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Au rythme du monde

Chercheurs, intellectuels : une liberté en danger ? Avec Jérôme Heurtaux

Chercheurs, intellectuels : une liberté en danger ? Avec Jérôme Heurtaux

53min |01/07/2025
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Enseigner, débattre, chercher librement. Voilà l’essence même des libertés académiques. Pourtant, ces fondements de la démocratie et du progrès scientifique vacillent aujourd’hui sous le poids d’offensives politiques, idéologiques et économiques. Aux États-Unis, depuis 2021, plus de 300 projets de loi ont été déposés dans 44 États pour censurer les enseignements sur le genre, l’histoire raciale ou encore l’identité LGBTQ. Des concepts comme la « critical race theory » sont devenus des épouvantails politiques, utilisés pour restreindre les marges de manœuvre des enseignants et des chercheurs.

En France, les universités d’Île-de-France doivent désormais signer une « charte des valeurs de la République » pour accéder aux subventions régionales. Derrière la rhétorique républicaine, certains y voient une tentative de contrôle idéologique sur les institutions d’enseignement supérieur, voire une atteinte à leur autonomie statutaire.

Ces attaques ne sont ni isolées ni accidentelles. Elles s’inscrivent dans ce que certains chercheurs — dont notre invité — décrivent comme une offensive globale contre la liberté académique. Nous avons aujourd’hui le plaisir de recevoir Jérôme Heurtaux, politiste, spécialiste de la sociologie des régimes autoritaires, qui a travaillé sur la Turquie, la Tunisie, mais aussi la Pologne, pays emblématique de la politisation des institutions académiques.

Dans un article récent intitulé « La liberté académique comme enjeu global » (Cultures & Conflits, 2025), il rappelle que cette liberté n’est pas seulement un droit individuel, mais un pilier collectif de nos sociétés démocratiques. Que pouvons-nous apprendre des offensives menées ailleurs, en Europe centrale notamment ? L’exemple polonais préfigure-t-il ce qui menace aussi l’université française ? Et quelle résistance est possible ?



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Enseigner, débattre, chercher librement. Voilà l’essence même des libertés académiques. Pourtant, ces fondements de la démocratie et du progrès scientifique vacillent aujourd’hui sous le poids d’offensives politiques, idéologiques et économiques. Aux États-Unis, depuis 2021, plus de 300 projets de loi ont été déposés dans 44 États pour censurer les enseignements sur le genre, l’histoire raciale ou encore l’identité LGBTQ. Des concepts comme la « critical race theory » sont devenus des épouvantails politiques, utilisés pour restreindre les marges de manœuvre des enseignants et des chercheurs.

En France, les universités d’Île-de-France doivent désormais signer une « charte des valeurs de la République » pour accéder aux subventions régionales. Derrière la rhétorique républicaine, certains y voient une tentative de contrôle idéologique sur les institutions d’enseignement supérieur, voire une atteinte à leur autonomie statutaire.

Ces attaques ne sont ni isolées ni accidentelles. Elles s’inscrivent dans ce que certains chercheurs — dont notre invité — décrivent comme une offensive globale contre la liberté académique. Nous avons aujourd’hui le plaisir de recevoir Jérôme Heurtaux, politiste, spécialiste de la sociologie des régimes autoritaires, qui a travaillé sur la Turquie, la Tunisie, mais aussi la Pologne, pays emblématique de la politisation des institutions académiques.

Dans un article récent intitulé « La liberté académique comme enjeu global » (Cultures & Conflits, 2025), il rappelle que cette liberté n’est pas seulement un droit individuel, mais un pilier collectif de nos sociétés démocratiques. Que pouvons-nous apprendre des offensives menées ailleurs, en Europe centrale notamment ? L’exemple polonais préfigure-t-il ce qui menace aussi l’université française ? Et quelle résistance est possible ?



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Enseigner, débattre, chercher librement. Voilà l’essence même des libertés académiques. Pourtant, ces fondements de la démocratie et du progrès scientifique vacillent aujourd’hui sous le poids d’offensives politiques, idéologiques et économiques. Aux États-Unis, depuis 2021, plus de 300 projets de loi ont été déposés dans 44 États pour censurer les enseignements sur le genre, l’histoire raciale ou encore l’identité LGBTQ. Des concepts comme la « critical race theory » sont devenus des épouvantails politiques, utilisés pour restreindre les marges de manœuvre des enseignants et des chercheurs.

En France, les universités d’Île-de-France doivent désormais signer une « charte des valeurs de la République » pour accéder aux subventions régionales. Derrière la rhétorique républicaine, certains y voient une tentative de contrôle idéologique sur les institutions d’enseignement supérieur, voire une atteinte à leur autonomie statutaire.

Ces attaques ne sont ni isolées ni accidentelles. Elles s’inscrivent dans ce que certains chercheurs — dont notre invité — décrivent comme une offensive globale contre la liberté académique. Nous avons aujourd’hui le plaisir de recevoir Jérôme Heurtaux, politiste, spécialiste de la sociologie des régimes autoritaires, qui a travaillé sur la Turquie, la Tunisie, mais aussi la Pologne, pays emblématique de la politisation des institutions académiques.

Dans un article récent intitulé « La liberté académique comme enjeu global » (Cultures & Conflits, 2025), il rappelle que cette liberté n’est pas seulement un droit individuel, mais un pilier collectif de nos sociétés démocratiques. Que pouvons-nous apprendre des offensives menées ailleurs, en Europe centrale notamment ? L’exemple polonais préfigure-t-il ce qui menace aussi l’université française ? Et quelle résistance est possible ?



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En France, les universités d’Île-de-France doivent désormais signer une « charte des valeurs de la République » pour accéder aux subventions régionales. Derrière la rhétorique républicaine, certains y voient une tentative de contrôle idéologique sur les institutions d’enseignement supérieur, voire une atteinte à leur autonomie statutaire.

Ces attaques ne sont ni isolées ni accidentelles. Elles s’inscrivent dans ce que certains chercheurs — dont notre invité — décrivent comme une offensive globale contre la liberté académique. Nous avons aujourd’hui le plaisir de recevoir Jérôme Heurtaux, politiste, spécialiste de la sociologie des régimes autoritaires, qui a travaillé sur la Turquie, la Tunisie, mais aussi la Pologne, pays emblématique de la politisation des institutions académiques.

Dans un article récent intitulé « La liberté académique comme enjeu global » (Cultures & Conflits, 2025), il rappelle que cette liberté n’est pas seulement un droit individuel, mais un pilier collectif de nos sociétés démocratiques. Que pouvons-nous apprendre des offensives menées ailleurs, en Europe centrale notamment ? L’exemple polonais préfigure-t-il ce qui menace aussi l’université française ? Et quelle résistance est possible ?



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