Description
Ça vient du coin, l'émission qui met en lumière les acteurs locaux !
Retrouvez au micro tout un ensemble d'entrepreneuses, entrepreneurs, élus locaux et représentants du monde associatif autour de chez vous.
Nos premiers épisodes sont consacrés au Bassin d'Arcachon et au Val de l'Eyre, en direct du Salon 100% local organisé par Tous Bassin à Mios en Novembre 2024
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Ça vient du coin, l'émission qui met en lumière les acteurs locaux. En direct du salon 100% Bassin d'Arcachon et Val-de-l'Eyre, je reçois aujourd'hui des entreprises du Bassin d'Arcachon et aujourd'hui on a deux entreprises complètement différentes, mais vous avez tout intérêt à les découvrir parce qu'ils sont presque les seuls à faire ce qu'ils font sur le territoire. Je vais nommer deux sociétés, la société Sumoco, créatrice de jeux de société. Et je vais citer le théier du bassin, expert en thé sur Ares.
Bonjour.
Alors, on va laisser la parole aux dames, c'est comme ça à chaque fois sur l'émission. En tout premier, pour se présenter, Somuko, ça vient de quoi et qu'est-ce que c'est ?
Somuko, c'est déjà nos trois initiales de nos prénoms. Donc Sophie, ici présente, Muriel et Corinne, c'est moi. Donc on a créé notre propre maison d'édition il y a huit ans maintenant et nous créons des jeux de société.
Alors bravo déjà pour l'initiative parce que c'est rare et c'est vrai que c'est des genres d'entreprises qu'on a plutôt l'habitude de trouver. dans les grosses villes. Et là, finalement, sur notre territoire, Bassin d'Arcachon Val-de-l'Eyre, vous êtes une des rares, je crois peut-être même les seules,
à être la seule maison d'édition de jeux de société.
Je ne disais pas faux en ce début d'émission. Et justement, quand on parle, par exemple, de théier du bassin, des magasins spécialisés uniquement sur le théier sur le bassin d'Arcachon, je n'en connais pas beaucoup, mais en tout cas, celui de Laurent, on peut aller y déguster un thé quand on veut, sur Arès. Laurent, est-ce que tu peux nous parler de cette boutique et plutôt cet espace d'accueil sur le théier du bassin ?
Le Thierry Bassin, je l'ai créé il y a une douzaine d'années. Il se situe sur Arès. On retrouve un espace boutique de thé Tisane Roybos. Je travaille avec la marque La Maison de Thé DAMANN. Et une salle de dégustation où je peux recevoir une trentaine de personnes afin de choisir parmi les 150 références de thé. Ou alors prendre un chocolat chaud, boisson fraîche ou café. Le café, ça va donc de l'espresso jusqu'au moccacino. Si j'ai choisi la maison de thé d'Aman, bien que j'ai mes confrères, mariages, frères et palais d'été qui sont plutôt présents dans les grandes villes, j'ai vraiment sélectionné cette maison de thé pour son exigence en termes de qualité produit, au niveau des mélanges d'arômes et des parfums. Un équilibre qui est assez remarquable, surtout après une infusion de thé.
Justement, on va en parler parce que vous êtes finalement dans des niches où chacune et chacun vous travaillez sur un secteur précis. Comment ça se passe le développement d'une société quand on travaille vraiment sur un secteur précis comme le vôtre ? On va parler des deux cas parce que ça nous intéresse.
C'est compliqué. Voilà, la première chose, c'est très compliqué. Pourquoi ? Parce qu'on n'est pas connu. Donc se faire connaître, c'est d'abord le premier réseau. Donc les boutiques, les grandes surfaces, les magasins, le site internet. Et puis il faut prendre sa petite mallette, il faut aller voir les gens, il faut aller dire, ben voilà, on est là, on existe. Vous voulez nous connaître, vous voulez connaître nos jeux, vous voulez vendre nos jeux. Donc voilà, c'est un gros travail. C'est pour ça que ça fait huit ans qu'on a commencé et c'est difficile.
Et donc du coup, vos jeux actuellement, vous les vendez à des gens du bassin d'Arcachon ou des gens de toute la France ?
To ute la France, toute la France, oui. On a commencé par le bassin, bien sûr, puisqu'on connaissait personne. Donc nous, on a vraiment démarré, je dirais, sans connaître le milieu du jeu. On s'est lancé, c'est pour ça qu'on nous appelle toujours les trois drôles de dames, puisqu'on s'est lancé comme trois folles. Bon, on l'est plus. Voilà, on est raisonnable maintenant.
Vous êtes encore un peu folle pour créer encore des jeux aujourd'hui. Oui, c'est vrai. Il y a cette folie permanente.
Dans notre tête, oui. Mais disons qu'à force de vendre des jeux sur le bassin, on a fini par connaître du monde à l'extérieur et s'exporter. Donc, on s'exporte principalement en faisant des marchés et des marchés médiévaux. Et ça nous permet d'avoir un public tout autour de la France, principalement.
Du coup, on va continuer de parler de cette activité parce qu'on va rentrer en détail. Aujourd'hui, quand vous créez vos jeux, Est-ce que la démarche, vous arrivez à la garder en local ou alors vous êtes obligé de travailler avec des acteurs de toute la France ? Parce que je suppose que des concepteurs de boîtes carton spécifiques comme ça et des illustrateurs et aussi ce type de plateau que l'on referme, on ne trouve pas forcément ça sur le territoire Bassin d'Arcachon et Val-de-l'Eyre. Non,
non, c'est très compliqué et c'est surtout les tarifs qui nous arrêtent. C'est malheureux, on aimerait bien ne travailler qu'en local et actuellement, ce n'est pas possible. Je ne sais pas si ce sera possible un jour. Donc on est effectivement obligé de travailler avec des acteurs extérieurs et je dirais européens pour avoir des prix intéressants. Donc ça c'est au niveau fabrication du jeu parce que tout ce qui est illustration par contre on est sur... pas du vrai local, mais on va dire, on est sur de la région.
De toute façon, c'est dur aujourd'hui de valoriser du vrai local, comme on le voit avec beaucoup de partenaires. Les matières premières de beaucoup de nos structures qui sont ici, sur le Bassin d'Arcachon et le Val de l'Eyre, proviennent d'ailleurs, ne peuvent finalement se targuer du 100% local que ostréiculteurs, créateurs, par exemple, on parlait de Svaba, qui a une société où il récupère les austères. de nos plages qui ensuite sont retravaillées d'une autre manière pour pouvoir en faire des aliments nourriciers pour les terres végétales, etc. Bon, on est peu à finalement se targuer du 100% local, donc c'est aussi logique sur du jeu de société. Aujourd'hui, où est-ce qu'on peut retrouver Somuko sur le bassin d'Arcachon ? Où est-ce qu'on peut vous acheter vos jeux ? Est-ce qu'il y a des boutiques qui sont partenaires avec vous ? Et est-ce que vous participez du coup, ici, oui, au salon 100% bassin, mais pas que, je suppose qu'il y a d'autres initiatives.
Pas que, heureusement ! Alors... Alors, on vend nos jeux, bien sûr, sur notre site Internet. C'est notre première vitrine, puisque nous n'avons pas de boutique.
Qu'on peut citer.
Bien sûr, sur muco.fr, tout simplement. On n'a pas de boutique parce qu'on n'a pas assez de produits pour présenter dans une boutique. Ça nous coûterait beaucoup trop cher. Donc, le site fonctionne bien. Et après, on a une boutique partenaire, je dirais, depuis le début, qui nous suit. C'est la cabane à jeux à la Teste. Donc, c'est infidèle. Voilà, il présente nos jeux, il aime nos jeux, il aime vraiment parler de nous, il parle de nous comme des actrices du bassin d'Arcachon. Ça c'est intéressant. On a eu aussi un peu avec King Joué, mais c'est très compliqué de pénétrer le marché des grosses enseignes de jeux. Parce qu'ils passent par des centrales d'achat et nous on est trop petites. On n'est pas connues dans les centrales d'achat. Mais c'est pas grave, on y arrive quand même, on vend.
C'est ça, vous allez sur quelque chose qui est plus direct. Finalement, vous avez appris de rencontrer vos futurs joueurs directement aussi. Et on le voit ici, on s'arrête des familles entières et prennent le temps de découvrir, voire même de participer à une partie ensemble.
Ce que les gens aiment finalement dans notre, je dirais, conception du jeu de société et notre démarche, c'est de nous rencontrer. Les gens, la plupart du temps, nous disent, jamais on rencontre des créateurs de jeux. On ne sait pas qui est derrière. Et nous, finalement, c'est ce qu'on aime. On aime parler de nos jeux d'abord parce qu'on est passionné, sinon on ne le ferait pas. Donc le fait de raconter, de dire comment on fait un jeu, quelles sont les démarches qu'on a employées et expliquer le jeu, la plupart du temps, les gens sont conquis et repartent avec.
Le taillé du bassin, du coup, au-delà de la boutique, est-ce qu'il y a un intérêt à être ici présent sur un salon 100% bassin d'Arcachon ou est-ce qu'il faut aussi, comment on se fait connaître quand on a une boutique dans Arès et que justement, ces habitants des 17 communes du bassin d'Arcachon ne passent pas forcément par Arès ? Est-ce que c'est des habitants du bassin qui viennent régulièrement à la boutique ? Ou est-ce qu'on a aussi les gens de passage et les gens qui viennent de Bordeaux à la plage, etc., qui s'arrêtent boire un thé ?
Alors je parlerai de deux tiers un tiers. J'ai deux tiers de clientèle résidente du bassin, à l'évidence bien plus du bassin nord que du bassin sud en termes de situation géographique. Et j'ai à peu près un tiers d'estivants qui viennent. et qui me trouvent, et j'en viendrai à une chose très importante, qui me trouvent grâce aux réseaux. Pour se faire connaître, l'incontournable bien entendu c'est les réseaux sociaux, et en l'occurrence Facebook où je fais des communications toutes les semaines. Ça c'est vraiment une première chose, à condition aussi que ce soit bien fait, que ce soit de qualité, et que ce soit parlant pour les personnes qui lisent, qui reçoivent ces informations. En parallèle, l'évidence bien sûr c'est le bouche à oreille, mais c'est aussi et surtout se faire connaître à travers des engagements comme les associations de commerçants, comme les clubs d'entreprise, en l'occurrence le CACBN, le club d'entreprise Nord-Basin, dont je suis le vice-président, où là oui, au-delà de créer du lien, on peut faire du business, on se fait connaître. Et j'irai plus loin en parlant aussi de la chambre de commerce et d'industrie. qui s'est depuis deux ans vraiment rapprochée du bassin et qui fait aussi un travail de communication et d'échange avec les différents acteurs économiques du bassin. Donc je crois que c'est un petit peu par tous ces leviers qu'on peut réellement se faire connaître. Après quand je parle de bouche à oreille, pour aller plus loin aussi, c'est en termes de qualité de produit et qualité de service. Sans prétention, je dirais que si on a... Un service de qualité, si on accueille le client et comme je dis, vous êtes chez vous sans oublier que vous êtes chez moi, donc ça veut dire que ça les met à l'aise, automatiquement ils reviennent, automatiquement ils en parlent de façon crédible à leur entourage.
On voit que le local est important pour vous, vous êtes une société locale, mais je sais que vous êtes aussi investie au-delà de vos sociétés dans la vie locale. Vous, de votre côté, c'est un investissement fort auprès de la ville de Gujan.
Ah ben oui, puisque moi je suis depuis plus de 4 ans conseillère déléguée à la culture de ma ville.
Comment ça se passe du coup d'arrivage anglais entre les deux, et comment on vit cette vie au cœur de la ville de Gujan ?
C'est un gros investissement, mais parce que j'aime la culture, sinon je n'aurais pas été choisie. Donc déjà, c'est être force de proposition pour de nouvelles activités. Bon, ce n'est pas toujours facile à mettre en place, mais c'est intéressant aussi de travailler. Voilà, donc ça ne fait pas la promotion de mes jeux, parce qu'il faut quand même savoir que quand on est élu, on a un droit de réserve. Et donc, je ne vends pas mes jeux sur Gujan Mestras auprès de la mairie, certainement pas.
C'est bien de le dire et de casser certaines images. Voilà, c'est très important.
Je peux le faire auprès d'autres.
municipalités bien évidemment la preuve on fait les marchés de noël dans d'autres villes mais par contre je n'ai pas le droit de me servir de la mairie pour vendre mais ça c'est top et on s'attache dans cette émission on en a parlé dans différentes autres émissions de casser certains clichés et c'est vrai que parfois certains se targuent à il s'investit dans tel endroit et pour ça va lui servir à ça non au contraire non parce que ça nous a nous fait ça nous complique les choses sert pas du tout du tout et on aurait eu le même cas à nous avec notre projet "TOUS BASSIN" ou Soutenu par des collectivités, on a été parfois jalousé ou parfois tout simplement des versions qui sortent. Mais en fait, il faut le dire, il y a tout un process encore plus dans les métiers du public et en tout cas les collectivités. Il y a tout un ensemble de règles et de lois qui existent, qui sont bien plus strictes que pour les entreprises, parfois sur lequel le mélange des genres est très mal apprécié.
Très mal apprécié. Et surtout, comme on a une Maire qui est très directive, ça ne passe absolument pas. Et puis, c'est très bien cool.
Non, c'est ça qui est topé. Par contre, c'est aussi ces mêmes collectivités et élus qui apprécient et permettent ce genre d'initiatives, comme ce salon 100% Bassin d'Arcachon, mais aussi toutes ces initiatives culturelles sur lesquelles, derrière, on peut voir exprimer du cinéma, du théâtre, des concerts, et qui nous sont chers.
Absolument. Du salon du livre.
Le salon du livre.
Parle de mon salon du livre !
Ah, on en parle alors, on fait un focus, le Salon du Livre. Comment ça se passe ?
Je dis mon Salon du Livre parce que c'est moi qui le gère. Bien sûr, je le porte depuis plusieurs années. Il existait avant moi, mais on le poursuit. Bien sûr, on a fêté la dixième année cette année. Donc, c'est le Salon Thriller de Gujean Mestras. Ça nous a quand même amené plus de 3000 personnes sur le week-end et on reçoit surtout des auteurs de renom dans le milieu du polar et du thriller. Donc, voilà, on a une belle vitrine, une belle représentation.
Et toi du coup, de ton côté Laurent, comment ça se passe, tous ces engagements que tu as du coup au niveau de la ville d'Arès, notamment chez l'association des commerçants et aussi au niveau du CACBN ? C'est important pour toi de t'investir pour le territoire ?
Alors c'est très important de m'investir sur le territoire. Après il y a une chose extrêmement importante, c'est de réussir à concilier le professionnel, les engagements associatifs et le personnel et d'y trouver un équilibre. Alors moi c'est important pour des raisons personnelles parce que mon carburant c'est vraiment les relations humaines, quelle qu'en soit la forme. Après que ce soit être président de l'association des commerçants ou par la suite président du club d'entreprise Nord-Bassin, il y a deux choses importantes de priorité. La première c'est de dresser une feuille de route sur l'année pour savoir vraiment où on va, quel événement on va positionner sur l'année. Et bien entendu de bien s'entourer des personnes avec qui on va s'entendre et sur lesquelles on sera vraiment sur les mêmes longueurs d'onde. Et après, au-delà de dresser cette feuille de route, je suis plus, je dirais, dans le participatif et sur des décisions collégiales que du directif. À partir de là, on peut vraiment fédérer et impliquer chacune des personnes. En tenant compte aussi et surtout pour chacun des adhérents, chacune des adhérentes des différentes associations, qu'on a tous nos priorités personnelles, familiales et professionnelles. On n'est pas toujours disponibles tous au même moment, mais quand on a un certain nombre d'adhérents qui s'impliquent, on arrivera toujours à l'instant à trouver le nombre d'adhérents impliqués. lancer un événement et s'en occuper et le mener jusqu'au bout.
Oui, parce qu'on peut citer des manifestations phares qui sont organisées avec le CACBN, notamment en Passe-Nord, qui est un événement qui réunit tous les collèges du Nord-Bassin qui viennent rencontrer des dizaines et dizaines d'entrepreneurs.
Voilà, ça c'est l'événement phare. Après, nous avons le rallye des entreprises en septembre. Et ce qu'on remettra en place l'année prochaine, c'est le trophée des entrepreneurs. C'est vraiment trois éléments phares, trois événements phares du club. qui permet, je dirais, de le crédibiliser, qui permet d'impliquer aussi et d'intéresser les adhérents et les nouveaux adhérents. Au-delà des événements mensuels comme l'after work et les dîners mensuels où on en fait un par mois, ça permet de retrouver un maximum d'adhérents et toujours d'avoir ces échanges entre les uns et les autres.
Sans compter tous les repas et réunions qui sont dédiés aux entreprises toute l'année, notamment chez les partenaires restaurateurs du territoire.
Voilà, tout à fait.
Merci à tous les deux pour cette intervention. En tout cas, un grand merci pour vos engagements pour le territoire et surtout pour vos structures qui amènent finalement une activité nouvelle sur le bassin d'Arcachon. On vous donne rendez-vous sur saumuco.fr, si je ne dis pas de bêtises, pour aller chercher le tout dernier jeu. N'hésitez pas à aller le découvrir. Et si vous passez par Arès, vous avez le théier du bassin. Ils vous proposent tout un ensemble de gammes de thé. Et en plus, là, en ce moment, ils ont des jolies choses pour les fêtes de Noël.
Avec le calendrier de l'Avent.
Exactement.
Nous avons un assortiment de thé Tizane Royboche, une invitation à la dégustation, une invitation à la découverte de la maison de Thédamane.
A très bientôt pour une nouvelle émission.
00:35
01:28
Description
Ça vient du coin, l'émission qui met en lumière les acteurs locaux !
Retrouvez au micro tout un ensemble d'entrepreneuses, entrepreneurs, élus locaux et représentants du monde associatif autour de chez vous.
Nos premiers épisodes sont consacrés au Bassin d'Arcachon et au Val de l'Eyre, en direct du Salon 100% local organisé par Tous Bassin à Mios en Novembre 2024
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Ça vient du coin, l'émission qui met en lumière les acteurs locaux. En direct du salon 100% Bassin d'Arcachon et Val-de-l'Eyre, je reçois aujourd'hui des entreprises du Bassin d'Arcachon et aujourd'hui on a deux entreprises complètement différentes, mais vous avez tout intérêt à les découvrir parce qu'ils sont presque les seuls à faire ce qu'ils font sur le territoire. Je vais nommer deux sociétés, la société Sumoco, créatrice de jeux de société. Et je vais citer le théier du bassin, expert en thé sur Ares.
Bonjour.
Alors, on va laisser la parole aux dames, c'est comme ça à chaque fois sur l'émission. En tout premier, pour se présenter, Somuko, ça vient de quoi et qu'est-ce que c'est ?
Somuko, c'est déjà nos trois initiales de nos prénoms. Donc Sophie, ici présente, Muriel et Corinne, c'est moi. Donc on a créé notre propre maison d'édition il y a huit ans maintenant et nous créons des jeux de société.
Alors bravo déjà pour l'initiative parce que c'est rare et c'est vrai que c'est des genres d'entreprises qu'on a plutôt l'habitude de trouver. dans les grosses villes. Et là, finalement, sur notre territoire, Bassin d'Arcachon Val-de-l'Eyre, vous êtes une des rares, je crois peut-être même les seules,
à être la seule maison d'édition de jeux de société.
Je ne disais pas faux en ce début d'émission. Et justement, quand on parle, par exemple, de théier du bassin, des magasins spécialisés uniquement sur le théier sur le bassin d'Arcachon, je n'en connais pas beaucoup, mais en tout cas, celui de Laurent, on peut aller y déguster un thé quand on veut, sur Arès. Laurent, est-ce que tu peux nous parler de cette boutique et plutôt cet espace d'accueil sur le théier du bassin ?
Le Thierry Bassin, je l'ai créé il y a une douzaine d'années. Il se situe sur Arès. On retrouve un espace boutique de thé Tisane Roybos. Je travaille avec la marque La Maison de Thé DAMANN. Et une salle de dégustation où je peux recevoir une trentaine de personnes afin de choisir parmi les 150 références de thé. Ou alors prendre un chocolat chaud, boisson fraîche ou café. Le café, ça va donc de l'espresso jusqu'au moccacino. Si j'ai choisi la maison de thé d'Aman, bien que j'ai mes confrères, mariages, frères et palais d'été qui sont plutôt présents dans les grandes villes, j'ai vraiment sélectionné cette maison de thé pour son exigence en termes de qualité produit, au niveau des mélanges d'arômes et des parfums. Un équilibre qui est assez remarquable, surtout après une infusion de thé.
Justement, on va en parler parce que vous êtes finalement dans des niches où chacune et chacun vous travaillez sur un secteur précis. Comment ça se passe le développement d'une société quand on travaille vraiment sur un secteur précis comme le vôtre ? On va parler des deux cas parce que ça nous intéresse.
C'est compliqué. Voilà, la première chose, c'est très compliqué. Pourquoi ? Parce qu'on n'est pas connu. Donc se faire connaître, c'est d'abord le premier réseau. Donc les boutiques, les grandes surfaces, les magasins, le site internet. Et puis il faut prendre sa petite mallette, il faut aller voir les gens, il faut aller dire, ben voilà, on est là, on existe. Vous voulez nous connaître, vous voulez connaître nos jeux, vous voulez vendre nos jeux. Donc voilà, c'est un gros travail. C'est pour ça que ça fait huit ans qu'on a commencé et c'est difficile.
Et donc du coup, vos jeux actuellement, vous les vendez à des gens du bassin d'Arcachon ou des gens de toute la France ?
To ute la France, toute la France, oui. On a commencé par le bassin, bien sûr, puisqu'on connaissait personne. Donc nous, on a vraiment démarré, je dirais, sans connaître le milieu du jeu. On s'est lancé, c'est pour ça qu'on nous appelle toujours les trois drôles de dames, puisqu'on s'est lancé comme trois folles. Bon, on l'est plus. Voilà, on est raisonnable maintenant.
Vous êtes encore un peu folle pour créer encore des jeux aujourd'hui. Oui, c'est vrai. Il y a cette folie permanente.
Dans notre tête, oui. Mais disons qu'à force de vendre des jeux sur le bassin, on a fini par connaître du monde à l'extérieur et s'exporter. Donc, on s'exporte principalement en faisant des marchés et des marchés médiévaux. Et ça nous permet d'avoir un public tout autour de la France, principalement.
Du coup, on va continuer de parler de cette activité parce qu'on va rentrer en détail. Aujourd'hui, quand vous créez vos jeux, Est-ce que la démarche, vous arrivez à la garder en local ou alors vous êtes obligé de travailler avec des acteurs de toute la France ? Parce que je suppose que des concepteurs de boîtes carton spécifiques comme ça et des illustrateurs et aussi ce type de plateau que l'on referme, on ne trouve pas forcément ça sur le territoire Bassin d'Arcachon et Val-de-l'Eyre. Non,
non, c'est très compliqué et c'est surtout les tarifs qui nous arrêtent. C'est malheureux, on aimerait bien ne travailler qu'en local et actuellement, ce n'est pas possible. Je ne sais pas si ce sera possible un jour. Donc on est effectivement obligé de travailler avec des acteurs extérieurs et je dirais européens pour avoir des prix intéressants. Donc ça c'est au niveau fabrication du jeu parce que tout ce qui est illustration par contre on est sur... pas du vrai local, mais on va dire, on est sur de la région.
De toute façon, c'est dur aujourd'hui de valoriser du vrai local, comme on le voit avec beaucoup de partenaires. Les matières premières de beaucoup de nos structures qui sont ici, sur le Bassin d'Arcachon et le Val de l'Eyre, proviennent d'ailleurs, ne peuvent finalement se targuer du 100% local que ostréiculteurs, créateurs, par exemple, on parlait de Svaba, qui a une société où il récupère les austères. de nos plages qui ensuite sont retravaillées d'une autre manière pour pouvoir en faire des aliments nourriciers pour les terres végétales, etc. Bon, on est peu à finalement se targuer du 100% local, donc c'est aussi logique sur du jeu de société. Aujourd'hui, où est-ce qu'on peut retrouver Somuko sur le bassin d'Arcachon ? Où est-ce qu'on peut vous acheter vos jeux ? Est-ce qu'il y a des boutiques qui sont partenaires avec vous ? Et est-ce que vous participez du coup, ici, oui, au salon 100% bassin, mais pas que, je suppose qu'il y a d'autres initiatives.
Pas que, heureusement ! Alors... Alors, on vend nos jeux, bien sûr, sur notre site Internet. C'est notre première vitrine, puisque nous n'avons pas de boutique.
Qu'on peut citer.
Bien sûr, sur muco.fr, tout simplement. On n'a pas de boutique parce qu'on n'a pas assez de produits pour présenter dans une boutique. Ça nous coûterait beaucoup trop cher. Donc, le site fonctionne bien. Et après, on a une boutique partenaire, je dirais, depuis le début, qui nous suit. C'est la cabane à jeux à la Teste. Donc, c'est infidèle. Voilà, il présente nos jeux, il aime nos jeux, il aime vraiment parler de nous, il parle de nous comme des actrices du bassin d'Arcachon. Ça c'est intéressant. On a eu aussi un peu avec King Joué, mais c'est très compliqué de pénétrer le marché des grosses enseignes de jeux. Parce qu'ils passent par des centrales d'achat et nous on est trop petites. On n'est pas connues dans les centrales d'achat. Mais c'est pas grave, on y arrive quand même, on vend.
C'est ça, vous allez sur quelque chose qui est plus direct. Finalement, vous avez appris de rencontrer vos futurs joueurs directement aussi. Et on le voit ici, on s'arrête des familles entières et prennent le temps de découvrir, voire même de participer à une partie ensemble.
Ce que les gens aiment finalement dans notre, je dirais, conception du jeu de société et notre démarche, c'est de nous rencontrer. Les gens, la plupart du temps, nous disent, jamais on rencontre des créateurs de jeux. On ne sait pas qui est derrière. Et nous, finalement, c'est ce qu'on aime. On aime parler de nos jeux d'abord parce qu'on est passionné, sinon on ne le ferait pas. Donc le fait de raconter, de dire comment on fait un jeu, quelles sont les démarches qu'on a employées et expliquer le jeu, la plupart du temps, les gens sont conquis et repartent avec.
Le taillé du bassin, du coup, au-delà de la boutique, est-ce qu'il y a un intérêt à être ici présent sur un salon 100% bassin d'Arcachon ou est-ce qu'il faut aussi, comment on se fait connaître quand on a une boutique dans Arès et que justement, ces habitants des 17 communes du bassin d'Arcachon ne passent pas forcément par Arès ? Est-ce que c'est des habitants du bassin qui viennent régulièrement à la boutique ? Ou est-ce qu'on a aussi les gens de passage et les gens qui viennent de Bordeaux à la plage, etc., qui s'arrêtent boire un thé ?
Alors je parlerai de deux tiers un tiers. J'ai deux tiers de clientèle résidente du bassin, à l'évidence bien plus du bassin nord que du bassin sud en termes de situation géographique. Et j'ai à peu près un tiers d'estivants qui viennent. et qui me trouvent, et j'en viendrai à une chose très importante, qui me trouvent grâce aux réseaux. Pour se faire connaître, l'incontournable bien entendu c'est les réseaux sociaux, et en l'occurrence Facebook où je fais des communications toutes les semaines. Ça c'est vraiment une première chose, à condition aussi que ce soit bien fait, que ce soit de qualité, et que ce soit parlant pour les personnes qui lisent, qui reçoivent ces informations. En parallèle, l'évidence bien sûr c'est le bouche à oreille, mais c'est aussi et surtout se faire connaître à travers des engagements comme les associations de commerçants, comme les clubs d'entreprise, en l'occurrence le CACBN, le club d'entreprise Nord-Basin, dont je suis le vice-président, où là oui, au-delà de créer du lien, on peut faire du business, on se fait connaître. Et j'irai plus loin en parlant aussi de la chambre de commerce et d'industrie. qui s'est depuis deux ans vraiment rapprochée du bassin et qui fait aussi un travail de communication et d'échange avec les différents acteurs économiques du bassin. Donc je crois que c'est un petit peu par tous ces leviers qu'on peut réellement se faire connaître. Après quand je parle de bouche à oreille, pour aller plus loin aussi, c'est en termes de qualité de produit et qualité de service. Sans prétention, je dirais que si on a... Un service de qualité, si on accueille le client et comme je dis, vous êtes chez vous sans oublier que vous êtes chez moi, donc ça veut dire que ça les met à l'aise, automatiquement ils reviennent, automatiquement ils en parlent de façon crédible à leur entourage.
On voit que le local est important pour vous, vous êtes une société locale, mais je sais que vous êtes aussi investie au-delà de vos sociétés dans la vie locale. Vous, de votre côté, c'est un investissement fort auprès de la ville de Gujan.
Ah ben oui, puisque moi je suis depuis plus de 4 ans conseillère déléguée à la culture de ma ville.
Comment ça se passe du coup d'arrivage anglais entre les deux, et comment on vit cette vie au cœur de la ville de Gujan ?
C'est un gros investissement, mais parce que j'aime la culture, sinon je n'aurais pas été choisie. Donc déjà, c'est être force de proposition pour de nouvelles activités. Bon, ce n'est pas toujours facile à mettre en place, mais c'est intéressant aussi de travailler. Voilà, donc ça ne fait pas la promotion de mes jeux, parce qu'il faut quand même savoir que quand on est élu, on a un droit de réserve. Et donc, je ne vends pas mes jeux sur Gujan Mestras auprès de la mairie, certainement pas.
C'est bien de le dire et de casser certaines images. Voilà, c'est très important.
Je peux le faire auprès d'autres.
municipalités bien évidemment la preuve on fait les marchés de noël dans d'autres villes mais par contre je n'ai pas le droit de me servir de la mairie pour vendre mais ça c'est top et on s'attache dans cette émission on en a parlé dans différentes autres émissions de casser certains clichés et c'est vrai que parfois certains se targuent à il s'investit dans tel endroit et pour ça va lui servir à ça non au contraire non parce que ça nous a nous fait ça nous complique les choses sert pas du tout du tout et on aurait eu le même cas à nous avec notre projet "TOUS BASSIN" ou Soutenu par des collectivités, on a été parfois jalousé ou parfois tout simplement des versions qui sortent. Mais en fait, il faut le dire, il y a tout un process encore plus dans les métiers du public et en tout cas les collectivités. Il y a tout un ensemble de règles et de lois qui existent, qui sont bien plus strictes que pour les entreprises, parfois sur lequel le mélange des genres est très mal apprécié.
Très mal apprécié. Et surtout, comme on a une Maire qui est très directive, ça ne passe absolument pas. Et puis, c'est très bien cool.
Non, c'est ça qui est topé. Par contre, c'est aussi ces mêmes collectivités et élus qui apprécient et permettent ce genre d'initiatives, comme ce salon 100% Bassin d'Arcachon, mais aussi toutes ces initiatives culturelles sur lesquelles, derrière, on peut voir exprimer du cinéma, du théâtre, des concerts, et qui nous sont chers.
Absolument. Du salon du livre.
Le salon du livre.
Parle de mon salon du livre !
Ah, on en parle alors, on fait un focus, le Salon du Livre. Comment ça se passe ?
Je dis mon Salon du Livre parce que c'est moi qui le gère. Bien sûr, je le porte depuis plusieurs années. Il existait avant moi, mais on le poursuit. Bien sûr, on a fêté la dixième année cette année. Donc, c'est le Salon Thriller de Gujean Mestras. Ça nous a quand même amené plus de 3000 personnes sur le week-end et on reçoit surtout des auteurs de renom dans le milieu du polar et du thriller. Donc, voilà, on a une belle vitrine, une belle représentation.
Et toi du coup, de ton côté Laurent, comment ça se passe, tous ces engagements que tu as du coup au niveau de la ville d'Arès, notamment chez l'association des commerçants et aussi au niveau du CACBN ? C'est important pour toi de t'investir pour le territoire ?
Alors c'est très important de m'investir sur le territoire. Après il y a une chose extrêmement importante, c'est de réussir à concilier le professionnel, les engagements associatifs et le personnel et d'y trouver un équilibre. Alors moi c'est important pour des raisons personnelles parce que mon carburant c'est vraiment les relations humaines, quelle qu'en soit la forme. Après que ce soit être président de l'association des commerçants ou par la suite président du club d'entreprise Nord-Bassin, il y a deux choses importantes de priorité. La première c'est de dresser une feuille de route sur l'année pour savoir vraiment où on va, quel événement on va positionner sur l'année. Et bien entendu de bien s'entourer des personnes avec qui on va s'entendre et sur lesquelles on sera vraiment sur les mêmes longueurs d'onde. Et après, au-delà de dresser cette feuille de route, je suis plus, je dirais, dans le participatif et sur des décisions collégiales que du directif. À partir de là, on peut vraiment fédérer et impliquer chacune des personnes. En tenant compte aussi et surtout pour chacun des adhérents, chacune des adhérentes des différentes associations, qu'on a tous nos priorités personnelles, familiales et professionnelles. On n'est pas toujours disponibles tous au même moment, mais quand on a un certain nombre d'adhérents qui s'impliquent, on arrivera toujours à l'instant à trouver le nombre d'adhérents impliqués. lancer un événement et s'en occuper et le mener jusqu'au bout.
Oui, parce qu'on peut citer des manifestations phares qui sont organisées avec le CACBN, notamment en Passe-Nord, qui est un événement qui réunit tous les collèges du Nord-Bassin qui viennent rencontrer des dizaines et dizaines d'entrepreneurs.
Voilà, ça c'est l'événement phare. Après, nous avons le rallye des entreprises en septembre. Et ce qu'on remettra en place l'année prochaine, c'est le trophée des entrepreneurs. C'est vraiment trois éléments phares, trois événements phares du club. qui permet, je dirais, de le crédibiliser, qui permet d'impliquer aussi et d'intéresser les adhérents et les nouveaux adhérents. Au-delà des événements mensuels comme l'after work et les dîners mensuels où on en fait un par mois, ça permet de retrouver un maximum d'adhérents et toujours d'avoir ces échanges entre les uns et les autres.
Sans compter tous les repas et réunions qui sont dédiés aux entreprises toute l'année, notamment chez les partenaires restaurateurs du territoire.
Voilà, tout à fait.
Merci à tous les deux pour cette intervention. En tout cas, un grand merci pour vos engagements pour le territoire et surtout pour vos structures qui amènent finalement une activité nouvelle sur le bassin d'Arcachon. On vous donne rendez-vous sur saumuco.fr, si je ne dis pas de bêtises, pour aller chercher le tout dernier jeu. N'hésitez pas à aller le découvrir. Et si vous passez par Arès, vous avez le théier du bassin. Ils vous proposent tout un ensemble de gammes de thé. Et en plus, là, en ce moment, ils ont des jolies choses pour les fêtes de Noël.
Avec le calendrier de l'Avent.
Exactement.
Nous avons un assortiment de thé Tizane Royboche, une invitation à la dégustation, une invitation à la découverte de la maison de Thédamane.
A très bientôt pour une nouvelle émission.
00:35
01:28
Share
Embed
Description
Ça vient du coin, l'émission qui met en lumière les acteurs locaux !
Retrouvez au micro tout un ensemble d'entrepreneuses, entrepreneurs, élus locaux et représentants du monde associatif autour de chez vous.
Nos premiers épisodes sont consacrés au Bassin d'Arcachon et au Val de l'Eyre, en direct du Salon 100% local organisé par Tous Bassin à Mios en Novembre 2024
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Ça vient du coin, l'émission qui met en lumière les acteurs locaux. En direct du salon 100% Bassin d'Arcachon et Val-de-l'Eyre, je reçois aujourd'hui des entreprises du Bassin d'Arcachon et aujourd'hui on a deux entreprises complètement différentes, mais vous avez tout intérêt à les découvrir parce qu'ils sont presque les seuls à faire ce qu'ils font sur le territoire. Je vais nommer deux sociétés, la société Sumoco, créatrice de jeux de société. Et je vais citer le théier du bassin, expert en thé sur Ares.
Bonjour.
Alors, on va laisser la parole aux dames, c'est comme ça à chaque fois sur l'émission. En tout premier, pour se présenter, Somuko, ça vient de quoi et qu'est-ce que c'est ?
Somuko, c'est déjà nos trois initiales de nos prénoms. Donc Sophie, ici présente, Muriel et Corinne, c'est moi. Donc on a créé notre propre maison d'édition il y a huit ans maintenant et nous créons des jeux de société.
Alors bravo déjà pour l'initiative parce que c'est rare et c'est vrai que c'est des genres d'entreprises qu'on a plutôt l'habitude de trouver. dans les grosses villes. Et là, finalement, sur notre territoire, Bassin d'Arcachon Val-de-l'Eyre, vous êtes une des rares, je crois peut-être même les seules,
à être la seule maison d'édition de jeux de société.
Je ne disais pas faux en ce début d'émission. Et justement, quand on parle, par exemple, de théier du bassin, des magasins spécialisés uniquement sur le théier sur le bassin d'Arcachon, je n'en connais pas beaucoup, mais en tout cas, celui de Laurent, on peut aller y déguster un thé quand on veut, sur Arès. Laurent, est-ce que tu peux nous parler de cette boutique et plutôt cet espace d'accueil sur le théier du bassin ?
Le Thierry Bassin, je l'ai créé il y a une douzaine d'années. Il se situe sur Arès. On retrouve un espace boutique de thé Tisane Roybos. Je travaille avec la marque La Maison de Thé DAMANN. Et une salle de dégustation où je peux recevoir une trentaine de personnes afin de choisir parmi les 150 références de thé. Ou alors prendre un chocolat chaud, boisson fraîche ou café. Le café, ça va donc de l'espresso jusqu'au moccacino. Si j'ai choisi la maison de thé d'Aman, bien que j'ai mes confrères, mariages, frères et palais d'été qui sont plutôt présents dans les grandes villes, j'ai vraiment sélectionné cette maison de thé pour son exigence en termes de qualité produit, au niveau des mélanges d'arômes et des parfums. Un équilibre qui est assez remarquable, surtout après une infusion de thé.
Justement, on va en parler parce que vous êtes finalement dans des niches où chacune et chacun vous travaillez sur un secteur précis. Comment ça se passe le développement d'une société quand on travaille vraiment sur un secteur précis comme le vôtre ? On va parler des deux cas parce que ça nous intéresse.
C'est compliqué. Voilà, la première chose, c'est très compliqué. Pourquoi ? Parce qu'on n'est pas connu. Donc se faire connaître, c'est d'abord le premier réseau. Donc les boutiques, les grandes surfaces, les magasins, le site internet. Et puis il faut prendre sa petite mallette, il faut aller voir les gens, il faut aller dire, ben voilà, on est là, on existe. Vous voulez nous connaître, vous voulez connaître nos jeux, vous voulez vendre nos jeux. Donc voilà, c'est un gros travail. C'est pour ça que ça fait huit ans qu'on a commencé et c'est difficile.
Et donc du coup, vos jeux actuellement, vous les vendez à des gens du bassin d'Arcachon ou des gens de toute la France ?
To ute la France, toute la France, oui. On a commencé par le bassin, bien sûr, puisqu'on connaissait personne. Donc nous, on a vraiment démarré, je dirais, sans connaître le milieu du jeu. On s'est lancé, c'est pour ça qu'on nous appelle toujours les trois drôles de dames, puisqu'on s'est lancé comme trois folles. Bon, on l'est plus. Voilà, on est raisonnable maintenant.
Vous êtes encore un peu folle pour créer encore des jeux aujourd'hui. Oui, c'est vrai. Il y a cette folie permanente.
Dans notre tête, oui. Mais disons qu'à force de vendre des jeux sur le bassin, on a fini par connaître du monde à l'extérieur et s'exporter. Donc, on s'exporte principalement en faisant des marchés et des marchés médiévaux. Et ça nous permet d'avoir un public tout autour de la France, principalement.
Du coup, on va continuer de parler de cette activité parce qu'on va rentrer en détail. Aujourd'hui, quand vous créez vos jeux, Est-ce que la démarche, vous arrivez à la garder en local ou alors vous êtes obligé de travailler avec des acteurs de toute la France ? Parce que je suppose que des concepteurs de boîtes carton spécifiques comme ça et des illustrateurs et aussi ce type de plateau que l'on referme, on ne trouve pas forcément ça sur le territoire Bassin d'Arcachon et Val-de-l'Eyre. Non,
non, c'est très compliqué et c'est surtout les tarifs qui nous arrêtent. C'est malheureux, on aimerait bien ne travailler qu'en local et actuellement, ce n'est pas possible. Je ne sais pas si ce sera possible un jour. Donc on est effectivement obligé de travailler avec des acteurs extérieurs et je dirais européens pour avoir des prix intéressants. Donc ça c'est au niveau fabrication du jeu parce que tout ce qui est illustration par contre on est sur... pas du vrai local, mais on va dire, on est sur de la région.
De toute façon, c'est dur aujourd'hui de valoriser du vrai local, comme on le voit avec beaucoup de partenaires. Les matières premières de beaucoup de nos structures qui sont ici, sur le Bassin d'Arcachon et le Val de l'Eyre, proviennent d'ailleurs, ne peuvent finalement se targuer du 100% local que ostréiculteurs, créateurs, par exemple, on parlait de Svaba, qui a une société où il récupère les austères. de nos plages qui ensuite sont retravaillées d'une autre manière pour pouvoir en faire des aliments nourriciers pour les terres végétales, etc. Bon, on est peu à finalement se targuer du 100% local, donc c'est aussi logique sur du jeu de société. Aujourd'hui, où est-ce qu'on peut retrouver Somuko sur le bassin d'Arcachon ? Où est-ce qu'on peut vous acheter vos jeux ? Est-ce qu'il y a des boutiques qui sont partenaires avec vous ? Et est-ce que vous participez du coup, ici, oui, au salon 100% bassin, mais pas que, je suppose qu'il y a d'autres initiatives.
Pas que, heureusement ! Alors... Alors, on vend nos jeux, bien sûr, sur notre site Internet. C'est notre première vitrine, puisque nous n'avons pas de boutique.
Qu'on peut citer.
Bien sûr, sur muco.fr, tout simplement. On n'a pas de boutique parce qu'on n'a pas assez de produits pour présenter dans une boutique. Ça nous coûterait beaucoup trop cher. Donc, le site fonctionne bien. Et après, on a une boutique partenaire, je dirais, depuis le début, qui nous suit. C'est la cabane à jeux à la Teste. Donc, c'est infidèle. Voilà, il présente nos jeux, il aime nos jeux, il aime vraiment parler de nous, il parle de nous comme des actrices du bassin d'Arcachon. Ça c'est intéressant. On a eu aussi un peu avec King Joué, mais c'est très compliqué de pénétrer le marché des grosses enseignes de jeux. Parce qu'ils passent par des centrales d'achat et nous on est trop petites. On n'est pas connues dans les centrales d'achat. Mais c'est pas grave, on y arrive quand même, on vend.
C'est ça, vous allez sur quelque chose qui est plus direct. Finalement, vous avez appris de rencontrer vos futurs joueurs directement aussi. Et on le voit ici, on s'arrête des familles entières et prennent le temps de découvrir, voire même de participer à une partie ensemble.
Ce que les gens aiment finalement dans notre, je dirais, conception du jeu de société et notre démarche, c'est de nous rencontrer. Les gens, la plupart du temps, nous disent, jamais on rencontre des créateurs de jeux. On ne sait pas qui est derrière. Et nous, finalement, c'est ce qu'on aime. On aime parler de nos jeux d'abord parce qu'on est passionné, sinon on ne le ferait pas. Donc le fait de raconter, de dire comment on fait un jeu, quelles sont les démarches qu'on a employées et expliquer le jeu, la plupart du temps, les gens sont conquis et repartent avec.
Le taillé du bassin, du coup, au-delà de la boutique, est-ce qu'il y a un intérêt à être ici présent sur un salon 100% bassin d'Arcachon ou est-ce qu'il faut aussi, comment on se fait connaître quand on a une boutique dans Arès et que justement, ces habitants des 17 communes du bassin d'Arcachon ne passent pas forcément par Arès ? Est-ce que c'est des habitants du bassin qui viennent régulièrement à la boutique ? Ou est-ce qu'on a aussi les gens de passage et les gens qui viennent de Bordeaux à la plage, etc., qui s'arrêtent boire un thé ?
Alors je parlerai de deux tiers un tiers. J'ai deux tiers de clientèle résidente du bassin, à l'évidence bien plus du bassin nord que du bassin sud en termes de situation géographique. Et j'ai à peu près un tiers d'estivants qui viennent. et qui me trouvent, et j'en viendrai à une chose très importante, qui me trouvent grâce aux réseaux. Pour se faire connaître, l'incontournable bien entendu c'est les réseaux sociaux, et en l'occurrence Facebook où je fais des communications toutes les semaines. Ça c'est vraiment une première chose, à condition aussi que ce soit bien fait, que ce soit de qualité, et que ce soit parlant pour les personnes qui lisent, qui reçoivent ces informations. En parallèle, l'évidence bien sûr c'est le bouche à oreille, mais c'est aussi et surtout se faire connaître à travers des engagements comme les associations de commerçants, comme les clubs d'entreprise, en l'occurrence le CACBN, le club d'entreprise Nord-Basin, dont je suis le vice-président, où là oui, au-delà de créer du lien, on peut faire du business, on se fait connaître. Et j'irai plus loin en parlant aussi de la chambre de commerce et d'industrie. qui s'est depuis deux ans vraiment rapprochée du bassin et qui fait aussi un travail de communication et d'échange avec les différents acteurs économiques du bassin. Donc je crois que c'est un petit peu par tous ces leviers qu'on peut réellement se faire connaître. Après quand je parle de bouche à oreille, pour aller plus loin aussi, c'est en termes de qualité de produit et qualité de service. Sans prétention, je dirais que si on a... Un service de qualité, si on accueille le client et comme je dis, vous êtes chez vous sans oublier que vous êtes chez moi, donc ça veut dire que ça les met à l'aise, automatiquement ils reviennent, automatiquement ils en parlent de façon crédible à leur entourage.
On voit que le local est important pour vous, vous êtes une société locale, mais je sais que vous êtes aussi investie au-delà de vos sociétés dans la vie locale. Vous, de votre côté, c'est un investissement fort auprès de la ville de Gujan.
Ah ben oui, puisque moi je suis depuis plus de 4 ans conseillère déléguée à la culture de ma ville.
Comment ça se passe du coup d'arrivage anglais entre les deux, et comment on vit cette vie au cœur de la ville de Gujan ?
C'est un gros investissement, mais parce que j'aime la culture, sinon je n'aurais pas été choisie. Donc déjà, c'est être force de proposition pour de nouvelles activités. Bon, ce n'est pas toujours facile à mettre en place, mais c'est intéressant aussi de travailler. Voilà, donc ça ne fait pas la promotion de mes jeux, parce qu'il faut quand même savoir que quand on est élu, on a un droit de réserve. Et donc, je ne vends pas mes jeux sur Gujan Mestras auprès de la mairie, certainement pas.
C'est bien de le dire et de casser certaines images. Voilà, c'est très important.
Je peux le faire auprès d'autres.
municipalités bien évidemment la preuve on fait les marchés de noël dans d'autres villes mais par contre je n'ai pas le droit de me servir de la mairie pour vendre mais ça c'est top et on s'attache dans cette émission on en a parlé dans différentes autres émissions de casser certains clichés et c'est vrai que parfois certains se targuent à il s'investit dans tel endroit et pour ça va lui servir à ça non au contraire non parce que ça nous a nous fait ça nous complique les choses sert pas du tout du tout et on aurait eu le même cas à nous avec notre projet "TOUS BASSIN" ou Soutenu par des collectivités, on a été parfois jalousé ou parfois tout simplement des versions qui sortent. Mais en fait, il faut le dire, il y a tout un process encore plus dans les métiers du public et en tout cas les collectivités. Il y a tout un ensemble de règles et de lois qui existent, qui sont bien plus strictes que pour les entreprises, parfois sur lequel le mélange des genres est très mal apprécié.
Très mal apprécié. Et surtout, comme on a une Maire qui est très directive, ça ne passe absolument pas. Et puis, c'est très bien cool.
Non, c'est ça qui est topé. Par contre, c'est aussi ces mêmes collectivités et élus qui apprécient et permettent ce genre d'initiatives, comme ce salon 100% Bassin d'Arcachon, mais aussi toutes ces initiatives culturelles sur lesquelles, derrière, on peut voir exprimer du cinéma, du théâtre, des concerts, et qui nous sont chers.
Absolument. Du salon du livre.
Le salon du livre.
Parle de mon salon du livre !
Ah, on en parle alors, on fait un focus, le Salon du Livre. Comment ça se passe ?
Je dis mon Salon du Livre parce que c'est moi qui le gère. Bien sûr, je le porte depuis plusieurs années. Il existait avant moi, mais on le poursuit. Bien sûr, on a fêté la dixième année cette année. Donc, c'est le Salon Thriller de Gujean Mestras. Ça nous a quand même amené plus de 3000 personnes sur le week-end et on reçoit surtout des auteurs de renom dans le milieu du polar et du thriller. Donc, voilà, on a une belle vitrine, une belle représentation.
Et toi du coup, de ton côté Laurent, comment ça se passe, tous ces engagements que tu as du coup au niveau de la ville d'Arès, notamment chez l'association des commerçants et aussi au niveau du CACBN ? C'est important pour toi de t'investir pour le territoire ?
Alors c'est très important de m'investir sur le territoire. Après il y a une chose extrêmement importante, c'est de réussir à concilier le professionnel, les engagements associatifs et le personnel et d'y trouver un équilibre. Alors moi c'est important pour des raisons personnelles parce que mon carburant c'est vraiment les relations humaines, quelle qu'en soit la forme. Après que ce soit être président de l'association des commerçants ou par la suite président du club d'entreprise Nord-Bassin, il y a deux choses importantes de priorité. La première c'est de dresser une feuille de route sur l'année pour savoir vraiment où on va, quel événement on va positionner sur l'année. Et bien entendu de bien s'entourer des personnes avec qui on va s'entendre et sur lesquelles on sera vraiment sur les mêmes longueurs d'onde. Et après, au-delà de dresser cette feuille de route, je suis plus, je dirais, dans le participatif et sur des décisions collégiales que du directif. À partir de là, on peut vraiment fédérer et impliquer chacune des personnes. En tenant compte aussi et surtout pour chacun des adhérents, chacune des adhérentes des différentes associations, qu'on a tous nos priorités personnelles, familiales et professionnelles. On n'est pas toujours disponibles tous au même moment, mais quand on a un certain nombre d'adhérents qui s'impliquent, on arrivera toujours à l'instant à trouver le nombre d'adhérents impliqués. lancer un événement et s'en occuper et le mener jusqu'au bout.
Oui, parce qu'on peut citer des manifestations phares qui sont organisées avec le CACBN, notamment en Passe-Nord, qui est un événement qui réunit tous les collèges du Nord-Bassin qui viennent rencontrer des dizaines et dizaines d'entrepreneurs.
Voilà, ça c'est l'événement phare. Après, nous avons le rallye des entreprises en septembre. Et ce qu'on remettra en place l'année prochaine, c'est le trophée des entrepreneurs. C'est vraiment trois éléments phares, trois événements phares du club. qui permet, je dirais, de le crédibiliser, qui permet d'impliquer aussi et d'intéresser les adhérents et les nouveaux adhérents. Au-delà des événements mensuels comme l'after work et les dîners mensuels où on en fait un par mois, ça permet de retrouver un maximum d'adhérents et toujours d'avoir ces échanges entre les uns et les autres.
Sans compter tous les repas et réunions qui sont dédiés aux entreprises toute l'année, notamment chez les partenaires restaurateurs du territoire.
Voilà, tout à fait.
Merci à tous les deux pour cette intervention. En tout cas, un grand merci pour vos engagements pour le territoire et surtout pour vos structures qui amènent finalement une activité nouvelle sur le bassin d'Arcachon. On vous donne rendez-vous sur saumuco.fr, si je ne dis pas de bêtises, pour aller chercher le tout dernier jeu. N'hésitez pas à aller le découvrir. Et si vous passez par Arès, vous avez le théier du bassin. Ils vous proposent tout un ensemble de gammes de thé. Et en plus, là, en ce moment, ils ont des jolies choses pour les fêtes de Noël.
Avec le calendrier de l'Avent.
Exactement.
Nous avons un assortiment de thé Tizane Royboche, une invitation à la dégustation, une invitation à la découverte de la maison de Thédamane.
A très bientôt pour une nouvelle émission.
00:35
01:28
Description
Ça vient du coin, l'émission qui met en lumière les acteurs locaux !
Retrouvez au micro tout un ensemble d'entrepreneuses, entrepreneurs, élus locaux et représentants du monde associatif autour de chez vous.
Nos premiers épisodes sont consacrés au Bassin d'Arcachon et au Val de l'Eyre, en direct du Salon 100% local organisé par Tous Bassin à Mios en Novembre 2024
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Ça vient du coin, l'émission qui met en lumière les acteurs locaux. En direct du salon 100% Bassin d'Arcachon et Val-de-l'Eyre, je reçois aujourd'hui des entreprises du Bassin d'Arcachon et aujourd'hui on a deux entreprises complètement différentes, mais vous avez tout intérêt à les découvrir parce qu'ils sont presque les seuls à faire ce qu'ils font sur le territoire. Je vais nommer deux sociétés, la société Sumoco, créatrice de jeux de société. Et je vais citer le théier du bassin, expert en thé sur Ares.
Bonjour.
Alors, on va laisser la parole aux dames, c'est comme ça à chaque fois sur l'émission. En tout premier, pour se présenter, Somuko, ça vient de quoi et qu'est-ce que c'est ?
Somuko, c'est déjà nos trois initiales de nos prénoms. Donc Sophie, ici présente, Muriel et Corinne, c'est moi. Donc on a créé notre propre maison d'édition il y a huit ans maintenant et nous créons des jeux de société.
Alors bravo déjà pour l'initiative parce que c'est rare et c'est vrai que c'est des genres d'entreprises qu'on a plutôt l'habitude de trouver. dans les grosses villes. Et là, finalement, sur notre territoire, Bassin d'Arcachon Val-de-l'Eyre, vous êtes une des rares, je crois peut-être même les seules,
à être la seule maison d'édition de jeux de société.
Je ne disais pas faux en ce début d'émission. Et justement, quand on parle, par exemple, de théier du bassin, des magasins spécialisés uniquement sur le théier sur le bassin d'Arcachon, je n'en connais pas beaucoup, mais en tout cas, celui de Laurent, on peut aller y déguster un thé quand on veut, sur Arès. Laurent, est-ce que tu peux nous parler de cette boutique et plutôt cet espace d'accueil sur le théier du bassin ?
Le Thierry Bassin, je l'ai créé il y a une douzaine d'années. Il se situe sur Arès. On retrouve un espace boutique de thé Tisane Roybos. Je travaille avec la marque La Maison de Thé DAMANN. Et une salle de dégustation où je peux recevoir une trentaine de personnes afin de choisir parmi les 150 références de thé. Ou alors prendre un chocolat chaud, boisson fraîche ou café. Le café, ça va donc de l'espresso jusqu'au moccacino. Si j'ai choisi la maison de thé d'Aman, bien que j'ai mes confrères, mariages, frères et palais d'été qui sont plutôt présents dans les grandes villes, j'ai vraiment sélectionné cette maison de thé pour son exigence en termes de qualité produit, au niveau des mélanges d'arômes et des parfums. Un équilibre qui est assez remarquable, surtout après une infusion de thé.
Justement, on va en parler parce que vous êtes finalement dans des niches où chacune et chacun vous travaillez sur un secteur précis. Comment ça se passe le développement d'une société quand on travaille vraiment sur un secteur précis comme le vôtre ? On va parler des deux cas parce que ça nous intéresse.
C'est compliqué. Voilà, la première chose, c'est très compliqué. Pourquoi ? Parce qu'on n'est pas connu. Donc se faire connaître, c'est d'abord le premier réseau. Donc les boutiques, les grandes surfaces, les magasins, le site internet. Et puis il faut prendre sa petite mallette, il faut aller voir les gens, il faut aller dire, ben voilà, on est là, on existe. Vous voulez nous connaître, vous voulez connaître nos jeux, vous voulez vendre nos jeux. Donc voilà, c'est un gros travail. C'est pour ça que ça fait huit ans qu'on a commencé et c'est difficile.
Et donc du coup, vos jeux actuellement, vous les vendez à des gens du bassin d'Arcachon ou des gens de toute la France ?
To ute la France, toute la France, oui. On a commencé par le bassin, bien sûr, puisqu'on connaissait personne. Donc nous, on a vraiment démarré, je dirais, sans connaître le milieu du jeu. On s'est lancé, c'est pour ça qu'on nous appelle toujours les trois drôles de dames, puisqu'on s'est lancé comme trois folles. Bon, on l'est plus. Voilà, on est raisonnable maintenant.
Vous êtes encore un peu folle pour créer encore des jeux aujourd'hui. Oui, c'est vrai. Il y a cette folie permanente.
Dans notre tête, oui. Mais disons qu'à force de vendre des jeux sur le bassin, on a fini par connaître du monde à l'extérieur et s'exporter. Donc, on s'exporte principalement en faisant des marchés et des marchés médiévaux. Et ça nous permet d'avoir un public tout autour de la France, principalement.
Du coup, on va continuer de parler de cette activité parce qu'on va rentrer en détail. Aujourd'hui, quand vous créez vos jeux, Est-ce que la démarche, vous arrivez à la garder en local ou alors vous êtes obligé de travailler avec des acteurs de toute la France ? Parce que je suppose que des concepteurs de boîtes carton spécifiques comme ça et des illustrateurs et aussi ce type de plateau que l'on referme, on ne trouve pas forcément ça sur le territoire Bassin d'Arcachon et Val-de-l'Eyre. Non,
non, c'est très compliqué et c'est surtout les tarifs qui nous arrêtent. C'est malheureux, on aimerait bien ne travailler qu'en local et actuellement, ce n'est pas possible. Je ne sais pas si ce sera possible un jour. Donc on est effectivement obligé de travailler avec des acteurs extérieurs et je dirais européens pour avoir des prix intéressants. Donc ça c'est au niveau fabrication du jeu parce que tout ce qui est illustration par contre on est sur... pas du vrai local, mais on va dire, on est sur de la région.
De toute façon, c'est dur aujourd'hui de valoriser du vrai local, comme on le voit avec beaucoup de partenaires. Les matières premières de beaucoup de nos structures qui sont ici, sur le Bassin d'Arcachon et le Val de l'Eyre, proviennent d'ailleurs, ne peuvent finalement se targuer du 100% local que ostréiculteurs, créateurs, par exemple, on parlait de Svaba, qui a une société où il récupère les austères. de nos plages qui ensuite sont retravaillées d'une autre manière pour pouvoir en faire des aliments nourriciers pour les terres végétales, etc. Bon, on est peu à finalement se targuer du 100% local, donc c'est aussi logique sur du jeu de société. Aujourd'hui, où est-ce qu'on peut retrouver Somuko sur le bassin d'Arcachon ? Où est-ce qu'on peut vous acheter vos jeux ? Est-ce qu'il y a des boutiques qui sont partenaires avec vous ? Et est-ce que vous participez du coup, ici, oui, au salon 100% bassin, mais pas que, je suppose qu'il y a d'autres initiatives.
Pas que, heureusement ! Alors... Alors, on vend nos jeux, bien sûr, sur notre site Internet. C'est notre première vitrine, puisque nous n'avons pas de boutique.
Qu'on peut citer.
Bien sûr, sur muco.fr, tout simplement. On n'a pas de boutique parce qu'on n'a pas assez de produits pour présenter dans une boutique. Ça nous coûterait beaucoup trop cher. Donc, le site fonctionne bien. Et après, on a une boutique partenaire, je dirais, depuis le début, qui nous suit. C'est la cabane à jeux à la Teste. Donc, c'est infidèle. Voilà, il présente nos jeux, il aime nos jeux, il aime vraiment parler de nous, il parle de nous comme des actrices du bassin d'Arcachon. Ça c'est intéressant. On a eu aussi un peu avec King Joué, mais c'est très compliqué de pénétrer le marché des grosses enseignes de jeux. Parce qu'ils passent par des centrales d'achat et nous on est trop petites. On n'est pas connues dans les centrales d'achat. Mais c'est pas grave, on y arrive quand même, on vend.
C'est ça, vous allez sur quelque chose qui est plus direct. Finalement, vous avez appris de rencontrer vos futurs joueurs directement aussi. Et on le voit ici, on s'arrête des familles entières et prennent le temps de découvrir, voire même de participer à une partie ensemble.
Ce que les gens aiment finalement dans notre, je dirais, conception du jeu de société et notre démarche, c'est de nous rencontrer. Les gens, la plupart du temps, nous disent, jamais on rencontre des créateurs de jeux. On ne sait pas qui est derrière. Et nous, finalement, c'est ce qu'on aime. On aime parler de nos jeux d'abord parce qu'on est passionné, sinon on ne le ferait pas. Donc le fait de raconter, de dire comment on fait un jeu, quelles sont les démarches qu'on a employées et expliquer le jeu, la plupart du temps, les gens sont conquis et repartent avec.
Le taillé du bassin, du coup, au-delà de la boutique, est-ce qu'il y a un intérêt à être ici présent sur un salon 100% bassin d'Arcachon ou est-ce qu'il faut aussi, comment on se fait connaître quand on a une boutique dans Arès et que justement, ces habitants des 17 communes du bassin d'Arcachon ne passent pas forcément par Arès ? Est-ce que c'est des habitants du bassin qui viennent régulièrement à la boutique ? Ou est-ce qu'on a aussi les gens de passage et les gens qui viennent de Bordeaux à la plage, etc., qui s'arrêtent boire un thé ?
Alors je parlerai de deux tiers un tiers. J'ai deux tiers de clientèle résidente du bassin, à l'évidence bien plus du bassin nord que du bassin sud en termes de situation géographique. Et j'ai à peu près un tiers d'estivants qui viennent. et qui me trouvent, et j'en viendrai à une chose très importante, qui me trouvent grâce aux réseaux. Pour se faire connaître, l'incontournable bien entendu c'est les réseaux sociaux, et en l'occurrence Facebook où je fais des communications toutes les semaines. Ça c'est vraiment une première chose, à condition aussi que ce soit bien fait, que ce soit de qualité, et que ce soit parlant pour les personnes qui lisent, qui reçoivent ces informations. En parallèle, l'évidence bien sûr c'est le bouche à oreille, mais c'est aussi et surtout se faire connaître à travers des engagements comme les associations de commerçants, comme les clubs d'entreprise, en l'occurrence le CACBN, le club d'entreprise Nord-Basin, dont je suis le vice-président, où là oui, au-delà de créer du lien, on peut faire du business, on se fait connaître. Et j'irai plus loin en parlant aussi de la chambre de commerce et d'industrie. qui s'est depuis deux ans vraiment rapprochée du bassin et qui fait aussi un travail de communication et d'échange avec les différents acteurs économiques du bassin. Donc je crois que c'est un petit peu par tous ces leviers qu'on peut réellement se faire connaître. Après quand je parle de bouche à oreille, pour aller plus loin aussi, c'est en termes de qualité de produit et qualité de service. Sans prétention, je dirais que si on a... Un service de qualité, si on accueille le client et comme je dis, vous êtes chez vous sans oublier que vous êtes chez moi, donc ça veut dire que ça les met à l'aise, automatiquement ils reviennent, automatiquement ils en parlent de façon crédible à leur entourage.
On voit que le local est important pour vous, vous êtes une société locale, mais je sais que vous êtes aussi investie au-delà de vos sociétés dans la vie locale. Vous, de votre côté, c'est un investissement fort auprès de la ville de Gujan.
Ah ben oui, puisque moi je suis depuis plus de 4 ans conseillère déléguée à la culture de ma ville.
Comment ça se passe du coup d'arrivage anglais entre les deux, et comment on vit cette vie au cœur de la ville de Gujan ?
C'est un gros investissement, mais parce que j'aime la culture, sinon je n'aurais pas été choisie. Donc déjà, c'est être force de proposition pour de nouvelles activités. Bon, ce n'est pas toujours facile à mettre en place, mais c'est intéressant aussi de travailler. Voilà, donc ça ne fait pas la promotion de mes jeux, parce qu'il faut quand même savoir que quand on est élu, on a un droit de réserve. Et donc, je ne vends pas mes jeux sur Gujan Mestras auprès de la mairie, certainement pas.
C'est bien de le dire et de casser certaines images. Voilà, c'est très important.
Je peux le faire auprès d'autres.
municipalités bien évidemment la preuve on fait les marchés de noël dans d'autres villes mais par contre je n'ai pas le droit de me servir de la mairie pour vendre mais ça c'est top et on s'attache dans cette émission on en a parlé dans différentes autres émissions de casser certains clichés et c'est vrai que parfois certains se targuent à il s'investit dans tel endroit et pour ça va lui servir à ça non au contraire non parce que ça nous a nous fait ça nous complique les choses sert pas du tout du tout et on aurait eu le même cas à nous avec notre projet "TOUS BASSIN" ou Soutenu par des collectivités, on a été parfois jalousé ou parfois tout simplement des versions qui sortent. Mais en fait, il faut le dire, il y a tout un process encore plus dans les métiers du public et en tout cas les collectivités. Il y a tout un ensemble de règles et de lois qui existent, qui sont bien plus strictes que pour les entreprises, parfois sur lequel le mélange des genres est très mal apprécié.
Très mal apprécié. Et surtout, comme on a une Maire qui est très directive, ça ne passe absolument pas. Et puis, c'est très bien cool.
Non, c'est ça qui est topé. Par contre, c'est aussi ces mêmes collectivités et élus qui apprécient et permettent ce genre d'initiatives, comme ce salon 100% Bassin d'Arcachon, mais aussi toutes ces initiatives culturelles sur lesquelles, derrière, on peut voir exprimer du cinéma, du théâtre, des concerts, et qui nous sont chers.
Absolument. Du salon du livre.
Le salon du livre.
Parle de mon salon du livre !
Ah, on en parle alors, on fait un focus, le Salon du Livre. Comment ça se passe ?
Je dis mon Salon du Livre parce que c'est moi qui le gère. Bien sûr, je le porte depuis plusieurs années. Il existait avant moi, mais on le poursuit. Bien sûr, on a fêté la dixième année cette année. Donc, c'est le Salon Thriller de Gujean Mestras. Ça nous a quand même amené plus de 3000 personnes sur le week-end et on reçoit surtout des auteurs de renom dans le milieu du polar et du thriller. Donc, voilà, on a une belle vitrine, une belle représentation.
Et toi du coup, de ton côté Laurent, comment ça se passe, tous ces engagements que tu as du coup au niveau de la ville d'Arès, notamment chez l'association des commerçants et aussi au niveau du CACBN ? C'est important pour toi de t'investir pour le territoire ?
Alors c'est très important de m'investir sur le territoire. Après il y a une chose extrêmement importante, c'est de réussir à concilier le professionnel, les engagements associatifs et le personnel et d'y trouver un équilibre. Alors moi c'est important pour des raisons personnelles parce que mon carburant c'est vraiment les relations humaines, quelle qu'en soit la forme. Après que ce soit être président de l'association des commerçants ou par la suite président du club d'entreprise Nord-Bassin, il y a deux choses importantes de priorité. La première c'est de dresser une feuille de route sur l'année pour savoir vraiment où on va, quel événement on va positionner sur l'année. Et bien entendu de bien s'entourer des personnes avec qui on va s'entendre et sur lesquelles on sera vraiment sur les mêmes longueurs d'onde. Et après, au-delà de dresser cette feuille de route, je suis plus, je dirais, dans le participatif et sur des décisions collégiales que du directif. À partir de là, on peut vraiment fédérer et impliquer chacune des personnes. En tenant compte aussi et surtout pour chacun des adhérents, chacune des adhérentes des différentes associations, qu'on a tous nos priorités personnelles, familiales et professionnelles. On n'est pas toujours disponibles tous au même moment, mais quand on a un certain nombre d'adhérents qui s'impliquent, on arrivera toujours à l'instant à trouver le nombre d'adhérents impliqués. lancer un événement et s'en occuper et le mener jusqu'au bout.
Oui, parce qu'on peut citer des manifestations phares qui sont organisées avec le CACBN, notamment en Passe-Nord, qui est un événement qui réunit tous les collèges du Nord-Bassin qui viennent rencontrer des dizaines et dizaines d'entrepreneurs.
Voilà, ça c'est l'événement phare. Après, nous avons le rallye des entreprises en septembre. Et ce qu'on remettra en place l'année prochaine, c'est le trophée des entrepreneurs. C'est vraiment trois éléments phares, trois événements phares du club. qui permet, je dirais, de le crédibiliser, qui permet d'impliquer aussi et d'intéresser les adhérents et les nouveaux adhérents. Au-delà des événements mensuels comme l'after work et les dîners mensuels où on en fait un par mois, ça permet de retrouver un maximum d'adhérents et toujours d'avoir ces échanges entre les uns et les autres.
Sans compter tous les repas et réunions qui sont dédiés aux entreprises toute l'année, notamment chez les partenaires restaurateurs du territoire.
Voilà, tout à fait.
Merci à tous les deux pour cette intervention. En tout cas, un grand merci pour vos engagements pour le territoire et surtout pour vos structures qui amènent finalement une activité nouvelle sur le bassin d'Arcachon. On vous donne rendez-vous sur saumuco.fr, si je ne dis pas de bêtises, pour aller chercher le tout dernier jeu. N'hésitez pas à aller le découvrir. Et si vous passez par Arès, vous avez le théier du bassin. Ils vous proposent tout un ensemble de gammes de thé. Et en plus, là, en ce moment, ils ont des jolies choses pour les fêtes de Noël.
Avec le calendrier de l'Avent.
Exactement.
Nous avons un assortiment de thé Tizane Royboche, une invitation à la dégustation, une invitation à la découverte de la maison de Thédamane.
A très bientôt pour une nouvelle émission.
00:35
01:28
Share
Embed
