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Bien dans tes bottes

Décision et Anxiété Ep.49

Décision et Anxiété Ep.49

14min |17/10/2024|

2

Play
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14min |17/10/2024|

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Description

Prendre des décisions pour se libérer de l'anxiété

Dans l'épisode 49 de mon podcast Bien dans tes bottes, je parle d'un sujet qui, je pense, touche beaucoup d'entre nous : la prise de décision et la gestion de l’anxiété qui l’accompagne souvent. J’aimerais te partager ici un peu plus en profondeur mon expérience sur ce thème.

Je m'appelle Patricia Omer et depuis 37 ans, je travaille sur une ferme. En 2017, nous avons déménagé dans les Hautes-Alpes où nous avons relancé notre activité de production de fromages de chèvre. C’était une aventure excitante au début, mais au fil des ans, je me suis retrouvée face à des décisions difficiles. Après plus de dix ans à travailler dans la fromagerie, l'envie n'y était plus, et malgré mon attachement à cette activité, j'ai commencé à ressentir une lourdeur et un mal-être grandissant. L'anxiété s’est installée. Devais-je continuer à faire ce travail qui ne m’animait plus ou prendre la décision de passer à autre chose ?

Ce genre de situation, tu l’as peut-être déjà vécue : tu sais que quelque chose ne va plus, mais tu as du mal à changer. Ce moment de flottement, de doute, est souvent celui où l'anxiété s’installe, car il y a une peur naturelle de l’inconnu. C’était mon cas : je ne savais pas ce qui m’attendait si je quittais la fromagerie. Pourtant, une fois que j'ai pris la décision d’arrêter, j’ai ressenti un véritable soulagement, même si cela impliquait de grands changements.

La prise de décision n’est jamais facile, mais elle est nécessaire pour avancer. Ce que j’ai appris, c’est que chaque décision est un pas vers plus de liberté et d’alignement avec soi-même. C’est aussi l’occasion de mieux se connaître et de se reconnecter à ses valeurs profondes.

Je t’invite à réfléchir à tes propres décisions : qu’il s’agisse de petits ou grands choix, comment te sens-tu avant et après avoir pris une décision importante ? Prends-tu des décisions en accord avec tes besoins et tes valeurs, ou te laisses-tu parfois guider par des attentes extérieures ?

Si cet article résonne avec toi, je t’encourage à écouter l’épisode complet et à partager ton ressenti en commentaire. Je serais ravie d’échanger avec toi sur ce sujet essentiel pour mieux comprendre comment être plus épanoui dans sa vie.

Si cet épisode t’a plu, abonnes toi et partages avec d'autres femmes qui, comme toi, cherchent à être en paix avec elles-mêmes.

Merci d’avoir écouté cet épisode , je te met le lien de association ELIOSE

https://www.eliose.net/

qui proposent des formations agricoles alternatives.


Merci de m’avoir lue et à très vite sur Bien dans tes bottes !


*************************

👉 Et de t'abonner au podcast 👍

Le podcast « Bien dans tes bottes »


👉Blog: Blog Un bouquet de bien être


👉- Chaîne Youtube:

https://www.youtube.com/@PatriciaOMER


👉- Page FB Patricia OMER

https://www.facebook.com/patricia.omer.5


👉 Contact

patricia@patriciaomer.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, c'est l'épisode 49 du podcast Bien dans tes bottes. Aujourd'hui, je vais te parler des décisions et de la relation avec notre anxiété. On va développer un peu tout ça, je t'en parle de suite. Tu es curieuse de mieux te découvrir, de mieux te comprendre, pour faire des changements dans ta vie ou être plus en accord avec toi-même ? Alors ce podcast est pour toi. Je me présente, Patricia Omer, femme sur une ferme depuis 37 ans et depuis 2021, j'accompagne des femmes comme toi. à être plus en accord avec elles-mêmes, plus en paix intérieure, afin d'être plus épanouies, et bien dans leur vote sur la ferme. Alors je vais te raconter une histoire, quelque chose qui s'est passé dans ma vie. Alors pour ceux qui le savent déjà, depuis 2017, on a une nouvelle ferme dans les Hautes Alpes, avant on était dans le Jura, et dans cette ferme on a fait le choix d'avoir des chèvres laitières et de fabriquer du fromage de chèvre. Donc moi, j'ai appris à faire du fromage et on a démarré cette activité. Il a fallu pas mal de temps, mais on a démarré en 2011 l'activité fromagère. Et j'étais vraiment contente de faire ce que je fais. On a commencé avec 20 chèvres, puis on a augmenté progressivement. Ici, c'est une région, si tu ne connais pas, où il y a pas mal de fromage de chèvre. Il y a beaucoup d'élevage comme ça qu'apprend un lait avec transformation. Et il fallait faire un peu sa place. Donc, ben voilà, de prendre ses marques dans la fromagerie, prendre ses marques sur les marchés, de développer, de trouver des réseaux de vente, etc. Et j'ai vraiment aimé ça. Et puis, après, il s'est trouvé que j'avais, au bout de 2-3 ans, je commençais à avoir mal un petit peu aux poignets, puis aux coudes. parce que les fromages, c'est beaucoup de gestes répétitifs pour les mouler. Du coup, on avait acheté un répartiteur. Un répartiteur, c'est-à-dire un grand rectangle inox qui se met au-dessus de 12 fromages et avec une pelle en plastique, tu mets plus de cahiers à la fois et du coup, il y a moins de gestes répétitifs. Pareillement, pour faciliter le travail, on avait acheté ce qu'on appelle une échelle, c'est-à-dire qu'on a des grilles sur pied. Puis je les empilais sur un socle à roulettes, quand il me fallait celle de dessous, je dépilais tout. Pour te donner une ordre d'idée, une grille sur pied avec les fromages dessus, ça fait à peu près 5 kilos. Ce n'est pas énorme, mais ça a répété, voilà, c'était assez fatigant. Du coup, on avait acheté une échelle et l'échelle, on peut mettre directement les grilles à pied au niveau qu'on veut. Donc beaucoup moins de manipulation, c'était super. Et je ne sais pas si toi ou dans ton entourage, tu as déjà vu une fromagerie. Donc, il y a tout le travail qu'on voit et qu'on suppose en fabrication. Et il y a autant de temps et même plus d'énergie, en tout cas, à mettre dans tout ce qui est lavage. Justement, pour frotter les grilles, frotter les stores sur lesquels sont posés les fromages en vingt-dix minutes sur les grilles, les sols, les murs. Donc, énormément de lavage. qui dit énormément d'énergie et qui dit énormément de sollicitations pour les épaules. Et ce qui fait qu'au bout de quelques années, je me suis interrogée et j'ai passé le pas d'embaucher quelqu'un pour me seconder dans la fromagerie. Elle n'a pas pu y être en même temps que moi, mais pour faire certains matins à ma place. Et du coup, la personne, elle s'appelle Virginie. Elle avait plus de lessives à faire que moi. Et voilà, comme ça. Et ça, ça a demandé... C'était une prise de décision qui a demandé un certain courage, on va dire, un certain lâcher prise. Parce que tu sais toi comment tu fais, tu veux que ce soit très bien fait. Et puis, du coup, de laisser à quelqu'un d'autre, tu as certaines exigences et tout. Il faut trouver la bonne personne. Et on n'avait pas trouvé de suite. la personne qui nous convenait d'ailleurs. Et voilà, donc ça c'était une décision à prendre, puisqu'on parle de décision. Et avant de me décider, il y avait un peu d'anxiété. Et une fois que je me suis décidée, après c'était, allez, on est dans actif, on est dans la recherche, on est tout ça dans une autre énergie. Une autre période, toujours par rapport à la fromagerie, où j'ai eu des décisions à prendre, c'est il y a trois ans maintenant. Il y a trois ans, je trouvais que j'étais moins bien quand j'étais dans la fromagerie. J'avais quand même du plaisir d'aller au marché et tout, mais en fromagerie, c'était plus ça. Et en me questionnant un peu, en grattant un peu, je me suis rendu compte que carrément, c'était plus ça du tout. Je n'avais plus du tout envie, ça faisait plus de dix ans, et c'est comme si je n'avais fait le tour. Et ce n'était plus du tout stimulant pour moi. Et après, c'est même arrivé à un stade où, comment dire, je me forçais pour y aller, parce que ça fait partie d'un tout avec la ferme. Donc, je me forçais pour faire plaisir à mon mari, on va dire. Je lui en avais parlé et que ça me plaisait moins. Mais je me forçais. Et je me suis dit, qu'est-ce que je fais, quoi ? C'est... C'est compliqué parce que c'est moi qui fais le reste de la fromagerie, c'est moi qui fais les marchés, qui fais un peu toute la paperasse, ça je continue du coup de le faire, mais voilà. Et ça me crée beaucoup d'anxiété. Tu vois, c'était quelque chose qui me brassait, qui était inconfortable. Et jusqu'au jour où, au bout d'un moment, je me suis dit non, ce n'est pas possible de rentrer tous les matins dans la fromagerie pour deux heures de temps. en se disant c'est pour faire plaisir à mon mari, je ne peux plus ça. Il est à la retraite dans six ans, je ne vais pas continuer six ans comme ça, ce n'est pas possible. Du coup, on en a parlé avec Olivier, ce n'était pas simple, mais je lui ai dit je fais cette saison, donc une saison c'est de mars à la Toussaint, donc je fais cette campagne et l'année prochaine, on embauche quelqu'un pour compléter Virginie qui fasse les autres matins de fromagerie et le marché. Et quand je te parle de décision, c'est un cap. C'est quelque chose qui est vraiment des fois pas facile à faire. Mais quand on l'a passé, on se sent mieux. Et tu vois, du coup, j'ai un peu gratté. Et tu vois, au plus on hésite, au plus on a d'angoisse. Et même si on veut faire taire nos angoisses, C'est comme si on avait un bruit de fond qui tournait derrière et qui nous prend pas mal d'énergie. Alors j'ai recherché la différence entre le mot décision et choix. En fait, un choix, je te donne un exemple. Tu dois aller d'un point A à un point B. Le point A, il y a 20 km par autoroute. Le point A... B, il y en a 15 par national, mais tu mets plus de temps, par exemple. Une fois que tu sais ça, toi, tu prends la décision de si tu prends l'autoroute ou la nationale. Le choix mathématique, on va dire, il est là. Et après, toi, tu prends ta décision derrière. Et j'ai trouvé ça intéressant, cette différence. Le choix, c'est... C'est quantifiable, on a deux options, A et B. Et puis, rationnellement, d'un point de vue, ça peut être complètement A, mais toi, peut-être que tu vas choisir B. Et moi, j'étais dans cette décision, pas dans un choix, puisque le choix logique serait que je continue de faire ce que j'avais commencé avec mon mari. Mais du coup, j'avais une décision à prendre. Les décisions, c'est un courage de se lancer dans l'incertain. Parce que du coup, il n'y a rien de quantifiable, on ne sait pas ce qui va se passer. On se lance un peu à l'aveugle. Par contre, du moment qu'on se lance, qu'on prend la décision, on avance. On a une action dans la vie, on est en mouvement. Et on se découvre qu'on a un champ des possibles beaucoup plus grand. Je te laisse imaginer, c'est une décision qui n'était quand même pas facile à prendre dans le monde agricole. On a tous les deux maintenant 58 et 59 ans, on travaille ensemble depuis qu'on a 20 ans. Ce n'était vraiment pas simple à faire et puis surtout que ça impliquait de mettre une autre personne sur la ferme et tout. C'était très compliqué. Mais une fois que j'ai passé le pas, moi ça m'a vraiment fait du bien parce que j'étais en accord avec moi. Donc c'est pour ça que je te parle des décisions, je voulais voir ça avec toi. Je ne sais pas si tu as te parle toi des décisions que tu as prises, comment tu te sentais avant, comment tu te sentais après. Ça ne veut pas dire qu'après c'est facile, mais c'est vraiment un point de bascule. Je voulais partager ça. Et l'autre jour, j'ai relevé une phrase que j'ai entendue dans une émission. La personne parlait de ça justement. Et elle disait que choisir, c'est savoir avant d'agir. Et ce que je te dis, c'est mental, on a des faits. Mais décider, donc prendre une décision, c'est agir avant de savoir. Et du coup, c'est agir pour savoir qu'est-ce qu'il y a derrière. Tu vois ? Et que le saut au-delà du savoir, la décision, on a plus de liberté. Et si on reste dans le raisonnement, on peut rester dans l'angoisse et ne pas prendre de décision. Et puisqu'on parle de décision, c'est à ce moment-là de ma vie, quand j'ai arrêté la partie fromagerie, que je me suis formée. à d'autres choses parce que j'ai besoin d'être active et c'est là que j'ai été formée par rapport à la théorie polyvagale, donc à la pleine confiance. Tout ce que je parle dans le podcast par rapport à notre système nerveux, par rapport aux nerfs vagues et là avec des copines, on fait partie d'un groupe Helios où on propose des formations pour des éleveurs et des éleveuses des formations plutôt alternatives Et pour la troisième année, l'an 2025, je propose trois jours sur l'approche théorie polyvagale. Du coup, il y aura deux jours en mars, un jour en avril. Ça, c'est en présentiel et ça va se passer dans le sud des Hautes-Alpes. Et n'hésite pas à prendre des renseignements. Je vais te mettre le lien en commentaire du site d'Elios. Alors toi, quand c'est que tu as des prises de décision, petites ou grandes, mets-toi, dis-toi, tiens. Ces huit derniers jours, là, quand on sait que j'ai fait des petites décisions ou des grandes décisions, est-ce que c'était des décisions ? Est-ce que c'était des choix ? Voilà, comment c'était ? Et puis, en fonction de qui tu es maintenant, de tes besoins, de tes valeurs, eh bien, toi, quelle décision tu peux être amenée à prendre dans l'avenir, quoi, tu vois ? Donc, voilà, je t'invite à te poser des questions. Dans ce sens-là, et ça n'a pas besoin d'être des grandes décisions, ça peut être est-ce que je vais à la gym ou au yoga cette année ? ou ceci, cela. C'est des décisions, on en prend en longueur de journée. Mais c'est juste de se rendre compte si on les prend par ce qui nous anime, nous, à l'intérieur, par ce qu'on ressent. Ou, donc, si je prends l'exemple de gym-yoga, ou parce qu'on t'a prouvé scientifiquement que le yoga était mieux que la gym, du coup, tu veux aller au yoga. Tu vois, là, tu suis un choix. Mais tu n'as pas décidé, tu as suivi les statistiques. Tu vois la différence ? Voilà, donc je t'invite à regarder ça un peu de ton côté. Et quand tu as une décision à prendre, un choix, pense à faire quelques grandes inspirations et expirations. Et du coup, ça va te connecter, ça va activer ton air vague et ça va te connecter à un certain état où tu vas être plus approprié. à prendre des décisions qui sont bonnes pour toi. Voilà, je te souhaite une bonne semaine. Et merci d'avoir écouté cet épisode. Es-tu un peu plus épanoui dans tes bottes ? Si cet épisode t'a plu, une belle chose que tu peux faire, c'est de t'abonner sur ta plateforme favorite. Alors merci et à bientôt dans un nouvel épisode de Bien dans tes bottes.

Description

Prendre des décisions pour se libérer de l'anxiété

Dans l'épisode 49 de mon podcast Bien dans tes bottes, je parle d'un sujet qui, je pense, touche beaucoup d'entre nous : la prise de décision et la gestion de l’anxiété qui l’accompagne souvent. J’aimerais te partager ici un peu plus en profondeur mon expérience sur ce thème.

Je m'appelle Patricia Omer et depuis 37 ans, je travaille sur une ferme. En 2017, nous avons déménagé dans les Hautes-Alpes où nous avons relancé notre activité de production de fromages de chèvre. C’était une aventure excitante au début, mais au fil des ans, je me suis retrouvée face à des décisions difficiles. Après plus de dix ans à travailler dans la fromagerie, l'envie n'y était plus, et malgré mon attachement à cette activité, j'ai commencé à ressentir une lourdeur et un mal-être grandissant. L'anxiété s’est installée. Devais-je continuer à faire ce travail qui ne m’animait plus ou prendre la décision de passer à autre chose ?

Ce genre de situation, tu l’as peut-être déjà vécue : tu sais que quelque chose ne va plus, mais tu as du mal à changer. Ce moment de flottement, de doute, est souvent celui où l'anxiété s’installe, car il y a une peur naturelle de l’inconnu. C’était mon cas : je ne savais pas ce qui m’attendait si je quittais la fromagerie. Pourtant, une fois que j'ai pris la décision d’arrêter, j’ai ressenti un véritable soulagement, même si cela impliquait de grands changements.

La prise de décision n’est jamais facile, mais elle est nécessaire pour avancer. Ce que j’ai appris, c’est que chaque décision est un pas vers plus de liberté et d’alignement avec soi-même. C’est aussi l’occasion de mieux se connaître et de se reconnecter à ses valeurs profondes.

Je t’invite à réfléchir à tes propres décisions : qu’il s’agisse de petits ou grands choix, comment te sens-tu avant et après avoir pris une décision importante ? Prends-tu des décisions en accord avec tes besoins et tes valeurs, ou te laisses-tu parfois guider par des attentes extérieures ?

Si cet article résonne avec toi, je t’encourage à écouter l’épisode complet et à partager ton ressenti en commentaire. Je serais ravie d’échanger avec toi sur ce sujet essentiel pour mieux comprendre comment être plus épanoui dans sa vie.

Si cet épisode t’a plu, abonnes toi et partages avec d'autres femmes qui, comme toi, cherchent à être en paix avec elles-mêmes.

Merci d’avoir écouté cet épisode , je te met le lien de association ELIOSE

https://www.eliose.net/

qui proposent des formations agricoles alternatives.


Merci de m’avoir lue et à très vite sur Bien dans tes bottes !


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👉- Chaîne Youtube:

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👉- Page FB Patricia OMER

https://www.facebook.com/patricia.omer.5


👉 Contact

patricia@patriciaomer.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, c'est l'épisode 49 du podcast Bien dans tes bottes. Aujourd'hui, je vais te parler des décisions et de la relation avec notre anxiété. On va développer un peu tout ça, je t'en parle de suite. Tu es curieuse de mieux te découvrir, de mieux te comprendre, pour faire des changements dans ta vie ou être plus en accord avec toi-même ? Alors ce podcast est pour toi. Je me présente, Patricia Omer, femme sur une ferme depuis 37 ans et depuis 2021, j'accompagne des femmes comme toi. à être plus en accord avec elles-mêmes, plus en paix intérieure, afin d'être plus épanouies, et bien dans leur vote sur la ferme. Alors je vais te raconter une histoire, quelque chose qui s'est passé dans ma vie. Alors pour ceux qui le savent déjà, depuis 2017, on a une nouvelle ferme dans les Hautes Alpes, avant on était dans le Jura, et dans cette ferme on a fait le choix d'avoir des chèvres laitières et de fabriquer du fromage de chèvre. Donc moi, j'ai appris à faire du fromage et on a démarré cette activité. Il a fallu pas mal de temps, mais on a démarré en 2011 l'activité fromagère. Et j'étais vraiment contente de faire ce que je fais. On a commencé avec 20 chèvres, puis on a augmenté progressivement. Ici, c'est une région, si tu ne connais pas, où il y a pas mal de fromage de chèvre. Il y a beaucoup d'élevage comme ça qu'apprend un lait avec transformation. Et il fallait faire un peu sa place. Donc, ben voilà, de prendre ses marques dans la fromagerie, prendre ses marques sur les marchés, de développer, de trouver des réseaux de vente, etc. Et j'ai vraiment aimé ça. Et puis, après, il s'est trouvé que j'avais, au bout de 2-3 ans, je commençais à avoir mal un petit peu aux poignets, puis aux coudes. parce que les fromages, c'est beaucoup de gestes répétitifs pour les mouler. Du coup, on avait acheté un répartiteur. Un répartiteur, c'est-à-dire un grand rectangle inox qui se met au-dessus de 12 fromages et avec une pelle en plastique, tu mets plus de cahiers à la fois et du coup, il y a moins de gestes répétitifs. Pareillement, pour faciliter le travail, on avait acheté ce qu'on appelle une échelle, c'est-à-dire qu'on a des grilles sur pied. Puis je les empilais sur un socle à roulettes, quand il me fallait celle de dessous, je dépilais tout. Pour te donner une ordre d'idée, une grille sur pied avec les fromages dessus, ça fait à peu près 5 kilos. Ce n'est pas énorme, mais ça a répété, voilà, c'était assez fatigant. Du coup, on avait acheté une échelle et l'échelle, on peut mettre directement les grilles à pied au niveau qu'on veut. Donc beaucoup moins de manipulation, c'était super. Et je ne sais pas si toi ou dans ton entourage, tu as déjà vu une fromagerie. Donc, il y a tout le travail qu'on voit et qu'on suppose en fabrication. Et il y a autant de temps et même plus d'énergie, en tout cas, à mettre dans tout ce qui est lavage. Justement, pour frotter les grilles, frotter les stores sur lesquels sont posés les fromages en vingt-dix minutes sur les grilles, les sols, les murs. Donc, énormément de lavage. qui dit énormément d'énergie et qui dit énormément de sollicitations pour les épaules. Et ce qui fait qu'au bout de quelques années, je me suis interrogée et j'ai passé le pas d'embaucher quelqu'un pour me seconder dans la fromagerie. Elle n'a pas pu y être en même temps que moi, mais pour faire certains matins à ma place. Et du coup, la personne, elle s'appelle Virginie. Elle avait plus de lessives à faire que moi. Et voilà, comme ça. Et ça, ça a demandé... C'était une prise de décision qui a demandé un certain courage, on va dire, un certain lâcher prise. Parce que tu sais toi comment tu fais, tu veux que ce soit très bien fait. Et puis, du coup, de laisser à quelqu'un d'autre, tu as certaines exigences et tout. Il faut trouver la bonne personne. Et on n'avait pas trouvé de suite. la personne qui nous convenait d'ailleurs. Et voilà, donc ça c'était une décision à prendre, puisqu'on parle de décision. Et avant de me décider, il y avait un peu d'anxiété. Et une fois que je me suis décidée, après c'était, allez, on est dans actif, on est dans la recherche, on est tout ça dans une autre énergie. Une autre période, toujours par rapport à la fromagerie, où j'ai eu des décisions à prendre, c'est il y a trois ans maintenant. Il y a trois ans, je trouvais que j'étais moins bien quand j'étais dans la fromagerie. J'avais quand même du plaisir d'aller au marché et tout, mais en fromagerie, c'était plus ça. Et en me questionnant un peu, en grattant un peu, je me suis rendu compte que carrément, c'était plus ça du tout. Je n'avais plus du tout envie, ça faisait plus de dix ans, et c'est comme si je n'avais fait le tour. Et ce n'était plus du tout stimulant pour moi. Et après, c'est même arrivé à un stade où, comment dire, je me forçais pour y aller, parce que ça fait partie d'un tout avec la ferme. Donc, je me forçais pour faire plaisir à mon mari, on va dire. Je lui en avais parlé et que ça me plaisait moins. Mais je me forçais. Et je me suis dit, qu'est-ce que je fais, quoi ? C'est... C'est compliqué parce que c'est moi qui fais le reste de la fromagerie, c'est moi qui fais les marchés, qui fais un peu toute la paperasse, ça je continue du coup de le faire, mais voilà. Et ça me crée beaucoup d'anxiété. Tu vois, c'était quelque chose qui me brassait, qui était inconfortable. Et jusqu'au jour où, au bout d'un moment, je me suis dit non, ce n'est pas possible de rentrer tous les matins dans la fromagerie pour deux heures de temps. en se disant c'est pour faire plaisir à mon mari, je ne peux plus ça. Il est à la retraite dans six ans, je ne vais pas continuer six ans comme ça, ce n'est pas possible. Du coup, on en a parlé avec Olivier, ce n'était pas simple, mais je lui ai dit je fais cette saison, donc une saison c'est de mars à la Toussaint, donc je fais cette campagne et l'année prochaine, on embauche quelqu'un pour compléter Virginie qui fasse les autres matins de fromagerie et le marché. Et quand je te parle de décision, c'est un cap. C'est quelque chose qui est vraiment des fois pas facile à faire. Mais quand on l'a passé, on se sent mieux. Et tu vois, du coup, j'ai un peu gratté. Et tu vois, au plus on hésite, au plus on a d'angoisse. Et même si on veut faire taire nos angoisses, C'est comme si on avait un bruit de fond qui tournait derrière et qui nous prend pas mal d'énergie. Alors j'ai recherché la différence entre le mot décision et choix. En fait, un choix, je te donne un exemple. Tu dois aller d'un point A à un point B. Le point A, il y a 20 km par autoroute. Le point A... B, il y en a 15 par national, mais tu mets plus de temps, par exemple. Une fois que tu sais ça, toi, tu prends la décision de si tu prends l'autoroute ou la nationale. Le choix mathématique, on va dire, il est là. Et après, toi, tu prends ta décision derrière. Et j'ai trouvé ça intéressant, cette différence. Le choix, c'est... C'est quantifiable, on a deux options, A et B. Et puis, rationnellement, d'un point de vue, ça peut être complètement A, mais toi, peut-être que tu vas choisir B. Et moi, j'étais dans cette décision, pas dans un choix, puisque le choix logique serait que je continue de faire ce que j'avais commencé avec mon mari. Mais du coup, j'avais une décision à prendre. Les décisions, c'est un courage de se lancer dans l'incertain. Parce que du coup, il n'y a rien de quantifiable, on ne sait pas ce qui va se passer. On se lance un peu à l'aveugle. Par contre, du moment qu'on se lance, qu'on prend la décision, on avance. On a une action dans la vie, on est en mouvement. Et on se découvre qu'on a un champ des possibles beaucoup plus grand. Je te laisse imaginer, c'est une décision qui n'était quand même pas facile à prendre dans le monde agricole. On a tous les deux maintenant 58 et 59 ans, on travaille ensemble depuis qu'on a 20 ans. Ce n'était vraiment pas simple à faire et puis surtout que ça impliquait de mettre une autre personne sur la ferme et tout. C'était très compliqué. Mais une fois que j'ai passé le pas, moi ça m'a vraiment fait du bien parce que j'étais en accord avec moi. Donc c'est pour ça que je te parle des décisions, je voulais voir ça avec toi. Je ne sais pas si tu as te parle toi des décisions que tu as prises, comment tu te sentais avant, comment tu te sentais après. Ça ne veut pas dire qu'après c'est facile, mais c'est vraiment un point de bascule. Je voulais partager ça. Et l'autre jour, j'ai relevé une phrase que j'ai entendue dans une émission. La personne parlait de ça justement. Et elle disait que choisir, c'est savoir avant d'agir. Et ce que je te dis, c'est mental, on a des faits. Mais décider, donc prendre une décision, c'est agir avant de savoir. Et du coup, c'est agir pour savoir qu'est-ce qu'il y a derrière. Tu vois ? Et que le saut au-delà du savoir, la décision, on a plus de liberté. Et si on reste dans le raisonnement, on peut rester dans l'angoisse et ne pas prendre de décision. Et puisqu'on parle de décision, c'est à ce moment-là de ma vie, quand j'ai arrêté la partie fromagerie, que je me suis formée. à d'autres choses parce que j'ai besoin d'être active et c'est là que j'ai été formée par rapport à la théorie polyvagale, donc à la pleine confiance. Tout ce que je parle dans le podcast par rapport à notre système nerveux, par rapport aux nerfs vagues et là avec des copines, on fait partie d'un groupe Helios où on propose des formations pour des éleveurs et des éleveuses des formations plutôt alternatives Et pour la troisième année, l'an 2025, je propose trois jours sur l'approche théorie polyvagale. Du coup, il y aura deux jours en mars, un jour en avril. Ça, c'est en présentiel et ça va se passer dans le sud des Hautes-Alpes. Et n'hésite pas à prendre des renseignements. Je vais te mettre le lien en commentaire du site d'Elios. Alors toi, quand c'est que tu as des prises de décision, petites ou grandes, mets-toi, dis-toi, tiens. Ces huit derniers jours, là, quand on sait que j'ai fait des petites décisions ou des grandes décisions, est-ce que c'était des décisions ? Est-ce que c'était des choix ? Voilà, comment c'était ? Et puis, en fonction de qui tu es maintenant, de tes besoins, de tes valeurs, eh bien, toi, quelle décision tu peux être amenée à prendre dans l'avenir, quoi, tu vois ? Donc, voilà, je t'invite à te poser des questions. Dans ce sens-là, et ça n'a pas besoin d'être des grandes décisions, ça peut être est-ce que je vais à la gym ou au yoga cette année ? ou ceci, cela. C'est des décisions, on en prend en longueur de journée. Mais c'est juste de se rendre compte si on les prend par ce qui nous anime, nous, à l'intérieur, par ce qu'on ressent. Ou, donc, si je prends l'exemple de gym-yoga, ou parce qu'on t'a prouvé scientifiquement que le yoga était mieux que la gym, du coup, tu veux aller au yoga. Tu vois, là, tu suis un choix. Mais tu n'as pas décidé, tu as suivi les statistiques. Tu vois la différence ? Voilà, donc je t'invite à regarder ça un peu de ton côté. Et quand tu as une décision à prendre, un choix, pense à faire quelques grandes inspirations et expirations. Et du coup, ça va te connecter, ça va activer ton air vague et ça va te connecter à un certain état où tu vas être plus approprié. à prendre des décisions qui sont bonnes pour toi. Voilà, je te souhaite une bonne semaine. Et merci d'avoir écouté cet épisode. Es-tu un peu plus épanoui dans tes bottes ? Si cet épisode t'a plu, une belle chose que tu peux faire, c'est de t'abonner sur ta plateforme favorite. Alors merci et à bientôt dans un nouvel épisode de Bien dans tes bottes.

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Prendre des décisions pour se libérer de l'anxiété

Dans l'épisode 49 de mon podcast Bien dans tes bottes, je parle d'un sujet qui, je pense, touche beaucoup d'entre nous : la prise de décision et la gestion de l’anxiété qui l’accompagne souvent. J’aimerais te partager ici un peu plus en profondeur mon expérience sur ce thème.

Je m'appelle Patricia Omer et depuis 37 ans, je travaille sur une ferme. En 2017, nous avons déménagé dans les Hautes-Alpes où nous avons relancé notre activité de production de fromages de chèvre. C’était une aventure excitante au début, mais au fil des ans, je me suis retrouvée face à des décisions difficiles. Après plus de dix ans à travailler dans la fromagerie, l'envie n'y était plus, et malgré mon attachement à cette activité, j'ai commencé à ressentir une lourdeur et un mal-être grandissant. L'anxiété s’est installée. Devais-je continuer à faire ce travail qui ne m’animait plus ou prendre la décision de passer à autre chose ?

Ce genre de situation, tu l’as peut-être déjà vécue : tu sais que quelque chose ne va plus, mais tu as du mal à changer. Ce moment de flottement, de doute, est souvent celui où l'anxiété s’installe, car il y a une peur naturelle de l’inconnu. C’était mon cas : je ne savais pas ce qui m’attendait si je quittais la fromagerie. Pourtant, une fois que j'ai pris la décision d’arrêter, j’ai ressenti un véritable soulagement, même si cela impliquait de grands changements.

La prise de décision n’est jamais facile, mais elle est nécessaire pour avancer. Ce que j’ai appris, c’est que chaque décision est un pas vers plus de liberté et d’alignement avec soi-même. C’est aussi l’occasion de mieux se connaître et de se reconnecter à ses valeurs profondes.

Je t’invite à réfléchir à tes propres décisions : qu’il s’agisse de petits ou grands choix, comment te sens-tu avant et après avoir pris une décision importante ? Prends-tu des décisions en accord avec tes besoins et tes valeurs, ou te laisses-tu parfois guider par des attentes extérieures ?

Si cet article résonne avec toi, je t’encourage à écouter l’épisode complet et à partager ton ressenti en commentaire. Je serais ravie d’échanger avec toi sur ce sujet essentiel pour mieux comprendre comment être plus épanoui dans sa vie.

Si cet épisode t’a plu, abonnes toi et partages avec d'autres femmes qui, comme toi, cherchent à être en paix avec elles-mêmes.

Merci d’avoir écouté cet épisode , je te met le lien de association ELIOSE

https://www.eliose.net/

qui proposent des formations agricoles alternatives.


Merci de m’avoir lue et à très vite sur Bien dans tes bottes !


*************************

👉 Et de t'abonner au podcast 👍

Le podcast « Bien dans tes bottes »


👉Blog: Blog Un bouquet de bien être


👉- Chaîne Youtube:

https://www.youtube.com/@PatriciaOMER


👉- Page FB Patricia OMER

https://www.facebook.com/patricia.omer.5


👉 Contact

patricia@patriciaomer.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, c'est l'épisode 49 du podcast Bien dans tes bottes. Aujourd'hui, je vais te parler des décisions et de la relation avec notre anxiété. On va développer un peu tout ça, je t'en parle de suite. Tu es curieuse de mieux te découvrir, de mieux te comprendre, pour faire des changements dans ta vie ou être plus en accord avec toi-même ? Alors ce podcast est pour toi. Je me présente, Patricia Omer, femme sur une ferme depuis 37 ans et depuis 2021, j'accompagne des femmes comme toi. à être plus en accord avec elles-mêmes, plus en paix intérieure, afin d'être plus épanouies, et bien dans leur vote sur la ferme. Alors je vais te raconter une histoire, quelque chose qui s'est passé dans ma vie. Alors pour ceux qui le savent déjà, depuis 2017, on a une nouvelle ferme dans les Hautes Alpes, avant on était dans le Jura, et dans cette ferme on a fait le choix d'avoir des chèvres laitières et de fabriquer du fromage de chèvre. Donc moi, j'ai appris à faire du fromage et on a démarré cette activité. Il a fallu pas mal de temps, mais on a démarré en 2011 l'activité fromagère. Et j'étais vraiment contente de faire ce que je fais. On a commencé avec 20 chèvres, puis on a augmenté progressivement. Ici, c'est une région, si tu ne connais pas, où il y a pas mal de fromage de chèvre. Il y a beaucoup d'élevage comme ça qu'apprend un lait avec transformation. Et il fallait faire un peu sa place. Donc, ben voilà, de prendre ses marques dans la fromagerie, prendre ses marques sur les marchés, de développer, de trouver des réseaux de vente, etc. Et j'ai vraiment aimé ça. Et puis, après, il s'est trouvé que j'avais, au bout de 2-3 ans, je commençais à avoir mal un petit peu aux poignets, puis aux coudes. parce que les fromages, c'est beaucoup de gestes répétitifs pour les mouler. Du coup, on avait acheté un répartiteur. Un répartiteur, c'est-à-dire un grand rectangle inox qui se met au-dessus de 12 fromages et avec une pelle en plastique, tu mets plus de cahiers à la fois et du coup, il y a moins de gestes répétitifs. Pareillement, pour faciliter le travail, on avait acheté ce qu'on appelle une échelle, c'est-à-dire qu'on a des grilles sur pied. Puis je les empilais sur un socle à roulettes, quand il me fallait celle de dessous, je dépilais tout. Pour te donner une ordre d'idée, une grille sur pied avec les fromages dessus, ça fait à peu près 5 kilos. Ce n'est pas énorme, mais ça a répété, voilà, c'était assez fatigant. Du coup, on avait acheté une échelle et l'échelle, on peut mettre directement les grilles à pied au niveau qu'on veut. Donc beaucoup moins de manipulation, c'était super. Et je ne sais pas si toi ou dans ton entourage, tu as déjà vu une fromagerie. Donc, il y a tout le travail qu'on voit et qu'on suppose en fabrication. Et il y a autant de temps et même plus d'énergie, en tout cas, à mettre dans tout ce qui est lavage. Justement, pour frotter les grilles, frotter les stores sur lesquels sont posés les fromages en vingt-dix minutes sur les grilles, les sols, les murs. Donc, énormément de lavage. qui dit énormément d'énergie et qui dit énormément de sollicitations pour les épaules. Et ce qui fait qu'au bout de quelques années, je me suis interrogée et j'ai passé le pas d'embaucher quelqu'un pour me seconder dans la fromagerie. Elle n'a pas pu y être en même temps que moi, mais pour faire certains matins à ma place. Et du coup, la personne, elle s'appelle Virginie. Elle avait plus de lessives à faire que moi. Et voilà, comme ça. Et ça, ça a demandé... C'était une prise de décision qui a demandé un certain courage, on va dire, un certain lâcher prise. Parce que tu sais toi comment tu fais, tu veux que ce soit très bien fait. Et puis, du coup, de laisser à quelqu'un d'autre, tu as certaines exigences et tout. Il faut trouver la bonne personne. Et on n'avait pas trouvé de suite. la personne qui nous convenait d'ailleurs. Et voilà, donc ça c'était une décision à prendre, puisqu'on parle de décision. Et avant de me décider, il y avait un peu d'anxiété. Et une fois que je me suis décidée, après c'était, allez, on est dans actif, on est dans la recherche, on est tout ça dans une autre énergie. Une autre période, toujours par rapport à la fromagerie, où j'ai eu des décisions à prendre, c'est il y a trois ans maintenant. Il y a trois ans, je trouvais que j'étais moins bien quand j'étais dans la fromagerie. J'avais quand même du plaisir d'aller au marché et tout, mais en fromagerie, c'était plus ça. Et en me questionnant un peu, en grattant un peu, je me suis rendu compte que carrément, c'était plus ça du tout. Je n'avais plus du tout envie, ça faisait plus de dix ans, et c'est comme si je n'avais fait le tour. Et ce n'était plus du tout stimulant pour moi. Et après, c'est même arrivé à un stade où, comment dire, je me forçais pour y aller, parce que ça fait partie d'un tout avec la ferme. Donc, je me forçais pour faire plaisir à mon mari, on va dire. Je lui en avais parlé et que ça me plaisait moins. Mais je me forçais. Et je me suis dit, qu'est-ce que je fais, quoi ? C'est... C'est compliqué parce que c'est moi qui fais le reste de la fromagerie, c'est moi qui fais les marchés, qui fais un peu toute la paperasse, ça je continue du coup de le faire, mais voilà. Et ça me crée beaucoup d'anxiété. Tu vois, c'était quelque chose qui me brassait, qui était inconfortable. Et jusqu'au jour où, au bout d'un moment, je me suis dit non, ce n'est pas possible de rentrer tous les matins dans la fromagerie pour deux heures de temps. en se disant c'est pour faire plaisir à mon mari, je ne peux plus ça. Il est à la retraite dans six ans, je ne vais pas continuer six ans comme ça, ce n'est pas possible. Du coup, on en a parlé avec Olivier, ce n'était pas simple, mais je lui ai dit je fais cette saison, donc une saison c'est de mars à la Toussaint, donc je fais cette campagne et l'année prochaine, on embauche quelqu'un pour compléter Virginie qui fasse les autres matins de fromagerie et le marché. Et quand je te parle de décision, c'est un cap. C'est quelque chose qui est vraiment des fois pas facile à faire. Mais quand on l'a passé, on se sent mieux. Et tu vois, du coup, j'ai un peu gratté. Et tu vois, au plus on hésite, au plus on a d'angoisse. Et même si on veut faire taire nos angoisses, C'est comme si on avait un bruit de fond qui tournait derrière et qui nous prend pas mal d'énergie. Alors j'ai recherché la différence entre le mot décision et choix. En fait, un choix, je te donne un exemple. Tu dois aller d'un point A à un point B. Le point A, il y a 20 km par autoroute. Le point A... B, il y en a 15 par national, mais tu mets plus de temps, par exemple. Une fois que tu sais ça, toi, tu prends la décision de si tu prends l'autoroute ou la nationale. Le choix mathématique, on va dire, il est là. Et après, toi, tu prends ta décision derrière. Et j'ai trouvé ça intéressant, cette différence. Le choix, c'est... C'est quantifiable, on a deux options, A et B. Et puis, rationnellement, d'un point de vue, ça peut être complètement A, mais toi, peut-être que tu vas choisir B. Et moi, j'étais dans cette décision, pas dans un choix, puisque le choix logique serait que je continue de faire ce que j'avais commencé avec mon mari. Mais du coup, j'avais une décision à prendre. Les décisions, c'est un courage de se lancer dans l'incertain. Parce que du coup, il n'y a rien de quantifiable, on ne sait pas ce qui va se passer. On se lance un peu à l'aveugle. Par contre, du moment qu'on se lance, qu'on prend la décision, on avance. On a une action dans la vie, on est en mouvement. Et on se découvre qu'on a un champ des possibles beaucoup plus grand. Je te laisse imaginer, c'est une décision qui n'était quand même pas facile à prendre dans le monde agricole. On a tous les deux maintenant 58 et 59 ans, on travaille ensemble depuis qu'on a 20 ans. Ce n'était vraiment pas simple à faire et puis surtout que ça impliquait de mettre une autre personne sur la ferme et tout. C'était très compliqué. Mais une fois que j'ai passé le pas, moi ça m'a vraiment fait du bien parce que j'étais en accord avec moi. Donc c'est pour ça que je te parle des décisions, je voulais voir ça avec toi. Je ne sais pas si tu as te parle toi des décisions que tu as prises, comment tu te sentais avant, comment tu te sentais après. Ça ne veut pas dire qu'après c'est facile, mais c'est vraiment un point de bascule. Je voulais partager ça. Et l'autre jour, j'ai relevé une phrase que j'ai entendue dans une émission. La personne parlait de ça justement. Et elle disait que choisir, c'est savoir avant d'agir. Et ce que je te dis, c'est mental, on a des faits. Mais décider, donc prendre une décision, c'est agir avant de savoir. Et du coup, c'est agir pour savoir qu'est-ce qu'il y a derrière. Tu vois ? Et que le saut au-delà du savoir, la décision, on a plus de liberté. Et si on reste dans le raisonnement, on peut rester dans l'angoisse et ne pas prendre de décision. Et puisqu'on parle de décision, c'est à ce moment-là de ma vie, quand j'ai arrêté la partie fromagerie, que je me suis formée. à d'autres choses parce que j'ai besoin d'être active et c'est là que j'ai été formée par rapport à la théorie polyvagale, donc à la pleine confiance. Tout ce que je parle dans le podcast par rapport à notre système nerveux, par rapport aux nerfs vagues et là avec des copines, on fait partie d'un groupe Helios où on propose des formations pour des éleveurs et des éleveuses des formations plutôt alternatives Et pour la troisième année, l'an 2025, je propose trois jours sur l'approche théorie polyvagale. Du coup, il y aura deux jours en mars, un jour en avril. Ça, c'est en présentiel et ça va se passer dans le sud des Hautes-Alpes. Et n'hésite pas à prendre des renseignements. Je vais te mettre le lien en commentaire du site d'Elios. Alors toi, quand c'est que tu as des prises de décision, petites ou grandes, mets-toi, dis-toi, tiens. Ces huit derniers jours, là, quand on sait que j'ai fait des petites décisions ou des grandes décisions, est-ce que c'était des décisions ? Est-ce que c'était des choix ? Voilà, comment c'était ? Et puis, en fonction de qui tu es maintenant, de tes besoins, de tes valeurs, eh bien, toi, quelle décision tu peux être amenée à prendre dans l'avenir, quoi, tu vois ? Donc, voilà, je t'invite à te poser des questions. Dans ce sens-là, et ça n'a pas besoin d'être des grandes décisions, ça peut être est-ce que je vais à la gym ou au yoga cette année ? ou ceci, cela. C'est des décisions, on en prend en longueur de journée. Mais c'est juste de se rendre compte si on les prend par ce qui nous anime, nous, à l'intérieur, par ce qu'on ressent. Ou, donc, si je prends l'exemple de gym-yoga, ou parce qu'on t'a prouvé scientifiquement que le yoga était mieux que la gym, du coup, tu veux aller au yoga. Tu vois, là, tu suis un choix. Mais tu n'as pas décidé, tu as suivi les statistiques. Tu vois la différence ? Voilà, donc je t'invite à regarder ça un peu de ton côté. Et quand tu as une décision à prendre, un choix, pense à faire quelques grandes inspirations et expirations. Et du coup, ça va te connecter, ça va activer ton air vague et ça va te connecter à un certain état où tu vas être plus approprié. à prendre des décisions qui sont bonnes pour toi. Voilà, je te souhaite une bonne semaine. Et merci d'avoir écouté cet épisode. Es-tu un peu plus épanoui dans tes bottes ? Si cet épisode t'a plu, une belle chose que tu peux faire, c'est de t'abonner sur ta plateforme favorite. Alors merci et à bientôt dans un nouvel épisode de Bien dans tes bottes.

Description

Prendre des décisions pour se libérer de l'anxiété

Dans l'épisode 49 de mon podcast Bien dans tes bottes, je parle d'un sujet qui, je pense, touche beaucoup d'entre nous : la prise de décision et la gestion de l’anxiété qui l’accompagne souvent. J’aimerais te partager ici un peu plus en profondeur mon expérience sur ce thème.

Je m'appelle Patricia Omer et depuis 37 ans, je travaille sur une ferme. En 2017, nous avons déménagé dans les Hautes-Alpes où nous avons relancé notre activité de production de fromages de chèvre. C’était une aventure excitante au début, mais au fil des ans, je me suis retrouvée face à des décisions difficiles. Après plus de dix ans à travailler dans la fromagerie, l'envie n'y était plus, et malgré mon attachement à cette activité, j'ai commencé à ressentir une lourdeur et un mal-être grandissant. L'anxiété s’est installée. Devais-je continuer à faire ce travail qui ne m’animait plus ou prendre la décision de passer à autre chose ?

Ce genre de situation, tu l’as peut-être déjà vécue : tu sais que quelque chose ne va plus, mais tu as du mal à changer. Ce moment de flottement, de doute, est souvent celui où l'anxiété s’installe, car il y a une peur naturelle de l’inconnu. C’était mon cas : je ne savais pas ce qui m’attendait si je quittais la fromagerie. Pourtant, une fois que j'ai pris la décision d’arrêter, j’ai ressenti un véritable soulagement, même si cela impliquait de grands changements.

La prise de décision n’est jamais facile, mais elle est nécessaire pour avancer. Ce que j’ai appris, c’est que chaque décision est un pas vers plus de liberté et d’alignement avec soi-même. C’est aussi l’occasion de mieux se connaître et de se reconnecter à ses valeurs profondes.

Je t’invite à réfléchir à tes propres décisions : qu’il s’agisse de petits ou grands choix, comment te sens-tu avant et après avoir pris une décision importante ? Prends-tu des décisions en accord avec tes besoins et tes valeurs, ou te laisses-tu parfois guider par des attentes extérieures ?

Si cet article résonne avec toi, je t’encourage à écouter l’épisode complet et à partager ton ressenti en commentaire. Je serais ravie d’échanger avec toi sur ce sujet essentiel pour mieux comprendre comment être plus épanoui dans sa vie.

Si cet épisode t’a plu, abonnes toi et partages avec d'autres femmes qui, comme toi, cherchent à être en paix avec elles-mêmes.

Merci d’avoir écouté cet épisode , je te met le lien de association ELIOSE

https://www.eliose.net/

qui proposent des formations agricoles alternatives.


Merci de m’avoir lue et à très vite sur Bien dans tes bottes !


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👉 Et de t'abonner au podcast 👍

Le podcast « Bien dans tes bottes »


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👉- Chaîne Youtube:

https://www.youtube.com/@PatriciaOMER


👉- Page FB Patricia OMER

https://www.facebook.com/patricia.omer.5


👉 Contact

patricia@patriciaomer.com



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, c'est l'épisode 49 du podcast Bien dans tes bottes. Aujourd'hui, je vais te parler des décisions et de la relation avec notre anxiété. On va développer un peu tout ça, je t'en parle de suite. Tu es curieuse de mieux te découvrir, de mieux te comprendre, pour faire des changements dans ta vie ou être plus en accord avec toi-même ? Alors ce podcast est pour toi. Je me présente, Patricia Omer, femme sur une ferme depuis 37 ans et depuis 2021, j'accompagne des femmes comme toi. à être plus en accord avec elles-mêmes, plus en paix intérieure, afin d'être plus épanouies, et bien dans leur vote sur la ferme. Alors je vais te raconter une histoire, quelque chose qui s'est passé dans ma vie. Alors pour ceux qui le savent déjà, depuis 2017, on a une nouvelle ferme dans les Hautes Alpes, avant on était dans le Jura, et dans cette ferme on a fait le choix d'avoir des chèvres laitières et de fabriquer du fromage de chèvre. Donc moi, j'ai appris à faire du fromage et on a démarré cette activité. Il a fallu pas mal de temps, mais on a démarré en 2011 l'activité fromagère. Et j'étais vraiment contente de faire ce que je fais. On a commencé avec 20 chèvres, puis on a augmenté progressivement. Ici, c'est une région, si tu ne connais pas, où il y a pas mal de fromage de chèvre. Il y a beaucoup d'élevage comme ça qu'apprend un lait avec transformation. Et il fallait faire un peu sa place. Donc, ben voilà, de prendre ses marques dans la fromagerie, prendre ses marques sur les marchés, de développer, de trouver des réseaux de vente, etc. Et j'ai vraiment aimé ça. Et puis, après, il s'est trouvé que j'avais, au bout de 2-3 ans, je commençais à avoir mal un petit peu aux poignets, puis aux coudes. parce que les fromages, c'est beaucoup de gestes répétitifs pour les mouler. Du coup, on avait acheté un répartiteur. Un répartiteur, c'est-à-dire un grand rectangle inox qui se met au-dessus de 12 fromages et avec une pelle en plastique, tu mets plus de cahiers à la fois et du coup, il y a moins de gestes répétitifs. Pareillement, pour faciliter le travail, on avait acheté ce qu'on appelle une échelle, c'est-à-dire qu'on a des grilles sur pied. Puis je les empilais sur un socle à roulettes, quand il me fallait celle de dessous, je dépilais tout. Pour te donner une ordre d'idée, une grille sur pied avec les fromages dessus, ça fait à peu près 5 kilos. Ce n'est pas énorme, mais ça a répété, voilà, c'était assez fatigant. Du coup, on avait acheté une échelle et l'échelle, on peut mettre directement les grilles à pied au niveau qu'on veut. Donc beaucoup moins de manipulation, c'était super. Et je ne sais pas si toi ou dans ton entourage, tu as déjà vu une fromagerie. Donc, il y a tout le travail qu'on voit et qu'on suppose en fabrication. Et il y a autant de temps et même plus d'énergie, en tout cas, à mettre dans tout ce qui est lavage. Justement, pour frotter les grilles, frotter les stores sur lesquels sont posés les fromages en vingt-dix minutes sur les grilles, les sols, les murs. Donc, énormément de lavage. qui dit énormément d'énergie et qui dit énormément de sollicitations pour les épaules. Et ce qui fait qu'au bout de quelques années, je me suis interrogée et j'ai passé le pas d'embaucher quelqu'un pour me seconder dans la fromagerie. Elle n'a pas pu y être en même temps que moi, mais pour faire certains matins à ma place. Et du coup, la personne, elle s'appelle Virginie. Elle avait plus de lessives à faire que moi. Et voilà, comme ça. Et ça, ça a demandé... C'était une prise de décision qui a demandé un certain courage, on va dire, un certain lâcher prise. Parce que tu sais toi comment tu fais, tu veux que ce soit très bien fait. Et puis, du coup, de laisser à quelqu'un d'autre, tu as certaines exigences et tout. Il faut trouver la bonne personne. Et on n'avait pas trouvé de suite. la personne qui nous convenait d'ailleurs. Et voilà, donc ça c'était une décision à prendre, puisqu'on parle de décision. Et avant de me décider, il y avait un peu d'anxiété. Et une fois que je me suis décidée, après c'était, allez, on est dans actif, on est dans la recherche, on est tout ça dans une autre énergie. Une autre période, toujours par rapport à la fromagerie, où j'ai eu des décisions à prendre, c'est il y a trois ans maintenant. Il y a trois ans, je trouvais que j'étais moins bien quand j'étais dans la fromagerie. J'avais quand même du plaisir d'aller au marché et tout, mais en fromagerie, c'était plus ça. Et en me questionnant un peu, en grattant un peu, je me suis rendu compte que carrément, c'était plus ça du tout. Je n'avais plus du tout envie, ça faisait plus de dix ans, et c'est comme si je n'avais fait le tour. Et ce n'était plus du tout stimulant pour moi. Et après, c'est même arrivé à un stade où, comment dire, je me forçais pour y aller, parce que ça fait partie d'un tout avec la ferme. Donc, je me forçais pour faire plaisir à mon mari, on va dire. Je lui en avais parlé et que ça me plaisait moins. Mais je me forçais. Et je me suis dit, qu'est-ce que je fais, quoi ? C'est... C'est compliqué parce que c'est moi qui fais le reste de la fromagerie, c'est moi qui fais les marchés, qui fais un peu toute la paperasse, ça je continue du coup de le faire, mais voilà. Et ça me crée beaucoup d'anxiété. Tu vois, c'était quelque chose qui me brassait, qui était inconfortable. Et jusqu'au jour où, au bout d'un moment, je me suis dit non, ce n'est pas possible de rentrer tous les matins dans la fromagerie pour deux heures de temps. en se disant c'est pour faire plaisir à mon mari, je ne peux plus ça. Il est à la retraite dans six ans, je ne vais pas continuer six ans comme ça, ce n'est pas possible. Du coup, on en a parlé avec Olivier, ce n'était pas simple, mais je lui ai dit je fais cette saison, donc une saison c'est de mars à la Toussaint, donc je fais cette campagne et l'année prochaine, on embauche quelqu'un pour compléter Virginie qui fasse les autres matins de fromagerie et le marché. Et quand je te parle de décision, c'est un cap. C'est quelque chose qui est vraiment des fois pas facile à faire. Mais quand on l'a passé, on se sent mieux. Et tu vois, du coup, j'ai un peu gratté. Et tu vois, au plus on hésite, au plus on a d'angoisse. Et même si on veut faire taire nos angoisses, C'est comme si on avait un bruit de fond qui tournait derrière et qui nous prend pas mal d'énergie. Alors j'ai recherché la différence entre le mot décision et choix. En fait, un choix, je te donne un exemple. Tu dois aller d'un point A à un point B. Le point A, il y a 20 km par autoroute. Le point A... B, il y en a 15 par national, mais tu mets plus de temps, par exemple. Une fois que tu sais ça, toi, tu prends la décision de si tu prends l'autoroute ou la nationale. Le choix mathématique, on va dire, il est là. Et après, toi, tu prends ta décision derrière. Et j'ai trouvé ça intéressant, cette différence. Le choix, c'est... C'est quantifiable, on a deux options, A et B. Et puis, rationnellement, d'un point de vue, ça peut être complètement A, mais toi, peut-être que tu vas choisir B. Et moi, j'étais dans cette décision, pas dans un choix, puisque le choix logique serait que je continue de faire ce que j'avais commencé avec mon mari. Mais du coup, j'avais une décision à prendre. Les décisions, c'est un courage de se lancer dans l'incertain. Parce que du coup, il n'y a rien de quantifiable, on ne sait pas ce qui va se passer. On se lance un peu à l'aveugle. Par contre, du moment qu'on se lance, qu'on prend la décision, on avance. On a une action dans la vie, on est en mouvement. Et on se découvre qu'on a un champ des possibles beaucoup plus grand. Je te laisse imaginer, c'est une décision qui n'était quand même pas facile à prendre dans le monde agricole. On a tous les deux maintenant 58 et 59 ans, on travaille ensemble depuis qu'on a 20 ans. Ce n'était vraiment pas simple à faire et puis surtout que ça impliquait de mettre une autre personne sur la ferme et tout. C'était très compliqué. Mais une fois que j'ai passé le pas, moi ça m'a vraiment fait du bien parce que j'étais en accord avec moi. Donc c'est pour ça que je te parle des décisions, je voulais voir ça avec toi. Je ne sais pas si tu as te parle toi des décisions que tu as prises, comment tu te sentais avant, comment tu te sentais après. Ça ne veut pas dire qu'après c'est facile, mais c'est vraiment un point de bascule. Je voulais partager ça. Et l'autre jour, j'ai relevé une phrase que j'ai entendue dans une émission. La personne parlait de ça justement. Et elle disait que choisir, c'est savoir avant d'agir. Et ce que je te dis, c'est mental, on a des faits. Mais décider, donc prendre une décision, c'est agir avant de savoir. Et du coup, c'est agir pour savoir qu'est-ce qu'il y a derrière. Tu vois ? Et que le saut au-delà du savoir, la décision, on a plus de liberté. Et si on reste dans le raisonnement, on peut rester dans l'angoisse et ne pas prendre de décision. Et puisqu'on parle de décision, c'est à ce moment-là de ma vie, quand j'ai arrêté la partie fromagerie, que je me suis formée. à d'autres choses parce que j'ai besoin d'être active et c'est là que j'ai été formée par rapport à la théorie polyvagale, donc à la pleine confiance. Tout ce que je parle dans le podcast par rapport à notre système nerveux, par rapport aux nerfs vagues et là avec des copines, on fait partie d'un groupe Helios où on propose des formations pour des éleveurs et des éleveuses des formations plutôt alternatives Et pour la troisième année, l'an 2025, je propose trois jours sur l'approche théorie polyvagale. Du coup, il y aura deux jours en mars, un jour en avril. Ça, c'est en présentiel et ça va se passer dans le sud des Hautes-Alpes. Et n'hésite pas à prendre des renseignements. Je vais te mettre le lien en commentaire du site d'Elios. Alors toi, quand c'est que tu as des prises de décision, petites ou grandes, mets-toi, dis-toi, tiens. Ces huit derniers jours, là, quand on sait que j'ai fait des petites décisions ou des grandes décisions, est-ce que c'était des décisions ? Est-ce que c'était des choix ? Voilà, comment c'était ? Et puis, en fonction de qui tu es maintenant, de tes besoins, de tes valeurs, eh bien, toi, quelle décision tu peux être amenée à prendre dans l'avenir, quoi, tu vois ? Donc, voilà, je t'invite à te poser des questions. Dans ce sens-là, et ça n'a pas besoin d'être des grandes décisions, ça peut être est-ce que je vais à la gym ou au yoga cette année ? ou ceci, cela. C'est des décisions, on en prend en longueur de journée. Mais c'est juste de se rendre compte si on les prend par ce qui nous anime, nous, à l'intérieur, par ce qu'on ressent. Ou, donc, si je prends l'exemple de gym-yoga, ou parce qu'on t'a prouvé scientifiquement que le yoga était mieux que la gym, du coup, tu veux aller au yoga. Tu vois, là, tu suis un choix. Mais tu n'as pas décidé, tu as suivi les statistiques. Tu vois la différence ? Voilà, donc je t'invite à regarder ça un peu de ton côté. Et quand tu as une décision à prendre, un choix, pense à faire quelques grandes inspirations et expirations. Et du coup, ça va te connecter, ça va activer ton air vague et ça va te connecter à un certain état où tu vas être plus approprié. à prendre des décisions qui sont bonnes pour toi. Voilà, je te souhaite une bonne semaine. Et merci d'avoir écouté cet épisode. Es-tu un peu plus épanoui dans tes bottes ? Si cet épisode t'a plu, une belle chose que tu peux faire, c'est de t'abonner sur ta plateforme favorite. Alors merci et à bientôt dans un nouvel épisode de Bien dans tes bottes.

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