- Speaker #0
Désir d'enfant, conception, grossesse, naissance et premier mois, nos invités nous racontent leurs petites et grandes histoires dans Aternité. Aternité, c'est le podcast autour de la naissance, de la paternité et de la maternité. Je suis Clémentine, et lui, c'est Marc.
- Speaker #1
On sait comment naissent les bébés, mais comment naissent les parents d'aujourd'hui ? Parce qu'il y a autant de réponses qu'il y a de parents, on vous propose de revenir sur ces chamboulements avec certains d'entre eux. Voici leur histoire.
- Speaker #2
Précédemment dans Aternité, nous avons parlé des éléments importants de notre histoire personnelle qui nous ont amené à comprendre la parentalité. Nous nous sommes penchés sur nos métiers, ce qui nous a amenés plus tard au désir d'enfant C'est pas mal déjà C'est pas mal C'est pas simple effectivement, c'est beau
- Speaker #0
Maintenant que vous nous avez raconté tout ça est-ce que Coralie Tu veux nous raconter l'histoire du petit prince, de ton petit prince, avant l'arrivée de Vincent ?
- Speaker #3
Le papa de mon fils et moi avons eu l'envie d'avoir un enfant au bout de quelques années de relation. Je dirais au bout de six ans, un bon six ans de relation. Donc on a mis en route, gros guillemets, pour pouvoir... avoir cet enfant. Et en fait, ça a mis un petit peu de temps. Ça a mis un an où je pense qu'il y a beaucoup de monde qui est passé par là, où tu calcules, où tu te dis, allez, c'est pour ce mois-ci. Et t'es déçu, t'es déçu. Tout le monde te dit, arrête d'y penser, ça viendra. Et oui, quand t'arrêtes d'y penser, ça vient. Donc, mon fils a décidé d'arriver au mois de mai. Et j'ai eu une grossesse.
- Speaker #0
C'était mai... Quelle année ?
- Speaker #3
2016. Ok. À peu près, ouais. J'ai eu une grossesse de rêve. Je la conseille à tout le monde. Ce n'est pas une nausée. Pas de problème de sommeil, pas de douleur, pas de rien.
- Speaker #0
Pas de truc de femme enceinte.
- Speaker #3
Non, pas mon ventre qui grandit, c'est mon corps qui change. Mais vraiment, c'était... Je le remercie toujours. C'est une grossesse. Si on pouvait me redonner la chance d'avoir cette grossesse-là, je la revivrai. Voilà. Donc une grossesse de rêve. Vraiment, vraiment. Au début, on avait choisi de ne pas savoir le sexe de l'enfant. On a craqué.
- Speaker #0
Avec elle est quoi la dernière ?
- Speaker #3
C'était les 5 mois. Je l'ai passé le jour de mon anniversaire, le jour de mes 29 ans. Le papa ne pouvait pas être présent, il bossait. J'y suis allée avec ma belle-mère et tout. J'avais demandé à l'échographe qui me mette sur un papier dans le dossier. Tu vois, c'est un garçon et une fille, et on a découvert le soir au dîner que c'était un petit garçon.
- Speaker #1
Un Jean-Bernard Evil.
- Speaker #3
Ouais, c'est ça, mais vraiment, sur un post-it orange, quoi, garçon. Mais voilà, je l'ai appris en même temps que le papa de mon fils. Et en fait, l'accouchement, Petit prince devait naître... Alors, comme je suis très forte en calcul, je ne savais plus quand était ma dernière date de règles, donc on avait une fourchette entre le 2 et le 8 février. Et mon fils est arrivé le 4 février à 22h04.
- Speaker #0
Donc il était à l'heure en plus.
- Speaker #3
Il était à l'heure. Je ne sais pas, vraiment, un samedi plus vieux. Mais bon, l'accouchement s'est très bien passé. Je n'ai pas à me plaindre. Alors j'avais fait la grande en me disant, je ne veux pas de péridurale. Je veux voir ce que ça fait, je peux y arriver. Alors je n'avais pas pris de cours de préparation à l'accouchement. Enfin vraiment, j'y suis après. au doigt bouillé on y va on verra j'étais pas inquiète je me suis pas dit faut que je me prépare j'avais lu quelques trucs j'avais ma voisine qui était sage-femme à la retraite qui était venue me voir en me disant est-ce que t'as des questions non pas tellement et puis ça arrivait pas très doucement c'est un accouchement mais vraiment il a fait une arrivée fracassante c'était mêlé le plus beau moment de ma vie. C'était vraiment une grossesse, un accouchement très tranquille qui se sont très bien passés où j'allais vraiment vers l'inconnu, un inconnu qui s'est super bien déroulé.
- Speaker #0
Après l'accouchement, avant l'arrivée de Vincent, comment ça s'est passé ?
- Speaker #3
Après l'accouchement, j'allais très longtemps, pendant trois ans. Oui, ça aurait pu continuer, mais ça s'est arrêté pendant trois ans. Et c'était super. Honnêtement, j'étais pareil. J'y suis allée sans... Sans m'être renseignée, il y a eu des moments un peu compliqués, mais voilà.
- Speaker #1
Je crois que c'est peut-être mieux, enfin, de...
- Speaker #3
Ouais, quand tu...
- Speaker #1
Je trouve que si tu t'étais renseignée, ça aurait peut-être bloqué sur certains aspects.
- Speaker #3
Et puis...
- Speaker #1
Vu que tu savais pas que...
- Speaker #3
Oui, ça a pu se passer.
- Speaker #1
Ça s'est passé bien,
- Speaker #3
quoi. C'est Ça,
- Speaker #0
je marque. Moi, j'étais...
- Speaker #3
Ah ouais.
- Speaker #1
Mais il gare en ce moment.
- Speaker #3
Ah ouais, trop bien. Ouais, mais moi, je l'ai appris plus tard. Tu vois, quand il y avait quelques mois, je me suis vraiment mise dans... Ah oui, ça se passe comme ça. Tu vois, la grossesse, et puis l'allaitement, et la magie de l'allaitement, et tout. Et j'étais... Oh, wow, quand même. Et oui, donc, il a été... donc j'ai allaité le cododo, la DME, la motricité libre, je me suis vraiment intéressée à ça parce que ça rejoint ce que je disais précédemment, dans le sens où je voulais vraiment que cet enfant grandisse dans les meilleures conditions possibles, grâce à moi, grâce à son papa, grâce à lui aussi, il a été artisan de cet apprentissage. Et voilà, et en fait, au moment des un an et demi de mon fils, le papa et moi, on a décidé de déménager. En fait, je suis originaire de Picardie, ce beau pays. Et en fait, on avait toujours voulu partir à l'étranger pour que notre enfant soit bilingue. On voulait partir en Nouvelle-Zélande, Canada, Angleterre. Ça ne s'est pas fait.
- Speaker #0
On est allés à Cass.
- Speaker #3
On est allés à Cass. Ça a été fait. Ça marche quelquefois une autre langue.
- Speaker #1
Ce n'est pas la Picardie.
- Speaker #3
Non, mais tu vois, déjà, c'est loin.
- Speaker #0
Il y a du soleil.
- Speaker #3
Il y a du soleil, les gens sourient, ils sont pas gris. Non, j'aime la figardie. Oui, oui, mais vraiment, même le style de vie est différent. Et on a eu une opportunité, donc on est partis. On a visité toute notre famille et on s'est retrouvés tous les trois à Castres. La particularité, c'est qu'on était tous les trois et aucun de nous deux bossait. Donc on était seuls dans une ville qu'on ne connaissait pas, sans boulot. Et... c'est en fait c'était un renouveau qu'on pensait bénéfique qui a été bénéfique pour moi pour lui, pour mon fils mais c'était reculer pour mieux sauter parce qu'on avait eu déjà des problèmes t'as toujours des histoires et tu te dis on va partir et les histoires vont rester là-bas c'était pour tenter de guérir de ces remords que vous aviez dans votre couple il y a aussi un désir le papa de mon fils avait... Voilà, il ne voulait plus rester dans sa ville d'origine. Il était vraiment le désir de voyage et de quitter le pays. Et en l'occurrence, la ville où on était, c'était vraiment présent. Donc, on est tous partis. Et voilà, on a découvert un huis clos. Tu vois, c'était un truc dramatique. On était vraiment sur nous.
- Speaker #0
L'un sur l'autre.
- Speaker #1
C'est difficile quand tu arrives dans une ville sans métier. En fait, le travail, c'est aussi un lieu de rencontre.
- Speaker #3
Exactement.
- Speaker #1
Et ouais, débarquer comme ça, c'est pas forcément évident.
- Speaker #3
Et en fait, ça met en exergue tous les petits mots du quotidien.
- Speaker #0
Donc vous vous êtes fait un petit baby clash des familles.
- Speaker #3
Ouais, ouais, ouais. Mais ça avait... Ouais, ouais, ouais. Ça a été assez compliqué pour lui, pour moi, pour le petit aussi. Et à un moment donné, je me suis dit, bah non, c'est plus possible parce que c'est trop, puis t'as peur. Pour moi, ma famille, c'était super important. Et je n'avais personne autour pour me raccrocher. Même, tu peux téléphoner, mais il y avait aussi le fait que je ne parlais pas de mes problèmes. Donc, tu vois, tu n'as personne qui voit que tu ne vas pas bien, parce qu'au téléphone, tu dis oui, tout va bien, je le suis, c'est génial Et en fait, non, tu n'es vraiment pas bien. Et en fait, un jour, je me suis dit stop, je n'ai pas envie C'était des moments très compliqués pour lui, pour moi. Et tu avais mon fils à côté, qui était dans la pièce à côté. Et j'ai dit pas Non, c'est pas ça que je veux offrir à mon fils. Donc j'ai dit stop. Et je pense que c'est vraiment pour le mieux. On dit toujours ça après coup, mais ça a été compliqué de... de mettre un coup d'arrêt à nos rêves de famille. Et ça, ça a été un peu compliqué aussi pour le papa de le comprendre. Il s'est dit, mais tu es en train de tout arrêter. Alors qu'on a décidé de déménager, on s'est dit, on va acheter, on va avoir un autre enfant. Et là, tu arrêtes. Et c'est vrai que moi, je suis d'un naturel plutôt patient. En fait, ça, on pourra te le dire. Mais si c'est trop, il n'y a plus de retour en arrière définitif. Je savais qu'on se quittait. Et je quittais.
- Speaker #1
ça reviendrait pas donc il avait quel âge ton fils ?
- Speaker #3
il avait presque 3 ans d'accord il allait avoir 3 ans et 2 mois avant on s'est séparés et en fait me voilà maman avec mon fils même pas sous le bras en fait parce que j'ai pris la décision je savais même pas comment ça allait se passer je savais pas si j'allais avoir la garde et en fait on a décidé de faire une semaine, une semaine donc j'ai trouvé un appartement avec l'aide d'une assistante sociale j'avais pas beaucoup d'argent, pas de boulot donc mon petit appartement qui est actuellement notre appartement qui est plutôt grand en fait tout le monde le trouve plutôt grand et voilà donc après 10 ans de vie commune seule avec mon enfant je vois une semaine sur deux dans une ville, encore, je répète que je ne connais pas, bon, et le confinement, puisque nous on s'est séparés. Je suis partie en décembre, j'ai trouvé mon appartement en février, j'étais hébergée chez mon frère, et hop, bim, mars confinement, donc t'as deux mois où t'es, tu vois, vraiment coupée.
- Speaker #0
Après, c'est peut-être pas plus mal de ne pas être deux en séparation.
- Speaker #3
Oui, je pense que ça aurait été...
- Speaker #1
Confiné ensemble, ça aurait été compliqué.
- Speaker #3
Je ne m'en parlais pas. Donc voilà, avant que Vincent arrive, on en était là. Et puis, en fait, j'ai trouvé du boulot. Enfin, tu vois, j'ai vraiment déroulé en disant, tu vas trouver du boulot, tu vas te faire des amis. Et puis, voilà, on a vécu un peu en tête à tête, mon fils et moi, pendant trois ans. Trois ans, ok. Où il était là une semaine sur deux. et ouais on a eu tout le monde te dira que on est très fusionnel Vincent te le dira aussi il est arrivé dans ce duo où vraiment c'est comme ça et Vincent arrive comment vous vous êtes rencontré ?
- Speaker #0
Vincent s'il vous plaît j'avais une autre petite question toi tu habitais déjà à Castres ou t'es originaire de là-bas ? ça fait partie de la rencontre ?
- Speaker #2
Ah bien sûr !
- Speaker #0
D'accord !
- Speaker #1
Et ben alors ? Reprenons des débuts !
- Speaker #3
Allez,
- Speaker #2
je prends le relais ! Comment on va être rencontrés ? Comment dire ?
- Speaker #3
Sans français,
- Speaker #2
s'il te plaît ! Donc moi, je suis Toulousain depuis mes 20 ans jusqu'à 33 ans. Entre 33 et 35 ans, j'ai fait une petite infidélité au sud-ouest et je suis parti à Genève puis à Nmas, côte à côte, vers de nouveaux horizons portés par l'amour aussi que j'avais à l'époque. Et puis Après, je suis revenu sur Toulouse, avec un peu plus de rêve brisé, on va dire, et avec un peu plus d'issue de l'amour aussi. Je n'avais plus tellement envie d'être amoureux, donc je me suis dit, ce n'est pas grave, je reviens sur Toulouse. J'étais en coloc avec mon frère avant que je parte. Donc je suis retourné en coloc avec mon frère quand je suis revenu puisqu'il avait cru bon de garder ma place. Ce que je lui en remercie grandement. Bah ouais. Et Pierre, je t'embrasse. Et de novembre à février, j'ai fait ma petite vie aussi. J'étais sans attache, sans aucune envie d'eux. Et puis un jour, une connaissance me dit, il faudrait que tu t'inscrives sur une appli de rencontre qui s'appelle Bumble. Tu vas voir, c'est pas mal, c'est très qualitatif comparé à d'autres.
- Speaker #1
J'ai vu passer un poste là-dedans.
- Speaker #2
Donc je me suis dit, ok, pourquoi pas.
- Speaker #0
C'est quoi le principe de Bumble ?
- Speaker #2
Je ne sais pas. Le principe de Bumble, c'est une appli de rencontre comme Tinder, et compagnie. Sauf que le principe, c'est que c'est la femme qui envoie le message en premier. Donc il n'y a pas de ce côté gros lourd, charreau, qui va être envoyé en premier.
- Speaker #1
Charreau, oui, enfin je ne sais pas.
- Speaker #2
En manque d'amour. Oui, c'est ça. Et donc là, c'est vraiment la femme qui a un peu le contrôle. C'est elle qui peut, si elle a envie, dire je suis pourquoi pas. Et je ne sais pas ce qui m'a pris. Mais j'ai eu envie d'étendre la zone géographique.
- Speaker #1
À 75 kilomètres.
- Speaker #2
Exactement. C'est ça, 75-80. Exactement.
- Speaker #1
Une vanne.
- Speaker #2
C'est le juste prix. Et le premier profil qui apparaît... et Coralie et il faut savoir que ce profil était comment dire, désespérément vide il n'y avait pratiquement rien il y avait des photos mal cadrées on ne voyait rien c'était ça c'était un oeil par-ci il y avait un oeil par-ci il y avait un oeil il y avait un oeil par-ci c'était très particulier je vois quand même qu'elle a de magnifiques yeux perses c'est très très beau mais mais La description est très succincte, il n'y a rien. Et je me dis, c'est étonnant. Normalement, dans une... Dans des appuis de rencontre quand même, on est censé se vendre un minimum. Et là, il n'y a tellement rien que je dis ok. Ça cache quelque chose, moi j'aime bien ça. Et je me rends compte que cette personne-là m'a déjà liké avant. Donc direct, ça match. Et donc elle m'écrit le 20 février. Je l'ai mis 23. Ok. Et on se voit quelques jours après, du coup, le 25 février. Et puis, tout de suite, je me rends compte qu'en fait, déjà, elle est très bonne photographe. Elle est très, très, très, très belle au naturel. Et puis, très vite, c'est l'évidence. Donc, on passe un bon moment à discuter. Et elle finit par me dire, au bout de 2-3 heures, qu'en fait... Elle m'a déjà lu. Elle a lu mon premier roman. Et quand elle sait que je le suis, voilà. qu'elle a lu, qu'elle a eu Rubial et moi, qu'elle a découvert Rubial et moi par hasard dans une librairie d'occasion.
- Speaker #1
Incroyable.
- Speaker #2
Quelques mois auparavant, qu'elle m'a lu, qu'elle a été très touchée, très intéressée, etc. Mais qu'elle ne s'était pas forcément abonnée pour autant sur mon Insta, un peu en discrétion. Mais que quand elle est tombée sur mon profil, elle m'a reconnue. Ah d'accord,
- Speaker #1
tu l'avais reconnue sur
- Speaker #2
Bumble. Mais elle n'avait pas...
- Speaker #3
Il est là, je vais me laisser !
- Speaker #1
Je l'avais... Non mais justement on va y venir après.
- Speaker #2
Mais il n'y avait pas ce côté groupie et c'est ça qui m'a plu, c'est qu'à aucun moment elle m'a dit...
- Speaker #1
Ou elle te l'a caché.
- Speaker #2
Voilà. Non, non, il y avait... Peut-être. Après je suis allé aux toilettes, il y avait des photos partout de moi, bon pièce.
- Speaker #1
C'était très gênant et en même temps pas déjà créé.
- Speaker #2
C'était sympa. Non, non. C'est ça que j'ai apprécié en fait, de me dire qu'elle avait voulu rencontrer Vincent, vraiment l'humain,
- Speaker #1
notamment,
- Speaker #2
plutôt que l'auteur. Et puis ben voilà, ça a été très... Castres a une place particulière quand même dans mon cœur, puisque c'est la ville de mes grands-parents du côté maternel. Ma mère est née à Castres, mon petit frère est né à Castres. Et voilà, moi j'allais chez mes grands-parents jusqu'à mes 15-16 ans, jusqu'à ce qu'ils ne soient plus en vie, à Castres. Donc c'était très particulier ce 25 février dernier de revenir à Castres, alors que ça faisait très longtemps, plus de 20 ans que je n'y étais pas allé.
- Speaker #1
Tu peux y aller un signe ?
- Speaker #2
Et j'ai vu un signe, mais clairement en fait, puisque l'appartement de Coralie est à quoi ? Même pas un kilomètre de l'ancienne maison de mes grands-parents. Donc c'est vrai que je me suis dit, c'est incroyable. La vue que j'ai de l'appartement, c'est la rue qu'on prenait pour aller chez mes grands-parents. Je reconnais. Donc il y a beaucoup de signes. Donc très vite, on s'est rendu compte qu'en fait, le coup de foudre a eu lieu instantanément. Vraiment, l'amour a été là instantanément. Vraiment, je le répète deux fois. Et donc l'envie de se revoir très vite. J'ai fait les allers-retours chaque semaine le week-end.
- Speaker #1
75 km du coup.
- Speaker #2
En bus. Ah ouais ?
- Speaker #3
Le bus régionaux.
- Speaker #2
Le bus régionaux, l'IO, 2 euros.
- Speaker #3
2 euros,
- Speaker #1
on les embrasse aussi. Merci beaucoup.
- Speaker #2
Et Colo. Et Colo, c'était très très bien. Donc non, j'ai fait les allers-retours, puis au bout de 3 semaines, un mois. Elle m'a présenté du coup son fils. Et là, j'ai fait, ah oui, c'est une échappe importante.
- Speaker #1
Ah oui, on va y arriver après. Attends, attends, attends. C'était quoi, du coup, ta réaction quand t'as vu qu'il avait... Qu'est-ce qu'on dit sur Bumble ? C'est accepter ton liking ?
- Speaker #3
Ouais, liking.
- Speaker #2
Ouais, liking. Un retour, ouais.
- Speaker #3
Mais je dis, mais... Mais oui, j'ai une confiance en moi exceptionnelle. Et en fait, je n'y ai pas... Enfin, j'y ai cru, mais j'ai dit... Et donc, tu sais que c'est à toi d'écrire. Donc, j'ai dit, oh mon Dieu. Et en fait, mes premiers mots...
- Speaker #0
Salut, ça va ?
- Speaker #2
Non, non, non. On a écrit. Non, non, non, c'est mieux.
- Speaker #3
J'ai écrit. Ah oui ? Point d'interrogation. Ah oui, on a liké, on a matché. Il m'a dit, bah quoi ?
- Speaker #2
Moi, j'ai répondu, bah quoi, oui. Moi, je ne me souviens pas trop. Il faut être aussi honnête, je n'étais pas parti pour être amoureux. Là, j'étais sur les applis de rencontre depuis janvier. Pour voir. Sur diverses applications. Je l'avais vu. Ce n'était pas mon optique. Vraiment, la discussion ne s'orientait pas vraiment pour qu'on soit amoureux. Ce n'était pas ça l'idée, en fait, qu'on se rencontre.
- Speaker #3
Non.
- Speaker #2
Vraiment pas. Et au final, si. Oui. Si, si. Totalement. Oui.
- Speaker #3
Oui.
- Speaker #1
On s'arrête là pour aujourd'hui. On vous dit à la semaine prochaine pour la suite. Bisous.
- Speaker #2
Bisous.
- Speaker #0
Merci de nous avoir écoutés. On espère que cet épisode vous a plu.
- Speaker #1
C'est grâce à vos retours et à votre soutien qu'on continue à produire des épisodes. Pour nous aider, abonnez-vous, mettez un maximum d'étoiles et des commentaires dans les plateformes d'écoute qui le permettent. Vous pouvez aussi en parler à votre entourage et nous suivre sur les réseaux sociaux. Les liens sont disponibles en bas de la description.
- Speaker #0
Si l'aventure vous tente et que vous avez envie de raconter votre histoire, contactez-nous via le site aternité.com. Sans accent, évidemment.
- Speaker #1
Bisous !