Speaker #1C'est ma qui cause. Bonjour tout le monde ! Alors déjà je voulais vous remercier pour votre fidélité, je voulais vous remercier pour les 5 étoiles que vous mettez sur ce podcast, sur la plateforme d'écoute avec laquelle vous écoutez le podcast, c'est vraiment top pour moi, c'est hyper encourageant, merci pour tous vos retours. Alors aujourd'hui on va débriefer sur cette quatrième haute saison, c'est un petit peu l'heure des bilans. Aujourd'hui, je te fais le bilan de cette quatrième saison, mes craintes, mes réajustements, mes petits bonheurs, enfin bref, tu sauras tout. Ça y est, on y est. Je peux vous dire que je l'ai attendu cette fin de saison, comme nous tous en fait, notre crainte étant les annulations. En fait, je voyais tellement de collègues qui peinaient à remplir que je me sentais hyper chanceuse avec un peu le cul bordé de nouilles. et un peu privilégiée. Alors, dans un coin de ma tête, je me disais, OK, on n'est jamais à l'abri, donc peut-être, en fait, que du coup, tout sera plein, mais que tu vas avoir une sacrée déconvenue. Bon, je n'essaie pas trop y penser, mais voilà, je serrais quand même les fesses. Et c'est vrai qu'en même temps, les craintes que j'ai eues m'ont quand même fait réfléchir et ajuster des choses pour l'année prochaine. Je vais t'en parler juste après. Alors déjà, premier bilan très positif au niveau des voyageurs accueillis. Des familles charmantes, heureuses d'être là, des retours hyper positifs avec des gens qui veulent revenir. C'est génial. Il ne faudra pas qu'ils tardent à revenir quand même, parce que du coup l'été prochain se remplit déjà. Enfin, qu'ils tardent à réserver, c'est ça qui est assez fou, c'est que les choses vont vite. Et puis, il y a eu ces familles qui étaient déjà venues, qui venaient pour la deuxième, voire troisième fois. Voilà, c'est là que du coup, c'est du bonheur. T'as vraiment la sensation de laisser tes clés à des gens qui ont l'impression d'être chez eux. Et puis, il y a un petit dédicace pour Virginie, qui est venue pour la troisième année, qui m'a appelée à peine arrivée dans la maison. Et j'ai adoré. Elle m'appelle, elle me dit « Bon, Mac, je vais dire tout de suite, on va avoir un souci. » Elle me suit sur le réseau aussi. Et je dis « Pourquoi ? » Elle me dit « Ben non, mais en fait, je suis arrivée, j'ai envie de chialer tellement. Je me sens trop à la maison. » C'est le bonheur et tout d'être là. Mais enfin, bon, bref. Donc, c'est vraiment au-delà de ça. Enfin, en tout cas, c'est un lieu de vie. Donc, c'est vraiment génial. Alors, vous le savez, j'ai été absente un mois presque en tout. J'ai donc délégué comme je fais à chaque fois que je m'absente. Et là encore, ça s'est super bien passé. Aurélie a pris ma relève. C'était fluide, pas de prise de tête. Mes voyageurs soulignaient la propreté des lieux. Donc, ça aussi, c'était top. Et c'est vrai que je te le dis encore une fois, mais c'est vrai que d'avoir quelqu'un qui peut nous seconder en one shot ponctuellement... Je sais que pour les conciergeries, c'est relou parce que les conciergeries ont besoin d'avoir leur client habituel. Et que nous, pour les proprios qui aimons gérer nos biens et gérer tout ce qui va avec, en fait, parce qu'on aime ça, c'est quand même royal et hyper confort de se dire qu'on a cette liberté-là de se dire « Voilà, je n'ai pas quand même envie de ne jamais partir en vacances sous ça parce que j'ai un gîte saisonnier. » Donc ça, c'est vrai que c'est top. Vous le savez, je vous le dis souvent, une LCD, ça rentre, mais ça sort aussi beaucoup. Et forcément, au bout de trois années complètes, ça sort encore plus qu'au début. On ne va pas se le cacher entre le matériel à racheter parce que usé ou abîmé ou disparu, entre des impôts en plus qu'on n'avait pas avant. Bref, on pompe quand même plus dans la trésor qu'au début. Donc, c'est vrai que cette haute saison, je l'attendais quand même avec impatience. Parce que moi, je suis quand même un peu une névrosée de la sécurité financière. Ça me rassure de savoir... Alors, je n'ai pas besoin d'un million sur mon compte, que je n'aurai jamais d'ailleurs. Mais de savoir quand même que j'ai ma petite trésorerie qui me permet de me dire « je suis tranquille, en cas de pépin, si le logement ne se loupe pas... » Bref, il y a un gros truc. Ça me rassure d'être sereine par rapport à ça. L'idée, ce n'est pas de se dire « ok, j'ai trois mois de trésorerie, putain, je suis dans la merde, si ça ne se loupe pas, non, ça, je veux... » Ce n'est pas possible pour moi. Alors, cette haute saison, j'avais vraiment hâte qu'elle arrive pour renflouer un petit peu tout ça, et puis de voir que tout se goupille bien et que les réservations, que tout allait être honoré, en fait. Quand je te disais tout à l'heure que je vais réajuster, réajuster, bah ouais. En fait, pour les locations directes, je ne prends pas d'acompte. En fait, je trouve ça relou, je trouve que dans l'acompte, enfin bref, vous me direz, bah, de fond, ouais. Ouais, mais bon, voilà. Moi, je suis au virement pour... Ils reçoivent un message automatique, en fait, un mois avant pour me faire un virement. Et du coup... Voilà. Il y a des choses qui pourraient être faites, mais pour... Bon, bref, le coût de la compte... Pour l'instant, c'est aussi certainement parce que je n'ai peut-être pas les bons outils, mais du coup, je ne le fais pas. Donc... C'est vrai qu'après... Il ne faut pas se le cacher. C'est parfois là aussi que je vois un peu mes failles. C'est parfois aussi là où je trouve que des fois, je suis un peu trop dure avec moi-même aussi. Ça, c'est un peu le truc du moment, je vous avouerai, au moment où j'enregistre ce podcast-là. C'est que des fois, il faut aussi que j'accepte de me dire que je n'ai pas d'études en comptabilité, en commerce. enfin voilà j'ai pas J'ai pas une expérience... Et des fois, je veux vraiment me professionnaliser, automatiser un maximum, tout en gardant le côté familial. Enfin, bref. Du coup, des fois, je peux aussi un peu me perdre, finalement, dans tout ça, avec trop d'outils. J'y viens, d'ailleurs, dans un futur podcast où je vais vous parler quand même un petit peu de toute cette pression-là. Je crois que c'est l'épisode de la semaine prochaine, d'ailleurs. donc voilà donc jusque là je demandais en fait la totalité du solde du séjour un mois avant donc ça c'était quand les gens nés en direct donc un mois avant je me dis pas comme ça au pire ils viennent pas bon bah ça me laisse le temps de relouer tout ça mais en même temps un mois avant sur la haute saison bon moi je suis à peu près à 1300 euros la semaine donc moi j'ai beaucoup de gens qui viennent 15 jours donc potentiellement tu as quelqu'un qui a mis un mois avant 2600 euros qu'il faut retrouver de l'énergie pour refaire louer, sans compter que tu n'es pas obligé de trouver quelqu'un qui reste 15 jours. Et c'est vrai que cette année, comme je disais, j'ai plein de collègues qui n'ont pas à louer sur certaines semaines. Et du coup, déjà, je me sentais quand même un peu privilégiée. Je me disais, en même temps, peut-être aussi que d'avoir ces conditions assez souples. ça voilà ça encourage aussi mais bon cette année je me disais quand même peut-être que ça serait mieux d'avancer un peu cette date de dépôt de soldes quoi donc je pense que l'année prochaine je vais réajuster je vais demander de régler en fait la totalité genre avec date fixe pour la haute saison je me dis genre 1er mai ou 1er juin pour les locataires en direct je parle à airbnb bon bah eux de toute façon c'est toujours les conditions airbnb donc voilà donc de toute façon c'est un peu Airbnb, c'est un peu. C'est comme toutes les plateformes, c'est-à-dire qu'au tout à son, il y a un délai et puis voilà. Mais pour cet été, par exemple, je loue majoritairement en direct et en Airbnb, et un petit peu en gîte de France. Et bon, tout le monde est venu, tout le monde a payé, tout le monde est content. Donc, ouf, mag, elle souffle. Et je dois vous dire que, pareil, j'adore ce travail de saisonnalité. C'est-à-dire que ça... c'est un truc que je n'ai jamais connu avant. Moi, quand j'étais infirmière, ou même dans mon job actuel, en faisant du massage et du coaching en développement personnel, il n'y a pas de saison. C'est-à-dire qu'en hiver, en été, il peut y avoir des problèmes. Je vois bien, les gens ont plus fatigué à certaines périodes et tout, mais je veux dire, ce n'est pas comme dans certains jobs, vraiment driveé par la saisonnalité. En général, les problématiques, moi, les gens viennent me voir essentiellement avec des problématiques ou besoin de... d'éclaircir un petit peu leur vie ou d'aider à des capes prise de décision ou des manques de confiance en eux, tout ça, ça ne va pas changer qu'on soit en juillet ou en décembre. Mais dans cette activité-là, j'adore parce qu'en fait, c'est des excitations d'avant-grande saison, c'est le sentiment de sérénité une fois que la saison est passée, c'est de bosser à l'ordi avec les calendriers pour avoir un coup d'avance, c'est préparer la saison d'après. En parallèle, tout remettre tout bien dans ta log et réajuster. Ça change tout le temps en fait. Notre job, il est basé sur des rythmes, il y a un tempo, ça change et j'adore. Moi qui n'ai pas connu ça, j'adore. Donc voilà, je suis super contente de cette saison comme des précédentes. On voit bien qu'il y a des modifications. Là, c'est la quatrième saison. Et quand même, je vois bien qu'il y a des façons de réserver qui se modifient. Clairement, il y a la team anticipation à bloc avec des gens qui établissent un beau voyage en avance. Comme nous, notre voyage de cette année où tout doit être carré. Donc, c'est loché. Et eux, ils vont réserver hyper en avance. Et puis il y a ceux qui partiront en dernière minute parce qu'être sûr que les finances soient là, ou des projets de vie qu'ils ont fait qu'ils ne pouvaient pas anticiper avant. Donc je crois que c'est aussi à nous, joueurs, de nous adapter un peu, de ne pas rester sur les vieux schémas. À l'époque, c'est vrai que les gens qui tenaient un gîte avaient souvent déjà peut-être payé leur maison principale, ils avaient fait le choix d'investir pour leur vieux jour, et donc ils décidaient d'acheter une petite maison pour la mettre à louer. Mais c'était plus une petite aide financière. Aujourd'hui, la majorité, à mon sens, je ne dis pas que je connais tous les profils, mais à mon sens, beaucoup d'entre nous ont décidé d'investir en immobilier tout en ayant encore des charges sur la résidence principale. Partant de là, il n'y a pas à tortifier. Il faut que ça se loue. Et pour ça, il faut rester dans le game. Et on doit s'adapter, modifier des choses, réajuster, se remettre en question aussi. Voilà. Donc... C'était un petit épisode dédié à cette haute saison qui aurait été chouette. Et du coup, on entame la... Il n'y a pas vraiment de basse saison. Mais on entame la nouvelle saison qui arrive avec beaucoup de joie, d'enthousiasme. Et ça va être chouette.