#34 Le Spot du linge, le café-laverie autrement avec Cécile Joyeux - Fondatrice du concept store cover
#34 Le Spot du linge, le café-laverie autrement avec Cécile Joyeux - Fondatrice du concept store cover
Aujourd'hui, écrivons demain - Acteurs du Nouveau Monde

#34 Le Spot du linge, le café-laverie autrement avec Cécile Joyeux - Fondatrice du concept store

#34 Le Spot du linge, le café-laverie autrement avec Cécile Joyeux - Fondatrice du concept store

46min |20/05/2024
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#34 Le Spot du linge, le café-laverie autrement avec Cécile Joyeux - Fondatrice du concept store cover
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Aujourd'hui, écrivons demain - Acteurs du Nouveau Monde

#34 Le Spot du linge, le café-laverie autrement avec Cécile Joyeux - Fondatrice du concept store

#34 Le Spot du linge, le café-laverie autrement avec Cécile Joyeux - Fondatrice du concept store

46min |20/05/2024
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Description

🎙️ Aujourd’hui, je reçois avec joie Cécile Joyeux du café-laverie, le Spot du linge, situé dans le quartier de la gare à Bayonne.


Ouvert depuis le 12 décembre 2018, Le Spot du Linge est un lieu utile, convivial et divertissant qui rassemble et fédère.


On peut y prendre notre café, y déposer notre linge pour le laver et le repasser, manger sur le pouce des encas sucrés, salés faits maison, ou profiter d’une soirée karaoké entre amis. Ce n’est pas une laverie comme les autres. « Plus qu’un lieu de vie, c’est une communauté » aime à dire Cécile.


Cécile Joyeux est à la créatrice de ce concept qui casse les codes de la laverie libre-service classique. Elle a d’ailleurs été récompensée à deux reprises pour son projet « entreprise innovante dans un quartier sensible » et « concept reconnu comme innovant ».


D’autant qu’elle s’inscrit dans une démarche de développement durable. Elle choisit scrupuleusement ses partenaires, ses lessives et le mobilier de décoration.


Ensemble, nous abordons :


✨comment d’ingénieur en affaires, elle est devenue gérante d’un café-laverie
✨son concept original et novateur
✨sa raison d’être et ses valeurs
✨sa conception du commerce
✨le choix de son implantation dans le quartier de la gare
✨l’évolution et la dynamisation de ce quartier devenu the place to be
✨le quotidien au Spot du Linge
✨les évènements culturels et artistiques organisés
✨sa définition du Nouveau Monde
✨comment elle y prend part


Je ne vous en dis pas plus. Installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation qui s’annonce décapante. Je vous assure, vous n’irez plus à la laverie comme avant !

Bonne écoute.


Pour suivre Cécile et prendre contact avec elle :

Facebook : https://www.facebook.com/lespotdulinge

Instagram : https://www.instagram.com/le_spot_du_linge/

Site : https://www.lespotdulinge.fr/

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Musique : Stock Media provided by PlayAgain from Pond5 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis la fondatrice de Redaxilv, une entreprise de rédaction pour les professionnels et les particuliers. D'un côté, j'aide les acteurs du Nouveau Monde à se raconter et à se rendre visible en rédigeant leur contenu sur le web et les réseaux et en leur donnant la parole sur ce podcast. Et de l'autre, j'aide les particuliers à écrire leur biographie, les témoignages, c'est mon dada. A travers ce podcast, je vous propose de découvrir comment des humains engagés et conscients participent aujourd'hui à la construction du monde de demain, le nouveau monde. Ils aspirent à un monde plus juste et plus respectueux du vivant. Ils se préoccupent des humains, des animaux et de l'environnement dans lequel ils évoluent et favorisent leur mieux-être. Tels des colibris, ils apportent leur pierre à l'édifice. Ils sont le changement que l'on veut voir dans le monde. Tous les lundis, je mets en ligne une nouvelle interview d'un acteur du nouveau monde pour que vous puissiez... Connaître son histoire et son talent, comprendre qui il est, ce qu'il fait, comment il est arrivé à faire ce qu'il fait, savoir ce qu'il apporte à ce nouveau monde. Je vous embarque avec moi le temps de cette rencontre en toute authenticité et humilité.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Cécile me reçoit, alors non pas au Spot du Linge, dans son café Laverie, mais à l'hôtel Côte Basque. C'est un hôtel qui est juste à côté de la Laverie parce qu'on craignait les sollicitations, le bruit, etc. Elle m'a amenée à l'hôtel de la Côte Basque. On est dans le quartier de la gare à Bayonne. Ouvert depuis le 12 décembre 2018, le Spot du Linge est un lieu utile, convivial et divertissant qui rassemble les fédères. On peut y prendre notre café, y déposer notre linge pour le laver et le repasser, manger sur le pouce des encas sucrés salés faits maison, ou profiter d'une soirée karaoké entre amis. Ce n'est pas une laverie comme les autres. C'est plus qu'un lieu de vie, c'est une communauté, aime à dire Cécile. Cécile Joyeux est la créatrice de ce concept qui casse les codes de la laverie libre-service classique. Elle a d'ailleurs été récompensée à deux reprises pour son projet Dans la catégorie, alors si je ne me trompe pas, entreprise innovante dans un quartier sensible et concept reconnu comme innovant. D'autant qu'elle s'inscrit dans une démarche de développement durable. Elle choisit avec soin ses partenaires, ses lessives et le mobilier de décoration. Je ne vous en dis pas plus, installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation qui s'annonce décapante. Je vous assure, vous n'irez plus à la laverie comme avant. Bonne écoute ! Bonjour Cécile.

  • Speaker #2

    Bonjour Katia.

  • Speaker #1

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Moi ça va très très bien. Merci de me donner la parole.

  • Speaker #1

    Merci à toi d'avoir accepté mon invitation. Alors juste en se disant on a parté, on se rappelait du moins comment on s'était connus.

  • Speaker #2

    Et oui, c'était au temps des manifestations. C'était quelle année ?

  • Speaker #1

    C'était 2021. Je te disais que le spot du linge c'était notre fief. Avec les copains, on venait prendre notre café avant la manif et notre petit demi au retour de la manif.

  • Speaker #2

    Quel bon souvenir !

  • Speaker #1

    Ça en est passé des choses depuis ?

  • Speaker #2

    Ah oui, ça c'est certain.

  • Speaker #1

    Parce que tu venais quasiment d'ouvrir, ça faisait quelques mois que tu étais ouverte en 2021 ?

  • Speaker #2

    En 2021, ça faisait un petit peu plus longtemps parce que j'ai ouvert en décembre 2018. Mais on va dire qu'avec les années de la crise, ce qui concerne la crise sanitaire, c'était un peu plus compliqué. donc on peut dire que 2021 c'était comme un renouveau on va dire, on était post-Covid donc oui il s'en est passé des choses ça c'est sûr alors quand je dis on, c'est les 15 personnes qui m'habitent, mais ça je crois que tous ceux qui me connaissent l'ont entendu au moins une fois en me rencontrant mais oui on a beaucoup ramé on rame encore mais là on commence à avoir un peu la sortie du tunnel donc c'est chouette parce qu'on voit qu'il y a un renouveau depuis un peu plus d'un an depuis début 2023

  • Speaker #1

    Alors avant que tu nous racontes, est-ce que tu veux bien nous raconter qui tu es, Cécile ?

  • Speaker #2

    Ouh là là, qui je suis ? Alors 15 personnes m'habitent, mais en fait, à la base, je suis issue d'un bac littéraire, lettres et langues. J'avais validé ce cursus-là parce que j'aimais beaucoup comprendre ce que les étrangers... enfin comment les étrangers s'exprimaient. Donc anglais, j'avais suivi un cursus anglais, espagnol et italien. J'ai gardé beaucoup d'espagnol et beaucoup d'anglais. et puis comme il n'y avait pas d'études au-delà du BTS de commerce international m'intéressant j'ai décidé de rentrer très vite dans la vie active en tant qu'ingénieur commercial dans les métiers informatiques voilà donc tout ce qui était au début édition de logiciel et puis ensuite Très rapidement, je me suis fait démarcher par des ingénieurs commerciaux qui étaient plutôt liés au métier de la prestation de services en informatique. Donc, vous vous doutez bien, ce n'est pas tout à fait dans le Pays Basque qu'il y a ces métiers-là. Donc, je suis née en banlieue parisienne et j'ai fait toute mon avancée sur ces métiers-là, sur la région parisienne et Paris-Intramuros. Et puis, un jour, j'ai eu... Déjà depuis longtemps, depuis mes 20 ans, je voulais aller vivre en Espagne. Donc, j'avais vraiment le souhait très, très fort de m'exiler de la région parisienne, qui ne me correspondait pas tout à fait. je me suis adaptée, j'ai fait ma vie maritale, j'ai créé ma famille là-bas, et puis un beau jour, j'ai décidé de changer de vie et d'aller vers un ailleurs, un ailleurs où je pouvais plutôt me réaliser par moi-même, sortir du monde salarial. et je crois que d'aussi long que je me souviens j'ai toujours voulu créer quelque chose par moi-même bon quand je suis arrivée dans le Pays Basque j'avoue j'avais pas grande idée de ce que je voulais faire, je voulais juste réinitialiser un petit peu tout mon état d'esprit, revenir un petit peu vers la nature et puis bon j'ai quand même un je sais pas si on peut appeler ça karma mais en tout cas un fonctionnement où je ne suis pas très je me laisse pas trop le temps de me reposer et au bout d'un mois j'avais emménagé à côté de Cap-Breton et j'ai eu cette idée folle en étant dans mon linge j'avais un très très grand fil à linge dans mon jardin qui était immense j'ai eu un oréca j'ai dit à mes fils ça y est je sais ce que je veux faire je vais monter un café laverie je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire mais j'avais déjà une idée bien précise de ce que ça voulait dire pour moi et l'idée c'était vraiment de créer un lieu de vie où on aurait eu pour prétexte d'aller laver son linge finalement laver son linge ça devient un prétexte ça devient un... une raison pour se retrouver. Une raison très, très forte. Donc, j'ai commencé à en parler. Mon fils aîné m'a tout de suite aidée à trouver le prix des machines. J'ai dit, attends, on va respirer. On va respirer. Et puis, du coup, le projet s'est vite, vite monté dans mon esprit. Ça a été assez fulgurant. Et je croyais que j'allais ouvrir six mois après, évidemment, ce qui n'était absolument pas le cas. Voilà, la suite a été que j'ai été voir dans un premier temps un café création. Je n'ai pas dit que j'étais maman. Je suis maman de deux garçons qui ont aujourd'hui 19 et 21 ans et qui avaient à l'époque du projet 13 et 15 ans. Donc j'ai été voir un café création. à Cap-Breton. Donc, à l'époque, j'étais quand même très sceptique à l'idée de partager mon projet parce que j'avais tellement peur qu'on le fauche que je ne voulais pas. L'idée,

  • Speaker #1

    tu veux dire qu'on t'emprunte ton idée ?

  • Speaker #2

    Je pensais que, voilà, dès que j'allais en parler, et puis au final, non, ça m'a beaucoup aidée d'aller voir ce café création. J'ai rencontré une banque, j'ai rencontré un expert comptable, j'ai rencontré un avocat, j'ai rencontré Pôle emploi, enfin, maintenant, je fais un travail. Et tout ça, ça m'a aidée à me construire et à me diriger aussi vers la CCI.

  • Speaker #1

    Alors juste, le Café Création, qu'est-ce que c'est ça ? Un lieu qui permet de rencontrer tous les partenaires qui peuvent t'aider à développer ton projet ?

  • Speaker #2

    En fait, le Café Création, j'ai découvert ça ici, parce qu'avant, je n'étais pas dans la création d'entreprise, mais c'est un moment qui est organisé par plusieurs interlocuteurs, effectivement, qui aident à la création d'entreprise et qui se retrouvent dans un lieu public, comme le café à l'époque. Je ne vais peut-être pas le citer, je ne sais pas si c'est utile. Comme tu vois, à l'époque, c'était au Café Bellara à Cap-Breton. Et du coup, tu y rencontres plein de créateurs d'entreprises et tu y rencontres des interlocuteurs clés qui vont t'aider à mener ta réflexion sur ton projet. Donc moi, j'étais en pleine ébullition à l'époque. Bon, je ne suis pas trop descendue, mais... mais du coup ça m'a aidé à y voir plus clair et à me diriger vers la CCI de Bayonne puisque mon projet pour moi c'était inéluctable que ça se passe à Bayonne étant donné que c'est une grande ville de province mais en tout cas c'était la plus grande ville proche de chez moi et je me suis dit pour créer mon concept il faut du flux quand même il faut un flux il faut que je puisse j'aurais besoin de salariés pour monter ce projet là pour que les salariés vivent pour que je puisse créer de l'emploi il me faut un flux et je me

  • Speaker #1

    C'est un endroit que tu connaissais déjà ?

  • Speaker #2

    L'endroit que...

  • Speaker #1

    Bayonne, je veux dire, c'est une ville que tu connaissais déjà ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je suis arrivée dans la région, mais alors vraiment, ne m'en voulez pas. Mais j'avais besoin d'ailleurs, en fait, et j'aime beaucoup cette perspective d'atterrir dans un ailleurs pour me créer, en fait, pour me repenser, pour me créer. C'est comme un reset, en fait. Donc ça, j'en avais grandement besoin. J'en ai besoin de façon cyclique. À un moment donné, j'ai besoin de renouveau. J'ai besoin de rencontrer des gens. Ça me fait vivre. Je suis très curieuse de rencontrer les gens, de découvrir leur univers, de savoir comment ils fonctionnent. Et c'était très plaisant. Le démarrage du projet était très, très plaisant. Découvrir Bayonne, la ville, les gens, comment ils fonctionnent, comment ils nous reçoivent. Est-ce que c'est sur la durée ? Est-ce que c'est one-shot ? Il y a plein de... d'attitude et de comportement. Et j'aime beaucoup cette ville parce qu'elle est de taille raisonnable et finalement, ça représente comme un arrondissement. C'est vraiment une vie de quartier, en fait. Donc, c'est assez plaisant. Et dans le spot du linge, dans le concept que j'ai créé, on retrouve vraiment cette communauté que j'aime tant appeler, effectivement. Et puis, je me suis rendue compte qu'en fait, même dans chaque... un coin de rue différent, Il y a des modes de vie, il y a un lieu de vie qui crée finalement un autre café que le spot du linge, mais ça peut être dans le boulevard Jean Jaurès, à côté de la prison, ça peut être en centre-ville de Bayonne, et du coup chacun a ses habitudes, et c'est vraiment à quelques pas de là en fait. Donc on arrive à créer une communauté, voilà. Donc ça c'est hyper intéressant, c'est très très riche de rencontres.

  • Speaker #1

    Et pourquoi le quartier de la gare ? Parce que c'est quand même un des quartiers les plus populaires de Bayonne. il y a quelques années en arrière qui n'avaient peut-être pas la même notoriété, si on peut dire qu'aujourd'hui, parce que le quartier a sacrément évolué. Il y a eu beaucoup de réhabilitation, de réaménagement. On voit la gare aussi, ils ont fait des travaux incroyables sur le parvis de la gare, l'intérieur. Il y a des constructions. C'est un quartier qui est en... Comment dire ?

  • Speaker #2

    En pleine ébullition.

  • Speaker #1

    En pleine ébullition, oui.

  • Speaker #2

    En pleine redynamisation. Et la mairie a beaucoup ouvré. Alors, pourquoi le quartier de la gare ? Alors, en fait, moi, je suis challenger dans la vie. J'aime le challenge. et je crois qu'il n'y a pas un moment dans ma vie où je n'ai pas relevé des challenges je crois que ma dernière boîte, le directeur commercial qui m'avait reçu m'avait dit bon alors c'est un peu un bateau qui coule mais on a besoin de personnes pour le relever donc j'avais accepté le deal et contribué j'ai participé parce que je n'ai pas la velléité de quoi que ce soit mais en tout cas j'aime participer à des projets challengeants comme celui-ci le quartier de la gare moi j'ai trouvé super sympa parce que je trouve que la gare est super belle, je trouve que ce quartier est magnifique donc c'est vrai que je suis arrivée après la... en plein milieu des travaux d'ailleurs mais je voyais déjà le potentiel je me suis dit c'est cool parce qu'en fait c'est vraiment hyper aéré et je me suis dit que en fait je vais rebooter directement par rapport à une phrase qu'un client m'a dit au bout d'un mois d'ouverture, c'était assez pertinent assez choquant et assez désagréable pour le quartier mais assez parlant ce client venant de Biarritz me dit mais pourquoi c'est trop beau ce que vous avez fait, pourquoi vous l'avez créé ici pourquoi dans le quartier Saint-Esprit et là j'étais choquée de recevoir cette réflexion je lui ai dit bah écoutez merci de me dire que c'est trop beau, ça me fait plaisir, je viens d'ouvrir néanmoins pourquoi je l'aurais pas créé ici ? Pourquoi les gens du quartier Saint-Esprit, dit quartier populaire n'auraient pas droit à un joli lieu où se retrouver tout simplement ? Pourquoi ici plus qu'ailleurs ? Pourquoi Biarritz plus qu'ailleurs ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Donc ça, ça m'avait beaucoup frappée et moi je suis partisane du fait que qu'on ne devrait pas avoir à faire de différence entre des quartiers et que tout le monde a droit à des beaux endroits. Alors bon, moi, je ne pense pas que mon endroit soit un endroit magnifique. Ce n'est pas un palace, c'est un endroit comme à la maison. Et l'idée, c'était vraiment de partager un peu de mes valeurs, que ce soit ici ou ailleurs, en fait. Il n'y avait pas... J'aimais bien, moi, ce quartier quand j'y suis arrivée et je l'apprécie toujours autant pour la diversité des profils que j'ai rencontrés. J'ai rencontré des gueules, des tronches, qu'on peut dire de quartier. des gens qui sont aussi appréciés que pas appréciés, on peut le dire aussi comme ça. Il y a de tout et c'est ça qui fait la richesse de ce quartier. Et c'est un quartier en pleine redignalisation. Il y a beaucoup de vrai pour le clinier parce que, bon, c'est un quartier qui jouit d'un passif pas facile. nombreux ont été les personnes à me dire mais non, il ne faut pas t'installer au quartier Saint-Esprit, ça craint, etc. J'ai dit, moi je m'en fiche. Quand j'ai vu le quartier, j'ai constaté par moi-même que ce n'était pas un quartier de garde banlieue parisienne, pardon de le dire, mais en banlieue parisienne, il y en a des quartiers qui craignent. Ici, franchement, c'est lumineux, c'est... Oui,

  • Speaker #1

    comme si c'était le quartier le plus mal famé de Bayonne.

  • Speaker #2

    Et un jour, j'ai eu l'occasion, je vais faire un petit clin d'œil, il y a des Bayonnais que j'ai rencontrés. lors d'une soirée, si vous m'entendez, coucou, c'était une soirée où j'ai vécu un petit moment de solitude. Et en fait, je rejoignais une soirée auto-entrepreneur qui s'organise régulièrement sur la Côte Basque. Sauf que je ne devais pas être au bon endroit. Et du coup, je me fais inviter à une table. Et j'étais avec mon petit sac, j'avais tagué un petit sac le spot du large. Et donc, je commençais à parler, je commençais à dire, le spot du large, bonjour ! Et en fait, ce n'était pas du tout ça. Donc, j'ai senti que je n'étais pas à la bonne place. Et je leur dis, non, mais en fait, je me suis trompée, c'est ça ? Et les personnes m'ont dit, ah oui, effectivement, on est juste entre amis. On a vu que tu étais perdue. On t'a en proposé. Ta soirée entrepreneur, ça doit être un autre étage. Et donc, je vais à l'étage. Manque de bol, ce n'était pas du tout ça non plus. Donc, j'étais vraiment très éloignée de la soirée. Je n'avais pas le courage d'aller ailleurs. Donc, je suis restée. Je ne me suis rien crustée dans la table initiale. Ils m'ont gardée avec eux. Et au bout d'un moment, les jeunes femmes se sont tournées vers moi. On dit, mais qu'est-ce que tu fais en vrai dans la vie, etc. Je dis, j'ai un café laverie à Saint-Esprit. Ah non mais Saint-Esprit, nous on n'y va pas, au Didam, la dernière fois, il y avait une voiture de police. J'ai dit C'est plutôt rassurant qu'il y ait une voiture de police, parce que ça veut dire que ça tourne et que ça surveille. Je trouve ça plutôt sain. Et je leur dis Je pense que dans le petit Bayan et dans le grand Bayan, honnêtement, on n'est pas éloigné des événements peut-être plus nombreux qu'à Saint-Esprit. qui se sont déroulées à Saint-Esprit. Aujourd'hui, Saint-Esprit, c'est un quartier très aéré, surveillé certes, parce que justement, il y a une vigilance, parce qu'on n'a pas envie, je pense que la mairie a envie de maintenir le niveau de bien-être qui s'y produit actuellement. c'est un quartier très alléable franchement moi je vois plein de nouveaux habitants qui viennent investir ce périmètre et c'est plutôt séduisant, franchement on a une belle clientèle les gens sont polis serviable, sympa franchement je n'en ai rien à redire sur ce quartier

  • Speaker #1

    Oui, ça dit combien il est porteur de représentation. Enfin, la peur, j'entends la peur dans le discours aussi.

  • Speaker #2

    Oui, mais on parle d'un temps révolu là. On parlait d'un temps révolu. Le quartier Saint-Esprit a été réhabilité. Il y a eu un gros coup de balai qui a été fait.

  • Speaker #1

    Venez voir le quartier Saint-Esprit.

  • Speaker #2

    Il y a plein de belles adresses qui se sont installées. Sur le quartier Saint-Esprit, on a le Corail, l'hôtel Côte-Basque, là où on est aujourd'hui, qui est un très bel établissement. On a...

  • Speaker #1

    Alors le corail, c'est le café qui a été aussi réaménagé à la gare. On pose aussi un espace de co-working qui est effectivement...

  • Speaker #2

    Exactement, oui, tout ça fait des baisers. On y mange très bien aussi.

  • Speaker #1

    Toute la rue de Catherine aussi, qui est une rue qui est une commerçante qui a aussi réaménagé, réinvesti.

  • Speaker #2

    Oui, il y a de belles adresses. On ne parle pas du relief parce que ça devient une notoriété connue, mais il y a le Train to Know, il y a aussi Don Hernan, le restaurant argentin et puis il y a la pizzeria tout au bout avec Laurent et Pizza et compagnie. Il y a quand même pas mal d'adresses. Il y a Kitoko, Rumeaubec. N'oublie pas, il y a le Vauvau. Enfin, il y a quand même quelques belles adresses qui font la notoriété de ce quartier et qui sont des adresses qui se maintiennent malgré la crise, malgré tout ce qui s'est passé. Ce sont des adresses qui sont vraiment à visiter. C'est un quartier populaire.

  • Speaker #1

    C'est presque the place to be.

  • Speaker #2

    Moi, je trouve que c'est un beau quartier, franchement. Et il est aéré. En plus, on n'est pas dans quelque chose de serré, en fait. Je ne sais pas comment le dire autrement.

  • Speaker #1

    Oui, puis je ne sais pas ce qu'il en est, mais il y a de gros projets immobiliers aussi en perspective dans les vieux bâtiments le long de...

  • Speaker #2

    On a hâte que ça se réhabilite. Oui, il y a une maison des seigneurs aussi qui s'est ouverte. Il y a là qui vient juste de s'ouvrir. Et puis, il y a juste à côté de l'hôtel Côte-Basque. Et il y a... La maison des seigneurs.

  • Speaker #1

    C'est quoi ? C'est une résidence autonomie ?

  • Speaker #2

    C'est une résidence et service pour personnes âgées.

  • Speaker #1

    Ah oui, ok.

  • Speaker #2

    Qui vient juste de s'ouvrir. Voilà, on n'a pas parlé de Monte-Carlo évidemment, mais il y a Monte-Carlo, il y a des adresses qui restent, qui sont implantées ici depuis longue date. et qui font le cœur de ville de ce quartier de Bayonne. On peut dire un deuxième cœur de ville, mais on est à Bayonne. Ne l'oubliez pas, on est à Bayonne. On est à Bayonne, on est à l'entrée de la gare. La gare est plongée dans la ville. Donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que dès lors que vous descendez du train, vous êtes dans le cœur de ville de Bayonne. Il faut passer le pont Saint-Esprit pour découvrir les Halles, etc. Mais on est dans le cœur de ville de Bayonne, pour moi.

  • Speaker #1

    Oui, moi j'ai l'impression de redécouvrir ce quartier-là. Je n'y venais pas au demeurant vraiment jusque-là. Là, j'ai eu l'occasion plusieurs fois de venir justement au Corail pour avoir des rendez-vous professionnels ou revenir se rencontrer pour caler le rendez-vous pour aujourd'hui. D'avoir même laissé ma voiture à Londres, d'avoir pris le tram. Mais oui, ça fait plaisir même à venir en tram et à me poser. Je vais même être à l'église pour tout te dire. Parce que j'avais un rendez-vous à 14h, je suis arrivée un peu plus tôt. De redécouvrir aussi ce quartier-là et d'avoir plaisir à voir effectivement comment il a évolué. Je me souviens, il y a quelques années, je faisais partie de la Croix-Rouge, j'en faisais les maraudes. Il n'y avait pas encore toute cette réhabilitation.

  • Speaker #2

    Je n'ai pas connu ce temps-là. Franchement, c'est un quartier. Et alors, c'est un quartier safe. Il peut m'arriver de rentrer très tôt comme très tard, même dans la nuit, de Bayonne. Peu importe d'où je viens et à quelle heure je rentre. personne n'est inquiété ici. C'est aussi un quartier qui est sous caméra, qui est sous surveillance. Donc, honnêtement, je vous invite à venir découvrir le quartier Saint-Esprit.

  • Speaker #1

    Et comment a été accueilli, justement, ton café Lavry par les habitants du quartier ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'ai été super bien accueillie. Franchement, je ne peux pas dire le contraire. Ça a été vraiment... J'ai eu que des grands sourires. Très rapidement, les gens... Alors, moi, ma plus grande frayeur, c'était... qu'on rentre et que... et qu'on pose plein de questions. Alors, ça a été le cas. Mais mes plus grandes récompenses, ça a été qu'en fait, quand les gens rentraient et s'installaient directement. Ça, c'était mon kiff. Ou alors, ils s'installaient... Alors, au début, c'était le comptoir parce qu'après, on a eu la période Covid, on ne pouvait plus s'installer au comptoir. Mais quand les gens se sont installés au comptoir et qu'en fait, ils commencent à parler avec moi... Alors moi, je viens d'un autre monde. J'étais en affaires, en SS2I, dit entre guillemets commercial grand compte. Donc, il n'y a rien de super valorisant. Voilà, c'était juste que j'étais sur un autre schéma. J'avais besoin de cette relation simplifiée avec les gens. Et très rapidement, les gens se sont mis au comptoir, ont pris leur café et ont commencé à parler avec moi. Et moi, ça m'a fait du bien autant qu'à eux, en fait. parce que j'étais... Déjà, je ne suis plus perchée sur mes talons de douze. Voilà. Je suis descendue de ma hauteur, entre guillemets, qui était quand même dans les codes nécessaires à mon ancien métier. Et du coup, on a commencé à parler, à échanger sur nos vies. En fait, c'est bien, parce qu'en fait, l'essentiel il est là. Je pense que tout le monde a besoin de parler de sa vie, un moment donné ou un autre. et que nous, commerçants, lieu de vie, lieu d'accueil, on puisse être à l'écoute des problématiques de chacun, sans forcément pouvoir y apporter une réponse, parce qu'on n'est pas la clé de tout, mais de pouvoir juste tendre une oreille attentive, avec sourire et bienveillance, ça, ça fait du bien aux gens. Donc on a une partie d'écoute dite sociale, on va dire, oui, mais ça nous fait du bien, ça fait du bien à tout le monde.

  • Speaker #1

    Tu as des habitués qui viennent prendre leur café le matin, tous les jours ?

  • Speaker #2

    Alors, on a changé un peu nos horaires d'ouverture. Au début, on ouvrait très tôt. On ouvrait entre 7h et 9h. Et puis, ça a changé au fil de l'eau, au fil des mouvements, des aléas du Covid, etc. Et puis, du coup, on a décidé d'organiser un peu mieux les horaires d'ouverture. Donc, on a, oui, des habitués. avant on avait les habitués café et aujourd'hui on a d'autres habitués mais on a quand même un noyau qui circule et qui sont des habitués et ce sont des relations fortes ce sont des belles relations des relations où on a cette écoute, cet échange, en fait. C'est pour ça que je parle de communauté, parce que je pense qu'après, on crée quelque chose qui nous ressemble. Et si vous offrez de la bienveillance, vous avez de la bienveillance en retour, et Dieu sait que moi, alors je ne suis pas croyante, donc je vais utiliser cette formule, mais Dieu sait qu'aujourd'hui, j'ai beaucoup de bienveillance autour de moi. J'ai mes bienveillants. Et oui, on a pas mal d'habitués qui viennent, qui reviennent, et puis il y en a des gens qui sont... qui sont nouveaux. À chaque fois, tous les jours, on a des nouveaux clients. Et puis, ces nouveaux clients reviennent, donc deviennent des habitués. Voilà, donc c'est un petit cercle vertueux.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'ils disent de ton lieu ?

  • Speaker #2

    Il faut leur demander. Alors ? que c'est comme à la maison. Souvent, ce qui revient, souvent, c'est comme à la maison.

  • Speaker #1

    Et c'est ce que tu mets en avant, toi aussi, dans ton concept ? Comme à la maison ? Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est essentiel pour moi.

  • Speaker #1

    Dans la déco, dans ce que tu proposes ?

  • Speaker #2

    Dans ma façon d'être, clairement. Oui, dans ma façon d'être. Nature. C'est pas très conventionnel pour certains. Alors, une fois, j'ai... Ah tiens, j'ai une anecdote là-dessus. Une fois, j'ai une dame qui est venue prendre une quiche salade. et un café. Donc nous, on pose plein de questions parce qu'on veut s'occuper du bien-être des clients et en général, les clients ne s'en plaignent pas. et souvent j'avais remarqué que les que les personnes ne prenaient pas de sucre pour leur café donc mes questions vont est-ce que la quiche est assez chaude, si c'est pas assez chaud vous nous le dites et puis si vous voulez pas de sucre à votre café est-ce que vous voulez du sucre ou pas, la dame commence à s'agacer, je lui dis mais vous allez me poser tant de questions comme ça je suis venue pour manger, laissez-moi tranquille je dis bah écoutez madame je suis désolée que notre accueil ne vous plaise pas. Pourtant, il est de notoriété connue qu'en général, on est agréable avec tout le monde. j'ai dit écoutez, si ça ne vous convient pas, ne revenez pas. Elle me dit, je ne reviendrai pas. Je dis, écoutez, ok. Donc, il y a des gens aussi à qui ça peut surprendre d'avoir autant de bienveillance. On n'en fait pas des caisses, clairement, ce n'est pas l'objectif. C'est juste, moi, je l'ai décidé de ne pas être dans des conventions. Aujourd'hui, on n'est pas un hôtel grand luxe, on n'est pas un restaurant grand luxe. C'est ce que je voulais créer.

  • Speaker #1

    Oui, de créer une forme de proximité avec tes clients. Oui. Dans le contact, dans les échanges. En fait,

  • Speaker #2

    ce qui m'importe, moi, aujourd'hui, dans ma conception du commerce, c'est des choses peut-être qui m'ont manqué dans le commerce que j'ai fréquenté, dans les commerces que j'ai fréquentés. C'est vraiment la considération des gens. C'est de se dire, déjà avoir un accueil souriant. Bonjour. et que ce bonjour soit dans les deux sens. La personne qui rentre nous dit bonjour, avec un sourire, ça nous fait plaisir, autant que quand nous, on le prodigue, qu'on demande effectivement si les gens vont bien, comment ils passent leur journée. Alors, on essaye de ne pas trop être intrusif, on peut l'être parfois, parce que bon, des fois, je me dis bon, allez, tais-toi. Mais ça va avec de s'enquérir, de savoir est-ce que la personne va bien. si elle n'a pas envie de discuter, ce n'est pas grave, on a compris. Si elle a envie de discuter, on est là. Alors, on ne va pas discuter pendant des heures, sauf si vraiment il n'y a personne et que c'est un moment tranquille, ce qui peut arriver. Mais c'est un moment pour dire, on est là pour que vous passiez un bon moment, et pas autre chose.

  • Speaker #1

    Oui, ce ne sont pas de simples consommateurs.

  • Speaker #2

    voilà pour moi mais parce que je pense qu'on a tous besoin de cette considération clairement on en parlait tout à l'heure avec Jonathan parce que la semaine dernière j'ai eu un client qui m'a claqué des doigts il a passé la porte j'étais au fond de la salle dans la laverie en train de plier du linge et il a claqué des doigts en me disant à peine bonjour café j'ai réagi et je lui ai dit écoutez monsieur bonjour et il a pas dit bonjour et je lui ai dit écoutez moi je suis pas là on me claque pas des doigts je suis une personne devant vous, donc soit vous êtes poli et je viens vous voir, soit vous n'êtes pas poli et vous tournez les talons et vous allez voir une autre adresse. Moi, je pense qu'aujourd'hui, tout le monde, y compris les salariés, les gens qui travaillent, ont besoin de cette considération et de cette bienveillance. C'est ma vision des choses, ça n'engage que moi, mais un sourire ne coûte rien. C'est encore l'achetable chose gratuite qu'on peut offrir au monde aujourd'hui. donc s'il vous plaît dites nous bonjour avec un sourire, ça nous fait plaisir un minimum, bah oui et on vous le rendra tellement plus fort et qu'a-t-il fait ? il est parti fâché c'est pas grave, c'est pas notre clientèle après moi j'ai pas franchement envie je ne sais pas si c'est bien ou pas de dire ça mais je n'ai pas envie de faire cet effort que d'alimenter des gens qui n'ont pas les codes de respect que moi je propose je pense qu'on a besoin de respect et de considération. Ça, c'est un sujet sur lequel j'aurais du mal à changer d'avis.

  • Speaker #1

    Se faire claquer les doigts comme ça, appeler en se faisant claquer les doigts ?

  • Speaker #2

    Oui, non, mais voilà. Enfin, non, c'est pas tolérable. Enfin, je veux on est un commerce, on n'est pas des malotrues. Enfin, il faut respecter chacun. Et c'est des valeurs, voilà, je pense que dans mon lieu... j'essaye de maintenir les valeurs avec lesquelles j'ai été éduquée aussi quelque part.

  • Speaker #1

    Justement, quelles sont les valeurs que tu essayes de faire valoir ?

  • Speaker #2

    C'est ça. C'est les règles de politesse, c'est les règles de bienveillance, de bienséance, de savoir-être, de considération de l'autre, d'être dans l'écoute et de savoir être dans le service, mais avec respect. Respect, c'est très important. Et c'est pouvoir être à l'écoute. Il y a des gens, ils ont des problématiques qui ne sont jamais les nôtres, mais d'être toujours dans l'écoute pour essayer de trouver des solutions. Après, parfois, on ne peut pas trouver de solution parce que soit la personne est entêtée, soit elle n'a pas envie d'écouter. Donc là, on ne peut plus rien faire. Je veux dire, à un moment donné, moi, aujourd'hui, je n'ai pas forcément envie de rentrer dans un jeu où il va y avoir une prise de pouvoir sur quiconque. Ça ne m'intéresse pas.

  • Speaker #1

    tu proposes des soirées à thème, karaoké, rencontres, il y a des concerts, il y a du théâtre. Tu proposes un milieu, une chose, donc tu as l'art et la culture qui s'invitent aussi au Café Lavry. Il y a eu aussi par le passé des soins esthétiques.

  • Speaker #2

    Ah oui, oui.

  • Speaker #1

    Tu as eu proposé plein plein de choses.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire que j'ai un esprit qui bouillonne pas mal. Ça ne s'arrête pas. Mais il y avait un fil conducteur dans la création de ce concept. Bon, c'est la faute à pas de chance. On a démarré à la veille du Covid. Donc là où ça aurait pu prendre de l'élan, le Covid a tout bousculé. Donc du coup, j'ai préféré amputer et squeezer la partie beauté express qui était dans le concept pour la mettre au profit des événements culturels et musicaux. et c'est vrai que finalement on y a gagné très rapidement en espace bizarrement quand j'ai enlevé l'espace j'ai mis une table et des chaises à la place j'ai gardé le fauteuil et le miroir mais très rapidement comme l'espace est près de la laverie du coup les gens les premiers clients se sont mis directement dans ce coin là donc ça m'a beaucoup rassurée et finalement j'ai très vite oublié l'espace beauté c'était très sympathique c'était un petit boudoir très actif très mignon qui était un lieu qui me coûtait beaucoup d'argent. Comme je suis un peu têtue, je suis allée jusqu'au bout de mon idée. Jusqu'au jour où j'ai décidé d'avancer et de dire j'ampute et je continue d'avancer. C'était ça où on mourait. le spot du Lerch ne devait pas mourir. Donc, il devait continuer d'exister. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, je suis très contente d'avoir validé cette décision avec l'équipe des 15 personnes qui m'habitent.

  • Speaker #0

    parce que souvent quand on est entrepreneur c'est une décision collégiale on est tout seul à décider et parce que du coup on peut accueillir beaucoup plus de monde pour les concerts intimistes qu'on propose qui sont effectivement variés parce que l'objectif c'est pas de cloisonner un seul style de musique par exemple de vendredi soir on est quel jour là ? on est mercredi on est mercredi vendredi soir on a le groupe Alma Flores qui est un groupe latin avec Jérémy qui est qui vient en mode de voix guitare. Donc ça va être un moment, comme on les aime, avec un petit public certes, mais public grandissant. Quand il y a des concerts intimistes comme ça, c'est un public qui est attentif. C'est ça que j'aime bien proposer aussi aux artistes. Il faut savoir que c'est souvent au chapeau. et puis on a de plus en plus d'artistes qui viennent frapper à ma porte pour savoir s'ils peuvent jouer donc ça c'est hyper clair là on vient les écouter ils ne viennent pas faire l'animation musicale du lieu oui voilà c'est ça ils ne sont pas mis dans un coin voilà et on est vraiment dans les écoutes parce que même quand les gens mangent j'essaye de leur dire essayez de venir un petit peu avant pour manger comme ça les bruits de fourchettes etc. on évite et puis après ils sont vraiment dans l'écoute on peut boire des verres sur place voilà Bon, en bon entendeur, on a la licence 4, donc vous pouvez venir sans problème.

  • Speaker #1

    Je confirme.

  • Speaker #0

    Et puis après, on a des soirées rencontres comme samedi. Là, on en a une le 23. Donc, l'idée, c'est de venir se rencontrer. Alors, ce n'est pas forcément des soirées que célibataires. Oui, c'est ça. Parce que souvent, rencontre, c'est assimilé à célibataire. Non, j'ai mis rencontre avec un S. parce que vous pouvez venir en couple avoir envie d'élargir votre réseau vous pouvez être nouvel habitant du quartier Saint-Esprit ou de Bayonne et vous dire tiens ce lieu m'intéresse et pourquoi pas découvrir ce lieu et y rencontrer il y a beaucoup de personnes qui me disent non mais moi je suis seule je viens par tiens un artiste qui va se reconnaître qui va exposer en décembre je suis trop contente qu'il vienne exposer je ne le citerai pas parce que je fais du teasing j'adore ça on attendra on se reconnectera en fin d'année vous allez chercher qui va venir en décembre il est pas grave ça va pas tarder et du coup lui me dit bah non mais j'aimerais trop venir mais je suis tout seule donc je vais appeler des potes et je dis bah non appelle pas des potes si tu veux rencontrer des gens et par mon expérience personnelle depuis toute jeune à chaque fois que j'ai pris des vacances je les ai prises sans amis sans famille j'ai jamais eu peur d'aller vers l'autre et du coup c'est comme ça qu'on rencontre les gens si on est avec une amie, un copain, un groupe, etc., on va rester cloisonnés. On ne peut pas aller discuter avec les gens. C'est impossible. Alors que là, si vous venez seules, là, c'est sûr, vous faites des rencontres. On a un jeune homme qui est arrivé il y a deux mois dans le quartier Saint-Esprit. il vient régulièrement à nos soirées à la trentaine voilà il est content de venir il boit un verre il me dit je suis content d'avoir découvert ce lieu-là voilà et puis il n'est fait sûrement pas que le nôtre et bien heureusement pour lui en tout cas on le voit régulièrement et s'il n'était pas venu ce soir-là il n'aurait pas fait des connaissances donc moi mon rôle en tout cas celui que je me suis attribué c'est pas d'être une entrobiteuse mais d'essayer de faire en sorte de fédérer du lien social, ça ça m'intéresse parce que j'adore voir les gens se rencontrer se regarder, rire et vivre une vraie vie en fait, on est combien devant nos téléphones portables à regarder ce qui se passe sur la vie des autres surtout et de pas la vivre en vrai, donc ça c'est compliqué

  • Speaker #1

    Oui, peut-être ce qui nous a manqué ces dernières années. Donc, tu permets justement qu'on se reconnecte les uns les autres et en se rencontrant dans la vraie vie, en sortant du virtuel.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Super initiative.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu aurais envie de dire à la petite Cécile ?

  • Speaker #0

    À la petite Cécile, la petite fille ? Alors, et confiance en toi ? Alors là, c'est intime, ça fait remonter... C'est vrai qu'on ne s'attend pas à ce qu'il y ait des choses qui remontent comme ça.

  • Speaker #1

    C'est une question qui peut bousculer, même si je vous la donne en amont, il n'empêche qu'au moment où je vous la pose, effectivement, ça génère des émotions.

  • Speaker #0

    Mais ça y est, je me souviens, j'ai été interviewée par Côte Sud FM il n'y a pas si longtemps que ça, et pareil, elle m'a posé des questions, ça m'a fait remonter des souvenirs. Alors, qu'est-ce que je dirais ? je dirais et confiance en toi alors j'ai beaucoup fait beaucoup travaillé pendant toutes ces années passées entre l'adolescence et hier veille du spot du linge sur travailler la différence entre l'estime de soi et la confiance en soi je crois que fondamentalement j'ai jamais manqué de confiance en moi parce que j'ai jamais eu peur d'aller au devant de mes peurs d'affronter des challenges par exemple donc ça c'est de la confiance en soi voilà merci et en fait le plus difficile c'est le regard qu'on porte sur soi et ça c'est un peu plus introspectif et je dirais et c'est vrai que ça fait monter des émotions merci beaucoup Katia t'es pas obligée de répondre si c'est voilà un travail sur soi mais s'il devait passer un message vraiment soyez vous-même et ne vous comparez à personne d'autre parce que vous valez ce que vous êtes. Ça peut paraître basique comme mot. Faites-vous confiance et estimez-vous à votre juste valeur. Vous avez des défauts et des qualités et personne ne peut vous les enlever. Vous pouvez juste évoluer et les accepter et vous aimer tel que vous êtes et ça, ça sera déjà très bien. Merci Katia !

  • Speaker #1

    Merci à toi ! Alors, on est obligés un petit peu d'écourter aujourd'hui, donc peut-être qu'on aura l'occasion de se voir une autre fois, mais bon.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    La vie fait qu'aujourd'hui, on se retrouve avec un temps un peu restreint. Oui. Je t'ai invitée aujourd'hui parce que je donne la parole aux acteurs du Nouveau Monde. J'aimais bien effectivement l'idée que tu puisses vouloir fédérer, créer une communauté, créer du lien, rassembler autour de ton concept. C'est quoi pour toi le Nouveau Monde ?

  • Speaker #0

    Déjà, on jette les portables. ou alors on les utilise juste pour savoir quels sont les événements qui font dire du lien social. Je pense qu'on s'est fait happer par Internet et on ne s'est pas du tout l'utilisé, à bon escient. Il n'y a pas eu de guide défini, parce qu'en fait, de toute façon, c'était une grande inconnue. Le monde de demain, c'est plutôt un monde à moi idéalisé, mais c'est que... il est trop idéalisé en fait c'est que les gens arrêtent de se tirer dans les pattes pour un oui pour un non qu'il n'y ait plus de méchanceté gratuite et que on puisse avancer ensemble. C'est un bien grand projet, ça. Parce que l'humain est fait de malfaçons, de naissances inégales. On n'est pas tous nés égaux. Et de ce fait, c'est ce qui crée des mal-être, etc. Alors allez voir tout ça aussi une fois dans votre vie, ça vous ferait du bien. Vous posez votre karma. et puis voilà vous faites le check de qui vous êtes comment vous pouvez avancer en faisant du bien autour de vous et pas en faisant du mal quoi et ça ça sera déjà un énorme pas serrez-vous la main dites-vous des mots gentils tous les jours quoi à vos voisins aux gens tiens la dernière fois c'était la journée du droit international de la femme et je voyais une petite dame c'est pas pour me valoriser que je dis ça mais c'est moi dans la rue je souris aux gens des fois ils me sourient pas c'est un truc de fou puis des fois moi je souris pas non plus parce que je suis dans mes pensées et je dis à cette dame qui avait la tête baissée qui portait la lourdeur de sa vie sur ses épaules je lui dis bonjour madame souriez aujourd'hui tous vos droits vous les avez acquis, relevez la tête et avancez et souriez c'est la journée des droits internationaux de la femme voilà et du coup elle avait le sourire elle était contente voilà c'est des petites actions c'est juste sourire aux gens je pense que le sourire peut apporter beaucoup il ne change pas le monde mais il est communicatif mais au moins si on peut ouvrir des sourires c'est gratuit comment

  • Speaker #1

    est-ce que toi tu penses pour apporter ta pierre à l'édifice à ce monde idéalisé idéaliste que tu as ?

  • Speaker #0

    comment je peux apporter ma pierre à l'édifice ?

  • Speaker #1

    Comment est-ce que tu l'apportes déjà ?

  • Speaker #0

    Je pense que je l'apporte déjà dans le lieu parce que je communique tout mon être avec vous tous. Je crois que je ne peux pas donner plus.

  • Speaker #1

    Tu es pleinement toi, authentique. Oui.

  • Speaker #0

    Je ne peux pas changer qui je suis. J'ai accepté qui j'étais avec mes qualités, mes défauts. Et je vous partage tout de moi dans ce lieu.

  • Speaker #1

    Et c'est aussi pour toi, convient.

  • Speaker #0

    Oui, alors maintenant, on ne vient plus que pour moi, d'ailleurs. Ça ne va pas du tout. Non, si, c'est très, très bien, parce qu'on vient aussi pour Jonathan, qui est une très belle personne qui est rentrée dans l'équipe depuis... Il va fêter ses un an au mois de juillet. non non on ne viendra pas que pour moi mais on viendra pour un état d'esprit ce que je souhaite c'est qu'on vienne dans le spot du Lange pour un état d'esprit c'est plus que des personnes c'est sûr que les personnes véhiculent cet état d'esprit mais elles vont se démultiplier ces personnes l'objectif c'est qu'on puisse maintenir cette équipe et puis peut-être un jour peut-être la démultiplier et quand on arrivera à démultiplier ça sera génial on sera cette participation à un monde meilleur à petite échelle on est d'accord

  • Speaker #1

    avant que je te propose mon portrait chinois pour terminer parce qu'il va falloir qu'on termine notre interview, est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose ?

  • Speaker #0

    une question que j'aurais aimé que je te pose ?

  • Speaker #1

    On n'a pas tout abordé là aujourd'hui. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    On est en train de se viser pour peut-être une prochaine fois.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Je n'ai pas de questions. Est-ce qu'on mange au spot du linge ?

  • Speaker #1

    Alors, je l'ai cité dans l'intro rapidement, des encas sucrés salés faits maison.

  • Speaker #0

    Alors, sachez, messieurs, dames, que nous mangeons au spot du linge, que toute la cuisine est faite maison, qu'on vous propose en hiver des soupes, en été des gazpacho, des quiches faites maison, des lasagnes faites maison, des petits plats maison. Une suggestion du jour. qu'on fait des desserts, tout est maison et que c'est très bon. En tout cas, les clients finissent leur plat à tel point que je n'ai même pas besoin de passer au lave-vaisselle. On est très méconnus sur cette partie-là. Est-ce qu'on mange au spot du linge ?

  • Speaker #1

    Midi et soir ?

  • Speaker #0

    Toute la journée, tant qu'il y a à manger. Et on reproduit tout fraîchement le lendemain. Merci pour cette question, Katia. Non, mais c'est vrai que les gens ne savent pas qu'on peut manger. Certains ne savent même pas qu'on peut boire un verre. Alors, on a la licence 4, donc on peut boire un verre et on peut manger au spot du linge. C'est vrai que de but en blanc, les gens ne se disent pas, tiens, on va manger à table, on va manger le midi à la laverie ou on va boire un verre alcoolisé à la laverie.

  • Speaker #1

    Mais oui, puisque c'est café-laverie, donc on a vraiment la représentation du café qu'on boit comme ça sur le pouce.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Pas restaurant-laverie ou pas café-laverie.

  • Speaker #0

    Il y a des dénominations en France qui sont difficiles à traduire. Nous, on est en train de travailler, enfin actuellement, je pense que je peux en parler, on est en train de travailler sur comment améliorer cet axe de communication pour que vous le compreniez mieux. Qu'a fait l'avril repassage ? C'est ce qui est indiqué aujourd'hui. Ça va certainement évoluer dans les mois à venir. Je ne peux pas dire exactement quand, mais on est en train de travailler dessus. Ce qu'il faut retenir, c'est que le concept a été créé sans licence 4, que la licence 4 est venue deux ans après, Donc on a les sens cas depuis 2021. Donc on fait des cocktails, on sert des Ricards, on sert des bières à profusion, etc. Et Dieu sait qu'on fait la fête pendant toutes nos soirées. Et on fait à manger aussi. Donc pourquoi manger ? Parce qu'en fait, quand j'ai créé le concept, je me suis dit que j'allais ouvrir entre midi et deux, donc il fallait bien substanter les gens. Donc on ne fait pas de sandwich. L'objectif, ce n'était pas de faire du sandwich parce qu'il y a les boulangeries qui le vendent très bien ou les sandwicheries. et moi j'aime le fait maison je ne sais pas faire autrement que du fait maison donc venez manger le fait maison parce que sinon un jour on sera obligé de changer de concept et de ne faire pas du maison, j'ai pas envie de passer au pas maison alors je confirme que j'ai déjà eu l'occasion de venir manger et c'est bien Cécile qui est au fourneau je l'ai vue à l'oeuvre ah oui oui je suis tout à fait transparente là-dessus et voilà ça continuera j'espère très longtemps ok on doit terminer merci beaucoup on termine sur le portrait chinois si tu étais peut-être est-ce que tu as déjà fait ce jeu-là quand tu étais plus jeune non je me souviens que je suis déjà dragon mais sinon si

  • Speaker #1

    tu étais un plat justement on parlait de manger un plat ?

  • Speaker #0

    ah oui mais alors moi j'ai des goûts très très simples si j'étais un plat je serais des noix de Saint-Jacques avec des noix de Saint-Jacques saisies à la poêle avec sel, poivre, ail et fricassé de haricots verts avec des girolles que j'adore tellement voilà moi juste ça me fait plaisir est-ce que je serais ce plat je ne sais pas mais en tout cas c'est mon plat préféré on en dit des secrets à la radio c'est un truc de fou et si tu étais un livre ? alors si j'étais un livre je serais alors je ne serais pas un livre mais j'ai le souvenir d'avoir lu Le meilleur des mondes de Huldus Oxclay qui était un livre phare et qui était un livre très parlant très avant-gardiste ça fait très longtemps que je ne l'ai pas lu j'aimerais avoir le temps de lire, je ne lis plus parce que j'ai trop de choses dans la tête mais Le meilleur des mondes d'Huldus Oxclay c'était un très très beau livre qui m'avait beaucoup parlé

  • Speaker #1

    observe peut-être ce qui se passe autour de toi en ce moment, il n'y a peut-être pas besoin de relire le bouquin.

  • Speaker #0

    Ah non, il n'y a pas besoin de relire le bouquin, on est en plein dedans, donc tout va bien, voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Si tu étais un dicton ?

  • Speaker #0

    Alors, le dicton qui me suit, qui me poursuit, que j'ai mis un temps fou, est-ce que je vais réussir à le dire ? Parce qu'à chaque fois, c'est celui que mon père m'a inculqué tout le temps, mais que je n'arrive jamais à dire, donc il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de persévérer pour réussir. il est joli ce dicton et il est de ? il est de quelqu'un de ton père de non il me le disait mais on avait pas alors normalement je crois que c'était Guillaume d'Orange pour avoir regardé un petit peu je suis pas tout à fait sûre mais en tout cas de mémoire c'était Guillaume d'Orange d'accord je regarderai oui il faudra vérifier quand même avant de voilà si

  • Speaker #1

    tu étais un film ?

  • Speaker #0

    alors un film là c'est dur je sais pas ma culture cinématographique est trop légère pour c'est pas Non, je n'ai pas de film comme ça qui me vient à l'esprit.

  • Speaker #1

    Si tu étais un super-héros ou une super-héroïne ?

  • Speaker #0

    Non, je n'ai pas envie d'être un super-héros ou une super-héroïne. Je n'ai pas cette envie de performance. Je n'ai pas ce besoin-là non plus. Encore une fois, j'ai des besoins très simples. Et je pense qu'il faut juste être humble dans la vie. Ce n'est pas mal déjà. que tout le monde avance avec humilité, force de travail, parce que le travail, c'est important. Je pense que moi, j'ai la valeur travail, clairement. Et qu'on puisse la réinculquer aux générations, à la jeune génération, ça serait bien. qu'ils soient capables de se retrousser les manches comme leurs parents ont fait ça serait bien ça c'est déjà pas mal c'est déjà un super pouvoir si on arrive à faire ça tu sais que quasiment aucun de mes invités n'ont donné de nom de super héros ou super héroïne ça me rassure sur l'humanité parce que si on a des modèles cinématographiques en super héros et super héroïne c'est compliqué

  • Speaker #1

    Merci Cécile de ta participation

  • Speaker #0

    Merci infiniment de m'avoir laissé vous parler

  • Speaker #1

    Et merci beaucoup pour votre écoute J'espère que le parcours de Cécile Joyeux vous aura inspiré, n'hésitez pas à la contacter directement sur ses réseaux, on leur en mettra tous les liens bien sûr et vous trouverez donc tous les liens dans la description de cet épisode A bientôt ! J'espère que vous aurez pris plaisir à nous écouter Si vous avez aimé cet épisode et que vous souhaitez continuer à découvrir les histoires de ces acteurs du Nouveau Monde, abonnez-vous et si vous voulez être tenu informé de la sortie du prochain épisode, retrouvez-nous sur les réseaux, tous les liens sont dans le descriptif. Merci d'avoir pris le temps de passer ce moment avec nous. Je vous dis à très vite pour un nouveau témoignage d'une belle âme.

Description

🎙️ Aujourd’hui, je reçois avec joie Cécile Joyeux du café-laverie, le Spot du linge, situé dans le quartier de la gare à Bayonne.


Ouvert depuis le 12 décembre 2018, Le Spot du Linge est un lieu utile, convivial et divertissant qui rassemble et fédère.


On peut y prendre notre café, y déposer notre linge pour le laver et le repasser, manger sur le pouce des encas sucrés, salés faits maison, ou profiter d’une soirée karaoké entre amis. Ce n’est pas une laverie comme les autres. « Plus qu’un lieu de vie, c’est une communauté » aime à dire Cécile.


Cécile Joyeux est à la créatrice de ce concept qui casse les codes de la laverie libre-service classique. Elle a d’ailleurs été récompensée à deux reprises pour son projet « entreprise innovante dans un quartier sensible » et « concept reconnu comme innovant ».


D’autant qu’elle s’inscrit dans une démarche de développement durable. Elle choisit scrupuleusement ses partenaires, ses lessives et le mobilier de décoration.


Ensemble, nous abordons :


✨comment d’ingénieur en affaires, elle est devenue gérante d’un café-laverie
✨son concept original et novateur
✨sa raison d’être et ses valeurs
✨sa conception du commerce
✨le choix de son implantation dans le quartier de la gare
✨l’évolution et la dynamisation de ce quartier devenu the place to be
✨le quotidien au Spot du Linge
✨les évènements culturels et artistiques organisés
✨sa définition du Nouveau Monde
✨comment elle y prend part


Je ne vous en dis pas plus. Installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation qui s’annonce décapante. Je vous assure, vous n’irez plus à la laverie comme avant !

Bonne écoute.


Pour suivre Cécile et prendre contact avec elle :

Facebook : https://www.facebook.com/lespotdulinge

Instagram : https://www.instagram.com/le_spot_du_linge/

Site : https://www.lespotdulinge.fr/

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Musique : Stock Media provided by PlayAgain from Pond5 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis la fondatrice de Redaxilv, une entreprise de rédaction pour les professionnels et les particuliers. D'un côté, j'aide les acteurs du Nouveau Monde à se raconter et à se rendre visible en rédigeant leur contenu sur le web et les réseaux et en leur donnant la parole sur ce podcast. Et de l'autre, j'aide les particuliers à écrire leur biographie, les témoignages, c'est mon dada. A travers ce podcast, je vous propose de découvrir comment des humains engagés et conscients participent aujourd'hui à la construction du monde de demain, le nouveau monde. Ils aspirent à un monde plus juste et plus respectueux du vivant. Ils se préoccupent des humains, des animaux et de l'environnement dans lequel ils évoluent et favorisent leur mieux-être. Tels des colibris, ils apportent leur pierre à l'édifice. Ils sont le changement que l'on veut voir dans le monde. Tous les lundis, je mets en ligne une nouvelle interview d'un acteur du nouveau monde pour que vous puissiez... Connaître son histoire et son talent, comprendre qui il est, ce qu'il fait, comment il est arrivé à faire ce qu'il fait, savoir ce qu'il apporte à ce nouveau monde. Je vous embarque avec moi le temps de cette rencontre en toute authenticité et humilité.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Cécile me reçoit, alors non pas au Spot du Linge, dans son café Laverie, mais à l'hôtel Côte Basque. C'est un hôtel qui est juste à côté de la Laverie parce qu'on craignait les sollicitations, le bruit, etc. Elle m'a amenée à l'hôtel de la Côte Basque. On est dans le quartier de la gare à Bayonne. Ouvert depuis le 12 décembre 2018, le Spot du Linge est un lieu utile, convivial et divertissant qui rassemble les fédères. On peut y prendre notre café, y déposer notre linge pour le laver et le repasser, manger sur le pouce des encas sucrés salés faits maison, ou profiter d'une soirée karaoké entre amis. Ce n'est pas une laverie comme les autres. C'est plus qu'un lieu de vie, c'est une communauté, aime à dire Cécile. Cécile Joyeux est la créatrice de ce concept qui casse les codes de la laverie libre-service classique. Elle a d'ailleurs été récompensée à deux reprises pour son projet Dans la catégorie, alors si je ne me trompe pas, entreprise innovante dans un quartier sensible et concept reconnu comme innovant. D'autant qu'elle s'inscrit dans une démarche de développement durable. Elle choisit avec soin ses partenaires, ses lessives et le mobilier de décoration. Je ne vous en dis pas plus, installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation qui s'annonce décapante. Je vous assure, vous n'irez plus à la laverie comme avant. Bonne écoute ! Bonjour Cécile.

  • Speaker #2

    Bonjour Katia.

  • Speaker #1

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Moi ça va très très bien. Merci de me donner la parole.

  • Speaker #1

    Merci à toi d'avoir accepté mon invitation. Alors juste en se disant on a parté, on se rappelait du moins comment on s'était connus.

  • Speaker #2

    Et oui, c'était au temps des manifestations. C'était quelle année ?

  • Speaker #1

    C'était 2021. Je te disais que le spot du linge c'était notre fief. Avec les copains, on venait prendre notre café avant la manif et notre petit demi au retour de la manif.

  • Speaker #2

    Quel bon souvenir !

  • Speaker #1

    Ça en est passé des choses depuis ?

  • Speaker #2

    Ah oui, ça c'est certain.

  • Speaker #1

    Parce que tu venais quasiment d'ouvrir, ça faisait quelques mois que tu étais ouverte en 2021 ?

  • Speaker #2

    En 2021, ça faisait un petit peu plus longtemps parce que j'ai ouvert en décembre 2018. Mais on va dire qu'avec les années de la crise, ce qui concerne la crise sanitaire, c'était un peu plus compliqué. donc on peut dire que 2021 c'était comme un renouveau on va dire, on était post-Covid donc oui il s'en est passé des choses ça c'est sûr alors quand je dis on, c'est les 15 personnes qui m'habitent, mais ça je crois que tous ceux qui me connaissent l'ont entendu au moins une fois en me rencontrant mais oui on a beaucoup ramé on rame encore mais là on commence à avoir un peu la sortie du tunnel donc c'est chouette parce qu'on voit qu'il y a un renouveau depuis un peu plus d'un an depuis début 2023

  • Speaker #1

    Alors avant que tu nous racontes, est-ce que tu veux bien nous raconter qui tu es, Cécile ?

  • Speaker #2

    Ouh là là, qui je suis ? Alors 15 personnes m'habitent, mais en fait, à la base, je suis issue d'un bac littéraire, lettres et langues. J'avais validé ce cursus-là parce que j'aimais beaucoup comprendre ce que les étrangers... enfin comment les étrangers s'exprimaient. Donc anglais, j'avais suivi un cursus anglais, espagnol et italien. J'ai gardé beaucoup d'espagnol et beaucoup d'anglais. et puis comme il n'y avait pas d'études au-delà du BTS de commerce international m'intéressant j'ai décidé de rentrer très vite dans la vie active en tant qu'ingénieur commercial dans les métiers informatiques voilà donc tout ce qui était au début édition de logiciel et puis ensuite Très rapidement, je me suis fait démarcher par des ingénieurs commerciaux qui étaient plutôt liés au métier de la prestation de services en informatique. Donc, vous vous doutez bien, ce n'est pas tout à fait dans le Pays Basque qu'il y a ces métiers-là. Donc, je suis née en banlieue parisienne et j'ai fait toute mon avancée sur ces métiers-là, sur la région parisienne et Paris-Intramuros. Et puis, un jour, j'ai eu... Déjà depuis longtemps, depuis mes 20 ans, je voulais aller vivre en Espagne. Donc, j'avais vraiment le souhait très, très fort de m'exiler de la région parisienne, qui ne me correspondait pas tout à fait. je me suis adaptée, j'ai fait ma vie maritale, j'ai créé ma famille là-bas, et puis un beau jour, j'ai décidé de changer de vie et d'aller vers un ailleurs, un ailleurs où je pouvais plutôt me réaliser par moi-même, sortir du monde salarial. et je crois que d'aussi long que je me souviens j'ai toujours voulu créer quelque chose par moi-même bon quand je suis arrivée dans le Pays Basque j'avoue j'avais pas grande idée de ce que je voulais faire, je voulais juste réinitialiser un petit peu tout mon état d'esprit, revenir un petit peu vers la nature et puis bon j'ai quand même un je sais pas si on peut appeler ça karma mais en tout cas un fonctionnement où je ne suis pas très je me laisse pas trop le temps de me reposer et au bout d'un mois j'avais emménagé à côté de Cap-Breton et j'ai eu cette idée folle en étant dans mon linge j'avais un très très grand fil à linge dans mon jardin qui était immense j'ai eu un oréca j'ai dit à mes fils ça y est je sais ce que je veux faire je vais monter un café laverie je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire mais j'avais déjà une idée bien précise de ce que ça voulait dire pour moi et l'idée c'était vraiment de créer un lieu de vie où on aurait eu pour prétexte d'aller laver son linge finalement laver son linge ça devient un prétexte ça devient un... une raison pour se retrouver. Une raison très, très forte. Donc, j'ai commencé à en parler. Mon fils aîné m'a tout de suite aidée à trouver le prix des machines. J'ai dit, attends, on va respirer. On va respirer. Et puis, du coup, le projet s'est vite, vite monté dans mon esprit. Ça a été assez fulgurant. Et je croyais que j'allais ouvrir six mois après, évidemment, ce qui n'était absolument pas le cas. Voilà, la suite a été que j'ai été voir dans un premier temps un café création. Je n'ai pas dit que j'étais maman. Je suis maman de deux garçons qui ont aujourd'hui 19 et 21 ans et qui avaient à l'époque du projet 13 et 15 ans. Donc j'ai été voir un café création. à Cap-Breton. Donc, à l'époque, j'étais quand même très sceptique à l'idée de partager mon projet parce que j'avais tellement peur qu'on le fauche que je ne voulais pas. L'idée,

  • Speaker #1

    tu veux dire qu'on t'emprunte ton idée ?

  • Speaker #2

    Je pensais que, voilà, dès que j'allais en parler, et puis au final, non, ça m'a beaucoup aidée d'aller voir ce café création. J'ai rencontré une banque, j'ai rencontré un expert comptable, j'ai rencontré un avocat, j'ai rencontré Pôle emploi, enfin, maintenant, je fais un travail. Et tout ça, ça m'a aidée à me construire et à me diriger aussi vers la CCI.

  • Speaker #1

    Alors juste, le Café Création, qu'est-ce que c'est ça ? Un lieu qui permet de rencontrer tous les partenaires qui peuvent t'aider à développer ton projet ?

  • Speaker #2

    En fait, le Café Création, j'ai découvert ça ici, parce qu'avant, je n'étais pas dans la création d'entreprise, mais c'est un moment qui est organisé par plusieurs interlocuteurs, effectivement, qui aident à la création d'entreprise et qui se retrouvent dans un lieu public, comme le café à l'époque. Je ne vais peut-être pas le citer, je ne sais pas si c'est utile. Comme tu vois, à l'époque, c'était au Café Bellara à Cap-Breton. Et du coup, tu y rencontres plein de créateurs d'entreprises et tu y rencontres des interlocuteurs clés qui vont t'aider à mener ta réflexion sur ton projet. Donc moi, j'étais en pleine ébullition à l'époque. Bon, je ne suis pas trop descendue, mais... mais du coup ça m'a aidé à y voir plus clair et à me diriger vers la CCI de Bayonne puisque mon projet pour moi c'était inéluctable que ça se passe à Bayonne étant donné que c'est une grande ville de province mais en tout cas c'était la plus grande ville proche de chez moi et je me suis dit pour créer mon concept il faut du flux quand même il faut un flux il faut que je puisse j'aurais besoin de salariés pour monter ce projet là pour que les salariés vivent pour que je puisse créer de l'emploi il me faut un flux et je me

  • Speaker #1

    C'est un endroit que tu connaissais déjà ?

  • Speaker #2

    L'endroit que...

  • Speaker #1

    Bayonne, je veux dire, c'est une ville que tu connaissais déjà ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je suis arrivée dans la région, mais alors vraiment, ne m'en voulez pas. Mais j'avais besoin d'ailleurs, en fait, et j'aime beaucoup cette perspective d'atterrir dans un ailleurs pour me créer, en fait, pour me repenser, pour me créer. C'est comme un reset, en fait. Donc ça, j'en avais grandement besoin. J'en ai besoin de façon cyclique. À un moment donné, j'ai besoin de renouveau. J'ai besoin de rencontrer des gens. Ça me fait vivre. Je suis très curieuse de rencontrer les gens, de découvrir leur univers, de savoir comment ils fonctionnent. Et c'était très plaisant. Le démarrage du projet était très, très plaisant. Découvrir Bayonne, la ville, les gens, comment ils fonctionnent, comment ils nous reçoivent. Est-ce que c'est sur la durée ? Est-ce que c'est one-shot ? Il y a plein de... d'attitude et de comportement. Et j'aime beaucoup cette ville parce qu'elle est de taille raisonnable et finalement, ça représente comme un arrondissement. C'est vraiment une vie de quartier, en fait. Donc, c'est assez plaisant. Et dans le spot du linge, dans le concept que j'ai créé, on retrouve vraiment cette communauté que j'aime tant appeler, effectivement. Et puis, je me suis rendue compte qu'en fait, même dans chaque... un coin de rue différent, Il y a des modes de vie, il y a un lieu de vie qui crée finalement un autre café que le spot du linge, mais ça peut être dans le boulevard Jean Jaurès, à côté de la prison, ça peut être en centre-ville de Bayonne, et du coup chacun a ses habitudes, et c'est vraiment à quelques pas de là en fait. Donc on arrive à créer une communauté, voilà. Donc ça c'est hyper intéressant, c'est très très riche de rencontres.

  • Speaker #1

    Et pourquoi le quartier de la gare ? Parce que c'est quand même un des quartiers les plus populaires de Bayonne. il y a quelques années en arrière qui n'avaient peut-être pas la même notoriété, si on peut dire qu'aujourd'hui, parce que le quartier a sacrément évolué. Il y a eu beaucoup de réhabilitation, de réaménagement. On voit la gare aussi, ils ont fait des travaux incroyables sur le parvis de la gare, l'intérieur. Il y a des constructions. C'est un quartier qui est en... Comment dire ?

  • Speaker #2

    En pleine ébullition.

  • Speaker #1

    En pleine ébullition, oui.

  • Speaker #2

    En pleine redynamisation. Et la mairie a beaucoup ouvré. Alors, pourquoi le quartier de la gare ? Alors, en fait, moi, je suis challenger dans la vie. J'aime le challenge. et je crois qu'il n'y a pas un moment dans ma vie où je n'ai pas relevé des challenges je crois que ma dernière boîte, le directeur commercial qui m'avait reçu m'avait dit bon alors c'est un peu un bateau qui coule mais on a besoin de personnes pour le relever donc j'avais accepté le deal et contribué j'ai participé parce que je n'ai pas la velléité de quoi que ce soit mais en tout cas j'aime participer à des projets challengeants comme celui-ci le quartier de la gare moi j'ai trouvé super sympa parce que je trouve que la gare est super belle, je trouve que ce quartier est magnifique donc c'est vrai que je suis arrivée après la... en plein milieu des travaux d'ailleurs mais je voyais déjà le potentiel je me suis dit c'est cool parce qu'en fait c'est vraiment hyper aéré et je me suis dit que en fait je vais rebooter directement par rapport à une phrase qu'un client m'a dit au bout d'un mois d'ouverture, c'était assez pertinent assez choquant et assez désagréable pour le quartier mais assez parlant ce client venant de Biarritz me dit mais pourquoi c'est trop beau ce que vous avez fait, pourquoi vous l'avez créé ici pourquoi dans le quartier Saint-Esprit et là j'étais choquée de recevoir cette réflexion je lui ai dit bah écoutez merci de me dire que c'est trop beau, ça me fait plaisir, je viens d'ouvrir néanmoins pourquoi je l'aurais pas créé ici ? Pourquoi les gens du quartier Saint-Esprit, dit quartier populaire n'auraient pas droit à un joli lieu où se retrouver tout simplement ? Pourquoi ici plus qu'ailleurs ? Pourquoi Biarritz plus qu'ailleurs ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Donc ça, ça m'avait beaucoup frappée et moi je suis partisane du fait que qu'on ne devrait pas avoir à faire de différence entre des quartiers et que tout le monde a droit à des beaux endroits. Alors bon, moi, je ne pense pas que mon endroit soit un endroit magnifique. Ce n'est pas un palace, c'est un endroit comme à la maison. Et l'idée, c'était vraiment de partager un peu de mes valeurs, que ce soit ici ou ailleurs, en fait. Il n'y avait pas... J'aimais bien, moi, ce quartier quand j'y suis arrivée et je l'apprécie toujours autant pour la diversité des profils que j'ai rencontrés. J'ai rencontré des gueules, des tronches, qu'on peut dire de quartier. des gens qui sont aussi appréciés que pas appréciés, on peut le dire aussi comme ça. Il y a de tout et c'est ça qui fait la richesse de ce quartier. Et c'est un quartier en pleine redignalisation. Il y a beaucoup de vrai pour le clinier parce que, bon, c'est un quartier qui jouit d'un passif pas facile. nombreux ont été les personnes à me dire mais non, il ne faut pas t'installer au quartier Saint-Esprit, ça craint, etc. J'ai dit, moi je m'en fiche. Quand j'ai vu le quartier, j'ai constaté par moi-même que ce n'était pas un quartier de garde banlieue parisienne, pardon de le dire, mais en banlieue parisienne, il y en a des quartiers qui craignent. Ici, franchement, c'est lumineux, c'est... Oui,

  • Speaker #1

    comme si c'était le quartier le plus mal famé de Bayonne.

  • Speaker #2

    Et un jour, j'ai eu l'occasion, je vais faire un petit clin d'œil, il y a des Bayonnais que j'ai rencontrés. lors d'une soirée, si vous m'entendez, coucou, c'était une soirée où j'ai vécu un petit moment de solitude. Et en fait, je rejoignais une soirée auto-entrepreneur qui s'organise régulièrement sur la Côte Basque. Sauf que je ne devais pas être au bon endroit. Et du coup, je me fais inviter à une table. Et j'étais avec mon petit sac, j'avais tagué un petit sac le spot du large. Et donc, je commençais à parler, je commençais à dire, le spot du large, bonjour ! Et en fait, ce n'était pas du tout ça. Donc, j'ai senti que je n'étais pas à la bonne place. Et je leur dis, non, mais en fait, je me suis trompée, c'est ça ? Et les personnes m'ont dit, ah oui, effectivement, on est juste entre amis. On a vu que tu étais perdue. On t'a en proposé. Ta soirée entrepreneur, ça doit être un autre étage. Et donc, je vais à l'étage. Manque de bol, ce n'était pas du tout ça non plus. Donc, j'étais vraiment très éloignée de la soirée. Je n'avais pas le courage d'aller ailleurs. Donc, je suis restée. Je ne me suis rien crustée dans la table initiale. Ils m'ont gardée avec eux. Et au bout d'un moment, les jeunes femmes se sont tournées vers moi. On dit, mais qu'est-ce que tu fais en vrai dans la vie, etc. Je dis, j'ai un café laverie à Saint-Esprit. Ah non mais Saint-Esprit, nous on n'y va pas, au Didam, la dernière fois, il y avait une voiture de police. J'ai dit C'est plutôt rassurant qu'il y ait une voiture de police, parce que ça veut dire que ça tourne et que ça surveille. Je trouve ça plutôt sain. Et je leur dis Je pense que dans le petit Bayan et dans le grand Bayan, honnêtement, on n'est pas éloigné des événements peut-être plus nombreux qu'à Saint-Esprit. qui se sont déroulées à Saint-Esprit. Aujourd'hui, Saint-Esprit, c'est un quartier très aéré, surveillé certes, parce que justement, il y a une vigilance, parce qu'on n'a pas envie, je pense que la mairie a envie de maintenir le niveau de bien-être qui s'y produit actuellement. c'est un quartier très alléable franchement moi je vois plein de nouveaux habitants qui viennent investir ce périmètre et c'est plutôt séduisant, franchement on a une belle clientèle les gens sont polis serviable, sympa franchement je n'en ai rien à redire sur ce quartier

  • Speaker #1

    Oui, ça dit combien il est porteur de représentation. Enfin, la peur, j'entends la peur dans le discours aussi.

  • Speaker #2

    Oui, mais on parle d'un temps révolu là. On parlait d'un temps révolu. Le quartier Saint-Esprit a été réhabilité. Il y a eu un gros coup de balai qui a été fait.

  • Speaker #1

    Venez voir le quartier Saint-Esprit.

  • Speaker #2

    Il y a plein de belles adresses qui se sont installées. Sur le quartier Saint-Esprit, on a le Corail, l'hôtel Côte-Basque, là où on est aujourd'hui, qui est un très bel établissement. On a...

  • Speaker #1

    Alors le corail, c'est le café qui a été aussi réaménagé à la gare. On pose aussi un espace de co-working qui est effectivement...

  • Speaker #2

    Exactement, oui, tout ça fait des baisers. On y mange très bien aussi.

  • Speaker #1

    Toute la rue de Catherine aussi, qui est une rue qui est une commerçante qui a aussi réaménagé, réinvesti.

  • Speaker #2

    Oui, il y a de belles adresses. On ne parle pas du relief parce que ça devient une notoriété connue, mais il y a le Train to Know, il y a aussi Don Hernan, le restaurant argentin et puis il y a la pizzeria tout au bout avec Laurent et Pizza et compagnie. Il y a quand même pas mal d'adresses. Il y a Kitoko, Rumeaubec. N'oublie pas, il y a le Vauvau. Enfin, il y a quand même quelques belles adresses qui font la notoriété de ce quartier et qui sont des adresses qui se maintiennent malgré la crise, malgré tout ce qui s'est passé. Ce sont des adresses qui sont vraiment à visiter. C'est un quartier populaire.

  • Speaker #1

    C'est presque the place to be.

  • Speaker #2

    Moi, je trouve que c'est un beau quartier, franchement. Et il est aéré. En plus, on n'est pas dans quelque chose de serré, en fait. Je ne sais pas comment le dire autrement.

  • Speaker #1

    Oui, puis je ne sais pas ce qu'il en est, mais il y a de gros projets immobiliers aussi en perspective dans les vieux bâtiments le long de...

  • Speaker #2

    On a hâte que ça se réhabilite. Oui, il y a une maison des seigneurs aussi qui s'est ouverte. Il y a là qui vient juste de s'ouvrir. Et puis, il y a juste à côté de l'hôtel Côte-Basque. Et il y a... La maison des seigneurs.

  • Speaker #1

    C'est quoi ? C'est une résidence autonomie ?

  • Speaker #2

    C'est une résidence et service pour personnes âgées.

  • Speaker #1

    Ah oui, ok.

  • Speaker #2

    Qui vient juste de s'ouvrir. Voilà, on n'a pas parlé de Monte-Carlo évidemment, mais il y a Monte-Carlo, il y a des adresses qui restent, qui sont implantées ici depuis longue date. et qui font le cœur de ville de ce quartier de Bayonne. On peut dire un deuxième cœur de ville, mais on est à Bayonne. Ne l'oubliez pas, on est à Bayonne. On est à Bayonne, on est à l'entrée de la gare. La gare est plongée dans la ville. Donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que dès lors que vous descendez du train, vous êtes dans le cœur de ville de Bayonne. Il faut passer le pont Saint-Esprit pour découvrir les Halles, etc. Mais on est dans le cœur de ville de Bayonne, pour moi.

  • Speaker #1

    Oui, moi j'ai l'impression de redécouvrir ce quartier-là. Je n'y venais pas au demeurant vraiment jusque-là. Là, j'ai eu l'occasion plusieurs fois de venir justement au Corail pour avoir des rendez-vous professionnels ou revenir se rencontrer pour caler le rendez-vous pour aujourd'hui. D'avoir même laissé ma voiture à Londres, d'avoir pris le tram. Mais oui, ça fait plaisir même à venir en tram et à me poser. Je vais même être à l'église pour tout te dire. Parce que j'avais un rendez-vous à 14h, je suis arrivée un peu plus tôt. De redécouvrir aussi ce quartier-là et d'avoir plaisir à voir effectivement comment il a évolué. Je me souviens, il y a quelques années, je faisais partie de la Croix-Rouge, j'en faisais les maraudes. Il n'y avait pas encore toute cette réhabilitation.

  • Speaker #2

    Je n'ai pas connu ce temps-là. Franchement, c'est un quartier. Et alors, c'est un quartier safe. Il peut m'arriver de rentrer très tôt comme très tard, même dans la nuit, de Bayonne. Peu importe d'où je viens et à quelle heure je rentre. personne n'est inquiété ici. C'est aussi un quartier qui est sous caméra, qui est sous surveillance. Donc, honnêtement, je vous invite à venir découvrir le quartier Saint-Esprit.

  • Speaker #1

    Et comment a été accueilli, justement, ton café Lavry par les habitants du quartier ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'ai été super bien accueillie. Franchement, je ne peux pas dire le contraire. Ça a été vraiment... J'ai eu que des grands sourires. Très rapidement, les gens... Alors, moi, ma plus grande frayeur, c'était... qu'on rentre et que... et qu'on pose plein de questions. Alors, ça a été le cas. Mais mes plus grandes récompenses, ça a été qu'en fait, quand les gens rentraient et s'installaient directement. Ça, c'était mon kiff. Ou alors, ils s'installaient... Alors, au début, c'était le comptoir parce qu'après, on a eu la période Covid, on ne pouvait plus s'installer au comptoir. Mais quand les gens se sont installés au comptoir et qu'en fait, ils commencent à parler avec moi... Alors moi, je viens d'un autre monde. J'étais en affaires, en SS2I, dit entre guillemets commercial grand compte. Donc, il n'y a rien de super valorisant. Voilà, c'était juste que j'étais sur un autre schéma. J'avais besoin de cette relation simplifiée avec les gens. Et très rapidement, les gens se sont mis au comptoir, ont pris leur café et ont commencé à parler avec moi. Et moi, ça m'a fait du bien autant qu'à eux, en fait. parce que j'étais... Déjà, je ne suis plus perchée sur mes talons de douze. Voilà. Je suis descendue de ma hauteur, entre guillemets, qui était quand même dans les codes nécessaires à mon ancien métier. Et du coup, on a commencé à parler, à échanger sur nos vies. En fait, c'est bien, parce qu'en fait, l'essentiel il est là. Je pense que tout le monde a besoin de parler de sa vie, un moment donné ou un autre. et que nous, commerçants, lieu de vie, lieu d'accueil, on puisse être à l'écoute des problématiques de chacun, sans forcément pouvoir y apporter une réponse, parce qu'on n'est pas la clé de tout, mais de pouvoir juste tendre une oreille attentive, avec sourire et bienveillance, ça, ça fait du bien aux gens. Donc on a une partie d'écoute dite sociale, on va dire, oui, mais ça nous fait du bien, ça fait du bien à tout le monde.

  • Speaker #1

    Tu as des habitués qui viennent prendre leur café le matin, tous les jours ?

  • Speaker #2

    Alors, on a changé un peu nos horaires d'ouverture. Au début, on ouvrait très tôt. On ouvrait entre 7h et 9h. Et puis, ça a changé au fil de l'eau, au fil des mouvements, des aléas du Covid, etc. Et puis, du coup, on a décidé d'organiser un peu mieux les horaires d'ouverture. Donc, on a, oui, des habitués. avant on avait les habitués café et aujourd'hui on a d'autres habitués mais on a quand même un noyau qui circule et qui sont des habitués et ce sont des relations fortes ce sont des belles relations des relations où on a cette écoute, cet échange, en fait. C'est pour ça que je parle de communauté, parce que je pense qu'après, on crée quelque chose qui nous ressemble. Et si vous offrez de la bienveillance, vous avez de la bienveillance en retour, et Dieu sait que moi, alors je ne suis pas croyante, donc je vais utiliser cette formule, mais Dieu sait qu'aujourd'hui, j'ai beaucoup de bienveillance autour de moi. J'ai mes bienveillants. Et oui, on a pas mal d'habitués qui viennent, qui reviennent, et puis il y en a des gens qui sont... qui sont nouveaux. À chaque fois, tous les jours, on a des nouveaux clients. Et puis, ces nouveaux clients reviennent, donc deviennent des habitués. Voilà, donc c'est un petit cercle vertueux.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'ils disent de ton lieu ?

  • Speaker #2

    Il faut leur demander. Alors ? que c'est comme à la maison. Souvent, ce qui revient, souvent, c'est comme à la maison.

  • Speaker #1

    Et c'est ce que tu mets en avant, toi aussi, dans ton concept ? Comme à la maison ? Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est essentiel pour moi.

  • Speaker #1

    Dans la déco, dans ce que tu proposes ?

  • Speaker #2

    Dans ma façon d'être, clairement. Oui, dans ma façon d'être. Nature. C'est pas très conventionnel pour certains. Alors, une fois, j'ai... Ah tiens, j'ai une anecdote là-dessus. Une fois, j'ai une dame qui est venue prendre une quiche salade. et un café. Donc nous, on pose plein de questions parce qu'on veut s'occuper du bien-être des clients et en général, les clients ne s'en plaignent pas. et souvent j'avais remarqué que les que les personnes ne prenaient pas de sucre pour leur café donc mes questions vont est-ce que la quiche est assez chaude, si c'est pas assez chaud vous nous le dites et puis si vous voulez pas de sucre à votre café est-ce que vous voulez du sucre ou pas, la dame commence à s'agacer, je lui dis mais vous allez me poser tant de questions comme ça je suis venue pour manger, laissez-moi tranquille je dis bah écoutez madame je suis désolée que notre accueil ne vous plaise pas. Pourtant, il est de notoriété connue qu'en général, on est agréable avec tout le monde. j'ai dit écoutez, si ça ne vous convient pas, ne revenez pas. Elle me dit, je ne reviendrai pas. Je dis, écoutez, ok. Donc, il y a des gens aussi à qui ça peut surprendre d'avoir autant de bienveillance. On n'en fait pas des caisses, clairement, ce n'est pas l'objectif. C'est juste, moi, je l'ai décidé de ne pas être dans des conventions. Aujourd'hui, on n'est pas un hôtel grand luxe, on n'est pas un restaurant grand luxe. C'est ce que je voulais créer.

  • Speaker #1

    Oui, de créer une forme de proximité avec tes clients. Oui. Dans le contact, dans les échanges. En fait,

  • Speaker #2

    ce qui m'importe, moi, aujourd'hui, dans ma conception du commerce, c'est des choses peut-être qui m'ont manqué dans le commerce que j'ai fréquenté, dans les commerces que j'ai fréquentés. C'est vraiment la considération des gens. C'est de se dire, déjà avoir un accueil souriant. Bonjour. et que ce bonjour soit dans les deux sens. La personne qui rentre nous dit bonjour, avec un sourire, ça nous fait plaisir, autant que quand nous, on le prodigue, qu'on demande effectivement si les gens vont bien, comment ils passent leur journée. Alors, on essaye de ne pas trop être intrusif, on peut l'être parfois, parce que bon, des fois, je me dis bon, allez, tais-toi. Mais ça va avec de s'enquérir, de savoir est-ce que la personne va bien. si elle n'a pas envie de discuter, ce n'est pas grave, on a compris. Si elle a envie de discuter, on est là. Alors, on ne va pas discuter pendant des heures, sauf si vraiment il n'y a personne et que c'est un moment tranquille, ce qui peut arriver. Mais c'est un moment pour dire, on est là pour que vous passiez un bon moment, et pas autre chose.

  • Speaker #1

    Oui, ce ne sont pas de simples consommateurs.

  • Speaker #2

    voilà pour moi mais parce que je pense qu'on a tous besoin de cette considération clairement on en parlait tout à l'heure avec Jonathan parce que la semaine dernière j'ai eu un client qui m'a claqué des doigts il a passé la porte j'étais au fond de la salle dans la laverie en train de plier du linge et il a claqué des doigts en me disant à peine bonjour café j'ai réagi et je lui ai dit écoutez monsieur bonjour et il a pas dit bonjour et je lui ai dit écoutez moi je suis pas là on me claque pas des doigts je suis une personne devant vous, donc soit vous êtes poli et je viens vous voir, soit vous n'êtes pas poli et vous tournez les talons et vous allez voir une autre adresse. Moi, je pense qu'aujourd'hui, tout le monde, y compris les salariés, les gens qui travaillent, ont besoin de cette considération et de cette bienveillance. C'est ma vision des choses, ça n'engage que moi, mais un sourire ne coûte rien. C'est encore l'achetable chose gratuite qu'on peut offrir au monde aujourd'hui. donc s'il vous plaît dites nous bonjour avec un sourire, ça nous fait plaisir un minimum, bah oui et on vous le rendra tellement plus fort et qu'a-t-il fait ? il est parti fâché c'est pas grave, c'est pas notre clientèle après moi j'ai pas franchement envie je ne sais pas si c'est bien ou pas de dire ça mais je n'ai pas envie de faire cet effort que d'alimenter des gens qui n'ont pas les codes de respect que moi je propose je pense qu'on a besoin de respect et de considération. Ça, c'est un sujet sur lequel j'aurais du mal à changer d'avis.

  • Speaker #1

    Se faire claquer les doigts comme ça, appeler en se faisant claquer les doigts ?

  • Speaker #2

    Oui, non, mais voilà. Enfin, non, c'est pas tolérable. Enfin, je veux on est un commerce, on n'est pas des malotrues. Enfin, il faut respecter chacun. Et c'est des valeurs, voilà, je pense que dans mon lieu... j'essaye de maintenir les valeurs avec lesquelles j'ai été éduquée aussi quelque part.

  • Speaker #1

    Justement, quelles sont les valeurs que tu essayes de faire valoir ?

  • Speaker #2

    C'est ça. C'est les règles de politesse, c'est les règles de bienveillance, de bienséance, de savoir-être, de considération de l'autre, d'être dans l'écoute et de savoir être dans le service, mais avec respect. Respect, c'est très important. Et c'est pouvoir être à l'écoute. Il y a des gens, ils ont des problématiques qui ne sont jamais les nôtres, mais d'être toujours dans l'écoute pour essayer de trouver des solutions. Après, parfois, on ne peut pas trouver de solution parce que soit la personne est entêtée, soit elle n'a pas envie d'écouter. Donc là, on ne peut plus rien faire. Je veux dire, à un moment donné, moi, aujourd'hui, je n'ai pas forcément envie de rentrer dans un jeu où il va y avoir une prise de pouvoir sur quiconque. Ça ne m'intéresse pas.

  • Speaker #1

    tu proposes des soirées à thème, karaoké, rencontres, il y a des concerts, il y a du théâtre. Tu proposes un milieu, une chose, donc tu as l'art et la culture qui s'invitent aussi au Café Lavry. Il y a eu aussi par le passé des soins esthétiques.

  • Speaker #2

    Ah oui, oui.

  • Speaker #1

    Tu as eu proposé plein plein de choses.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire que j'ai un esprit qui bouillonne pas mal. Ça ne s'arrête pas. Mais il y avait un fil conducteur dans la création de ce concept. Bon, c'est la faute à pas de chance. On a démarré à la veille du Covid. Donc là où ça aurait pu prendre de l'élan, le Covid a tout bousculé. Donc du coup, j'ai préféré amputer et squeezer la partie beauté express qui était dans le concept pour la mettre au profit des événements culturels et musicaux. et c'est vrai que finalement on y a gagné très rapidement en espace bizarrement quand j'ai enlevé l'espace j'ai mis une table et des chaises à la place j'ai gardé le fauteuil et le miroir mais très rapidement comme l'espace est près de la laverie du coup les gens les premiers clients se sont mis directement dans ce coin là donc ça m'a beaucoup rassurée et finalement j'ai très vite oublié l'espace beauté c'était très sympathique c'était un petit boudoir très actif très mignon qui était un lieu qui me coûtait beaucoup d'argent. Comme je suis un peu têtue, je suis allée jusqu'au bout de mon idée. Jusqu'au jour où j'ai décidé d'avancer et de dire j'ampute et je continue d'avancer. C'était ça où on mourait. le spot du Lerch ne devait pas mourir. Donc, il devait continuer d'exister. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, je suis très contente d'avoir validé cette décision avec l'équipe des 15 personnes qui m'habitent.

  • Speaker #0

    parce que souvent quand on est entrepreneur c'est une décision collégiale on est tout seul à décider et parce que du coup on peut accueillir beaucoup plus de monde pour les concerts intimistes qu'on propose qui sont effectivement variés parce que l'objectif c'est pas de cloisonner un seul style de musique par exemple de vendredi soir on est quel jour là ? on est mercredi on est mercredi vendredi soir on a le groupe Alma Flores qui est un groupe latin avec Jérémy qui est qui vient en mode de voix guitare. Donc ça va être un moment, comme on les aime, avec un petit public certes, mais public grandissant. Quand il y a des concerts intimistes comme ça, c'est un public qui est attentif. C'est ça que j'aime bien proposer aussi aux artistes. Il faut savoir que c'est souvent au chapeau. et puis on a de plus en plus d'artistes qui viennent frapper à ma porte pour savoir s'ils peuvent jouer donc ça c'est hyper clair là on vient les écouter ils ne viennent pas faire l'animation musicale du lieu oui voilà c'est ça ils ne sont pas mis dans un coin voilà et on est vraiment dans les écoutes parce que même quand les gens mangent j'essaye de leur dire essayez de venir un petit peu avant pour manger comme ça les bruits de fourchettes etc. on évite et puis après ils sont vraiment dans l'écoute on peut boire des verres sur place voilà Bon, en bon entendeur, on a la licence 4, donc vous pouvez venir sans problème.

  • Speaker #1

    Je confirme.

  • Speaker #0

    Et puis après, on a des soirées rencontres comme samedi. Là, on en a une le 23. Donc, l'idée, c'est de venir se rencontrer. Alors, ce n'est pas forcément des soirées que célibataires. Oui, c'est ça. Parce que souvent, rencontre, c'est assimilé à célibataire. Non, j'ai mis rencontre avec un S. parce que vous pouvez venir en couple avoir envie d'élargir votre réseau vous pouvez être nouvel habitant du quartier Saint-Esprit ou de Bayonne et vous dire tiens ce lieu m'intéresse et pourquoi pas découvrir ce lieu et y rencontrer il y a beaucoup de personnes qui me disent non mais moi je suis seule je viens par tiens un artiste qui va se reconnaître qui va exposer en décembre je suis trop contente qu'il vienne exposer je ne le citerai pas parce que je fais du teasing j'adore ça on attendra on se reconnectera en fin d'année vous allez chercher qui va venir en décembre il est pas grave ça va pas tarder et du coup lui me dit bah non mais j'aimerais trop venir mais je suis tout seule donc je vais appeler des potes et je dis bah non appelle pas des potes si tu veux rencontrer des gens et par mon expérience personnelle depuis toute jeune à chaque fois que j'ai pris des vacances je les ai prises sans amis sans famille j'ai jamais eu peur d'aller vers l'autre et du coup c'est comme ça qu'on rencontre les gens si on est avec une amie, un copain, un groupe, etc., on va rester cloisonnés. On ne peut pas aller discuter avec les gens. C'est impossible. Alors que là, si vous venez seules, là, c'est sûr, vous faites des rencontres. On a un jeune homme qui est arrivé il y a deux mois dans le quartier Saint-Esprit. il vient régulièrement à nos soirées à la trentaine voilà il est content de venir il boit un verre il me dit je suis content d'avoir découvert ce lieu-là voilà et puis il n'est fait sûrement pas que le nôtre et bien heureusement pour lui en tout cas on le voit régulièrement et s'il n'était pas venu ce soir-là il n'aurait pas fait des connaissances donc moi mon rôle en tout cas celui que je me suis attribué c'est pas d'être une entrobiteuse mais d'essayer de faire en sorte de fédérer du lien social, ça ça m'intéresse parce que j'adore voir les gens se rencontrer se regarder, rire et vivre une vraie vie en fait, on est combien devant nos téléphones portables à regarder ce qui se passe sur la vie des autres surtout et de pas la vivre en vrai, donc ça c'est compliqué

  • Speaker #1

    Oui, peut-être ce qui nous a manqué ces dernières années. Donc, tu permets justement qu'on se reconnecte les uns les autres et en se rencontrant dans la vraie vie, en sortant du virtuel.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Super initiative.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu aurais envie de dire à la petite Cécile ?

  • Speaker #0

    À la petite Cécile, la petite fille ? Alors, et confiance en toi ? Alors là, c'est intime, ça fait remonter... C'est vrai qu'on ne s'attend pas à ce qu'il y ait des choses qui remontent comme ça.

  • Speaker #1

    C'est une question qui peut bousculer, même si je vous la donne en amont, il n'empêche qu'au moment où je vous la pose, effectivement, ça génère des émotions.

  • Speaker #0

    Mais ça y est, je me souviens, j'ai été interviewée par Côte Sud FM il n'y a pas si longtemps que ça, et pareil, elle m'a posé des questions, ça m'a fait remonter des souvenirs. Alors, qu'est-ce que je dirais ? je dirais et confiance en toi alors j'ai beaucoup fait beaucoup travaillé pendant toutes ces années passées entre l'adolescence et hier veille du spot du linge sur travailler la différence entre l'estime de soi et la confiance en soi je crois que fondamentalement j'ai jamais manqué de confiance en moi parce que j'ai jamais eu peur d'aller au devant de mes peurs d'affronter des challenges par exemple donc ça c'est de la confiance en soi voilà merci et en fait le plus difficile c'est le regard qu'on porte sur soi et ça c'est un peu plus introspectif et je dirais et c'est vrai que ça fait monter des émotions merci beaucoup Katia t'es pas obligée de répondre si c'est voilà un travail sur soi mais s'il devait passer un message vraiment soyez vous-même et ne vous comparez à personne d'autre parce que vous valez ce que vous êtes. Ça peut paraître basique comme mot. Faites-vous confiance et estimez-vous à votre juste valeur. Vous avez des défauts et des qualités et personne ne peut vous les enlever. Vous pouvez juste évoluer et les accepter et vous aimer tel que vous êtes et ça, ça sera déjà très bien. Merci Katia !

  • Speaker #1

    Merci à toi ! Alors, on est obligés un petit peu d'écourter aujourd'hui, donc peut-être qu'on aura l'occasion de se voir une autre fois, mais bon.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    La vie fait qu'aujourd'hui, on se retrouve avec un temps un peu restreint. Oui. Je t'ai invitée aujourd'hui parce que je donne la parole aux acteurs du Nouveau Monde. J'aimais bien effectivement l'idée que tu puisses vouloir fédérer, créer une communauté, créer du lien, rassembler autour de ton concept. C'est quoi pour toi le Nouveau Monde ?

  • Speaker #0

    Déjà, on jette les portables. ou alors on les utilise juste pour savoir quels sont les événements qui font dire du lien social. Je pense qu'on s'est fait happer par Internet et on ne s'est pas du tout l'utilisé, à bon escient. Il n'y a pas eu de guide défini, parce qu'en fait, de toute façon, c'était une grande inconnue. Le monde de demain, c'est plutôt un monde à moi idéalisé, mais c'est que... il est trop idéalisé en fait c'est que les gens arrêtent de se tirer dans les pattes pour un oui pour un non qu'il n'y ait plus de méchanceté gratuite et que on puisse avancer ensemble. C'est un bien grand projet, ça. Parce que l'humain est fait de malfaçons, de naissances inégales. On n'est pas tous nés égaux. Et de ce fait, c'est ce qui crée des mal-être, etc. Alors allez voir tout ça aussi une fois dans votre vie, ça vous ferait du bien. Vous posez votre karma. et puis voilà vous faites le check de qui vous êtes comment vous pouvez avancer en faisant du bien autour de vous et pas en faisant du mal quoi et ça ça sera déjà un énorme pas serrez-vous la main dites-vous des mots gentils tous les jours quoi à vos voisins aux gens tiens la dernière fois c'était la journée du droit international de la femme et je voyais une petite dame c'est pas pour me valoriser que je dis ça mais c'est moi dans la rue je souris aux gens des fois ils me sourient pas c'est un truc de fou puis des fois moi je souris pas non plus parce que je suis dans mes pensées et je dis à cette dame qui avait la tête baissée qui portait la lourdeur de sa vie sur ses épaules je lui dis bonjour madame souriez aujourd'hui tous vos droits vous les avez acquis, relevez la tête et avancez et souriez c'est la journée des droits internationaux de la femme voilà et du coup elle avait le sourire elle était contente voilà c'est des petites actions c'est juste sourire aux gens je pense que le sourire peut apporter beaucoup il ne change pas le monde mais il est communicatif mais au moins si on peut ouvrir des sourires c'est gratuit comment

  • Speaker #1

    est-ce que toi tu penses pour apporter ta pierre à l'édifice à ce monde idéalisé idéaliste que tu as ?

  • Speaker #0

    comment je peux apporter ma pierre à l'édifice ?

  • Speaker #1

    Comment est-ce que tu l'apportes déjà ?

  • Speaker #0

    Je pense que je l'apporte déjà dans le lieu parce que je communique tout mon être avec vous tous. Je crois que je ne peux pas donner plus.

  • Speaker #1

    Tu es pleinement toi, authentique. Oui.

  • Speaker #0

    Je ne peux pas changer qui je suis. J'ai accepté qui j'étais avec mes qualités, mes défauts. Et je vous partage tout de moi dans ce lieu.

  • Speaker #1

    Et c'est aussi pour toi, convient.

  • Speaker #0

    Oui, alors maintenant, on ne vient plus que pour moi, d'ailleurs. Ça ne va pas du tout. Non, si, c'est très, très bien, parce qu'on vient aussi pour Jonathan, qui est une très belle personne qui est rentrée dans l'équipe depuis... Il va fêter ses un an au mois de juillet. non non on ne viendra pas que pour moi mais on viendra pour un état d'esprit ce que je souhaite c'est qu'on vienne dans le spot du Lange pour un état d'esprit c'est plus que des personnes c'est sûr que les personnes véhiculent cet état d'esprit mais elles vont se démultiplier ces personnes l'objectif c'est qu'on puisse maintenir cette équipe et puis peut-être un jour peut-être la démultiplier et quand on arrivera à démultiplier ça sera génial on sera cette participation à un monde meilleur à petite échelle on est d'accord

  • Speaker #1

    avant que je te propose mon portrait chinois pour terminer parce qu'il va falloir qu'on termine notre interview, est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose ?

  • Speaker #0

    une question que j'aurais aimé que je te pose ?

  • Speaker #1

    On n'a pas tout abordé là aujourd'hui. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    On est en train de se viser pour peut-être une prochaine fois.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Je n'ai pas de questions. Est-ce qu'on mange au spot du linge ?

  • Speaker #1

    Alors, je l'ai cité dans l'intro rapidement, des encas sucrés salés faits maison.

  • Speaker #0

    Alors, sachez, messieurs, dames, que nous mangeons au spot du linge, que toute la cuisine est faite maison, qu'on vous propose en hiver des soupes, en été des gazpacho, des quiches faites maison, des lasagnes faites maison, des petits plats maison. Une suggestion du jour. qu'on fait des desserts, tout est maison et que c'est très bon. En tout cas, les clients finissent leur plat à tel point que je n'ai même pas besoin de passer au lave-vaisselle. On est très méconnus sur cette partie-là. Est-ce qu'on mange au spot du linge ?

  • Speaker #1

    Midi et soir ?

  • Speaker #0

    Toute la journée, tant qu'il y a à manger. Et on reproduit tout fraîchement le lendemain. Merci pour cette question, Katia. Non, mais c'est vrai que les gens ne savent pas qu'on peut manger. Certains ne savent même pas qu'on peut boire un verre. Alors, on a la licence 4, donc on peut boire un verre et on peut manger au spot du linge. C'est vrai que de but en blanc, les gens ne se disent pas, tiens, on va manger à table, on va manger le midi à la laverie ou on va boire un verre alcoolisé à la laverie.

  • Speaker #1

    Mais oui, puisque c'est café-laverie, donc on a vraiment la représentation du café qu'on boit comme ça sur le pouce.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Pas restaurant-laverie ou pas café-laverie.

  • Speaker #0

    Il y a des dénominations en France qui sont difficiles à traduire. Nous, on est en train de travailler, enfin actuellement, je pense que je peux en parler, on est en train de travailler sur comment améliorer cet axe de communication pour que vous le compreniez mieux. Qu'a fait l'avril repassage ? C'est ce qui est indiqué aujourd'hui. Ça va certainement évoluer dans les mois à venir. Je ne peux pas dire exactement quand, mais on est en train de travailler dessus. Ce qu'il faut retenir, c'est que le concept a été créé sans licence 4, que la licence 4 est venue deux ans après, Donc on a les sens cas depuis 2021. Donc on fait des cocktails, on sert des Ricards, on sert des bières à profusion, etc. Et Dieu sait qu'on fait la fête pendant toutes nos soirées. Et on fait à manger aussi. Donc pourquoi manger ? Parce qu'en fait, quand j'ai créé le concept, je me suis dit que j'allais ouvrir entre midi et deux, donc il fallait bien substanter les gens. Donc on ne fait pas de sandwich. L'objectif, ce n'était pas de faire du sandwich parce qu'il y a les boulangeries qui le vendent très bien ou les sandwicheries. et moi j'aime le fait maison je ne sais pas faire autrement que du fait maison donc venez manger le fait maison parce que sinon un jour on sera obligé de changer de concept et de ne faire pas du maison, j'ai pas envie de passer au pas maison alors je confirme que j'ai déjà eu l'occasion de venir manger et c'est bien Cécile qui est au fourneau je l'ai vue à l'oeuvre ah oui oui je suis tout à fait transparente là-dessus et voilà ça continuera j'espère très longtemps ok on doit terminer merci beaucoup on termine sur le portrait chinois si tu étais peut-être est-ce que tu as déjà fait ce jeu-là quand tu étais plus jeune non je me souviens que je suis déjà dragon mais sinon si

  • Speaker #1

    tu étais un plat justement on parlait de manger un plat ?

  • Speaker #0

    ah oui mais alors moi j'ai des goûts très très simples si j'étais un plat je serais des noix de Saint-Jacques avec des noix de Saint-Jacques saisies à la poêle avec sel, poivre, ail et fricassé de haricots verts avec des girolles que j'adore tellement voilà moi juste ça me fait plaisir est-ce que je serais ce plat je ne sais pas mais en tout cas c'est mon plat préféré on en dit des secrets à la radio c'est un truc de fou et si tu étais un livre ? alors si j'étais un livre je serais alors je ne serais pas un livre mais j'ai le souvenir d'avoir lu Le meilleur des mondes de Huldus Oxclay qui était un livre phare et qui était un livre très parlant très avant-gardiste ça fait très longtemps que je ne l'ai pas lu j'aimerais avoir le temps de lire, je ne lis plus parce que j'ai trop de choses dans la tête mais Le meilleur des mondes d'Huldus Oxclay c'était un très très beau livre qui m'avait beaucoup parlé

  • Speaker #1

    observe peut-être ce qui se passe autour de toi en ce moment, il n'y a peut-être pas besoin de relire le bouquin.

  • Speaker #0

    Ah non, il n'y a pas besoin de relire le bouquin, on est en plein dedans, donc tout va bien, voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Si tu étais un dicton ?

  • Speaker #0

    Alors, le dicton qui me suit, qui me poursuit, que j'ai mis un temps fou, est-ce que je vais réussir à le dire ? Parce qu'à chaque fois, c'est celui que mon père m'a inculqué tout le temps, mais que je n'arrive jamais à dire, donc il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de persévérer pour réussir. il est joli ce dicton et il est de ? il est de quelqu'un de ton père de non il me le disait mais on avait pas alors normalement je crois que c'était Guillaume d'Orange pour avoir regardé un petit peu je suis pas tout à fait sûre mais en tout cas de mémoire c'était Guillaume d'Orange d'accord je regarderai oui il faudra vérifier quand même avant de voilà si

  • Speaker #1

    tu étais un film ?

  • Speaker #0

    alors un film là c'est dur je sais pas ma culture cinématographique est trop légère pour c'est pas Non, je n'ai pas de film comme ça qui me vient à l'esprit.

  • Speaker #1

    Si tu étais un super-héros ou une super-héroïne ?

  • Speaker #0

    Non, je n'ai pas envie d'être un super-héros ou une super-héroïne. Je n'ai pas cette envie de performance. Je n'ai pas ce besoin-là non plus. Encore une fois, j'ai des besoins très simples. Et je pense qu'il faut juste être humble dans la vie. Ce n'est pas mal déjà. que tout le monde avance avec humilité, force de travail, parce que le travail, c'est important. Je pense que moi, j'ai la valeur travail, clairement. Et qu'on puisse la réinculquer aux générations, à la jeune génération, ça serait bien. qu'ils soient capables de se retrousser les manches comme leurs parents ont fait ça serait bien ça c'est déjà pas mal c'est déjà un super pouvoir si on arrive à faire ça tu sais que quasiment aucun de mes invités n'ont donné de nom de super héros ou super héroïne ça me rassure sur l'humanité parce que si on a des modèles cinématographiques en super héros et super héroïne c'est compliqué

  • Speaker #1

    Merci Cécile de ta participation

  • Speaker #0

    Merci infiniment de m'avoir laissé vous parler

  • Speaker #1

    Et merci beaucoup pour votre écoute J'espère que le parcours de Cécile Joyeux vous aura inspiré, n'hésitez pas à la contacter directement sur ses réseaux, on leur en mettra tous les liens bien sûr et vous trouverez donc tous les liens dans la description de cet épisode A bientôt ! J'espère que vous aurez pris plaisir à nous écouter Si vous avez aimé cet épisode et que vous souhaitez continuer à découvrir les histoires de ces acteurs du Nouveau Monde, abonnez-vous et si vous voulez être tenu informé de la sortie du prochain épisode, retrouvez-nous sur les réseaux, tous les liens sont dans le descriptif. Merci d'avoir pris le temps de passer ce moment avec nous. Je vous dis à très vite pour un nouveau témoignage d'une belle âme.

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Description

🎙️ Aujourd’hui, je reçois avec joie Cécile Joyeux du café-laverie, le Spot du linge, situé dans le quartier de la gare à Bayonne.


Ouvert depuis le 12 décembre 2018, Le Spot du Linge est un lieu utile, convivial et divertissant qui rassemble et fédère.


On peut y prendre notre café, y déposer notre linge pour le laver et le repasser, manger sur le pouce des encas sucrés, salés faits maison, ou profiter d’une soirée karaoké entre amis. Ce n’est pas une laverie comme les autres. « Plus qu’un lieu de vie, c’est une communauté » aime à dire Cécile.


Cécile Joyeux est à la créatrice de ce concept qui casse les codes de la laverie libre-service classique. Elle a d’ailleurs été récompensée à deux reprises pour son projet « entreprise innovante dans un quartier sensible » et « concept reconnu comme innovant ».


D’autant qu’elle s’inscrit dans une démarche de développement durable. Elle choisit scrupuleusement ses partenaires, ses lessives et le mobilier de décoration.


Ensemble, nous abordons :


✨comment d’ingénieur en affaires, elle est devenue gérante d’un café-laverie
✨son concept original et novateur
✨sa raison d’être et ses valeurs
✨sa conception du commerce
✨le choix de son implantation dans le quartier de la gare
✨l’évolution et la dynamisation de ce quartier devenu the place to be
✨le quotidien au Spot du Linge
✨les évènements culturels et artistiques organisés
✨sa définition du Nouveau Monde
✨comment elle y prend part


Je ne vous en dis pas plus. Installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation qui s’annonce décapante. Je vous assure, vous n’irez plus à la laverie comme avant !

Bonne écoute.


Pour suivre Cécile et prendre contact avec elle :

Facebook : https://www.facebook.com/lespotdulinge

Instagram : https://www.instagram.com/le_spot_du_linge/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis la fondatrice de Redaxilv, une entreprise de rédaction pour les professionnels et les particuliers. D'un côté, j'aide les acteurs du Nouveau Monde à se raconter et à se rendre visible en rédigeant leur contenu sur le web et les réseaux et en leur donnant la parole sur ce podcast. Et de l'autre, j'aide les particuliers à écrire leur biographie, les témoignages, c'est mon dada. A travers ce podcast, je vous propose de découvrir comment des humains engagés et conscients participent aujourd'hui à la construction du monde de demain, le nouveau monde. Ils aspirent à un monde plus juste et plus respectueux du vivant. Ils se préoccupent des humains, des animaux et de l'environnement dans lequel ils évoluent et favorisent leur mieux-être. Tels des colibris, ils apportent leur pierre à l'édifice. Ils sont le changement que l'on veut voir dans le monde. Tous les lundis, je mets en ligne une nouvelle interview d'un acteur du nouveau monde pour que vous puissiez... Connaître son histoire et son talent, comprendre qui il est, ce qu'il fait, comment il est arrivé à faire ce qu'il fait, savoir ce qu'il apporte à ce nouveau monde. Je vous embarque avec moi le temps de cette rencontre en toute authenticité et humilité.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Cécile me reçoit, alors non pas au Spot du Linge, dans son café Laverie, mais à l'hôtel Côte Basque. C'est un hôtel qui est juste à côté de la Laverie parce qu'on craignait les sollicitations, le bruit, etc. Elle m'a amenée à l'hôtel de la Côte Basque. On est dans le quartier de la gare à Bayonne. Ouvert depuis le 12 décembre 2018, le Spot du Linge est un lieu utile, convivial et divertissant qui rassemble les fédères. On peut y prendre notre café, y déposer notre linge pour le laver et le repasser, manger sur le pouce des encas sucrés salés faits maison, ou profiter d'une soirée karaoké entre amis. Ce n'est pas une laverie comme les autres. C'est plus qu'un lieu de vie, c'est une communauté, aime à dire Cécile. Cécile Joyeux est la créatrice de ce concept qui casse les codes de la laverie libre-service classique. Elle a d'ailleurs été récompensée à deux reprises pour son projet Dans la catégorie, alors si je ne me trompe pas, entreprise innovante dans un quartier sensible et concept reconnu comme innovant. D'autant qu'elle s'inscrit dans une démarche de développement durable. Elle choisit avec soin ses partenaires, ses lessives et le mobilier de décoration. Je ne vous en dis pas plus, installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation qui s'annonce décapante. Je vous assure, vous n'irez plus à la laverie comme avant. Bonne écoute ! Bonjour Cécile.

  • Speaker #2

    Bonjour Katia.

  • Speaker #1

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Moi ça va très très bien. Merci de me donner la parole.

  • Speaker #1

    Merci à toi d'avoir accepté mon invitation. Alors juste en se disant on a parté, on se rappelait du moins comment on s'était connus.

  • Speaker #2

    Et oui, c'était au temps des manifestations. C'était quelle année ?

  • Speaker #1

    C'était 2021. Je te disais que le spot du linge c'était notre fief. Avec les copains, on venait prendre notre café avant la manif et notre petit demi au retour de la manif.

  • Speaker #2

    Quel bon souvenir !

  • Speaker #1

    Ça en est passé des choses depuis ?

  • Speaker #2

    Ah oui, ça c'est certain.

  • Speaker #1

    Parce que tu venais quasiment d'ouvrir, ça faisait quelques mois que tu étais ouverte en 2021 ?

  • Speaker #2

    En 2021, ça faisait un petit peu plus longtemps parce que j'ai ouvert en décembre 2018. Mais on va dire qu'avec les années de la crise, ce qui concerne la crise sanitaire, c'était un peu plus compliqué. donc on peut dire que 2021 c'était comme un renouveau on va dire, on était post-Covid donc oui il s'en est passé des choses ça c'est sûr alors quand je dis on, c'est les 15 personnes qui m'habitent, mais ça je crois que tous ceux qui me connaissent l'ont entendu au moins une fois en me rencontrant mais oui on a beaucoup ramé on rame encore mais là on commence à avoir un peu la sortie du tunnel donc c'est chouette parce qu'on voit qu'il y a un renouveau depuis un peu plus d'un an depuis début 2023

  • Speaker #1

    Alors avant que tu nous racontes, est-ce que tu veux bien nous raconter qui tu es, Cécile ?

  • Speaker #2

    Ouh là là, qui je suis ? Alors 15 personnes m'habitent, mais en fait, à la base, je suis issue d'un bac littéraire, lettres et langues. J'avais validé ce cursus-là parce que j'aimais beaucoup comprendre ce que les étrangers... enfin comment les étrangers s'exprimaient. Donc anglais, j'avais suivi un cursus anglais, espagnol et italien. J'ai gardé beaucoup d'espagnol et beaucoup d'anglais. et puis comme il n'y avait pas d'études au-delà du BTS de commerce international m'intéressant j'ai décidé de rentrer très vite dans la vie active en tant qu'ingénieur commercial dans les métiers informatiques voilà donc tout ce qui était au début édition de logiciel et puis ensuite Très rapidement, je me suis fait démarcher par des ingénieurs commerciaux qui étaient plutôt liés au métier de la prestation de services en informatique. Donc, vous vous doutez bien, ce n'est pas tout à fait dans le Pays Basque qu'il y a ces métiers-là. Donc, je suis née en banlieue parisienne et j'ai fait toute mon avancée sur ces métiers-là, sur la région parisienne et Paris-Intramuros. Et puis, un jour, j'ai eu... Déjà depuis longtemps, depuis mes 20 ans, je voulais aller vivre en Espagne. Donc, j'avais vraiment le souhait très, très fort de m'exiler de la région parisienne, qui ne me correspondait pas tout à fait. je me suis adaptée, j'ai fait ma vie maritale, j'ai créé ma famille là-bas, et puis un beau jour, j'ai décidé de changer de vie et d'aller vers un ailleurs, un ailleurs où je pouvais plutôt me réaliser par moi-même, sortir du monde salarial. et je crois que d'aussi long que je me souviens j'ai toujours voulu créer quelque chose par moi-même bon quand je suis arrivée dans le Pays Basque j'avoue j'avais pas grande idée de ce que je voulais faire, je voulais juste réinitialiser un petit peu tout mon état d'esprit, revenir un petit peu vers la nature et puis bon j'ai quand même un je sais pas si on peut appeler ça karma mais en tout cas un fonctionnement où je ne suis pas très je me laisse pas trop le temps de me reposer et au bout d'un mois j'avais emménagé à côté de Cap-Breton et j'ai eu cette idée folle en étant dans mon linge j'avais un très très grand fil à linge dans mon jardin qui était immense j'ai eu un oréca j'ai dit à mes fils ça y est je sais ce que je veux faire je vais monter un café laverie je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire mais j'avais déjà une idée bien précise de ce que ça voulait dire pour moi et l'idée c'était vraiment de créer un lieu de vie où on aurait eu pour prétexte d'aller laver son linge finalement laver son linge ça devient un prétexte ça devient un... une raison pour se retrouver. Une raison très, très forte. Donc, j'ai commencé à en parler. Mon fils aîné m'a tout de suite aidée à trouver le prix des machines. J'ai dit, attends, on va respirer. On va respirer. Et puis, du coup, le projet s'est vite, vite monté dans mon esprit. Ça a été assez fulgurant. Et je croyais que j'allais ouvrir six mois après, évidemment, ce qui n'était absolument pas le cas. Voilà, la suite a été que j'ai été voir dans un premier temps un café création. Je n'ai pas dit que j'étais maman. Je suis maman de deux garçons qui ont aujourd'hui 19 et 21 ans et qui avaient à l'époque du projet 13 et 15 ans. Donc j'ai été voir un café création. à Cap-Breton. Donc, à l'époque, j'étais quand même très sceptique à l'idée de partager mon projet parce que j'avais tellement peur qu'on le fauche que je ne voulais pas. L'idée,

  • Speaker #1

    tu veux dire qu'on t'emprunte ton idée ?

  • Speaker #2

    Je pensais que, voilà, dès que j'allais en parler, et puis au final, non, ça m'a beaucoup aidée d'aller voir ce café création. J'ai rencontré une banque, j'ai rencontré un expert comptable, j'ai rencontré un avocat, j'ai rencontré Pôle emploi, enfin, maintenant, je fais un travail. Et tout ça, ça m'a aidée à me construire et à me diriger aussi vers la CCI.

  • Speaker #1

    Alors juste, le Café Création, qu'est-ce que c'est ça ? Un lieu qui permet de rencontrer tous les partenaires qui peuvent t'aider à développer ton projet ?

  • Speaker #2

    En fait, le Café Création, j'ai découvert ça ici, parce qu'avant, je n'étais pas dans la création d'entreprise, mais c'est un moment qui est organisé par plusieurs interlocuteurs, effectivement, qui aident à la création d'entreprise et qui se retrouvent dans un lieu public, comme le café à l'époque. Je ne vais peut-être pas le citer, je ne sais pas si c'est utile. Comme tu vois, à l'époque, c'était au Café Bellara à Cap-Breton. Et du coup, tu y rencontres plein de créateurs d'entreprises et tu y rencontres des interlocuteurs clés qui vont t'aider à mener ta réflexion sur ton projet. Donc moi, j'étais en pleine ébullition à l'époque. Bon, je ne suis pas trop descendue, mais... mais du coup ça m'a aidé à y voir plus clair et à me diriger vers la CCI de Bayonne puisque mon projet pour moi c'était inéluctable que ça se passe à Bayonne étant donné que c'est une grande ville de province mais en tout cas c'était la plus grande ville proche de chez moi et je me suis dit pour créer mon concept il faut du flux quand même il faut un flux il faut que je puisse j'aurais besoin de salariés pour monter ce projet là pour que les salariés vivent pour que je puisse créer de l'emploi il me faut un flux et je me

  • Speaker #1

    C'est un endroit que tu connaissais déjà ?

  • Speaker #2

    L'endroit que...

  • Speaker #1

    Bayonne, je veux dire, c'est une ville que tu connaissais déjà ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je suis arrivée dans la région, mais alors vraiment, ne m'en voulez pas. Mais j'avais besoin d'ailleurs, en fait, et j'aime beaucoup cette perspective d'atterrir dans un ailleurs pour me créer, en fait, pour me repenser, pour me créer. C'est comme un reset, en fait. Donc ça, j'en avais grandement besoin. J'en ai besoin de façon cyclique. À un moment donné, j'ai besoin de renouveau. J'ai besoin de rencontrer des gens. Ça me fait vivre. Je suis très curieuse de rencontrer les gens, de découvrir leur univers, de savoir comment ils fonctionnent. Et c'était très plaisant. Le démarrage du projet était très, très plaisant. Découvrir Bayonne, la ville, les gens, comment ils fonctionnent, comment ils nous reçoivent. Est-ce que c'est sur la durée ? Est-ce que c'est one-shot ? Il y a plein de... d'attitude et de comportement. Et j'aime beaucoup cette ville parce qu'elle est de taille raisonnable et finalement, ça représente comme un arrondissement. C'est vraiment une vie de quartier, en fait. Donc, c'est assez plaisant. Et dans le spot du linge, dans le concept que j'ai créé, on retrouve vraiment cette communauté que j'aime tant appeler, effectivement. Et puis, je me suis rendue compte qu'en fait, même dans chaque... un coin de rue différent, Il y a des modes de vie, il y a un lieu de vie qui crée finalement un autre café que le spot du linge, mais ça peut être dans le boulevard Jean Jaurès, à côté de la prison, ça peut être en centre-ville de Bayonne, et du coup chacun a ses habitudes, et c'est vraiment à quelques pas de là en fait. Donc on arrive à créer une communauté, voilà. Donc ça c'est hyper intéressant, c'est très très riche de rencontres.

  • Speaker #1

    Et pourquoi le quartier de la gare ? Parce que c'est quand même un des quartiers les plus populaires de Bayonne. il y a quelques années en arrière qui n'avaient peut-être pas la même notoriété, si on peut dire qu'aujourd'hui, parce que le quartier a sacrément évolué. Il y a eu beaucoup de réhabilitation, de réaménagement. On voit la gare aussi, ils ont fait des travaux incroyables sur le parvis de la gare, l'intérieur. Il y a des constructions. C'est un quartier qui est en... Comment dire ?

  • Speaker #2

    En pleine ébullition.

  • Speaker #1

    En pleine ébullition, oui.

  • Speaker #2

    En pleine redynamisation. Et la mairie a beaucoup ouvré. Alors, pourquoi le quartier de la gare ? Alors, en fait, moi, je suis challenger dans la vie. J'aime le challenge. et je crois qu'il n'y a pas un moment dans ma vie où je n'ai pas relevé des challenges je crois que ma dernière boîte, le directeur commercial qui m'avait reçu m'avait dit bon alors c'est un peu un bateau qui coule mais on a besoin de personnes pour le relever donc j'avais accepté le deal et contribué j'ai participé parce que je n'ai pas la velléité de quoi que ce soit mais en tout cas j'aime participer à des projets challengeants comme celui-ci le quartier de la gare moi j'ai trouvé super sympa parce que je trouve que la gare est super belle, je trouve que ce quartier est magnifique donc c'est vrai que je suis arrivée après la... en plein milieu des travaux d'ailleurs mais je voyais déjà le potentiel je me suis dit c'est cool parce qu'en fait c'est vraiment hyper aéré et je me suis dit que en fait je vais rebooter directement par rapport à une phrase qu'un client m'a dit au bout d'un mois d'ouverture, c'était assez pertinent assez choquant et assez désagréable pour le quartier mais assez parlant ce client venant de Biarritz me dit mais pourquoi c'est trop beau ce que vous avez fait, pourquoi vous l'avez créé ici pourquoi dans le quartier Saint-Esprit et là j'étais choquée de recevoir cette réflexion je lui ai dit bah écoutez merci de me dire que c'est trop beau, ça me fait plaisir, je viens d'ouvrir néanmoins pourquoi je l'aurais pas créé ici ? Pourquoi les gens du quartier Saint-Esprit, dit quartier populaire n'auraient pas droit à un joli lieu où se retrouver tout simplement ? Pourquoi ici plus qu'ailleurs ? Pourquoi Biarritz plus qu'ailleurs ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Donc ça, ça m'avait beaucoup frappée et moi je suis partisane du fait que qu'on ne devrait pas avoir à faire de différence entre des quartiers et que tout le monde a droit à des beaux endroits. Alors bon, moi, je ne pense pas que mon endroit soit un endroit magnifique. Ce n'est pas un palace, c'est un endroit comme à la maison. Et l'idée, c'était vraiment de partager un peu de mes valeurs, que ce soit ici ou ailleurs, en fait. Il n'y avait pas... J'aimais bien, moi, ce quartier quand j'y suis arrivée et je l'apprécie toujours autant pour la diversité des profils que j'ai rencontrés. J'ai rencontré des gueules, des tronches, qu'on peut dire de quartier. des gens qui sont aussi appréciés que pas appréciés, on peut le dire aussi comme ça. Il y a de tout et c'est ça qui fait la richesse de ce quartier. Et c'est un quartier en pleine redignalisation. Il y a beaucoup de vrai pour le clinier parce que, bon, c'est un quartier qui jouit d'un passif pas facile. nombreux ont été les personnes à me dire mais non, il ne faut pas t'installer au quartier Saint-Esprit, ça craint, etc. J'ai dit, moi je m'en fiche. Quand j'ai vu le quartier, j'ai constaté par moi-même que ce n'était pas un quartier de garde banlieue parisienne, pardon de le dire, mais en banlieue parisienne, il y en a des quartiers qui craignent. Ici, franchement, c'est lumineux, c'est... Oui,

  • Speaker #1

    comme si c'était le quartier le plus mal famé de Bayonne.

  • Speaker #2

    Et un jour, j'ai eu l'occasion, je vais faire un petit clin d'œil, il y a des Bayonnais que j'ai rencontrés. lors d'une soirée, si vous m'entendez, coucou, c'était une soirée où j'ai vécu un petit moment de solitude. Et en fait, je rejoignais une soirée auto-entrepreneur qui s'organise régulièrement sur la Côte Basque. Sauf que je ne devais pas être au bon endroit. Et du coup, je me fais inviter à une table. Et j'étais avec mon petit sac, j'avais tagué un petit sac le spot du large. Et donc, je commençais à parler, je commençais à dire, le spot du large, bonjour ! Et en fait, ce n'était pas du tout ça. Donc, j'ai senti que je n'étais pas à la bonne place. Et je leur dis, non, mais en fait, je me suis trompée, c'est ça ? Et les personnes m'ont dit, ah oui, effectivement, on est juste entre amis. On a vu que tu étais perdue. On t'a en proposé. Ta soirée entrepreneur, ça doit être un autre étage. Et donc, je vais à l'étage. Manque de bol, ce n'était pas du tout ça non plus. Donc, j'étais vraiment très éloignée de la soirée. Je n'avais pas le courage d'aller ailleurs. Donc, je suis restée. Je ne me suis rien crustée dans la table initiale. Ils m'ont gardée avec eux. Et au bout d'un moment, les jeunes femmes se sont tournées vers moi. On dit, mais qu'est-ce que tu fais en vrai dans la vie, etc. Je dis, j'ai un café laverie à Saint-Esprit. Ah non mais Saint-Esprit, nous on n'y va pas, au Didam, la dernière fois, il y avait une voiture de police. J'ai dit C'est plutôt rassurant qu'il y ait une voiture de police, parce que ça veut dire que ça tourne et que ça surveille. Je trouve ça plutôt sain. Et je leur dis Je pense que dans le petit Bayan et dans le grand Bayan, honnêtement, on n'est pas éloigné des événements peut-être plus nombreux qu'à Saint-Esprit. qui se sont déroulées à Saint-Esprit. Aujourd'hui, Saint-Esprit, c'est un quartier très aéré, surveillé certes, parce que justement, il y a une vigilance, parce qu'on n'a pas envie, je pense que la mairie a envie de maintenir le niveau de bien-être qui s'y produit actuellement. c'est un quartier très alléable franchement moi je vois plein de nouveaux habitants qui viennent investir ce périmètre et c'est plutôt séduisant, franchement on a une belle clientèle les gens sont polis serviable, sympa franchement je n'en ai rien à redire sur ce quartier

  • Speaker #1

    Oui, ça dit combien il est porteur de représentation. Enfin, la peur, j'entends la peur dans le discours aussi.

  • Speaker #2

    Oui, mais on parle d'un temps révolu là. On parlait d'un temps révolu. Le quartier Saint-Esprit a été réhabilité. Il y a eu un gros coup de balai qui a été fait.

  • Speaker #1

    Venez voir le quartier Saint-Esprit.

  • Speaker #2

    Il y a plein de belles adresses qui se sont installées. Sur le quartier Saint-Esprit, on a le Corail, l'hôtel Côte-Basque, là où on est aujourd'hui, qui est un très bel établissement. On a...

  • Speaker #1

    Alors le corail, c'est le café qui a été aussi réaménagé à la gare. On pose aussi un espace de co-working qui est effectivement...

  • Speaker #2

    Exactement, oui, tout ça fait des baisers. On y mange très bien aussi.

  • Speaker #1

    Toute la rue de Catherine aussi, qui est une rue qui est une commerçante qui a aussi réaménagé, réinvesti.

  • Speaker #2

    Oui, il y a de belles adresses. On ne parle pas du relief parce que ça devient une notoriété connue, mais il y a le Train to Know, il y a aussi Don Hernan, le restaurant argentin et puis il y a la pizzeria tout au bout avec Laurent et Pizza et compagnie. Il y a quand même pas mal d'adresses. Il y a Kitoko, Rumeaubec. N'oublie pas, il y a le Vauvau. Enfin, il y a quand même quelques belles adresses qui font la notoriété de ce quartier et qui sont des adresses qui se maintiennent malgré la crise, malgré tout ce qui s'est passé. Ce sont des adresses qui sont vraiment à visiter. C'est un quartier populaire.

  • Speaker #1

    C'est presque the place to be.

  • Speaker #2

    Moi, je trouve que c'est un beau quartier, franchement. Et il est aéré. En plus, on n'est pas dans quelque chose de serré, en fait. Je ne sais pas comment le dire autrement.

  • Speaker #1

    Oui, puis je ne sais pas ce qu'il en est, mais il y a de gros projets immobiliers aussi en perspective dans les vieux bâtiments le long de...

  • Speaker #2

    On a hâte que ça se réhabilite. Oui, il y a une maison des seigneurs aussi qui s'est ouverte. Il y a là qui vient juste de s'ouvrir. Et puis, il y a juste à côté de l'hôtel Côte-Basque. Et il y a... La maison des seigneurs.

  • Speaker #1

    C'est quoi ? C'est une résidence autonomie ?

  • Speaker #2

    C'est une résidence et service pour personnes âgées.

  • Speaker #1

    Ah oui, ok.

  • Speaker #2

    Qui vient juste de s'ouvrir. Voilà, on n'a pas parlé de Monte-Carlo évidemment, mais il y a Monte-Carlo, il y a des adresses qui restent, qui sont implantées ici depuis longue date. et qui font le cœur de ville de ce quartier de Bayonne. On peut dire un deuxième cœur de ville, mais on est à Bayonne. Ne l'oubliez pas, on est à Bayonne. On est à Bayonne, on est à l'entrée de la gare. La gare est plongée dans la ville. Donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que dès lors que vous descendez du train, vous êtes dans le cœur de ville de Bayonne. Il faut passer le pont Saint-Esprit pour découvrir les Halles, etc. Mais on est dans le cœur de ville de Bayonne, pour moi.

  • Speaker #1

    Oui, moi j'ai l'impression de redécouvrir ce quartier-là. Je n'y venais pas au demeurant vraiment jusque-là. Là, j'ai eu l'occasion plusieurs fois de venir justement au Corail pour avoir des rendez-vous professionnels ou revenir se rencontrer pour caler le rendez-vous pour aujourd'hui. D'avoir même laissé ma voiture à Londres, d'avoir pris le tram. Mais oui, ça fait plaisir même à venir en tram et à me poser. Je vais même être à l'église pour tout te dire. Parce que j'avais un rendez-vous à 14h, je suis arrivée un peu plus tôt. De redécouvrir aussi ce quartier-là et d'avoir plaisir à voir effectivement comment il a évolué. Je me souviens, il y a quelques années, je faisais partie de la Croix-Rouge, j'en faisais les maraudes. Il n'y avait pas encore toute cette réhabilitation.

  • Speaker #2

    Je n'ai pas connu ce temps-là. Franchement, c'est un quartier. Et alors, c'est un quartier safe. Il peut m'arriver de rentrer très tôt comme très tard, même dans la nuit, de Bayonne. Peu importe d'où je viens et à quelle heure je rentre. personne n'est inquiété ici. C'est aussi un quartier qui est sous caméra, qui est sous surveillance. Donc, honnêtement, je vous invite à venir découvrir le quartier Saint-Esprit.

  • Speaker #1

    Et comment a été accueilli, justement, ton café Lavry par les habitants du quartier ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'ai été super bien accueillie. Franchement, je ne peux pas dire le contraire. Ça a été vraiment... J'ai eu que des grands sourires. Très rapidement, les gens... Alors, moi, ma plus grande frayeur, c'était... qu'on rentre et que... et qu'on pose plein de questions. Alors, ça a été le cas. Mais mes plus grandes récompenses, ça a été qu'en fait, quand les gens rentraient et s'installaient directement. Ça, c'était mon kiff. Ou alors, ils s'installaient... Alors, au début, c'était le comptoir parce qu'après, on a eu la période Covid, on ne pouvait plus s'installer au comptoir. Mais quand les gens se sont installés au comptoir et qu'en fait, ils commencent à parler avec moi... Alors moi, je viens d'un autre monde. J'étais en affaires, en SS2I, dit entre guillemets commercial grand compte. Donc, il n'y a rien de super valorisant. Voilà, c'était juste que j'étais sur un autre schéma. J'avais besoin de cette relation simplifiée avec les gens. Et très rapidement, les gens se sont mis au comptoir, ont pris leur café et ont commencé à parler avec moi. Et moi, ça m'a fait du bien autant qu'à eux, en fait. parce que j'étais... Déjà, je ne suis plus perchée sur mes talons de douze. Voilà. Je suis descendue de ma hauteur, entre guillemets, qui était quand même dans les codes nécessaires à mon ancien métier. Et du coup, on a commencé à parler, à échanger sur nos vies. En fait, c'est bien, parce qu'en fait, l'essentiel il est là. Je pense que tout le monde a besoin de parler de sa vie, un moment donné ou un autre. et que nous, commerçants, lieu de vie, lieu d'accueil, on puisse être à l'écoute des problématiques de chacun, sans forcément pouvoir y apporter une réponse, parce qu'on n'est pas la clé de tout, mais de pouvoir juste tendre une oreille attentive, avec sourire et bienveillance, ça, ça fait du bien aux gens. Donc on a une partie d'écoute dite sociale, on va dire, oui, mais ça nous fait du bien, ça fait du bien à tout le monde.

  • Speaker #1

    Tu as des habitués qui viennent prendre leur café le matin, tous les jours ?

  • Speaker #2

    Alors, on a changé un peu nos horaires d'ouverture. Au début, on ouvrait très tôt. On ouvrait entre 7h et 9h. Et puis, ça a changé au fil de l'eau, au fil des mouvements, des aléas du Covid, etc. Et puis, du coup, on a décidé d'organiser un peu mieux les horaires d'ouverture. Donc, on a, oui, des habitués. avant on avait les habitués café et aujourd'hui on a d'autres habitués mais on a quand même un noyau qui circule et qui sont des habitués et ce sont des relations fortes ce sont des belles relations des relations où on a cette écoute, cet échange, en fait. C'est pour ça que je parle de communauté, parce que je pense qu'après, on crée quelque chose qui nous ressemble. Et si vous offrez de la bienveillance, vous avez de la bienveillance en retour, et Dieu sait que moi, alors je ne suis pas croyante, donc je vais utiliser cette formule, mais Dieu sait qu'aujourd'hui, j'ai beaucoup de bienveillance autour de moi. J'ai mes bienveillants. Et oui, on a pas mal d'habitués qui viennent, qui reviennent, et puis il y en a des gens qui sont... qui sont nouveaux. À chaque fois, tous les jours, on a des nouveaux clients. Et puis, ces nouveaux clients reviennent, donc deviennent des habitués. Voilà, donc c'est un petit cercle vertueux.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'ils disent de ton lieu ?

  • Speaker #2

    Il faut leur demander. Alors ? que c'est comme à la maison. Souvent, ce qui revient, souvent, c'est comme à la maison.

  • Speaker #1

    Et c'est ce que tu mets en avant, toi aussi, dans ton concept ? Comme à la maison ? Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est essentiel pour moi.

  • Speaker #1

    Dans la déco, dans ce que tu proposes ?

  • Speaker #2

    Dans ma façon d'être, clairement. Oui, dans ma façon d'être. Nature. C'est pas très conventionnel pour certains. Alors, une fois, j'ai... Ah tiens, j'ai une anecdote là-dessus. Une fois, j'ai une dame qui est venue prendre une quiche salade. et un café. Donc nous, on pose plein de questions parce qu'on veut s'occuper du bien-être des clients et en général, les clients ne s'en plaignent pas. et souvent j'avais remarqué que les que les personnes ne prenaient pas de sucre pour leur café donc mes questions vont est-ce que la quiche est assez chaude, si c'est pas assez chaud vous nous le dites et puis si vous voulez pas de sucre à votre café est-ce que vous voulez du sucre ou pas, la dame commence à s'agacer, je lui dis mais vous allez me poser tant de questions comme ça je suis venue pour manger, laissez-moi tranquille je dis bah écoutez madame je suis désolée que notre accueil ne vous plaise pas. Pourtant, il est de notoriété connue qu'en général, on est agréable avec tout le monde. j'ai dit écoutez, si ça ne vous convient pas, ne revenez pas. Elle me dit, je ne reviendrai pas. Je dis, écoutez, ok. Donc, il y a des gens aussi à qui ça peut surprendre d'avoir autant de bienveillance. On n'en fait pas des caisses, clairement, ce n'est pas l'objectif. C'est juste, moi, je l'ai décidé de ne pas être dans des conventions. Aujourd'hui, on n'est pas un hôtel grand luxe, on n'est pas un restaurant grand luxe. C'est ce que je voulais créer.

  • Speaker #1

    Oui, de créer une forme de proximité avec tes clients. Oui. Dans le contact, dans les échanges. En fait,

  • Speaker #2

    ce qui m'importe, moi, aujourd'hui, dans ma conception du commerce, c'est des choses peut-être qui m'ont manqué dans le commerce que j'ai fréquenté, dans les commerces que j'ai fréquentés. C'est vraiment la considération des gens. C'est de se dire, déjà avoir un accueil souriant. Bonjour. et que ce bonjour soit dans les deux sens. La personne qui rentre nous dit bonjour, avec un sourire, ça nous fait plaisir, autant que quand nous, on le prodigue, qu'on demande effectivement si les gens vont bien, comment ils passent leur journée. Alors, on essaye de ne pas trop être intrusif, on peut l'être parfois, parce que bon, des fois, je me dis bon, allez, tais-toi. Mais ça va avec de s'enquérir, de savoir est-ce que la personne va bien. si elle n'a pas envie de discuter, ce n'est pas grave, on a compris. Si elle a envie de discuter, on est là. Alors, on ne va pas discuter pendant des heures, sauf si vraiment il n'y a personne et que c'est un moment tranquille, ce qui peut arriver. Mais c'est un moment pour dire, on est là pour que vous passiez un bon moment, et pas autre chose.

  • Speaker #1

    Oui, ce ne sont pas de simples consommateurs.

  • Speaker #2

    voilà pour moi mais parce que je pense qu'on a tous besoin de cette considération clairement on en parlait tout à l'heure avec Jonathan parce que la semaine dernière j'ai eu un client qui m'a claqué des doigts il a passé la porte j'étais au fond de la salle dans la laverie en train de plier du linge et il a claqué des doigts en me disant à peine bonjour café j'ai réagi et je lui ai dit écoutez monsieur bonjour et il a pas dit bonjour et je lui ai dit écoutez moi je suis pas là on me claque pas des doigts je suis une personne devant vous, donc soit vous êtes poli et je viens vous voir, soit vous n'êtes pas poli et vous tournez les talons et vous allez voir une autre adresse. Moi, je pense qu'aujourd'hui, tout le monde, y compris les salariés, les gens qui travaillent, ont besoin de cette considération et de cette bienveillance. C'est ma vision des choses, ça n'engage que moi, mais un sourire ne coûte rien. C'est encore l'achetable chose gratuite qu'on peut offrir au monde aujourd'hui. donc s'il vous plaît dites nous bonjour avec un sourire, ça nous fait plaisir un minimum, bah oui et on vous le rendra tellement plus fort et qu'a-t-il fait ? il est parti fâché c'est pas grave, c'est pas notre clientèle après moi j'ai pas franchement envie je ne sais pas si c'est bien ou pas de dire ça mais je n'ai pas envie de faire cet effort que d'alimenter des gens qui n'ont pas les codes de respect que moi je propose je pense qu'on a besoin de respect et de considération. Ça, c'est un sujet sur lequel j'aurais du mal à changer d'avis.

  • Speaker #1

    Se faire claquer les doigts comme ça, appeler en se faisant claquer les doigts ?

  • Speaker #2

    Oui, non, mais voilà. Enfin, non, c'est pas tolérable. Enfin, je veux on est un commerce, on n'est pas des malotrues. Enfin, il faut respecter chacun. Et c'est des valeurs, voilà, je pense que dans mon lieu... j'essaye de maintenir les valeurs avec lesquelles j'ai été éduquée aussi quelque part.

  • Speaker #1

    Justement, quelles sont les valeurs que tu essayes de faire valoir ?

  • Speaker #2

    C'est ça. C'est les règles de politesse, c'est les règles de bienveillance, de bienséance, de savoir-être, de considération de l'autre, d'être dans l'écoute et de savoir être dans le service, mais avec respect. Respect, c'est très important. Et c'est pouvoir être à l'écoute. Il y a des gens, ils ont des problématiques qui ne sont jamais les nôtres, mais d'être toujours dans l'écoute pour essayer de trouver des solutions. Après, parfois, on ne peut pas trouver de solution parce que soit la personne est entêtée, soit elle n'a pas envie d'écouter. Donc là, on ne peut plus rien faire. Je veux dire, à un moment donné, moi, aujourd'hui, je n'ai pas forcément envie de rentrer dans un jeu où il va y avoir une prise de pouvoir sur quiconque. Ça ne m'intéresse pas.

  • Speaker #1

    tu proposes des soirées à thème, karaoké, rencontres, il y a des concerts, il y a du théâtre. Tu proposes un milieu, une chose, donc tu as l'art et la culture qui s'invitent aussi au Café Lavry. Il y a eu aussi par le passé des soins esthétiques.

  • Speaker #2

    Ah oui, oui.

  • Speaker #1

    Tu as eu proposé plein plein de choses.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire que j'ai un esprit qui bouillonne pas mal. Ça ne s'arrête pas. Mais il y avait un fil conducteur dans la création de ce concept. Bon, c'est la faute à pas de chance. On a démarré à la veille du Covid. Donc là où ça aurait pu prendre de l'élan, le Covid a tout bousculé. Donc du coup, j'ai préféré amputer et squeezer la partie beauté express qui était dans le concept pour la mettre au profit des événements culturels et musicaux. et c'est vrai que finalement on y a gagné très rapidement en espace bizarrement quand j'ai enlevé l'espace j'ai mis une table et des chaises à la place j'ai gardé le fauteuil et le miroir mais très rapidement comme l'espace est près de la laverie du coup les gens les premiers clients se sont mis directement dans ce coin là donc ça m'a beaucoup rassurée et finalement j'ai très vite oublié l'espace beauté c'était très sympathique c'était un petit boudoir très actif très mignon qui était un lieu qui me coûtait beaucoup d'argent. Comme je suis un peu têtue, je suis allée jusqu'au bout de mon idée. Jusqu'au jour où j'ai décidé d'avancer et de dire j'ampute et je continue d'avancer. C'était ça où on mourait. le spot du Lerch ne devait pas mourir. Donc, il devait continuer d'exister. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, je suis très contente d'avoir validé cette décision avec l'équipe des 15 personnes qui m'habitent.

  • Speaker #0

    parce que souvent quand on est entrepreneur c'est une décision collégiale on est tout seul à décider et parce que du coup on peut accueillir beaucoup plus de monde pour les concerts intimistes qu'on propose qui sont effectivement variés parce que l'objectif c'est pas de cloisonner un seul style de musique par exemple de vendredi soir on est quel jour là ? on est mercredi on est mercredi vendredi soir on a le groupe Alma Flores qui est un groupe latin avec Jérémy qui est qui vient en mode de voix guitare. Donc ça va être un moment, comme on les aime, avec un petit public certes, mais public grandissant. Quand il y a des concerts intimistes comme ça, c'est un public qui est attentif. C'est ça que j'aime bien proposer aussi aux artistes. Il faut savoir que c'est souvent au chapeau. et puis on a de plus en plus d'artistes qui viennent frapper à ma porte pour savoir s'ils peuvent jouer donc ça c'est hyper clair là on vient les écouter ils ne viennent pas faire l'animation musicale du lieu oui voilà c'est ça ils ne sont pas mis dans un coin voilà et on est vraiment dans les écoutes parce que même quand les gens mangent j'essaye de leur dire essayez de venir un petit peu avant pour manger comme ça les bruits de fourchettes etc. on évite et puis après ils sont vraiment dans l'écoute on peut boire des verres sur place voilà Bon, en bon entendeur, on a la licence 4, donc vous pouvez venir sans problème.

  • Speaker #1

    Je confirme.

  • Speaker #0

    Et puis après, on a des soirées rencontres comme samedi. Là, on en a une le 23. Donc, l'idée, c'est de venir se rencontrer. Alors, ce n'est pas forcément des soirées que célibataires. Oui, c'est ça. Parce que souvent, rencontre, c'est assimilé à célibataire. Non, j'ai mis rencontre avec un S. parce que vous pouvez venir en couple avoir envie d'élargir votre réseau vous pouvez être nouvel habitant du quartier Saint-Esprit ou de Bayonne et vous dire tiens ce lieu m'intéresse et pourquoi pas découvrir ce lieu et y rencontrer il y a beaucoup de personnes qui me disent non mais moi je suis seule je viens par tiens un artiste qui va se reconnaître qui va exposer en décembre je suis trop contente qu'il vienne exposer je ne le citerai pas parce que je fais du teasing j'adore ça on attendra on se reconnectera en fin d'année vous allez chercher qui va venir en décembre il est pas grave ça va pas tarder et du coup lui me dit bah non mais j'aimerais trop venir mais je suis tout seule donc je vais appeler des potes et je dis bah non appelle pas des potes si tu veux rencontrer des gens et par mon expérience personnelle depuis toute jeune à chaque fois que j'ai pris des vacances je les ai prises sans amis sans famille j'ai jamais eu peur d'aller vers l'autre et du coup c'est comme ça qu'on rencontre les gens si on est avec une amie, un copain, un groupe, etc., on va rester cloisonnés. On ne peut pas aller discuter avec les gens. C'est impossible. Alors que là, si vous venez seules, là, c'est sûr, vous faites des rencontres. On a un jeune homme qui est arrivé il y a deux mois dans le quartier Saint-Esprit. il vient régulièrement à nos soirées à la trentaine voilà il est content de venir il boit un verre il me dit je suis content d'avoir découvert ce lieu-là voilà et puis il n'est fait sûrement pas que le nôtre et bien heureusement pour lui en tout cas on le voit régulièrement et s'il n'était pas venu ce soir-là il n'aurait pas fait des connaissances donc moi mon rôle en tout cas celui que je me suis attribué c'est pas d'être une entrobiteuse mais d'essayer de faire en sorte de fédérer du lien social, ça ça m'intéresse parce que j'adore voir les gens se rencontrer se regarder, rire et vivre une vraie vie en fait, on est combien devant nos téléphones portables à regarder ce qui se passe sur la vie des autres surtout et de pas la vivre en vrai, donc ça c'est compliqué

  • Speaker #1

    Oui, peut-être ce qui nous a manqué ces dernières années. Donc, tu permets justement qu'on se reconnecte les uns les autres et en se rencontrant dans la vraie vie, en sortant du virtuel.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Super initiative.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu aurais envie de dire à la petite Cécile ?

  • Speaker #0

    À la petite Cécile, la petite fille ? Alors, et confiance en toi ? Alors là, c'est intime, ça fait remonter... C'est vrai qu'on ne s'attend pas à ce qu'il y ait des choses qui remontent comme ça.

  • Speaker #1

    C'est une question qui peut bousculer, même si je vous la donne en amont, il n'empêche qu'au moment où je vous la pose, effectivement, ça génère des émotions.

  • Speaker #0

    Mais ça y est, je me souviens, j'ai été interviewée par Côte Sud FM il n'y a pas si longtemps que ça, et pareil, elle m'a posé des questions, ça m'a fait remonter des souvenirs. Alors, qu'est-ce que je dirais ? je dirais et confiance en toi alors j'ai beaucoup fait beaucoup travaillé pendant toutes ces années passées entre l'adolescence et hier veille du spot du linge sur travailler la différence entre l'estime de soi et la confiance en soi je crois que fondamentalement j'ai jamais manqué de confiance en moi parce que j'ai jamais eu peur d'aller au devant de mes peurs d'affronter des challenges par exemple donc ça c'est de la confiance en soi voilà merci et en fait le plus difficile c'est le regard qu'on porte sur soi et ça c'est un peu plus introspectif et je dirais et c'est vrai que ça fait monter des émotions merci beaucoup Katia t'es pas obligée de répondre si c'est voilà un travail sur soi mais s'il devait passer un message vraiment soyez vous-même et ne vous comparez à personne d'autre parce que vous valez ce que vous êtes. Ça peut paraître basique comme mot. Faites-vous confiance et estimez-vous à votre juste valeur. Vous avez des défauts et des qualités et personne ne peut vous les enlever. Vous pouvez juste évoluer et les accepter et vous aimer tel que vous êtes et ça, ça sera déjà très bien. Merci Katia !

  • Speaker #1

    Merci à toi ! Alors, on est obligés un petit peu d'écourter aujourd'hui, donc peut-être qu'on aura l'occasion de se voir une autre fois, mais bon.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    La vie fait qu'aujourd'hui, on se retrouve avec un temps un peu restreint. Oui. Je t'ai invitée aujourd'hui parce que je donne la parole aux acteurs du Nouveau Monde. J'aimais bien effectivement l'idée que tu puisses vouloir fédérer, créer une communauté, créer du lien, rassembler autour de ton concept. C'est quoi pour toi le Nouveau Monde ?

  • Speaker #0

    Déjà, on jette les portables. ou alors on les utilise juste pour savoir quels sont les événements qui font dire du lien social. Je pense qu'on s'est fait happer par Internet et on ne s'est pas du tout l'utilisé, à bon escient. Il n'y a pas eu de guide défini, parce qu'en fait, de toute façon, c'était une grande inconnue. Le monde de demain, c'est plutôt un monde à moi idéalisé, mais c'est que... il est trop idéalisé en fait c'est que les gens arrêtent de se tirer dans les pattes pour un oui pour un non qu'il n'y ait plus de méchanceté gratuite et que on puisse avancer ensemble. C'est un bien grand projet, ça. Parce que l'humain est fait de malfaçons, de naissances inégales. On n'est pas tous nés égaux. Et de ce fait, c'est ce qui crée des mal-être, etc. Alors allez voir tout ça aussi une fois dans votre vie, ça vous ferait du bien. Vous posez votre karma. et puis voilà vous faites le check de qui vous êtes comment vous pouvez avancer en faisant du bien autour de vous et pas en faisant du mal quoi et ça ça sera déjà un énorme pas serrez-vous la main dites-vous des mots gentils tous les jours quoi à vos voisins aux gens tiens la dernière fois c'était la journée du droit international de la femme et je voyais une petite dame c'est pas pour me valoriser que je dis ça mais c'est moi dans la rue je souris aux gens des fois ils me sourient pas c'est un truc de fou puis des fois moi je souris pas non plus parce que je suis dans mes pensées et je dis à cette dame qui avait la tête baissée qui portait la lourdeur de sa vie sur ses épaules je lui dis bonjour madame souriez aujourd'hui tous vos droits vous les avez acquis, relevez la tête et avancez et souriez c'est la journée des droits internationaux de la femme voilà et du coup elle avait le sourire elle était contente voilà c'est des petites actions c'est juste sourire aux gens je pense que le sourire peut apporter beaucoup il ne change pas le monde mais il est communicatif mais au moins si on peut ouvrir des sourires c'est gratuit comment

  • Speaker #1

    est-ce que toi tu penses pour apporter ta pierre à l'édifice à ce monde idéalisé idéaliste que tu as ?

  • Speaker #0

    comment je peux apporter ma pierre à l'édifice ?

  • Speaker #1

    Comment est-ce que tu l'apportes déjà ?

  • Speaker #0

    Je pense que je l'apporte déjà dans le lieu parce que je communique tout mon être avec vous tous. Je crois que je ne peux pas donner plus.

  • Speaker #1

    Tu es pleinement toi, authentique. Oui.

  • Speaker #0

    Je ne peux pas changer qui je suis. J'ai accepté qui j'étais avec mes qualités, mes défauts. Et je vous partage tout de moi dans ce lieu.

  • Speaker #1

    Et c'est aussi pour toi, convient.

  • Speaker #0

    Oui, alors maintenant, on ne vient plus que pour moi, d'ailleurs. Ça ne va pas du tout. Non, si, c'est très, très bien, parce qu'on vient aussi pour Jonathan, qui est une très belle personne qui est rentrée dans l'équipe depuis... Il va fêter ses un an au mois de juillet. non non on ne viendra pas que pour moi mais on viendra pour un état d'esprit ce que je souhaite c'est qu'on vienne dans le spot du Lange pour un état d'esprit c'est plus que des personnes c'est sûr que les personnes véhiculent cet état d'esprit mais elles vont se démultiplier ces personnes l'objectif c'est qu'on puisse maintenir cette équipe et puis peut-être un jour peut-être la démultiplier et quand on arrivera à démultiplier ça sera génial on sera cette participation à un monde meilleur à petite échelle on est d'accord

  • Speaker #1

    avant que je te propose mon portrait chinois pour terminer parce qu'il va falloir qu'on termine notre interview, est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose ?

  • Speaker #0

    une question que j'aurais aimé que je te pose ?

  • Speaker #1

    On n'a pas tout abordé là aujourd'hui. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    On est en train de se viser pour peut-être une prochaine fois.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Je n'ai pas de questions. Est-ce qu'on mange au spot du linge ?

  • Speaker #1

    Alors, je l'ai cité dans l'intro rapidement, des encas sucrés salés faits maison.

  • Speaker #0

    Alors, sachez, messieurs, dames, que nous mangeons au spot du linge, que toute la cuisine est faite maison, qu'on vous propose en hiver des soupes, en été des gazpacho, des quiches faites maison, des lasagnes faites maison, des petits plats maison. Une suggestion du jour. qu'on fait des desserts, tout est maison et que c'est très bon. En tout cas, les clients finissent leur plat à tel point que je n'ai même pas besoin de passer au lave-vaisselle. On est très méconnus sur cette partie-là. Est-ce qu'on mange au spot du linge ?

  • Speaker #1

    Midi et soir ?

  • Speaker #0

    Toute la journée, tant qu'il y a à manger. Et on reproduit tout fraîchement le lendemain. Merci pour cette question, Katia. Non, mais c'est vrai que les gens ne savent pas qu'on peut manger. Certains ne savent même pas qu'on peut boire un verre. Alors, on a la licence 4, donc on peut boire un verre et on peut manger au spot du linge. C'est vrai que de but en blanc, les gens ne se disent pas, tiens, on va manger à table, on va manger le midi à la laverie ou on va boire un verre alcoolisé à la laverie.

  • Speaker #1

    Mais oui, puisque c'est café-laverie, donc on a vraiment la représentation du café qu'on boit comme ça sur le pouce.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Pas restaurant-laverie ou pas café-laverie.

  • Speaker #0

    Il y a des dénominations en France qui sont difficiles à traduire. Nous, on est en train de travailler, enfin actuellement, je pense que je peux en parler, on est en train de travailler sur comment améliorer cet axe de communication pour que vous le compreniez mieux. Qu'a fait l'avril repassage ? C'est ce qui est indiqué aujourd'hui. Ça va certainement évoluer dans les mois à venir. Je ne peux pas dire exactement quand, mais on est en train de travailler dessus. Ce qu'il faut retenir, c'est que le concept a été créé sans licence 4, que la licence 4 est venue deux ans après, Donc on a les sens cas depuis 2021. Donc on fait des cocktails, on sert des Ricards, on sert des bières à profusion, etc. Et Dieu sait qu'on fait la fête pendant toutes nos soirées. Et on fait à manger aussi. Donc pourquoi manger ? Parce qu'en fait, quand j'ai créé le concept, je me suis dit que j'allais ouvrir entre midi et deux, donc il fallait bien substanter les gens. Donc on ne fait pas de sandwich. L'objectif, ce n'était pas de faire du sandwich parce qu'il y a les boulangeries qui le vendent très bien ou les sandwicheries. et moi j'aime le fait maison je ne sais pas faire autrement que du fait maison donc venez manger le fait maison parce que sinon un jour on sera obligé de changer de concept et de ne faire pas du maison, j'ai pas envie de passer au pas maison alors je confirme que j'ai déjà eu l'occasion de venir manger et c'est bien Cécile qui est au fourneau je l'ai vue à l'oeuvre ah oui oui je suis tout à fait transparente là-dessus et voilà ça continuera j'espère très longtemps ok on doit terminer merci beaucoup on termine sur le portrait chinois si tu étais peut-être est-ce que tu as déjà fait ce jeu-là quand tu étais plus jeune non je me souviens que je suis déjà dragon mais sinon si

  • Speaker #1

    tu étais un plat justement on parlait de manger un plat ?

  • Speaker #0

    ah oui mais alors moi j'ai des goûts très très simples si j'étais un plat je serais des noix de Saint-Jacques avec des noix de Saint-Jacques saisies à la poêle avec sel, poivre, ail et fricassé de haricots verts avec des girolles que j'adore tellement voilà moi juste ça me fait plaisir est-ce que je serais ce plat je ne sais pas mais en tout cas c'est mon plat préféré on en dit des secrets à la radio c'est un truc de fou et si tu étais un livre ? alors si j'étais un livre je serais alors je ne serais pas un livre mais j'ai le souvenir d'avoir lu Le meilleur des mondes de Huldus Oxclay qui était un livre phare et qui était un livre très parlant très avant-gardiste ça fait très longtemps que je ne l'ai pas lu j'aimerais avoir le temps de lire, je ne lis plus parce que j'ai trop de choses dans la tête mais Le meilleur des mondes d'Huldus Oxclay c'était un très très beau livre qui m'avait beaucoup parlé

  • Speaker #1

    observe peut-être ce qui se passe autour de toi en ce moment, il n'y a peut-être pas besoin de relire le bouquin.

  • Speaker #0

    Ah non, il n'y a pas besoin de relire le bouquin, on est en plein dedans, donc tout va bien, voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Si tu étais un dicton ?

  • Speaker #0

    Alors, le dicton qui me suit, qui me poursuit, que j'ai mis un temps fou, est-ce que je vais réussir à le dire ? Parce qu'à chaque fois, c'est celui que mon père m'a inculqué tout le temps, mais que je n'arrive jamais à dire, donc il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de persévérer pour réussir. il est joli ce dicton et il est de ? il est de quelqu'un de ton père de non il me le disait mais on avait pas alors normalement je crois que c'était Guillaume d'Orange pour avoir regardé un petit peu je suis pas tout à fait sûre mais en tout cas de mémoire c'était Guillaume d'Orange d'accord je regarderai oui il faudra vérifier quand même avant de voilà si

  • Speaker #1

    tu étais un film ?

  • Speaker #0

    alors un film là c'est dur je sais pas ma culture cinématographique est trop légère pour c'est pas Non, je n'ai pas de film comme ça qui me vient à l'esprit.

  • Speaker #1

    Si tu étais un super-héros ou une super-héroïne ?

  • Speaker #0

    Non, je n'ai pas envie d'être un super-héros ou une super-héroïne. Je n'ai pas cette envie de performance. Je n'ai pas ce besoin-là non plus. Encore une fois, j'ai des besoins très simples. Et je pense qu'il faut juste être humble dans la vie. Ce n'est pas mal déjà. que tout le monde avance avec humilité, force de travail, parce que le travail, c'est important. Je pense que moi, j'ai la valeur travail, clairement. Et qu'on puisse la réinculquer aux générations, à la jeune génération, ça serait bien. qu'ils soient capables de se retrousser les manches comme leurs parents ont fait ça serait bien ça c'est déjà pas mal c'est déjà un super pouvoir si on arrive à faire ça tu sais que quasiment aucun de mes invités n'ont donné de nom de super héros ou super héroïne ça me rassure sur l'humanité parce que si on a des modèles cinématographiques en super héros et super héroïne c'est compliqué

  • Speaker #1

    Merci Cécile de ta participation

  • Speaker #0

    Merci infiniment de m'avoir laissé vous parler

  • Speaker #1

    Et merci beaucoup pour votre écoute J'espère que le parcours de Cécile Joyeux vous aura inspiré, n'hésitez pas à la contacter directement sur ses réseaux, on leur en mettra tous les liens bien sûr et vous trouverez donc tous les liens dans la description de cet épisode A bientôt ! J'espère que vous aurez pris plaisir à nous écouter Si vous avez aimé cet épisode et que vous souhaitez continuer à découvrir les histoires de ces acteurs du Nouveau Monde, abonnez-vous et si vous voulez être tenu informé de la sortie du prochain épisode, retrouvez-nous sur les réseaux, tous les liens sont dans le descriptif. Merci d'avoir pris le temps de passer ce moment avec nous. Je vous dis à très vite pour un nouveau témoignage d'une belle âme.

Description

🎙️ Aujourd’hui, je reçois avec joie Cécile Joyeux du café-laverie, le Spot du linge, situé dans le quartier de la gare à Bayonne.


Ouvert depuis le 12 décembre 2018, Le Spot du Linge est un lieu utile, convivial et divertissant qui rassemble et fédère.


On peut y prendre notre café, y déposer notre linge pour le laver et le repasser, manger sur le pouce des encas sucrés, salés faits maison, ou profiter d’une soirée karaoké entre amis. Ce n’est pas une laverie comme les autres. « Plus qu’un lieu de vie, c’est une communauté » aime à dire Cécile.


Cécile Joyeux est à la créatrice de ce concept qui casse les codes de la laverie libre-service classique. Elle a d’ailleurs été récompensée à deux reprises pour son projet « entreprise innovante dans un quartier sensible » et « concept reconnu comme innovant ».


D’autant qu’elle s’inscrit dans une démarche de développement durable. Elle choisit scrupuleusement ses partenaires, ses lessives et le mobilier de décoration.


Ensemble, nous abordons :


✨comment d’ingénieur en affaires, elle est devenue gérante d’un café-laverie
✨son concept original et novateur
✨sa raison d’être et ses valeurs
✨sa conception du commerce
✨le choix de son implantation dans le quartier de la gare
✨l’évolution et la dynamisation de ce quartier devenu the place to be
✨le quotidien au Spot du Linge
✨les évènements culturels et artistiques organisés
✨sa définition du Nouveau Monde
✨comment elle y prend part


Je ne vous en dis pas plus. Installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation qui s’annonce décapante. Je vous assure, vous n’irez plus à la laverie comme avant !

Bonne écoute.


Pour suivre Cécile et prendre contact avec elle :

Facebook : https://www.facebook.com/lespotdulinge

Instagram : https://www.instagram.com/le_spot_du_linge/

Site : https://www.lespotdulinge.fr/

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Musique : Stock Media provided by PlayAgain from Pond5 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis la fondatrice de Redaxilv, une entreprise de rédaction pour les professionnels et les particuliers. D'un côté, j'aide les acteurs du Nouveau Monde à se raconter et à se rendre visible en rédigeant leur contenu sur le web et les réseaux et en leur donnant la parole sur ce podcast. Et de l'autre, j'aide les particuliers à écrire leur biographie, les témoignages, c'est mon dada. A travers ce podcast, je vous propose de découvrir comment des humains engagés et conscients participent aujourd'hui à la construction du monde de demain, le nouveau monde. Ils aspirent à un monde plus juste et plus respectueux du vivant. Ils se préoccupent des humains, des animaux et de l'environnement dans lequel ils évoluent et favorisent leur mieux-être. Tels des colibris, ils apportent leur pierre à l'édifice. Ils sont le changement que l'on veut voir dans le monde. Tous les lundis, je mets en ligne une nouvelle interview d'un acteur du nouveau monde pour que vous puissiez... Connaître son histoire et son talent, comprendre qui il est, ce qu'il fait, comment il est arrivé à faire ce qu'il fait, savoir ce qu'il apporte à ce nouveau monde. Je vous embarque avec moi le temps de cette rencontre en toute authenticité et humilité.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Cécile me reçoit, alors non pas au Spot du Linge, dans son café Laverie, mais à l'hôtel Côte Basque. C'est un hôtel qui est juste à côté de la Laverie parce qu'on craignait les sollicitations, le bruit, etc. Elle m'a amenée à l'hôtel de la Côte Basque. On est dans le quartier de la gare à Bayonne. Ouvert depuis le 12 décembre 2018, le Spot du Linge est un lieu utile, convivial et divertissant qui rassemble les fédères. On peut y prendre notre café, y déposer notre linge pour le laver et le repasser, manger sur le pouce des encas sucrés salés faits maison, ou profiter d'une soirée karaoké entre amis. Ce n'est pas une laverie comme les autres. C'est plus qu'un lieu de vie, c'est une communauté, aime à dire Cécile. Cécile Joyeux est la créatrice de ce concept qui casse les codes de la laverie libre-service classique. Elle a d'ailleurs été récompensée à deux reprises pour son projet Dans la catégorie, alors si je ne me trompe pas, entreprise innovante dans un quartier sensible et concept reconnu comme innovant. D'autant qu'elle s'inscrit dans une démarche de développement durable. Elle choisit avec soin ses partenaires, ses lessives et le mobilier de décoration. Je ne vous en dis pas plus, installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation qui s'annonce décapante. Je vous assure, vous n'irez plus à la laverie comme avant. Bonne écoute ! Bonjour Cécile.

  • Speaker #2

    Bonjour Katia.

  • Speaker #1

    Comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    Moi ça va très très bien. Merci de me donner la parole.

  • Speaker #1

    Merci à toi d'avoir accepté mon invitation. Alors juste en se disant on a parté, on se rappelait du moins comment on s'était connus.

  • Speaker #2

    Et oui, c'était au temps des manifestations. C'était quelle année ?

  • Speaker #1

    C'était 2021. Je te disais que le spot du linge c'était notre fief. Avec les copains, on venait prendre notre café avant la manif et notre petit demi au retour de la manif.

  • Speaker #2

    Quel bon souvenir !

  • Speaker #1

    Ça en est passé des choses depuis ?

  • Speaker #2

    Ah oui, ça c'est certain.

  • Speaker #1

    Parce que tu venais quasiment d'ouvrir, ça faisait quelques mois que tu étais ouverte en 2021 ?

  • Speaker #2

    En 2021, ça faisait un petit peu plus longtemps parce que j'ai ouvert en décembre 2018. Mais on va dire qu'avec les années de la crise, ce qui concerne la crise sanitaire, c'était un peu plus compliqué. donc on peut dire que 2021 c'était comme un renouveau on va dire, on était post-Covid donc oui il s'en est passé des choses ça c'est sûr alors quand je dis on, c'est les 15 personnes qui m'habitent, mais ça je crois que tous ceux qui me connaissent l'ont entendu au moins une fois en me rencontrant mais oui on a beaucoup ramé on rame encore mais là on commence à avoir un peu la sortie du tunnel donc c'est chouette parce qu'on voit qu'il y a un renouveau depuis un peu plus d'un an depuis début 2023

  • Speaker #1

    Alors avant que tu nous racontes, est-ce que tu veux bien nous raconter qui tu es, Cécile ?

  • Speaker #2

    Ouh là là, qui je suis ? Alors 15 personnes m'habitent, mais en fait, à la base, je suis issue d'un bac littéraire, lettres et langues. J'avais validé ce cursus-là parce que j'aimais beaucoup comprendre ce que les étrangers... enfin comment les étrangers s'exprimaient. Donc anglais, j'avais suivi un cursus anglais, espagnol et italien. J'ai gardé beaucoup d'espagnol et beaucoup d'anglais. et puis comme il n'y avait pas d'études au-delà du BTS de commerce international m'intéressant j'ai décidé de rentrer très vite dans la vie active en tant qu'ingénieur commercial dans les métiers informatiques voilà donc tout ce qui était au début édition de logiciel et puis ensuite Très rapidement, je me suis fait démarcher par des ingénieurs commerciaux qui étaient plutôt liés au métier de la prestation de services en informatique. Donc, vous vous doutez bien, ce n'est pas tout à fait dans le Pays Basque qu'il y a ces métiers-là. Donc, je suis née en banlieue parisienne et j'ai fait toute mon avancée sur ces métiers-là, sur la région parisienne et Paris-Intramuros. Et puis, un jour, j'ai eu... Déjà depuis longtemps, depuis mes 20 ans, je voulais aller vivre en Espagne. Donc, j'avais vraiment le souhait très, très fort de m'exiler de la région parisienne, qui ne me correspondait pas tout à fait. je me suis adaptée, j'ai fait ma vie maritale, j'ai créé ma famille là-bas, et puis un beau jour, j'ai décidé de changer de vie et d'aller vers un ailleurs, un ailleurs où je pouvais plutôt me réaliser par moi-même, sortir du monde salarial. et je crois que d'aussi long que je me souviens j'ai toujours voulu créer quelque chose par moi-même bon quand je suis arrivée dans le Pays Basque j'avoue j'avais pas grande idée de ce que je voulais faire, je voulais juste réinitialiser un petit peu tout mon état d'esprit, revenir un petit peu vers la nature et puis bon j'ai quand même un je sais pas si on peut appeler ça karma mais en tout cas un fonctionnement où je ne suis pas très je me laisse pas trop le temps de me reposer et au bout d'un mois j'avais emménagé à côté de Cap-Breton et j'ai eu cette idée folle en étant dans mon linge j'avais un très très grand fil à linge dans mon jardin qui était immense j'ai eu un oréca j'ai dit à mes fils ça y est je sais ce que je veux faire je vais monter un café laverie je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire mais j'avais déjà une idée bien précise de ce que ça voulait dire pour moi et l'idée c'était vraiment de créer un lieu de vie où on aurait eu pour prétexte d'aller laver son linge finalement laver son linge ça devient un prétexte ça devient un... une raison pour se retrouver. Une raison très, très forte. Donc, j'ai commencé à en parler. Mon fils aîné m'a tout de suite aidée à trouver le prix des machines. J'ai dit, attends, on va respirer. On va respirer. Et puis, du coup, le projet s'est vite, vite monté dans mon esprit. Ça a été assez fulgurant. Et je croyais que j'allais ouvrir six mois après, évidemment, ce qui n'était absolument pas le cas. Voilà, la suite a été que j'ai été voir dans un premier temps un café création. Je n'ai pas dit que j'étais maman. Je suis maman de deux garçons qui ont aujourd'hui 19 et 21 ans et qui avaient à l'époque du projet 13 et 15 ans. Donc j'ai été voir un café création. à Cap-Breton. Donc, à l'époque, j'étais quand même très sceptique à l'idée de partager mon projet parce que j'avais tellement peur qu'on le fauche que je ne voulais pas. L'idée,

  • Speaker #1

    tu veux dire qu'on t'emprunte ton idée ?

  • Speaker #2

    Je pensais que, voilà, dès que j'allais en parler, et puis au final, non, ça m'a beaucoup aidée d'aller voir ce café création. J'ai rencontré une banque, j'ai rencontré un expert comptable, j'ai rencontré un avocat, j'ai rencontré Pôle emploi, enfin, maintenant, je fais un travail. Et tout ça, ça m'a aidée à me construire et à me diriger aussi vers la CCI.

  • Speaker #1

    Alors juste, le Café Création, qu'est-ce que c'est ça ? Un lieu qui permet de rencontrer tous les partenaires qui peuvent t'aider à développer ton projet ?

  • Speaker #2

    En fait, le Café Création, j'ai découvert ça ici, parce qu'avant, je n'étais pas dans la création d'entreprise, mais c'est un moment qui est organisé par plusieurs interlocuteurs, effectivement, qui aident à la création d'entreprise et qui se retrouvent dans un lieu public, comme le café à l'époque. Je ne vais peut-être pas le citer, je ne sais pas si c'est utile. Comme tu vois, à l'époque, c'était au Café Bellara à Cap-Breton. Et du coup, tu y rencontres plein de créateurs d'entreprises et tu y rencontres des interlocuteurs clés qui vont t'aider à mener ta réflexion sur ton projet. Donc moi, j'étais en pleine ébullition à l'époque. Bon, je ne suis pas trop descendue, mais... mais du coup ça m'a aidé à y voir plus clair et à me diriger vers la CCI de Bayonne puisque mon projet pour moi c'était inéluctable que ça se passe à Bayonne étant donné que c'est une grande ville de province mais en tout cas c'était la plus grande ville proche de chez moi et je me suis dit pour créer mon concept il faut du flux quand même il faut un flux il faut que je puisse j'aurais besoin de salariés pour monter ce projet là pour que les salariés vivent pour que je puisse créer de l'emploi il me faut un flux et je me

  • Speaker #1

    C'est un endroit que tu connaissais déjà ?

  • Speaker #2

    L'endroit que...

  • Speaker #1

    Bayonne, je veux dire, c'est une ville que tu connaissais déjà ?

  • Speaker #2

    Alors moi, je suis arrivée dans la région, mais alors vraiment, ne m'en voulez pas. Mais j'avais besoin d'ailleurs, en fait, et j'aime beaucoup cette perspective d'atterrir dans un ailleurs pour me créer, en fait, pour me repenser, pour me créer. C'est comme un reset, en fait. Donc ça, j'en avais grandement besoin. J'en ai besoin de façon cyclique. À un moment donné, j'ai besoin de renouveau. J'ai besoin de rencontrer des gens. Ça me fait vivre. Je suis très curieuse de rencontrer les gens, de découvrir leur univers, de savoir comment ils fonctionnent. Et c'était très plaisant. Le démarrage du projet était très, très plaisant. Découvrir Bayonne, la ville, les gens, comment ils fonctionnent, comment ils nous reçoivent. Est-ce que c'est sur la durée ? Est-ce que c'est one-shot ? Il y a plein de... d'attitude et de comportement. Et j'aime beaucoup cette ville parce qu'elle est de taille raisonnable et finalement, ça représente comme un arrondissement. C'est vraiment une vie de quartier, en fait. Donc, c'est assez plaisant. Et dans le spot du linge, dans le concept que j'ai créé, on retrouve vraiment cette communauté que j'aime tant appeler, effectivement. Et puis, je me suis rendue compte qu'en fait, même dans chaque... un coin de rue différent, Il y a des modes de vie, il y a un lieu de vie qui crée finalement un autre café que le spot du linge, mais ça peut être dans le boulevard Jean Jaurès, à côté de la prison, ça peut être en centre-ville de Bayonne, et du coup chacun a ses habitudes, et c'est vraiment à quelques pas de là en fait. Donc on arrive à créer une communauté, voilà. Donc ça c'est hyper intéressant, c'est très très riche de rencontres.

  • Speaker #1

    Et pourquoi le quartier de la gare ? Parce que c'est quand même un des quartiers les plus populaires de Bayonne. il y a quelques années en arrière qui n'avaient peut-être pas la même notoriété, si on peut dire qu'aujourd'hui, parce que le quartier a sacrément évolué. Il y a eu beaucoup de réhabilitation, de réaménagement. On voit la gare aussi, ils ont fait des travaux incroyables sur le parvis de la gare, l'intérieur. Il y a des constructions. C'est un quartier qui est en... Comment dire ?

  • Speaker #2

    En pleine ébullition.

  • Speaker #1

    En pleine ébullition, oui.

  • Speaker #2

    En pleine redynamisation. Et la mairie a beaucoup ouvré. Alors, pourquoi le quartier de la gare ? Alors, en fait, moi, je suis challenger dans la vie. J'aime le challenge. et je crois qu'il n'y a pas un moment dans ma vie où je n'ai pas relevé des challenges je crois que ma dernière boîte, le directeur commercial qui m'avait reçu m'avait dit bon alors c'est un peu un bateau qui coule mais on a besoin de personnes pour le relever donc j'avais accepté le deal et contribué j'ai participé parce que je n'ai pas la velléité de quoi que ce soit mais en tout cas j'aime participer à des projets challengeants comme celui-ci le quartier de la gare moi j'ai trouvé super sympa parce que je trouve que la gare est super belle, je trouve que ce quartier est magnifique donc c'est vrai que je suis arrivée après la... en plein milieu des travaux d'ailleurs mais je voyais déjà le potentiel je me suis dit c'est cool parce qu'en fait c'est vraiment hyper aéré et je me suis dit que en fait je vais rebooter directement par rapport à une phrase qu'un client m'a dit au bout d'un mois d'ouverture, c'était assez pertinent assez choquant et assez désagréable pour le quartier mais assez parlant ce client venant de Biarritz me dit mais pourquoi c'est trop beau ce que vous avez fait, pourquoi vous l'avez créé ici pourquoi dans le quartier Saint-Esprit et là j'étais choquée de recevoir cette réflexion je lui ai dit bah écoutez merci de me dire que c'est trop beau, ça me fait plaisir, je viens d'ouvrir néanmoins pourquoi je l'aurais pas créé ici ? Pourquoi les gens du quartier Saint-Esprit, dit quartier populaire n'auraient pas droit à un joli lieu où se retrouver tout simplement ? Pourquoi ici plus qu'ailleurs ? Pourquoi Biarritz plus qu'ailleurs ? Pourquoi ? Pourquoi pas ? Donc ça, ça m'avait beaucoup frappée et moi je suis partisane du fait que qu'on ne devrait pas avoir à faire de différence entre des quartiers et que tout le monde a droit à des beaux endroits. Alors bon, moi, je ne pense pas que mon endroit soit un endroit magnifique. Ce n'est pas un palace, c'est un endroit comme à la maison. Et l'idée, c'était vraiment de partager un peu de mes valeurs, que ce soit ici ou ailleurs, en fait. Il n'y avait pas... J'aimais bien, moi, ce quartier quand j'y suis arrivée et je l'apprécie toujours autant pour la diversité des profils que j'ai rencontrés. J'ai rencontré des gueules, des tronches, qu'on peut dire de quartier. des gens qui sont aussi appréciés que pas appréciés, on peut le dire aussi comme ça. Il y a de tout et c'est ça qui fait la richesse de ce quartier. Et c'est un quartier en pleine redignalisation. Il y a beaucoup de vrai pour le clinier parce que, bon, c'est un quartier qui jouit d'un passif pas facile. nombreux ont été les personnes à me dire mais non, il ne faut pas t'installer au quartier Saint-Esprit, ça craint, etc. J'ai dit, moi je m'en fiche. Quand j'ai vu le quartier, j'ai constaté par moi-même que ce n'était pas un quartier de garde banlieue parisienne, pardon de le dire, mais en banlieue parisienne, il y en a des quartiers qui craignent. Ici, franchement, c'est lumineux, c'est... Oui,

  • Speaker #1

    comme si c'était le quartier le plus mal famé de Bayonne.

  • Speaker #2

    Et un jour, j'ai eu l'occasion, je vais faire un petit clin d'œil, il y a des Bayonnais que j'ai rencontrés. lors d'une soirée, si vous m'entendez, coucou, c'était une soirée où j'ai vécu un petit moment de solitude. Et en fait, je rejoignais une soirée auto-entrepreneur qui s'organise régulièrement sur la Côte Basque. Sauf que je ne devais pas être au bon endroit. Et du coup, je me fais inviter à une table. Et j'étais avec mon petit sac, j'avais tagué un petit sac le spot du large. Et donc, je commençais à parler, je commençais à dire, le spot du large, bonjour ! Et en fait, ce n'était pas du tout ça. Donc, j'ai senti que je n'étais pas à la bonne place. Et je leur dis, non, mais en fait, je me suis trompée, c'est ça ? Et les personnes m'ont dit, ah oui, effectivement, on est juste entre amis. On a vu que tu étais perdue. On t'a en proposé. Ta soirée entrepreneur, ça doit être un autre étage. Et donc, je vais à l'étage. Manque de bol, ce n'était pas du tout ça non plus. Donc, j'étais vraiment très éloignée de la soirée. Je n'avais pas le courage d'aller ailleurs. Donc, je suis restée. Je ne me suis rien crustée dans la table initiale. Ils m'ont gardée avec eux. Et au bout d'un moment, les jeunes femmes se sont tournées vers moi. On dit, mais qu'est-ce que tu fais en vrai dans la vie, etc. Je dis, j'ai un café laverie à Saint-Esprit. Ah non mais Saint-Esprit, nous on n'y va pas, au Didam, la dernière fois, il y avait une voiture de police. J'ai dit C'est plutôt rassurant qu'il y ait une voiture de police, parce que ça veut dire que ça tourne et que ça surveille. Je trouve ça plutôt sain. Et je leur dis Je pense que dans le petit Bayan et dans le grand Bayan, honnêtement, on n'est pas éloigné des événements peut-être plus nombreux qu'à Saint-Esprit. qui se sont déroulées à Saint-Esprit. Aujourd'hui, Saint-Esprit, c'est un quartier très aéré, surveillé certes, parce que justement, il y a une vigilance, parce qu'on n'a pas envie, je pense que la mairie a envie de maintenir le niveau de bien-être qui s'y produit actuellement. c'est un quartier très alléable franchement moi je vois plein de nouveaux habitants qui viennent investir ce périmètre et c'est plutôt séduisant, franchement on a une belle clientèle les gens sont polis serviable, sympa franchement je n'en ai rien à redire sur ce quartier

  • Speaker #1

    Oui, ça dit combien il est porteur de représentation. Enfin, la peur, j'entends la peur dans le discours aussi.

  • Speaker #2

    Oui, mais on parle d'un temps révolu là. On parlait d'un temps révolu. Le quartier Saint-Esprit a été réhabilité. Il y a eu un gros coup de balai qui a été fait.

  • Speaker #1

    Venez voir le quartier Saint-Esprit.

  • Speaker #2

    Il y a plein de belles adresses qui se sont installées. Sur le quartier Saint-Esprit, on a le Corail, l'hôtel Côte-Basque, là où on est aujourd'hui, qui est un très bel établissement. On a...

  • Speaker #1

    Alors le corail, c'est le café qui a été aussi réaménagé à la gare. On pose aussi un espace de co-working qui est effectivement...

  • Speaker #2

    Exactement, oui, tout ça fait des baisers. On y mange très bien aussi.

  • Speaker #1

    Toute la rue de Catherine aussi, qui est une rue qui est une commerçante qui a aussi réaménagé, réinvesti.

  • Speaker #2

    Oui, il y a de belles adresses. On ne parle pas du relief parce que ça devient une notoriété connue, mais il y a le Train to Know, il y a aussi Don Hernan, le restaurant argentin et puis il y a la pizzeria tout au bout avec Laurent et Pizza et compagnie. Il y a quand même pas mal d'adresses. Il y a Kitoko, Rumeaubec. N'oublie pas, il y a le Vauvau. Enfin, il y a quand même quelques belles adresses qui font la notoriété de ce quartier et qui sont des adresses qui se maintiennent malgré la crise, malgré tout ce qui s'est passé. Ce sont des adresses qui sont vraiment à visiter. C'est un quartier populaire.

  • Speaker #1

    C'est presque the place to be.

  • Speaker #2

    Moi, je trouve que c'est un beau quartier, franchement. Et il est aéré. En plus, on n'est pas dans quelque chose de serré, en fait. Je ne sais pas comment le dire autrement.

  • Speaker #1

    Oui, puis je ne sais pas ce qu'il en est, mais il y a de gros projets immobiliers aussi en perspective dans les vieux bâtiments le long de...

  • Speaker #2

    On a hâte que ça se réhabilite. Oui, il y a une maison des seigneurs aussi qui s'est ouverte. Il y a là qui vient juste de s'ouvrir. Et puis, il y a juste à côté de l'hôtel Côte-Basque. Et il y a... La maison des seigneurs.

  • Speaker #1

    C'est quoi ? C'est une résidence autonomie ?

  • Speaker #2

    C'est une résidence et service pour personnes âgées.

  • Speaker #1

    Ah oui, ok.

  • Speaker #2

    Qui vient juste de s'ouvrir. Voilà, on n'a pas parlé de Monte-Carlo évidemment, mais il y a Monte-Carlo, il y a des adresses qui restent, qui sont implantées ici depuis longue date. et qui font le cœur de ville de ce quartier de Bayonne. On peut dire un deuxième cœur de ville, mais on est à Bayonne. Ne l'oubliez pas, on est à Bayonne. On est à Bayonne, on est à l'entrée de la gare. La gare est plongée dans la ville. Donc, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que dès lors que vous descendez du train, vous êtes dans le cœur de ville de Bayonne. Il faut passer le pont Saint-Esprit pour découvrir les Halles, etc. Mais on est dans le cœur de ville de Bayonne, pour moi.

  • Speaker #1

    Oui, moi j'ai l'impression de redécouvrir ce quartier-là. Je n'y venais pas au demeurant vraiment jusque-là. Là, j'ai eu l'occasion plusieurs fois de venir justement au Corail pour avoir des rendez-vous professionnels ou revenir se rencontrer pour caler le rendez-vous pour aujourd'hui. D'avoir même laissé ma voiture à Londres, d'avoir pris le tram. Mais oui, ça fait plaisir même à venir en tram et à me poser. Je vais même être à l'église pour tout te dire. Parce que j'avais un rendez-vous à 14h, je suis arrivée un peu plus tôt. De redécouvrir aussi ce quartier-là et d'avoir plaisir à voir effectivement comment il a évolué. Je me souviens, il y a quelques années, je faisais partie de la Croix-Rouge, j'en faisais les maraudes. Il n'y avait pas encore toute cette réhabilitation.

  • Speaker #2

    Je n'ai pas connu ce temps-là. Franchement, c'est un quartier. Et alors, c'est un quartier safe. Il peut m'arriver de rentrer très tôt comme très tard, même dans la nuit, de Bayonne. Peu importe d'où je viens et à quelle heure je rentre. personne n'est inquiété ici. C'est aussi un quartier qui est sous caméra, qui est sous surveillance. Donc, honnêtement, je vous invite à venir découvrir le quartier Saint-Esprit.

  • Speaker #1

    Et comment a été accueilli, justement, ton café Lavry par les habitants du quartier ?

  • Speaker #2

    Alors, moi, j'ai été super bien accueillie. Franchement, je ne peux pas dire le contraire. Ça a été vraiment... J'ai eu que des grands sourires. Très rapidement, les gens... Alors, moi, ma plus grande frayeur, c'était... qu'on rentre et que... et qu'on pose plein de questions. Alors, ça a été le cas. Mais mes plus grandes récompenses, ça a été qu'en fait, quand les gens rentraient et s'installaient directement. Ça, c'était mon kiff. Ou alors, ils s'installaient... Alors, au début, c'était le comptoir parce qu'après, on a eu la période Covid, on ne pouvait plus s'installer au comptoir. Mais quand les gens se sont installés au comptoir et qu'en fait, ils commencent à parler avec moi... Alors moi, je viens d'un autre monde. J'étais en affaires, en SS2I, dit entre guillemets commercial grand compte. Donc, il n'y a rien de super valorisant. Voilà, c'était juste que j'étais sur un autre schéma. J'avais besoin de cette relation simplifiée avec les gens. Et très rapidement, les gens se sont mis au comptoir, ont pris leur café et ont commencé à parler avec moi. Et moi, ça m'a fait du bien autant qu'à eux, en fait. parce que j'étais... Déjà, je ne suis plus perchée sur mes talons de douze. Voilà. Je suis descendue de ma hauteur, entre guillemets, qui était quand même dans les codes nécessaires à mon ancien métier. Et du coup, on a commencé à parler, à échanger sur nos vies. En fait, c'est bien, parce qu'en fait, l'essentiel il est là. Je pense que tout le monde a besoin de parler de sa vie, un moment donné ou un autre. et que nous, commerçants, lieu de vie, lieu d'accueil, on puisse être à l'écoute des problématiques de chacun, sans forcément pouvoir y apporter une réponse, parce qu'on n'est pas la clé de tout, mais de pouvoir juste tendre une oreille attentive, avec sourire et bienveillance, ça, ça fait du bien aux gens. Donc on a une partie d'écoute dite sociale, on va dire, oui, mais ça nous fait du bien, ça fait du bien à tout le monde.

  • Speaker #1

    Tu as des habitués qui viennent prendre leur café le matin, tous les jours ?

  • Speaker #2

    Alors, on a changé un peu nos horaires d'ouverture. Au début, on ouvrait très tôt. On ouvrait entre 7h et 9h. Et puis, ça a changé au fil de l'eau, au fil des mouvements, des aléas du Covid, etc. Et puis, du coup, on a décidé d'organiser un peu mieux les horaires d'ouverture. Donc, on a, oui, des habitués. avant on avait les habitués café et aujourd'hui on a d'autres habitués mais on a quand même un noyau qui circule et qui sont des habitués et ce sont des relations fortes ce sont des belles relations des relations où on a cette écoute, cet échange, en fait. C'est pour ça que je parle de communauté, parce que je pense qu'après, on crée quelque chose qui nous ressemble. Et si vous offrez de la bienveillance, vous avez de la bienveillance en retour, et Dieu sait que moi, alors je ne suis pas croyante, donc je vais utiliser cette formule, mais Dieu sait qu'aujourd'hui, j'ai beaucoup de bienveillance autour de moi. J'ai mes bienveillants. Et oui, on a pas mal d'habitués qui viennent, qui reviennent, et puis il y en a des gens qui sont... qui sont nouveaux. À chaque fois, tous les jours, on a des nouveaux clients. Et puis, ces nouveaux clients reviennent, donc deviennent des habitués. Voilà, donc c'est un petit cercle vertueux.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'ils disent de ton lieu ?

  • Speaker #2

    Il faut leur demander. Alors ? que c'est comme à la maison. Souvent, ce qui revient, souvent, c'est comme à la maison.

  • Speaker #1

    Et c'est ce que tu mets en avant, toi aussi, dans ton concept ? Comme à la maison ? Ah oui,

  • Speaker #2

    c'est essentiel pour moi.

  • Speaker #1

    Dans la déco, dans ce que tu proposes ?

  • Speaker #2

    Dans ma façon d'être, clairement. Oui, dans ma façon d'être. Nature. C'est pas très conventionnel pour certains. Alors, une fois, j'ai... Ah tiens, j'ai une anecdote là-dessus. Une fois, j'ai une dame qui est venue prendre une quiche salade. et un café. Donc nous, on pose plein de questions parce qu'on veut s'occuper du bien-être des clients et en général, les clients ne s'en plaignent pas. et souvent j'avais remarqué que les que les personnes ne prenaient pas de sucre pour leur café donc mes questions vont est-ce que la quiche est assez chaude, si c'est pas assez chaud vous nous le dites et puis si vous voulez pas de sucre à votre café est-ce que vous voulez du sucre ou pas, la dame commence à s'agacer, je lui dis mais vous allez me poser tant de questions comme ça je suis venue pour manger, laissez-moi tranquille je dis bah écoutez madame je suis désolée que notre accueil ne vous plaise pas. Pourtant, il est de notoriété connue qu'en général, on est agréable avec tout le monde. j'ai dit écoutez, si ça ne vous convient pas, ne revenez pas. Elle me dit, je ne reviendrai pas. Je dis, écoutez, ok. Donc, il y a des gens aussi à qui ça peut surprendre d'avoir autant de bienveillance. On n'en fait pas des caisses, clairement, ce n'est pas l'objectif. C'est juste, moi, je l'ai décidé de ne pas être dans des conventions. Aujourd'hui, on n'est pas un hôtel grand luxe, on n'est pas un restaurant grand luxe. C'est ce que je voulais créer.

  • Speaker #1

    Oui, de créer une forme de proximité avec tes clients. Oui. Dans le contact, dans les échanges. En fait,

  • Speaker #2

    ce qui m'importe, moi, aujourd'hui, dans ma conception du commerce, c'est des choses peut-être qui m'ont manqué dans le commerce que j'ai fréquenté, dans les commerces que j'ai fréquentés. C'est vraiment la considération des gens. C'est de se dire, déjà avoir un accueil souriant. Bonjour. et que ce bonjour soit dans les deux sens. La personne qui rentre nous dit bonjour, avec un sourire, ça nous fait plaisir, autant que quand nous, on le prodigue, qu'on demande effectivement si les gens vont bien, comment ils passent leur journée. Alors, on essaye de ne pas trop être intrusif, on peut l'être parfois, parce que bon, des fois, je me dis bon, allez, tais-toi. Mais ça va avec de s'enquérir, de savoir est-ce que la personne va bien. si elle n'a pas envie de discuter, ce n'est pas grave, on a compris. Si elle a envie de discuter, on est là. Alors, on ne va pas discuter pendant des heures, sauf si vraiment il n'y a personne et que c'est un moment tranquille, ce qui peut arriver. Mais c'est un moment pour dire, on est là pour que vous passiez un bon moment, et pas autre chose.

  • Speaker #1

    Oui, ce ne sont pas de simples consommateurs.

  • Speaker #2

    voilà pour moi mais parce que je pense qu'on a tous besoin de cette considération clairement on en parlait tout à l'heure avec Jonathan parce que la semaine dernière j'ai eu un client qui m'a claqué des doigts il a passé la porte j'étais au fond de la salle dans la laverie en train de plier du linge et il a claqué des doigts en me disant à peine bonjour café j'ai réagi et je lui ai dit écoutez monsieur bonjour et il a pas dit bonjour et je lui ai dit écoutez moi je suis pas là on me claque pas des doigts je suis une personne devant vous, donc soit vous êtes poli et je viens vous voir, soit vous n'êtes pas poli et vous tournez les talons et vous allez voir une autre adresse. Moi, je pense qu'aujourd'hui, tout le monde, y compris les salariés, les gens qui travaillent, ont besoin de cette considération et de cette bienveillance. C'est ma vision des choses, ça n'engage que moi, mais un sourire ne coûte rien. C'est encore l'achetable chose gratuite qu'on peut offrir au monde aujourd'hui. donc s'il vous plaît dites nous bonjour avec un sourire, ça nous fait plaisir un minimum, bah oui et on vous le rendra tellement plus fort et qu'a-t-il fait ? il est parti fâché c'est pas grave, c'est pas notre clientèle après moi j'ai pas franchement envie je ne sais pas si c'est bien ou pas de dire ça mais je n'ai pas envie de faire cet effort que d'alimenter des gens qui n'ont pas les codes de respect que moi je propose je pense qu'on a besoin de respect et de considération. Ça, c'est un sujet sur lequel j'aurais du mal à changer d'avis.

  • Speaker #1

    Se faire claquer les doigts comme ça, appeler en se faisant claquer les doigts ?

  • Speaker #2

    Oui, non, mais voilà. Enfin, non, c'est pas tolérable. Enfin, je veux on est un commerce, on n'est pas des malotrues. Enfin, il faut respecter chacun. Et c'est des valeurs, voilà, je pense que dans mon lieu... j'essaye de maintenir les valeurs avec lesquelles j'ai été éduquée aussi quelque part.

  • Speaker #1

    Justement, quelles sont les valeurs que tu essayes de faire valoir ?

  • Speaker #2

    C'est ça. C'est les règles de politesse, c'est les règles de bienveillance, de bienséance, de savoir-être, de considération de l'autre, d'être dans l'écoute et de savoir être dans le service, mais avec respect. Respect, c'est très important. Et c'est pouvoir être à l'écoute. Il y a des gens, ils ont des problématiques qui ne sont jamais les nôtres, mais d'être toujours dans l'écoute pour essayer de trouver des solutions. Après, parfois, on ne peut pas trouver de solution parce que soit la personne est entêtée, soit elle n'a pas envie d'écouter. Donc là, on ne peut plus rien faire. Je veux dire, à un moment donné, moi, aujourd'hui, je n'ai pas forcément envie de rentrer dans un jeu où il va y avoir une prise de pouvoir sur quiconque. Ça ne m'intéresse pas.

  • Speaker #1

    tu proposes des soirées à thème, karaoké, rencontres, il y a des concerts, il y a du théâtre. Tu proposes un milieu, une chose, donc tu as l'art et la culture qui s'invitent aussi au Café Lavry. Il y a eu aussi par le passé des soins esthétiques.

  • Speaker #2

    Ah oui, oui.

  • Speaker #1

    Tu as eu proposé plein plein de choses.

  • Speaker #2

    C'est-à-dire que j'ai un esprit qui bouillonne pas mal. Ça ne s'arrête pas. Mais il y avait un fil conducteur dans la création de ce concept. Bon, c'est la faute à pas de chance. On a démarré à la veille du Covid. Donc là où ça aurait pu prendre de l'élan, le Covid a tout bousculé. Donc du coup, j'ai préféré amputer et squeezer la partie beauté express qui était dans le concept pour la mettre au profit des événements culturels et musicaux. et c'est vrai que finalement on y a gagné très rapidement en espace bizarrement quand j'ai enlevé l'espace j'ai mis une table et des chaises à la place j'ai gardé le fauteuil et le miroir mais très rapidement comme l'espace est près de la laverie du coup les gens les premiers clients se sont mis directement dans ce coin là donc ça m'a beaucoup rassurée et finalement j'ai très vite oublié l'espace beauté c'était très sympathique c'était un petit boudoir très actif très mignon qui était un lieu qui me coûtait beaucoup d'argent. Comme je suis un peu têtue, je suis allée jusqu'au bout de mon idée. Jusqu'au jour où j'ai décidé d'avancer et de dire j'ampute et je continue d'avancer. C'était ça où on mourait. le spot du Lerch ne devait pas mourir. Donc, il devait continuer d'exister. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, je suis très contente d'avoir validé cette décision avec l'équipe des 15 personnes qui m'habitent.

  • Speaker #0

    parce que souvent quand on est entrepreneur c'est une décision collégiale on est tout seul à décider et parce que du coup on peut accueillir beaucoup plus de monde pour les concerts intimistes qu'on propose qui sont effectivement variés parce que l'objectif c'est pas de cloisonner un seul style de musique par exemple de vendredi soir on est quel jour là ? on est mercredi on est mercredi vendredi soir on a le groupe Alma Flores qui est un groupe latin avec Jérémy qui est qui vient en mode de voix guitare. Donc ça va être un moment, comme on les aime, avec un petit public certes, mais public grandissant. Quand il y a des concerts intimistes comme ça, c'est un public qui est attentif. C'est ça que j'aime bien proposer aussi aux artistes. Il faut savoir que c'est souvent au chapeau. et puis on a de plus en plus d'artistes qui viennent frapper à ma porte pour savoir s'ils peuvent jouer donc ça c'est hyper clair là on vient les écouter ils ne viennent pas faire l'animation musicale du lieu oui voilà c'est ça ils ne sont pas mis dans un coin voilà et on est vraiment dans les écoutes parce que même quand les gens mangent j'essaye de leur dire essayez de venir un petit peu avant pour manger comme ça les bruits de fourchettes etc. on évite et puis après ils sont vraiment dans l'écoute on peut boire des verres sur place voilà Bon, en bon entendeur, on a la licence 4, donc vous pouvez venir sans problème.

  • Speaker #1

    Je confirme.

  • Speaker #0

    Et puis après, on a des soirées rencontres comme samedi. Là, on en a une le 23. Donc, l'idée, c'est de venir se rencontrer. Alors, ce n'est pas forcément des soirées que célibataires. Oui, c'est ça. Parce que souvent, rencontre, c'est assimilé à célibataire. Non, j'ai mis rencontre avec un S. parce que vous pouvez venir en couple avoir envie d'élargir votre réseau vous pouvez être nouvel habitant du quartier Saint-Esprit ou de Bayonne et vous dire tiens ce lieu m'intéresse et pourquoi pas découvrir ce lieu et y rencontrer il y a beaucoup de personnes qui me disent non mais moi je suis seule je viens par tiens un artiste qui va se reconnaître qui va exposer en décembre je suis trop contente qu'il vienne exposer je ne le citerai pas parce que je fais du teasing j'adore ça on attendra on se reconnectera en fin d'année vous allez chercher qui va venir en décembre il est pas grave ça va pas tarder et du coup lui me dit bah non mais j'aimerais trop venir mais je suis tout seule donc je vais appeler des potes et je dis bah non appelle pas des potes si tu veux rencontrer des gens et par mon expérience personnelle depuis toute jeune à chaque fois que j'ai pris des vacances je les ai prises sans amis sans famille j'ai jamais eu peur d'aller vers l'autre et du coup c'est comme ça qu'on rencontre les gens si on est avec une amie, un copain, un groupe, etc., on va rester cloisonnés. On ne peut pas aller discuter avec les gens. C'est impossible. Alors que là, si vous venez seules, là, c'est sûr, vous faites des rencontres. On a un jeune homme qui est arrivé il y a deux mois dans le quartier Saint-Esprit. il vient régulièrement à nos soirées à la trentaine voilà il est content de venir il boit un verre il me dit je suis content d'avoir découvert ce lieu-là voilà et puis il n'est fait sûrement pas que le nôtre et bien heureusement pour lui en tout cas on le voit régulièrement et s'il n'était pas venu ce soir-là il n'aurait pas fait des connaissances donc moi mon rôle en tout cas celui que je me suis attribué c'est pas d'être une entrobiteuse mais d'essayer de faire en sorte de fédérer du lien social, ça ça m'intéresse parce que j'adore voir les gens se rencontrer se regarder, rire et vivre une vraie vie en fait, on est combien devant nos téléphones portables à regarder ce qui se passe sur la vie des autres surtout et de pas la vivre en vrai, donc ça c'est compliqué

  • Speaker #1

    Oui, peut-être ce qui nous a manqué ces dernières années. Donc, tu permets justement qu'on se reconnecte les uns les autres et en se rencontrant dans la vraie vie, en sortant du virtuel.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Super initiative.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu aurais envie de dire à la petite Cécile ?

  • Speaker #0

    À la petite Cécile, la petite fille ? Alors, et confiance en toi ? Alors là, c'est intime, ça fait remonter... C'est vrai qu'on ne s'attend pas à ce qu'il y ait des choses qui remontent comme ça.

  • Speaker #1

    C'est une question qui peut bousculer, même si je vous la donne en amont, il n'empêche qu'au moment où je vous la pose, effectivement, ça génère des émotions.

  • Speaker #0

    Mais ça y est, je me souviens, j'ai été interviewée par Côte Sud FM il n'y a pas si longtemps que ça, et pareil, elle m'a posé des questions, ça m'a fait remonter des souvenirs. Alors, qu'est-ce que je dirais ? je dirais et confiance en toi alors j'ai beaucoup fait beaucoup travaillé pendant toutes ces années passées entre l'adolescence et hier veille du spot du linge sur travailler la différence entre l'estime de soi et la confiance en soi je crois que fondamentalement j'ai jamais manqué de confiance en moi parce que j'ai jamais eu peur d'aller au devant de mes peurs d'affronter des challenges par exemple donc ça c'est de la confiance en soi voilà merci et en fait le plus difficile c'est le regard qu'on porte sur soi et ça c'est un peu plus introspectif et je dirais et c'est vrai que ça fait monter des émotions merci beaucoup Katia t'es pas obligée de répondre si c'est voilà un travail sur soi mais s'il devait passer un message vraiment soyez vous-même et ne vous comparez à personne d'autre parce que vous valez ce que vous êtes. Ça peut paraître basique comme mot. Faites-vous confiance et estimez-vous à votre juste valeur. Vous avez des défauts et des qualités et personne ne peut vous les enlever. Vous pouvez juste évoluer et les accepter et vous aimer tel que vous êtes et ça, ça sera déjà très bien. Merci Katia !

  • Speaker #1

    Merci à toi ! Alors, on est obligés un petit peu d'écourter aujourd'hui, donc peut-être qu'on aura l'occasion de se voir une autre fois, mais bon.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #1

    La vie fait qu'aujourd'hui, on se retrouve avec un temps un peu restreint. Oui. Je t'ai invitée aujourd'hui parce que je donne la parole aux acteurs du Nouveau Monde. J'aimais bien effectivement l'idée que tu puisses vouloir fédérer, créer une communauté, créer du lien, rassembler autour de ton concept. C'est quoi pour toi le Nouveau Monde ?

  • Speaker #0

    Déjà, on jette les portables. ou alors on les utilise juste pour savoir quels sont les événements qui font dire du lien social. Je pense qu'on s'est fait happer par Internet et on ne s'est pas du tout l'utilisé, à bon escient. Il n'y a pas eu de guide défini, parce qu'en fait, de toute façon, c'était une grande inconnue. Le monde de demain, c'est plutôt un monde à moi idéalisé, mais c'est que... il est trop idéalisé en fait c'est que les gens arrêtent de se tirer dans les pattes pour un oui pour un non qu'il n'y ait plus de méchanceté gratuite et que on puisse avancer ensemble. C'est un bien grand projet, ça. Parce que l'humain est fait de malfaçons, de naissances inégales. On n'est pas tous nés égaux. Et de ce fait, c'est ce qui crée des mal-être, etc. Alors allez voir tout ça aussi une fois dans votre vie, ça vous ferait du bien. Vous posez votre karma. et puis voilà vous faites le check de qui vous êtes comment vous pouvez avancer en faisant du bien autour de vous et pas en faisant du mal quoi et ça ça sera déjà un énorme pas serrez-vous la main dites-vous des mots gentils tous les jours quoi à vos voisins aux gens tiens la dernière fois c'était la journée du droit international de la femme et je voyais une petite dame c'est pas pour me valoriser que je dis ça mais c'est moi dans la rue je souris aux gens des fois ils me sourient pas c'est un truc de fou puis des fois moi je souris pas non plus parce que je suis dans mes pensées et je dis à cette dame qui avait la tête baissée qui portait la lourdeur de sa vie sur ses épaules je lui dis bonjour madame souriez aujourd'hui tous vos droits vous les avez acquis, relevez la tête et avancez et souriez c'est la journée des droits internationaux de la femme voilà et du coup elle avait le sourire elle était contente voilà c'est des petites actions c'est juste sourire aux gens je pense que le sourire peut apporter beaucoup il ne change pas le monde mais il est communicatif mais au moins si on peut ouvrir des sourires c'est gratuit comment

  • Speaker #1

    est-ce que toi tu penses pour apporter ta pierre à l'édifice à ce monde idéalisé idéaliste que tu as ?

  • Speaker #0

    comment je peux apporter ma pierre à l'édifice ?

  • Speaker #1

    Comment est-ce que tu l'apportes déjà ?

  • Speaker #0

    Je pense que je l'apporte déjà dans le lieu parce que je communique tout mon être avec vous tous. Je crois que je ne peux pas donner plus.

  • Speaker #1

    Tu es pleinement toi, authentique. Oui.

  • Speaker #0

    Je ne peux pas changer qui je suis. J'ai accepté qui j'étais avec mes qualités, mes défauts. Et je vous partage tout de moi dans ce lieu.

  • Speaker #1

    Et c'est aussi pour toi, convient.

  • Speaker #0

    Oui, alors maintenant, on ne vient plus que pour moi, d'ailleurs. Ça ne va pas du tout. Non, si, c'est très, très bien, parce qu'on vient aussi pour Jonathan, qui est une très belle personne qui est rentrée dans l'équipe depuis... Il va fêter ses un an au mois de juillet. non non on ne viendra pas que pour moi mais on viendra pour un état d'esprit ce que je souhaite c'est qu'on vienne dans le spot du Lange pour un état d'esprit c'est plus que des personnes c'est sûr que les personnes véhiculent cet état d'esprit mais elles vont se démultiplier ces personnes l'objectif c'est qu'on puisse maintenir cette équipe et puis peut-être un jour peut-être la démultiplier et quand on arrivera à démultiplier ça sera génial on sera cette participation à un monde meilleur à petite échelle on est d'accord

  • Speaker #1

    avant que je te propose mon portrait chinois pour terminer parce qu'il va falloir qu'on termine notre interview, est-ce qu'il y a une question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose ?

  • Speaker #0

    une question que j'aurais aimé que je te pose ?

  • Speaker #1

    On n'a pas tout abordé là aujourd'hui. Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr.

  • Speaker #1

    On est en train de se viser pour peut-être une prochaine fois.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir. Je n'ai pas de questions. Est-ce qu'on mange au spot du linge ?

  • Speaker #1

    Alors, je l'ai cité dans l'intro rapidement, des encas sucrés salés faits maison.

  • Speaker #0

    Alors, sachez, messieurs, dames, que nous mangeons au spot du linge, que toute la cuisine est faite maison, qu'on vous propose en hiver des soupes, en été des gazpacho, des quiches faites maison, des lasagnes faites maison, des petits plats maison. Une suggestion du jour. qu'on fait des desserts, tout est maison et que c'est très bon. En tout cas, les clients finissent leur plat à tel point que je n'ai même pas besoin de passer au lave-vaisselle. On est très méconnus sur cette partie-là. Est-ce qu'on mange au spot du linge ?

  • Speaker #1

    Midi et soir ?

  • Speaker #0

    Toute la journée, tant qu'il y a à manger. Et on reproduit tout fraîchement le lendemain. Merci pour cette question, Katia. Non, mais c'est vrai que les gens ne savent pas qu'on peut manger. Certains ne savent même pas qu'on peut boire un verre. Alors, on a la licence 4, donc on peut boire un verre et on peut manger au spot du linge. C'est vrai que de but en blanc, les gens ne se disent pas, tiens, on va manger à table, on va manger le midi à la laverie ou on va boire un verre alcoolisé à la laverie.

  • Speaker #1

    Mais oui, puisque c'est café-laverie, donc on a vraiment la représentation du café qu'on boit comme ça sur le pouce.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Pas restaurant-laverie ou pas café-laverie.

  • Speaker #0

    Il y a des dénominations en France qui sont difficiles à traduire. Nous, on est en train de travailler, enfin actuellement, je pense que je peux en parler, on est en train de travailler sur comment améliorer cet axe de communication pour que vous le compreniez mieux. Qu'a fait l'avril repassage ? C'est ce qui est indiqué aujourd'hui. Ça va certainement évoluer dans les mois à venir. Je ne peux pas dire exactement quand, mais on est en train de travailler dessus. Ce qu'il faut retenir, c'est que le concept a été créé sans licence 4, que la licence 4 est venue deux ans après, Donc on a les sens cas depuis 2021. Donc on fait des cocktails, on sert des Ricards, on sert des bières à profusion, etc. Et Dieu sait qu'on fait la fête pendant toutes nos soirées. Et on fait à manger aussi. Donc pourquoi manger ? Parce qu'en fait, quand j'ai créé le concept, je me suis dit que j'allais ouvrir entre midi et deux, donc il fallait bien substanter les gens. Donc on ne fait pas de sandwich. L'objectif, ce n'était pas de faire du sandwich parce qu'il y a les boulangeries qui le vendent très bien ou les sandwicheries. et moi j'aime le fait maison je ne sais pas faire autrement que du fait maison donc venez manger le fait maison parce que sinon un jour on sera obligé de changer de concept et de ne faire pas du maison, j'ai pas envie de passer au pas maison alors je confirme que j'ai déjà eu l'occasion de venir manger et c'est bien Cécile qui est au fourneau je l'ai vue à l'oeuvre ah oui oui je suis tout à fait transparente là-dessus et voilà ça continuera j'espère très longtemps ok on doit terminer merci beaucoup on termine sur le portrait chinois si tu étais peut-être est-ce que tu as déjà fait ce jeu-là quand tu étais plus jeune non je me souviens que je suis déjà dragon mais sinon si

  • Speaker #1

    tu étais un plat justement on parlait de manger un plat ?

  • Speaker #0

    ah oui mais alors moi j'ai des goûts très très simples si j'étais un plat je serais des noix de Saint-Jacques avec des noix de Saint-Jacques saisies à la poêle avec sel, poivre, ail et fricassé de haricots verts avec des girolles que j'adore tellement voilà moi juste ça me fait plaisir est-ce que je serais ce plat je ne sais pas mais en tout cas c'est mon plat préféré on en dit des secrets à la radio c'est un truc de fou et si tu étais un livre ? alors si j'étais un livre je serais alors je ne serais pas un livre mais j'ai le souvenir d'avoir lu Le meilleur des mondes de Huldus Oxclay qui était un livre phare et qui était un livre très parlant très avant-gardiste ça fait très longtemps que je ne l'ai pas lu j'aimerais avoir le temps de lire, je ne lis plus parce que j'ai trop de choses dans la tête mais Le meilleur des mondes d'Huldus Oxclay c'était un très très beau livre qui m'avait beaucoup parlé

  • Speaker #1

    observe peut-être ce qui se passe autour de toi en ce moment, il n'y a peut-être pas besoin de relire le bouquin.

  • Speaker #0

    Ah non, il n'y a pas besoin de relire le bouquin, on est en plein dedans, donc tout va bien, voilà, c'est ça.

  • Speaker #1

    Si tu étais un dicton ?

  • Speaker #0

    Alors, le dicton qui me suit, qui me poursuit, que j'ai mis un temps fou, est-ce que je vais réussir à le dire ? Parce qu'à chaque fois, c'est celui que mon père m'a inculqué tout le temps, mais que je n'arrive jamais à dire, donc il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de persévérer pour réussir. il est joli ce dicton et il est de ? il est de quelqu'un de ton père de non il me le disait mais on avait pas alors normalement je crois que c'était Guillaume d'Orange pour avoir regardé un petit peu je suis pas tout à fait sûre mais en tout cas de mémoire c'était Guillaume d'Orange d'accord je regarderai oui il faudra vérifier quand même avant de voilà si

  • Speaker #1

    tu étais un film ?

  • Speaker #0

    alors un film là c'est dur je sais pas ma culture cinématographique est trop légère pour c'est pas Non, je n'ai pas de film comme ça qui me vient à l'esprit.

  • Speaker #1

    Si tu étais un super-héros ou une super-héroïne ?

  • Speaker #0

    Non, je n'ai pas envie d'être un super-héros ou une super-héroïne. Je n'ai pas cette envie de performance. Je n'ai pas ce besoin-là non plus. Encore une fois, j'ai des besoins très simples. Et je pense qu'il faut juste être humble dans la vie. Ce n'est pas mal déjà. que tout le monde avance avec humilité, force de travail, parce que le travail, c'est important. Je pense que moi, j'ai la valeur travail, clairement. Et qu'on puisse la réinculquer aux générations, à la jeune génération, ça serait bien. qu'ils soient capables de se retrousser les manches comme leurs parents ont fait ça serait bien ça c'est déjà pas mal c'est déjà un super pouvoir si on arrive à faire ça tu sais que quasiment aucun de mes invités n'ont donné de nom de super héros ou super héroïne ça me rassure sur l'humanité parce que si on a des modèles cinématographiques en super héros et super héroïne c'est compliqué

  • Speaker #1

    Merci Cécile de ta participation

  • Speaker #0

    Merci infiniment de m'avoir laissé vous parler

  • Speaker #1

    Et merci beaucoup pour votre écoute J'espère que le parcours de Cécile Joyeux vous aura inspiré, n'hésitez pas à la contacter directement sur ses réseaux, on leur en mettra tous les liens bien sûr et vous trouverez donc tous les liens dans la description de cet épisode A bientôt ! J'espère que vous aurez pris plaisir à nous écouter Si vous avez aimé cet épisode et que vous souhaitez continuer à découvrir les histoires de ces acteurs du Nouveau Monde, abonnez-vous et si vous voulez être tenu informé de la sortie du prochain épisode, retrouvez-nous sur les réseaux, tous les liens sont dans le descriptif. Merci d'avoir pris le temps de passer ce moment avec nous. Je vous dis à très vite pour un nouveau témoignage d'une belle âme.

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