- Speaker #0
Bienvenue au Canada, un podcast et un site internet qui vous procure des informations et des interviews sur l'immigration et la vie au Canada. Salut à vous aventuriers du nouveau monde, Emma Charlin au micro, auteure, accompagnatrice en mobilité internationale et podcasteuse. C'est l'épisode 60 du podcast et aujourd'hui j'ai le plaisir d'accueillir Claire. Claire va nous parler de son apprentissage de l'anglais dans une communauté francophone accueillante au Canada. Avant de passer à l'interview, je voudrais faire un aparté sur les communautés francophones, justement. Les communautés francophones accueillantes, ou CFA, sont une initiative d'immigration, réfugiés et citoyenneté Canada visant à accueillir et intégrer les nouveaux arrivants francophones hors Québec. Ce projet, lancé en 2018, favorise les liens sociaux et le sentiment d'appartenance francophone. C'est une initiative faite par et pour les francophones. Les CFA accompagnent les nouveaux arrivants avec une aide administrative à l'installation, un appui pour votre recherche d'emploi, des cours d'anglais et des activités communautaires. On trouve des communautés francophones accueillantes un peu partout au Canada, hors Québec toujours. Il y en a... 24 en tout. Alors, je ne vais pas toutes les citer, vous pouvez les retrouver en tapant les mots « Initiatives des communautés francophones accueillantes » sur le site d'IRCC. Mais je vais en mentionner quelques-unes tout de même. En Colombie-Britannique, il y a Prince George et Nanaimo. Oui, le même nom que mon gâteau préféré au Canada, celui au chocolat et à la noix de coco. En Alberta, il y a Calgary. Au Manitoba, les communautés se retrouvent dans la région de la rivière Seine. Et à Rivière Rouge. Oui, parce qu'il y a beaucoup de rivières au Manitoba, si vous ne le saviez pas. En Ontario, il y a Hamilton, là où j'habite. London, pas en Angleterre, mais au Canada, bien sûr. Et Sudbury, là où mon invité du jour habite. Au Nouveau-Brunswick, il y a Bellebaix et Carraquet. En Nouvelle-Écosse, on trouve les villes de Clare et Chétican. Pourquoi s'installer dans une communauté francophone accueillante ? Parce qu'on y trouve un accueil chaleureux. des opportunités professionnelles et une belle vie communautaire. Mais surtout, cela peut vous rassurer. Oui, vous arrivez au Canada en terre anglophone, mais non, vous n'êtes pas tout seul. Un réseau francophone est là pour vous aider et vous guider. Et maintenant, voici un mot de notre sponsor. Eh, mais il n'y en a pas ! Ah oui, c'est vrai, c'est moi le sponsor de l'émission pour l'instant. Bienvenue sur le podcast Claire.
- Speaker #1
Bonjour, merci de m'avoir invitée.
- Speaker #0
Mais de rien, c'est un plaisir. Alors, toi et moi aujourd'hui on va parler de l'anglais et de l'apprentissage de l'anglais au Canada. J'aimerais te poser une petite question. Quel était ton niveau d'anglais en quittant la France et qu'as-tu fait avant de partir au Canada pour l'améliorer ?
- Speaker #1
Je vais dire que mon niveau était basique, niveau scolaire, à savoir pas grand chose et je faisais beaucoup du lingo.
- Speaker #0
D'accord, donc tu t'es préparée un petit peu avant de venir, mais tu estimais que ton niveau était plutôt basique. Ok, alors Marie et toi, ainsi que ta petite fille, vous vous êtes établies à Sudbury, en Ontario. Est-ce que vous avez choisi Sudbury parce que c'est une communauté francophone cueillante ?
- Speaker #1
Non, ça a été notre grande surprise. On a voyagé pendant six mois à travers l'Est canadien à la recherche d'une province anglophone. C'était vraiment un souhait pour nous d'appartenir. Et c'est à travers notre voyage que notre cœur a explosé pour cette vie.
- Speaker #0
D'accord, donc vous avez choisi Sudbury pour des raisons de cœur et non pas parce que c'était une communauté francophone accueillante. Mais peux-tu me dire s'il y a ou non des avantages à vivre, selon toi, dans une communauté francophone accueillante ?
- Speaker #1
Déjà, la grande surprise, c'est qu'il y a 38% de francophones qui vivent à Sudbury. Donc pour nous, ça a été une grande surprise. de voir qu'il y avait énormément d'associations qui aidaient les nouveaux arrivants francophones. Il y avait aussi un grand choix de cursus scolaire avec des écoles élémentaires privées et publiques qui va jusqu'à l'université. Et donc un champ aussi d'emploi. qui était très grande pour nous francophones. Moi, j'ai pu être enseignante 100% en français, donc ça n'a pas été un handicap pour l'employeur, ni pour moi d'ailleurs, de ne pas parler anglais. Et je sais que dans le domaine de l'éducation, de la petite enfance jusqu'à l'université, tu as la possibilité de parler en français. D'ailleurs, mon mari, qui avait un niveau moyen en anglais, a pu rentrer dans un collège de 100% français. et ça n'a pas posé de soucis et il évolue énormément en anglais actuellement, ce qui est un petit peu drôle parce qu'il est dans un domaine français, mais il y a tellement de bilinguisme qu'il évolue beaucoup en anglais finalement. Une chose qui peut être effrayante, c'est l'anglais et l'emploi. À savoir que, je parle pour notre bassin d'emploi ici, dans le Grand Sud de Rille, le français est une plus-value. Ils cherchent le français et ils savent que tu vas apprendre l'anglais et que... ils vont être là pour t'accompagner. Donc, si tu souhaites vraiment travailler en français, il y a des possibilités. Mais si tu souhaites aussi travailler en anglais, il y a des programmes qui vont venir t'accompagner et il y a une grande ouverture d'esprit dans notre région.
- Speaker #0
C'est génial. Alors Claire, est-ce que tu as l'impression que ton niveau d'anglais t'a empêché de te faire des amis au Canada ?
- Speaker #1
Alors, je vais dire oui et non. Oui, dans le sens où ça a quand même réduit mes interactions parce que mon niveau d'anglais est très faible. Et donc, je rencontre moins de personnes quand même anglophones. Et non, car comme il y a une grande population francophone, j'ai quand même rencontré beaucoup de personnes et j'ai créé un réseau de francophones qui ne sont pas que francophones parce qu'ils sont bilingues. Donc, ça peut me permettre aussi d'apprendre de manière plus douce l'anglais.
- Speaker #0
C'est vrai que quand on a une personne en face de soi qui manie assez bien deux langues, à savoir le français et l'anglais, on peut se sentir plus à l'aise parce qu'on sait qu'on va toujours pouvoir se raccrocher au français pour avancer dans la discussion. Mais alors, c'est rigolo ce que tu disais sur les amitiés parce que moi, pour le coup, je n'ai vraiment pas eu de problème à avoir des amis ici au Canada. Alors, il faut savoir que mon niveau d'anglais, à moi, était plutôt avancé. Oui. Maintenant, il n'était pas non plus faramineux. Mais en arrivant ici au Canada et notamment en Ontario, j'ai pu très vite nouer autour de moi des amitiés avec des gens qui étaient extrêmement bienveillants sur le fait que je ne parle pas très très bien anglais. C'est-à-dire qu'ils cherchaient à m'écouter, ils cherchaient à me comprendre. Et puis, je voyais bien sur leur visage quand ça ne passait pas et qu'ils ne comprenaient pas. Et alors là, moi, ma tactique... En fait, ça a été de me dire « c'est pas grave, souris, rigole et puis fais des périphrases » . Et en faisant comme ça, en fait, le contact passait vraiment bien parce qu'ils voyaient que j'étais dans la bienveillance, que je ne m'énervais pas, que je cherchais vraiment à faire un effort. Et puis, eux me disaient très spontanément et très naturellement « tu sais, tu parles déjà mieux anglais que moi, je ne parle français et toi, tu fais l'effort et moi, je ne le fais pas » . Donc il y a ce niveau d'humilité-là qui est quand même super appréciable parce que les gens reconnaissent que ce n'est pas facile de parler une nouvelle langue et d'arriver dans un pays. Et donc ils se mettent à la place de vous et essayent de vous aider. Donc moi, je dirais que de mon côté, mon niveau d'anglais ne m'a pas vraiment empêché de me faire des amis au Canada.
- Speaker #1
C'est assez drôle, il revendique, parce qu'ici, il y a des francophones que quand ils remarquent que tu as des petites difficultés à parler anglais, ils se mettent à la place de vous. en français. Et au début, c'était assez frustrant pour nous parce que on voulait apprendre vraiment à parler anglais et que la personne par vraiment gentillesse parlait français.
- Speaker #0
Alors ça, c'est très rigolo parce que moi, pour le coup, mes amis, ils n'ont jamais switché en français. Ça, non, jamais. Ils ne se sont jamais mis à parler en français parce qu'ils savaient très bien que ça ne le ferait pas. Ils n'avaient pas suffisamment. de connaissances en français. Maintenant, tout de même, j'ai rencontré des francophones à Hamilton. Alors, j'ai rencontré des Français de France, tout à fait par hasard. Donc ça, c'est assez rigolo. J'ai rencontré des Québécois aussi. Et surtout, j'ai rencontré des personnes qui venaient du Nouveau-Brunswick. Donc c'est également une province qui est très intéressante pour les francophones puisque c'est la seule province officiellement bilingue du Canada. Et dans certaines villes du Nouveau-Brunswick, il y a aussi 35 à 40% des personnes qui parlent français. Donc, au-delà des communautés francophones accueillantes, le Nouveau-Brunswick peut être une province tout à fait intéressante pour les francophones qui souhaitent vivre en français ailleurs qu'au Québec. Alors, j'avais une nouvelle question à te poser, Claire. Est-ce que tu as le sentiment que cette vie en anglais t'a changé ou a affecté ta perception de toi ?
- Speaker #1
Alors, je trouve que déjà, de manière générale, l'immigration vient changer quelque chose. Et dans mon expérience, l'anglais est venu toucher une partie de mon identité, comme si je devais laisser mon français de France en France, et donc là, m'adapter à l'anglais, mais aussi au franc-montarien. Donc oui, je pense que l'anglais est venu changer quelque chose chez moi. Je me suis longtemps sentie tétanisée face aux personnes anglaises qui parlaient anglais, dans le sens où je ne savais pas comment communiquer dans ma tête, ça se formait, mais je n'arrivais pas à parler. Donc si peut-être autour de vous, vous êtes dans ma situation, on vous dit que l'anglais est très facile à apprendre, mais que ce n'est pas votre cas, sachez qu'il y a... plein de choses qui sont prêtes pour apprendre l'anglais.
- Speaker #0
D'accord. Alors moi, c'est amusant parce que j'ai pas la perception que l'anglais a changé vraiment ma vie ou la perception que j'ai de moi. Par contre, ce qui est certain, c'est que les 6 à 8 premiers mois, j'étais fatiguée. Il y a une vraie fatigue de l'écoute, il y a une vraie fatigue de la compréhension et parfois c'est vrai qu'au bout d'une conversation, ne serait-ce que de demi-heure d'affilée ou de deux heures, je pouvais me sentir particulièrement vidée et épuisée. Donc j'avais une fatigue physique. Maintenant elle n'était pas morale ou spirituelle cette fatigue dans le sens où moi je ne me suis pas remise en cause ou en question sur la confiance que j'avais en moi ou sur mon identité et je savais, ou en tout cas je croyais savoir, que j'arriverais à progresser. à m'améliorer et que tôt ou tard, j'arriverai aussi à faire des blagues en anglais et que les autres les comprendraient. Parce que parfois, j'ai fait des blagues, puis c'est tombé à l'eau, et puis je me suis dit, raté ! Mais globalement, j'avais cette confiance qui me permettait de croire que, oui, au bout d'un certain temps, ça rentrerait dans l'ordre, je pourrais entendre, parler, vivre en anglais de manière tout à fait simple, comme si ça avait été toujours ma langue maternelle. La matière au bout de sept ans, je sais que c'est toujours pas ma langue maternelle. Je bute encore sur la prononciation de certains mots, sur certaines phrases. Il y a quand même des subtilités que je ne maîtrise pas encore, mais globalement je suis bilingue et maintenant en fait ça se passe vraiment bien. Je n'ai plus cette fatigue que j'avais au démarrage et je peux à présent soutenir facilement des conversations de 4 à 5 heures d'affilée avec des anglophones sans me sentir... vraiment pénalisé ou complètement épuisé à la fin. Et ça, ça n'arrivait pas au début. Donc il faut savoir qu'il y a un apprentissage, qu'il se fait sur du long terme, que oui il y a de la fatigue physique. Maintenant il peut y avoir une fatigue identitaire parce qu'on peut en effet se sentir parfois isolé mais là encore ça se travaille. Il y a quand même beaucoup de choses à faire pour s'améliorer et récupérer sa confiance en soi et avancer. Alors Claire, quel conseil donnerais-tu à quelqu'un qui hésite à immigrer au Canada par peur de ne pas assez bien parler anglais ?
- Speaker #1
Eh bien, ça tombe bien. Il y a un mot que tu as dit juste avant, c'est la confiance. La différence entre toi et moi, c'est que toi, tu as des confiances en toi en disant que tu allais y arriver. Moi, la différence, c'est que... Je me pose d'ailleurs toujours la question, c'est est-ce que je vais vraiment y arriver ? Donc, je poserais cette question-là aux personnes qui ont envie de venir dans un génie. province anglophone au Canada, est-ce que c'est la peur de l'apprentissage ou c'est autre chose ? Peut-être une manque de confiance,
- Speaker #0
soit ou plus,
- Speaker #1
et de bien prendre en compte ce qu'il y a à l'intérieur de soi, parce qu'il y a plein de choses qui peuvent être faites en France. Moi, ce que je conseillerais, ce serait déjà peut-être d'apprendre l'anglais dans un endroit sécuritaire, par exemple en France, avant ton départ, tu apprends l'anglais. Et puis, une fois arrivé au Canada, il existe énormément de choses. Il y a des cours qui peuvent être gratuits ou à moindre coût suivant ton statut d'immigration, des groupes de parole. Il y a énormément de supports qui te permettent d'apprendre l'anglais. Donc, si ta crainte, c'est de ne pas arriver à apprendre à parler anglais, sache que tu peux être rassuré et qu'il y a plein de moyens. Il y a aussi des applications autres que Duolingo comme Buzoo qui m'aident beaucoup moins personnellement. Et puis... Et puis, tu peux aussi compter sur la gentillesse des Canadiens pour te soutenir dans cette démarche. Ils sont toujours très bienveillants.
- Speaker #0
Alors ça, c'est vrai. Il y a une réelle bienveillance et un respect des personnes qui essayent d'apprendre l'anglais. Et il faut vraiment ne pas avoir peur de mal faire, d'accord ? Le fait d'être éclé en anglais parce qu'on ne parle pas bien anglais, ça, ça peut exister peut-être dans certains pays, mais au Canada, ce serait vraiment malvenu. Les gens ne font pas ça. Ils ne vont pas vous pointer du doigt parce que vous ne parlez pas bien en anglais. Donc, vous pouvez vous sentir à l'aise. et essayer de gagner en confiance. Donc oui, il y a une préparation qui est mentale avant tout, c'est-à-dire oui, je vais pouvoir arriver à parler en anglais, oui, je vais pouvoir m'améliorer, donc ça c'est la préparation mentale. Après, il y a une préparation dite de travail, c'est-à-dire qu'il faut acquérir du vocabulaire, il faut acquérir de la grammaire, il faut acquérir des tournures de phrases, et ça, vous pouvez avoir plein d'outils de type application en ligne, mais aussi vous pouvez avoir des cours. qui sont donnés dans plein de villes. Et votre statut d'immigration va vous permettre, en tout cas pour ceux qui arrivent avec la résidence permanente du Canada, vous allez pouvoir intégrer des cours qui sont donnés de manière gratuite aux résidents permanents pour l'apprentissage de l'anglais. Et ça, c'est une vraie aide. Et après, il y a encore une autre préparation dite mentale, c'est qu'il faut accepter que ça prend du temps. Vous ne serez pas... bilingue en anglais, même capable en anglais, au bout d'un mois, au bout de deux, au bout de trois. Ça prend vraiment beaucoup de temps. Alors, je sais qu'on est à l'ère des réseaux sociaux où tout va vite, à l'ère de chat d'IPT, où on a des réponses hyper rapides sur plein de sujets tout le temps, mais dans l'apprentissage de l'anglais, c'est pas comme ça que ça marche. Il faut vraiment du temps, et ça, ça nécessite d'être dans la bienveillance, dans la tolérance, et même, je dirais, En tout cas, pour moi, j'ai été dans le rire, c'est-à-dire que je me suis auto-férir de mes problèmes. Des fois où je n'arrivais pas à dire certaines choses, des fois où je me plantais et je faisais des contresens. Franchement, je me suis dit, mais rigole, et sois dans la bienveillance. Et en fait, je me suis aperçue qu'en rigolant et en me moquant, mais très, très gentiment de moi-même, les autres autour de moi étaient... pété de rire aussi, ils étaient morts de rire. Et puis, le résultat, c'est que tout le monde était content, tout le monde voyait qu'il y avait une bonne ambiance, une bonne humeur, et une volonté d'aller l'avant. Donc il faut surtout se décomplexer, en fait, je dirais, et essayer de faire des progrès. Vraiment, ce qui est important, c'est d'aller dans la régularité, c'est-à-dire de pas vous réfugier avec simplement que des francophones. C'est très bien d'être avec des francophones, évidemment, mais il faut aussi... s'exposer un petit peu et le faire régulièrement pour progresser. Claire, je sais que tu as une petite fille qui s'appelle Eleonore. Est-ce que tu peux nous dire si, oui ou non, tu as des craintes sur son apprentissage du français d'une part et son apprentissage de l'anglais d'autre part ? Notamment, est-ce que tu as l'impression qu'elle va mélanger les deux langues ?
- Speaker #1
Alors, je n'ai pas du tout de crainte pour ma fille. On ne parle que français à la maison. On va la mettre dans une école francophone. Mais elle commence déjà à parler en anglais. Alors on dit que l'anglais, ça s'attrape tel un virus. Je pense que c'est vrai. En tout cas, pour ma fille, c'est vrai parce qu'elle commence à faire des « also » et elle a commencé à faire des petits mots en anglais. Donc je me dis que ça va aller. Est-ce qu'elle va mélanger les deux ? Probablement au début, le temps que tout se mette en place. Mais je ne suis tellement pas effrayée pour ça.
- Speaker #0
Oui, ça c'est vraiment quelque chose qui est assez impressionnant quand on a des enfants. C'est qu'ils… apprennent l'anglais vite et bien avec une prononciation qui est complètement géniale. Je rappelle qu'en Ontario, il est possible de mettre vos enfants dans une école anglophone 100% anglophone ou dans une école francophone 100% francophone, ou bien de mettre vos enfants dans un système qui s'appelle French Immersion. qui mélange à la fois l'anglais et le français, à savoir qu'il y a un temps d'apprentissage en anglais, un temps d'apprentissage en français. Et donc, face à ces trois systèmes, c'est à vous de voir en tant que parents ce que vous désirez pour vos enfants. Claire, est-ce que tu peux nous dire où nos auditeurs peuvent te retrouver ?
- Speaker #1
Vous pouvez nous retrouver sur la petite famille V. On a un blog avec un petit peu des astuces pas aussi poussées que ceux des mâles sur l'immigration. et sur les voyages que nous avons pu faire, et sur notre compte Instagram, sur notre vie un petit peu au quotidien, à Sudbury et à l'entrée.
- Speaker #0
Je mettrai les références que tu nous as données dans les liens de l'épisode afin que tout un chacun puisse te retrouver sur Instagram notamment. Un grand merci Claire, à bientôt !
- Speaker #1
Merci, à bientôt !
- Speaker #0
Alors ce n'est pas tout ça, mais il s'agirait de résumer l'affaire. Voici les principaux points à retenir. Premier point, l'apprentissage de l'anglais peut vous sembler un défi, mais ce n'est jamais qu'une compétence de plus à développer. Un peu comme apprendre à faire du vélo. Cela semble impossible au début, et puis, un beau jour, après plusieurs essais, on y arrive. Pour l'anglais, c'est pareil. Cela semble impossible au début, mais en y travaillant, on y arrive. Alors, préparez-vous avant votre départ, et dès votre arrivée, parlez en anglais, encore et encore. Utilisez des applications, prenez des cours, écoutez des podcasts, regardez des films avec des sous-titres, mais avancez, vous pouvez y arriver. Second point, il y a deux niveaux d'apprentissage. L'apprentissage pratique, c'est celui où vous travaillez votre anglais. Vous apprenez vos verbes irréguliers, la grammaire, le vocabulaire, la prononciation, etc. Et puis, il y a l'apprentissage mental ou disons psychologique. C'est celui où vous travaillez votre potentiel et repoussez vos limites. Vous cultivez la confiance et la bienveillance envers vous-même. Vous faites preuve d'humour et de légèreté. Et surtout, surtout... Vous développez votre patience et votre persévérance. Troisième point, vous installer dans l'une des 24 communautés francophones accueillantes du Canada peut vous permettre de vous rassurer et de gagner en confiance. Vous partez certes en terre anglophone et vous n'avez pas le confort de vivre en français comme vous le feriez au Québec, mais vous avez un réseau tout prêt à vous soutenir et vous aider. Et surtout, vos démarches d'immigration comme votre recherche d'emploi pourront grandement être facilitées. Et ça, ça peut tout changer pour votre projet. Et voilà, cet épisode de Bienvenue au Canada est déjà fini. Je vous remercie de l'avoir suivi jusqu'au bout. Vous souhaitez obtenir davantage de contenu ? Alors abonnez-vous à mon compte sur LinkedIn ou sur Instagram. Les liens sont en description de cet épisode.