- Speaker #0
Hello, je suis Caroline, fondatrice de Bonjour ma nouvelle vie. Après plus de 12 ans en tant que décoratrice d'intérieur, coloriste et avançable prof d'anglais, j'accompagne aujourd'hui les femmes passionnées de déco à lancer leur business de décoratrice d'intérieur pour qu'elles vivent pleinement de leur passion, qu'elles se sentent libres et épanouies et osent rêver grand. Située à la recherche de davantage de compétences sur le métier de décoratrice, de retour d'expérience, de conseil business, Si tu veux booster ton mindset pour révéler ton plein potentiel, alors tu es au bon endroit. Si en plus tu as besoin d'une bonne dose d'énergie, de motivation, de bienveillance, si tu as envie de passer à l'action, alors définitivement ce podcast est fait pour toi. Tu retrouveras mes formations et mes accompagnements business sur mon site www.bonjourmanouvellevie.com Allez, on est parti pour l'épisode du jour. Bonne écoute ! D'habitude, je suis celle qui vient booster votre mindset, car je sais qu'on est un peu toutes pareilles. On a besoin de venir regarder nos peurs pour mieux les dépasser, dégommer nos croyances limitantes, nos biais connectifs, etc. Mais je sais aussi que même si moi je suis hyper sensible à tout ça, il y a des personnes qui sont mille fois meilleures. Des personnes avec des baguettes magiques qui apaisent et qui nous aident à rêver beaucoup plus loin. Nadege est clairement une de ces personnes. Salut Nadege !
- Speaker #1
Salut Caro, merci pour l'invitation.
- Speaker #0
Je suis hyper heureuse de t'accueillir aujourd'hui. On s'est connus toutes les deux il y a quelques mois grâce à un mastermind entrepreneur. Et je veux t'avouer que je crois qu'en fait, tu fais partie de mes plus belles rencontres du début d'année. Donc, vraiment encore merci, merci de tout ce que tu fais et d'être là aujourd'hui. Est-ce que tu veux d'abord te présenter en quelques mots ? Voilà, parce que je n'ai encore rien dit sur toi. En quelques mots et après, on va venir approfondir.
- Speaker #1
Ok. Et ben... Moi, c'est Nadege. Ma mission dans la vie, c'est d'aider les gens à s'aimer et à oser briller. Et en ce moment, je le fais surtout avec du coaching et de la photographie. Mais par le passé, je l'ai fait avec d'autres casquettes pro. J'ai été kiné, j'ai été tatouée au cicatriciel. J'ai eu plein d'activités, mais la mission a toujours été la même.
- Speaker #0
Et homme comme femme ? Tu ne te poses pas de questions, c'est des personnes en général. Tu nous en dis un petit peu plus, du coup, sur ton parcours ? Parce que là, tu ne me savais même pas que tu étais kiné avant. Tout ça a commencé comment, l'envie d'être coach ? Parce que moi, je te connais en tant que coach, bien sûr.
- Speaker #1
Mon parcours, en une minute, en gros, j'ai été kiné pendant cinq ans, kiné libérale. Et puis ensuite, j'ai bossé à La Réunion à la fin de ma carrière et il y a eu le confinement. Et j'étais trop contente de ne pas les bosser. Et je me suis dit, ok, un bon petit indicateur quand même, ça serait chouette de peut-être changer quelque chose dans ta vie, si tu es beaucoup plus heureuse en le faisant pas en tout cas. Donc j'ai posé ma dème, et de là j'ai été masseuse à domicile. Ensuite formatrice en massage bien-être pour les couples, enfin pour les pros, puis pour les couples. Et en fait, j'ai trop kiffé accompagner les couples. Et en parallèle de ça, je m'étais formée au tatouage cicatriciel, parce qu'en fait, au moment où j'arrête la kiné, je me dis, ok, qu'est-ce que je veux faire dans ma vie ? Du coup, je fais un ikigai. Je sais pas si tu vois c'est quoi.
- Speaker #0
Si je connais, ouais. Tu me donnes peut-être quelques informations, parce que moi, je connais, mais peut-être pas tout le monde.
- Speaker #1
Ok, en méga résumé, l'Ikigai, c'est un outil, je dirais, de dev perso qui te permet, en fait, de comprendre, d'essayer de mettre des mots et de la conscience sur quelque chose qui croise quatre choses. Ce que tu aimes dans la vie, ce dont le monde a besoin, ce dans quoi tu es compétent, et ce pourquoi tu pourrais être payé. Et au milieu de ça, il y a l'Ikigai, le sens de la vie. t'appelles ça comme tu veux.
- Speaker #0
Le petit croisement du milieu entre tout ça.
- Speaker #1
C'est ça, qui te permet du coup de voir. Et moi, à ce moment-là, dans ma vie, je suis déjà artiste peintre, j'arrête la kiné, j'aime l'humain, j'aime l'art, et je cherche vraiment un métier qui me permette de mixer tout ça. Ou il y a aussi la demande de... Parce que je peignais des tableaux, mais si tu veux, à l'époque, pendant le confinement, personne ne voulait de tableaux. Je cherchais vraiment un métier où je pouvais avoir de l'attraction post-confinement. Et du coup, j'avais pensé au tatouage. Donc après, j'ai fait, j'ai continué en fait, massage, formation massage, tatouage. J'aimais bien les trois. Et puis petit à petit, des contraintes. Je voulais devenir plus remote, pouvoir bouger plus facilement. Et le coaching est venu petit à petit. Enfin ouais, on se perd. Mais en gros, j'étais consultante marketing une petite période. J'ai rencontré PB, le mec avec qui tu fais le mastermind et que je connais aussi. Et à ce moment-là, lui, il m'a fait un coaching et ça m'a fumé le cerveau. Je me suis dit moi aussi, je veux faire ça aux gens. Je me suis formée en coaching auprès de David Laroche et de Julien Musy. D'accord.
- Speaker #0
Parce que du coup, c'est rigolo, tu t'es reconvertie comme moi, comme toutes les femmes qui nous écoutent globalement. Tu sais pourquoi tu n'as plus envie d'être kiné ? Est-ce que c'était le côté salarié ? Est-ce que c'était l'envie d'avoir ton propre business ou vraiment lié au métier propre ?
- Speaker #1
Hyper plurifactorielle. À ce moment-là, je suis à La Réunion, dans un cabinet qui ne me plaît pas trop, mais il n'y a pas beaucoup de choix à ce moment-là. En tout cas, je perçois qu'il n'y a pas beaucoup de choix. Ça ne se passe pas de ouf avec mes collègues, donc il n'y a pas ce truc trop cool, le travail d'équipe, machin. Profession libérale, donc je ne suis pas salariée. Mais par contre, dans le cabinet où je travaille à ce moment-là, il y a quand même des attentes du personnel. Donc on n'est pas 100% libéraux, c'est-à-dire que la personne qui détient le cabinet nous impose un peu des choses. Et si on ne le fait pas, on a une mauvaise ambiance. Tout ça fait plus le fait qu'à ce moment, la réunion, ça dépend de la France, donc c'est sur la sécurité sociale française. Et je pense qu'il y a des choses qui, moi, me déplaisent en partie dans la manière dont c'est fait, la sécu en France, et le parcours de soins en général. Je ne me retrouve ni dans le parcours de soins, ni dans, on va dire, le côté monétaire, c'est-à-dire que le taux horaire ne me convient plus. Bref, il n'y a plus grand-chose qui me convient en vérité. Et donc, j'arrête à ce moment-là. Alors que si j'étais restée en métropole, Peut-être que dans un autre métaverse. Je bossais avec mon meilleur pote à ce moment-là. Ça se passait plutôt bien. Je faisais du ordonnement clature, donc je pouvais me payer correctement. Peut-être que j'aurais été kiné plus longtemps. Je ne sais pas.
- Speaker #0
Pas grave, on ne le saura jamais. La situation aujourd'hui est plutôt chouette. Il ne sert à rien de se poser toutes ces questions-là. Tu envisages une nouvelle expatriation un jour ? Alors, question complètement hors sujet, mais là, c'est ma curiosité, moi, mon amour de l'expatriation qui a envie de te poser la question. Parce que bon, c'est vrai que La Réunion, c'est la métropole, c'est la France, mais malgré tout, ça reste un peu loin quand même.
- Speaker #1
Alors, La Réunion, ce n'était pas mon choix. C'était ma compagne de l'époque qui voulait y aller. Est-ce que j'envisage une expatriation pas plus que ça ? C'est-à-dire qu'en vrai, je me sens bien en métropole, en France.
- Speaker #0
Oui, donc aujourd'hui, je ne pose plus la question. C'était vraiment le cas.
- Speaker #1
C'était le système de santé qui me convenait pas. Après, j'ai quand même vraiment fait la démarche d'être remote parce que j'aime bien pouvoir voyager et travailler. C'est pas forcément dans une démarche de digital nomade, j'ai pas forcément envie de bouger tout le temps, d'être jamais dans un endroit fixe, pour le coup. J'aime bien la possibilité de pouvoir le faire. Et souvent, moi, j'ai juste besoin de me sentir libre pour me sentir bien, même si, in fine, je bouge pas. Ça me suffit.
- Speaker #0
Ça me parle. Bon, on va quand même recentrer notre discussion parce que je vais arrêter de faire ma curieuse. Je t'ai invitée aujourd'hui pour que tu essayes de nous aider à challenger nos peurs parce que je sais que tu es très, très forte là-dessus. Et puis forcément, quand on a envie de se reconvertir, alors comme décoratrice d'intérieur, mais je pense que c'est vraiment la reconversion qui m'amène pas mal. Il y a plein de peurs qui arrivent et je me dis que pour toutes les personnes qui nous écoutent, tu peux vraiment être un pro. premier, alors c'est un travail de longue haleine souvent, mais en tout cas un premier déclic. Et si t'es ok, j'aimerais bien qu'on vienne explorer ça un petit peu. Peur numéro un que tout le monde dit, c'est le syndrome de l'imposteur. L'impression de se sentir illégitime. Moi, je l'ai vécu très clairement, très très clairement et je sais que dans, allez, on va dire même 100% des cas, quasiment, peut-être qu'il y a 2% de miraculés qui ne le ressentent pas, mais on passe toutes par là au moment de la reconversion. Et du coup, je ne sais pas comment tu vas nous aider. On n'a pas du tout improvisé ce moment toutes les deux. Mais vraiment, comment on peut accepter ce sentiment d'imposteur ? Parce qu'il est légitime, quelque part. Mais comment on peut venir le dégommer progressivement, le repousser, le vivre avec ? Je ne sais pas comment dire les choses.
- Speaker #1
OK. Déjà, la première chose qui me vient en tête, c'est que si tu as le sentiment d'être illégitime, tu n'es pas. Peut-être qu'il y a une partie de toi qui l'est, tu vois. Donc, premièrement, c'est peut-être pas forcément essayer de le tacler, mais peut-être juste de l'embrasser de « bah ouais, je débute. Ouais, en fait, je suis pas experte. Ouais, en fait, je me sens pas super légitime. » Et peut-être qu'il y a de la sagesse, tu vois, dans le fait de pas te sentir légitime et de te dire « bah, ok, sur quoi précisément j'ai encore besoin d'évoluer ? » Et c'est peut-être juste bien d'en avoir conscience pour pricer tes services de manière cohérente. C'est-à-dire que si tu te dis « bon, dans ma formation, on m'a dit que c'était à partir de tel prix que je pouvais être rentable, machin, truc. » Mais qu'en fait, toi, tu te sens pas légitime au fond de toi. C'est comme si tu allais injecter le fait qu'on t'a dit il faut que je sois au minimum à ça en taux horaire, mais derrière, si tu ne te sens pas légitime, tu vas t'agiter, tu vas essayer d'en faire plus pour te sentir légitime, alors que peut-être tu as juste à te faire à peine moins cher et faire un truc où tu te sens à l'aise en disant bon, en fait, je débute. Voilà, première piste, déjà. Et puis, du coup, analyser aussi où est-ce qu'il me manque vraiment de la légitimité, où est-ce qu'il peut me manquer des compétences. Si c'est un vrai syndrome de l'imposteur dans le sens où, en fait, tu as les compétences, juste tu as l'impression de ne pas les avoir, je pense que la première... chose que je proposerais, ce serait d'aller imaginer le pire scénario. Genre, ok, tu te sens illégitime, mais du coup, c'est quoi ta peur ? Est-ce que t'as peur que tes clients soient mécontents ? Et donc, quoi ? Te critiquent ? Te fassent mauvaise presse ? Laissent des avis désagréables sur les réseaux ? Parlent mal de toi autour d'eux ? Tu vois, c'est quoi les peurs concrètes ? Là, on va faire quelque chose que j'aime pas trop faire, on va philosopher sur des concepts. C'est-à-dire que moi, j'aime bien aller dans la matière et aller voir des vraies peurs concrètes, parce qu'on peut philosopher Milan sur le bien et le mal, mais la vie nous démontre que, en fait, c'est la vie qui...
- Speaker #0
Et puis, chaque situation est hyper personnelle. On pourrait me prendre, moi, comme exemple à l'époque, parce que je me souviens très très bien de mes émotions. Mais c'est vrai qu'on est, même si on met tout le même mot de syndrome de l'imposteur, mais on le fait vivre à différents niveaux, à différents degrés et nous paralyse plus ou moins.
- Speaker #1
De ouf ! Est-ce que tu as envie qu'on parle de ça ?
- Speaker #0
Ouais, on peut, on peut, oui, j'en ai déjà parlé plein de fois, donc je suis capable d'être très transparente.
- Speaker #1
Vas-y, je veux bien que tu m'expliques un peu c'était quoi ta peur à ce moment-là ?
- Speaker #0
En fait, moi, à l'époque, je me souviens, ça fait pile 13 ans, je savais que j'avais été bonne prof, parce que j'étais prof d'anglais avant. Je savais que j'avais été bonne prof et j'étais incapable de me dire que je pouvais être bonne dans un deuxième métier. Tu vois, comme si mon vrai métier, c'était prof. Après, la vie aujourd'hui m'a presque donné raison, parce que c'est vraiment ce que je me dis aujourd'hui. C'est vraiment ça, mon vrai métier. Mais j'avais cette croyance que je ne pourrais pas être bonne, aussi bonne décoratrice que j'ai été bonne prof. Donc en fait, j'ai mis au moins un an à accepter de me dire « peut-être que je peux faire du bon boulot » .
- Speaker #1
Et tu avais peur de quoi ? Tu avais peur de te décevoir toi, de décevoir des gens autour de toi ou autre chose ?
- Speaker #0
Je pense que j'avais très peur de décevoir les clients, effectivement. Et je pense que j'avais l'impression de mentir, ce qui est complètement idiot, parce qu'en même temps, quand j'ai été prof du haut de mes 23 ans, j'ai eu l'impression... Je pense que je n'étais absolument pas bonne prof en départ, mais je ne me posais pas la question. Mais oui, c'était un petit peu comme si je mentais, en fait. Comme si la reconversion, on en parlait moins quand même à l'époque. Je trouve que c'est plus banalisé aujourd'hui, ce qui est très chouette d'ailleurs. Mais oui, j'avais vraiment cette impression d'être un peu comme une usurpatrice, de dire « je m'affiche décoratrice, mais en vrai, j'avais quand même des compétences, mais je ne suis pas… » Je pense que j'en manquais quand même cruellement. Je devais le savoir, que je n'étais pas complètement opérationnelle. Et ouais, c'était plus ça.
- Speaker #1
Ok, très bien. Avant d'aller plus loin dans cet exemple-là, du coup, quand même, je pense que plusieurs pistes, plusieurs approches pour transformer la peur, c'est soit de vivre l'expérience, donc de te lancer et voir ce qui se passe. Si tu n'as pas trop peur, ça peut fonctionner. Genre, j'ai peur de monter sur scène et de faire du théâtre. Tu fais un cours d'impro et tu vois ce qui se passe, tu vois. une fois que t'as transcendé ça, peut-être que t'auras plus peur. Soit de découper un gros objectif qui fait peur en sous-objectif plus clair, plus digeste. Parce que des fois, les gens, ils ont peur et ils procrastinent quelque chose. Non pas parce que, vraiment, ils ont peur du problème global, mais juste parce qu'il y a des petits sous-étapes qui les font flipper, tu vois. Donc peut-être, je sais pas, en tant que décoratrice d'intérieur, ça peut être, en fait, me mettre sur les réseaux sociaux, mettre mon visage sur les réseaux sociaux, ça me fait super peur. Et peut-être tout le reste, ça va. Mais vu que dans ta tête, tu te dis, si je me lance, je vais devoir mettre ma gueule sur les réseaux sociaux. Peut-être que c'est ça qui te fait freezer, qui te fait tout procrastiner, alors qu'il y a juste une sous-étape, qui n'est peut-être même pas nécessaire. Oui, en plus. Sinon, on peut aussi écouter sa peur. Après, dans le cadre de la reconversion, je ne pense pas que ce soit utile, mais une peur en soi, c'est utile. Si tu as peur de quelque chose, des fois, c'est cool de l'écouter et de ne pas le faire. Ça peut avoir du sens. Et la dernière chose, c'est de modifier ses perceptions. C'est ce que nous, on va voir. Dans ton cas, par exemple, j'ai peur... du syndrome de l'imposteur, j'ai peur de ne pas me sentir légitime. À cette époque, je t'aurais demandé, c'est quoi le pire scénario que tu envisages, Caro ?
- Speaker #0
En fait, je crois que je ne me suis jamais posé cette question-là, c'est rigolo, comme quoi c'est un bon conseil. Je pense que le pire scénario que j'envisageais, c'est qu'il n'y ait pas de client et qu'en fait, je me sois découvert un... Une passion dans laquelle je ne pouvais pas m'épanouir professionnellement. À ce moment-là, j'avais vraiment besoin d'un projet professionnel parce que j'étais très maman et ça ne me suffisait plus. Je pense que le piste scénario pour moi, c'était je vais me perdre en cours de route, je ne vais pas réussir à être épanouie professionnellement. Je crois que c'était ça.
- Speaker #1
Imaginons, effectivement, c'est ce qui se passe. Imaginons que tu te lances, tu n'as pas de client, tu n'arrives pas à en vivre professionnellement. C'est quoi le risque de ça ? C'est quoi le pire scénario si on stretch encore ça ?
- Speaker #0
J'ai pas de client, de devoir me reposer des questions professionnelles, de devoir encore me challenger professionnellement. Je crois que c'était ça. Et puis l'impression de ne pas pouvoir vivre au bout d'une passion. Je crois que ça aurait été encore de devoir me reposer des questions professionnellement, de me dire « Ah mince, je croyais avoir trouvé une réponse, et en fait non, je ne l'ai pas. »
- Speaker #1
Et c'est quoi le problème de ça ? Est-ce que c'est un problème après d'énergie, de ressources ? Quel problème derrière ça ? de se reposer des questions. Oui,
- Speaker #0
à l'époque, alors ça commence à remonter, de me dire comment j'étais moi à l'époque. Mais si, je pense que c'était un problème d'énergie. Tu vois, je sentais à l'époque que j'étais trop maman. Et Dieu sait si j'aime mes enfants. Mais j'étais trop maman et qu'en fait, je m'étais perdue en cours de route. Je me sentais vraiment plus alignée professionnellement et donc personnellement, forcément. Et qu'en fait, c'était vraiment cette peur de me dire mais comment je vais regagner de l'énergie ? Comment je vais réussir à me reconstruire un projet à moi ? Et ainsi... Je crois qu'elle était là, la peur, effectivement.
- Speaker #1
Ok. Donc tu vois, là, on parle de j'ai peur d'être un imposteur, une impostrice. Et on arrive à, en fait, ma vraie peur, c'est de devoir me reposer des questions alors que j'ai plus d'énergie pour. Et on peut encore aller les voir parce que, ok, se reposer des questions en manquant d'énergie, c'est un problème, mais c'est quoi le problème derrière ça, selon toi ? Qu'est-ce qui aurait pu se passer au pire du pire du pire ?
- Speaker #0
Au pire du pire, je pense qu'à l'époque, je me dis je craignais de faire vraiment une déprime, enfin toi, même une dépression, de vraiment de... pu être une très chouette maman parce que je m'étais perdue en cours de route. Je sais que j'étais convaincue qu'il y avait un impact sur l'équilibre familial aussi. Si moi, je ne prenais pas soin de moi, il y avait un impact sur mes enfants et mon mari, bien sûr, sur notre famille. Donc, en fait, il y avait cette peur-là. Je sentais une urgence de faire de moi une priorité à ce moment-là.
- Speaker #1
Ok, très bien. Et tu vas dans ce cas précis ?
- Speaker #0
Dans l'équilibre avec les enfants, j'allais dire, mais oui.
- Speaker #1
Dans ce cas précis, on arrive à une bifurcation, on a trouvé le nœud du problème. Et là, après, avec mes clientes ou mes clients, je vais plutôt aller voir, est-ce que c'est une petite peur, genre tranquille, et là on fait juste un process de dépolarisation basique, c'est quoi les bénéfices de ça ? Ou est-ce que c'est une grosse peur qui te fait vraiment flipper ? Et là, on va plutôt aller retourner dans le passé, aller chercher l'événement racine qui a créé cette peur. Donc, je ne sais pas, par exemple, tu es en primaire, tu te fais huer par... Enfin, huer. Tu te sens ridiculisé par tes proches ou par un prof. Et là, tu... ancre l'idée que peut-être quand je m'exprime en public, je risque d'être critiquée, d'être réalisée des autres. Et donc, si tu as engrammé ça quand tu étais plus jeune, peut-être que depuis, c'est une peur plus ou moins subtile, plus ou moins limitante pour toi. Et du coup, si je me rends compte que c'est une grosse peur que tu as, ça va être intéressant d'aller dépolariser l'événement racine, plutôt que le scénario dont tu as peur, le scénario cauchemar.
- Speaker #0
Donc en gros...
- Speaker #1
Petite peur égale processus rapide, comme tu es habituée que je te fasse. Grosse peur égale, on va aller dépolariser l'événement racine.
- Speaker #0
Du coup, moi, le fait est que ma peur, je l'ai. Elle n'a pas été paralysante, parce que la vie, forcément, j'ai la suite de l'histoire. C'est plus facile de reparler de quelque chose. Donc, en fait, si on essaye de donner des conseils aussi, on se retrouve avec ce sentiment d'imposteur. Donc, soit on vient... analyser cette peur ? Est-ce que tu peux nous résumer les deux façons d'appréhender ? Parce que là, soit on peut t'appeler pour aider à résoudre ce problème, mais si on veut essayer de le faire tout seul, tu vois ?
- Speaker #1
Carrément. Alors déjà, c'est observer sa peur. Est-ce que c'est vraiment de la peur ? Est-ce que c'est de la peur, de l'anxiété ? Est-ce que c'est physique ? Est-ce que ça me contracte ? Est-ce que ça me fait une boule dans le ventre ? Donc la première étape, c'est observer et le nommer. Parce que souvent, quand on nomme, tu vois, c'est ce que tu as fait au début, c'est genre... Bon bah en fait j'avais peur de ça mais peut-être c'était ça et en fait simple fait de nommer, de mettre des mots dessus hop ça diminue déjà l'émotion rien que ça. Donc première étape observer et nommer. Ensuite je pense un bon plan c'est de transformer sa physiologie parce que tu sais c'est un peu genre quand t'es déprimé tu te mets en boule sauf que quand t'es en boule ça te déprime donc si nous on peut avoir un mini impact déjà juste en se redressant tu te détends, tu te passes un peu le visage, une grande respiration donc tu modifies déjà ta physiologie. Et ça modifie déjà un peu ton mindset.
- Speaker #0
J'adore ça, tu le dis tout le temps, de redresse-toi, respire.
- Speaker #1
Et c'est vrai que tout de suite,
- Speaker #0
il y a une autre posture qu'on adopte avant même d'avoir fait quoi que ce soit.
- Speaker #1
Autre physiologie, et puis ça va te permettre d'avoir accès à des zones du cerveau différentes. Quand tu es en PLS, que tu ne vas pas bien, que tu es comme ça, tu es vraiment en mode cerveau animal, tu vois. C'est vraiment l'animal en toi qui parle de je ne veux pas souffrir, je ne veux pas avoir mal, je ne veux pas qu'on me prive de mes droits, etc. Et dès que tu te redresses, que tu respires, que tu... passe un peu plus en monde alpha, tu peux avoir accès au long terme, côté un petit peu plus visionnaire de toi. Donc c'est vraiment utile. Donc observer une omé, transformer sa physiologie, et ensuite transformer ses perceptions. Donc ça, c'est ce qu'on a vu avec la dépolarisation. Enfin, on l'a vu. Non, on ne l'a pas vraiment vu, mais c'est ce que tu connais de moi. Donc c'est dans une situation, en fait, on peut mettre notre attention sur le positif ou le négatif, et souvent, on a une vision polarisée des choses. Et c'est normal, c'est humain, tu vois, on est câblés cérébralement pour que nos décisions aillent plus vite, et que donc, genre tu vois quand t'as un tigre qui arrive, c'est bien que tu sois polarisé sur le fait qu'il faut que tu cours vite pour te sauver. Et donc on a été créés génétiquement pour ça, tu vois, on a été créés pour dire ça fait peur, ça peut faire mal, vite, j'agis vite, voilà. Sauf que ben, aujourd'hui il n'y a plus beaucoup de tigres qui veulent te bouffer dans la rue, donc c'est moins utile pour nous et des fois ça nous dessert. Et du coup c'est un peu des raccourcis mentaux qui vont... nous empêcher parfois de voir l'équilibre des choses. Par exemple, je te donne un exemple basique. Tu te... Un truc pas trop clivant quand même, parce que j'ai pas envie de perdre la moitié des gens là tout de suite. Imagine, je reprends l'exemple de tout à l'heure, je suis en classe, le prof me dit... Enfin, je me sens ridiculisée par le prof, et là je me dis, c'est horrible, c'est un connard, c'est un traumatisme pour toute ma vie. Ok, on peut voir le négatif de la situation, mais on peut aussi se dire, ok, probablement que suite à cet événement, ça m'a permis d'aller mobiliser des ressources, de prendre sur moi, d'aller travailler sur d'autres... de techniques ou d'autres compétences qui me permettent de rentrer en contact de manière peut-être plus en petit groupe. Peut-être que je suis beaucoup plus empathique parce que j'ai déjà vécu ça, donc ça a développé mon degré d'empathie, j'en sais rien, tu vois. Et peut-être qu'il y a des gens qui sont venus me soutenir parce que, ben, du coup, j'en ai chié, j'étais triste, et puis du coup, il y a des gens qui sont venus vers moi, qui m'ont fait du bien. Ça, c'est tous les effets collatéraux long terme qu'on voit pas forcément quand on est dans notre petit caca, dans notre situation désagréable. Et donc, la dépolarisation, c'est ça, c'est prendre en fait une vision un peu plus... haute, que ce soit dans l'espace ou dans le temps, et de se dire, à court, moyen et long terme, et si je dézoome de la scène, qu'est-ce que ça m'a apporté ? Je me suis pris une baffe par mon père, ok, c'est horrible, mais derrière, qu'est-ce que ça m'a apporté ? Peut-être que je suis plus résilient, peut-être que ça m'a permis de développer des capacités de communication avec mes enfants, parce que justement, je ne veux pas reproduire ça. Peut-être que j'ai eu le soutien de ma maman, peut-être que j'ai eu le soutien de mes frères et sœurs. Et ces choses ne seraient pas arrivées si je ne m'étais pas pris une grosse baffe par mon père. Je sais pas comment ça la dépolarisation, c'est réussir à juste rééquilibrer les perceptions.
- Speaker #0
Avoir les bénéfices, même dans des situations, et de comprendre qu'on développe, je trouve que ça permet aussi de comprendre qu'on est tous capables de développer des ressources, même dans des moments qu'on ne souhaiterait pas à son pire ennemi parfois.
- Speaker #1
Challengant carrément, mais inversement. Des fois on fantasme un truc genre rencontre amoureuse, tu tombes folle amoureuse d'un être incroyable et tu te dis c'est l'homme de ma vie, il est parfait, il sent bon, nanana. Sauf que là du coup tu perds ta lucidité parce que tu vois plus le négatif. Tu sais au fond de toi après l'expérience que dans trois mois il va te saouler avec ses chaussettes par terre etc. Mais là dans le début tu squeezes ça. Et d'ailleurs ce pigment pour les gens qui se mettent en couple, je trouve un exercice très puissant, c'est d'aller voir déjà tous les inconvénients si on se quitte avec cette personne parce que ça... Ça rééquilibre un peu le truc, t'es plus dans cette espèce d'euphorie qui te rend un peu lucide, mais aussi d'aller voir, ben, ok, elle a tel truc que je perçois incroyable, c'est quoi le prix à payer de ça ? Ouais, il est super chouchou, il me fait plein de cadeaux, il est hyper attentionné. Ouais, mais le prix à payer de ça, c'est probablement qu'il va être un peu collant, ou alors qu'il va toujours vouloir être avec toi, et que du coup, ben, peut-être que ça va être sous le bout d'un moment si toi t'aimes bien être libre. Enfin, tu vois, tu peux pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul de tous les crémières du coin. Donc il y a vraiment un truc de... Les qualités premières de la personne vont probablement après te saouler au bout d'un moment, parce qu'il y a un prix à payer à ça. Oui,
- Speaker #0
effectivement. Super. Écoute, j'ai le cerveau qui fume.
- Speaker #1
C'est résumé.
- Speaker #0
Oui, vas-y, vas-y. C'est ce que j'étais partie pour faire.
- Speaker #1
Premièrement, observer et nommer la peur, transformer sa physiologie, transformer ses perceptions. Ensuite, peut-être se connecter au pourquoi. Genre, pourquoi je désire traverser cette peur ? Et lister un peu tous les bénéfices, ou en tout cas, pourquoi j'envisage ça, pour moi et pour plus grand que moi. Genre, ok, j'ai envie de me reconvertir, j'ai peur de X choses. Pourquoi je veux me reconvertir ? Ok, parce que, déjà pour moi, ça m'épanouit, je serai plus enthousiaste, etc. Mais c'est quoi les effets collatéraux de ça ? Je serai une meilleure maman, je serai une meilleure humeur. Que sais-je, tu vois, tu vas chercher tout ça. Et peut-être aussi que je vais impacter plus de femmes. et j'ai envie d'impacter plus de gens. Et peut-être que ces femmes, une fois qu'elles auront eu un impact et qu'elles auront une vie qui leur plaît, elles vont aussi pouvoir faire kiffer leur famille, leurs proches. Tu vois, c'est un peu l'effet papillon, quoi. Pourquoi je le fais ? Et une fois que tu as listé, je ne sais pas, 30, 50 bénéfices et 50 pourquoi tu le fais, ça te donne quand même une autre énergie que de te dire juste je me reconvertis, quoi.
- Speaker #0
Oui, c'est le fameux pourquoi. Pourquoi on fait les choses pour de vrai ? Et c'est continueuse, toute cette question de pourquoi. Effectivement, j'avais vu une fois que... Il ne fallait pas s'arrêter au premier. Pourquoi je fais les choses ? Et pourquoi ? Pourquoi tu viens de dire cette phrase ? Vraiment d'aller creuser. Je trouvais ça assez puissant pour vraiment aller chercher la racine du vrai pourquoi. Mais là, je trouve ça hyper intéressant quand tu dises qu'on est capable d'aligner une trentaine de bénéfices à ça.
- Speaker #1
Et quand même une trentaine de raisons.
- Speaker #0
Des raisons et d'effets papillons.
- Speaker #1
De ouf. Et ensuite, faire le premier petit pas. Mais là où tu voulais un peu plus de détails, c'était au moment... transformer ses perceptions. Transformer ses perceptions, du coup, ce que je te disais, c'est petite peur égale processus de dépolarisation basique. C'est quoi les bénéfices à ce pire scénario que j'envisage ? Grosse peur égale je vais rechercher le moment racine où j'ai eu la perception que j'ai déjà vécu ce que j'envisage. Par exemple, dans ton cas, imaginons j'ai peur de me reconvertir parce que j'ai peur de parler de clients et donc d'être en dépression. Je schématise un peu. C'est quoi les bénéfices pour moi d'être à nouveau down, d'être en dépression, ou en tout cas d'être dans un moment plus difficile pour moi ? C'est quoi les bénéfices pour moi, pour les autres, pour ceux que je valorise ? Et ça, c'est si tu as une petite peur. Et si tu as une grosse peur, tu vas te dire, où est-ce que dans ma vie j'ai déjà perçu que moi ou quelqu'un que je connais a vécu une dépression et que j'ai trouvé que ce n'était pas bien, ou en tout cas que ça avait beaucoup d'inconvénients ? Et on va aller dépolariser ce moment racine qui te fait croire que si je suis en déprime, c'est l'enfer, rien ne va plus et il ne faut pas que je sois en déprime. On va aller chercher ce moment raciste si c'est une grosse peur.
- Speaker #0
Hyper intéressant. C'est passionnant. Je pourrais te poser 50 000 questions. Et donc en fait, oui, l'idée c'est que la peur ne soit plus paralysante. Parce que finalement, je me dis, avoir peur, ce n'est pas forcément grave. Le fameux de Josiane Balasco débronzée, j'y vais mais j'ai peur, mais l'essentiel c'est d'y aller, non ?
- Speaker #1
Ouais, bonne remarque. La peur est utile au même degré que la douleur, la souffrance. Tu mets ta main sur une plaque brûlante, il vaut mieux que t'aies mal, sinon tu l'enlèves pas et t'as plus de peau. Donc c'est chiant. Et la peur, c'est pareil. La peur comme la douleur, c'est des signaux hyper utiles pour te réaligner vers quelque chose de plus adapté pour toi et la vie que tu veux.
- Speaker #0
Je trouve que nos sociétés ne valorisent pas justement cette peur. Si t'as peur, c'est que t'es faible, c'est que tu gères pas bien, je sais pas, je trouve que dans notre inconscient, c'est pas normal d'avoir peur. Alors que finalement, moi je dis toujours euh... Oui, tu as peur, mais tant que tu es dans l'action, ce n'est pas grave. En fait, on avance et les peurs viennent se dégommer aussi, parfois toutes seules au fur et à mesure où les réussites viennent invalider nos anciennes peurs. Oui,
- Speaker #1
et puis c'est un peu comme quand on travaille ensemble. Je te dis, moi, j'ai envie de travailler que sur ce qui te perd. On ne dépolarise que ce qui peut être utile pour toi pour atteindre tes objectifs et la vie que tu veux. Si tu as une peur limitante qui t'empêche d'atteindre la vie que tu veux, bien sûr qu'on va aller la travailler. Mais si tu as une peur utile, pourquoi on irait la travailler ? Merci. Tu vois, par exemple, moi j'ai une polarité qui reste, mais que je tacle pas volontairement, c'est que j'aime pas voir les gens souffrir suite à des décisions que je prends. Donc je suis polarisée là-dessus, j'ai la perception que c'est moins bien pour les autres de souffrir que de ne pas souffrir. J'en suis consciente, j'ai peur de ça d'une certaine manière, en tout cas j'ai peur d'aller voir souffrir. Et je pourrais aller finir le process, faire ce qu'on appelle un collapse pour me dire, c'est ok, parce que quand ils souffrent, ils apprennent des choses, ça les challenge, ça leur permet de... d'avoir plus d'assertivité, etc. Il y a plein de bénéfices à souffrir. Mais je me garde cette petite garde-fou parce que moi, ça me permet souvent, en tout cas pour le moment dans ma vie, d'atteindre la vie que je veux. Et donc, être averse au fait de voir souffrir les autres par des actions que je prends me permet d'aller plus vers ce que je veux. Donc, tant que c'est le cas, tant que c'est utile pour moi, je garde cette polarité. Et puis, le jour où ça me limitera vers ce que je veux, j'irai le tacler, tu vois. Mais des fois, c'est utile d'avoir peur.
- Speaker #0
Oui, ça me parle complètement. il ya une autre peur que j'entends très très fréquemment et qui est aussi bien légitime sur le papier c'est la peur de manquer d'argent tu vois la peur de et ça effectivement on est dans plus en un contexte économique est quand même pas évident en ce moment beaucoup de concurrence en plus au métier de décoratrice terre donc je l'entends vraiment cette peur tu vois et comment aussi venir faire la est ce qu'on peut faire la paix comment on vient challenger cette peur de manquer d'argent Je pense qu'il y a souvent une peur d'insécurité derrière. Il y a un besoin de sécurité que m'expriment aussi beaucoup de personnes que j'ai en contact. Est-ce que c'est le même processus ? Est-ce qu'il y a des conseils que tu pourrais partager à ce niveau-là ?
- Speaker #1
Il y a trois formes de peur. Il y a la peur pour sa survie, donc la survie primaire, avoir un toit, manger, boire, etc. Il y a la peur pour éviter une souffrance. Et à la peur de l'inconnu. Là, la peur de manquer d'argent, si tu veux, c'est globalement un peu les trois. C'est que... Enfin, ça dépend des gens. Mais en tout cas, le process que je t'ai donné marche pour toutes les peurs. Donc ça va aller très vite. T'arrives avec une personne qui a peur de manquer d'argent, ok. C'est quoi le pire scénario que t'envisages ? Est-ce que c'est, je vais finir sous un pont ? Est-ce que c'est, mes enfants n'auront plus de toit sur leur tête ? Est-ce que c'est juste, je vais devoir demander de l'argent à papa, maman et ça me saoule ? Tu vois, en fait, il y a plein de réalités différentes derrière. Je vais manquer d'argent. Donc c'est intéressant d'aller nommer, observer, comme d'hab, première étape. Qu'est-ce qui se passe vraiment ? C'est quoi la vraie peur associée ? Parce que... Manquer d'argent, en vrai, ça veut tout et rien dire. Je peux te dire que moi, je manque d'argent, mais bon, factuellement, pour quelqu'un du tiers monde, je suis pétée de thunes. C'est quand même vraiment une perception, déjà. Et puis, qu'est-ce que ça veut dire pour toi ? Et c'est quoi le risque associé ? Et après, pareil, petite peur, grande peur. Est-ce que c'est genre le scénario ? Je ne sais pas, imaginons le scénario, c'est je vais manquer d'argent et donc je vais devoir moins participer au foyer et j'ai peur de m'engueuler avec mon mec.
- Speaker #0
Tu vois bien que c'est quand même pas la même peur que, bah là, si je gagne pas de l'argent, concrètement, je vais devoir reprendre un boulot que je déteste et rentrer en dépression. Ou alors, concrètement, on va devoir redéménager, on va devoir changer de lifestyle, j'en sais rien, tu vois.
- Speaker #1
Oui, ou alors on n'est pas capable de payer les factures à la fin du mois et de manger tout simplement. Enfin, effectivement, tout n'est pas le même point d'égalité.
- Speaker #0
Mais souvent, la vérité de ça, c'est que quoi ? Si t'as plus les capacités financières de payer, probablement que tu vas soit demander de l'argent... Soit demander un prêt, soit changer de boulot. Enfin, trouver un boulot salarié. Tu vois, en fait, si on va stretcher le scénario, c'est rare que la fin, ce soit je finisse sous une tente que je sois sous un pont, tu vois. C'est assez rare. Je dirais même que ça n'arrive jamais. Et si on va vraiment stretcher jusqu'au pire truc du pire truc, souvent, en fait, la réalité, c'est je vais aller demander de l'aide à papa, maman. Et ça me saoule parce que je ne m'entends pas bien avec eux, mais que concrètement, si je suis dans la merde, je le ferai, tu vois. OK ?
- Speaker #1
Donc ton conseil, c'est vraiment d'aller stretcher, d'aller chercher le... noyau dur de la peur. Je pense que souvent, un écueil qu'on a tous, quand on ne sait pas faire ses démarches, c'est qu'on met un mot, mais c'est comme un gros monstre qui est en face de nous et on ne sait pas trop de quoi on parle pour de vrai. Donc d'aller le creuser, l'analyser le plus en profondeur possible.
- Speaker #0
Et d'aller vraiment capter c'est quoi la peur derrière et après, petite peur, grosse peur. de peur, tu dépolarises. Genre, imagine, t'as une cliente qui arrive, j'ai peur de manquer d'argent et donc de reprendre un job salarié qui me plaît pas. Je pense que c'est assez courant comme peur pour le coup. Oui, tout à fait. Qu'est-ce que t'envisages ? Si tu reprends un job salarié, c'est quoi le problème ? Ça va me saouler, je vais être un peu dépressive, ça va être chiant. Et quand t'arrives là, si t'es dépressive, c'est quoi le risque ? Je vais moins bien m'occuper de mes enfants, je risque de me séparer. Et là, c'est quoi le risque ? Bah du coup je sais pas mes enfants vont s'engueuler, ils vont avoir un moins bon niveau de vie, je vais me sentir être une mauvaise maman. Bon bah voilà on est à la vraie peur. La vraie peur derrière c'est j'ai l'impression que je serai une mauvaise maman. Et du coup tu peux soit aller ensuite la dépolariser si c'est léger. C'est quoi être une mauvaise maman, c'est quoi être une bonne maman. Voilà donc aller dépolariser les trucs de base de soutien challenge. Ou alors grosse peur de bah en fait moi quand j'étais petite j'ai vu ma mère déprimée, dépressive, qui s'occupait plus de nous. Et je me suis sentie pas aimée, pas valorisée, pas soutenue. Et tu vas dépolariser ce souvenir-là, qui est vachement chargé émotionnellement. Ouais,
- Speaker #1
c'est hyper puissant. Est-ce que ça arrive parfois que des peurs soient là et qu'on ne soit pas capable de les dépolariser, de les surmonter ?
- Speaker #0
Je pense que seule, déjà, la complexité, c'est que des fois, on a du mal à voir. Moi, j'accompagne des gens qui ont été violés, incestés, qui ont subi des agressions. Il faut avoir un... au niveau de certitude sur le process, sur l'outil et puis savoir un petit peu jongler avec pour pouvoir arriver à des résultats probants je pense et après sur des trucs un peu plus légers bah je sais pas en tout cas ma sensation c'est que c'est difficile de croire dans le process tant que tu l'as pas soit vécu soit vu je
- Speaker #1
je pourrais vraiment témoigner le fait de l'avoir vécu avec toi je sais que c'est en introduction personne n'a des petites baguettes magiques mais je trouve que c'est vraiment une baguette magique le process en fait de dépolarisation. Ça permet vraiment de rebooter notre cerveau, notre façon de voir les choses. Il y a comme une sérénité qui arrive avec ce process-là qui est assez phénoménale. Et seul, c'est compliqué. Effectivement, seul, c'est vraiment compliqué.
- Speaker #0
En tout cas, je pense que quand tu ne l'as jamais fait, jamais vu, ça me paraît complexe à travers un podcast. Oui, bien sûr. Après, si toi, tu as envie, si tu as une peur quelconque, que tu as envie, contacte-le en live, on peut le faire. Voilà, si tu as envie. Et sinon, on peut aller adresser d'autres peurs que tu avais notées de tes clientes. Mais bon, on fait ce qu'il y a.
- Speaker #1
Ouais, là, moi, tout de suite, j'en ai pas particulièrement. Mais effectivement, non, c'était plus... Je me doutais bien que c'est pas en un podcast d'une petite demi-heure qu'on va faire des miracles. Mais je trouvais ça intéressant de pouvoir commencer à parler de cette approche pour se rendre compte qu'une peur n'est pas une fin en soi. Tu vois ? En fait, c'était... Une peur, je ne sais pas comment le dire avec des O, je suis moins bonne que toi, mais c'est un peu comme une partie émergée de l'iceberg, mais qu'en fait, on a tous les ressources en nous pour les surmonter. En fait, c'est plus ça, je trouve qu'il peut être puissant de comprendre. Je ne sais pas si tu es d'accord avec moi ou pas d'ailleurs.
- Speaker #0
Là, tu disais qu'on a tous les ressources pour les surmonter. Peut-être que moi, mon point de vue, c'est déjà de... Est-ce qu'on doit toutes les surmonter ? Je suis à peu près sûre que non. Il y a aussi ce truc de, des fois, on a peur et c'est OK. T'as le droit d'avoir peur, t'as le droit de pas le faire. OK ? Et après, en fait... Peut-être qu'une question à se poser quand on n'est pas sûr de ce que c'est aligné avec moi ou pas, c'est de se dire, si j'avais pas peur de la critique, pas peur du rejet, pas de problèmes financiers, qui sont quand même à peu près les trois peurs les plus courantes au niveau sécurité, inconnu, tout ça, rejet, si j'enlève ces trois peurs-là, est-ce que j'ai envie de faire ce projet ? Oui, non. En fait, si même quand tu enlèves ta peur, ça ne t'inspire pas tant que ça, il n'y a peut-être pas à se prendre la tête à aller tacler des peurs qui ne te servent à rien.
- Speaker #1
Ouais, toi, moi, je pense qu'en fait, ce qui me fait le plus mal au cœur parfois, c'est effectivement de voir des personnes qui rêveraient de se reconvertir comme décoratrices d'intérieur et qui s'empêcheront de le faire parce que les peurs sont là. Alors, effectivement, moi, je suis personne pour juger si la peur, elle est pertinente ou pas. Mais en fait, je me dis, c'est quand même toujours un peu triste de s'empêcher, enfin, toi, de vivre avec des regrets. alors que en fait on peut s'arrêter à notre peur et ne pas aller plus loin comme on peut se dire et quel moment on a raison d'écouter notre peur parce qu'elle est pertinente et tu vois quand on veut se reconvertir moi j'en vois personne de se reconvertir coûte que coûte si c'est pour galérer toute sa vie ça ne ferait pas de sens je suis d'accord avec toi et je pense que là c'est plus un conseil que
- Speaker #0
Un outil, c'est... Tu vois, j'ai testé les trucs. Tu sais, il y a un peu deux tactiques. C'est soit tu brûles le bateau, donc tu arrêtes tout et tu te dédies 100% à ton nouveau travail et tu donnes toutes tes ressources, nanana. Mais bon, là, il y a quand même deux scénarios. C'est soit t'as un peu l'irin, t'as un peu d'économie, t'as un peu d'épargne, et ça va, tu peux gérer le côté insécure de la situation. Soit c'est pas le cas et tu retournes en mode animal de mon Dieu, je vais être dans le manque, je vais souffrir, nanana, on est peur. Et là, tu réfléchis un peu, on va dire, de manière... beaucoup plus primitive, qui ne te permet pas vraiment de suivre un chemin inspirant. C'est-à-dire que si derrière, tu es en PLS niveau financier, selon tes perceptions, tu ne vas pas faire les choix les plus stratégiques pour toi. C'est vraiment la partie animale de toi qui parle, celle qui veut juste de l'argent tout de suite pour bouffer. Donc, en gros, en résumé, moi, j'ai quand même plutôt tendance à inviter mes clients, clientes, à garder une base de sécurité minimale, quitte à garder un mi-temps, j'en sais rien, mais juste se dire... Je ne mets pas tous mes œufs dans le même panier. Et peut-être faire ce qu'on appelle mitiger les risques. C'est-à-dire que j'ai ce projet, je sais qu'il y a tels et tels obstacles qui peuvent se mettre devant mon chemin, ne pas trouver de client tout de suite, ou que sais-je. Et c'est bien quand même de se faire un petit prémortem, ce qu'on appelle dans le jargon, de se dire que ce ne sont pas tous les trucs qui peuvent nous faire clamser. Pas trop de clients, pas oser faire je ne sais pas quoi. Et donc se prémunir de ça. Parce qu'en fait, une fois que tu sais que c'est des vrais risques concrets, Comment tu fais pour que ça n'arrive pas ? Peut-être garder un emploi fixe qui te sécurise ou d'autres choses. Mais je pense que c'est comme une rencontre amoureuse. C'est bien de faire un petit prémortem en amont, de se dire « Ok, c'est quoi tous les trucs qui risquent que ça capote ? » Dans un nouveau métier, c'est un peu pareil. C'est comme une rencontre amoureuse. C'est genre « Trop bien, je vais être décoratrice intérieure, je veux la même vie que cette personne. » C'est un petit fantasme. Souvent, les gens, quand ils ont un coup de cœur sur une activité comme ça, ils oublient de regarder le prix à payer, ils oublient de regarder les obstacles, les inconvénients. Donc peut-être que ce serait ça, finalement, le conseil que je donnerais aux gens, c'est quand tu te lances, check déjà le prix à payer. C'est quoi le prix à payer d'être libéral, d'être freelance ? C'est que tu n'es pas sécure sur combien de clients tu vas rentrer, c'est que c'est toi qui gères ta compta, blablabli, blablabla, tu vois, donc d'aller voir tout ça. Et le deuxième conseil que je donnerais, c'est est-ce que je suis sûre que c'est vraiment ma vocation ou est-ce que je fantasme quelque chose que je vois ? Est-ce que je fantasme la vitrine que je vois et que, en fait,
- Speaker #1
c'est pas vraiment ce que je vois ?
- Speaker #0
Parce que je pense aussi qu'il y a beaucoup d'injections sociales. « Wow, Carole a l'air d'avoir une vie trop cool. Elle a l'air trop sympa. Super enthousiaste. Elle a l'air trop bien. » Oui, mais c'est aussi la vitrine que tu donnes à voir pour que des gens viennent. Of course, comme tout le monde. En vrai, c'est quoi les inconvénients de ce métier ? Est-ce que je suis prêt à les embrasser ? Et c'est peut-être le truc le plus sage que je donnerais. Va voir c'est quoi les inconvénients de ce métier et va voir si tu es prête à accepter les challenges.
- Speaker #1
Après, tu vois, moi, j'essaie d'être la plus honnête possible sur les inconvénients de la vraie vie de décoratrice d'intérieur. Oui, bien sûr, on fait du beau, oui, on fait de la déco, donc c'est trop cool. Mais non, on est entrepreneur et ça, c'est parfois beaucoup moins cool. Et comme tu disais, on n'est pas sûr des fins de mois forcément. Il y a vraiment des vrais challenges. Et moi, j'essaie toujours d'être la plus sincère possible sur les montagnes russes qu'on vit, parce que ne pas vendre du rêve, ne pas... Enfin, voilà. envoyer du rêve, alors que c'est évidemment pas du tout la réalité. Il y a quand même un sacré challenge qu'on doit surmonter. C'est plus se poser la question, est-ce qu'on a envie de ça ? Est-ce qu'on a envie de se malmener ? Est-ce qu'on a envie d'une sortie de zone de confort assez fréquente quand même ? Est-ce que ça reste une sortie de challenge ? Est-ce que c'est juste du challenge ? Est-ce que c'est vraiment trop se malmener ? J'ai beaucoup d'anciennes élèves, pas beaucoup, mais certaines, qui ont arrêté en cours de route parce que Trop d'insécurité ! En fait, ça les a trop mal menés. Et c'est OK. C'est pas toujours facile de savoir au départ à quel moment on est prêt à embrasser cette insécurité ou pas. Tu vois, c'est...
- Speaker #0
Ça rejoint ce que je te disais. Oui, on peut mitiger les risques, on peut équilibrer ses perceptions en amont, mais des fois, la seule solution pour savoir si on veut transformer ou pas cette peur, c'est de vivre la chose.
- Speaker #1
Et quand tu disais, c'est quoi le pire scénario ? Ça pourrait aussi te poser la question, c'est quoi le pire scénario de commencer ? d'essayer de se reconvertir, globalement, c'est que tu auras payé une formation pour rien. Alors oui, c'est une formation à 4000 euros comme la mienne, c'est un peu bête quand même, mais n'empêche que c'est peut-être ça le pire du pire, au final.
- Speaker #0
Je ne suis pas sûre d'être forcément super alignée avec ça, parce que c'est genre, oui, tu as 4000 euros, tu as des ressources en termes de temps, d'espace mental, mais il y a aussi ce truc de, c'est quoi, les opportunités manquées ? Qu'est-ce que tu aurais fait de ces 4000 euros ? Est-ce que tu aurais payé une autre formation ?
- Speaker #1
Tu as complètement raison.
- Speaker #0
Il y a aussi ce truc de qui j'aurais rencontré d'autres. Mais en fait, on ne sait pas ce qu'on ne sait pas. Donc, tu ne peux pas comparer un truc comme ça à toute l'étendue des possibles en soi. Mais par contre, je te rejoins sur le côté, des fois, il faut essayer pour savoir si ça nous plaît. C'est peut-être le meilleur choix. En tout cas, j'ai beaucoup de clients qui hésitent entre deux choses. Et parfois, oui, on peut temporiser le choix. Se dire, là, je ne suis pas prêt à choisir, donc ce sera plus tard. Mais souvent, quand même, choisir l'une des deux options te permet de vite savoir si c'est la bonne ou la bonne. Celle la plus alignée avec toi et avec ce que tu veux.
- Speaker #1
Il y a parfois une évidence. Quand on commence à choisir, il y a une évidence dans un sens ou dans l'autre. Ok, écoute, j'ai l'impression qu'on a quand même fait... Il y aurait sûrement plein d'autres peurs. qui permettrait d'être... Je pense aussi à la peur de se montrer, de parler de soi. Tu le mentionnais spontanément, la peur de déranger. J'ai des élèves comme ça qui ont peur aussi d'aller se mettre en avant, d'aller parler de leur activité. Et ça, ça fait... C'est malheureusement un peu indispensable quand on est entrepreneur, mais ça fait partie des peurs qui ne sont pas évidentes.
- Speaker #0
Peur de déranger et de se montrer. Du coup celle-ci, pareil, allez voir c'est quoi la vraie peur. Est-ce que c'est j'ai pas envie de vivre un rejet ? Est-ce que moi j'ai une charge sur les gens qui viennent me démarcher et du coup j'ai pas envie de reproduire cette charge que j'ai ? Et du coup, je schématise mais ça nous ouvre deux voies. Et du coup on pourrait se dire, ok, si j'ai une charge, quand les gens viennent me déranger, je mets des gros guillemets, mais en tout cas viennent me proposer leur service, c'est important d'aller tacler ça parce que si tu juges des gens qui te proposent un service, tu vas avoir de la difficulté à le faire. logiquement et donc pour ça c'est simple tu reviens dans un moment où tu as vécu quelque chose que tu trouvais inadapté agressif en tout cas qui n'a pas plu ok c'est quoi les bénéfices que cette personne vienne m'importuner de cette manière où me proposer son service de cette manière et ok bon bah tu vas chercher les bénéfices quoi et si c'est l'autre voie c'est à dire si toi tu as peur d'un rejet Est-ce que c'est une petite peur ? Et donc là, tu vas dépolariser le pire scénario. Au pire, il me dit non, et donc quoi ? C'est quoi les bénéfices ? Est-ce qu'il me dit non ? Et c'est quoi les bénéfices de ce scénario ? Ou est-ce que c'est une grosse peur ? Genre, je ne sais pas, un jour, j'ai dit à une meuf que je trouvais trop belle, qu'elle était magnifique, et elle m'a mis un gros stop, et je suis traumatisée à vie, et je n'ose plus proposer des choses au genre. Bon, on va aller dépolariser cette scène en particulier, parce que ça va être chiant pour tout, en fait, et pas que le professionnel, pour le coup.
- Speaker #1
Oui, c'est certain. Je suis en train de dire, c'est vraiment un épisode que je n'ai jamais fait. Je trouve que tu nous emmènes dans des réflexions, ce sont des réflexions qui sont hyper puissantes. Et je trouve ça hyper intéressant. Tu le sais que je trouve ça passionnant. Et là où je suis trop contente, c'est que je sais que tu vas intervenir de plus en plus dans les formations que je propose. Donc, je sais que tu vas permettre à mes élèves de les emmener vachement plus loin et c'est très chouette. Mais donc... Donc, merci vraiment pour tout ça. Je ne sais pas du tout si c'est facilement... À quel point ça va être utile, tout ce que tu as donné. Moi, je trouve ça hyper puissant. Mais parce que je te connais bien et je sais comment tu travailles. Après, voilà. Je ne sais pas si tu as un avis.
- Speaker #0
Moi, j'ai la perception que c'est plus évident pour les gens sur un cas concret en live. Parce que c'est beaucoup plus parlant quand tu vois le process en vrai. Mais pour autant, si je dois résumer quand même un truc, c'est quand tu as peur. Tu peux observer, nommer ta peur, essayer de comprendre c'est quoi les vrais enjeux. Transformer ta physiologie, te redresser, respirer, petit moment de gratitude, petite méditation si tu sais faire. Et ensuite, c'est rééquilibrer tes perceptions. Donc ça, c'est ce qu'on a vu. Petite peur, tu vas avoir les bénéfices du pire scénario que tu envisages. Grosse peur, tu retournes à l'événement racine qui t'a traumatisé et tu dépolarises ce moment-là. Mais encore une fois, ce n'est pas simple de le faire seul quand tu n'as jamais vécu le process, mais bon, soit, voilà. Et si tu vois qu'après ça, c'est toujours un peu compliqué, que tu as toujours un peu peur, tu peux te reconnecter au pourquoi. Donc aller voir pourquoi je veux le faire, pourquoi c'est bon pour aussi les gens autour de moi, ce que je valorise dans la vie, peut-être les autres gens, etc. Et ensuite, logiquement, une fois que tu en es là, tu as de l'énergie, tu as envie d'y aller. Et là, mon dernier conseil, c'est vas-y, soit tu te fixes vraiment un truc cadré dans ton agenda et tu t'y tiens, soit tu commences direct la première action, le premier petit pas à ce moment-là, parce que je pense que c'est sage de battre le fer pendant qu'il est chaud, et si après tu retombes, que ton énergie redescend, la peur risque de revenir, alors même que là, tu l'as déjà bien travaillé, c'est un peu dommage de ne pas capitaliser dessus.
- Speaker #1
Merci beaucoup pour cette synthèse qui permet de résumer un petit peu les choses. Où est-ce qu'on peut te retrouver ? Si on a envie de venir te poser une question, et peut-être aussi de te demander un accompagnement. Je sais que ton premier rendez-vous, en plus, est gratuit.
- Speaker #0
Où on peut me retrouver ? Soit sur Insta, nadej.depriester. Soit sur mon site, nadejdepriester. Je te mets le lien.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Mon site, c'est nadejdepriester.com. Et sinon, en vrai, tu peux mettre mon WhatsApp dans la description. Ça me va.
- Speaker #1
C'est vrai ? C'est ok avec ça ? un gros cadeau avec plaisir merci beaucoup pour tout ça Nadege c'était super chouette si tu entends ce message c'est que t'as écouté l'épisode jusqu'au bout et donc je me dis que ça a du te plaire alors si tu veux me soutenir laisse moi un petit commentaire et des étoiles ça va vraiment m'aider à faire connaître ce podcast au plus grand nombre un énorme merci d'avance