#41 Christelle Charlier - Deep coach et podcasteuse " La Voie du Menfoustisme" cover
#41 Christelle Charlier - Deep coach et podcasteuse " La Voie du Menfoustisme" cover
Aujourd'hui, Ă©crivons demain - Acteurs du Nouveau Monde

#41 Christelle Charlier - Deep coach et podcasteuse " La Voie du Menfoustisme"

#41 Christelle Charlier - Deep coach et podcasteuse " La Voie du Menfoustisme"

1h04 |08/07/2024
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#41 Christelle Charlier - Deep coach et podcasteuse " La Voie du Menfoustisme" cover
#41 Christelle Charlier - Deep coach et podcasteuse " La Voie du Menfoustisme" cover
Aujourd'hui, Ă©crivons demain - Acteurs du Nouveau Monde

#41 Christelle Charlier - Deep coach et podcasteuse " La Voie du Menfoustisme"

#41 Christelle Charlier - Deep coach et podcasteuse " La Voie du Menfoustisme"

1h04 |08/07/2024
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Description

đŸŽ™ïž Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Christelle Charlier.


C’est un challenge d’écriture qui prĂŽnait la sororitĂ© qui nous a connectĂ©es l’une Ă  l’autre sur les rĂ©seaux Ă  l’automne dernier. Et le podcasting qui nous a rĂ©unies.


Christelle vit en Loir-et-Cher.


Elle est spĂ©cialisĂ©e dans l’intelligence Ă©motionnelle et le deep coaching. Elle est la crĂ©atrice du podcast La Voie du Menfoutisme.

Elle se décrit comme une catalyseuse de potentiels insoupçonnés.


Son leitmotiv ?

Nous aider Ă  changer de perspective pour briller par le biais d’une transformation psychologico-spirituelle engagĂ©e et engageante.


Christelle ne fait pas partie de ceux qui se conforment à la bienpensance. Elle n’a pas la langue dans sa poche.


Durant cette interview, nous avons abordé :

✹son parcours professionnel
✹son burn-out, ses signes avant-coureurs et ses consĂ©quences
✹l’éveil spirituel de Christelle
✹ses expĂ©riences spirituelles et rencontres marquantes
✹son rapport Ă  la spiritualitĂ©
✹l’intelligence Ă©motionnelle et le deep coaching
✹ses engagements et bĂ©nĂ©volat dans les Coachings du cƓur
✹la crĂ©ation de son podcast La Voie du Menfoutisme
✹sa vision de la souverainetĂ© intĂ©rieure
✹son non-conformisme
✹ses projets professionnels et extra professionnels
✹sa dĂ©finition du Nouveau Monde
✹comment elle y prend part


Envie de prendre part à cette interview passionnante ?

Installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation.

Bonne Ă©coute.


Pour suivre l’actualitĂ© de l’école Les enfants sous les pins et prendre contact avec Christelle :

Site : https://www.capera.fr/

Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=61561637064684
Podcast : https://open.spotify.com/show/3V4W6qKt3PEijbYri3AkGQ?si=53cc5184523d45cb


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Musique : Stock Media provided by PlayAgain from Pond5


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et je suis la fondatrice de Redaxilv, une entreprise de rĂ©daction pour les professionnels et les particuliers. D'un cĂŽtĂ©, j'aide les acteurs du Nouveau Monde Ă  se raconter et Ă  se rendre visibles en rĂ©digeant leur contenu sur le web et les rĂ©seaux et en leur donnant la parole Ă  travers ce podcast. Et en leur donnant la parole sur ce podcast. Et de l'autre, j'aide les particuliers Ă  Ă©crire leur biographie, les tĂ©moignages, c'est mon dada. A travers ce podcast, je vous propose de dĂ©couvrir comment des humains engagĂ©s et conscients participent aujourd'hui Ă  la construction du monde de demain, le nouveau monde. Ils aspirent Ă  un monde plus juste et plus respectueux du vivant. Ils se prĂ©occupent des humains, des animaux et de l'environnement dans lequel ils Ă©voluent et favorisent leur mieux-ĂȘtre. Celles des colibris, ils apportent leur pierre Ă  l'Ă©difice. Ils sont le changement que l'on veut voir dans le monde. Tous les lundis, je mets en ligne une nouvelle interview d'un acteur du nouveau monde pour que vous puissiez ConnaĂźtre son histoire et son talent, comprendre qui il est, ce qu'il fait, comment il est arrivĂ© Ă  faire ce qu'il fait, savoir ce qu'il apporte Ă  ce nouveau monde. Je vous embarque avec moi le temps de cette rencontre en toute authenticitĂ© et humilitĂ©.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Christelle Charlier. C'est un challenge d'écriture qui prÎnait la sororité qui nous a connectés l'une à l'autre sur les réseaux à l'automne dernier et le podcasting qui nous a réunis. Christelle vit en Loire-et-Cher. Elle est spécialisée dans l'intelligence émotionnelle et le deep coaching. Elle est la fondatrice du podcast La Voix du Manfoutisme Elle se décrit comme une catalyseuse de potentiel insoupçonné. Son lettre motive, nous aider à changer de perspective, pour briller par le biais d'une transformation psychologique au spirituel, engagée et engageante. Christelle ne fait pas partie de ceux qui se conforment à la bien-pensance. Elle n'a pas la langue dans sa poche. Je ne vous en dis pas plus. Installez-vous confortablement et émissiez-vous dans notre conversation. Bonne écoute ! Bonjour Christelle.

  • Speaker #2

    Bonjour Katia. Merci de me recevoir.

  • Speaker #1

    Merci à toi d'avoir accepté mon invitation. Comment est-ce que tu vas ?

  • Speaker #2

    Je vais bien. Je suis trÚs enthousiaste à l'idée de répondre à tes questions, comme c'est la premiÚre fois que je fais cet exercice. Je sors de ma zone de confort et je suis heureuse de faire ça. Et toi, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Je vais bien, je te remercie. Je suis contente d'ĂȘtre lĂ  avec toi. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimerais pouvoir rajouter Ă  la prĂ©sentation que j'ai faite de toi ?

  • Speaker #2

    Je n'ai pas ma langue dans ma poche, en privé. Alors, on va voir si ma langue est aussi déliée que d'habitude. Déjà ça. Et l'autre chose, quand tu parles d'un leitmotiv d'accompagnement psychologico-spirituel, la partie spirituelle, c'est avec les gens qui sont OK, qu'on a envie, qu'on a besoin. Sinon, je n'impose absolument rien sur ce type de thÚme.

  • Speaker #1

    Est-ce que, avant de revenir peut-ĂȘtre sur justement ton type d'accompagnement, tu peux nous raconter qui tu es, ton parcours ? Pour qu'on comprenne comment tu es arrivĂ©e Ă  faire ce que tu fais aujourd'hui. Tu as du temps ! Oui, on a le temps !

  • Speaker #2

    D'oĂč je viens ? Je vais te faire un petit historique professionnel, allons-y. J'ai commencĂ© en tant que commerciale parce que je n'avais pas encore de diplĂŽme. Je suis partie un petit peu prĂ©maturĂ©ment de chez mes parents parce que je viens d'une famille dysfonctionnante et il fallait que je parte. Donc j'ai passĂ© mon bac en candidat libre tout en travaillant Ă  cĂŽtĂ© Ă  l'Ăąge de 19 ans. quelques annĂ©es plus tard parce que ce n'Ă©tait pas du tout satisfaisant comme mĂ©tier. Moi, j'ai besoin de matiĂšre, j'ai besoin de rĂ©flĂ©chir, j'ai besoin de me questionner, j'ai besoin d'analyser. Enfin bref, le mĂ©tier de commercial n'Ă©tait pas du tout adaptĂ© Ă  mon profil. Puis j'Ă©tais une trĂšs, trĂšs mauvaise commerciale. Il faut ĂȘtre tout Ă  fait honnĂȘte avec ça.

  • Speaker #1

    Dans quelle branche tu Ă©tais ?

  • Speaker #2

    J'ai travaillĂ© dans le domaine de la quincaillerie, mais aussi de l'Ă©dition. Enfin, j'ai fait un peu de tout, un petit peu de tout. J'ai mĂȘme vendu des progiciels pour les pharmaciens. Donc, tu vois, j'ai fait vraiment de... et j'ai repris mes Ă©tudes dans le domaine informatique. Je me suis formĂ©e sur ce qu'on appelle les nouvelles technologies de l'information, non, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, et je suis rentrĂ©e Ă  l'issue de cela dans le groupe PSA, qui est devenu Stellantis aujourd'hui. Donc j'ai fait de la programmation orientĂ©e objet au dĂ©part, puis je suis devenue chef de projet informatique, puis chef de projet utilisateur, et puis aprĂšs j'ai fait de la direction de projet Ă  l'international. Et ça ne s'est pas bien fini, parce que ça s'est fini en burn-out. Et donc lĂ , j'ai dĂ©cidĂ© de me mettre Ă  mon compte, incapable de continuer Ă  travailler en tant que salariĂ©. Ça me sortait par les yeux, ça me provoquait des crises d'angoisse, c'Ă©tait donc impossible. Et je suis retournĂ©e aussi sur les bancs de l'Ă©cole, donc pour me former Ă  l'enseignement, Ă  la formation. parce que j'avais envie de transmettre ce que j'avais appris pendant ces annĂ©es, parce que travailler chez PSA avait Ă©tĂ© extrĂȘmement formateur, sur notamment la gestion de projet, qui Ă  l'Ă©poque, leur gestion de projet Ă©tait vraiment reconnue dans le domaine informatique. Je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui. Je pense que oui, au niveau des process, ils ont toujours Ă©tĂ© plutĂŽt bons. Donc j'ai enseignĂ© et j'ai formĂ©. Alors enseigner, c'est au niveau de l'enseignement supĂ©rieur auprĂšs d'Ă©tudiants en alternance. C'Ă©tait trĂšs intĂ©ressant parce qu'ils Ă©taient Ă  la fois en entreprise et sur les bancs de l'Ă©cole. Et moi, c'Ă©tait des profils qui me convenaient bien plus que des Ă©tudiants classiques parce que moi, je suis une femme de terrain. J'aime passer Ă  l'action. La thĂ©orie, c'est bien, c'est important. Il faut comprendre ce qu'on fait. Il faut le rĂ©flĂ©chir, mais Ă  un moment donnĂ©, il faut passer Ă  l'action pour vraiment le comprendre et l'intĂ©grer. Donc, j'aimais beaucoup travailler avec eux. Puis, formation, c'est avec les entreprises. Donc j'ai fait ça, puis j'ai fait aussi du conseil en informatique, toujours dans ma spĂ©cialitĂ©. Et puis j'ai fait des rencontres. J'ai fait des rencontres, tout en me soignant. Je me suis de mon burn-out, parce que c'est quand mĂȘme une sacrĂ©e blessure. Je rentre dans la moyenne des gens qui ont fait un burn-out violent, c'est-Ă -dire que j'ai mis cinq ans Ă  m'en remettre, Ă  retrouver de l'Ă©nergie. Parce que j'avais vraiment cette grosse difficultĂ©, ce seuil Ă©nergĂ©tique en permanence, comme Ă©pĂ©e de DamoclĂšs, comme Ă©pĂ©e de DamoclĂšs au-dessus de la tĂȘte. À savoir que dĂšs que je forçais un peu... je m'effondrais complĂštement. Donc, il fallait absolument que j'apprenne Ă  Ă©couter ce corps que je n'avais pas Ă©coutĂ© pendant tant d'annĂ©es.

  • Speaker #1

    Ça se manifestait comment ? Tu parles d'effondrement ?

  • Speaker #2

    Je n'arrivais plus Ă  rĂ©flĂ©chir, je n'avais plus de volontĂ© et j'Ă©tais extrĂȘmement fatiguĂ©e, je devenais incapable de dormir. Donc, c'est un problĂšme quand mĂȘme. Et ça, pendant plusieurs annĂ©es. Et j'ai fait la connaissance de deux coachs. qui m'ont parlĂ© de leur job. Un coach, un exĂ©cutif coach, donc qui travaillait beaucoup avec des dirigeants d'entreprise. À cĂŽtĂ© de ça, une psychothĂ©rapeute coach. Donc, leur dos-regard Ă©tait vraiment trĂšs intĂ©ressant sur leur mĂ©tier. Puis, la vie faisant bien les choses, en mĂȘme temps, dans mon mĂ©tier de conseiller en informatique, on commençait Ă  m'appeler coach. Alors que je leur disais, mais non, moi, je ne suis pas coach. Je n'ai pas la formation. Pour moi, ça relĂšve de la psychologie. Donc, je sais bien qu'on parle de coach agile dans le domaine informatique, mais ça galvaude le terme de coach. l'expression. Et ça m'a intĂ©ressĂ©e, ça m'a interpellĂ©e, alors qu'en fait, ce n'Ă©tait pas du tout prĂ©vu au dĂ©part d'aller dans cette direction. Et je me suis formĂ©e Ă  ce moment-lĂ . Je me suis formĂ©e Ă  ce moment-lĂ , et c'est Ă  ce moment-lĂ  aussi, avant mĂȘme de commencer la formation, que j'ai eu des prises de conscience sur moi et d'un certain nombre de travaux que j'avais Ă  faire sur ma psychologie, notamment l'acceptation que j'avais subie des violences quand j'Ă©tais gamine. Et donc, le coaching m'a donnĂ© aussi des outils, en plus de tout un tas d'autres choses que j'ai apprises, pour me permettre de dĂ©passer tout ça, de me libĂ©rer de la souffrance, de guĂ©rir. C'est comme ça que j'ai commencĂ© en coaching. Et j'adore ce job, j'adore ce mĂ©tier, parce que les problĂ©matiques des gens se ressemblent toujours. Mais c'est toujours diffĂ©rent parce que chaque individu n'a pas la mĂȘme psychologie, n'a pas la mĂȘme façon d'apprĂ©hender les choses, n'a pas les mĂȘmes besoins, pas la mĂȘme ressentie. Et donc, je ne sais jamais ce qui va se passer. Et en mĂȘme temps, ça fait partie du mĂ©tier d'accepter que... que tout va pouvoir se passer. C'est une excellente leçon aussi sur la question de l'Ă©chec. Parce qu'en fait, face Ă  des gens, il y a des moments oĂč on n'arrive pas Ă  les aider Ă  dĂ©passer une limite qui les empĂȘche d'avancer et qui peut mĂȘme les faire souffrir. Et il a fallu apprendre Ă  accepter que... pas que je n'avais pas la science infuse, et donc de dĂ©passer le syndrome du sauveur que beaucoup de gens connaissent quand ils exercent ce mĂ©tier, en tout cas au dĂ©part, et dont il faut se libĂ©rer. VoilĂ  par rapport Ă  la partie professionnelle. Que dire d'autre ? Je ne sais pas, je suis mĂ©ditante depuis plusieurs annĂ©es. J'ai suivi un stage de Christophe AndrĂ©, le psychiatre qui promeut la mĂ©ditation en France en 2013. J'ai Ă©tĂ© Ă©ligible suite Ă  mon burn-out et parce que j'avais Ă©tĂ© aussi dĂ©pressive avant, suite Ă  mon histoire familiale. Mais je ne suis devenue vraiment mĂ©ditante qu'en 2018. Donc tu vois, tu as un espĂšce d'alignement des planĂštes. Pareil, je me suis mise au Hatha Yoga en 2016, oĂč lĂ  j'ai commencĂ© Ă  avoir des... Ă  comprendre certaines choses sur la rĂ©alitĂ© de la vie. Et progressivement, ça m'a aidĂ©e Ă  Ă©couter mon corps, Ă  le dĂ©tendre aussi. Je ne m'Ă©tais pas rendue compte que j'Ă©tais extrĂȘmement crispĂ©e toute ma vie. J'Ă©tais en alerte. C'est le principe des gens qui sont traumatisĂ©s. Ils sont en alerte en permanence. Donc voilĂ , il y a tout cet apprentissage qui s'est fait au fur et Ă  mesure. Et je me suis installĂ©e en Loire-et-Cher en 2021. Je suis une ancienne parisienne. J'habitais Ă  Paris dans le 14e. VoilĂ  en gros.

  • Speaker #1

    Merci. Ton parcours de vie dans les grandes lignes n'est pas sans rappeler celui de Laurence dont j'ai publiĂ© l'interview ces jours-ci. Je ne sais pas si tu as l'occasion de l'Ă©couter. Il y a beaucoup de similitudes. Et en tout cas, il y a beaucoup de similitudes dans mes invitĂ©s par rapport au burn-out. Un grand nombre. sont passĂ©s par cette Ă©tape-lĂ  de vie. Une dĂ©pression, donc de gros questionnements existentiels, ou un burn-out. C'est vraiment le point commun d'un grand nombre de mes invitĂ©s. Et comme si ça amenait vraiment vers un processus de transformation et de changement radical, et de reconnexion Ă  soi, et de pratiques comme toi, mĂ©ditatives. LĂ , je trouve que c'est assez marquant et marquĂ©. toutes ces similitudes qu'il y a entre vous et toutes les corrĂ©lations peut-ĂȘtre qu'il y a entre l'histoire de vie et Ă  un moment donnĂ© dans la vie, tu dis le corps qui parle. Toi aussi, tu parles d'effondrement. Laurence aussi, elle en parle dans ces mots-lĂ . Vous avez un vĂ©cu qui est commun sur ces questions-lĂ  et elle aussi, elle s'est engagĂ©e dans le coaching. Donc, c'est intĂ©ressant. Comment peut-ĂȘtre les Ă©vĂ©nements de vie finalement participent aussi Ă ... au dĂ©ploiement de qui on est ensuite dans sa vie professionnelle. À tous les niveaux,

  • Speaker #2

    je suis d'accord. C'est vrai que le burn-out, c'est une vĂ©ritable Ă©preuve. Et lĂ , tu dĂ©couvres que tu as un corps et qu'il n'est pas indestructible et qu'il faut absolument que tu apprennes Ă  l'Ă©couter et Ă  en prendre soin. C'est une vraie leçon de vie fondamentale parce qu'effectivement, on nous apprend Ă  dire que notre corps, on le contrĂŽle et on peut le forcer. Avec la volontĂ©, on peut en faire ce qu'on veut. Non, non, moi, je l'ai vĂ©cu. L'effondrement, ce n'est plus aucune volontĂ©. Moi, c'est ça qui me faisait avancer depuis toujours, d'ĂȘtre volontaire. Et d'un coup, il n'y avait plus rien. Donc, je pense qu'effectivement, c'est un point commun aussi avec pas mal de gens parce que l'effondrement du corps et de l'esprit ne se produisent pas par hasard. C'est bien parce qu'on n'a pas Ă©coutĂ©. Donc, c'est un rĂ©apprentissage et c'est un cadeau en fait. Sur le moment, je n'appelais pas ça un cadeau, que c'Ă©tait assez horrible. Tu dors plus, t'es pas bien, j'Ă©tais mĂȘme devenue, moi, agoraphobe, donc plus dĂ©pressive, enfin j'ai eu le 3 Ă  la totale. Je me suis mise Ă  manger, donc je suis devenue obĂšse, donc je me sentais mal dans mon corps,

  • Speaker #1

    donc j'Ă©tais pas bien du tout.

  • Speaker #2

    Mais aujourd'hui, je sais que c'Ă©tait un cadeau. Ça m'a obligĂ©e Ă  arrĂȘter de fuir cette rĂ©alitĂ© intĂ©rieure, qu'il fallait que je travaille sur moi pour devenir celle que je suis aujourd'hui. Et ça, c'est un cadeau qu'on se fait, quoi. Ou pas, d'ailleurs, on peut parfaitement choisir de ne pas regarder. Je connais des gens qui ont fait des burn-out, mais qui ont dĂ©cidĂ© de continuer Ă  avancer Ă  marche forcĂ©e.

  • Speaker #1

    Dans l'aprÚs-coup, quels ont été les signes que tu n'as pas su voir ou entendre avant l'effondrement ? Est-ce qu'il y en avait ? Oui,

  • Speaker #2

    j'Ă©tais devenue insomniaque. J'aurais peut-ĂȘtre dĂ» me poser des questions. J'Ă©tais extrĂȘmement nerveuse. J'Ă©tais agressive aussi, mais bon, c'est liĂ© aussi au sommeil. C'est liĂ© au sommeil, mais c'est liĂ© aussi au fait que... Je n'Ă©coutais pas ce qui se passait en moi et puis je me rappelle que quand je rentrais du bureau, j'avais envie d'hurler. Je souffrais Ă  l'intĂ©rieur, j'avais mal au plexus solaire, j'avais du mal Ă  respirer et je me rappelle que je tapais dans les murs. Et dĂšs que je retournais au bureau, je reportais mon masque, pouf, plus rien. Et dĂšs que je rentrais chez moi, je reprenais, je repartais dans cette souffrance que je ne comprenais pas. J'Ă©tais incapable de la nommer. Il a fallu donc du temps pour accepter de la voir. Il a fallu 2018 pour ĂȘtre capable de la nommer.

  • Speaker #1

    Ta vie s'est littéralement transformée depuis.

  • Speaker #2

    Ah oui !

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est aussi le début d'une forme, alors c'est un mot avec lequel je mets des pincettes ou des guillemets, mais une forme d'éveil aussi à toi, à la vie, à qui tu es, à tes capacités, à ta spiritualité ?

  • Speaker #2

    Alors les premiĂšres annĂ©es, ça a Ă©tĂ© l'acceptation que j'avais le droit d'ĂȘtre malade et de souffrir. C'Ă©tait surtout ça et j'ai acceptĂ© de me soigner les premiĂšres annĂ©es. Et puis... Et puis en 2016, je me suis enfin dĂ©cidĂ©e Ă  devenir mĂ©ditante. J'ai procrastinĂ© parce que j'ai fait le stage de Christophe AndrĂ© en 2013. Et donc, je mĂ©ditais en dilettante. Et en 2016, je suis enfin devenue mĂ©ditante. J'ai commencĂ© Ă  vivre des choses en mĂ©ditation assez Ă©tonnantes, des expĂ©riences transcendantes. Une en particulier qui m'a laissĂ© un peu sans voix et qui m'a amenĂ©e Ă  cet Ă©veil spirituel, entre autres, et Ă  me poser des questions sur la nature de la rĂ©alitĂ©. C'est que je mĂ©dite. je suis trĂšs zen, je suis calme, je suis contente. Ce n'est pas tous les jours comme ça, alors j'en profite. Et subitement, je vois un fƓtus dorĂ©. Donc d'abord, je me dis, c'est moi qui suis enceinte. Ça m'Ă©tonnerait, je faisais trĂšs attention Ă  cela. Puis subitement, je pense Ă  une amie qui cherche Ă  avoir des enfants et qui n'y arrive pas. Puis je dĂ©croche mon tĂ©lĂ©phone et je l'appelle et elle sort de chez la gynĂ©co et elle me dit que la gynĂ©co lui dit qu'elle va perdre le bĂ©bĂ©. Et moi, je lui sors tout de go. Non, tu vas le garder et c'est une fille. Mais je ne sais pas que j'ai l'information, mais elle est lĂ . Donc, je lui partage ça et elle a eu sa fille. Elle n'a pas perdu le bĂ©bĂ©. Donc, j'ai vĂ©cu cette expĂ©rience oĂč en fait, j'ai eu une information. qui ne m'appartient pas, qui je ne sais mĂȘme pas comment elle est arrivĂ©e. Et pourtant, elle est lĂ  et elle est vraie. Ça m'a un petit peu scotchĂ©, forcĂ©ment. Donc, ça m'a fait me poser des questions sur la rĂ©alitĂ©. Mais je dirais que la vie a le sens de l'humour et je me suis retrouvĂ©e Ă  ce moment-lĂ  Ă  faire des rencontres Ă©tonnantes. Par exemple, je suis tombĂ©e sur un homme Ă  une soirĂ©e pro. Tu vois, tu es en train de rĂ©seauter. Un type t'attrape par la manche et il t'explique qu'il est mĂ©dium et qu'il a un truc Ă  te dire. Tu ne crois pas Ă  la mĂ©diumnitĂ©, tu as Ă©tĂ© Ă©duquĂ© toi Ă  penser que la seule chose Ă  croire c'est la science, et lĂ  tu commences Ă  faire des rencontres qui n'auraient pas dĂ» avoir du sens pour toi, mais lĂ  tu Ă©coutes. tu t'Ă©tonnes toi-mĂȘme. Tu as aprĂšs Ă©coutĂ© ce qui se passe en toi et tu sens qu'il faut que tu Ă©coutes ce type que tu ne connais pas ni d'Eve ni d'Adam et tu ne crois pas Ă  la mĂ©diumnitĂ© et tu l'Ă©coutes. Et ça provoque des questionnements sur qui tu es. Il y a des choses que tu te rends compte que tu sais dĂ©jĂ  sur une autre forme de rĂ©alitĂ© mais que tu ne sais pas expliquer. Tu sais, ça te vient des tripes et c'est lĂ , c'est une Ă©vidence. Je me lĂąche un peu. J'avoue.

  • Speaker #1

    Tu nous partages ce que tu es en capacité de pouvoir nous partager et transmettre publiquement.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Rappelle-moi ta question.

  • Speaker #1

    Je te demandais au tout dĂ©part si finalement, le moment oĂč tu dĂ©marres la mĂ©ditation, tu fais un burn-out, tu dĂ©marres la mĂ©ditation, le yoga, est-ce que ce serait le point de dĂ©part de ton Ă©veil, entre guillemets ? Et donc, tu es venue Ă  parler de ce flash que tu as eu en mĂ©ditation, de cette rencontre avec cet entrepreneur mĂ©dium.

  • Speaker #2

    Et je commence Ă ... Ă  vivre des choses qui ne devraient pas ĂȘtre lĂ . Avoir par exemple des plumes qui tombent de mon plafond alors qu'en fait, il n'y a pas d'oreiller dans la piĂšce en plume et je n'ai pas d'oreiller en plume Ă  la maison, mais ça se produit.

  • Speaker #1

    Ni d'oiseau.

  • Speaker #2

    Il n'y a ni d'oiseau dans l'appart. Les fenĂȘtres sont fermĂ©es et tu as des plumes qui tombent. Tu sens des frĂŽlements, tu sens des odeurs, il y a des trucs qui se manifestent. Ce n'Ă©tait pas prĂ©vu au programme, tu n'y crois absolument pas, mais pourtant c'est lĂ . et lĂ  tu tombes un peu dĂ©nu j'ai lu d'ailleurs Patricia DarĂ© la journaliste mĂ©dium Ă  l'Ă©poque qui raconte qu'elle a pensĂ© qu'elle Ă©tait folle et est allĂ©e voir un psy et elle se met Ă  faire la biographie de ce psy en direct devant lui c'est pas prĂ©vu au programme, mais elle se met Ă  Ă©crire, c'est comme une force extĂ©rieure Ă  elle qui la pousse Ă  le faire. Et le psy, il dit, oui, c'est ma vie, et vous ĂȘtes mĂ©dium, il n'y a pas Ă  discuter pendant huit jours. Et moi, ça m'a rassurĂ©e. Il y a d'autres gens qui m'ont rassurĂ©e sur ce que je vivais, c'est des gens comme Philippe Guillement, l'ingĂ©nieur physicien qui parle de la physique, de la conscience. Je me suis dit, bon, ma fille, t'es pas complĂštement dingue, il se passe des trucs qui ne sont pas prĂ©vus au programme, que tu n'as jamais voulu, que tu as toujours cru que c'Ă©tait des fadaises pour les gens crĂ©dules. et pourtant c'est lĂ  t'en fais quoi de tout ça ? alors au dĂ©part j'ai refusĂ© la rĂ©alitĂ© j'ai mis ma tĂȘte dans le sable comme une autruche et j'ai attendu que ça se passe mais ça s'est pas passĂ© ça a persistĂ© un peu comme si ça avait une volontĂ© propre et que ça avait dĂ©cidĂ© toi Christelle tu vas voir tu vas comprendre ce qui se passe puis Ă  un moment donnĂ© j'ai lĂąchĂ© prise j'ai acceptĂ© et j'ai commencĂ© Ă  ĂȘtre initiĂ©e Ă  la vĂ©ritĂ© de ce que je suis et Ă  la vĂ©ritĂ© de ce qu'est la vie l'invisible est lĂ  en permanence et il interagit avec nous. Donc comme je te disais au dĂ©part, ces sujets-lĂ , je n'en parle qu'avec les gens qui ont envie d'en parler et qui sont prĂȘts Ă  l'accueillir. Les autres, je leur fous la paix parce que j'ai Ă©tĂ© comme eux. Je sais parfaitement qu'il y a un moment donnĂ©, on est prĂȘt ou pas d'ailleurs Ă  accueillir ce genre de choses. Mais je voudrais ajouter Ă  cela, c'est qu'il ne s'agit pas de... Ce dont je suis en train de parler, c'est vraiment de spiritualitĂ© dans le sens oĂč qu'est-ce qu'on fait lĂ , qu'est-ce qu'on vient apprendre, etc. Les facultĂ©s Ă©ventuellement extraterrestriales, mĂ©dium, voyant, etc. Ce sont des outils Ă©ventuellement pour ceux qui ont ces capacitĂ©s. Mais ce qui est avant tout important, c'est comment je choisis de vivre dans ce monde. Quelles sont mes valeurs ? Qui est-ce que je choisis d'ĂȘtre ? Est-ce que je dĂ©cide, par exemple, de continuer Ă  mentir, comme je peux l'avoir fait moi en portant un masque ? Est-ce que je continue Ă  me mentir Ă  moi-mĂȘme sur qui je suis et aux autres ? Ou est-ce que je dĂ©cide enfin de devenir moi avec toutes les faiblesses que ça suppose parce que l'ĂȘtre humain est imparfait ? Et c'est comme ça que tout a commencĂ©. C'est effectivement accepter d'Ă©couter ce corps, d'Ă©couter mon esprit aussi, ce qui se passait en moi. Alors Ă  ce moment-lĂ , j'ai pu entendre des choses qui n'auraient pas dĂ» ĂȘtre lĂ  et accepter aussi de parler par exemple Ă  ce mĂ©dium. Avant, je leur ai dit bon, t'es mignon, mais va jouer ailleurs

  • Speaker #1

    Et accepter d'en parler aujourd'hui publiquement.

  • Speaker #2

    Oui, et oui, c'est une nouvelle Ă©tape.

  • Speaker #1

    Ce que tu n'as pas fait jusqu'à présent. Je sais qu'on en a déjà parlé au tout début, quand on a fait connaissance. C'est quelque chose que... je ne mets pas nécessairement en avant et qui se révÚlent dans tes séances avec tes clients en fonction effectivement de ce qu'ils sont en capacité de pouvoir entendre ou pas. Mais ça reste dans ton cabinet.

  • Speaker #2

    Ça restait jusque-lĂ  effectivement de l'ordre du privĂ© et Ă©ventuellement, occasionnellement, avec certains clients. mais comment est-ce qu'on est entier si on cache une partie de soi-mĂȘme ? C'est compliquĂ©. Et je me rends compte que plus j'ouvre les vannes et j'en parle, plus c'est accueilli positivement. Je m'applique d'ailleurs Ă ... Ă  tenir un discours qui est cohĂ©rent, structurĂ©, pas tenir un espĂšce de discours de bisounours, comme je peux entendre certains, je les appelle les spiritualistes, avec des grands guillemets, oĂč en fait, ils nous parlent qu'on est des esprits de lumiĂšre, qu'on est parfait, etc. Je ne suis pas d'accord avec ce type de discours. C'est trĂšs bisounours, la rĂ©alitĂ©, elle est diffĂ©rente, c'est comme... Je vais donner un autre exemple, c'est par rapport Ă  la psychologie positive. La psychologie positive, si on l'applique de maniĂšre un peu bĂȘte et mĂ©chante, ça signifie qu'on ne voit que ce qu'il y a de positif dans la rĂ©alitĂ© et on exclut complĂštement la partie nĂ©gative. Non, la psychologie positive, c'est dĂ©cider de voir d'abord ce qu'il y a de positif. Si je rĂ©sume de maniĂšre un peu simpliste, mais d'avoir conscience qu'il y a aussi des aspects qui ne sont pas positifs dans la situation et ĂȘtre capable de les gĂ©rer. Mais d'un point de vue psychologique, si on commence Ă  regarder les choses du point de vue nĂ©gatif, on est en train de se fermer aux opportunitĂ©s et aux possibles des situations et dans notre capacitĂ© Ă  rĂ©soudre facilement les problĂšmes. Si on part d'une psychologie positive, on est dans l'ouverture. Donc les problĂšmes se manifestent, parce qu'il y en aura toujours. Dans la vie, on a tout le temps des emmerdes. ça s'arrĂȘte jamais mais on devient capable de les gĂ©rer de maniĂšre fluide et de maniĂšre moins Ă©nergivore aussi et on va beaucoup moins aussi dans les situations d'Ă©chec et en spiritualitĂ© c'est exactement la mĂȘme chose il y a tout un pan de gens qui pensent qu'en fait c'est le monde des bisounours tout est ok c'est facile et c'est simple non il faut arrĂȘter un petit peu avec ça devenir spirituel c'est un cheminement psychologique psychique un peu c'est un questionnement sur l'endroit oĂč on veut aller. C'est-Ă -dire, c'est ça le libre-arbitre, c'est qu'est-ce que je souhaite apprendre, oĂč est-ce que je veux aller, qui est-ce que je choisis d'ĂȘtre, non pas par rapport Ă  mon histoire passĂ©e, mais par rapport Ă  ce que je suis dans le prĂ©sent. Donc, ça veut dire travailler son histoire passĂ©e et puis rester humble. Parce que malheureusement, je trouve quand mĂȘme qu'il y a beaucoup d'Ă©go dans l'approche spirituelle de certaines personnes. Et ça, ça empĂȘche aussi de voir une partie de... de la rĂ©alitĂ© telle qu'elle est.

  • Speaker #1

    Tu es spécialisée dans l'intelligence émotionnelle et le deep coaching. C'est la premiÚre fois que j'entendais parler de deep coaching. Je pense plutÎt deep state, mais tu nous en dis un peu plus sur ce que c'est que l'intelligence émotionnelle. D'ailleurs, tu as fait un poste là-dessus hier, non ? Tu parlais du moins d'intelligence.

  • Speaker #2

    Je ne parlais pas du deep coaching. Je parle d'un autre sujet, mais effectivement, on a un problĂšme avec la notion de l'intelligence, c'est-Ă -dire qu'aujourd'hui, on raccorde l'intelligence avec le QI, le quotient intellectuel, mais on n'est pas que rationnel, on est aussi des ĂȘtres d'Ă©motion, et notre histoire nous raccorde Ă  des fonctionnements inconscients qui ne sont pas rationnels du tout. Et la plupart de nos dĂ©cisions n'ont strictement rien Ă  voir avec la rationalitĂ© de la situation, mais avec ce que nous sommes dans l'instant prĂ©sent en fonction de notre histoire passĂ©e. Donc on en revient Ă  ce que je disais juste avant vis-Ă -vis de la notion pour moi de spiritualitĂ©, qui est que le passĂ©, si on ne le travaille pas, il vient brouiller le prĂ©sent. Alors ce n'est pas pour autant qu'on devient des ĂȘtres purement rationnels, nous ne sommes pas des machines, mais on devient des ĂȘtres qui Ă©coutons nos Ă©motions, nos corps et aussi notre facultĂ© de raisonnement. d'analyse et qui sommes capables de prendre des dĂ©cisions plus en adĂ©quation avec ce qu'est la rĂ©alitĂ© et non pas telle qu'on l'imagine par rapport Ă  notre histoire passĂ©e. Le deep coaching, c'est pour me dĂ©marquer par rapport aux deux types de coaching qui sont le plus connus, qui sont le coaching de la performance, c'est-Ă -dire qu'en fait le coaching oĂč on modifie l'environnement extĂ©rieur pour pouvoir continuer Ă  avancer. avec, par exemple, je travaille dans une entreprise, le job que j'exerce ne me convient pas, je quitte l'entreprise ou alors je change de service. D'accord ? Ce n'est pas je travaille sur moi pour savoir quel est le meilleur job sur moi, c'est je prends une dĂ©cision, je change d'environnement. Tu as un deuxiĂšme type de coaching qui est celui du dĂ©veloppement personnel. Je n'aime pas le terme, je trouve qu'il est complĂštement galvaudĂ©, il y a un petit peu tout et n'importe quoi. Donc, Deep Coaching, ça me plaĂźt bien parce qu'il inclut les deux. Moi, je pense que dans la vie, le changement, c'est Ă  base d'introspection, savoir qui je suis, quelles sont mes limites et comment est-ce que je peux les dĂ©passer pour atteindre mes objectifs. Et de l'autre, modifier aussi son environnement extĂ©rieur, parce qu'il y a forcĂ©ment des choses dans l'environnement qui induisent aussi des fonctionnements qui ne permettent pas d'avancer. Donc, deep coaching, c'est pour me dĂ©marquer. Puis parce que personne ne sait ce que c'est, donc on me pose la question. Donc, ça crĂ©e de la curiositĂ©.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça veut dire si on le traduit littéralement ?

  • Speaker #2

    Du coaching profond. Donc, effectivement... On ne vient pas me voir pour, je ne sais pas, qu'est-ce que je pourrais donner comme exemple ? Je n'arrive pas Ă  gĂ©rer mon temps et mes prioritĂ©s. J'hĂ©site entre deux formations pour ça. Laquelle est-ce que je dois choisir ? Alors, pas en tant que conseil, mais me demander de les questionner jusqu'Ă  ce qu'ils fassent un choix. Non, moi, on vient me voir quand on a essayĂ© plusieurs outils de gestion du temps et des prioritĂ©s et qu'en fait, ça ne marche toujours pas, on n'y arrive pas. Ça veut dire que... en fait, concrĂštement, qu'il y a des mĂ©canismes inconscients qui se mettent en route pour que, justement, on n'arrive pas Ă  gĂ©rer son temps et ses prioritĂ©s parce qu'il y a quelque chose dans la rĂ©alitĂ© qu'on ne veut pas voir. C'est un exemple. Ou alors, si on parle d'intelligence Ă©motionnelle, il y a des managers qui viennent me voir parce qu'ils n'arrivent pas Ă  fonctionner avec certains de leurs collaborateurs ou un de leurs managers. et cette personne leur tape sur le systĂšme nerveux. Ils n'arrivent pas Ă  dĂ©passer cette difficultĂ©, et en fait les relations sont trĂšs compliquĂ©es, et ils ne comprennent pas d'oĂč ça vient. Donc lĂ  aussi, on va aller chercher Ă  l'intĂ©rieur d'eux. Quels sont les mĂ©canismes ? Quelles sont les Ă©motions qui se manifestent pour leur permettre de dĂ©passer cette difficultĂ© ? Je vais donner un exemple concret, un truc qui m'est arrivĂ© il y a plusieurs annĂ©es avec un chauffeur de taxi. Ce sera beaucoup plus clair comme ça. Le chauffeur de taxi dĂ©cide de me raconter son expĂ©rience quand il Ă©tait salariĂ©. Il me disait je ne supportais pas mon manager, ce type Ă©tait un menteur et un manipulateur, je ne le supportais pas. Alors moi, je lui ai demandĂ© En quoi ĂȘtes-vous un manipulateur ? Et lĂ , il m'a rĂ©pondu, alors j'ai eu du bol, il aurait pu me dire, il m'envoyait balader, me dire de sortir de son taxi, parce que ça peut ĂȘtre trĂšs trĂšs violent d'un point de vue psychologique. Je lui ai demandĂ© et il m'a rĂ©pondu qu'effectivement, il Ă©tait un manipulateur pour se protĂ©ger des autres. Alors je lui ai dit Vous ne supportiez pas votre manager. En gros, dans les grandes lignes, parce qu'on n'Ă©tait pas en sĂ©ance, vous ne le supportiez pas parce qu'en fait, il reflĂ©tait quelque chose que vous n'aimez pas chez vous, ĂȘtre un manipulateur. Donc soit vous acceptez que vous ĂȘtes un manipulateur et c'est ok, c'est vous que ça regarde, soit vous dĂ©cidez de changer. et de vous protĂ©ger autrement ou de faire confiance.

  • Speaker #1

    Comment comprendre alors toutes les rencontres que l'on fait dans notre vie avec des manipulateurs ? Ça va renvoyer quelque chose de nous à chaque fois ?

  • Speaker #2

    Alors lĂ , on rentre sur un sujet qui est super Ă©pineux, parce qu'en fait, il y a des gens qui vont penser que ça va induire de la culpabilitĂ© et une forme de responsabilitĂ©. Quand on tombe sur des menteurs et des manipulateurs, lĂ , c'est quand mĂȘme des cas qui sont super particuliers. Donc, je ne pense pas qu'on puisse... Ça me semble compliquĂ©, lĂ , pendant une interview, d'expliquer ça parce que... Les gens qu'on rencontre ont une fonction de nous apprendre quelque chose, de nous permettre de confirmer qu'on a changĂ©. D'accord ? En aucune maniĂšre, ça fait de nous forcĂ©ment... Comment dire ? Ça ne nous rend pas forcĂ©ment responsables de la situation. C'est-Ă -dire, par exemple, une femme qui se fait violer, il ne faut pas qu'elle pense qu'elle est responsable, par exemple, de ce qui s'est passĂ©. celui qui est responsable de ce qui s'est passĂ©, c'est le violeur. Elle est victime, il n'y a aucun doute lĂ -dessus. MĂȘme face Ă  un manipulateur, la personne qui subit la manipulation est une victime. Mais au niveau psychologique, effectivement, si ça se produit de maniĂšre rĂ©pĂ©titive, il y a de quoi se poser la question, qu'est-ce qu'on n'arrive pas Ă  voir de la rĂ©alitĂ© qui fait qu'on tombe sur ces prĂ©dateurs ? Tu vois, tout simplement, sans aller d'en dire, oui, c'est de ta faute, parce qu'effectivement, il y a des... des coaches qui n'ont pas de formation de coaching professionnel, qui est un titre au RNCP, donc c'est un titre professionnel reconnu par le ministĂšre du Travail, qui avance ce genre d'Ăąnerie, comme quoi on est responsable de ce genre de situation. Il faut relativiser, c'est un peu bĂȘte et mĂ©chant comme discours, et puis ça fait beaucoup de mal Ă  ceux et celles qui ont subi ce genre d'agression.

  • Speaker #1

    Peut-ĂȘtre pour rebondir sur l'exemple que tu donnes de ton chauffeur de taxi, ça fait plus penser au mĂ©canisme de la projection. C'est vrai. D'identifier, de faire le reproche Ă  l'autre de ce que, d'une part en soi, on a du mal effectivement Ă  reconnaĂźtre ou Ă ... Ă  identifier ?

  • Speaker #2

    Je ne voulais pas dire projection parce que les gens ne connaissent pas forcément. Moi, je l'ai découvert en formation de coach.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un mĂ©canisme de dĂ©fense plutĂŽt psychotique, mais sans parler des mĂ©canismes pervers parce que lĂ , on est dans un sujet un peu Ă©pineux. Puis lĂ  aussi, c'est un fourre-tour. Tout le monde est pervers aujourd'hui alors que c'est bien plus compliquĂ© que ça. C'est ĂȘtre prudent dans les termes que l'on emploie, dans les analyses, peut-ĂȘtre effectivement, en cavaliĂšre, qu'on peut faire aussi des situations, des gĂ©nĂ©ralisations, mais tu fais bien aussi de le rappeler. des dĂ©rives ou des appropriations de concepts qui sont erronĂ©es.

  • Speaker #2

    Mais c'est ce que je disais au tout dĂ©part, c'est qu'en fait, ce n'est pas parce qu'on vit des choses qui se ressemblent qu'en fait, on a les mĂȘmes besoins et que la rĂ©solution sera la mĂȘme. Ça, c'est une aberration qu'on voit beaucoup sur les rĂ©seaux sociaux, des gens qui affirment qu'en fait, pour tout le monde, il y a une solution unique qui va fonctionner. Ça, pour les gens qui sont en souffrance, ça peut ĂȘtre extrĂȘmement destructeur, parce qu'Ă  partir du moment oĂč tu penses que tu n'es pas dans la norme, tu te dis mais je ne comprends rien, je suis un imbĂ©cile, gna gna Enfin bref, ça peut aller trĂšs loin. Si en plus tu as une faible estime de toi-mĂȘme, alors lĂ , tu peux ĂȘtre encore plus en souffrance Ă  cause de ça. Tu dĂ©veloppes de la culpabilitĂ©, tu penses que tu es diffĂ©rent des autres.

  • Speaker #0

    C'est horrible. Je veux dire, les gens qui font ça n'ont absolument aucune conscience de ce qu'ils fabriquent. Ou alors, ils ont de mauvaises intentions. Il y a de tout, de toute façon, dans ce monde.

  • Speaker #1

    Si on parle de tes engagements, tu es bĂ©nĂ©vole dans les coachings du cƓur. Oui. Tu nous dis un petit peu comment tu t'es retrouvĂ©e Ă  ĂȘtre bĂ©nĂ©vole lĂ -bas. Qu'est-ce que c'est comme association ? Qui est-ce qui peut en bĂ©nĂ©ficier ? Est-ce que c'est national ?

  • Speaker #0

    C'est une association nationale qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 2021 par Éric Chabot en rĂ©ponse aux Ă©vĂ©nements qui se passaient dans notre pays et dans le reste du monde parce que ça gĂ©nĂšre pas mal de souffrances psychologiques. L'idĂ©e, c'Ă©tait d'aider les gens Ă  pouvoir rebondir malgrĂ© la situation et puis au moins ĂȘtre capable d'avoir une oreille attentive aux difficultĂ©s des autres parce qu'il y avait beaucoup de besoins. Cette association permet aux gens qui ont un revenu mensuel de 1700 euros maximum de pouvoir ĂȘtre accompagnĂ©s par un coach professionnel avec justement le titre de coach professionnel au RNCP. Il y a un contrat qui est fait avec l'association, le coach et le coachĂ©, et il y a un nombre de sĂ©ances maximum qui monte, je crois, Ă  10 max pour l'accompagnement. Donc, c'est lescoachingducorps.com ou fr, j'ai un trou de mĂ©moire, on mettra le lien. Et moi, je suis bĂ©nĂ©vole depuis janvier. C'est un beau cadeau d'avoir trouvĂ©, enfin, cette association. Parce qu'en tant qu'aidant, on a tous envie de pouvoir, Ă  un moment donnĂ©, aider les autres, mĂȘme ceux qui n'ont pas les moyens. Parce que je ne vis pas d'amour et d'eau fraĂźche, mais Ă  un moment donnĂ©, il y a cette... ce questionnement qui se manifeste, comment est-ce que je fais pour aider les gens qui sont en difficultĂ© mais qui n'ont pas les moyens, alors que moi j'ai besoin aussi de gagner de l'argent pour vivre, c'est important. Et je ne trouvais pas d'association jusque-lĂ  qui me correspondait. Ils sont sĂ©rieux, j'aime beaucoup leur conception du coaching, elle est vraiment cadrĂ©e comme prĂ©vue, dans le cadre du domaine du coaching professionnel. Et de deux... Il laisse la libertĂ© aux adhĂ©rents, c'est-Ă -dire les coachs bĂ©nĂ©voles, d'aller voir des associations, de proposer des actions nouvelles. Ce qui pour moi est extrĂȘmement nouveau parce que je gravite depuis des annĂ©es dans le monde associatif, mais j'ai souvent l'impression qu'on nous demande de rester Ă  notre place et d'attendre que les autres nous proposent des choses. Mais je n'ai pas le profil, comme je disais tout Ă  l'heure, je suis quelqu'un qui aime aller sur le terrain, j'aime pas rester Ă ... Ă  ce qu'on me donne la bĂ©quille, parce que ce n'est pas comme ça qu'on apprend. Et donc, lĂ , moi, ça me permet, dans le noir et cher, d'aller voir des associations que je ne connais pas et de leur proposer mes services en tant que bĂ©nĂ©voles pour des demandeurs d'emploi et d'autres types de profils.

  • Speaker #1

    Par le biais de cette association ? Oui. D'accord. Tu as crĂ©Ă© le podcast La Voix du Manfoutisme qui aborde la notion de souverainetĂ© intĂ©rieure. Alors moi, j'ai eu la joie de participer Ă  ton podcast et d'avoir Ă©tĂ© interviewĂ©e. J'Ă©tais la premiĂšre invitĂ©e. J'ai deux questions. C'est quoi la souverainetĂ© intĂ©rieure pour toi ? Et c'est quoi le manfoutisme ? Parce qu'avant d'ĂȘtre le nom de ton podcast, l'aventure du manfoutisme, c'Ă©tait aussi ton... ta tagline, enfin, comment dire ? ou ton Ă©tat d'esprit, c'est ce qui Ă©tait dĂ©jĂ  notifiĂ© sur tes rĂ©seaux, ta philosophie.

  • Speaker #0

    Ça, c'est la traduction de tout mon cheminement personnel, tant philosophique, psychologique et spirituel, qui m'a amenĂ©e Ă  cela. C'est trĂšs personnel parce que j'associe la notion de voix qui peut faire penser Ă  du bouddhisme et le manfoutisme. Ces deux choses, dĂ©jĂ  j'ai l'esprit de contradiction et puis je trouvais que c'Ă©tait plutĂŽt marrant de mettre un truc un peu dĂ©calĂ© plutĂŽt que de mettre un terme un peu sĂ©rieux. Donc ça, bon, ça correspond Ă  ce que je suis, j'aime bien un peu associer tout ça ensemble. Et le morphoutisme, c'est en fait le lĂącher prise. C'est Ă  la fois en avoir rien Ă  faire de tout et en mĂȘme temps s'investir quand il y a quelque chose qui est important pour soi. C'est pas se considĂ©rer comme indispensable. Les cimetiĂšres sont plein de gens indispensables. C'est considĂ©rer qu'on a le temps de faire les choses qu'on a besoin de faire, etc. En d'autres termes, c'est se foutre la paix. Je ne sais pas, j'ai entendu quelqu'un sur LinkedIn, quelqu'un Ă©crire, c'est foutez-vous la paix Maintenant, je crois que c'est un confrĂšre des coachings du cƓur qui a dit ça. Et je trouve ça super comme expression, parce qu'en fait, on nous apprend Ă  ĂȘtre dans le contrĂŽle et Ă  avancer toujours Ă  marche forcĂ©e. Et le manfoutisme, c'est vraiment... Il faut arrĂȘter, il faut profiter de la vie et arrĂȘter de s'attacher Ă  des choses qui n'ont pas d'importance. qui ne servent strictement Ă  rien. Et ça rejoint la question de la souverainetĂ© intĂ©rieure, parce que la souverainetĂ© intĂ©rieure, c'est pouvoir dĂ©cider de ce que l'on veut faire, comme on le veut, sans ĂȘtre impactĂ© par le monde extĂ©rieur. Ça rejoint aussi ce qui se passe en mĂ©ditation. Par exemple, tu apprends Ă  entendre les bruits du monde extĂ©rieur, mais qu'en fait, ça ne change pas ton Ă©tat intĂ©rieur de paix et de sĂ©rĂ©nitĂ©. Et bien, c'est exactement pareil. Tu peux entendre le monde extĂ©rieur qui est en train d'hurler. comme il s'est passĂ© ces derniĂšres annĂ©es, et ĂȘtre capable de rester solide et de rester clair dans tes convictions et de dĂ©cider du chemin que tu veux prendre dans la vie, sans entrer dans les mĂ©canismes de peur, etc. Attention, pour ça, il ne faut pas regarder la tĂ©lĂ©. On peut Ă©viter certains trucs. Il faut s'informer un petit peu, mais il ne faut pas, comment dire, Ă©couter en boucle un certain nombre d'informations. Sinon, ta souverainetĂ© intĂ©rieure, c'est filochĂ© parce que tu vas rentrer dans les mĂ©canismes de peur, d'anxiĂ©tĂ©, etc. Automatiquement, parce que quand on nous rĂ©pĂšte des informations, toujours les mĂȘmes. et qui sont nĂ©gatives. On est fait de chair et de sang, et Ă  un moment donnĂ©, on pĂšte un cĂąble. Ça me paraĂźt Ă©vident. Et donc, moi, je veux montrer aux gens qu'avec la souverainetĂ© intĂ©rieure, on est libre de faire ce que l'on veut, mais aussi, on est capable de changer ce monde. C'est une dĂ©couverte que j'ai faite en 2021 qui m'a fait prendre conscience qu'on n'Ă©tait pas dans cette situation d'impuissance apprise, comme l'appelle Idrissa Berkane. qui est neuroscientifique, etc.

  • Speaker #1

    Oui, qui a un concept de Seligman, pour expliquer la dépression.

  • Speaker #0

    Et qui est vraiment gĂ©nial, parce qu'on est Ă©duquĂ©s depuis toujours Ă  penser que de toute façon, on n'a pas le choix, et que le systĂšme, il fonctionne tel qu'il est, et que nous, on doit faire avec. Mais le systĂšme dans lequel nous Ă©voluons, il existe bien parce que nous, dĂ©jĂ , on accepte son existence et qu'on le fait tourner. Si demain, on dĂ©cide de fonctionner diffĂ©remment, le systĂšme va bien devoir s'adapter Ă  nous. Ça revient aussi Ă  transformer le monde. Donc la souverainetĂ© intĂ©rieure, ça mĂšne aussi Ă  ça, parce que ça mĂšne aussi Ă  la souverainetĂ© collective. Et en 2021, j'ai fait un post sur LinkedIn oĂč je... J'ai fait un peu un coup de gueule vis-Ă -vis des Ă©vĂ©nements qu'on connaĂźt tous, qui se produisaient vis-Ă -vis de la vaccination, etc. Par exemple, ma mĂšre rentrait en Ehpad Ă  ce moment-lĂ , et moi j'Ă©tais littĂ©ralement morte de trouille pour elle, parce qu'ils allaient forcĂ©ment la vacciner, alors que son mĂ©decin avait dit qu'il fallait d'abord qu'elle aille voir un allergologue, parce que ma mĂšre a un terrain allergique extrĂȘmement important, et ça aurait pu ĂȘtre mortel pour elle. Et moi j'Ă©tais complĂštement furaxe, mais en mĂȘme temps, je ne vais pas rentrer dans le dĂ©tail de... de mon histoire familiale, mais en fait, j'ai rien pu faire sur le fait qu'elle aille en maison de retraite. Et donc j'ai fait un poste lĂ -dessus en faisant un coup de gueule, en disant, en gros, on lui met un flingue sur la tempe et tout le monde trouve ça normal pour le bien collectif. Je me suis fait insulter, bien Ă©videmment, par plein de gens. Et mon compte a Ă©tĂ© littĂ©ralement bloquĂ© pendant un mois et demi. Moi, illustre inconnu, j'ai un tel pouvoir d'influence qu'on est obligĂ© de bloquer mon compte. Moi, ça m'a fait rĂ©flĂ©chir. Je me suis dit, donc en fait, on nous a expliquĂ© que nous n'Ă©tions que des gouttes d'eau qui formions l'ocĂ©an, donc qui constituent le systĂšme. Mais en fait, non, c'est nous, ce sont les gouttes d'eau qui font l'ocĂ©an. Donc nous avons un pouvoir monstrueux, au niveau communicationnel, mais au niveau de nos actes aussi, pour faire de ce monde ce qu'on en veut. Et c'est comme ça que, si tu veux, le cheminement est venu pour crĂ©er ce podcast sur la souverainetĂ©, parce que plus on est droit dans ses baskets, qu'on s'accepte tel que l'on est, oĂč on transforme ce qui nous pose un problĂšme, on en a dĂ©jĂ  parlĂ© un petit peu tout Ă  l'heure, plus on a conscience qu'on est tous interconnectĂ©s, tous les ĂȘtres vivants, j'inclus aussi les arbres, l'herbe, les animaux, on est tous interconnectĂ©s, donc il y a toujours des consĂ©quences dans tout ce que l'on fait. et des consĂ©quences qui peuvent ĂȘtre positives ou nĂ©gatives, ça pousse Ă  la rĂ©flexion et Ă  se dire il faudrait peut-ĂȘtre que je fonctionne autrement Et c'est ça aussi la souverainetĂ©. En fait, si tu veux, si on vous devait rĂ©pondre vraiment Ă  ce que c'est la souverainetĂ©, on y passerait des heures. Et je ne suis mĂȘme pas sĂ»re qu'on arriverait Ă  une dĂ©finition finale parce qu'en fait, c'est pour ça que je commence Ă  donner la parole Ă  d'autres personnes. Et tu as Ă©tĂ© la premiĂšre, et je te remercie, mardi, Ă  accepter que je t'interviewe. Elle sort d'ailleurs dans 15 jours, ton interview. pour montrer que la souverainetĂ© intĂ©rieure, ça passe par des cheminements totalement diffĂ©rents d'une personne Ă  une autre, mais que ça nous permet de grandir, d'ĂȘtre de plus en plus conscients de nous-mĂȘmes et du monde, et donc d'interagir avec beaucoup plus d'intelligence et de conscience par rapport Ă  ce que l'on fait.

  • Speaker #1

    VoilĂ . Tout devient ce non-conformisme, pas dire anti-conformisme, qui sera encore dans la dualitĂ©. Le fait que tu puisses, toi, dĂ©cider de reprendre ta souverainetĂ© intĂ©rieure, de faire ce que tu veux comme tu en as envie, de dire ce que tu penses, de faire ce que tu dis, et de dire ce que tu fais, et des fois dans un langage, comment dire, un peu cru. Enfin, voilĂ , tu t'exprimes pleinement. D'oĂč ça te vient, ça ?

  • Speaker #0

    Je crois que je suis nĂ©e comme ça. J'ai toujours Ă©tĂ© trĂšs douĂ©e pour voir les trucs qui clochent. Je toujours ai l'esprit de contradiction. J'ai toujours adorĂ© faire des blagues et de prendre les gens Ă  contre-pied, Ă  dĂ©stabiliser, mais gentiment, sans mĂ©chancetĂ©. Je n'avais pas conscience Ă  l'Ă©poque que ça pouvait ĂȘtre mal perçu par les autres. Maintenant, ça va, je suis un peu plus consciente de moi. Mais Ă  l'Ă©poque, tant que je n'avais pas travaillĂ© sur moi, j'ai fait des bĂȘtises avec les autres. Ce non-conformisme, c'est... C'est avant l'Ăąge de 10 ans, j'ai su que ce monde, il Ă©tait bizarre, il y avait un problĂšme, il Ă©tait dĂ©calĂ©. Et c'est comme ça, je ne sais pas rĂ©pondre Ă  ta question parce que je suis comme ça. Et on m'a dit, pour la question du vocabulaire un peu cru, c'est aussi parce qu'on m'a dit, les filles, ça ne parle pas comme ça. Alors moi, j'ai dĂ©cidĂ©, forcĂ©ment, par esprit de contradiction, que je parlerais comme j'avais envie.

  • Speaker #1

    Et des petites filles, tu avais déjà analysé ce qui se passait dans le monde et ce décalage ? Ou toi, tu te sentais en décalage avec le monde dans lequel tu vivais à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Ah oui, depuis toujours, depuis toute petite, je me sens décalée. Et puis il y a eu, je me rappellerai toujours, alors je n'avais pas 10 ans, et je me suis dit, ce monde est injuste, c'est un monde d'hommes. Il est aberrant, ce monde, sans les femmes, il n'y a pas d'avenir pour l'humanité. Mais on me dit que je suis inférieure. Alors, j'ai décrété que tout ce qui était aux hommes était à moi. J'ai réclamé, j'avoue, à l'époque, un circuit automobile à mes parents, qui ont bien évidemment refusé, parce que j'étais une fille, grand Dieu, mais qu'est-ce qu'elle est en train de demander ?

  • Speaker #1

    Moi, j'en ai eu un.

  • Speaker #0

    Ah bah, tu as eu de la chance. Et donc, je piquais les jouets de mon frÚre. forcément.

  • Speaker #1

    Mais comment tu t'es acclimatée à ce monde avec lequel tu te sentais en décalage ? Est-ce que ça a créé une souffrance ? Comment tu le vivais ou comment tu le vis ? Est-ce que ça a évolué ? Comment tu as fait avec ça ?

  • Speaker #0

    Pendant trĂšs longtemps, j'ai fait avec, avec des bouts de ficelle. Tu n'es pas Ă  ta place. Tu essaies de rentrer dans un moule oĂč en fait, tu ne rentres jamais parce qu'en fait, tu ne corresponds pas du tout. Mais en mĂȘme temps, plus j'entends les gens et plus je crois qu'en fait, c'est le problĂšme d'absolument tout le monde. On devrait plutĂŽt nous apprendre Ă  accepter notre diffĂ©rence et Ă  l'aimer plutĂŽt que de nous demander de tous se ressembler. Cette espĂšce d'oxa oĂč en fait, comme on a deux bras, deux jambes, on est tous pareils, c'est un peu insupportable. Et en fait, ça tue aussi notre potentiel crĂ©atif. C'est ce dont je parle dans le dernier Ă©pisode, l'Ă©pisode 6 que je viens de sortir. En fait, j'ai un peu cultivĂ© Ă  la fois ĂȘtre en opposition Ă  travers mon... mon esprit de contradiction et en mĂȘme temps, j'ai essayĂ© d'y trouver ma place. Mais en fait, non, le monde dans lequel on vit ne m'a jamais laissĂ© prendre ma place parce que je n'y arrivais pas. Je crois que je n'ai jamais eu envie, fondamentalement. Et aujourd'hui, parce que j'ai fait ce travail sur moi et que j'ai pacifiĂ© la relation avec moi-mĂȘme et que j'ai compris que la rĂ©alitĂ© est bien plus vaste que celle qu'on nous inculque. Je reparle Ă  nouveau de spiritualitĂ©. Maintenant, je suis Ă  ma place. parce que je fais partie d'un tout. Donc, il n'y a plus d'angoisse, il n'y a plus de souffrance, parce qu'effectivement, Ă  l'Ă©poque, c'Ă©tait une souffrance. Elle Ă©tait latente, elle n'Ă©tait pas forcĂ©ment conscientisĂ©e, mais j'en souffrais, effectivement. J'essayais de ressembler Ă  la fille que les garçons... Je voulais ressembler Ă  ce qui attirait les garçons, ce qui pourrait plaire Ă  l'entreprise pour que je puisse Ă©voluer. En fait, j'Ă©tais tout le temps dans un rĂŽle. Tout ça, je l'ai compris en travaillant sur moi, que je n'Ă©tais pas moi-mĂȘme. que je rĂ©pondais aux exigences de ce monde. D'ailleurs, on demande ça absolument Ă  tout le monde. C'est intolĂ©rable, ça aussi. Tout le monde doit ressembler Ă  l'idĂ©e que les autres s'en font. Et on nous demande d'ailleurs au quotidien de rĂ©pondre aux besoins des autres et apprendre Ă  dire non pour dire oui Ă  soi. C'est quelque chose qui est trĂšs important. Donc aujourd'hui, je suis Ă  ma place. Et d'ailleurs, plus tu te sens Ă  ta place avec toi-mĂȘme, enfin en gros, quand tu t'es rĂ©conciliĂ© avec ce que tu es vĂ©ritablement, tu peux chĂ©rir ta diffĂ©rence et tes failles. les accepter. Et lĂ , tu fais des rencontres assez Ă©tonnantes et tu te sens Ă  ta place, mais dans les endroits oĂč tu vois que tu n'as parfaitement pas ta place parce qu'en fait, en termes de valeur, tu ne t'y reconnais pas du tout. Mais tu ne fais que passer, ça n'a aucune importance, ça ne remet pas en cause qui tu es fondamentalement.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est dans cette ligne-là que tu as créé ton podcast ?

  • Speaker #0

    Totalement. Mon podcast, c'est vraiment mon bĂ©bĂ©. C'est l'aboutissement de tout un questionnement et l'envie de partager ce que j'ai compris. Je ne me positionne pas en dĂ©tentrice de la vĂ©ritĂ©, mais j'apporte un regard par rapport Ă  mon changement profond de paradigme et dire aux gens, vous pouvez ĂȘtre libre, vous pouvez ĂȘtre heureux et vous n'avez pas besoin d'aller dans les magasins acheter des trucs tous les jours pour ĂȘtre heureux. DĂ©cidez de ce que vous voulez faire dans la vie et vous verrez, ça se passera beaucoup mieux. Mais c'est compliquĂ© parce qu'effectivement, nous a Ă©duquĂ©s Ă  faire ce qu'on nous dit de faire. Et ça, pour en sortir, ça m'a pris du temps. Et je suis sĂ»re qu'il y a certains sujets sur lesquels j'y suis encore et je dĂ©tricoterai tout ce qu'il est possible de dĂ©tricoter jusqu'Ă  la fin de ma vie.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, quelle est la raison d'ĂȘtre de ton activitĂ©, de ce que tu fais, de ton podcast, de ton engagement dans l'association, de ton accompagnement de coach ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a une expression, je ne sais plus comment ça s'appelle. Attendez, soyez le changement que vous voulez voir en ce monde. Tiens, que j'utilise d'ailleurs dans ton interview. que je publie dans 15 jours. Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde. Pour que ce monde aille mieux, pour qu'il soit un peu comme un espĂšce de jardin d'abondance, il faut que nous, on change. Il faut qu'on arrĂȘte de, comment dire, dans cette posture de soumission, il faut qu'on arrĂȘte de penser qu'on n'a pas le choix et qu'il faut qu'on continue comme ça et de se donner le droit de rĂ©aliser nos rĂȘves. Certaines personnes les ont depuis tout petit. Moi, c'est l'Ă©criture. Et je me suis enfin autorisĂ©e, Ă  partir de 2018, Ă  commencer Ă  Ă©crire. Mais je suis encore loin d'avoir abouti, mais c'est en route. Je suis sur mon chemin. On apprend vraiment Ă  ne pas... Ă  ne pas avancer, Ă  ĂȘtre productif et Ă  faire des enfants. Enfin, la productif dans le boulot et Ă  faire des enfants. Et en fait, moi, j'essaie de dire aux gens, vous avez le pouvoir de transformer votre vie en profondeur, d'ĂȘtre la personne que vous voulez ĂȘtre et de vivre comme vous l'entendez. En d'autres termes, leur dire, vous pouvez changer de paradigme. Le paradigme qu'on nous a inculquĂ© depuis toujours, il est erronĂ©. Alors, peut-ĂȘtre que les gens vont me dire que je suis complĂštement barrĂ©e, mais ce n'est pas grave. Mais moi, c'est le constat que j'ai fait aprĂšs tout ce cheminement personnel et puis les personnes que j'ai accompagnĂ©es. Alors, c'est sur des choses ponctuelles, mais je transmets cette idĂ©e que tout, en fait, est possible et qu'en fait, on est Ă©duquĂ© Ă  des choix extrĂȘmement rĂ©ducteurs. Et quand on ouvre les vannes, on se rend compte qu'en fait, on peut faire tout ce qu'on veut. Ça prendra du temps. Alors, il y aura des efforts Ă  faire. Il va falloir apprendre. Ça va ĂȘtre compliquĂ© par moments. On va se dire, je me suis trompĂ©e de chemin. Mince ! Mais non, tu ne t'es pas trompĂ©e. Il faut que tu t'accroches. Soit, ce n'est pas facile. Je le concĂšde. C'est plus difficile que de continuer Ă  faire ce qu'on nous a dit de faire. Mais c'est un cadeau qui est monstrueux. Je ne reviendrai jamais en arriĂšre. Si demain, on me disait, tu peux retourner dans le groupe PSA, tu auras une stabilitĂ© financiĂšre comme tu n'as pas aujourd'hui parce que travailler Ă  son compte, on ne sait jamais de quoi sera fait demain. Je dis non. jamais je refuse de retourner dans ce conformisme. Enfin, ce n'est pas un jugement de valeur vis-Ă -vis du groupe PSA. Je veux dire, on me dirait n'importe quelle entreprise, ça serait exactement la mĂȘme chose. C'est pour ça que j'aide aussi en entreprise les managers Ă  se poser la question de qu'est-ce qu'ils veulent faire. Parce que quand on leur dit d'utiliser leur intelligence Ă©motionnelle pour aider leurs collaborateurs Ă  avancer ou qui sont des coachs managers, ils doivent se poser la question, est-ce que tout ça c'est rĂ©aliste ? Et eux, qu'est-ce qu'ils veulent ? Quel type de manager ils veulent ĂȘtre ? PlutĂŽt que de faire rĂ©pondre Ă  des injonctions de leur entreprise, qui leur demande finalement d'ĂȘtre des couteaux suisses, leur demande de changer sans leur demander s'ils sont d'accord. Ce ne sont pas des choses, ce sont des gens, ce sont des ĂȘtres vivants. Alors je me disperse peut-ĂȘtre.

  • Speaker #1

    On Ă©tait sur la raison d'ĂȘtre. Tu Ă©tais sur, soyons le changement que nous voulons voir dans ce monde, donc de commencer par se changer soi.

  • Speaker #0

    Soyons le changement que nous voulons ĂȘtre. C'est la premiĂšre chose qui me vient Ă  l'esprit. Je me lĂšve le matin avec l'idĂ©e d'aider les autres Ă  trouver eux-mĂȘmes leur propre chemin dans la vie pour qu'ils soient heureux et Ă©panouis Ă©ventuellement. Ă  ce qu'ils puissent voir ce pan de la rĂ©alitĂ© qui m'a Ă©tĂ© montrĂ© Ă  partir de 2016 au niveau spirituel, comme quoi le vide n'est jamais vide et qu'en fait il y a des interactions bien plus profondes avec la rĂ©alitĂ©. Et avec ça, on a le pouvoir de pouvoir transformer ce monde en profondeur et qu'il devienne beau, parce qu'en fait on en a fait un monde de guerre, d'Ă©go, de pouvoir, de sexe Ă  outrance. Quand on voit les films pornographiques aujourd'hui, c'est... ça devrait ĂȘtre interdit des trucs pareils ça n'a aucun sens c'est de la performance youpi vive la sexualitĂ© c'est pas ça construire un monde un monde diffĂ©rent j'ai aucune idĂ©e de quoi il pourrait ressembler enfin moi j'ai j'ai mon espoir intĂ©rieur mais j'aimerais que les ĂȘtres humains prennent conscience qu'ils ont ce pouvoir de transformation d'eux-mĂȘmes qui induit une transformation de ce monde moi c'est ça qui me fait me lever le matin tous les jours. C'est ça que je transmets, mĂȘme quand je vais boire la boulangĂšre, je dĂ©gage ça. L'espoir est permis. Parce qu'en fait, c'est une rĂ©alitĂ©, mais qu'on a oubliĂ©e.

  • Speaker #1

    Et quelles sont les valeurs qui t'animent ?

  • Speaker #0

    L'amour inconditionnel, c'est-Ă -dire l'acceptation de moi-mĂȘme et des autres tel que l'on est. Ça induit aussi le respect. Il y a l'intĂ©gritĂ© aussi. Tu as dit tout Ă  l'heure que je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. Il y a des loupĂ©s comme pour tout le monde, mais je m'implique vraiment dans ce principe de ne pas trahir ses principes. sauf si en fait je me suis fourvoyĂ©e et qu'en fait je suis en train de faire quelque chose qui ne me convient pas alors j'explique pourquoi je ne peux pas faire les choses aux gens je dis ouvertement maintenant ma pensĂ©e mais comme j'ai pacifiĂ© la relation avec moi-mĂȘme c'est devenu facile de dire aux autres Ă©coute je ne peux pas et je t'explique pourquoi et je me rends compte que les gens ils accueillent vraiment trĂšs trĂšs bien les choses quand on dit les choses avec sincĂ©ritĂ© et sans arriĂšre-pensĂ©e qu'est-ce qu'il pourrait y avoir comme autre valeur qui m'anime ? C'est dĂ©jĂ  pas mal, l'amour inconditionnel.

  • Speaker #1

    J'aurais pensé que tu allais me dire la liberté.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    C'est tellement intrinsĂšque.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est vrai que je suis en quĂȘte de libertĂ© je crois depuis que je suis nĂ©e. Donc oui, c'est tellement Ă©vident pour moi que j'allais oublier complĂštement, oui, d'ĂȘtre des ĂȘtres libres. Nous sommes des ĂȘtres libres et Il faut qu'on rĂ©intĂšgre cette idĂ©e, elle est fondamentale. Merci, Katia.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu aurais envie de dire Ă  la petite Christelle ?

  • Speaker #0

    Tu es en sĂ©curitĂ© maintenant, je t'aime de tout mon cƓur. Et tu peux faire tout ce que tu veux. Va t'amuser, profite de la vie.

  • Speaker #1

    On peut en dire en quelques mots comment elle Ă©tait la petite Christelle ?

  • Speaker #0

    Elle était triste, elle n'était pas bien. Elle était frappée, elle était insultée, donc elle n'allait pas bien. Donc elle était malheureuse. Donc elle a beaucoup souffert. Je lui parle réguliÚrement, je lui fais des cùlins pour lui dire Tout va bien maintenant, tu es en pleine forme

  • Speaker #1

    Comment tu penses transcender tout ce que tu as vécu ? Qu'est-ce qui t'a aidé à tenir bon ?

  • Speaker #0

    et ĂȘtre venir la femme que tu es aujourd'hui en 2018 avant d'ĂȘtre capable de poser les mots j'Ă©tais une enfant battue parce que ça a Ă©tĂ© fondamental pour me permettre ce processus de guĂ©rison j'ai eu une prise de conscience qui Ă©tait tu as le pouvoir de guĂ©rir intĂ©gralement de toute la souffrance que tu as vĂ©cu Et ça, ça a Ă©tĂ© le moteur pendant plusieurs annĂ©es pour m'aider Ă  y aller. D'ailleurs, comme j'Ă©tais dĂ©terminĂ©e, j'ai fait des trĂšs belles rencontres. Par exemple, un ostĂ©opathe qui m'a fait arrĂȘter d'avoir des problĂšmes digestifs et la migraine, qui Ă©taient en fait des symptĂŽmes qui Ă©taient liĂ©s Ă  mon histoire, justement, enfantine. Et en une sĂ©ance, pouf, je n'avais plus les symptĂŽmes, dis donc. C'est incroyable quand mĂȘme. Donc tu vois, j'ai fait des rencontres et puis j'ai travaillĂ© sur moi Ă  travers les outils de coaching, mais aussi des intuitions qui me sont venues. Tiens, tu devrais travailler tel truc. Des rencontres, des gens qui ont mis le doigt lĂ  oĂč ça faisait mal, sans le savoir. Et comme j'avais appris Ă  Ă©couter mes Ă©motions et les pensĂ©es qui se manifestaient en moi et qui montraient qu'il y avait un problĂšme, j'ai pu avancer comme ça. VoilĂ , en gros. mais oui dĂ©termination il y avait aussi le fait maintenant que j'en ai pris conscience je ne veux plus vivre avec ça je veux complĂštement passer Ă  autre chose je veux vivre ma vie il y en a marre alors quels sont tes projets pour la suite ? il y en a plein Mes projets ? Moi, je fais le perso et le pro parce qu'on n'est pas juste pro ou perso. LĂ , je suis en train de chercher une maison pour l'acheter dans le Loir-et-Cher parce qu'on est Ă  notre place. On est arrivĂ©s ici il y a trois ans. Donc, avoir notre maison et faire de la permaculture. Il y a Ă©crire un livre. Je ne sais pas s'il parlera de spiritualitĂ©, de psychologie de maniĂšre sĂ©rieuse ou si ce sera un roman pour amuser les gens. Parce que je pense que le rire est aussi... Pour moi, c'est une composante de la spiritualitĂ© totalement... totalement indispensable mĂȘme. Je ne sais plus qui avait Ă©crit ça. Les anges rient. Mais oui, il y a du rire dans la spiritualitĂ©. Il y en a partout. DĂ©velopper mon podcast, le faire connaĂźtre. Qu'est-ce qu'il y a d'autre que je veux faire ? J'aimerais pouvoir faire des... Comment dire ? Travailler un peu Ă  la radio. Venir... parler aussi, comme je fais dans mon podcast, d'autres types de sujets, mais toujours qui traitent de psychologie, de psychĂ©, de spiritualitĂ©. Et puis, j'aimerais aussi participer Ă  des romans radiophoniques, parce que j'ai travaillĂ© ma voix. pour faire mon podcast avec un coach vocal et prof de chant. Et j'ai envie d'utiliser cette voix. Et puis, j'ai toujours aimĂ© les romans. Moi, je suis plus auditif que visuel. Moi, les films, je ne les regarde pas, je les Ă©coute. Donc, participer Ă  ce genre d'exercice, ça permet aussi d'aider les gens Ă  travailler, Ă  s'autoriser plutĂŽt Ă  imaginer, Ă  rĂȘver, Ă  supposer la rĂ©alitĂ© qu'il y a derriĂšre les voix et le monde imaginaire qui est proposĂ©.

  • Speaker #1

    voilĂ  ce qui me vient Ă  l'esprit lĂ  tout de suite plein de projets si tu Ă©coutes le travail de Juliette Dargan sur son podcast Rencontres surnaturelles tu verras comment elle aussi elle utilise sa voix au service des histoires qu'elle raconte elle Ă©crit des histoires et qu'elle met en scĂšne ensuite sur son podcast ? C'est peut-ĂȘtre le genre d'exercice qui pourrait ĂȘtre plaisant pour toi ?

  • Speaker #0

    Alors oui, j'ai Ă©coutĂ©. Effectivement, ça fait partie des questionnements parce que ce qu'elle fait est vraiment super intĂ©ressant. J'aime beaucoup l'ambiance qu'elle met en place et son travail d'Ă©criture. Et je me dis, tiens, ça aussi, c'est Ă  ma portĂ©e sur d'autres registres. Et ce serait... Moi, ce sera plutĂŽt avec le registre de l'humour, de faire vraiment rire les gens, ou des mondes un peu loufoques, parce que je suis une fan de Terry Pratchett, c'est lui, Terry Pratchett, pardon, qui a fait dĂ©mocratiser l'heroic fantasy. C'est un auteur anglais qui est dĂ©cĂ©dĂ© en 2015 et qui est extrĂȘmement drĂŽle. Oui, j'aimerais beaucoup. Effectivement, tu as raison de souligner ça aussi, ça peut ĂȘtre pour moi une option.

  • Speaker #1

    Comment est-ce qu'on peut communiquer avec toi ? OĂč est-ce qu'on te trouve ?

  • Speaker #0

    Sur mon site web capera.fr, sur LinkedIn aussi. On me trouve sur YouTube, sur Soundcloud, bientÎt on me trouvera aussi sur Crossbunker et puis d'autres médias. On peut me trouver un peu partout. On me retrouve plus facilement en tapant la voix du Manfoutis, mais ça me plaßt beaucoup. Que ce soit plutÎt ça qui soit mis en évidence sur les moteurs de recherche. Parce que ce projet de podcast, je ne le fais pas dans un but de gagner de l'argent, mais vraiment de... de partager et avec le plaisir. ça me fait plaisir que ce soit ça qui sorte en premier. Voilà, en gros.

  • Speaker #1

    Je t'ai invitée sur mon podcast pour parler Nouveau Monde parce que j'ai décidé de donner la parole aux acteurs du Nouveau Monde. Alors, tu as commencé à donner une réponse tout à l'heure. Qu'est-ce que c'est le Nouveau Monde pour toi ?

  • Speaker #0

    C'est un monde oĂč on arrĂȘte de penser que la peur, c'est le maĂźtre mot. C'est avant tout l'amour inconditionnel. Je rĂ©pĂšte ce que c'est l'amour inconditionnel, c'est l'acceptation de soi et des autres tel que l'on est. C'est-Ă -dire que c'est le non-jugement. Il n'y a pas de jugement, c'est j'accepte que tu es comme ça. Peut-ĂȘtre que je n'aime pas ce que tu es, je veux dire qu'on ne peut pas fonctionner ensemble, mais pour autant, je ne vais pas rentrer en conflit avec toi, j'accepte ce que tu es. Pour moi, ça c'est fondamental. Il y a donc la peur, il y a aussi... dĂ©passer nos limites, comme je disais tout Ă  l'heure, je ne vais pas revenir dans le dĂ©tail, qui nous empĂȘche de voir dĂ©pendre la rĂ©alitĂ©, qui nous empĂȘche d'ĂȘtre crĂ©atifs et de voir qu'on peut fonctionner en interaction avec notre environnement, avec la nature, plutĂŽt que d'ĂȘtre dans une posture de destruction. Ça fait partie aussi, effectivement, de ce qui me fait me lever le matin, d'ailleurs, d'aider Ă  construire ce monde nouveau qui est traitĂ© avec amour aussi inconditionnel, en fait. qu'on l'accepte tel qu'il est et qu'on arrĂȘte de vouloir le changer. C'est quand mĂȘme fou qu'Ă  l'Ă©poque des LumiĂšres, on ait dĂ©cidĂ© que la nature Ă©tait distincte de nous, alors qu'en fait, on fait partie d'elle. C'est un monde oĂč on est capable de se remettre en cause, de dire je me suis trompĂ©e et continuer Ă  avancer autrement. Ça peut ĂȘtre une forme de dĂ©finition aussi, parce qu'on est beaucoup Ă©duquĂ©s aussi Ă  faire comme si tout Ă©tait OK et pas dire les choses telles qu'elles sont. Et je pense que ça, ça guĂ©rirait beaucoup de choses et ça rĂ©duirait considĂ©rablement les conflits. entre les individus, entre les nations, etc.

  • Speaker #1

    Et toi, comment est-ce que tu participes Ă  ce qu'il y a alors de l'amour inconditionnel, un non-jugement ? Comment est-ce que tu participes Ă  ce nouveau monde ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire au quotidien ?

  • Speaker #1

    Dans tes actions, dans toi personnellement, professionnellement ?

  • Speaker #0

    Par exemple, quand je rencontre quelqu'un avec qui je sens que la mayonnaise ne prend pas. Je suis dans l'acceptation, comme je disais tout Ă  l'heure. Ce que je suis en train de t'expliquer, c'est des trucs que j'applique moi-mĂȘme au quotidien. Pour moi, ça relĂšve de la spiritualitĂ©, d'un comportement de respect de l'autre, de respect de la vie. Je fais exactement pareil dans... Dans mon jardin, quand j'arrache une plante, je dis DĂ©solĂ©e, mais je ne dĂ©tends rien, je ne possĂšde rien, je fais partie de ce tout. Je m'applique Ă  ĂȘtre la plus positive possible, mĂȘme si parfois ça peut ĂȘtre un peu compliquĂ© depuis 2020. Il y a des moments oĂč c'est difficile, comme pour tout le monde. Je suis impactĂ©e par ce qui se passe. quoi qu'il arrive, je tiens Ă  dire parce que la psychologie positive, ce n'est pas que rester de marbre face Ă  ce qui se passe, c'est important. C'est donner aux autres sans attendre de recevoir, participer Ă  ce nouveau monde. C'est m'appliquer Ă  rester connectĂ©e Ă  mes vrais besoins et non pas Ă  ceux que la sociĂ©tĂ© veut me donner. Et donc de continuer Ă  avancer par rapport Ă  ce qui donne du sens Ă  mon existence et donc d'ĂȘtre centrĂ©e sur moi. non pas Ă©gocentrĂ©s, mais centrĂ©s sur moi. Parce qu'en fait, plus tu es centrĂ© sur toi, plus tu es en capacitĂ© d'Ă©couter les autres, de pouvoir les aider de quelque maniĂšre que ce soit quand c'est nĂ©cessaire et quand ils en ont envie. Et je ne parle pas que de coaching en disant ça. Je parlais surtout d'autre chose.

  • Speaker #1

    On arrive à la fin de l'interview. Quelle est la question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose ?

  • Speaker #0

    Non, je n'ai pas de... Rien ne me vient. Donc, c'est trÚs bien comme ça.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu souhaites nous dire quelque chose de plus avant qu'on termine l'interview sur mon portrait chinois ?

  • Speaker #0

    Ça rĂ©pond dĂ©jĂ  Ă  une des questions du portrait chinois, c'est la citation, et je pense que c'est important. C'est une citation de Mark Twain que j'ai beaucoup utilisĂ©e quand j'Ă©tais dans mon propre cheminement et qui m'a aidĂ©e Ă  continuer Ă  avancer. et Ă  accepter qu'en fait, je n'Ă©tais pas obligĂ©e de respecter un certain nombre de rĂšgles qu'on m'avait inculquĂ©es. Ils ne savaient pas que c'Ă©tait impossible, alors ils l'ont fait. Et moi, ça m'a vraiment aidĂ©e, notamment parce que j'ai lu pas mal de choses en psychologie, en neurosciences. Et ce que j'entendais beaucoup, c'est que les auteurs de ces livres ou de ces vidĂ©os laissaient supposer qu'en fait, changer, c'Ă©tait trĂšs compliquĂ© et qu'il fallait surtout plutĂŽt faire avec ce qu'on avait vĂ©cu. et moi j'avais la certitude qu'il Ă©tait possible de vraiment changer en profondeur et je ne savais pas l'expliquer, ce n'Ă©tait pas du tout rationnel mais c'Ă©tait lĂ , c'Ă©tait une intuition trĂšs forte et cette citation de Mark Twain, elle m'a vraiment permis aussi de continuer parce que plus j'avançais, plus je me rendais compte que oui, les limites c'est dans notre tĂȘte ce n'est pas ailleurs Alors, je ne dis pas qu'on peut guĂ©rir de tout. AprĂšs, on a tous des chemins diffĂ©rents. Mais moi, j'ai guĂ©ri en trĂšs grande partie. Il y a peut-ĂȘtre des trucs qui traĂźnent, je pense. VoilĂ . C'est ma façon de donner un message d'espoir, je pense, Ă  toutes les personnes qui s'en sont bien prises dans la figure et leur dire qu'il n'y a pas de fatalitĂ©. Vous pouvez avoir l'espoir que ça puisse changer.

  • Speaker #1

    On termine sur le portrait chinois ? Oui. Si tu Ă©tais un plat, lequel serais-tu ?

  • Speaker #0

    TĂ©nue chinoise.

  • Speaker #1

    Alors, c'est drÎle parce que soit les pùtes reviennent réguliÚrement, soit des plats thaïlandais ou chinois ou asiatiques. C'est vrai ? Oui, c'est assez drÎle.

  • Speaker #0

    Je rajoute des crevettes. On va mettre des petites crevettes et des poivrons avec.

  • Speaker #1

    Il y a une connexion entre vous, il y a quelque chose. Si tu Ă©tais un livre ?

  • Speaker #0

    J'ai pensĂ© Ă  plusieurs, mais j'ai dĂ©cidĂ© de choisir un des livres de Terry Pratchett qui s'appelle Procrastination. Ça fait partie des annales du disque monde pour ceux qui connaissent, donc auteurs d'heroic fantasy. Et dans ce livre, en toile de fond, en permanence, il ne parle que de spiritualitĂ©. et de la non-existence du temps, etc. Et dans chacun de ses livres, il parle de plein de sujets trĂšs diffĂ©rents. Il fait souvent de la critique sociale aussi, mais il est extrĂȘmement drĂŽle et il est trĂšs fin dans sa façon de faire.

  • Speaker #1

    Alors, si tu t'indiques tant, tu nous l'as déjà donné, mais est-ce que tu peux donc nous le redonner ?

  • Speaker #0

    Il ne savait pas que c'Ă©tait impossible, alors ils l'ont fait, de Mark Twain. Ça veut dire qu'en gros, ils n'ont pas la croyance qu'ils ne peuvent pas y arriver, donc ils peuvent y aller.

  • Speaker #1

    Si tu Ă©tais un film,

  • Speaker #0

    J'en ai plusieurs, j'ai envie de te dire des trucs un peu déconnants, genre Paul, tu sais, c'est avec l'extraterrestre, qui est sur Terre et qui est un peu barré, qui fume des joints, et qui essaie de se sauver parce que tu as Sigourney Weaver, qui fait partie d'une organisation gouvernementale secrÚte, l'a enfermée et veut lui enlever le cerveau. C'est complÚtement loufoque. Mais sinon, il y a Mange PriÚme, avec Julia Roberts.

  • Speaker #1

    Celui-lĂ  aussi, c'est le top 3 des films qu'on me donne.

  • Speaker #0

    Oui, mais il est trĂšs bien. Ce qui est intĂ©ressant aussi, c'est de lire aussi le bouquin, parce qu'il est complĂštement diffĂ©rent. Et d'un point de vue spirituel, les deux sont complĂ©mentaires. Parce que dans le film, ils sont un peu binounounounours, parce qu'ils nous parlent de l'amour, mais entre des ĂȘtres humains. Ça serait mieux s'ils parlaient plutĂŽt justement de cet amour inconditionnel. Mais oui, il est trĂšs bien, ce film.

  • Speaker #1

    Et le film avec Sigourney Weaver, il s'appelle comment ? Paul ?

  • Speaker #0

    Paul.

  • Speaker #1

    Ah, d'accord. Et si tu étais un super héros ou une super héroïne ?

  • Speaker #0

    Moi, je vais choisir Shazam, que j'ai revu il n'y a pas longtemps. En fait, c'est un gamin qui va se retrouver super-hĂ©ros, mais il n'a pas de nom, je crois, ce super-hĂ©ros. Et en fait, avec ses copains, ils vont tous devenir des super-hĂ©ros et nous protĂ©ger des cinq pĂ©chĂ©s capitaux. Et en fait, c'est des gamins qui se transforment en super-hĂ©ros. Et le film est drĂŽle, lĂ©ger. C'est vraiment le combat du bien contre le mal. Je me demande pourquoi est-ce qu'on a autant de super-hĂ©ros ces derniĂšres annĂ©es, comme si on avait besoin de nous d'ĂȘtre sauvĂ©s, alors qu'on peut se sauver tout seul. Donc ça me gĂȘne un peu. Mais bon, si on veut ĂȘtre un peu dans l'ego, alors je suis forcĂ©ment, comment elle s'appelle, la super-actrice israĂ©lienne qui fait Wonder Woman.

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #0

    elle est belle.

  • Speaker #1

    Oui, je ne sais plus comment elle s'appelle. Oui. Merci Christelle de ta participation.

  • Speaker #0

    C'est moi qui te remercie de m'avoir donné la parole.

  • Speaker #1

    Et merci beaucoup pour votre Ă©coute. J'espĂšre que le parcours de Christelle Charlier vous aura inspirĂ©. N'hĂ©sitez pas Ă  la contacter directement sur ses rĂ©seaux. Vous trouverez tous les liens dans la description de cet Ă©pisode. À bientĂŽt. J'espĂšre que vous aurez pris plaisir Ă  nous Ă©couter. Si vous avez aimĂ© cet Ă©pisode et que vous souhaitez continuer Ă  dĂ©couvrir les histoires de ces acteurs du Nouveau Monde, abonnez-vous et si vous voulez ĂȘtre tenu informĂ© de la sortie du prochain Ă©pisode, retrouvez-nous sur les rĂ©seaux, tous les liens sont dans le descriptif. Merci d'avoir pris le temps de passer ce moment avec nous. Je vous dis Ă  trĂšs vite pour un nouveau tĂ©moignage d'une belle Ăąme.

Description

đŸŽ™ïž Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Christelle Charlier.


C’est un challenge d’écriture qui prĂŽnait la sororitĂ© qui nous a connectĂ©es l’une Ă  l’autre sur les rĂ©seaux Ă  l’automne dernier. Et le podcasting qui nous a rĂ©unies.


Christelle vit en Loir-et-Cher.


Elle est spĂ©cialisĂ©e dans l’intelligence Ă©motionnelle et le deep coaching. Elle est la crĂ©atrice du podcast La Voie du Menfoutisme.

Elle se décrit comme une catalyseuse de potentiels insoupçonnés.


Son leitmotiv ?

Nous aider Ă  changer de perspective pour briller par le biais d’une transformation psychologico-spirituelle engagĂ©e et engageante.


Christelle ne fait pas partie de ceux qui se conforment à la bienpensance. Elle n’a pas la langue dans sa poche.


Durant cette interview, nous avons abordé :

✹son parcours professionnel
✹son burn-out, ses signes avant-coureurs et ses consĂ©quences
✹l’éveil spirituel de Christelle
✹ses expĂ©riences spirituelles et rencontres marquantes
✹son rapport Ă  la spiritualitĂ©
✹l’intelligence Ă©motionnelle et le deep coaching
✹ses engagements et bĂ©nĂ©volat dans les Coachings du cƓur
✹la crĂ©ation de son podcast La Voie du Menfoutisme
✹sa vision de la souverainetĂ© intĂ©rieure
✹son non-conformisme
✹ses projets professionnels et extra professionnels
✹sa dĂ©finition du Nouveau Monde
✹comment elle y prend part


Envie de prendre part à cette interview passionnante ?

Installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation.

Bonne Ă©coute.


Pour suivre l’actualitĂ© de l’école Les enfants sous les pins et prendre contact avec Christelle :

Site : https://www.capera.fr/

Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=61561637064684
Podcast : https://open.spotify.com/show/3V4W6qKt3PEijbYri3AkGQ?si=53cc5184523d45cb


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Soutenir le podcast et mon travail, de maniÚre ponctuelle ou récurrente (merci !), voici le lien de la cagnotte Tipeee : https://fr.tipeee.com/aujourdhui-ecrivons-demain/


Musique : Stock Media provided by PlayAgain from Pond5


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et je suis la fondatrice de Redaxilv, une entreprise de rĂ©daction pour les professionnels et les particuliers. D'un cĂŽtĂ©, j'aide les acteurs du Nouveau Monde Ă  se raconter et Ă  se rendre visibles en rĂ©digeant leur contenu sur le web et les rĂ©seaux et en leur donnant la parole Ă  travers ce podcast. Et en leur donnant la parole sur ce podcast. Et de l'autre, j'aide les particuliers Ă  Ă©crire leur biographie, les tĂ©moignages, c'est mon dada. A travers ce podcast, je vous propose de dĂ©couvrir comment des humains engagĂ©s et conscients participent aujourd'hui Ă  la construction du monde de demain, le nouveau monde. Ils aspirent Ă  un monde plus juste et plus respectueux du vivant. Ils se prĂ©occupent des humains, des animaux et de l'environnement dans lequel ils Ă©voluent et favorisent leur mieux-ĂȘtre. Celles des colibris, ils apportent leur pierre Ă  l'Ă©difice. Ils sont le changement que l'on veut voir dans le monde. Tous les lundis, je mets en ligne une nouvelle interview d'un acteur du nouveau monde pour que vous puissiez ConnaĂźtre son histoire et son talent, comprendre qui il est, ce qu'il fait, comment il est arrivĂ© Ă  faire ce qu'il fait, savoir ce qu'il apporte Ă  ce nouveau monde. Je vous embarque avec moi le temps de cette rencontre en toute authenticitĂ© et humilitĂ©.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Christelle Charlier. C'est un challenge d'écriture qui prÎnait la sororité qui nous a connectés l'une à l'autre sur les réseaux à l'automne dernier et le podcasting qui nous a réunis. Christelle vit en Loire-et-Cher. Elle est spécialisée dans l'intelligence émotionnelle et le deep coaching. Elle est la fondatrice du podcast La Voix du Manfoutisme Elle se décrit comme une catalyseuse de potentiel insoupçonné. Son lettre motive, nous aider à changer de perspective, pour briller par le biais d'une transformation psychologique au spirituel, engagée et engageante. Christelle ne fait pas partie de ceux qui se conforment à la bien-pensance. Elle n'a pas la langue dans sa poche. Je ne vous en dis pas plus. Installez-vous confortablement et émissiez-vous dans notre conversation. Bonne écoute ! Bonjour Christelle.

  • Speaker #2

    Bonjour Katia. Merci de me recevoir.

  • Speaker #1

    Merci à toi d'avoir accepté mon invitation. Comment est-ce que tu vas ?

  • Speaker #2

    Je vais bien. Je suis trÚs enthousiaste à l'idée de répondre à tes questions, comme c'est la premiÚre fois que je fais cet exercice. Je sors de ma zone de confort et je suis heureuse de faire ça. Et toi, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Je vais bien, je te remercie. Je suis contente d'ĂȘtre lĂ  avec toi. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimerais pouvoir rajouter Ă  la prĂ©sentation que j'ai faite de toi ?

  • Speaker #2

    Je n'ai pas ma langue dans ma poche, en privé. Alors, on va voir si ma langue est aussi déliée que d'habitude. Déjà ça. Et l'autre chose, quand tu parles d'un leitmotiv d'accompagnement psychologico-spirituel, la partie spirituelle, c'est avec les gens qui sont OK, qu'on a envie, qu'on a besoin. Sinon, je n'impose absolument rien sur ce type de thÚme.

  • Speaker #1

    Est-ce que, avant de revenir peut-ĂȘtre sur justement ton type d'accompagnement, tu peux nous raconter qui tu es, ton parcours ? Pour qu'on comprenne comment tu es arrivĂ©e Ă  faire ce que tu fais aujourd'hui. Tu as du temps ! Oui, on a le temps !

  • Speaker #2

    D'oĂč je viens ? Je vais te faire un petit historique professionnel, allons-y. J'ai commencĂ© en tant que commerciale parce que je n'avais pas encore de diplĂŽme. Je suis partie un petit peu prĂ©maturĂ©ment de chez mes parents parce que je viens d'une famille dysfonctionnante et il fallait que je parte. Donc j'ai passĂ© mon bac en candidat libre tout en travaillant Ă  cĂŽtĂ© Ă  l'Ăąge de 19 ans. quelques annĂ©es plus tard parce que ce n'Ă©tait pas du tout satisfaisant comme mĂ©tier. Moi, j'ai besoin de matiĂšre, j'ai besoin de rĂ©flĂ©chir, j'ai besoin de me questionner, j'ai besoin d'analyser. Enfin bref, le mĂ©tier de commercial n'Ă©tait pas du tout adaptĂ© Ă  mon profil. Puis j'Ă©tais une trĂšs, trĂšs mauvaise commerciale. Il faut ĂȘtre tout Ă  fait honnĂȘte avec ça.

  • Speaker #1

    Dans quelle branche tu Ă©tais ?

  • Speaker #2

    J'ai travaillĂ© dans le domaine de la quincaillerie, mais aussi de l'Ă©dition. Enfin, j'ai fait un peu de tout, un petit peu de tout. J'ai mĂȘme vendu des progiciels pour les pharmaciens. Donc, tu vois, j'ai fait vraiment de... et j'ai repris mes Ă©tudes dans le domaine informatique. Je me suis formĂ©e sur ce qu'on appelle les nouvelles technologies de l'information, non, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, et je suis rentrĂ©e Ă  l'issue de cela dans le groupe PSA, qui est devenu Stellantis aujourd'hui. Donc j'ai fait de la programmation orientĂ©e objet au dĂ©part, puis je suis devenue chef de projet informatique, puis chef de projet utilisateur, et puis aprĂšs j'ai fait de la direction de projet Ă  l'international. Et ça ne s'est pas bien fini, parce que ça s'est fini en burn-out. Et donc lĂ , j'ai dĂ©cidĂ© de me mettre Ă  mon compte, incapable de continuer Ă  travailler en tant que salariĂ©. Ça me sortait par les yeux, ça me provoquait des crises d'angoisse, c'Ă©tait donc impossible. Et je suis retournĂ©e aussi sur les bancs de l'Ă©cole, donc pour me former Ă  l'enseignement, Ă  la formation. parce que j'avais envie de transmettre ce que j'avais appris pendant ces annĂ©es, parce que travailler chez PSA avait Ă©tĂ© extrĂȘmement formateur, sur notamment la gestion de projet, qui Ă  l'Ă©poque, leur gestion de projet Ă©tait vraiment reconnue dans le domaine informatique. Je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui. Je pense que oui, au niveau des process, ils ont toujours Ă©tĂ© plutĂŽt bons. Donc j'ai enseignĂ© et j'ai formĂ©. Alors enseigner, c'est au niveau de l'enseignement supĂ©rieur auprĂšs d'Ă©tudiants en alternance. C'Ă©tait trĂšs intĂ©ressant parce qu'ils Ă©taient Ă  la fois en entreprise et sur les bancs de l'Ă©cole. Et moi, c'Ă©tait des profils qui me convenaient bien plus que des Ă©tudiants classiques parce que moi, je suis une femme de terrain. J'aime passer Ă  l'action. La thĂ©orie, c'est bien, c'est important. Il faut comprendre ce qu'on fait. Il faut le rĂ©flĂ©chir, mais Ă  un moment donnĂ©, il faut passer Ă  l'action pour vraiment le comprendre et l'intĂ©grer. Donc, j'aimais beaucoup travailler avec eux. Puis, formation, c'est avec les entreprises. Donc j'ai fait ça, puis j'ai fait aussi du conseil en informatique, toujours dans ma spĂ©cialitĂ©. Et puis j'ai fait des rencontres. J'ai fait des rencontres, tout en me soignant. Je me suis de mon burn-out, parce que c'est quand mĂȘme une sacrĂ©e blessure. Je rentre dans la moyenne des gens qui ont fait un burn-out violent, c'est-Ă -dire que j'ai mis cinq ans Ă  m'en remettre, Ă  retrouver de l'Ă©nergie. Parce que j'avais vraiment cette grosse difficultĂ©, ce seuil Ă©nergĂ©tique en permanence, comme Ă©pĂ©e de DamoclĂšs, comme Ă©pĂ©e de DamoclĂšs au-dessus de la tĂȘte. À savoir que dĂšs que je forçais un peu... je m'effondrais complĂštement. Donc, il fallait absolument que j'apprenne Ă  Ă©couter ce corps que je n'avais pas Ă©coutĂ© pendant tant d'annĂ©es.

  • Speaker #1

    Ça se manifestait comment ? Tu parles d'effondrement ?

  • Speaker #2

    Je n'arrivais plus Ă  rĂ©flĂ©chir, je n'avais plus de volontĂ© et j'Ă©tais extrĂȘmement fatiguĂ©e, je devenais incapable de dormir. Donc, c'est un problĂšme quand mĂȘme. Et ça, pendant plusieurs annĂ©es. Et j'ai fait la connaissance de deux coachs. qui m'ont parlĂ© de leur job. Un coach, un exĂ©cutif coach, donc qui travaillait beaucoup avec des dirigeants d'entreprise. À cĂŽtĂ© de ça, une psychothĂ©rapeute coach. Donc, leur dos-regard Ă©tait vraiment trĂšs intĂ©ressant sur leur mĂ©tier. Puis, la vie faisant bien les choses, en mĂȘme temps, dans mon mĂ©tier de conseiller en informatique, on commençait Ă  m'appeler coach. Alors que je leur disais, mais non, moi, je ne suis pas coach. Je n'ai pas la formation. Pour moi, ça relĂšve de la psychologie. Donc, je sais bien qu'on parle de coach agile dans le domaine informatique, mais ça galvaude le terme de coach. l'expression. Et ça m'a intĂ©ressĂ©e, ça m'a interpellĂ©e, alors qu'en fait, ce n'Ă©tait pas du tout prĂ©vu au dĂ©part d'aller dans cette direction. Et je me suis formĂ©e Ă  ce moment-lĂ . Je me suis formĂ©e Ă  ce moment-lĂ , et c'est Ă  ce moment-lĂ  aussi, avant mĂȘme de commencer la formation, que j'ai eu des prises de conscience sur moi et d'un certain nombre de travaux que j'avais Ă  faire sur ma psychologie, notamment l'acceptation que j'avais subie des violences quand j'Ă©tais gamine. Et donc, le coaching m'a donnĂ© aussi des outils, en plus de tout un tas d'autres choses que j'ai apprises, pour me permettre de dĂ©passer tout ça, de me libĂ©rer de la souffrance, de guĂ©rir. C'est comme ça que j'ai commencĂ© en coaching. Et j'adore ce job, j'adore ce mĂ©tier, parce que les problĂ©matiques des gens se ressemblent toujours. Mais c'est toujours diffĂ©rent parce que chaque individu n'a pas la mĂȘme psychologie, n'a pas la mĂȘme façon d'apprĂ©hender les choses, n'a pas les mĂȘmes besoins, pas la mĂȘme ressentie. Et donc, je ne sais jamais ce qui va se passer. Et en mĂȘme temps, ça fait partie du mĂ©tier d'accepter que... que tout va pouvoir se passer. C'est une excellente leçon aussi sur la question de l'Ă©chec. Parce qu'en fait, face Ă  des gens, il y a des moments oĂč on n'arrive pas Ă  les aider Ă  dĂ©passer une limite qui les empĂȘche d'avancer et qui peut mĂȘme les faire souffrir. Et il a fallu apprendre Ă  accepter que... pas que je n'avais pas la science infuse, et donc de dĂ©passer le syndrome du sauveur que beaucoup de gens connaissent quand ils exercent ce mĂ©tier, en tout cas au dĂ©part, et dont il faut se libĂ©rer. VoilĂ  par rapport Ă  la partie professionnelle. Que dire d'autre ? Je ne sais pas, je suis mĂ©ditante depuis plusieurs annĂ©es. J'ai suivi un stage de Christophe AndrĂ©, le psychiatre qui promeut la mĂ©ditation en France en 2013. J'ai Ă©tĂ© Ă©ligible suite Ă  mon burn-out et parce que j'avais Ă©tĂ© aussi dĂ©pressive avant, suite Ă  mon histoire familiale. Mais je ne suis devenue vraiment mĂ©ditante qu'en 2018. Donc tu vois, tu as un espĂšce d'alignement des planĂštes. Pareil, je me suis mise au Hatha Yoga en 2016, oĂč lĂ  j'ai commencĂ© Ă  avoir des... Ă  comprendre certaines choses sur la rĂ©alitĂ© de la vie. Et progressivement, ça m'a aidĂ©e Ă  Ă©couter mon corps, Ă  le dĂ©tendre aussi. Je ne m'Ă©tais pas rendue compte que j'Ă©tais extrĂȘmement crispĂ©e toute ma vie. J'Ă©tais en alerte. C'est le principe des gens qui sont traumatisĂ©s. Ils sont en alerte en permanence. Donc voilĂ , il y a tout cet apprentissage qui s'est fait au fur et Ă  mesure. Et je me suis installĂ©e en Loire-et-Cher en 2021. Je suis une ancienne parisienne. J'habitais Ă  Paris dans le 14e. VoilĂ  en gros.

  • Speaker #1

    Merci. Ton parcours de vie dans les grandes lignes n'est pas sans rappeler celui de Laurence dont j'ai publiĂ© l'interview ces jours-ci. Je ne sais pas si tu as l'occasion de l'Ă©couter. Il y a beaucoup de similitudes. Et en tout cas, il y a beaucoup de similitudes dans mes invitĂ©s par rapport au burn-out. Un grand nombre. sont passĂ©s par cette Ă©tape-lĂ  de vie. Une dĂ©pression, donc de gros questionnements existentiels, ou un burn-out. C'est vraiment le point commun d'un grand nombre de mes invitĂ©s. Et comme si ça amenait vraiment vers un processus de transformation et de changement radical, et de reconnexion Ă  soi, et de pratiques comme toi, mĂ©ditatives. LĂ , je trouve que c'est assez marquant et marquĂ©. toutes ces similitudes qu'il y a entre vous et toutes les corrĂ©lations peut-ĂȘtre qu'il y a entre l'histoire de vie et Ă  un moment donnĂ© dans la vie, tu dis le corps qui parle. Toi aussi, tu parles d'effondrement. Laurence aussi, elle en parle dans ces mots-lĂ . Vous avez un vĂ©cu qui est commun sur ces questions-lĂ  et elle aussi, elle s'est engagĂ©e dans le coaching. Donc, c'est intĂ©ressant. Comment peut-ĂȘtre les Ă©vĂ©nements de vie finalement participent aussi Ă ... au dĂ©ploiement de qui on est ensuite dans sa vie professionnelle. À tous les niveaux,

  • Speaker #2

    je suis d'accord. C'est vrai que le burn-out, c'est une vĂ©ritable Ă©preuve. Et lĂ , tu dĂ©couvres que tu as un corps et qu'il n'est pas indestructible et qu'il faut absolument que tu apprennes Ă  l'Ă©couter et Ă  en prendre soin. C'est une vraie leçon de vie fondamentale parce qu'effectivement, on nous apprend Ă  dire que notre corps, on le contrĂŽle et on peut le forcer. Avec la volontĂ©, on peut en faire ce qu'on veut. Non, non, moi, je l'ai vĂ©cu. L'effondrement, ce n'est plus aucune volontĂ©. Moi, c'est ça qui me faisait avancer depuis toujours, d'ĂȘtre volontaire. Et d'un coup, il n'y avait plus rien. Donc, je pense qu'effectivement, c'est un point commun aussi avec pas mal de gens parce que l'effondrement du corps et de l'esprit ne se produisent pas par hasard. C'est bien parce qu'on n'a pas Ă©coutĂ©. Donc, c'est un rĂ©apprentissage et c'est un cadeau en fait. Sur le moment, je n'appelais pas ça un cadeau, que c'Ă©tait assez horrible. Tu dors plus, t'es pas bien, j'Ă©tais mĂȘme devenue, moi, agoraphobe, donc plus dĂ©pressive, enfin j'ai eu le 3 Ă  la totale. Je me suis mise Ă  manger, donc je suis devenue obĂšse, donc je me sentais mal dans mon corps,

  • Speaker #1

    donc j'Ă©tais pas bien du tout.

  • Speaker #2

    Mais aujourd'hui, je sais que c'Ă©tait un cadeau. Ça m'a obligĂ©e Ă  arrĂȘter de fuir cette rĂ©alitĂ© intĂ©rieure, qu'il fallait que je travaille sur moi pour devenir celle que je suis aujourd'hui. Et ça, c'est un cadeau qu'on se fait, quoi. Ou pas, d'ailleurs, on peut parfaitement choisir de ne pas regarder. Je connais des gens qui ont fait des burn-out, mais qui ont dĂ©cidĂ© de continuer Ă  avancer Ă  marche forcĂ©e.

  • Speaker #1

    Dans l'aprÚs-coup, quels ont été les signes que tu n'as pas su voir ou entendre avant l'effondrement ? Est-ce qu'il y en avait ? Oui,

  • Speaker #2

    j'Ă©tais devenue insomniaque. J'aurais peut-ĂȘtre dĂ» me poser des questions. J'Ă©tais extrĂȘmement nerveuse. J'Ă©tais agressive aussi, mais bon, c'est liĂ© aussi au sommeil. C'est liĂ© au sommeil, mais c'est liĂ© aussi au fait que... Je n'Ă©coutais pas ce qui se passait en moi et puis je me rappelle que quand je rentrais du bureau, j'avais envie d'hurler. Je souffrais Ă  l'intĂ©rieur, j'avais mal au plexus solaire, j'avais du mal Ă  respirer et je me rappelle que je tapais dans les murs. Et dĂšs que je retournais au bureau, je reportais mon masque, pouf, plus rien. Et dĂšs que je rentrais chez moi, je reprenais, je repartais dans cette souffrance que je ne comprenais pas. J'Ă©tais incapable de la nommer. Il a fallu donc du temps pour accepter de la voir. Il a fallu 2018 pour ĂȘtre capable de la nommer.

  • Speaker #1

    Ta vie s'est littéralement transformée depuis.

  • Speaker #2

    Ah oui !

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est aussi le début d'une forme, alors c'est un mot avec lequel je mets des pincettes ou des guillemets, mais une forme d'éveil aussi à toi, à la vie, à qui tu es, à tes capacités, à ta spiritualité ?

  • Speaker #2

    Alors les premiĂšres annĂ©es, ça a Ă©tĂ© l'acceptation que j'avais le droit d'ĂȘtre malade et de souffrir. C'Ă©tait surtout ça et j'ai acceptĂ© de me soigner les premiĂšres annĂ©es. Et puis... Et puis en 2016, je me suis enfin dĂ©cidĂ©e Ă  devenir mĂ©ditante. J'ai procrastinĂ© parce que j'ai fait le stage de Christophe AndrĂ© en 2013. Et donc, je mĂ©ditais en dilettante. Et en 2016, je suis enfin devenue mĂ©ditante. J'ai commencĂ© Ă  vivre des choses en mĂ©ditation assez Ă©tonnantes, des expĂ©riences transcendantes. Une en particulier qui m'a laissĂ© un peu sans voix et qui m'a amenĂ©e Ă  cet Ă©veil spirituel, entre autres, et Ă  me poser des questions sur la nature de la rĂ©alitĂ©. C'est que je mĂ©dite. je suis trĂšs zen, je suis calme, je suis contente. Ce n'est pas tous les jours comme ça, alors j'en profite. Et subitement, je vois un fƓtus dorĂ©. Donc d'abord, je me dis, c'est moi qui suis enceinte. Ça m'Ă©tonnerait, je faisais trĂšs attention Ă  cela. Puis subitement, je pense Ă  une amie qui cherche Ă  avoir des enfants et qui n'y arrive pas. Puis je dĂ©croche mon tĂ©lĂ©phone et je l'appelle et elle sort de chez la gynĂ©co et elle me dit que la gynĂ©co lui dit qu'elle va perdre le bĂ©bĂ©. Et moi, je lui sors tout de go. Non, tu vas le garder et c'est une fille. Mais je ne sais pas que j'ai l'information, mais elle est lĂ . Donc, je lui partage ça et elle a eu sa fille. Elle n'a pas perdu le bĂ©bĂ©. Donc, j'ai vĂ©cu cette expĂ©rience oĂč en fait, j'ai eu une information. qui ne m'appartient pas, qui je ne sais mĂȘme pas comment elle est arrivĂ©e. Et pourtant, elle est lĂ  et elle est vraie. Ça m'a un petit peu scotchĂ©, forcĂ©ment. Donc, ça m'a fait me poser des questions sur la rĂ©alitĂ©. Mais je dirais que la vie a le sens de l'humour et je me suis retrouvĂ©e Ă  ce moment-lĂ  Ă  faire des rencontres Ă©tonnantes. Par exemple, je suis tombĂ©e sur un homme Ă  une soirĂ©e pro. Tu vois, tu es en train de rĂ©seauter. Un type t'attrape par la manche et il t'explique qu'il est mĂ©dium et qu'il a un truc Ă  te dire. Tu ne crois pas Ă  la mĂ©diumnitĂ©, tu as Ă©tĂ© Ă©duquĂ© toi Ă  penser que la seule chose Ă  croire c'est la science, et lĂ  tu commences Ă  faire des rencontres qui n'auraient pas dĂ» avoir du sens pour toi, mais lĂ  tu Ă©coutes. tu t'Ă©tonnes toi-mĂȘme. Tu as aprĂšs Ă©coutĂ© ce qui se passe en toi et tu sens qu'il faut que tu Ă©coutes ce type que tu ne connais pas ni d'Eve ni d'Adam et tu ne crois pas Ă  la mĂ©diumnitĂ© et tu l'Ă©coutes. Et ça provoque des questionnements sur qui tu es. Il y a des choses que tu te rends compte que tu sais dĂ©jĂ  sur une autre forme de rĂ©alitĂ© mais que tu ne sais pas expliquer. Tu sais, ça te vient des tripes et c'est lĂ , c'est une Ă©vidence. Je me lĂąche un peu. J'avoue.

  • Speaker #1

    Tu nous partages ce que tu es en capacité de pouvoir nous partager et transmettre publiquement.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Rappelle-moi ta question.

  • Speaker #1

    Je te demandais au tout dĂ©part si finalement, le moment oĂč tu dĂ©marres la mĂ©ditation, tu fais un burn-out, tu dĂ©marres la mĂ©ditation, le yoga, est-ce que ce serait le point de dĂ©part de ton Ă©veil, entre guillemets ? Et donc, tu es venue Ă  parler de ce flash que tu as eu en mĂ©ditation, de cette rencontre avec cet entrepreneur mĂ©dium.

  • Speaker #2

    Et je commence Ă ... Ă  vivre des choses qui ne devraient pas ĂȘtre lĂ . Avoir par exemple des plumes qui tombent de mon plafond alors qu'en fait, il n'y a pas d'oreiller dans la piĂšce en plume et je n'ai pas d'oreiller en plume Ă  la maison, mais ça se produit.

  • Speaker #1

    Ni d'oiseau.

  • Speaker #2

    Il n'y a ni d'oiseau dans l'appart. Les fenĂȘtres sont fermĂ©es et tu as des plumes qui tombent. Tu sens des frĂŽlements, tu sens des odeurs, il y a des trucs qui se manifestent. Ce n'Ă©tait pas prĂ©vu au programme, tu n'y crois absolument pas, mais pourtant c'est lĂ . et lĂ  tu tombes un peu dĂ©nu j'ai lu d'ailleurs Patricia DarĂ© la journaliste mĂ©dium Ă  l'Ă©poque qui raconte qu'elle a pensĂ© qu'elle Ă©tait folle et est allĂ©e voir un psy et elle se met Ă  faire la biographie de ce psy en direct devant lui c'est pas prĂ©vu au programme, mais elle se met Ă  Ă©crire, c'est comme une force extĂ©rieure Ă  elle qui la pousse Ă  le faire. Et le psy, il dit, oui, c'est ma vie, et vous ĂȘtes mĂ©dium, il n'y a pas Ă  discuter pendant huit jours. Et moi, ça m'a rassurĂ©e. Il y a d'autres gens qui m'ont rassurĂ©e sur ce que je vivais, c'est des gens comme Philippe Guillement, l'ingĂ©nieur physicien qui parle de la physique, de la conscience. Je me suis dit, bon, ma fille, t'es pas complĂštement dingue, il se passe des trucs qui ne sont pas prĂ©vus au programme, que tu n'as jamais voulu, que tu as toujours cru que c'Ă©tait des fadaises pour les gens crĂ©dules. et pourtant c'est lĂ  t'en fais quoi de tout ça ? alors au dĂ©part j'ai refusĂ© la rĂ©alitĂ© j'ai mis ma tĂȘte dans le sable comme une autruche et j'ai attendu que ça se passe mais ça s'est pas passĂ© ça a persistĂ© un peu comme si ça avait une volontĂ© propre et que ça avait dĂ©cidĂ© toi Christelle tu vas voir tu vas comprendre ce qui se passe puis Ă  un moment donnĂ© j'ai lĂąchĂ© prise j'ai acceptĂ© et j'ai commencĂ© Ă  ĂȘtre initiĂ©e Ă  la vĂ©ritĂ© de ce que je suis et Ă  la vĂ©ritĂ© de ce qu'est la vie l'invisible est lĂ  en permanence et il interagit avec nous. Donc comme je te disais au dĂ©part, ces sujets-lĂ , je n'en parle qu'avec les gens qui ont envie d'en parler et qui sont prĂȘts Ă  l'accueillir. Les autres, je leur fous la paix parce que j'ai Ă©tĂ© comme eux. Je sais parfaitement qu'il y a un moment donnĂ©, on est prĂȘt ou pas d'ailleurs Ă  accueillir ce genre de choses. Mais je voudrais ajouter Ă  cela, c'est qu'il ne s'agit pas de... Ce dont je suis en train de parler, c'est vraiment de spiritualitĂ© dans le sens oĂč qu'est-ce qu'on fait lĂ , qu'est-ce qu'on vient apprendre, etc. Les facultĂ©s Ă©ventuellement extraterrestriales, mĂ©dium, voyant, etc. Ce sont des outils Ă©ventuellement pour ceux qui ont ces capacitĂ©s. Mais ce qui est avant tout important, c'est comment je choisis de vivre dans ce monde. Quelles sont mes valeurs ? Qui est-ce que je choisis d'ĂȘtre ? Est-ce que je dĂ©cide, par exemple, de continuer Ă  mentir, comme je peux l'avoir fait moi en portant un masque ? Est-ce que je continue Ă  me mentir Ă  moi-mĂȘme sur qui je suis et aux autres ? Ou est-ce que je dĂ©cide enfin de devenir moi avec toutes les faiblesses que ça suppose parce que l'ĂȘtre humain est imparfait ? Et c'est comme ça que tout a commencĂ©. C'est effectivement accepter d'Ă©couter ce corps, d'Ă©couter mon esprit aussi, ce qui se passait en moi. Alors Ă  ce moment-lĂ , j'ai pu entendre des choses qui n'auraient pas dĂ» ĂȘtre lĂ  et accepter aussi de parler par exemple Ă  ce mĂ©dium. Avant, je leur ai dit bon, t'es mignon, mais va jouer ailleurs

  • Speaker #1

    Et accepter d'en parler aujourd'hui publiquement.

  • Speaker #2

    Oui, et oui, c'est une nouvelle Ă©tape.

  • Speaker #1

    Ce que tu n'as pas fait jusqu'à présent. Je sais qu'on en a déjà parlé au tout début, quand on a fait connaissance. C'est quelque chose que... je ne mets pas nécessairement en avant et qui se révÚlent dans tes séances avec tes clients en fonction effectivement de ce qu'ils sont en capacité de pouvoir entendre ou pas. Mais ça reste dans ton cabinet.

  • Speaker #2

    Ça restait jusque-lĂ  effectivement de l'ordre du privĂ© et Ă©ventuellement, occasionnellement, avec certains clients. mais comment est-ce qu'on est entier si on cache une partie de soi-mĂȘme ? C'est compliquĂ©. Et je me rends compte que plus j'ouvre les vannes et j'en parle, plus c'est accueilli positivement. Je m'applique d'ailleurs Ă ... Ă  tenir un discours qui est cohĂ©rent, structurĂ©, pas tenir un espĂšce de discours de bisounours, comme je peux entendre certains, je les appelle les spiritualistes, avec des grands guillemets, oĂč en fait, ils nous parlent qu'on est des esprits de lumiĂšre, qu'on est parfait, etc. Je ne suis pas d'accord avec ce type de discours. C'est trĂšs bisounours, la rĂ©alitĂ©, elle est diffĂ©rente, c'est comme... Je vais donner un autre exemple, c'est par rapport Ă  la psychologie positive. La psychologie positive, si on l'applique de maniĂšre un peu bĂȘte et mĂ©chante, ça signifie qu'on ne voit que ce qu'il y a de positif dans la rĂ©alitĂ© et on exclut complĂštement la partie nĂ©gative. Non, la psychologie positive, c'est dĂ©cider de voir d'abord ce qu'il y a de positif. Si je rĂ©sume de maniĂšre un peu simpliste, mais d'avoir conscience qu'il y a aussi des aspects qui ne sont pas positifs dans la situation et ĂȘtre capable de les gĂ©rer. Mais d'un point de vue psychologique, si on commence Ă  regarder les choses du point de vue nĂ©gatif, on est en train de se fermer aux opportunitĂ©s et aux possibles des situations et dans notre capacitĂ© Ă  rĂ©soudre facilement les problĂšmes. Si on part d'une psychologie positive, on est dans l'ouverture. Donc les problĂšmes se manifestent, parce qu'il y en aura toujours. Dans la vie, on a tout le temps des emmerdes. ça s'arrĂȘte jamais mais on devient capable de les gĂ©rer de maniĂšre fluide et de maniĂšre moins Ă©nergivore aussi et on va beaucoup moins aussi dans les situations d'Ă©chec et en spiritualitĂ© c'est exactement la mĂȘme chose il y a tout un pan de gens qui pensent qu'en fait c'est le monde des bisounours tout est ok c'est facile et c'est simple non il faut arrĂȘter un petit peu avec ça devenir spirituel c'est un cheminement psychologique psychique un peu c'est un questionnement sur l'endroit oĂč on veut aller. C'est-Ă -dire, c'est ça le libre-arbitre, c'est qu'est-ce que je souhaite apprendre, oĂč est-ce que je veux aller, qui est-ce que je choisis d'ĂȘtre, non pas par rapport Ă  mon histoire passĂ©e, mais par rapport Ă  ce que je suis dans le prĂ©sent. Donc, ça veut dire travailler son histoire passĂ©e et puis rester humble. Parce que malheureusement, je trouve quand mĂȘme qu'il y a beaucoup d'Ă©go dans l'approche spirituelle de certaines personnes. Et ça, ça empĂȘche aussi de voir une partie de... de la rĂ©alitĂ© telle qu'elle est.

  • Speaker #1

    Tu es spécialisée dans l'intelligence émotionnelle et le deep coaching. C'est la premiÚre fois que j'entendais parler de deep coaching. Je pense plutÎt deep state, mais tu nous en dis un peu plus sur ce que c'est que l'intelligence émotionnelle. D'ailleurs, tu as fait un poste là-dessus hier, non ? Tu parlais du moins d'intelligence.

  • Speaker #2

    Je ne parlais pas du deep coaching. Je parle d'un autre sujet, mais effectivement, on a un problĂšme avec la notion de l'intelligence, c'est-Ă -dire qu'aujourd'hui, on raccorde l'intelligence avec le QI, le quotient intellectuel, mais on n'est pas que rationnel, on est aussi des ĂȘtres d'Ă©motion, et notre histoire nous raccorde Ă  des fonctionnements inconscients qui ne sont pas rationnels du tout. Et la plupart de nos dĂ©cisions n'ont strictement rien Ă  voir avec la rationalitĂ© de la situation, mais avec ce que nous sommes dans l'instant prĂ©sent en fonction de notre histoire passĂ©e. Donc on en revient Ă  ce que je disais juste avant vis-Ă -vis de la notion pour moi de spiritualitĂ©, qui est que le passĂ©, si on ne le travaille pas, il vient brouiller le prĂ©sent. Alors ce n'est pas pour autant qu'on devient des ĂȘtres purement rationnels, nous ne sommes pas des machines, mais on devient des ĂȘtres qui Ă©coutons nos Ă©motions, nos corps et aussi notre facultĂ© de raisonnement. d'analyse et qui sommes capables de prendre des dĂ©cisions plus en adĂ©quation avec ce qu'est la rĂ©alitĂ© et non pas telle qu'on l'imagine par rapport Ă  notre histoire passĂ©e. Le deep coaching, c'est pour me dĂ©marquer par rapport aux deux types de coaching qui sont le plus connus, qui sont le coaching de la performance, c'est-Ă -dire qu'en fait le coaching oĂč on modifie l'environnement extĂ©rieur pour pouvoir continuer Ă  avancer. avec, par exemple, je travaille dans une entreprise, le job que j'exerce ne me convient pas, je quitte l'entreprise ou alors je change de service. D'accord ? Ce n'est pas je travaille sur moi pour savoir quel est le meilleur job sur moi, c'est je prends une dĂ©cision, je change d'environnement. Tu as un deuxiĂšme type de coaching qui est celui du dĂ©veloppement personnel. Je n'aime pas le terme, je trouve qu'il est complĂštement galvaudĂ©, il y a un petit peu tout et n'importe quoi. Donc, Deep Coaching, ça me plaĂźt bien parce qu'il inclut les deux. Moi, je pense que dans la vie, le changement, c'est Ă  base d'introspection, savoir qui je suis, quelles sont mes limites et comment est-ce que je peux les dĂ©passer pour atteindre mes objectifs. Et de l'autre, modifier aussi son environnement extĂ©rieur, parce qu'il y a forcĂ©ment des choses dans l'environnement qui induisent aussi des fonctionnements qui ne permettent pas d'avancer. Donc, deep coaching, c'est pour me dĂ©marquer. Puis parce que personne ne sait ce que c'est, donc on me pose la question. Donc, ça crĂ©e de la curiositĂ©.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça veut dire si on le traduit littéralement ?

  • Speaker #2

    Du coaching profond. Donc, effectivement... On ne vient pas me voir pour, je ne sais pas, qu'est-ce que je pourrais donner comme exemple ? Je n'arrive pas Ă  gĂ©rer mon temps et mes prioritĂ©s. J'hĂ©site entre deux formations pour ça. Laquelle est-ce que je dois choisir ? Alors, pas en tant que conseil, mais me demander de les questionner jusqu'Ă  ce qu'ils fassent un choix. Non, moi, on vient me voir quand on a essayĂ© plusieurs outils de gestion du temps et des prioritĂ©s et qu'en fait, ça ne marche toujours pas, on n'y arrive pas. Ça veut dire que... en fait, concrĂštement, qu'il y a des mĂ©canismes inconscients qui se mettent en route pour que, justement, on n'arrive pas Ă  gĂ©rer son temps et ses prioritĂ©s parce qu'il y a quelque chose dans la rĂ©alitĂ© qu'on ne veut pas voir. C'est un exemple. Ou alors, si on parle d'intelligence Ă©motionnelle, il y a des managers qui viennent me voir parce qu'ils n'arrivent pas Ă  fonctionner avec certains de leurs collaborateurs ou un de leurs managers. et cette personne leur tape sur le systĂšme nerveux. Ils n'arrivent pas Ă  dĂ©passer cette difficultĂ©, et en fait les relations sont trĂšs compliquĂ©es, et ils ne comprennent pas d'oĂč ça vient. Donc lĂ  aussi, on va aller chercher Ă  l'intĂ©rieur d'eux. Quels sont les mĂ©canismes ? Quelles sont les Ă©motions qui se manifestent pour leur permettre de dĂ©passer cette difficultĂ© ? Je vais donner un exemple concret, un truc qui m'est arrivĂ© il y a plusieurs annĂ©es avec un chauffeur de taxi. Ce sera beaucoup plus clair comme ça. Le chauffeur de taxi dĂ©cide de me raconter son expĂ©rience quand il Ă©tait salariĂ©. Il me disait je ne supportais pas mon manager, ce type Ă©tait un menteur et un manipulateur, je ne le supportais pas. Alors moi, je lui ai demandĂ© En quoi ĂȘtes-vous un manipulateur ? Et lĂ , il m'a rĂ©pondu, alors j'ai eu du bol, il aurait pu me dire, il m'envoyait balader, me dire de sortir de son taxi, parce que ça peut ĂȘtre trĂšs trĂšs violent d'un point de vue psychologique. Je lui ai demandĂ© et il m'a rĂ©pondu qu'effectivement, il Ă©tait un manipulateur pour se protĂ©ger des autres. Alors je lui ai dit Vous ne supportiez pas votre manager. En gros, dans les grandes lignes, parce qu'on n'Ă©tait pas en sĂ©ance, vous ne le supportiez pas parce qu'en fait, il reflĂ©tait quelque chose que vous n'aimez pas chez vous, ĂȘtre un manipulateur. Donc soit vous acceptez que vous ĂȘtes un manipulateur et c'est ok, c'est vous que ça regarde, soit vous dĂ©cidez de changer. et de vous protĂ©ger autrement ou de faire confiance.

  • Speaker #1

    Comment comprendre alors toutes les rencontres que l'on fait dans notre vie avec des manipulateurs ? Ça va renvoyer quelque chose de nous à chaque fois ?

  • Speaker #2

    Alors lĂ , on rentre sur un sujet qui est super Ă©pineux, parce qu'en fait, il y a des gens qui vont penser que ça va induire de la culpabilitĂ© et une forme de responsabilitĂ©. Quand on tombe sur des menteurs et des manipulateurs, lĂ , c'est quand mĂȘme des cas qui sont super particuliers. Donc, je ne pense pas qu'on puisse... Ça me semble compliquĂ©, lĂ , pendant une interview, d'expliquer ça parce que... Les gens qu'on rencontre ont une fonction de nous apprendre quelque chose, de nous permettre de confirmer qu'on a changĂ©. D'accord ? En aucune maniĂšre, ça fait de nous forcĂ©ment... Comment dire ? Ça ne nous rend pas forcĂ©ment responsables de la situation. C'est-Ă -dire, par exemple, une femme qui se fait violer, il ne faut pas qu'elle pense qu'elle est responsable, par exemple, de ce qui s'est passĂ©. celui qui est responsable de ce qui s'est passĂ©, c'est le violeur. Elle est victime, il n'y a aucun doute lĂ -dessus. MĂȘme face Ă  un manipulateur, la personne qui subit la manipulation est une victime. Mais au niveau psychologique, effectivement, si ça se produit de maniĂšre rĂ©pĂ©titive, il y a de quoi se poser la question, qu'est-ce qu'on n'arrive pas Ă  voir de la rĂ©alitĂ© qui fait qu'on tombe sur ces prĂ©dateurs ? Tu vois, tout simplement, sans aller d'en dire, oui, c'est de ta faute, parce qu'effectivement, il y a des... des coaches qui n'ont pas de formation de coaching professionnel, qui est un titre au RNCP, donc c'est un titre professionnel reconnu par le ministĂšre du Travail, qui avance ce genre d'Ăąnerie, comme quoi on est responsable de ce genre de situation. Il faut relativiser, c'est un peu bĂȘte et mĂ©chant comme discours, et puis ça fait beaucoup de mal Ă  ceux et celles qui ont subi ce genre d'agression.

  • Speaker #1

    Peut-ĂȘtre pour rebondir sur l'exemple que tu donnes de ton chauffeur de taxi, ça fait plus penser au mĂ©canisme de la projection. C'est vrai. D'identifier, de faire le reproche Ă  l'autre de ce que, d'une part en soi, on a du mal effectivement Ă  reconnaĂźtre ou Ă ... Ă  identifier ?

  • Speaker #2

    Je ne voulais pas dire projection parce que les gens ne connaissent pas forcément. Moi, je l'ai découvert en formation de coach.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un mĂ©canisme de dĂ©fense plutĂŽt psychotique, mais sans parler des mĂ©canismes pervers parce que lĂ , on est dans un sujet un peu Ă©pineux. Puis lĂ  aussi, c'est un fourre-tour. Tout le monde est pervers aujourd'hui alors que c'est bien plus compliquĂ© que ça. C'est ĂȘtre prudent dans les termes que l'on emploie, dans les analyses, peut-ĂȘtre effectivement, en cavaliĂšre, qu'on peut faire aussi des situations, des gĂ©nĂ©ralisations, mais tu fais bien aussi de le rappeler. des dĂ©rives ou des appropriations de concepts qui sont erronĂ©es.

  • Speaker #2

    Mais c'est ce que je disais au tout dĂ©part, c'est qu'en fait, ce n'est pas parce qu'on vit des choses qui se ressemblent qu'en fait, on a les mĂȘmes besoins et que la rĂ©solution sera la mĂȘme. Ça, c'est une aberration qu'on voit beaucoup sur les rĂ©seaux sociaux, des gens qui affirment qu'en fait, pour tout le monde, il y a une solution unique qui va fonctionner. Ça, pour les gens qui sont en souffrance, ça peut ĂȘtre extrĂȘmement destructeur, parce qu'Ă  partir du moment oĂč tu penses que tu n'es pas dans la norme, tu te dis mais je ne comprends rien, je suis un imbĂ©cile, gna gna Enfin bref, ça peut aller trĂšs loin. Si en plus tu as une faible estime de toi-mĂȘme, alors lĂ , tu peux ĂȘtre encore plus en souffrance Ă  cause de ça. Tu dĂ©veloppes de la culpabilitĂ©, tu penses que tu es diffĂ©rent des autres.

  • Speaker #0

    C'est horrible. Je veux dire, les gens qui font ça n'ont absolument aucune conscience de ce qu'ils fabriquent. Ou alors, ils ont de mauvaises intentions. Il y a de tout, de toute façon, dans ce monde.

  • Speaker #1

    Si on parle de tes engagements, tu es bĂ©nĂ©vole dans les coachings du cƓur. Oui. Tu nous dis un petit peu comment tu t'es retrouvĂ©e Ă  ĂȘtre bĂ©nĂ©vole lĂ -bas. Qu'est-ce que c'est comme association ? Qui est-ce qui peut en bĂ©nĂ©ficier ? Est-ce que c'est national ?

  • Speaker #0

    C'est une association nationale qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 2021 par Éric Chabot en rĂ©ponse aux Ă©vĂ©nements qui se passaient dans notre pays et dans le reste du monde parce que ça gĂ©nĂšre pas mal de souffrances psychologiques. L'idĂ©e, c'Ă©tait d'aider les gens Ă  pouvoir rebondir malgrĂ© la situation et puis au moins ĂȘtre capable d'avoir une oreille attentive aux difficultĂ©s des autres parce qu'il y avait beaucoup de besoins. Cette association permet aux gens qui ont un revenu mensuel de 1700 euros maximum de pouvoir ĂȘtre accompagnĂ©s par un coach professionnel avec justement le titre de coach professionnel au RNCP. Il y a un contrat qui est fait avec l'association, le coach et le coachĂ©, et il y a un nombre de sĂ©ances maximum qui monte, je crois, Ă  10 max pour l'accompagnement. Donc, c'est lescoachingducorps.com ou fr, j'ai un trou de mĂ©moire, on mettra le lien. Et moi, je suis bĂ©nĂ©vole depuis janvier. C'est un beau cadeau d'avoir trouvĂ©, enfin, cette association. Parce qu'en tant qu'aidant, on a tous envie de pouvoir, Ă  un moment donnĂ©, aider les autres, mĂȘme ceux qui n'ont pas les moyens. Parce que je ne vis pas d'amour et d'eau fraĂźche, mais Ă  un moment donnĂ©, il y a cette... ce questionnement qui se manifeste, comment est-ce que je fais pour aider les gens qui sont en difficultĂ© mais qui n'ont pas les moyens, alors que moi j'ai besoin aussi de gagner de l'argent pour vivre, c'est important. Et je ne trouvais pas d'association jusque-lĂ  qui me correspondait. Ils sont sĂ©rieux, j'aime beaucoup leur conception du coaching, elle est vraiment cadrĂ©e comme prĂ©vue, dans le cadre du domaine du coaching professionnel. Et de deux... Il laisse la libertĂ© aux adhĂ©rents, c'est-Ă -dire les coachs bĂ©nĂ©voles, d'aller voir des associations, de proposer des actions nouvelles. Ce qui pour moi est extrĂȘmement nouveau parce que je gravite depuis des annĂ©es dans le monde associatif, mais j'ai souvent l'impression qu'on nous demande de rester Ă  notre place et d'attendre que les autres nous proposent des choses. Mais je n'ai pas le profil, comme je disais tout Ă  l'heure, je suis quelqu'un qui aime aller sur le terrain, j'aime pas rester Ă ... Ă  ce qu'on me donne la bĂ©quille, parce que ce n'est pas comme ça qu'on apprend. Et donc, lĂ , moi, ça me permet, dans le noir et cher, d'aller voir des associations que je ne connais pas et de leur proposer mes services en tant que bĂ©nĂ©voles pour des demandeurs d'emploi et d'autres types de profils.

  • Speaker #1

    Par le biais de cette association ? Oui. D'accord. Tu as crĂ©Ă© le podcast La Voix du Manfoutisme qui aborde la notion de souverainetĂ© intĂ©rieure. Alors moi, j'ai eu la joie de participer Ă  ton podcast et d'avoir Ă©tĂ© interviewĂ©e. J'Ă©tais la premiĂšre invitĂ©e. J'ai deux questions. C'est quoi la souverainetĂ© intĂ©rieure pour toi ? Et c'est quoi le manfoutisme ? Parce qu'avant d'ĂȘtre le nom de ton podcast, l'aventure du manfoutisme, c'Ă©tait aussi ton... ta tagline, enfin, comment dire ? ou ton Ă©tat d'esprit, c'est ce qui Ă©tait dĂ©jĂ  notifiĂ© sur tes rĂ©seaux, ta philosophie.

  • Speaker #0

    Ça, c'est la traduction de tout mon cheminement personnel, tant philosophique, psychologique et spirituel, qui m'a amenĂ©e Ă  cela. C'est trĂšs personnel parce que j'associe la notion de voix qui peut faire penser Ă  du bouddhisme et le manfoutisme. Ces deux choses, dĂ©jĂ  j'ai l'esprit de contradiction et puis je trouvais que c'Ă©tait plutĂŽt marrant de mettre un truc un peu dĂ©calĂ© plutĂŽt que de mettre un terme un peu sĂ©rieux. Donc ça, bon, ça correspond Ă  ce que je suis, j'aime bien un peu associer tout ça ensemble. Et le morphoutisme, c'est en fait le lĂącher prise. C'est Ă  la fois en avoir rien Ă  faire de tout et en mĂȘme temps s'investir quand il y a quelque chose qui est important pour soi. C'est pas se considĂ©rer comme indispensable. Les cimetiĂšres sont plein de gens indispensables. C'est considĂ©rer qu'on a le temps de faire les choses qu'on a besoin de faire, etc. En d'autres termes, c'est se foutre la paix. Je ne sais pas, j'ai entendu quelqu'un sur LinkedIn, quelqu'un Ă©crire, c'est foutez-vous la paix Maintenant, je crois que c'est un confrĂšre des coachings du cƓur qui a dit ça. Et je trouve ça super comme expression, parce qu'en fait, on nous apprend Ă  ĂȘtre dans le contrĂŽle et Ă  avancer toujours Ă  marche forcĂ©e. Et le manfoutisme, c'est vraiment... Il faut arrĂȘter, il faut profiter de la vie et arrĂȘter de s'attacher Ă  des choses qui n'ont pas d'importance. qui ne servent strictement Ă  rien. Et ça rejoint la question de la souverainetĂ© intĂ©rieure, parce que la souverainetĂ© intĂ©rieure, c'est pouvoir dĂ©cider de ce que l'on veut faire, comme on le veut, sans ĂȘtre impactĂ© par le monde extĂ©rieur. Ça rejoint aussi ce qui se passe en mĂ©ditation. Par exemple, tu apprends Ă  entendre les bruits du monde extĂ©rieur, mais qu'en fait, ça ne change pas ton Ă©tat intĂ©rieur de paix et de sĂ©rĂ©nitĂ©. Et bien, c'est exactement pareil. Tu peux entendre le monde extĂ©rieur qui est en train d'hurler. comme il s'est passĂ© ces derniĂšres annĂ©es, et ĂȘtre capable de rester solide et de rester clair dans tes convictions et de dĂ©cider du chemin que tu veux prendre dans la vie, sans entrer dans les mĂ©canismes de peur, etc. Attention, pour ça, il ne faut pas regarder la tĂ©lĂ©. On peut Ă©viter certains trucs. Il faut s'informer un petit peu, mais il ne faut pas, comment dire, Ă©couter en boucle un certain nombre d'informations. Sinon, ta souverainetĂ© intĂ©rieure, c'est filochĂ© parce que tu vas rentrer dans les mĂ©canismes de peur, d'anxiĂ©tĂ©, etc. Automatiquement, parce que quand on nous rĂ©pĂšte des informations, toujours les mĂȘmes. et qui sont nĂ©gatives. On est fait de chair et de sang, et Ă  un moment donnĂ©, on pĂšte un cĂąble. Ça me paraĂźt Ă©vident. Et donc, moi, je veux montrer aux gens qu'avec la souverainetĂ© intĂ©rieure, on est libre de faire ce que l'on veut, mais aussi, on est capable de changer ce monde. C'est une dĂ©couverte que j'ai faite en 2021 qui m'a fait prendre conscience qu'on n'Ă©tait pas dans cette situation d'impuissance apprise, comme l'appelle Idrissa Berkane. qui est neuroscientifique, etc.

  • Speaker #1

    Oui, qui a un concept de Seligman, pour expliquer la dépression.

  • Speaker #0

    Et qui est vraiment gĂ©nial, parce qu'on est Ă©duquĂ©s depuis toujours Ă  penser que de toute façon, on n'a pas le choix, et que le systĂšme, il fonctionne tel qu'il est, et que nous, on doit faire avec. Mais le systĂšme dans lequel nous Ă©voluons, il existe bien parce que nous, dĂ©jĂ , on accepte son existence et qu'on le fait tourner. Si demain, on dĂ©cide de fonctionner diffĂ©remment, le systĂšme va bien devoir s'adapter Ă  nous. Ça revient aussi Ă  transformer le monde. Donc la souverainetĂ© intĂ©rieure, ça mĂšne aussi Ă  ça, parce que ça mĂšne aussi Ă  la souverainetĂ© collective. Et en 2021, j'ai fait un post sur LinkedIn oĂč je... J'ai fait un peu un coup de gueule vis-Ă -vis des Ă©vĂ©nements qu'on connaĂźt tous, qui se produisaient vis-Ă -vis de la vaccination, etc. Par exemple, ma mĂšre rentrait en Ehpad Ă  ce moment-lĂ , et moi j'Ă©tais littĂ©ralement morte de trouille pour elle, parce qu'ils allaient forcĂ©ment la vacciner, alors que son mĂ©decin avait dit qu'il fallait d'abord qu'elle aille voir un allergologue, parce que ma mĂšre a un terrain allergique extrĂȘmement important, et ça aurait pu ĂȘtre mortel pour elle. Et moi j'Ă©tais complĂštement furaxe, mais en mĂȘme temps, je ne vais pas rentrer dans le dĂ©tail de... de mon histoire familiale, mais en fait, j'ai rien pu faire sur le fait qu'elle aille en maison de retraite. Et donc j'ai fait un poste lĂ -dessus en faisant un coup de gueule, en disant, en gros, on lui met un flingue sur la tempe et tout le monde trouve ça normal pour le bien collectif. Je me suis fait insulter, bien Ă©videmment, par plein de gens. Et mon compte a Ă©tĂ© littĂ©ralement bloquĂ© pendant un mois et demi. Moi, illustre inconnu, j'ai un tel pouvoir d'influence qu'on est obligĂ© de bloquer mon compte. Moi, ça m'a fait rĂ©flĂ©chir. Je me suis dit, donc en fait, on nous a expliquĂ© que nous n'Ă©tions que des gouttes d'eau qui formions l'ocĂ©an, donc qui constituent le systĂšme. Mais en fait, non, c'est nous, ce sont les gouttes d'eau qui font l'ocĂ©an. Donc nous avons un pouvoir monstrueux, au niveau communicationnel, mais au niveau de nos actes aussi, pour faire de ce monde ce qu'on en veut. Et c'est comme ça que, si tu veux, le cheminement est venu pour crĂ©er ce podcast sur la souverainetĂ©, parce que plus on est droit dans ses baskets, qu'on s'accepte tel que l'on est, oĂč on transforme ce qui nous pose un problĂšme, on en a dĂ©jĂ  parlĂ© un petit peu tout Ă  l'heure, plus on a conscience qu'on est tous interconnectĂ©s, tous les ĂȘtres vivants, j'inclus aussi les arbres, l'herbe, les animaux, on est tous interconnectĂ©s, donc il y a toujours des consĂ©quences dans tout ce que l'on fait. et des consĂ©quences qui peuvent ĂȘtre positives ou nĂ©gatives, ça pousse Ă  la rĂ©flexion et Ă  se dire il faudrait peut-ĂȘtre que je fonctionne autrement Et c'est ça aussi la souverainetĂ©. En fait, si tu veux, si on vous devait rĂ©pondre vraiment Ă  ce que c'est la souverainetĂ©, on y passerait des heures. Et je ne suis mĂȘme pas sĂ»re qu'on arriverait Ă  une dĂ©finition finale parce qu'en fait, c'est pour ça que je commence Ă  donner la parole Ă  d'autres personnes. Et tu as Ă©tĂ© la premiĂšre, et je te remercie, mardi, Ă  accepter que je t'interviewe. Elle sort d'ailleurs dans 15 jours, ton interview. pour montrer que la souverainetĂ© intĂ©rieure, ça passe par des cheminements totalement diffĂ©rents d'une personne Ă  une autre, mais que ça nous permet de grandir, d'ĂȘtre de plus en plus conscients de nous-mĂȘmes et du monde, et donc d'interagir avec beaucoup plus d'intelligence et de conscience par rapport Ă  ce que l'on fait.

  • Speaker #1

    VoilĂ . Tout devient ce non-conformisme, pas dire anti-conformisme, qui sera encore dans la dualitĂ©. Le fait que tu puisses, toi, dĂ©cider de reprendre ta souverainetĂ© intĂ©rieure, de faire ce que tu veux comme tu en as envie, de dire ce que tu penses, de faire ce que tu dis, et de dire ce que tu fais, et des fois dans un langage, comment dire, un peu cru. Enfin, voilĂ , tu t'exprimes pleinement. D'oĂč ça te vient, ça ?

  • Speaker #0

    Je crois que je suis nĂ©e comme ça. J'ai toujours Ă©tĂ© trĂšs douĂ©e pour voir les trucs qui clochent. Je toujours ai l'esprit de contradiction. J'ai toujours adorĂ© faire des blagues et de prendre les gens Ă  contre-pied, Ă  dĂ©stabiliser, mais gentiment, sans mĂ©chancetĂ©. Je n'avais pas conscience Ă  l'Ă©poque que ça pouvait ĂȘtre mal perçu par les autres. Maintenant, ça va, je suis un peu plus consciente de moi. Mais Ă  l'Ă©poque, tant que je n'avais pas travaillĂ© sur moi, j'ai fait des bĂȘtises avec les autres. Ce non-conformisme, c'est... C'est avant l'Ăąge de 10 ans, j'ai su que ce monde, il Ă©tait bizarre, il y avait un problĂšme, il Ă©tait dĂ©calĂ©. Et c'est comme ça, je ne sais pas rĂ©pondre Ă  ta question parce que je suis comme ça. Et on m'a dit, pour la question du vocabulaire un peu cru, c'est aussi parce qu'on m'a dit, les filles, ça ne parle pas comme ça. Alors moi, j'ai dĂ©cidĂ©, forcĂ©ment, par esprit de contradiction, que je parlerais comme j'avais envie.

  • Speaker #1

    Et des petites filles, tu avais déjà analysé ce qui se passait dans le monde et ce décalage ? Ou toi, tu te sentais en décalage avec le monde dans lequel tu vivais à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Ah oui, depuis toujours, depuis toute petite, je me sens décalée. Et puis il y a eu, je me rappellerai toujours, alors je n'avais pas 10 ans, et je me suis dit, ce monde est injuste, c'est un monde d'hommes. Il est aberrant, ce monde, sans les femmes, il n'y a pas d'avenir pour l'humanité. Mais on me dit que je suis inférieure. Alors, j'ai décrété que tout ce qui était aux hommes était à moi. J'ai réclamé, j'avoue, à l'époque, un circuit automobile à mes parents, qui ont bien évidemment refusé, parce que j'étais une fille, grand Dieu, mais qu'est-ce qu'elle est en train de demander ?

  • Speaker #1

    Moi, j'en ai eu un.

  • Speaker #0

    Ah bah, tu as eu de la chance. Et donc, je piquais les jouets de mon frÚre. forcément.

  • Speaker #1

    Mais comment tu t'es acclimatée à ce monde avec lequel tu te sentais en décalage ? Est-ce que ça a créé une souffrance ? Comment tu le vivais ou comment tu le vis ? Est-ce que ça a évolué ? Comment tu as fait avec ça ?

  • Speaker #0

    Pendant trĂšs longtemps, j'ai fait avec, avec des bouts de ficelle. Tu n'es pas Ă  ta place. Tu essaies de rentrer dans un moule oĂč en fait, tu ne rentres jamais parce qu'en fait, tu ne corresponds pas du tout. Mais en mĂȘme temps, plus j'entends les gens et plus je crois qu'en fait, c'est le problĂšme d'absolument tout le monde. On devrait plutĂŽt nous apprendre Ă  accepter notre diffĂ©rence et Ă  l'aimer plutĂŽt que de nous demander de tous se ressembler. Cette espĂšce d'oxa oĂč en fait, comme on a deux bras, deux jambes, on est tous pareils, c'est un peu insupportable. Et en fait, ça tue aussi notre potentiel crĂ©atif. C'est ce dont je parle dans le dernier Ă©pisode, l'Ă©pisode 6 que je viens de sortir. En fait, j'ai un peu cultivĂ© Ă  la fois ĂȘtre en opposition Ă  travers mon... mon esprit de contradiction et en mĂȘme temps, j'ai essayĂ© d'y trouver ma place. Mais en fait, non, le monde dans lequel on vit ne m'a jamais laissĂ© prendre ma place parce que je n'y arrivais pas. Je crois que je n'ai jamais eu envie, fondamentalement. Et aujourd'hui, parce que j'ai fait ce travail sur moi et que j'ai pacifiĂ© la relation avec moi-mĂȘme et que j'ai compris que la rĂ©alitĂ© est bien plus vaste que celle qu'on nous inculque. Je reparle Ă  nouveau de spiritualitĂ©. Maintenant, je suis Ă  ma place. parce que je fais partie d'un tout. Donc, il n'y a plus d'angoisse, il n'y a plus de souffrance, parce qu'effectivement, Ă  l'Ă©poque, c'Ă©tait une souffrance. Elle Ă©tait latente, elle n'Ă©tait pas forcĂ©ment conscientisĂ©e, mais j'en souffrais, effectivement. J'essayais de ressembler Ă  la fille que les garçons... Je voulais ressembler Ă  ce qui attirait les garçons, ce qui pourrait plaire Ă  l'entreprise pour que je puisse Ă©voluer. En fait, j'Ă©tais tout le temps dans un rĂŽle. Tout ça, je l'ai compris en travaillant sur moi, que je n'Ă©tais pas moi-mĂȘme. que je rĂ©pondais aux exigences de ce monde. D'ailleurs, on demande ça absolument Ă  tout le monde. C'est intolĂ©rable, ça aussi. Tout le monde doit ressembler Ă  l'idĂ©e que les autres s'en font. Et on nous demande d'ailleurs au quotidien de rĂ©pondre aux besoins des autres et apprendre Ă  dire non pour dire oui Ă  soi. C'est quelque chose qui est trĂšs important. Donc aujourd'hui, je suis Ă  ma place. Et d'ailleurs, plus tu te sens Ă  ta place avec toi-mĂȘme, enfin en gros, quand tu t'es rĂ©conciliĂ© avec ce que tu es vĂ©ritablement, tu peux chĂ©rir ta diffĂ©rence et tes failles. les accepter. Et lĂ , tu fais des rencontres assez Ă©tonnantes et tu te sens Ă  ta place, mais dans les endroits oĂč tu vois que tu n'as parfaitement pas ta place parce qu'en fait, en termes de valeur, tu ne t'y reconnais pas du tout. Mais tu ne fais que passer, ça n'a aucune importance, ça ne remet pas en cause qui tu es fondamentalement.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est dans cette ligne-là que tu as créé ton podcast ?

  • Speaker #0

    Totalement. Mon podcast, c'est vraiment mon bĂ©bĂ©. C'est l'aboutissement de tout un questionnement et l'envie de partager ce que j'ai compris. Je ne me positionne pas en dĂ©tentrice de la vĂ©ritĂ©, mais j'apporte un regard par rapport Ă  mon changement profond de paradigme et dire aux gens, vous pouvez ĂȘtre libre, vous pouvez ĂȘtre heureux et vous n'avez pas besoin d'aller dans les magasins acheter des trucs tous les jours pour ĂȘtre heureux. DĂ©cidez de ce que vous voulez faire dans la vie et vous verrez, ça se passera beaucoup mieux. Mais c'est compliquĂ© parce qu'effectivement, nous a Ă©duquĂ©s Ă  faire ce qu'on nous dit de faire. Et ça, pour en sortir, ça m'a pris du temps. Et je suis sĂ»re qu'il y a certains sujets sur lesquels j'y suis encore et je dĂ©tricoterai tout ce qu'il est possible de dĂ©tricoter jusqu'Ă  la fin de ma vie.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, quelle est la raison d'ĂȘtre de ton activitĂ©, de ce que tu fais, de ton podcast, de ton engagement dans l'association, de ton accompagnement de coach ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a une expression, je ne sais plus comment ça s'appelle. Attendez, soyez le changement que vous voulez voir en ce monde. Tiens, que j'utilise d'ailleurs dans ton interview. que je publie dans 15 jours. Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde. Pour que ce monde aille mieux, pour qu'il soit un peu comme un espĂšce de jardin d'abondance, il faut que nous, on change. Il faut qu'on arrĂȘte de, comment dire, dans cette posture de soumission, il faut qu'on arrĂȘte de penser qu'on n'a pas le choix et qu'il faut qu'on continue comme ça et de se donner le droit de rĂ©aliser nos rĂȘves. Certaines personnes les ont depuis tout petit. Moi, c'est l'Ă©criture. Et je me suis enfin autorisĂ©e, Ă  partir de 2018, Ă  commencer Ă  Ă©crire. Mais je suis encore loin d'avoir abouti, mais c'est en route. Je suis sur mon chemin. On apprend vraiment Ă  ne pas... Ă  ne pas avancer, Ă  ĂȘtre productif et Ă  faire des enfants. Enfin, la productif dans le boulot et Ă  faire des enfants. Et en fait, moi, j'essaie de dire aux gens, vous avez le pouvoir de transformer votre vie en profondeur, d'ĂȘtre la personne que vous voulez ĂȘtre et de vivre comme vous l'entendez. En d'autres termes, leur dire, vous pouvez changer de paradigme. Le paradigme qu'on nous a inculquĂ© depuis toujours, il est erronĂ©. Alors, peut-ĂȘtre que les gens vont me dire que je suis complĂštement barrĂ©e, mais ce n'est pas grave. Mais moi, c'est le constat que j'ai fait aprĂšs tout ce cheminement personnel et puis les personnes que j'ai accompagnĂ©es. Alors, c'est sur des choses ponctuelles, mais je transmets cette idĂ©e que tout, en fait, est possible et qu'en fait, on est Ă©duquĂ© Ă  des choix extrĂȘmement rĂ©ducteurs. Et quand on ouvre les vannes, on se rend compte qu'en fait, on peut faire tout ce qu'on veut. Ça prendra du temps. Alors, il y aura des efforts Ă  faire. Il va falloir apprendre. Ça va ĂȘtre compliquĂ© par moments. On va se dire, je me suis trompĂ©e de chemin. Mince ! Mais non, tu ne t'es pas trompĂ©e. Il faut que tu t'accroches. Soit, ce n'est pas facile. Je le concĂšde. C'est plus difficile que de continuer Ă  faire ce qu'on nous a dit de faire. Mais c'est un cadeau qui est monstrueux. Je ne reviendrai jamais en arriĂšre. Si demain, on me disait, tu peux retourner dans le groupe PSA, tu auras une stabilitĂ© financiĂšre comme tu n'as pas aujourd'hui parce que travailler Ă  son compte, on ne sait jamais de quoi sera fait demain. Je dis non. jamais je refuse de retourner dans ce conformisme. Enfin, ce n'est pas un jugement de valeur vis-Ă -vis du groupe PSA. Je veux dire, on me dirait n'importe quelle entreprise, ça serait exactement la mĂȘme chose. C'est pour ça que j'aide aussi en entreprise les managers Ă  se poser la question de qu'est-ce qu'ils veulent faire. Parce que quand on leur dit d'utiliser leur intelligence Ă©motionnelle pour aider leurs collaborateurs Ă  avancer ou qui sont des coachs managers, ils doivent se poser la question, est-ce que tout ça c'est rĂ©aliste ? Et eux, qu'est-ce qu'ils veulent ? Quel type de manager ils veulent ĂȘtre ? PlutĂŽt que de faire rĂ©pondre Ă  des injonctions de leur entreprise, qui leur demande finalement d'ĂȘtre des couteaux suisses, leur demande de changer sans leur demander s'ils sont d'accord. Ce ne sont pas des choses, ce sont des gens, ce sont des ĂȘtres vivants. Alors je me disperse peut-ĂȘtre.

  • Speaker #1

    On Ă©tait sur la raison d'ĂȘtre. Tu Ă©tais sur, soyons le changement que nous voulons voir dans ce monde, donc de commencer par se changer soi.

  • Speaker #0

    Soyons le changement que nous voulons ĂȘtre. C'est la premiĂšre chose qui me vient Ă  l'esprit. Je me lĂšve le matin avec l'idĂ©e d'aider les autres Ă  trouver eux-mĂȘmes leur propre chemin dans la vie pour qu'ils soient heureux et Ă©panouis Ă©ventuellement. Ă  ce qu'ils puissent voir ce pan de la rĂ©alitĂ© qui m'a Ă©tĂ© montrĂ© Ă  partir de 2016 au niveau spirituel, comme quoi le vide n'est jamais vide et qu'en fait il y a des interactions bien plus profondes avec la rĂ©alitĂ©. Et avec ça, on a le pouvoir de pouvoir transformer ce monde en profondeur et qu'il devienne beau, parce qu'en fait on en a fait un monde de guerre, d'Ă©go, de pouvoir, de sexe Ă  outrance. Quand on voit les films pornographiques aujourd'hui, c'est... ça devrait ĂȘtre interdit des trucs pareils ça n'a aucun sens c'est de la performance youpi vive la sexualitĂ© c'est pas ça construire un monde un monde diffĂ©rent j'ai aucune idĂ©e de quoi il pourrait ressembler enfin moi j'ai j'ai mon espoir intĂ©rieur mais j'aimerais que les ĂȘtres humains prennent conscience qu'ils ont ce pouvoir de transformation d'eux-mĂȘmes qui induit une transformation de ce monde moi c'est ça qui me fait me lever le matin tous les jours. C'est ça que je transmets, mĂȘme quand je vais boire la boulangĂšre, je dĂ©gage ça. L'espoir est permis. Parce qu'en fait, c'est une rĂ©alitĂ©, mais qu'on a oubliĂ©e.

  • Speaker #1

    Et quelles sont les valeurs qui t'animent ?

  • Speaker #0

    L'amour inconditionnel, c'est-Ă -dire l'acceptation de moi-mĂȘme et des autres tel que l'on est. Ça induit aussi le respect. Il y a l'intĂ©gritĂ© aussi. Tu as dit tout Ă  l'heure que je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. Il y a des loupĂ©s comme pour tout le monde, mais je m'implique vraiment dans ce principe de ne pas trahir ses principes. sauf si en fait je me suis fourvoyĂ©e et qu'en fait je suis en train de faire quelque chose qui ne me convient pas alors j'explique pourquoi je ne peux pas faire les choses aux gens je dis ouvertement maintenant ma pensĂ©e mais comme j'ai pacifiĂ© la relation avec moi-mĂȘme c'est devenu facile de dire aux autres Ă©coute je ne peux pas et je t'explique pourquoi et je me rends compte que les gens ils accueillent vraiment trĂšs trĂšs bien les choses quand on dit les choses avec sincĂ©ritĂ© et sans arriĂšre-pensĂ©e qu'est-ce qu'il pourrait y avoir comme autre valeur qui m'anime ? C'est dĂ©jĂ  pas mal, l'amour inconditionnel.

  • Speaker #1

    J'aurais pensé que tu allais me dire la liberté.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    C'est tellement intrinsĂšque.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est vrai que je suis en quĂȘte de libertĂ© je crois depuis que je suis nĂ©e. Donc oui, c'est tellement Ă©vident pour moi que j'allais oublier complĂštement, oui, d'ĂȘtre des ĂȘtres libres. Nous sommes des ĂȘtres libres et Il faut qu'on rĂ©intĂšgre cette idĂ©e, elle est fondamentale. Merci, Katia.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu aurais envie de dire Ă  la petite Christelle ?

  • Speaker #0

    Tu es en sĂ©curitĂ© maintenant, je t'aime de tout mon cƓur. Et tu peux faire tout ce que tu veux. Va t'amuser, profite de la vie.

  • Speaker #1

    On peut en dire en quelques mots comment elle Ă©tait la petite Christelle ?

  • Speaker #0

    Elle était triste, elle n'était pas bien. Elle était frappée, elle était insultée, donc elle n'allait pas bien. Donc elle était malheureuse. Donc elle a beaucoup souffert. Je lui parle réguliÚrement, je lui fais des cùlins pour lui dire Tout va bien maintenant, tu es en pleine forme

  • Speaker #1

    Comment tu penses transcender tout ce que tu as vécu ? Qu'est-ce qui t'a aidé à tenir bon ?

  • Speaker #0

    et ĂȘtre venir la femme que tu es aujourd'hui en 2018 avant d'ĂȘtre capable de poser les mots j'Ă©tais une enfant battue parce que ça a Ă©tĂ© fondamental pour me permettre ce processus de guĂ©rison j'ai eu une prise de conscience qui Ă©tait tu as le pouvoir de guĂ©rir intĂ©gralement de toute la souffrance que tu as vĂ©cu Et ça, ça a Ă©tĂ© le moteur pendant plusieurs annĂ©es pour m'aider Ă  y aller. D'ailleurs, comme j'Ă©tais dĂ©terminĂ©e, j'ai fait des trĂšs belles rencontres. Par exemple, un ostĂ©opathe qui m'a fait arrĂȘter d'avoir des problĂšmes digestifs et la migraine, qui Ă©taient en fait des symptĂŽmes qui Ă©taient liĂ©s Ă  mon histoire, justement, enfantine. Et en une sĂ©ance, pouf, je n'avais plus les symptĂŽmes, dis donc. C'est incroyable quand mĂȘme. Donc tu vois, j'ai fait des rencontres et puis j'ai travaillĂ© sur moi Ă  travers les outils de coaching, mais aussi des intuitions qui me sont venues. Tiens, tu devrais travailler tel truc. Des rencontres, des gens qui ont mis le doigt lĂ  oĂč ça faisait mal, sans le savoir. Et comme j'avais appris Ă  Ă©couter mes Ă©motions et les pensĂ©es qui se manifestaient en moi et qui montraient qu'il y avait un problĂšme, j'ai pu avancer comme ça. VoilĂ , en gros. mais oui dĂ©termination il y avait aussi le fait maintenant que j'en ai pris conscience je ne veux plus vivre avec ça je veux complĂštement passer Ă  autre chose je veux vivre ma vie il y en a marre alors quels sont tes projets pour la suite ? il y en a plein Mes projets ? Moi, je fais le perso et le pro parce qu'on n'est pas juste pro ou perso. LĂ , je suis en train de chercher une maison pour l'acheter dans le Loir-et-Cher parce qu'on est Ă  notre place. On est arrivĂ©s ici il y a trois ans. Donc, avoir notre maison et faire de la permaculture. Il y a Ă©crire un livre. Je ne sais pas s'il parlera de spiritualitĂ©, de psychologie de maniĂšre sĂ©rieuse ou si ce sera un roman pour amuser les gens. Parce que je pense que le rire est aussi... Pour moi, c'est une composante de la spiritualitĂ© totalement... totalement indispensable mĂȘme. Je ne sais plus qui avait Ă©crit ça. Les anges rient. Mais oui, il y a du rire dans la spiritualitĂ©. Il y en a partout. DĂ©velopper mon podcast, le faire connaĂźtre. Qu'est-ce qu'il y a d'autre que je veux faire ? J'aimerais pouvoir faire des... Comment dire ? Travailler un peu Ă  la radio. Venir... parler aussi, comme je fais dans mon podcast, d'autres types de sujets, mais toujours qui traitent de psychologie, de psychĂ©, de spiritualitĂ©. Et puis, j'aimerais aussi participer Ă  des romans radiophoniques, parce que j'ai travaillĂ© ma voix. pour faire mon podcast avec un coach vocal et prof de chant. Et j'ai envie d'utiliser cette voix. Et puis, j'ai toujours aimĂ© les romans. Moi, je suis plus auditif que visuel. Moi, les films, je ne les regarde pas, je les Ă©coute. Donc, participer Ă  ce genre d'exercice, ça permet aussi d'aider les gens Ă  travailler, Ă  s'autoriser plutĂŽt Ă  imaginer, Ă  rĂȘver, Ă  supposer la rĂ©alitĂ© qu'il y a derriĂšre les voix et le monde imaginaire qui est proposĂ©.

  • Speaker #1

    voilĂ  ce qui me vient Ă  l'esprit lĂ  tout de suite plein de projets si tu Ă©coutes le travail de Juliette Dargan sur son podcast Rencontres surnaturelles tu verras comment elle aussi elle utilise sa voix au service des histoires qu'elle raconte elle Ă©crit des histoires et qu'elle met en scĂšne ensuite sur son podcast ? C'est peut-ĂȘtre le genre d'exercice qui pourrait ĂȘtre plaisant pour toi ?

  • Speaker #0

    Alors oui, j'ai Ă©coutĂ©. Effectivement, ça fait partie des questionnements parce que ce qu'elle fait est vraiment super intĂ©ressant. J'aime beaucoup l'ambiance qu'elle met en place et son travail d'Ă©criture. Et je me dis, tiens, ça aussi, c'est Ă  ma portĂ©e sur d'autres registres. Et ce serait... Moi, ce sera plutĂŽt avec le registre de l'humour, de faire vraiment rire les gens, ou des mondes un peu loufoques, parce que je suis une fan de Terry Pratchett, c'est lui, Terry Pratchett, pardon, qui a fait dĂ©mocratiser l'heroic fantasy. C'est un auteur anglais qui est dĂ©cĂ©dĂ© en 2015 et qui est extrĂȘmement drĂŽle. Oui, j'aimerais beaucoup. Effectivement, tu as raison de souligner ça aussi, ça peut ĂȘtre pour moi une option.

  • Speaker #1

    Comment est-ce qu'on peut communiquer avec toi ? OĂč est-ce qu'on te trouve ?

  • Speaker #0

    Sur mon site web capera.fr, sur LinkedIn aussi. On me trouve sur YouTube, sur Soundcloud, bientÎt on me trouvera aussi sur Crossbunker et puis d'autres médias. On peut me trouver un peu partout. On me retrouve plus facilement en tapant la voix du Manfoutis, mais ça me plaßt beaucoup. Que ce soit plutÎt ça qui soit mis en évidence sur les moteurs de recherche. Parce que ce projet de podcast, je ne le fais pas dans un but de gagner de l'argent, mais vraiment de... de partager et avec le plaisir. ça me fait plaisir que ce soit ça qui sorte en premier. Voilà, en gros.

  • Speaker #1

    Je t'ai invitée sur mon podcast pour parler Nouveau Monde parce que j'ai décidé de donner la parole aux acteurs du Nouveau Monde. Alors, tu as commencé à donner une réponse tout à l'heure. Qu'est-ce que c'est le Nouveau Monde pour toi ?

  • Speaker #0

    C'est un monde oĂč on arrĂȘte de penser que la peur, c'est le maĂźtre mot. C'est avant tout l'amour inconditionnel. Je rĂ©pĂšte ce que c'est l'amour inconditionnel, c'est l'acceptation de soi et des autres tel que l'on est. C'est-Ă -dire que c'est le non-jugement. Il n'y a pas de jugement, c'est j'accepte que tu es comme ça. Peut-ĂȘtre que je n'aime pas ce que tu es, je veux dire qu'on ne peut pas fonctionner ensemble, mais pour autant, je ne vais pas rentrer en conflit avec toi, j'accepte ce que tu es. Pour moi, ça c'est fondamental. Il y a donc la peur, il y a aussi... dĂ©passer nos limites, comme je disais tout Ă  l'heure, je ne vais pas revenir dans le dĂ©tail, qui nous empĂȘche de voir dĂ©pendre la rĂ©alitĂ©, qui nous empĂȘche d'ĂȘtre crĂ©atifs et de voir qu'on peut fonctionner en interaction avec notre environnement, avec la nature, plutĂŽt que d'ĂȘtre dans une posture de destruction. Ça fait partie aussi, effectivement, de ce qui me fait me lever le matin, d'ailleurs, d'aider Ă  construire ce monde nouveau qui est traitĂ© avec amour aussi inconditionnel, en fait. qu'on l'accepte tel qu'il est et qu'on arrĂȘte de vouloir le changer. C'est quand mĂȘme fou qu'Ă  l'Ă©poque des LumiĂšres, on ait dĂ©cidĂ© que la nature Ă©tait distincte de nous, alors qu'en fait, on fait partie d'elle. C'est un monde oĂč on est capable de se remettre en cause, de dire je me suis trompĂ©e et continuer Ă  avancer autrement. Ça peut ĂȘtre une forme de dĂ©finition aussi, parce qu'on est beaucoup Ă©duquĂ©s aussi Ă  faire comme si tout Ă©tait OK et pas dire les choses telles qu'elles sont. Et je pense que ça, ça guĂ©rirait beaucoup de choses et ça rĂ©duirait considĂ©rablement les conflits. entre les individus, entre les nations, etc.

  • Speaker #1

    Et toi, comment est-ce que tu participes Ă  ce qu'il y a alors de l'amour inconditionnel, un non-jugement ? Comment est-ce que tu participes Ă  ce nouveau monde ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire au quotidien ?

  • Speaker #1

    Dans tes actions, dans toi personnellement, professionnellement ?

  • Speaker #0

    Par exemple, quand je rencontre quelqu'un avec qui je sens que la mayonnaise ne prend pas. Je suis dans l'acceptation, comme je disais tout Ă  l'heure. Ce que je suis en train de t'expliquer, c'est des trucs que j'applique moi-mĂȘme au quotidien. Pour moi, ça relĂšve de la spiritualitĂ©, d'un comportement de respect de l'autre, de respect de la vie. Je fais exactement pareil dans... Dans mon jardin, quand j'arrache une plante, je dis DĂ©solĂ©e, mais je ne dĂ©tends rien, je ne possĂšde rien, je fais partie de ce tout. Je m'applique Ă  ĂȘtre la plus positive possible, mĂȘme si parfois ça peut ĂȘtre un peu compliquĂ© depuis 2020. Il y a des moments oĂč c'est difficile, comme pour tout le monde. Je suis impactĂ©e par ce qui se passe. quoi qu'il arrive, je tiens Ă  dire parce que la psychologie positive, ce n'est pas que rester de marbre face Ă  ce qui se passe, c'est important. C'est donner aux autres sans attendre de recevoir, participer Ă  ce nouveau monde. C'est m'appliquer Ă  rester connectĂ©e Ă  mes vrais besoins et non pas Ă  ceux que la sociĂ©tĂ© veut me donner. Et donc de continuer Ă  avancer par rapport Ă  ce qui donne du sens Ă  mon existence et donc d'ĂȘtre centrĂ©e sur moi. non pas Ă©gocentrĂ©s, mais centrĂ©s sur moi. Parce qu'en fait, plus tu es centrĂ© sur toi, plus tu es en capacitĂ© d'Ă©couter les autres, de pouvoir les aider de quelque maniĂšre que ce soit quand c'est nĂ©cessaire et quand ils en ont envie. Et je ne parle pas que de coaching en disant ça. Je parlais surtout d'autre chose.

  • Speaker #1

    On arrive à la fin de l'interview. Quelle est la question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose ?

  • Speaker #0

    Non, je n'ai pas de... Rien ne me vient. Donc, c'est trÚs bien comme ça.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu souhaites nous dire quelque chose de plus avant qu'on termine l'interview sur mon portrait chinois ?

  • Speaker #0

    Ça rĂ©pond dĂ©jĂ  Ă  une des questions du portrait chinois, c'est la citation, et je pense que c'est important. C'est une citation de Mark Twain que j'ai beaucoup utilisĂ©e quand j'Ă©tais dans mon propre cheminement et qui m'a aidĂ©e Ă  continuer Ă  avancer. et Ă  accepter qu'en fait, je n'Ă©tais pas obligĂ©e de respecter un certain nombre de rĂšgles qu'on m'avait inculquĂ©es. Ils ne savaient pas que c'Ă©tait impossible, alors ils l'ont fait. Et moi, ça m'a vraiment aidĂ©e, notamment parce que j'ai lu pas mal de choses en psychologie, en neurosciences. Et ce que j'entendais beaucoup, c'est que les auteurs de ces livres ou de ces vidĂ©os laissaient supposer qu'en fait, changer, c'Ă©tait trĂšs compliquĂ© et qu'il fallait surtout plutĂŽt faire avec ce qu'on avait vĂ©cu. et moi j'avais la certitude qu'il Ă©tait possible de vraiment changer en profondeur et je ne savais pas l'expliquer, ce n'Ă©tait pas du tout rationnel mais c'Ă©tait lĂ , c'Ă©tait une intuition trĂšs forte et cette citation de Mark Twain, elle m'a vraiment permis aussi de continuer parce que plus j'avançais, plus je me rendais compte que oui, les limites c'est dans notre tĂȘte ce n'est pas ailleurs Alors, je ne dis pas qu'on peut guĂ©rir de tout. AprĂšs, on a tous des chemins diffĂ©rents. Mais moi, j'ai guĂ©ri en trĂšs grande partie. Il y a peut-ĂȘtre des trucs qui traĂźnent, je pense. VoilĂ . C'est ma façon de donner un message d'espoir, je pense, Ă  toutes les personnes qui s'en sont bien prises dans la figure et leur dire qu'il n'y a pas de fatalitĂ©. Vous pouvez avoir l'espoir que ça puisse changer.

  • Speaker #1

    On termine sur le portrait chinois ? Oui. Si tu Ă©tais un plat, lequel serais-tu ?

  • Speaker #0

    TĂ©nue chinoise.

  • Speaker #1

    Alors, c'est drÎle parce que soit les pùtes reviennent réguliÚrement, soit des plats thaïlandais ou chinois ou asiatiques. C'est vrai ? Oui, c'est assez drÎle.

  • Speaker #0

    Je rajoute des crevettes. On va mettre des petites crevettes et des poivrons avec.

  • Speaker #1

    Il y a une connexion entre vous, il y a quelque chose. Si tu Ă©tais un livre ?

  • Speaker #0

    J'ai pensĂ© Ă  plusieurs, mais j'ai dĂ©cidĂ© de choisir un des livres de Terry Pratchett qui s'appelle Procrastination. Ça fait partie des annales du disque monde pour ceux qui connaissent, donc auteurs d'heroic fantasy. Et dans ce livre, en toile de fond, en permanence, il ne parle que de spiritualitĂ©. et de la non-existence du temps, etc. Et dans chacun de ses livres, il parle de plein de sujets trĂšs diffĂ©rents. Il fait souvent de la critique sociale aussi, mais il est extrĂȘmement drĂŽle et il est trĂšs fin dans sa façon de faire.

  • Speaker #1

    Alors, si tu t'indiques tant, tu nous l'as déjà donné, mais est-ce que tu peux donc nous le redonner ?

  • Speaker #0

    Il ne savait pas que c'Ă©tait impossible, alors ils l'ont fait, de Mark Twain. Ça veut dire qu'en gros, ils n'ont pas la croyance qu'ils ne peuvent pas y arriver, donc ils peuvent y aller.

  • Speaker #1

    Si tu Ă©tais un film,

  • Speaker #0

    J'en ai plusieurs, j'ai envie de te dire des trucs un peu déconnants, genre Paul, tu sais, c'est avec l'extraterrestre, qui est sur Terre et qui est un peu barré, qui fume des joints, et qui essaie de se sauver parce que tu as Sigourney Weaver, qui fait partie d'une organisation gouvernementale secrÚte, l'a enfermée et veut lui enlever le cerveau. C'est complÚtement loufoque. Mais sinon, il y a Mange PriÚme, avec Julia Roberts.

  • Speaker #1

    Celui-lĂ  aussi, c'est le top 3 des films qu'on me donne.

  • Speaker #0

    Oui, mais il est trĂšs bien. Ce qui est intĂ©ressant aussi, c'est de lire aussi le bouquin, parce qu'il est complĂštement diffĂ©rent. Et d'un point de vue spirituel, les deux sont complĂ©mentaires. Parce que dans le film, ils sont un peu binounounounours, parce qu'ils nous parlent de l'amour, mais entre des ĂȘtres humains. Ça serait mieux s'ils parlaient plutĂŽt justement de cet amour inconditionnel. Mais oui, il est trĂšs bien, ce film.

  • Speaker #1

    Et le film avec Sigourney Weaver, il s'appelle comment ? Paul ?

  • Speaker #0

    Paul.

  • Speaker #1

    Ah, d'accord. Et si tu étais un super héros ou une super héroïne ?

  • Speaker #0

    Moi, je vais choisir Shazam, que j'ai revu il n'y a pas longtemps. En fait, c'est un gamin qui va se retrouver super-hĂ©ros, mais il n'a pas de nom, je crois, ce super-hĂ©ros. Et en fait, avec ses copains, ils vont tous devenir des super-hĂ©ros et nous protĂ©ger des cinq pĂ©chĂ©s capitaux. Et en fait, c'est des gamins qui se transforment en super-hĂ©ros. Et le film est drĂŽle, lĂ©ger. C'est vraiment le combat du bien contre le mal. Je me demande pourquoi est-ce qu'on a autant de super-hĂ©ros ces derniĂšres annĂ©es, comme si on avait besoin de nous d'ĂȘtre sauvĂ©s, alors qu'on peut se sauver tout seul. Donc ça me gĂȘne un peu. Mais bon, si on veut ĂȘtre un peu dans l'ego, alors je suis forcĂ©ment, comment elle s'appelle, la super-actrice israĂ©lienne qui fait Wonder Woman.

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #0

    elle est belle.

  • Speaker #1

    Oui, je ne sais plus comment elle s'appelle. Oui. Merci Christelle de ta participation.

  • Speaker #0

    C'est moi qui te remercie de m'avoir donné la parole.

  • Speaker #1

    Et merci beaucoup pour votre Ă©coute. J'espĂšre que le parcours de Christelle Charlier vous aura inspirĂ©. N'hĂ©sitez pas Ă  la contacter directement sur ses rĂ©seaux. Vous trouverez tous les liens dans la description de cet Ă©pisode. À bientĂŽt. J'espĂšre que vous aurez pris plaisir Ă  nous Ă©couter. Si vous avez aimĂ© cet Ă©pisode et que vous souhaitez continuer Ă  dĂ©couvrir les histoires de ces acteurs du Nouveau Monde, abonnez-vous et si vous voulez ĂȘtre tenu informĂ© de la sortie du prochain Ă©pisode, retrouvez-nous sur les rĂ©seaux, tous les liens sont dans le descriptif. Merci d'avoir pris le temps de passer ce moment avec nous. Je vous dis Ă  trĂšs vite pour un nouveau tĂ©moignage d'une belle Ăąme.

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Description

đŸŽ™ïž Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Christelle Charlier.


C’est un challenge d’écriture qui prĂŽnait la sororitĂ© qui nous a connectĂ©es l’une Ă  l’autre sur les rĂ©seaux Ă  l’automne dernier. Et le podcasting qui nous a rĂ©unies.


Christelle vit en Loir-et-Cher.


Elle est spĂ©cialisĂ©e dans l’intelligence Ă©motionnelle et le deep coaching. Elle est la crĂ©atrice du podcast La Voie du Menfoutisme.

Elle se décrit comme une catalyseuse de potentiels insoupçonnés.


Son leitmotiv ?

Nous aider Ă  changer de perspective pour briller par le biais d’une transformation psychologico-spirituelle engagĂ©e et engageante.


Christelle ne fait pas partie de ceux qui se conforment à la bienpensance. Elle n’a pas la langue dans sa poche.


Durant cette interview, nous avons abordé :

✹son parcours professionnel
✹son burn-out, ses signes avant-coureurs et ses consĂ©quences
✹l’éveil spirituel de Christelle
✹ses expĂ©riences spirituelles et rencontres marquantes
✹son rapport Ă  la spiritualitĂ©
✹l’intelligence Ă©motionnelle et le deep coaching
✹ses engagements et bĂ©nĂ©volat dans les Coachings du cƓur
✹la crĂ©ation de son podcast La Voie du Menfoutisme
✹sa vision de la souverainetĂ© intĂ©rieure
✹son non-conformisme
✹ses projets professionnels et extra professionnels
✹sa dĂ©finition du Nouveau Monde
✹comment elle y prend part


Envie de prendre part à cette interview passionnante ?

Installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation.

Bonne Ă©coute.


Pour suivre l’actualitĂ© de l’école Les enfants sous les pins et prendre contact avec Christelle :

Site : https://www.capera.fr/

Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=61561637064684
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Transcription

  • Speaker #0

    et je suis la fondatrice de Redaxilv, une entreprise de rĂ©daction pour les professionnels et les particuliers. D'un cĂŽtĂ©, j'aide les acteurs du Nouveau Monde Ă  se raconter et Ă  se rendre visibles en rĂ©digeant leur contenu sur le web et les rĂ©seaux et en leur donnant la parole Ă  travers ce podcast. Et en leur donnant la parole sur ce podcast. Et de l'autre, j'aide les particuliers Ă  Ă©crire leur biographie, les tĂ©moignages, c'est mon dada. A travers ce podcast, je vous propose de dĂ©couvrir comment des humains engagĂ©s et conscients participent aujourd'hui Ă  la construction du monde de demain, le nouveau monde. Ils aspirent Ă  un monde plus juste et plus respectueux du vivant. Ils se prĂ©occupent des humains, des animaux et de l'environnement dans lequel ils Ă©voluent et favorisent leur mieux-ĂȘtre. Celles des colibris, ils apportent leur pierre Ă  l'Ă©difice. Ils sont le changement que l'on veut voir dans le monde. Tous les lundis, je mets en ligne une nouvelle interview d'un acteur du nouveau monde pour que vous puissiez ConnaĂźtre son histoire et son talent, comprendre qui il est, ce qu'il fait, comment il est arrivĂ© Ă  faire ce qu'il fait, savoir ce qu'il apporte Ă  ce nouveau monde. Je vous embarque avec moi le temps de cette rencontre en toute authenticitĂ© et humilitĂ©.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Christelle Charlier. C'est un challenge d'écriture qui prÎnait la sororité qui nous a connectés l'une à l'autre sur les réseaux à l'automne dernier et le podcasting qui nous a réunis. Christelle vit en Loire-et-Cher. Elle est spécialisée dans l'intelligence émotionnelle et le deep coaching. Elle est la fondatrice du podcast La Voix du Manfoutisme Elle se décrit comme une catalyseuse de potentiel insoupçonné. Son lettre motive, nous aider à changer de perspective, pour briller par le biais d'une transformation psychologique au spirituel, engagée et engageante. Christelle ne fait pas partie de ceux qui se conforment à la bien-pensance. Elle n'a pas la langue dans sa poche. Je ne vous en dis pas plus. Installez-vous confortablement et émissiez-vous dans notre conversation. Bonne écoute ! Bonjour Christelle.

  • Speaker #2

    Bonjour Katia. Merci de me recevoir.

  • Speaker #1

    Merci à toi d'avoir accepté mon invitation. Comment est-ce que tu vas ?

  • Speaker #2

    Je vais bien. Je suis trÚs enthousiaste à l'idée de répondre à tes questions, comme c'est la premiÚre fois que je fais cet exercice. Je sors de ma zone de confort et je suis heureuse de faire ça. Et toi, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Je vais bien, je te remercie. Je suis contente d'ĂȘtre lĂ  avec toi. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimerais pouvoir rajouter Ă  la prĂ©sentation que j'ai faite de toi ?

  • Speaker #2

    Je n'ai pas ma langue dans ma poche, en privé. Alors, on va voir si ma langue est aussi déliée que d'habitude. Déjà ça. Et l'autre chose, quand tu parles d'un leitmotiv d'accompagnement psychologico-spirituel, la partie spirituelle, c'est avec les gens qui sont OK, qu'on a envie, qu'on a besoin. Sinon, je n'impose absolument rien sur ce type de thÚme.

  • Speaker #1

    Est-ce que, avant de revenir peut-ĂȘtre sur justement ton type d'accompagnement, tu peux nous raconter qui tu es, ton parcours ? Pour qu'on comprenne comment tu es arrivĂ©e Ă  faire ce que tu fais aujourd'hui. Tu as du temps ! Oui, on a le temps !

  • Speaker #2

    D'oĂč je viens ? Je vais te faire un petit historique professionnel, allons-y. J'ai commencĂ© en tant que commerciale parce que je n'avais pas encore de diplĂŽme. Je suis partie un petit peu prĂ©maturĂ©ment de chez mes parents parce que je viens d'une famille dysfonctionnante et il fallait que je parte. Donc j'ai passĂ© mon bac en candidat libre tout en travaillant Ă  cĂŽtĂ© Ă  l'Ăąge de 19 ans. quelques annĂ©es plus tard parce que ce n'Ă©tait pas du tout satisfaisant comme mĂ©tier. Moi, j'ai besoin de matiĂšre, j'ai besoin de rĂ©flĂ©chir, j'ai besoin de me questionner, j'ai besoin d'analyser. Enfin bref, le mĂ©tier de commercial n'Ă©tait pas du tout adaptĂ© Ă  mon profil. Puis j'Ă©tais une trĂšs, trĂšs mauvaise commerciale. Il faut ĂȘtre tout Ă  fait honnĂȘte avec ça.

  • Speaker #1

    Dans quelle branche tu Ă©tais ?

  • Speaker #2

    J'ai travaillĂ© dans le domaine de la quincaillerie, mais aussi de l'Ă©dition. Enfin, j'ai fait un peu de tout, un petit peu de tout. J'ai mĂȘme vendu des progiciels pour les pharmaciens. Donc, tu vois, j'ai fait vraiment de... et j'ai repris mes Ă©tudes dans le domaine informatique. Je me suis formĂ©e sur ce qu'on appelle les nouvelles technologies de l'information, non, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, et je suis rentrĂ©e Ă  l'issue de cela dans le groupe PSA, qui est devenu Stellantis aujourd'hui. Donc j'ai fait de la programmation orientĂ©e objet au dĂ©part, puis je suis devenue chef de projet informatique, puis chef de projet utilisateur, et puis aprĂšs j'ai fait de la direction de projet Ă  l'international. Et ça ne s'est pas bien fini, parce que ça s'est fini en burn-out. Et donc lĂ , j'ai dĂ©cidĂ© de me mettre Ă  mon compte, incapable de continuer Ă  travailler en tant que salariĂ©. Ça me sortait par les yeux, ça me provoquait des crises d'angoisse, c'Ă©tait donc impossible. Et je suis retournĂ©e aussi sur les bancs de l'Ă©cole, donc pour me former Ă  l'enseignement, Ă  la formation. parce que j'avais envie de transmettre ce que j'avais appris pendant ces annĂ©es, parce que travailler chez PSA avait Ă©tĂ© extrĂȘmement formateur, sur notamment la gestion de projet, qui Ă  l'Ă©poque, leur gestion de projet Ă©tait vraiment reconnue dans le domaine informatique. Je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui. Je pense que oui, au niveau des process, ils ont toujours Ă©tĂ© plutĂŽt bons. Donc j'ai enseignĂ© et j'ai formĂ©. Alors enseigner, c'est au niveau de l'enseignement supĂ©rieur auprĂšs d'Ă©tudiants en alternance. C'Ă©tait trĂšs intĂ©ressant parce qu'ils Ă©taient Ă  la fois en entreprise et sur les bancs de l'Ă©cole. Et moi, c'Ă©tait des profils qui me convenaient bien plus que des Ă©tudiants classiques parce que moi, je suis une femme de terrain. J'aime passer Ă  l'action. La thĂ©orie, c'est bien, c'est important. Il faut comprendre ce qu'on fait. Il faut le rĂ©flĂ©chir, mais Ă  un moment donnĂ©, il faut passer Ă  l'action pour vraiment le comprendre et l'intĂ©grer. Donc, j'aimais beaucoup travailler avec eux. Puis, formation, c'est avec les entreprises. Donc j'ai fait ça, puis j'ai fait aussi du conseil en informatique, toujours dans ma spĂ©cialitĂ©. Et puis j'ai fait des rencontres. J'ai fait des rencontres, tout en me soignant. Je me suis de mon burn-out, parce que c'est quand mĂȘme une sacrĂ©e blessure. Je rentre dans la moyenne des gens qui ont fait un burn-out violent, c'est-Ă -dire que j'ai mis cinq ans Ă  m'en remettre, Ă  retrouver de l'Ă©nergie. Parce que j'avais vraiment cette grosse difficultĂ©, ce seuil Ă©nergĂ©tique en permanence, comme Ă©pĂ©e de DamoclĂšs, comme Ă©pĂ©e de DamoclĂšs au-dessus de la tĂȘte. À savoir que dĂšs que je forçais un peu... je m'effondrais complĂštement. Donc, il fallait absolument que j'apprenne Ă  Ă©couter ce corps que je n'avais pas Ă©coutĂ© pendant tant d'annĂ©es.

  • Speaker #1

    Ça se manifestait comment ? Tu parles d'effondrement ?

  • Speaker #2

    Je n'arrivais plus Ă  rĂ©flĂ©chir, je n'avais plus de volontĂ© et j'Ă©tais extrĂȘmement fatiguĂ©e, je devenais incapable de dormir. Donc, c'est un problĂšme quand mĂȘme. Et ça, pendant plusieurs annĂ©es. Et j'ai fait la connaissance de deux coachs. qui m'ont parlĂ© de leur job. Un coach, un exĂ©cutif coach, donc qui travaillait beaucoup avec des dirigeants d'entreprise. À cĂŽtĂ© de ça, une psychothĂ©rapeute coach. Donc, leur dos-regard Ă©tait vraiment trĂšs intĂ©ressant sur leur mĂ©tier. Puis, la vie faisant bien les choses, en mĂȘme temps, dans mon mĂ©tier de conseiller en informatique, on commençait Ă  m'appeler coach. Alors que je leur disais, mais non, moi, je ne suis pas coach. Je n'ai pas la formation. Pour moi, ça relĂšve de la psychologie. Donc, je sais bien qu'on parle de coach agile dans le domaine informatique, mais ça galvaude le terme de coach. l'expression. Et ça m'a intĂ©ressĂ©e, ça m'a interpellĂ©e, alors qu'en fait, ce n'Ă©tait pas du tout prĂ©vu au dĂ©part d'aller dans cette direction. Et je me suis formĂ©e Ă  ce moment-lĂ . Je me suis formĂ©e Ă  ce moment-lĂ , et c'est Ă  ce moment-lĂ  aussi, avant mĂȘme de commencer la formation, que j'ai eu des prises de conscience sur moi et d'un certain nombre de travaux que j'avais Ă  faire sur ma psychologie, notamment l'acceptation que j'avais subie des violences quand j'Ă©tais gamine. Et donc, le coaching m'a donnĂ© aussi des outils, en plus de tout un tas d'autres choses que j'ai apprises, pour me permettre de dĂ©passer tout ça, de me libĂ©rer de la souffrance, de guĂ©rir. C'est comme ça que j'ai commencĂ© en coaching. Et j'adore ce job, j'adore ce mĂ©tier, parce que les problĂ©matiques des gens se ressemblent toujours. Mais c'est toujours diffĂ©rent parce que chaque individu n'a pas la mĂȘme psychologie, n'a pas la mĂȘme façon d'apprĂ©hender les choses, n'a pas les mĂȘmes besoins, pas la mĂȘme ressentie. Et donc, je ne sais jamais ce qui va se passer. Et en mĂȘme temps, ça fait partie du mĂ©tier d'accepter que... que tout va pouvoir se passer. C'est une excellente leçon aussi sur la question de l'Ă©chec. Parce qu'en fait, face Ă  des gens, il y a des moments oĂč on n'arrive pas Ă  les aider Ă  dĂ©passer une limite qui les empĂȘche d'avancer et qui peut mĂȘme les faire souffrir. Et il a fallu apprendre Ă  accepter que... pas que je n'avais pas la science infuse, et donc de dĂ©passer le syndrome du sauveur que beaucoup de gens connaissent quand ils exercent ce mĂ©tier, en tout cas au dĂ©part, et dont il faut se libĂ©rer. VoilĂ  par rapport Ă  la partie professionnelle. Que dire d'autre ? Je ne sais pas, je suis mĂ©ditante depuis plusieurs annĂ©es. J'ai suivi un stage de Christophe AndrĂ©, le psychiatre qui promeut la mĂ©ditation en France en 2013. J'ai Ă©tĂ© Ă©ligible suite Ă  mon burn-out et parce que j'avais Ă©tĂ© aussi dĂ©pressive avant, suite Ă  mon histoire familiale. Mais je ne suis devenue vraiment mĂ©ditante qu'en 2018. Donc tu vois, tu as un espĂšce d'alignement des planĂštes. Pareil, je me suis mise au Hatha Yoga en 2016, oĂč lĂ  j'ai commencĂ© Ă  avoir des... Ă  comprendre certaines choses sur la rĂ©alitĂ© de la vie. Et progressivement, ça m'a aidĂ©e Ă  Ă©couter mon corps, Ă  le dĂ©tendre aussi. Je ne m'Ă©tais pas rendue compte que j'Ă©tais extrĂȘmement crispĂ©e toute ma vie. J'Ă©tais en alerte. C'est le principe des gens qui sont traumatisĂ©s. Ils sont en alerte en permanence. Donc voilĂ , il y a tout cet apprentissage qui s'est fait au fur et Ă  mesure. Et je me suis installĂ©e en Loire-et-Cher en 2021. Je suis une ancienne parisienne. J'habitais Ă  Paris dans le 14e. VoilĂ  en gros.

  • Speaker #1

    Merci. Ton parcours de vie dans les grandes lignes n'est pas sans rappeler celui de Laurence dont j'ai publiĂ© l'interview ces jours-ci. Je ne sais pas si tu as l'occasion de l'Ă©couter. Il y a beaucoup de similitudes. Et en tout cas, il y a beaucoup de similitudes dans mes invitĂ©s par rapport au burn-out. Un grand nombre. sont passĂ©s par cette Ă©tape-lĂ  de vie. Une dĂ©pression, donc de gros questionnements existentiels, ou un burn-out. C'est vraiment le point commun d'un grand nombre de mes invitĂ©s. Et comme si ça amenait vraiment vers un processus de transformation et de changement radical, et de reconnexion Ă  soi, et de pratiques comme toi, mĂ©ditatives. LĂ , je trouve que c'est assez marquant et marquĂ©. toutes ces similitudes qu'il y a entre vous et toutes les corrĂ©lations peut-ĂȘtre qu'il y a entre l'histoire de vie et Ă  un moment donnĂ© dans la vie, tu dis le corps qui parle. Toi aussi, tu parles d'effondrement. Laurence aussi, elle en parle dans ces mots-lĂ . Vous avez un vĂ©cu qui est commun sur ces questions-lĂ  et elle aussi, elle s'est engagĂ©e dans le coaching. Donc, c'est intĂ©ressant. Comment peut-ĂȘtre les Ă©vĂ©nements de vie finalement participent aussi Ă ... au dĂ©ploiement de qui on est ensuite dans sa vie professionnelle. À tous les niveaux,

  • Speaker #2

    je suis d'accord. C'est vrai que le burn-out, c'est une vĂ©ritable Ă©preuve. Et lĂ , tu dĂ©couvres que tu as un corps et qu'il n'est pas indestructible et qu'il faut absolument que tu apprennes Ă  l'Ă©couter et Ă  en prendre soin. C'est une vraie leçon de vie fondamentale parce qu'effectivement, on nous apprend Ă  dire que notre corps, on le contrĂŽle et on peut le forcer. Avec la volontĂ©, on peut en faire ce qu'on veut. Non, non, moi, je l'ai vĂ©cu. L'effondrement, ce n'est plus aucune volontĂ©. Moi, c'est ça qui me faisait avancer depuis toujours, d'ĂȘtre volontaire. Et d'un coup, il n'y avait plus rien. Donc, je pense qu'effectivement, c'est un point commun aussi avec pas mal de gens parce que l'effondrement du corps et de l'esprit ne se produisent pas par hasard. C'est bien parce qu'on n'a pas Ă©coutĂ©. Donc, c'est un rĂ©apprentissage et c'est un cadeau en fait. Sur le moment, je n'appelais pas ça un cadeau, que c'Ă©tait assez horrible. Tu dors plus, t'es pas bien, j'Ă©tais mĂȘme devenue, moi, agoraphobe, donc plus dĂ©pressive, enfin j'ai eu le 3 Ă  la totale. Je me suis mise Ă  manger, donc je suis devenue obĂšse, donc je me sentais mal dans mon corps,

  • Speaker #1

    donc j'Ă©tais pas bien du tout.

  • Speaker #2

    Mais aujourd'hui, je sais que c'Ă©tait un cadeau. Ça m'a obligĂ©e Ă  arrĂȘter de fuir cette rĂ©alitĂ© intĂ©rieure, qu'il fallait que je travaille sur moi pour devenir celle que je suis aujourd'hui. Et ça, c'est un cadeau qu'on se fait, quoi. Ou pas, d'ailleurs, on peut parfaitement choisir de ne pas regarder. Je connais des gens qui ont fait des burn-out, mais qui ont dĂ©cidĂ© de continuer Ă  avancer Ă  marche forcĂ©e.

  • Speaker #1

    Dans l'aprÚs-coup, quels ont été les signes que tu n'as pas su voir ou entendre avant l'effondrement ? Est-ce qu'il y en avait ? Oui,

  • Speaker #2

    j'Ă©tais devenue insomniaque. J'aurais peut-ĂȘtre dĂ» me poser des questions. J'Ă©tais extrĂȘmement nerveuse. J'Ă©tais agressive aussi, mais bon, c'est liĂ© aussi au sommeil. C'est liĂ© au sommeil, mais c'est liĂ© aussi au fait que... Je n'Ă©coutais pas ce qui se passait en moi et puis je me rappelle que quand je rentrais du bureau, j'avais envie d'hurler. Je souffrais Ă  l'intĂ©rieur, j'avais mal au plexus solaire, j'avais du mal Ă  respirer et je me rappelle que je tapais dans les murs. Et dĂšs que je retournais au bureau, je reportais mon masque, pouf, plus rien. Et dĂšs que je rentrais chez moi, je reprenais, je repartais dans cette souffrance que je ne comprenais pas. J'Ă©tais incapable de la nommer. Il a fallu donc du temps pour accepter de la voir. Il a fallu 2018 pour ĂȘtre capable de la nommer.

  • Speaker #1

    Ta vie s'est littéralement transformée depuis.

  • Speaker #2

    Ah oui !

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est aussi le début d'une forme, alors c'est un mot avec lequel je mets des pincettes ou des guillemets, mais une forme d'éveil aussi à toi, à la vie, à qui tu es, à tes capacités, à ta spiritualité ?

  • Speaker #2

    Alors les premiĂšres annĂ©es, ça a Ă©tĂ© l'acceptation que j'avais le droit d'ĂȘtre malade et de souffrir. C'Ă©tait surtout ça et j'ai acceptĂ© de me soigner les premiĂšres annĂ©es. Et puis... Et puis en 2016, je me suis enfin dĂ©cidĂ©e Ă  devenir mĂ©ditante. J'ai procrastinĂ© parce que j'ai fait le stage de Christophe AndrĂ© en 2013. Et donc, je mĂ©ditais en dilettante. Et en 2016, je suis enfin devenue mĂ©ditante. J'ai commencĂ© Ă  vivre des choses en mĂ©ditation assez Ă©tonnantes, des expĂ©riences transcendantes. Une en particulier qui m'a laissĂ© un peu sans voix et qui m'a amenĂ©e Ă  cet Ă©veil spirituel, entre autres, et Ă  me poser des questions sur la nature de la rĂ©alitĂ©. C'est que je mĂ©dite. je suis trĂšs zen, je suis calme, je suis contente. Ce n'est pas tous les jours comme ça, alors j'en profite. Et subitement, je vois un fƓtus dorĂ©. Donc d'abord, je me dis, c'est moi qui suis enceinte. Ça m'Ă©tonnerait, je faisais trĂšs attention Ă  cela. Puis subitement, je pense Ă  une amie qui cherche Ă  avoir des enfants et qui n'y arrive pas. Puis je dĂ©croche mon tĂ©lĂ©phone et je l'appelle et elle sort de chez la gynĂ©co et elle me dit que la gynĂ©co lui dit qu'elle va perdre le bĂ©bĂ©. Et moi, je lui sors tout de go. Non, tu vas le garder et c'est une fille. Mais je ne sais pas que j'ai l'information, mais elle est lĂ . Donc, je lui partage ça et elle a eu sa fille. Elle n'a pas perdu le bĂ©bĂ©. Donc, j'ai vĂ©cu cette expĂ©rience oĂč en fait, j'ai eu une information. qui ne m'appartient pas, qui je ne sais mĂȘme pas comment elle est arrivĂ©e. Et pourtant, elle est lĂ  et elle est vraie. Ça m'a un petit peu scotchĂ©, forcĂ©ment. Donc, ça m'a fait me poser des questions sur la rĂ©alitĂ©. Mais je dirais que la vie a le sens de l'humour et je me suis retrouvĂ©e Ă  ce moment-lĂ  Ă  faire des rencontres Ă©tonnantes. Par exemple, je suis tombĂ©e sur un homme Ă  une soirĂ©e pro. Tu vois, tu es en train de rĂ©seauter. Un type t'attrape par la manche et il t'explique qu'il est mĂ©dium et qu'il a un truc Ă  te dire. Tu ne crois pas Ă  la mĂ©diumnitĂ©, tu as Ă©tĂ© Ă©duquĂ© toi Ă  penser que la seule chose Ă  croire c'est la science, et lĂ  tu commences Ă  faire des rencontres qui n'auraient pas dĂ» avoir du sens pour toi, mais lĂ  tu Ă©coutes. tu t'Ă©tonnes toi-mĂȘme. Tu as aprĂšs Ă©coutĂ© ce qui se passe en toi et tu sens qu'il faut que tu Ă©coutes ce type que tu ne connais pas ni d'Eve ni d'Adam et tu ne crois pas Ă  la mĂ©diumnitĂ© et tu l'Ă©coutes. Et ça provoque des questionnements sur qui tu es. Il y a des choses que tu te rends compte que tu sais dĂ©jĂ  sur une autre forme de rĂ©alitĂ© mais que tu ne sais pas expliquer. Tu sais, ça te vient des tripes et c'est lĂ , c'est une Ă©vidence. Je me lĂąche un peu. J'avoue.

  • Speaker #1

    Tu nous partages ce que tu es en capacité de pouvoir nous partager et transmettre publiquement.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Rappelle-moi ta question.

  • Speaker #1

    Je te demandais au tout dĂ©part si finalement, le moment oĂč tu dĂ©marres la mĂ©ditation, tu fais un burn-out, tu dĂ©marres la mĂ©ditation, le yoga, est-ce que ce serait le point de dĂ©part de ton Ă©veil, entre guillemets ? Et donc, tu es venue Ă  parler de ce flash que tu as eu en mĂ©ditation, de cette rencontre avec cet entrepreneur mĂ©dium.

  • Speaker #2

    Et je commence Ă ... Ă  vivre des choses qui ne devraient pas ĂȘtre lĂ . Avoir par exemple des plumes qui tombent de mon plafond alors qu'en fait, il n'y a pas d'oreiller dans la piĂšce en plume et je n'ai pas d'oreiller en plume Ă  la maison, mais ça se produit.

  • Speaker #1

    Ni d'oiseau.

  • Speaker #2

    Il n'y a ni d'oiseau dans l'appart. Les fenĂȘtres sont fermĂ©es et tu as des plumes qui tombent. Tu sens des frĂŽlements, tu sens des odeurs, il y a des trucs qui se manifestent. Ce n'Ă©tait pas prĂ©vu au programme, tu n'y crois absolument pas, mais pourtant c'est lĂ . et lĂ  tu tombes un peu dĂ©nu j'ai lu d'ailleurs Patricia DarĂ© la journaliste mĂ©dium Ă  l'Ă©poque qui raconte qu'elle a pensĂ© qu'elle Ă©tait folle et est allĂ©e voir un psy et elle se met Ă  faire la biographie de ce psy en direct devant lui c'est pas prĂ©vu au programme, mais elle se met Ă  Ă©crire, c'est comme une force extĂ©rieure Ă  elle qui la pousse Ă  le faire. Et le psy, il dit, oui, c'est ma vie, et vous ĂȘtes mĂ©dium, il n'y a pas Ă  discuter pendant huit jours. Et moi, ça m'a rassurĂ©e. Il y a d'autres gens qui m'ont rassurĂ©e sur ce que je vivais, c'est des gens comme Philippe Guillement, l'ingĂ©nieur physicien qui parle de la physique, de la conscience. Je me suis dit, bon, ma fille, t'es pas complĂštement dingue, il se passe des trucs qui ne sont pas prĂ©vus au programme, que tu n'as jamais voulu, que tu as toujours cru que c'Ă©tait des fadaises pour les gens crĂ©dules. et pourtant c'est lĂ  t'en fais quoi de tout ça ? alors au dĂ©part j'ai refusĂ© la rĂ©alitĂ© j'ai mis ma tĂȘte dans le sable comme une autruche et j'ai attendu que ça se passe mais ça s'est pas passĂ© ça a persistĂ© un peu comme si ça avait une volontĂ© propre et que ça avait dĂ©cidĂ© toi Christelle tu vas voir tu vas comprendre ce qui se passe puis Ă  un moment donnĂ© j'ai lĂąchĂ© prise j'ai acceptĂ© et j'ai commencĂ© Ă  ĂȘtre initiĂ©e Ă  la vĂ©ritĂ© de ce que je suis et Ă  la vĂ©ritĂ© de ce qu'est la vie l'invisible est lĂ  en permanence et il interagit avec nous. Donc comme je te disais au dĂ©part, ces sujets-lĂ , je n'en parle qu'avec les gens qui ont envie d'en parler et qui sont prĂȘts Ă  l'accueillir. Les autres, je leur fous la paix parce que j'ai Ă©tĂ© comme eux. Je sais parfaitement qu'il y a un moment donnĂ©, on est prĂȘt ou pas d'ailleurs Ă  accueillir ce genre de choses. Mais je voudrais ajouter Ă  cela, c'est qu'il ne s'agit pas de... Ce dont je suis en train de parler, c'est vraiment de spiritualitĂ© dans le sens oĂč qu'est-ce qu'on fait lĂ , qu'est-ce qu'on vient apprendre, etc. Les facultĂ©s Ă©ventuellement extraterrestriales, mĂ©dium, voyant, etc. Ce sont des outils Ă©ventuellement pour ceux qui ont ces capacitĂ©s. Mais ce qui est avant tout important, c'est comment je choisis de vivre dans ce monde. Quelles sont mes valeurs ? Qui est-ce que je choisis d'ĂȘtre ? Est-ce que je dĂ©cide, par exemple, de continuer Ă  mentir, comme je peux l'avoir fait moi en portant un masque ? Est-ce que je continue Ă  me mentir Ă  moi-mĂȘme sur qui je suis et aux autres ? Ou est-ce que je dĂ©cide enfin de devenir moi avec toutes les faiblesses que ça suppose parce que l'ĂȘtre humain est imparfait ? Et c'est comme ça que tout a commencĂ©. C'est effectivement accepter d'Ă©couter ce corps, d'Ă©couter mon esprit aussi, ce qui se passait en moi. Alors Ă  ce moment-lĂ , j'ai pu entendre des choses qui n'auraient pas dĂ» ĂȘtre lĂ  et accepter aussi de parler par exemple Ă  ce mĂ©dium. Avant, je leur ai dit bon, t'es mignon, mais va jouer ailleurs

  • Speaker #1

    Et accepter d'en parler aujourd'hui publiquement.

  • Speaker #2

    Oui, et oui, c'est une nouvelle Ă©tape.

  • Speaker #1

    Ce que tu n'as pas fait jusqu'à présent. Je sais qu'on en a déjà parlé au tout début, quand on a fait connaissance. C'est quelque chose que... je ne mets pas nécessairement en avant et qui se révÚlent dans tes séances avec tes clients en fonction effectivement de ce qu'ils sont en capacité de pouvoir entendre ou pas. Mais ça reste dans ton cabinet.

  • Speaker #2

    Ça restait jusque-lĂ  effectivement de l'ordre du privĂ© et Ă©ventuellement, occasionnellement, avec certains clients. mais comment est-ce qu'on est entier si on cache une partie de soi-mĂȘme ? C'est compliquĂ©. Et je me rends compte que plus j'ouvre les vannes et j'en parle, plus c'est accueilli positivement. Je m'applique d'ailleurs Ă ... Ă  tenir un discours qui est cohĂ©rent, structurĂ©, pas tenir un espĂšce de discours de bisounours, comme je peux entendre certains, je les appelle les spiritualistes, avec des grands guillemets, oĂč en fait, ils nous parlent qu'on est des esprits de lumiĂšre, qu'on est parfait, etc. Je ne suis pas d'accord avec ce type de discours. C'est trĂšs bisounours, la rĂ©alitĂ©, elle est diffĂ©rente, c'est comme... Je vais donner un autre exemple, c'est par rapport Ă  la psychologie positive. La psychologie positive, si on l'applique de maniĂšre un peu bĂȘte et mĂ©chante, ça signifie qu'on ne voit que ce qu'il y a de positif dans la rĂ©alitĂ© et on exclut complĂštement la partie nĂ©gative. Non, la psychologie positive, c'est dĂ©cider de voir d'abord ce qu'il y a de positif. Si je rĂ©sume de maniĂšre un peu simpliste, mais d'avoir conscience qu'il y a aussi des aspects qui ne sont pas positifs dans la situation et ĂȘtre capable de les gĂ©rer. Mais d'un point de vue psychologique, si on commence Ă  regarder les choses du point de vue nĂ©gatif, on est en train de se fermer aux opportunitĂ©s et aux possibles des situations et dans notre capacitĂ© Ă  rĂ©soudre facilement les problĂšmes. Si on part d'une psychologie positive, on est dans l'ouverture. Donc les problĂšmes se manifestent, parce qu'il y en aura toujours. Dans la vie, on a tout le temps des emmerdes. ça s'arrĂȘte jamais mais on devient capable de les gĂ©rer de maniĂšre fluide et de maniĂšre moins Ă©nergivore aussi et on va beaucoup moins aussi dans les situations d'Ă©chec et en spiritualitĂ© c'est exactement la mĂȘme chose il y a tout un pan de gens qui pensent qu'en fait c'est le monde des bisounours tout est ok c'est facile et c'est simple non il faut arrĂȘter un petit peu avec ça devenir spirituel c'est un cheminement psychologique psychique un peu c'est un questionnement sur l'endroit oĂč on veut aller. C'est-Ă -dire, c'est ça le libre-arbitre, c'est qu'est-ce que je souhaite apprendre, oĂč est-ce que je veux aller, qui est-ce que je choisis d'ĂȘtre, non pas par rapport Ă  mon histoire passĂ©e, mais par rapport Ă  ce que je suis dans le prĂ©sent. Donc, ça veut dire travailler son histoire passĂ©e et puis rester humble. Parce que malheureusement, je trouve quand mĂȘme qu'il y a beaucoup d'Ă©go dans l'approche spirituelle de certaines personnes. Et ça, ça empĂȘche aussi de voir une partie de... de la rĂ©alitĂ© telle qu'elle est.

  • Speaker #1

    Tu es spécialisée dans l'intelligence émotionnelle et le deep coaching. C'est la premiÚre fois que j'entendais parler de deep coaching. Je pense plutÎt deep state, mais tu nous en dis un peu plus sur ce que c'est que l'intelligence émotionnelle. D'ailleurs, tu as fait un poste là-dessus hier, non ? Tu parlais du moins d'intelligence.

  • Speaker #2

    Je ne parlais pas du deep coaching. Je parle d'un autre sujet, mais effectivement, on a un problĂšme avec la notion de l'intelligence, c'est-Ă -dire qu'aujourd'hui, on raccorde l'intelligence avec le QI, le quotient intellectuel, mais on n'est pas que rationnel, on est aussi des ĂȘtres d'Ă©motion, et notre histoire nous raccorde Ă  des fonctionnements inconscients qui ne sont pas rationnels du tout. Et la plupart de nos dĂ©cisions n'ont strictement rien Ă  voir avec la rationalitĂ© de la situation, mais avec ce que nous sommes dans l'instant prĂ©sent en fonction de notre histoire passĂ©e. Donc on en revient Ă  ce que je disais juste avant vis-Ă -vis de la notion pour moi de spiritualitĂ©, qui est que le passĂ©, si on ne le travaille pas, il vient brouiller le prĂ©sent. Alors ce n'est pas pour autant qu'on devient des ĂȘtres purement rationnels, nous ne sommes pas des machines, mais on devient des ĂȘtres qui Ă©coutons nos Ă©motions, nos corps et aussi notre facultĂ© de raisonnement. d'analyse et qui sommes capables de prendre des dĂ©cisions plus en adĂ©quation avec ce qu'est la rĂ©alitĂ© et non pas telle qu'on l'imagine par rapport Ă  notre histoire passĂ©e. Le deep coaching, c'est pour me dĂ©marquer par rapport aux deux types de coaching qui sont le plus connus, qui sont le coaching de la performance, c'est-Ă -dire qu'en fait le coaching oĂč on modifie l'environnement extĂ©rieur pour pouvoir continuer Ă  avancer. avec, par exemple, je travaille dans une entreprise, le job que j'exerce ne me convient pas, je quitte l'entreprise ou alors je change de service. D'accord ? Ce n'est pas je travaille sur moi pour savoir quel est le meilleur job sur moi, c'est je prends une dĂ©cision, je change d'environnement. Tu as un deuxiĂšme type de coaching qui est celui du dĂ©veloppement personnel. Je n'aime pas le terme, je trouve qu'il est complĂštement galvaudĂ©, il y a un petit peu tout et n'importe quoi. Donc, Deep Coaching, ça me plaĂźt bien parce qu'il inclut les deux. Moi, je pense que dans la vie, le changement, c'est Ă  base d'introspection, savoir qui je suis, quelles sont mes limites et comment est-ce que je peux les dĂ©passer pour atteindre mes objectifs. Et de l'autre, modifier aussi son environnement extĂ©rieur, parce qu'il y a forcĂ©ment des choses dans l'environnement qui induisent aussi des fonctionnements qui ne permettent pas d'avancer. Donc, deep coaching, c'est pour me dĂ©marquer. Puis parce que personne ne sait ce que c'est, donc on me pose la question. Donc, ça crĂ©e de la curiositĂ©.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça veut dire si on le traduit littéralement ?

  • Speaker #2

    Du coaching profond. Donc, effectivement... On ne vient pas me voir pour, je ne sais pas, qu'est-ce que je pourrais donner comme exemple ? Je n'arrive pas Ă  gĂ©rer mon temps et mes prioritĂ©s. J'hĂ©site entre deux formations pour ça. Laquelle est-ce que je dois choisir ? Alors, pas en tant que conseil, mais me demander de les questionner jusqu'Ă  ce qu'ils fassent un choix. Non, moi, on vient me voir quand on a essayĂ© plusieurs outils de gestion du temps et des prioritĂ©s et qu'en fait, ça ne marche toujours pas, on n'y arrive pas. Ça veut dire que... en fait, concrĂštement, qu'il y a des mĂ©canismes inconscients qui se mettent en route pour que, justement, on n'arrive pas Ă  gĂ©rer son temps et ses prioritĂ©s parce qu'il y a quelque chose dans la rĂ©alitĂ© qu'on ne veut pas voir. C'est un exemple. Ou alors, si on parle d'intelligence Ă©motionnelle, il y a des managers qui viennent me voir parce qu'ils n'arrivent pas Ă  fonctionner avec certains de leurs collaborateurs ou un de leurs managers. et cette personne leur tape sur le systĂšme nerveux. Ils n'arrivent pas Ă  dĂ©passer cette difficultĂ©, et en fait les relations sont trĂšs compliquĂ©es, et ils ne comprennent pas d'oĂč ça vient. Donc lĂ  aussi, on va aller chercher Ă  l'intĂ©rieur d'eux. Quels sont les mĂ©canismes ? Quelles sont les Ă©motions qui se manifestent pour leur permettre de dĂ©passer cette difficultĂ© ? Je vais donner un exemple concret, un truc qui m'est arrivĂ© il y a plusieurs annĂ©es avec un chauffeur de taxi. Ce sera beaucoup plus clair comme ça. Le chauffeur de taxi dĂ©cide de me raconter son expĂ©rience quand il Ă©tait salariĂ©. Il me disait je ne supportais pas mon manager, ce type Ă©tait un menteur et un manipulateur, je ne le supportais pas. Alors moi, je lui ai demandĂ© En quoi ĂȘtes-vous un manipulateur ? Et lĂ , il m'a rĂ©pondu, alors j'ai eu du bol, il aurait pu me dire, il m'envoyait balader, me dire de sortir de son taxi, parce que ça peut ĂȘtre trĂšs trĂšs violent d'un point de vue psychologique. Je lui ai demandĂ© et il m'a rĂ©pondu qu'effectivement, il Ă©tait un manipulateur pour se protĂ©ger des autres. Alors je lui ai dit Vous ne supportiez pas votre manager. En gros, dans les grandes lignes, parce qu'on n'Ă©tait pas en sĂ©ance, vous ne le supportiez pas parce qu'en fait, il reflĂ©tait quelque chose que vous n'aimez pas chez vous, ĂȘtre un manipulateur. Donc soit vous acceptez que vous ĂȘtes un manipulateur et c'est ok, c'est vous que ça regarde, soit vous dĂ©cidez de changer. et de vous protĂ©ger autrement ou de faire confiance.

  • Speaker #1

    Comment comprendre alors toutes les rencontres que l'on fait dans notre vie avec des manipulateurs ? Ça va renvoyer quelque chose de nous à chaque fois ?

  • Speaker #2

    Alors lĂ , on rentre sur un sujet qui est super Ă©pineux, parce qu'en fait, il y a des gens qui vont penser que ça va induire de la culpabilitĂ© et une forme de responsabilitĂ©. Quand on tombe sur des menteurs et des manipulateurs, lĂ , c'est quand mĂȘme des cas qui sont super particuliers. Donc, je ne pense pas qu'on puisse... Ça me semble compliquĂ©, lĂ , pendant une interview, d'expliquer ça parce que... Les gens qu'on rencontre ont une fonction de nous apprendre quelque chose, de nous permettre de confirmer qu'on a changĂ©. D'accord ? En aucune maniĂšre, ça fait de nous forcĂ©ment... Comment dire ? Ça ne nous rend pas forcĂ©ment responsables de la situation. C'est-Ă -dire, par exemple, une femme qui se fait violer, il ne faut pas qu'elle pense qu'elle est responsable, par exemple, de ce qui s'est passĂ©. celui qui est responsable de ce qui s'est passĂ©, c'est le violeur. Elle est victime, il n'y a aucun doute lĂ -dessus. MĂȘme face Ă  un manipulateur, la personne qui subit la manipulation est une victime. Mais au niveau psychologique, effectivement, si ça se produit de maniĂšre rĂ©pĂ©titive, il y a de quoi se poser la question, qu'est-ce qu'on n'arrive pas Ă  voir de la rĂ©alitĂ© qui fait qu'on tombe sur ces prĂ©dateurs ? Tu vois, tout simplement, sans aller d'en dire, oui, c'est de ta faute, parce qu'effectivement, il y a des... des coaches qui n'ont pas de formation de coaching professionnel, qui est un titre au RNCP, donc c'est un titre professionnel reconnu par le ministĂšre du Travail, qui avance ce genre d'Ăąnerie, comme quoi on est responsable de ce genre de situation. Il faut relativiser, c'est un peu bĂȘte et mĂ©chant comme discours, et puis ça fait beaucoup de mal Ă  ceux et celles qui ont subi ce genre d'agression.

  • Speaker #1

    Peut-ĂȘtre pour rebondir sur l'exemple que tu donnes de ton chauffeur de taxi, ça fait plus penser au mĂ©canisme de la projection. C'est vrai. D'identifier, de faire le reproche Ă  l'autre de ce que, d'une part en soi, on a du mal effectivement Ă  reconnaĂźtre ou Ă ... Ă  identifier ?

  • Speaker #2

    Je ne voulais pas dire projection parce que les gens ne connaissent pas forcément. Moi, je l'ai découvert en formation de coach.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un mĂ©canisme de dĂ©fense plutĂŽt psychotique, mais sans parler des mĂ©canismes pervers parce que lĂ , on est dans un sujet un peu Ă©pineux. Puis lĂ  aussi, c'est un fourre-tour. Tout le monde est pervers aujourd'hui alors que c'est bien plus compliquĂ© que ça. C'est ĂȘtre prudent dans les termes que l'on emploie, dans les analyses, peut-ĂȘtre effectivement, en cavaliĂšre, qu'on peut faire aussi des situations, des gĂ©nĂ©ralisations, mais tu fais bien aussi de le rappeler. des dĂ©rives ou des appropriations de concepts qui sont erronĂ©es.

  • Speaker #2

    Mais c'est ce que je disais au tout dĂ©part, c'est qu'en fait, ce n'est pas parce qu'on vit des choses qui se ressemblent qu'en fait, on a les mĂȘmes besoins et que la rĂ©solution sera la mĂȘme. Ça, c'est une aberration qu'on voit beaucoup sur les rĂ©seaux sociaux, des gens qui affirment qu'en fait, pour tout le monde, il y a une solution unique qui va fonctionner. Ça, pour les gens qui sont en souffrance, ça peut ĂȘtre extrĂȘmement destructeur, parce qu'Ă  partir du moment oĂč tu penses que tu n'es pas dans la norme, tu te dis mais je ne comprends rien, je suis un imbĂ©cile, gna gna Enfin bref, ça peut aller trĂšs loin. Si en plus tu as une faible estime de toi-mĂȘme, alors lĂ , tu peux ĂȘtre encore plus en souffrance Ă  cause de ça. Tu dĂ©veloppes de la culpabilitĂ©, tu penses que tu es diffĂ©rent des autres.

  • Speaker #0

    C'est horrible. Je veux dire, les gens qui font ça n'ont absolument aucune conscience de ce qu'ils fabriquent. Ou alors, ils ont de mauvaises intentions. Il y a de tout, de toute façon, dans ce monde.

  • Speaker #1

    Si on parle de tes engagements, tu es bĂ©nĂ©vole dans les coachings du cƓur. Oui. Tu nous dis un petit peu comment tu t'es retrouvĂ©e Ă  ĂȘtre bĂ©nĂ©vole lĂ -bas. Qu'est-ce que c'est comme association ? Qui est-ce qui peut en bĂ©nĂ©ficier ? Est-ce que c'est national ?

  • Speaker #0

    C'est une association nationale qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 2021 par Éric Chabot en rĂ©ponse aux Ă©vĂ©nements qui se passaient dans notre pays et dans le reste du monde parce que ça gĂ©nĂšre pas mal de souffrances psychologiques. L'idĂ©e, c'Ă©tait d'aider les gens Ă  pouvoir rebondir malgrĂ© la situation et puis au moins ĂȘtre capable d'avoir une oreille attentive aux difficultĂ©s des autres parce qu'il y avait beaucoup de besoins. Cette association permet aux gens qui ont un revenu mensuel de 1700 euros maximum de pouvoir ĂȘtre accompagnĂ©s par un coach professionnel avec justement le titre de coach professionnel au RNCP. Il y a un contrat qui est fait avec l'association, le coach et le coachĂ©, et il y a un nombre de sĂ©ances maximum qui monte, je crois, Ă  10 max pour l'accompagnement. Donc, c'est lescoachingducorps.com ou fr, j'ai un trou de mĂ©moire, on mettra le lien. Et moi, je suis bĂ©nĂ©vole depuis janvier. C'est un beau cadeau d'avoir trouvĂ©, enfin, cette association. Parce qu'en tant qu'aidant, on a tous envie de pouvoir, Ă  un moment donnĂ©, aider les autres, mĂȘme ceux qui n'ont pas les moyens. Parce que je ne vis pas d'amour et d'eau fraĂźche, mais Ă  un moment donnĂ©, il y a cette... ce questionnement qui se manifeste, comment est-ce que je fais pour aider les gens qui sont en difficultĂ© mais qui n'ont pas les moyens, alors que moi j'ai besoin aussi de gagner de l'argent pour vivre, c'est important. Et je ne trouvais pas d'association jusque-lĂ  qui me correspondait. Ils sont sĂ©rieux, j'aime beaucoup leur conception du coaching, elle est vraiment cadrĂ©e comme prĂ©vue, dans le cadre du domaine du coaching professionnel. Et de deux... Il laisse la libertĂ© aux adhĂ©rents, c'est-Ă -dire les coachs bĂ©nĂ©voles, d'aller voir des associations, de proposer des actions nouvelles. Ce qui pour moi est extrĂȘmement nouveau parce que je gravite depuis des annĂ©es dans le monde associatif, mais j'ai souvent l'impression qu'on nous demande de rester Ă  notre place et d'attendre que les autres nous proposent des choses. Mais je n'ai pas le profil, comme je disais tout Ă  l'heure, je suis quelqu'un qui aime aller sur le terrain, j'aime pas rester Ă ... Ă  ce qu'on me donne la bĂ©quille, parce que ce n'est pas comme ça qu'on apprend. Et donc, lĂ , moi, ça me permet, dans le noir et cher, d'aller voir des associations que je ne connais pas et de leur proposer mes services en tant que bĂ©nĂ©voles pour des demandeurs d'emploi et d'autres types de profils.

  • Speaker #1

    Par le biais de cette association ? Oui. D'accord. Tu as crĂ©Ă© le podcast La Voix du Manfoutisme qui aborde la notion de souverainetĂ© intĂ©rieure. Alors moi, j'ai eu la joie de participer Ă  ton podcast et d'avoir Ă©tĂ© interviewĂ©e. J'Ă©tais la premiĂšre invitĂ©e. J'ai deux questions. C'est quoi la souverainetĂ© intĂ©rieure pour toi ? Et c'est quoi le manfoutisme ? Parce qu'avant d'ĂȘtre le nom de ton podcast, l'aventure du manfoutisme, c'Ă©tait aussi ton... ta tagline, enfin, comment dire ? ou ton Ă©tat d'esprit, c'est ce qui Ă©tait dĂ©jĂ  notifiĂ© sur tes rĂ©seaux, ta philosophie.

  • Speaker #0

    Ça, c'est la traduction de tout mon cheminement personnel, tant philosophique, psychologique et spirituel, qui m'a amenĂ©e Ă  cela. C'est trĂšs personnel parce que j'associe la notion de voix qui peut faire penser Ă  du bouddhisme et le manfoutisme. Ces deux choses, dĂ©jĂ  j'ai l'esprit de contradiction et puis je trouvais que c'Ă©tait plutĂŽt marrant de mettre un truc un peu dĂ©calĂ© plutĂŽt que de mettre un terme un peu sĂ©rieux. Donc ça, bon, ça correspond Ă  ce que je suis, j'aime bien un peu associer tout ça ensemble. Et le morphoutisme, c'est en fait le lĂącher prise. C'est Ă  la fois en avoir rien Ă  faire de tout et en mĂȘme temps s'investir quand il y a quelque chose qui est important pour soi. C'est pas se considĂ©rer comme indispensable. Les cimetiĂšres sont plein de gens indispensables. C'est considĂ©rer qu'on a le temps de faire les choses qu'on a besoin de faire, etc. En d'autres termes, c'est se foutre la paix. Je ne sais pas, j'ai entendu quelqu'un sur LinkedIn, quelqu'un Ă©crire, c'est foutez-vous la paix Maintenant, je crois que c'est un confrĂšre des coachings du cƓur qui a dit ça. Et je trouve ça super comme expression, parce qu'en fait, on nous apprend Ă  ĂȘtre dans le contrĂŽle et Ă  avancer toujours Ă  marche forcĂ©e. Et le manfoutisme, c'est vraiment... Il faut arrĂȘter, il faut profiter de la vie et arrĂȘter de s'attacher Ă  des choses qui n'ont pas d'importance. qui ne servent strictement Ă  rien. Et ça rejoint la question de la souverainetĂ© intĂ©rieure, parce que la souverainetĂ© intĂ©rieure, c'est pouvoir dĂ©cider de ce que l'on veut faire, comme on le veut, sans ĂȘtre impactĂ© par le monde extĂ©rieur. Ça rejoint aussi ce qui se passe en mĂ©ditation. Par exemple, tu apprends Ă  entendre les bruits du monde extĂ©rieur, mais qu'en fait, ça ne change pas ton Ă©tat intĂ©rieur de paix et de sĂ©rĂ©nitĂ©. Et bien, c'est exactement pareil. Tu peux entendre le monde extĂ©rieur qui est en train d'hurler. comme il s'est passĂ© ces derniĂšres annĂ©es, et ĂȘtre capable de rester solide et de rester clair dans tes convictions et de dĂ©cider du chemin que tu veux prendre dans la vie, sans entrer dans les mĂ©canismes de peur, etc. Attention, pour ça, il ne faut pas regarder la tĂ©lĂ©. On peut Ă©viter certains trucs. Il faut s'informer un petit peu, mais il ne faut pas, comment dire, Ă©couter en boucle un certain nombre d'informations. Sinon, ta souverainetĂ© intĂ©rieure, c'est filochĂ© parce que tu vas rentrer dans les mĂ©canismes de peur, d'anxiĂ©tĂ©, etc. Automatiquement, parce que quand on nous rĂ©pĂšte des informations, toujours les mĂȘmes. et qui sont nĂ©gatives. On est fait de chair et de sang, et Ă  un moment donnĂ©, on pĂšte un cĂąble. Ça me paraĂźt Ă©vident. Et donc, moi, je veux montrer aux gens qu'avec la souverainetĂ© intĂ©rieure, on est libre de faire ce que l'on veut, mais aussi, on est capable de changer ce monde. C'est une dĂ©couverte que j'ai faite en 2021 qui m'a fait prendre conscience qu'on n'Ă©tait pas dans cette situation d'impuissance apprise, comme l'appelle Idrissa Berkane. qui est neuroscientifique, etc.

  • Speaker #1

    Oui, qui a un concept de Seligman, pour expliquer la dépression.

  • Speaker #0

    Et qui est vraiment gĂ©nial, parce qu'on est Ă©duquĂ©s depuis toujours Ă  penser que de toute façon, on n'a pas le choix, et que le systĂšme, il fonctionne tel qu'il est, et que nous, on doit faire avec. Mais le systĂšme dans lequel nous Ă©voluons, il existe bien parce que nous, dĂ©jĂ , on accepte son existence et qu'on le fait tourner. Si demain, on dĂ©cide de fonctionner diffĂ©remment, le systĂšme va bien devoir s'adapter Ă  nous. Ça revient aussi Ă  transformer le monde. Donc la souverainetĂ© intĂ©rieure, ça mĂšne aussi Ă  ça, parce que ça mĂšne aussi Ă  la souverainetĂ© collective. Et en 2021, j'ai fait un post sur LinkedIn oĂč je... J'ai fait un peu un coup de gueule vis-Ă -vis des Ă©vĂ©nements qu'on connaĂźt tous, qui se produisaient vis-Ă -vis de la vaccination, etc. Par exemple, ma mĂšre rentrait en Ehpad Ă  ce moment-lĂ , et moi j'Ă©tais littĂ©ralement morte de trouille pour elle, parce qu'ils allaient forcĂ©ment la vacciner, alors que son mĂ©decin avait dit qu'il fallait d'abord qu'elle aille voir un allergologue, parce que ma mĂšre a un terrain allergique extrĂȘmement important, et ça aurait pu ĂȘtre mortel pour elle. Et moi j'Ă©tais complĂštement furaxe, mais en mĂȘme temps, je ne vais pas rentrer dans le dĂ©tail de... de mon histoire familiale, mais en fait, j'ai rien pu faire sur le fait qu'elle aille en maison de retraite. Et donc j'ai fait un poste lĂ -dessus en faisant un coup de gueule, en disant, en gros, on lui met un flingue sur la tempe et tout le monde trouve ça normal pour le bien collectif. Je me suis fait insulter, bien Ă©videmment, par plein de gens. Et mon compte a Ă©tĂ© littĂ©ralement bloquĂ© pendant un mois et demi. Moi, illustre inconnu, j'ai un tel pouvoir d'influence qu'on est obligĂ© de bloquer mon compte. Moi, ça m'a fait rĂ©flĂ©chir. Je me suis dit, donc en fait, on nous a expliquĂ© que nous n'Ă©tions que des gouttes d'eau qui formions l'ocĂ©an, donc qui constituent le systĂšme. Mais en fait, non, c'est nous, ce sont les gouttes d'eau qui font l'ocĂ©an. Donc nous avons un pouvoir monstrueux, au niveau communicationnel, mais au niveau de nos actes aussi, pour faire de ce monde ce qu'on en veut. Et c'est comme ça que, si tu veux, le cheminement est venu pour crĂ©er ce podcast sur la souverainetĂ©, parce que plus on est droit dans ses baskets, qu'on s'accepte tel que l'on est, oĂč on transforme ce qui nous pose un problĂšme, on en a dĂ©jĂ  parlĂ© un petit peu tout Ă  l'heure, plus on a conscience qu'on est tous interconnectĂ©s, tous les ĂȘtres vivants, j'inclus aussi les arbres, l'herbe, les animaux, on est tous interconnectĂ©s, donc il y a toujours des consĂ©quences dans tout ce que l'on fait. et des consĂ©quences qui peuvent ĂȘtre positives ou nĂ©gatives, ça pousse Ă  la rĂ©flexion et Ă  se dire il faudrait peut-ĂȘtre que je fonctionne autrement Et c'est ça aussi la souverainetĂ©. En fait, si tu veux, si on vous devait rĂ©pondre vraiment Ă  ce que c'est la souverainetĂ©, on y passerait des heures. Et je ne suis mĂȘme pas sĂ»re qu'on arriverait Ă  une dĂ©finition finale parce qu'en fait, c'est pour ça que je commence Ă  donner la parole Ă  d'autres personnes. Et tu as Ă©tĂ© la premiĂšre, et je te remercie, mardi, Ă  accepter que je t'interviewe. Elle sort d'ailleurs dans 15 jours, ton interview. pour montrer que la souverainetĂ© intĂ©rieure, ça passe par des cheminements totalement diffĂ©rents d'une personne Ă  une autre, mais que ça nous permet de grandir, d'ĂȘtre de plus en plus conscients de nous-mĂȘmes et du monde, et donc d'interagir avec beaucoup plus d'intelligence et de conscience par rapport Ă  ce que l'on fait.

  • Speaker #1

    VoilĂ . Tout devient ce non-conformisme, pas dire anti-conformisme, qui sera encore dans la dualitĂ©. Le fait que tu puisses, toi, dĂ©cider de reprendre ta souverainetĂ© intĂ©rieure, de faire ce que tu veux comme tu en as envie, de dire ce que tu penses, de faire ce que tu dis, et de dire ce que tu fais, et des fois dans un langage, comment dire, un peu cru. Enfin, voilĂ , tu t'exprimes pleinement. D'oĂč ça te vient, ça ?

  • Speaker #0

    Je crois que je suis nĂ©e comme ça. J'ai toujours Ă©tĂ© trĂšs douĂ©e pour voir les trucs qui clochent. Je toujours ai l'esprit de contradiction. J'ai toujours adorĂ© faire des blagues et de prendre les gens Ă  contre-pied, Ă  dĂ©stabiliser, mais gentiment, sans mĂ©chancetĂ©. Je n'avais pas conscience Ă  l'Ă©poque que ça pouvait ĂȘtre mal perçu par les autres. Maintenant, ça va, je suis un peu plus consciente de moi. Mais Ă  l'Ă©poque, tant que je n'avais pas travaillĂ© sur moi, j'ai fait des bĂȘtises avec les autres. Ce non-conformisme, c'est... C'est avant l'Ăąge de 10 ans, j'ai su que ce monde, il Ă©tait bizarre, il y avait un problĂšme, il Ă©tait dĂ©calĂ©. Et c'est comme ça, je ne sais pas rĂ©pondre Ă  ta question parce que je suis comme ça. Et on m'a dit, pour la question du vocabulaire un peu cru, c'est aussi parce qu'on m'a dit, les filles, ça ne parle pas comme ça. Alors moi, j'ai dĂ©cidĂ©, forcĂ©ment, par esprit de contradiction, que je parlerais comme j'avais envie.

  • Speaker #1

    Et des petites filles, tu avais déjà analysé ce qui se passait dans le monde et ce décalage ? Ou toi, tu te sentais en décalage avec le monde dans lequel tu vivais à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Ah oui, depuis toujours, depuis toute petite, je me sens décalée. Et puis il y a eu, je me rappellerai toujours, alors je n'avais pas 10 ans, et je me suis dit, ce monde est injuste, c'est un monde d'hommes. Il est aberrant, ce monde, sans les femmes, il n'y a pas d'avenir pour l'humanité. Mais on me dit que je suis inférieure. Alors, j'ai décrété que tout ce qui était aux hommes était à moi. J'ai réclamé, j'avoue, à l'époque, un circuit automobile à mes parents, qui ont bien évidemment refusé, parce que j'étais une fille, grand Dieu, mais qu'est-ce qu'elle est en train de demander ?

  • Speaker #1

    Moi, j'en ai eu un.

  • Speaker #0

    Ah bah, tu as eu de la chance. Et donc, je piquais les jouets de mon frÚre. forcément.

  • Speaker #1

    Mais comment tu t'es acclimatée à ce monde avec lequel tu te sentais en décalage ? Est-ce que ça a créé une souffrance ? Comment tu le vivais ou comment tu le vis ? Est-ce que ça a évolué ? Comment tu as fait avec ça ?

  • Speaker #0

    Pendant trĂšs longtemps, j'ai fait avec, avec des bouts de ficelle. Tu n'es pas Ă  ta place. Tu essaies de rentrer dans un moule oĂč en fait, tu ne rentres jamais parce qu'en fait, tu ne corresponds pas du tout. Mais en mĂȘme temps, plus j'entends les gens et plus je crois qu'en fait, c'est le problĂšme d'absolument tout le monde. On devrait plutĂŽt nous apprendre Ă  accepter notre diffĂ©rence et Ă  l'aimer plutĂŽt que de nous demander de tous se ressembler. Cette espĂšce d'oxa oĂč en fait, comme on a deux bras, deux jambes, on est tous pareils, c'est un peu insupportable. Et en fait, ça tue aussi notre potentiel crĂ©atif. C'est ce dont je parle dans le dernier Ă©pisode, l'Ă©pisode 6 que je viens de sortir. En fait, j'ai un peu cultivĂ© Ă  la fois ĂȘtre en opposition Ă  travers mon... mon esprit de contradiction et en mĂȘme temps, j'ai essayĂ© d'y trouver ma place. Mais en fait, non, le monde dans lequel on vit ne m'a jamais laissĂ© prendre ma place parce que je n'y arrivais pas. Je crois que je n'ai jamais eu envie, fondamentalement. Et aujourd'hui, parce que j'ai fait ce travail sur moi et que j'ai pacifiĂ© la relation avec moi-mĂȘme et que j'ai compris que la rĂ©alitĂ© est bien plus vaste que celle qu'on nous inculque. Je reparle Ă  nouveau de spiritualitĂ©. Maintenant, je suis Ă  ma place. parce que je fais partie d'un tout. Donc, il n'y a plus d'angoisse, il n'y a plus de souffrance, parce qu'effectivement, Ă  l'Ă©poque, c'Ă©tait une souffrance. Elle Ă©tait latente, elle n'Ă©tait pas forcĂ©ment conscientisĂ©e, mais j'en souffrais, effectivement. J'essayais de ressembler Ă  la fille que les garçons... Je voulais ressembler Ă  ce qui attirait les garçons, ce qui pourrait plaire Ă  l'entreprise pour que je puisse Ă©voluer. En fait, j'Ă©tais tout le temps dans un rĂŽle. Tout ça, je l'ai compris en travaillant sur moi, que je n'Ă©tais pas moi-mĂȘme. que je rĂ©pondais aux exigences de ce monde. D'ailleurs, on demande ça absolument Ă  tout le monde. C'est intolĂ©rable, ça aussi. Tout le monde doit ressembler Ă  l'idĂ©e que les autres s'en font. Et on nous demande d'ailleurs au quotidien de rĂ©pondre aux besoins des autres et apprendre Ă  dire non pour dire oui Ă  soi. C'est quelque chose qui est trĂšs important. Donc aujourd'hui, je suis Ă  ma place. Et d'ailleurs, plus tu te sens Ă  ta place avec toi-mĂȘme, enfin en gros, quand tu t'es rĂ©conciliĂ© avec ce que tu es vĂ©ritablement, tu peux chĂ©rir ta diffĂ©rence et tes failles. les accepter. Et lĂ , tu fais des rencontres assez Ă©tonnantes et tu te sens Ă  ta place, mais dans les endroits oĂč tu vois que tu n'as parfaitement pas ta place parce qu'en fait, en termes de valeur, tu ne t'y reconnais pas du tout. Mais tu ne fais que passer, ça n'a aucune importance, ça ne remet pas en cause qui tu es fondamentalement.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est dans cette ligne-là que tu as créé ton podcast ?

  • Speaker #0

    Totalement. Mon podcast, c'est vraiment mon bĂ©bĂ©. C'est l'aboutissement de tout un questionnement et l'envie de partager ce que j'ai compris. Je ne me positionne pas en dĂ©tentrice de la vĂ©ritĂ©, mais j'apporte un regard par rapport Ă  mon changement profond de paradigme et dire aux gens, vous pouvez ĂȘtre libre, vous pouvez ĂȘtre heureux et vous n'avez pas besoin d'aller dans les magasins acheter des trucs tous les jours pour ĂȘtre heureux. DĂ©cidez de ce que vous voulez faire dans la vie et vous verrez, ça se passera beaucoup mieux. Mais c'est compliquĂ© parce qu'effectivement, nous a Ă©duquĂ©s Ă  faire ce qu'on nous dit de faire. Et ça, pour en sortir, ça m'a pris du temps. Et je suis sĂ»re qu'il y a certains sujets sur lesquels j'y suis encore et je dĂ©tricoterai tout ce qu'il est possible de dĂ©tricoter jusqu'Ă  la fin de ma vie.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, quelle est la raison d'ĂȘtre de ton activitĂ©, de ce que tu fais, de ton podcast, de ton engagement dans l'association, de ton accompagnement de coach ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a une expression, je ne sais plus comment ça s'appelle. Attendez, soyez le changement que vous voulez voir en ce monde. Tiens, que j'utilise d'ailleurs dans ton interview. que je publie dans 15 jours. Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde. Pour que ce monde aille mieux, pour qu'il soit un peu comme un espĂšce de jardin d'abondance, il faut que nous, on change. Il faut qu'on arrĂȘte de, comment dire, dans cette posture de soumission, il faut qu'on arrĂȘte de penser qu'on n'a pas le choix et qu'il faut qu'on continue comme ça et de se donner le droit de rĂ©aliser nos rĂȘves. Certaines personnes les ont depuis tout petit. Moi, c'est l'Ă©criture. Et je me suis enfin autorisĂ©e, Ă  partir de 2018, Ă  commencer Ă  Ă©crire. Mais je suis encore loin d'avoir abouti, mais c'est en route. Je suis sur mon chemin. On apprend vraiment Ă  ne pas... Ă  ne pas avancer, Ă  ĂȘtre productif et Ă  faire des enfants. Enfin, la productif dans le boulot et Ă  faire des enfants. Et en fait, moi, j'essaie de dire aux gens, vous avez le pouvoir de transformer votre vie en profondeur, d'ĂȘtre la personne que vous voulez ĂȘtre et de vivre comme vous l'entendez. En d'autres termes, leur dire, vous pouvez changer de paradigme. Le paradigme qu'on nous a inculquĂ© depuis toujours, il est erronĂ©. Alors, peut-ĂȘtre que les gens vont me dire que je suis complĂštement barrĂ©e, mais ce n'est pas grave. Mais moi, c'est le constat que j'ai fait aprĂšs tout ce cheminement personnel et puis les personnes que j'ai accompagnĂ©es. Alors, c'est sur des choses ponctuelles, mais je transmets cette idĂ©e que tout, en fait, est possible et qu'en fait, on est Ă©duquĂ© Ă  des choix extrĂȘmement rĂ©ducteurs. Et quand on ouvre les vannes, on se rend compte qu'en fait, on peut faire tout ce qu'on veut. Ça prendra du temps. Alors, il y aura des efforts Ă  faire. Il va falloir apprendre. Ça va ĂȘtre compliquĂ© par moments. On va se dire, je me suis trompĂ©e de chemin. Mince ! Mais non, tu ne t'es pas trompĂ©e. Il faut que tu t'accroches. Soit, ce n'est pas facile. Je le concĂšde. C'est plus difficile que de continuer Ă  faire ce qu'on nous a dit de faire. Mais c'est un cadeau qui est monstrueux. Je ne reviendrai jamais en arriĂšre. Si demain, on me disait, tu peux retourner dans le groupe PSA, tu auras une stabilitĂ© financiĂšre comme tu n'as pas aujourd'hui parce que travailler Ă  son compte, on ne sait jamais de quoi sera fait demain. Je dis non. jamais je refuse de retourner dans ce conformisme. Enfin, ce n'est pas un jugement de valeur vis-Ă -vis du groupe PSA. Je veux dire, on me dirait n'importe quelle entreprise, ça serait exactement la mĂȘme chose. C'est pour ça que j'aide aussi en entreprise les managers Ă  se poser la question de qu'est-ce qu'ils veulent faire. Parce que quand on leur dit d'utiliser leur intelligence Ă©motionnelle pour aider leurs collaborateurs Ă  avancer ou qui sont des coachs managers, ils doivent se poser la question, est-ce que tout ça c'est rĂ©aliste ? Et eux, qu'est-ce qu'ils veulent ? Quel type de manager ils veulent ĂȘtre ? PlutĂŽt que de faire rĂ©pondre Ă  des injonctions de leur entreprise, qui leur demande finalement d'ĂȘtre des couteaux suisses, leur demande de changer sans leur demander s'ils sont d'accord. Ce ne sont pas des choses, ce sont des gens, ce sont des ĂȘtres vivants. Alors je me disperse peut-ĂȘtre.

  • Speaker #1

    On Ă©tait sur la raison d'ĂȘtre. Tu Ă©tais sur, soyons le changement que nous voulons voir dans ce monde, donc de commencer par se changer soi.

  • Speaker #0

    Soyons le changement que nous voulons ĂȘtre. C'est la premiĂšre chose qui me vient Ă  l'esprit. Je me lĂšve le matin avec l'idĂ©e d'aider les autres Ă  trouver eux-mĂȘmes leur propre chemin dans la vie pour qu'ils soient heureux et Ă©panouis Ă©ventuellement. Ă  ce qu'ils puissent voir ce pan de la rĂ©alitĂ© qui m'a Ă©tĂ© montrĂ© Ă  partir de 2016 au niveau spirituel, comme quoi le vide n'est jamais vide et qu'en fait il y a des interactions bien plus profondes avec la rĂ©alitĂ©. Et avec ça, on a le pouvoir de pouvoir transformer ce monde en profondeur et qu'il devienne beau, parce qu'en fait on en a fait un monde de guerre, d'Ă©go, de pouvoir, de sexe Ă  outrance. Quand on voit les films pornographiques aujourd'hui, c'est... ça devrait ĂȘtre interdit des trucs pareils ça n'a aucun sens c'est de la performance youpi vive la sexualitĂ© c'est pas ça construire un monde un monde diffĂ©rent j'ai aucune idĂ©e de quoi il pourrait ressembler enfin moi j'ai j'ai mon espoir intĂ©rieur mais j'aimerais que les ĂȘtres humains prennent conscience qu'ils ont ce pouvoir de transformation d'eux-mĂȘmes qui induit une transformation de ce monde moi c'est ça qui me fait me lever le matin tous les jours. C'est ça que je transmets, mĂȘme quand je vais boire la boulangĂšre, je dĂ©gage ça. L'espoir est permis. Parce qu'en fait, c'est une rĂ©alitĂ©, mais qu'on a oubliĂ©e.

  • Speaker #1

    Et quelles sont les valeurs qui t'animent ?

  • Speaker #0

    L'amour inconditionnel, c'est-Ă -dire l'acceptation de moi-mĂȘme et des autres tel que l'on est. Ça induit aussi le respect. Il y a l'intĂ©gritĂ© aussi. Tu as dit tout Ă  l'heure que je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. Il y a des loupĂ©s comme pour tout le monde, mais je m'implique vraiment dans ce principe de ne pas trahir ses principes. sauf si en fait je me suis fourvoyĂ©e et qu'en fait je suis en train de faire quelque chose qui ne me convient pas alors j'explique pourquoi je ne peux pas faire les choses aux gens je dis ouvertement maintenant ma pensĂ©e mais comme j'ai pacifiĂ© la relation avec moi-mĂȘme c'est devenu facile de dire aux autres Ă©coute je ne peux pas et je t'explique pourquoi et je me rends compte que les gens ils accueillent vraiment trĂšs trĂšs bien les choses quand on dit les choses avec sincĂ©ritĂ© et sans arriĂšre-pensĂ©e qu'est-ce qu'il pourrait y avoir comme autre valeur qui m'anime ? C'est dĂ©jĂ  pas mal, l'amour inconditionnel.

  • Speaker #1

    J'aurais pensé que tu allais me dire la liberté.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    C'est tellement intrinsĂšque.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est vrai que je suis en quĂȘte de libertĂ© je crois depuis que je suis nĂ©e. Donc oui, c'est tellement Ă©vident pour moi que j'allais oublier complĂštement, oui, d'ĂȘtre des ĂȘtres libres. Nous sommes des ĂȘtres libres et Il faut qu'on rĂ©intĂšgre cette idĂ©e, elle est fondamentale. Merci, Katia.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu aurais envie de dire Ă  la petite Christelle ?

  • Speaker #0

    Tu es en sĂ©curitĂ© maintenant, je t'aime de tout mon cƓur. Et tu peux faire tout ce que tu veux. Va t'amuser, profite de la vie.

  • Speaker #1

    On peut en dire en quelques mots comment elle Ă©tait la petite Christelle ?

  • Speaker #0

    Elle était triste, elle n'était pas bien. Elle était frappée, elle était insultée, donc elle n'allait pas bien. Donc elle était malheureuse. Donc elle a beaucoup souffert. Je lui parle réguliÚrement, je lui fais des cùlins pour lui dire Tout va bien maintenant, tu es en pleine forme

  • Speaker #1

    Comment tu penses transcender tout ce que tu as vécu ? Qu'est-ce qui t'a aidé à tenir bon ?

  • Speaker #0

    et ĂȘtre venir la femme que tu es aujourd'hui en 2018 avant d'ĂȘtre capable de poser les mots j'Ă©tais une enfant battue parce que ça a Ă©tĂ© fondamental pour me permettre ce processus de guĂ©rison j'ai eu une prise de conscience qui Ă©tait tu as le pouvoir de guĂ©rir intĂ©gralement de toute la souffrance que tu as vĂ©cu Et ça, ça a Ă©tĂ© le moteur pendant plusieurs annĂ©es pour m'aider Ă  y aller. D'ailleurs, comme j'Ă©tais dĂ©terminĂ©e, j'ai fait des trĂšs belles rencontres. Par exemple, un ostĂ©opathe qui m'a fait arrĂȘter d'avoir des problĂšmes digestifs et la migraine, qui Ă©taient en fait des symptĂŽmes qui Ă©taient liĂ©s Ă  mon histoire, justement, enfantine. Et en une sĂ©ance, pouf, je n'avais plus les symptĂŽmes, dis donc. C'est incroyable quand mĂȘme. Donc tu vois, j'ai fait des rencontres et puis j'ai travaillĂ© sur moi Ă  travers les outils de coaching, mais aussi des intuitions qui me sont venues. Tiens, tu devrais travailler tel truc. Des rencontres, des gens qui ont mis le doigt lĂ  oĂč ça faisait mal, sans le savoir. Et comme j'avais appris Ă  Ă©couter mes Ă©motions et les pensĂ©es qui se manifestaient en moi et qui montraient qu'il y avait un problĂšme, j'ai pu avancer comme ça. VoilĂ , en gros. mais oui dĂ©termination il y avait aussi le fait maintenant que j'en ai pris conscience je ne veux plus vivre avec ça je veux complĂštement passer Ă  autre chose je veux vivre ma vie il y en a marre alors quels sont tes projets pour la suite ? il y en a plein Mes projets ? Moi, je fais le perso et le pro parce qu'on n'est pas juste pro ou perso. LĂ , je suis en train de chercher une maison pour l'acheter dans le Loir-et-Cher parce qu'on est Ă  notre place. On est arrivĂ©s ici il y a trois ans. Donc, avoir notre maison et faire de la permaculture. Il y a Ă©crire un livre. Je ne sais pas s'il parlera de spiritualitĂ©, de psychologie de maniĂšre sĂ©rieuse ou si ce sera un roman pour amuser les gens. Parce que je pense que le rire est aussi... Pour moi, c'est une composante de la spiritualitĂ© totalement... totalement indispensable mĂȘme. Je ne sais plus qui avait Ă©crit ça. Les anges rient. Mais oui, il y a du rire dans la spiritualitĂ©. Il y en a partout. DĂ©velopper mon podcast, le faire connaĂźtre. Qu'est-ce qu'il y a d'autre que je veux faire ? J'aimerais pouvoir faire des... Comment dire ? Travailler un peu Ă  la radio. Venir... parler aussi, comme je fais dans mon podcast, d'autres types de sujets, mais toujours qui traitent de psychologie, de psychĂ©, de spiritualitĂ©. Et puis, j'aimerais aussi participer Ă  des romans radiophoniques, parce que j'ai travaillĂ© ma voix. pour faire mon podcast avec un coach vocal et prof de chant. Et j'ai envie d'utiliser cette voix. Et puis, j'ai toujours aimĂ© les romans. Moi, je suis plus auditif que visuel. Moi, les films, je ne les regarde pas, je les Ă©coute. Donc, participer Ă  ce genre d'exercice, ça permet aussi d'aider les gens Ă  travailler, Ă  s'autoriser plutĂŽt Ă  imaginer, Ă  rĂȘver, Ă  supposer la rĂ©alitĂ© qu'il y a derriĂšre les voix et le monde imaginaire qui est proposĂ©.

  • Speaker #1

    voilĂ  ce qui me vient Ă  l'esprit lĂ  tout de suite plein de projets si tu Ă©coutes le travail de Juliette Dargan sur son podcast Rencontres surnaturelles tu verras comment elle aussi elle utilise sa voix au service des histoires qu'elle raconte elle Ă©crit des histoires et qu'elle met en scĂšne ensuite sur son podcast ? C'est peut-ĂȘtre le genre d'exercice qui pourrait ĂȘtre plaisant pour toi ?

  • Speaker #0

    Alors oui, j'ai Ă©coutĂ©. Effectivement, ça fait partie des questionnements parce que ce qu'elle fait est vraiment super intĂ©ressant. J'aime beaucoup l'ambiance qu'elle met en place et son travail d'Ă©criture. Et je me dis, tiens, ça aussi, c'est Ă  ma portĂ©e sur d'autres registres. Et ce serait... Moi, ce sera plutĂŽt avec le registre de l'humour, de faire vraiment rire les gens, ou des mondes un peu loufoques, parce que je suis une fan de Terry Pratchett, c'est lui, Terry Pratchett, pardon, qui a fait dĂ©mocratiser l'heroic fantasy. C'est un auteur anglais qui est dĂ©cĂ©dĂ© en 2015 et qui est extrĂȘmement drĂŽle. Oui, j'aimerais beaucoup. Effectivement, tu as raison de souligner ça aussi, ça peut ĂȘtre pour moi une option.

  • Speaker #1

    Comment est-ce qu'on peut communiquer avec toi ? OĂč est-ce qu'on te trouve ?

  • Speaker #0

    Sur mon site web capera.fr, sur LinkedIn aussi. On me trouve sur YouTube, sur Soundcloud, bientÎt on me trouvera aussi sur Crossbunker et puis d'autres médias. On peut me trouver un peu partout. On me retrouve plus facilement en tapant la voix du Manfoutis, mais ça me plaßt beaucoup. Que ce soit plutÎt ça qui soit mis en évidence sur les moteurs de recherche. Parce que ce projet de podcast, je ne le fais pas dans un but de gagner de l'argent, mais vraiment de... de partager et avec le plaisir. ça me fait plaisir que ce soit ça qui sorte en premier. Voilà, en gros.

  • Speaker #1

    Je t'ai invitée sur mon podcast pour parler Nouveau Monde parce que j'ai décidé de donner la parole aux acteurs du Nouveau Monde. Alors, tu as commencé à donner une réponse tout à l'heure. Qu'est-ce que c'est le Nouveau Monde pour toi ?

  • Speaker #0

    C'est un monde oĂč on arrĂȘte de penser que la peur, c'est le maĂźtre mot. C'est avant tout l'amour inconditionnel. Je rĂ©pĂšte ce que c'est l'amour inconditionnel, c'est l'acceptation de soi et des autres tel que l'on est. C'est-Ă -dire que c'est le non-jugement. Il n'y a pas de jugement, c'est j'accepte que tu es comme ça. Peut-ĂȘtre que je n'aime pas ce que tu es, je veux dire qu'on ne peut pas fonctionner ensemble, mais pour autant, je ne vais pas rentrer en conflit avec toi, j'accepte ce que tu es. Pour moi, ça c'est fondamental. Il y a donc la peur, il y a aussi... dĂ©passer nos limites, comme je disais tout Ă  l'heure, je ne vais pas revenir dans le dĂ©tail, qui nous empĂȘche de voir dĂ©pendre la rĂ©alitĂ©, qui nous empĂȘche d'ĂȘtre crĂ©atifs et de voir qu'on peut fonctionner en interaction avec notre environnement, avec la nature, plutĂŽt que d'ĂȘtre dans une posture de destruction. Ça fait partie aussi, effectivement, de ce qui me fait me lever le matin, d'ailleurs, d'aider Ă  construire ce monde nouveau qui est traitĂ© avec amour aussi inconditionnel, en fait. qu'on l'accepte tel qu'il est et qu'on arrĂȘte de vouloir le changer. C'est quand mĂȘme fou qu'Ă  l'Ă©poque des LumiĂšres, on ait dĂ©cidĂ© que la nature Ă©tait distincte de nous, alors qu'en fait, on fait partie d'elle. C'est un monde oĂč on est capable de se remettre en cause, de dire je me suis trompĂ©e et continuer Ă  avancer autrement. Ça peut ĂȘtre une forme de dĂ©finition aussi, parce qu'on est beaucoup Ă©duquĂ©s aussi Ă  faire comme si tout Ă©tait OK et pas dire les choses telles qu'elles sont. Et je pense que ça, ça guĂ©rirait beaucoup de choses et ça rĂ©duirait considĂ©rablement les conflits. entre les individus, entre les nations, etc.

  • Speaker #1

    Et toi, comment est-ce que tu participes Ă  ce qu'il y a alors de l'amour inconditionnel, un non-jugement ? Comment est-ce que tu participes Ă  ce nouveau monde ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire au quotidien ?

  • Speaker #1

    Dans tes actions, dans toi personnellement, professionnellement ?

  • Speaker #0

    Par exemple, quand je rencontre quelqu'un avec qui je sens que la mayonnaise ne prend pas. Je suis dans l'acceptation, comme je disais tout Ă  l'heure. Ce que je suis en train de t'expliquer, c'est des trucs que j'applique moi-mĂȘme au quotidien. Pour moi, ça relĂšve de la spiritualitĂ©, d'un comportement de respect de l'autre, de respect de la vie. Je fais exactement pareil dans... Dans mon jardin, quand j'arrache une plante, je dis DĂ©solĂ©e, mais je ne dĂ©tends rien, je ne possĂšde rien, je fais partie de ce tout. Je m'applique Ă  ĂȘtre la plus positive possible, mĂȘme si parfois ça peut ĂȘtre un peu compliquĂ© depuis 2020. Il y a des moments oĂč c'est difficile, comme pour tout le monde. Je suis impactĂ©e par ce qui se passe. quoi qu'il arrive, je tiens Ă  dire parce que la psychologie positive, ce n'est pas que rester de marbre face Ă  ce qui se passe, c'est important. C'est donner aux autres sans attendre de recevoir, participer Ă  ce nouveau monde. C'est m'appliquer Ă  rester connectĂ©e Ă  mes vrais besoins et non pas Ă  ceux que la sociĂ©tĂ© veut me donner. Et donc de continuer Ă  avancer par rapport Ă  ce qui donne du sens Ă  mon existence et donc d'ĂȘtre centrĂ©e sur moi. non pas Ă©gocentrĂ©s, mais centrĂ©s sur moi. Parce qu'en fait, plus tu es centrĂ© sur toi, plus tu es en capacitĂ© d'Ă©couter les autres, de pouvoir les aider de quelque maniĂšre que ce soit quand c'est nĂ©cessaire et quand ils en ont envie. Et je ne parle pas que de coaching en disant ça. Je parlais surtout d'autre chose.

  • Speaker #1

    On arrive à la fin de l'interview. Quelle est la question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose ?

  • Speaker #0

    Non, je n'ai pas de... Rien ne me vient. Donc, c'est trÚs bien comme ça.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu souhaites nous dire quelque chose de plus avant qu'on termine l'interview sur mon portrait chinois ?

  • Speaker #0

    Ça rĂ©pond dĂ©jĂ  Ă  une des questions du portrait chinois, c'est la citation, et je pense que c'est important. C'est une citation de Mark Twain que j'ai beaucoup utilisĂ©e quand j'Ă©tais dans mon propre cheminement et qui m'a aidĂ©e Ă  continuer Ă  avancer. et Ă  accepter qu'en fait, je n'Ă©tais pas obligĂ©e de respecter un certain nombre de rĂšgles qu'on m'avait inculquĂ©es. Ils ne savaient pas que c'Ă©tait impossible, alors ils l'ont fait. Et moi, ça m'a vraiment aidĂ©e, notamment parce que j'ai lu pas mal de choses en psychologie, en neurosciences. Et ce que j'entendais beaucoup, c'est que les auteurs de ces livres ou de ces vidĂ©os laissaient supposer qu'en fait, changer, c'Ă©tait trĂšs compliquĂ© et qu'il fallait surtout plutĂŽt faire avec ce qu'on avait vĂ©cu. et moi j'avais la certitude qu'il Ă©tait possible de vraiment changer en profondeur et je ne savais pas l'expliquer, ce n'Ă©tait pas du tout rationnel mais c'Ă©tait lĂ , c'Ă©tait une intuition trĂšs forte et cette citation de Mark Twain, elle m'a vraiment permis aussi de continuer parce que plus j'avançais, plus je me rendais compte que oui, les limites c'est dans notre tĂȘte ce n'est pas ailleurs Alors, je ne dis pas qu'on peut guĂ©rir de tout. AprĂšs, on a tous des chemins diffĂ©rents. Mais moi, j'ai guĂ©ri en trĂšs grande partie. Il y a peut-ĂȘtre des trucs qui traĂźnent, je pense. VoilĂ . C'est ma façon de donner un message d'espoir, je pense, Ă  toutes les personnes qui s'en sont bien prises dans la figure et leur dire qu'il n'y a pas de fatalitĂ©. Vous pouvez avoir l'espoir que ça puisse changer.

  • Speaker #1

    On termine sur le portrait chinois ? Oui. Si tu Ă©tais un plat, lequel serais-tu ?

  • Speaker #0

    TĂ©nue chinoise.

  • Speaker #1

    Alors, c'est drÎle parce que soit les pùtes reviennent réguliÚrement, soit des plats thaïlandais ou chinois ou asiatiques. C'est vrai ? Oui, c'est assez drÎle.

  • Speaker #0

    Je rajoute des crevettes. On va mettre des petites crevettes et des poivrons avec.

  • Speaker #1

    Il y a une connexion entre vous, il y a quelque chose. Si tu Ă©tais un livre ?

  • Speaker #0

    J'ai pensĂ© Ă  plusieurs, mais j'ai dĂ©cidĂ© de choisir un des livres de Terry Pratchett qui s'appelle Procrastination. Ça fait partie des annales du disque monde pour ceux qui connaissent, donc auteurs d'heroic fantasy. Et dans ce livre, en toile de fond, en permanence, il ne parle que de spiritualitĂ©. et de la non-existence du temps, etc. Et dans chacun de ses livres, il parle de plein de sujets trĂšs diffĂ©rents. Il fait souvent de la critique sociale aussi, mais il est extrĂȘmement drĂŽle et il est trĂšs fin dans sa façon de faire.

  • Speaker #1

    Alors, si tu t'indiques tant, tu nous l'as déjà donné, mais est-ce que tu peux donc nous le redonner ?

  • Speaker #0

    Il ne savait pas que c'Ă©tait impossible, alors ils l'ont fait, de Mark Twain. Ça veut dire qu'en gros, ils n'ont pas la croyance qu'ils ne peuvent pas y arriver, donc ils peuvent y aller.

  • Speaker #1

    Si tu Ă©tais un film,

  • Speaker #0

    J'en ai plusieurs, j'ai envie de te dire des trucs un peu déconnants, genre Paul, tu sais, c'est avec l'extraterrestre, qui est sur Terre et qui est un peu barré, qui fume des joints, et qui essaie de se sauver parce que tu as Sigourney Weaver, qui fait partie d'une organisation gouvernementale secrÚte, l'a enfermée et veut lui enlever le cerveau. C'est complÚtement loufoque. Mais sinon, il y a Mange PriÚme, avec Julia Roberts.

  • Speaker #1

    Celui-lĂ  aussi, c'est le top 3 des films qu'on me donne.

  • Speaker #0

    Oui, mais il est trĂšs bien. Ce qui est intĂ©ressant aussi, c'est de lire aussi le bouquin, parce qu'il est complĂštement diffĂ©rent. Et d'un point de vue spirituel, les deux sont complĂ©mentaires. Parce que dans le film, ils sont un peu binounounounours, parce qu'ils nous parlent de l'amour, mais entre des ĂȘtres humains. Ça serait mieux s'ils parlaient plutĂŽt justement de cet amour inconditionnel. Mais oui, il est trĂšs bien, ce film.

  • Speaker #1

    Et le film avec Sigourney Weaver, il s'appelle comment ? Paul ?

  • Speaker #0

    Paul.

  • Speaker #1

    Ah, d'accord. Et si tu étais un super héros ou une super héroïne ?

  • Speaker #0

    Moi, je vais choisir Shazam, que j'ai revu il n'y a pas longtemps. En fait, c'est un gamin qui va se retrouver super-hĂ©ros, mais il n'a pas de nom, je crois, ce super-hĂ©ros. Et en fait, avec ses copains, ils vont tous devenir des super-hĂ©ros et nous protĂ©ger des cinq pĂ©chĂ©s capitaux. Et en fait, c'est des gamins qui se transforment en super-hĂ©ros. Et le film est drĂŽle, lĂ©ger. C'est vraiment le combat du bien contre le mal. Je me demande pourquoi est-ce qu'on a autant de super-hĂ©ros ces derniĂšres annĂ©es, comme si on avait besoin de nous d'ĂȘtre sauvĂ©s, alors qu'on peut se sauver tout seul. Donc ça me gĂȘne un peu. Mais bon, si on veut ĂȘtre un peu dans l'ego, alors je suis forcĂ©ment, comment elle s'appelle, la super-actrice israĂ©lienne qui fait Wonder Woman.

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #0

    elle est belle.

  • Speaker #1

    Oui, je ne sais plus comment elle s'appelle. Oui. Merci Christelle de ta participation.

  • Speaker #0

    C'est moi qui te remercie de m'avoir donné la parole.

  • Speaker #1

    Et merci beaucoup pour votre Ă©coute. J'espĂšre que le parcours de Christelle Charlier vous aura inspirĂ©. N'hĂ©sitez pas Ă  la contacter directement sur ses rĂ©seaux. Vous trouverez tous les liens dans la description de cet Ă©pisode. À bientĂŽt. J'espĂšre que vous aurez pris plaisir Ă  nous Ă©couter. Si vous avez aimĂ© cet Ă©pisode et que vous souhaitez continuer Ă  dĂ©couvrir les histoires de ces acteurs du Nouveau Monde, abonnez-vous et si vous voulez ĂȘtre tenu informĂ© de la sortie du prochain Ă©pisode, retrouvez-nous sur les rĂ©seaux, tous les liens sont dans le descriptif. Merci d'avoir pris le temps de passer ce moment avec nous. Je vous dis Ă  trĂšs vite pour un nouveau tĂ©moignage d'une belle Ăąme.

Description

đŸŽ™ïž Aujourd’hui, j’ai le plaisir de recevoir Christelle Charlier.


C’est un challenge d’écriture qui prĂŽnait la sororitĂ© qui nous a connectĂ©es l’une Ă  l’autre sur les rĂ©seaux Ă  l’automne dernier. Et le podcasting qui nous a rĂ©unies.


Christelle vit en Loir-et-Cher.


Elle est spĂ©cialisĂ©e dans l’intelligence Ă©motionnelle et le deep coaching. Elle est la crĂ©atrice du podcast La Voie du Menfoutisme.

Elle se décrit comme une catalyseuse de potentiels insoupçonnés.


Son leitmotiv ?

Nous aider Ă  changer de perspective pour briller par le biais d’une transformation psychologico-spirituelle engagĂ©e et engageante.


Christelle ne fait pas partie de ceux qui se conforment à la bienpensance. Elle n’a pas la langue dans sa poche.


Durant cette interview, nous avons abordé :

✹son parcours professionnel
✹son burn-out, ses signes avant-coureurs et ses consĂ©quences
✹l’éveil spirituel de Christelle
✹ses expĂ©riences spirituelles et rencontres marquantes
✹son rapport Ă  la spiritualitĂ©
✹l’intelligence Ă©motionnelle et le deep coaching
✹ses engagements et bĂ©nĂ©volat dans les Coachings du cƓur
✹la crĂ©ation de son podcast La Voie du Menfoutisme
✹sa vision de la souverainetĂ© intĂ©rieure
✹son non-conformisme
✹ses projets professionnels et extra professionnels
✹sa dĂ©finition du Nouveau Monde
✹comment elle y prend part


Envie de prendre part à cette interview passionnante ?

Installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation.

Bonne Ă©coute.


Pour suivre l’actualitĂ© de l’école Les enfants sous les pins et prendre contact avec Christelle :

Site : https://www.capera.fr/

Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=61561637064684
Podcast : https://open.spotify.com/show/3V4W6qKt3PEijbYri3AkGQ?si=53cc5184523d45cb


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Soutenir le podcast et mon travail, de maniÚre ponctuelle ou récurrente (merci !), voici le lien de la cagnotte Tipeee : https://fr.tipeee.com/aujourdhui-ecrivons-demain/


Musique : Stock Media provided by PlayAgain from Pond5


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    et je suis la fondatrice de Redaxilv, une entreprise de rĂ©daction pour les professionnels et les particuliers. D'un cĂŽtĂ©, j'aide les acteurs du Nouveau Monde Ă  se raconter et Ă  se rendre visibles en rĂ©digeant leur contenu sur le web et les rĂ©seaux et en leur donnant la parole Ă  travers ce podcast. Et en leur donnant la parole sur ce podcast. Et de l'autre, j'aide les particuliers Ă  Ă©crire leur biographie, les tĂ©moignages, c'est mon dada. A travers ce podcast, je vous propose de dĂ©couvrir comment des humains engagĂ©s et conscients participent aujourd'hui Ă  la construction du monde de demain, le nouveau monde. Ils aspirent Ă  un monde plus juste et plus respectueux du vivant. Ils se prĂ©occupent des humains, des animaux et de l'environnement dans lequel ils Ă©voluent et favorisent leur mieux-ĂȘtre. Celles des colibris, ils apportent leur pierre Ă  l'Ă©difice. Ils sont le changement que l'on veut voir dans le monde. Tous les lundis, je mets en ligne une nouvelle interview d'un acteur du nouveau monde pour que vous puissiez ConnaĂźtre son histoire et son talent, comprendre qui il est, ce qu'il fait, comment il est arrivĂ© Ă  faire ce qu'il fait, savoir ce qu'il apporte Ă  ce nouveau monde. Je vous embarque avec moi le temps de cette rencontre en toute authenticitĂ© et humilitĂ©.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Christelle Charlier. C'est un challenge d'écriture qui prÎnait la sororité qui nous a connectés l'une à l'autre sur les réseaux à l'automne dernier et le podcasting qui nous a réunis. Christelle vit en Loire-et-Cher. Elle est spécialisée dans l'intelligence émotionnelle et le deep coaching. Elle est la fondatrice du podcast La Voix du Manfoutisme Elle se décrit comme une catalyseuse de potentiel insoupçonné. Son lettre motive, nous aider à changer de perspective, pour briller par le biais d'une transformation psychologique au spirituel, engagée et engageante. Christelle ne fait pas partie de ceux qui se conforment à la bien-pensance. Elle n'a pas la langue dans sa poche. Je ne vous en dis pas plus. Installez-vous confortablement et émissiez-vous dans notre conversation. Bonne écoute ! Bonjour Christelle.

  • Speaker #2

    Bonjour Katia. Merci de me recevoir.

  • Speaker #1

    Merci à toi d'avoir accepté mon invitation. Comment est-ce que tu vas ?

  • Speaker #2

    Je vais bien. Je suis trÚs enthousiaste à l'idée de répondre à tes questions, comme c'est la premiÚre fois que je fais cet exercice. Je sors de ma zone de confort et je suis heureuse de faire ça. Et toi, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Je vais bien, je te remercie. Je suis contente d'ĂȘtre lĂ  avec toi. Est-ce qu'il y a quelque chose que tu aimerais pouvoir rajouter Ă  la prĂ©sentation que j'ai faite de toi ?

  • Speaker #2

    Je n'ai pas ma langue dans ma poche, en privé. Alors, on va voir si ma langue est aussi déliée que d'habitude. Déjà ça. Et l'autre chose, quand tu parles d'un leitmotiv d'accompagnement psychologico-spirituel, la partie spirituelle, c'est avec les gens qui sont OK, qu'on a envie, qu'on a besoin. Sinon, je n'impose absolument rien sur ce type de thÚme.

  • Speaker #1

    Est-ce que, avant de revenir peut-ĂȘtre sur justement ton type d'accompagnement, tu peux nous raconter qui tu es, ton parcours ? Pour qu'on comprenne comment tu es arrivĂ©e Ă  faire ce que tu fais aujourd'hui. Tu as du temps ! Oui, on a le temps !

  • Speaker #2

    D'oĂč je viens ? Je vais te faire un petit historique professionnel, allons-y. J'ai commencĂ© en tant que commerciale parce que je n'avais pas encore de diplĂŽme. Je suis partie un petit peu prĂ©maturĂ©ment de chez mes parents parce que je viens d'une famille dysfonctionnante et il fallait que je parte. Donc j'ai passĂ© mon bac en candidat libre tout en travaillant Ă  cĂŽtĂ© Ă  l'Ăąge de 19 ans. quelques annĂ©es plus tard parce que ce n'Ă©tait pas du tout satisfaisant comme mĂ©tier. Moi, j'ai besoin de matiĂšre, j'ai besoin de rĂ©flĂ©chir, j'ai besoin de me questionner, j'ai besoin d'analyser. Enfin bref, le mĂ©tier de commercial n'Ă©tait pas du tout adaptĂ© Ă  mon profil. Puis j'Ă©tais une trĂšs, trĂšs mauvaise commerciale. Il faut ĂȘtre tout Ă  fait honnĂȘte avec ça.

  • Speaker #1

    Dans quelle branche tu Ă©tais ?

  • Speaker #2

    J'ai travaillĂ© dans le domaine de la quincaillerie, mais aussi de l'Ă©dition. Enfin, j'ai fait un peu de tout, un petit peu de tout. J'ai mĂȘme vendu des progiciels pour les pharmaciens. Donc, tu vois, j'ai fait vraiment de... et j'ai repris mes Ă©tudes dans le domaine informatique. Je me suis formĂ©e sur ce qu'on appelle les nouvelles technologies de l'information, non, les nouvelles technologies de l'information et de la communication, et je suis rentrĂ©e Ă  l'issue de cela dans le groupe PSA, qui est devenu Stellantis aujourd'hui. Donc j'ai fait de la programmation orientĂ©e objet au dĂ©part, puis je suis devenue chef de projet informatique, puis chef de projet utilisateur, et puis aprĂšs j'ai fait de la direction de projet Ă  l'international. Et ça ne s'est pas bien fini, parce que ça s'est fini en burn-out. Et donc lĂ , j'ai dĂ©cidĂ© de me mettre Ă  mon compte, incapable de continuer Ă  travailler en tant que salariĂ©. Ça me sortait par les yeux, ça me provoquait des crises d'angoisse, c'Ă©tait donc impossible. Et je suis retournĂ©e aussi sur les bancs de l'Ă©cole, donc pour me former Ă  l'enseignement, Ă  la formation. parce que j'avais envie de transmettre ce que j'avais appris pendant ces annĂ©es, parce que travailler chez PSA avait Ă©tĂ© extrĂȘmement formateur, sur notamment la gestion de projet, qui Ă  l'Ă©poque, leur gestion de projet Ă©tait vraiment reconnue dans le domaine informatique. Je ne sais pas si c'est toujours le cas aujourd'hui. Je pense que oui, au niveau des process, ils ont toujours Ă©tĂ© plutĂŽt bons. Donc j'ai enseignĂ© et j'ai formĂ©. Alors enseigner, c'est au niveau de l'enseignement supĂ©rieur auprĂšs d'Ă©tudiants en alternance. C'Ă©tait trĂšs intĂ©ressant parce qu'ils Ă©taient Ă  la fois en entreprise et sur les bancs de l'Ă©cole. Et moi, c'Ă©tait des profils qui me convenaient bien plus que des Ă©tudiants classiques parce que moi, je suis une femme de terrain. J'aime passer Ă  l'action. La thĂ©orie, c'est bien, c'est important. Il faut comprendre ce qu'on fait. Il faut le rĂ©flĂ©chir, mais Ă  un moment donnĂ©, il faut passer Ă  l'action pour vraiment le comprendre et l'intĂ©grer. Donc, j'aimais beaucoup travailler avec eux. Puis, formation, c'est avec les entreprises. Donc j'ai fait ça, puis j'ai fait aussi du conseil en informatique, toujours dans ma spĂ©cialitĂ©. Et puis j'ai fait des rencontres. J'ai fait des rencontres, tout en me soignant. Je me suis de mon burn-out, parce que c'est quand mĂȘme une sacrĂ©e blessure. Je rentre dans la moyenne des gens qui ont fait un burn-out violent, c'est-Ă -dire que j'ai mis cinq ans Ă  m'en remettre, Ă  retrouver de l'Ă©nergie. Parce que j'avais vraiment cette grosse difficultĂ©, ce seuil Ă©nergĂ©tique en permanence, comme Ă©pĂ©e de DamoclĂšs, comme Ă©pĂ©e de DamoclĂšs au-dessus de la tĂȘte. À savoir que dĂšs que je forçais un peu... je m'effondrais complĂštement. Donc, il fallait absolument que j'apprenne Ă  Ă©couter ce corps que je n'avais pas Ă©coutĂ© pendant tant d'annĂ©es.

  • Speaker #1

    Ça se manifestait comment ? Tu parles d'effondrement ?

  • Speaker #2

    Je n'arrivais plus Ă  rĂ©flĂ©chir, je n'avais plus de volontĂ© et j'Ă©tais extrĂȘmement fatiguĂ©e, je devenais incapable de dormir. Donc, c'est un problĂšme quand mĂȘme. Et ça, pendant plusieurs annĂ©es. Et j'ai fait la connaissance de deux coachs. qui m'ont parlĂ© de leur job. Un coach, un exĂ©cutif coach, donc qui travaillait beaucoup avec des dirigeants d'entreprise. À cĂŽtĂ© de ça, une psychothĂ©rapeute coach. Donc, leur dos-regard Ă©tait vraiment trĂšs intĂ©ressant sur leur mĂ©tier. Puis, la vie faisant bien les choses, en mĂȘme temps, dans mon mĂ©tier de conseiller en informatique, on commençait Ă  m'appeler coach. Alors que je leur disais, mais non, moi, je ne suis pas coach. Je n'ai pas la formation. Pour moi, ça relĂšve de la psychologie. Donc, je sais bien qu'on parle de coach agile dans le domaine informatique, mais ça galvaude le terme de coach. l'expression. Et ça m'a intĂ©ressĂ©e, ça m'a interpellĂ©e, alors qu'en fait, ce n'Ă©tait pas du tout prĂ©vu au dĂ©part d'aller dans cette direction. Et je me suis formĂ©e Ă  ce moment-lĂ . Je me suis formĂ©e Ă  ce moment-lĂ , et c'est Ă  ce moment-lĂ  aussi, avant mĂȘme de commencer la formation, que j'ai eu des prises de conscience sur moi et d'un certain nombre de travaux que j'avais Ă  faire sur ma psychologie, notamment l'acceptation que j'avais subie des violences quand j'Ă©tais gamine. Et donc, le coaching m'a donnĂ© aussi des outils, en plus de tout un tas d'autres choses que j'ai apprises, pour me permettre de dĂ©passer tout ça, de me libĂ©rer de la souffrance, de guĂ©rir. C'est comme ça que j'ai commencĂ© en coaching. Et j'adore ce job, j'adore ce mĂ©tier, parce que les problĂ©matiques des gens se ressemblent toujours. Mais c'est toujours diffĂ©rent parce que chaque individu n'a pas la mĂȘme psychologie, n'a pas la mĂȘme façon d'apprĂ©hender les choses, n'a pas les mĂȘmes besoins, pas la mĂȘme ressentie. Et donc, je ne sais jamais ce qui va se passer. Et en mĂȘme temps, ça fait partie du mĂ©tier d'accepter que... que tout va pouvoir se passer. C'est une excellente leçon aussi sur la question de l'Ă©chec. Parce qu'en fait, face Ă  des gens, il y a des moments oĂč on n'arrive pas Ă  les aider Ă  dĂ©passer une limite qui les empĂȘche d'avancer et qui peut mĂȘme les faire souffrir. Et il a fallu apprendre Ă  accepter que... pas que je n'avais pas la science infuse, et donc de dĂ©passer le syndrome du sauveur que beaucoup de gens connaissent quand ils exercent ce mĂ©tier, en tout cas au dĂ©part, et dont il faut se libĂ©rer. VoilĂ  par rapport Ă  la partie professionnelle. Que dire d'autre ? Je ne sais pas, je suis mĂ©ditante depuis plusieurs annĂ©es. J'ai suivi un stage de Christophe AndrĂ©, le psychiatre qui promeut la mĂ©ditation en France en 2013. J'ai Ă©tĂ© Ă©ligible suite Ă  mon burn-out et parce que j'avais Ă©tĂ© aussi dĂ©pressive avant, suite Ă  mon histoire familiale. Mais je ne suis devenue vraiment mĂ©ditante qu'en 2018. Donc tu vois, tu as un espĂšce d'alignement des planĂštes. Pareil, je me suis mise au Hatha Yoga en 2016, oĂč lĂ  j'ai commencĂ© Ă  avoir des... Ă  comprendre certaines choses sur la rĂ©alitĂ© de la vie. Et progressivement, ça m'a aidĂ©e Ă  Ă©couter mon corps, Ă  le dĂ©tendre aussi. Je ne m'Ă©tais pas rendue compte que j'Ă©tais extrĂȘmement crispĂ©e toute ma vie. J'Ă©tais en alerte. C'est le principe des gens qui sont traumatisĂ©s. Ils sont en alerte en permanence. Donc voilĂ , il y a tout cet apprentissage qui s'est fait au fur et Ă  mesure. Et je me suis installĂ©e en Loire-et-Cher en 2021. Je suis une ancienne parisienne. J'habitais Ă  Paris dans le 14e. VoilĂ  en gros.

  • Speaker #1

    Merci. Ton parcours de vie dans les grandes lignes n'est pas sans rappeler celui de Laurence dont j'ai publiĂ© l'interview ces jours-ci. Je ne sais pas si tu as l'occasion de l'Ă©couter. Il y a beaucoup de similitudes. Et en tout cas, il y a beaucoup de similitudes dans mes invitĂ©s par rapport au burn-out. Un grand nombre. sont passĂ©s par cette Ă©tape-lĂ  de vie. Une dĂ©pression, donc de gros questionnements existentiels, ou un burn-out. C'est vraiment le point commun d'un grand nombre de mes invitĂ©s. Et comme si ça amenait vraiment vers un processus de transformation et de changement radical, et de reconnexion Ă  soi, et de pratiques comme toi, mĂ©ditatives. LĂ , je trouve que c'est assez marquant et marquĂ©. toutes ces similitudes qu'il y a entre vous et toutes les corrĂ©lations peut-ĂȘtre qu'il y a entre l'histoire de vie et Ă  un moment donnĂ© dans la vie, tu dis le corps qui parle. Toi aussi, tu parles d'effondrement. Laurence aussi, elle en parle dans ces mots-lĂ . Vous avez un vĂ©cu qui est commun sur ces questions-lĂ  et elle aussi, elle s'est engagĂ©e dans le coaching. Donc, c'est intĂ©ressant. Comment peut-ĂȘtre les Ă©vĂ©nements de vie finalement participent aussi Ă ... au dĂ©ploiement de qui on est ensuite dans sa vie professionnelle. À tous les niveaux,

  • Speaker #2

    je suis d'accord. C'est vrai que le burn-out, c'est une vĂ©ritable Ă©preuve. Et lĂ , tu dĂ©couvres que tu as un corps et qu'il n'est pas indestructible et qu'il faut absolument que tu apprennes Ă  l'Ă©couter et Ă  en prendre soin. C'est une vraie leçon de vie fondamentale parce qu'effectivement, on nous apprend Ă  dire que notre corps, on le contrĂŽle et on peut le forcer. Avec la volontĂ©, on peut en faire ce qu'on veut. Non, non, moi, je l'ai vĂ©cu. L'effondrement, ce n'est plus aucune volontĂ©. Moi, c'est ça qui me faisait avancer depuis toujours, d'ĂȘtre volontaire. Et d'un coup, il n'y avait plus rien. Donc, je pense qu'effectivement, c'est un point commun aussi avec pas mal de gens parce que l'effondrement du corps et de l'esprit ne se produisent pas par hasard. C'est bien parce qu'on n'a pas Ă©coutĂ©. Donc, c'est un rĂ©apprentissage et c'est un cadeau en fait. Sur le moment, je n'appelais pas ça un cadeau, que c'Ă©tait assez horrible. Tu dors plus, t'es pas bien, j'Ă©tais mĂȘme devenue, moi, agoraphobe, donc plus dĂ©pressive, enfin j'ai eu le 3 Ă  la totale. Je me suis mise Ă  manger, donc je suis devenue obĂšse, donc je me sentais mal dans mon corps,

  • Speaker #1

    donc j'Ă©tais pas bien du tout.

  • Speaker #2

    Mais aujourd'hui, je sais que c'Ă©tait un cadeau. Ça m'a obligĂ©e Ă  arrĂȘter de fuir cette rĂ©alitĂ© intĂ©rieure, qu'il fallait que je travaille sur moi pour devenir celle que je suis aujourd'hui. Et ça, c'est un cadeau qu'on se fait, quoi. Ou pas, d'ailleurs, on peut parfaitement choisir de ne pas regarder. Je connais des gens qui ont fait des burn-out, mais qui ont dĂ©cidĂ© de continuer Ă  avancer Ă  marche forcĂ©e.

  • Speaker #1

    Dans l'aprÚs-coup, quels ont été les signes que tu n'as pas su voir ou entendre avant l'effondrement ? Est-ce qu'il y en avait ? Oui,

  • Speaker #2

    j'Ă©tais devenue insomniaque. J'aurais peut-ĂȘtre dĂ» me poser des questions. J'Ă©tais extrĂȘmement nerveuse. J'Ă©tais agressive aussi, mais bon, c'est liĂ© aussi au sommeil. C'est liĂ© au sommeil, mais c'est liĂ© aussi au fait que... Je n'Ă©coutais pas ce qui se passait en moi et puis je me rappelle que quand je rentrais du bureau, j'avais envie d'hurler. Je souffrais Ă  l'intĂ©rieur, j'avais mal au plexus solaire, j'avais du mal Ă  respirer et je me rappelle que je tapais dans les murs. Et dĂšs que je retournais au bureau, je reportais mon masque, pouf, plus rien. Et dĂšs que je rentrais chez moi, je reprenais, je repartais dans cette souffrance que je ne comprenais pas. J'Ă©tais incapable de la nommer. Il a fallu donc du temps pour accepter de la voir. Il a fallu 2018 pour ĂȘtre capable de la nommer.

  • Speaker #1

    Ta vie s'est littéralement transformée depuis.

  • Speaker #2

    Ah oui !

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est aussi le début d'une forme, alors c'est un mot avec lequel je mets des pincettes ou des guillemets, mais une forme d'éveil aussi à toi, à la vie, à qui tu es, à tes capacités, à ta spiritualité ?

  • Speaker #2

    Alors les premiĂšres annĂ©es, ça a Ă©tĂ© l'acceptation que j'avais le droit d'ĂȘtre malade et de souffrir. C'Ă©tait surtout ça et j'ai acceptĂ© de me soigner les premiĂšres annĂ©es. Et puis... Et puis en 2016, je me suis enfin dĂ©cidĂ©e Ă  devenir mĂ©ditante. J'ai procrastinĂ© parce que j'ai fait le stage de Christophe AndrĂ© en 2013. Et donc, je mĂ©ditais en dilettante. Et en 2016, je suis enfin devenue mĂ©ditante. J'ai commencĂ© Ă  vivre des choses en mĂ©ditation assez Ă©tonnantes, des expĂ©riences transcendantes. Une en particulier qui m'a laissĂ© un peu sans voix et qui m'a amenĂ©e Ă  cet Ă©veil spirituel, entre autres, et Ă  me poser des questions sur la nature de la rĂ©alitĂ©. C'est que je mĂ©dite. je suis trĂšs zen, je suis calme, je suis contente. Ce n'est pas tous les jours comme ça, alors j'en profite. Et subitement, je vois un fƓtus dorĂ©. Donc d'abord, je me dis, c'est moi qui suis enceinte. Ça m'Ă©tonnerait, je faisais trĂšs attention Ă  cela. Puis subitement, je pense Ă  une amie qui cherche Ă  avoir des enfants et qui n'y arrive pas. Puis je dĂ©croche mon tĂ©lĂ©phone et je l'appelle et elle sort de chez la gynĂ©co et elle me dit que la gynĂ©co lui dit qu'elle va perdre le bĂ©bĂ©. Et moi, je lui sors tout de go. Non, tu vas le garder et c'est une fille. Mais je ne sais pas que j'ai l'information, mais elle est lĂ . Donc, je lui partage ça et elle a eu sa fille. Elle n'a pas perdu le bĂ©bĂ©. Donc, j'ai vĂ©cu cette expĂ©rience oĂč en fait, j'ai eu une information. qui ne m'appartient pas, qui je ne sais mĂȘme pas comment elle est arrivĂ©e. Et pourtant, elle est lĂ  et elle est vraie. Ça m'a un petit peu scotchĂ©, forcĂ©ment. Donc, ça m'a fait me poser des questions sur la rĂ©alitĂ©. Mais je dirais que la vie a le sens de l'humour et je me suis retrouvĂ©e Ă  ce moment-lĂ  Ă  faire des rencontres Ă©tonnantes. Par exemple, je suis tombĂ©e sur un homme Ă  une soirĂ©e pro. Tu vois, tu es en train de rĂ©seauter. Un type t'attrape par la manche et il t'explique qu'il est mĂ©dium et qu'il a un truc Ă  te dire. Tu ne crois pas Ă  la mĂ©diumnitĂ©, tu as Ă©tĂ© Ă©duquĂ© toi Ă  penser que la seule chose Ă  croire c'est la science, et lĂ  tu commences Ă  faire des rencontres qui n'auraient pas dĂ» avoir du sens pour toi, mais lĂ  tu Ă©coutes. tu t'Ă©tonnes toi-mĂȘme. Tu as aprĂšs Ă©coutĂ© ce qui se passe en toi et tu sens qu'il faut que tu Ă©coutes ce type que tu ne connais pas ni d'Eve ni d'Adam et tu ne crois pas Ă  la mĂ©diumnitĂ© et tu l'Ă©coutes. Et ça provoque des questionnements sur qui tu es. Il y a des choses que tu te rends compte que tu sais dĂ©jĂ  sur une autre forme de rĂ©alitĂ© mais que tu ne sais pas expliquer. Tu sais, ça te vient des tripes et c'est lĂ , c'est une Ă©vidence. Je me lĂąche un peu. J'avoue.

  • Speaker #1

    Tu nous partages ce que tu es en capacité de pouvoir nous partager et transmettre publiquement.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Rappelle-moi ta question.

  • Speaker #1

    Je te demandais au tout dĂ©part si finalement, le moment oĂč tu dĂ©marres la mĂ©ditation, tu fais un burn-out, tu dĂ©marres la mĂ©ditation, le yoga, est-ce que ce serait le point de dĂ©part de ton Ă©veil, entre guillemets ? Et donc, tu es venue Ă  parler de ce flash que tu as eu en mĂ©ditation, de cette rencontre avec cet entrepreneur mĂ©dium.

  • Speaker #2

    Et je commence Ă ... Ă  vivre des choses qui ne devraient pas ĂȘtre lĂ . Avoir par exemple des plumes qui tombent de mon plafond alors qu'en fait, il n'y a pas d'oreiller dans la piĂšce en plume et je n'ai pas d'oreiller en plume Ă  la maison, mais ça se produit.

  • Speaker #1

    Ni d'oiseau.

  • Speaker #2

    Il n'y a ni d'oiseau dans l'appart. Les fenĂȘtres sont fermĂ©es et tu as des plumes qui tombent. Tu sens des frĂŽlements, tu sens des odeurs, il y a des trucs qui se manifestent. Ce n'Ă©tait pas prĂ©vu au programme, tu n'y crois absolument pas, mais pourtant c'est lĂ . et lĂ  tu tombes un peu dĂ©nu j'ai lu d'ailleurs Patricia DarĂ© la journaliste mĂ©dium Ă  l'Ă©poque qui raconte qu'elle a pensĂ© qu'elle Ă©tait folle et est allĂ©e voir un psy et elle se met Ă  faire la biographie de ce psy en direct devant lui c'est pas prĂ©vu au programme, mais elle se met Ă  Ă©crire, c'est comme une force extĂ©rieure Ă  elle qui la pousse Ă  le faire. Et le psy, il dit, oui, c'est ma vie, et vous ĂȘtes mĂ©dium, il n'y a pas Ă  discuter pendant huit jours. Et moi, ça m'a rassurĂ©e. Il y a d'autres gens qui m'ont rassurĂ©e sur ce que je vivais, c'est des gens comme Philippe Guillement, l'ingĂ©nieur physicien qui parle de la physique, de la conscience. Je me suis dit, bon, ma fille, t'es pas complĂštement dingue, il se passe des trucs qui ne sont pas prĂ©vus au programme, que tu n'as jamais voulu, que tu as toujours cru que c'Ă©tait des fadaises pour les gens crĂ©dules. et pourtant c'est lĂ  t'en fais quoi de tout ça ? alors au dĂ©part j'ai refusĂ© la rĂ©alitĂ© j'ai mis ma tĂȘte dans le sable comme une autruche et j'ai attendu que ça se passe mais ça s'est pas passĂ© ça a persistĂ© un peu comme si ça avait une volontĂ© propre et que ça avait dĂ©cidĂ© toi Christelle tu vas voir tu vas comprendre ce qui se passe puis Ă  un moment donnĂ© j'ai lĂąchĂ© prise j'ai acceptĂ© et j'ai commencĂ© Ă  ĂȘtre initiĂ©e Ă  la vĂ©ritĂ© de ce que je suis et Ă  la vĂ©ritĂ© de ce qu'est la vie l'invisible est lĂ  en permanence et il interagit avec nous. Donc comme je te disais au dĂ©part, ces sujets-lĂ , je n'en parle qu'avec les gens qui ont envie d'en parler et qui sont prĂȘts Ă  l'accueillir. Les autres, je leur fous la paix parce que j'ai Ă©tĂ© comme eux. Je sais parfaitement qu'il y a un moment donnĂ©, on est prĂȘt ou pas d'ailleurs Ă  accueillir ce genre de choses. Mais je voudrais ajouter Ă  cela, c'est qu'il ne s'agit pas de... Ce dont je suis en train de parler, c'est vraiment de spiritualitĂ© dans le sens oĂč qu'est-ce qu'on fait lĂ , qu'est-ce qu'on vient apprendre, etc. Les facultĂ©s Ă©ventuellement extraterrestriales, mĂ©dium, voyant, etc. Ce sont des outils Ă©ventuellement pour ceux qui ont ces capacitĂ©s. Mais ce qui est avant tout important, c'est comment je choisis de vivre dans ce monde. Quelles sont mes valeurs ? Qui est-ce que je choisis d'ĂȘtre ? Est-ce que je dĂ©cide, par exemple, de continuer Ă  mentir, comme je peux l'avoir fait moi en portant un masque ? Est-ce que je continue Ă  me mentir Ă  moi-mĂȘme sur qui je suis et aux autres ? Ou est-ce que je dĂ©cide enfin de devenir moi avec toutes les faiblesses que ça suppose parce que l'ĂȘtre humain est imparfait ? Et c'est comme ça que tout a commencĂ©. C'est effectivement accepter d'Ă©couter ce corps, d'Ă©couter mon esprit aussi, ce qui se passait en moi. Alors Ă  ce moment-lĂ , j'ai pu entendre des choses qui n'auraient pas dĂ» ĂȘtre lĂ  et accepter aussi de parler par exemple Ă  ce mĂ©dium. Avant, je leur ai dit bon, t'es mignon, mais va jouer ailleurs

  • Speaker #1

    Et accepter d'en parler aujourd'hui publiquement.

  • Speaker #2

    Oui, et oui, c'est une nouvelle Ă©tape.

  • Speaker #1

    Ce que tu n'as pas fait jusqu'à présent. Je sais qu'on en a déjà parlé au tout début, quand on a fait connaissance. C'est quelque chose que... je ne mets pas nécessairement en avant et qui se révÚlent dans tes séances avec tes clients en fonction effectivement de ce qu'ils sont en capacité de pouvoir entendre ou pas. Mais ça reste dans ton cabinet.

  • Speaker #2

    Ça restait jusque-lĂ  effectivement de l'ordre du privĂ© et Ă©ventuellement, occasionnellement, avec certains clients. mais comment est-ce qu'on est entier si on cache une partie de soi-mĂȘme ? C'est compliquĂ©. Et je me rends compte que plus j'ouvre les vannes et j'en parle, plus c'est accueilli positivement. Je m'applique d'ailleurs Ă ... Ă  tenir un discours qui est cohĂ©rent, structurĂ©, pas tenir un espĂšce de discours de bisounours, comme je peux entendre certains, je les appelle les spiritualistes, avec des grands guillemets, oĂč en fait, ils nous parlent qu'on est des esprits de lumiĂšre, qu'on est parfait, etc. Je ne suis pas d'accord avec ce type de discours. C'est trĂšs bisounours, la rĂ©alitĂ©, elle est diffĂ©rente, c'est comme... Je vais donner un autre exemple, c'est par rapport Ă  la psychologie positive. La psychologie positive, si on l'applique de maniĂšre un peu bĂȘte et mĂ©chante, ça signifie qu'on ne voit que ce qu'il y a de positif dans la rĂ©alitĂ© et on exclut complĂštement la partie nĂ©gative. Non, la psychologie positive, c'est dĂ©cider de voir d'abord ce qu'il y a de positif. Si je rĂ©sume de maniĂšre un peu simpliste, mais d'avoir conscience qu'il y a aussi des aspects qui ne sont pas positifs dans la situation et ĂȘtre capable de les gĂ©rer. Mais d'un point de vue psychologique, si on commence Ă  regarder les choses du point de vue nĂ©gatif, on est en train de se fermer aux opportunitĂ©s et aux possibles des situations et dans notre capacitĂ© Ă  rĂ©soudre facilement les problĂšmes. Si on part d'une psychologie positive, on est dans l'ouverture. Donc les problĂšmes se manifestent, parce qu'il y en aura toujours. Dans la vie, on a tout le temps des emmerdes. ça s'arrĂȘte jamais mais on devient capable de les gĂ©rer de maniĂšre fluide et de maniĂšre moins Ă©nergivore aussi et on va beaucoup moins aussi dans les situations d'Ă©chec et en spiritualitĂ© c'est exactement la mĂȘme chose il y a tout un pan de gens qui pensent qu'en fait c'est le monde des bisounours tout est ok c'est facile et c'est simple non il faut arrĂȘter un petit peu avec ça devenir spirituel c'est un cheminement psychologique psychique un peu c'est un questionnement sur l'endroit oĂč on veut aller. C'est-Ă -dire, c'est ça le libre-arbitre, c'est qu'est-ce que je souhaite apprendre, oĂč est-ce que je veux aller, qui est-ce que je choisis d'ĂȘtre, non pas par rapport Ă  mon histoire passĂ©e, mais par rapport Ă  ce que je suis dans le prĂ©sent. Donc, ça veut dire travailler son histoire passĂ©e et puis rester humble. Parce que malheureusement, je trouve quand mĂȘme qu'il y a beaucoup d'Ă©go dans l'approche spirituelle de certaines personnes. Et ça, ça empĂȘche aussi de voir une partie de... de la rĂ©alitĂ© telle qu'elle est.

  • Speaker #1

    Tu es spécialisée dans l'intelligence émotionnelle et le deep coaching. C'est la premiÚre fois que j'entendais parler de deep coaching. Je pense plutÎt deep state, mais tu nous en dis un peu plus sur ce que c'est que l'intelligence émotionnelle. D'ailleurs, tu as fait un poste là-dessus hier, non ? Tu parlais du moins d'intelligence.

  • Speaker #2

    Je ne parlais pas du deep coaching. Je parle d'un autre sujet, mais effectivement, on a un problĂšme avec la notion de l'intelligence, c'est-Ă -dire qu'aujourd'hui, on raccorde l'intelligence avec le QI, le quotient intellectuel, mais on n'est pas que rationnel, on est aussi des ĂȘtres d'Ă©motion, et notre histoire nous raccorde Ă  des fonctionnements inconscients qui ne sont pas rationnels du tout. Et la plupart de nos dĂ©cisions n'ont strictement rien Ă  voir avec la rationalitĂ© de la situation, mais avec ce que nous sommes dans l'instant prĂ©sent en fonction de notre histoire passĂ©e. Donc on en revient Ă  ce que je disais juste avant vis-Ă -vis de la notion pour moi de spiritualitĂ©, qui est que le passĂ©, si on ne le travaille pas, il vient brouiller le prĂ©sent. Alors ce n'est pas pour autant qu'on devient des ĂȘtres purement rationnels, nous ne sommes pas des machines, mais on devient des ĂȘtres qui Ă©coutons nos Ă©motions, nos corps et aussi notre facultĂ© de raisonnement. d'analyse et qui sommes capables de prendre des dĂ©cisions plus en adĂ©quation avec ce qu'est la rĂ©alitĂ© et non pas telle qu'on l'imagine par rapport Ă  notre histoire passĂ©e. Le deep coaching, c'est pour me dĂ©marquer par rapport aux deux types de coaching qui sont le plus connus, qui sont le coaching de la performance, c'est-Ă -dire qu'en fait le coaching oĂč on modifie l'environnement extĂ©rieur pour pouvoir continuer Ă  avancer. avec, par exemple, je travaille dans une entreprise, le job que j'exerce ne me convient pas, je quitte l'entreprise ou alors je change de service. D'accord ? Ce n'est pas je travaille sur moi pour savoir quel est le meilleur job sur moi, c'est je prends une dĂ©cision, je change d'environnement. Tu as un deuxiĂšme type de coaching qui est celui du dĂ©veloppement personnel. Je n'aime pas le terme, je trouve qu'il est complĂštement galvaudĂ©, il y a un petit peu tout et n'importe quoi. Donc, Deep Coaching, ça me plaĂźt bien parce qu'il inclut les deux. Moi, je pense que dans la vie, le changement, c'est Ă  base d'introspection, savoir qui je suis, quelles sont mes limites et comment est-ce que je peux les dĂ©passer pour atteindre mes objectifs. Et de l'autre, modifier aussi son environnement extĂ©rieur, parce qu'il y a forcĂ©ment des choses dans l'environnement qui induisent aussi des fonctionnements qui ne permettent pas d'avancer. Donc, deep coaching, c'est pour me dĂ©marquer. Puis parce que personne ne sait ce que c'est, donc on me pose la question. Donc, ça crĂ©e de la curiositĂ©.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que ça veut dire si on le traduit littéralement ?

  • Speaker #2

    Du coaching profond. Donc, effectivement... On ne vient pas me voir pour, je ne sais pas, qu'est-ce que je pourrais donner comme exemple ? Je n'arrive pas Ă  gĂ©rer mon temps et mes prioritĂ©s. J'hĂ©site entre deux formations pour ça. Laquelle est-ce que je dois choisir ? Alors, pas en tant que conseil, mais me demander de les questionner jusqu'Ă  ce qu'ils fassent un choix. Non, moi, on vient me voir quand on a essayĂ© plusieurs outils de gestion du temps et des prioritĂ©s et qu'en fait, ça ne marche toujours pas, on n'y arrive pas. Ça veut dire que... en fait, concrĂštement, qu'il y a des mĂ©canismes inconscients qui se mettent en route pour que, justement, on n'arrive pas Ă  gĂ©rer son temps et ses prioritĂ©s parce qu'il y a quelque chose dans la rĂ©alitĂ© qu'on ne veut pas voir. C'est un exemple. Ou alors, si on parle d'intelligence Ă©motionnelle, il y a des managers qui viennent me voir parce qu'ils n'arrivent pas Ă  fonctionner avec certains de leurs collaborateurs ou un de leurs managers. et cette personne leur tape sur le systĂšme nerveux. Ils n'arrivent pas Ă  dĂ©passer cette difficultĂ©, et en fait les relations sont trĂšs compliquĂ©es, et ils ne comprennent pas d'oĂč ça vient. Donc lĂ  aussi, on va aller chercher Ă  l'intĂ©rieur d'eux. Quels sont les mĂ©canismes ? Quelles sont les Ă©motions qui se manifestent pour leur permettre de dĂ©passer cette difficultĂ© ? Je vais donner un exemple concret, un truc qui m'est arrivĂ© il y a plusieurs annĂ©es avec un chauffeur de taxi. Ce sera beaucoup plus clair comme ça. Le chauffeur de taxi dĂ©cide de me raconter son expĂ©rience quand il Ă©tait salariĂ©. Il me disait je ne supportais pas mon manager, ce type Ă©tait un menteur et un manipulateur, je ne le supportais pas. Alors moi, je lui ai demandĂ© En quoi ĂȘtes-vous un manipulateur ? Et lĂ , il m'a rĂ©pondu, alors j'ai eu du bol, il aurait pu me dire, il m'envoyait balader, me dire de sortir de son taxi, parce que ça peut ĂȘtre trĂšs trĂšs violent d'un point de vue psychologique. Je lui ai demandĂ© et il m'a rĂ©pondu qu'effectivement, il Ă©tait un manipulateur pour se protĂ©ger des autres. Alors je lui ai dit Vous ne supportiez pas votre manager. En gros, dans les grandes lignes, parce qu'on n'Ă©tait pas en sĂ©ance, vous ne le supportiez pas parce qu'en fait, il reflĂ©tait quelque chose que vous n'aimez pas chez vous, ĂȘtre un manipulateur. Donc soit vous acceptez que vous ĂȘtes un manipulateur et c'est ok, c'est vous que ça regarde, soit vous dĂ©cidez de changer. et de vous protĂ©ger autrement ou de faire confiance.

  • Speaker #1

    Comment comprendre alors toutes les rencontres que l'on fait dans notre vie avec des manipulateurs ? Ça va renvoyer quelque chose de nous à chaque fois ?

  • Speaker #2

    Alors lĂ , on rentre sur un sujet qui est super Ă©pineux, parce qu'en fait, il y a des gens qui vont penser que ça va induire de la culpabilitĂ© et une forme de responsabilitĂ©. Quand on tombe sur des menteurs et des manipulateurs, lĂ , c'est quand mĂȘme des cas qui sont super particuliers. Donc, je ne pense pas qu'on puisse... Ça me semble compliquĂ©, lĂ , pendant une interview, d'expliquer ça parce que... Les gens qu'on rencontre ont une fonction de nous apprendre quelque chose, de nous permettre de confirmer qu'on a changĂ©. D'accord ? En aucune maniĂšre, ça fait de nous forcĂ©ment... Comment dire ? Ça ne nous rend pas forcĂ©ment responsables de la situation. C'est-Ă -dire, par exemple, une femme qui se fait violer, il ne faut pas qu'elle pense qu'elle est responsable, par exemple, de ce qui s'est passĂ©. celui qui est responsable de ce qui s'est passĂ©, c'est le violeur. Elle est victime, il n'y a aucun doute lĂ -dessus. MĂȘme face Ă  un manipulateur, la personne qui subit la manipulation est une victime. Mais au niveau psychologique, effectivement, si ça se produit de maniĂšre rĂ©pĂ©titive, il y a de quoi se poser la question, qu'est-ce qu'on n'arrive pas Ă  voir de la rĂ©alitĂ© qui fait qu'on tombe sur ces prĂ©dateurs ? Tu vois, tout simplement, sans aller d'en dire, oui, c'est de ta faute, parce qu'effectivement, il y a des... des coaches qui n'ont pas de formation de coaching professionnel, qui est un titre au RNCP, donc c'est un titre professionnel reconnu par le ministĂšre du Travail, qui avance ce genre d'Ăąnerie, comme quoi on est responsable de ce genre de situation. Il faut relativiser, c'est un peu bĂȘte et mĂ©chant comme discours, et puis ça fait beaucoup de mal Ă  ceux et celles qui ont subi ce genre d'agression.

  • Speaker #1

    Peut-ĂȘtre pour rebondir sur l'exemple que tu donnes de ton chauffeur de taxi, ça fait plus penser au mĂ©canisme de la projection. C'est vrai. D'identifier, de faire le reproche Ă  l'autre de ce que, d'une part en soi, on a du mal effectivement Ă  reconnaĂźtre ou Ă ... Ă  identifier ?

  • Speaker #2

    Je ne voulais pas dire projection parce que les gens ne connaissent pas forcément. Moi, je l'ai découvert en formation de coach.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un mĂ©canisme de dĂ©fense plutĂŽt psychotique, mais sans parler des mĂ©canismes pervers parce que lĂ , on est dans un sujet un peu Ă©pineux. Puis lĂ  aussi, c'est un fourre-tour. Tout le monde est pervers aujourd'hui alors que c'est bien plus compliquĂ© que ça. C'est ĂȘtre prudent dans les termes que l'on emploie, dans les analyses, peut-ĂȘtre effectivement, en cavaliĂšre, qu'on peut faire aussi des situations, des gĂ©nĂ©ralisations, mais tu fais bien aussi de le rappeler. des dĂ©rives ou des appropriations de concepts qui sont erronĂ©es.

  • Speaker #2

    Mais c'est ce que je disais au tout dĂ©part, c'est qu'en fait, ce n'est pas parce qu'on vit des choses qui se ressemblent qu'en fait, on a les mĂȘmes besoins et que la rĂ©solution sera la mĂȘme. Ça, c'est une aberration qu'on voit beaucoup sur les rĂ©seaux sociaux, des gens qui affirment qu'en fait, pour tout le monde, il y a une solution unique qui va fonctionner. Ça, pour les gens qui sont en souffrance, ça peut ĂȘtre extrĂȘmement destructeur, parce qu'Ă  partir du moment oĂč tu penses que tu n'es pas dans la norme, tu te dis mais je ne comprends rien, je suis un imbĂ©cile, gna gna Enfin bref, ça peut aller trĂšs loin. Si en plus tu as une faible estime de toi-mĂȘme, alors lĂ , tu peux ĂȘtre encore plus en souffrance Ă  cause de ça. Tu dĂ©veloppes de la culpabilitĂ©, tu penses que tu es diffĂ©rent des autres.

  • Speaker #0

    C'est horrible. Je veux dire, les gens qui font ça n'ont absolument aucune conscience de ce qu'ils fabriquent. Ou alors, ils ont de mauvaises intentions. Il y a de tout, de toute façon, dans ce monde.

  • Speaker #1

    Si on parle de tes engagements, tu es bĂ©nĂ©vole dans les coachings du cƓur. Oui. Tu nous dis un petit peu comment tu t'es retrouvĂ©e Ă  ĂȘtre bĂ©nĂ©vole lĂ -bas. Qu'est-ce que c'est comme association ? Qui est-ce qui peut en bĂ©nĂ©ficier ? Est-ce que c'est national ?

  • Speaker #0

    C'est une association nationale qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 2021 par Éric Chabot en rĂ©ponse aux Ă©vĂ©nements qui se passaient dans notre pays et dans le reste du monde parce que ça gĂ©nĂšre pas mal de souffrances psychologiques. L'idĂ©e, c'Ă©tait d'aider les gens Ă  pouvoir rebondir malgrĂ© la situation et puis au moins ĂȘtre capable d'avoir une oreille attentive aux difficultĂ©s des autres parce qu'il y avait beaucoup de besoins. Cette association permet aux gens qui ont un revenu mensuel de 1700 euros maximum de pouvoir ĂȘtre accompagnĂ©s par un coach professionnel avec justement le titre de coach professionnel au RNCP. Il y a un contrat qui est fait avec l'association, le coach et le coachĂ©, et il y a un nombre de sĂ©ances maximum qui monte, je crois, Ă  10 max pour l'accompagnement. Donc, c'est lescoachingducorps.com ou fr, j'ai un trou de mĂ©moire, on mettra le lien. Et moi, je suis bĂ©nĂ©vole depuis janvier. C'est un beau cadeau d'avoir trouvĂ©, enfin, cette association. Parce qu'en tant qu'aidant, on a tous envie de pouvoir, Ă  un moment donnĂ©, aider les autres, mĂȘme ceux qui n'ont pas les moyens. Parce que je ne vis pas d'amour et d'eau fraĂźche, mais Ă  un moment donnĂ©, il y a cette... ce questionnement qui se manifeste, comment est-ce que je fais pour aider les gens qui sont en difficultĂ© mais qui n'ont pas les moyens, alors que moi j'ai besoin aussi de gagner de l'argent pour vivre, c'est important. Et je ne trouvais pas d'association jusque-lĂ  qui me correspondait. Ils sont sĂ©rieux, j'aime beaucoup leur conception du coaching, elle est vraiment cadrĂ©e comme prĂ©vue, dans le cadre du domaine du coaching professionnel. Et de deux... Il laisse la libertĂ© aux adhĂ©rents, c'est-Ă -dire les coachs bĂ©nĂ©voles, d'aller voir des associations, de proposer des actions nouvelles. Ce qui pour moi est extrĂȘmement nouveau parce que je gravite depuis des annĂ©es dans le monde associatif, mais j'ai souvent l'impression qu'on nous demande de rester Ă  notre place et d'attendre que les autres nous proposent des choses. Mais je n'ai pas le profil, comme je disais tout Ă  l'heure, je suis quelqu'un qui aime aller sur le terrain, j'aime pas rester Ă ... Ă  ce qu'on me donne la bĂ©quille, parce que ce n'est pas comme ça qu'on apprend. Et donc, lĂ , moi, ça me permet, dans le noir et cher, d'aller voir des associations que je ne connais pas et de leur proposer mes services en tant que bĂ©nĂ©voles pour des demandeurs d'emploi et d'autres types de profils.

  • Speaker #1

    Par le biais de cette association ? Oui. D'accord. Tu as crĂ©Ă© le podcast La Voix du Manfoutisme qui aborde la notion de souverainetĂ© intĂ©rieure. Alors moi, j'ai eu la joie de participer Ă  ton podcast et d'avoir Ă©tĂ© interviewĂ©e. J'Ă©tais la premiĂšre invitĂ©e. J'ai deux questions. C'est quoi la souverainetĂ© intĂ©rieure pour toi ? Et c'est quoi le manfoutisme ? Parce qu'avant d'ĂȘtre le nom de ton podcast, l'aventure du manfoutisme, c'Ă©tait aussi ton... ta tagline, enfin, comment dire ? ou ton Ă©tat d'esprit, c'est ce qui Ă©tait dĂ©jĂ  notifiĂ© sur tes rĂ©seaux, ta philosophie.

  • Speaker #0

    Ça, c'est la traduction de tout mon cheminement personnel, tant philosophique, psychologique et spirituel, qui m'a amenĂ©e Ă  cela. C'est trĂšs personnel parce que j'associe la notion de voix qui peut faire penser Ă  du bouddhisme et le manfoutisme. Ces deux choses, dĂ©jĂ  j'ai l'esprit de contradiction et puis je trouvais que c'Ă©tait plutĂŽt marrant de mettre un truc un peu dĂ©calĂ© plutĂŽt que de mettre un terme un peu sĂ©rieux. Donc ça, bon, ça correspond Ă  ce que je suis, j'aime bien un peu associer tout ça ensemble. Et le morphoutisme, c'est en fait le lĂącher prise. C'est Ă  la fois en avoir rien Ă  faire de tout et en mĂȘme temps s'investir quand il y a quelque chose qui est important pour soi. C'est pas se considĂ©rer comme indispensable. Les cimetiĂšres sont plein de gens indispensables. C'est considĂ©rer qu'on a le temps de faire les choses qu'on a besoin de faire, etc. En d'autres termes, c'est se foutre la paix. Je ne sais pas, j'ai entendu quelqu'un sur LinkedIn, quelqu'un Ă©crire, c'est foutez-vous la paix Maintenant, je crois que c'est un confrĂšre des coachings du cƓur qui a dit ça. Et je trouve ça super comme expression, parce qu'en fait, on nous apprend Ă  ĂȘtre dans le contrĂŽle et Ă  avancer toujours Ă  marche forcĂ©e. Et le manfoutisme, c'est vraiment... Il faut arrĂȘter, il faut profiter de la vie et arrĂȘter de s'attacher Ă  des choses qui n'ont pas d'importance. qui ne servent strictement Ă  rien. Et ça rejoint la question de la souverainetĂ© intĂ©rieure, parce que la souverainetĂ© intĂ©rieure, c'est pouvoir dĂ©cider de ce que l'on veut faire, comme on le veut, sans ĂȘtre impactĂ© par le monde extĂ©rieur. Ça rejoint aussi ce qui se passe en mĂ©ditation. Par exemple, tu apprends Ă  entendre les bruits du monde extĂ©rieur, mais qu'en fait, ça ne change pas ton Ă©tat intĂ©rieur de paix et de sĂ©rĂ©nitĂ©. Et bien, c'est exactement pareil. Tu peux entendre le monde extĂ©rieur qui est en train d'hurler. comme il s'est passĂ© ces derniĂšres annĂ©es, et ĂȘtre capable de rester solide et de rester clair dans tes convictions et de dĂ©cider du chemin que tu veux prendre dans la vie, sans entrer dans les mĂ©canismes de peur, etc. Attention, pour ça, il ne faut pas regarder la tĂ©lĂ©. On peut Ă©viter certains trucs. Il faut s'informer un petit peu, mais il ne faut pas, comment dire, Ă©couter en boucle un certain nombre d'informations. Sinon, ta souverainetĂ© intĂ©rieure, c'est filochĂ© parce que tu vas rentrer dans les mĂ©canismes de peur, d'anxiĂ©tĂ©, etc. Automatiquement, parce que quand on nous rĂ©pĂšte des informations, toujours les mĂȘmes. et qui sont nĂ©gatives. On est fait de chair et de sang, et Ă  un moment donnĂ©, on pĂšte un cĂąble. Ça me paraĂźt Ă©vident. Et donc, moi, je veux montrer aux gens qu'avec la souverainetĂ© intĂ©rieure, on est libre de faire ce que l'on veut, mais aussi, on est capable de changer ce monde. C'est une dĂ©couverte que j'ai faite en 2021 qui m'a fait prendre conscience qu'on n'Ă©tait pas dans cette situation d'impuissance apprise, comme l'appelle Idrissa Berkane. qui est neuroscientifique, etc.

  • Speaker #1

    Oui, qui a un concept de Seligman, pour expliquer la dépression.

  • Speaker #0

    Et qui est vraiment gĂ©nial, parce qu'on est Ă©duquĂ©s depuis toujours Ă  penser que de toute façon, on n'a pas le choix, et que le systĂšme, il fonctionne tel qu'il est, et que nous, on doit faire avec. Mais le systĂšme dans lequel nous Ă©voluons, il existe bien parce que nous, dĂ©jĂ , on accepte son existence et qu'on le fait tourner. Si demain, on dĂ©cide de fonctionner diffĂ©remment, le systĂšme va bien devoir s'adapter Ă  nous. Ça revient aussi Ă  transformer le monde. Donc la souverainetĂ© intĂ©rieure, ça mĂšne aussi Ă  ça, parce que ça mĂšne aussi Ă  la souverainetĂ© collective. Et en 2021, j'ai fait un post sur LinkedIn oĂč je... J'ai fait un peu un coup de gueule vis-Ă -vis des Ă©vĂ©nements qu'on connaĂźt tous, qui se produisaient vis-Ă -vis de la vaccination, etc. Par exemple, ma mĂšre rentrait en Ehpad Ă  ce moment-lĂ , et moi j'Ă©tais littĂ©ralement morte de trouille pour elle, parce qu'ils allaient forcĂ©ment la vacciner, alors que son mĂ©decin avait dit qu'il fallait d'abord qu'elle aille voir un allergologue, parce que ma mĂšre a un terrain allergique extrĂȘmement important, et ça aurait pu ĂȘtre mortel pour elle. Et moi j'Ă©tais complĂštement furaxe, mais en mĂȘme temps, je ne vais pas rentrer dans le dĂ©tail de... de mon histoire familiale, mais en fait, j'ai rien pu faire sur le fait qu'elle aille en maison de retraite. Et donc j'ai fait un poste lĂ -dessus en faisant un coup de gueule, en disant, en gros, on lui met un flingue sur la tempe et tout le monde trouve ça normal pour le bien collectif. Je me suis fait insulter, bien Ă©videmment, par plein de gens. Et mon compte a Ă©tĂ© littĂ©ralement bloquĂ© pendant un mois et demi. Moi, illustre inconnu, j'ai un tel pouvoir d'influence qu'on est obligĂ© de bloquer mon compte. Moi, ça m'a fait rĂ©flĂ©chir. Je me suis dit, donc en fait, on nous a expliquĂ© que nous n'Ă©tions que des gouttes d'eau qui formions l'ocĂ©an, donc qui constituent le systĂšme. Mais en fait, non, c'est nous, ce sont les gouttes d'eau qui font l'ocĂ©an. Donc nous avons un pouvoir monstrueux, au niveau communicationnel, mais au niveau de nos actes aussi, pour faire de ce monde ce qu'on en veut. Et c'est comme ça que, si tu veux, le cheminement est venu pour crĂ©er ce podcast sur la souverainetĂ©, parce que plus on est droit dans ses baskets, qu'on s'accepte tel que l'on est, oĂč on transforme ce qui nous pose un problĂšme, on en a dĂ©jĂ  parlĂ© un petit peu tout Ă  l'heure, plus on a conscience qu'on est tous interconnectĂ©s, tous les ĂȘtres vivants, j'inclus aussi les arbres, l'herbe, les animaux, on est tous interconnectĂ©s, donc il y a toujours des consĂ©quences dans tout ce que l'on fait. et des consĂ©quences qui peuvent ĂȘtre positives ou nĂ©gatives, ça pousse Ă  la rĂ©flexion et Ă  se dire il faudrait peut-ĂȘtre que je fonctionne autrement Et c'est ça aussi la souverainetĂ©. En fait, si tu veux, si on vous devait rĂ©pondre vraiment Ă  ce que c'est la souverainetĂ©, on y passerait des heures. Et je ne suis mĂȘme pas sĂ»re qu'on arriverait Ă  une dĂ©finition finale parce qu'en fait, c'est pour ça que je commence Ă  donner la parole Ă  d'autres personnes. Et tu as Ă©tĂ© la premiĂšre, et je te remercie, mardi, Ă  accepter que je t'interviewe. Elle sort d'ailleurs dans 15 jours, ton interview. pour montrer que la souverainetĂ© intĂ©rieure, ça passe par des cheminements totalement diffĂ©rents d'une personne Ă  une autre, mais que ça nous permet de grandir, d'ĂȘtre de plus en plus conscients de nous-mĂȘmes et du monde, et donc d'interagir avec beaucoup plus d'intelligence et de conscience par rapport Ă  ce que l'on fait.

  • Speaker #1

    VoilĂ . Tout devient ce non-conformisme, pas dire anti-conformisme, qui sera encore dans la dualitĂ©. Le fait que tu puisses, toi, dĂ©cider de reprendre ta souverainetĂ© intĂ©rieure, de faire ce que tu veux comme tu en as envie, de dire ce que tu penses, de faire ce que tu dis, et de dire ce que tu fais, et des fois dans un langage, comment dire, un peu cru. Enfin, voilĂ , tu t'exprimes pleinement. D'oĂč ça te vient, ça ?

  • Speaker #0

    Je crois que je suis nĂ©e comme ça. J'ai toujours Ă©tĂ© trĂšs douĂ©e pour voir les trucs qui clochent. Je toujours ai l'esprit de contradiction. J'ai toujours adorĂ© faire des blagues et de prendre les gens Ă  contre-pied, Ă  dĂ©stabiliser, mais gentiment, sans mĂ©chancetĂ©. Je n'avais pas conscience Ă  l'Ă©poque que ça pouvait ĂȘtre mal perçu par les autres. Maintenant, ça va, je suis un peu plus consciente de moi. Mais Ă  l'Ă©poque, tant que je n'avais pas travaillĂ© sur moi, j'ai fait des bĂȘtises avec les autres. Ce non-conformisme, c'est... C'est avant l'Ăąge de 10 ans, j'ai su que ce monde, il Ă©tait bizarre, il y avait un problĂšme, il Ă©tait dĂ©calĂ©. Et c'est comme ça, je ne sais pas rĂ©pondre Ă  ta question parce que je suis comme ça. Et on m'a dit, pour la question du vocabulaire un peu cru, c'est aussi parce qu'on m'a dit, les filles, ça ne parle pas comme ça. Alors moi, j'ai dĂ©cidĂ©, forcĂ©ment, par esprit de contradiction, que je parlerais comme j'avais envie.

  • Speaker #1

    Et des petites filles, tu avais déjà analysé ce qui se passait dans le monde et ce décalage ? Ou toi, tu te sentais en décalage avec le monde dans lequel tu vivais à ce moment-là ?

  • Speaker #0

    Ah oui, depuis toujours, depuis toute petite, je me sens décalée. Et puis il y a eu, je me rappellerai toujours, alors je n'avais pas 10 ans, et je me suis dit, ce monde est injuste, c'est un monde d'hommes. Il est aberrant, ce monde, sans les femmes, il n'y a pas d'avenir pour l'humanité. Mais on me dit que je suis inférieure. Alors, j'ai décrété que tout ce qui était aux hommes était à moi. J'ai réclamé, j'avoue, à l'époque, un circuit automobile à mes parents, qui ont bien évidemment refusé, parce que j'étais une fille, grand Dieu, mais qu'est-ce qu'elle est en train de demander ?

  • Speaker #1

    Moi, j'en ai eu un.

  • Speaker #0

    Ah bah, tu as eu de la chance. Et donc, je piquais les jouets de mon frÚre. forcément.

  • Speaker #1

    Mais comment tu t'es acclimatée à ce monde avec lequel tu te sentais en décalage ? Est-ce que ça a créé une souffrance ? Comment tu le vivais ou comment tu le vis ? Est-ce que ça a évolué ? Comment tu as fait avec ça ?

  • Speaker #0

    Pendant trĂšs longtemps, j'ai fait avec, avec des bouts de ficelle. Tu n'es pas Ă  ta place. Tu essaies de rentrer dans un moule oĂč en fait, tu ne rentres jamais parce qu'en fait, tu ne corresponds pas du tout. Mais en mĂȘme temps, plus j'entends les gens et plus je crois qu'en fait, c'est le problĂšme d'absolument tout le monde. On devrait plutĂŽt nous apprendre Ă  accepter notre diffĂ©rence et Ă  l'aimer plutĂŽt que de nous demander de tous se ressembler. Cette espĂšce d'oxa oĂč en fait, comme on a deux bras, deux jambes, on est tous pareils, c'est un peu insupportable. Et en fait, ça tue aussi notre potentiel crĂ©atif. C'est ce dont je parle dans le dernier Ă©pisode, l'Ă©pisode 6 que je viens de sortir. En fait, j'ai un peu cultivĂ© Ă  la fois ĂȘtre en opposition Ă  travers mon... mon esprit de contradiction et en mĂȘme temps, j'ai essayĂ© d'y trouver ma place. Mais en fait, non, le monde dans lequel on vit ne m'a jamais laissĂ© prendre ma place parce que je n'y arrivais pas. Je crois que je n'ai jamais eu envie, fondamentalement. Et aujourd'hui, parce que j'ai fait ce travail sur moi et que j'ai pacifiĂ© la relation avec moi-mĂȘme et que j'ai compris que la rĂ©alitĂ© est bien plus vaste que celle qu'on nous inculque. Je reparle Ă  nouveau de spiritualitĂ©. Maintenant, je suis Ă  ma place. parce que je fais partie d'un tout. Donc, il n'y a plus d'angoisse, il n'y a plus de souffrance, parce qu'effectivement, Ă  l'Ă©poque, c'Ă©tait une souffrance. Elle Ă©tait latente, elle n'Ă©tait pas forcĂ©ment conscientisĂ©e, mais j'en souffrais, effectivement. J'essayais de ressembler Ă  la fille que les garçons... Je voulais ressembler Ă  ce qui attirait les garçons, ce qui pourrait plaire Ă  l'entreprise pour que je puisse Ă©voluer. En fait, j'Ă©tais tout le temps dans un rĂŽle. Tout ça, je l'ai compris en travaillant sur moi, que je n'Ă©tais pas moi-mĂȘme. que je rĂ©pondais aux exigences de ce monde. D'ailleurs, on demande ça absolument Ă  tout le monde. C'est intolĂ©rable, ça aussi. Tout le monde doit ressembler Ă  l'idĂ©e que les autres s'en font. Et on nous demande d'ailleurs au quotidien de rĂ©pondre aux besoins des autres et apprendre Ă  dire non pour dire oui Ă  soi. C'est quelque chose qui est trĂšs important. Donc aujourd'hui, je suis Ă  ma place. Et d'ailleurs, plus tu te sens Ă  ta place avec toi-mĂȘme, enfin en gros, quand tu t'es rĂ©conciliĂ© avec ce que tu es vĂ©ritablement, tu peux chĂ©rir ta diffĂ©rence et tes failles. les accepter. Et lĂ , tu fais des rencontres assez Ă©tonnantes et tu te sens Ă  ta place, mais dans les endroits oĂč tu vois que tu n'as parfaitement pas ta place parce qu'en fait, en termes de valeur, tu ne t'y reconnais pas du tout. Mais tu ne fais que passer, ça n'a aucune importance, ça ne remet pas en cause qui tu es fondamentalement.

  • Speaker #1

    Est-ce que c'est dans cette ligne-là que tu as créé ton podcast ?

  • Speaker #0

    Totalement. Mon podcast, c'est vraiment mon bĂ©bĂ©. C'est l'aboutissement de tout un questionnement et l'envie de partager ce que j'ai compris. Je ne me positionne pas en dĂ©tentrice de la vĂ©ritĂ©, mais j'apporte un regard par rapport Ă  mon changement profond de paradigme et dire aux gens, vous pouvez ĂȘtre libre, vous pouvez ĂȘtre heureux et vous n'avez pas besoin d'aller dans les magasins acheter des trucs tous les jours pour ĂȘtre heureux. DĂ©cidez de ce que vous voulez faire dans la vie et vous verrez, ça se passera beaucoup mieux. Mais c'est compliquĂ© parce qu'effectivement, nous a Ă©duquĂ©s Ă  faire ce qu'on nous dit de faire. Et ça, pour en sortir, ça m'a pris du temps. Et je suis sĂ»re qu'il y a certains sujets sur lesquels j'y suis encore et je dĂ©tricoterai tout ce qu'il est possible de dĂ©tricoter jusqu'Ă  la fin de ma vie.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, quelle est la raison d'ĂȘtre de ton activitĂ©, de ce que tu fais, de ton podcast, de ton engagement dans l'association, de ton accompagnement de coach ?

  • Speaker #0

    Alors, il y a une expression, je ne sais plus comment ça s'appelle. Attendez, soyez le changement que vous voulez voir en ce monde. Tiens, que j'utilise d'ailleurs dans ton interview. que je publie dans 15 jours. Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde. Pour que ce monde aille mieux, pour qu'il soit un peu comme un espĂšce de jardin d'abondance, il faut que nous, on change. Il faut qu'on arrĂȘte de, comment dire, dans cette posture de soumission, il faut qu'on arrĂȘte de penser qu'on n'a pas le choix et qu'il faut qu'on continue comme ça et de se donner le droit de rĂ©aliser nos rĂȘves. Certaines personnes les ont depuis tout petit. Moi, c'est l'Ă©criture. Et je me suis enfin autorisĂ©e, Ă  partir de 2018, Ă  commencer Ă  Ă©crire. Mais je suis encore loin d'avoir abouti, mais c'est en route. Je suis sur mon chemin. On apprend vraiment Ă  ne pas... Ă  ne pas avancer, Ă  ĂȘtre productif et Ă  faire des enfants. Enfin, la productif dans le boulot et Ă  faire des enfants. Et en fait, moi, j'essaie de dire aux gens, vous avez le pouvoir de transformer votre vie en profondeur, d'ĂȘtre la personne que vous voulez ĂȘtre et de vivre comme vous l'entendez. En d'autres termes, leur dire, vous pouvez changer de paradigme. Le paradigme qu'on nous a inculquĂ© depuis toujours, il est erronĂ©. Alors, peut-ĂȘtre que les gens vont me dire que je suis complĂštement barrĂ©e, mais ce n'est pas grave. Mais moi, c'est le constat que j'ai fait aprĂšs tout ce cheminement personnel et puis les personnes que j'ai accompagnĂ©es. Alors, c'est sur des choses ponctuelles, mais je transmets cette idĂ©e que tout, en fait, est possible et qu'en fait, on est Ă©duquĂ© Ă  des choix extrĂȘmement rĂ©ducteurs. Et quand on ouvre les vannes, on se rend compte qu'en fait, on peut faire tout ce qu'on veut. Ça prendra du temps. Alors, il y aura des efforts Ă  faire. Il va falloir apprendre. Ça va ĂȘtre compliquĂ© par moments. On va se dire, je me suis trompĂ©e de chemin. Mince ! Mais non, tu ne t'es pas trompĂ©e. Il faut que tu t'accroches. Soit, ce n'est pas facile. Je le concĂšde. C'est plus difficile que de continuer Ă  faire ce qu'on nous a dit de faire. Mais c'est un cadeau qui est monstrueux. Je ne reviendrai jamais en arriĂšre. Si demain, on me disait, tu peux retourner dans le groupe PSA, tu auras une stabilitĂ© financiĂšre comme tu n'as pas aujourd'hui parce que travailler Ă  son compte, on ne sait jamais de quoi sera fait demain. Je dis non. jamais je refuse de retourner dans ce conformisme. Enfin, ce n'est pas un jugement de valeur vis-Ă -vis du groupe PSA. Je veux dire, on me dirait n'importe quelle entreprise, ça serait exactement la mĂȘme chose. C'est pour ça que j'aide aussi en entreprise les managers Ă  se poser la question de qu'est-ce qu'ils veulent faire. Parce que quand on leur dit d'utiliser leur intelligence Ă©motionnelle pour aider leurs collaborateurs Ă  avancer ou qui sont des coachs managers, ils doivent se poser la question, est-ce que tout ça c'est rĂ©aliste ? Et eux, qu'est-ce qu'ils veulent ? Quel type de manager ils veulent ĂȘtre ? PlutĂŽt que de faire rĂ©pondre Ă  des injonctions de leur entreprise, qui leur demande finalement d'ĂȘtre des couteaux suisses, leur demande de changer sans leur demander s'ils sont d'accord. Ce ne sont pas des choses, ce sont des gens, ce sont des ĂȘtres vivants. Alors je me disperse peut-ĂȘtre.

  • Speaker #1

    On Ă©tait sur la raison d'ĂȘtre. Tu Ă©tais sur, soyons le changement que nous voulons voir dans ce monde, donc de commencer par se changer soi.

  • Speaker #0

    Soyons le changement que nous voulons ĂȘtre. C'est la premiĂšre chose qui me vient Ă  l'esprit. Je me lĂšve le matin avec l'idĂ©e d'aider les autres Ă  trouver eux-mĂȘmes leur propre chemin dans la vie pour qu'ils soient heureux et Ă©panouis Ă©ventuellement. Ă  ce qu'ils puissent voir ce pan de la rĂ©alitĂ© qui m'a Ă©tĂ© montrĂ© Ă  partir de 2016 au niveau spirituel, comme quoi le vide n'est jamais vide et qu'en fait il y a des interactions bien plus profondes avec la rĂ©alitĂ©. Et avec ça, on a le pouvoir de pouvoir transformer ce monde en profondeur et qu'il devienne beau, parce qu'en fait on en a fait un monde de guerre, d'Ă©go, de pouvoir, de sexe Ă  outrance. Quand on voit les films pornographiques aujourd'hui, c'est... ça devrait ĂȘtre interdit des trucs pareils ça n'a aucun sens c'est de la performance youpi vive la sexualitĂ© c'est pas ça construire un monde un monde diffĂ©rent j'ai aucune idĂ©e de quoi il pourrait ressembler enfin moi j'ai j'ai mon espoir intĂ©rieur mais j'aimerais que les ĂȘtres humains prennent conscience qu'ils ont ce pouvoir de transformation d'eux-mĂȘmes qui induit une transformation de ce monde moi c'est ça qui me fait me lever le matin tous les jours. C'est ça que je transmets, mĂȘme quand je vais boire la boulangĂšre, je dĂ©gage ça. L'espoir est permis. Parce qu'en fait, c'est une rĂ©alitĂ©, mais qu'on a oubliĂ©e.

  • Speaker #1

    Et quelles sont les valeurs qui t'animent ?

  • Speaker #0

    L'amour inconditionnel, c'est-Ă -dire l'acceptation de moi-mĂȘme et des autres tel que l'on est. Ça induit aussi le respect. Il y a l'intĂ©gritĂ© aussi. Tu as dit tout Ă  l'heure que je dis ce que je fais et je fais ce que je dis. Il y a des loupĂ©s comme pour tout le monde, mais je m'implique vraiment dans ce principe de ne pas trahir ses principes. sauf si en fait je me suis fourvoyĂ©e et qu'en fait je suis en train de faire quelque chose qui ne me convient pas alors j'explique pourquoi je ne peux pas faire les choses aux gens je dis ouvertement maintenant ma pensĂ©e mais comme j'ai pacifiĂ© la relation avec moi-mĂȘme c'est devenu facile de dire aux autres Ă©coute je ne peux pas et je t'explique pourquoi et je me rends compte que les gens ils accueillent vraiment trĂšs trĂšs bien les choses quand on dit les choses avec sincĂ©ritĂ© et sans arriĂšre-pensĂ©e qu'est-ce qu'il pourrait y avoir comme autre valeur qui m'anime ? C'est dĂ©jĂ  pas mal, l'amour inconditionnel.

  • Speaker #1

    J'aurais pensé que tu allais me dire la liberté.

  • Speaker #0

    Ah oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    C'est tellement intrinsĂšque.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. C'est vrai que je suis en quĂȘte de libertĂ© je crois depuis que je suis nĂ©e. Donc oui, c'est tellement Ă©vident pour moi que j'allais oublier complĂštement, oui, d'ĂȘtre des ĂȘtres libres. Nous sommes des ĂȘtres libres et Il faut qu'on rĂ©intĂšgre cette idĂ©e, elle est fondamentale. Merci, Katia.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu aurais envie de dire Ă  la petite Christelle ?

  • Speaker #0

    Tu es en sĂ©curitĂ© maintenant, je t'aime de tout mon cƓur. Et tu peux faire tout ce que tu veux. Va t'amuser, profite de la vie.

  • Speaker #1

    On peut en dire en quelques mots comment elle Ă©tait la petite Christelle ?

  • Speaker #0

    Elle était triste, elle n'était pas bien. Elle était frappée, elle était insultée, donc elle n'allait pas bien. Donc elle était malheureuse. Donc elle a beaucoup souffert. Je lui parle réguliÚrement, je lui fais des cùlins pour lui dire Tout va bien maintenant, tu es en pleine forme

  • Speaker #1

    Comment tu penses transcender tout ce que tu as vécu ? Qu'est-ce qui t'a aidé à tenir bon ?

  • Speaker #0

    et ĂȘtre venir la femme que tu es aujourd'hui en 2018 avant d'ĂȘtre capable de poser les mots j'Ă©tais une enfant battue parce que ça a Ă©tĂ© fondamental pour me permettre ce processus de guĂ©rison j'ai eu une prise de conscience qui Ă©tait tu as le pouvoir de guĂ©rir intĂ©gralement de toute la souffrance que tu as vĂ©cu Et ça, ça a Ă©tĂ© le moteur pendant plusieurs annĂ©es pour m'aider Ă  y aller. D'ailleurs, comme j'Ă©tais dĂ©terminĂ©e, j'ai fait des trĂšs belles rencontres. Par exemple, un ostĂ©opathe qui m'a fait arrĂȘter d'avoir des problĂšmes digestifs et la migraine, qui Ă©taient en fait des symptĂŽmes qui Ă©taient liĂ©s Ă  mon histoire, justement, enfantine. Et en une sĂ©ance, pouf, je n'avais plus les symptĂŽmes, dis donc. C'est incroyable quand mĂȘme. Donc tu vois, j'ai fait des rencontres et puis j'ai travaillĂ© sur moi Ă  travers les outils de coaching, mais aussi des intuitions qui me sont venues. Tiens, tu devrais travailler tel truc. Des rencontres, des gens qui ont mis le doigt lĂ  oĂč ça faisait mal, sans le savoir. Et comme j'avais appris Ă  Ă©couter mes Ă©motions et les pensĂ©es qui se manifestaient en moi et qui montraient qu'il y avait un problĂšme, j'ai pu avancer comme ça. VoilĂ , en gros. mais oui dĂ©termination il y avait aussi le fait maintenant que j'en ai pris conscience je ne veux plus vivre avec ça je veux complĂštement passer Ă  autre chose je veux vivre ma vie il y en a marre alors quels sont tes projets pour la suite ? il y en a plein Mes projets ? Moi, je fais le perso et le pro parce qu'on n'est pas juste pro ou perso. LĂ , je suis en train de chercher une maison pour l'acheter dans le Loir-et-Cher parce qu'on est Ă  notre place. On est arrivĂ©s ici il y a trois ans. Donc, avoir notre maison et faire de la permaculture. Il y a Ă©crire un livre. Je ne sais pas s'il parlera de spiritualitĂ©, de psychologie de maniĂšre sĂ©rieuse ou si ce sera un roman pour amuser les gens. Parce que je pense que le rire est aussi... Pour moi, c'est une composante de la spiritualitĂ© totalement... totalement indispensable mĂȘme. Je ne sais plus qui avait Ă©crit ça. Les anges rient. Mais oui, il y a du rire dans la spiritualitĂ©. Il y en a partout. DĂ©velopper mon podcast, le faire connaĂźtre. Qu'est-ce qu'il y a d'autre que je veux faire ? J'aimerais pouvoir faire des... Comment dire ? Travailler un peu Ă  la radio. Venir... parler aussi, comme je fais dans mon podcast, d'autres types de sujets, mais toujours qui traitent de psychologie, de psychĂ©, de spiritualitĂ©. Et puis, j'aimerais aussi participer Ă  des romans radiophoniques, parce que j'ai travaillĂ© ma voix. pour faire mon podcast avec un coach vocal et prof de chant. Et j'ai envie d'utiliser cette voix. Et puis, j'ai toujours aimĂ© les romans. Moi, je suis plus auditif que visuel. Moi, les films, je ne les regarde pas, je les Ă©coute. Donc, participer Ă  ce genre d'exercice, ça permet aussi d'aider les gens Ă  travailler, Ă  s'autoriser plutĂŽt Ă  imaginer, Ă  rĂȘver, Ă  supposer la rĂ©alitĂ© qu'il y a derriĂšre les voix et le monde imaginaire qui est proposĂ©.

  • Speaker #1

    voilĂ  ce qui me vient Ă  l'esprit lĂ  tout de suite plein de projets si tu Ă©coutes le travail de Juliette Dargan sur son podcast Rencontres surnaturelles tu verras comment elle aussi elle utilise sa voix au service des histoires qu'elle raconte elle Ă©crit des histoires et qu'elle met en scĂšne ensuite sur son podcast ? C'est peut-ĂȘtre le genre d'exercice qui pourrait ĂȘtre plaisant pour toi ?

  • Speaker #0

    Alors oui, j'ai Ă©coutĂ©. Effectivement, ça fait partie des questionnements parce que ce qu'elle fait est vraiment super intĂ©ressant. J'aime beaucoup l'ambiance qu'elle met en place et son travail d'Ă©criture. Et je me dis, tiens, ça aussi, c'est Ă  ma portĂ©e sur d'autres registres. Et ce serait... Moi, ce sera plutĂŽt avec le registre de l'humour, de faire vraiment rire les gens, ou des mondes un peu loufoques, parce que je suis une fan de Terry Pratchett, c'est lui, Terry Pratchett, pardon, qui a fait dĂ©mocratiser l'heroic fantasy. C'est un auteur anglais qui est dĂ©cĂ©dĂ© en 2015 et qui est extrĂȘmement drĂŽle. Oui, j'aimerais beaucoup. Effectivement, tu as raison de souligner ça aussi, ça peut ĂȘtre pour moi une option.

  • Speaker #1

    Comment est-ce qu'on peut communiquer avec toi ? OĂč est-ce qu'on te trouve ?

  • Speaker #0

    Sur mon site web capera.fr, sur LinkedIn aussi. On me trouve sur YouTube, sur Soundcloud, bientÎt on me trouvera aussi sur Crossbunker et puis d'autres médias. On peut me trouver un peu partout. On me retrouve plus facilement en tapant la voix du Manfoutis, mais ça me plaßt beaucoup. Que ce soit plutÎt ça qui soit mis en évidence sur les moteurs de recherche. Parce que ce projet de podcast, je ne le fais pas dans un but de gagner de l'argent, mais vraiment de... de partager et avec le plaisir. ça me fait plaisir que ce soit ça qui sorte en premier. Voilà, en gros.

  • Speaker #1

    Je t'ai invitée sur mon podcast pour parler Nouveau Monde parce que j'ai décidé de donner la parole aux acteurs du Nouveau Monde. Alors, tu as commencé à donner une réponse tout à l'heure. Qu'est-ce que c'est le Nouveau Monde pour toi ?

  • Speaker #0

    C'est un monde oĂč on arrĂȘte de penser que la peur, c'est le maĂźtre mot. C'est avant tout l'amour inconditionnel. Je rĂ©pĂšte ce que c'est l'amour inconditionnel, c'est l'acceptation de soi et des autres tel que l'on est. C'est-Ă -dire que c'est le non-jugement. Il n'y a pas de jugement, c'est j'accepte que tu es comme ça. Peut-ĂȘtre que je n'aime pas ce que tu es, je veux dire qu'on ne peut pas fonctionner ensemble, mais pour autant, je ne vais pas rentrer en conflit avec toi, j'accepte ce que tu es. Pour moi, ça c'est fondamental. Il y a donc la peur, il y a aussi... dĂ©passer nos limites, comme je disais tout Ă  l'heure, je ne vais pas revenir dans le dĂ©tail, qui nous empĂȘche de voir dĂ©pendre la rĂ©alitĂ©, qui nous empĂȘche d'ĂȘtre crĂ©atifs et de voir qu'on peut fonctionner en interaction avec notre environnement, avec la nature, plutĂŽt que d'ĂȘtre dans une posture de destruction. Ça fait partie aussi, effectivement, de ce qui me fait me lever le matin, d'ailleurs, d'aider Ă  construire ce monde nouveau qui est traitĂ© avec amour aussi inconditionnel, en fait. qu'on l'accepte tel qu'il est et qu'on arrĂȘte de vouloir le changer. C'est quand mĂȘme fou qu'Ă  l'Ă©poque des LumiĂšres, on ait dĂ©cidĂ© que la nature Ă©tait distincte de nous, alors qu'en fait, on fait partie d'elle. C'est un monde oĂč on est capable de se remettre en cause, de dire je me suis trompĂ©e et continuer Ă  avancer autrement. Ça peut ĂȘtre une forme de dĂ©finition aussi, parce qu'on est beaucoup Ă©duquĂ©s aussi Ă  faire comme si tout Ă©tait OK et pas dire les choses telles qu'elles sont. Et je pense que ça, ça guĂ©rirait beaucoup de choses et ça rĂ©duirait considĂ©rablement les conflits. entre les individus, entre les nations, etc.

  • Speaker #1

    Et toi, comment est-ce que tu participes Ă  ce qu'il y a alors de l'amour inconditionnel, un non-jugement ? Comment est-ce que tu participes Ă  ce nouveau monde ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire au quotidien ?

  • Speaker #1

    Dans tes actions, dans toi personnellement, professionnellement ?

  • Speaker #0

    Par exemple, quand je rencontre quelqu'un avec qui je sens que la mayonnaise ne prend pas. Je suis dans l'acceptation, comme je disais tout Ă  l'heure. Ce que je suis en train de t'expliquer, c'est des trucs que j'applique moi-mĂȘme au quotidien. Pour moi, ça relĂšve de la spiritualitĂ©, d'un comportement de respect de l'autre, de respect de la vie. Je fais exactement pareil dans... Dans mon jardin, quand j'arrache une plante, je dis DĂ©solĂ©e, mais je ne dĂ©tends rien, je ne possĂšde rien, je fais partie de ce tout. Je m'applique Ă  ĂȘtre la plus positive possible, mĂȘme si parfois ça peut ĂȘtre un peu compliquĂ© depuis 2020. Il y a des moments oĂč c'est difficile, comme pour tout le monde. Je suis impactĂ©e par ce qui se passe. quoi qu'il arrive, je tiens Ă  dire parce que la psychologie positive, ce n'est pas que rester de marbre face Ă  ce qui se passe, c'est important. C'est donner aux autres sans attendre de recevoir, participer Ă  ce nouveau monde. C'est m'appliquer Ă  rester connectĂ©e Ă  mes vrais besoins et non pas Ă  ceux que la sociĂ©tĂ© veut me donner. Et donc de continuer Ă  avancer par rapport Ă  ce qui donne du sens Ă  mon existence et donc d'ĂȘtre centrĂ©e sur moi. non pas Ă©gocentrĂ©s, mais centrĂ©s sur moi. Parce qu'en fait, plus tu es centrĂ© sur toi, plus tu es en capacitĂ© d'Ă©couter les autres, de pouvoir les aider de quelque maniĂšre que ce soit quand c'est nĂ©cessaire et quand ils en ont envie. Et je ne parle pas que de coaching en disant ça. Je parlais surtout d'autre chose.

  • Speaker #1

    On arrive à la fin de l'interview. Quelle est la question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose ?

  • Speaker #0

    Non, je n'ai pas de... Rien ne me vient. Donc, c'est trÚs bien comme ça.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu souhaites nous dire quelque chose de plus avant qu'on termine l'interview sur mon portrait chinois ?

  • Speaker #0

    Ça rĂ©pond dĂ©jĂ  Ă  une des questions du portrait chinois, c'est la citation, et je pense que c'est important. C'est une citation de Mark Twain que j'ai beaucoup utilisĂ©e quand j'Ă©tais dans mon propre cheminement et qui m'a aidĂ©e Ă  continuer Ă  avancer. et Ă  accepter qu'en fait, je n'Ă©tais pas obligĂ©e de respecter un certain nombre de rĂšgles qu'on m'avait inculquĂ©es. Ils ne savaient pas que c'Ă©tait impossible, alors ils l'ont fait. Et moi, ça m'a vraiment aidĂ©e, notamment parce que j'ai lu pas mal de choses en psychologie, en neurosciences. Et ce que j'entendais beaucoup, c'est que les auteurs de ces livres ou de ces vidĂ©os laissaient supposer qu'en fait, changer, c'Ă©tait trĂšs compliquĂ© et qu'il fallait surtout plutĂŽt faire avec ce qu'on avait vĂ©cu. et moi j'avais la certitude qu'il Ă©tait possible de vraiment changer en profondeur et je ne savais pas l'expliquer, ce n'Ă©tait pas du tout rationnel mais c'Ă©tait lĂ , c'Ă©tait une intuition trĂšs forte et cette citation de Mark Twain, elle m'a vraiment permis aussi de continuer parce que plus j'avançais, plus je me rendais compte que oui, les limites c'est dans notre tĂȘte ce n'est pas ailleurs Alors, je ne dis pas qu'on peut guĂ©rir de tout. AprĂšs, on a tous des chemins diffĂ©rents. Mais moi, j'ai guĂ©ri en trĂšs grande partie. Il y a peut-ĂȘtre des trucs qui traĂźnent, je pense. VoilĂ . C'est ma façon de donner un message d'espoir, je pense, Ă  toutes les personnes qui s'en sont bien prises dans la figure et leur dire qu'il n'y a pas de fatalitĂ©. Vous pouvez avoir l'espoir que ça puisse changer.

  • Speaker #1

    On termine sur le portrait chinois ? Oui. Si tu Ă©tais un plat, lequel serais-tu ?

  • Speaker #0

    TĂ©nue chinoise.

  • Speaker #1

    Alors, c'est drÎle parce que soit les pùtes reviennent réguliÚrement, soit des plats thaïlandais ou chinois ou asiatiques. C'est vrai ? Oui, c'est assez drÎle.

  • Speaker #0

    Je rajoute des crevettes. On va mettre des petites crevettes et des poivrons avec.

  • Speaker #1

    Il y a une connexion entre vous, il y a quelque chose. Si tu Ă©tais un livre ?

  • Speaker #0

    J'ai pensĂ© Ă  plusieurs, mais j'ai dĂ©cidĂ© de choisir un des livres de Terry Pratchett qui s'appelle Procrastination. Ça fait partie des annales du disque monde pour ceux qui connaissent, donc auteurs d'heroic fantasy. Et dans ce livre, en toile de fond, en permanence, il ne parle que de spiritualitĂ©. et de la non-existence du temps, etc. Et dans chacun de ses livres, il parle de plein de sujets trĂšs diffĂ©rents. Il fait souvent de la critique sociale aussi, mais il est extrĂȘmement drĂŽle et il est trĂšs fin dans sa façon de faire.

  • Speaker #1

    Alors, si tu t'indiques tant, tu nous l'as déjà donné, mais est-ce que tu peux donc nous le redonner ?

  • Speaker #0

    Il ne savait pas que c'Ă©tait impossible, alors ils l'ont fait, de Mark Twain. Ça veut dire qu'en gros, ils n'ont pas la croyance qu'ils ne peuvent pas y arriver, donc ils peuvent y aller.

  • Speaker #1

    Si tu Ă©tais un film,

  • Speaker #0

    J'en ai plusieurs, j'ai envie de te dire des trucs un peu déconnants, genre Paul, tu sais, c'est avec l'extraterrestre, qui est sur Terre et qui est un peu barré, qui fume des joints, et qui essaie de se sauver parce que tu as Sigourney Weaver, qui fait partie d'une organisation gouvernementale secrÚte, l'a enfermée et veut lui enlever le cerveau. C'est complÚtement loufoque. Mais sinon, il y a Mange PriÚme, avec Julia Roberts.

  • Speaker #1

    Celui-lĂ  aussi, c'est le top 3 des films qu'on me donne.

  • Speaker #0

    Oui, mais il est trĂšs bien. Ce qui est intĂ©ressant aussi, c'est de lire aussi le bouquin, parce qu'il est complĂštement diffĂ©rent. Et d'un point de vue spirituel, les deux sont complĂ©mentaires. Parce que dans le film, ils sont un peu binounounounours, parce qu'ils nous parlent de l'amour, mais entre des ĂȘtres humains. Ça serait mieux s'ils parlaient plutĂŽt justement de cet amour inconditionnel. Mais oui, il est trĂšs bien, ce film.

  • Speaker #1

    Et le film avec Sigourney Weaver, il s'appelle comment ? Paul ?

  • Speaker #0

    Paul.

  • Speaker #1

    Ah, d'accord. Et si tu étais un super héros ou une super héroïne ?

  • Speaker #0

    Moi, je vais choisir Shazam, que j'ai revu il n'y a pas longtemps. En fait, c'est un gamin qui va se retrouver super-hĂ©ros, mais il n'a pas de nom, je crois, ce super-hĂ©ros. Et en fait, avec ses copains, ils vont tous devenir des super-hĂ©ros et nous protĂ©ger des cinq pĂ©chĂ©s capitaux. Et en fait, c'est des gamins qui se transforment en super-hĂ©ros. Et le film est drĂŽle, lĂ©ger. C'est vraiment le combat du bien contre le mal. Je me demande pourquoi est-ce qu'on a autant de super-hĂ©ros ces derniĂšres annĂ©es, comme si on avait besoin de nous d'ĂȘtre sauvĂ©s, alors qu'on peut se sauver tout seul. Donc ça me gĂȘne un peu. Mais bon, si on veut ĂȘtre un peu dans l'ego, alors je suis forcĂ©ment, comment elle s'appelle, la super-actrice israĂ©lienne qui fait Wonder Woman.

  • Speaker #1

    Ah oui,

  • Speaker #0

    elle est belle.

  • Speaker #1

    Oui, je ne sais plus comment elle s'appelle. Oui. Merci Christelle de ta participation.

  • Speaker #0

    C'est moi qui te remercie de m'avoir donné la parole.

  • Speaker #1

    Et merci beaucoup pour votre Ă©coute. J'espĂšre que le parcours de Christelle Charlier vous aura inspirĂ©. N'hĂ©sitez pas Ă  la contacter directement sur ses rĂ©seaux. Vous trouverez tous les liens dans la description de cet Ă©pisode. À bientĂŽt. J'espĂšre que vous aurez pris plaisir Ă  nous Ă©couter. Si vous avez aimĂ© cet Ă©pisode et que vous souhaitez continuer Ă  dĂ©couvrir les histoires de ces acteurs du Nouveau Monde, abonnez-vous et si vous voulez ĂȘtre tenu informĂ© de la sortie du prochain Ă©pisode, retrouvez-nous sur les rĂ©seaux, tous les liens sont dans le descriptif. Merci d'avoir pris le temps de passer ce moment avec nous. Je vous dis Ă  trĂšs vite pour un nouveau tĂ©moignage d'une belle Ăąme.

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