Speaker #0Bonjour à toutes et à tous, c'est Sophie qui vous parle. Nous sommes en septembre 2025, ça fait très exactement 5 ans que j'ai lancé Au revoir podcast, que j'ai lancé ce podcast sans filer, sans me poser de questions, sans stratégie. Ma seule envie à ce moment-là, et c'est toujours mon envie, c'était de proposer des témoignages sur le deuil périnatal et des témoignages qui permettaient de révéler de nombreuses facettes. de ce deuil. Cinq ans plus tard, je dois dire que je suis particulièrement fière d'avoir proposé autant d'épisodes. Je suis touchée par tous les messages que je reçois régulièrement, des messages de personnes qui me disent qu'elles se sont reconnues, des messages de personnes qui me disent que grâce à vos témoignages, elles ont pu accompagner un ou une proche qui vivait un deuil périnatal. Bref, merci à vous. d'être là. Ce n'est pas facile de prendre la parole parce que depuis juin je n'ai mis en ligne aucun épisode alors même qu'il y en a un certain nombre qui sont déjà enregistrés. Je dois dire que l'année 2025 n'a pas été simple pour de multiples raisons et notamment des raisons de santé et en fait si je prends la parole aujourd'hui après plusieurs semaines, plusieurs mois, d'absence et de silence, c'est que j'ai plusieurs annonces à vous faire concernant Au Revoir Podcast. Ce n'est pas du tout facile pour moi de le faire aujourd'hui. La problématique de l'argent, c'est quelque chose de très très très délicat pour moi. J'ai beaucoup beaucoup de mal à en parler. D'ailleurs, j'avais eu beaucoup de mal à mettre en place la campagne de financement, de me dire que c'était dans mon droit de vous demander de l'aide financière. produire une nouvelle saison du podcast. Voilà, donc c'est pas un gros mot, l'argent, mais je sais qu'en le disant, il y a certaines personnes qui ne vont pas être satisfaites, qui vont se sentir heurtées, qui vont avoir de multiples interrogations. Je le sais parce que moi au début, je ne voulais pas envisager ça, et je le sais parce que j'en ai déjà un petit peu parlé en story sur Insta, et j'ai reçu... Plusieurs messages à ce propos, des messages de personnes qui étaient déçues, qui trouvaient ça dommage, et je les comprends en fait. Si vous ressentez ça, je vous comprends, mais il faut aussi comprendre ce qu'il y a derrière tout ça. Et c'est aussi pour ça que j'ai envie de faire cet épisode. Pour moi, envisager qu'un accès aux épisodes soit payant, ça a été une décision douloureuse à prendre. Vraiment. Il y a encore quelques temps, je le vivais comme un échec, très clairement. Mais il faut aussi replacer ça dans un contexte. Au tout début, en septembre 2020, je ne pensais pas continuer le podcast pendant plusieurs années. Pour moi, c'était une parenthèse. Mes filles étaient toutes petites et en fait je travaillais la nuit sur les épisodes. Je ne compte même plus le nombre de fois où je me suis couchée. à 2h du matin, à 3h du matin, pour terminer un montage, parce que j'avais promis, je m'étais engagée à ce que l'épisode soit en ligne le lendemain. Enfin non, quelques heures plus tard. Je travaillais sur le podcast quand elle faisait la sieste aussi, mes filles. Très rapidement, j'étais très présente sur Insta, et ça a débouché vraiment sur des choses merveilleuses, des rencontres, des liens qui se sont tissés. Un documentaire aussi, Le Berceau Vide. sur l'IMG et le deuil périnatal en général qui a été diffusé en 2023 sur France 3 Paris Île-de-France. Mais voilà, je me suis embarquée dans cette spirale de proposer toujours plus de contenu, de m'engager vraiment sur cette problématique du deuil périnatal que j'ai moi-même vécu. Je m'y engageais d'autant plus que moi je voyais très bien pour l'avoir vécu ce qui pouvait manquer. les vides qui étaient à combler, alors quand bien même il y a des super accompagnements, des super associations, enfin voilà, il y avait quand même des choses à faire en plus, et voilà, mon niveau d'attente vis-à-vis de moi-même n'a cessé d'augmenter, et je sentais aussi, et ça c'est la magie des réseaux sociaux, Il y avait, comme je l'ai dit, des liens qui se tissaient avec des auditeurs, des auditrices, qui finalement avaient aussi de plus en plus d'attentes vis-à-vis du podcast, ce qui est super, moi ça m'a énormément motivée. Mais en fait, les attentes pesaient un petit peu lourd parfois, et ce sont les attentes, surtout les attentes vis-à-vis de moi-même, qui ont pesé très lourd, je me suis mis beaucoup la pression. C'est comme si je faisais une course, tout le temps, En me disant, un jour j'y arriverai, et en fait tout ce que je fais là, sans être payée, je trouverai des sponsors pour financer le podcast, parce que, d'un point de vue tout à fait objectif, les écoutes, l'engagement sur les réseaux sociaux font que c'est un podcast qui aurait pu trouver des sponsors. Spoiler alert, j'en ai eu très peu, et il n'y aura pas de sponsors pour avoir podcast. Pour revenir un petit peu à tout mon cheminement, en 2024 j'ai commencé à me poser beaucoup de questions car financièrement je ne m'en sortais pas. En fait j'avais décidé de tenter de me mettre en indépendante pour travailler sur le podcast, mais clairement je me suis retrouvée dans une situation de précarité financière assez importante, de dépendance aussi vis-à-vis de mon conjoint. On a tout le temps des success stories de podcasts avec des personnes qui s'en sortent très bien. Oui mais combien de personnes s'en sortent très bien ? pour combien de personnes galèrent complètement. Alors j'ai des missions à côté du podcast qui me rémunèrent, mais il n'empêche que c'est du travail supplémentaire et je le faisais pour continuer le podcast. J'ai eu du mal à me mettre des limites parce que j'acceptais aussi beaucoup de choses concernant le deuil périnatal gratuitement. J'acceptais d'intervenir à droite, à gauche, de participer à d'autres podcasts, de répondre à des interviews, voilà, de... de relire parfois des choses qui étaient produites par d'autres. Et je me disais qu'en fait, je le faisais vraiment avec joie parce que ça permettait aussi de mettre en lumière le podcast et donc de le faire découvrir aux personnes qui en avaient besoin. Tout ça, ça m'a nourrie, mais je ne vais pas vous le cacher, ça m'a épuisée aussi. Finalement, j'ai réussi à sauter le pas de la campagne de crowdfunding en mai-juin 2024. Mais ça, c'est pareil. C'est quelque chose qui m'a mise littéralement sur les rotules. Et je pense que n'importe quelle personne qui se lance dans une campagne comme ça, avec toute la pression qu'il peut y avoir derrière, avec tous les enjeux aussi, vous dira qu'effectivement c'est chronophage et c'est potentiellement épuisant. J'ai récolté plus de 15 000 euros. Ça c'est le chiffre qu'on voit sur la page Ulule en fait. Mais finalement, qu'est-ce qui se cache derrière ce chiffre qui est énorme ? Bon ben voilà, il y a l'URSSAF, il y a la commission de la plateforme, il y a tout ce que cette somme m'a permis de financer. Et au bout du compte, j'ai aussi des imprévus en termes de matériel, tout ce que le podcast représente comme dépenses aussi en tant que telle. Et il y a aussi toutes les heures que j'ai passées à envoyer... toutes les contreparties. Le chiffre était énorme. Tous les frais de port, tous les frais liés aux contreparties. Voilà, je ne suis pas là en train de me plaindre, mais juste je sais que parfois les gens n'imaginent pas tout ce qu'il y a derrière et tout ce que ça implique. Moi-même, je n'imaginais pas. Et je me dis qu'en expliquant, ça permet déjà de prendre la mesure de la décision que j'ai décidé de prendre aujourd'hui. Alors aujourd'hui, on en est où, justement ? Je me suis bien rendue compte à partir de janvier... que cette campagne de financement sur laquelle j'avais tout misé. Bah voilà, il fallait quand même... C'était pas suffisant et il fallait quand même aborder la question de la suite. Et je m'étais dit, un petit peu naïvement, que quand même, de voir autant de personnes qui s'étaient mobilisées pour cette campagne, c'était un indicateur très intéressant pour trouver des sponsors, pour montrer que l'audience d'En Voir Podcast était très engagée. Sauf que je n'ai trouvé personne. Vraiment personne. J'ai passé des jours et des jours à créer un dossier, un PDF avec beaucoup d'indicateurs, à trouver les bonnes formulations pour attirer des sponsors potentiels, de mettre des captures d'écran de vos messages, de donner des chiffres aussi. Et en fait, je n'ai trouvé personne. J'ai envoyé des dizaines et des dizaines de mails. J'ai reçu une poignée de réponses. Certaines étaient assez positives, d'autres non, pas du tout, et c'est difficile en fait de recevoir ces réponses négatives parce que parfois c'est tourné de telle manière qu'on comprend que le sujet est un. problème et ça fait du mal de recevoir ce type de réponses il y a des personnes qui devaient me contacter et malgré de relance je n'ai pas eu de réponse définitive bref, voilà ça je me suis dit ok donc en fait je ne pourrais pas compter sur des sponsors, il faut savoir aujourd'hui et ça je tiens à le dire c'est que les podcasts sont en libre accès mais il faut se poser la question de qui est-ce qui produit ce contenu gratuit ? Dans quelles conditions ce contenu est-il produit ? Est-ce que la personne peut se rémunérer ou non ? Et voilà, la réponse est qu'il y a des podcasts qui sont soutenus par des sociétés de production. Les personnes sont rémunérées, pas toujours très bien, mais elles sont rémunérées. Il y a des personnes qui lancent leurs podcasts en indépendant, indépendante et qui Certaines trouvent assez facilement des sponsors parce que ce sont des gros podcasts. Au revoir podcast ne sera jamais un gros podcast en fonction de la personne qui est à la tête du podcast. Voilà, certaines ont une renommée assez importante, donc c'est plus facile de leur faire confiance et de pouvoir soutenir leur travail en tant qu'entreprise. La question du sujet du podcast aussi, c'est pas une mince affaire. Le deuil périnatal, ce n'est absolument pas vendeur. Voilà, aujourd'hui c'est simple. Bon, j'ai fait une croix sur le fait d'avoir des sponsors, mais ayez bien à l'esprit que les épisodes gratuits, bah voilà, les podcasts, moi je connais énormément de podcasts qui sont créés par des personnes formidables, des personnes très très douées, mais des personnes qui ne se rémunèrent pas. de la même manière que sur Insta vous suivez très probablement des contes parfois de dessinateurs, dessinatrices de créateurs, créatrices de contenu, mais qui ne sont pas des influenceurs et qui ne sont pas rémunérés pour tout ce qui est mis à disposition. Chose d'ailleurs qu'on a tendance à consommer sans se poser de questions. Il n'y a aucun aspect moralisateur dans mon propos. Moi-même, c'est une prise de conscience que j'ai qui est assez récente, alors même que je participais à cela. Et puis, il y a aussi, je dirais, les podcasts ... qui sont certes gratuits pour vous, mais qui servent de vitrine pour les personnes qui les produisent, personnes qui, par ailleurs, recherchent des clients et qui vont utiliser le canal podcast pour capter des clients, pour faire connaître leur activité. moi ce n'est pas le cas du tout je n'ai rien à vendre et tout ce que j'ai à proposer c'est la mise en lumière de vos parcours de vos témoignages ce sont des clés pour comprendre ce que vous vivez Ce sont des clés pour aider vos proches à être sensibles à ce sujet et c'est important pour moi de le dire. Cette prise de conscience, par ailleurs je parlais d'insta, j'ai eu une très forte phase d'épuisement il y a quelques mois et un gros ras-le-bol des réseaux sociaux. et notamment d'Instagram qui impose de créer tout le temps des choses gratuites encore. Créer tout le temps, trouver les formats qui sont les plus accrocheurs parce que sinon personne ne les verra. Et en plus ça donne l'illusion en tant qu'usager usagère de ce réseau que tout vient à nous assez facilement. Moi concernant cette création de contenu, j'éprouve une lassitude énorme. Cette instantanéité ne me convient plus. J'ai l'impression de produire du contenu qui va être consommé et vite jeté aux oubliettes. Et par ailleurs, ça je ne vais pas le cacher, j'ai vraiment le sentiment d'avoir développé, depuis toutes ces années que j'utilise beaucoup Insta pour le podcast, une sorte d'addiction. Assez néfaste pour ma santé mentale à Instagram. D'où le fait aussi que j'ai besoin... de m'en éloigner. Et c'est là qu'on arrive à cette prise de décision. Eh bien, ce contenu, au lieu de le créer gratuitement sur Instagram, dans un format très réduit, très restreint, qui ne me convient pas, qui ne me convient plus, eh bien, je vais mettre en place, dès la semaine prochaine, alors la plateforme existe déjà, il y a quelques éditions déjà, mais vraiment, je le mets en place à partir de la semaine prochaine, une newsletter avec du contenu inédit sur la plateforme Substack. Substack, c'est une plateforme qui permet de mettre en place du contenu écrit. audio, visuel, et qui offre la possibilité de proposer ce contenu gratuitement ou avec des formules payantes. Vous pouvez aussi le consulter comme un usager, usagère, vous allez sur le site, vous regardez le contenu, mais vous pouvez aussi le recevoir comme une newsletter. Donc moi j'ai pris la décision cet été de créer cette newsletter payante et... Il y a quelques semaines, j'ai décidé aussi, la chose suivante, c'est que la plupart des épisodes des saisons 1 à 4 de Revoir Podcast seront basculés sur Substack, et l'abonnement payant vous permettra d'avoir accès aux newsletters avec un contenu inédit, c'est-à-dire des ressources en plus, des entretiens, des réflexions, des témoignages, et également à toutes les archives de Revoir Podcast. Donc la saison 5, elle reste en libre accès parce qu'elle a été financée. Les saisons 1 à 4, c'est-à-dire entre septembre 2020 et juin 2024, eh bien toutes ces archives seront en accès payant via Substack. Qu'est-ce que ça implique pour vous ? Sachez que ça ne va pas se faire du jour au lendemain. Moi, ça me demande pas mal de manipulation. Donc progressivement... les épisodes les plus anciens vont être supprimés des plateformes habituelles, gratuites, et progressivement ils vont être disponibles uniquement sur cette plateforme Substack. J'ai décidé de le faire pour me rémunérer un minimum, pour couvrir mes dépenses. J'ai décidé de le faire aussi parce que cette année je suis encore en indépendante. Ce sera probablement la dernière année. de revoir podcast. Peut-être pas, peut-être que je laisserai la porte ouverte, peut-être que je vais complètement la refermer, mais voilà, c'est important pour moi de me dire, bah tout ce travail, je peux le valoriser, et il faut que j'arrête de me mettre des barrières. Oui, je sais, il y a certaines personnes qui ne pourront plus écouter tous les épisodes, et j'en suis désolée pour elles, en fait, il reste du contenu gratuit sur Instagram notamment, tous les posts que j'ai faits, c'est du contenu qui peut être partagé à vos proches également. Les épisodes de la saison 5 sont en accès toujours gratuits et libres, mais la barrière principale c'était de me dire en fait le deuil périnatal c'est vraiment une grande cause, ça ne peut pas être payant. Sauf que si en réalité les livres sur le deuil périnatal sont payants et même si vous pouvez y accéder gratuitement si vous avez la chance qu'ils soient dans les bibliothèques qui sont près de chez vous, il n'empêche qu'un livre reste payant. Et je me suis dit, finalement, un podcast peut être payant aussi. J'ai mis en place un abonnement, ce sera soit mensuel, soit à l'année. L'abonnement mensuel, c'est pour un mois. Ce sera 10 euros par mois. Pour 10 euros, vous aurez accès aux newsletters inédites, aux archives de ces newsletters, et à tous les épisodes, pour un mois. Ça peut paraître beaucoup, mais c'est toujours moins cher qu'un livre sur le deuil périnatal, qui parfois peut coûter quand même 25 euros. J'ai mis un mois parce que je sais que parmi vous, il y a des personnes qui vont écouter beaucoup beaucoup d'épisodes dans un laps de temps très restreint, et donc de pouvoir proposer un abonnement d'un mois sans engagement, et en tellement de le renouveler une fois, ça peut convenir à pas mal de monde. Et puis par ailleurs, là je mets en place également un abonnement annuel, vous pouvez le prendre à un tarif, on va dire réduit, jusque voilà. Ça va durer quelques semaines, j'ai pas encore mis de date butoir. C'est le temps que tous les épisodes soient basculés en privé. Le temps qu'il y ait plus de contenu aussi inédit sur la newsletter. Donc là, le prix qui va s'afficher quand vous allez aller sur aurorevoirpodcast.substack.com, c'est un prix, on va dire entre guillemets, de précommande. Et de toute manière, une fois que tout sera en privé, vous pourrez tout écouter pendant un an. Et il y a un tarif un petit peu plus élevé. aussi, c'est le tarif membre fondateur comme ils appellent ça sur Substack là ça vous permet d'avoir accès à tout à vie j'ai également mis un tarif de groupe parce que vous pouvez avoir envie de partager les épisodes avec certaines personnes ou même si vous connaissez via les réseaux sociaux d'autres parents endeuillés, vous pouvez décider de prendre un abonnement à plusieurs, de prendre un abonnement de groupe pour avoir un tarif un peu plus avantageux je vais aussi mettre en place un Une formule pour les proches avec seulement les épisodes spécifiquement dédiés aux proches. Voilà. J'entends le fait que certaines personnes soient déçues, j'entends le fait que certaines personnes trouvent ça dommage. L'une d'entre vous m'a envoyé un message pour me dire mais oui mais je l'ai conseillé à des soignants, des soignantes, à des proches. Oui je le sais mais en fait on peut conseiller des livres aussi à ces personnes-là et les livres sont payants. Donc de la même manière qu'on peut conseiller un livre payant, on peut conseiller un podcast payant. D'ailleurs, il y a des podcasts qui sont payants, en fait, notamment aux Etats-Unis. C'est une autre manière de les écouter. Dites-vous que c'est une manière qui permet de soutenir le travail de la personne qui est derrière ces épisodes. Vraiment, c'est ça quand même le message que j'aimerais délivrer parce que je ne peux pas vivre d'amour et d'eau fraîche et que vos remerciements me font chaud au cœur. Et vraiment, pour moi, ça a été une source de motivation énorme et c'est toujours une source de motivation. Mais au bout d'un moment, voilà. C'est pas suffisant pour vivre et j'ai dédié tellement, tellement, tellement de temps à ce podcast. J'aurais pu me dire que le deuil périnatal, c'était une partie de ma vie. Là, en faisant le podcast, parce que je l'ai vécu, mais là en faisant le podcast, c'était pas seulement une partie de ma vie, ça devenait quasiment toute ma vie professionnelle. Je le regrette pas. En revanche, là je crois que j'en suis arrivée à un point où j'ai besoin de valoriser financièrement ce travail. Et peut-être que si j'arrive à m'en sortir, à en dégager un revenu, on va dire, pas mon revenu principal, mais en tout cas quelque chose qui me permet d'y voir un peu plus clair d'un point de vue financier, je pourrais quand même continuer quelques épisodes gratuits. C'est aussi ça le but. Qu'est-ce que je voulais vous dire d'autre ? Insta, je vais m'en désengager petit à petit. Alors il y a peut-être des moments où je serai très présente, des moments où je serai moins présente. mon désengagement va se situer peut-être dans ma manière de répondre aux messages, de répondre aux commentaires. J'y passerai beaucoup moins de temps. Je vais continuer de poster des choses en rapport avec les épisodes. Je suis de moins en moins à l'aise avec la plateforme Meta, donc Facebook, Instagram, etc. Mais je ne ferme pas le compte, déjà parce qu'il y a énormément de contenu dessus, du contenu, comme je l'ai dit, qui est partageable auprès de vos proches. Je sais qu'il y a certains posts qui ont été largement relayés. Et puis par ailleurs, je sais que c'est un espace de rencontre pour beaucoup d'entre vous. Donc c'est pas parce que moi je vais y être moins présente qu'on peut pas laisser cet espace de rencontre, d'échange, sous les postes. Vous pouvez continuer de créer des liens, de poser vos questions, parfois de répondre aux questions des autres. Et pour moi c'était important de continuer cela. Si vous avez besoin de me contacter, en fait la plateforme Substack le permet aussi. Il y a une fonction de chat également et je poste régulièrement des petits messages. Mais pour moi, j'arrive à davantage mettre cette plateforme à distance, j'y passe moins de temps et je fais tout pour ne pas tomber dans une addiction qui serait très très néfaste pour ma santé mentale. Les épisodes des saisons 1 à 4, qui représentent quand même une centaine d'épisodes, une centaine d'heures de contenu, c'est pas rien, vont basculer sur Substack. Dans le meilleur des mondes, tout serait gratuit. Tous les épisodes resteraient gratuits parce que j'estime que voilà, c'est un peu un service que je rendais en les laissant comme ça en libre accès, mais c'est pas un service que je me rendais à moi parce que ça m'a obligée à bosser comme une folle, à toujours fournir plus pour essayer de trouver des sponsors et ce n'est plus tenable. Je ne sais pas quoi vous dire d'autre à part merci. Merci à vous d'être là, merci aux personnes qui soutiendront le podcast et qui soutiendront mon travail en souscrivant des abonnements. Voilà, je ne vais pas devenir riche grâce à ça. Bien loin de moi cette idée d'ailleurs. Dites-vous que sur 10 euros, il y a quand même des frais de plateforme, des frais de... de paiement en ligne, et il y a quand même une vingtaine de pourcents d'ursaf quand même. Mais moi, disons que ça me permettra d'aborder la suite et les mois à venir plus sereinement, sans risquer de tomber de nouveau dans une phase d'épuisement physique, émotionnel, psychique, très intense. Ce qui m'est arrivé, en fait, parce que... Le deuil périnatal reste en plus un sujet très compliqué et voilà je suis pas là bénévole d'une association à me dire j'ai mon travail et à côté de ça je fais quelque chose d'autre. En fait le deuil périnatal est devenu véritablement mon travail et moi c'est quelque chose qui me tient à coeur que je veux faire de la manière la plus humble et la plus respectueuse possible de vos bébés, de vos histoires, de vos parcours. et c'est pour ça en fait que là j'ai pris ce virage pour revoir podcast. En tout cas, merci à vous. Je voulais vous dire que la newsletter, les éditions avec du contenu inédit vont arriver dès la semaine prochaine avec un entretien avec Angie qui est la maman d'Eden. Angie qui est la maman d'Eden qui a écrit un très joli... Livre sur le sujet avec Romane aussi qui est la grande sœur de deux petites jumelles qui sont décédées in utero et qui a créé un spectacle sur le deuil périnatal qui va être présenté à Paris mi-octobre. Et puis dans les épisodes à venir, il y a les épisodes avec Marie, la maman de Nora et Suzanne, des épisodes bonus que je n'avais pas encore mis en ligne. Il va y avoir le parcours aussi de Jeanne, la maman de Louis, d'autres parents également et des épisodes hors série avec... Petite Émilie, j'ai hâte de vous faire découvrir tout ça et de partager tout ça avec vous. Je vous dis à très bientôt et pour du contenu inédit et d'autres manières de parler de deuil périnatal et d'autres ressources pour lever le voile sur le deuil périnatal, c'est sur la plateforme Substack, au revoir.podcast.substack.com que ça se passe. Je vous dis à très vite. Forcément, quand on a l'habitude d'écouter des podcasts, d'avoir accès à du contenu gratuit, on a du mal à se défaire d'une habitude et d'avoir le réflexe de payer. Moi, ce que j'aimerais dire, c'est que pendant cinq ans, tous ces épisodes, ils ont été en libre accès, ils ont été gratuits. Et la gratuité, je vois ça un petit peu comme une porte grande ouverte. Mais il ne faut pas voir l'abonnement payant comme une porte complètement fermée. Je le dis et je le redis, c'est pas pour faire ouin ouin, la vie est dure, voilà, c'est juste une réalité, c'est que dans cette phase que j'ai traversée pendant ces derniers mois, et que je traverse encore, qui est faite de beaucoup beaucoup de doutes, de tergiversations pour accéder à la solution qui me semble la plus viable, à travers toutes ces décisions que je devais prendre. J'ai beaucoup beaucoup beaucoup douté, j'ai perdu beaucoup confiance en moi, en ma capacité à prendre les décisions justement qui étaient les plus adéquates et il y a une petite partie de moi-même qui ne peut pas s'empêcher de dire bah oui mais en fait si t'avais fait plus, si tu t'étais davantage mobilisé pour trouver un sponsor etc etc. Mais en fait... clairement j'y ai passé des heures à couper en plus les cheveux en quatre, à me dire faut que je mette ça en place pour atteindre tant d'écoutes par mois, pour que les sponsors puissent estimer que oui c'est un chiffre qui est assez honorable, etc. Et en même temps il y avait aussi le côté, bah oui mais combien je peux réclamer, et si je réclame ça, est-ce que ça vaut le coup ou pas, puisqu'il ne s'agit pas non plus d'avoir un sponsor juste pour avoir un sponsor. Si on n'est pas bien payé, ça ne permet pas de produire du contenu dans de bonnes conditions. Et de proposer cet abonnement, ça me permet de valoriser ce qui a été déjà fait et surtout de dégager du temps, de me dégager de ma charge mentale, cette question du sponsoring, parce que je n'ai plus envie d'y penser. Parce que je n'ai pas non plus envie de vendre le podcast en mettant tout le temps en avant des aspects ultra positifs, ultra marketing auprès de personnes qui parfois n'y connaissent rien au deuil périnatal, qui dans leur réponse me renvoient aussi leur frayeur par rapport à cette problématique, ce qui n'est pas toujours évident à recevoir. et je me dis ok, donc en fait la question de l'argent, eh bien il y a certes cet abonnement qui est payant, mais... grâce au temps que je dégage de ne plus me soucier de ça, puisque c'est ma décision et je ne reviendrai pas dessus et je n'irai pas chercher d'autres sponsors, et bien d'avoir ma charge mentale un petit peu plus légère, ça me dégage du temps pour faire d'autres choses, et notamment de développer cette newsletter et de développer l'écrit et surtout de continuer à mettre en ligne les épisodes de la saison 5. et si j'arrive à... dégager de l'argent de pouvoir vous proposer peut-être d'autres épisodes dans le futur des épisodes qui ne sont pas encore enregistrés voilà c'est un arbitrage que j'ai fait à un moment donné, je ne ferme pas la porte à mes auditeurs, à mes auditrices et voilà l'accès payant c'est aussi se tourner vers un autre modèle économique et réfléchir à la suite d'une autre manière en fait, tout en étant complètement libéré d'indicateurs indicateurs. qui montrerait que oui, investir dans Revoir Podcast, c'est un bon investissement marketing, parce qu'en fait, c'est aussi le nœud du problème, le cœur du problème, je n'ai pas envie de parler du podcast de cette manière pour attirer des personnes. Cela dit, je tiens à remercier en fait l'association Petite Émilie, qui m'a fait confiance pour les hors-série, il y en a d'autres qui sortiront, et aussi et surtout Sandrine Lebrun. du centre de formation d'accompagnants, accompagnantes périnatales en vol et matrescence, parce que Sandrine, c'est la première et c'est la seule qui m'a tendu véritablement la main en sponsorisant le podcast en début de saison 5. et d'ailleurs on avait aussi fait un partenariat elle a sponsorisé, enfin en tout cas son entreprise a sponsorisé deux épisodes de la saison 4 qui du coup vont rester en libre accès c'est le parcours de Marie, solo et entourée d'amour en deux parties. Donc ça, je suis très contente de pouvoir les laisser en ligne. Et également la mutuelle Nostrum Care avec qui j'avais enregistré un entretien en partenariat avec Leslie Lucien qui est d'où là. Mais de revenir sur mon état d'esprit et sur le fait que j'ai besoin d'alléger ma charge mentale et de pouvoir penser au podcast non plus en termes de... contraintes de comment je vais m'en sortir mais de me dire voilà je mets ça en place, les gens vont être je l'espère au rendez-vous, peut-être pas mais en tout cas il y a ça que j'ai envie de mettre en place, il y a des entretiens déjà que j'ai menés qui feront l'objet de newsletters des sujets sur lesquels j'ai déjà réfléchi pour lesquels j'ai déjà pris des notes et puis dites-vous aussi que dans les choses qui sont et qui restent gratuites c'est que les personnes inscrites à la newsletter même pour la version gratuite ... recevront dans leur boîte mail un petit aperçu du nouvel épisode en ligne. Ils auront également le début des newsletters payantes, donc avec déjà quelques petites ressources aussi en plus. Et Tania, qui est à l'origine de l'identité graphique du podcast, avec elle, je vais continuer de travailler sur le site web. Donc il y aura aussi des articles qui renverront à tous les épisodes, des articles thématiques. C'est aussi beaucoup, beaucoup de travail, en fait, et c'est quelque chose que j'ai pas envie de laisser sur le bas-côté en me disant j'ai pas le temps, là, faut que je trouve un sponsor, c'est trop de pression, et je n'en veux plus, et voilà, je pense que le podcast, il mérite aussi que je puisse me dégager du temps pour proposer d'autres types de contenus qui me conviennent mieux, là, maintenant, parce qu'il y a aussi plein d'aspects sur lesquels je doute beaucoup, et j'ai peur de revenir sur des décisions, mais... Ça, je n'y reviendrai pas. Et dites-vous aussi qu'à travers ce contenu, payant ce type d'abonnement, j'ai aussi essayé de trouver le prix le plus juste. C'est important pour moi d'être honnête avec vous, de vous dire ce qui m'a traversée, de vous expliquer le pourquoi du comment, et surtout de ne pas vous prendre par surprise. Là, jusqu'au 31 octobre, l'abonnement annuel est à moins 50%, donc 32,50€. le temps qu'il y ait plus de contenu payant en archive et que tous les épisodes soient mis en privé. À partir du moment où il y aura un petit stock de newsletters payantes, qu'il y aura plus de contenu disponible payant, l'abonnement passera à 65 euros par an, ce qui fait en fait moins de 10 euros par mois, l'abonnement mensuel étant à 10 euros. Et j'ai aussi mis en place un système d'abonnement de groupe. Donc si vous avez envie, avec un proche, une proche, avec un soignant, une soignante que vous connaissez bien, avec des personnes que vous avez rencontrées sur les réseaux sociaux, avec qui vous échangez aussi dans des groupes de parole, etc. De vous dire, voilà, on peut s'inscrire à trois et avoir une réduction sur l'abonnement annuel. Il y a aussi une offre de groupe et j'essaierai ponctuellement aussi de faire des petites réductions pour que chacun, chacune puisse... puissent avoir accès à tout ça et que la question économique soit moins un frein pour vous. Si vous êtes un ou une proche, vous pouvez aussi offrir cet abonnement à une personne de votre entourage qui vient d'œil périnatal. Voilà, bon bah, on va y avoir encore un bon petit monologue parce qu'il n'y a pas de doute, quand même, j'aime beaucoup parler. J'espère en tout cas que même si c'est un monologue, quelque part il y a un dialogue qui s'établit entre vous. et moi, et que j'ai anticipé le plus possible vos questionnements par rapport à la suite d'Au Revoir Podcast. En tout cas, pour moi, c'est une aventure qui continue, c'est une aventure qui m'anime depuis 5 ans, c'est une aventure qui ne s'arrêtera jamais complètement, puisque de toute manière, voilà, là je me laisse encore un an, et on verra, c'est peut-être pas la fin, je sais pas, on verra ce que l'avenir me réserve. Je... Je vous envoie tout mon soutien à celles et ceux qui sont vraiment dans l'œil du cyclone, on va dire, au cœur de la tornade, au cœur de la tempête. Je pense vraiment beaucoup à vous et je vous embrasse. et n'oubliez pas aussi que même si je serai moins présente sur Insta, il y a quand même plein de personnes formidables qui continuent de faire un super travail sur Insta, des personnes formidables aussi qui commentent les posts d'Au revoir podcast et avec qui vous pouvez... bien entendu échanger en commentaire vous savez tout je vous dis maintenant à très vite je vous retrouve dès la semaine prochaine pour deux épisodes bonus avec Marie la maman de Nora et Suzanne un épisode sur un tatouage puisque ça fait longtemps que je n'ai pas alimenté la série des tatouages du deuil périnatal et un épisode avec un petit message qu'elle a envie de vous transmettre à vous qui vivez un deuil périnatal voilà je vous embrasse et je vous dis à très très vite pour la suite.