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Bienvenue au Canada ! Votre guide sur l’immigration au Québec et au Canada : départ, budget, emploi, logement, santé, études, témoignages...

43. Mes galères de voiture au Canada (Témoignage)

43. Mes galères de voiture au Canada (Témoignage)

18min |17/10/2024
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43. Mes galères de voiture au Canada (Témoignage)

18min |17/10/2024
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Description

Aujourd’hui, mon invité du jour, Jean-Sébastien 🙋🏼‍♂️, vous partage les réalités inattendues de la vie automobile au Canada 🇨🇦 et au Québec …


Jean-Sébastien a acheté un véhicule d’occasion 🚘 sans inspection. Malheureusement pour lui, s’en sont suivies : des pannes fréquentes, de coûteuses réparations, puis l’envoi à la casse de son véhicule. 😫


Prêt à acheter une nouvelle auto, il a ensuite dû affronter un autre défi : obtenir un contrat de leasing en tant que résident temporaire. Et, malheureusement pour lui, de nouvelles déconvenues s’en sont suivies. 😤


Au final, c’est en bus 🚍que lui et sa famille ont dû se déplacer pendant 6 mois, avant - enfin ! — de pouvoir acheter un nouveau véhicule ! 😟


Ce témoignage est essentiel pour tous ceux qui souhaitent acheter une voiture au Canada ou au Québec 🚗 ! Vous bénéficierez de conseils pratiques et gagnerez au passage une belle leçon sur la résilience et la persévérance ! 😁


Vous avez des questions ou des suggestions ?


Retrouvez mon invité, Jean-Sébastien, sur Instagram. Et retrouvez-moi, l’hôte de ce podcast, sur mon site Internet ww.bienvenueaucanada.ca ou sur les réseaux sociaux : LinkedIn, Instagram, TikTok et YouTube !


Au plaisir d’échanger avec vous ! 🚀

----------------

Cet épisode du podcast fait partie de la série « Mes galères au Canada ». Le but de ces épisodes est de vous aider à garder vos deux pieds dans la réalité, sur un ton humoristique et léger ! 😂

----------------

Pour vous abonner à ma newsletter et recevoir en cadeau un livret contenant 67 astuces sur le Canada, cliquez ici !

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Bienvenue au Canada, c’est à la fois un podcast et un site Internet qui vous procurent des informations et des interviews sur l’immigration et la vie au Québec ⚜️et au Canada 🇨🇦.

----------------

Vie au Québec Canada - Achat véhicule Québec Canada - Pannes voiture Québec Canada - Réparations voiture Québec Canada - Leasing Québec Canada - Crédit Québec Canada - Transport en commun Québec Canada - Conduire au Canada Québec - Galères Québec Canada - Comment immigrer au Québec Canada - S’expatrier au Québec Canada - S’installer au Québec Canada - Arriver au Québec Canada - Étudier au Québec Canada - Trouver un emploi au Québec Canada - Vivre au Québec Canada - Partir au Québec Canada.

----------------

Si vous aimez les podcasts Objectif Québec et Canada, ouvre-toi !, vous allez dévorer mon podcast : Bienvenue au Canada !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue au Canada, un podcast et un site internet qui vous procure des informations et des interviews sur l'immigration et la vie au Canada. Salut à vous, aventuriers du Nouveau Monde ! Emma Charlin au micro, auteure, accompagnatrice en mobilité internationale et podcasteuse. C'est l'épisode 43 du podcast, j'ai le plaisir d'accueillir Jean-Sébastien qui va nous parler de ses galères au Canada. Vous savez, ce sont ces épisodes un peu spéciaux où l'on vous partage les petits ou les grands problèmes que l'on peut parfois rencontrer au Canada. Jean-Sébastien a notamment eu un problème avec sa voiture. Et puis un autre problème qui ont fait qu'au final, il a dû rester sans véhicule pendant 6 mois. Mais avant de passer à l'interview, je voudrais faire un aparté sur le code de la route au Canada. Vous allez prendre la route en territoire canadien. Mais avant de partir, il serait bon de vous mettre à la page. Quelques subtilités sont à connaître. Tout d'abord, le code de la route canadien n'est pas canadien. Il est plutôt provincial ou territorial. Dit autrement... chaque province et territoire détient son propre code de la route avec ses petites ou grandes particularités. Afin d'avoir une conduite adaptée, une lecture passionnante s'impose donc, celle du code de la route de votre province ou territoire. Passionnant, non ? Allez, ne faites pas la fine mouche, je sens bien que vous êtes tout émoustillé par l'affaire. Vous pouvez acheter votre code en version papier ou consulter le site du ministère des Transports de votre province. Souvent, des guides sont disponibles en ligne et vous permettent de réviser tout en passant des examens blancs. Pratique, non ? Et sinon, quelles autres utilités sont à connaître ? En voici un méli-mélo. Les bus scolaires et véhicules d'urgence détiennent la priorité absolue. Si leurs clignotants, gyrophares ou sirènes sont activés, vous devez vous arrêter et les laisser passer. Pour les stops all-way ou arrêt toute direction, marquez l'arrêt puis… passer par ordre d'arrivée. La priorité à droite n'a pas cours. C'est plutôt la loi du premier arrivé, premier servi. Lorsque le feu est rouge, vous avez généralement le droit de tourner à droite après avoir marqué l'arrêt. Mais ce n'est pas toujours le cas. Alors, vérifiez ce qu'il en est. Une subtilité linguistique peut s'avérer utile. Au Québec, les feux rouges ou feux de signalisation s'appellent des lumières. Alors, si vous êtes perdu, Si vous demandez votre route et qu'on vous répond gentiment troisième lumière à droite s'il vous plaît, ne comptez pas les lampadaires. Ça ne marchera pas bien. Sur autoroute, les conducteurs peuvent vous doubler par la gauche, mais également par la droite. Investissez dans des réducteurs d'angle mort. Pour sûr, cela vous sera utile. Et maintenant, voici un mot de notre sponsor. Eh mais, il n'y en a pas ! Ah oui, c'est vrai, c'est moi le sponsor de l'émission pour l'instant. L'épisode de ce jour est sponsorisé par mon activité de coach en mobilité. Vous souhaitez immigrer au Québec ou au Canada et vous avez déjà bien avancé dans vos démarches. Mais à un moment donné, vous vous sentez bloqué et vous n'arrivez plus à progresser. Dans ce cas, prenez une séance de coaching ponctuelle avec moi. Que ce soit sur votre stratégie de départ,

  • Speaker #1

    l'emploi, le logement,

  • Speaker #2

    le budget ou tout autre point particulier,

  • Speaker #0

    vous venez avec vos questions et moi je vous apporte des solutions. Pour plus de détails, rendez-vous sur mon site internet bienvenuocanada.ca à la rubrique Service Comme je vous l'ai annoncé en introduction,

  • Speaker #2

    notre épisode du jour fait partie de la série Mes galères au Canada Ces épisodes n'ont pas pour objectif de râler ou de nous plaindre du Canada. Bien plutôt, ils ont pour but de montrer que, oui, le Canada est un merveilleux pays, mais non, le parcours d'immigrés n'est pas toujours des plus simples. Des petits ou grands couacs arrivent en chemin et on s'en passe très bien. Ce sont les leçons tirées de ces couacs que je souhaite vous présenter ici avec mon invité. Bienvenue sur le podcast Jean-Sébastien, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Je vais très bien, merci. Merci Emma de m'inviter aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Super ! Alors, à ce qu'il paraît, votre voiture vous a bien servi, puis elle est tombée en panne. Tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Oui, alors en fait, on est arrivé en juillet 2022 au Canada. Et on a acheté une voiture quand on est arrivé à Montréal, dans les deux premières semaines, puisque notre objectif c'était d'acheter une voiture pour pouvoir faire un très grand road trip au Canada, dans les provinces atlantiques. Donc on a fait entre autres tout le Québec, on a fait l'île du Prince-Édouard, on a fait le Nouveau-Brunswick, on a fait la Nouvelle-Écosse et on a fait également l'Ontario. On avait tout prévu à l'avance, tout s'est très bien passé. Les seuls petits qu'on a pu avoir, c'était avec notre voiture.

  • Speaker #2

    Ah ah !

  • Speaker #1

    Petit conseil au passage, et pour éviter plein de choses, nous on a acheté notre véhicule dans une concession, donc tout sur le papier avait l'air très très bien, mais on n'a pas fait l'inspection, qui est souvent recommandée d'ailleurs sur les blogs, etc. Donc très important à faire. Mais nous on ne l'a pas fait, certes. Pendant le voyage, j'ai dû m'improviser mécanicien, puisqu'on a eu par exemple un roulement de roue à changer. J'ai eu des freins à changer, j'ai eu beaucoup de choses que j'ai dû faire moi-même, et pas souvent dans les garages parce que dans les garages, ils n'avaient pas le temps. Des fois, on restait que deux ou trois jours sur place, donc j'ai dû faire la mécanique sur notre voiture. Ensuite, après, on a choisi notre destination de vie, Sudbury, en Ontario, et c'est là qu'on a eu le plus gros problème avec notre voiture, puisqu'en rentrant du travail un jour, la transmission de la voiture a lâché.

  • Speaker #2

    Aïe,

  • Speaker #1

    Oui, la transmission, en général, c'est quelque chose que les gens ont peur, puisque ça peut être très cher. Effectivement, on a mis chez un spécialiste, et il nous a annoncé que la voiture, la transmission était complètement cassée, et qu'il fallait tout changer.

  • Speaker #0

    Ah là là,

  • Speaker #2

    alors ça, c'est compliqué. Qu'est-ce que vous aviez comme possibilité, et qu'est-ce que vous avez décidé ?

  • Speaker #1

    On va dire qu'on n'avait pas beaucoup le choix, d'accord ? On s'est retrouvés à discuter avec la personne qui s'occupait de notre voiture, et il m'a dit, vous avez le choix. Soit. Vous la mettez à la casse dans l'état où elle est, soit vous payez, il y en aura à peu près 8 000 dollars hors taxes. Donc il faut savoir qu'avec les taxes ici, il faut compter plus, les 13 qu'il faut ajouter. Donc on était plus vers les 9 000 que les 8 000. Et bien on s'est dit, on va changer de voiture à ce prix-là, on va prendre un lease.

  • Speaker #2

    Oui, alors tu peux rappeler ce qu'est un leasing peut-être parce que certaines personnes ne savent pas ce que c'est.

  • Speaker #1

    Alors il y a plusieurs types de leasing, mais globalement c'est que vous allez voir un concessionnaire, pour une voiture neuve et vous louez votre voiture. Donc, elle ne vous appartient pas, elle appartient au concessionnaire.

  • Speaker #2

    Très bien.

  • Speaker #1

    Donc, on s'est dit que ça pourrait être super.

  • Speaker #2

    Donc, au final, vous avez décidé de ne pas réparer votre voiture, de la mettre à la casse et puis, après, de faire un leasing pour une nouvelle voiture. C'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Exactement. On s'est dit, le lease, on va avoir une nouvelle voiture. Plus de voiture d'occasion, on n'en veut plus. Il y a beaucoup de choses qui seront prises en charge. Au niveau de l'entretien, on ne voulait plus avoir à s'occuper de tout ça. Une voiture spacieuse, on voulait quelque chose de très facile pour nous. Et puis on s'est dit, au niveau des mensualités, avec l'argent qu'on aurait dû mettre dans la réparation de la voiture, ça va très bien aller.

  • Speaker #2

    Et alors, est-ce que c'était une bonne solution au final de mettre la voiture à la casse et de passer par du leasing ?

  • Speaker #1

    Alors de mettre la voiture à la case, je pense que c'était la bonne solution parce qu'au niveau du prix et de l'ancienneté qu'elle avait, j'étais content de ne pas mettre 9 000 dollars dans cette voiture. Mais, et c'est là où le mais apparaît, c'est qu'on n'avait pas pensé à certaines choses. On est en PVT, dans une situation de PVT et on n'avait pas pensé à tout ce qui est documents administratifs. Et quand on est arrivé aux concessions, qu'on a fait une dizaine de concessions, qu'on a trouvé notre voiture et qu'on s'est rendu devant le vendeur, On a fait ce qu'on appelle une application. Ici au Canada, c'est vous appliquer pour vous présenter vos revenus, vous présenter tout ce que vous avez, tout ce qui vous demande, pour pouvoir avoir la voiture.

  • Speaker #2

    Vous avez demandé à avoir un leasing en concession, mais vous aviez peut-être oublié certaines formalités qui n'étaient pas évidentes.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, quand vous êtes expatrié, vous arrivez, vous avez tout plein d'idées dans la tête, tout semble des fois très simple. mais ça ne l'est pas tout le temps. Et là, quelque chose qui nous était complètement sorti de la tête, c'était notre situation d'immigration, qui est un PVT qui s'arrêtait sept mois plus tard. Donc, il faut préciser que notre situation est régularisée, mais au moment où on a fait la demande de leasing, il nous restait sept mois sur notre permis de travail.

  • Speaker #2

    Or, les contrats de leasing durent généralement deux ans ou plus. C'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #1

    Et c'est quelque chose à laquelle on n'y avait absolument pas pensé. Nous, on s'est retrouvés devant le concessionnaire qui a fait, il a vraiment fait des, comme on dirait en bon français, des pieds et des mains pour qu'on puisse avoir la voiture, même d'essayer d'augmenter le premier paiement, d'augmenter les garanties, d'augmenter tout ce qu'on pouvait placer sur la voiture. Ça n'a pas fonctionné parce que d'un point de vue administratif et financier, il y avait marqué que sur nos papiers, nous quittions le Canada. sept mois plus tard. Donc pour eux, c'était impossible de pouvoir nous faire un leasing.

  • Speaker #2

    Voilà, et donc vous vous êtes retrouvés dans la situation suivante où, du fait de votre statut temporaire au Canada, vous ne pouviez pas prendre un leasing d'une durée contractuelle de 24 mois ou plus. Et donc, au final, vous vous retrouviez avec cette difficulté-là à pallier. Et notamment, il n'y avait plus qu'une option, c'était acheter content, j'imagine, une voiture. ou ne pas rouler du tout au Canada parce que vous n'aviez pas de voiture.

  • Speaker #1

    C'est exact, Kamat, tu as tout à fait raison. Donc, on s'est retrouvé dans une situation où on n'avait plus notre voiture puisqu'on l'avait mis à la casse. Le leasing, ce n'était pas possible. Peut-être qu'il y en a qui diraient, mais pourquoi ils n'ont pas acheté un crédit ? Un crédit, c'est pareil. On se tourne vers les banques et les banques vous disent, non, vous partez dans sept mois sur le papier. Donc, non, on ne vous prêtera pas d'argent. Et donc, on s'est retrouvé, soit il fallait qu'on achète content une voiture. On aurait peut-être pu acheter une voiture content d'occasion à très bas prix et on se serait peut-être retrouvé un mois plus tard dans la même situation. Donc, on s'est dit... Non. Finalement, on s'est retrouvés sans voiture en plein hiver à Sudbury pendant six mois.

  • Speaker #2

    Et je rappelle que Sudbury est dans le nord de l'Ontario, d'accord ? Donc, ce n'est pas du tout comme dans le sud de l'Ontario, à Hamilton par exemple, où les hivers sont relativement doux. À Sudbury, les hivers sont un petit peu plus rigoureux. Donc, prendre les transports en commun et notamment le bus, c'est un petit peu compliqué, surtout quand on a une petite fille qui a deux ans à peine. et que les bus ont une fréquence, on va dire, un peu aléatoire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que les gens diront qu'ils auraient pu prendre le bus, le taxi, le tramway. Oui, parce que souvent les gens connaissent Montréal, connaissent Québec, connaissent Toronto, connaissent des grandes villes. Mais la ville où on est, elle est desservie par les bus. Mais il faut savoir que, par exemple, moi j'habite à 10 minutes de mon travail et je mettais 45 minutes de bus sans compter les différents arrêts. pour me rendre au travail. Donc, je transformais mes trajets quotidiens à une heure et demie de bus par jour. Et comme l'a dit Emma, quand vous avez un enfant et quand il fait moins 25 en plein hiver pour attendre un bus, ce n'est pas forcément les meilleures conditions pour les transports en commun.

  • Speaker #2

    Surtout qu'au Canada, il y a très peu d'arrêts de bus avec abris bus protégés. C'est vraiment un poteau avec une indication qui vous dit qu'il y a un bus qui passe. plus ou moins avec une fréquence indiquée, et c'est tout. Mais dès qu'il y a du vent, par exemple, la température ressentie est plus faible et c'est vraiment compliqué à supporter, surtout pour des petits bouts de chou. Donc ce n'est pas forcément l'idéal d'être au Canada, sans voiture, l'hiver, en famille, avec un petit bout juste à côté de soi. Alors comment ça s'est passé ces quelques mois sans voiture ?

  • Speaker #1

    Au début, ça a été compliqué parce qu'il faut s'habituer au rythme des bus, il faut s'habituer au stress. Tu sais, quand tu es dans les magasins, tu regardes l'heure de bus d'après et puis tu te dis, vite, vite, vite, il faut qu'on cours avec le bus. Mais avec un enfant, en plus des courses, c'est jamais simple. Pareil pour tout ce qui est administratif. Mais finalement, on s'y est habitué. On s'y est habitué parce qu'il faut bien. Sinon, tu sais, tous les jours, tu ressasses que c'est compliqué et que ce n'est pas positif. Donc nous, on est venu aussi au Canada pour prendre cette mentalité très positive des personnes. Et on l'attrape, je ne te cache pas Emma, qu'on attrape cette positivité que les gens ont ici et on s'y est habitué. On s'y est habitué, mais je t'avoue que comme nous, on est des très gros voyageurs, on adore voyager, on adore découvrir beaucoup d'endroits, faire de l'exploration. La voiture commençait vraiment à nous manquer au fur et à mesure du temps et l'été se rapprochant, on voulait réellement avoir un moyen de transport.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. Alors c'est très vrai ce que dit Jean-Sébastien, quand on est immigré, on cultive ce qu'on appelle de la résilience, c'est-à-dire que face à l'adversité, on devient plus fort et on essaye non pas de se plaindre mais de trouver des solutions. Et ça c'est super important et c'est une des plus belles leçons que l'on a en expatriation, que ce soit dans le pays dont on parle actuellement, à savoir le Canada ou dans d'autres pays, mais la résilience. La capacité de faire face à l'adversité, c'est vraiment quelque chose de phénoménal qu'on développe justement quand on est en dehors de son confort. Et comment vous avez fait ? Est-ce que vous avez une nouvelle voiture à présent ?

  • Speaker #1

    Alors on a une nouvelle voiture. Comment ça s'est fait ? On a dû l'acheter content, mais au moins pendant six mois, on a pu mettre un peu d'argent de côté, on a pu patienter et aussi voir les prix des véhicules d'occasion diminuer un petit peu puisqu'il y a eu une stabilisation du marché. À ce qu'on n'a pas parlé, c'est vrai que quand nous on est arrivés au Canada, le prix des voitures avait énormément augmenté à cause de la pandémie, comme partout, mais ça a été énorme ici au Canada. Les prix des voitures ont presque doublé en l'espace de quelques mois. C'est-à-dire que la voiture que l'on aurait dû acheter, au prix où on l'a acheté, on aurait dû l'acheter deux fois moins cher. Là maintenant, depuis quelques mois, ça commence à se stabiliser le marché et on a pu avoir un bon véhicule. pour beaucoup moins cher, qui était il y a quelques mois dans les 25 000 et qui était en dessous des 20 000 dollars il y a quelques mois. Donc, c'était beaucoup mieux pour nous.

  • Speaker #2

    Oui, alors c'est très vrai. Pendant la pandémie, il y a eu une augmentation du prix des véhicules qui a été le fait de la pandémie, mais aussi du manque de certaines pièces. Et tous les prix des voitures d'occasion ont fortement augmenté. Et même moi, c'était assez rigolo, c'est que notre garagiste nous téléphoner tous les mois pour savoir si, oui ou non, on voulait vendre notre véhicule d'occasion. Et ils nous faisaient des estimations complètement hallucinantes. Et on s'était dit, mais qu'est-ce qu'ils veulent ? C'est pas possible, ces prix-là. Mais non, on n'a pas vendu notre véhicule, parce que pour en racheter un autre, ça aurait été complètement la galère. Donc d'accord, là, ce que vous avez fait, c'est que vous avez épargné pendant quelques mois, réuni l'argent demandé, attendu... En effet aussi que le marché se stabilise, puis vous avez acheté votre véhicule, bien évidemment vous l'avez fait assuré, et puis maintenant,

  • Speaker #0

    roulez jeunesse, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, là on est très content de notre véhicule, là on va pouvoir repartir en road trip.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup pour ces informations Jean-Sébastien. Où nos éditeurs peuvent-ils te contacter ?

  • Speaker #1

    Alors moi j'ai un compte avec ma conjointe qui s'appelle La Petite Famille V, vous pouvez nous suivre sur Instagram. au travers de nos aventures ici d'expatriation au Canada. Vous verrez notre trip, nos séjours en camping, nos découvertes, des petits conseils aussi en termes d'expatriation, d'immigration. Donc vraiment sur ce compte-là, Instagram, vous pourrez nous joindre assez facilement.

  • Speaker #2

    Eh bien, merci beaucoup. Je le mettrai dans les notes de l'épisode. Comme ça, si vous voulez vous abonner au compte de Claire et Jean-Sébastien, eh bien, vous pourrez le faire sans souci. Merci.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, Emma.

  • Speaker #0

    Alors ce n'est pas tout ça, mais il s'agirait de résumer l'affaire. Voici les principaux points à retenir. Premier point, vous ne savez pas ce que vous ne savez pas. Le grand risque dans une expatriation, c'est d'assumer. Assumer que parce que c'est comme ça dans votre pays, ou parce que c'est comme ça pour d'autres, alors ce sera nécessairement comme ça pour vous. Non, en la matière, il ne faut pas assumer, il faut vérifier. C'est valable pour la conduite et c'est valable aussi pour les finances. Second point, obtenir un crédit au Canada, ça ne s'improvise pas. Votre statut d'immigration va rentrer en jeu, notamment votre temps de présence sur place, tout comme le montant d'emprunt demandé. Alors oui, il est possible qu'en arrivant au Canada, vous puissiez obtenir un petit crédit pour votre voiture. Cela a été mon cas. Mais il est possible aussi que votre demande soit refusée. Donc, étudiez vos possibilités et n'assumez pas que vous bénéficierez d'un crédit important dès votre arrivée. Dans mon livre Coût d'une expatriation au Canada je vous explique comment cela marche et je vous donne tout plein d'astuces sur le sujet. Troisième point, avec le bon état d'esprit, une expatriation peut énormément vous apporter. Même les obstacles deviennent des opportunités pour grandir et avancer. Vous aurez notamment l'occasion de développer une vertu clé, la résilience, à savoir la capacité à faire face à l'adversité, non pas en vous plaignant, mais en trouvant des solutions adaptées.

  • Speaker #2

    Et voilà,

  • Speaker #0

    cet épisode de Bienvenue au Canada est déjà fini. Je vous remercie de l'avoir suivi jusqu'au bout. Si vous l'avez apprécié, abonnez-vous à ce podcast, donnez-lui des étoiles et laissez-moi un commentaire. Cela me fera plaisir, mais surtout, cela aidera de nouvelles personnes à le découvrir. Merci.

  • Speaker #2

    Sous-titrage Société Radio-

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Aujourd’hui, mon invité du jour, Jean-Sébastien 🙋🏼‍♂️, vous partage les réalités inattendues de la vie automobile au Canada 🇨🇦 et au Québec …


Jean-Sébastien a acheté un véhicule d’occasion 🚘 sans inspection. Malheureusement pour lui, s’en sont suivies : des pannes fréquentes, de coûteuses réparations, puis l’envoi à la casse de son véhicule. 😫


Prêt à acheter une nouvelle auto, il a ensuite dû affronter un autre défi : obtenir un contrat de leasing en tant que résident temporaire. Et, malheureusement pour lui, de nouvelles déconvenues s’en sont suivies. 😤


Au final, c’est en bus 🚍que lui et sa famille ont dû se déplacer pendant 6 mois, avant - enfin ! — de pouvoir acheter un nouveau véhicule ! 😟


Ce témoignage est essentiel pour tous ceux qui souhaitent acheter une voiture au Canada ou au Québec 🚗 ! Vous bénéficierez de conseils pratiques et gagnerez au passage une belle leçon sur la résilience et la persévérance ! 😁


Vous avez des questions ou des suggestions ?


Retrouvez mon invité, Jean-Sébastien, sur Instagram. Et retrouvez-moi, l’hôte de ce podcast, sur mon site Internet ww.bienvenueaucanada.ca ou sur les réseaux sociaux : LinkedIn, Instagram, TikTok et YouTube !


Au plaisir d’échanger avec vous ! 🚀

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Cet épisode du podcast fait partie de la série « Mes galères au Canada ». Le but de ces épisodes est de vous aider à garder vos deux pieds dans la réalité, sur un ton humoristique et léger ! 😂

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Bienvenue au Canada, c’est à la fois un podcast et un site Internet qui vous procurent des informations et des interviews sur l’immigration et la vie au Québec ⚜️et au Canada 🇨🇦.

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Vie au Québec Canada - Achat véhicule Québec Canada - Pannes voiture Québec Canada - Réparations voiture Québec Canada - Leasing Québec Canada - Crédit Québec Canada - Transport en commun Québec Canada - Conduire au Canada Québec - Galères Québec Canada - Comment immigrer au Québec Canada - S’expatrier au Québec Canada - S’installer au Québec Canada - Arriver au Québec Canada - Étudier au Québec Canada - Trouver un emploi au Québec Canada - Vivre au Québec Canada - Partir au Québec Canada.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue au Canada, un podcast et un site internet qui vous procure des informations et des interviews sur l'immigration et la vie au Canada. Salut à vous, aventuriers du Nouveau Monde ! Emma Charlin au micro, auteure, accompagnatrice en mobilité internationale et podcasteuse. C'est l'épisode 43 du podcast, j'ai le plaisir d'accueillir Jean-Sébastien qui va nous parler de ses galères au Canada. Vous savez, ce sont ces épisodes un peu spéciaux où l'on vous partage les petits ou les grands problèmes que l'on peut parfois rencontrer au Canada. Jean-Sébastien a notamment eu un problème avec sa voiture. Et puis un autre problème qui ont fait qu'au final, il a dû rester sans véhicule pendant 6 mois. Mais avant de passer à l'interview, je voudrais faire un aparté sur le code de la route au Canada. Vous allez prendre la route en territoire canadien. Mais avant de partir, il serait bon de vous mettre à la page. Quelques subtilités sont à connaître. Tout d'abord, le code de la route canadien n'est pas canadien. Il est plutôt provincial ou territorial. Dit autrement... chaque province et territoire détient son propre code de la route avec ses petites ou grandes particularités. Afin d'avoir une conduite adaptée, une lecture passionnante s'impose donc, celle du code de la route de votre province ou territoire. Passionnant, non ? Allez, ne faites pas la fine mouche, je sens bien que vous êtes tout émoustillé par l'affaire. Vous pouvez acheter votre code en version papier ou consulter le site du ministère des Transports de votre province. Souvent, des guides sont disponibles en ligne et vous permettent de réviser tout en passant des examens blancs. Pratique, non ? Et sinon, quelles autres utilités sont à connaître ? En voici un méli-mélo. Les bus scolaires et véhicules d'urgence détiennent la priorité absolue. Si leurs clignotants, gyrophares ou sirènes sont activés, vous devez vous arrêter et les laisser passer. Pour les stops all-way ou arrêt toute direction, marquez l'arrêt puis… passer par ordre d'arrivée. La priorité à droite n'a pas cours. C'est plutôt la loi du premier arrivé, premier servi. Lorsque le feu est rouge, vous avez généralement le droit de tourner à droite après avoir marqué l'arrêt. Mais ce n'est pas toujours le cas. Alors, vérifiez ce qu'il en est. Une subtilité linguistique peut s'avérer utile. Au Québec, les feux rouges ou feux de signalisation s'appellent des lumières. Alors, si vous êtes perdu, Si vous demandez votre route et qu'on vous répond gentiment troisième lumière à droite s'il vous plaît, ne comptez pas les lampadaires. Ça ne marchera pas bien. Sur autoroute, les conducteurs peuvent vous doubler par la gauche, mais également par la droite. Investissez dans des réducteurs d'angle mort. Pour sûr, cela vous sera utile. Et maintenant, voici un mot de notre sponsor. Eh mais, il n'y en a pas ! Ah oui, c'est vrai, c'est moi le sponsor de l'émission pour l'instant. L'épisode de ce jour est sponsorisé par mon activité de coach en mobilité. Vous souhaitez immigrer au Québec ou au Canada et vous avez déjà bien avancé dans vos démarches. Mais à un moment donné, vous vous sentez bloqué et vous n'arrivez plus à progresser. Dans ce cas, prenez une séance de coaching ponctuelle avec moi. Que ce soit sur votre stratégie de départ,

  • Speaker #1

    l'emploi, le logement,

  • Speaker #2

    le budget ou tout autre point particulier,

  • Speaker #0

    vous venez avec vos questions et moi je vous apporte des solutions. Pour plus de détails, rendez-vous sur mon site internet bienvenuocanada.ca à la rubrique Service Comme je vous l'ai annoncé en introduction,

  • Speaker #2

    notre épisode du jour fait partie de la série Mes galères au Canada Ces épisodes n'ont pas pour objectif de râler ou de nous plaindre du Canada. Bien plutôt, ils ont pour but de montrer que, oui, le Canada est un merveilleux pays, mais non, le parcours d'immigrés n'est pas toujours des plus simples. Des petits ou grands couacs arrivent en chemin et on s'en passe très bien. Ce sont les leçons tirées de ces couacs que je souhaite vous présenter ici avec mon invité. Bienvenue sur le podcast Jean-Sébastien, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Je vais très bien, merci. Merci Emma de m'inviter aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Super ! Alors, à ce qu'il paraît, votre voiture vous a bien servi, puis elle est tombée en panne. Tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Oui, alors en fait, on est arrivé en juillet 2022 au Canada. Et on a acheté une voiture quand on est arrivé à Montréal, dans les deux premières semaines, puisque notre objectif c'était d'acheter une voiture pour pouvoir faire un très grand road trip au Canada, dans les provinces atlantiques. Donc on a fait entre autres tout le Québec, on a fait l'île du Prince-Édouard, on a fait le Nouveau-Brunswick, on a fait la Nouvelle-Écosse et on a fait également l'Ontario. On avait tout prévu à l'avance, tout s'est très bien passé. Les seuls petits qu'on a pu avoir, c'était avec notre voiture.

  • Speaker #2

    Ah ah !

  • Speaker #1

    Petit conseil au passage, et pour éviter plein de choses, nous on a acheté notre véhicule dans une concession, donc tout sur le papier avait l'air très très bien, mais on n'a pas fait l'inspection, qui est souvent recommandée d'ailleurs sur les blogs, etc. Donc très important à faire. Mais nous on ne l'a pas fait, certes. Pendant le voyage, j'ai dû m'improviser mécanicien, puisqu'on a eu par exemple un roulement de roue à changer. J'ai eu des freins à changer, j'ai eu beaucoup de choses que j'ai dû faire moi-même, et pas souvent dans les garages parce que dans les garages, ils n'avaient pas le temps. Des fois, on restait que deux ou trois jours sur place, donc j'ai dû faire la mécanique sur notre voiture. Ensuite, après, on a choisi notre destination de vie, Sudbury, en Ontario, et c'est là qu'on a eu le plus gros problème avec notre voiture, puisqu'en rentrant du travail un jour, la transmission de la voiture a lâché.

  • Speaker #2

    Aïe,

  • Speaker #1

    Oui, la transmission, en général, c'est quelque chose que les gens ont peur, puisque ça peut être très cher. Effectivement, on a mis chez un spécialiste, et il nous a annoncé que la voiture, la transmission était complètement cassée, et qu'il fallait tout changer.

  • Speaker #0

    Ah là là,

  • Speaker #2

    alors ça, c'est compliqué. Qu'est-ce que vous aviez comme possibilité, et qu'est-ce que vous avez décidé ?

  • Speaker #1

    On va dire qu'on n'avait pas beaucoup le choix, d'accord ? On s'est retrouvés à discuter avec la personne qui s'occupait de notre voiture, et il m'a dit, vous avez le choix. Soit. Vous la mettez à la casse dans l'état où elle est, soit vous payez, il y en aura à peu près 8 000 dollars hors taxes. Donc il faut savoir qu'avec les taxes ici, il faut compter plus, les 13 qu'il faut ajouter. Donc on était plus vers les 9 000 que les 8 000. Et bien on s'est dit, on va changer de voiture à ce prix-là, on va prendre un lease.

  • Speaker #2

    Oui, alors tu peux rappeler ce qu'est un leasing peut-être parce que certaines personnes ne savent pas ce que c'est.

  • Speaker #1

    Alors il y a plusieurs types de leasing, mais globalement c'est que vous allez voir un concessionnaire, pour une voiture neuve et vous louez votre voiture. Donc, elle ne vous appartient pas, elle appartient au concessionnaire.

  • Speaker #2

    Très bien.

  • Speaker #1

    Donc, on s'est dit que ça pourrait être super.

  • Speaker #2

    Donc, au final, vous avez décidé de ne pas réparer votre voiture, de la mettre à la casse et puis, après, de faire un leasing pour une nouvelle voiture. C'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Exactement. On s'est dit, le lease, on va avoir une nouvelle voiture. Plus de voiture d'occasion, on n'en veut plus. Il y a beaucoup de choses qui seront prises en charge. Au niveau de l'entretien, on ne voulait plus avoir à s'occuper de tout ça. Une voiture spacieuse, on voulait quelque chose de très facile pour nous. Et puis on s'est dit, au niveau des mensualités, avec l'argent qu'on aurait dû mettre dans la réparation de la voiture, ça va très bien aller.

  • Speaker #2

    Et alors, est-ce que c'était une bonne solution au final de mettre la voiture à la casse et de passer par du leasing ?

  • Speaker #1

    Alors de mettre la voiture à la case, je pense que c'était la bonne solution parce qu'au niveau du prix et de l'ancienneté qu'elle avait, j'étais content de ne pas mettre 9 000 dollars dans cette voiture. Mais, et c'est là où le mais apparaît, c'est qu'on n'avait pas pensé à certaines choses. On est en PVT, dans une situation de PVT et on n'avait pas pensé à tout ce qui est documents administratifs. Et quand on est arrivé aux concessions, qu'on a fait une dizaine de concessions, qu'on a trouvé notre voiture et qu'on s'est rendu devant le vendeur, On a fait ce qu'on appelle une application. Ici au Canada, c'est vous appliquer pour vous présenter vos revenus, vous présenter tout ce que vous avez, tout ce qui vous demande, pour pouvoir avoir la voiture.

  • Speaker #2

    Vous avez demandé à avoir un leasing en concession, mais vous aviez peut-être oublié certaines formalités qui n'étaient pas évidentes.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, quand vous êtes expatrié, vous arrivez, vous avez tout plein d'idées dans la tête, tout semble des fois très simple. mais ça ne l'est pas tout le temps. Et là, quelque chose qui nous était complètement sorti de la tête, c'était notre situation d'immigration, qui est un PVT qui s'arrêtait sept mois plus tard. Donc, il faut préciser que notre situation est régularisée, mais au moment où on a fait la demande de leasing, il nous restait sept mois sur notre permis de travail.

  • Speaker #2

    Or, les contrats de leasing durent généralement deux ans ou plus. C'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #1

    Et c'est quelque chose à laquelle on n'y avait absolument pas pensé. Nous, on s'est retrouvés devant le concessionnaire qui a fait, il a vraiment fait des, comme on dirait en bon français, des pieds et des mains pour qu'on puisse avoir la voiture, même d'essayer d'augmenter le premier paiement, d'augmenter les garanties, d'augmenter tout ce qu'on pouvait placer sur la voiture. Ça n'a pas fonctionné parce que d'un point de vue administratif et financier, il y avait marqué que sur nos papiers, nous quittions le Canada. sept mois plus tard. Donc pour eux, c'était impossible de pouvoir nous faire un leasing.

  • Speaker #2

    Voilà, et donc vous vous êtes retrouvés dans la situation suivante où, du fait de votre statut temporaire au Canada, vous ne pouviez pas prendre un leasing d'une durée contractuelle de 24 mois ou plus. Et donc, au final, vous vous retrouviez avec cette difficulté-là à pallier. Et notamment, il n'y avait plus qu'une option, c'était acheter content, j'imagine, une voiture. ou ne pas rouler du tout au Canada parce que vous n'aviez pas de voiture.

  • Speaker #1

    C'est exact, Kamat, tu as tout à fait raison. Donc, on s'est retrouvé dans une situation où on n'avait plus notre voiture puisqu'on l'avait mis à la casse. Le leasing, ce n'était pas possible. Peut-être qu'il y en a qui diraient, mais pourquoi ils n'ont pas acheté un crédit ? Un crédit, c'est pareil. On se tourne vers les banques et les banques vous disent, non, vous partez dans sept mois sur le papier. Donc, non, on ne vous prêtera pas d'argent. Et donc, on s'est retrouvé, soit il fallait qu'on achète content une voiture. On aurait peut-être pu acheter une voiture content d'occasion à très bas prix et on se serait peut-être retrouvé un mois plus tard dans la même situation. Donc, on s'est dit... Non. Finalement, on s'est retrouvés sans voiture en plein hiver à Sudbury pendant six mois.

  • Speaker #2

    Et je rappelle que Sudbury est dans le nord de l'Ontario, d'accord ? Donc, ce n'est pas du tout comme dans le sud de l'Ontario, à Hamilton par exemple, où les hivers sont relativement doux. À Sudbury, les hivers sont un petit peu plus rigoureux. Donc, prendre les transports en commun et notamment le bus, c'est un petit peu compliqué, surtout quand on a une petite fille qui a deux ans à peine. et que les bus ont une fréquence, on va dire, un peu aléatoire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que les gens diront qu'ils auraient pu prendre le bus, le taxi, le tramway. Oui, parce que souvent les gens connaissent Montréal, connaissent Québec, connaissent Toronto, connaissent des grandes villes. Mais la ville où on est, elle est desservie par les bus. Mais il faut savoir que, par exemple, moi j'habite à 10 minutes de mon travail et je mettais 45 minutes de bus sans compter les différents arrêts. pour me rendre au travail. Donc, je transformais mes trajets quotidiens à une heure et demie de bus par jour. Et comme l'a dit Emma, quand vous avez un enfant et quand il fait moins 25 en plein hiver pour attendre un bus, ce n'est pas forcément les meilleures conditions pour les transports en commun.

  • Speaker #2

    Surtout qu'au Canada, il y a très peu d'arrêts de bus avec abris bus protégés. C'est vraiment un poteau avec une indication qui vous dit qu'il y a un bus qui passe. plus ou moins avec une fréquence indiquée, et c'est tout. Mais dès qu'il y a du vent, par exemple, la température ressentie est plus faible et c'est vraiment compliqué à supporter, surtout pour des petits bouts de chou. Donc ce n'est pas forcément l'idéal d'être au Canada, sans voiture, l'hiver, en famille, avec un petit bout juste à côté de soi. Alors comment ça s'est passé ces quelques mois sans voiture ?

  • Speaker #1

    Au début, ça a été compliqué parce qu'il faut s'habituer au rythme des bus, il faut s'habituer au stress. Tu sais, quand tu es dans les magasins, tu regardes l'heure de bus d'après et puis tu te dis, vite, vite, vite, il faut qu'on cours avec le bus. Mais avec un enfant, en plus des courses, c'est jamais simple. Pareil pour tout ce qui est administratif. Mais finalement, on s'y est habitué. On s'y est habitué parce qu'il faut bien. Sinon, tu sais, tous les jours, tu ressasses que c'est compliqué et que ce n'est pas positif. Donc nous, on est venu aussi au Canada pour prendre cette mentalité très positive des personnes. Et on l'attrape, je ne te cache pas Emma, qu'on attrape cette positivité que les gens ont ici et on s'y est habitué. On s'y est habitué, mais je t'avoue que comme nous, on est des très gros voyageurs, on adore voyager, on adore découvrir beaucoup d'endroits, faire de l'exploration. La voiture commençait vraiment à nous manquer au fur et à mesure du temps et l'été se rapprochant, on voulait réellement avoir un moyen de transport.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. Alors c'est très vrai ce que dit Jean-Sébastien, quand on est immigré, on cultive ce qu'on appelle de la résilience, c'est-à-dire que face à l'adversité, on devient plus fort et on essaye non pas de se plaindre mais de trouver des solutions. Et ça c'est super important et c'est une des plus belles leçons que l'on a en expatriation, que ce soit dans le pays dont on parle actuellement, à savoir le Canada ou dans d'autres pays, mais la résilience. La capacité de faire face à l'adversité, c'est vraiment quelque chose de phénoménal qu'on développe justement quand on est en dehors de son confort. Et comment vous avez fait ? Est-ce que vous avez une nouvelle voiture à présent ?

  • Speaker #1

    Alors on a une nouvelle voiture. Comment ça s'est fait ? On a dû l'acheter content, mais au moins pendant six mois, on a pu mettre un peu d'argent de côté, on a pu patienter et aussi voir les prix des véhicules d'occasion diminuer un petit peu puisqu'il y a eu une stabilisation du marché. À ce qu'on n'a pas parlé, c'est vrai que quand nous on est arrivés au Canada, le prix des voitures avait énormément augmenté à cause de la pandémie, comme partout, mais ça a été énorme ici au Canada. Les prix des voitures ont presque doublé en l'espace de quelques mois. C'est-à-dire que la voiture que l'on aurait dû acheter, au prix où on l'a acheté, on aurait dû l'acheter deux fois moins cher. Là maintenant, depuis quelques mois, ça commence à se stabiliser le marché et on a pu avoir un bon véhicule. pour beaucoup moins cher, qui était il y a quelques mois dans les 25 000 et qui était en dessous des 20 000 dollars il y a quelques mois. Donc, c'était beaucoup mieux pour nous.

  • Speaker #2

    Oui, alors c'est très vrai. Pendant la pandémie, il y a eu une augmentation du prix des véhicules qui a été le fait de la pandémie, mais aussi du manque de certaines pièces. Et tous les prix des voitures d'occasion ont fortement augmenté. Et même moi, c'était assez rigolo, c'est que notre garagiste nous téléphoner tous les mois pour savoir si, oui ou non, on voulait vendre notre véhicule d'occasion. Et ils nous faisaient des estimations complètement hallucinantes. Et on s'était dit, mais qu'est-ce qu'ils veulent ? C'est pas possible, ces prix-là. Mais non, on n'a pas vendu notre véhicule, parce que pour en racheter un autre, ça aurait été complètement la galère. Donc d'accord, là, ce que vous avez fait, c'est que vous avez épargné pendant quelques mois, réuni l'argent demandé, attendu... En effet aussi que le marché se stabilise, puis vous avez acheté votre véhicule, bien évidemment vous l'avez fait assuré, et puis maintenant,

  • Speaker #0

    roulez jeunesse, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, là on est très content de notre véhicule, là on va pouvoir repartir en road trip.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup pour ces informations Jean-Sébastien. Où nos éditeurs peuvent-ils te contacter ?

  • Speaker #1

    Alors moi j'ai un compte avec ma conjointe qui s'appelle La Petite Famille V, vous pouvez nous suivre sur Instagram. au travers de nos aventures ici d'expatriation au Canada. Vous verrez notre trip, nos séjours en camping, nos découvertes, des petits conseils aussi en termes d'expatriation, d'immigration. Donc vraiment sur ce compte-là, Instagram, vous pourrez nous joindre assez facilement.

  • Speaker #2

    Eh bien, merci beaucoup. Je le mettrai dans les notes de l'épisode. Comme ça, si vous voulez vous abonner au compte de Claire et Jean-Sébastien, eh bien, vous pourrez le faire sans souci. Merci.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, Emma.

  • Speaker #0

    Alors ce n'est pas tout ça, mais il s'agirait de résumer l'affaire. Voici les principaux points à retenir. Premier point, vous ne savez pas ce que vous ne savez pas. Le grand risque dans une expatriation, c'est d'assumer. Assumer que parce que c'est comme ça dans votre pays, ou parce que c'est comme ça pour d'autres, alors ce sera nécessairement comme ça pour vous. Non, en la matière, il ne faut pas assumer, il faut vérifier. C'est valable pour la conduite et c'est valable aussi pour les finances. Second point, obtenir un crédit au Canada, ça ne s'improvise pas. Votre statut d'immigration va rentrer en jeu, notamment votre temps de présence sur place, tout comme le montant d'emprunt demandé. Alors oui, il est possible qu'en arrivant au Canada, vous puissiez obtenir un petit crédit pour votre voiture. Cela a été mon cas. Mais il est possible aussi que votre demande soit refusée. Donc, étudiez vos possibilités et n'assumez pas que vous bénéficierez d'un crédit important dès votre arrivée. Dans mon livre Coût d'une expatriation au Canada je vous explique comment cela marche et je vous donne tout plein d'astuces sur le sujet. Troisième point, avec le bon état d'esprit, une expatriation peut énormément vous apporter. Même les obstacles deviennent des opportunités pour grandir et avancer. Vous aurez notamment l'occasion de développer une vertu clé, la résilience, à savoir la capacité à faire face à l'adversité, non pas en vous plaignant, mais en trouvant des solutions adaptées.

  • Speaker #2

    Et voilà,

  • Speaker #0

    cet épisode de Bienvenue au Canada est déjà fini. Je vous remercie de l'avoir suivi jusqu'au bout. Si vous l'avez apprécié, abonnez-vous à ce podcast, donnez-lui des étoiles et laissez-moi un commentaire. Cela me fera plaisir, mais surtout, cela aidera de nouvelles personnes à le découvrir. Merci.

  • Speaker #2

    Sous-titrage Société Radio-

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Description

Aujourd’hui, mon invité du jour, Jean-Sébastien 🙋🏼‍♂️, vous partage les réalités inattendues de la vie automobile au Canada 🇨🇦 et au Québec …


Jean-Sébastien a acheté un véhicule d’occasion 🚘 sans inspection. Malheureusement pour lui, s’en sont suivies : des pannes fréquentes, de coûteuses réparations, puis l’envoi à la casse de son véhicule. 😫


Prêt à acheter une nouvelle auto, il a ensuite dû affronter un autre défi : obtenir un contrat de leasing en tant que résident temporaire. Et, malheureusement pour lui, de nouvelles déconvenues s’en sont suivies. 😤


Au final, c’est en bus 🚍que lui et sa famille ont dû se déplacer pendant 6 mois, avant - enfin ! — de pouvoir acheter un nouveau véhicule ! 😟


Ce témoignage est essentiel pour tous ceux qui souhaitent acheter une voiture au Canada ou au Québec 🚗 ! Vous bénéficierez de conseils pratiques et gagnerez au passage une belle leçon sur la résilience et la persévérance ! 😁


Vous avez des questions ou des suggestions ?


Retrouvez mon invité, Jean-Sébastien, sur Instagram. Et retrouvez-moi, l’hôte de ce podcast, sur mon site Internet ww.bienvenueaucanada.ca ou sur les réseaux sociaux : LinkedIn, Instagram, TikTok et YouTube !


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Cet épisode du podcast fait partie de la série « Mes galères au Canada ». Le but de ces épisodes est de vous aider à garder vos deux pieds dans la réalité, sur un ton humoristique et léger ! 😂

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Bienvenue au Canada, c’est à la fois un podcast et un site Internet qui vous procurent des informations et des interviews sur l’immigration et la vie au Québec ⚜️et au Canada 🇨🇦.

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Vie au Québec Canada - Achat véhicule Québec Canada - Pannes voiture Québec Canada - Réparations voiture Québec Canada - Leasing Québec Canada - Crédit Québec Canada - Transport en commun Québec Canada - Conduire au Canada Québec - Galères Québec Canada - Comment immigrer au Québec Canada - S’expatrier au Québec Canada - S’installer au Québec Canada - Arriver au Québec Canada - Étudier au Québec Canada - Trouver un emploi au Québec Canada - Vivre au Québec Canada - Partir au Québec Canada.

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Si vous aimez les podcasts Objectif Québec et Canada, ouvre-toi !, vous allez dévorer mon podcast : Bienvenue au Canada !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue au Canada, un podcast et un site internet qui vous procure des informations et des interviews sur l'immigration et la vie au Canada. Salut à vous, aventuriers du Nouveau Monde ! Emma Charlin au micro, auteure, accompagnatrice en mobilité internationale et podcasteuse. C'est l'épisode 43 du podcast, j'ai le plaisir d'accueillir Jean-Sébastien qui va nous parler de ses galères au Canada. Vous savez, ce sont ces épisodes un peu spéciaux où l'on vous partage les petits ou les grands problèmes que l'on peut parfois rencontrer au Canada. Jean-Sébastien a notamment eu un problème avec sa voiture. Et puis un autre problème qui ont fait qu'au final, il a dû rester sans véhicule pendant 6 mois. Mais avant de passer à l'interview, je voudrais faire un aparté sur le code de la route au Canada. Vous allez prendre la route en territoire canadien. Mais avant de partir, il serait bon de vous mettre à la page. Quelques subtilités sont à connaître. Tout d'abord, le code de la route canadien n'est pas canadien. Il est plutôt provincial ou territorial. Dit autrement... chaque province et territoire détient son propre code de la route avec ses petites ou grandes particularités. Afin d'avoir une conduite adaptée, une lecture passionnante s'impose donc, celle du code de la route de votre province ou territoire. Passionnant, non ? Allez, ne faites pas la fine mouche, je sens bien que vous êtes tout émoustillé par l'affaire. Vous pouvez acheter votre code en version papier ou consulter le site du ministère des Transports de votre province. Souvent, des guides sont disponibles en ligne et vous permettent de réviser tout en passant des examens blancs. Pratique, non ? Et sinon, quelles autres utilités sont à connaître ? En voici un méli-mélo. Les bus scolaires et véhicules d'urgence détiennent la priorité absolue. Si leurs clignotants, gyrophares ou sirènes sont activés, vous devez vous arrêter et les laisser passer. Pour les stops all-way ou arrêt toute direction, marquez l'arrêt puis… passer par ordre d'arrivée. La priorité à droite n'a pas cours. C'est plutôt la loi du premier arrivé, premier servi. Lorsque le feu est rouge, vous avez généralement le droit de tourner à droite après avoir marqué l'arrêt. Mais ce n'est pas toujours le cas. Alors, vérifiez ce qu'il en est. Une subtilité linguistique peut s'avérer utile. Au Québec, les feux rouges ou feux de signalisation s'appellent des lumières. Alors, si vous êtes perdu, Si vous demandez votre route et qu'on vous répond gentiment troisième lumière à droite s'il vous plaît, ne comptez pas les lampadaires. Ça ne marchera pas bien. Sur autoroute, les conducteurs peuvent vous doubler par la gauche, mais également par la droite. Investissez dans des réducteurs d'angle mort. Pour sûr, cela vous sera utile. Et maintenant, voici un mot de notre sponsor. Eh mais, il n'y en a pas ! Ah oui, c'est vrai, c'est moi le sponsor de l'émission pour l'instant. L'épisode de ce jour est sponsorisé par mon activité de coach en mobilité. Vous souhaitez immigrer au Québec ou au Canada et vous avez déjà bien avancé dans vos démarches. Mais à un moment donné, vous vous sentez bloqué et vous n'arrivez plus à progresser. Dans ce cas, prenez une séance de coaching ponctuelle avec moi. Que ce soit sur votre stratégie de départ,

  • Speaker #1

    l'emploi, le logement,

  • Speaker #2

    le budget ou tout autre point particulier,

  • Speaker #0

    vous venez avec vos questions et moi je vous apporte des solutions. Pour plus de détails, rendez-vous sur mon site internet bienvenuocanada.ca à la rubrique Service Comme je vous l'ai annoncé en introduction,

  • Speaker #2

    notre épisode du jour fait partie de la série Mes galères au Canada Ces épisodes n'ont pas pour objectif de râler ou de nous plaindre du Canada. Bien plutôt, ils ont pour but de montrer que, oui, le Canada est un merveilleux pays, mais non, le parcours d'immigrés n'est pas toujours des plus simples. Des petits ou grands couacs arrivent en chemin et on s'en passe très bien. Ce sont les leçons tirées de ces couacs que je souhaite vous présenter ici avec mon invité. Bienvenue sur le podcast Jean-Sébastien, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Je vais très bien, merci. Merci Emma de m'inviter aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Super ! Alors, à ce qu'il paraît, votre voiture vous a bien servi, puis elle est tombée en panne. Tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Oui, alors en fait, on est arrivé en juillet 2022 au Canada. Et on a acheté une voiture quand on est arrivé à Montréal, dans les deux premières semaines, puisque notre objectif c'était d'acheter une voiture pour pouvoir faire un très grand road trip au Canada, dans les provinces atlantiques. Donc on a fait entre autres tout le Québec, on a fait l'île du Prince-Édouard, on a fait le Nouveau-Brunswick, on a fait la Nouvelle-Écosse et on a fait également l'Ontario. On avait tout prévu à l'avance, tout s'est très bien passé. Les seuls petits qu'on a pu avoir, c'était avec notre voiture.

  • Speaker #2

    Ah ah !

  • Speaker #1

    Petit conseil au passage, et pour éviter plein de choses, nous on a acheté notre véhicule dans une concession, donc tout sur le papier avait l'air très très bien, mais on n'a pas fait l'inspection, qui est souvent recommandée d'ailleurs sur les blogs, etc. Donc très important à faire. Mais nous on ne l'a pas fait, certes. Pendant le voyage, j'ai dû m'improviser mécanicien, puisqu'on a eu par exemple un roulement de roue à changer. J'ai eu des freins à changer, j'ai eu beaucoup de choses que j'ai dû faire moi-même, et pas souvent dans les garages parce que dans les garages, ils n'avaient pas le temps. Des fois, on restait que deux ou trois jours sur place, donc j'ai dû faire la mécanique sur notre voiture. Ensuite, après, on a choisi notre destination de vie, Sudbury, en Ontario, et c'est là qu'on a eu le plus gros problème avec notre voiture, puisqu'en rentrant du travail un jour, la transmission de la voiture a lâché.

  • Speaker #2

    Aïe,

  • Speaker #1

    Oui, la transmission, en général, c'est quelque chose que les gens ont peur, puisque ça peut être très cher. Effectivement, on a mis chez un spécialiste, et il nous a annoncé que la voiture, la transmission était complètement cassée, et qu'il fallait tout changer.

  • Speaker #0

    Ah là là,

  • Speaker #2

    alors ça, c'est compliqué. Qu'est-ce que vous aviez comme possibilité, et qu'est-ce que vous avez décidé ?

  • Speaker #1

    On va dire qu'on n'avait pas beaucoup le choix, d'accord ? On s'est retrouvés à discuter avec la personne qui s'occupait de notre voiture, et il m'a dit, vous avez le choix. Soit. Vous la mettez à la casse dans l'état où elle est, soit vous payez, il y en aura à peu près 8 000 dollars hors taxes. Donc il faut savoir qu'avec les taxes ici, il faut compter plus, les 13 qu'il faut ajouter. Donc on était plus vers les 9 000 que les 8 000. Et bien on s'est dit, on va changer de voiture à ce prix-là, on va prendre un lease.

  • Speaker #2

    Oui, alors tu peux rappeler ce qu'est un leasing peut-être parce que certaines personnes ne savent pas ce que c'est.

  • Speaker #1

    Alors il y a plusieurs types de leasing, mais globalement c'est que vous allez voir un concessionnaire, pour une voiture neuve et vous louez votre voiture. Donc, elle ne vous appartient pas, elle appartient au concessionnaire.

  • Speaker #2

    Très bien.

  • Speaker #1

    Donc, on s'est dit que ça pourrait être super.

  • Speaker #2

    Donc, au final, vous avez décidé de ne pas réparer votre voiture, de la mettre à la casse et puis, après, de faire un leasing pour une nouvelle voiture. C'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Exactement. On s'est dit, le lease, on va avoir une nouvelle voiture. Plus de voiture d'occasion, on n'en veut plus. Il y a beaucoup de choses qui seront prises en charge. Au niveau de l'entretien, on ne voulait plus avoir à s'occuper de tout ça. Une voiture spacieuse, on voulait quelque chose de très facile pour nous. Et puis on s'est dit, au niveau des mensualités, avec l'argent qu'on aurait dû mettre dans la réparation de la voiture, ça va très bien aller.

  • Speaker #2

    Et alors, est-ce que c'était une bonne solution au final de mettre la voiture à la casse et de passer par du leasing ?

  • Speaker #1

    Alors de mettre la voiture à la case, je pense que c'était la bonne solution parce qu'au niveau du prix et de l'ancienneté qu'elle avait, j'étais content de ne pas mettre 9 000 dollars dans cette voiture. Mais, et c'est là où le mais apparaît, c'est qu'on n'avait pas pensé à certaines choses. On est en PVT, dans une situation de PVT et on n'avait pas pensé à tout ce qui est documents administratifs. Et quand on est arrivé aux concessions, qu'on a fait une dizaine de concessions, qu'on a trouvé notre voiture et qu'on s'est rendu devant le vendeur, On a fait ce qu'on appelle une application. Ici au Canada, c'est vous appliquer pour vous présenter vos revenus, vous présenter tout ce que vous avez, tout ce qui vous demande, pour pouvoir avoir la voiture.

  • Speaker #2

    Vous avez demandé à avoir un leasing en concession, mais vous aviez peut-être oublié certaines formalités qui n'étaient pas évidentes.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, quand vous êtes expatrié, vous arrivez, vous avez tout plein d'idées dans la tête, tout semble des fois très simple. mais ça ne l'est pas tout le temps. Et là, quelque chose qui nous était complètement sorti de la tête, c'était notre situation d'immigration, qui est un PVT qui s'arrêtait sept mois plus tard. Donc, il faut préciser que notre situation est régularisée, mais au moment où on a fait la demande de leasing, il nous restait sept mois sur notre permis de travail.

  • Speaker #2

    Or, les contrats de leasing durent généralement deux ans ou plus. C'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #1

    Et c'est quelque chose à laquelle on n'y avait absolument pas pensé. Nous, on s'est retrouvés devant le concessionnaire qui a fait, il a vraiment fait des, comme on dirait en bon français, des pieds et des mains pour qu'on puisse avoir la voiture, même d'essayer d'augmenter le premier paiement, d'augmenter les garanties, d'augmenter tout ce qu'on pouvait placer sur la voiture. Ça n'a pas fonctionné parce que d'un point de vue administratif et financier, il y avait marqué que sur nos papiers, nous quittions le Canada. sept mois plus tard. Donc pour eux, c'était impossible de pouvoir nous faire un leasing.

  • Speaker #2

    Voilà, et donc vous vous êtes retrouvés dans la situation suivante où, du fait de votre statut temporaire au Canada, vous ne pouviez pas prendre un leasing d'une durée contractuelle de 24 mois ou plus. Et donc, au final, vous vous retrouviez avec cette difficulté-là à pallier. Et notamment, il n'y avait plus qu'une option, c'était acheter content, j'imagine, une voiture. ou ne pas rouler du tout au Canada parce que vous n'aviez pas de voiture.

  • Speaker #1

    C'est exact, Kamat, tu as tout à fait raison. Donc, on s'est retrouvé dans une situation où on n'avait plus notre voiture puisqu'on l'avait mis à la casse. Le leasing, ce n'était pas possible. Peut-être qu'il y en a qui diraient, mais pourquoi ils n'ont pas acheté un crédit ? Un crédit, c'est pareil. On se tourne vers les banques et les banques vous disent, non, vous partez dans sept mois sur le papier. Donc, non, on ne vous prêtera pas d'argent. Et donc, on s'est retrouvé, soit il fallait qu'on achète content une voiture. On aurait peut-être pu acheter une voiture content d'occasion à très bas prix et on se serait peut-être retrouvé un mois plus tard dans la même situation. Donc, on s'est dit... Non. Finalement, on s'est retrouvés sans voiture en plein hiver à Sudbury pendant six mois.

  • Speaker #2

    Et je rappelle que Sudbury est dans le nord de l'Ontario, d'accord ? Donc, ce n'est pas du tout comme dans le sud de l'Ontario, à Hamilton par exemple, où les hivers sont relativement doux. À Sudbury, les hivers sont un petit peu plus rigoureux. Donc, prendre les transports en commun et notamment le bus, c'est un petit peu compliqué, surtout quand on a une petite fille qui a deux ans à peine. et que les bus ont une fréquence, on va dire, un peu aléatoire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que les gens diront qu'ils auraient pu prendre le bus, le taxi, le tramway. Oui, parce que souvent les gens connaissent Montréal, connaissent Québec, connaissent Toronto, connaissent des grandes villes. Mais la ville où on est, elle est desservie par les bus. Mais il faut savoir que, par exemple, moi j'habite à 10 minutes de mon travail et je mettais 45 minutes de bus sans compter les différents arrêts. pour me rendre au travail. Donc, je transformais mes trajets quotidiens à une heure et demie de bus par jour. Et comme l'a dit Emma, quand vous avez un enfant et quand il fait moins 25 en plein hiver pour attendre un bus, ce n'est pas forcément les meilleures conditions pour les transports en commun.

  • Speaker #2

    Surtout qu'au Canada, il y a très peu d'arrêts de bus avec abris bus protégés. C'est vraiment un poteau avec une indication qui vous dit qu'il y a un bus qui passe. plus ou moins avec une fréquence indiquée, et c'est tout. Mais dès qu'il y a du vent, par exemple, la température ressentie est plus faible et c'est vraiment compliqué à supporter, surtout pour des petits bouts de chou. Donc ce n'est pas forcément l'idéal d'être au Canada, sans voiture, l'hiver, en famille, avec un petit bout juste à côté de soi. Alors comment ça s'est passé ces quelques mois sans voiture ?

  • Speaker #1

    Au début, ça a été compliqué parce qu'il faut s'habituer au rythme des bus, il faut s'habituer au stress. Tu sais, quand tu es dans les magasins, tu regardes l'heure de bus d'après et puis tu te dis, vite, vite, vite, il faut qu'on cours avec le bus. Mais avec un enfant, en plus des courses, c'est jamais simple. Pareil pour tout ce qui est administratif. Mais finalement, on s'y est habitué. On s'y est habitué parce qu'il faut bien. Sinon, tu sais, tous les jours, tu ressasses que c'est compliqué et que ce n'est pas positif. Donc nous, on est venu aussi au Canada pour prendre cette mentalité très positive des personnes. Et on l'attrape, je ne te cache pas Emma, qu'on attrape cette positivité que les gens ont ici et on s'y est habitué. On s'y est habitué, mais je t'avoue que comme nous, on est des très gros voyageurs, on adore voyager, on adore découvrir beaucoup d'endroits, faire de l'exploration. La voiture commençait vraiment à nous manquer au fur et à mesure du temps et l'été se rapprochant, on voulait réellement avoir un moyen de transport.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. Alors c'est très vrai ce que dit Jean-Sébastien, quand on est immigré, on cultive ce qu'on appelle de la résilience, c'est-à-dire que face à l'adversité, on devient plus fort et on essaye non pas de se plaindre mais de trouver des solutions. Et ça c'est super important et c'est une des plus belles leçons que l'on a en expatriation, que ce soit dans le pays dont on parle actuellement, à savoir le Canada ou dans d'autres pays, mais la résilience. La capacité de faire face à l'adversité, c'est vraiment quelque chose de phénoménal qu'on développe justement quand on est en dehors de son confort. Et comment vous avez fait ? Est-ce que vous avez une nouvelle voiture à présent ?

  • Speaker #1

    Alors on a une nouvelle voiture. Comment ça s'est fait ? On a dû l'acheter content, mais au moins pendant six mois, on a pu mettre un peu d'argent de côté, on a pu patienter et aussi voir les prix des véhicules d'occasion diminuer un petit peu puisqu'il y a eu une stabilisation du marché. À ce qu'on n'a pas parlé, c'est vrai que quand nous on est arrivés au Canada, le prix des voitures avait énormément augmenté à cause de la pandémie, comme partout, mais ça a été énorme ici au Canada. Les prix des voitures ont presque doublé en l'espace de quelques mois. C'est-à-dire que la voiture que l'on aurait dû acheter, au prix où on l'a acheté, on aurait dû l'acheter deux fois moins cher. Là maintenant, depuis quelques mois, ça commence à se stabiliser le marché et on a pu avoir un bon véhicule. pour beaucoup moins cher, qui était il y a quelques mois dans les 25 000 et qui était en dessous des 20 000 dollars il y a quelques mois. Donc, c'était beaucoup mieux pour nous.

  • Speaker #2

    Oui, alors c'est très vrai. Pendant la pandémie, il y a eu une augmentation du prix des véhicules qui a été le fait de la pandémie, mais aussi du manque de certaines pièces. Et tous les prix des voitures d'occasion ont fortement augmenté. Et même moi, c'était assez rigolo, c'est que notre garagiste nous téléphoner tous les mois pour savoir si, oui ou non, on voulait vendre notre véhicule d'occasion. Et ils nous faisaient des estimations complètement hallucinantes. Et on s'était dit, mais qu'est-ce qu'ils veulent ? C'est pas possible, ces prix-là. Mais non, on n'a pas vendu notre véhicule, parce que pour en racheter un autre, ça aurait été complètement la galère. Donc d'accord, là, ce que vous avez fait, c'est que vous avez épargné pendant quelques mois, réuni l'argent demandé, attendu... En effet aussi que le marché se stabilise, puis vous avez acheté votre véhicule, bien évidemment vous l'avez fait assuré, et puis maintenant,

  • Speaker #0

    roulez jeunesse, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, là on est très content de notre véhicule, là on va pouvoir repartir en road trip.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup pour ces informations Jean-Sébastien. Où nos éditeurs peuvent-ils te contacter ?

  • Speaker #1

    Alors moi j'ai un compte avec ma conjointe qui s'appelle La Petite Famille V, vous pouvez nous suivre sur Instagram. au travers de nos aventures ici d'expatriation au Canada. Vous verrez notre trip, nos séjours en camping, nos découvertes, des petits conseils aussi en termes d'expatriation, d'immigration. Donc vraiment sur ce compte-là, Instagram, vous pourrez nous joindre assez facilement.

  • Speaker #2

    Eh bien, merci beaucoup. Je le mettrai dans les notes de l'épisode. Comme ça, si vous voulez vous abonner au compte de Claire et Jean-Sébastien, eh bien, vous pourrez le faire sans souci. Merci.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, Emma.

  • Speaker #0

    Alors ce n'est pas tout ça, mais il s'agirait de résumer l'affaire. Voici les principaux points à retenir. Premier point, vous ne savez pas ce que vous ne savez pas. Le grand risque dans une expatriation, c'est d'assumer. Assumer que parce que c'est comme ça dans votre pays, ou parce que c'est comme ça pour d'autres, alors ce sera nécessairement comme ça pour vous. Non, en la matière, il ne faut pas assumer, il faut vérifier. C'est valable pour la conduite et c'est valable aussi pour les finances. Second point, obtenir un crédit au Canada, ça ne s'improvise pas. Votre statut d'immigration va rentrer en jeu, notamment votre temps de présence sur place, tout comme le montant d'emprunt demandé. Alors oui, il est possible qu'en arrivant au Canada, vous puissiez obtenir un petit crédit pour votre voiture. Cela a été mon cas. Mais il est possible aussi que votre demande soit refusée. Donc, étudiez vos possibilités et n'assumez pas que vous bénéficierez d'un crédit important dès votre arrivée. Dans mon livre Coût d'une expatriation au Canada je vous explique comment cela marche et je vous donne tout plein d'astuces sur le sujet. Troisième point, avec le bon état d'esprit, une expatriation peut énormément vous apporter. Même les obstacles deviennent des opportunités pour grandir et avancer. Vous aurez notamment l'occasion de développer une vertu clé, la résilience, à savoir la capacité à faire face à l'adversité, non pas en vous plaignant, mais en trouvant des solutions adaptées.

  • Speaker #2

    Et voilà,

  • Speaker #0

    cet épisode de Bienvenue au Canada est déjà fini. Je vous remercie de l'avoir suivi jusqu'au bout. Si vous l'avez apprécié, abonnez-vous à ce podcast, donnez-lui des étoiles et laissez-moi un commentaire. Cela me fera plaisir, mais surtout, cela aidera de nouvelles personnes à le découvrir. Merci.

  • Speaker #2

    Sous-titrage Société Radio-

Description

Aujourd’hui, mon invité du jour, Jean-Sébastien 🙋🏼‍♂️, vous partage les réalités inattendues de la vie automobile au Canada 🇨🇦 et au Québec …


Jean-Sébastien a acheté un véhicule d’occasion 🚘 sans inspection. Malheureusement pour lui, s’en sont suivies : des pannes fréquentes, de coûteuses réparations, puis l’envoi à la casse de son véhicule. 😫


Prêt à acheter une nouvelle auto, il a ensuite dû affronter un autre défi : obtenir un contrat de leasing en tant que résident temporaire. Et, malheureusement pour lui, de nouvelles déconvenues s’en sont suivies. 😤


Au final, c’est en bus 🚍que lui et sa famille ont dû se déplacer pendant 6 mois, avant - enfin ! — de pouvoir acheter un nouveau véhicule ! 😟


Ce témoignage est essentiel pour tous ceux qui souhaitent acheter une voiture au Canada ou au Québec 🚗 ! Vous bénéficierez de conseils pratiques et gagnerez au passage une belle leçon sur la résilience et la persévérance ! 😁


Vous avez des questions ou des suggestions ?


Retrouvez mon invité, Jean-Sébastien, sur Instagram. Et retrouvez-moi, l’hôte de ce podcast, sur mon site Internet ww.bienvenueaucanada.ca ou sur les réseaux sociaux : LinkedIn, Instagram, TikTok et YouTube !


Au plaisir d’échanger avec vous ! 🚀

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Cet épisode du podcast fait partie de la série « Mes galères au Canada ». Le but de ces épisodes est de vous aider à garder vos deux pieds dans la réalité, sur un ton humoristique et léger ! 😂

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Bienvenue au Canada, c’est à la fois un podcast et un site Internet qui vous procurent des informations et des interviews sur l’immigration et la vie au Québec ⚜️et au Canada 🇨🇦.

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Vie au Québec Canada - Achat véhicule Québec Canada - Pannes voiture Québec Canada - Réparations voiture Québec Canada - Leasing Québec Canada - Crédit Québec Canada - Transport en commun Québec Canada - Conduire au Canada Québec - Galères Québec Canada - Comment immigrer au Québec Canada - S’expatrier au Québec Canada - S’installer au Québec Canada - Arriver au Québec Canada - Étudier au Québec Canada - Trouver un emploi au Québec Canada - Vivre au Québec Canada - Partir au Québec Canada.

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Si vous aimez les podcasts Objectif Québec et Canada, ouvre-toi !, vous allez dévorer mon podcast : Bienvenue au Canada !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue au Canada, un podcast et un site internet qui vous procure des informations et des interviews sur l'immigration et la vie au Canada. Salut à vous, aventuriers du Nouveau Monde ! Emma Charlin au micro, auteure, accompagnatrice en mobilité internationale et podcasteuse. C'est l'épisode 43 du podcast, j'ai le plaisir d'accueillir Jean-Sébastien qui va nous parler de ses galères au Canada. Vous savez, ce sont ces épisodes un peu spéciaux où l'on vous partage les petits ou les grands problèmes que l'on peut parfois rencontrer au Canada. Jean-Sébastien a notamment eu un problème avec sa voiture. Et puis un autre problème qui ont fait qu'au final, il a dû rester sans véhicule pendant 6 mois. Mais avant de passer à l'interview, je voudrais faire un aparté sur le code de la route au Canada. Vous allez prendre la route en territoire canadien. Mais avant de partir, il serait bon de vous mettre à la page. Quelques subtilités sont à connaître. Tout d'abord, le code de la route canadien n'est pas canadien. Il est plutôt provincial ou territorial. Dit autrement... chaque province et territoire détient son propre code de la route avec ses petites ou grandes particularités. Afin d'avoir une conduite adaptée, une lecture passionnante s'impose donc, celle du code de la route de votre province ou territoire. Passionnant, non ? Allez, ne faites pas la fine mouche, je sens bien que vous êtes tout émoustillé par l'affaire. Vous pouvez acheter votre code en version papier ou consulter le site du ministère des Transports de votre province. Souvent, des guides sont disponibles en ligne et vous permettent de réviser tout en passant des examens blancs. Pratique, non ? Et sinon, quelles autres utilités sont à connaître ? En voici un méli-mélo. Les bus scolaires et véhicules d'urgence détiennent la priorité absolue. Si leurs clignotants, gyrophares ou sirènes sont activés, vous devez vous arrêter et les laisser passer. Pour les stops all-way ou arrêt toute direction, marquez l'arrêt puis… passer par ordre d'arrivée. La priorité à droite n'a pas cours. C'est plutôt la loi du premier arrivé, premier servi. Lorsque le feu est rouge, vous avez généralement le droit de tourner à droite après avoir marqué l'arrêt. Mais ce n'est pas toujours le cas. Alors, vérifiez ce qu'il en est. Une subtilité linguistique peut s'avérer utile. Au Québec, les feux rouges ou feux de signalisation s'appellent des lumières. Alors, si vous êtes perdu, Si vous demandez votre route et qu'on vous répond gentiment troisième lumière à droite s'il vous plaît, ne comptez pas les lampadaires. Ça ne marchera pas bien. Sur autoroute, les conducteurs peuvent vous doubler par la gauche, mais également par la droite. Investissez dans des réducteurs d'angle mort. Pour sûr, cela vous sera utile. Et maintenant, voici un mot de notre sponsor. Eh mais, il n'y en a pas ! Ah oui, c'est vrai, c'est moi le sponsor de l'émission pour l'instant. L'épisode de ce jour est sponsorisé par mon activité de coach en mobilité. Vous souhaitez immigrer au Québec ou au Canada et vous avez déjà bien avancé dans vos démarches. Mais à un moment donné, vous vous sentez bloqué et vous n'arrivez plus à progresser. Dans ce cas, prenez une séance de coaching ponctuelle avec moi. Que ce soit sur votre stratégie de départ,

  • Speaker #1

    l'emploi, le logement,

  • Speaker #2

    le budget ou tout autre point particulier,

  • Speaker #0

    vous venez avec vos questions et moi je vous apporte des solutions. Pour plus de détails, rendez-vous sur mon site internet bienvenuocanada.ca à la rubrique Service Comme je vous l'ai annoncé en introduction,

  • Speaker #2

    notre épisode du jour fait partie de la série Mes galères au Canada Ces épisodes n'ont pas pour objectif de râler ou de nous plaindre du Canada. Bien plutôt, ils ont pour but de montrer que, oui, le Canada est un merveilleux pays, mais non, le parcours d'immigrés n'est pas toujours des plus simples. Des petits ou grands couacs arrivent en chemin et on s'en passe très bien. Ce sont les leçons tirées de ces couacs que je souhaite vous présenter ici avec mon invité. Bienvenue sur le podcast Jean-Sébastien, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Je vais très bien, merci. Merci Emma de m'inviter aujourd'hui.

  • Speaker #2

    Super ! Alors, à ce qu'il paraît, votre voiture vous a bien servi, puis elle est tombée en panne. Tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Oui, alors en fait, on est arrivé en juillet 2022 au Canada. Et on a acheté une voiture quand on est arrivé à Montréal, dans les deux premières semaines, puisque notre objectif c'était d'acheter une voiture pour pouvoir faire un très grand road trip au Canada, dans les provinces atlantiques. Donc on a fait entre autres tout le Québec, on a fait l'île du Prince-Édouard, on a fait le Nouveau-Brunswick, on a fait la Nouvelle-Écosse et on a fait également l'Ontario. On avait tout prévu à l'avance, tout s'est très bien passé. Les seuls petits qu'on a pu avoir, c'était avec notre voiture.

  • Speaker #2

    Ah ah !

  • Speaker #1

    Petit conseil au passage, et pour éviter plein de choses, nous on a acheté notre véhicule dans une concession, donc tout sur le papier avait l'air très très bien, mais on n'a pas fait l'inspection, qui est souvent recommandée d'ailleurs sur les blogs, etc. Donc très important à faire. Mais nous on ne l'a pas fait, certes. Pendant le voyage, j'ai dû m'improviser mécanicien, puisqu'on a eu par exemple un roulement de roue à changer. J'ai eu des freins à changer, j'ai eu beaucoup de choses que j'ai dû faire moi-même, et pas souvent dans les garages parce que dans les garages, ils n'avaient pas le temps. Des fois, on restait que deux ou trois jours sur place, donc j'ai dû faire la mécanique sur notre voiture. Ensuite, après, on a choisi notre destination de vie, Sudbury, en Ontario, et c'est là qu'on a eu le plus gros problème avec notre voiture, puisqu'en rentrant du travail un jour, la transmission de la voiture a lâché.

  • Speaker #2

    Aïe,

  • Speaker #1

    Oui, la transmission, en général, c'est quelque chose que les gens ont peur, puisque ça peut être très cher. Effectivement, on a mis chez un spécialiste, et il nous a annoncé que la voiture, la transmission était complètement cassée, et qu'il fallait tout changer.

  • Speaker #0

    Ah là là,

  • Speaker #2

    alors ça, c'est compliqué. Qu'est-ce que vous aviez comme possibilité, et qu'est-ce que vous avez décidé ?

  • Speaker #1

    On va dire qu'on n'avait pas beaucoup le choix, d'accord ? On s'est retrouvés à discuter avec la personne qui s'occupait de notre voiture, et il m'a dit, vous avez le choix. Soit. Vous la mettez à la casse dans l'état où elle est, soit vous payez, il y en aura à peu près 8 000 dollars hors taxes. Donc il faut savoir qu'avec les taxes ici, il faut compter plus, les 13 qu'il faut ajouter. Donc on était plus vers les 9 000 que les 8 000. Et bien on s'est dit, on va changer de voiture à ce prix-là, on va prendre un lease.

  • Speaker #2

    Oui, alors tu peux rappeler ce qu'est un leasing peut-être parce que certaines personnes ne savent pas ce que c'est.

  • Speaker #1

    Alors il y a plusieurs types de leasing, mais globalement c'est que vous allez voir un concessionnaire, pour une voiture neuve et vous louez votre voiture. Donc, elle ne vous appartient pas, elle appartient au concessionnaire.

  • Speaker #2

    Très bien.

  • Speaker #1

    Donc, on s'est dit que ça pourrait être super.

  • Speaker #2

    Donc, au final, vous avez décidé de ne pas réparer votre voiture, de la mettre à la casse et puis, après, de faire un leasing pour une nouvelle voiture. C'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Exactement. On s'est dit, le lease, on va avoir une nouvelle voiture. Plus de voiture d'occasion, on n'en veut plus. Il y a beaucoup de choses qui seront prises en charge. Au niveau de l'entretien, on ne voulait plus avoir à s'occuper de tout ça. Une voiture spacieuse, on voulait quelque chose de très facile pour nous. Et puis on s'est dit, au niveau des mensualités, avec l'argent qu'on aurait dû mettre dans la réparation de la voiture, ça va très bien aller.

  • Speaker #2

    Et alors, est-ce que c'était une bonne solution au final de mettre la voiture à la casse et de passer par du leasing ?

  • Speaker #1

    Alors de mettre la voiture à la case, je pense que c'était la bonne solution parce qu'au niveau du prix et de l'ancienneté qu'elle avait, j'étais content de ne pas mettre 9 000 dollars dans cette voiture. Mais, et c'est là où le mais apparaît, c'est qu'on n'avait pas pensé à certaines choses. On est en PVT, dans une situation de PVT et on n'avait pas pensé à tout ce qui est documents administratifs. Et quand on est arrivé aux concessions, qu'on a fait une dizaine de concessions, qu'on a trouvé notre voiture et qu'on s'est rendu devant le vendeur, On a fait ce qu'on appelle une application. Ici au Canada, c'est vous appliquer pour vous présenter vos revenus, vous présenter tout ce que vous avez, tout ce qui vous demande, pour pouvoir avoir la voiture.

  • Speaker #2

    Vous avez demandé à avoir un leasing en concession, mais vous aviez peut-être oublié certaines formalités qui n'étaient pas évidentes.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, quand vous êtes expatrié, vous arrivez, vous avez tout plein d'idées dans la tête, tout semble des fois très simple. mais ça ne l'est pas tout le temps. Et là, quelque chose qui nous était complètement sorti de la tête, c'était notre situation d'immigration, qui est un PVT qui s'arrêtait sept mois plus tard. Donc, il faut préciser que notre situation est régularisée, mais au moment où on a fait la demande de leasing, il nous restait sept mois sur notre permis de travail.

  • Speaker #2

    Or, les contrats de leasing durent généralement deux ans ou plus. C'est bien ça ?

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #2

    Voilà.

  • Speaker #1

    Et c'est quelque chose à laquelle on n'y avait absolument pas pensé. Nous, on s'est retrouvés devant le concessionnaire qui a fait, il a vraiment fait des, comme on dirait en bon français, des pieds et des mains pour qu'on puisse avoir la voiture, même d'essayer d'augmenter le premier paiement, d'augmenter les garanties, d'augmenter tout ce qu'on pouvait placer sur la voiture. Ça n'a pas fonctionné parce que d'un point de vue administratif et financier, il y avait marqué que sur nos papiers, nous quittions le Canada. sept mois plus tard. Donc pour eux, c'était impossible de pouvoir nous faire un leasing.

  • Speaker #2

    Voilà, et donc vous vous êtes retrouvés dans la situation suivante où, du fait de votre statut temporaire au Canada, vous ne pouviez pas prendre un leasing d'une durée contractuelle de 24 mois ou plus. Et donc, au final, vous vous retrouviez avec cette difficulté-là à pallier. Et notamment, il n'y avait plus qu'une option, c'était acheter content, j'imagine, une voiture. ou ne pas rouler du tout au Canada parce que vous n'aviez pas de voiture.

  • Speaker #1

    C'est exact, Kamat, tu as tout à fait raison. Donc, on s'est retrouvé dans une situation où on n'avait plus notre voiture puisqu'on l'avait mis à la casse. Le leasing, ce n'était pas possible. Peut-être qu'il y en a qui diraient, mais pourquoi ils n'ont pas acheté un crédit ? Un crédit, c'est pareil. On se tourne vers les banques et les banques vous disent, non, vous partez dans sept mois sur le papier. Donc, non, on ne vous prêtera pas d'argent. Et donc, on s'est retrouvé, soit il fallait qu'on achète content une voiture. On aurait peut-être pu acheter une voiture content d'occasion à très bas prix et on se serait peut-être retrouvé un mois plus tard dans la même situation. Donc, on s'est dit... Non. Finalement, on s'est retrouvés sans voiture en plein hiver à Sudbury pendant six mois.

  • Speaker #2

    Et je rappelle que Sudbury est dans le nord de l'Ontario, d'accord ? Donc, ce n'est pas du tout comme dans le sud de l'Ontario, à Hamilton par exemple, où les hivers sont relativement doux. À Sudbury, les hivers sont un petit peu plus rigoureux. Donc, prendre les transports en commun et notamment le bus, c'est un petit peu compliqué, surtout quand on a une petite fille qui a deux ans à peine. et que les bus ont une fréquence, on va dire, un peu aléatoire.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que les gens diront qu'ils auraient pu prendre le bus, le taxi, le tramway. Oui, parce que souvent les gens connaissent Montréal, connaissent Québec, connaissent Toronto, connaissent des grandes villes. Mais la ville où on est, elle est desservie par les bus. Mais il faut savoir que, par exemple, moi j'habite à 10 minutes de mon travail et je mettais 45 minutes de bus sans compter les différents arrêts. pour me rendre au travail. Donc, je transformais mes trajets quotidiens à une heure et demie de bus par jour. Et comme l'a dit Emma, quand vous avez un enfant et quand il fait moins 25 en plein hiver pour attendre un bus, ce n'est pas forcément les meilleures conditions pour les transports en commun.

  • Speaker #2

    Surtout qu'au Canada, il y a très peu d'arrêts de bus avec abris bus protégés. C'est vraiment un poteau avec une indication qui vous dit qu'il y a un bus qui passe. plus ou moins avec une fréquence indiquée, et c'est tout. Mais dès qu'il y a du vent, par exemple, la température ressentie est plus faible et c'est vraiment compliqué à supporter, surtout pour des petits bouts de chou. Donc ce n'est pas forcément l'idéal d'être au Canada, sans voiture, l'hiver, en famille, avec un petit bout juste à côté de soi. Alors comment ça s'est passé ces quelques mois sans voiture ?

  • Speaker #1

    Au début, ça a été compliqué parce qu'il faut s'habituer au rythme des bus, il faut s'habituer au stress. Tu sais, quand tu es dans les magasins, tu regardes l'heure de bus d'après et puis tu te dis, vite, vite, vite, il faut qu'on cours avec le bus. Mais avec un enfant, en plus des courses, c'est jamais simple. Pareil pour tout ce qui est administratif. Mais finalement, on s'y est habitué. On s'y est habitué parce qu'il faut bien. Sinon, tu sais, tous les jours, tu ressasses que c'est compliqué et que ce n'est pas positif. Donc nous, on est venu aussi au Canada pour prendre cette mentalité très positive des personnes. Et on l'attrape, je ne te cache pas Emma, qu'on attrape cette positivité que les gens ont ici et on s'y est habitué. On s'y est habitué, mais je t'avoue que comme nous, on est des très gros voyageurs, on adore voyager, on adore découvrir beaucoup d'endroits, faire de l'exploration. La voiture commençait vraiment à nous manquer au fur et à mesure du temps et l'été se rapprochant, on voulait réellement avoir un moyen de transport.

  • Speaker #2

    Oui, tout à fait. Alors c'est très vrai ce que dit Jean-Sébastien, quand on est immigré, on cultive ce qu'on appelle de la résilience, c'est-à-dire que face à l'adversité, on devient plus fort et on essaye non pas de se plaindre mais de trouver des solutions. Et ça c'est super important et c'est une des plus belles leçons que l'on a en expatriation, que ce soit dans le pays dont on parle actuellement, à savoir le Canada ou dans d'autres pays, mais la résilience. La capacité de faire face à l'adversité, c'est vraiment quelque chose de phénoménal qu'on développe justement quand on est en dehors de son confort. Et comment vous avez fait ? Est-ce que vous avez une nouvelle voiture à présent ?

  • Speaker #1

    Alors on a une nouvelle voiture. Comment ça s'est fait ? On a dû l'acheter content, mais au moins pendant six mois, on a pu mettre un peu d'argent de côté, on a pu patienter et aussi voir les prix des véhicules d'occasion diminuer un petit peu puisqu'il y a eu une stabilisation du marché. À ce qu'on n'a pas parlé, c'est vrai que quand nous on est arrivés au Canada, le prix des voitures avait énormément augmenté à cause de la pandémie, comme partout, mais ça a été énorme ici au Canada. Les prix des voitures ont presque doublé en l'espace de quelques mois. C'est-à-dire que la voiture que l'on aurait dû acheter, au prix où on l'a acheté, on aurait dû l'acheter deux fois moins cher. Là maintenant, depuis quelques mois, ça commence à se stabiliser le marché et on a pu avoir un bon véhicule. pour beaucoup moins cher, qui était il y a quelques mois dans les 25 000 et qui était en dessous des 20 000 dollars il y a quelques mois. Donc, c'était beaucoup mieux pour nous.

  • Speaker #2

    Oui, alors c'est très vrai. Pendant la pandémie, il y a eu une augmentation du prix des véhicules qui a été le fait de la pandémie, mais aussi du manque de certaines pièces. Et tous les prix des voitures d'occasion ont fortement augmenté. Et même moi, c'était assez rigolo, c'est que notre garagiste nous téléphoner tous les mois pour savoir si, oui ou non, on voulait vendre notre véhicule d'occasion. Et ils nous faisaient des estimations complètement hallucinantes. Et on s'était dit, mais qu'est-ce qu'ils veulent ? C'est pas possible, ces prix-là. Mais non, on n'a pas vendu notre véhicule, parce que pour en racheter un autre, ça aurait été complètement la galère. Donc d'accord, là, ce que vous avez fait, c'est que vous avez épargné pendant quelques mois, réuni l'argent demandé, attendu... En effet aussi que le marché se stabilise, puis vous avez acheté votre véhicule, bien évidemment vous l'avez fait assuré, et puis maintenant,

  • Speaker #0

    roulez jeunesse, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, là on est très content de notre véhicule, là on va pouvoir repartir en road trip.

  • Speaker #2

    Merci beaucoup pour ces informations Jean-Sébastien. Où nos éditeurs peuvent-ils te contacter ?

  • Speaker #1

    Alors moi j'ai un compte avec ma conjointe qui s'appelle La Petite Famille V, vous pouvez nous suivre sur Instagram. au travers de nos aventures ici d'expatriation au Canada. Vous verrez notre trip, nos séjours en camping, nos découvertes, des petits conseils aussi en termes d'expatriation, d'immigration. Donc vraiment sur ce compte-là, Instagram, vous pourrez nous joindre assez facilement.

  • Speaker #2

    Eh bien, merci beaucoup. Je le mettrai dans les notes de l'épisode. Comme ça, si vous voulez vous abonner au compte de Claire et Jean-Sébastien, eh bien, vous pourrez le faire sans souci. Merci.

  • Speaker #1

    Avec plaisir, Emma.

  • Speaker #0

    Alors ce n'est pas tout ça, mais il s'agirait de résumer l'affaire. Voici les principaux points à retenir. Premier point, vous ne savez pas ce que vous ne savez pas. Le grand risque dans une expatriation, c'est d'assumer. Assumer que parce que c'est comme ça dans votre pays, ou parce que c'est comme ça pour d'autres, alors ce sera nécessairement comme ça pour vous. Non, en la matière, il ne faut pas assumer, il faut vérifier. C'est valable pour la conduite et c'est valable aussi pour les finances. Second point, obtenir un crédit au Canada, ça ne s'improvise pas. Votre statut d'immigration va rentrer en jeu, notamment votre temps de présence sur place, tout comme le montant d'emprunt demandé. Alors oui, il est possible qu'en arrivant au Canada, vous puissiez obtenir un petit crédit pour votre voiture. Cela a été mon cas. Mais il est possible aussi que votre demande soit refusée. Donc, étudiez vos possibilités et n'assumez pas que vous bénéficierez d'un crédit important dès votre arrivée. Dans mon livre Coût d'une expatriation au Canada je vous explique comment cela marche et je vous donne tout plein d'astuces sur le sujet. Troisième point, avec le bon état d'esprit, une expatriation peut énormément vous apporter. Même les obstacles deviennent des opportunités pour grandir et avancer. Vous aurez notamment l'occasion de développer une vertu clé, la résilience, à savoir la capacité à faire face à l'adversité, non pas en vous plaignant, mais en trouvant des solutions adaptées.

  • Speaker #2

    Et voilà,

  • Speaker #0

    cet épisode de Bienvenue au Canada est déjà fini. Je vous remercie de l'avoir suivi jusqu'au bout. Si vous l'avez apprécié, abonnez-vous à ce podcast, donnez-lui des étoiles et laissez-moi un commentaire. Cela me fera plaisir, mais surtout, cela aidera de nouvelles personnes à le découvrir. Merci.

  • Speaker #2

    Sous-titrage Société Radio-

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