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Ça me travaille !

Julien Peron, réalisateur, entrepreneur et conférencier

Julien Peron, réalisateur, entrepreneur et conférencier

29min |17/11/2021
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Description

Slasheur et digital nomade, entrepreneur, réalisateur, créateur d'un magazine, d'un jeu de cartes et d'un festival, champion de kung fu, auteur du TedX "L'éducation à la vie"... Julien Peron est un quadra heureux dont les multiples engagements impressionnent. Son parcours est aussi inspirant que sa simplicité et son authenticité. Interview par Fabienne Broucaret, rédactrice en chef de My Happy Job by Moodwork.

"Je suis dyslexique et dysorthographique, explique Julien Peron d'entre de jeu. On m'a collé très tôt l'étiquette d'enfant différent, notamment à l'école. Ce n'était pas évident à gérer, j'avais l'impression d'être normal moi ! J'ai réussi à transformer cela positivement et à cultiver cette différence. Je n'ai aucun diplôme, mais j'ai eu plein déclics dans ma vie, notamment un premier voyage aux Etats-Unis très jeune. J'ai le sentiment d'avoir appris 100 fois plus lors de cette expérience que sur les bancs de l'école. Je suis issu d'une famille modeste. Adolescent, j'ai travaillé avec mes parents en les aidant dans leurs tâches de gardien d'immeuble pour mettre de l'argent de côté et faire mon premier voyage en solo en Egypte vers 15/16 ans. Depuis, tous les ans, j'essaie de partir un mois seul avec mon sac à dos, je réserve juste l'hôtel en arrivant. Pour moi, c'est le meilleur outil de développement personnel parce qu'on est connecté à soi, aux autres et à la nature."

Qu'est-ce qui le rend heureux dans son travail ? "C'est d'apporter une pierre positive à notre planète. Je me considère comme un jardinier qui sème des graines. J'aime participer à des prises de conscience. Chacun à son échelle peut être le changement qu'il veut voir dans le monde et inspirer les gens à être la meilleure version d'eux-mêmes. Nous avons tous des talents et des dons, autant les mettre au service des autres et de la planète !"

Etre moins dans le savoir-faire et plus dans le savoir-être

"Beaucoup de personnes passent à côté d'elles-mêmes, estime le créateur du Festival de l'école de la vie. On devrait accompagner les enfants le plus tôt possible à apprendre à se connaître pour communiquer avec les autres, trouver un job qui a du sens et s'épanouir tout simplement. Etre davantage dans la connaissance de soi, c'est ce qui nous manque aujourd'hui dans notre société."

Cultiver des temps d'introspection et prendre soin de soi

Selon Julien Peron, nous devrions tous nous poser une question fondamentale : quels sont mes besoins ? "A chacun de déterminer ses besoins pour être heureux et de mettre des actions en place pour s'épanouir, précise-t-il. Il faut faire de soi une priorité : ce n'est pas être égoïste ! Concrètement, de quoi avez-vous besoin pour être heureux ? Ensuite, il faut mettre en place des routines et des actions simples : pratiquer un sport, avoir une alimentation saine, soigner son sommeil, se couper d'informations négatives, s'entourer de personnes positives, profiter de la nature et faire des exercices de relaxation. Personnellement, voyager est un besoin fondamental pour moi, je me sens vivant quand je suis en mouvement. J'ai pris l'habitude de voyager et de travailler en même temps. Du moment que j'ai une bonne connexion Internet et de quoi jardiner, tout va bien ! A Montpellier, ou ailleurs."

Un film tourné aux quatre coins de la planète

Depuis le premier confinement, son film "C'est quoi le bonheur pour vous ?" est en accès gratuit sur YouTube : il cumule désormais près d'un million de vues : "La crise a permis de catalyser les prises de conscience. Les gens ont eu plus de temps pour eux, cela a accéléré des prises de conscience autour de l'éducation, de l'environnement ou encore du sens donné au travail."

Son dernier conseil ? Prenez le temps de mesurer le chemin que vous avez parcouru. "J'en ai pris conscience pour ma part lors de la préparation de mon TedX, confie-t-il. J'ai mesuré de là où je suis parti, et ressenti un sentiment de fierté. Je suis parti de rien, sans diplôme et sans argent, mais j'ai réussi à créer la vie de mes rêves et a impacté les gens de manière positive." 

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Slasheur et digital nomade, entrepreneur, réalisateur, créateur d'un magazine, d'un jeu de cartes et d'un festival, champion de kung fu, auteur du TedX "L'éducation à la vie"... Julien Peron est un quadra heureux dont les multiples engagements impressionnent. Son parcours est aussi inspirant que sa simplicité et son authenticité. Interview par Fabienne Broucaret, rédactrice en chef de My Happy Job by Moodwork.

"Je suis dyslexique et dysorthographique, explique Julien Peron d'entre de jeu. On m'a collé très tôt l'étiquette d'enfant différent, notamment à l'école. Ce n'était pas évident à gérer, j'avais l'impression d'être normal moi ! J'ai réussi à transformer cela positivement et à cultiver cette différence. Je n'ai aucun diplôme, mais j'ai eu plein déclics dans ma vie, notamment un premier voyage aux Etats-Unis très jeune. J'ai le sentiment d'avoir appris 100 fois plus lors de cette expérience que sur les bancs de l'école. Je suis issu d'une famille modeste. Adolescent, j'ai travaillé avec mes parents en les aidant dans leurs tâches de gardien d'immeuble pour mettre de l'argent de côté et faire mon premier voyage en solo en Egypte vers 15/16 ans. Depuis, tous les ans, j'essaie de partir un mois seul avec mon sac à dos, je réserve juste l'hôtel en arrivant. Pour moi, c'est le meilleur outil de développement personnel parce qu'on est connecté à soi, aux autres et à la nature."

Qu'est-ce qui le rend heureux dans son travail ? "C'est d'apporter une pierre positive à notre planète. Je me considère comme un jardinier qui sème des graines. J'aime participer à des prises de conscience. Chacun à son échelle peut être le changement qu'il veut voir dans le monde et inspirer les gens à être la meilleure version d'eux-mêmes. Nous avons tous des talents et des dons, autant les mettre au service des autres et de la planète !"

Etre moins dans le savoir-faire et plus dans le savoir-être

"Beaucoup de personnes passent à côté d'elles-mêmes, estime le créateur du Festival de l'école de la vie. On devrait accompagner les enfants le plus tôt possible à apprendre à se connaître pour communiquer avec les autres, trouver un job qui a du sens et s'épanouir tout simplement. Etre davantage dans la connaissance de soi, c'est ce qui nous manque aujourd'hui dans notre société."

Cultiver des temps d'introspection et prendre soin de soi

Selon Julien Peron, nous devrions tous nous poser une question fondamentale : quels sont mes besoins ? "A chacun de déterminer ses besoins pour être heureux et de mettre des actions en place pour s'épanouir, précise-t-il. Il faut faire de soi une priorité : ce n'est pas être égoïste ! Concrètement, de quoi avez-vous besoin pour être heureux ? Ensuite, il faut mettre en place des routines et des actions simples : pratiquer un sport, avoir une alimentation saine, soigner son sommeil, se couper d'informations négatives, s'entourer de personnes positives, profiter de la nature et faire des exercices de relaxation. Personnellement, voyager est un besoin fondamental pour moi, je me sens vivant quand je suis en mouvement. J'ai pris l'habitude de voyager et de travailler en même temps. Du moment que j'ai une bonne connexion Internet et de quoi jardiner, tout va bien ! A Montpellier, ou ailleurs."

Un film tourné aux quatre coins de la planète

Depuis le premier confinement, son film "C'est quoi le bonheur pour vous ?" est en accès gratuit sur YouTube : il cumule désormais près d'un million de vues : "La crise a permis de catalyser les prises de conscience. Les gens ont eu plus de temps pour eux, cela a accéléré des prises de conscience autour de l'éducation, de l'environnement ou encore du sens donné au travail."

Son dernier conseil ? Prenez le temps de mesurer le chemin que vous avez parcouru. "J'en ai pris conscience pour ma part lors de la préparation de mon TedX, confie-t-il. J'ai mesuré de là où je suis parti, et ressenti un sentiment de fierté. Je suis parti de rien, sans diplôme et sans argent, mais j'ai réussi à créer la vie de mes rêves et a impacté les gens de manière positive." 

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Slasheur et digital nomade, entrepreneur, réalisateur, créateur d'un magazine, d'un jeu de cartes et d'un festival, champion de kung fu, auteur du TedX "L'éducation à la vie"... Julien Peron est un quadra heureux dont les multiples engagements impressionnent. Son parcours est aussi inspirant que sa simplicité et son authenticité. Interview par Fabienne Broucaret, rédactrice en chef de My Happy Job by Moodwork.

"Je suis dyslexique et dysorthographique, explique Julien Peron d'entre de jeu. On m'a collé très tôt l'étiquette d'enfant différent, notamment à l'école. Ce n'était pas évident à gérer, j'avais l'impression d'être normal moi ! J'ai réussi à transformer cela positivement et à cultiver cette différence. Je n'ai aucun diplôme, mais j'ai eu plein déclics dans ma vie, notamment un premier voyage aux Etats-Unis très jeune. J'ai le sentiment d'avoir appris 100 fois plus lors de cette expérience que sur les bancs de l'école. Je suis issu d'une famille modeste. Adolescent, j'ai travaillé avec mes parents en les aidant dans leurs tâches de gardien d'immeuble pour mettre de l'argent de côté et faire mon premier voyage en solo en Egypte vers 15/16 ans. Depuis, tous les ans, j'essaie de partir un mois seul avec mon sac à dos, je réserve juste l'hôtel en arrivant. Pour moi, c'est le meilleur outil de développement personnel parce qu'on est connecté à soi, aux autres et à la nature."

Qu'est-ce qui le rend heureux dans son travail ? "C'est d'apporter une pierre positive à notre planète. Je me considère comme un jardinier qui sème des graines. J'aime participer à des prises de conscience. Chacun à son échelle peut être le changement qu'il veut voir dans le monde et inspirer les gens à être la meilleure version d'eux-mêmes. Nous avons tous des talents et des dons, autant les mettre au service des autres et de la planète !"

Etre moins dans le savoir-faire et plus dans le savoir-être

"Beaucoup de personnes passent à côté d'elles-mêmes, estime le créateur du Festival de l'école de la vie. On devrait accompagner les enfants le plus tôt possible à apprendre à se connaître pour communiquer avec les autres, trouver un job qui a du sens et s'épanouir tout simplement. Etre davantage dans la connaissance de soi, c'est ce qui nous manque aujourd'hui dans notre société."

Cultiver des temps d'introspection et prendre soin de soi

Selon Julien Peron, nous devrions tous nous poser une question fondamentale : quels sont mes besoins ? "A chacun de déterminer ses besoins pour être heureux et de mettre des actions en place pour s'épanouir, précise-t-il. Il faut faire de soi une priorité : ce n'est pas être égoïste ! Concrètement, de quoi avez-vous besoin pour être heureux ? Ensuite, il faut mettre en place des routines et des actions simples : pratiquer un sport, avoir une alimentation saine, soigner son sommeil, se couper d'informations négatives, s'entourer de personnes positives, profiter de la nature et faire des exercices de relaxation. Personnellement, voyager est un besoin fondamental pour moi, je me sens vivant quand je suis en mouvement. J'ai pris l'habitude de voyager et de travailler en même temps. Du moment que j'ai une bonne connexion Internet et de quoi jardiner, tout va bien ! A Montpellier, ou ailleurs."

Un film tourné aux quatre coins de la planète

Depuis le premier confinement, son film "C'est quoi le bonheur pour vous ?" est en accès gratuit sur YouTube : il cumule désormais près d'un million de vues : "La crise a permis de catalyser les prises de conscience. Les gens ont eu plus de temps pour eux, cela a accéléré des prises de conscience autour de l'éducation, de l'environnement ou encore du sens donné au travail."

Son dernier conseil ? Prenez le temps de mesurer le chemin que vous avez parcouru. "J'en ai pris conscience pour ma part lors de la préparation de mon TedX, confie-t-il. J'ai mesuré de là où je suis parti, et ressenti un sentiment de fierté. Je suis parti de rien, sans diplôme et sans argent, mais j'ai réussi à créer la vie de mes rêves et a impacté les gens de manière positive." 

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Slasheur et digital nomade, entrepreneur, réalisateur, créateur d'un magazine, d'un jeu de cartes et d'un festival, champion de kung fu, auteur du TedX "L'éducation à la vie"... Julien Peron est un quadra heureux dont les multiples engagements impressionnent. Son parcours est aussi inspirant que sa simplicité et son authenticité. Interview par Fabienne Broucaret, rédactrice en chef de My Happy Job by Moodwork.

"Je suis dyslexique et dysorthographique, explique Julien Peron d'entre de jeu. On m'a collé très tôt l'étiquette d'enfant différent, notamment à l'école. Ce n'était pas évident à gérer, j'avais l'impression d'être normal moi ! J'ai réussi à transformer cela positivement et à cultiver cette différence. Je n'ai aucun diplôme, mais j'ai eu plein déclics dans ma vie, notamment un premier voyage aux Etats-Unis très jeune. J'ai le sentiment d'avoir appris 100 fois plus lors de cette expérience que sur les bancs de l'école. Je suis issu d'une famille modeste. Adolescent, j'ai travaillé avec mes parents en les aidant dans leurs tâches de gardien d'immeuble pour mettre de l'argent de côté et faire mon premier voyage en solo en Egypte vers 15/16 ans. Depuis, tous les ans, j'essaie de partir un mois seul avec mon sac à dos, je réserve juste l'hôtel en arrivant. Pour moi, c'est le meilleur outil de développement personnel parce qu'on est connecté à soi, aux autres et à la nature."

Qu'est-ce qui le rend heureux dans son travail ? "C'est d'apporter une pierre positive à notre planète. Je me considère comme un jardinier qui sème des graines. J'aime participer à des prises de conscience. Chacun à son échelle peut être le changement qu'il veut voir dans le monde et inspirer les gens à être la meilleure version d'eux-mêmes. Nous avons tous des talents et des dons, autant les mettre au service des autres et de la planète !"

Etre moins dans le savoir-faire et plus dans le savoir-être

"Beaucoup de personnes passent à côté d'elles-mêmes, estime le créateur du Festival de l'école de la vie. On devrait accompagner les enfants le plus tôt possible à apprendre à se connaître pour communiquer avec les autres, trouver un job qui a du sens et s'épanouir tout simplement. Etre davantage dans la connaissance de soi, c'est ce qui nous manque aujourd'hui dans notre société."

Cultiver des temps d'introspection et prendre soin de soi

Selon Julien Peron, nous devrions tous nous poser une question fondamentale : quels sont mes besoins ? "A chacun de déterminer ses besoins pour être heureux et de mettre des actions en place pour s'épanouir, précise-t-il. Il faut faire de soi une priorité : ce n'est pas être égoïste ! Concrètement, de quoi avez-vous besoin pour être heureux ? Ensuite, il faut mettre en place des routines et des actions simples : pratiquer un sport, avoir une alimentation saine, soigner son sommeil, se couper d'informations négatives, s'entourer de personnes positives, profiter de la nature et faire des exercices de relaxation. Personnellement, voyager est un besoin fondamental pour moi, je me sens vivant quand je suis en mouvement. J'ai pris l'habitude de voyager et de travailler en même temps. Du moment que j'ai une bonne connexion Internet et de quoi jardiner, tout va bien ! A Montpellier, ou ailleurs."

Un film tourné aux quatre coins de la planète

Depuis le premier confinement, son film "C'est quoi le bonheur pour vous ?" est en accès gratuit sur YouTube : il cumule désormais près d'un million de vues : "La crise a permis de catalyser les prises de conscience. Les gens ont eu plus de temps pour eux, cela a accéléré des prises de conscience autour de l'éducation, de l'environnement ou encore du sens donné au travail."

Son dernier conseil ? Prenez le temps de mesurer le chemin que vous avez parcouru. "J'en ai pris conscience pour ma part lors de la préparation de mon TedX, confie-t-il. J'ai mesuré de là où je suis parti, et ressenti un sentiment de fierté. Je suis parti de rien, sans diplôme et sans argent, mais j'ai réussi à créer la vie de mes rêves et a impacté les gens de manière positive." 

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