Speaker #0Salut salut ! On se retrouve aujourd'hui pour parler de l'Ironman 70.3 de Nice que j'ai fait dimanche. Tout d'abord, je suis très content parce que je l'ai fini, et oui, en 7h56. Le temps n'est pas exceptionnel, mais je n'en visais aucun. Le seul but pour moi, c'était de le finir. J'ai commencé à m'entraîner il y a trois mois. Donc il y a trois mois, je n'avais jamais fait de sortie longue de vélo, donc je n'avais jamais fait plus de 50 km de vélo, j'avais fait très peu de montées, etc. Et j'avais surtout jamais utilisé les pédales spéciales de vélo et les chaussures spéciales de vélo. Donc j'ai dû apprendre sur le tas en mars, et puis après j'ai fait une grosse préparation de trois mois. Mais c'est vrai que mon erreur a été de ne pas m'entraîner plus tôt. Je m'entraînais déjà depuis janvier, mais je préparais tout d'abord en mars un semi-marathon. Et du coup, l'entraînement était plus focus sur la course. Mais je ne me suis pas assez entraîné en vélo. Pour rappel... L'Argon Man 70.3 était composé d'1,9 km de natation, de 90 km de vélo, ainsi que de 21 km de course, donc un semi-marathon pour finir. Ça s'est déroulé donc dimanche à Nice. Le départ avait lieu à 6h30 du matin. Donc je te laisse imaginer qu'à 6h30 du mat', spécialement un dimanche matin, T'as envie de faire autre chose que de faire 2 km de natation dans la mer. Tu vois, je ne vais pas te faire un dessin, tu l'as très bien compris. Je me suis réveillé à 3h30 du matin parce que j'avais un Airbnb un peu loin du centre et donc... J'ai retrouvé mon frère et ses potes avec qui on faisait tous ensemble le semi Ironman, l'Ironman 70.3. On s'est retrouvé à 4h30 pour manger un petit dej et puis après on est allé, on s'est dirigé vers le départ pour faire les derniers préparatifs sur le vélo, pour le gonfler, etc. Donc la course a démarré. Franchement la natation ça a été, il n'y a rien eu à signaler. J'ai fait à peu près ce que je faisais en général, 45 minutes sur 1,9 km. Donc assez bien. Puis après la transition entre... La natation et le vélo, donc on prépare nos affaires. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'on devait placer nos sacs de transition. Donc il y avait une transition entre le vélo, entre la natation et le vélo, puis une deuxième transition entre le vélo et la course. On devait préparer nos affaires et placer les sacs dans les sasses de départ la veille. Donc samedi, on devait placer les choses. Important à savoir étant donné qu'on devait placer les gels dont on avait besoin pour se ravitailler sur le vélo, les barres, etc. Donc le vélo a démarré et j'ai démarré un peu trop fort je pense. Sur le plat je bombardais assez bien, puis après il y avait des premières montées dans lesquelles j'étais assez rapide. Le problème c'est qu'après on devait monter le col de Vence, qui était situé exactement à 963 m d'altitude, et que le plus gros de la montée se faisait sur 10 km environ, et se faisait sur 10 km. Donc une grosse partie du dénivelé se faisait sur 10 km, et j'étais vraiment... J'ai eu beaucoup de mal dans la montée, très honnêtement, j'ai beaucoup beaucoup souffert, je faisais que me faire dépasser, c'était très dur. Je suis finalement arrivé au bout de la montée et après c'était la descente, et pareil la descente était très raide, très pentue, il y avait beaucoup de virages assez serrés. Heureusement l'organisation de l'Ironman avait bien balisé les endroits, par exemple les petits trous qu'il y avait sur la route pour les éviter, ou avait bien balisé quand il y avait des virages serrés pour pouvoir freiner. Voilà c'est tout. En fait, je me suis rendu compte aussi que je n'étais pas du tout assez bon en descente, que je ne me suis pas assez entraîné sur les descentes. Et que du coup, j'étais crispé, je freinais tout le temps, ce qui m'a beaucoup fait ralentir. Et là encore, je ne faisais que me faire dépasser. Le truc aussi qui me faisait peur, c'est que je voyais beaucoup de blessés sur le bord de la route. Donc des gens en vélo, dans la descente, qui allaient sûrement trop vite ou qui n'ont pas assez freiné. Je ne sais pas, mais en tout cas, ce n'était pas loin des virages à chaque fois. Et pareil, psychologiquement, ça fait peur. Tu te dis que tu n'as pas envie de te blesser, tu n'as pas envie de... Pour essayer de gagner 10 minutes à la fin, tu n'as pas envie de prendre des risques inutiles. Surtout que, encore une fois, je n'étais pas assez bon là-dessus et je me suis rendu compte de ça sur cette course particulièrement. Au final, j'ai quand même galéré. Après, sur la fin, sur les 90 km, à la fin, c'était 20-30 km de plat avec des petits coups de cul, comme on les appelle, des petites montées de temps en temps. qui était quand même très compliqué. Les petites montées comme ça étaient horribles pour moi. Après la montée du col de Vence, j'ai beaucoup souffert. Et puis même à la fin, le plat, j'ai beaucoup souffert. Donc après, on finissait par 21 km de course. Jusqu'à présent, sur le vélo, je n'avais croisé personne. A la transition entre la natation et le vélo, j'avais croisé mon frère et un de ses potes qui était parti un peu avant moi. Mais sur le vélo, je n'ai croisé personne. Donc après le vélo, on arrivait au moment où il fallait courir. Donc la course était toute plate. Et là, ce qui était bien, c'est que j'ai eu l'occasion de croiser mon frère, ses potes. Et on se motivait, tu vois. Chaque mois, on se motivait. C'était cool, on se tapait dans les mains et tout. C'était sympa. Et bon, après... Quand j'ai commencé la course, quasiment les autres finissaient. Il y en avait juste un qui était derrière moi, qui ne s'était pas beaucoup entraîné, donc qui était après moi, mais les autres, les cinq autres avaient quasiment fini. Par exemple, mon frère a fait une heure et demie de mieux que moi sur la course, enfin sur le temps total. Mais la course, j'ai beaucoup beaucoup souffert parce que, en finissant le vélo, En enlevant les chaussures spéciales de vélo, j'ai commencé à boiter. Donc surtout sur le pied gauche, j'avais super mal à cause des chaussures. Je ne sais pas, c'était vraiment horrible et en plus j'avais mal au ventre. Je pense que la cause était qu'on ait dû, comme je te l'ai dit, mettre les choses dont on avait besoin dans les sasses de départ la veille. Le truc, c'est que les gels ont chauffé. Donc, quand tu buvais des gels chauds, forcément, ça ne passe pas très bien. Et j'ai eu d'autres amis aussi qui ont vomi et qui n'étaient pas bien. Donc, je ne sais pas trop, mais je pense que c'est dû au gel. En tout cas, j'avais prévu des gels sur la course que je n'ai pas pris à cause de ça, parce que j'avais mal au ventre, plus j'avais super mal aux pieds. Donc, le début de la course, je te laisse imaginer, était horrible. C'était Heureusement, on avait une équipe de supporters super, donc des copines de mes amis, de la famille, des amis, enfin voilà, qui étaient là pour supporter, une centaine de supporters, en plus il y avait d'autres gens quand même sur le bord de la route, mais pas tant que ça, pas tant que ça quand même. Et la course, c'était de la souffrance pour moi. J'ai fait en moyenne 8 minutes du kilomètre. C'était 2h40 le semi-marathon. C'était très très lent. J'ai beaucoup souffert. J'ai vraiment beaucoup galéré. Ça s'est joué vraiment au mental. Et évidemment, tu n'as pas envie d'abandonner. Moi, c'était hors de question que j'abandonne. J'allais finir, même s'il fallait marcher. Je savais que j'allais le finir. J'ai marché un peu. Et puis, pendant la course, il y avait... Tous les 2 km du ravitaillement, je m'arrêtais, je buvais, je mangeais un peu, je prenais un petit coup d'arrosoir sur la tête pour se rafraîchir. Donc il y avait quand même beaucoup de possibilités et beaucoup de repos. Heureusement, heureusement, parce que c'était très dur. Et donc sur la course, ce qui est drôle aussi à noter, c'est que nous on était l'Ironman 73. On commençait le matin à 6h30. Après, il y avait le vrai Ironman. Donc l'Ironman, c'est à peu près le double du 73. Donc c'est à peu près 3,5 km, il me semble, de natation, 180 km de vélo, puis un marathon, donc 42 km. Et le truc qui est drôle à noter, c'est que, du coup, mon pote qui a fini après moi et moi, on s'est fait rattraper par les premiers de l'Ironman, par beaucoup de gens quand même de l'Ironman. Ce qui est incroyable, parce qu'ils ont commencé une heure après nous, ils nous ont quand même rattrapé, t'imagines, sur la course. et il courait super vite, c'était à mon impression d'en avoir. Bon là c'était les premiers, donc c'était pas forcément des pros, mais c'était des personnes super entraînées, mais on s'est fait beaucoup rattraper en tout cas par les gens de l'Ironman. Donc en tout cas, pendant la course, franchement, j'ai beaucoup souffert. J'ai beaucoup souffert. Je me disais que là, vraiment, trois mois d'entraînement, au final, ce n'était pas assez. J'étais un peu trop confiant, surtout au début du vélo. Je suis parti un peu trop vite et j'en ai payé les frais après, très clairement. J'ai un peu explosé sur le vélo malheureusement. Et puis la descente, je n'étais clairement pas prêt. J'étais trop crispé. J'étais trop crispé, trop ralenti. Encore une fois, parce que manque d'entraînement et parce que je voyais des gens dans un sale état sur le bord de la route. Et forcément, tu n'as pas envie de finir comme ça. Mais bon, je suis quand même super content. C'est du positif, j'ai fini. Pendant la course, tu te dis qu'il y a des gens qui croient en toi, qui sont là pour te supporter. Je savais qu'il y en avait qui me suivaient, ma copine qui devait être à Nice, mais malheureusement qu'il n'avait pas pu venir, me suivait, ma mère, la famille de ma copine, des amis, etc. Donc, je savais qu'il fallait. Le faire pour eux et puis on a fait ça ensemble, ça reste un sport. individuel, mais c'est quand même un sport d'équipe parce qu'on se motivait, parce qu'on a quand même passé un week-end de ressemble à Nice, tous les 7 avec de l'entourage plus ou moins proche de chacune des personnes. Et c'était vraiment incroyable surtout de vivre ça avec mon frère, c'était des émotions incroyables. J'ai adoré, vraiment j'ai adoré l'expérience et le sentiment quand tu passes la ligne d'arrivée, c'est indescriptible. Honnêtement, je ne saurais pas comment te décrire un sentiment de fierté, un sentiment d'accomplissement, que tu ne t'es pas battu pour rien, que tu n'es pas entraîné pour rien. Et voilà, je trouve ça quand même super d'avoir pu le finir. Ce n'est pas donné à tout le monde. En effet, on a commencé 2500 inscrits, normalement sur le 70.3. Il n'y a eu que 1950 personnes qui ont fini. Donc moi, j'étais vraiment dans les derniers, j'étais 1897, il me semble, sur 1955, un truc comme ça. Donc ça veut dire qu'il y avait quand même 550 personnes environ qui ont abandonné, soit qui ne se sont pas présentées au départ, soit qui ont abandonné, soit qui n'étaient pas dans les temps. Parce que oui, il y avait un temps limite qui n'était pas loin des 8h30, je crois. Donc, je n'étais pas très très loin. Enfin, voilà, j'avais quand même un peu de marge par rapport au temps limite. Mais il y a quand même 10% des gens qui n'ont pas pu finir la course. Ce qui est, je trouve, énorme. Je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de gens qui ne finissent pas, tout simplement. Donc c'est quand même une super performance, les sensations sont incroyables, les supporters nous ont énormément aidé, et ça m'a donné envie d'en refaire évidemment, j'en referai un beaucoup plus préparé, ça c'est sûr, et puis voilà, j'irai cette fois, j'irai pour chercher un temps, la prochaine fois que j'en refais un, j'irai pour chercher un temps. Par contre l'année prochaine, je pense que l'objectif pour moi sera un marathon. Simplement envie de me prouver à moi-même que l'Ironman 73 est plus dur que le marathon, au niveau de la préparation, mais aussi au niveau de la course en elle-même. Le marathon, la difficulté, c'est que tu dois faire parfois dans des semaines d'entraînement des 30, des 35 km de course, et c'est dur. Franchement, c'est dur, je pense. C'est plus dur sûrement de se taper 3 heures ou 4 heures de course, comme ça, à courir, plutôt que d'aller faire 4 heures ou 5 heures de vélo, tu vois. Tu n'as pas besoin de courir autant dans une préparation pour le semi Ironman, mais tu as besoin de faire beaucoup plus de choses, tu as besoin de faire beaucoup plus d'exercices différents et tu as besoin d'être beaucoup plus régulier. Voilà, c'est un semi Ironman, ce n'est pas un truc qui est donné à tout le monde. Oui, mais comme le marathon n'est pas donné à tout le monde non plus. Mais au niveau de la préparation, je pense que ça reste plus facile et que ça reste plus facile d'en finir. Donc moi je me suis dit avant mes 30 ans, j'ai envie d'avoir fait un Ironman 73 et d'avoir fait un marathon. Et je le ferai, ce sera mon objectif de l'année prochaine. Cette année, je ne vais pas arrêter le sport, évidemment. J'ai même recouru à partir de mercredi, donc trois jours après le semi-Aronman, ça me manquait déjà. Donc je vais continuer à courir, je vais aller pas mal à la salle de musculation, je vais faire aussi du street workout. Je vais commencer un peu, j'ai fait une petite séance d'ailleurs hier. Et je vais continuer à faire du sport. Je vais faire un semi-marathon déjà aussi en novembre, certainement le semi-marathon de Boulogne, pour lequel je vais aller chercher mon meilleur temps, et puis je vais aller chercher un vrai temps cette fois. Et voilà, continuer l'entraînement, et puis l'année prochaine, de nouveaux objectifs, peut-être aussi un T24. Donc pour t'expliquer un T24... C'est aussi une course qui se déroule sur 24 heures que tu peux faire en équipe. Nous, on la fera certainement, on la fera, c'est sûr, en équipe. En fait, le but, c'est de faire des boucles. Je n'ai pas exactement les distances, mais chacun, chaque membre de l'équipe doit faire au moins une boucle de vélo, une boucle de course et une boucle de natation. Je n'ai pas exactement les distances, mais ça va être certainement 10 km de natation, 40 km de vélo. Peut-être 1 km ou 1,5 km de natation. Donc on doit faire minimum un chacun. Et après le but c'est de marquer le plus de points possible, de finir le plus de boucles possible. Donc sur 24 heures. On le fera certainement à 4 ou 5 et voilà. Et puis le but c'est de se relayer. Tu ne dors pas beaucoup évidemment. Mais là c'est un vrai truc d'équipe aussi. Je pense que ça doit être sympa. Mais au niveau de la préparation, ça n'a rien à voir avec un semi-ironman c'est sûr. En tout cas, j'en referai un, c'est sûr. Peut-être un jour, l'Ironman complet, mais ça, je trouve que c'est vraiment un niveau au-dessus. L'Ironman complet, c'est 6 mois d'entraînement à 25 heures d'entraînement par semaine. Donc, il faut les caser. Franchement, déjà, 10-12 heures, je trouvais que ça commençait à faire pas mal. Mais si tu veux faire un vrai Ironman, c'est le niveau au-dessus. En tout cas, c'était un super week-end. On s'est quand même bien amusé, bien baladé à Nice. Moi, je suis resté après. Lundi, tout le monde partait. Moi, je suis resté jusqu'à mardi. Lundi, j'ai pu bien me balader, travailler un peu, prendre des vidéos et tout. J'avais un Airbnb avec une vue sympa. Donc j'en ai profité, évidemment, tu me connais, je ne décroche jamais en tout cas, dans tous les cas. Et puis c'était franchement j'ai beaucoup aimé Nice et c'est vrai qu'aussi sur le vélo les paysages étaient incroyables, même si tu n'as pas le temps et tu n'as pas vraiment tu ne vas pas t'éterniser sur le paysage, même s'il est sublime tu peux le voir, mais tu ne vas pas... Voilà tu restes concentré sur la route. Mais ça a le mérite d'exister. Et puis après courir sur la promenade des Anglais à Nice aussi, c'était quand même très sympa. Même s'il faisait chaud, il faisait très chaud. Alors que quand même, c'était l'édition la plus froide depuis le début. Donc c'était la 19ème édition de l'Ironman de Nice. Et les organisateurs disaient que c'était l'édition la plus froide. Il faisait peut-être 23 degrés maximum. Donc ça allait, mais bon. À midi, avec le soleil qui tape, plus toi qui es à 6h, 7h d'effort, ça tape quand même bien. voilà en tout cas je suis super content de moi j'aurais pas pu faire mieux je pense franchement à part si j'avais peut-être démarré un peu plus lentement au vélo mais bref pas pu faire mieux j'ai donné ce que je pouvais après trois mois d'entraînement je suis quand même super content on se retrouve pour la prochaine et toi dis moi simplement si ça te donnait envie de faire des courses comme ça si tu en as déjà fait peut-être en compétition je j'encourage chacun qui veut commencer à courir qui veut commencer à faire du vélo, je ne sais pas, à s'inscrire à une course. Franchement, pour moi, c'est le meilleur moyen. Si tu veux commencer à courir, inscris-toi à 10 km ou à 5 km. Et voilà, tu te dis que tu as une échéance et tu te dis que tu n'es pas inscrit pour rien, que tu auras peut-être des gens qui vont venir te voir. Il ne faut pas viser un temps au début, mais si tu t'inscris en tout cas à une course, tu as envie de te préparer et tu as envie de la faire bien. Et c'est là après où ça va devenir pas quelque chose... Pas quelque chose qui te rend heureux forcément, mais quelque chose dont tu as besoin. Moi, le sport, maintenant, c'est quelque chose dont j'ai besoin. Je sens une différence les jours où je ne fais pas de sport. Par exemple, la semaine dernière, quand c'était la semaine de repos un peu avant l'Ironman, je me sens que c'est plus compliqué. J'ai besoin quand même de ma séance de sport. Ça me permet de me vider la tête, de trouver de nouvelles idées, de penser aussi, de penser tout bêtement, et puis de me défouler physiquement, c'est super important, mais c'est aussi mentalement. Pour moi, je trouve que le côté mental... et pas assez souvent mis en avant certainement mais en tout cas pour moi c'est super important et primordial et c'est pour ça que j'ai envie de me refixer des objectifs et puis même sans objectifs cet été je vais continuer à faire du sport très bonne journée à toi, fais du sport apprends le français et puis on se voit la prochaine fois sur le podcast et puis tous les jours sur Instagram, TikTok, ça change pas Ciao