Speaker #0Tous les préparateurs mentaux veulent coacher le mental des athlètes et être magnifiquement payés pour ça. Mais qui peut vraiment le faire ? Avoir un diplôme est au mieux utile, mais jamais suffisant pour accompagner les sportifs de ses rêves. Bienvenue sur Business Infini, le podcast pour développer une entreprise tellement épanouissante et solide que t'auras envie de travailler dedans toute ta vie. Tu vas découvrir comment j'ai multiplié mon chiffre d'affaires par 36 en 5 ans et obtenu un tel succès dans le sport de haut niveau que j'ai dû m'entourer d'une équipe de coachs à force d'être débordé de demandes. Je m'appelle Nathan Delacoste et je vais te dire les erreurs à ne pas commettre, celles qui m'ont fait perdre tout mon temps, qui ont parfois ruiné ma santé et certainement détruit mes résultats. Mais j'ai compris comment faire mieux et grâce à cet épisode diffusé chaque semaine par Elite Rock, je te le transmets. On dit que la compétition, ça se joue dans la tête. Je vais te montrer que l'entrepreneuriat aussi. Bonne écoute de Business Influencers. Bienvenue pour entendre les 8 leçons business que j'ai apprises en regardant Anatomie d'un comeback Renaud. Renaud qui a perdu 8 milliards en 2020 et qui vient de sortir sur Amazon cette série produite par Cédric Fréhour qui présente l'anatomie de leur comeback, comment est-ce qu'ils ont fait pour revenir, comment est-ce qu'ils ont fait pour redevenir profitables. Et puis j'ai dit 8 leçons business. Mais je devrais dire huit super-cues de business, tellement en tant qu'entrepreneur j'ai appris dans cette série. Et d'habitude dans Business Infini, on parle beaucoup du business de la préparation mentale. Mais là, ça va intéresser beaucoup plus d'entrepreneurs au sens large, parce qu'à mon avis, il y a des leçons vraiment transférables à tous les business. Et c'est ça dont j'ai envie de parler avec vous. Et on commence dès maintenant avec la première des huit leçons. Restez jusqu'au bout parce que progressivement, elles sont assez folles. Alors, la première chose que j'ai remarqué, c'est que Luca De Meo, le PDG qui a pris la place, en 2019-2020, lui, il a le charisme du patron. Ce que je veux dire par là, c'est que rien que son énergie, quand tu le vois, il est enthousiasmant. Pour rappel, avant chez Renault, il y avait Carlos Ghosn. Et si vous avez déjà eu la chance de regarder une interview de Carlos Ghosn et d'en regarder ensuite une de Luca De Meo, vous verrez que je pense qu'il suffit de mettre une équipe avec eux dans une pièce pour que instantanément l'équipe soit... plus inspiré à travailler, à évoluer, à se dépasser, en étant entouré d'un leader aussi charismatique que le Luca De Meo par rapport à Carlos Ghosn. C'est vraiment choquant pour moi quand je l'observe. Moi, je suis passionné de prise de parole en public, j'ai fait un TEDx, j'ai poncé ces sujets-là, et quand je vois ce qu'il dégage, en plus avec son petit accent italien, mais qui a l'air tout sympa, tout en étant à la fois ferme, en fait, il y a vraiment une forme de charisme qui se dégage de lui et qui lui permet, je pense, d'embarquer les gens dans un projet. Et aussi des fois de savoir dire des choses difficiles, mais de le dégager en étant quelqu'un qu'on a envie d'écouter. Et ça, à mon avis, c'est une vraie richesse en tant que leader. Et je le vois chez les entraîneurs d'équipe de France que j'ai accompagnés. C'est leur capacité à dire des choses difficiles tout en étant quelqu'un qu'on a envie de suivre. D'ailleurs, j'ai rigolé plusieurs fois dans la série parce que tu le vois au début présenter le fait que 8 milliards de pertes en 2020, c'est finalement environ 40 millions de pertes. par jour, par jour ouvré. Et il te dit ça presque avec le sourire, en mode Bon, là, j'ai du boulot, c'est quand même difficile le challenge à relever. Et ça me fera penser à une autre leçon qui viendra plus tard, reste bien jusqu'au bout, parce que je parlerai au moment de la leçon numéro 7 ou 8 de l'impact que ça a, cet enthousiasme par rapport aux difficultés du business. Revenons-en donc à cette première leçon. On a dit qu'une des choses qui a changé, et tu le vois dans le comeback, c'est vraiment d'avoir choisi un PDG aussi charismatique qui a une prise de parole en public, qui peut parler à des centaines de salariés à chaque fois de manière enthousiasmante, les embarquer avec eux, faire des discours qui soient inspirants. Et j'ajoute que si tu vas voir son LinkedIn, d'ailleurs à Luca De Meo, et si jamais tu m'écoutes, Luca, pour plaisir, c'est marqué Car Enthusiast. D'ailleurs, c'est marrant parce que c'est la promesse de Toyota, par ailleurs, qui dit on fait des voitures pour les Car Enthusiasts. Donc il est passionné de voitures et d'ailleurs ça se voit dans la série, dans la manière dont il observe les voitures, dont il fait des feedbacks, dont il est capable d'en parler. Tu sens que s'il n'était pas PDG d'une grande marque de voitures, il s'intéresserait quand même aux bagnoles. Et ça je crois que c'est vraiment un des fondamentaux pour avoir un business dans lequel tu peux avoir du succès dedans, c'est cette capacité à aimer le produit du business pour pouvoir chercher infiniment à l'améliorer. Bien, rentrons maintenant dans la deuxième leçon. Cette deuxième leçon, c'est quoi ? C'est l'obsession. pour le produit. J'ai été très surpris parce qu'on peut se dire à ce niveau-là, pour une marque qui passe à la télé, peut-être que pour la redresser, il faut changer le marketing, il faut améliorer les publicités sur TF1. Pas du tout. Dans la quasi-totalité de la série, ça parle finalement très peu de cet aspect marketing. Et vous pourriez me dire, c'est juste parce qu'ils n'ont pas montré ça dans la série. Non, mais je crois que ce qu'ils montrent dans la série, c'est justement cette obsession pour le produit, cette obsession pour faire... un produit de meilleure qualité, en fait des voitures de meilleure qualité. Et ça c'est quelque chose à me reparler parce que moi je suis dans l'activité de la préparation mentale mais aussi dans le business en ligne, je fais partie des coachs qui vendent des programmes de formation en ligne. Et ce que je remarque, c'est que quand je vais dans des réunions entre entrepreneurs, et on se retrouve une fois par trimestre entre entrepreneurs qui font entre 5 et 6 chiffres par mois, quand j'échange avec les autres, une des choses qui me choque à chaque fois c'est à quel point presque personne ne parle de la qualité du produit. à chaque fois, ça parle du système d'acquisition de clients. Donc, on va parler soit du marketing, la publicité Facebook, Instagram. À notre niveau, on ne fait pas forcément de pub sur TF1. À chaque fois, ça va parler de l'acquisition de clients, mais très, très peu du produit. Et moi, ce qui m'a choqué en voyant Anatomy d'un comeback avec Renault, c'est à quel point ils ont été obsédés finalement d'aller améliorer leur voiture. Et si vous voulez mon avis, j'en parlerai dans un instant. Il y avait franchement du boulot. Moi, je n'aime même pas du tout Renault. C'est important de le dire avant de démarrer cet épisode, qui a déjà bien démarré. Je n'aimais pas du tout cette marque-là, mais j'ai quand même été fasciné de voir la série. Et donc, quand j'échange avec mes potes entrepreneurs, je suis étonné de les voir calculer quel est le meilleur retour sur investissement publicitaire, calculer qu'est-ce qu'il faut inscrire sur la page de capture pour pouvoir augmenter le taux de conversion, comment on peut modifier chaque engrenage pour augmenter le taux de participation au webinaire, pour augmenter le taux de closing à la fin du webinaire, pour augmenter le taux de closing de ses closeurs. pour améliorer le travail du setter qui va caler des rendez-vous avec des prospects. Bref, ça ne parle à 90% que de comment améliorer l'acquisition de clients et très très peu du produit. Et c'est souvent quelque chose qui m'a surpris et qui a fait que j'ai été si en difficulté en 2024 parce que j'ai lancé un nouveau programme d'accompagnement pour les préparateurs mentaux, donc mes confrères, que j'aide à vivre de la préparation mentale. Ça s'appelle Starting Block et au moment où je l'ai lancé, j'ai eu la chance de faire un lancement. où c'est devenu complet, on a eu 16 personnes d'un coup. Et à ce moment-là, le programme de formation n'existait pas encore. Et j'avais plusieurs choses à faire. J'avais à créer l'espace de formation en ligne pour que les préparateurs mentaux aient les fondamentaux pour devenir des entrepreneurs. à succès. J'avais aussi à délivrer les coachings de groupe et donc il fallait créer un programme de coaching de groupe. Qu'est-ce que j'allais raconter dans ces coachings ? Quel exercice j'allais leur faire faire ? Et puis, il fallait coacher individuellement chacun des membres, leur faire des retours sur leur site web, leurs offres, etc. Et j'avais décidé à ce moment-là, ça a beaucoup fait réagir d'ailleurs dans mon entourage d'entrepreneurs, j'avais décidé de fermer complètement les ventes. de ne plus du tout m'intéresser à mon système d'acquisition à part sortir tranquillement un épisode de podcast par semaine, mais de laisser tomber vraiment le reste et de m'occuper que des clients et de leur créer le meilleur programme de formation possible. Et à ce moment-là... Moi j'avais un peu des peurs parce que quand t'as l'habitude de chercher du chiffre d'affaires tous les mois, voire même en juillet, j'avais fait un mois à 75 000 euros, c'était mon record. Quand j'ai réussi à faire ça, te dire que les mois suivants tu vas faire zéro ou pas loin parce que tu fermes complètement les portes, tu arrêtes de vendre quoi que ce soit, ça fait un petit peu bizarre. Mais je me suis dit après tout que les stations de ski par exemple acceptent très très bien et ont des beaux business en ne vendant que quelques mois dans l'année et se préparent le reste de l'année à pouvoir mieux vendre par exemple la station de ski. L'été, elle fait les travaux sur la montée mécanique, elle les répare, elle les aménage et puis ensuite l'hiver, il vend. Et je suis parti avec cette idée-là. C'est aussi une des raisons pour lesquelles je me suis dit, je ne vais pas recruter de coach, je vais moi-même délivrer aux clients pour qu'ils aient les meilleurs résultats possibles, pour que je sois le plus au courant possible des problèmes qu'ils rencontrent. Bref, je me suis vraiment impliqué moi-même dans le produit, de la même manière que ce que j'ai vu Luca De Meo aller dans chacun des différents départements, aller faire des retours au design, aller visiter des usines, etc. À ce moment-là, je me suis vraiment intéressé aux produits. Et quand j'en ai parlé avec un ami entrepreneur qui a un plus gros business que moi, d'ailleurs, il m'a dit, mais tu aurais dû aller plus vite, tu aurais dû recruter des coachs. pour faire coacher tes clients et comme ça, toi, tu pouvais te détacher de ça et retourner vendre. Et en fait, je n'étais pas d'accord avec cette idée parce que pour moi, ça m'aurait éloigné de créer le meilleur produit possible en étant au contact des clients et en étant 100% focus sur cet aspect-là. Alors évidemment, je n'ai pas un business de la même taille que Renault. Une équipe d'une dizaine de personnes, ce n'est pas du tout pareil qu'un tel groupe. Mais pour moi, c'était inspirant de voir que ce choix que j'avais fait, qui est un peu contraire à ce qu'on recommanderait aux entrepreneurs dans mon domaine, en général, ou à ce que je les vois faire, c'était inspirant de voir que Une telle entreprise pouvait faire ce choix-là, pouvait être à tel point obsédée par le produit et se dire, si on ne vend pas des bagnoles, ce n'est pas une question de comment on fait plus de démarchage téléphonique, comment on améliore nos commerciaux en concession à Renault, mais une question de comment on fait des voitures que les gens auraient enfin envie d'acheter. Donc ça, c'était ma deuxième leçon, c'est Renault a eu une obsession pour le produit. La troisième leçon, c'est la suivante, c'est l'impact du design. D'ailleurs, je ferai le lien tout à l'heure avec les pages de vente et tout ça qu'on a nous sur Internet. Mais ce que je veux raconter d'abord, c'est que pour moi, et Luca De Meo est d'accord, Renault a longtemps fait l'erreur de faire des voitures moches. Franchement, regarde un Scénic. C'est terrible. Enfin, ce que je veux dire par là, c'est qu'en termes de design dans le monde automobile, ce qui s'est passé ces dernières années, pour ceux qui ne sont pas vraiment au courant, c'est que dans une démarche de réduction des coûts, les marques ont décidé... de faire un ensemble de modèles, et plein de modèles parce que ça fait des trucs différents à vendre, mais un ensemble de modèles qui a les mêmes caractéristiques, qui a les mêmes éléments... les mêmes pièces de manière à ce que ça coûte moins cher. Bah oui, pourquoi ? Parce que si tu mets les mêmes, je vais donner un exemple, c'est pas totalement juste, mais si tu mets les mêmes portes sur un Scénic et sur une Mégane, et ben ça te coûte beaucoup moins cher de fabriquer des portes, parce que t'as besoin de moins d'ingénieurs pour inventer des nouvelles portes, et probablement qu'auprès de ton sous-traitant tu peux aussi obtenir des meilleurs prix, parce que tu fais plus de volume. Et donc les marques automobiles, beaucoup de marques, en tout cas, c'est sûr chez Ferrari ils font pas ça, mais beaucoup de marques comme Renault se sont amusées à vraiment se retirer du design, a arrêté de concevoir des véhicules de plus en plus innovants pour la coupe, la ligne, et différents entre les différents produits de la marque. Et en faisant ça, finalement, ils ont continué à faire des voitures qui n'avaient pas trop de goût. Et d'ailleurs, quand je dis qu'ils ont fait des coupes à ce niveau-là du budget, probablement que le secteur du design et des designers n'était pas aussi celui qui était le plus privilégié. Alors, je ne suis pas dans les comptes pour savoir comment ça se passait, l'investissement en RH auprès de ce service-là. Mais ce que tu peux voir, c'est que le design n'était pas une priorité. On peut aller voir, il suffit de s'intéresser à comment certaines marques travaillent, et notamment les marques de voitures de sport, par rapport aux marques plus traditionnelles, qui font un peu des voitures pour monsieur et madame tout le monde, pour voir que ces marques-là, elles avaient laissé de côté le design. Et ce n'est pas moi qui le dis, c'est aussi Luca De Meo, le PDG. Et ce que j'ai remarqué, c'est qu'il revient chez Renault, Et là, il dit qu'en gros, il a envie de faire des voitures qui claquent. Il a envie de faire des voitures que quand tu la vois passer dans la rue, tu la vois passer. Tu remarques qu'il vient de se passer quelque chose de spécial. Ce n'est pas banal. Ça tape à l'œil. Alors pas forcément comme un sac Louis Vuitton où il y aurait des logos par-dessous dessus et ça s'affiche énorme. Mais quoique, avec Alpine, une marque du groupe Renault, ils développent aussi un véhicule, un nouveau SUV, qui saute aux yeux de cette manière-là. Ce que je veux dire par là, c'est que... J'ai été surpris, fasciné, agréablement surpris par cette envie de s'intéresser au design et pas juste à la fonctionnalité. Bah oui, parce que pour rappel, une voiture en principe, il suffit, et c'était un peu le cas de Dacia d'ailleurs, qui est une autre marque du groupe Renault, il suffit d'avoir une voiture qui soit capable d'aller du point A au point B, de rouler avec un moteur qui est suffisamment compétent pour t'emmener, et puis peut-être assez d'espace de stockage dans le coffre. Elle est à la limite des très bons sièges à l'intérieur, mais tout ça, ça n'a rien à voir avec le design extérieur. Est-ce que vous êtes d'accord pour dire que le design extérieur n'a pas de fonctionnalité, à part sur les voitures de course peut-être d'avoir un meilleur aérodynamisme, mais le design extérieur en soi n'a pas d'autre fonctionnalité que celui d'être beau. Sauf qu'en fait, beau, ça vend. Et moi, c'est un doute que j'avais ces dernières années parce que j'ai eu un mentor du business qui, avec des pages de vente sur Internet qui étaient extrêmement moches, avait des résultats incroyables, faisait plusieurs millions par an. Et donc, je me disais, mais Nathan, arrête de te prendre la tête avec le design, tu ne mets pas ton énergie au bon endroit. Le design, ça ne compte pas puisque lui, il arrive à avoir un business qui marche avec un design pourri. Et en fait, il avait sans doute... partiellement raison à cet endroit-là, puisque il est possible de faire un business qui marche avec un design pourri, mais ça ne veut pas dire que le design ne sert à rien, et vraiment j'ai été choqué par ça en voyant la série, et de me rappeler à quel point ce qui fait que les gens achètent des voitures, c'est que les voitures leur plaisent. Et pour qu'une voiture plaise, il ne suffit pas que le moteur emmène du point A au point B et qu'il y ait suffisamment d'espace de stockage pour mettre tes valises à l'intérieur et tes enfants. Il faut aussi que la voiture, ça soit une œuvre d'art, que la voiture, tu sois content de la garer devant chez toi, que la voiture, tu sois content, quand tu t'approches d'elle, de cliquer sur le bouton des clés et que d'un coup, les feux s'allument et que ça éclaire d'une certaine manière, qu'il y ait une signature lumineuse. D'ailleurs, on en parlera dans un instant. Regardez la R5, comment ils ont travaillé pendant sans doute des semaines sur la signature lumineuse des phares. D'ailleurs, il y a de plus en plus de marques qui essayent de se distinguer, depuis qu'il y a les LED, sur la signature lumineuse des phares. Finalement, le directeur du design chez Renault a ces paroles-là à un moment donné dans la série. En parlant de la R5, il dit It's a car that sells itself Et je crois que c'est le mieux en tant qu'entrepreneur qu'on puisse rêver, c'est d'avoir un produit qui se vend lui-même. C'est-à-dire que soit tu passes ta vie à faire du marketing, de la publicité pour essayer de vendre un produit qui ne se vend pas tout seul, soit tu mets ton produit sur le marché et il est tellement bien qu'il se vend tout seul. Alors ça peut être de différentes manières. Par exemple, pour Renault, c'est le fait que quand il va y avoir des R5 dans la rue qui sont tellement belles, en tout cas pour ceux qui trouvent que le design est sympa, mais c'est sans doute mieux que les designs qu'ils faisaient il y a 10 ans. entre une Clio et une R5, excuse-moi, mais tout a changé là. Et donc, il suffit que la voiture se déplace dans la rue pour qu'elle se vende par elle-même. Ils n'auront plus besoin de campagne sur TF1, même si on y reviendra après sur la pub. En soi, rien que le fait de voir la voiture se déplacer dans la rue sera une campagne publicitaire, entre guillemets, qui n'a pas coûté un euro, parce que c'est le client qui aura payé pour conduire une voiture Renault qui va ensuite faire la pub auprès de tous les autres clients du monde qui sont juste... dépassant, là moi j'habite à Grenoble, si tu vois une R5 passer, tu te dis peut-être que j'ai envie d'acheter cette voiture-là. Et je trouve ça absolument fascinant, c'est comme finalement, si t'écris un bon livre, peut-être que les gens se le recommandent entre eux, et t'as cet effet bouche à oreille qui fait que tu n'as pas besoin de faire de la pub pour que le livre se vende, tandis que si le livre est nul il va falloir faire énormément de pubs. Alors évidemment, ce que je dis là, c'est pas tout à fait vrai, puisque si on a un truc qui se vend très bien... C'est une bonne raison d'ajouter de la pub en plus, ça se vendra encore mieux et c'est sans doute une des raisons pour lesquelles Renaud a aussi un département marketing qui fait de la pub, mais on ne parlera pas de ça dans un instant. Mais de revenir au fondamentaux du business qui est, comment est-ce que je fais un produit qui se vend par lui-même ? Et moi j'avais accompagné une salle de crossfit à développer leur business et ils avaient un vrai problème par rapport à ça, c'est qu'ils proposaient juste une séance d'essai. Mais le problème d'une séance d'essai, c'est que déjà l'activité crossfit est tellement variée. En une séance d'essai, les gens ne pouvaient pas vraiment découvrir le crossfit. C'est comme si on disait, est-ce que tu veux acheter cette voiture ? Et on te présentait juste le pare-chocs avant. Une séance d'essai au crossfit, c'était un pare-chocs avant. Mais moi, je ne sais pas, pour décider si je veux acheter une voiture, il faut que je vois toute la voiture, l'intérieur, l'extérieur, tous les pare-chocs, les jantes, les feux. C'est une impression globale que j'utilise le moteur, que j'entende la sonorité. Il y a tous ces éléments-là qui vont rentrer en compte. Et le problème au crossfit, c'est qu'ils avaient seulement ça en place. Et alors, quand on a changé et qu'on s'est mis à mettre en place... six semaines d'entraînement offerte. D'ailleurs, on avait mis en place une caution qui fait que les gens étaient obligés de venir s'entraîner deux fois par semaine pendant les six semaines pour que ça soit offert pour eux. Sinon, il y avait quelque chose à payer. Donc voilà, il y avait quelque chose d'engagement. En tant qu'ancien entraîneur et prep physique, j'essaye de concevoir des façons de créer des services qui engagent les gens. Et c'est fascinant comment... Et grâce à ça, les gens ont pu tester vraiment l'impact du crossfit dans leur vie. Ils ont pu sentir à la fois l'effet sur l'énergie que ça te donne au quotidien, parce qu'après une séance, tu ne peux pas sentir ça, tu as juste des courbatures et ça fait mal. Et puis, ce n'est pas assez pour stimuler la physiologie comme 5 ou 6 semaines d'entraînement peuvent le faire. D'ailleurs, on a déjà un corps qui change après 5 ou 6 semaines. Imagine, tu fais une séance de sport, tu n'as pas ton biceps qui grossit. Par contre, après 5 ou 6 semaines, il y a déjà des choses au niveau musculaire qui se mettent en place. Et donc, la question qu'on devrait se poser, C'est quoi la démonstration suffisante que je peux faire de mon produit pour qu'il se vende tout seul ? Dans le cas de Renault, c'est peut-être juste d'avoir une R5 qui roule dans la ville. Et ça me fait penser d'ailleurs à comment Red Bull a explosé en faisant rouler ces espèces de mini avec une énorme canette Red Bull sur la voiture. Et en faisant le tour comme ça, ils ont montré leur canette partout et il suffirait presque de payer des chauffeurs. Pour faire le tour de la ville, et notamment des campus étudiants, juste avec une canette, tu payes quelqu'un à conduire la voiture. Bon, eux, ils ont même payé des gens à distribuer des canettes et ils ont offert des canettes. Mais en soi, ça aurait presque suffi sans doute pour avoir de l'impact d'avoir une voiture qui se déplace avec une énorme canette comme ça sur le dos. Pour que ça se vende, si le design de la canette, il est beau, et surtout si les gens essayent une fois la canette, qu'ils en sentent les effets sur leur énergie ou sur le goût. Il y a des gens qui adorent le goût de Red Bull. Eh bien, ça va se vendre tout seul. Et ça, je trouve que c'est quelque chose qu'on devrait chercher à faire dans le business et que Renaud m'a enseigné dans cette série. Ou a enseigné plutôt. C'est à quel point tu peux faire en sorte que ton produit se vende par lui-même et surtout, à quel point il faut que ton client potentiel l'utilise pour que le produit puisse se vendre par lui-même. Je suis fan de Snowboard, je suis moniteur de Snowboard et pour moi, ça a tout changé. Quand à Val Thorens, par exemple, chaque année, il y avait le... test de snowboard, cette journée dans laquelle toutes les marques sont là, et te propose d'essayer leur board, en fait, comme tu l'essayes, t'as une confiance folle au moment de dépenser 600 euros, parfois plus, parce que tu l'as déjà essayé sur la neige, et donc tu sais si la planche va te plaire ou pas. Et c'est pas une question de design, c'est même pas une question de est-ce que je suis prêt à mettre 600 balles ou pas ? C'est plutôt j'ai peur de mettre 600 balles dans une board qui, au final, ne me plaît pas et que je pourrais même pas revendre parce qu'elle est plus neuve. Et donc, il y a vraiment, à mon avis, une question à se poser ici pour les entrepreneurs. qui est comment je fais pour que mon client potentiel, il utilise suffisamment mon produit pour qu'il en ait envie. Et moi, par exemple, dans mon business, c'est pour ça que je fais les podcasts. C'est une façon pour vous de m'utiliser suffisamment, parce que vous passez du temps avec moi, parce que peut-être que je vous transmets des leçons intéressantes. Si ce n'est pas le cas, si vous n'apprenez rien dans ce que je dis, et si vous n'aimez pas la façon dont je parle, c'est sûr, vous n'achèterez jamais chez moi, et c'est OK. Mais pour tous ceux qui vont apprécier ça, c'est comme s'ils avaient fait un sacré tour de R5, qu'ils avaient pu sentir l'accélération que ça donne. avant même de venir dépenser 1€ chez Nathan Delacoste. Donc ça, c'était la troisième leçon, c'est-à-dire l'impact du design. On continue maintenant avec la quatrième leçon, qui est l'autorité et la création de contenu de marque. Mais juste avant, je me rends compte que sur la leçon 3, j'ai oublié de dire que du coup, ça me donne trop envie d'engager des gens, notamment là, je viens d'engager une graphiste cette semaine pour améliorer certaines choses, pour améliorer pourquoi pas des présentations PowerPoint, pour améliorer des pages du site web aussi. Parce que maintenant, je me rends compte que même si le design n'est pas obligatoire pour vendre, en fait, il est un élément qui facilite le fait de vendre. Et notamment, pour les pages Internet, je trouve que ça donne un professionnalisme complètement différent, une perception de valeur tout à fait différente. Si ton site a l'air d'un site des années 95, ou s'il a l'air d'un site le plus moderne que ça peut être d'aujourd'hui. Et comme on sait que la perception de valeur, c'est ça qui influence le plus la décision d'achat, ce n'est pas forcément l'impression que les gens ont sur leur compte en banque, c'est plutôt, évidemment ça, ça compte, mais c'est surtout comment ils perçoivent la valeur de ce que tu proposes, puisque si la valeur excède le prix à leurs yeux, alors ils vont acheter. Eh bien, ça me paraît super important d'utiliser le design comme ce levier. Et d'ailleurs... de faire appel aussi à des gens qui savent le faire mieux que toi. Puisque Luca De Meo, dans toute la série, le PDG de Renault, je ne l'ai pas vu soulever un crayon une fois et crayonner sur un papier consommé comment dessiner une bonne voiture. Mais par contre, quand il va dans son quartier design, c'est marrant de le voir plusieurs fois faire des feedbacks sur la face avant de l'Alpine, sur les jantes, sur l'éclairage. Et en fait, être capable de dire, ça, ça ne me convient pas, je veux que ça soit fait autrement. Et donc, ça me fait penser à comment je travaille avec ma graphiste quand je lui dis, ça, ça ne me va pas. Mais je ne sais pas exactement lui montrer qu'est-ce qu'elle devrait faire. Je lui fais juste des feedbacks oraux sur ce que je ressens. Et elle arrive grâce à ça, avec ses compétences, à modifier les choses pour que ça me convienne, pour que ça soit plus beau à mes yeux. Et donc je pense que c'est là aussi, si on ne sait pas vraiment faire du design soi-même, qu'on doit faire appel à des gens qui sont meilleurs que soi, mais quand même comprendre suffisamment le design pour pouvoir faire des retours dessus et améliorer ça sans cesse. Alors, je passe finalement à la quatrième leçon, c'est l'autorité et la création de contenu de marque. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Nous, les vendeurs de formations en ligne, les coachs, les gens qui postent sur LinkedIn, etc., on crée du contenu. On crée du contenu pour faire venir à nous des gens, comme je vous le disais il y a un instant avec le podcast. Et en fait, ce qui est marrant, c'est de voir Renaud qui a décidé de faire la même chose. Pourquoi ? Ils vont aller engager, réengager Alpine en Formule 1. Ils vont aller s'inscrire aux 24 Heures du Mans, même si leurs deux bagnoles n'ont pas du tout terminé la course. Et ça va leur permettre d'avoir une visibilité de dingue sur Netflix. Et les gens qui regardent Netflix, c'est potentiellement des gens qui peuvent acheter les Renault. Pourquoi ? Parce qu'ils ont fait cette fameuse série, la Drive to Survive, qui a fait renaître un petit peu la Formule 1 et qui fait que maintenant, ce n'est plus un truc de papy, mais que beaucoup de jeunes s'intéressent à la Formule 1. Eh bien, Renault fait le choix, avec Alpine, d'être présent en Formule 1 pour qu'on parle de la marque, pour avoir finalement... toute cette dimension médiatique qui soit beaucoup plus dimensionnée. Et finalement, c'est un petit peu comme moi quand je crée des podcasts, c'est un petit peu comme toi quand tu postes sur LinkedIn, c'est un petit peu comme ces influenceurs qui postent sur Instagram. Ce que je veux dire par là, c'est que eux aussi, ils vont avoir une stratégie média qu'ils vont pouvoir scaler, parce que ça va être beaucoup plus efficace que de faire du démarchage téléphonique ou de demander à leurs commerciaux en concession d'aller dans la rue et d'interpeller les gens pour leur proposer des essais. Là, s'ils peuvent, mettre en place cette stratégie média, ça a évidemment de l'impact à propos de la marque elle-même et pourquoi pas même des produits de la marque. D'ailleurs, c'est sans doute pour ça qu'il y a eu cette série sur Amazon, parce que vu le temps que ça prend à un PDG qui est sans doute déjà très occupé de répondre aux questions d'un journaliste qui le suit partout, d'ailleurs bravo pour la qualité de la série encore une fois, vu le boulot que ça doit demander et puis aussi les risques par rapport au... au secret professionnel, au secret d'industrie, je veux dire. Les risques que ça représente, le fait qu'ils soient capables de les prendre pour avoir cette série sur Amazon, je pense que c'est qu'ils se sont dit Tiens, j'aimerais bien que des gens qui d'habitude n'achètent pas Renault, après avoir vu cette série, se mettent à acheter Renault ou à en parler le dimanche en réunion de famille, le jeudi soir au bar, j'en sais rien où est-ce que vous vous retrouvez, mais que ça ait cet impact-là. Et donc c'était marrant pour voir. Pour moi, de voir que finalement, en 2025... Je crois qu'il faut foncer sur l'aspect médiatique, que si tu peux créer du contenu qui a de la valeur, qui est divertissant pour les gens, qu'ils ont envie d'écouter, d'entendre, de suivre, de s'y intéresser, eh bien c'est vraiment quelque chose qui peut avoir de l'impact sur le business. Et c'est pour ça que je fais ces podcasts dans lesquels franchement je ne vends pas grand-chose. Si tu scrolles sur Facebook, tu vas te rendre compte que tous les trois posts, il y a une publicité. Ce n'est pas comme si toutes les deux minutes, il y avait 30 secondes de publicité sur ce podcast, n'est-ce pas ? Et je fais ça parce que... C'est divertissant, ça donne envie d'écouter, ça apporte de la valeur. Et au final, on ne sait pas quand exactement, même si ça a un coût, même si je paye un ingénieur son pour le faire, même si moi je passe du temps un samedi matin pour enregistrer, ça provoque des résultats ensuite. Et donc ça, c'est une autre leçon que j'ai apprise. C'est la création de contenu de marque, évidemment ça marche, mais en plus, ici, il s'agit de renforcer l'autorité. Pourquoi ? Parce que... Quant à ta petite marque, Renault, parce qu'excuse-moi, mais Renault, quand tu fais des scéniques, c'est quand même pas très inspirant sur la qualité de la motorisation, la qualité de l'aérodynamisme, la qualité de tout ça. Mais quand tu rappelles que Renault, c'est aussi Alpine, et que Alpine, ça peut faire des Formule 1. Renault, d'ailleurs, à l'époque, quand avec Alonso, dans les années 2000... je crois vers 2005, quand il gagnait deux fois le titre de champion du monde en Formule 1, et bien finalement ça fait penser que peut-être ta Clio n'est pas si banale que ça d'un point de vue motorisation, d'un point de vue freinage. Bref, on peut imaginer à quel point, que ce soit vrai ou pas d'ailleurs, parce qu'ils peuvent très bien faire d'excellents moteurs en Formule 1 et des mauvais moteurs dans des petites voitures, tu vois, ça serait complètement possible, mais juste les gens vont avoir tendance à faire le raccourci dans la tête avec le branding si... Une marque est capable de faire de très bonnes choses à haut niveau, et bien elle fera aussi de très bonnes choses au niveau monsieur et madame tout le monde, la petite citadine. Et donc je crois que de créer du contenu qui te donne une autorité, c'est aussi vraiment quelque chose qui est au service du business. Donc je ne sais pas quel business tu as au moment où tu m'écoutes, mais si tu fais de la préparation mentale et que tu veux vendre de l'accompagnement à des sportifs, c'est sûr que si demain tu veux être le numéro 1 comme préparateur mental dans le surf, La référence de la préparation mentale dans le surf, imagine ce que ça changerait si tu étais capable de créer du contenu spécifique au mental en surf. En plus, la dimension mentale en surf est énorme pour en pratiquer assez régulièrement. Imagine ce que ça change par rapport à un préparateur mental qui n'en parle pas. Si toi demain tu as 100 vidéos YouTube sur la dimension mentale en surf, ça te donne une certaine autorité, surtout si ces vidéos sont intéressantes, apportent de la valeur, etc. Mais d'ailleurs, rien que le fait que tu dises j'ai 100 vidéos YouTube sur la préparation mentale en surf Même si personne ne les a vus, si tu dis à quelqu'un j'ai 100 vidéos sur la préparation mentale en surf sur YouTube, rien que ça, ça te donne déjà une forme de crédibilité pour le travail qui a été accompli. Et parce qu'on se dit, ce gars-là ou cette fille-là a quand même dû bosser le sujet pour être capable de sortir 100 vidéos longues sur ce sujet. Et aujourd'hui, moi j'en suis à plus de 130 podcasts, donc des formats longs, plus de 100 vidéos longues sur YouTube. Et c'est vraiment une obsession que j'ai depuis des années, c'est comment est-ce que je peux devenir... un leader dans mon industrie, dans la préparation mentale, grâce au fait de partager des contenus qui aient de la valeur et qui font que d'ailleurs sans même parler pendant douze heures avec quelqu'un, je peux déjà avoir la reconnaissance de cette personne. La reconnaissance professionnelle, je n'ai pas besoin de la reconnaissance en mode on a tenté quelqu'un de bien Mais je veux dire la reconnaissance des compétences, parce que cette personne, avant même qu'on parle ensemble, elle a peut-être passé 10 heures à m'écouter, et donc elle sait que je sais. Et ça c'est vraiment très très aidant, notamment au moment d'aller auprès de certains entraîneurs, ou même dans une séquence de préchauffe, pour pouvoir mieux vendre aux parents des jeunes athlètes que j'accompagne, ou aux athlètes eux-mêmes. quand c'est des athlètes professionnels et majeurs, le fait qu'ils écoutent les podcasts, ça encourage évidemment à acheter quand on se rencontre, parce qu'ils ont déjà de la confiance. Donc ça, c'est tout ce que j'apprends dans la leçon 4 sur l'autorité et la création de contenu de marque. Voilà, on a fait la moitié de la leçon, je passe maintenant à la leçon suivante, 5, le storytelling. Ce qui est marrant, dans la publicité que tu vois Renaud travailler... pendant la série Anatomie d'un comeback, c'est que tu les vois faire une publicité qui ne présente pas du tout les caractéristiques de l'R5. C'est une pub pour l'R5, et les seules choses que tu sais à propos de l'R5, c'est son design, puisqu'ils la font rouler, et ils la font rouler dans un tableau d'une des révolutions françaises. Ce que tu vois dans cette pub-là, c'est finalement la voiture qui se déplace en ville à Paris, et puis il y a le French Cancan à côté, et il y a plein de choses comme ça qui vont rappeler en fait l'histoire de la France, une certaine forme de nostalgie et de patrimoine culturel français. Ce à quoi Renault veut s'associer, puisqu'en fait le branding c'est quoi si on le devait le définir ? C'est juste le fait d'associer quelque chose à quelque chose. Quand Nike travaille avec Michael Jordan, ils associent la marque Nike à être le meilleur du monde. Et donc, ça va inspirer plein de gens à se dépasser, etc. Et ici, ce que j'ai pu remarquer, c'est que Renaud ne te dit pas La R5, elle va rouler tant de kilomètres. Ils ne te disent pas Les jantes, c'est des jantes de 17 pouces. Ils ne te disent pas non plus Le moteur qu'on a mis, c'est des batteries à lithium, blablabla. Je ne connais pas toutes les caractéristiques de la R5, excusez-moi. Ils ne te parlent pas du tout des fonctionnalités. Ils te parlent de l'histoire de la marque, de l'histoire de la R5, de l'histoire du patrimoine culturel. Ils vont chercher finalement... à te faire connecter à une certaine histoire. Et ça, ça va susciter beaucoup plus d'émotions, mais en plus, ça pourrait te donner envie, si toi, tu as une famille de 4 enfants, d'acheter plutôt une autre voiture que l'R5, mais la pub pour l'R5 va quand même te permettre de faire acheter l'autre voiture. Par exemple, le Scénic, si tu as des enfants à asseoir. C'est ainsi que c'est fascinant pour moi de voir les erreurs des fois qu'on fait dans le business. Par exemple, les coachs de CrossFit que j'ai vus travailler, parfois, quand il y a une nouvelle personne qui arrive, ils pourraient lui vendre... L'activité est crossfit en elle-même. Il pourrait lui dire, tu vois là, on va faire des tractions et tu vas apprendre à serrer les homoplates, tu vas apprendre à avoir un bon positionnement dans ton gainage. Mais en fait, peut-être que finalement ça, les gens s'en fichent. Ce qu'ils veulent, c'est quoi ? C'est sans doute un corps plus musclé, d'être plus fit, de se sentir mieux dans leur peau, d'avoir une meilleure santé, de ne pas avoir la tête dans le matin, mais plutôt d'avoir la forme quand ils se lèvent. d'être fiers d'eux parce qu'ils savent qu'ils se dépassent. Tout ça, c'est les bénéfices. Et tout ça, c'est quelque chose qu'on pourrait raconter autrement si on comprenait comment faire des pubs comme Renault, c'est-à-dire des pubs sur un aspect beaucoup plus émotionnel, un aspect de fierté. Là, il y a une fierté que la marque présente par rapport à sa R5. Quand on fait du CrossFit, il y a de la fierté à se dépasser. Et tout ça, plutôt que de parler des fonctionnalités, je pense que ce serait beaucoup plus efficace. Maintenant, attention, évidemment, entre... une grande marque, et puis quelque chose de beaucoup plus petit. Évidemment, dans le business, il ne s'agit pas forcément de la même chose. Ce que je leur parlais, c'est que ton entraînement au quotidien, si tu es Kylian Mbappé, ça ne devrait pas être la même chose que si tu es un joueur de football de niveau départemental. Donc, sans doute qu'il y a des adaptations à faire entre ce qu'on fait à un niveau et ce qu'on fait à un tout autre niveau. Alors, à toi d'y réfléchir à l'intérieur de ton propre business. Par exemple, ce ne serait pas forcément intéressant pour moi de payer Raphaël Nadal pour faire de la publicité sur mes capacités en tant que prêt-pontal. Déjà, je ne suis pas sûr qu'il accepte. Mais en plus, à certains niveaux de marque, pas sûr que le branding d'association avec certaines choses culturelles, certains athlètes, soit le plus efficace à faire. Mais en tout cas, c'est quelque chose à garder en tête, notamment pour l'aspect storytelling. J'y reviendrai au niveau du point 8. Donc voilà, la cinquième leçon, c'est sur le storytelling. Sixième leçon que je voulais transmettre. C'est la capacité de Renault à accepter des pertes. Et ça, je pense que c'est hyper important pour tout entrepreneur. C'est-à-dire que quand il y a eu la guerre en Ukraine, Renault avait une belle usine en Russie. Et ils avaient une grosse partie de leur marché qui était en Russie. Ce qu'ils expliquent dans la série, c'est qu'ils vendaient vraiment beaucoup de voitures là-bas, qu'ils allaient produire sur place. Sauf qu'au niveau européen, mondial, on a commencé à dire aux entreprises françaises, et notamment c'est ce que disait le président Zelensky, ukrainien, C'est qu'il fallait arrêter pour les entreprises françaises de faire tourner l'économie russe et de les aider là-bas. Et donc Renault a dû fermer son usine en Russie. Et quand ils font ça, ils s'assoient sur 2 milliards en fait. Et je trouve ça vraiment intéressant de voir à quel point, je sais pas moi si dans mon entreprise je perdais 200 000 euros, j'aurais peut-être envie d'arrêter du jour au lendemain et de faire autre chose. Mais non, eux ils sont capables de perdre 2 milliards et de se dire on va continuer de faire marcher Renault. Et ça je trouve ça assez fascinant. La capacité à encaisser des pertes, à être OK avec le fait de perdre. Alors évidemment, moi, si je perds les sous, c'est mes propres sous. Et Luca De Meo, le PDG, il ne perd peut-être pas son propre argent. OK, c'est l'argent de l'entreprise. Mais quand même, je trouve ça fascinant, cette capacité des grandes entreprises ou des grands entrepreneurs à perdre pour pouvoir gagner. Et pour moi, c'est une leçon inspirante à retenir. Parce que des fois, quand tu te lances, je me souviens, la première année où j'ai commencé à faire vraiment de la pub en 2020, J'avais investi 700 euros dans une campagne de publicité dont je ne savais pas si elle allait me ramener un euro ou pas. Mais au moment où j'ai appuyé sur le bouton et où j'ai décidé que j'allais investir ces 700 euros en 7 jours, franchement, je ne savais pas ce que ça allait donner. Mais j'ai décidé d'accepter de perdre cet argent. Et au final, ça m'a ramené énormément. J'étais très content que la semaine suivante, ça me génère 2400 euros. mais au moment où je l'ai fait, je ne savais pas que ce serait possible ou non. Et ça a vraiment fait une énorme différence pour moi dans le business. Donc si toi, en ce moment, tu te dis, je n'ose pas perdre ce truc, peut-être qu'il faut être prêt à perdre. Si tu n'as pas d'argent, tu peux être prêt à perdre autre chose, comme par exemple perdre du temps, perdre du temps pour créer une conférence, perdre du temps pour t'occuper de tes clients gratuitement, et peut-être ensuite obtenir un témoignage si tu l'as bien aidé. Bref, il y a plein de choses différentes qu'on pourrait être, qu'on pourrait devenir capables. d'accepter de perdre et que si on accepte de le perdre, alors ça va renforcer notre capacité à développer le business. Donc ça, c'est vraiment la sixième leçon que j'ai eue dans cette série. C'est deviens capable d'accepter les pertes. Elles sont normales, elles font partie du business. Heart of the game. OK, on passe à la septième et avant-dernière leçon. La septième leçon, c'est faire du lobbying. Alors je ne sais pas trop comment l'écrire autrement, parce que, évidemment, le lobbying, ça ne s'adresse peut-être pas à tous les niveaux de business. Si tu es micro-entrepreneur, je ne suis pas sûr que tu ailles faire du lobbying. Mais j'ai été choqué de voir le président du conseil d'administration de Renault aller dire aux sénateurs lors d'une réunion au Sénat qu'il faut maintenir la prime écolo, que c'est ça qui va permettre à Renault de continuer de vendre des véhicules électriques et d'investir massivement pour développer le véhicule électrique. C'est à quel point, finalement... Moi, Nathan Delacoste, je suis tourné vers ma propre entreprise. C'est-à-dire que quand ça m'a saoulé de devoir faire les démarches Calliope pour pouvoir être finançable CPF, pour pouvoir être finançable par les opcos, etc., moi, j'ai décidé de me refermer dans mon coin en me disant Eh bien, tant pis, je n'irai pas chercher de financement par l'État, je n'aime pas trop le système administratif, je ne suis pas d'accord avec les exigences qu'ils ont sur tout un tas de points, elles ne font pas de sens pour moi, pour moi, elles ne garantissent pas que la formation soit de meilleure qualité, surtout vu les délais que ça crée et plein d'autres choses. Bref, j'en parlerai dans un autre épisode. de Business Infini, Vinpro, quelque chose comme ça, je crois, sur pourquoi je ne fais pas de formation finançable. Et pourtant, c'est fascinant d'aller voir Renault au Sénat en train d'influencer l'État français. C'est quand même pas loin, c'est quand même pas rien. Tu n'influences pas ta mamie ou ton prospect, tu influences l'État français à prendre des décisions qui vont avoir un impact massif sur le business. Parce qu'évidemment, si le prix des bagnoles électriques peut être divisé par deux, parce qu'il y a des malus écologiques et des primes écologiques à l'achat de ce type de véhicule, ça fait vraiment une différence énorme. et donc de voir à quel point ils sont capables de prendre en compte un aspect macro dans le business et d'aller influencer des partenaires, eh bien ça m'a donné envie, moi aussi, d'aller vers des partenaires. Alors pour le coup, moi, mon partenaire, ce n'est pas l'État français. Aujourd'hui, mon partenaire, c'est un organisme de formation en préparation mentale que j'ai été voir pour voir comment est-ce qu'on pourrait travailler ensemble puisque eux forment des préparateurs mentaux à maîtriser le métier de préparateur mental. Et moi, j'aide ces gens-là ensuite à être capable de vivre de leur passion, à apprendre l'autre métier, c'est-à-dire devenir entrepreneur. Et quand j'ai vu faire ça, deux jours après, je signais avec ce partenaire-là un partenariat. Parce que je me suis dit, tiens, mais il ne faut pas rester dans ton coin. La leçon, c'est d'aller chercher des partenaires pour développer ton entreprise. Donc, merci Renaud d'avoir montré ça. Et je ne sais pas ce que ça peut vous inspirer à vous, mais pour moi, ça va sans doute faire une vraie différence. Ensuite, le huitième et dernier point dont je voulais parler, c'est cette leçon business qui est montrer les difficultés, montrer les efforts de création, montrer les hauts, montrer les bas. et paf ! Pourquoi je dis et paf ? Parce que moi j'ai toujours détesté Renault depuis que je suis tout jeune, d'ailleurs mon père aimait bien ça il avait une Mégane de société je me souviens, et moi vraiment j'avais horreur de Renault, cette marque elle me... j'aime pas ! Et finalement, après avoir vu Renault qui montrait ses difficultés après avoir vu les efforts de création d'amélioration des véhicules, de remise en question Léo, les bas qu'ils ont traversés les personnes qui s'investissent dans le projet, tu vois, le designer le directeur du design... le Luca d'Emeo et tout ça, et bien finalement, Renault a presque réussi à me faire aimer. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je me dis, ça serait possible d'avoir une R5 Turbo un jour, alors qu'avant, c'était hors de question d'avoir une Renault. Et ça, je crois que c'est vraiment la force de quand tu partages le processus de création et les difficultés auxquelles tu fais face pendant ce processus, c'est que ça rend les choses beaucoup plus humaines. Et qui dit humaines, dit ça crée plus de liens, ça donne plus envie aux gens. Et je crois que des fois, on est un peu dans ce monde, notamment de la haute performance, où on voudrait montrer que tout va bien, qu'il n'y a pas de difficultés. Par exemple, si tu es prêt mental, tu pourrais avoir envie de ne parler que des athlètes que tu accompagnes, qui font des médailles, de ne parler que de ceux qui progressent immédiatement, que de ceux qui transforment leurs résultats en compétition en trois séances. Mais la vérité, c'est peut-être que j'ai très envie de parler d'un accompagnement dans lequel l'athlète en snowboard est arrivé. Il venait de faire podium au niveau international quand on a commencé à bosser ensemble. Bon, il revenait de blessure. Suite à ça, il a eu ses pires résultats qu'il n'a jamais eus quand on a travaillé ensemble. Et ensuite, ça a rebondi. Et depuis, on travaille toujours ensemble et il me fait toujours confiance. Parce qu'il y avait cette phase-là à traverser, notamment avec le retour de blessure. Et finalement, je crois que de parler des difficultés, de parler des efforts de création, de parler des humains qui travaillent et qui font face à des hauts débats, ça va vraiment renforcer le lien de confiance avec la marque et le lien même. Tout simplement, j'ai envie de dire. Ça, c'était donc la huitième et dernière leçon, mais j'ai une surprise, j'ai une cerise sur le gâteau que je veux te raconter maintenant, après t'avoir parlé de comment montrer les difficultés peut avoir de l'impact. Pour moi, la cerise sur le gâteau, c'est quoi ? C'est de remarquer que chaque niveau de business a un nouveau degré de complexité. Et ça te demande en fait d'aimer ce niveau-là. Moi, aujourd'hui, j'ai une entreprise qui fait, en 2023, plus de 200 000 euros, en 2024, presque 300 000. Et... C'est pas du tout le même degré de complexité que Renault, qui fait en 2020 8 milliards de pertes, et qui va faire du lobbying auprès du Sénat. Est-ce que tu vois à quel point on a tous les deux une entreprise, en soi ? Sauf que le niveau de difficulté n'est pas du tout le même, le niveau de complexité. Et ça pose la question pour moi, moi que ça n'inspire pas du tout de faire du lobbying et d'aller au Sénat pour présenter mes projets aux sénateurs, si tu veux. Mais pourtant, je suis 100% sûr que je suis fait pour développer un business. je suis fait pour être entrepreneur, ça marche très bien pour moi, j'adore ça, mais il y a des niveaux de complexité que je ne suis pas capable de gérer et même que je n'ai pas envie de gérer. Et donc pour moi, ça pose la question, et c'est la cerise sur le gâteau, d'être chaque année conscient de sa mission, chaque année conscient de qu'est-ce qui t'inspire le plus de faire comme entrepreneur, qu'est-ce que tu as envie de lâcher et qu'est-ce que tu as envie de développer. Les niveaux de complexité auxquels je fais face aujourd'hui ne sont pas du tout ceux auxquels je faisais face en 2018. Et ce qui est marrant, c'est que ceux de 2018... Il m'inspire beaucoup moins aujourd'hui. J'ai moins envie de le faire. En 2018, par exemple, je coachais du tout venant, alors qu'aujourd'hui, je ne coach vraiment que des athlètes du plus haut niveau international. Et ça ne me plairait plus de faire ce que je faisais en 2018. Par contre, en 2018, je n'avais pas du tout envie de gérer une équipe. Aujourd'hui, je suis très content d'avoir dans mon équipe Magali, Théo, Ambroise, Fred, et de faire des réunions avec eux régulièrement, de faire des formations avec eux régulièrement, pour pouvoir améliorer ce qu'on propose aux clients, de leur donner du feedback, d'échanger avec eux. Ça, ça me plaît et c'est un niveau de complexité bien plus élevé que quand tu es tout seul dans ton coin en 2018 et que tu n'interviens qu'auprès de tes clients et pas auprès de ton équipe. On peut imaginer que les défis de Renault quand ils doivent fermer une usine à des centaines voire milliers de kilomètres de la France en Russie là-bas, quand ils doivent fermer une usine et prévenir leurs salariés qui sont là-bas que c'est fini, c'est un autre niveau de complexité que quand Nathan doit changer de salarié, changer d'alternante, etc. Et ça c'est vraiment... Une chose qui m'a interpellé dans la série, c'est de voir qu'il y a des niveaux de business qui sont complètement différents. Et donc, on devrait bien choisir d'une part le niveau de business auquel on a envie de travailler. Et on devrait bien être conscient de comment en soi, les niveaux de business auxquels on a envie d'intervenir évoluent. Puisque la première année, tu n'as pas envie de faire la même chose que la cinquième ou la vingtième. Sauf si tu n'évolues pas. Mais ça serait assez bizarre en tant qu'être humain de ne pas évoluer du tout. Moi, j'ai l'impression que... On est en permanence en croissance intérieure, en développement, en évolution. Et donc, je ne peux pas imaginer que la première année, j'ai envie de faire la même chose que la dixième. Et donc, c'est pour ça qu'on devrait sans cesse remettre en question, tiens, qu'est-ce que j'ai profondément envie de faire ? Et c'est l'avantage aussi, c'est que quand tu commences le business, peut-être que tu vas faire des choses que tu n'as pas envie de faire. Mais tu es prêt à les faire pour ne plus avoir un job alimentaire. Tu es prêt à les faire pour pouvoir enfin être entrepreneur. Et ça, c'est mieux que ta situation de job alimentaire. Et donc, tu fais ces trucs-là, puis un jour, ça ne te plaît plus. Mais au moment où ça ne te plaît plus, tu as passé un cap dans le business, ce qui te permet d'engager des gens pour faire ce que toi, tu n'aimes plus. Par exemple, d'engager une assistante pour faire ta comptabilité, d'engager une graphiste pour designer des trucs, parce que toi, tu n'aimes pas trop utiliser Paint ou Photoshop. Et ça, vraiment, c'est quelque chose d'important pour moi, c'est de voir comment je peux, et j'essaye de faire ça en 2025, lâcher progressivement des rôles qui ne m'inspirent plus pour pouvoir les confier à des gens qui ont envie de le faire et qui sont meilleurs que moi à ça. Voilà donc les 8 leçons et le bonus que j'avais envie de te partager à propos de la série Anatomie d'un Comeback Renault. C'est la première fois que je fais un contenu mainstream, que je vais parler de quelque chose d'assez loin de la préparation mentale, d'une grande marque, etc. Donc n'hésite pas à me contacter sur LinkedIn ou sur Instagram pour me dire si ça t'a plu. Comme ça, je saurai si je le refais dans le futur ou pas. Parce que j'ai un dernier message à te transmettre dans cet épisode, c'est que finalement, ce qui fait que je te parle de tout ça, c'est que pour moi, l'ingrédient numéro 1 du succès en entrepreneuriat, c'est d'aimer le jeu. Si tu veux être bon au football, il faut aimer le football. Si tu veux être bon à World of Warcraft, il faut aimer World of Warcraft. Si tu veux être bon dans le business, il faut aimer le jeu du business. Et je dis il faut, mais le problème c'est qu'on ne peut pas trop se forcer à aimer quelque chose. D'un autre côté, on peut choisir de tomber amoureux de quelque chose. On peut choisir de tomber amoureux du niveau de complexité auquel on est. On peut choisir de tomber amoureux des défis que ça représente. On peut choisir de tomber amoureux des composantes du jeu. Pourquoi je dis ça ? Parce que le tennis en soi, c'est un sport qui est... nul s'il n'y a pas de filet, s'il n'y a pas de ligne. C'est les contraintes qu'on met dans le tennis qui rendent le sport intéressant. S'il n'y avait pas de ligne et pas de filet, ça n'aurait aucun sens. Ce qui rend le tennis tellement agréable à jouer, c'est qu'il faut que ça reste dans un certain cadre. Et donc, pour moi, dans l'entreprenariat, il y a énormément de contraintes, notamment celle de devoir gagner de l'argent. Oui, parce que si tu n'as pas d'oxygène, ton entreprise elle meurt. Mais justement, le fait à ce moment-là... D'apprendre à aimer le jeu, ça change complètement ta capacité à persister dans le jeu. Et regardez, Luca De Meo, le PDG de Renault, il a l'air de tellement aimer ce jeu-là. Pourquoi ? Parce qu'avant, Fiat n'allait pas bien et il a été remonté Fiat. Avant, Seat n'allait pas bien et il a été remonté Seat. Le gars est un spécialiste de comment je résous des problèmes qui se comptent en milliards et qui ont l'air extrêmement complexes. Et je pense que si tu lui donnais une petite entreprise artisanale à faire dans son coin, genre ouvrir son propre cabinet de conseil tout seul, il est possible qu'il s'ennuie. et que ça ne lui convienne pas du tout, parce qu'il aime les grosses choses à mon avis, les gros enjeux, les relations avec beaucoup de monde, etc. Et donc pour moi, il y a vraiment, et je le sens chez lui, ce truc de on perd 8 milliards, mais c'est pas grave, ça m'amuse d'aller trouver comment résoudre ce problème Et donc toi, si tu m'écoutes, que tu es entrepreneur et que tu veux vivre de ton entreprise, et que tu veux surtout la mettre au service de ta vie et pas en faire une prison, l'élément essentiel, c'est de tomber amoureux du jeu, c'est de te mettre à aimer l'entrepreneuriat, et c'est pour ça que j'ai appelé ce podcast Business Infini Pas Business Infini en mode, viens, on va faire des milliards, viens, on va avoir une infinité de clients, mais Business Infini en mode, c'est un jeu qui est infini, comme si World of Warcraft ou Pokémon n'avaient pas de niveau de fin. C'est un jeu qui est infini, un jeu dans lequel tu peux développer des compétences sans cesse, tu peux découvrir sans arrêt de nouvelles choses, dans lequel le marché ne s'arrête jamais d'évoluer, et donc ça te contraint sans cesse à évoluer toi-même. Un petit peu comme le snowboard, tu ne peux pas gagner les Jeux Olympiques en snowboard de la même manière en 2006 qu'en 2026. pour les jeux qui arrivent là en Italie, puisque le niveau évolue sans cesse. Et je crois que si tu tombes amoureux du jeu de l'entrepreneuriat, tu seras ravi que le niveau évolue sans cesse, tu seras ravi que ce soit difficile. Alors, fonce, tombe amoureux. Et si tu veux tomber amoureux, une des choses que tu peux faire, c'est continuer d'écouter ce podcast, puisque pour aimer quelque chose, il suffit de passer du temps avec des gens qui aiment quelque chose. S'ils ont une passion qui est contagieuse, alors tu pourrais bien te mettre, toi aussi, à aimer ça. Et crois-moi, j'ai une passion contagieuse pour la préparation mentale, pour les sports extrêmes, pour les sports de glisse. pour l'entrepreneuriat. Et je ne sais pas si c'est à peu près tout, mais en tout cas, c'est les choses sur lesquelles je peux te transmettre de la passion. Donc, à bientôt. Salut. Entraîner l'humain derrière la machine, c'est important. Alors l'année prochaine, j'ai envie que chaque athlète puisse avoir un préparateur mental à ses côtés. C'est plus facile à atteindre si chaque coach mental devient un entrepreneur qui sait donner envie aux compétiteurs de s'intéresser à leur psychologie. C'est en créant un business solide avec des revenus confortables et la liberté de travailler comme tu aimes que tu pourras mieux les accompagner. En écoutant Business Infini, tu te donnes les moyens de développer ça ? Bien joué. Si tu veux progresser en coaching, tu peux aussi écouter mon autre podcast, Obsession, Progression, et même le partager aux athlètes pour qu'ils comprennent l'intérêt de la préparation mentale. Salut !