"L’art n’est pas ce qui se distingue du monde de l’action, il est une manière d’y participer différemment."
Cette idée, au cœur de l’esthétique pragmatiste telle que formulée par John Dewey, déplace notre regard : elle ne voit plus l’œuvre comme un objet clos ou un monument à contempler, mais comme une expérience à vivre, une enquête sensible sur le réel.
Aujourd’hui, de nombreux artistes s’inscrivent dans cette tradition. Ils enquêtent, documentent, partagent, non pour “illustrer” le monde, mais pour intervenir en lui, avec d’autres, à partir de lui. Et ce mouvement, l’art n’en a pas le monopole. Il rejoint les préoccupations d’une certaine sociologie qui, elle aussi, refuse les grands systèmes abstraits pour s’ancrer dans les pratiques, les relations, les récits. Une sociologie qui fait de l’enquête une aventure commune, voire une co-création.
Pour évoquer ces concepts, en lien direct avec les arts en commun, j’ai le plaisir de recevoir aujourd’hui Yaël Kreplak.
Yaël Kreplak est sociologue, enseignante-chercheuse en sociologie de l’art et des institutions artistiques. Maîtresse de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, elle occupe depuis 2022 la Chaire Delphine Lévy, rattachée au laboratoire HiCSA Sorbonne (Centre de recherche universitaire Histoire Culturelle et Sociale de l’Art)
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