- Speaker #0
Bienvenue dans le podcast Aventurière de la vie, présenté par Christine Garry, coach positive certifié. Bonjour, bienvenue dans le podcast Aventurière de la vie. Ce mois-ci,
- Speaker #1
je reçois
- Speaker #0
Agnès. Elle a été nommée la fée de l'immobilier par ses clients. Écoutez,
- Speaker #1
vous allez voir pourquoi.
- Speaker #0
Bonjour Agnès, comment vas-tu ?
- Speaker #1
Bonjour Christine, écoute moi ça va très bien, merci.
- Speaker #0
T'as passé un bon week-end ensoleillé ?
- Speaker #1
Écoute oui c'était parfait, j'ai pu aller me balader, profiter de la nature et donc c'était très agréable ce temps de printemps enfin.
- Speaker #0
Ouais, ça fait plaisir. Peux-tu te présenter s'il te plaît ?
- Speaker #1
Alors, je m'appelle Agnès Veil et mes clients m'ont joliment surnommée la f... fête de l'immobilier. Donc, je travaille dans tout l'ouest parisien et pour dénicher des pépites et vendre de jolies maisons pour tous les gens qui me font confiance.
- Speaker #0
Bien. Et donc, avant de devenir la fête de l'immobilier, tu as fait un parcours avant. Donc... Tu m'avais dit que tu avais bien aimé faire du cheval. C'était une de tes passions, le cheval. Tu as fait du cheval depuis toute petite ?
- Speaker #1
Alors, j'ai commencé en fait à poney. Donc, je devais avoir 7-8 ans. Et puis ensuite, j'ai continué à double poney et ensuite à cheval à l'âge de 12 ans. Et c'était vraiment ma passion. Je passais ma vie dans les centres équestres, mes vagues. à m'occuper des chevaux, à aller admirer les cavaliers en concours. C'était vraiment très, très inspirant pour moi.
- Speaker #0
Une vraie passion que tu avais à l'âge enfant, ado et jeune adulte ? Oui.
- Speaker #1
J'ai moi-même participé à beaucoup de concours, sauts d'obstacles et cross.
- Speaker #0
D'accord. Donc, tu étais passionnée. engagée dans les concours.
- Speaker #1
Exactement. J'ai toujours été dans la compétition. Aujourd'hui, je ne fais plus de cheval parce que j'ai malheureusement eu un grave accident et j'ai failli rester paralysée à l'âge de 18 ans. Mais je fais toujours de la compétition aujourd'hui plutôt dans le golf.
- Speaker #0
Raconte-moi un petit peu cette histoire d'accident. Tu me disais que tes parents, ils n'allaient pas… te voir très souvent en compétition et que ce jour-là, ils sont venus te voir et je ne sais pas, est-ce que c'était un excès de confiance ? Qu'est-ce qui s'est passé ce jour-là en tout cas ?
- Speaker #1
Alors en fait, c'est vrai que mes parents ne venaient jamais me voir. Ils n'avaient jamais le temps, ils avaient d'autres choses à faire. Et moi, j'avais qu'une seule envie, c'est qu'ils soient fiers de moi et c'est qu'ils viennent me regarder, m'applaudir. C'était important pour moi. Et donc, ce fameux jour, ils sont venus et j'ai voulu tout donner. J'ai absolument voulu leur prouver que j'étais bonne dans ce sport, que je pouvais y arriver, que je pouvais être la première. Et donc, je suis allée très, très vite. J'ai enchaîné les barres beaucoup trop vite. Et au milieu du parcours. Mon cheval a pilé, j'ai fait un soleil et mon dos a tapé par terre. Je suis restée complètement KO. Mon rêve d'éblouir mes parents et de faire qu'ils soient fiers de moi s'est évaporé en 30 secondes. Je me suis retrouvée à l'hôpital pour quelques mois. Et ça, ça a été... Une aventure difficile, mais aussi riche en enseignement, en réflexion, en introspection, à travers la douleur, à travers une résurrection aussi. Parce que, comme je le disais,
- Speaker #0
je n'aurais pas essayé de rester paralysée.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Donc, une période où tu étais jeune adulte, une période où tu as dû, en tout cas… peut-être pas rester au lit, mais rester calme. Et du coup, tu me disais que ça t'a permis d'avoir du temps pour faire de l'introspection, pour penser un petit peu à tout ça.
- Speaker #1
Oui, à ce moment-là, on a eu un peu de temps. On a beaucoup de temps et donc on réfléchit aussi à beaucoup de choses, sur sa vie justement, sur ses envies, sur également est-ce qu'après je vais remonter à cheval ou non, je n'y retournerai jamais, et qu'est-ce que je vais faire qui va me passionner, des lectures aussi, puisque du coup on a du temps. Et moi ce qui m'intéressait déjà à cette époque, c'était le développement personnel. C'était aller plus loin, dépasser ses croyances limitantes, renforcer sa confiance en soi, tous les thèmes autour du développement personnel.
- Speaker #0
D'accord. Et du coup, qu'est-ce que tu as fait ? Donc après, une fois que tu t'es rétablie, tu as repris des études, tu as pris un job, tu étais dans quel type de... Et puis tes rêves, est-ce que ton rêve était à nouveau le cheval ?
- Speaker #1
Alors... Je ne voulais pas refaire de la compétition. Je suis remontée à cheval, et même beaucoup d'années après, mais uniquement en balade, tranquille, en vacances, avec des chevaux gentils que je connaissais. Je n'ai pas voulu prendre de nouveaux risques. Et donc, en parallèle, j'ai entamé des études dans la communication, parce que les grandes campagnes me faisaient rêver, les slogans. Et donc, au bout de deux ans, j'ai trouvé un poste de chef de publicité. Et donc, j'ai commencé mon parcours dans les grandes agences parisiennes en m'occupant de la production de toutes les campagnes, presse, radio, télé, affichage de grandes marques.
- Speaker #0
D'accord. Et donc, tu me disais qu'à vers 50 ans, on a eu… Assez. Alors, la crise de la cinquantaine, peut-être ? Je ne sais pas. En tout cas, tu vas nous expliquer un petit peu. Tu t'es remis en question et tu as voulu te changer de vie professionnelle.
- Speaker #1
Oui. Alors, en fait, tout ce qui est publicité, communication, c'est un métier de jones comme on dit maintenant. À 50 ans, je me suis sentie en tout cas trop vieille pour rester dans ce milieu. J'étais plus geek, il y avait toutes les nouvelles technologies qui étaient arrivées, et il y avait des petits jeunes qui avaient 25-28 ans, qui étaient beaucoup plus agiles que moi, et surtout qu'on mettait au-dessus de moi en termes hiérarchiques, et ça, ça ne me convenait pas du tout, parce qu'ils connaissaient soi-disant beaucoup mieux la vie que moi, alors qu'ils étaient beaucoup plus jeunes, et que j'avais 25 ans d'ancienneté, et du coup, ça, c'est assez difficile à supporter, et j'allais un petit peu de conflit en conflit. Et donc, je me suis dit non, ce n'est plus pour moi, j'arrête, je vais faire autre chose. Et donc, du coup, j'ai réfléchi pendant neuf mois, le temps de faire un bébé. J'ai fait un coaching de groupe qui était passionnant avec des personnes de différents horizons pour réfléchir à mes goûts, mes envies, ce que je ne voulais plus faire, ce que j'avais réalisé, où je voulais aller. Très, très passionnant, très riche aussi en rencontres humaines. Et toute cette réflexion m'a amenée à plusieurs projets. L'un d'eux était en fait de créer une agence matrimoniale pour seniors, mais à l'ancienne, parce que j'avais pas mal d'amis qui avaient 65, 68, 70 ans, mais qui n'étaient pas du tout de la génération des réseaux sociaux, qui ne savaient pas faire, qui n'avaient pas envie de se mettre en avant, qui voulaient des rencontres authentiques. et qui étaient malheureux aussi d'être seules. Et donc, je me suis dit que j'allais les rencontrer, échanger avec eux, avoir une vraie discussion. Et puis, en connaissant un peu leur parcours de vie et leurs envies à venir, essayer de faire des matchs pour leur permettre de rencontrer la personne qui allait les accompagner jusqu'à la fin de leur vie, en tout cas, ce qu'on souhaite. Et donc, j'ai pas mal réfléchi sur ce projet. Mais bon, il avait un certain coût pour les personnes qui n'étaient pas forcément prêtes à le mettre. Et d'autre part, il fallait aussi que je crée un fichier suffisamment large pour arriver à présenter des bonnes personnes à chacun. Et ça, ce n'était pas évident, ça allait me prendre beaucoup de temps et pas facile. Et en plus, c'était aussi une obligation de moyens et pas de résultats. et je ne voulais pas non plus décevoir les gens.
- Speaker #0
Un modèle économique finalement peut être un peu compliqué. exactement et du coup par rapport à un bilan de compétences que tu aurais fait en individuel avec un coach qu'est-ce que ça t'a apporté de réfléchir 9 mois donc c'est beaucoup plus long, tu me disais que c'était le temps de faire un bébé effectivement et de le faire en groupe quelle est la différence du coup,
- Speaker #1
qu'est-ce que ça t'a apporté la différence t'a peut-être pas testé l'autre mais en tout cas qu'est-ce que tu en penses alors si le groupe match si le groupe s'entend ça crée vraiment une réelle dynamique, une solidarité incroyable, énormément d'idées puisqu'on fait des brainstormings régulièrement. Et en fait, les personnes qui sont en phase, c'est des groupes de 12, donc chacun apporte un petit peu une pierre, son idée de comment cette personne te voit, ce qu'elle a. ce qu'elle verrait comme chemin pour toi. C'est très, très riche en échange, en enseignement, en personnalité. Ça t'ouvre plein, plein de voies parce qu'il y a plein de personnalités différentes. Et c'est complètement autre chose que de faire un bilan de compétence en one-to-one, juste avec une personne et qui, en plus, ne te correspondra pas forcément, je dirais, émotionnellement parlant.
- Speaker #0
En tout cas, c'est l'intelligence collective qui t'a porté durant neuf mois.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
Et du coup, bien sûr, on va parler de ton job actuel, mais du coup, tu as terminé cette réflexion sur ta transition. Tu as imaginé peut-être faire une agence matrimoniale et puis finalement, tu as été vers l'immobilier. Tu nous raconteras un petit peu. Mais du coup, comment tu as géré ? Parce que du coup… C'est une reconversion, tu n'avais pas forcément d'expérience dans ta nouvelle profession, faire de l'immobilier. Comment tu as géré la confiance ? Est-ce que tu as eu le syndrome de l'imposteur ? Comment ça s'est passé ?
- Speaker #1
Alors non, je n'ai pas eu trop le syndrome de l'imposteur. En fait, moi j'avais vraiment envie d'avancer selon mes propres méthodes, mes propres envies. ma propre expérience, de ma manière. J'avais vraiment envie d'avoir cette intention et de la mettre en œuvre. Évidemment, je me suis formée, parce que je ne me suis pas lancée comme ça du jour au lendemain. J'ai échangé avec beaucoup de personnes. J'ai déjà en moi, depuis toujours, cette envie de partage, d'aider les gens. d'être marchande de bonheur. C'est comme ça, en fait, que je me définis. Rendre les gens heureux, pour moi, c'est important. Et du coup, je voulais vraiment tendre vers ça. Et ma confiance s'est faite petit à petit. Comme je te le disais, je me suis beaucoup intéressée et inspirée du développement personnel. J'ai fait des séminaires avec des grands coachs qui m'ont portée, poussée, révélée, dépassée ses croyances limitantes. J'ai pu aller faire le séminaire d'Anthony Robbins à Londres qui était un moment juste waouh, complètement incroyable.
- Speaker #0
Raconte-nous, parce que c'est un événement effectivement que tout le monde ne vivra pas forcément dans sa vie, mais qui est assez incroyable. Raconte-nous un petit peu.
- Speaker #1
Le séminaire d'Anthony Robbins, moi je l'ai fait à Londres, et c'est dans des immenses docks. Il y avait plus de 10 000 personnes, et c'est quatre jours où tu ne dors pratiquement pas, c'est toute la journée plus une partie de la nuit, et il y a une énergie de dingue, tu danses, tu chantes, tu ris, tu pleures. Toutes les émotions y passent. Et c'est vraiment sur dépasser tes croyances limitantes, personnelles, professionnelles. Et le point d'orgue de ce séminaire, c'est la marche sur le feu. Et donc, Anthony te pousse pour te dire que tout est possible. Et donc, la fin du séminaire se passe dehors. Et tu as des braises incandescentes que tu dois traverser pieds nus. et on te dit que tu peux le faire et que tu vas pas te brûler les pieds jusqu'à la dernière seconde jusqu'au moment où tu es devant les braises Je te dis j'y vais, j'y vais pas, je vais me faire mal, etc. Et tu y vas. Et tout se passe bien. Et on te dessine.
- Speaker #0
Comment tu expliques que tu arrives à surmonter ces peurs ? Parce que la peur du feu, c'est presque une peur qui est liée à la survie. Donc, comment tu peux expliquer un petit peu comment tu as surmonté ces peurs ? Il y a la confiance en l'autre, mais souvent ça ne suffit pas.
- Speaker #1
En fait, tu es... Tu es conditionné, c'est-à-dire que pendant le séminaire, tu fais tout un travail de confiance, tu dis à ton cerveau que tu vas pouvoir y arriver, que rien n'est impossible, que tout est faisable. Donc, c'est tout un travail petit à petit, ça ne se fait pas en cinq minutes. Et puis ensuite, tu as aussi une préparation quand même physique, dans le sens où avant d'arriver à ce chemin de braise, tu marches pendant un kilomètre pieds nus sur de la dalle. très très froide et donc du coup tu anesthésies en quelque sorte un petit peu aussi le pied et donc réellement tu ne sens rien c'est-à-dire que si alors il y a aussi une méthode pour avancer sur les braises en même temps ça ne fait pas non plus 800 mètres il y a quand même 20 pas 20 à 30 pas à faire sur les braises pour traverser mais bon on te dit à quelle cadence il faut y aller qu'il ne faut pas t'arrêter au milieu tu as des instructions très précises pour que cette expérience soit un succès.
- Speaker #0
D'accord. Donc, c'est le conditionnement et puis la confiance en la méthode et en le coach. Ce n'est pas très joli à dire, mais…
- Speaker #1
Mais c'est fantastique. Ce séminaire, c'est vraiment… C'est un des plus beaux moments de ma vie. J'en garde un souvenir incroyable. C'est galvanisant. Tu rencontres aussi des gens formidables. tous les pays, c'est traduit en 14 langues, c'est complètement incroyable.
- Speaker #0
Et comment ça t'a aidé, ce séminaire-là, puis les autres, puisque tu dis que tu en as fait d'autres, puis tout le développement personnel que tu as fait depuis le fait que tu es jeune adulte, comment ça t'a aidé à switcher de métier, puisque finalement tu es passé de la communication, après tu as fait cette réflexion pendant 9 mois, 1 an, et puis après tu as switché vers ton nouveau métier ? l'agent immobilier. Comment ça t'a aidé, ce développement personnel, ces différents coachings ?
- Speaker #1
Surtout, ça m'a aidé à me dire, fais-toi confiance, va au bout de tes rêves, n'écoute pas les autres, parce que tu auras toujours des gens qui te diront, ne fais pas ça, ou c'est trop tôt, ou c'est trop tard, ou il y a trop de concurrence, ou tu n'y arriveras pas, ou en fait, qui essayent de te décourager. parce que ça leur renvoie à leur propre peur ou à leur propre croyance ou alors réellement, ils ont peur pour toi, c'est des gens bienveillants. Mais en fait, moi, ça m'a aidée à avancer sur mon chemin, à avoir confiance en moi, à me dire que je pouvais y arriver si je mettais toutes les chances de mon côté, si je développais tous les points positifs et les qualités que j'avais. et également des qualités de résilience, de persévérance. Ça m'a vraiment mis en avant énormément de choses qui étaient là, mais qui étaient un peu enfouies, et donc qu'il fallait remettre sur le dessus pour pouvoir avancer.
- Speaker #0
Tu as révélé certaines choses.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Et donc, la fée de l'immobilier ? Donc, raconte-nous, tu étais débutante, puis tu as eu confiance en toi, tu as développé ton business et puis tes clientes, maintenant, t'appellent la fête d'immobilier.
- Speaker #1
Exactement. Donc, ça fait maintenant six ans que j'ai lancé mon activité. Bon, la première année, comme toutes les années d'entrepreneur, est toujours compliquée parce qu'il faut se faire connaître, il faut effectivement que les premiers clients te fassent confiance, ensuite te recommandent. Il faut communiquer, être visible, prouver ce que tu vaux, etc. La première année, c'était un petit peu difficile. Et puis ensuite, ça a démarré. Les personnes ont vu mon professionnalisme, mon implication, mon envie de m'occuper de leur bien comme si c'était le mien, de faire vraiment quelque chose de personnalisé, de travailler main dans la main. et de m'impliquer à 1000% et du coup les clients ont commencé à m'appeler vous êtes une fée, c'est incroyable, Agnès, vous êtes fantastique, vous avez réussi ce que les agences n'ont pas forcément réussi à faire et donc plusieurs clients m'ont surnommé la fée de l'immobilier et comme j'ai trouvé ça très joli, je l'ai repris à mon compte en fait. et j'essaye du coup de mettre un petit peu de magie sur toutes mes transactions, de mettre des paillettes dans les yeux de mes vendeurs, de mes acquéreurs, voilà. D'accord.
- Speaker #0
Est-ce que tu peux nous raconter une belle histoire, une de tes aventures immobilières, par exemple, que tu voudrais partager avec nos auditeurs, nos auditrices ?
- Speaker #1
Alors, j'en ai plein, parce que vraiment, c'est un projet qui est fait d'aventures… émotionnel et des personnes que je connaissais pas du tout au départ deviennent finalement des amis des gens qui me recommandent des gens qui m'invitent à dîner chez eux, qui m'invitent à un barbecue enfin bon qui me présentent leurs enfants donc c'est assez génial et donc bon bah je vais en prendre une comme ça au hasard pour le coup qui est une personne c'était ma plus grosse vente qui m'a confié un immeuble à vendre dans Paris Et en fait, cet immeuble appartenait à son grand-père et donc il l'avait légué. Et c'est une personne que j'avais rencontrée dans mon ancienne carrière professionnelle. C'était quelqu'un avec qui je travaillais dans la communication et avec qui j'étais un petit peu perdue de vue. Et puis il a vu ce que je faisais, il m'a appelée, il m'a dit voilà Agnès, j'aimerais qu'on déjeune ensemble, je voudrais te parler d'un projet. Et il m'a parlé de ce projet de vente d'immeubles et il m'a dit je sais de quoi tu es capable, je veux que ce soit toi qui t'occupe de le vendre. Et à ce moment-là, j'ai eu très peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas y arriver, de sa confiance que je me suis dit, waouh, en fait, il voulait que ce soit moi. Et puis, au début, j'ai refusé. Et puis, il a insisté, il m'a dit, écoute Agnès, tu réfléchis deux, trois mois, on se revoit et puis go, on y va. Et donc, je l'ai revu. Il m'a confié son immeuble à vendre. Alors, j'ai appris énormément de choses. J'ai fait une montée de compétences incroyable. Et finalement, en trois mois seulement, ce qui est quand même très, très peu, j'ai trouvé l'acquéreur. Et on a signé la vente de l'immeuble peu de temps après. Et on a été chez le notaire. c'était vraiment une super aventure une jolie histoire on s'est tombé dans les bras le champagne en pleurs c'était vraiment où est une très jolie histoire quelque chose qui me reste aujourd'hui comme quoi encore une fois si on veut on peut et on peut dépasser ses croyances limitantes et on peut faire les choses même si on pense que non on peut pas voir voilà ouais ce qui est ce qui est drôle c'est que lui il a fait confiance et que toi
- Speaker #0
La première fois, tu as eu peur, en fait. Tu n'avais pas la confiance que lui, il t'a donnée.
- Speaker #1
Non, non. Non, non, parce qu'un immeuble, j'en avais jamais vendu. Et donc, vendre une maison, vendre un appartement, vendre un studio, bon, ça, je le fais tous les jours, on va dire. Mais un immeuble, c'était quelque chose d'énorme. Oui,
- Speaker #0
c'était une grosse sortie de zone de confort par rapport à les autres ventes.
- Speaker #1
Exactement, mais finalement c'est la même chose si on fait bien son job si on est sérieux, professionnel compétent et si on se donne à fond, on arrive au même résultat
- Speaker #0
Super Bah écoute la fête d'immobilier c'est très joli en tout cas
- Speaker #1
Oui, moi j'aime beaucoup aussi
- Speaker #0
J'ai oublié de te poser la petite carte du jeu de cartes, carte plus, au début. Alors, je crois que je vais le faire maintenant.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Je vais te tirer une carte. Donc, c'est un jeu d'affirmation positive. Et la carte, elle dit, je peux exploiter ma source de bonheur intérieure chaque fois que je le souhaite.
- Speaker #1
Oui. Qu'est-ce que ça m'évoque ?
- Speaker #0
Ouais, parce que c'est une carte parmi 50.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Alors... Est-ce que ça te dit quelque chose ?
- Speaker #1
Alors, je dirais que ma source de bonheur intérieure, elle est connectée à l'extérieur. Et l'extérieur, pour moi, ce qui m'amène du bonheur, ce qui m'amène à être zen et à être bien, moi, c'est la nature. Pour moi, c'est hyper important de pouvoir marcher dans une... de pouvoir sentir les fleurs, les odeurs, d'aller ramasser des champignons, de voir les différents arbres. Ça, c'est une chose. Et puis, une autre chose qui, moi aussi, m'apporte vraiment une source de bonheur et une paix intérieure, c'est la montagne. C'est mon élément. C'est d'entendre le glouglou des torrents. C'est d'aller marcher dans les prairies, dans les crêtes, de sentir l'odeur de la montagne, des sapins, toujours autour de la nature, de voir la neige. Voilà. C'est vraiment, pour moi, une connexion. intérieur,
- Speaker #0
extérieur et c'est mon bonheur c'est la montagne qui te ressource ou les promenades dans la nature qui te permettent de te ressourcer ?
- Speaker #1
oui, les deux c'est vraiment la nature la montagne,
- Speaker #0
les deux se rejoignent mais c'est vraiment mes deux éléments tu m'avais parlé que tu avais fait de la compétition étant jeune et que maintenant tu continues tu es une golfeuse Et que donc, tu continues, je crois, à faire de la compétition du coup en golf. Oui. Et j'ai une question par rapport à la confiance en soi, parce que j'en ai parlé. Mon mari est un golfeur aussi et du coup, je lui ai parlé un petit peu de ça. Puis moi, je l'ai remarqué parce que j'ai moi-même fait du golf. Et actuellement, j'en fais beaucoup moins. Mais qu'est-ce que tu penses de la confiance en soi en golf ? Parce que j'ai l'impression que quand on gagne, on est super. Quand on rate deux, trois fois des trous, après, on est complètement down. Quel est ton sujet là-dessus ?
- Speaker #1
Alors, le golf, c'est vraiment une leçon d'humilité. Et on dit toujours que c'est une belle balade gâchée par une petite balle blanche. Et c'est vraiment ça. Et la confiance en soi au golf, c'est à chaque fois... Il faut s'y remettre, il faut recommencer, il faut avoir fait 3, 5, 7 balles d'affilée, des bonnes balles pour retrouver sa confiance. Et ça va aussi vite, je dirais, dans un sens que dans l'autre d'ailleurs. C'est assez incroyable parce que j'ai encore joué. Du coup, samedi, j'ai fait une compétition. Et d'ailleurs, j'ai gagné au tirage au sort 3 nuits à Marrakech.
- Speaker #0
Ah,
- Speaker #1
super ! Donc génial, ouais, super ! Mais par contre, j'ai très mal joué. Le terrain était dans un état lamentable. Mais outre ça, je n'avais pas joué beaucoup cet hiver. Et ça a été très difficile de prendre confiance en moi et de me dire que j'allais réussir à faire des beaux coups et que j'allais réussir à décoller. Je n'y arrivais pas. Et plus ça allait, moins je jouais bien. Et donc, c'est fichu. Une fois que la confiance en soi part. au lieu de se dire je vais faire mieux je vais y arriver mon prochain coup va être le bon c'est l'inverse qui se passe dans son cerveau et du coup on joue de plus en plus mal et qu'est-ce qu'il faudrait alors parce que bon samedi c'était comme ça mais samedi prochain ça pourrait être pareil donc qu'est-ce que qu'est-ce
- Speaker #0
serait la méthode magique pour retrouver sa confiance alors que que tu viens de planter ta balle elle est perdue dans le trou t'as perdu ton truc qu'est-ce que qu'est-ce que tu pourrais mobiliser pour pour pour faire le trou suivant, beaucoup mieux du coup, et pas te faire emporter par ton cerveau.
- Speaker #1
Alors déjà, je pense qu'il faut se dire, bon ok, le trou précédent, ça y est, je l'ai terminé, je ne pourrai rien y changer, on l'oublie. Et du coup, on repart sur complètement du positif. C'est toujours pareil, dire à son cerveau, allez, là, la balle que je vais faire, je vais me concentrer, je ne vais pas trop penser justement. mais ça va être une belle balle, je repars mieux qu'avant, vraiment occulter tout ce qui s'est passé avant, faire comme si on redémarrait à ce trou-là et en étant complètement ouverte et complètement dans le je vais faire une belle balle, je vais y arriver, ça va bien se passer. C'est vraiment du mindset, c'est vraiment un peu de l'intox dans son cerveau.
- Speaker #0
C'est un peu pareil dans l'entrepreneuriat parce que tu parlais de vente d'immeubles, mais il y a des fois, en ce moment, il y a quelques contraintes bancaires, etc. La période, les taux sont un peu hauts, l'économie est un peu compliquée. Donc, il y a des périodes où, effectivement, on fait des belles ventes, on rencontre des belles personnes, c'est sympa. Et puis, il y a d'autres fois où pendant X temps, on a des rendez-vous qui ne marchent pas. Donc, c'est un peu comme quand tu fais du golf, finalement. Premier trou, c'est super. Et puis après, trois trous d'après. Ça marche pas, donc c'est un... Un petit peu pareil, l'entreprenariat, qu'en penses-tu ?
- Speaker #1
Oui, c'est vrai, l'entreprenariat, je dirais que ce n'est pas un sprint, mais c'est vraiment un marathon. C'est l'image qui me vient. Et il faut vraiment remettre son cœur à l'ouvrage tous les jours. Rien n'est jamais acquis. Il faut être, ce que je disais, tenace, persévérant, résilient. Et puis se dire qu'aucun jour n'est pareil. Je pense aussi qu'il faut être dans l'échange, rencontrer du monde, etc. Parce qu'entrepreneur, on est souvent seul. Donc, c'est bien de partager, de rechercher des idées, des encouragements, etc. Pour quand on est vraiment dans le creux, on va pouvoir remonter.
- Speaker #0
D'ailleurs, ça me permet de… Dire bonjour à toutes les entrepreneuses de Neuilly qui nous écoutent. On s'est rencontrées via, et on se voit régulièrement, via ce réseau qui est les entrepreneuses de Neuilly. Donc bonjour à nos auditrices de Neuilly. Nous arrivons vers la fin. La question habituelle, qu'est-ce que pour toi une aventurière de la vie ?
- Speaker #1
Alors, une aventurière de la vie, c'est vraiment se dépasser, oser aller plus loin, aller chercher ses rêves. Et ça peut être... Ça peut être une aventure sportive, ça peut être une aventure associative, ça peut être une aventure intrègue, un voyage sur Mars, ça peut être quelque chose d'extrémiste, c'est vraiment aller chercher plus loin, aller chercher quelque chose. À travers, oui, une vision, une idée.
- Speaker #0
Et la dernière question, est-ce que tu aurais un mantra, une phrase que tu aimerais partager avec nos auditeurs et nos auditrices ?
- Speaker #1
Alors oui, il y a une phrase que j'aime bien d'Oscar Wilde qui dit qu'il faut viser la lune pour atterrir dans les étoiles. Et j'adore cette phrase parce qu'effectivement... Ben oui, il faut viser haut, voilà, pour être haut.
- Speaker #0
Pour réussir ses objectifs.
- Speaker #1
C'est ça, pour réussir ses objectifs, pour atteindre son but.
- Speaker #0
Merci beaucoup Agnès.
- Speaker #1
Merci beaucoup Christine.
- Speaker #2
Merci Agnès pour cette interview. toutes les coordonnées d'Agnès dans les commentaires du podcast. Concernant les prochains treks, le trek d'octobre, Aventurière de la vie, est complet. Mais je vous propose le trek Aventurière de la vie de novembre, du 7 au 13 novembre, dans le Djebel Sarro, qui est une belle chaîne de montagne. Le trek sera désert et montagne à partir de Ouarzazate. Retrouvez toutes les informations sur le site www.aventurierdenolavie.com Je vous souhaite une très bonne fin de journée et je vous dis à très bientôt sur le podcast Aventurier de la Vie.