- Speaker #0
Salut Jacques !
- Speaker #1
Bonjour Philippe ! Bienvenue pour ce neuvième volet de Beatles Trats,
- Speaker #0
le podcast qui décrypte les chansons des faves fortes. Dans cet épisode avec Jacques Volcouve, le grand spécialiste des Beatles, nous allons découvrir ce qui se calte derrière Sexy Sadie et Dieu sait s'il y a des choses à dire sur ce véritable règlement de compte harmonique signé John Lennon et extrait du double album blanc. Sorti en 1968, c'est John qui chante, mais c'est Paul qui lance les hostilités au piano.
- Speaker #2
You made a fool of everyone Sexy city Sexy city You broke the rules And laid it down for all to see The world is waiting just for you
- Speaker #3
Dexy Sandy
- Speaker #2
Oh, how did you know Six Sandy Get yours yet However big it is you are
- Speaker #0
Avant de parler de la chanson proprement dite « Sexy Sadie » , quelques explications Jacques sur le double album blanc dont elle est extraite, le premier et seul album double des Beatles.
- Speaker #1
Oui, cet album blanc dont le véritable titre est tout simplement « The Beatles » est l'unique et seul double album de la discographie des Fafors. La question était sur toutes les lèvres, les Beatles peuvent-ils faire mieux que Sgt. Pepper ? Non. La réponse est tombée le 22 novembre 1968 avec la sortie de leur nouveau disque. Une œuvre doublement étonnante, d'abord par sa présentation, une pochette surprise toute blanche, avec juste un The Beatles en relief, à peine lisible, et un numérotage particulier à chaque pochette.
- Speaker #0
Ce qui est curieux, c'est qu'on dit toujours le double blanc, en fait c'est The Beatles.
- Speaker #1
Oui, mais c'est vrai que même eux, je crois qu'ils parlent du double blanc.
- Speaker #0
Alors le contenu.
- Speaker #1
Oui, la première surprise était quantitative, 30 titres. Et sur le plan qualitatif, vraiment, il allait y en avoir pour tout le monde et pour tous les goûts. Alors, vraiment mieux que Sgt. Pepper, autre chose plutôt. Mais il fallait s'y attendre, parce que les Beatles, groupe en perpétuelle recherche, n'allaient jamais sortir, ou n'avaient jamais sorti un album qui ressemblait au précédent. Et franchement, ce n'est pas en 1968, année de toutes les révoltes, de tous les changements qu'ils allaient s'y mettre. Ils avaient finalement décidé de sortir un double album, c'était certainement pour remplir leur contrat vis-à-vis d'IMI.
- Speaker #0
Alors contrat rempli s'il en fut évidemment. Alors cette pochette en immaculée conception, pas vraiment dans le style Beatles, surtout un an et demi après celle de Sgt Pepper, très colorée et... ô combien chargé de symboles.
- Speaker #1
Et oui, côté pochette, on peut comprendre qu'après la couverture hyper chargée de Sgt Pepper et celle un peu smartiste de Magical Mystery Tour, les Beatles allaient et avaient cherché à faire simple, dépouillé, nu, et ce jusqu'à l'excès, au point de pousser dans la foulée jusqu'à l'économie d'un titre, celui d'un album blanc ou d'un double album blanc, n'ayant rien d'officiel. Certains ont voulu voir dans cet extrême dénuement la marque d'un autre type de sophistication. La pochette fut signée Richard Hamilton, explication Paul McCartney avait été séduit par un collage d'Hamilton, artiste phare du pop art, réalisé en 1956 et présenté cette année-là à la Whitechapel Art Gallery de Londres, dans le cadre de l'exposition This is Tomorrow. McCartney possédait une reproduction de l'œuvre et avait naturellement fait la connaissance de son auteur. C'est ainsi qu'un jour il s'ouvrit à Richard Hamilton du problème de la pochette, et le prince du pop art lui suggéra qu'il ne serait pas mal que la pochette fût blanche, inspirée par le sujet. Il proposa ensuite de réaliser un collage des photos des Beatles et d'en faire un poster qui sera inséré à l'intérieur de l'album avec en plume les paroles des chansons. Ce qui fut fait. On y ajouta quatre portraits en couleur signés par le photographe et ami des Beatles, John Kelly. Au bout du compte, les Beatles qui voulaient surtout une pochette choc étaient servis. Et cette fois encore, ils pouvaient compter sur un effet de surprise, un album tout blanc valant finalement bien... Tous les collages du monde, les Beatles qui avaient obtenu avec Sgt. Pepper le prix de la plus belle pochette, n'étaient pas mécontents de montrer que de ce côté-là, il fallait marquer une pose, un blanc en quelque sorte. C'est Hamilton et McCartney qui procédèrent Ausha des photos. Hamilton réalisa le collage en une semaine de travail, et au cours de laquelle il pensa à l'emplacement de chacun des clichés, en fonction des pliures de l'affiche qui étaient à mettre à l'intérieur de l'album.
- Speaker #0
Ce double album, Jacques, peut-on dire que c'est un aboutissement musical pour les Beatles ?
- Speaker #1
Alors avec le double album blanc, les Beatles démontraient leur capacité à jouer sur tous les registres aussi différents que le rock'n'roll, le blues, le reggae, le folk, la country, la pop music, le style musical, la variété et même l'avant-garde. Le double blanc était le premier véritable album des Beatles depuis Sgt. Pepper. On peut éviter Magical Mystery Tour. Sorti un an et demi auparavant. Et il utilisait enfin pleinement la technique d'enregistrement en 8 pistes. Ringo avait dit « J'ai toujours pensé que le double album blanc était un meilleur album que Sgt. Pepper. » Parce qu'on était à nouveau un groupe de rock et parce qu'il n'y avait pas autant d'overdob, des re-re comme on dit en français. Et John Lennon disait, j'ai toujours dit que le double blanc était mon préféré. Parce que c'est sur ce disque que j'ai commencé à faire simple, côté parole. En plus, je sais que ma musique était meilleure que sur les autres.
- Speaker #0
Alors revenons à notre chanson, Sexy Sadie. J'ai dit tout à l'heure que c'était une sorte de règlement de compte pour John. Mais qui était visé dans ce contexte Jacques ?
- Speaker #1
Oui, ce titre est composé et chanté par Lennon dans les dernières heures de son séjour à Rishikesh. Lennon a centré sa chanson sur le personnage du Maharishi Mahesh Yogi qui durant la période dite de méditative des Beatles en Inde aurait fait des propositions pas si méditatives que cela à l'actrice Mia Farrow. Dans la chanson il y a cela plus la délégitimation générale, manque de confort, mauvaise nourriture, fausseté du discours, mal du pays mais aussi faim de frime.
- Speaker #0
Alors tu as retrouvé d'ailleurs une sorte de maquette de la chanson, une version zéro dans laquelle John n'y va pas par quatre chemins. On écoute ça.
- Speaker #2
et ils devraient méditer et il y a un cow-boy qui s'appelle Tom qui joue les cow-boys sur la télé et pourquoi les femmes de Beetle vont pour lui de la grande manière je me demandais ce que c'était, c'était son sac en cuir blanc ses sourires et ses yeux durs ils semblent aimer Tom
- Speaker #0
Donc, Jacques, John cite en effet nommément le Maharishi Mahesh Yogi dans cette version zéro.
- Speaker #1
Oui, complètement. D'ailleurs, le Maharishi tenta bien de s'enquérir des raisons du départ des Beatles, soudain. Mais Lennon lui répondait simplement que s'il était si cosmique que ça, il devrait bien savoir et en avoir une petite idée. Dans cette version originale qui s'intitulait The Maharishi Song, John Lennon vide son sac. Il chantait Maharishi, What Have You Done ? « You made a fool of everyone. Qu'as-tu fait, Maharashi ? Tu as dupé tout le monde. You little twat ! Who the fuck you think you are ? Toi, petite raclure, putain, pour qui tu te prends ? »
- Speaker #0
Je t'en prie. Et c'est Paul, donc, qui proposa de changer le texte pour une version, on va dire, plus acceptable.
- Speaker #1
Oui, à l'écoute de ses fortes paroles, Macartner, en bon diplomate, comme d'habitude, lui proposa tout de même d'écrire une chanson plus édulcorée.
- Speaker #0
Et pourquoi « Sexy Sadie » , c'est quelqu'un qui a vraiment existé ?
- Speaker #1
Alors, ce serait George Harrison qui aurait trouvé ce titre. « Sexy Sadie » était une prostituée anglaise du début des années 60 et en réalité, c'était un travesti, en quelque sorte un faux.
- Speaker #0
Tu as une autre anecdote à ce propos ? Oui, en 1993,
- Speaker #1
George est allé rendre visite au Maharishi, à Voldrop en Hollande, pour lui présenter des regrets au nom des Beatles. D'ailleurs, dès 1970, John avait admis qu'il était allé un peu trop loin. Quant à George, lors des élections législatives anglaises en 1992, il prit fête et côte pour le Natural Law Party du Maharishi. en donnant son ultime concert le 6 avril au Royal Albert Hall. Et, petite confession,
- Speaker #0
j'y étais au concert. On passe à la musique. Lors des séances d'enregistrement au studio EMI d'Abbey Road, en juillet et août 1968, John est au chant, à la guitare acoustique, à la Gibson rythmique et à l'orgue Hammond, Ringo à la batterie et au tambourin, George à la guitare solo et aux harmonies vocales, tout comme Paul, également à la basse, et surtout au piano pour une magnifique intro. Musicalement, c'est une balade folk bluesy. comme en témoigne une des prises, la troisième, qu'on écoute. que pour Sexy Sadie, les Beatles ont battu le nombre de prises enregistrées plus d'une centaine, je crois.
- Speaker #1
Oui, le groupe toujours perfectionniste fit pour cette composition le nombre record de 117 prises.
- Speaker #0
Ah oui, 117 quand même. Et puis, il y a une version acoustique unplugged, comme on dit, assez étonnante. On écoute. Dans cette version acoustique, Jacques, on entend bien le chant en double piste sur la voix de John Lennon. Et on sait dans quelles circonstances ça s'est fait.
- Speaker #1
Oui, donc de retour de Richie Cash, on est en mai 1968. Les Beatles décident de se réunir chez George Harrison dans sa maison appelée Kinfonds, située à Isher. Il décide d'enregistrer une série de maquettes acoustiques dans une ambiance détendue, annonciatrice de l'émission MTV Unplugged qui a été lancée en 1989. Ses enregistrements sont aujourd'hui connus sous le nom de Ausha Demos et ils ont servi de base au double blanc. Ses chansons ont donc été enregistrées sur le magnétophone à bande de George, un double piste, un vrai tour de force.
- Speaker #0
Dis-nous-en un peu plus sur ces Ausha Demos.
- Speaker #1
Ils comprennent 23 chansons qui ont été officiellement publiées seulement le 9 novembre 2018. A l'occasion du 50e anniversaire du Double Blanc, cette sortie faisait partie d'une réédition coffret, comprimant notamment un nouveau mixage stéréo de l'album original réalisé par Giles Martin, le fils du producteur, donc George Martin, et puis les versions alternatives et les prises différentes.
- Speaker #0
A noter Jacques que cette appellation Sexy Sadie a inspiré d'autres artistes dans d'autres disciplines artistiques. Ce fut le cas notamment pour une BD en 2006 de Benoit Préteuxey, titrée ainsi, mais pas que.
- Speaker #1
Eh bien, il y a un film. Le réalisateur Mathias Grasner a tourné un film policier qui portait ce titre en 1997 avec Corinna Arfouch, Jürgen Vogel et Thomas Heinz. Je ne l'ai pas vu d'ailleurs. Non,
- Speaker #0
tu le prononcerais bien.
- Speaker #1
Puis il y a un groupe espagnol originaire de Mallorque qui s'appelle ainsi, formé en 1992. Ils ont 13 albums à leur actif et leur titre le plus connu est « Someone Like You » qui date de 2008.
- Speaker #0
Vous écoutez Beatles Secrets, le podcast qui vous révèle les secrets des chansons des Beatles avec Philippe Gou et Jacques Volcouve au programme de ce 9e opus, l'équivoque Sissy Sadie de John Lennon. Jacques, on continue d'écouter certaines versions, covers de cette chanson. Comme toujours, tu nous as dégoté dans tes archives les fameuses pépites de Jacques Volcouve. Mais pour une fois, on va commencer par une énigme avec une chanson de Radiohead, Karma Police, qui date de 1997. Pas vraiment une reprise, mais comme on va l'entendre, il y a comme un air de famille. Alors je me tourne vers Scotland Jack, clin d'œil, emprunt ou plagiat ce morceau de Radiohead ?
- Speaker #1
Eh oui, Karmapolis est un des morceaux les plus emblématiques du groupe britannique Radiohead, extrait de leur album révolutionnaire OK Computer, produit par Nigel Goldrich. qui assurera la production de Chaos and Creation in the Backyards en 2005, un des meilleurs albums de Paul McCartney.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Le morceau est construit autour d'un riff de piano hypnotique, souvent comparé à celui de Sexy Selly des Beatles, donc c'est évident, pour reconnaître que si c'est un clin d'œil ou un hommage, c'est tout de même un cousinage appuyé.
- Speaker #0
Ah oui, tu l'as dit.
- Speaker #1
Les paroles évoquent une forme de justice karmique, avec des références à la police de la pensée du roman 1984 de George Orwell.
- Speaker #0
On passe maintenant... au cover proprement dite avec deux versions françaises de Sexy Sadie à commencer par celle de Stine avec une étonnante traduction de Sexy Sadie
- Speaker #2
Qu'un cœur battant, battant les queues de toi,
- Speaker #1
Sacré Vampire,
- Speaker #2
Oh, comment t'assures,
- Speaker #0
Sacré Vampire. Sacré Vampire, donc chanté par Stine. J'attends des explications, Jacques.
- Speaker #1
Là, je sèche, parce que malheureusement, malgré mes recherches intensives, il n'y a quasiment rien sur le net à propos de cette reprise qui, semble-t-il, n'a jamais connu de sortie officielle.
- Speaker #0
Une autre version française de Sexy Sadie, cette fois-ci dans un genre électro-pop, 13 années 80 et toujours en français. T'as rendu tout le monde fou T'as rendu tout le monde fou C'est spécial
- Speaker #2
Qu'est-ce que t'as fait
- Speaker #0
J'aime bien en tout cas la voix du type qui chante Est-ce qu'on a une idée de qui a réalisé cette version de Sexy Sadie ?
- Speaker #1
Malheureusement, ma réputation en prend un coup. C'était la même remarque. Cette version n'est disponible que sur Internet. Il n'y a aucune publication officielle de ce type.
- Speaker #0
Ok, écoute, si nos auditeurs ont quelques précisions sur ces deux versions françaises, qu'ils n'hésitent pas à nous le faire savoir. De grands noms du rock se sont également attaqués à Sexy Sadie. C'est le cas notamment de Paul Weller, le mythique leader de Jam et de Style Conceal.
- Speaker #2
C'est ce que j'ai fait. Mais j'ai fait un fou de tout le monde.
- Speaker #3
J'ai fait un fou de tout le monde.
- Speaker #2
C'est ce que j'ai fait. Mais j'ai fait un fou de tout le monde. C'est ce que j'ai fait. C'est ce que j'ai fait.
- Speaker #1
Paul
- Speaker #0
Waller dans un registre plus rock que ses productions plutôt new wave des années 60-70.
- Speaker #1
Paul Weller était une figure emblématique du rock britannique et a donc réenregistré le titre en 1994. Sa version est une relecture fidèle mais élégamment modernisée du morceau original des Beatles. Weller conserve la structure harmonique et le ton ironique de la chanson d'origine. Il y ajoute sa voix chaude et expressive avec une production plus épurée que celle des Beatles. L'arrangement est minimaliste mettant en valeur les paroles et la mélodie et Paul Weller, grand admirateur du groupe, a choisi ce titre pour sa charge émotionnelle et son caractère intemporel.
- Speaker #0
Et il a eu bien raison. Parmi tes belles découvertes, Jacques, la version de sexy CD très Beatles du producteur et multi-instrumentiste américain Ryan Lewis, qui n'a pas hésité pour l'intro à utiliser un pianet Honor, un peu comme dans I am the Walrus. Sacré talent, dis donc, ce Ryan Lewis.
- Speaker #1
Oui, c'est une interprétation hommage à John Lennon publiée sur YouTube à l'occasion du 31e anniversaire de l'assassinat de John Lennon en 2011. C'est une approche intimiste mais respectueuse du morceau original. Version acoustique dépouillée, probablement enregistrée dans son studio. Personnelle, version mélodique, mélancolique et sincère à l'esprit de la chanson originale. Ryan Lewis propose une version vocale simple, sans arrangement complexe, mettant en avant les paroles et la mélodie.
- Speaker #0
Et on peut le féliciter pour ça. On revient en Grande-Bretagne pour écouter enfin une voix de femme avec la belle reprise de Sexy Sadie par Rachel Untank.
- Speaker #2
You made a fool of everyone You made a fool of everyone C-C-C-D What have you done ? C-C-C-D You broke the rules Tu l'aimes, tu t'en fous, tu sais. Tu l'aimes, tu t'en fous, tu sais. C'est ça,
- Speaker #0
c'est ça. S'il est harmonieux la voix de Rachel Anthank, un soupçon de Björk et une pincée de Suzanne Wegan.
- Speaker #1
Oui, cette reprise donc enregistrée par Rachel Anthank and the Anthanks figure sur leur compilation Memory Box, Archives Traders 2005 until 2015, sortie donc en 2015. Ce groupe britannique de folk du nord-est de l'Angleterre est connu pour ses réinterprétations sensibles et atmosphériques de chansons traditionnelles et contemporaines. il propose ici une version très personnelle du classique des Beatles. Contrairement à l'original qui est teinté d'ironie et de sarcasme, la version des Unfanks est plus contemplative et mélancolique. Elle transforme la chanson en une méditation lente et rêveuse, avec des arrangements qui évoquent la nostalgie et la tristesse plutôt que la critique mordainte.
- Speaker #0
On retiendra le nom de Rachel, Unfank. Pour terminer Jacques, une cover que j'adore, celle de Damils. Ça commence comme du Grover Washington Jr. dans Just the Two of Us, et sa part ensuite en bossa nova un véritable enchantement. Donc là, on est dans Grover Washington Jr. dans Just the Two of Us, et attention, la bossa nova arrive.
- Speaker #2
Made a fool of everyone Sexy Sadie, oh, what a happy tone Sexy Sadie, you broke the rule You laid it down for all to see You laid it out for all to see Sexy Sadie, Paul, you robbed the room One sunny day the world was waiting for the lover
- Speaker #0
Vraiment exquise cette version de Sexy Sadie par Damils.
- Speaker #1
Oui, cette version est sortie en 2004 sur le label Sopterfuge. Dans le cadre du projet Bossa No Vando, cette interprétation se distingue par son style jazz-blues, offrant une relecture originale et élégante du titre de Lennon et McCartney. Le rythme est plus détendu, avec des influences latines qui transforment la chanson en une balade suave. C'est une interprétation vocale qui est douce et sensuelle, éloignée du ton original de l'âge de ton.
- Speaker #0
C'est grâce à la mélodie,
- Speaker #1
évidemment.
- Speaker #0
Une petite anecdote,
- Speaker #1
Jacques ? Cette reprise fait donc partie d'un projet plus large visant à réinterpréter des classiques pop-rock en style bossa nova, une démarche artistique qui met en lumière la plasticité mélodique des compositions des Beatles.
- Speaker #0
Merci encore Jacques pour cette belle sélection de reprises de Sexy Sadie. Et merci surtout de ne pas nous avoir infligé celle de Carla Bruni que je t'ai fait écouter quand même.
- Speaker #1
Alors, je ne peux pas être méchant. La reprise de Carla s'inscrit dans la ligne de la version de Yesterday par Mireille Mathieu qu'on avait diffusée dans notre deuxième podcast consacré justement à Yesterday.
- Speaker #0
Pour une fois comparaison, et bien raison Jacques. Voilà, c'est terminé pour ce neuvième volet consacré à Sexy Sadie. On se retrouve dès le mois prochain pour une nouvelle chanson passée au scanner de Beatles Secrets, le podcast qui décrypte les chansons des Beatles. Alors Jacques, you say goodbye and I say hello.
- Speaker #2
Nous sommes ceux qui ont eu le plus de mal au monde dans les années 90.