- Speaker #0
Si longtemps poser la question, je me la pose encore aujourd'hui. Je pense que nous avons tous une mission de vie, qu'on n'est pas dans l'univers, qu'on n'est pas nés comme ça, je suis pour métro, boulot, dodo, voilà, ou fonder une famille. Alors, fonder une famille, c'est très bien. Je n'ai pas fondé ma famille, mais je trouve ça formidable, évidemment, de fonder une famille. Je ne me suis pas sentie portée par ça. Je crois qu'il y a vraiment, là, aujourd'hui, en tout cas, à l'instant où... où je parle, l'envie de transmettre, d'aider et de soutenir. Pour moi, c'est ça ma raison d'être aujourd'hui.
- Speaker #1
Bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Aujourd'hui écrivant demain. Le podcast qui met en lumière les acteurs du nouveau monde et favorise l'éveil des consciences. Je m'appelle Katia, je suis l'hôte de ce podcast. et je suis la fondatrice de Redaxilv, une entreprise de rédaction pour les professionnels et les particuliers. D'un côté, j'aide les acteurs du Nouveau Monde à se raconter et à se rendre visibles en rédigeant leur contenu sur le web et les réseaux et en leur donnant la parole sur ce podcast. Et de l'autre, j'aide les particuliers à écrire leur biographie, les témoignages, c'est mon dada. À travers ce podcast, je vous propose de découvrir comment des humains engagés et conscients participent aujourd'hui à la construction du monde de demain, le nouveau monde. Ils aspirent à un monde plus juste et plus respectueux du vivant. Ils se préoccupent des humains, des animaux et de l'environnement dans lequel ils évoluent et favorisent leur mieux-être. Tels des colibris, ils apportent leur pierre à l'édifice. Ils sont le changement que l'on veut voir dans le monde. Tous les lundis, je mets en ligne une nouvelle interview d'un acteur du nouveau monde pour que vous puissiez. connaître son histoire et son talent, comprendre qui il est, ce qu'il fait, comment il est arrivé à faire ce qu'il fait, savoir ce qu'il apporte à ce nouveau monde. Je vous embarque avec moi le temps de cette rencontre en toute authenticité et humilité.
- Speaker #2
Aujourd'hui, je suis ravie d'interviewer Séverine Voss, qui est la fondatrice de Miruku, qui a l'initiative de l'humain dans les idées et qui fait plein d'autres choses. Elle va nous raconter ça. Bonjour Séverine.
- Speaker #0
Bonjour Katia.
- Speaker #2
Comment vas-tu ?
- Speaker #0
Très bien, et toi ?
- Speaker #2
Bien, merci. Tu es quelqu'un de pleinement engagé au service de l'humain. Tu nous as découvert sur X. Je crois que tu es la seule pour le moment à nous avoir découvert sur X. C'était dans le cadre d'une interview avec Louis Fouché. Tu nous as contactés parce que tu avais bien envie aussi de partager tous tes engagements, tous tes investissements, autant dans ton activité entrepreneuriale, puisque tu es une entrepreneur artisane, c'est ça ? Ou entrepreneuse, artisan ? Tu vas nous raconter tout ça. peut-être justement pour commencer, est-ce que tu veux bien te présenter à nous et nous dire ce que tu as envie de nous dire sur toi ? Qui es-tu ? Et je vais te préciser, on vit quand même à l'opposé l'une de l'autre parce que tu es en région alsacienne. Alors moi, je suis dans le sud des Landes, à la Benne. Et toi, tu es à Strasbourg, c'est bien ça ?
- Speaker #0
J'habite en plein centre-ville de Strasbourg et j'ai l'avantage d'être au calme. Donc, fenêtre ouverte au moment de notre interview.
- Speaker #2
Et on est le 15 août.
- Speaker #0
On est le 15 août. Il est très beau, voilà. Donc, merci beaucoup, Katia, pour ton invitation. Je m'appelle Séverine, j'ai 47 ans, je réside à Strasbourg et je suis illustratrice artisan. Et le nom de marque que j'emploie pour mon entreprise, c'est Miruku, ce qui me permet en fait de commercialiser mes articles de papeterie sur lesquels sont déclinés mes dessins. J'exerce ce métier depuis quatre ans aujourd'hui. Je travaille essentiellement chez moi et je revends mes articles par des revendeurs, des librairies papeterie. des boutiques souvenirs, des musées, des aquariums. C'est un métier qui m'anime depuis longtemps, qui me touche vraiment à la créativité. Et j'arrive à dégager du temps pour les autres, effectivement, en ayant créé De l'Humain dans les idées. On va détailler, j'imagine, par la suite. Oui. Et les enfants.
- Speaker #2
Tu précises que tu es graphiste, illustratrice, artisane, artisan. C'est important pour toi de le spécifier ?
- Speaker #0
Oui. Alors déjà parce qu'en termes juridiques ou administratifs plutôt, ce statut, je suis enregistrée en tant qu'artisan, puisque mon corps de métier, c'est la création d'articles de papeterie, donc fabrication d'articles de papeterie. Maintenant, je suis aussi illustratrice graphiste. C'est la base du métier, mais qui est plus technique, si je puis dire. L'illustration, c'est la créativité, le graphisme, c'est le côté technique et l'activité principale. pour laquelle je suis immatriculée, c'est artisan.
- Speaker #2
Donc, tu es à la Chambre des métiers de l'artisanat, c'est ça ?
- Speaker #0
Chambre des métiers d'Alsace.
- Speaker #2
d'Alsace. Tu as toujours été dans le graphisme et l'illustration. Alors,
- Speaker #0
j'ai fait une formation en Belgique d'industrie graphique, donc section imprimerie. C'est pour apprendre de l'élaboration d'un croquis à l'impression finale, ce que j'ai étudié pendant trois ans en Belgique, à Liège, puisque c'est là d'où je suis originaire. Et à l'issue, j'ai surtout... Alors, je n'ai pas tout de suite développé la partie graphiste. J'étais plutôt... Quand je suis sortie de mes études, j'ai un petit peu touché à tout. Administratif, banque, finance, assurance, administratif, commercial. Pourquoi ? Je ne sais pas, ça s'est venu à moi. Et c'est en grandissant, en gagnant en maturité, que je me suis rendu compte que ça ne me plaisait plus du tout. Donc je suis revenue à mes premiers amours de graphisme, d'illustration, en 2020.
- Speaker #2
D'où te vient ton intérêt pour la création ?
- Speaker #0
Ça a commencé très jeune. Quand j'étais enfant, j'aimais beaucoup dessiner, déjà. J'adorais raconter des histoires avec mes jouets ou des histoires à moi-même. Il paraît que je ne manquais pas d'imagination, ou dire de mes parents. J'avais une imagination débordante et je crois que c'est resté. Sauf que je l'ai peu exploité pendant une grande période de ma vie. Je l'ai peu exploité, pourquoi ? Sans doute que ça ne résonnait plus en moi. Depuis 2017, j'ai vraiment repris cet aspect de ma vie, si je puis dire, si on peut parler d'aspect, à bras-le-corps. Et je crois qu'en fait, je réalise. que je n'arrête pas de créer. J'ai toujours des idées. J'ai toujours envie de rebondir sur plein de choses. J'essaie d'aller, évidemment, jusqu'au bout parce qu'avoir des idées, ça nécessite aussi de canaliser l'énergie, mais de mener les projets de bout à bout. Et je pense que ça m'a toujours animée.
- Speaker #2
Comment tu nourris, justement, cette créativité où il n'y a pas besoin de la nourrir ? Elle est là, elle est même débordante de ce que j'entends puisque tu parles qu'il faut la canaliser.
- Speaker #0
Elle est là, en fait, oui, c'est ça. Et je crois qu'il faut effectivement la canaliser. Je vais plutôt parler de canaliser l'énergie. En fait, tout ce que je fais aujourd'hui, que ce soit pour Migoku, donc mon entreprise, ou pour les autres, avec ce côté très philanthrope qui me ressemble, tout part de la créativité. Qu'est-ce que j'ai envie de proposer ? Qu'est-ce que j'ai envie de construire ? Qu'est-ce que j'ai envie de faire ? Qu'est-ce qui me ressemble ? Si j'ai envie d'être actrice d'un monde meilleur, qu'est-ce que j'ai envie de donner ? Qu'est-ce que je peux donner ? Et en général, tout part de la création. C'est la création, c'est le développement des idées et donc créer.
- Speaker #2
Tu nous as parlé là de Miruku. Qui c'est Miruku ?
- Speaker #0
Alors Miruku, c'est mon chat. Alors c'est un chat tout blanc avec une jolie petite truffe rose. C'est vraiment un chat fifille. C'est une femelle d'ailleurs et je l'ai adoptée il y a cinq ans bientôt. Et c'est une vraie source d'inspiration. Donc c'est pour ça que j'ai choisi ce nom d'entreprise, parce que c'est ma source d'inspiration. pour les dessins, pour son côté très comédienne, caline, joviale. C'est un drôle de chat qui parle beaucoup aussi, comme moi. Qui parle beaucoup comme moi. Donc, on se fait parfois des discussions entre filles. Petite blague à part. Mais c'est vrai que j'ai un chat vraiment très, très sympa. qui, j'espère, me portera chance au fil du temps avec Miruku, l'entreprise. Mais c'est pour ça que le logo de Miruku, ça représente un chat. En l'occurrence, un chat blanc. Donc, c'est Miruku, le vrai chat, le chat blanc.
- Speaker #2
À l'origine, Miruku, c'est le nom de ton chat qui est ensuite devenu le nom de ton entreprise, donc de ta marque. C'est ça. C'est ça.
- Speaker #0
C'est ça. Et assez rapidement, je cherchais depuis longtemps Mon entreprise existe depuis novembre 2020. C'est officiellement la date de lancement de mon entreprise ou de mon atelier. On peut appeler ça comme on veut. Et au départ, pendant un an, j'ai cherché un nom qui sonnerait bien. Mais je n'aimais pas trop les associations de mots, les mots trop fifilles aussi. Je n'avais pas trop envie qu'il y ait des mots comme, je ne sais pas moi. Des mots trop fit, trop rose, trop... Voilà, je vais quelque chose de neutre pour justement un mot qui sonne juste, qui sonne vite. Donc, miruku, très bien. Voilà, c'est efficace. Ça questionne aussi. On me questionne beaucoup. Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-ce que... Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire lait. L-A-I-T en japonais. Donc, en fait, ça ressemble forcément à miguku qui est toute blanche. Et je dis souvent qu'en fait, c'est un mot qui sonne bien parce que tout projet, toute idée... part d'une page blanche. Tout ce qu'on va se noter comme idée, comme objectif, on va les pointer, par exemple, sur une page. La page, à la base, elle est blanche. Donc, je trouvais que Miruku avait vraiment tout son sens comme nom. Et je vois bien que c'est fort apprécié. Donc, parfois, on me dit Kirikou, Mirikou. Non, non, je dis Mirukou. Donc, c'est très amusant. Et c'est bien parce que, du coup, ça me fait parler du chat. Et les gens, ils aiment bien les animaux en général. Donc, du coup, c'est plus facile aussi de couper un peu. C'est peut-être parfois une glace, de casser une glace un peu trop entreprise, un peu trop professionnel. Je n'aime pas trop. Pour moi, dans le domaine professionnel, les rencontres, d'ailleurs, que je peux faire à titre professionnel, pour moi, ce sont avant tout des rencontres. Donc, avec Mirukou. Ça passe très bien.
- Speaker #2
Oui, c'est une première accroche. En tout cas, tu dis, ça interroge, on te demande ce que c'est, ce que ça veut dire, ce que c'est, parce que ça ne dit pas. C'est vrai que le risque, ce que j'ai fait, ou comme bon nombre font effectivement, c'est d'associer le nom de son activité, de donner déjà le secteur d'activité dans le nom de son activité. C'est une erreur et en tout cas, ça peut être refusé à l'IMPI pour ça, justement parce que c'est trop significatif, trop explicite. Et le nom que tu donnes effectivement toi, Miroku, on ne soupçonne absolument pas ce que ça peut représenter. Et quand bien même on parlerait japonais, même si on avait la signification, ça ne dit quand même pas ce que tu fais. Donc c'est chouette.
- Speaker #0
Exactement. Et j'ai d'ailleurs protégé ma marque. Parce que je n'avais pas envie qu'on me... Déjà qu'on me vole l'idée de beaucoup... Ah tiens, c'est un mot qui sonne bien effectivement. Et j'ai rajouté en dessous de mon logo, atelier créatif et inspiré. À la base, c'était ça. Maintenant, je l'ai changé parce que j'ai trois cordes à mon arc. Il y a évidemment la fabrication d'articles de papeterie artisanale, mais il y a également l'illustration, le graphisme et surtout, parce que je pense que c'est important aujourd'hui de le préciser, c'est une fabrication française. C'est fabriqué et créé en Alsace, forcément, puisque moi qui élabore les prototypes, et c'est imprimé en Alsace ou en France en tout cas. Donc ça, j'y tiens. C'est pour ça que c'est précisé fabrication française. parce qu'à la base, effectivement, mon corps de métier, c'est bien la création, la fabrication d'articles de papeterie.
- Speaker #2
Tu dis que tu as des points de vente qui se font le relais de ce que tu conçois, fabriques, réalises. Où est-ce qu'on peut voir quand on n'est pas de par chez toi ? Comment on fait pour voir ce que tu fais ?
- Speaker #0
J'ai un site internet qui est également une boutique en ligne qui s'appelle Miruku. C'est www.miruku.fr. Et là, il y a tout. Donc, il y a une présentation de... une page d'accueil avec la présentation de mes dessins, accès à la boutique en ligne, une première partie sur mon univers et l'histoire de Miruku. Et tout en bas de page, il y a les partenaires. Actuellement, ils sont au nombre de 13. J'espère que c'est un chiffre qui va me porter chance. Je continue à développer, à démarcher énormément. Soit c'est en physique, c'est-à-dire que je vais directement sur place. La dernière ville que j'ai démarché, c'était Nantes et Lyon. Et sinon, je le fais par e-mail, en présentant ma marque avec un catalogue produit, une offre de prix également, qui est souvent demandée par les revendeurs. J'ai de la chance parce que je suis un peu partout en France, alors pas dans les Landes où tu es.
- Speaker #2
Écoute, il y a peut-être des choses à créer.
- Speaker #0
Ah oui, il faudrait que je vienne aussi, ce serait bien. Ce serait l'occasion aussi pour moi de continuer à faire mes petits voyages à travers la France, parce que c'est un pays que j'affectionne tout particulièrement, puisque je ne suis pas française, je le rappelle. Je suis française de cœur, j'aime bien le dire. parce que ça fait 22 ans que j'habite ici et c'est un pays que je connais depuis que je suis enfant, puisque mes parents nous emmenaient, ma sœur et moi, en vacances à travers le pays. Et donc, oui, l'Élande, c'est une région que je ne connais pas du tout. Le plus loin que j'ai été, c'est Bordeaux, car si je vais dans ton coin. Mais le problème, c'est vrai que si je dois démarcher toutes les villes de France, c'est un petit peu compliqué. Ça demande un investissement financier pas des moindres. C'est quand même un exercice qui n'est pas si évident que ça, mais... Néanmoins, je me débrouille pas mal. C'est vrai que quand je démarche certaines villes, si j'arrive au bon moment, au bon endroit dans certaines boutiques, très rapidement, je peux séduire le gérant de la boutique qui accepte de me prendre un petit peu de stock et de voir ce que ça donne. Et en général, il me repasse souvent commande. Donc, c'est plutôt bon signe. C'est que ça marche et que ça plaît.
- Speaker #2
Tu personnalises aussi tes produits, c'est-à-dire que s'il y a une demande particulière de client, tu peux créer à partir d'une demande ou non. En Miruku... à ses propres créations ?
- Speaker #0
Mes concours à ses propres créations, mais je peux également créer des illustrations sur demande, que ce soit à titre privé ou professionnel, donc particulier et professionnel. C'est précisé d'ailleurs sur mon site internet. Selon les projets, soit vous voulez revendre mes articles, donc comment faire, donc il y a un formulaire à remplir ou m'envoyer un email ou j'ai besoin d'une illustration personnalisée ou d'un logo. puisque je suis aussi dans la capacité de créer une charte graphique ou un logo d'entreprise de par ma formation. C'est possible également. J'ai déjà travaillé d'ailleurs pour une agence intérime qui souhaitait personnaliser des petits carnets avec la représentation d'un assez épuré de petits bonshommes qui représentaient le monde du travail dans le domaine industriel. Et donc j'avais travaillé avec une agence intérime strasbourgeoise qui souhaitait offrir des canaux d'entreprise avec ces dessins. à leurs clients, leurs fidèles clients. Et j'ai trouvé que ça m'avait vraiment intéressée de faire ça. Donc j'essaye de développer justement cette partie-là également, de dire je suis dans la capacité de vous faire une illustration personnalisée avec évidemment le style. qui est le mien. Je n'ai pas fait les beaux-arts, donc je sais dessiner, mais je n'ai pas fait les beaux-arts.
- Speaker #2
Tout à l'heure, tu as fait référence à De l'Humain dans les idées. Ça, c'est une initiative complémentaire de cœur dédiée aux autres.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Alors, De l'Humain dans les idées existe depuis deux ans. Ça s'est fait assez rapidement. Pour revenir depuis le début, moi, j'ai une casquette de militante engagée. En plus de ce que je suis au quotidien, j'ai une casquette de militante. C'est-à-dire que je fais partie des gens qui... Non pas, je vais essayer de nuancer mes propos parce que je ne veux évidemment révolter personne avec ce que je dis. Je me sens, en fait moi je me suis sentie toujours un peu le petit mouton noir. Depuis que je suis enfant, c'est comme ça, j'ai un côté rebelle en moi. Je n'ai pas accepté par exemple la vaccination Covid-19, contre la Covid-19, parce que j'avais ressenti, mais ça m'est vraiment tout propre. que ce n'était pas bon pour moi, pour ma santé, pour mon corps, et qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Et j'ai commencé, donc en entendant notre président parler de confinement, en alimentant une certaine peur, moi, ma révolte, elle est montée. Il y a eu quelque chose en moi qui s'est réveillée, et je me suis rendue compte que je n'étais absolument pas docile, que je n'allais pas me laisser faire. Et c'est comme ça que j'ai découvert que j'étais militante, parce que j'ai commencé à... beaucoup manifesté dans les rues en partir de 2021. C'est important de le préciser parce que c'est de là d'où est parti le projet, cette envie d'aider les autres, sachant que j'avais fait du bénévolat bien avant, j'avais commencé quand j'avais 15 ans. Mais vraiment cette idée de Deux Lumains dans les idées, elle est née juste après les manifestations, qui s'étaient un peu essoufflées en 2021, une fois qu'il y avait eu cette histoire de passe sanitaire pour pouvoir vivre, pour pouvoir travailler aussi, et en tout cas pour certaines personnes. Et donc, à un moment donné, je me suis dit, bon, voilà, les manifestations s'essoufflent. Qu'est-ce que moi, je peux apporter ? Si je veux être actrice d'un monde meilleur, si je veux apporter une petite pierre à l'édifice, à mon petit niveau, qu'est-ce que je peux faire ? Et tout est d'abord parti d'une idée d'un annuaire de collectif, justement, un peu de la dissidence, justement, des personnes qui se sont rassemblées pour défendre, par exemple, les libertés fondamentales ou les personnes qui ont été victimes. des injections covidistes, parce qu'il y a aussi des personnes qui ont eu des effets secondaires graves liés à cette sorte de vaccination. Je sais qu'il y en a qui pensent vraiment s'être fait vacciner. Moi, je pense qu'au contraire, c'était plutôt expérimental. Mais ce n'est que mon avis. J'ai des sources qui le prouvent. Mais voilà, je préfère quand même le préciser à tes auditeurs aussi, Katia. Et en fait, j'ai tout rassemblé sur un annuaire. Et pour pouvoir le diffuser, il fallait une identité. Parce que je ne pensais pas que le faire en mon nom ça aurait eu de l'impact. Donc j'ai créé une identité qui s'appelle De l'humain dans les idées pour vraiment bien mettre en avant le côté humain avant tout, que les collectifs citoyens, associations, mouvements existantes, ce sont des personnes comme moi, comme n'importe qui, qui font à leur petit niveau ce qu'ils peuvent, avec le temps qu'ils peuvent donner, leurs convictions, leurs perceptions, leurs valeurs. Et c'est là d'où est né ce projet De l'humain dans les idées D'abord d'une part pour pouvoir diffuser cet annuaire. Et ensuite, je me suis dit, mais pourquoi pas créer un forum ? Donc, c'est un peu de l'ancienne école. C'était bien avant Messenger. C'est vrai, tout ça, je me suis dit que ça pourrait être en fait une espèce de grande bibliothèque numérique. Les gens pouvaient communiquer avec moi, mais ne le faisaient pas. Donc, en fait, c'est devenu une grande bibliothèque numérique pendant un an, un an et demi, où j'ai donné plein d'astuces et d'idées pour mieux vivre et mieux consommer, faire des économies. se découvrir qu'il y a peut-être des possibilités de payer moins cher sur naissance. J'avais vraiment donné plein d'astuces que j'avais récoltées au fil du temps.
- Speaker #2
J'allais te demander comment est-ce que tu as... L'intérêt de ton annuaire, c'était de centraliser toutes ces informations, toutes ces ressources et de les mettre à disposition. Comment toi, tu as eu accès à toutes ces informations-là ? C'est parce que toi-même, tu as fait des recherches ?
- Speaker #0
L'annuaire, ça c'est au fil... des rencontres que j'ai faites dans la dissidence. Donc là, c'est comme ça que j'ai créé mon annuaire par secteur et par région. Ensuite, une fois que l'annuaire était fait, bien que je continuais à l'alimenter assez régulièrement parce que je faisais des découvertes assez régulières, j'ai créé ces rubriques, par exemple, pour mieux consommer, payer moins cher ses transports en commun, son essence. faire des économies au niveau énergétique. Entre temps, il y a eu évidemment toutes les annonces de l'État, où l'électricité augmentait, donc on ne pouvait pas grand-chose. Mais il y avait toujours finalement des petites astuces pour, par exemple, réutiliser. qu'on avait l'habitude de jeter. J'ai parlé du zéro déchet, de l'upcycling, qu'on pouvait aussi réparer ses baskets. Ça paraissait complètement dit comme ça, un peu, je ne vais pas dire bizarre, mais on n'y pense pas forcément. Et du coup, moi qui avais gardé toutes ces informations pour moi pendant des années, parce que ça m'intéressait à titre personnel, je me suis rendue compte que ça pouvait en intéresser d'autres. Donc du coup, j'ai créé cette grande bibliothèque numérique. qui était sous une structure de forum à l'ancienne. Mais comme personne n'interagissait avec moi, j'ai continué à alimenter ce forum pendant un an et demi, deux ans. J'ai arrêté au début de cette année parce qu'en fait, ça me coûtait trop cher en termes d'hébergement. Du coup, tout ça s'est basculé sur des pages comme Facebook, Instagram et Twitter.
- Speaker #2
Donc, tu as au beau dispatché toutes les ressources que tu avais centralisées sur les réseaux sociaux.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #2
Quel travail !
- Speaker #0
Ah bah oui, je ne sais pas où, voilà, c'est un temps très important, non négligeable, mais en fait, c'est 5 minutes par-ci, 10 minutes par-là. J'arrive, voilà, le matin, par exemple, la première chose que je vais faire en me levant, c'est alimenter ma page de l'humain dans les idées sur X, Twitter, selon… Si on pouvait dire X ou Twitter, moi je préfère Twitter, c'est plus joli. Et je l'alimente tous les matins avec, par exemple, des actions positives. venant de citoyens de tous bords. Donc, ce n'est pas forcément des gens de la dissidence, c'est des gens de partout en France ou même parfois en donnant des exemples d'autres pays, que ce soit francophones ou non, pour rappeler aux gens qu'il y a des humains qui œuvrent tout le temps, depuis des années, au bien, pour aider son prochain. Donc, ça peut être aussi bien les enfants, les adolescents, les familles, les étudiants, nos aînés. les animaux, des personnes en situation précaire, donc ça devrait plutôt être avant les animaux, mais c'est pour expliquer qu'il y a plusieurs sujets, et parfois aussi des idées innovantes des uns et des autres. Quelqu'un qui, par exemple, va créer une bière avec des restes de pain invendus. Donc c'est quand même intéressant de pouvoir parler de tout ça, ou d'un enfant qui va, par exemple, fleurir les tombes de son village avec des fleurs invendues aussi. Donc le fleuriste va donner à cet enfant... Je ne sais pas, je trouve... que ça met du beau, ça met de bonne humeur. Et en plus, dès que je fais ça le matin, forcément, ça me met une bonne humeur aussi pour le restant de la journée. Donc voilà, j'essaye un peu, sous cette identité, de mettre en avant le beau, de mettre en avant ce que les autres donnent aux autres. Je parle aussi beaucoup du made in France, donc des petits artisans, des agriculteurs, des producteurs, des très petites entreprises. tous les jours. J'essaye d'en parler. Je suis très peu suivie, mais ce n'est pas grave.
- Speaker #2
Et oui, parce qu'effectivement, quel est l'accueil auprès des audiences, quel que soit le réseau, de ce que tu fais ? Est-ce que tu as des réactions, des commentaires, des gens qui te suivent, qui te remercient, qui te donnent aussi d'autres astuces ? Comment est-ce que ça vit ?
- Speaker #0
Ça ne vit que par moi. Alors, je ne dis pas qu'il n'y a personne qui s'y intéresse. Ce serait vraiment un gras de ma part. Mais je pense qu'en fait, les réseaux sociaux, qu'on va plutôt d'ailleurs appeler souvent une société virtuelle, pour moi, ce n'est pas la vraie vie, on est d'accord. Mais les gens qui sont sur les réseaux sociaux aujourd'hui, qu'ils soient de la dissidence ou pas, qu'ils soient figures influentes ou pas, ce qui fonctionne, c'est tout ce qui a trait aux informations. Et pardon du terme, mais c'est une façon globale d'entourer. d'entourer mes propos, beaucoup de négativité. Alors quand vous mettez du positif là-dedans, eh bien, ce n'est pas forcément ce que les gens recherchent. Je ne dis pas que ça ne leur fait pas du bien de lire des informations positives, mais ce n'est pas quelque chose qu'ils vont rechercher. C'est pour ça que je fais ça, en fait. C'est pour donner un peu d'espoir aux gens. Parce que quand je les lis, c'est beaucoup de gens qui pensent que la seule chose qu'il faut faire, c'est quitter le pays. et je ne suis pas d'accord avec ça. Même si on est, et ça tout le monde peut le dire, dans des zones, dans une espèce d'avenir très sombre et je pense qu'on va encore vivre des moments très difficiles, mais je pense qu'il faut aussi garder l'espoir et continuer à proposer, à transmettre des éléments positifs.
- Speaker #2
Oui, parce que le risque, ce qui alimente l'information de manière indépendante sur les réseaux sociaux, sur X notamment, c'est pour aller un petit peu à l'encontre de l'information qui est véhiculée par les mainstreams. Mais finalement, c'est jouer le même jeu que de diffuser peut-être une vérité ou des informations qui ne sont pas diffusées par les médias mainstreams. Et finalement, il y a une espèce d'effet miroir, c'est-à-dire que c'est la même négativité aussi dans les informations. Je ne sais pas si je suis claire dans mon explication. En fait, de la même manière que dans les mainstream, la peur est alimentée, l'anxiété est alimentée par toutes les nouvelles négatives qu'on peut nous donner. Là, la dernière en date, c'est le monkey pong. Ça y est, l'OMS a déclaré l'alerte urgence mondiale, etc. Donc ça, c'est véhiculé par les mainstream. Le risque sur les médias plus indépendants, c'est de continuer malgré tout aussi à diffuser des informations anxiogènes, tout en se prétendant donner la vérité de ce qui se passe en fait. Mais en fait, on est toujours dans la même dynamique anxiogène et de peur. Et comme tu dis, toi, tu essaies d'amener des informations positives, peut-être pour essayer de nous entrevoir un avenir un peu plus radieux, ou de voir qu'il est possible malgré tout de vivre un peu plus dans la joie ou autrement malgré tout. Mais en fait, ça ne nous intéresse pas. Parce que c'est comme s'il y avait aussi un immobilisme dans les informations qu'on lit sur X. Tu vois, on scrolle, on va lire toutes les informations. On est dans une même impuissance, en fait, j'ai l'impression. qu'on soit dans les mainstreams ou dans les médias plus indépendants parce qu'on est toujours dans cette même anxiété, cette même peur, tu vois alors moi je dirais que et donc oui on a envie de prendre la fuite, pourquoi ? parce qu'en fait on a peur quand même de ce qu'on lit même si on se dit que là c'est la vérité de ce qu'on lit des choses qu'on ne raconte pas, les mensonges etc, mais en fait on a quand même peur de ce qu'on lit et donc on a deux réactions l'assidération ou la fuite et en fait on est quand même dans les mêmes mécanismes peut-être, et toi peut-être tu essaies de nous faire en trouver autre chose mais...
- Speaker #0
alors... Il y a ça. Alors après, je pense que c'est très important qu'il y ait des lanceurs d'alerte. Dans la dissidence, il y en a beaucoup et sur des sujets divers et variés, soit parce que c'est leur fer de lance, que ça peut être dans le domaine juridique, médical, santé. Donc moi, je crois ces gens. Ce n'est pas un domaine que je maîtrise, donc j'écoute, je relaie quand ça me paraît nécessaire. Je pense qu'en fait, prêche des convaincus. C'est ça le problème sur les réseaux. C'est-à-dire qu'on n'est pas suivi par des gens moins avertis. Je n'aime pas les termes mouton réveillé endormi Je n'aime pas. C'est, je pense, parce que moi, alors on peut dire qu'il y a quatre ans, franchement, jusqu'en 2020, avant 2020, je pensais que Macron, c'était quelqu'un de très bien. Moi, j'ai réalisé que ce n'était pas le cas. Mais donc, je suis aussi, à un moment donné, j'ai aussi fait partie de ces gens qui pensaient qu'à un moment donné, Trump était le diable. Voilà, Macron c'était quelqu'un de très bien, voilà, j'ai fait partie de ça. Donc aujourd'hui, je ne peux pas critiquer ce que j'étais moi-même il y a quelques années. Donc moi, je pense que c'est important de continuer à relayer des informations qui ont du sens. Maintenant, malheureusement, effectivement, on prêche des convaincus entre nous. Donc forcément, il n'y aura toujours qu'un qui va dire oui, c'est vrai, les gens ne se réveillent pas Mais en fait, ce n'est pas une question de réveil, c'est surtout que déjà les gens n'ont pas l'information. Donc on est en train d'alimenter entre nous. façon de parler, nous, entre guillemets, quelque chose qui ne se véhicule pas en dehors. Par contre, il y en a qui vont, par exemple, il y en a qui vont être dans la défense, que ce soit par exemple des victimes des injections Covid-19, mais également des enfants, dans l'association Les Maman Louvres, que je suis de très près, parce que je connais un peu plus les gens personnellement qui sont derrière cette association, par exemple. Il y en a d'autres, mais on peut en parler d'ailleurs des Maman Louvres. Ça leur fait aussi une petite publicité et je le fais vraiment de bon cœur. C'est pas du tout... Quand je parle de publicité, c'est juste pour dire qu'en fait, il y en a certains qui sont lanceurs d'alerte, mais il y en a d'autres qui vont vraiment faire un travail très, très important pour expliquer qu'il y a un problème au niveau du droit des enfants, une forme de maltraitance très latente, malsaine, qui continue à grandir. Donc je pense que c'est intéressant de pouvoir, par exemple, moi... C'est-à-dire que si je reviens sur le fait que je poste essentiellement du positif sur les réseaux sociaux, j'aurai là aussi des informations qui me paraissent pertinentes, même si elles sont dans la... dans la, entre guillemets, dramaturgie.
- Speaker #1
Les lanceurs d'alerte, ce qu'on pourrait peut-être des fois leur reprocher, c'est très bien qu'ils puissent effectivement partager l'information. Le risque, c'est d'être juste dans la dénonciation et pas dans des propositions. Ce qu'on peut dire pour toi, c'est que peut-être tu vas dénoncer à certains moments en transmettant des informations et partager parce que c'est important. Mais en même temps, tu es aussi force de proposition avec toutes les initiatives que tu relais à ton tour. C'est peut-être là la différence aussi pour moi. Tu vois, dans... j'arrivais pas peut-être à bien expliquer ce que je voulais dire tout à l'heure, mais ce qu'on peut peut-être reprocher sur X notamment, parce que là il y a une liberté d'expression, c'est d'ailleurs un grand combat qui est encore présente et donc beaucoup de choses peuvent se partager sur X, mais le risque c'est d'avoir juste des lanceurs d'alerte qui dénoncent et qui vont du coup aussi entretenir une peur de la même manière que les mainstream vont donner des informations qui pourraient nous engluer dans la peur. L'idée c'est comment trouver un équilibre, oui, C'est important peut-être de dénoncer et de partager ce qui se passe. Que font les mamans louvres, par exemple, avec les standards sexuels de l'OMS, avec toute l'éducation à la sexualité, etc., qui est en train de se mettre en place dans les écoles ? Elles ne font pas que dénoncer. Elles ont fait des bilans, des synthèses, etc. Il y a des avis d'experts, etc. Elles sont aussi force de proposition. Elles mènent des actions. C'est là, je trouve, où il y a quelque chose d'un petit peu différent, tu vois. On n'est pas juste dans le relais d'informations négatives. On va montrer du doigt. Parce que là, ça nous paralyse, en fait. Et on est dans quelque chose de l'ordre de l'impuissance, dans l'inactivité, l'immobilisme, et dans le mais qu'est-ce que je peux bien faire ? Et peut-être que l'association des Maman Louvre, comme toutes les autres associations dans lesquelles tu as pu, toi aussi, évoluer, Collectif Libertat, tu m'avais parlé en offre quand on avait préparé, puis il y a plein d'autres associations, mais peut-être que tu parlais des libertés fondamentales, je ne peux pas m'empêcher de penser à Pierrick. Thévenin et Maître Guillon qui font des lives quasiment toutes les semaines sur des thématiques c'est-à-dire qu'ils essayent aussi de décrypter l'information sur un plan juridique mais ils sont aussi dans des propositions c'est-à-dire dans des actions qu'ils mènent eux ou qu'ils nous proposent aussi de mener mais à nous de prendre la responsabilité en fait.
- Speaker #0
C'est exactement ça en fait c'est ça qui m'intéresse c'est de pouvoir être payée entre guillemets alors si c'est pas main dans la main parce que je ne fais pas partie de ces associations en fait je ne suis pas une maman louve parce que je ne suis pas maman par exemple.
- Speaker #1
Mais tu peux être très préoccupée par le sort des enfants, parce que c'est le droit des enfants et l'autorité parentale. C'était les deux piliers, si je me souviens bien, sur lesquels les Maman Louvre étaient en combat. Oui,
- Speaker #0
je travaille avec une autre association, je peux t'en parler après si tu le souhaites.
- Speaker #1
Maintenant, si tu veux.
- Speaker #0
Je vais rebondir. Je travaille effectivement avec une association aujourd'hui qui... œuvres pour le bien-être des enfants, donc c'est assez complémentaire du travail qui est mené par, par exemple, l'association Les Maman Louvre. Derrière Les Maman Louvre, donc il y a des mamans ou des parents et même hors-parents qui ce sont des citoyens comme toi et moi qui... Donc c'est une association qui ne gagne rien, c'est juste de l'information, du travail acharné pour donner des preuves, qu'on ait des documents clairs, vérifiés, sourcés, enfin... Il y a un vrai travail derrière, à côté d'une vie de famille pour certains, une vie de maritale. Ce n'est pas si évident que ça. C'est vrai qu'à mon petit niveau, j'essaie de les aider en relayant des informations qui me paraissent très utiles, que ce soit pour des parents avertis ou moins avertis. Encore une fois, sur les réseaux sociaux, ça va être plutôt des gens avertis, parce qu'il y a une espèce d'algorithme aussi qui fait que ce n'est pas forcément vu par tout le monde. Mais ce n'est pas grave, le principal, c'est que ça se diffuse. Par exemple, cette étude... j'ai cette étude des standards de l'OMS qui, en quelque sorte, montrait la motivation des cours d'éducation à la sexualité qui sont derrière ceux qui préconisent ces cours, entre guillemets. Eh bien, cette étude montrait que, alors, je pense que le plus simple, c'est d'aller directement sur le lien sur le site des Maman Louvre, mais je trouvais qu'il y avait quand même un tiers de personnes assez malveillantes ou assez questionnantes sur leur motivation. tendance, je ne sais pas si je peux en parler, mais de pédocriminalité, pédophilie. Donc, il y a quand même de quoi se poser la question.
- Speaker #1
Oui, je n'ai pas retenu le nom de celui qui a fait un travail de recherche, et comme toi, de centralisation des informations, qui a fait un travail impressionnant. Tu as son nom ?
- Speaker #0
Thibaut Kerlirzin, je crois. Kerlirzin, quelque chose comme ça. Je m'excuse s'ils m'entendent. Je suis désolée d'écorcher son nom, mais je crois que c'est Kerlirzin. Voilà, c'est ça. Qui a fait un travail vraiment remarquable et qui a proposé cette étude main dans la main avec l'association Les Maman Louvres. Et donc, du coup, moi, ce que j'ai fait, par exemple, c'est d'écrire à ma mairie pour donner le lien, simplement en interrogeant, en disant est-ce que vous êtes informé ? de ça. Alors moi, je ne suis pas du tout quelqu'un d'offensif. Je déteste ça parce que pour moi, ça n'ouvre pas un dialogue. C'est pour ça que j'ai plus envie de travailler avec une maman Louvre qu'avec d'autres associations qui font aussi un travail certes formidable et toujours pour la défense du droit des enfants. Mais là, je préfère essayer d'ouvrir un dialogue. C'est ce que j'ai essayé de faire avec ma mairie. Alors ça n'a pas marché, je n'ai pas eu de réponse, mais j'ai relancé. Ce n'est pas grave, on relance. Parce que je pense que c'est important juste de... de dire, j'ai envoyé le lien, ils sont informés de quelque chose et j'espère vraiment qu'on n'aura pas à un moment donné de très mauvaises surprises. Mais je pense que c'est important de transmettre ce qu'on sait qui nous paraît vital. Tu ne peux pas, moi, travailler, si tu veux, pour une association pour le bien-être des enfants et puis de dire, non, je n'ai pas vu le lien circuler et je ne le fais pas passer. Je ne vois pas l'intérêt alors. Quel est l'intérêt de travailler avec une association pour le bien-être des enfants si je ne relaie pas ce lien d'études ? que j'ai eues à vue et que j'ai lues. Donc, c'est pour ça que cette association, bon, c'est vrai que j'en ai fait le tour. Je pense que la personne qui pourrait en parler le mieux, c'est sa porte-parole, qui s'appelle Christelle Comé. Mais je pense que c'est important d'en parler, effectivement. C'est une association qui œuvre, en tout cas. Elle ne veut pas que relayer des informations. Elle propose, elle travaille. Et ce n'est pas forcément évident.
- Speaker #1
Oui, elles sont quand même en première ligne. Enfin, depuis novembre 2025, elles ont créé l'association. de leur première démarche à faire le pied grue devant, alors c'était devant l'Elysée, ou du moins, je me souviens de Roxane qui avait porté un courrier à M. Macron pour essayer de rentrer en communication, comme toi, dans une démarche non offensive, mais dans une tentative en tout cas de communication et de dialogue, en étant aussi très lucide de ce qu'il en est, mais en tout cas d'essayer de mener des actions et d'avoir aussi sa conscience pour soi, et de dire qu'est-ce que j'ai fait alors que je savais qu'est-ce que je peux être en capacité de faire ? Et après, il appartient à chacun comme... tu nous dis que tu as fait toi de relayer à ta mère et de prendre sa responsabilité et de partager autour de soi et d'essayer de questionner parce qu'effectivement, je crois qu'il y a une grande méconnaissance, en tout cas là-dessus. Et c'est un sujet extrêmement difficile à aborder. Et moi, je vois aussi les écueils que je peux avoir autour de moi quand j'essaie d'aborder ça. Aïe, aïe, aïe. C'est extrêmement mal compris. Donc, bravo à toi. Tu es aussi en quelque sorte une lanceuse d'alerte.
- Speaker #0
Oui, alors je ne sais pas. Disons que moi, si tu veux, ce qui m'anime, c'est de transmettre ce que je sais, ce que j'ai appris, ce qui me paraît important. Donc il y a peut-être des personnes qui vont trouver que ce que je redonne n'est pas important. Je le fais vraiment dans un désir de lien, de mise en lien. De dire, vous voyez, une association, elle fait ça. Et ce n'est pas parce que j'ai des amis qui travaillent dans cette association, des gens qui sont devenus des amis. C'est vraiment parce que je suis pour la mise en lien. Je pense que dès qu'on est dans une société trop individualiste, et qu'aujourd'hui, avec tout ce qui nous tombe sur la tronche, la solidarité, l'entraide et la mise en lien c'est ce qui est le plus important et c'est ce qui peut entre guillemets nous sauver j'aime pas trop le terme sauver mais en tout cas si on se relie, on a plus de chances de passer l'orage, si je puis dire que dire je pars je laisse tout, il faut quitter oui, certes, je pense que ça va être compliqué encore ces prochains temps, mais il faut croire en soi et il faut croire aussi il faut croire aussi aux autres en ce que font les autres Je sais qu'il y en a beaucoup qui se prennent des coups de canif alors qu'ils proposent juste ce qu'ils savent. Il y aura toujours des gens, évidemment, qui auront à redire, à critiquer, à juger. C'est vrai que quand l'ego, en plus, se met dans tout ça, c'est un petit peu compliqué. Mais je pense que vraiment, c'est très important de se faire confiance, de faire confiance à l'autre et de se concentrer sur des sujets qui nous animent et où on se sent d'attaque parce qu'on pense qu'on a sa place. Par exemple, le bien-être des enfants. Ok, je n'ai pas d'enfant, mais j'ai été une enfant. J'ai vécu des choses injustes quand j'étais enfant. Rien de grave, j'ai eu une belle enfance, des parents aimants, beaucoup d'affection, transmission de valeurs, mais j'ai connu quand même des choses très injustes dans ma vie. Et aujourd'hui, avec tout ce qui se passe, par exemple le harcèlement scolaire, moi j'en ai été victime quand j'étais au lycée, et bien à un moment donné, sur ma route, je tombe sur une association qui tente de prévenir le harcèlement scolaire par l'instauration d'un climat de paix dans les écoles. du coup, qu'est-ce que j'ai envie de faire ? C'est de travailler avec cette association. Qui plus est en gouvernance partagée ? Alors là, Katia, je peux t'assurer que c'est un repos. C'est un repos. Parce qu'au moins, on se concentre sur le sujet qui nous anime. Il n'y a pas de malveillance entre nous. Chacun a un rôle dans l'association. Je viens de rentrer dans l'association, donc il faut que je prenne mes marques. Mais justement, les membres de l'association le savent. Donc, il n'y a pas de... Il y a une espèce de transmission eux-mêmes de leur côté. Ils vont me dire, tiens, Sébine, je vois que tu es beaucoup sur les réseaux sociaux. Est-ce qu'on pourrait peut-être animer une page Facebook qui existait déjà sur ce que nous faisons ? Et moi, j'accepte volontiers parce que c'est quelque chose que je suis capable de faire. Et j'ai l'impression de... d'être pleinement utile à cette association. L'idée, ce n'était pas d'en créer une autre, parce qu'il y en a aussi beaucoup qui disent je vais faire quelque chose individuellement Alors, de l'humain dans les idées, certes, c'est toute seule, et je pourrais décrire que je suis un peu électron libre, finalement, en faisant ça, mais le fait de m'être reliée à une association m'aide à travailler collectivement et m'apprend aussi à mettre mon ego de côté. Voilà, j'ai cette chance de pouvoir le faire avec cette association. qui fonctionne justement en gouvernance partagée. Pour ceux qui ne savent pas, la gouvernance partagée, en gros, c'est justement chaque intelligence, parce qu'on a une intelligence propre, est mise au service de l'association pour un sujet bien défini, en l'occurrence ici le bien-être des enfants, mais on met son égo de côté. Tous nos problèmes personnels, ça n'existe pas. On peut en parler après, si on veut, avec des gens de l'association avec qui on se sent bien, mais quand on se voit, quand on se réunit, la question primordiale, c'est le sujet qui nous anime. Et je suis très contente d'avoir rencontré cette association que j'ai amenée jusqu'à Strasbourg lors d'une conférence que j'ai organisée l'année dernière. Toute seule, comme une grande.
- Speaker #1
J'entends que tout ce qui te motive dans l'engagement pour les autres, ça s'éclaire aussi dans le parcours de vie que tu as eu, dans les épreuves peut-être que tu as vécues dans ta vie. J'entends la notion d'injustice. Et quand tu dis tout à l'heure que la période 2020 a réveillé, finalement a fait jaillir cette révolte que tu avais en toi, c'est-à-dire que jusque-là, elle était plutôt tue. Tu n'étais pas aussi engagée que tu l'étais depuis ces quatre dernières années.
- Speaker #0
Exactement. Alors en fait, j'ai eu une période dans ma vie très importante, assez longue quand même, presque 25 ans de ma vie. J'ai 47 ans, pour rappel. Pendant presque 25 ans de ma vie, j'ai eu l'impression de subir ma vie. C'est-à-dire qu'elle s'est construite à travers le regard des autres. Je n'ai pas eu finalement, et je n'en veux à personne, je n'en veux pas à mes parents ni à qui que ce soit, mais je me suis laissée porter parce que l'approbation des uns et des autres. Ça a un peu la dent dure avec moi, donc j'apprends aujourd'hui à lâcher prise là-dessus, sur la reconnaissance des autres. C'est quelque chose qui, on a tous nos parts d'ombre, donc c'est vrai que je peux... considérer que c'est une part d'ombre chez moi. J'ai tendance à en attendre trop des autres. Donc c'est pour ça que j'en parle, parce que justement, je suis en train de me guérir de ça. Mais j'ai vécu beaucoup comme ça, avec le regard des autres. Donc forcément, tout ce que j'ai construit à un moment donné, ce n'était pas moi. Donc j'ai construit des choses avec très peu d'estime de moi, très peu de confiance, peu d'amour propre aussi. Je me suis déjà retrouvée dans des situations qui auraient pu être dramatiques quand j'étais adolescente. parce que je fréquentais des milieux punk, métal. Bon, voilà, j'ai donné du fil à retordre à mes parents, les pauvres. Mais c'est vrai, j'étais vraiment dans ces milieux-là parce que j'avais besoin d'être avec des gens rebelles, des gens... J'étais avec des skinheads aussi. Enfin, j'ai vraiment eu une période de ma vie très... Alors, je ne suis pas raciste, mais j'étais vraiment dans une période de ma vie très... Voilà, j'avais besoin d'être avec des gens qui en jetaient un petit peu, comme ça, ne serait-ce déjà que par leur look. C'est en 2001. j'ai vécu une relation toxique dominant-dominé. En l'occurrence, dominant, c'était mon ex-compagnon qui a fini vraiment de me détruire, quoi, finalement. Jusqu'en 2000 ou 2000-2001 où j'ai rencontré mon actuel compagnon qui est alsacien, ce qui explique pourquoi j'ai quitté ma Belgique pour m'installer en Alsace. Et c'est à partir surtout, on va dire, de 2017. Donc déjà, j'avais rencontré quelqu'un de gentil donc ça m'avait aidé à être plus libre dans ma tête. Voilà. Après, il a fallu apprendre à me connaître. Et c'est seulement à partir de 2016 que j'ai décidé que j'allais prendre soin de moi. Et depuis, donc ça fait huit ans maintenant, que je suis sur une quête de bien-être et de mieux-être. Maintenant, je me connais par cœur, mais par contre, je ne suis plus docile.
- Speaker #1
C'est ce que tu as dit tout à l'heure. C'est le terme que tu as employé.
- Speaker #0
Voilà, donc quand on a dit, vous allez mettre des masques, vous allez vous faire vacciner, machin, passe sanitaire pour faire des trucs. Alors moi dans ma tête, c'est un non, mais il n'y a plus personne qui va me dicter ce que je fais. C'est terminé. Et surtout pas 15 pauvres personnes sur des milliards d'habitants. C'est pas possible. Je veux bien respecter la loi, je veux bien respecter plein de choses, mais ce qui me paraît injuste, parce que j'en ai vécu des injustices à cause de ça, à force d'avoir subi beaucoup de choses, terminé. Donc c'est pour ça que ça s'est réveillé en 2020, 2021, et qu'il y a eu finalement, je me suis rendu compte que je n'étais pas toute seule. à réagir par la révolte, entre guillemets. Mais j'ai voulu très très rapidement faire de cette colère une force, quelque chose de positif. Parce que je me suis dit, je vais retomber dans mes travers, je vais à nouveau m'angoisser, parce qu'en plus j'ai un terrain d'hypersensible, donc ça n'aide pas forcément. L'anxiété, les sentiments sont très vite exacerbés, les émotions aussi. J'avais besoin de me protéger aussi. Donc je me suis dit, le meilleur moyen de me protéger, c'est de m'entourer des personnes. qui m'inspire, qui me booste, qui me donne envie d'être quelqu'un de bien ou de meilleur, plein de points de vue. Et c'est dans la dissidence qu'il y a eu des rencontres déterminantes, dont une dont on parlait tout à l'heure de Pierrick Devenu, qui a été évidemment beaucoup critiqué, mais qui à la base a été un pompier suspendu, comme des milliers de personnes. Et je l'ai rencontré au moment où il était suspendu. Et à l'époque... Il était dans un collectif qui s'appelle le collectif Libertad, qui était en région lyonnaise, au sud de Lyon. C'est en rencontrant ce collectif et ces gens que j'ai pu, moi, déposer mes propres pions sur mon jeu, en me disant comment je me positionne, comment j'ai envie de me positionner, qu'est-ce que j'ai envie de faire, qu'est-ce que j'ai envie de donner. Et donc ça avait commencé par le soutien au personnel suspendu. Voilà, parce que j'étais vraiment très animée dans tout ça. C'était à l'époque où toutes ces personnes n'ont pas pu reprendre leur travail. Mais encore une fois, toute cette révolte était cadrée. Et à un moment donné, je me suis dit, je reste privilégiée. Qu'est-ce que je peux proposer avec mon terrain d'hypersensible, de créative, avec Miruku à côté ? Je me suis laissée guider aussi par les gens, mais en ne m'oubliant pas et en m'écoutant beaucoup.
- Speaker #1
Assez rapidement, tu es sortie de plus que la colère de la révolte. Tu as été finalement dans un processus de sublimation parce que tu parles de créativité. Très vite, quand même, tu as réussi à sortir de cet état émotionnel qui peut aussi être stérilisant. C'est-à-dire que la colère aussi, si elle n'est pas mise au service de quelque chose, en même temps, c'est sclérosant et ce n'est pas aidant non plus d'être tout le temps dans la colère. Et toi, tu as réussi à en faire quelque chose aussi, en le mettant au service des autres, à travers le soutien que tu as apporté au personnel suspendu, notamment. On est, oui, dans la sublimation, par le vieux style de la créativité.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai que j'ai eu... Est-ce que tu as une question par rapport à ça ?
- Speaker #1
Parce que je me reconnais beaucoup dans ce que tu racontes de ton parcours, de la manière que tu as de réagir aux événements, de décider tout d'un coup de ne plus subir, de ne plus être aussi docile que tu l'avais été, de poser un non, un refus avec ce avec quoi tu n'étais pas raccord. Parce que ça disait non aussi au plus profond de toi et tu as su le respecter. La révolte, c'est quand même un... C'est encore plus fort que la colère, la révolte. Et tu aurais pu être encore aujourd'hui dans la révolte et ne rien faire de cette révolte. Et au contraire, assez rapidement, tu as su t'en dégager pour la mettre au service d'eux, quelque chose.
- Speaker #0
Et tu veux que je te dise quel est le secret ?
- Speaker #1
Dis-nous.
- Speaker #0
Le secret, c'est qu'il ne faut plus avoir peur. Il faut dépasser ses croyances limitantes.
- Speaker #1
Parce qu'on dit aussi souvent qu'à l'origine de la colère, il y a la peur.
- Speaker #0
Mais bien sûr.
- Speaker #1
Oui, ce sont les frissons.
- Speaker #0
Et il y a des raisons d'avoir peur. Je ne suis pas en train de dire que tout ce qui arrive, oui, allez, ce n'est pas grave, on va le dépasser, ce sera une épreuve. Non, bien sûr que ça peut faire peur. Mais je pense que le plus important, c'est de se faire confiance aussi à soi, c'est-à-dire comment moi, je vais réagir. Est-ce que je vais me laisser marcher dessus ? Est-ce que je vais jouer un bouclier humain et je vais me prendre comme les gilets jaunes, des balles dans la tronche qui vont me détruire le visage ? Je n'en sais rien. Je pense que ce qui est important, les peurs, ça fait aussi partie de cette quête dont je parlais depuis 2016. C'est-à-dire qu'à partir du moment où on fait un travail sur soi pour dénouer les nœuds du passé, en disant ça, ça ne m'appartient pas parce que ça appartient à mon père, à ma mère, c'est ce qu'ils m'ont donné comme éducation et aujourd'hui, je n'en ai plus besoin. Je sais ce qui est bon pour moi et ce qui ne l'est pas forcément, ce qui l'est pour eux ne l'est pas forcément pour moi et vice-versa. puisque tout commence par les parents en général. Toutes les relations que j'ai rencontrées dans le passé, j'ai fait un tri. Donc si tu veux, à un moment donné, tout ça, mis bout à bout, le fait de dénouer des nœuds, tu retises toi-même ta propre vie, ce que tu as envie de faire, et c'est là que tu gagnes confiance en toi, parce que tu vois bien que si tu donnes les moyens, c'est possible, et aussi une estime de toi, parce que tu te rends compte que tu n'es pas si mal comme personne, finalement. Il n'y a pas de honte à le dire. Moi, je suis fière de celle que je suis aujourd'hui. J'ai des défauts, bien sûr, comme tout le monde, mais je suis très fière d'être celle que je suis aujourd'hui. Et je pense que, et encore une fois, c'est vraiment dit sans prétention, je préfère quand même préciser, c'est vraiment dit en toute humilité, mais je pense que j'ai une petite lumière en moi qui peut être utile aux autres. Je le pense réellement. Et si je peux dire ça, c'est parce que je sais aujourd'hui que j'ai dépassé un maximum de mes peurs et surtout que je suis capable. C'est quoi une croyance limitante ? C'est... le fait de dire je ne suis pas capable de... Je pourrais le faire mais... Mais, M-A-I-S. S'il y a un mais, c'est qu'il y a une peur. Et c'est toujours comme ça, en fait. Donc, c'est vrai qu'effectivement, quand on parlait tout à l'heure d'informations un peu anxiogènes, comme ça, qui massèrent, par exemple, sur les réseaux sociaux, il y a beaucoup de gens qui vont répondre par la colère en disant Oui, c'est vrai, mais qu'est-ce qu'on va faire ? Tous ces moutons qui font rien. Eh bien, oublie. Oublie parce que tu vas non seulement pourrir la vie, mais vraiment, tu le sais que ça existe, aide ces gens à s'ouvrir. Alors, pour ça, comment on fait ? On fait ce que je fais, par exemple. Je ne dis pas que ce que je fais est le plus recommandé, parce que ça me correspond. Mais c'est de, par exemple, de diffuser à la mairie de ma ville, je suis quand même dans une grande ville, Strasbourg, c'est un peu petit, à la mer, l'étude des standards de l'OMS. Il y en a plein qui m'ont dit, tu vas te faire griller, Sébri. Mais à un moment donné, je suis désolée, mais il est temps de faire une vague. mais une gentille vague, c'est-à-dire qu'on peut tout à fait dire les choses avec neutralité. Après, si on a envie de dire que je suis d'extrême droite ou complotiste, si ça les amuse, qu'ils le disent. Mais moi, c'est juste, je n'ai pas peur, je ne peux pas avoir peur, parce que je sais que ce que je fais, ce que je transmets, ce que je vais relayer par rapport à d'autres, ça part du cœur. Tout part du cœur, tout ce qui existe part du cœur. On parlait de celui qui a réalisé l'étude des standards de l'OMS, c'est un père de famille. Je m'en fous moi de savoir de quelle partie il est. Ce qui m'intéresse, c'est que c'est un père de famille. C'est quelqu'un qui a peur pour ses enfants, qui s'inquiète pour ses enfants. Il y a des milliers et des millions de parents qui sont dans cette situation-là, mais qui ne réalisent pas effectivement qu'on leur veut du mal par rapport à une autorité. C'est important à un moment donné de pouvoir le dire, même si... Peut-être derrière, il n'y a pas forcément écho ou résonance plutôt. Donc je pense que c'est important de rester, de ne pas avoir peur de faire les choses. À partir du moment où ça vous ressemble, vous ne vous sentez pas obligé de le faire, ça vous sera renvoyé d'une manière ou d'une autre. C'est un peu une loi d'attraction au fait. Quand on est dans la positivité, on va attirer le positif à soi. Et je ne remarque que ça dans ma vie depuis deux ans maintenant. Avec CO et CEBA bien sûr, je ne suis pas... Je suis un être humain aussi et voilà, j'ai parlé de part d'ombre tout à l'heure, on en a tous. Mais je pense que l'important aujourd'hui, c'est de prendre conscience qu'il y a une émotion négative. Je ne suis pas psychologue, mais c'est le fait d'avoir travaillé avec une psy aussi, qui m'aide aussi à pouvoir formuler ces mots. C'est de se faire confiance et de dépasser ses peurs. Donc, si on a une émotion négative, c'est de l'accueillir et de la comprendre. pourquoi elle est là et pourquoi elle reste. Parce que si elle reste, ça veut dire qu'il y a quelque chose qui coince et je pense que ça vaut le coup de creuser et d'essayer de s'en sortir. Ça demande un peu de courage, mais ça vaut tellement le coup. Moi, je veux dire, depuis que je fais ça, j'ai une vie mais simplifiée par mille. Par mille. Je sais très bien où j'ai envie d'aller et personne ne m'en empêchera. Voilà. C'est dans ma tête, c'est je fais ce que je me... plaît, je fais ce qui me correspond sans écraser personne, en étant ouverte aussi à d'autres perceptions.
- Speaker #1
Dans l'empathie, en fait, ce que j'entends, c'est que tu arrives à dépasser le stade de la colère, de la révolte, donc de la peur qui peut être sous-jacente, et d'être au-delà des clivages dans lesquels il pourrait être tentant de tomber, mais parce que tu arrives aussi à être dans l'empathie, c'est-à-dire que tu es arrivé peut-être à reconnaître que l'autre ne pense pas comme toi, que l'autre a un autre point de vue, que l'autre a ses propres peurs. et du coup d'essayer d'y aller un petit peu à tâton en faisant un lien,
- Speaker #0
un pont malgré tout et tu donnes la possibilité d'eux s'enforcer en fait j'essaye et quand je sens que les personnes ne sont pas du tout prêtes à entendre certains de mes propos par rapport à cet esprit un peu visionnaire que nous avons dans la dissidence parce qu'on a réalisé des choses que d'autres n'ont pas encore réalisé je
- Speaker #1
ne vais pas en croire Les autres n'ont pas réalisé des choses que nous on a réalisé finalement.
- Speaker #0
Oui, c'est aussi des croyances et puis j'essaye, voilà, quand j'ai quelqu'un qui me dit je pense que je suis dans le déni alors j'ai rien d'autre à dire. Cette personne pense qu'elle est dans le déni, alors il faut qu'elle fasse son propre chemin, ça peut aller déjà dans un questionnement et le jour où elle ne sera plus dans le déni, elle pourra me reparler. Je pense que c'est des bons comportements à avoir, mais moi je ne cache rien. C'est-à-dire que par exemple, dans mon entourage proche, des personnes se questionnent sur ce que je fais, pourquoi je le fais. Si on me pose la question, je réponds. Oui, par exemple, quand il y avait eu la manifestation à Lyon en 2023,
- Speaker #1
Le 11 mars.
- Speaker #0
Le 11 mars, voilà, pour soutenir les personnels suspendus et l'hôpital aussi, le secteur de l'hôpital et de la santé en danger. J'en ai parlé sur mes réseaux, j'ai envoyé énormément de messages. J'ai des cousins, par exemple, qui m'ont contacté, qui m'ont dit Bon, mais c'est quoi ces gens ? Je n'ai pas compris. Il y en a qui ne savaient même pas qu'il y avait des personnes qui avaient été suspendues. Donc, j'ai expliqué. J'ai dit Viens, viens à la manifestation. Alors, ils ne sont pas venus. Mais… C'est vraiment un cœur ouvert. Si on a des questions, si on pose des questions, ou s'il y a des gens qui vont dire que c'est de leur faute, on ne se verra plus, ce n'est pas grave. Mais je n'ai pas envie de m'énerver. Je trace parce que sinon, c'est important. En fait, si tu veux, dans ma vie aujourd'hui, ce qui m'a mis, c'est tout ça, Miroukou, De l'humain dans les idées, l'association. éducate avec laquelle je travaille pour bien mettre des enfants. Le relais d'infos, c'est sur ma route et je trace et j'ai ces bagages-là qui sont tout à fait légers et j'y vais. Jusqu'à ce qu'à un moment donné, peut-être qu'il y en a un qui va m'échapper des mains ou qui va genre à nouveau d'autres belles rencontres déterminantes.
- Speaker #1
Mais oui, parce qu'il y a encore un projet dont tu n'as pas parlé, avec Efficience, parce que tu as encore innové aussi dans ta démarche, solidaire, humaniste.
- Speaker #0
J'arrête. pas en fait, mais je ne sais pas comment je fais parce que c'est vrai que j'ai une entreprise en plus qui du coup, j'essaye aussi de la développer mon entreprise Miruku parce que l'air de rien, je ne gagne pas encore ma vie avec mon entreprise. Donc c'est énormément de temps, d'idées à développer et en fait, c'est pour ça que j'ai fait cette collaboration. Donc ce n'est pas dans le cadre de l'humain dans les idées, mais c'est dans le cadre de mon entreprise Miruku. que je suis effectivement en collaboration avec une autre entreprise qui n'est pas du tout dans mon secteur d'activité. C'est une entreprise qui s'appelle Efficience et qui propose des solutions informatiques pour entreprises qui est basée dans la même région que moi, la région Grand Est. Et on s'est contacté un peu par hasard via le réseau professionnel. Alors, je n'arrive jamais à le prononcer, donc c'est LinkedIn. Je ne sais pas comment on dit en fait, je ne sais pas si c'est LinkedIn. Bref, on va dire LinkedIn.
- Speaker #1
LinkedIn.
- Speaker #0
Et en fait, je suis tombée sur un jeune homme très sympathique qui m'a dit, ce serait bien que, puisque tu postes régulièrement sur tes réseaux un article sur des petites entreprises françaises pour les mettre en avant, pour les mettre en lumière, moi, ce qu'on peut proposer, vu que je suis intégrateur, c'est-à-dire quelqu'un qui... tapent des mots-clés dans des articles ou des sites internet pour pouvoir bien se positionner sur le moteur de recherche Google, qui est un peu, entre guillemets, le grand manitou du référentiel. Oui,
- Speaker #1
d'ailleurs, il est dans le collimateur du Parlement américain qui se questionne quel monopole, justement, et qui remet ça en question, parce que c'est de manière déloyale. Donc, les jours de Google sont peut-être comptés au moment où on enregistre, figure-toi.
- Speaker #0
Alors, je suis entièrement d'accord. C'est vrai que moi, je ne suis pas forcément pour Google. Mais aujourd'hui, le fait, moi, j'ai aussi une entreprise, j'ai une fiche Google Business aussi. Si on n'a pas ça, eh bien, on n'est pas trouvé par ceux qui rechercheraient éventuellement nos services respectifs. Donc, en fait, le but de cette collaboration, c'est ça. C'est de proposer à des entreprises, alors selon certaines conditions. Donc, c'est précisé sur le blog de Miruku. Il y a un article. qui parle de cette collaboration. Il y a toutes les informations qui les accessibilisent depuis mon site miruku.fr. Et il y a vraiment les détails de cette collaboration, les conditions pour bénéficier de cette mise en lumière gratuite. L'idée, c'est donc de donner une visibilité à des entreprises, mais à nous-mêmes également, c'est-à-dire à Efficience et à moi-même, via des articles qui seront rédigés par nos soins. Et l'entreprise qui va récupérer nos deux articles sur nous, donc sur Miruku et sur Efficience, devra les mettre sur son site. C'est un peu une publicité parallèle. où tout le monde est gagnant. Il n'y a aucune contrepartie financière.
- Speaker #1
Il y a une contrepartie que chacun joue le jeu de publier sur son partenaire, mais il n'y a pas de contrepartie financière. Le but,
- Speaker #0
c'est, voilà, on s'envoie nos articles respectifs, comme ça, on se fait connaître. En fait, c'est comme si on se donnait une visibilité, chacun, en fait, mais gratuit. C'est juste, voilà, prendre la main sur le site. Enfin, tout est précisé dans cet article de blog, mais... Et sur mes réseaux sociaux également, Miruku Atelier. J'ai une page sur Facebook, Instagram. On peut avoir aussi toutes ces informations-là. Mais en tout cas, c'est vraiment sans contrepartie financière. C'est vraiment à titre humaniste. Et pourquoi on a souhaité le faire ? Parce qu'en fait, aujourd'hui, qu'est-ce qui se passe en France ? Comme dans beaucoup de secteurs, les entreprises, beaucoup sont déclarées en défaillance. On ne va pas les sauver en faisant ça. On se rend bien compte que c'est vraiment une goutte d'eau dans l'océan. Mais au moins, ça existe. Il y a quand même deux entreprises, et encore une fois, dix sans prétention. qui sont prêtes à donner un peu de leur temps pour les autres entreprises, pour les aider. Ce n'est pas grand-chose, mais c'est exactement comme quand on jette des enfants. Moi, j'avais besoin de le faire. Je suis aussi une entreprise en danger. En plus, je suis en micro-entreprise, donc mon entreprise est aussi en danger. Je ne peux pas moins travailler, tout en sachant qu'il y en a d'autres qui galèrent peut-être. J'ai vraiment cet esprit de solidaire, d'entraide. Je pense que c'est vraiment aujourd'hui. qu'il est temps qu'on regarde un peu autour de nous. Oui,
- Speaker #1
de trouver d'autres alternatives.
- Speaker #0
Voilà, et puis de ne pas juste dire Ah mince, il y a des entreprises en défaillance, mais je ne peux rien faire Si, si on se creuse, peut-être qu'il y a moyen de faire des choses, dont cette collaboration, et qui ne me prend pas énormément de temps, en fait. J'envoie environ 10 mails par semaine. Il faut juste que je trouve ces entreprises avec les conditions que nous avons décidées avec Efficience, mais ça roule. Alors, pour le moment, j'ai eu. qu'une entreprise qui m'a contactée, mais qui est très intéressée. Mais la première question qu'elle m'a posée, c'est de savoir si c'était sérieux. Parce qu'ils n'ont tellement pas l'habitude qu'on leur tende la main. C'est ça le problème aussi aujourd'hui. C'est ça un peu, c'est un peu changer les consciences, les mentalités. C'est ça,
- Speaker #1
tout à fait.
- Speaker #0
Mais c'est comme ça pour tout. Comme pour la prévention du harcèlement scolaire avec l'association Educate avec laquelle je travaille. En fait, on est dans une société pansement. Donc, dès qu'on parle de prévention, ça ne percute pas encore. Prévention, ça dit bien ce que ça veut dire. C'est prévenir. Donc, c'est qu'un jour, si on fait ça, si on travaille dans cet esprit de prévention, ça n'arrivera plus après le harcèlement scolaire. Mais ça nécessite effectivement un peu de boulot et puis en l'occurrence aussi de l'argent parce que l'association se fait aussi rémunérer, ce qui est tout à fait normal. Mais là, en tout cas ici, sur le projet de collaboration, on parle bien d'une collaboration, donc il n'y a pas d'argent en jeu, c'est juste du... temps qu'on donne pour les autres. Et puis, on ne prévient pas forcément quelque chose, mais on est dans un esprit autre qu'une société pansement où on va pleurnicher après sur le sort des entreprises. On peut essayer, en tout cas, j'ai essayé à mon niveau de pouvoir proposer quelque chose, un peu inédit finalement, on est quand même sur quelque chose assez inédit.
- Speaker #1
Complètement.
- Speaker #0
Voilà, pour soutenir. Ça n'a peut-être pas marché, je ne sais pas, mais ça n'engage, à part du temps, c'est tout. Et sachant que c'est Efficient qui va prendre le relais des articles. Donc, pour le moment, je suis plutôt dans la partie cop. Contactez-moi, j'envoie les... N'hésitez pas à me contacter. Donc, j'ai eu un coup de fil d'une entreprise qui semblait intéressée et qui me recontacte normalement fin de ce mois. Donc, c'est parti.
- Speaker #1
Écoute, en tout cas, tu t'engages.
- Speaker #0
Oui, oui, j'appelais. Et puis, c'est vrai que je suis quelqu'un d'assez solitaire aussi. Donc, j'ai des amis, bien sûr, mais j'ai une vie très indépendante. et je suis souvent devant mon écran d'ordinateur. Alors, je vais partir un peu plus à la rencontre des gens dès la rentrée prochaine parce que ça me manque quand même. Moi, j'adore parler avec les gens, rencontrer les gens, mais ça va me contrebalancer justement ces moments où je suis plus derrière mon ordinateur à poster et relayer des infos, poster des publications inspirantes, positives et relayer des informations. Donc, je pense que ça va encore amener l'autre chose et je ne sais pas ce que je pourrais te proposer l'année prochaine. Si on refait un podcast dans un an, est-ce que... Il n'y aura pas plus de choses, j'en sais rien.
- Speaker #1
Qui sait ? Si tu devais définir ta raison d'être, tu dirais quoi aujourd'hui ?
- Speaker #0
Ma raison d'être ? Je me suis longtemps posé la question, je me la pose encore aujourd'hui. Je pense que nous avons tous une mission de vie, qu'on n'est pas dans l'univers, qu'on n'est pas nés comme ça, juste pour métro, boulot, dodo, voilà, ou fonder une famille. Alors, fonder une famille, c'est très bien. Je n'ai pas fondé ma famille, mais je trouve ça formidable. évidemment de fonder une famille. Je ne me suis pas sentie portée par ça. Je crois qu'il y a vraiment, là aujourd'hui, en tout cas à l'instant où je parle, l'envie de transmettre, d'aider et de soutenir. Pour moi, c'est ça ma raison d'être aujourd'hui. Maintenant, je m'écoute aussi beaucoup. J'essaie de prendre soin de moi, beaucoup plus qu'avant, puisque j'ai eu une période où je ne m'en préoccupais pas de moi. Mais je pense que c'est justement pour être bien avec les autres. On dit souvent que pour être bien avec les autres, il faut d'abord être bien avec soi-même et je suis convaincue de ça. On peut de toute façon travailler pour les autres, même sans être pas forcément bien dans sa peau, mais ça a ses limites. Je dirais que mon raison d'être aujourd'hui, c'est de vivre, transmettre, aider et soutenir.
- Speaker #1
Et si tu devais définir tes valeurs, alors on en a entendu en filigrane dans tout ce que tu nous as raconté de ton parcours, de tes engagements, de tes actions. Quelles sont les valeurs qui sont importantes pour toi aujourd'hui ?
- Speaker #0
Le respect, la solidarité, l'empathie, l'amour, la bienveillance. Ça, c'est très important. La bienveillance, ce n'est pas un bisounours, c'est être ouverte. et toujours faire des actes humains. On peut dire que l'humain aussi a ses pardons, mais je veux dire, de faire des choses qui viennent du cœur. Je suis beaucoup portée par ça. Tout ce que je fais, je ne le fais pas tellement avec mon cerveau, je le fais plutôt avec le cœur. Et il y en a beaucoup qui sont très cérébrales et c'est très important aussi qu'il y ait des gens comme ça. Moi, je crois que du fait d'être hypersensible, ça vient du cœur. Tout ce que je viens, vient du cœur. C'est vrai que je parlais tout à l'heure de valeurs d'amour, la confiance aussi. C'est important. Je vois tout de suite à qui je peux faire confiance ou pas, beaucoup plus qu'avant. Et j'ai confiance aussi en l'univers, en l'humain. C'est pour ça que je n'ai pas forcément peur, outre mesure, même si pour le moment, il y a des gens au-dessus de nous qui ne sont pas très nets, pardon, mais c'est vrai, qui font peur, qui sont dangereux, des personnes dangereuses, malveillantes. Je le pense très sincèrement, ça existe, mais je pense qu'on est plus fort encore. Je pense que c'est important de se faire confiance aussi et arrêter de se toiser, de se regarder comme des virus ambulants.
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu aurais envie de dire à la petite Séverine ?
- Speaker #0
Tu veux dire à la petite Séverine quand j'étais petite ?
- Speaker #1
À ton enfant intérieur, à la petite Séverine, comment ça résonne en toi ? Qu'est-ce que tu lui dirais ?
- Speaker #0
Eh bien que si je parle à la petite Séverine de quand elle était petite, c'est qu'elle va découvrir qu'elle a en elle des forces insoupçonnées parce que j'ai souvent joué des caliméraux. Jusqu'à mes 23 ans, 24 ans, j'étais beaucoup opposée à mon victime. Donc voilà, je peux dire qu'on a tous en nous des forces insoupçonnées. Donc à cette Séverine-là, j'ai envie de dire, tu vas découvrir des forces insoupçonnées en toi. C'est la première chose. Et puis à mon enfant intérieur, j'ai envie de lui dire que je vais continuer à la prendre par la main et que nous avons encore de belles choses à faire ensemble. pour les autres et qu'il faut se laisser porter. Voilà, par l'avenir, on ne sait pas de quoi sera fait demain. Moi, je pense qu'il y a quelque chose de beau. Il y a quelque chose qui va s'effondrer, mais derrière la chose qui s'effondrera, il y aura tout de suite quelque chose de beau derrière. Ça ne va pas durer longtemps. Il y aura, mais ça ne va pas durer longtemps. Mais c'est mon intuition. On est plus fort. Je me sens plus forte que certains éléments.
- Speaker #1
Donne la parole aux acteurs du Nouveau Monde. C'est quoi pour toi le Nouveau Monde ?
- Speaker #0
Une société déjà où on se regarde un peu plus. La solidarité et l'entraide ont toujours existé, puisque c'est ce que j'essaye de mettre en avant. Mais je pense que nous avons quand même besoin, le Nouveau Monde ce serait une société où on a quand même besoin des uns des autres, et qu'on n'hésite pas à demander de l'aide. On est beaucoup plus ouverts les uns envers les autres, plus en paix du coup, plus sereins. C'est un monde aussi où chaque talent est remis en avant, le savoir-faire. Il y a une curiosité exacerbée de tout ce que font les gens. C'est ce qui explique aussi pourquoi aujourd'hui, il y a beaucoup de gens seuls. Ils ont tellement de l'or dans leur cœur ou dans les mains aussi. Le nouveau monde, ce serait ça, ce serait de parler d'eux, sans forcément les mettre en lumière, parce qu'il y a certaines personnes qui n'ont pas envie d'être mises en lumière, parce que c'est leur personnalité. Mais de mettre en lumière ce qu'ils ont de bon en eux, de bien en eux. Je ne sais pas si ça peut répondre à la question.
- Speaker #1
Et comment est-ce que toi, tu contribues à ce monde-là ?
- Speaker #0
Justement, en mettant du lien. c'est-à-dire en en parlant sur les réseaux. Je pourrais en parler sur la place publique, mais ce serait un peu, en tout cas dit comme ça, ce serait peut-être un peu compliqué. Mais si un jour, il devait y avoir une conférence ou un rassemblement avec des personnes, justement, par exemple, moi, je t'en ai parlé au téléphone, je rêve, entre guillemets, de rencontrer Louis Fouché. Par exemple, c'est quelqu'un qui m'a beaucoup inspirée aussi par, justement, ses côtés très positifs, des choses en disant, voilà, il se passe ça, on ne va pas refaire, on ne va pas reparler de ce qu'il disait en 2020-2021. C'est un mé. Il y a ce côté très positif de dire, mettons-nous en lien. Et moi, je m'attèle à ça. Mettre en lien, pour le moment, c'est beaucoup virtuel. Mais j'espère que si je rencontre ces gens-là, il y aura peut-être moyen, à un moment donné, de créer quelque chose d'autre ou de faire quelque chose de l'humain dans les idées grandeur nature. Alors, il y a déjà des écolieux, il y a déjà plein de choses qui existent. C'est tout ça dont j'essaie de parler sur ces réseaux, justement, de ce qui existe, de ce qui va dans le bon sens pour moi. Dans le sens, c'est très subjectif, mais c'est tout ce qu'il y a à trait à l'humain, au vivant, en le respectant et en l'aimant.
- Speaker #1
On arrive à la fin de l'interview. Il y a une question que je ne t'ai pas posée que tu aurais aimé que je te pose.
- Speaker #0
Tu m'avais posé la question il y a peu de temps sur quel genre de film... Tu me parlais de la fille... Ah !
- Speaker #1
Alors, le portrait, on va y arriver, le portrait chinois.
- Speaker #0
Je te propose... Oui. Oui.
- Speaker #1
Alors, est-ce que... Avant qu'on arrive au portrait, est-ce qu'il y a quelque chose que tu veux ajouter avant qu'on arrive sur le portrait chinois ?
- Speaker #0
Non, je pense qu'on a vraiment fait le tour. Là, c'était des très bonnes questions. Je te remercie beaucoup, Katia, parce que c'était des questions qui m'ont permis aussi de rentrer un peu plus en profondeur en moi pour pouvoir formuler, je l'espère le plus clairement possible, à tes auditeurs, une réponse sincère, menant du cœur. Donc non, je pense qu'il n'y avait pas une question en particulier qui aurait manqué. ok alors on termine sur le portrait chinois c'est là alors si tu étais un plat pour commencer lequel serais-tu ? alors moi je suis une vraie épicurienne en plus c'est j'aime tout mais le plat qui me ressemble ça va plutôt être un plat convivial genre un plat mijoté voilà quelque chose qui ben voilà c'est exactement ce que j'ai raconté c'est que ça voilà on met plein d'ingrédients très bons ensemble mais on sait qu'on va manger un plat très très bon derrière, je ne sais pas, on pourrait parler d'un bœuf bourguignon, d'un tagine, d'une choucroute.
- Speaker #1
Mais oui, qu'est-ce qu'il y a comme spécialité chez toi ?
- Speaker #0
C'est la choucroute en Alsace. Ce n'est pas forcément mon plat préféré, mais j'aime bien manger une choucroute de temps en temps, alors pas en été parce que c'est un peu trop chaud, mais j'aime bien. En plat mijoté, on va mettre plein d'ingrédients comme ça qui ont l'air très bons. Évidemment, quand c'est mijoté, et surtout quand on réchauffe la veille, c'est meilleur. Et en fait, je suis un peu comme ça aussi. C'est-à-dire que je pense que j'ai plein de bonnes graines à semer. Et puis à un moment donné, pour imager le plat, je vais les mettre dans la terre, comme dans un plat. Et puis je vais arroser d'eau et on va devoir patienter pour qu'elles germent, que ça pousse et que ça fasse quelque chose de bon. C'est un peu comme ça que je verrai mon plat. Je ne sais pas si c'est clair ce que je viens de dire, mais voilà. c'est l'image de la terre on va semer les graines dans la terre une terre fertile et là c'est un peu pareil avec le plat où on va rajouter de l'eau ou des épices pour qu'il soit meilleur mais il faut être patient c'est traité à un livre alors j'en ai lu un particulièrement en 2016 qui m'avait pas forcément bouleversée mais qui m'avait vraiment donné envie de prendre soin de moi vraiment j'ai terminé le bouquin et je me suis dit maintenant Ça va changer, je vais te montrer qui est la vraie Séverine. Et c'est un roman de Raphaël Giordano, que tout le monde a lu. Et pourtant, c'est vrai que c'est quand même un petit bijou ce livre. C'est Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une Sur le terme en lui-même, je ne pense pas, parce que je suis adepte de la spiritualité, je pense qu'il y a une vie après la vie terrestre. Mais effectivement, ce livre, quand je l'ai terminé, j'ai réalisé que je subissais ma vie. En tout cas, la vie que j'ai là aujourd'hui sur Terre, dans le corps de Séverine, à Strasbourg. Et ce livre m'a vraiment aidée. Je l'ai terminé, je me suis dit, je prends soin de moi, ça y est. Et je n'ai pas arrêté depuis. Donc, je n'ai plus relu le livre, je n'ai pas été, entre guillemets, appelée à le relire. Parce que ça m'arrive des fois de relire plusieurs fois des livres, parce qu'à un moment donné, j'ai besoin de me relire. ré-imprégné, mais ce n'est pas le cas avec ce livre. Mais en tout cas, il m'avait bien aidée.
- Speaker #1
Si tu étais un dicton ?
- Speaker #0
Moi, j'aime bien tout ce qui est attrait au soleil. J'adore le soleil. Je dis, quand on ne peut pas, quand on n'a pas le soleil sur sa route, eh bien, soit le soleil. C'est ce que je disais tout à l'heure, c'est-à-dire qu'à un moment donné, sur des perspectives sombres aujourd'hui, dans lesquelles nous allons, par rapport à nos libertés, par rapport à plein de choses, soit le soleil. Illumine le... aide peut-être d'autres, enfin c'est une façon d'aider les autres et puis de briller, c'est-à-dire de ne pas se laisser impressionner par ce qu'il y a devant. C'est pas vraiment une devise, mais c'est de continuer à briller, quoi qu'il arrive.
- Speaker #1
Alors le fameux Si tu étais un film
- Speaker #0
Vous savez qu'on en parlait tout à l'heure parce que j'ai une affiche. Alors je ne sais pas si, évidemment quand on est en podcast, on ne le voit pas. En fait, derrière moi, il y a une affiche des temps modernes de Charlie Chaplin, avec Charlot, donc évidemment, et c'est un film qui... qui date de 1936, qui parle du taylorisme. On en revient un petit peu d'ailleurs à ce courant-là, parce que c'était des gens qui travaillaient vraiment schématisés, généralisés, des gens qui travaillaient dans les usines. On leur demandait de produire énormément, et en fait l'humain était complètement oublié, on devenait en fait une machine. Et les temps modernes, évidemment, c'est ça, le contre-pied, le côté très ironique du film, l'humour de Charlie Chaplin. Et ce film m'a bouleversée. Alors autant je peux avoir des fous rires mémorables avec ce film, mais vraiment que je le connais par cœur, mais que je peux voir peut-être 8000 fois, mais je pourrais le revoir et je retrouvais toujours autant d'intérêt. Mais il me bouleverse aussi parce qu'il touche très humain, Charlo évidemment, Charlie Chaplin. Donc, ce film est pour moi un des plus... un chef-d'oeuvre et fait partie de mon top 10 de mes films préférés. Et dans mes films préférés, d'ailleurs, c'est souvent des histoires vraies ou en tout cas qui m'ont été inspirées d'une histoire vraie. Là, c'est le cas avec Taïloïsme, c'est une histoire vraie. Donc, c'est vraiment le film où j'ai envie de te parler là maintenant.
- Speaker #1
Et pour finir, si tu étais un super héros ou une super héroïne ?
- Speaker #0
Il y a encore pareil, il y a eu d'ailleurs un film, c'est Erin Brockovich. J'adore ce film et j'adore cette personne comme nous, c'est-à-dire citoyen lambda, mais qui a, pendant des années, avec une famille à charge et maman célibataire, a œuvré pour la vérité par rapport à de l'eau contaminée dans une région, dans un état américain. qui polluait des eaux pendant des décennies et donc qui a réussi à faire éclater le scandale. Moi, je vous conseille de... Alors, je ne sais pas s'il y a un livre sur son histoire, je pense que oui. Après, le film Erin Brokovitch suffit à lui-même pour comprendre. Donc, c'est avec Julia Roberts. C'est un film qui date de 2000, je crois. Et c'est vraiment... Enfin, pareil, c'est... Très inspirant parce que vous dites que... Alors là, une personnalité pour, c'est vrai que c'est quelqu'un qui n'avait pas peur d'y aller franco. Mais je pense qu'on a tous ça en nous. Quelque chose qui peut faire, à un moment donné, on peut faire éclater la vérité. C'est pour ça que, par exemple, moi, à mon petit niveau, je vais relayer des informations qui me paraissent très pertinentes parce qu'il y a eu un travail derrière, sourcé, éclairé, qui part d'un bon sentiment. Et c'est ce que... Voilà. Petit niveau, petit Erin Brokovitch. Je suis vraiment minuscule. Mais c'est ma super héroïne, oui, Erin Brokovic.
- Speaker #1
Merci Séverine de ta participation.
- Speaker #0
Merci Katia pour ce beau moment. Je suis très contente. Merci beaucoup. Ce n'est pas forcément évident de parler de soi, mais je me rends compte que c'est même encore un peu thérapie pour moi aussi. Mais à titre très personnel, ça fait du bien de se rendre compte du chemin parcouru.
- Speaker #1
Et merci beaucoup pour votre écoute. Alors, j'espère que le parcours justement de Séverine vosse. vous aurez inspiré. Donc n'hésitez pas à la contacter directement sur ces réseaux. Donc on mettra tous les liens dans le descriptif de cet épisode. À bientôt !
- Speaker #0
Merci à tous, à bientôt !
- Speaker #1
J'espère que vous aurez pris plaisir à nous écouter. Si vous avez aimé cet épisode et que vous souhaitez continuer à découvrir les histoires de ces acteurs du Nouveau Monde, abonnez-vous ! Et si vous voulez être tenu informé de la sortie du prochain épisode, retrouvez-nous sur les réseaux. Tous les liens sont dans le descriptif. Merci d'avoir pris le temps de passer ce moment avec nous. Je vous dis à très vite pour un nouveau témoignage d'une belle âme.