l'écoute, de l'écoute. Parce que parfois, on se rend compte que c'est juste ça que la maman veut. Ce n'est pas des conseils, c'est juste être entendu et être reconnu pour ce qu'elle est en train de ressentir. Et en postpartum, on va pouvoir être là pour faire le ménage, pour faire à manger, pour enlever cette charge mentale qu'il y a autour de tout ce que la maman est censée faire quand elle reçoit du monde et qu'en fait, pareil, elle se dit, c'est à moi de faire le gâteau, c'est à moi de faire le café. Non, en fait, c'est ta famille qui vient te voir, tu viens d'avoir un bébé, tu as fait un marathon. En fait, c'est eux qui se ramènent ça. Donc, c'est aussi prendre ce pouvoir qu'ils n'osent pas dire. Ils n'osent pas dire non. Ils l'ont là, ils ont envie de le faire, mais ils ne se sentent pas légitimes de pouvoir le faire. Donc, c'est accompagner aussi les parents là-dessus, accompagner le coparent sur comment il va pouvoir accompagner la mère petit à petit vis-à-vis d'eux. Toutes ces semaines et ensuite toutes ces années, parce qu'en fait, il y a des personnes qui ne savent pas juste quoi faire, comment le faire, et elles ne savent pas l'exprimer. Donc, c'est un petit peu cette facilitatrice. Voilà, en tant que doula. Voilà.

  • Speaker #0

    Rôle très large,

  • Speaker #3

    exactement. Et insoupçonné. Et donc,

  • Speaker #0

    ça, c'était ton rôle de doula. Et je vais essayer de le dire sans... Donc, tu es aussi hypnothérapeute périnatale. Waouh !

  • Speaker #1

    C'est ça, hein ?

  • Speaker #3

    Hypnothérapeute spécialisée dans la femme, mais... Pas périnatale ? Non.

  • Speaker #0

    D'accord, OK.

  • Speaker #3

    En fait, je suis hypnothérapeute. D'où c'est venu pour vous expliquer, pour que vous compreniez ? Donc, j'ai trouvé l'hypnonaissance. je me suis formée en hypnonaissance. Sauf qu'avec notre expérience personnelle, on s'est rendu compte que s'il y avait une décompensation pendant... C'est-à-dire que la maman ou le papa se met à pleurer, il se passe quelque chose pendant la séance, etc. et qu'en fait, il doit être pris en charge individuellement, c'est pouvoir le prendre en charge et ne pas lui dire Tiens, est-ce que tu peux aller voir un hypnothérapeute ? ou Est-ce que tu peux aller voir un psychologue ? Là, en fait, c'est pouvoir prendre en charge la personne de A à Z. Et en fait, j'ai décidé d'accompagner... Soigner la femme en hypnose pour toute sa vie, de 18 à 90 ans, sur tout ce qui lui arrive. J'ai choisi la femme parce que j'ai aussi ce côté féministe, alors que j'adore l'égalité homme-femme. Mais j'ai ce côté-là aussi qui vient me chercher. Par contre, j'accompagne les coparents que je suis en tant que doula ou dans l'hypnonescence pour en fait venir vraiment créer cette bulle et aller soigner s'il faut. Par contre, si un homme vient d'ailleurs, non, là, je ne préfère pas le faire. Donc voilà d'où le côté hypnothérapeute. En fait, c'est avoir toutes les clés en main de venir accompagner au-delà de l'hypnonaissance s'il y a un besoin.

  • Speaker #0

    Ça me convient bien comme explication. Est-ce que tu as envie de parler de quelque chose ?

  • Speaker #3

    Et je fais du coup la thérapie de couple en hypnose.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, thérapie de couple en hypnose.

  • Speaker #3

    Et ouais, parce qu'en fait, on se rend compte qu'il y a des blessures. Donc les blessures, on vient les soigner. Et on est, donc je suis aussi formée, je dis on, toutes les personnes qui ont fait cette formation, ben en fait vraiment formées à... le rendez-vous avant des hypnoses, ensuite les hypnoses individuelles et après on se rejoint ensemble pour travailler ensemble sur le futur vu que ça a été soigné incroyable,

  • Speaker #0

    et là-dessus tu traites plutôt en postpartum en baby clash ou pas du tout ? il y a de tout et je pense que moi je puis est-ce que vous avez envie d'ajouter quelque chose ?

  • Speaker #3

    juste, j'ai pas parlé de l'hypnonaissance on en a parlé pendant la couche

  • Speaker #0

    franchement mais j'en ai pas non mais après on a deux autres épisodes où il y a du détail sur l'hypnose du coup on est pas obligé on a mis pas mal de détails ailleurs on peut pas tout dire donc t'inquiète on

  • Speaker #3

    est presque à 3h d'émission on a la plus belle maison mais on est les plus bas à la prochaine à la prochaine bisous

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #1

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #0

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.

  • Speaker #1

    Bisous !

Description

Bonjour à toustes, 


Dans cet épisode du podcast Aternité, on a parlé de plein de choses.

Jenny nous a raconté un épisode de début de vie à 4 très difficile. 

Ils nous ont parlé de leur post partum et de l’organisation qu’ils ont mis en place pour survivre aux premiers mois de leur deuxième bébé, aux baby clash et au manque de sommeil.

Ils nous ont parlé des difficultés qu’on rencontre lorsqu’on a deux enfants rapprochés, mais aussi des moments de bonheur qui y sont liés.

Enfin, Jenny nous a parlé de ses rôles de Doula et d’hypnothérapeute.


Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, matrescence, patrescence, paternité, podcast, charge mentale, podcast parentalité, doula, hypnonaissance


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire.

  • Speaker #2

    Et dans l'épisode précédent de Aternité...

  • Speaker #3

    Un accouchement magnifique avec l'hypnonaissance. Et là, le retour à la maison.

  • Speaker #2

    Synonyme de... Non plus 3, mais 4 à la maison.

  • Speaker #3

    4 et le début des emmerdes. Du coup,

  • Speaker #1

    on s'était arrêté avec une première... comment dire...

  • Speaker #3

    Expérience... Pour Elios. Ouais. Pour Elios. Ouais.

  • Speaker #0

    Et pour vous aussi.

  • Speaker #3

    Intense.

  • Speaker #1

    Et du coup, un début de vie à quatre un petit peu mouvementé, déjà dès la première semaine. Comment s'est passée la suite ?

  • Speaker #3

    Je crois que quelques jours après, j'étais sur le canapé, posée. J'avais pas tiqué mon chat qui était à côté de moi. Et Guillaume va chercher Elios et rentre. Et là, en fait, je vois Elios et je dis à Guillaume parce qu'il faut savoir que depuis sa naissance, du coup, il fait de la... l'asthme du nourrisson, et donc maintenant l'asthme du petit enfant. Et là je dis, il est en détresse respiratoire. Là il est en tirage, il faut faire quelque chose. Donc je suis à fond sur notre enfant, et là Guillaume voit le chat et dit, le chat il va pas bien, il arrive pas à respirer. Et en fait le chat s'est fait renverser. Sauf que je n'ai pas vu de toute la journée qu'il s'est posé à côté de moi, et qu'en fait il est en train de décider à côté de moi. Donc moi, seule, avec les deux enfants, Guillaume a emmené le chat aux urgences, pour faire tout ce qu'il fallait. Donc deuxième... événement assez chaud ça a très bien fini pour Elios il est avec nous et pour le chat aussi il est avec nous j'ai pas aussi demandé et du coup le début post partum qui a été tout l'inverse du premier c'est à dire que cet accouchement a été un accouchement de rêve mais par contre ça a été super compliqué encore maintenant on commence à sortir la tête de l'eau mais on a compris ce que c'était un petit peu de s'embrouiller pour rien ou pour de la fatigue. On a quand même toujours été là, comme une équipe, à se soutenir, à se relayer. On faisait aussi une nuit sur deux, mais ça veut dire que celui qui faisait la nuit, faisait la nuit des deux enfants, pour laisser l'autre dormir. Et allaitement. Allaitement qui s'est super bien passé. J'étais beaucoup plus informée. Donc là, je crois que je peux dire que mon allaitement s'est terminé il y a peut-être une semaine. Donc j'ai allaité un an et demi. Bravo. Bravo, merci. Et... Et par contre, ça a été du déglingo. Je pense que j'ai touché la dépression du postpartum. Un mois après la naissance d'Ezra, on va en vacances chez ma mère. Et en fait, on y va en voiture. On fait un arrêt à Tours. Et là, j'ai un problème avec le réveil des enfants. Au moins, le réveil. J'aime pas réveiller les gens. Et là, en fait, il y a Elios qui dort, Guillaume qui dort. Et le petit qui est à côté de moi, moi, je suis en train de conduire. Et en fait, Ezra qui se réveille. Et ça me stresse parce que je me dis, il va réveiller son frère. Et grosso modo, il est en train de conduire. stress. J'essaye de le calmer, etc. Ça ne marche pas. Et là, une émotion qui me monte, je mets un gros point dans le pare-brise et je pète le pare-brise pendant que j'étais en train de rouler. Mais je pense que vu qu'il y avait le coffre de toit et tout, non, je ne suis pas superwoman.

  • Speaker #2

    Un brise fissuré.

  • Speaker #3

    Ah ouais ? Ouais, ouais. Vraiment, de toutes parts. Carglass, la barre,

  • Speaker #0

    Carglass remplace.

  • Speaker #3

    Non,

  • Speaker #1

    mais la cuisine, elle ne colle pas, là.

  • Speaker #3

    Ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    Ok, ouais, t'avais besoin d'évacuer un petit truc.

  • Speaker #3

    C'est ça. Et en fait, c'était le début de quelque chose, clairement. C'est-à-dire qu'en fait, Ezra... a été bébé tout l'inverse d'Elios. Il faisait passer nuit, et en fait, j'aime pas en plus ce terme, faire ses nuits, il dormait très peu, il dormait en quinconce,

  • Speaker #2

    sans arrêt,

  • Speaker #3

    on ne pouvait pas le poser. Et je comprenais pas, en fait, avant, je comprenais pas les autres personnes qui disaient, non mais tu le poses et tout, et moi je peux pas, bah si en fait tu peux, tu le poses et puis c'est tout. Non, en fait, on ne pouvait pas. Donc j'ai fait énormément, et je voulais aussi, mais on a fait énormément de portes. tous les deux. Moi, au début, parce que je n'avais pas les écharpes qui te plaisaient, mais à partir du moment où j'ai trouvé le maïtaï, c'est bon. Il y a tellement de choses à dire que j'ai peur de m'éparpiller. Il mangeait bien, mais il ne dormait pas. Il y avait Hélios qui était là. On avait cette crainte de trop donner au deuxième et du coup pas assez. J'ai l'impression qu'on a limite plus donné au premier qu'au deuxième, surtout avec ce qui s'était passé avec cet accident. Avec le fait qu'il fasse de la détresse alors que notre deuxième enfant allait très bien. Donc même je trouve maintenant dans leur tempérament, on voit qu'Ezra s'efface peut-être un petit peu plus, parce qu'Elios prend beaucoup de place dans sa façon d'être.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il s'efface ou est-ce qu'il est plus indépendant ? Entre les deux naissances, il y en a un qui naît avec une détresse respiratoire, où il n'y a pas le pot à pot juste après la naissance avec maman. Donc peut-être un besoin exacerbé après et encore aujourd'hui de notre présence, surtout celle de maman. Et je dis surtout celle de maman parce que j'essuie... très régulièrement, peut-être que des papas vont se reconnaître là-dedans. Je veux maman ! Mais des fois c'est d'une violence extrême. que c'est qu'un enfant, mais on reste des êtres humains, et des fois, ça met à mal nos émotions, même si on s'en reprend et on se dit, c'est qu'un enfant, il faut être là pour lui. Alors que le deuxième, où la naissance s'est beaucoup mieux passée, avec l'hypnonaissance, et dans l'eau, et sans péridurale, et physio, et du coup, il y a eu le pot à pot, et aujourd'hui, on se dit, est-ce qu'avec tous ces éléments, ça peut favoriser le fait qu'il soit beaucoup plus autonome ? Et j'ai ce sentiment que, d'un point de vue général, il a cherché l'autonomie beaucoup plus tôt. et beaucoup plus rapidement que son frère. Vouloir se déplacer lui-même. Il faisait des crises parce qu'il ne pouvait pas se mettre debout ou aller chercher ce qu'il voulait.

  • Speaker #3

    Il ne peut pas supporter qu'on lui donne un manger, il veut le faire lui-même. Ah ouais ? Ah ouais, il hurle à la mort si on essaie de lui donner un manger.

  • Speaker #2

    Là où son grand frère, les câlins, les bisous, il y a un moment donné où ça le saoule parce que moi je suis très câlin, très bisou. Mais Ezra, le petit, à un moment donné, non stop. Le soir, après le biberon, je veux dormir, donc pas de bisous, pas de caresses, pose-moi. C'est limite. C'est dur. Ici, la loi, c'est moi. Et c'est mon fils qui parle quand je dis ça.

  • Speaker #3

    Et ça a été aussi compliqué parce que du coup, Guillaume travaillait beaucoup. Et donc, j'étais seule avec les enfants le soir, à peu près trois ou quatre soirs. Mais j'étais seule avec, du coup, un enfant à aller coucher, mais pendant qu'il y avait le deuxième. Mais du coup, le plus grand réveillait le deuxième, je n'arrivais pas à aller coucher, etc. Donc, en fait, je commençais à être anxieuse à l'arrivée du soir. Dès que le soir tombait... Il fallait que je les couche, je commençais à être anxieuse, je ne savais pas comment faire. On en est arrivé un jour, on était à la crèche, et qu'en fait la directrice de la crèche nous voit nous effondrer, et qu'elle nous donne des astuces, etc., de ce qui peut exister, quel soutien on peut avoir, on a eu une psy au téléphone. On était vraiment mal, et après a commencé cette jalousie, cette fratrie en fait.

  • Speaker #1

    Entre les deux ?

  • Speaker #3

    Oui. Elios, qui a été beaucoup jaloux des rats, encore maintenant ça va beaucoup mieux. Ça y est, on commence à toucher ce jeu commun ensemble. Elios vient tout le temps chercher Ezra. Donc le plus grand vient tout le temps chercher le petit. Mais il y a eu des propos d'Elios qui disaient Maman, t'es ma maman et papa, c'est le papa d'Ezra.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #3

    ok. Ou par exemple, tout à l'heure, je vais chercher Elios à la garderie et en fait, il me dit Non mais, il est où Ezra ? Je ne vais pas le voir dans la voiture. Non mais je ne veux pas Ezra. Et donc je veux le mettre dans la voiture et là, il hurle à la mort. Il se tend, il ne veut pas rentrer dans la voiture. Elle a hurlé à me griffer.

  • Speaker #0

    Donc c'est très compliqué.

  • Speaker #3

    Donc clairement, on essaye de faire plein de choses pour quand même rester dans nos bottes, pour ne pas craquer. Moi, il y a eu deux fois, et là ça vient en lien avec mon éducation, où à deux reprises, j'étais à deux doigts d'être violente et en fait, je me suis maintenue. Donc ce truc de pose ton enfant et va ailleurs. Mais le pire, c'est que la violence, c'était même pas avec le petit, c'était plutôt avec le... Plus grand. Le petit, les pleurs sans arrêt la nuit, etc. Il nous en a mis plein la tronche quand on n'en pouvait plus. Et en fait, ils ont les chambres côte à côte. Donc en fait, toujours cette peur de... Il va réveiller le deuxième.

  • Speaker #1

    Et c'est le cas ?

  • Speaker #3

    Oui. Oui, c'est le cas, oui.

  • Speaker #2

    Des fois, le grand, il se réveille et il ouvre la porte de son frère et il allume la lumière.

  • Speaker #3

    Ah bon ? Il nous a fait ça.

  • Speaker #2

    À 5h du matin.

  • Speaker #3

    Et quand il y en a un qui dort enfant tard, ben t'as l'autre qui se lève tôt. Ils ne peuvent pas faire ensemble le même horaire ici. pourtant on a des trucs on a Rémi, là il est en train de dormir tu te lèves pas et tout, non ça ne fonctionne pas et jusqu'au point où là dernièrement, mais c'est plus dans l'éducation vis-à-vis du Terrible 2 qui est aussi un des Terrible 3 où en fait une de mes contacts, une de mes amies, les ateliers du citron on s'est fait accompagner parce que elle est en vous vous êtes fait accompagner par qui ? Par une amie qui a créé les ateliers du citron et c'est quoi les ateliers du citron ? C'est une éducatrice Montessori qui est aussi formée dans la communication non-violente. Une pépite, cette fille, elle est venue à la maison, elle a regardé nos jeux, on a parlé de ce qui se passait, etc. Et en fait, on a aussi compris que la façon de jouer d'Elios venait aussi de sa naissance. Et que tout est lié. Et il a toujours un besoin d'aller chercher le plus loin vis-à-vis de tout casser. Mais casser pour même se tester lui-même. son corps de faire des choses dangereuses. Et donc du coup, elle nous a dit quel jeu pouvait adapter en fonction de ça, dans notre façon de parler aussi avec lui, etc. Elle donne plein d'outils, parce qu'au bout d'un moment, on ne peut pas gérer seul. Et que je n'ai pas envie d'être ce genre de maman qui, en fait, parce que il y a un ancrage sur mon éducation, ça vient en fait ouvrir une valve qui fait que je vais être violente ou un truc comme ça. Mais donc ça a été très très très compliqué. Notre couple, heureusement qu'on On s'aime super fort, et vraiment super fort, parce que que ce soit les relations intimes, que ce soit la communication, etc., c'est mis à mal, et en fait, on a toujours su revenir l'un vers l'autre et en fait se dire, ouais, là, je suis fatiguée, et voilà. Et c'est pour ça que, je le dirai plus tard, mais dans mes accompagnements, pour moi, c'est très important que le couple soit solide.

  • Speaker #2

    Je confirme.

  • Speaker #0

    Et toi, Guillaume, ton postpartum ?

  • Speaker #2

    Message à toi. Tous les parents qui ont un enfant. Un enfant, c'est incroyable. Deux enfants, c'est exponentiel. Donc, grand respect à ceux qui ont deux enfants et ceux qui ont à partir de trois enfants. Mais qu'est-ce qui vous est passé par la tête ? Non, c'est là, quand on a deux, on se dit mais un, c'est simple, mais tellement simple. Et on s'en rend compte des fois quand il y a Elios qui est chez sa grand-mère et on n'a que Ezra à la maison.

  • Speaker #1

    C'est les vacances.

  • Speaker #2

    Oh, mes craintes. Non, mon postpartum, encore une fois, différemment d'Elios, parce que la période Covid faisait que je ne travaillais plus, là, je travaille à nouveau à fond et j'enchaîne deux métiers parce que pendant le Covid, je me suis formé au massage sportif. Deux métiers et quelque part création où je développe la deuxième activité. Donc voilà, je ne vais pas dire peu présent parce que je suis quand même présent à la maison par rapport à ceux qui ont un job ou ils font du 9h17 mais je sens que c'est dur la fatigue en prend un coup, le moral en prend un coup et vu que je fais un job physiquement physiquement intense mon corps en prend un coup c'est bien que dès qu'il y a un coup de fatigue et qu'il y a la moindre étincelle qui vient allumer un feu, le moindre petit truc que ce soit de Jenny, que ce soit des enfants alors que ça peut paraître anodin ça me fait partir direct et ouais c'est dur et c'est là que je me dis il va falloir faire des réglages dans ton rythme de vie si bien que j'ai abandonné des créneaux le soir pour être présent là où je travaillais 4 soirs, je ne travaille plus que 2 soirs dans la semaine donc le reste de la semaine, les soirs je suis là puis on a fait quelques petits compromis ensemble si bien que ça fonctionne tous les matins j'emmène les 2 enfants à l'école, à la crèche attends, attends, laisse moi terminer il y a des matins Ezra c'est tout le temps moi mais il y a des fois où je commence à une certaine heure où Jenny va emmener le grand à l'école en fait tu commences

  • Speaker #3

    Ça a emmené aussi Elios depuis deux mois. Mais avant, ça n'a pas été fait. Et en fait, on s'est rendu compte que là, on avait atteint un stade où il fallait prendre des décisions parce que sinon, c'était compliqué.

  • Speaker #2

    Et oui, le sommeil, c'est le sommeil le plus dur, c'est ça, je crois.

  • Speaker #0

    C'est l'hiver de la guerre, c'est ça.

  • Speaker #2

    Autant ça peut être merveilleux, autant que c'est absolument incroyablement prenant d'avoir des enfants et de vivre les différentes phases qu'ils peuvent avoir. 3-6-9 mois, 3-6-9 ans les pics de croissance ou les grands changements qui s'opèrent en eux qu'on soupçonne même pas et on se dit mais pourquoi il réagit comme ça reste cool quoi alors qu'au final même si mais tellement et Elios il a 3 ans mais il a que 3 ans il y a 3 ans il était dans le ventre de sa mère et c'est un être qui évolue dans un monde dans lequel il était peut-être pas voué à être et donc il y a une part de nous où on veut le protéger de tout Mais il y a une autre part où ça devient un être humain qui pense, qui prend des décisions et qui fait le choix, en nous regardant dans les yeux, de jeter sa cuillère par terre. Ça peut être ça comme ça peut être autre chose. Mais ça, plus la fatigue, plus la journée de travail derrière, bon, coup d'électricité dans la tête. C'est là où il faut être très solide.

  • Speaker #0

    Créer un grand coup.

  • Speaker #2

    Et puis de temps en temps, créer un grand coup aussi, parce que ça fait tellement de fois que...

  • Speaker #3

    l'éducation positive ça va bien 5 minutes mais à un moment donné il faut écouter ce que disent papa et maman moi je m'en suis rendu compte que ça donnait une charge de m'occuper des enfants en fait je disais à Guillaume à la fin non mais je me suis tapé les gosses toute la journée en fait tu te tapes pas tes gosses c'est tes gosses tu les as voulus ils sont là et les moments où tu te tapes du temps avec eux en fait eux ils voient j'avais vu un réel comme ça ils voient la vie mais tout aussi différemment et ils la voient comme on a fait ça avec maman on a fait ça et tout alors que la maman elle est là Alors qu'en fait, c'est pas du tout fait comme ça. Par contre, je tiens à dire que si c'était à refaire, je le referais. Parce qu'en fait, ces moments de complicité entre les enfants et qu'ils se fassent des bisous, qu'ils se disent je t'aime à la folie jusqu'aux étoiles, que, en fait, mais ça vaut de l'or. Donc ouais, c'est chaud. C'est chaud, mais je le refais mille fois. À un an et demi d'écart, je m'en fiche, je le refais mille fois.

  • Speaker #2

    Tout pareil. La seule chose que je changerais dans la façon que j'ai eu d'aborder le fait d'avoir des enfants, c'est le fait d'être préparé. et d'avoir une aide extérieure pour pas juste choisir un restaurant à la dernière minute en se disant que ça va le faire et que non non je pense avec l'hypnonaissance c'est une chose mais le rôle de doula là où et ça ça me vient comme ça on en a pas parlé le rôle d'une doula c'est d'accompagner la maman du désir d'enfant jusqu'au postpartum mais et le papa aussi si j'ai bien compris et le papa mais je trouve que t'en parles pas assez et du papa vous en pensez quoi vous ?

  • Speaker #3

    Pour de vrai, vous qui me suivez, j'en parle pas assez ?

  • Speaker #1

    Si, moi,

  • Speaker #2

    je trouve. Tu parles souvent du papa, mais je sais pas, c'est peut-être juste moi.

  • Speaker #0

    En fait, c'est difficile. Je pense qu'il y a un côté en parler, t'en parles, mais il y a certains papas qui auraient envie qu'on en parle peut-être. de manière égale ce que je comprends sauf que y'en a qui s'y retrouvent y'en a qui s'y retrouvent pas du tout du coup je pense que le curseur est encore un peu difficile à trouver. Je ne sais pas ce que tu en penses.

  • Speaker #1

    C'est un métier qui est très récent en France. Enfin, très récent. En tout cas, qui n'est pas médiatisé correctement, qui n'a pas assez de visibilité sur ce métier, donc qui est inconnu pour beaucoup. Et du coup, je pense que c'est ça aujourd'hui qui manque. C'est vraiment cette visibilité du métier de doula.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, est-ce que tu veux nous en parler un petit peu, Jenny, du métier de doula ?

  • Speaker #1

    Superbe transition.

  • Speaker #3

    Et d'hypnothérapeute ? Et d'hypnothérapeute. Oui.

  • Speaker #0

    En hypnonaissance.

  • Speaker #1

    Tout est lié.

  • Speaker #0

    Qui n'est pas la même chose qu'hypno-natale.

  • Speaker #3

    Exactement. Donc le métier de doula m'est venu pendant mon bilan de compétences que j'ai fait quand j'ai été enceinte de mon deuxième enfant. Je voulais arriver dans la vie de personne dans un moment heureux. Et au niveau du bilan de compétences, les compétences et mes qualités qui sont ressorties, regroupées en fait après avoir cherché sur internet, le rôle de doula. Et je me suis dit, mais c'est exactement ça que je veux faire. Donc, je me suis renseignée. J'ai préparé tout ça, en fait, pendant ma grossesse, en me disant, voilà, le jour de mon accouchement. Après, c'est blackout. Je ne veux pas entendre parler de formation, etc. Je veux que tout soit prêt, mais prendre mon temps pour moi et avec mon bébé. Donc, j'ai commencé à... La question, c'était mon parcours ou vraiment le métier ? Non,

  • Speaker #0

    mais ça me va aussi, le parcours.

  • Speaker #3

    Je viens de...

  • Speaker #0

    Vas-y, donc, tu voulais prendre le temps avec ton bébé.

  • Speaker #1

    Ce qui arrive souvent, je me permets, la reconversion professionnelle des mères et je pense des pères aussi, au premier instant de vie de leur enfant, il y en a qui n'ont pas envie de reprendre leur taf. Quand ils ont leur bébé qui vient de naître, ils doivent reprendre le taf pour les pères plutôt que pour les mères. Mais les mères, déjà, c'est à trois mois de naissance ou deux mois et demi. C'est hyper brutal et il y en a qui n'ont pas envie qui n'ont pas envie... qui ne se voient pas reprendre le métier qu'ils avaient avant, c'est une tannée.

  • Speaker #0

    Je pense même qu'il y a beaucoup de femmes qui changent de boulot en faisant une espèce de crise de la maternité. De la matricence.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et qui, à la fin, du vrai postpartum, ou peut-être même un peu plus, se rendent compte qu'en fait, c'est juste que ça ne correspondait plus du tout à leur... à leurs besoins du moment.

  • Speaker #1

    Parce qu'on évolue. En devenant parent, on évolue. Et on n'a plus les mêmes aspirations, plus les mêmes envies. Ça peut arriver.

  • Speaker #0

    Mais donc, du coup... Je suis désolée, on est partis dans un...

  • Speaker #3

    Non, c'est moi que j'ai bien aimé. Justement, pas votre avis. Et je suis d'accord, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Donc, par rapport au métier de doula, c'est quoi le métier de doula ? Parce qu'on n'en parle pas beaucoup.

  • Speaker #3

    Donc, la doula existe depuis tout temps. Ça vient du grec ancien et ça signifie esclave. donc c'était une personne en fait dans les maisons qui allait aider les parents et en fait ça a toujours été là sauf que c'était un petit peu la femme de l'ombre on va dire et aussi parce que ça a été mal vu parce que certaines doulas sont allées au delà de leurs des lignes parce qu'on a aucune notion médicale alors on a des notions médicales on est formé par des sages-femmes mais on a aucune compétence ou aucun j'ai pas le mot mais savoir-faire c'est pas Le savoir-faire, c'est le fait de faire, en fait. On ne doit pas avoir d'actes médicaux sur une maman. Même si on a des notions, même si on peut déceler, par exemple, une pré-eclampsie, en fait, on ne va pas lui dire ce qui se passe. On va lui dire, là, comment tu te sens ? D'accord, il y a ça. Tu devrais peut-être aller voir ta sage-femme. Un accouchement à domicile, on n'arrive pas en première sur les lieux. On arrive après à la sage-femme, parce qu'il arrive quoi que ce soit, sinon c'est pour notre pomme. Donc, en fait, c'est vraiment savoir rester dans les lignes. Ne pas même mal... Le grain savoir, c'est se dire qu'on est humble, on le sait, mais notre science, on ne va pas la mettre partout et en profiter. Donc du coup, une doula, ça va venir dans toute la vie d'une personne de base. Et il y a même des doulas pour les fins de vie, qui s'appellent des tanadoulas. Mais la doula va être plus connue par rapport à la maternité. Donc du désir d'enfant jusqu'au postpartum, le désir d'enfant qu'on oublie souvent. À partir du moment où on a un enfant et qu'on l'attend et qu'on a besoin d'une aide parce que ça n'arrive pas, qu'on a ce sentiment de ne pas être normal, etc., en fait, la doula, elle va pouvoir avoir un impact là-dessus. Elle va pouvoir aiguiller la maman, lui donner, par exemple, des informations sur les associations qui existent, sur des livres à lire, sur peut-être d'autres femmes qu'elle a accompagnées. Comme ça, elles vont pouvoir se soutenir et en parler, de ne pas se sentir seule, en plus des associations. Il y a vraiment plein, plein, plein de choses à faire vis-à-vis de ça. Et ensuite, il y a la grossesse. Donc la grossesse, ça va être donné aussi plein d'astuces. Ça va être accompagné sur, j'ai trouvé ça très beau ce que tu as dit tout à l'heure, mais sur les vœux de naissance. Ce n'est pas le projet de naissance, mais c'est un vœu. J'aime bien ce vœu de naissance. On a ce souhait d'accouchement et de le mettre en place. Et la doula, surtout, ne va pas dire, tiens, c'est ça, ça, ça. C'est, il existe ça. Toi, qu'est-ce qui fait sens pour toi ? Où est-ce que tu as envie d'aller ? Avec qui tu as envie de le faire ? Et c'est pouvoir... Donner toutes les informations. Par exemple, j'ai une cliente qui m'a envoyé un message tout à l'heure et qui me dit, est-ce que tu as un livre sur l'allaitement ? Elle me conseille, etc. Que je peux aussi faire. Je lui dis, mais qu'est-ce que tu recherches dans ce livre ? Elle me dit, des positions pour l'allaitement, etc. Je dis, mais ça, je te le donne. On va faire une séance ensemble. Et donc, du coup, je vais pouvoir t'accompagner aussi sur l'allaitement. Donc, ça va être vraiment sur la grossesse pour tout préparer, dans la chambre, etc. Le jour de l'accouchement, elle va pouvoir être là, que ce soit en structure aussi. hospitalière si l'hôpital accepte, ou à la place du coparent si c'est une maman solo, etc. Ou à domicile, et en fait ça va être un soutien émotionnel et logistique. On va pouvoir aller chercher des petites serviettes chaudes pour aider les sages-femmes, on va faire un thé aux coparents, on va être là émotionnellement pour la maman lui tenir les mains, lui dire vas-y tu peux le faire, etc. Donner aussi le rôle, je crois que je l'ai dit, mais du coparent. Et ensuite, par rapport au postpartum, ça va être de l'écoute. Dans tous les cas, l'outil principal... De la doula, c'est de l'écoute, de l'écoute, de l'écoute. Parce que parfois, on se rend compte que c'est juste ça que la maman veut. Ce n'est pas des conseils, c'est juste être entendu et être reconnu pour ce qu'elle est en train de ressentir. Et en postpartum, on va pouvoir être là pour faire le ménage, pour faire à manger, pour enlever cette charge mentale qu'il y a autour de tout ce que la maman est censée faire quand elle reçoit du monde et qu'en fait, pareil, elle se dit, c'est à moi de faire le gâteau, c'est à moi de faire le café. Non, en fait, c'est ta famille qui vient te voir, tu viens d'avoir un bébé, tu as fait un marathon. En fait, c'est eux qui se ramènent ça. Donc, c'est aussi prendre ce pouvoir qu'ils n'osent pas dire. Ils n'osent pas dire non. Ils l'ont là, ils ont envie de le faire, mais ils ne se sentent pas légitimes de pouvoir le faire. Donc, c'est accompagner aussi les parents là-dessus, accompagner le coparent sur comment il va pouvoir accompagner la mère petit à petit vis-à-vis d'eux. Toutes ces semaines et ensuite toutes ces années, parce qu'en fait, il y a des personnes qui ne savent pas juste quoi faire, comment le faire, et elles ne savent pas l'exprimer. Donc, c'est un petit peu cette facilitatrice. Voilà, en tant que doula. Voilà.

  • Speaker #0

    Rôle très large,

  • Speaker #3

    exactement. Et insoupçonné. Et donc,

  • Speaker #0

    ça, c'était ton rôle de doula. Et je vais essayer de le dire sans... Donc, tu es aussi hypnothérapeute périnatale. Waouh !

  • Speaker #1

    C'est ça, hein ?

  • Speaker #3

    Hypnothérapeute spécialisée dans la femme, mais... Pas périnatale ? Non.

  • Speaker #0

    D'accord, OK.

  • Speaker #3

    En fait, je suis hypnothérapeute. D'où c'est venu pour vous expliquer, pour que vous compreniez ? Donc, j'ai trouvé l'hypnonaissance. je me suis formée en hypnonaissance. Sauf qu'avec notre expérience personnelle, on s'est rendu compte que s'il y avait une décompensation pendant... C'est-à-dire que la maman ou le papa se met à pleurer, il se passe quelque chose pendant la séance, etc. et qu'en fait, il doit être pris en charge individuellement, c'est pouvoir le prendre en charge et ne pas lui dire Tiens, est-ce que tu peux aller voir un hypnothérapeute ? ou Est-ce que tu peux aller voir un psychologue ? Là, en fait, c'est pouvoir prendre en charge la personne de A à Z. Et en fait, j'ai décidé d'accompagner... Soigner la femme en hypnose pour toute sa vie, de 18 à 90 ans, sur tout ce qui lui arrive. J'ai choisi la femme parce que j'ai aussi ce côté féministe, alors que j'adore l'égalité homme-femme. Mais j'ai ce côté-là aussi qui vient me chercher. Par contre, j'accompagne les coparents que je suis en tant que doula ou dans l'hypnonescence pour en fait venir vraiment créer cette bulle et aller soigner s'il faut. Par contre, si un homme vient d'ailleurs, non, là, je ne préfère pas le faire. Donc voilà d'où le côté hypnothérapeute. En fait, c'est avoir toutes les clés en main de venir accompagner au-delà de l'hypnonaissance s'il y a un besoin.

  • Speaker #0

    Ça me convient bien comme explication. Est-ce que tu as envie de parler de quelque chose ?

  • Speaker #3

    Et je fais du coup la thérapie de couple en hypnose.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, thérapie de couple en hypnose.

  • Speaker #3

    Et ouais, parce qu'en fait, on se rend compte qu'il y a des blessures. Donc les blessures, on vient les soigner. Et on est, donc je suis aussi formée, je dis on, toutes les personnes qui ont fait cette formation, ben en fait vraiment formées à... le rendez-vous avant des hypnoses, ensuite les hypnoses individuelles et après on se rejoint ensemble pour travailler ensemble sur le futur vu que ça a été soigné incroyable,

  • Speaker #0

    et là-dessus tu traites plutôt en postpartum en baby clash ou pas du tout ? il y a de tout et je pense que moi je puis est-ce que vous avez envie d'ajouter quelque chose ?

  • Speaker #3

    juste, j'ai pas parlé de l'hypnonaissance on en a parlé pendant la couche

  • Speaker #0

    franchement mais j'en ai pas non mais après on a deux autres épisodes où il y a du détail sur l'hypnose du coup on est pas obligé on a mis pas mal de détails ailleurs on peut pas tout dire donc t'inquiète on

  • Speaker #3

    est presque à 3h d'émission on a la plus belle maison mais on est les plus bas à la prochaine à la prochaine bisous

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #1

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #0

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.

  • Speaker #1

    Bisous !

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Description

Bonjour à toustes, 


Dans cet épisode du podcast Aternité, on a parlé de plein de choses.

Jenny nous a raconté un épisode de début de vie à 4 très difficile. 

Ils nous ont parlé de leur post partum et de l’organisation qu’ils ont mis en place pour survivre aux premiers mois de leur deuxième bébé, aux baby clash et au manque de sommeil.

Ils nous ont parlé des difficultés qu’on rencontre lorsqu’on a deux enfants rapprochés, mais aussi des moments de bonheur qui y sont liés.

Enfin, Jenny nous a parlé de ses rôles de Doula et d’hypnothérapeute.


Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, matrescence, patrescence, paternité, podcast, charge mentale, podcast parentalité, doula, hypnonaissance


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire.

  • Speaker #2

    Et dans l'épisode précédent de Aternité...

  • Speaker #3

    Un accouchement magnifique avec l'hypnonaissance. Et là, le retour à la maison.

  • Speaker #2

    Synonyme de... Non plus 3, mais 4 à la maison.

  • Speaker #3

    4 et le début des emmerdes. Du coup,

  • Speaker #1

    on s'était arrêté avec une première... comment dire...

  • Speaker #3

    Expérience... Pour Elios. Ouais. Pour Elios. Ouais.

  • Speaker #0

    Et pour vous aussi.

  • Speaker #3

    Intense.

  • Speaker #1

    Et du coup, un début de vie à quatre un petit peu mouvementé, déjà dès la première semaine. Comment s'est passée la suite ?

  • Speaker #3

    Je crois que quelques jours après, j'étais sur le canapé, posée. J'avais pas tiqué mon chat qui était à côté de moi. Et Guillaume va chercher Elios et rentre. Et là, en fait, je vois Elios et je dis à Guillaume parce qu'il faut savoir que depuis sa naissance, du coup, il fait de la... l'asthme du nourrisson, et donc maintenant l'asthme du petit enfant. Et là je dis, il est en détresse respiratoire. Là il est en tirage, il faut faire quelque chose. Donc je suis à fond sur notre enfant, et là Guillaume voit le chat et dit, le chat il va pas bien, il arrive pas à respirer. Et en fait le chat s'est fait renverser. Sauf que je n'ai pas vu de toute la journée qu'il s'est posé à côté de moi, et qu'en fait il est en train de décider à côté de moi. Donc moi, seule, avec les deux enfants, Guillaume a emmené le chat aux urgences, pour faire tout ce qu'il fallait. Donc deuxième... événement assez chaud ça a très bien fini pour Elios il est avec nous et pour le chat aussi il est avec nous j'ai pas aussi demandé et du coup le début post partum qui a été tout l'inverse du premier c'est à dire que cet accouchement a été un accouchement de rêve mais par contre ça a été super compliqué encore maintenant on commence à sortir la tête de l'eau mais on a compris ce que c'était un petit peu de s'embrouiller pour rien ou pour de la fatigue. On a quand même toujours été là, comme une équipe, à se soutenir, à se relayer. On faisait aussi une nuit sur deux, mais ça veut dire que celui qui faisait la nuit, faisait la nuit des deux enfants, pour laisser l'autre dormir. Et allaitement. Allaitement qui s'est super bien passé. J'étais beaucoup plus informée. Donc là, je crois que je peux dire que mon allaitement s'est terminé il y a peut-être une semaine. Donc j'ai allaité un an et demi. Bravo. Bravo, merci. Et... Et par contre, ça a été du déglingo. Je pense que j'ai touché la dépression du postpartum. Un mois après la naissance d'Ezra, on va en vacances chez ma mère. Et en fait, on y va en voiture. On fait un arrêt à Tours. Et là, j'ai un problème avec le réveil des enfants. Au moins, le réveil. J'aime pas réveiller les gens. Et là, en fait, il y a Elios qui dort, Guillaume qui dort. Et le petit qui est à côté de moi, moi, je suis en train de conduire. Et en fait, Ezra qui se réveille. Et ça me stresse parce que je me dis, il va réveiller son frère. Et grosso modo, il est en train de conduire. stress. J'essaye de le calmer, etc. Ça ne marche pas. Et là, une émotion qui me monte, je mets un gros point dans le pare-brise et je pète le pare-brise pendant que j'étais en train de rouler. Mais je pense que vu qu'il y avait le coffre de toit et tout, non, je ne suis pas superwoman.

  • Speaker #2

    Un brise fissuré.

  • Speaker #3

    Ah ouais ? Ouais, ouais. Vraiment, de toutes parts. Carglass, la barre,

  • Speaker #0

    Carglass remplace.

  • Speaker #3

    Non,

  • Speaker #1

    mais la cuisine, elle ne colle pas, là.

  • Speaker #3

    Ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    Ok, ouais, t'avais besoin d'évacuer un petit truc.

  • Speaker #3

    C'est ça. Et en fait, c'était le début de quelque chose, clairement. C'est-à-dire qu'en fait, Ezra... a été bébé tout l'inverse d'Elios. Il faisait passer nuit, et en fait, j'aime pas en plus ce terme, faire ses nuits, il dormait très peu, il dormait en quinconce,

  • Speaker #2

    sans arrêt,

  • Speaker #3

    on ne pouvait pas le poser. Et je comprenais pas, en fait, avant, je comprenais pas les autres personnes qui disaient, non mais tu le poses et tout, et moi je peux pas, bah si en fait tu peux, tu le poses et puis c'est tout. Non, en fait, on ne pouvait pas. Donc j'ai fait énormément, et je voulais aussi, mais on a fait énormément de portes. tous les deux. Moi, au début, parce que je n'avais pas les écharpes qui te plaisaient, mais à partir du moment où j'ai trouvé le maïtaï, c'est bon. Il y a tellement de choses à dire que j'ai peur de m'éparpiller. Il mangeait bien, mais il ne dormait pas. Il y avait Hélios qui était là. On avait cette crainte de trop donner au deuxième et du coup pas assez. J'ai l'impression qu'on a limite plus donné au premier qu'au deuxième, surtout avec ce qui s'était passé avec cet accident. Avec le fait qu'il fasse de la détresse alors que notre deuxième enfant allait très bien. Donc même je trouve maintenant dans leur tempérament, on voit qu'Ezra s'efface peut-être un petit peu plus, parce qu'Elios prend beaucoup de place dans sa façon d'être.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il s'efface ou est-ce qu'il est plus indépendant ? Entre les deux naissances, il y en a un qui naît avec une détresse respiratoire, où il n'y a pas le pot à pot juste après la naissance avec maman. Donc peut-être un besoin exacerbé après et encore aujourd'hui de notre présence, surtout celle de maman. Et je dis surtout celle de maman parce que j'essuie... très régulièrement, peut-être que des papas vont se reconnaître là-dedans. Je veux maman ! Mais des fois c'est d'une violence extrême. que c'est qu'un enfant, mais on reste des êtres humains, et des fois, ça met à mal nos émotions, même si on s'en reprend et on se dit, c'est qu'un enfant, il faut être là pour lui. Alors que le deuxième, où la naissance s'est beaucoup mieux passée, avec l'hypnonaissance, et dans l'eau, et sans péridurale, et physio, et du coup, il y a eu le pot à pot, et aujourd'hui, on se dit, est-ce qu'avec tous ces éléments, ça peut favoriser le fait qu'il soit beaucoup plus autonome ? Et j'ai ce sentiment que, d'un point de vue général, il a cherché l'autonomie beaucoup plus tôt. et beaucoup plus rapidement que son frère. Vouloir se déplacer lui-même. Il faisait des crises parce qu'il ne pouvait pas se mettre debout ou aller chercher ce qu'il voulait.

  • Speaker #3

    Il ne peut pas supporter qu'on lui donne un manger, il veut le faire lui-même. Ah ouais ? Ah ouais, il hurle à la mort si on essaie de lui donner un manger.

  • Speaker #2

    Là où son grand frère, les câlins, les bisous, il y a un moment donné où ça le saoule parce que moi je suis très câlin, très bisou. Mais Ezra, le petit, à un moment donné, non stop. Le soir, après le biberon, je veux dormir, donc pas de bisous, pas de caresses, pose-moi. C'est limite. C'est dur. Ici, la loi, c'est moi. Et c'est mon fils qui parle quand je dis ça.

  • Speaker #3

    Et ça a été aussi compliqué parce que du coup, Guillaume travaillait beaucoup. Et donc, j'étais seule avec les enfants le soir, à peu près trois ou quatre soirs. Mais j'étais seule avec, du coup, un enfant à aller coucher, mais pendant qu'il y avait le deuxième. Mais du coup, le plus grand réveillait le deuxième, je n'arrivais pas à aller coucher, etc. Donc, en fait, je commençais à être anxieuse à l'arrivée du soir. Dès que le soir tombait... Il fallait que je les couche, je commençais à être anxieuse, je ne savais pas comment faire. On en est arrivé un jour, on était à la crèche, et qu'en fait la directrice de la crèche nous voit nous effondrer, et qu'elle nous donne des astuces, etc., de ce qui peut exister, quel soutien on peut avoir, on a eu une psy au téléphone. On était vraiment mal, et après a commencé cette jalousie, cette fratrie en fait.

  • Speaker #1

    Entre les deux ?

  • Speaker #3

    Oui. Elios, qui a été beaucoup jaloux des rats, encore maintenant ça va beaucoup mieux. Ça y est, on commence à toucher ce jeu commun ensemble. Elios vient tout le temps chercher Ezra. Donc le plus grand vient tout le temps chercher le petit. Mais il y a eu des propos d'Elios qui disaient Maman, t'es ma maman et papa, c'est le papa d'Ezra.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #3

    ok. Ou par exemple, tout à l'heure, je vais chercher Elios à la garderie et en fait, il me dit Non mais, il est où Ezra ? Je ne vais pas le voir dans la voiture. Non mais je ne veux pas Ezra. Et donc je veux le mettre dans la voiture et là, il hurle à la mort. Il se tend, il ne veut pas rentrer dans la voiture. Elle a hurlé à me griffer.

  • Speaker #0

    Donc c'est très compliqué.

  • Speaker #3

    Donc clairement, on essaye de faire plein de choses pour quand même rester dans nos bottes, pour ne pas craquer. Moi, il y a eu deux fois, et là ça vient en lien avec mon éducation, où à deux reprises, j'étais à deux doigts d'être violente et en fait, je me suis maintenue. Donc ce truc de pose ton enfant et va ailleurs. Mais le pire, c'est que la violence, c'était même pas avec le petit, c'était plutôt avec le... Plus grand. Le petit, les pleurs sans arrêt la nuit, etc. Il nous en a mis plein la tronche quand on n'en pouvait plus. Et en fait, ils ont les chambres côte à côte. Donc en fait, toujours cette peur de... Il va réveiller le deuxième.

  • Speaker #1

    Et c'est le cas ?

  • Speaker #3

    Oui. Oui, c'est le cas, oui.

  • Speaker #2

    Des fois, le grand, il se réveille et il ouvre la porte de son frère et il allume la lumière.

  • Speaker #3

    Ah bon ? Il nous a fait ça.

  • Speaker #2

    À 5h du matin.

  • Speaker #3

    Et quand il y en a un qui dort enfant tard, ben t'as l'autre qui se lève tôt. Ils ne peuvent pas faire ensemble le même horaire ici. pourtant on a des trucs on a Rémi, là il est en train de dormir tu te lèves pas et tout, non ça ne fonctionne pas et jusqu'au point où là dernièrement, mais c'est plus dans l'éducation vis-à-vis du Terrible 2 qui est aussi un des Terrible 3 où en fait une de mes contacts, une de mes amies, les ateliers du citron on s'est fait accompagner parce que elle est en vous vous êtes fait accompagner par qui ? Par une amie qui a créé les ateliers du citron et c'est quoi les ateliers du citron ? C'est une éducatrice Montessori qui est aussi formée dans la communication non-violente. Une pépite, cette fille, elle est venue à la maison, elle a regardé nos jeux, on a parlé de ce qui se passait, etc. Et en fait, on a aussi compris que la façon de jouer d'Elios venait aussi de sa naissance. Et que tout est lié. Et il a toujours un besoin d'aller chercher le plus loin vis-à-vis de tout casser. Mais casser pour même se tester lui-même. son corps de faire des choses dangereuses. Et donc du coup, elle nous a dit quel jeu pouvait adapter en fonction de ça, dans notre façon de parler aussi avec lui, etc. Elle donne plein d'outils, parce qu'au bout d'un moment, on ne peut pas gérer seul. Et que je n'ai pas envie d'être ce genre de maman qui, en fait, parce que il y a un ancrage sur mon éducation, ça vient en fait ouvrir une valve qui fait que je vais être violente ou un truc comme ça. Mais donc ça a été très très très compliqué. Notre couple, heureusement qu'on On s'aime super fort, et vraiment super fort, parce que que ce soit les relations intimes, que ce soit la communication, etc., c'est mis à mal, et en fait, on a toujours su revenir l'un vers l'autre et en fait se dire, ouais, là, je suis fatiguée, et voilà. Et c'est pour ça que, je le dirai plus tard, mais dans mes accompagnements, pour moi, c'est très important que le couple soit solide.

  • Speaker #2

    Je confirme.

  • Speaker #0

    Et toi, Guillaume, ton postpartum ?

  • Speaker #2

    Message à toi. Tous les parents qui ont un enfant. Un enfant, c'est incroyable. Deux enfants, c'est exponentiel. Donc, grand respect à ceux qui ont deux enfants et ceux qui ont à partir de trois enfants. Mais qu'est-ce qui vous est passé par la tête ? Non, c'est là, quand on a deux, on se dit mais un, c'est simple, mais tellement simple. Et on s'en rend compte des fois quand il y a Elios qui est chez sa grand-mère et on n'a que Ezra à la maison.

  • Speaker #1

    C'est les vacances.

  • Speaker #2

    Oh, mes craintes. Non, mon postpartum, encore une fois, différemment d'Elios, parce que la période Covid faisait que je ne travaillais plus, là, je travaille à nouveau à fond et j'enchaîne deux métiers parce que pendant le Covid, je me suis formé au massage sportif. Deux métiers et quelque part création où je développe la deuxième activité. Donc voilà, je ne vais pas dire peu présent parce que je suis quand même présent à la maison par rapport à ceux qui ont un job ou ils font du 9h17 mais je sens que c'est dur la fatigue en prend un coup, le moral en prend un coup et vu que je fais un job physiquement physiquement intense mon corps en prend un coup c'est bien que dès qu'il y a un coup de fatigue et qu'il y a la moindre étincelle qui vient allumer un feu, le moindre petit truc que ce soit de Jenny, que ce soit des enfants alors que ça peut paraître anodin ça me fait partir direct et ouais c'est dur et c'est là que je me dis il va falloir faire des réglages dans ton rythme de vie si bien que j'ai abandonné des créneaux le soir pour être présent là où je travaillais 4 soirs, je ne travaille plus que 2 soirs dans la semaine donc le reste de la semaine, les soirs je suis là puis on a fait quelques petits compromis ensemble si bien que ça fonctionne tous les matins j'emmène les 2 enfants à l'école, à la crèche attends, attends, laisse moi terminer il y a des matins Ezra c'est tout le temps moi mais il y a des fois où je commence à une certaine heure où Jenny va emmener le grand à l'école en fait tu commences

  • Speaker #3

    Ça a emmené aussi Elios depuis deux mois. Mais avant, ça n'a pas été fait. Et en fait, on s'est rendu compte que là, on avait atteint un stade où il fallait prendre des décisions parce que sinon, c'était compliqué.

  • Speaker #2

    Et oui, le sommeil, c'est le sommeil le plus dur, c'est ça, je crois.

  • Speaker #0

    C'est l'hiver de la guerre, c'est ça.

  • Speaker #2

    Autant ça peut être merveilleux, autant que c'est absolument incroyablement prenant d'avoir des enfants et de vivre les différentes phases qu'ils peuvent avoir. 3-6-9 mois, 3-6-9 ans les pics de croissance ou les grands changements qui s'opèrent en eux qu'on soupçonne même pas et on se dit mais pourquoi il réagit comme ça reste cool quoi alors qu'au final même si mais tellement et Elios il a 3 ans mais il a que 3 ans il y a 3 ans il était dans le ventre de sa mère et c'est un être qui évolue dans un monde dans lequel il était peut-être pas voué à être et donc il y a une part de nous où on veut le protéger de tout Mais il y a une autre part où ça devient un être humain qui pense, qui prend des décisions et qui fait le choix, en nous regardant dans les yeux, de jeter sa cuillère par terre. Ça peut être ça comme ça peut être autre chose. Mais ça, plus la fatigue, plus la journée de travail derrière, bon, coup d'électricité dans la tête. C'est là où il faut être très solide.

  • Speaker #0

    Créer un grand coup.

  • Speaker #2

    Et puis de temps en temps, créer un grand coup aussi, parce que ça fait tellement de fois que...

  • Speaker #3

    l'éducation positive ça va bien 5 minutes mais à un moment donné il faut écouter ce que disent papa et maman moi je m'en suis rendu compte que ça donnait une charge de m'occuper des enfants en fait je disais à Guillaume à la fin non mais je me suis tapé les gosses toute la journée en fait tu te tapes pas tes gosses c'est tes gosses tu les as voulus ils sont là et les moments où tu te tapes du temps avec eux en fait eux ils voient j'avais vu un réel comme ça ils voient la vie mais tout aussi différemment et ils la voient comme on a fait ça avec maman on a fait ça et tout alors que la maman elle est là Alors qu'en fait, c'est pas du tout fait comme ça. Par contre, je tiens à dire que si c'était à refaire, je le referais. Parce qu'en fait, ces moments de complicité entre les enfants et qu'ils se fassent des bisous, qu'ils se disent je t'aime à la folie jusqu'aux étoiles, que, en fait, mais ça vaut de l'or. Donc ouais, c'est chaud. C'est chaud, mais je le refais mille fois. À un an et demi d'écart, je m'en fiche, je le refais mille fois.

  • Speaker #2

    Tout pareil. La seule chose que je changerais dans la façon que j'ai eu d'aborder le fait d'avoir des enfants, c'est le fait d'être préparé. et d'avoir une aide extérieure pour pas juste choisir un restaurant à la dernière minute en se disant que ça va le faire et que non non je pense avec l'hypnonaissance c'est une chose mais le rôle de doula là où et ça ça me vient comme ça on en a pas parlé le rôle d'une doula c'est d'accompagner la maman du désir d'enfant jusqu'au postpartum mais et le papa aussi si j'ai bien compris et le papa mais je trouve que t'en parles pas assez et du papa vous en pensez quoi vous ?

  • Speaker #3

    Pour de vrai, vous qui me suivez, j'en parle pas assez ?

  • Speaker #1

    Si, moi,

  • Speaker #2

    je trouve. Tu parles souvent du papa, mais je sais pas, c'est peut-être juste moi.

  • Speaker #0

    En fait, c'est difficile. Je pense qu'il y a un côté en parler, t'en parles, mais il y a certains papas qui auraient envie qu'on en parle peut-être. de manière égale ce que je comprends sauf que y'en a qui s'y retrouvent y'en a qui s'y retrouvent pas du tout du coup je pense que le curseur est encore un peu difficile à trouver. Je ne sais pas ce que tu en penses.

  • Speaker #1

    C'est un métier qui est très récent en France. Enfin, très récent. En tout cas, qui n'est pas médiatisé correctement, qui n'a pas assez de visibilité sur ce métier, donc qui est inconnu pour beaucoup. Et du coup, je pense que c'est ça aujourd'hui qui manque. C'est vraiment cette visibilité du métier de doula.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, est-ce que tu veux nous en parler un petit peu, Jenny, du métier de doula ?

  • Speaker #1

    Superbe transition.

  • Speaker #3

    Et d'hypnothérapeute ? Et d'hypnothérapeute. Oui.

  • Speaker #0

    En hypnonaissance.

  • Speaker #1

    Tout est lié.

  • Speaker #0

    Qui n'est pas la même chose qu'hypno-natale.

  • Speaker #3

    Exactement. Donc le métier de doula m'est venu pendant mon bilan de compétences que j'ai fait quand j'ai été enceinte de mon deuxième enfant. Je voulais arriver dans la vie de personne dans un moment heureux. Et au niveau du bilan de compétences, les compétences et mes qualités qui sont ressorties, regroupées en fait après avoir cherché sur internet, le rôle de doula. Et je me suis dit, mais c'est exactement ça que je veux faire. Donc, je me suis renseignée. J'ai préparé tout ça, en fait, pendant ma grossesse, en me disant, voilà, le jour de mon accouchement. Après, c'est blackout. Je ne veux pas entendre parler de formation, etc. Je veux que tout soit prêt, mais prendre mon temps pour moi et avec mon bébé. Donc, j'ai commencé à... La question, c'était mon parcours ou vraiment le métier ? Non,

  • Speaker #0

    mais ça me va aussi, le parcours.

  • Speaker #3

    Je viens de...

  • Speaker #0

    Vas-y, donc, tu voulais prendre le temps avec ton bébé.

  • Speaker #1

    Ce qui arrive souvent, je me permets, la reconversion professionnelle des mères et je pense des pères aussi, au premier instant de vie de leur enfant, il y en a qui n'ont pas envie de reprendre leur taf. Quand ils ont leur bébé qui vient de naître, ils doivent reprendre le taf pour les pères plutôt que pour les mères. Mais les mères, déjà, c'est à trois mois de naissance ou deux mois et demi. C'est hyper brutal et il y en a qui n'ont pas envie qui n'ont pas envie... qui ne se voient pas reprendre le métier qu'ils avaient avant, c'est une tannée.

  • Speaker #0

    Je pense même qu'il y a beaucoup de femmes qui changent de boulot en faisant une espèce de crise de la maternité. De la matricence.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et qui, à la fin, du vrai postpartum, ou peut-être même un peu plus, se rendent compte qu'en fait, c'est juste que ça ne correspondait plus du tout à leur... à leurs besoins du moment.

  • Speaker #1

    Parce qu'on évolue. En devenant parent, on évolue. Et on n'a plus les mêmes aspirations, plus les mêmes envies. Ça peut arriver.

  • Speaker #0

    Mais donc, du coup... Je suis désolée, on est partis dans un...

  • Speaker #3

    Non, c'est moi que j'ai bien aimé. Justement, pas votre avis. Et je suis d'accord, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Donc, par rapport au métier de doula, c'est quoi le métier de doula ? Parce qu'on n'en parle pas beaucoup.

  • Speaker #3

    Donc, la doula existe depuis tout temps. Ça vient du grec ancien et ça signifie esclave. donc c'était une personne en fait dans les maisons qui allait aider les parents et en fait ça a toujours été là sauf que c'était un petit peu la femme de l'ombre on va dire et aussi parce que ça a été mal vu parce que certaines doulas sont allées au delà de leurs des lignes parce qu'on a aucune notion médicale alors on a des notions médicales on est formé par des sages-femmes mais on a aucune compétence ou aucun j'ai pas le mot mais savoir-faire c'est pas Le savoir-faire, c'est le fait de faire, en fait. On ne doit pas avoir d'actes médicaux sur une maman. Même si on a des notions, même si on peut déceler, par exemple, une pré-eclampsie, en fait, on ne va pas lui dire ce qui se passe. On va lui dire, là, comment tu te sens ? D'accord, il y a ça. Tu devrais peut-être aller voir ta sage-femme. Un accouchement à domicile, on n'arrive pas en première sur les lieux. On arrive après à la sage-femme, parce qu'il arrive quoi que ce soit, sinon c'est pour notre pomme. Donc, en fait, c'est vraiment savoir rester dans les lignes. Ne pas même mal... Le grain savoir, c'est se dire qu'on est humble, on le sait, mais notre science, on ne va pas la mettre partout et en profiter. Donc du coup, une doula, ça va venir dans toute la vie d'une personne de base. Et il y a même des doulas pour les fins de vie, qui s'appellent des tanadoulas. Mais la doula va être plus connue par rapport à la maternité. Donc du désir d'enfant jusqu'au postpartum, le désir d'enfant qu'on oublie souvent. À partir du moment où on a un enfant et qu'on l'attend et qu'on a besoin d'une aide parce que ça n'arrive pas, qu'on a ce sentiment de ne pas être normal, etc., en fait, la doula, elle va pouvoir avoir un impact là-dessus. Elle va pouvoir aiguiller la maman, lui donner, par exemple, des informations sur les associations qui existent, sur des livres à lire, sur peut-être d'autres femmes qu'elle a accompagnées. Comme ça, elles vont pouvoir se soutenir et en parler, de ne pas se sentir seule, en plus des associations. Il y a vraiment plein, plein, plein de choses à faire vis-à-vis de ça. Et ensuite, il y a la grossesse. Donc la grossesse, ça va être donné aussi plein d'astuces. Ça va être accompagné sur, j'ai trouvé ça très beau ce que tu as dit tout à l'heure, mais sur les vœux de naissance. Ce n'est pas le projet de naissance, mais c'est un vœu. J'aime bien ce vœu de naissance. On a ce souhait d'accouchement et de le mettre en place. Et la doula, surtout, ne va pas dire, tiens, c'est ça, ça, ça. C'est, il existe ça. Toi, qu'est-ce qui fait sens pour toi ? Où est-ce que tu as envie d'aller ? Avec qui tu as envie de le faire ? Et c'est pouvoir... Donner toutes les informations. Par exemple, j'ai une cliente qui m'a envoyé un message tout à l'heure et qui me dit, est-ce que tu as un livre sur l'allaitement ? Elle me conseille, etc. Que je peux aussi faire. Je lui dis, mais qu'est-ce que tu recherches dans ce livre ? Elle me dit, des positions pour l'allaitement, etc. Je dis, mais ça, je te le donne. On va faire une séance ensemble. Et donc, du coup, je vais pouvoir t'accompagner aussi sur l'allaitement. Donc, ça va être vraiment sur la grossesse pour tout préparer, dans la chambre, etc. Le jour de l'accouchement, elle va pouvoir être là, que ce soit en structure aussi. hospitalière si l'hôpital accepte, ou à la place du coparent si c'est une maman solo, etc. Ou à domicile, et en fait ça va être un soutien émotionnel et logistique. On va pouvoir aller chercher des petites serviettes chaudes pour aider les sages-femmes, on va faire un thé aux coparents, on va être là émotionnellement pour la maman lui tenir les mains, lui dire vas-y tu peux le faire, etc. Donner aussi le rôle, je crois que je l'ai dit, mais du coparent. Et ensuite, par rapport au postpartum, ça va être de l'écoute. Dans tous les cas, l'outil principal... De la doula, c'est de l'écoute, de l'écoute, de l'écoute. Parce que parfois, on se rend compte que c'est juste ça que la maman veut. Ce n'est pas des conseils, c'est juste être entendu et être reconnu pour ce qu'elle est en train de ressentir. Et en postpartum, on va pouvoir être là pour faire le ménage, pour faire à manger, pour enlever cette charge mentale qu'il y a autour de tout ce que la maman est censée faire quand elle reçoit du monde et qu'en fait, pareil, elle se dit, c'est à moi de faire le gâteau, c'est à moi de faire le café. Non, en fait, c'est ta famille qui vient te voir, tu viens d'avoir un bébé, tu as fait un marathon. En fait, c'est eux qui se ramènent ça. Donc, c'est aussi prendre ce pouvoir qu'ils n'osent pas dire. Ils n'osent pas dire non. Ils l'ont là, ils ont envie de le faire, mais ils ne se sentent pas légitimes de pouvoir le faire. Donc, c'est accompagner aussi les parents là-dessus, accompagner le coparent sur comment il va pouvoir accompagner la mère petit à petit vis-à-vis d'eux. Toutes ces semaines et ensuite toutes ces années, parce qu'en fait, il y a des personnes qui ne savent pas juste quoi faire, comment le faire, et elles ne savent pas l'exprimer. Donc, c'est un petit peu cette facilitatrice. Voilà, en tant que doula. Voilà.

  • Speaker #0

    Rôle très large,

  • Speaker #3

    exactement. Et insoupçonné. Et donc,

  • Speaker #0

    ça, c'était ton rôle de doula. Et je vais essayer de le dire sans... Donc, tu es aussi hypnothérapeute périnatale. Waouh !

  • Speaker #1

    C'est ça, hein ?

  • Speaker #3

    Hypnothérapeute spécialisée dans la femme, mais... Pas périnatale ? Non.

  • Speaker #0

    D'accord, OK.

  • Speaker #3

    En fait, je suis hypnothérapeute. D'où c'est venu pour vous expliquer, pour que vous compreniez ? Donc, j'ai trouvé l'hypnonaissance. je me suis formée en hypnonaissance. Sauf qu'avec notre expérience personnelle, on s'est rendu compte que s'il y avait une décompensation pendant... C'est-à-dire que la maman ou le papa se met à pleurer, il se passe quelque chose pendant la séance, etc. et qu'en fait, il doit être pris en charge individuellement, c'est pouvoir le prendre en charge et ne pas lui dire Tiens, est-ce que tu peux aller voir un hypnothérapeute ? ou Est-ce que tu peux aller voir un psychologue ? Là, en fait, c'est pouvoir prendre en charge la personne de A à Z. Et en fait, j'ai décidé d'accompagner... Soigner la femme en hypnose pour toute sa vie, de 18 à 90 ans, sur tout ce qui lui arrive. J'ai choisi la femme parce que j'ai aussi ce côté féministe, alors que j'adore l'égalité homme-femme. Mais j'ai ce côté-là aussi qui vient me chercher. Par contre, j'accompagne les coparents que je suis en tant que doula ou dans l'hypnonescence pour en fait venir vraiment créer cette bulle et aller soigner s'il faut. Par contre, si un homme vient d'ailleurs, non, là, je ne préfère pas le faire. Donc voilà d'où le côté hypnothérapeute. En fait, c'est avoir toutes les clés en main de venir accompagner au-delà de l'hypnonaissance s'il y a un besoin.

  • Speaker #0

    Ça me convient bien comme explication. Est-ce que tu as envie de parler de quelque chose ?

  • Speaker #3

    Et je fais du coup la thérapie de couple en hypnose.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, thérapie de couple en hypnose.

  • Speaker #3

    Et ouais, parce qu'en fait, on se rend compte qu'il y a des blessures. Donc les blessures, on vient les soigner. Et on est, donc je suis aussi formée, je dis on, toutes les personnes qui ont fait cette formation, ben en fait vraiment formées à... le rendez-vous avant des hypnoses, ensuite les hypnoses individuelles et après on se rejoint ensemble pour travailler ensemble sur le futur vu que ça a été soigné incroyable,

  • Speaker #0

    et là-dessus tu traites plutôt en postpartum en baby clash ou pas du tout ? il y a de tout et je pense que moi je puis est-ce que vous avez envie d'ajouter quelque chose ?

  • Speaker #3

    juste, j'ai pas parlé de l'hypnonaissance on en a parlé pendant la couche

  • Speaker #0

    franchement mais j'en ai pas non mais après on a deux autres épisodes où il y a du détail sur l'hypnose du coup on est pas obligé on a mis pas mal de détails ailleurs on peut pas tout dire donc t'inquiète on

  • Speaker #3

    est presque à 3h d'émission on a la plus belle maison mais on est les plus bas à la prochaine à la prochaine bisous

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #1

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #0

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.

  • Speaker #1

    Bisous !

Description

Bonjour à toustes, 


Dans cet épisode du podcast Aternité, on a parlé de plein de choses.

Jenny nous a raconté un épisode de début de vie à 4 très difficile. 

Ils nous ont parlé de leur post partum et de l’organisation qu’ils ont mis en place pour survivre aux premiers mois de leur deuxième bébé, aux baby clash et au manque de sommeil.

Ils nous ont parlé des difficultés qu’on rencontre lorsqu’on a deux enfants rapprochés, mais aussi des moments de bonheur qui y sont liés.

Enfin, Jenny nous a parlé de ses rôles de Doula et d’hypnothérapeute.


Tu peux nous laisser une bonne note et un joli commentaire sur ton appli d'écoute, ça nous aide énormément pour le référencement.

Tu peux aussi partager ce podcast à tes amis, à ta famille et à toute personne qui serait susceptible d'aimer les belles histoires de naissance.


Bonne écoute 🎙️


.aternité, c'est le podcast autour de la naissance de la parentalité dans lequel on retrouve tous les lundis un couple ou parent solo pour nous raconter leurs histoire de la conception aux premiers mois ou premières années de bébé en passant par la grossesse et la naissance.


Tu peux nous écouter si tu désires un enfant, si tu couves une grossesse (ou ta femme), si tu vas accoucher bientôt, si tu es jeune papa ou maman et que tu cherches d'autres expériences pour mieux comprendre ce que tu as pu vivre, et si tu es (moins jeune 🤣 ?) quelqu'un qui aime les histoires de naissance et qui veut écouter toutes les versions disponibles.


Clem & Marc : on est les animateurs de ce podcast mensuel, passionnés par ces histoires, émotions et anecdotes. On essaie de peindre le plus fidèlement possible la naissance de la parentalité. La plupart du temps, un enfant on le fait à deux, et on n'a toujours pas compris pourquoi il y avait une limite quasi hermétique entre les podcasts pour les femmes et les hommes : les deux co-parents ne devraient-ils pas avoir le même niveau d'information et se rassembler sur ce petit tsunami qui déboule un beau matin ? Nous en tout cas, on est persuadés que notre podcast est un moyen de rassembler les couples et de faire exister tout un panel de parents différents auxquels nos auditeurs peuvent ou non s'identifier.


Sujets : rencontre, amour, désir de grossesse, grossesse, annonce de grossesse, préparation à l’accouchement, accouchement, naissance, allaitement, amour, Aternité, bébé, couple, césarienne, dépression post partum, post partum, famille, histoire de naissance, maternité, parentalité, parents, matrescence, patrescence, paternité, podcast, charge mentale, podcast parentalité, doula, hypnonaissance


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.

  • Speaker #1

    On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire.

  • Speaker #2

    Et dans l'épisode précédent de Aternité...

  • Speaker #3

    Un accouchement magnifique avec l'hypnonaissance. Et là, le retour à la maison.

  • Speaker #2

    Synonyme de... Non plus 3, mais 4 à la maison.

  • Speaker #3

    4 et le début des emmerdes. Du coup,

  • Speaker #1

    on s'était arrêté avec une première... comment dire...

  • Speaker #3

    Expérience... Pour Elios. Ouais. Pour Elios. Ouais.

  • Speaker #0

    Et pour vous aussi.

  • Speaker #3

    Intense.

  • Speaker #1

    Et du coup, un début de vie à quatre un petit peu mouvementé, déjà dès la première semaine. Comment s'est passée la suite ?

  • Speaker #3

    Je crois que quelques jours après, j'étais sur le canapé, posée. J'avais pas tiqué mon chat qui était à côté de moi. Et Guillaume va chercher Elios et rentre. Et là, en fait, je vois Elios et je dis à Guillaume parce qu'il faut savoir que depuis sa naissance, du coup, il fait de la... l'asthme du nourrisson, et donc maintenant l'asthme du petit enfant. Et là je dis, il est en détresse respiratoire. Là il est en tirage, il faut faire quelque chose. Donc je suis à fond sur notre enfant, et là Guillaume voit le chat et dit, le chat il va pas bien, il arrive pas à respirer. Et en fait le chat s'est fait renverser. Sauf que je n'ai pas vu de toute la journée qu'il s'est posé à côté de moi, et qu'en fait il est en train de décider à côté de moi. Donc moi, seule, avec les deux enfants, Guillaume a emmené le chat aux urgences, pour faire tout ce qu'il fallait. Donc deuxième... événement assez chaud ça a très bien fini pour Elios il est avec nous et pour le chat aussi il est avec nous j'ai pas aussi demandé et du coup le début post partum qui a été tout l'inverse du premier c'est à dire que cet accouchement a été un accouchement de rêve mais par contre ça a été super compliqué encore maintenant on commence à sortir la tête de l'eau mais on a compris ce que c'était un petit peu de s'embrouiller pour rien ou pour de la fatigue. On a quand même toujours été là, comme une équipe, à se soutenir, à se relayer. On faisait aussi une nuit sur deux, mais ça veut dire que celui qui faisait la nuit, faisait la nuit des deux enfants, pour laisser l'autre dormir. Et allaitement. Allaitement qui s'est super bien passé. J'étais beaucoup plus informée. Donc là, je crois que je peux dire que mon allaitement s'est terminé il y a peut-être une semaine. Donc j'ai allaité un an et demi. Bravo. Bravo, merci. Et... Et par contre, ça a été du déglingo. Je pense que j'ai touché la dépression du postpartum. Un mois après la naissance d'Ezra, on va en vacances chez ma mère. Et en fait, on y va en voiture. On fait un arrêt à Tours. Et là, j'ai un problème avec le réveil des enfants. Au moins, le réveil. J'aime pas réveiller les gens. Et là, en fait, il y a Elios qui dort, Guillaume qui dort. Et le petit qui est à côté de moi, moi, je suis en train de conduire. Et en fait, Ezra qui se réveille. Et ça me stresse parce que je me dis, il va réveiller son frère. Et grosso modo, il est en train de conduire. stress. J'essaye de le calmer, etc. Ça ne marche pas. Et là, une émotion qui me monte, je mets un gros point dans le pare-brise et je pète le pare-brise pendant que j'étais en train de rouler. Mais je pense que vu qu'il y avait le coffre de toit et tout, non, je ne suis pas superwoman.

  • Speaker #2

    Un brise fissuré.

  • Speaker #3

    Ah ouais ? Ouais, ouais. Vraiment, de toutes parts. Carglass, la barre,

  • Speaker #0

    Carglass remplace.

  • Speaker #3

    Non,

  • Speaker #1

    mais la cuisine, elle ne colle pas, là.

  • Speaker #3

    Ça ne marche pas.

  • Speaker #0

    Ok, ouais, t'avais besoin d'évacuer un petit truc.

  • Speaker #3

    C'est ça. Et en fait, c'était le début de quelque chose, clairement. C'est-à-dire qu'en fait, Ezra... a été bébé tout l'inverse d'Elios. Il faisait passer nuit, et en fait, j'aime pas en plus ce terme, faire ses nuits, il dormait très peu, il dormait en quinconce,

  • Speaker #2

    sans arrêt,

  • Speaker #3

    on ne pouvait pas le poser. Et je comprenais pas, en fait, avant, je comprenais pas les autres personnes qui disaient, non mais tu le poses et tout, et moi je peux pas, bah si en fait tu peux, tu le poses et puis c'est tout. Non, en fait, on ne pouvait pas. Donc j'ai fait énormément, et je voulais aussi, mais on a fait énormément de portes. tous les deux. Moi, au début, parce que je n'avais pas les écharpes qui te plaisaient, mais à partir du moment où j'ai trouvé le maïtaï, c'est bon. Il y a tellement de choses à dire que j'ai peur de m'éparpiller. Il mangeait bien, mais il ne dormait pas. Il y avait Hélios qui était là. On avait cette crainte de trop donner au deuxième et du coup pas assez. J'ai l'impression qu'on a limite plus donné au premier qu'au deuxième, surtout avec ce qui s'était passé avec cet accident. Avec le fait qu'il fasse de la détresse alors que notre deuxième enfant allait très bien. Donc même je trouve maintenant dans leur tempérament, on voit qu'Ezra s'efface peut-être un petit peu plus, parce qu'Elios prend beaucoup de place dans sa façon d'être.

  • Speaker #2

    Est-ce qu'il s'efface ou est-ce qu'il est plus indépendant ? Entre les deux naissances, il y en a un qui naît avec une détresse respiratoire, où il n'y a pas le pot à pot juste après la naissance avec maman. Donc peut-être un besoin exacerbé après et encore aujourd'hui de notre présence, surtout celle de maman. Et je dis surtout celle de maman parce que j'essuie... très régulièrement, peut-être que des papas vont se reconnaître là-dedans. Je veux maman ! Mais des fois c'est d'une violence extrême. que c'est qu'un enfant, mais on reste des êtres humains, et des fois, ça met à mal nos émotions, même si on s'en reprend et on se dit, c'est qu'un enfant, il faut être là pour lui. Alors que le deuxième, où la naissance s'est beaucoup mieux passée, avec l'hypnonaissance, et dans l'eau, et sans péridurale, et physio, et du coup, il y a eu le pot à pot, et aujourd'hui, on se dit, est-ce qu'avec tous ces éléments, ça peut favoriser le fait qu'il soit beaucoup plus autonome ? Et j'ai ce sentiment que, d'un point de vue général, il a cherché l'autonomie beaucoup plus tôt. et beaucoup plus rapidement que son frère. Vouloir se déplacer lui-même. Il faisait des crises parce qu'il ne pouvait pas se mettre debout ou aller chercher ce qu'il voulait.

  • Speaker #3

    Il ne peut pas supporter qu'on lui donne un manger, il veut le faire lui-même. Ah ouais ? Ah ouais, il hurle à la mort si on essaie de lui donner un manger.

  • Speaker #2

    Là où son grand frère, les câlins, les bisous, il y a un moment donné où ça le saoule parce que moi je suis très câlin, très bisou. Mais Ezra, le petit, à un moment donné, non stop. Le soir, après le biberon, je veux dormir, donc pas de bisous, pas de caresses, pose-moi. C'est limite. C'est dur. Ici, la loi, c'est moi. Et c'est mon fils qui parle quand je dis ça.

  • Speaker #3

    Et ça a été aussi compliqué parce que du coup, Guillaume travaillait beaucoup. Et donc, j'étais seule avec les enfants le soir, à peu près trois ou quatre soirs. Mais j'étais seule avec, du coup, un enfant à aller coucher, mais pendant qu'il y avait le deuxième. Mais du coup, le plus grand réveillait le deuxième, je n'arrivais pas à aller coucher, etc. Donc, en fait, je commençais à être anxieuse à l'arrivée du soir. Dès que le soir tombait... Il fallait que je les couche, je commençais à être anxieuse, je ne savais pas comment faire. On en est arrivé un jour, on était à la crèche, et qu'en fait la directrice de la crèche nous voit nous effondrer, et qu'elle nous donne des astuces, etc., de ce qui peut exister, quel soutien on peut avoir, on a eu une psy au téléphone. On était vraiment mal, et après a commencé cette jalousie, cette fratrie en fait.

  • Speaker #1

    Entre les deux ?

  • Speaker #3

    Oui. Elios, qui a été beaucoup jaloux des rats, encore maintenant ça va beaucoup mieux. Ça y est, on commence à toucher ce jeu commun ensemble. Elios vient tout le temps chercher Ezra. Donc le plus grand vient tout le temps chercher le petit. Mais il y a eu des propos d'Elios qui disaient Maman, t'es ma maman et papa, c'est le papa d'Ezra.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #3

    ok. Ou par exemple, tout à l'heure, je vais chercher Elios à la garderie et en fait, il me dit Non mais, il est où Ezra ? Je ne vais pas le voir dans la voiture. Non mais je ne veux pas Ezra. Et donc je veux le mettre dans la voiture et là, il hurle à la mort. Il se tend, il ne veut pas rentrer dans la voiture. Elle a hurlé à me griffer.

  • Speaker #0

    Donc c'est très compliqué.

  • Speaker #3

    Donc clairement, on essaye de faire plein de choses pour quand même rester dans nos bottes, pour ne pas craquer. Moi, il y a eu deux fois, et là ça vient en lien avec mon éducation, où à deux reprises, j'étais à deux doigts d'être violente et en fait, je me suis maintenue. Donc ce truc de pose ton enfant et va ailleurs. Mais le pire, c'est que la violence, c'était même pas avec le petit, c'était plutôt avec le... Plus grand. Le petit, les pleurs sans arrêt la nuit, etc. Il nous en a mis plein la tronche quand on n'en pouvait plus. Et en fait, ils ont les chambres côte à côte. Donc en fait, toujours cette peur de... Il va réveiller le deuxième.

  • Speaker #1

    Et c'est le cas ?

  • Speaker #3

    Oui. Oui, c'est le cas, oui.

  • Speaker #2

    Des fois, le grand, il se réveille et il ouvre la porte de son frère et il allume la lumière.

  • Speaker #3

    Ah bon ? Il nous a fait ça.

  • Speaker #2

    À 5h du matin.

  • Speaker #3

    Et quand il y en a un qui dort enfant tard, ben t'as l'autre qui se lève tôt. Ils ne peuvent pas faire ensemble le même horaire ici. pourtant on a des trucs on a Rémi, là il est en train de dormir tu te lèves pas et tout, non ça ne fonctionne pas et jusqu'au point où là dernièrement, mais c'est plus dans l'éducation vis-à-vis du Terrible 2 qui est aussi un des Terrible 3 où en fait une de mes contacts, une de mes amies, les ateliers du citron on s'est fait accompagner parce que elle est en vous vous êtes fait accompagner par qui ? Par une amie qui a créé les ateliers du citron et c'est quoi les ateliers du citron ? C'est une éducatrice Montessori qui est aussi formée dans la communication non-violente. Une pépite, cette fille, elle est venue à la maison, elle a regardé nos jeux, on a parlé de ce qui se passait, etc. Et en fait, on a aussi compris que la façon de jouer d'Elios venait aussi de sa naissance. Et que tout est lié. Et il a toujours un besoin d'aller chercher le plus loin vis-à-vis de tout casser. Mais casser pour même se tester lui-même. son corps de faire des choses dangereuses. Et donc du coup, elle nous a dit quel jeu pouvait adapter en fonction de ça, dans notre façon de parler aussi avec lui, etc. Elle donne plein d'outils, parce qu'au bout d'un moment, on ne peut pas gérer seul. Et que je n'ai pas envie d'être ce genre de maman qui, en fait, parce que il y a un ancrage sur mon éducation, ça vient en fait ouvrir une valve qui fait que je vais être violente ou un truc comme ça. Mais donc ça a été très très très compliqué. Notre couple, heureusement qu'on On s'aime super fort, et vraiment super fort, parce que que ce soit les relations intimes, que ce soit la communication, etc., c'est mis à mal, et en fait, on a toujours su revenir l'un vers l'autre et en fait se dire, ouais, là, je suis fatiguée, et voilà. Et c'est pour ça que, je le dirai plus tard, mais dans mes accompagnements, pour moi, c'est très important que le couple soit solide.

  • Speaker #2

    Je confirme.

  • Speaker #0

    Et toi, Guillaume, ton postpartum ?

  • Speaker #2

    Message à toi. Tous les parents qui ont un enfant. Un enfant, c'est incroyable. Deux enfants, c'est exponentiel. Donc, grand respect à ceux qui ont deux enfants et ceux qui ont à partir de trois enfants. Mais qu'est-ce qui vous est passé par la tête ? Non, c'est là, quand on a deux, on se dit mais un, c'est simple, mais tellement simple. Et on s'en rend compte des fois quand il y a Elios qui est chez sa grand-mère et on n'a que Ezra à la maison.

  • Speaker #1

    C'est les vacances.

  • Speaker #2

    Oh, mes craintes. Non, mon postpartum, encore une fois, différemment d'Elios, parce que la période Covid faisait que je ne travaillais plus, là, je travaille à nouveau à fond et j'enchaîne deux métiers parce que pendant le Covid, je me suis formé au massage sportif. Deux métiers et quelque part création où je développe la deuxième activité. Donc voilà, je ne vais pas dire peu présent parce que je suis quand même présent à la maison par rapport à ceux qui ont un job ou ils font du 9h17 mais je sens que c'est dur la fatigue en prend un coup, le moral en prend un coup et vu que je fais un job physiquement physiquement intense mon corps en prend un coup c'est bien que dès qu'il y a un coup de fatigue et qu'il y a la moindre étincelle qui vient allumer un feu, le moindre petit truc que ce soit de Jenny, que ce soit des enfants alors que ça peut paraître anodin ça me fait partir direct et ouais c'est dur et c'est là que je me dis il va falloir faire des réglages dans ton rythme de vie si bien que j'ai abandonné des créneaux le soir pour être présent là où je travaillais 4 soirs, je ne travaille plus que 2 soirs dans la semaine donc le reste de la semaine, les soirs je suis là puis on a fait quelques petits compromis ensemble si bien que ça fonctionne tous les matins j'emmène les 2 enfants à l'école, à la crèche attends, attends, laisse moi terminer il y a des matins Ezra c'est tout le temps moi mais il y a des fois où je commence à une certaine heure où Jenny va emmener le grand à l'école en fait tu commences

  • Speaker #3

    Ça a emmené aussi Elios depuis deux mois. Mais avant, ça n'a pas été fait. Et en fait, on s'est rendu compte que là, on avait atteint un stade où il fallait prendre des décisions parce que sinon, c'était compliqué.

  • Speaker #2

    Et oui, le sommeil, c'est le sommeil le plus dur, c'est ça, je crois.

  • Speaker #0

    C'est l'hiver de la guerre, c'est ça.

  • Speaker #2

    Autant ça peut être merveilleux, autant que c'est absolument incroyablement prenant d'avoir des enfants et de vivre les différentes phases qu'ils peuvent avoir. 3-6-9 mois, 3-6-9 ans les pics de croissance ou les grands changements qui s'opèrent en eux qu'on soupçonne même pas et on se dit mais pourquoi il réagit comme ça reste cool quoi alors qu'au final même si mais tellement et Elios il a 3 ans mais il a que 3 ans il y a 3 ans il était dans le ventre de sa mère et c'est un être qui évolue dans un monde dans lequel il était peut-être pas voué à être et donc il y a une part de nous où on veut le protéger de tout Mais il y a une autre part où ça devient un être humain qui pense, qui prend des décisions et qui fait le choix, en nous regardant dans les yeux, de jeter sa cuillère par terre. Ça peut être ça comme ça peut être autre chose. Mais ça, plus la fatigue, plus la journée de travail derrière, bon, coup d'électricité dans la tête. C'est là où il faut être très solide.

  • Speaker #0

    Créer un grand coup.

  • Speaker #2

    Et puis de temps en temps, créer un grand coup aussi, parce que ça fait tellement de fois que...

  • Speaker #3

    l'éducation positive ça va bien 5 minutes mais à un moment donné il faut écouter ce que disent papa et maman moi je m'en suis rendu compte que ça donnait une charge de m'occuper des enfants en fait je disais à Guillaume à la fin non mais je me suis tapé les gosses toute la journée en fait tu te tapes pas tes gosses c'est tes gosses tu les as voulus ils sont là et les moments où tu te tapes du temps avec eux en fait eux ils voient j'avais vu un réel comme ça ils voient la vie mais tout aussi différemment et ils la voient comme on a fait ça avec maman on a fait ça et tout alors que la maman elle est là Alors qu'en fait, c'est pas du tout fait comme ça. Par contre, je tiens à dire que si c'était à refaire, je le referais. Parce qu'en fait, ces moments de complicité entre les enfants et qu'ils se fassent des bisous, qu'ils se disent je t'aime à la folie jusqu'aux étoiles, que, en fait, mais ça vaut de l'or. Donc ouais, c'est chaud. C'est chaud, mais je le refais mille fois. À un an et demi d'écart, je m'en fiche, je le refais mille fois.

  • Speaker #2

    Tout pareil. La seule chose que je changerais dans la façon que j'ai eu d'aborder le fait d'avoir des enfants, c'est le fait d'être préparé. et d'avoir une aide extérieure pour pas juste choisir un restaurant à la dernière minute en se disant que ça va le faire et que non non je pense avec l'hypnonaissance c'est une chose mais le rôle de doula là où et ça ça me vient comme ça on en a pas parlé le rôle d'une doula c'est d'accompagner la maman du désir d'enfant jusqu'au postpartum mais et le papa aussi si j'ai bien compris et le papa mais je trouve que t'en parles pas assez et du papa vous en pensez quoi vous ?

  • Speaker #3

    Pour de vrai, vous qui me suivez, j'en parle pas assez ?

  • Speaker #1

    Si, moi,

  • Speaker #2

    je trouve. Tu parles souvent du papa, mais je sais pas, c'est peut-être juste moi.

  • Speaker #0

    En fait, c'est difficile. Je pense qu'il y a un côté en parler, t'en parles, mais il y a certains papas qui auraient envie qu'on en parle peut-être. de manière égale ce que je comprends sauf que y'en a qui s'y retrouvent y'en a qui s'y retrouvent pas du tout du coup je pense que le curseur est encore un peu difficile à trouver. Je ne sais pas ce que tu en penses.

  • Speaker #1

    C'est un métier qui est très récent en France. Enfin, très récent. En tout cas, qui n'est pas médiatisé correctement, qui n'a pas assez de visibilité sur ce métier, donc qui est inconnu pour beaucoup. Et du coup, je pense que c'est ça aujourd'hui qui manque. C'est vraiment cette visibilité du métier de doula.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, est-ce que tu veux nous en parler un petit peu, Jenny, du métier de doula ?

  • Speaker #1

    Superbe transition.

  • Speaker #3

    Et d'hypnothérapeute ? Et d'hypnothérapeute. Oui.

  • Speaker #0

    En hypnonaissance.

  • Speaker #1

    Tout est lié.

  • Speaker #0

    Qui n'est pas la même chose qu'hypno-natale.

  • Speaker #3

    Exactement. Donc le métier de doula m'est venu pendant mon bilan de compétences que j'ai fait quand j'ai été enceinte de mon deuxième enfant. Je voulais arriver dans la vie de personne dans un moment heureux. Et au niveau du bilan de compétences, les compétences et mes qualités qui sont ressorties, regroupées en fait après avoir cherché sur internet, le rôle de doula. Et je me suis dit, mais c'est exactement ça que je veux faire. Donc, je me suis renseignée. J'ai préparé tout ça, en fait, pendant ma grossesse, en me disant, voilà, le jour de mon accouchement. Après, c'est blackout. Je ne veux pas entendre parler de formation, etc. Je veux que tout soit prêt, mais prendre mon temps pour moi et avec mon bébé. Donc, j'ai commencé à... La question, c'était mon parcours ou vraiment le métier ? Non,

  • Speaker #0

    mais ça me va aussi, le parcours.

  • Speaker #3

    Je viens de...

  • Speaker #0

    Vas-y, donc, tu voulais prendre le temps avec ton bébé.

  • Speaker #1

    Ce qui arrive souvent, je me permets, la reconversion professionnelle des mères et je pense des pères aussi, au premier instant de vie de leur enfant, il y en a qui n'ont pas envie de reprendre leur taf. Quand ils ont leur bébé qui vient de naître, ils doivent reprendre le taf pour les pères plutôt que pour les mères. Mais les mères, déjà, c'est à trois mois de naissance ou deux mois et demi. C'est hyper brutal et il y en a qui n'ont pas envie qui n'ont pas envie... qui ne se voient pas reprendre le métier qu'ils avaient avant, c'est une tannée.

  • Speaker #0

    Je pense même qu'il y a beaucoup de femmes qui changent de boulot en faisant une espèce de crise de la maternité. De la matricence.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et qui, à la fin, du vrai postpartum, ou peut-être même un peu plus, se rendent compte qu'en fait, c'est juste que ça ne correspondait plus du tout à leur... à leurs besoins du moment.

  • Speaker #1

    Parce qu'on évolue. En devenant parent, on évolue. Et on n'a plus les mêmes aspirations, plus les mêmes envies. Ça peut arriver.

  • Speaker #0

    Mais donc, du coup... Je suis désolée, on est partis dans un...

  • Speaker #3

    Non, c'est moi que j'ai bien aimé. Justement, pas votre avis. Et je suis d'accord, d'ailleurs.

  • Speaker #0

    Donc, par rapport au métier de doula, c'est quoi le métier de doula ? Parce qu'on n'en parle pas beaucoup.

  • Speaker #3

    Donc, la doula existe depuis tout temps. Ça vient du grec ancien et ça signifie esclave. donc c'était une personne en fait dans les maisons qui allait aider les parents et en fait ça a toujours été là sauf que c'était un petit peu la femme de l'ombre on va dire et aussi parce que ça a été mal vu parce que certaines doulas sont allées au delà de leurs des lignes parce qu'on a aucune notion médicale alors on a des notions médicales on est formé par des sages-femmes mais on a aucune compétence ou aucun j'ai pas le mot mais savoir-faire c'est pas Le savoir-faire, c'est le fait de faire, en fait. On ne doit pas avoir d'actes médicaux sur une maman. Même si on a des notions, même si on peut déceler, par exemple, une pré-eclampsie, en fait, on ne va pas lui dire ce qui se passe. On va lui dire, là, comment tu te sens ? D'accord, il y a ça. Tu devrais peut-être aller voir ta sage-femme. Un accouchement à domicile, on n'arrive pas en première sur les lieux. On arrive après à la sage-femme, parce qu'il arrive quoi que ce soit, sinon c'est pour notre pomme. Donc, en fait, c'est vraiment savoir rester dans les lignes. Ne pas même mal... Le grain savoir, c'est se dire qu'on est humble, on le sait, mais notre science, on ne va pas la mettre partout et en profiter. Donc du coup, une doula, ça va venir dans toute la vie d'une personne de base. Et il y a même des doulas pour les fins de vie, qui s'appellent des tanadoulas. Mais la doula va être plus connue par rapport à la maternité. Donc du désir d'enfant jusqu'au postpartum, le désir d'enfant qu'on oublie souvent. À partir du moment où on a un enfant et qu'on l'attend et qu'on a besoin d'une aide parce que ça n'arrive pas, qu'on a ce sentiment de ne pas être normal, etc., en fait, la doula, elle va pouvoir avoir un impact là-dessus. Elle va pouvoir aiguiller la maman, lui donner, par exemple, des informations sur les associations qui existent, sur des livres à lire, sur peut-être d'autres femmes qu'elle a accompagnées. Comme ça, elles vont pouvoir se soutenir et en parler, de ne pas se sentir seule, en plus des associations. Il y a vraiment plein, plein, plein de choses à faire vis-à-vis de ça. Et ensuite, il y a la grossesse. Donc la grossesse, ça va être donné aussi plein d'astuces. Ça va être accompagné sur, j'ai trouvé ça très beau ce que tu as dit tout à l'heure, mais sur les vœux de naissance. Ce n'est pas le projet de naissance, mais c'est un vœu. J'aime bien ce vœu de naissance. On a ce souhait d'accouchement et de le mettre en place. Et la doula, surtout, ne va pas dire, tiens, c'est ça, ça, ça. C'est, il existe ça. Toi, qu'est-ce qui fait sens pour toi ? Où est-ce que tu as envie d'aller ? Avec qui tu as envie de le faire ? Et c'est pouvoir... Donner toutes les informations. Par exemple, j'ai une cliente qui m'a envoyé un message tout à l'heure et qui me dit, est-ce que tu as un livre sur l'allaitement ? Elle me conseille, etc. Que je peux aussi faire. Je lui dis, mais qu'est-ce que tu recherches dans ce livre ? Elle me dit, des positions pour l'allaitement, etc. Je dis, mais ça, je te le donne. On va faire une séance ensemble. Et donc, du coup, je vais pouvoir t'accompagner aussi sur l'allaitement. Donc, ça va être vraiment sur la grossesse pour tout préparer, dans la chambre, etc. Le jour de l'accouchement, elle va pouvoir être là, que ce soit en structure aussi. hospitalière si l'hôpital accepte, ou à la place du coparent si c'est une maman solo, etc. Ou à domicile, et en fait ça va être un soutien émotionnel et logistique. On va pouvoir aller chercher des petites serviettes chaudes pour aider les sages-femmes, on va faire un thé aux coparents, on va être là émotionnellement pour la maman lui tenir les mains, lui dire vas-y tu peux le faire, etc. Donner aussi le rôle, je crois que je l'ai dit, mais du coparent. Et ensuite, par rapport au postpartum, ça va être de l'écoute. Dans tous les cas, l'outil principal... De la doula, c'est de l'écoute, de l'écoute, de l'écoute. Parce que parfois, on se rend compte que c'est juste ça que la maman veut. Ce n'est pas des conseils, c'est juste être entendu et être reconnu pour ce qu'elle est en train de ressentir. Et en postpartum, on va pouvoir être là pour faire le ménage, pour faire à manger, pour enlever cette charge mentale qu'il y a autour de tout ce que la maman est censée faire quand elle reçoit du monde et qu'en fait, pareil, elle se dit, c'est à moi de faire le gâteau, c'est à moi de faire le café. Non, en fait, c'est ta famille qui vient te voir, tu viens d'avoir un bébé, tu as fait un marathon. En fait, c'est eux qui se ramènent ça. Donc, c'est aussi prendre ce pouvoir qu'ils n'osent pas dire. Ils n'osent pas dire non. Ils l'ont là, ils ont envie de le faire, mais ils ne se sentent pas légitimes de pouvoir le faire. Donc, c'est accompagner aussi les parents là-dessus, accompagner le coparent sur comment il va pouvoir accompagner la mère petit à petit vis-à-vis d'eux. Toutes ces semaines et ensuite toutes ces années, parce qu'en fait, il y a des personnes qui ne savent pas juste quoi faire, comment le faire, et elles ne savent pas l'exprimer. Donc, c'est un petit peu cette facilitatrice. Voilà, en tant que doula. Voilà.

  • Speaker #0

    Rôle très large,

  • Speaker #3

    exactement. Et insoupçonné. Et donc,

  • Speaker #0

    ça, c'était ton rôle de doula. Et je vais essayer de le dire sans... Donc, tu es aussi hypnothérapeute périnatale. Waouh !

  • Speaker #1

    C'est ça, hein ?

  • Speaker #3

    Hypnothérapeute spécialisée dans la femme, mais... Pas périnatale ? Non.

  • Speaker #0

    D'accord, OK.

  • Speaker #3

    En fait, je suis hypnothérapeute. D'où c'est venu pour vous expliquer, pour que vous compreniez ? Donc, j'ai trouvé l'hypnonaissance. je me suis formée en hypnonaissance. Sauf qu'avec notre expérience personnelle, on s'est rendu compte que s'il y avait une décompensation pendant... C'est-à-dire que la maman ou le papa se met à pleurer, il se passe quelque chose pendant la séance, etc. et qu'en fait, il doit être pris en charge individuellement, c'est pouvoir le prendre en charge et ne pas lui dire Tiens, est-ce que tu peux aller voir un hypnothérapeute ? ou Est-ce que tu peux aller voir un psychologue ? Là, en fait, c'est pouvoir prendre en charge la personne de A à Z. Et en fait, j'ai décidé d'accompagner... Soigner la femme en hypnose pour toute sa vie, de 18 à 90 ans, sur tout ce qui lui arrive. J'ai choisi la femme parce que j'ai aussi ce côté féministe, alors que j'adore l'égalité homme-femme. Mais j'ai ce côté-là aussi qui vient me chercher. Par contre, j'accompagne les coparents que je suis en tant que doula ou dans l'hypnonescence pour en fait venir vraiment créer cette bulle et aller soigner s'il faut. Par contre, si un homme vient d'ailleurs, non, là, je ne préfère pas le faire. Donc voilà d'où le côté hypnothérapeute. En fait, c'est avoir toutes les clés en main de venir accompagner au-delà de l'hypnonaissance s'il y a un besoin.

  • Speaker #0

    Ça me convient bien comme explication. Est-ce que tu as envie de parler de quelque chose ?

  • Speaker #3

    Et je fais du coup la thérapie de couple en hypnose.

  • Speaker #0

    Ah d'accord, thérapie de couple en hypnose.

  • Speaker #3

    Et ouais, parce qu'en fait, on se rend compte qu'il y a des blessures. Donc les blessures, on vient les soigner. Et on est, donc je suis aussi formée, je dis on, toutes les personnes qui ont fait cette formation, ben en fait vraiment formées à... le rendez-vous avant des hypnoses, ensuite les hypnoses individuelles et après on se rejoint ensemble pour travailler ensemble sur le futur vu que ça a été soigné incroyable,

  • Speaker #0

    et là-dessus tu traites plutôt en postpartum en baby clash ou pas du tout ? il y a de tout et je pense que moi je puis est-ce que vous avez envie d'ajouter quelque chose ?

  • Speaker #3

    juste, j'ai pas parlé de l'hypnonaissance on en a parlé pendant la couche

  • Speaker #0

    franchement mais j'en ai pas non mais après on a deux autres épisodes où il y a du détail sur l'hypnose du coup on est pas obligé on a mis pas mal de détails ailleurs on peut pas tout dire donc t'inquiète on

  • Speaker #3

    est presque à 3h d'émission on a la plus belle maison mais on est les plus bas à la prochaine à la prochaine bisous

  • Speaker #0

    Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.

  • Speaker #1

    C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qu'ils permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.

  • Speaker #0

    Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.

  • Speaker #1

    Bisous !

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