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Call Us Family - Des familles, des animaux, des histoires.

Babeth Notjustmom & Family : Quand amour et deuils rythment la vie de famille. Histoire bouleversante, deuil animalier.

Babeth Notjustmom & Family : Quand amour et deuils rythment la vie de famille. Histoire bouleversante, deuil animalier.

52min |09/06/2025
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Babeth Notjustmom & Family : Quand amour et deuils rythment la vie de famille. Histoire bouleversante, deuil animalier.

Babeth Notjustmom & Family : Quand amour et deuils rythment la vie de famille. Histoire bouleversante, deuil animalier.

52min |09/06/2025
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Description

Une histoire bouleversante
Et si aimer un chien, c'était aussi apprendre à lui dire adieu.
Dans cette famille, chaque deuil animalier a laissé une trace, des éclats de rire, des souvenirs joyeux et une tendresse immense avec cette histoire bouleversante.

Babeth, William et leurs filles partagent avec sincérité leur histoire bouleversante, leurs souvenir avec humour ainsi que la douleur du deuil animalier successif. les décisions prises dans l'urgence de l'amour et la culpabilité silencieuse d'avoir voulu apaiser trop vite.

C'est Babeth que je contacte. Je la connais comme créatrice de contenu sur Instagram Notjustmom. Elle est aussi à la tête des conférences Bonjour Madame, qui prennent soin de la santé mentale des femmes. Mais avant tout, elle est infirmière, mariée à William, designer, architecte d'intérieur, baignée dans la déco depuis petit. Tous les deux, parents de 3 enfants et de Nala leur Bulldog.

Ils m'accueillent chez eux et me partage un témoignage authentique :
Témoigne familial émouvant, touchant et parfois drôle : où parents et enfants nous livre sur le lien qu'il avait avec les chiens qu'ils ont adoptés mais aussi le deuil animalier en famille.
histoires vraies / animaux de compagnie / histoires bouleversantes / liens familiaux

La musique, les illustrations sonores sont de Capiovox et Telma C
Le montage a été réalisé par Capiovox


Si vous avez des questions, des suggestions, ou de belles idées, écrivez-moi : contact@callusfamily.fr ou sur Instagram @callusfamilly.stories.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Colosses Family. Je suis Julie Quarino et je vous accueille sur le premier podcast qui parle de la famille et des liens que l'on tisse avec notre animale. Vous entendrez ici des histoires touchantes, sincères et parfois drôles racontées par mes invités chez qui j'aurai le plaisir de nous rendre. Alors bienvenue dans Call Us Family, je suis ravie de pouvoir vous retrouver pour ce nouvel épisode. C'est parti ! Et bonne écoute.

  • Speaker #1

    La culpabilité que j'ai ressentie, ça a été dur de me confronter à son corps, parce que je me suis dit que c'était de ma faute. J'ai pensé à lui, j'ai pensé à eux, j'ai pensé à Nala, mais le fait qu'ils soient plus, tu sais, je les avais embarqués dans une nouvelle histoire. Et trois, quatre mois après, il repartait alors qu'il avait amené tellement de lumière.

  • Speaker #0

    Et si aimer un chien, c'était aussi apprendre à lui dire adieu. Dans cette famille, chaque départ a laissé une trace, des éclats de rire, des souvenirs joyeux et une tendresse immense. Babette, William et leur fille partagent avec sincérité la douleur des pertes successives. les décisions prises dans l'urgence de l'amour et la culpabilité silencieuse d'avoir voulu apaiser trop vite. C'est Babette que je contacte. Je la connais comme créatrice de contenu sur Instagram et au travers de son blog Not Just Mom, qu'elle tient depuis plus d'une dizaine d'années. Elle est aussi à la tête des conférences Bonjour Madame, qui prennent soin de la santé mentale des femmes. Mais avant tout, elle est infirmière, mariée à William, designer, architecte d'intérieur, baignée dans la déco depuis petit. Tous les deux, parents de Cerise, leur aîné, Timothée, le Benjamin, et Salomé, la cadette qui, justement, m'ouvre la porte.

  • Speaker #1

    Bonjour ! Grand ?

  • Speaker #2

    Oui !

  • Speaker #0

    Tu veux me tutoyer ?

  • Speaker #3

    Oui !

  • Speaker #1

    Salut ! Tu vas bien ? Merci de m'accueillir chez toi.

  • Speaker #3

    Et puis Mothet, tu sais bonjour ? Coucou !

  • Speaker #1

    Il est super timide, il va prendre le temps. Ouais et puis il vient peut-être de se réveiller de la suite. Non, pas du tout. Non, pas du tout. Nala, viens, viens de la maison, viens que je te présente Nala ! Salut ! Nala, fais du bonjour. Oui, bonjour toi ! C'est mon aîné, Cerise, 16 ans, bien sûr, c'est. C'est à l'heure où vous avez vu 12. Et il y a M. William.

  • Speaker #4

    Bienvenue à la bourse. Merci beaucoup. Voilà.

  • Speaker #1

    Merci de nous accueillir. Moi je me rappelle du jour où on est parti le chercher parce que ben on a fait des recherches, gardé des mignons photos et moi je me rappelle d'être tombée sur une annonce et d'être tombée sur lui, il était tout bébé, on l'a eu à deux mois, on est partis à New York. le chercher, donc c'est loin bien sûr que je m'en souviens,

  • Speaker #4

    t'es mon premier c'est une vraie décision faire des kilomètres comme ça j'étais excitée à l'idée d'y aller,

  • Speaker #1

    je me posais plein de questions et du moment où je l'ai eu dans les bras après je crois que les gens ils bavardaient j'écoutais plus Je me sentais responsable de lui. Pour le faire, il ne venait plus de chiens parce qu'il avait souffert par la perte de ses chiens à lui. Quand il a vu Max, il était tellement fan que deux semaines après, il a acheté un Bulldog.

  • Speaker #4

    C'était comme des frères.

  • Speaker #1

    Ils ont évolué ensemble. C'était les meilleurs amis. On a eu Max en mai 2007 et je suis tombée enceinte en juillet 2007.

  • Speaker #0

    Donc il a vécu aussi ta grossesse.

  • Speaker #1

    Et il a grandi avec Cerise.

  • Speaker #4

    C'est cool, on n'a pas eu un chien qui a jalousé Cerise. plein de photos où ils sont vraiment proches, quoi. Et puis Cerise, elle était vraiment pas douce avec lui, elle lui tordait les oreilles. Et lui, on le voyait comme ça... On a tous des fois des périodes difficiles et tout ça et tout, mais je sais que quand dans cette maison, tout le monde est vivant, il y a le rythme imposé par la famille. Je sais que moi, des fois, à l'époque de Maxwell, on passait des moments entre mecs. C'était un moment où je fumais, et lui aussi, il comprenait un peu, parce que du coup, on se mettait dans les marches, et il se mettait à côté, et puis avec ses petits un peu... Genre, bah, t'as tout dit. tu vois il t'accessait il disait raconte moi mais t'as raison mon pote et je parlais pas en fait parce que de toute façon je savais il n'y avait pas d'échange et ouais c'est drôle il venait comme ça et il partait

  • Speaker #1

    William avait remarqué que Max n'avait pas mangé sa gamelle. En plus, on faisait des gamelles améliorées. Avec de la viande, on a tout ce qui l'attirait. Royal. Le chien ne tient pas sa gamelle. Je lui dis que ce n'est pas grave. pas faim il mangera demain. Le lendemain moi je vais bosser et William m'appelle en me disant « et puis là c'est quand même compliqué, il ne mange toujours pas et puis je ne le trouve pas comme d'hab. » Il se mettait en retrait et on l'emmène, unique vétérinaire, il nous le garde. ils nous perfusent et ils m'appellent le lundi matin en me disant écoutez madame, vous pourrez récupérer votre chien aujourd'hui à 14h, c'est bon, on l'a perfusé il va très bien, donc moi j'appelle William, je préviens les enfants super, je récupère un max à 14h les enfants étaient contents moi aussi, heureuse Et William prête mon temps. Un petit peu avant que je cherche les filles, on me rappelle pour me dire, écoutez, je suis désolée. Tous ces organes sont en train de lâcher. Donc, il va falloir que vous fassiez un choix. C'est soit on l'euthanasie, soit vous le ramenez à la maison et il meurt avec vous.

  • Speaker #0

    Oh, waouh ! Donc, tu as cette vie, en fait, cette ascenseur émotionnel. Tiens,

  • Speaker #1

    il a sorti quelque chose. Ça s'est pâté, comme je t'ai dit. Ça veut dire qu'on n'a pas pris les gants, on n'a pas... Comme ça. Donc, mon chat meurt. et il faut qu'on décide de la façon dont il va mourir. Donc, soit on ramène à la maison et potentiellement, c'est avec les petites que ça se passe si on n'est pas là, ou on vient. Ou sinon, c'est ce soir. Donc, je récupère les petites. Ultra heureuse parce qu'on est sans s'aller récupérer Max. Sauf qu'il faut que je leur dise que au final, ça ne va pas se passer comme ça. J'appelle Will. C'est que le chien, il n'impacte pas que nous. Nous, je te dis, on a une grande famille. Le frère de William.

  • Speaker #4

    Tout le monde est venu.

  • Speaker #1

    Sa chérie aussi, ma belle-sœur. Ma belle-mère. Mes parents. on réfléchit très vite à savoir est-ce qu'on va tous se dire au revoir parce que tout le monde avait écrit son histoire avec Max, on ne voulait pas le laisser tout seul c'est un membre de la famille on décide de tous y aller l'accompagner parce qu'on prend la décision d'euthanasier ok,

  • Speaker #0

    donc tu vas avec les enfants Salomé, Tété,

  • Speaker #1

    Céline, Louise William, on avait demandé aux enfants si elles voulaient vraiment être là elles ont dit oui et ma belle-mère mon beau-frère Et on passe du temps ensemble. Et bizarrement, avec son regard, c'est comme si c'était lui qui nous rassurait. Tu sais,

  • Speaker #4

    qui nous disait... Ouais, c'est comme si...

  • Speaker #1

    Comme si mon regard parlait.

  • Speaker #4

    Une grande sagesse.

  • Speaker #1

    Ma vie, ça veut dire que ça, je le sais avec les humains. Mais avec un animal... Et moi, en tout cas, c'est comme ça que j'ai perçu les choses. T'inquiète pas, ça va aller. T'inquiète, ça va aller. Et c'était horrible. Comme quoi, il n'y a pas besoin de mots, des fois. Tu sais, le non-verbal, ça a été dur pour moi, mais il fallait que je gère la peine de ces enfants. il fallait que je gère la peine de vous William, il y avait ma belle-mère aussi qui pleurait et on a pris tous le temps de se recueillir avec lui histoire qu'elle finit, qu'elle restait avec lui en dernier et après rentrer à la maison et quand on est rentré à la maison là je me suis dit ok en fait c'est un vide celui qui avait plus d'expérience c'était William et je me suis sentie coupable parce qu'effectivement à l'époque il m'avait dit tu sais ah

  • Speaker #0

    oui

  • Speaker #1

    Et à la maison, il faisait la fête, il tournait, puisque tout le temps, on était là, Maxwell, Maxwell. Là, il n'y avait plus de Maxwell. Je me rappelle, on avait fait un repas sur notre table basse au salon. C'était l'un des repas les plus tristes que l'on a fait tous les quatre. On n'avait même pas parlé. Maxwell, on l'a eu en 2007. Il nous a quittés en 2019. Après, on a eu Arthur, qui a rejoint la tribu un peu après la Covid, qui nous a quittés il n'y a pas très longtemps. l'été dernier couscous qu'on a eu en septembre qui nous a quittés quelques temps après. Et Nala, j'ai oublié Nala.

  • Speaker #4

    Oui, pardon, on ne place pas

  • Speaker #1

    Oh, je suis assez... Je ne savais pas que de perdre un animal, c'était aussi traumatique. Donc, ça a été un autre sujet pendant un petit bout. Et quand on a remis le sujet sur la table, je crois qu'on était...

  • Speaker #4

    On ne voulait pas le trahir aussi. On ne voulait pas le remplacer, pas tout ça.

  • Speaker #1

    je crois qu'un jour on était au resto je crois que c'est Salomé qui a posé sur la table le fait qu'elle voulait un chien mais c'est parce qu'il y avait quelqu'un qui était rentré dans le restaurant avec les chiens limite quand elle a sorti ça de sa bouche j'étais heureuse parce que c'était quelque chose que je voulais dire dire, mais je n'osais pas. Cerise, elle n'était pas chaude du tout parce que Cerise, ça a été la plus touchée par la perte de Max jusqu'à aujourd'hui encore, je pense. Mais elle n'était pas trop contre, c'est ça ? Non,

  • Speaker #3

    je ne voulais pas du tout.

  • Speaker #1

    Non, toi, tu ne voulais plus du tout ? Non. Elle ne voulait plus du tout,

  • Speaker #3

    je ne voulais pas. J'avais peur parce que je pensais à la perte de Maxwell et je me disais, si on en prend un autre, je n'avais pas envie de risquer ça.

  • Speaker #1

    C'est chien pète aussi. Donc si vous sentez des épubes, elles viennent péter. Oh là là,

  • Speaker #0

    merci pour ce parfum,

  • Speaker #1

    c'est délicat. C'est l'époque. Je pense que Salomé, on a réussi à convaincre Will.

  • Speaker #4

    Parce qu'il y avait deux équipes. C'était la team.

  • Speaker #1

    C'était la team, non. Moi et Salomé, oui, oui. Et William, il était tiède. William, après, nous a dit, je veux bien reprendre un chat, mais je ne veux plus reprendre de bulldog français. On a tous été marqués par Maxwell parce qu'on a tous eu notre histoire avec Maxwell. Là,

  • Speaker #0

    on est assis à une course-poursuite.

  • Speaker #1

    Quotidienne. Oh,

  • Speaker #4

    tu te mets. C'est drôle, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Tu descends. Allez, dépêche-toi. Poc, elle descend. Elle fait le tour. Elle arrive.

  • Speaker #4

    Quand il y en avait deux, c'était chaud, ça. C'est chaud, en fait, deux chiens. Par contre, c'est un peu plus... C'est tout de suite un peu plus sport, ouais.

  • Speaker #1

    Nala, dépêche-toi.

  • Speaker #2

    Sous-titrage Soci

  • Speaker #1

    revenons à ce moment où au final William il me dit oui tout sauf un bulldog français ni une ni deux je regarde sur le portable je tombe sur un bulldog anglais ce que j'avais toujours voulu avoir à côté de chez nous il commence à me menacer ouais non mais même si on va le voir pas pour l'instant là c'est trop rapide parce que c'était quand même le vendredi soir 22h30 je suis restée dans le restaurant et donc je dis non mais je vais quand même envoyer un petit message de toute manière le temps qu'elle me réponde la dame tu parles tu tombes sur des passionnés qui ont suivi le message et elle m'a donné un rendez-vous le lendemain le lendemain elle me donne un rendez-vous le lendemain donc c'est genre 5 minutes en voiture et donc on y va moi, William, Cerise Salomé et William il me fait des menaces dans la voiture non mais de toute manière il aime trop menacer on y va, on regarde, on dit rien on arrive chez une passionnée de bulldog anglais des sculptures de bulldog Merci à tous. Et elle montre la portée de chien qu'elle avait. Et là, on tombe sur Arthur. On avait l'impression que c'était un nounours, un doudou, vous vous rappelez ?

  • Speaker #4

    Oui, c'est vrai que les bulldogs anglais bébés, ça fait prospère.

  • Speaker #1

    Tu sais, il avait des plis partout. Un doudou, quoi. Même cerise. Elle le trouvait mignon, mais tu sais, genre, elle faisait... Je ne sais pas trop, ça le met. Moi, on a craqué. William, il a craqué. J'ai regardé, on s'est regardé. Ben, on est au rendez-vous. Rendez-vous à 10h30. A midi, il était ici. Wow. Et on est tombés sur un chien qui était magnifique, mais extrêmement caractériel.

  • Speaker #4

    On avait plein de problèmes avec lui, mais pas plein de problèmes. Jamais il n'a agressé qui que ce soit. Mais déjà, tout petit, il détruisait 20 coups. Les mecs, les trucs et tout. Il fait ses dents, c'est vraiment... Il prenait des trucs, il te fait courir, et puis après, il a vraiment une capacité de... transformé tous les objets en tout petit copeaux. Et il détruit tout. Une autre histoire. Quelqu'un qui se fait, vous n'avez pas vu mon livre ? Je crois qu'il a été livré chez vous. Le livre ? Donc j'ai vu un truc Amazon, comme ça. Et après, mes yeux commencent à faire la mise au point. Et je voyais plein de copeaux, comme ça, de livres, dans mes feuilles. Il l'a pulvérisé.

  • Speaker #0

    Vous avez dit quoi à la voisine ?

  • Speaker #4

    On lui a rien dit. On lui a dit non. Il fallait pas qu'elle dise je crois. Je crois que ça a été noué chez vous. Donc, il détruisait les baskets, des trucs comme ça. Tout de suite, ça nous imposait d'organiser des choses. Nous, Arthur, en fait, ce qu'il y a, c'est qu'il se sauvait, il trouvait des endroits, il se barrait, des trucs comme ça. En fait, il nous mettait un peu la pression sur ce truc-là.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui s'est passé avec lui et pourquoi son histoire nous marquera aussi à vie ? C'est qu'un jour, on devait aller à l'anniversaire de je ne sais plus trop qui, Pénélope, enfin Agnès. Et c'est en hiver, on ouvre la grille. Donc, la précipitation, on monte les enfants dans la voiture et on cherche Arthur, on ne le trouve pas. Non, tu...

  • Speaker #4

    Il n'a pas vu.

  • Speaker #1

    William et Cerise, ils sortent en cours.

  • Speaker #4

    dans la rue. On a entendu un énorme cri de chiens écrasés. Ça nous a donné un indice. On marche. C'était un bus. Après, il nous a raconté qu'il avait vu le chien. À un moment, il a cru qu'il était passé, qu'il était retourné sur le trottoir. C'est quand il a redémarré qu'il a heurté Arthur et plutôt roulé sur lui. Donc, nous, on a couru. Quand on a vu ça, on s'est arrêtés. On a entendu le choc. On s'est arrêtés. Puis après, il ressort. Il ressort de derrière le bus. Et après, plus tu avances, plus tu vois qu'en fait, il court, mais tout le reste du corps traîne. Et là, c'était assez dur parce que j'arrive là, je vois qu'il saigne de partout, qu'il est tout tourné. Je le porte et là, je me dis qu'il va y passer. Et le chauffeur de bus qui me dit ça va, je ne l'ai pas vu. Puis vous voyez le comportement des gens qui ne sont pas responsables ou tu n'as qu'à tenir ton chien. Le mec chantait, donc moi, je lui dis vas-y, vas-y, pars. Et puis là, on porte le chien. Je ne pensais pas vivre ce truc un peu où tu portes un poids lourd comme ça et il respirait hyper fort. Donc, on arrive à la voiture, on arrive au vétérinaire, mais ils ne font pas de garde. Donc, on a roulé jusqu'à je ne sais pas où.

  • Speaker #1

    C'est ce que vous vivez. Vous sentez qu'Arthur...

  • Speaker #4

    et ça nous a fait chier parce qu'on est allé la dernière fois qu'on était allé à cette clinique vétérinaire c'est quand on allait éteindre Max ouais donc même tu sais l'ambiance une ambiance et encore l'hôpital le ton il est donné dans les trucs comme ça les cliniques vétérinaires la déco est soignée ça sent la mort quand même il n'y a que des familles désemparées et nous on arrive avec notre chien disloqué quoi Ils nous ont remis le bassin, ils nous ont dit que par chance, comme les bulldogs, ils ont une anatomie assez prononcée à l'avant, du coup, à l'arrière, il va moins solliciter son bassin, donc du coup, il peut remarcher. Donc bon, nous, on avait... Il y a toujours des discours ainsi.

  • Speaker #1

    Ils avaient fait leur maximum. Déjà, il est en vie. Parce qu'au début, on pensait qu'il allait mourir. Et qu'ils avaient mis...

  • Speaker #4

    Ils nous ont montré la radio avant-après. On voyait plein d'ossements dans tous les sens. En fait, ils ont tout regroupé avec un jeu de vis comme ça. Et oui, donc il était à la maison.

  • Speaker #1

    Ils nous ont parlé de roulettes, du chien,

  • Speaker #0

    de roulettes et tout. J'ai dit quoi ? Un chien avec des roulettes ? Quand vous accueillez ce verdict-là, j'imagine que...

  • Speaker #4

    On se pose aussi cette question de... On le fait piquer ou pas ? Ils ne nous l'ont pas suggéré quand même.

  • Speaker #1

    Non, mais après, ils nous ont parlé d'incontinence, ils nous ont parlé de plein de choses.

  • Speaker #4

    Oui, attendez-vous assis, ça.

  • Speaker #1

    C'est un bébé. Je me rappelle, Vanessa, son papa qui est médecin et qui fait de l'opéopathie aussi, m'a conseillé des pilules de nacre. Et tu as donné ça à Arthur et tu as recevoir.

  • Speaker #4

    Pour mettre sur ses plaies.

  • Speaker #1

    On était tellement désemparés.

  • Speaker #4

    Oui, c'est comme si on nous disait un peu de paprika, machin. On s'est dit, allez, go, parce qu'on lui a aménagé tout un espace en bas et on le traînait. s'écarler, ils se pissaient dessus et là on s'était dit ça va être ça notre vie en fait comme il a toujours été et tout ça, c'est ce qui lui a... Vraiment toujours à vouloir être dans nos pattes. Là, vraiment, il a tout fait pour y retourner. Et franchement, il a remarché hyper vite. Même les médecins, ils ont...

  • Speaker #1

    Au début, il n'arrivait pas à s'asseoir. Après, il recommençait à marcher difficilement.

  • Speaker #4

    Il avait de la faiblesse.

  • Speaker #1

    Après, il recommençait à dessiner. Après, il a commencé à retourner dans le jardin, en boitant. Mais même quand je l'ai ramené pour un contrôle, il n'avait pas les mains, il n'entrait pas ses yeux. Parce que c'était 10 jours après l'opération.

  • Speaker #3

    Du coup, il y avait son lit avec mon truc. C'était bizarre de le voir comme ça parce que ça faisait comme si on allait voir quelqu'un dans une chambre d'hôpital. Et c'est pas forcément quelque chose que je garde comme un bon souvenir. Mais j'étais contente de voir qu'il s'est vite rétabli quand même. Je me souviens que sur le moment, c'était pas très joli.

  • Speaker #4

    Je vais partir le laisser à plat par terre.

  • Speaker #1

    Parce qu'il était seul. Et quand on partait, je me disais, mais il est tout seul. Je culpabilisais. Et je ne pouvais pas l'emmener avec mon voiture, William ou des enfants pareils. Donc je me suis dit, mais si il y a un deuxième chien, le deuxième chien va le motiver. il va vouloir courir,

  • Speaker #0

    c'est aussi un bébé peut-être qu'au contact d'eux donc bien évidemment au début on m'a menacée au final dire bon ok on trouve un deuxième chien attends la menace a duré combien de temps parce que finalement Arthur est arrivé du jour au lendemain est-ce que

  • Speaker #1

    Arthur est arrivé début 2020 janvier 2020 il a eu son accident à la fin de la même année Merci. Nala est arrivé en avril 2021.

  • Speaker #4

    Moi, je trouvais qu'il s'était redressé vite, mais après, il était quand même diminué. Il était maigre, il ne jouait pas, il se dépérissait un petit peu. J'avais peur qu'il reparte, en fait. Et c'est vrai que du coup, Nala, c'était un peu une raison aussi. Et quand on a pris Nala, elle, elle l'a mis dans le vif, parce que c'était une petite chienne, très autoritaire. C'est par la contrainte. Et du coup, ce qui est cool, c'est qu'il n'était plus tout seul. Ils étaient tous les deux. Elle le dérangeait beaucoup. Elle lui mangeait les pâtes. C'est tous ces trucs-là. Et elle voulait absolument dormir sur lui. Des fois, il nous faisait des bruits de genre de... Genre, il venait faire quelque chose. Là, c'était son matelas, Arthur, son radiateur.

  • Speaker #1

    Arthur était quelque part. Elle venait le pousser à prendre la place.

  • Speaker #4

    Elle n'avait rien à foutre de son handicap. Oui, oui. C'est qui...

  • Speaker #1

    qui veulent se prouver des choses, tu vois, et bien là, par exemple, tu donnais un truc à Arthur, elle venait, elle faisait en sorte que l'on ne donne pas à Arthur, mais que ce soit elle qui prenne. Et Arthur, bizarrement, elle laissait toujours... Ouais. Arthur, le jour où je viens de sauter, il fait comme Nala.

  • Speaker #4

    Ça lui a apporté quelque chose.

  • Speaker #1

    C'est fortif. La famille a pris une amie. Nala était fugueuse, donc elle motivait.

  • Speaker #4

    Par contre, on a toujours eu ce problème-là. Le mur, elle a pas compris.

  • Speaker #1

    Alors que Arthur, elle a pas compris.

  • Speaker #4

    C'est un mur que j'ai reconstruit, mais avant, c'était Liane.

  • Speaker #1

    on n'est pas sur un être mais voilà la laxité comme la la c'était une limite en ce qui est de ne se chuter c'est puis s'écraser de côté

  • Speaker #4

    On s'est toujours dit, l'accident, il aura un truc à fuguer. Moi, ils me donnaient beaucoup la boule au ventre. Pareil, quand on le faisait garder quand on partait en vacances, ils mangeaient aussi le mobilier. Un jour, on était en vacances en train de bronzer, et on reçoit un MMS. C'était super, un MMS. On reçoit un message avec des pièces jointes. Et là, on comprend que c'est du mobilier qui a été mangé, détruit. Donc c'était la pet-sitter qui s'était fait bougiller tout son intérieur. Par Arthur. Par Arthur et Nala.

  • Speaker #1

    Les deux se sont chauffés.

  • Speaker #4

    Oui.

  • Speaker #2

    Ils se chauffaient.

  • Speaker #1

    Ils étaient un peu ensemble. Ils étaient tous ensemble.

  • Speaker #4

    D'ailleurs, c'est marrant parce que quand il y a eu Nala, c'était vachement bien. Il y a la magie de plusieurs chiens dans la maison. Mais j'ai perdu avec Arthur le côté... cool quand c'est un seul chien. Ce langage sans mots. Parce que je l'avais un peu avec Arthur, mais dès qu'il y en a là, après, il se tire la bourre, tout ça. Tu ne peux plus d'avoir près de toi. Un chien sur un canapé, deux chiens sur le canapé, qui veulent la place. Même donner un truc à manger. Tout devient... C'est beau, ça me fait des super souvenirs. Mais je commençais, moi, par exemple, à prendre moins de plaisir. Avec les deux chiens, parce que c'est double promenade, double truc, double projet annulé, quand il fallait cacher, quand il y a des invités, il faut leur courir. Moi, à un moment, ça me saoulait. Et d'ailleurs, c'est drôle parce qu'aujourd'hui, je me retrouve seul avec Nala et on parlera après du passage couscous. Mais là, maintenant, Nala, elle recrée le contact, elle est avec moi, et j'ai l'impression peut-être de retrouver l'effet Maxwell. Ce truc un peu comme si elle était un peu amoureuse. Je pense qu'elle est dans le love. Ouais. Elle est un peu au contact.

  • Speaker #1

    s'arranger, à les mettre dans des endroits qui sont frais.

  • Speaker #4

    Il avait déjà fait des crises, il a failli partir plein de fois. Une fois, on s'est promenés avec lui, il n'a pas... En fait, il s'emballait, il s'emballait, il s'emballait, et après, il est perventile. Et malgré les consignes, c'est arrivé pendant nos vacances, encore une fois. Et là, pareil, c'est la pet sitter qui nous... Une autre pet sitter, mais qui nous dit qu'on est arrivé, le chien... Parce qu'elle, elle venait plutôt. on avait dit on laisse la maison on sait qu'il fait frais ici tout ça et quand elle est arrivée il y avait Nala à côté d'Arthur qui était décédé et donc là vous êtes en vacances vous recevez un appel pendant les vacances pareil c'était une bonne ambiance on était avec du monde et là c'était un peu dur parce que tu te dis je fais quoi je reviens il y a ton frère qui passait aussi à la maison pour il a pris le relais

  • Speaker #1

    on était pas là mais au moins je me disais qu'il était en compagnie d'une personne qu'il connaissait, qu'il avait gardé qu'il avait aimé parce qu'on a pas mal gardé les chiens aussi mais comment vous vivez ça en famille,

  • Speaker #4

    vous êtes là c'est difficile parce qu'on est avec des gens qui nous disent relativiser nous on a qu'une envie c'est de remonter et à la fois c'est drôle parce qu'il y a aussi une partie de nous qui se dit c'est comme si on peut rejeter ça aussi c'est bizarre parce que résultat on n'est quand même pas remonté c'est comme si on avait fui cette responsabilité tout le monde aussi nous a dit c'est bon c'est géré faites le deuil vous devez l'annoncer quand même aux enfants on l'a dit direct on l'a annoncé j'étais choquée et on est au bord de la piscine et là nous tout de suite on se dit qui est mort un chien c'est qui aussi on s'imagine tout de suite un parent donc Babette elle s'est un peu retrouvée à nous le dire pour aussi nous rassurer mais nous rassurer mais en même temps elle ne l'a pas gardé longtemps donc tout de suite ça a été frontal à chercher des solutions etc. et puis toute cette gestion administrative en fait parce qu'il y a un rapport à l'argent payer à distance, prendre des décisions qui fait quoi, machin machin La chienne, etc. Ok,

  • Speaker #1

    on parlait de Arthur qui n'était plus. Mais Arthur et Nala étaient tout le temps ensemble. C'était un couple. Donc moi, je me suis dit, mais pendant combien de temps Nala est restée seule avec son acolyte qui n'était plus là ? Et la belle sitar elle m'a dit, elle était vraiment très fofolle Nala, elle ne voulait pas manger, elle ne voulait pas retourner dans son endroit, elle tournait en rond, elle était perturbée en fait la chaîne. Et là je me suis dit, waouh mais nous on est au début de nos vagues. vacances, je suis perturbée. Elle m'a dit qu'elle allait bien s'en occuper. Est-ce qu'elle pouvait des fois rester là avec elle ? Donc, je lui ai dit oui. Mais c'était...

  • Speaker #4

    Oui, ils ont tenté de nous rassurer comme ça.

  • Speaker #1

    C'était à son maximum.

  • Speaker #4

    On est rentrés des vacances et puis, quand on rentre... quelque part. Il y a l'accueil du chien, l'accueil de la maison, les odeurs. Et là, c'est vrai qu'on ne se parlait pas, mais c'était comme un langage dans la voiture. On savait qu'on n'allait pas retrouver quelque chose. Et c'était amplifié par le fait que Nala était vivante, mais vide. Comme ça. Et là, elle va un peu mieux depuis pas longtemps.

  • Speaker #1

    Elle fait une grossesse nerveuse parce qu'elle était énorme.

  • Speaker #4

    Mais elle n'était pas énorme parce qu'elle mangeait.

  • Speaker #1

    Elle ne mangeait rien. C'est l'angoisse, le stress.

  • Speaker #0

    Comment vous gérez ce deuil en famille ?

  • Speaker #4

    On a pleuré quand on l'a pris. Chacun y allait de son côté, tout ça et tout. Mais je pense qu'on a...

  • Speaker #0

    parler sans en parler, parce qu'il y avait du monde aussi pendant nos vacances, il fallait un peu être digne. Ça nous a bien arrangé, mais on se volait la face. Mais quand on est arrivé ici, ouais, on a prié aussi. On a parlé, on a parlé à Arthur qui n'était pas là, parce qu'en fait, on ne l'a pas vu son corps. On nous a montré deux, trois photos, mais moi, j'ai vu la bâche que mon beau-frère a utilisée. D'ailleurs, elle est là, la bâche, je ne l'ai pas jetée. On a regardé de face les choses qu'on avait esquivées pendant nos vacances.

  • Speaker #1

    Quand je l'ai appris. en vacances. J'ai pas pleuré. C'est bizarre, mais je pense que quand on voit pas... En tout cas, moi, quand je vois pas, j'arrive pas forcément à me dire que c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu te sentais pas... Moi, j'avais l'impression d'être gêné par rapport aux autres.

  • Speaker #2

    Si,

  • Speaker #1

    aussi. Parce que, comme on était avec de la famille, eux, ils avaient forcément un rapport beaucoup plus éloigné avec Arthur. Donc, ils étaient peut-être moins tristes que nous. Ils étaient moins très scrupules.

  • Speaker #0

    Moi, j'avais le sentiment d'être coupable. C'est comme si ça gâchait leur plaisir, leur moment. Bon, ce soir, on sort pas.

  • Speaker #1

    D'une minute à l'autre, on est passé du rire aux larmes.

  • Speaker #3

    Moi, quand je l'ai vécu,

  • Speaker #4

    j'ai tout de suite pleuré. Parce que j'avais toujours vécu des moments avec lui. Et c'était un de mes chiens préférés. Parce que moi, je sais pas trop se souvenir de lui, mais Arthur, il s'est dépassé du coup l'accident. Et je l'aime beaucoup. Et du coup, des fois, il me manque. Et des fois, j'en pleure. C'est parce que j'ai pas envie de pleurer devant les gens. Et ça me fait trop mal. Et j'espère que du coup, avec ça, ça va pas se passer aussi mal. Parce que, comme Cerise l'a dit, oui, moi aussi, j'avais l'impression que du coup, les gens étaient gênés.

  • Speaker #3

    Parce que même s'il y avait notre grand-père qui s'occupait quand même beaucoup de lui et qu'il était...

  • Speaker #4

    Très proche de nous, chez Racy, j'avais quand même l'impression que c'était moins fort que nous. Et après, je suis partie dans la chambre et j'ai pleuré, mais je n'avais plus envie de parler toute la semaine. Et du coup, voilà.

  • Speaker #5

    C'est encore bien présent. Vous parliez de... De culpabilité ou peut-être de... Est-ce que ça renvoie aussi à... Non seulement ils ne l'ont pas vraiment connu autant qu'on l'a connu, mais en plus de ça, c'est pas un humain, ça reste un chien. Est-ce qu'on pourrait aller jusqu'à comprendre cette douleur ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense qu'il servit, parce que c'est pour relativiser. Parce que les gens, en fait, des fois, savent pas trop quoi dire. Comme si on disait pour une personne, mais elle était vieille, bon, elle a eu une belle vie. Bon... Mais même l'annoncer au travail, tout ça, et tout, et je l'avoue, lâchement, je me suis dit, bon, allez, de toute façon, c'est qu'un chien. Je ne devrais pas dire ça, mais je me suis servi de ça. Mais non, mais quoi qu'il en soit, ça te revient toujours, parce que clairement, pour nous, Arthur, ce n'est pas qu'un chien, c'est un être. C'est drôle, je peux avoir les deux émotions, mais je l'avoue, d'appuyer sur ce truc comme un produit qu'on a acheté. en me disant, bon, ben voilà. Mais ça aide aussi à relativiser. Mais ouais, je l'assume, je le dis, je me dis, bon, allez, ok, c'est bon, c'est qu'un chien.

  • Speaker #2

    C'est un jardin.

  • Speaker #0

    Pour désherber les feuilles à ramasser.

  • Speaker #2

    Je me tarde à s'inviter chez le léto. Je te soutiens. Là,

  • Speaker #0

    je suis en train de y arriver. J'observe tout depuis tout à l'heure, les branches, ça, les feuilles.

  • Speaker #2

    C'est pas toi le jardin. Le jardin, c'est pas moi. Tu en profites. Le jardin, c'est pas moi pour plein de raisons. Parce que, est-ce que j'ai réellement la main verte ? Je ne sais pas, même si, en toute honnêteté, je me suis dit que cette année, j'allais les aider. Parce qu'en fait, il y a une belle mère qui est fleuriste. Elle a une bousaine à floral. Donc ce jardin, elle sait faire un jeu, elle aime. Et puis, il y a une même phrase. C'est une beau père aussi, parce que c'est pas un grand. Voilà. Donc chacun par un même de Arthur et moi avec peut-être mon côté toujours trop j'y vais, je fonce des fois sans réflexion ou en tout cas là c'est comme ça que je vis aujourd'hui les choses, c'est que Arthur n'est plus je pense à Nala qui est là je me dis qu'elle n'est pas bien, elle déprime, elle ne mange pas Elle gonfle. Elle n'est pas comme dalle. Elle a perdu sa joie de vivre. Il faut que je trouve une solution. On a des milliers de kilomètres. Comment on fait ? Comment on gère ? Comment ça va se passer le lendemain ? je me projette très rapidement. La même semaine, on parle à Arthur, je parle d'un nouveau chien. Une bombe, j'ai jeté une bombe au sein de mon couple, une bombe au sein de notre famille. La seule qui ne dit rien, encore une fois, c'est mon acolyte 30 millions d'amis. Pour Cerise, je pense que c'était trop, parce que littéralement, on m'a dit, non mais là, t'as de l'usin,

  • Speaker #5

    Cerise. Qu'est-ce que tu vis, toi, Cerise ?

  • Speaker #1

    C'était pareil que quand ma maman prend un autre chien après Maxwell,

  • Speaker #2

    Arthur.

  • Speaker #1

    Parce que c'était comme si c'était un cercle vicieux. Pourquoi encore ? Oui, ça va être un remplacement. Et puis, si ça se finit encore mal, ça va encore être dur pour moi, pour les autres. Et en plus, je trouve ça trop tôt. Parce que tu en parlais vraiment deux jours après. Elle voulait dire pendant le nouveau chien.

  • Speaker #2

    En tout cas,

  • Speaker #1

    très rapidement. En tout cas, je l'ai vécu comme deux jours après. Elle voulait prendre un autre chien. Et ça s'est fait super rapidement. Même la deuxième semaine, on commence déjà à réfléchir à un nom.

  • Speaker #2

    Deuxième semaine,

  • Speaker #0

    vous venez même pas. Ouais, c'est un peu comme un gré.

  • Speaker #2

    D'ailleurs,

  • Speaker #0

    on repoussait, on voulait pas choisir de nom. On voulait, on voulait pas.

  • Speaker #1

    Ça allait être trop concret, c'était comme s'il était déjà là, et il n'y a pas de chance de choisir un nom si on l'appelle non plus.

  • Speaker #2

    C'est réservé, il était contre, Salomé, il était pour.

  • Speaker #3

    La première fois que maman l'avait dit, c'est comme si je savais qu'elle voulait pas le remplacer. Moi aussi, je pensais que c'était comme si elle voulait le remplacer. Déjà, j'ai dit oui la première fois, mais en fait, je ne savais pas vraiment. Et après, en y réfléchissant, j'ai quand même dit oui.

  • Speaker #4

    Parce que quand je l'ai vu en photo,

  • Speaker #3

    après qu'elle l'ait cherché,

  • Speaker #4

    j'ai tout de suite dit oui. Parce qu'il était trop beau.

  • Speaker #5

    Et tu sens que ça avait peut-être apporté de la joie, qu'il y avait peut-être plus et que...

  • Speaker #2

    C'est ça ?

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Au final,

  • Speaker #2

    on arrive à les convaincre. William les cerises,

  • Speaker #1

    dépité,

  • Speaker #2

    parce que ça faisait du 2-2 mais on avait comme gagné, on décidait de l'appeler couscous, histoire de montrer que, ah tu veux un chien, ok, c'est nous qui décidons du prénom. On est au ciel, tu manges ton lait seul, tu as peur. On en chute, Simon tu vas prendre les seules pour maman là-bas. Ouais,

  • Speaker #4

    je vais chercher les seules pour maman.

  • Speaker #2

    Allez, dépêche-toi ! On t'aime beaucoup !

  • Speaker #0

    Vous voulez chercher des noms aussi forts que Maxwell et Arthur. Et nous, je pense qu'on avait peur de repartir sur une personnalité, une personne. Et pour contrer ça, on sortait des noms absurdes. C'était aussi pour éviter d'être affecté encore à un prénom. C'était une idée reçue, de toute façon. Et on a trouvé ça cool. Puis après, je pense qu'on aime un peu l'originalité. Ça, il faut qu'on se l'avoue aussi. Couscous, c'était un peu abusé. C'était dit, vas-y, ouais. Puis je trouvais que la sonorité, ça marchait bien, etc. Mais c'était pour se détacher.

  • Speaker #2

    Sauf que tout à l'heure, vous parliez de deuil. Je pense que je me suis cachée derrière l'arrivée de Couscous pour éviter de faire mon deuil. Je n'ai pas fait mon deuil de Arthur quand... Quand Couscous est arrivé à la maison, parce que, là pour le dire dans mon immaturité, parce que clairement je pense que j'ai fait preuve d'immaturité dans cette histoire-là. On est revenus de vacances le 31 août, le 1er septembre, et il était là. On est partis chercher, moi, se rire et saluer, ensemble. Parce que j'avais trouvé, parce que j'avais pris contact avec un éleveur avec qui ça se passait mal, en vrai, dans l'échange.

  • Speaker #0

    Dès le début,

  • Speaker #2

    ouais. Dès le début. Mais je vais trouver une solution. Tu vois tout ce que je te dis.

  • Speaker #0

    Ouais, mais ça, c'est comme t'abordes les sujets comme ça, Babette. Ça, tu veux.

  • Speaker #2

    C'est comme ça que je me dis, ok, on va récupérer Couscous toutes les trois. Même Cerise qui n'était pas enchantée à l'idée de réavoir un autre chien. On a craqué de tous les bulldogs anglais qu'on a eus. C'était le plus beau. Encore une fois, au niveau du caractère, je ne sais pas comment vous l'avez vécu, mais affectueux, tendre, doux, marrant. C'est devenu le meilleur pote de Titi. Tu m'étonnes, c'était deux bébés.

  • Speaker #0

    Le cliché du petit toutou, le petit chien sympa, qui va être dérangeant, mais pas trop. So cute.

  • Speaker #2

    Tu sais quoi ? C'est triste. Mais moi, je me suis dit, OK.

  • Speaker #0

    Il a réveillé Nala aussi un petit peu.

  • Speaker #2

    Arthur n'est plus. Mais grâce à Couscous, Nala va revivre. En fait, je voulais...

  • Speaker #0

    Oui, il y avait une part de réincarnation aussi.

  • Speaker #2

    Tu sais, quand Arthur a eu son accident et le fait que Nala soit là, ça redonne du peps à Arthur. Je voulais faire la même chose avec Nala parce que Nala était dans un état lamentable. Couscous débarque et Couscous met une ambiance de tonnerre. Il est canin, il est toujours fourré avec Salomé, à dormir dans le lit avec Salomé. Salomé, elle avait pris... sous son aile tout ce que tu veux, franchement.

  • Speaker #5

    Là, vous construisez des super souvenirs.

  • Speaker #2

    C'était le chien. Parfait. trois quatre mois après on se rend compte que il n'est pas comme d'hab ça veut dire que moi trois quatre mois c'est foufou à chien sauf que là il a mort il va se cacher qu'est ce qui se passe quand tu le portes a l'impression qu'il a mal n'était pas d'effort Le soir, on rentre, il n'était pas top aussi. J'avais remarqué qu'il avait... Ses pattes étaient jaunes.

  • Speaker #0

    Oui, on l'observe. On se met à l'observer, oui.

  • Speaker #2

    Avec Salomé et Soli, je crois. Ou Salomé, je ne sais plus. En tout cas, avec une des filles, on monte dans la salle de bain, on va le laver. Je crois que c'était toi Salomé, c'était toi et moi. On va le laver, pensant qu'il était jaune parce que c'était roulé partout. Et en le soulevant, je me rends compte que son ventre était tout jaune. Le réflexe naturel que je fais, c'est que j'appelle le propriétaire qui nous l'a vendu. En disant, écoutez, c'est normal, c'est la première fois que je vois ça. Et après, plus j'observe le chien, et donc ça c'est mes réflexes de soignante, je vois que son fond d'œil est jaune. Il était tout blanc avec des petites taches marron. donc tout ce qui était blanc Je n'y sais. Donc le gars, il me dit, non mais il faut l'emmener à la vétérinaire, il dit, je vais t'y tout. Donc ni une ni deux, nous retournons, parce que c'est toujours le soir. Oui, Salomé, nous retournons. Au week-end.

  • Speaker #5

    Il y avait toujours cette clinique.

  • Speaker #2

    Où on avait couscous dans les bras, on n'était que toutes les deux. Je ne cache pas que j'ai énormément pris, et je pense que toi aussi, tout le monde. Mais on était accélérés, on est restés longtemps, jusqu'à ce qu'ils nous prennent couscous. Et qu'ils nous disent, écoutez madame, c'est très grave ce que votre chiot, il a une leptospirose. Clairement, c'est quoi comme maladie ? C'est quand ton animal, ton chien, se retrouve en contact avec une urine de rongeur. infecté. Donc, il a dû être potentiellement en contact avec l'urine d'un mangeur contaminé par une forme de leptospirose pour laquelle il n'était pas vacciné. Et là commence le... Parce que moi, il me dit ça, je dis, mais il va mourir. Parce que, OK, il a une maladie grave, mais c'est quoi ? Parce que des fois, d'une maladie grave, tu peux t'en sortir avec un traitement.

  • Speaker #0

    Ils nous disent plein de trucs, ouais. Vous avez de la chance, ça va.

  • Speaker #2

    C'est très grave. On va savoir dans 24 à 48 heures. On se rappelle le lendemain, son état s'est aggravé. Voilà, après, ça stagne jusqu'au moment où, donc trois, quatre jours où on m'appelle, j'étais en train de travailler dans la ville où il est hospitalisé, où il y avait les enfants ici. Il m'a dit qu'il cherchait couscous partout,

  • Speaker #5

    parce que c'était son acolyte.

  • Speaker #0

    Ses premiers mots ? Il me dit,

  • Speaker #2

    ça va aller, c'est un bébé. Si Arthur, il a réussi à s'en sortir après être percuté par un bus, qu'est-ce que ça va aller ? Et on m'appelle pour me dire que tous ses organes ont lâché et qu'il est décédé. Parce que c'est vrai que dans cette histoire, quand tu as des animaux de compagnie, t'embarques toute ta famille. T'embarques les tiens, ta famille nucléaire, mais t'embarques la famille élargie. On m'a donné une empreinte avec sa batte et je suis rentrée. Avec mes larmes, ma tristesse, mon empreinte.

  • Speaker #5

    C'est ta culpabilité qui fait que tu te dis, ni elle n'est pas, je vais gérer, ne vous inquiétez pas. C'est ça qui...

  • Speaker #2

    Je pense. Et puis, je ne voulais pas qu'une fois de plus, l'histoire se répète, venir dire au revoir. Et puis, pour mes filles, ça faisait beaucoup. Déjà, moi, en tant qu'adulte, c'était compliqué. Je pense que pour Witt pareil, mais il est petit. Salomé qui m'avait accompagnée, je la voyais prier tout le temps. Salomé qui m'a dit la veille de son décès, maintenant j'ai prié, je crois que là ça va aller. Tu sais, moi je me dis que oui ça l'a fait, parce que s'il souffrait énormément, il est remonté là où il devait remonter. Donc c'est une forme de libération, de guérison. Mais ça, c'est avec ma pensée d'adulte. Je vais expliquer ça à l'enfant.

  • Speaker #0

    Couscous, quand il est arrivé dans la maison, ça n'a pas duré longtemps. Il a amené, je ne sais pas, après on peut parler de foi, de choses comme ça, mais c'était un tout petit trait d'union, mais il a amené un bout de lumière. Pour moi, il a raconté un truc un peu comme un ange de passage parce qu'on ne l'a pas vu souffrir dans sa mort. Il a juste changé de couleur, après évidemment ses organes, tout ça. C'est désagrégé, mais imaginons si on devait philosopher. Il est arrivé comme ça, il a amené la petite lumière qu'il fallait, il a réveillé Nala, il nous a remis un petit coup. Évidemment, on est triste, mais c'est comme s'il avait fait un espèce de nettoyage sur des choses. Ça aurait été cool que ce soit plus long. Mais je le vois aussi un peu comme ça.

  • Speaker #5

    Il a apporté ce qu'il devait et il est parti comme ça.

  • Speaker #2

    C'est bon.

  • Speaker #5

    J'ai amené ce que je devais amener.

  • Speaker #0

    Ouais, je pense.

  • Speaker #2

    J'en ai jamais parlé. C'est la première fois qu'on aborde couscous parce que j'ai culpabilisé.

  • Speaker #5

    Comment tu sens d'en avoir parlé pour la première fois ?

  • Speaker #6

    Je sais.

  • Speaker #2

    Tout ce que je sais en tout cas, c'est que Nala, elle est là. Et c'est la seule qui reste. Et que tous les matins, je suis contente de la voir. Surtout que souvent, c'est moi qui parle à la première de la maison. Je suis contente de la voir, de voir qu'elle respire, de voir qu'elle grossit, de voir que c'est le bébé de tout le monde, de voir comment elle est avec Titi. Parce que Timothée cherchait couscous partout. En plus, il nous avait fait acheter un nounours quand couscous était à l'hôpital. Un nounours qui ressemblait à couscous. Qui est encore dans notre chambre et qui l'appelle encore couscous. donc on va dire coucou parce que c'était encore là, mais ouais, elle est là. Je ne sais pas si on aura un autre chien. Pour l'instant, je crois que je n'ai plus envie.

  • Speaker #0

    On a enchaîné un peu, là.

  • Speaker #2

    Je n'ai plus envie, et l'histoire s'écrit à 6 aujourd'hui,

  • Speaker #6

    et c'est pas trop dur.

  • Speaker #5

    Les aventures canines que vous avez eues, qu'est-ce qu'ils vous ont appris, chacun ? Qu'est-ce qu'ils vous ont laissé ? Et qu'est-ce que Nala aussi vous a... Si on devait choisir peut-être un mot, ou peut-être une phrase ?

  • Speaker #2

    Je crois que c'est la résilience pour moi. proximité et l'amour, l'affection qu'on peut avoir pour eux.

  • Speaker #1

    Moi je pense que ça m'a appris à plus profiter des... je dis des personnes mais ça prend aussi en compte les chiens donc ils sont encore là parce qu'on sait pas quand est-ce qu'ils peuvent partir et l'amour aussi.

  • Speaker #3

    Moi aussi l'amour. Ça m'a fait apprendre que j'aime vraiment beaucoup les animaux et en particulier les chiens.

  • Speaker #0

    Moi, pour moi, ce que je retiens, au début, je voulais dire complicité, tout ça, mais je ne sais pas pourquoi j'ai envie d'associer le mot silence à un chien. Là où les gens disent souvent, un chien, ça aboie, c'est dans les pattes, ça fait du bruit. Mais en vérité, ça, c'est quelques moments. Moi, ce que je retiens, ça m'arrive de travailler et d'avoir Nala, qui est là, qui va faire ses respirations là ou là. Mais même quand ils étaient deux, vous savez, quand ils dorment, mais ils veillent. Ils veillent sur vous. Et c'était pareil avec Arthur qui venait avec moi quand je fumais. C'est-à-dire, hop, il venait comme ça. Et c'est un peu le dernier souffle qu'il a fait aussi. Et Maxwell, je dois dire, et Arthur aussi, ils sont là. Ils sont très silencieux. Mais ils t'accompagnent. Et c'est drôle parce que je crois que les humains ne sont vraiment pas comme ça. C'est le pouvoir de communiquer sans jamais aucun mot. Moi, par exemple, je pourrais conseiller à des gens, par exemple, qui n'arrivent pas avec leurs enfants, des enfants un peu speed, on a déjà dit, essaie le chien. Mais non, je ne peux pas déjà, je suis dépassé avec mon fils. Essaie le chien. Ou ma mère, quand elle s'est retrouvée seule, à la retraite, tous ces trucs-là, parce que tu peux tellement communiquer avec un chien, et puis il y a des obligations qui se créent. Et je dois sortir, je dois l'emmener, s'il est malade, il y a d'autres trucs, mais ça, je me dirais peut-être responsabilité aussi.

  • Speaker #5

    Vous avez des rituels ou des objets ou des souvenirs que des fois vous refaites vivre pour repenser à eux de façon joyeuse et drôle.

  • Speaker #2

    On a énormément de photos. On a une photo en bas de Max.

  • Speaker #0

    On se les regarde les photos quand même. Ils sont toujours dans les parages, en fait, sur nos photos.

  • Speaker #2

    Plein de trucs. On a plein de souvenirs. Tu me rappelles, par exemple, Max, une fois, on est parti faire des courses à l'époque, on n'avait pas trop de thunes. On avait réussi à faire, genre, le caddie du mois. On avait tout mis dans la voiture. Et on s'était payé, genre, un saucisson qui valait très cher pour nous à l'époque. Tu sais quoi ? On se visualisait en fin de prendre...

  • Speaker #0

    Tu sais, on en avait acheté deux.

  • Speaker #2

    Deux,

  • Speaker #0

    voilà. On en avait acheté deux. Et on va à la pharmacie, on laisse le chien dedans.

  • Speaker #2

    Il avait tout mangé, même les plastiques.

  • Speaker #0

    Mais non ! Ça sentait fort le saucisson dans la voiture. Ça sentait...

  • Speaker #2

    Et il pleurait parce qu'on n'avait pas les moyens d'aller se racheter ce dout. C'est nous. William était mort. C'est vrai qu'il aurait pu jeter Maxwell par-dessus la voiture, mais... Et puis il était là, tu sais, genre c'est pas moi, mais il avait commencé à entamer les poulets.

  • Speaker #0

    Oui, il avait des choses entamées, il avait entamé des trucs, ouais.

  • Speaker #5

    Qu'aimeriez-vous que les auditeurs retiennent de votre histoire ?

  • Speaker #2

    Que l'histoire ne s'écrit pas qu'avec des humains.

  • Speaker #3

    Si vous avez des animaux de compagnie, protégez-les.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai rien à ajouter, je suis d'accord avec elles deux.

  • Speaker #2

    Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui, tout pareil.

  • Speaker #2

    Tout pareil.

  • Speaker #7

    Et voilà, l'épisode touche à sa fin. J'espère qu'il vous a plu. Merci à Babette, William, Cerise, Salomé et aussi Timothée qui s'est endormie pendant l'enregistrement sur sa maman et ses sœurs. Merci à eux de nous avoir partagé ce témoignage sans filtre, si touchant. Pensez à vous abonner à Colas Family, à laisser un petit mot et une note et partagez l'épisode autour de vous, je suis certaine, qui peut faire plaisir aussi à quelqu'un que vous connaissez. C'était Julie sur Colas Family. On se retrouve très vite dans un prochain épisode.

  • Speaker #6

    À bientôt !

Chapters

  • Introduction épisode.

    00:35

  • Arrivée chez la Babeth Family

    02:12

  • Maxwell leur premier Bulldog .

    03:23

  • Arthur leur Bulldog anglais, caractériel.

    10:45

  • L'adoption de Nala, pour Arthur le chien accidenté.

    21:07

  • Décès de Arthur pendant leurs vacances, gestion du deuil en famille.

    26:16

  • Une adoption pour apaiser et la leptospirose : Arrivée de Kouskous.

    34:21

  • L'empreinte

    47:24

  • Remerciements

    51:21

Description

Une histoire bouleversante
Et si aimer un chien, c'était aussi apprendre à lui dire adieu.
Dans cette famille, chaque deuil animalier a laissé une trace, des éclats de rire, des souvenirs joyeux et une tendresse immense avec cette histoire bouleversante.

Babeth, William et leurs filles partagent avec sincérité leur histoire bouleversante, leurs souvenir avec humour ainsi que la douleur du deuil animalier successif. les décisions prises dans l'urgence de l'amour et la culpabilité silencieuse d'avoir voulu apaiser trop vite.

C'est Babeth que je contacte. Je la connais comme créatrice de contenu sur Instagram Notjustmom. Elle est aussi à la tête des conférences Bonjour Madame, qui prennent soin de la santé mentale des femmes. Mais avant tout, elle est infirmière, mariée à William, designer, architecte d'intérieur, baignée dans la déco depuis petit. Tous les deux, parents de 3 enfants et de Nala leur Bulldog.

Ils m'accueillent chez eux et me partage un témoignage authentique :
Témoigne familial émouvant, touchant et parfois drôle : où parents et enfants nous livre sur le lien qu'il avait avec les chiens qu'ils ont adoptés mais aussi le deuil animalier en famille.
histoires vraies / animaux de compagnie / histoires bouleversantes / liens familiaux

La musique, les illustrations sonores sont de Capiovox et Telma C
Le montage a été réalisé par Capiovox


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Colosses Family. Je suis Julie Quarino et je vous accueille sur le premier podcast qui parle de la famille et des liens que l'on tisse avec notre animale. Vous entendrez ici des histoires touchantes, sincères et parfois drôles racontées par mes invités chez qui j'aurai le plaisir de nous rendre. Alors bienvenue dans Call Us Family, je suis ravie de pouvoir vous retrouver pour ce nouvel épisode. C'est parti ! Et bonne écoute.

  • Speaker #1

    La culpabilité que j'ai ressentie, ça a été dur de me confronter à son corps, parce que je me suis dit que c'était de ma faute. J'ai pensé à lui, j'ai pensé à eux, j'ai pensé à Nala, mais le fait qu'ils soient plus, tu sais, je les avais embarqués dans une nouvelle histoire. Et trois, quatre mois après, il repartait alors qu'il avait amené tellement de lumière.

  • Speaker #0

    Et si aimer un chien, c'était aussi apprendre à lui dire adieu. Dans cette famille, chaque départ a laissé une trace, des éclats de rire, des souvenirs joyeux et une tendresse immense. Babette, William et leur fille partagent avec sincérité la douleur des pertes successives. les décisions prises dans l'urgence de l'amour et la culpabilité silencieuse d'avoir voulu apaiser trop vite. C'est Babette que je contacte. Je la connais comme créatrice de contenu sur Instagram et au travers de son blog Not Just Mom, qu'elle tient depuis plus d'une dizaine d'années. Elle est aussi à la tête des conférences Bonjour Madame, qui prennent soin de la santé mentale des femmes. Mais avant tout, elle est infirmière, mariée à William, designer, architecte d'intérieur, baignée dans la déco depuis petit. Tous les deux, parents de Cerise, leur aîné, Timothée, le Benjamin, et Salomé, la cadette qui, justement, m'ouvre la porte.

  • Speaker #1

    Bonjour ! Grand ?

  • Speaker #2

    Oui !

  • Speaker #0

    Tu veux me tutoyer ?

  • Speaker #3

    Oui !

  • Speaker #1

    Salut ! Tu vas bien ? Merci de m'accueillir chez toi.

  • Speaker #3

    Et puis Mothet, tu sais bonjour ? Coucou !

  • Speaker #1

    Il est super timide, il va prendre le temps. Ouais et puis il vient peut-être de se réveiller de la suite. Non, pas du tout. Non, pas du tout. Nala, viens, viens de la maison, viens que je te présente Nala ! Salut ! Nala, fais du bonjour. Oui, bonjour toi ! C'est mon aîné, Cerise, 16 ans, bien sûr, c'est. C'est à l'heure où vous avez vu 12. Et il y a M. William.

  • Speaker #4

    Bienvenue à la bourse. Merci beaucoup. Voilà.

  • Speaker #1

    Merci de nous accueillir. Moi je me rappelle du jour où on est parti le chercher parce que ben on a fait des recherches, gardé des mignons photos et moi je me rappelle d'être tombée sur une annonce et d'être tombée sur lui, il était tout bébé, on l'a eu à deux mois, on est partis à New York. le chercher, donc c'est loin bien sûr que je m'en souviens,

  • Speaker #4

    t'es mon premier c'est une vraie décision faire des kilomètres comme ça j'étais excitée à l'idée d'y aller,

  • Speaker #1

    je me posais plein de questions et du moment où je l'ai eu dans les bras après je crois que les gens ils bavardaient j'écoutais plus Je me sentais responsable de lui. Pour le faire, il ne venait plus de chiens parce qu'il avait souffert par la perte de ses chiens à lui. Quand il a vu Max, il était tellement fan que deux semaines après, il a acheté un Bulldog.

  • Speaker #4

    C'était comme des frères.

  • Speaker #1

    Ils ont évolué ensemble. C'était les meilleurs amis. On a eu Max en mai 2007 et je suis tombée enceinte en juillet 2007.

  • Speaker #0

    Donc il a vécu aussi ta grossesse.

  • Speaker #1

    Et il a grandi avec Cerise.

  • Speaker #4

    C'est cool, on n'a pas eu un chien qui a jalousé Cerise. plein de photos où ils sont vraiment proches, quoi. Et puis Cerise, elle était vraiment pas douce avec lui, elle lui tordait les oreilles. Et lui, on le voyait comme ça... On a tous des fois des périodes difficiles et tout ça et tout, mais je sais que quand dans cette maison, tout le monde est vivant, il y a le rythme imposé par la famille. Je sais que moi, des fois, à l'époque de Maxwell, on passait des moments entre mecs. C'était un moment où je fumais, et lui aussi, il comprenait un peu, parce que du coup, on se mettait dans les marches, et il se mettait à côté, et puis avec ses petits un peu... Genre, bah, t'as tout dit. tu vois il t'accessait il disait raconte moi mais t'as raison mon pote et je parlais pas en fait parce que de toute façon je savais il n'y avait pas d'échange et ouais c'est drôle il venait comme ça et il partait

  • Speaker #1

    William avait remarqué que Max n'avait pas mangé sa gamelle. En plus, on faisait des gamelles améliorées. Avec de la viande, on a tout ce qui l'attirait. Royal. Le chien ne tient pas sa gamelle. Je lui dis que ce n'est pas grave. pas faim il mangera demain. Le lendemain moi je vais bosser et William m'appelle en me disant « et puis là c'est quand même compliqué, il ne mange toujours pas et puis je ne le trouve pas comme d'hab. » Il se mettait en retrait et on l'emmène, unique vétérinaire, il nous le garde. ils nous perfusent et ils m'appellent le lundi matin en me disant écoutez madame, vous pourrez récupérer votre chien aujourd'hui à 14h, c'est bon, on l'a perfusé il va très bien, donc moi j'appelle William, je préviens les enfants super, je récupère un max à 14h les enfants étaient contents moi aussi, heureuse Et William prête mon temps. Un petit peu avant que je cherche les filles, on me rappelle pour me dire, écoutez, je suis désolée. Tous ces organes sont en train de lâcher. Donc, il va falloir que vous fassiez un choix. C'est soit on l'euthanasie, soit vous le ramenez à la maison et il meurt avec vous.

  • Speaker #0

    Oh, waouh ! Donc, tu as cette vie, en fait, cette ascenseur émotionnel. Tiens,

  • Speaker #1

    il a sorti quelque chose. Ça s'est pâté, comme je t'ai dit. Ça veut dire qu'on n'a pas pris les gants, on n'a pas... Comme ça. Donc, mon chat meurt. et il faut qu'on décide de la façon dont il va mourir. Donc, soit on ramène à la maison et potentiellement, c'est avec les petites que ça se passe si on n'est pas là, ou on vient. Ou sinon, c'est ce soir. Donc, je récupère les petites. Ultra heureuse parce qu'on est sans s'aller récupérer Max. Sauf qu'il faut que je leur dise que au final, ça ne va pas se passer comme ça. J'appelle Will. C'est que le chien, il n'impacte pas que nous. Nous, je te dis, on a une grande famille. Le frère de William.

  • Speaker #4

    Tout le monde est venu.

  • Speaker #1

    Sa chérie aussi, ma belle-sœur. Ma belle-mère. Mes parents. on réfléchit très vite à savoir est-ce qu'on va tous se dire au revoir parce que tout le monde avait écrit son histoire avec Max, on ne voulait pas le laisser tout seul c'est un membre de la famille on décide de tous y aller l'accompagner parce qu'on prend la décision d'euthanasier ok,

  • Speaker #0

    donc tu vas avec les enfants Salomé, Tété,

  • Speaker #1

    Céline, Louise William, on avait demandé aux enfants si elles voulaient vraiment être là elles ont dit oui et ma belle-mère mon beau-frère Et on passe du temps ensemble. Et bizarrement, avec son regard, c'est comme si c'était lui qui nous rassurait. Tu sais,

  • Speaker #4

    qui nous disait... Ouais, c'est comme si...

  • Speaker #1

    Comme si mon regard parlait.

  • Speaker #4

    Une grande sagesse.

  • Speaker #1

    Ma vie, ça veut dire que ça, je le sais avec les humains. Mais avec un animal... Et moi, en tout cas, c'est comme ça que j'ai perçu les choses. T'inquiète pas, ça va aller. T'inquiète, ça va aller. Et c'était horrible. Comme quoi, il n'y a pas besoin de mots, des fois. Tu sais, le non-verbal, ça a été dur pour moi, mais il fallait que je gère la peine de ces enfants. il fallait que je gère la peine de vous William, il y avait ma belle-mère aussi qui pleurait et on a pris tous le temps de se recueillir avec lui histoire qu'elle finit, qu'elle restait avec lui en dernier et après rentrer à la maison et quand on est rentré à la maison là je me suis dit ok en fait c'est un vide celui qui avait plus d'expérience c'était William et je me suis sentie coupable parce qu'effectivement à l'époque il m'avait dit tu sais ah

  • Speaker #0

    oui

  • Speaker #1

    Et à la maison, il faisait la fête, il tournait, puisque tout le temps, on était là, Maxwell, Maxwell. Là, il n'y avait plus de Maxwell. Je me rappelle, on avait fait un repas sur notre table basse au salon. C'était l'un des repas les plus tristes que l'on a fait tous les quatre. On n'avait même pas parlé. Maxwell, on l'a eu en 2007. Il nous a quittés en 2019. Après, on a eu Arthur, qui a rejoint la tribu un peu après la Covid, qui nous a quittés il n'y a pas très longtemps. l'été dernier couscous qu'on a eu en septembre qui nous a quittés quelques temps après. Et Nala, j'ai oublié Nala.

  • Speaker #4

    Oui, pardon, on ne place pas

  • Speaker #1

    Oh, je suis assez... Je ne savais pas que de perdre un animal, c'était aussi traumatique. Donc, ça a été un autre sujet pendant un petit bout. Et quand on a remis le sujet sur la table, je crois qu'on était...

  • Speaker #4

    On ne voulait pas le trahir aussi. On ne voulait pas le remplacer, pas tout ça.

  • Speaker #1

    je crois qu'un jour on était au resto je crois que c'est Salomé qui a posé sur la table le fait qu'elle voulait un chien mais c'est parce qu'il y avait quelqu'un qui était rentré dans le restaurant avec les chiens limite quand elle a sorti ça de sa bouche j'étais heureuse parce que c'était quelque chose que je voulais dire dire, mais je n'osais pas. Cerise, elle n'était pas chaude du tout parce que Cerise, ça a été la plus touchée par la perte de Max jusqu'à aujourd'hui encore, je pense. Mais elle n'était pas trop contre, c'est ça ? Non,

  • Speaker #3

    je ne voulais pas du tout.

  • Speaker #1

    Non, toi, tu ne voulais plus du tout ? Non. Elle ne voulait plus du tout,

  • Speaker #3

    je ne voulais pas. J'avais peur parce que je pensais à la perte de Maxwell et je me disais, si on en prend un autre, je n'avais pas envie de risquer ça.

  • Speaker #1

    C'est chien pète aussi. Donc si vous sentez des épubes, elles viennent péter. Oh là là,

  • Speaker #0

    merci pour ce parfum,

  • Speaker #1

    c'est délicat. C'est l'époque. Je pense que Salomé, on a réussi à convaincre Will.

  • Speaker #4

    Parce qu'il y avait deux équipes. C'était la team.

  • Speaker #1

    C'était la team, non. Moi et Salomé, oui, oui. Et William, il était tiède. William, après, nous a dit, je veux bien reprendre un chat, mais je ne veux plus reprendre de bulldog français. On a tous été marqués par Maxwell parce qu'on a tous eu notre histoire avec Maxwell. Là,

  • Speaker #0

    on est assis à une course-poursuite.

  • Speaker #1

    Quotidienne. Oh,

  • Speaker #4

    tu te mets. C'est drôle, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Tu descends. Allez, dépêche-toi. Poc, elle descend. Elle fait le tour. Elle arrive.

  • Speaker #4

    Quand il y en avait deux, c'était chaud, ça. C'est chaud, en fait, deux chiens. Par contre, c'est un peu plus... C'est tout de suite un peu plus sport, ouais.

  • Speaker #1

    Nala, dépêche-toi.

  • Speaker #2

    Sous-titrage Soci

  • Speaker #1

    revenons à ce moment où au final William il me dit oui tout sauf un bulldog français ni une ni deux je regarde sur le portable je tombe sur un bulldog anglais ce que j'avais toujours voulu avoir à côté de chez nous il commence à me menacer ouais non mais même si on va le voir pas pour l'instant là c'est trop rapide parce que c'était quand même le vendredi soir 22h30 je suis restée dans le restaurant et donc je dis non mais je vais quand même envoyer un petit message de toute manière le temps qu'elle me réponde la dame tu parles tu tombes sur des passionnés qui ont suivi le message et elle m'a donné un rendez-vous le lendemain le lendemain elle me donne un rendez-vous le lendemain donc c'est genre 5 minutes en voiture et donc on y va moi, William, Cerise Salomé et William il me fait des menaces dans la voiture non mais de toute manière il aime trop menacer on y va, on regarde, on dit rien on arrive chez une passionnée de bulldog anglais des sculptures de bulldog Merci à tous. Et elle montre la portée de chien qu'elle avait. Et là, on tombe sur Arthur. On avait l'impression que c'était un nounours, un doudou, vous vous rappelez ?

  • Speaker #4

    Oui, c'est vrai que les bulldogs anglais bébés, ça fait prospère.

  • Speaker #1

    Tu sais, il avait des plis partout. Un doudou, quoi. Même cerise. Elle le trouvait mignon, mais tu sais, genre, elle faisait... Je ne sais pas trop, ça le met. Moi, on a craqué. William, il a craqué. J'ai regardé, on s'est regardé. Ben, on est au rendez-vous. Rendez-vous à 10h30. A midi, il était ici. Wow. Et on est tombés sur un chien qui était magnifique, mais extrêmement caractériel.

  • Speaker #4

    On avait plein de problèmes avec lui, mais pas plein de problèmes. Jamais il n'a agressé qui que ce soit. Mais déjà, tout petit, il détruisait 20 coups. Les mecs, les trucs et tout. Il fait ses dents, c'est vraiment... Il prenait des trucs, il te fait courir, et puis après, il a vraiment une capacité de... transformé tous les objets en tout petit copeaux. Et il détruit tout. Une autre histoire. Quelqu'un qui se fait, vous n'avez pas vu mon livre ? Je crois qu'il a été livré chez vous. Le livre ? Donc j'ai vu un truc Amazon, comme ça. Et après, mes yeux commencent à faire la mise au point. Et je voyais plein de copeaux, comme ça, de livres, dans mes feuilles. Il l'a pulvérisé.

  • Speaker #0

    Vous avez dit quoi à la voisine ?

  • Speaker #4

    On lui a rien dit. On lui a dit non. Il fallait pas qu'elle dise je crois. Je crois que ça a été noué chez vous. Donc, il détruisait les baskets, des trucs comme ça. Tout de suite, ça nous imposait d'organiser des choses. Nous, Arthur, en fait, ce qu'il y a, c'est qu'il se sauvait, il trouvait des endroits, il se barrait, des trucs comme ça. En fait, il nous mettait un peu la pression sur ce truc-là.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui s'est passé avec lui et pourquoi son histoire nous marquera aussi à vie ? C'est qu'un jour, on devait aller à l'anniversaire de je ne sais plus trop qui, Pénélope, enfin Agnès. Et c'est en hiver, on ouvre la grille. Donc, la précipitation, on monte les enfants dans la voiture et on cherche Arthur, on ne le trouve pas. Non, tu...

  • Speaker #4

    Il n'a pas vu.

  • Speaker #1

    William et Cerise, ils sortent en cours.

  • Speaker #4

    dans la rue. On a entendu un énorme cri de chiens écrasés. Ça nous a donné un indice. On marche. C'était un bus. Après, il nous a raconté qu'il avait vu le chien. À un moment, il a cru qu'il était passé, qu'il était retourné sur le trottoir. C'est quand il a redémarré qu'il a heurté Arthur et plutôt roulé sur lui. Donc, nous, on a couru. Quand on a vu ça, on s'est arrêtés. On a entendu le choc. On s'est arrêtés. Puis après, il ressort. Il ressort de derrière le bus. Et après, plus tu avances, plus tu vois qu'en fait, il court, mais tout le reste du corps traîne. Et là, c'était assez dur parce que j'arrive là, je vois qu'il saigne de partout, qu'il est tout tourné. Je le porte et là, je me dis qu'il va y passer. Et le chauffeur de bus qui me dit ça va, je ne l'ai pas vu. Puis vous voyez le comportement des gens qui ne sont pas responsables ou tu n'as qu'à tenir ton chien. Le mec chantait, donc moi, je lui dis vas-y, vas-y, pars. Et puis là, on porte le chien. Je ne pensais pas vivre ce truc un peu où tu portes un poids lourd comme ça et il respirait hyper fort. Donc, on arrive à la voiture, on arrive au vétérinaire, mais ils ne font pas de garde. Donc, on a roulé jusqu'à je ne sais pas où.

  • Speaker #1

    C'est ce que vous vivez. Vous sentez qu'Arthur...

  • Speaker #4

    et ça nous a fait chier parce qu'on est allé la dernière fois qu'on était allé à cette clinique vétérinaire c'est quand on allait éteindre Max ouais donc même tu sais l'ambiance une ambiance et encore l'hôpital le ton il est donné dans les trucs comme ça les cliniques vétérinaires la déco est soignée ça sent la mort quand même il n'y a que des familles désemparées et nous on arrive avec notre chien disloqué quoi Ils nous ont remis le bassin, ils nous ont dit que par chance, comme les bulldogs, ils ont une anatomie assez prononcée à l'avant, du coup, à l'arrière, il va moins solliciter son bassin, donc du coup, il peut remarcher. Donc bon, nous, on avait... Il y a toujours des discours ainsi.

  • Speaker #1

    Ils avaient fait leur maximum. Déjà, il est en vie. Parce qu'au début, on pensait qu'il allait mourir. Et qu'ils avaient mis...

  • Speaker #4

    Ils nous ont montré la radio avant-après. On voyait plein d'ossements dans tous les sens. En fait, ils ont tout regroupé avec un jeu de vis comme ça. Et oui, donc il était à la maison.

  • Speaker #1

    Ils nous ont parlé de roulettes, du chien,

  • Speaker #0

    de roulettes et tout. J'ai dit quoi ? Un chien avec des roulettes ? Quand vous accueillez ce verdict-là, j'imagine que...

  • Speaker #4

    On se pose aussi cette question de... On le fait piquer ou pas ? Ils ne nous l'ont pas suggéré quand même.

  • Speaker #1

    Non, mais après, ils nous ont parlé d'incontinence, ils nous ont parlé de plein de choses.

  • Speaker #4

    Oui, attendez-vous assis, ça.

  • Speaker #1

    C'est un bébé. Je me rappelle, Vanessa, son papa qui est médecin et qui fait de l'opéopathie aussi, m'a conseillé des pilules de nacre. Et tu as donné ça à Arthur et tu as recevoir.

  • Speaker #4

    Pour mettre sur ses plaies.

  • Speaker #1

    On était tellement désemparés.

  • Speaker #4

    Oui, c'est comme si on nous disait un peu de paprika, machin. On s'est dit, allez, go, parce qu'on lui a aménagé tout un espace en bas et on le traînait. s'écarler, ils se pissaient dessus et là on s'était dit ça va être ça notre vie en fait comme il a toujours été et tout ça, c'est ce qui lui a... Vraiment toujours à vouloir être dans nos pattes. Là, vraiment, il a tout fait pour y retourner. Et franchement, il a remarché hyper vite. Même les médecins, ils ont...

  • Speaker #1

    Au début, il n'arrivait pas à s'asseoir. Après, il recommençait à marcher difficilement.

  • Speaker #4

    Il avait de la faiblesse.

  • Speaker #1

    Après, il recommençait à dessiner. Après, il a commencé à retourner dans le jardin, en boitant. Mais même quand je l'ai ramené pour un contrôle, il n'avait pas les mains, il n'entrait pas ses yeux. Parce que c'était 10 jours après l'opération.

  • Speaker #3

    Du coup, il y avait son lit avec mon truc. C'était bizarre de le voir comme ça parce que ça faisait comme si on allait voir quelqu'un dans une chambre d'hôpital. Et c'est pas forcément quelque chose que je garde comme un bon souvenir. Mais j'étais contente de voir qu'il s'est vite rétabli quand même. Je me souviens que sur le moment, c'était pas très joli.

  • Speaker #4

    Je vais partir le laisser à plat par terre.

  • Speaker #1

    Parce qu'il était seul. Et quand on partait, je me disais, mais il est tout seul. Je culpabilisais. Et je ne pouvais pas l'emmener avec mon voiture, William ou des enfants pareils. Donc je me suis dit, mais si il y a un deuxième chien, le deuxième chien va le motiver. il va vouloir courir,

  • Speaker #0

    c'est aussi un bébé peut-être qu'au contact d'eux donc bien évidemment au début on m'a menacée au final dire bon ok on trouve un deuxième chien attends la menace a duré combien de temps parce que finalement Arthur est arrivé du jour au lendemain est-ce que

  • Speaker #1

    Arthur est arrivé début 2020 janvier 2020 il a eu son accident à la fin de la même année Merci. Nala est arrivé en avril 2021.

  • Speaker #4

    Moi, je trouvais qu'il s'était redressé vite, mais après, il était quand même diminué. Il était maigre, il ne jouait pas, il se dépérissait un petit peu. J'avais peur qu'il reparte, en fait. Et c'est vrai que du coup, Nala, c'était un peu une raison aussi. Et quand on a pris Nala, elle, elle l'a mis dans le vif, parce que c'était une petite chienne, très autoritaire. C'est par la contrainte. Et du coup, ce qui est cool, c'est qu'il n'était plus tout seul. Ils étaient tous les deux. Elle le dérangeait beaucoup. Elle lui mangeait les pâtes. C'est tous ces trucs-là. Et elle voulait absolument dormir sur lui. Des fois, il nous faisait des bruits de genre de... Genre, il venait faire quelque chose. Là, c'était son matelas, Arthur, son radiateur.

  • Speaker #1

    Arthur était quelque part. Elle venait le pousser à prendre la place.

  • Speaker #4

    Elle n'avait rien à foutre de son handicap. Oui, oui. C'est qui...

  • Speaker #1

    qui veulent se prouver des choses, tu vois, et bien là, par exemple, tu donnais un truc à Arthur, elle venait, elle faisait en sorte que l'on ne donne pas à Arthur, mais que ce soit elle qui prenne. Et Arthur, bizarrement, elle laissait toujours... Ouais. Arthur, le jour où je viens de sauter, il fait comme Nala.

  • Speaker #4

    Ça lui a apporté quelque chose.

  • Speaker #1

    C'est fortif. La famille a pris une amie. Nala était fugueuse, donc elle motivait.

  • Speaker #4

    Par contre, on a toujours eu ce problème-là. Le mur, elle a pas compris.

  • Speaker #1

    Alors que Arthur, elle a pas compris.

  • Speaker #4

    C'est un mur que j'ai reconstruit, mais avant, c'était Liane.

  • Speaker #1

    on n'est pas sur un être mais voilà la laxité comme la la c'était une limite en ce qui est de ne se chuter c'est puis s'écraser de côté

  • Speaker #4

    On s'est toujours dit, l'accident, il aura un truc à fuguer. Moi, ils me donnaient beaucoup la boule au ventre. Pareil, quand on le faisait garder quand on partait en vacances, ils mangeaient aussi le mobilier. Un jour, on était en vacances en train de bronzer, et on reçoit un MMS. C'était super, un MMS. On reçoit un message avec des pièces jointes. Et là, on comprend que c'est du mobilier qui a été mangé, détruit. Donc c'était la pet-sitter qui s'était fait bougiller tout son intérieur. Par Arthur. Par Arthur et Nala.

  • Speaker #1

    Les deux se sont chauffés.

  • Speaker #4

    Oui.

  • Speaker #2

    Ils se chauffaient.

  • Speaker #1

    Ils étaient un peu ensemble. Ils étaient tous ensemble.

  • Speaker #4

    D'ailleurs, c'est marrant parce que quand il y a eu Nala, c'était vachement bien. Il y a la magie de plusieurs chiens dans la maison. Mais j'ai perdu avec Arthur le côté... cool quand c'est un seul chien. Ce langage sans mots. Parce que je l'avais un peu avec Arthur, mais dès qu'il y en a là, après, il se tire la bourre, tout ça. Tu ne peux plus d'avoir près de toi. Un chien sur un canapé, deux chiens sur le canapé, qui veulent la place. Même donner un truc à manger. Tout devient... C'est beau, ça me fait des super souvenirs. Mais je commençais, moi, par exemple, à prendre moins de plaisir. Avec les deux chiens, parce que c'est double promenade, double truc, double projet annulé, quand il fallait cacher, quand il y a des invités, il faut leur courir. Moi, à un moment, ça me saoulait. Et d'ailleurs, c'est drôle parce qu'aujourd'hui, je me retrouve seul avec Nala et on parlera après du passage couscous. Mais là, maintenant, Nala, elle recrée le contact, elle est avec moi, et j'ai l'impression peut-être de retrouver l'effet Maxwell. Ce truc un peu comme si elle était un peu amoureuse. Je pense qu'elle est dans le love. Ouais. Elle est un peu au contact.

  • Speaker #1

    s'arranger, à les mettre dans des endroits qui sont frais.

  • Speaker #4

    Il avait déjà fait des crises, il a failli partir plein de fois. Une fois, on s'est promenés avec lui, il n'a pas... En fait, il s'emballait, il s'emballait, il s'emballait, et après, il est perventile. Et malgré les consignes, c'est arrivé pendant nos vacances, encore une fois. Et là, pareil, c'est la pet sitter qui nous... Une autre pet sitter, mais qui nous dit qu'on est arrivé, le chien... Parce qu'elle, elle venait plutôt. on avait dit on laisse la maison on sait qu'il fait frais ici tout ça et quand elle est arrivée il y avait Nala à côté d'Arthur qui était décédé et donc là vous êtes en vacances vous recevez un appel pendant les vacances pareil c'était une bonne ambiance on était avec du monde et là c'était un peu dur parce que tu te dis je fais quoi je reviens il y a ton frère qui passait aussi à la maison pour il a pris le relais

  • Speaker #1

    on était pas là mais au moins je me disais qu'il était en compagnie d'une personne qu'il connaissait, qu'il avait gardé qu'il avait aimé parce qu'on a pas mal gardé les chiens aussi mais comment vous vivez ça en famille,

  • Speaker #4

    vous êtes là c'est difficile parce qu'on est avec des gens qui nous disent relativiser nous on a qu'une envie c'est de remonter et à la fois c'est drôle parce qu'il y a aussi une partie de nous qui se dit c'est comme si on peut rejeter ça aussi c'est bizarre parce que résultat on n'est quand même pas remonté c'est comme si on avait fui cette responsabilité tout le monde aussi nous a dit c'est bon c'est géré faites le deuil vous devez l'annoncer quand même aux enfants on l'a dit direct on l'a annoncé j'étais choquée et on est au bord de la piscine et là nous tout de suite on se dit qui est mort un chien c'est qui aussi on s'imagine tout de suite un parent donc Babette elle s'est un peu retrouvée à nous le dire pour aussi nous rassurer mais nous rassurer mais en même temps elle ne l'a pas gardé longtemps donc tout de suite ça a été frontal à chercher des solutions etc. et puis toute cette gestion administrative en fait parce qu'il y a un rapport à l'argent payer à distance, prendre des décisions qui fait quoi, machin machin La chienne, etc. Ok,

  • Speaker #1

    on parlait de Arthur qui n'était plus. Mais Arthur et Nala étaient tout le temps ensemble. C'était un couple. Donc moi, je me suis dit, mais pendant combien de temps Nala est restée seule avec son acolyte qui n'était plus là ? Et la belle sitar elle m'a dit, elle était vraiment très fofolle Nala, elle ne voulait pas manger, elle ne voulait pas retourner dans son endroit, elle tournait en rond, elle était perturbée en fait la chaîne. Et là je me suis dit, waouh mais nous on est au début de nos vagues. vacances, je suis perturbée. Elle m'a dit qu'elle allait bien s'en occuper. Est-ce qu'elle pouvait des fois rester là avec elle ? Donc, je lui ai dit oui. Mais c'était...

  • Speaker #4

    Oui, ils ont tenté de nous rassurer comme ça.

  • Speaker #1

    C'était à son maximum.

  • Speaker #4

    On est rentrés des vacances et puis, quand on rentre... quelque part. Il y a l'accueil du chien, l'accueil de la maison, les odeurs. Et là, c'est vrai qu'on ne se parlait pas, mais c'était comme un langage dans la voiture. On savait qu'on n'allait pas retrouver quelque chose. Et c'était amplifié par le fait que Nala était vivante, mais vide. Comme ça. Et là, elle va un peu mieux depuis pas longtemps.

  • Speaker #1

    Elle fait une grossesse nerveuse parce qu'elle était énorme.

  • Speaker #4

    Mais elle n'était pas énorme parce qu'elle mangeait.

  • Speaker #1

    Elle ne mangeait rien. C'est l'angoisse, le stress.

  • Speaker #0

    Comment vous gérez ce deuil en famille ?

  • Speaker #4

    On a pleuré quand on l'a pris. Chacun y allait de son côté, tout ça et tout. Mais je pense qu'on a...

  • Speaker #0

    parler sans en parler, parce qu'il y avait du monde aussi pendant nos vacances, il fallait un peu être digne. Ça nous a bien arrangé, mais on se volait la face. Mais quand on est arrivé ici, ouais, on a prié aussi. On a parlé, on a parlé à Arthur qui n'était pas là, parce qu'en fait, on ne l'a pas vu son corps. On nous a montré deux, trois photos, mais moi, j'ai vu la bâche que mon beau-frère a utilisée. D'ailleurs, elle est là, la bâche, je ne l'ai pas jetée. On a regardé de face les choses qu'on avait esquivées pendant nos vacances.

  • Speaker #1

    Quand je l'ai appris. en vacances. J'ai pas pleuré. C'est bizarre, mais je pense que quand on voit pas... En tout cas, moi, quand je vois pas, j'arrive pas forcément à me dire que c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu te sentais pas... Moi, j'avais l'impression d'être gêné par rapport aux autres.

  • Speaker #2

    Si,

  • Speaker #1

    aussi. Parce que, comme on était avec de la famille, eux, ils avaient forcément un rapport beaucoup plus éloigné avec Arthur. Donc, ils étaient peut-être moins tristes que nous. Ils étaient moins très scrupules.

  • Speaker #0

    Moi, j'avais le sentiment d'être coupable. C'est comme si ça gâchait leur plaisir, leur moment. Bon, ce soir, on sort pas.

  • Speaker #1

    D'une minute à l'autre, on est passé du rire aux larmes.

  • Speaker #3

    Moi, quand je l'ai vécu,

  • Speaker #4

    j'ai tout de suite pleuré. Parce que j'avais toujours vécu des moments avec lui. Et c'était un de mes chiens préférés. Parce que moi, je sais pas trop se souvenir de lui, mais Arthur, il s'est dépassé du coup l'accident. Et je l'aime beaucoup. Et du coup, des fois, il me manque. Et des fois, j'en pleure. C'est parce que j'ai pas envie de pleurer devant les gens. Et ça me fait trop mal. Et j'espère que du coup, avec ça, ça va pas se passer aussi mal. Parce que, comme Cerise l'a dit, oui, moi aussi, j'avais l'impression que du coup, les gens étaient gênés.

  • Speaker #3

    Parce que même s'il y avait notre grand-père qui s'occupait quand même beaucoup de lui et qu'il était...

  • Speaker #4

    Très proche de nous, chez Racy, j'avais quand même l'impression que c'était moins fort que nous. Et après, je suis partie dans la chambre et j'ai pleuré, mais je n'avais plus envie de parler toute la semaine. Et du coup, voilà.

  • Speaker #5

    C'est encore bien présent. Vous parliez de... De culpabilité ou peut-être de... Est-ce que ça renvoie aussi à... Non seulement ils ne l'ont pas vraiment connu autant qu'on l'a connu, mais en plus de ça, c'est pas un humain, ça reste un chien. Est-ce qu'on pourrait aller jusqu'à comprendre cette douleur ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense qu'il servit, parce que c'est pour relativiser. Parce que les gens, en fait, des fois, savent pas trop quoi dire. Comme si on disait pour une personne, mais elle était vieille, bon, elle a eu une belle vie. Bon... Mais même l'annoncer au travail, tout ça, et tout, et je l'avoue, lâchement, je me suis dit, bon, allez, de toute façon, c'est qu'un chien. Je ne devrais pas dire ça, mais je me suis servi de ça. Mais non, mais quoi qu'il en soit, ça te revient toujours, parce que clairement, pour nous, Arthur, ce n'est pas qu'un chien, c'est un être. C'est drôle, je peux avoir les deux émotions, mais je l'avoue, d'appuyer sur ce truc comme un produit qu'on a acheté. en me disant, bon, ben voilà. Mais ça aide aussi à relativiser. Mais ouais, je l'assume, je le dis, je me dis, bon, allez, ok, c'est bon, c'est qu'un chien.

  • Speaker #2

    C'est un jardin.

  • Speaker #0

    Pour désherber les feuilles à ramasser.

  • Speaker #2

    Je me tarde à s'inviter chez le léto. Je te soutiens. Là,

  • Speaker #0

    je suis en train de y arriver. J'observe tout depuis tout à l'heure, les branches, ça, les feuilles.

  • Speaker #2

    C'est pas toi le jardin. Le jardin, c'est pas moi. Tu en profites. Le jardin, c'est pas moi pour plein de raisons. Parce que, est-ce que j'ai réellement la main verte ? Je ne sais pas, même si, en toute honnêteté, je me suis dit que cette année, j'allais les aider. Parce qu'en fait, il y a une belle mère qui est fleuriste. Elle a une bousaine à floral. Donc ce jardin, elle sait faire un jeu, elle aime. Et puis, il y a une même phrase. C'est une beau père aussi, parce que c'est pas un grand. Voilà. Donc chacun par un même de Arthur et moi avec peut-être mon côté toujours trop j'y vais, je fonce des fois sans réflexion ou en tout cas là c'est comme ça que je vis aujourd'hui les choses, c'est que Arthur n'est plus je pense à Nala qui est là je me dis qu'elle n'est pas bien, elle déprime, elle ne mange pas Elle gonfle. Elle n'est pas comme dalle. Elle a perdu sa joie de vivre. Il faut que je trouve une solution. On a des milliers de kilomètres. Comment on fait ? Comment on gère ? Comment ça va se passer le lendemain ? je me projette très rapidement. La même semaine, on parle à Arthur, je parle d'un nouveau chien. Une bombe, j'ai jeté une bombe au sein de mon couple, une bombe au sein de notre famille. La seule qui ne dit rien, encore une fois, c'est mon acolyte 30 millions d'amis. Pour Cerise, je pense que c'était trop, parce que littéralement, on m'a dit, non mais là, t'as de l'usin,

  • Speaker #5

    Cerise. Qu'est-ce que tu vis, toi, Cerise ?

  • Speaker #1

    C'était pareil que quand ma maman prend un autre chien après Maxwell,

  • Speaker #2

    Arthur.

  • Speaker #1

    Parce que c'était comme si c'était un cercle vicieux. Pourquoi encore ? Oui, ça va être un remplacement. Et puis, si ça se finit encore mal, ça va encore être dur pour moi, pour les autres. Et en plus, je trouve ça trop tôt. Parce que tu en parlais vraiment deux jours après. Elle voulait dire pendant le nouveau chien.

  • Speaker #2

    En tout cas,

  • Speaker #1

    très rapidement. En tout cas, je l'ai vécu comme deux jours après. Elle voulait prendre un autre chien. Et ça s'est fait super rapidement. Même la deuxième semaine, on commence déjà à réfléchir à un nom.

  • Speaker #2

    Deuxième semaine,

  • Speaker #0

    vous venez même pas. Ouais, c'est un peu comme un gré.

  • Speaker #2

    D'ailleurs,

  • Speaker #0

    on repoussait, on voulait pas choisir de nom. On voulait, on voulait pas.

  • Speaker #1

    Ça allait être trop concret, c'était comme s'il était déjà là, et il n'y a pas de chance de choisir un nom si on l'appelle non plus.

  • Speaker #2

    C'est réservé, il était contre, Salomé, il était pour.

  • Speaker #3

    La première fois que maman l'avait dit, c'est comme si je savais qu'elle voulait pas le remplacer. Moi aussi, je pensais que c'était comme si elle voulait le remplacer. Déjà, j'ai dit oui la première fois, mais en fait, je ne savais pas vraiment. Et après, en y réfléchissant, j'ai quand même dit oui.

  • Speaker #4

    Parce que quand je l'ai vu en photo,

  • Speaker #3

    après qu'elle l'ait cherché,

  • Speaker #4

    j'ai tout de suite dit oui. Parce qu'il était trop beau.

  • Speaker #5

    Et tu sens que ça avait peut-être apporté de la joie, qu'il y avait peut-être plus et que...

  • Speaker #2

    C'est ça ?

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Au final,

  • Speaker #2

    on arrive à les convaincre. William les cerises,

  • Speaker #1

    dépité,

  • Speaker #2

    parce que ça faisait du 2-2 mais on avait comme gagné, on décidait de l'appeler couscous, histoire de montrer que, ah tu veux un chien, ok, c'est nous qui décidons du prénom. On est au ciel, tu manges ton lait seul, tu as peur. On en chute, Simon tu vas prendre les seules pour maman là-bas. Ouais,

  • Speaker #4

    je vais chercher les seules pour maman.

  • Speaker #2

    Allez, dépêche-toi ! On t'aime beaucoup !

  • Speaker #0

    Vous voulez chercher des noms aussi forts que Maxwell et Arthur. Et nous, je pense qu'on avait peur de repartir sur une personnalité, une personne. Et pour contrer ça, on sortait des noms absurdes. C'était aussi pour éviter d'être affecté encore à un prénom. C'était une idée reçue, de toute façon. Et on a trouvé ça cool. Puis après, je pense qu'on aime un peu l'originalité. Ça, il faut qu'on se l'avoue aussi. Couscous, c'était un peu abusé. C'était dit, vas-y, ouais. Puis je trouvais que la sonorité, ça marchait bien, etc. Mais c'était pour se détacher.

  • Speaker #2

    Sauf que tout à l'heure, vous parliez de deuil. Je pense que je me suis cachée derrière l'arrivée de Couscous pour éviter de faire mon deuil. Je n'ai pas fait mon deuil de Arthur quand... Quand Couscous est arrivé à la maison, parce que, là pour le dire dans mon immaturité, parce que clairement je pense que j'ai fait preuve d'immaturité dans cette histoire-là. On est revenus de vacances le 31 août, le 1er septembre, et il était là. On est partis chercher, moi, se rire et saluer, ensemble. Parce que j'avais trouvé, parce que j'avais pris contact avec un éleveur avec qui ça se passait mal, en vrai, dans l'échange.

  • Speaker #0

    Dès le début,

  • Speaker #2

    ouais. Dès le début. Mais je vais trouver une solution. Tu vois tout ce que je te dis.

  • Speaker #0

    Ouais, mais ça, c'est comme t'abordes les sujets comme ça, Babette. Ça, tu veux.

  • Speaker #2

    C'est comme ça que je me dis, ok, on va récupérer Couscous toutes les trois. Même Cerise qui n'était pas enchantée à l'idée de réavoir un autre chien. On a craqué de tous les bulldogs anglais qu'on a eus. C'était le plus beau. Encore une fois, au niveau du caractère, je ne sais pas comment vous l'avez vécu, mais affectueux, tendre, doux, marrant. C'est devenu le meilleur pote de Titi. Tu m'étonnes, c'était deux bébés.

  • Speaker #0

    Le cliché du petit toutou, le petit chien sympa, qui va être dérangeant, mais pas trop. So cute.

  • Speaker #2

    Tu sais quoi ? C'est triste. Mais moi, je me suis dit, OK.

  • Speaker #0

    Il a réveillé Nala aussi un petit peu.

  • Speaker #2

    Arthur n'est plus. Mais grâce à Couscous, Nala va revivre. En fait, je voulais...

  • Speaker #0

    Oui, il y avait une part de réincarnation aussi.

  • Speaker #2

    Tu sais, quand Arthur a eu son accident et le fait que Nala soit là, ça redonne du peps à Arthur. Je voulais faire la même chose avec Nala parce que Nala était dans un état lamentable. Couscous débarque et Couscous met une ambiance de tonnerre. Il est canin, il est toujours fourré avec Salomé, à dormir dans le lit avec Salomé. Salomé, elle avait pris... sous son aile tout ce que tu veux, franchement.

  • Speaker #5

    Là, vous construisez des super souvenirs.

  • Speaker #2

    C'était le chien. Parfait. trois quatre mois après on se rend compte que il n'est pas comme d'hab ça veut dire que moi trois quatre mois c'est foufou à chien sauf que là il a mort il va se cacher qu'est ce qui se passe quand tu le portes a l'impression qu'il a mal n'était pas d'effort Le soir, on rentre, il n'était pas top aussi. J'avais remarqué qu'il avait... Ses pattes étaient jaunes.

  • Speaker #0

    Oui, on l'observe. On se met à l'observer, oui.

  • Speaker #2

    Avec Salomé et Soli, je crois. Ou Salomé, je ne sais plus. En tout cas, avec une des filles, on monte dans la salle de bain, on va le laver. Je crois que c'était toi Salomé, c'était toi et moi. On va le laver, pensant qu'il était jaune parce que c'était roulé partout. Et en le soulevant, je me rends compte que son ventre était tout jaune. Le réflexe naturel que je fais, c'est que j'appelle le propriétaire qui nous l'a vendu. En disant, écoutez, c'est normal, c'est la première fois que je vois ça. Et après, plus j'observe le chien, et donc ça c'est mes réflexes de soignante, je vois que son fond d'œil est jaune. Il était tout blanc avec des petites taches marron. donc tout ce qui était blanc Je n'y sais. Donc le gars, il me dit, non mais il faut l'emmener à la vétérinaire, il dit, je vais t'y tout. Donc ni une ni deux, nous retournons, parce que c'est toujours le soir. Oui, Salomé, nous retournons. Au week-end.

  • Speaker #5

    Il y avait toujours cette clinique.

  • Speaker #2

    Où on avait couscous dans les bras, on n'était que toutes les deux. Je ne cache pas que j'ai énormément pris, et je pense que toi aussi, tout le monde. Mais on était accélérés, on est restés longtemps, jusqu'à ce qu'ils nous prennent couscous. Et qu'ils nous disent, écoutez madame, c'est très grave ce que votre chiot, il a une leptospirose. Clairement, c'est quoi comme maladie ? C'est quand ton animal, ton chien, se retrouve en contact avec une urine de rongeur. infecté. Donc, il a dû être potentiellement en contact avec l'urine d'un mangeur contaminé par une forme de leptospirose pour laquelle il n'était pas vacciné. Et là commence le... Parce que moi, il me dit ça, je dis, mais il va mourir. Parce que, OK, il a une maladie grave, mais c'est quoi ? Parce que des fois, d'une maladie grave, tu peux t'en sortir avec un traitement.

  • Speaker #0

    Ils nous disent plein de trucs, ouais. Vous avez de la chance, ça va.

  • Speaker #2

    C'est très grave. On va savoir dans 24 à 48 heures. On se rappelle le lendemain, son état s'est aggravé. Voilà, après, ça stagne jusqu'au moment où, donc trois, quatre jours où on m'appelle, j'étais en train de travailler dans la ville où il est hospitalisé, où il y avait les enfants ici. Il m'a dit qu'il cherchait couscous partout,

  • Speaker #5

    parce que c'était son acolyte.

  • Speaker #0

    Ses premiers mots ? Il me dit,

  • Speaker #2

    ça va aller, c'est un bébé. Si Arthur, il a réussi à s'en sortir après être percuté par un bus, qu'est-ce que ça va aller ? Et on m'appelle pour me dire que tous ses organes ont lâché et qu'il est décédé. Parce que c'est vrai que dans cette histoire, quand tu as des animaux de compagnie, t'embarques toute ta famille. T'embarques les tiens, ta famille nucléaire, mais t'embarques la famille élargie. On m'a donné une empreinte avec sa batte et je suis rentrée. Avec mes larmes, ma tristesse, mon empreinte.

  • Speaker #5

    C'est ta culpabilité qui fait que tu te dis, ni elle n'est pas, je vais gérer, ne vous inquiétez pas. C'est ça qui...

  • Speaker #2

    Je pense. Et puis, je ne voulais pas qu'une fois de plus, l'histoire se répète, venir dire au revoir. Et puis, pour mes filles, ça faisait beaucoup. Déjà, moi, en tant qu'adulte, c'était compliqué. Je pense que pour Witt pareil, mais il est petit. Salomé qui m'avait accompagnée, je la voyais prier tout le temps. Salomé qui m'a dit la veille de son décès, maintenant j'ai prié, je crois que là ça va aller. Tu sais, moi je me dis que oui ça l'a fait, parce que s'il souffrait énormément, il est remonté là où il devait remonter. Donc c'est une forme de libération, de guérison. Mais ça, c'est avec ma pensée d'adulte. Je vais expliquer ça à l'enfant.

  • Speaker #0

    Couscous, quand il est arrivé dans la maison, ça n'a pas duré longtemps. Il a amené, je ne sais pas, après on peut parler de foi, de choses comme ça, mais c'était un tout petit trait d'union, mais il a amené un bout de lumière. Pour moi, il a raconté un truc un peu comme un ange de passage parce qu'on ne l'a pas vu souffrir dans sa mort. Il a juste changé de couleur, après évidemment ses organes, tout ça. C'est désagrégé, mais imaginons si on devait philosopher. Il est arrivé comme ça, il a amené la petite lumière qu'il fallait, il a réveillé Nala, il nous a remis un petit coup. Évidemment, on est triste, mais c'est comme s'il avait fait un espèce de nettoyage sur des choses. Ça aurait été cool que ce soit plus long. Mais je le vois aussi un peu comme ça.

  • Speaker #5

    Il a apporté ce qu'il devait et il est parti comme ça.

  • Speaker #2

    C'est bon.

  • Speaker #5

    J'ai amené ce que je devais amener.

  • Speaker #0

    Ouais, je pense.

  • Speaker #2

    J'en ai jamais parlé. C'est la première fois qu'on aborde couscous parce que j'ai culpabilisé.

  • Speaker #5

    Comment tu sens d'en avoir parlé pour la première fois ?

  • Speaker #6

    Je sais.

  • Speaker #2

    Tout ce que je sais en tout cas, c'est que Nala, elle est là. Et c'est la seule qui reste. Et que tous les matins, je suis contente de la voir. Surtout que souvent, c'est moi qui parle à la première de la maison. Je suis contente de la voir, de voir qu'elle respire, de voir qu'elle grossit, de voir que c'est le bébé de tout le monde, de voir comment elle est avec Titi. Parce que Timothée cherchait couscous partout. En plus, il nous avait fait acheter un nounours quand couscous était à l'hôpital. Un nounours qui ressemblait à couscous. Qui est encore dans notre chambre et qui l'appelle encore couscous. donc on va dire coucou parce que c'était encore là, mais ouais, elle est là. Je ne sais pas si on aura un autre chien. Pour l'instant, je crois que je n'ai plus envie.

  • Speaker #0

    On a enchaîné un peu, là.

  • Speaker #2

    Je n'ai plus envie, et l'histoire s'écrit à 6 aujourd'hui,

  • Speaker #6

    et c'est pas trop dur.

  • Speaker #5

    Les aventures canines que vous avez eues, qu'est-ce qu'ils vous ont appris, chacun ? Qu'est-ce qu'ils vous ont laissé ? Et qu'est-ce que Nala aussi vous a... Si on devait choisir peut-être un mot, ou peut-être une phrase ?

  • Speaker #2

    Je crois que c'est la résilience pour moi. proximité et l'amour, l'affection qu'on peut avoir pour eux.

  • Speaker #1

    Moi je pense que ça m'a appris à plus profiter des... je dis des personnes mais ça prend aussi en compte les chiens donc ils sont encore là parce qu'on sait pas quand est-ce qu'ils peuvent partir et l'amour aussi.

  • Speaker #3

    Moi aussi l'amour. Ça m'a fait apprendre que j'aime vraiment beaucoup les animaux et en particulier les chiens.

  • Speaker #0

    Moi, pour moi, ce que je retiens, au début, je voulais dire complicité, tout ça, mais je ne sais pas pourquoi j'ai envie d'associer le mot silence à un chien. Là où les gens disent souvent, un chien, ça aboie, c'est dans les pattes, ça fait du bruit. Mais en vérité, ça, c'est quelques moments. Moi, ce que je retiens, ça m'arrive de travailler et d'avoir Nala, qui est là, qui va faire ses respirations là ou là. Mais même quand ils étaient deux, vous savez, quand ils dorment, mais ils veillent. Ils veillent sur vous. Et c'était pareil avec Arthur qui venait avec moi quand je fumais. C'est-à-dire, hop, il venait comme ça. Et c'est un peu le dernier souffle qu'il a fait aussi. Et Maxwell, je dois dire, et Arthur aussi, ils sont là. Ils sont très silencieux. Mais ils t'accompagnent. Et c'est drôle parce que je crois que les humains ne sont vraiment pas comme ça. C'est le pouvoir de communiquer sans jamais aucun mot. Moi, par exemple, je pourrais conseiller à des gens, par exemple, qui n'arrivent pas avec leurs enfants, des enfants un peu speed, on a déjà dit, essaie le chien. Mais non, je ne peux pas déjà, je suis dépassé avec mon fils. Essaie le chien. Ou ma mère, quand elle s'est retrouvée seule, à la retraite, tous ces trucs-là, parce que tu peux tellement communiquer avec un chien, et puis il y a des obligations qui se créent. Et je dois sortir, je dois l'emmener, s'il est malade, il y a d'autres trucs, mais ça, je me dirais peut-être responsabilité aussi.

  • Speaker #5

    Vous avez des rituels ou des objets ou des souvenirs que des fois vous refaites vivre pour repenser à eux de façon joyeuse et drôle.

  • Speaker #2

    On a énormément de photos. On a une photo en bas de Max.

  • Speaker #0

    On se les regarde les photos quand même. Ils sont toujours dans les parages, en fait, sur nos photos.

  • Speaker #2

    Plein de trucs. On a plein de souvenirs. Tu me rappelles, par exemple, Max, une fois, on est parti faire des courses à l'époque, on n'avait pas trop de thunes. On avait réussi à faire, genre, le caddie du mois. On avait tout mis dans la voiture. Et on s'était payé, genre, un saucisson qui valait très cher pour nous à l'époque. Tu sais quoi ? On se visualisait en fin de prendre...

  • Speaker #0

    Tu sais, on en avait acheté deux.

  • Speaker #2

    Deux,

  • Speaker #0

    voilà. On en avait acheté deux. Et on va à la pharmacie, on laisse le chien dedans.

  • Speaker #2

    Il avait tout mangé, même les plastiques.

  • Speaker #0

    Mais non ! Ça sentait fort le saucisson dans la voiture. Ça sentait...

  • Speaker #2

    Et il pleurait parce qu'on n'avait pas les moyens d'aller se racheter ce dout. C'est nous. William était mort. C'est vrai qu'il aurait pu jeter Maxwell par-dessus la voiture, mais... Et puis il était là, tu sais, genre c'est pas moi, mais il avait commencé à entamer les poulets.

  • Speaker #0

    Oui, il avait des choses entamées, il avait entamé des trucs, ouais.

  • Speaker #5

    Qu'aimeriez-vous que les auditeurs retiennent de votre histoire ?

  • Speaker #2

    Que l'histoire ne s'écrit pas qu'avec des humains.

  • Speaker #3

    Si vous avez des animaux de compagnie, protégez-les.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai rien à ajouter, je suis d'accord avec elles deux.

  • Speaker #2

    Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui, tout pareil.

  • Speaker #2

    Tout pareil.

  • Speaker #7

    Et voilà, l'épisode touche à sa fin. J'espère qu'il vous a plu. Merci à Babette, William, Cerise, Salomé et aussi Timothée qui s'est endormie pendant l'enregistrement sur sa maman et ses sœurs. Merci à eux de nous avoir partagé ce témoignage sans filtre, si touchant. Pensez à vous abonner à Colas Family, à laisser un petit mot et une note et partagez l'épisode autour de vous, je suis certaine, qui peut faire plaisir aussi à quelqu'un que vous connaissez. C'était Julie sur Colas Family. On se retrouve très vite dans un prochain épisode.

  • Speaker #6

    À bientôt !

Chapters

  • Introduction épisode.

    00:35

  • Arrivée chez la Babeth Family

    02:12

  • Maxwell leur premier Bulldog .

    03:23

  • Arthur leur Bulldog anglais, caractériel.

    10:45

  • L'adoption de Nala, pour Arthur le chien accidenté.

    21:07

  • Décès de Arthur pendant leurs vacances, gestion du deuil en famille.

    26:16

  • Une adoption pour apaiser et la leptospirose : Arrivée de Kouskous.

    34:21

  • L'empreinte

    47:24

  • Remerciements

    51:21

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Description

Une histoire bouleversante
Et si aimer un chien, c'était aussi apprendre à lui dire adieu.
Dans cette famille, chaque deuil animalier a laissé une trace, des éclats de rire, des souvenirs joyeux et une tendresse immense avec cette histoire bouleversante.

Babeth, William et leurs filles partagent avec sincérité leur histoire bouleversante, leurs souvenir avec humour ainsi que la douleur du deuil animalier successif. les décisions prises dans l'urgence de l'amour et la culpabilité silencieuse d'avoir voulu apaiser trop vite.

C'est Babeth que je contacte. Je la connais comme créatrice de contenu sur Instagram Notjustmom. Elle est aussi à la tête des conférences Bonjour Madame, qui prennent soin de la santé mentale des femmes. Mais avant tout, elle est infirmière, mariée à William, designer, architecte d'intérieur, baignée dans la déco depuis petit. Tous les deux, parents de 3 enfants et de Nala leur Bulldog.

Ils m'accueillent chez eux et me partage un témoignage authentique :
Témoigne familial émouvant, touchant et parfois drôle : où parents et enfants nous livre sur le lien qu'il avait avec les chiens qu'ils ont adoptés mais aussi le deuil animalier en famille.
histoires vraies / animaux de compagnie / histoires bouleversantes / liens familiaux

La musique, les illustrations sonores sont de Capiovox et Telma C
Le montage a été réalisé par Capiovox


Si vous avez des questions, des suggestions, ou de belles idées, écrivez-moi : contact@callusfamily.fr ou sur Instagram @callusfamilly.stories.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Colosses Family. Je suis Julie Quarino et je vous accueille sur le premier podcast qui parle de la famille et des liens que l'on tisse avec notre animale. Vous entendrez ici des histoires touchantes, sincères et parfois drôles racontées par mes invités chez qui j'aurai le plaisir de nous rendre. Alors bienvenue dans Call Us Family, je suis ravie de pouvoir vous retrouver pour ce nouvel épisode. C'est parti ! Et bonne écoute.

  • Speaker #1

    La culpabilité que j'ai ressentie, ça a été dur de me confronter à son corps, parce que je me suis dit que c'était de ma faute. J'ai pensé à lui, j'ai pensé à eux, j'ai pensé à Nala, mais le fait qu'ils soient plus, tu sais, je les avais embarqués dans une nouvelle histoire. Et trois, quatre mois après, il repartait alors qu'il avait amené tellement de lumière.

  • Speaker #0

    Et si aimer un chien, c'était aussi apprendre à lui dire adieu. Dans cette famille, chaque départ a laissé une trace, des éclats de rire, des souvenirs joyeux et une tendresse immense. Babette, William et leur fille partagent avec sincérité la douleur des pertes successives. les décisions prises dans l'urgence de l'amour et la culpabilité silencieuse d'avoir voulu apaiser trop vite. C'est Babette que je contacte. Je la connais comme créatrice de contenu sur Instagram et au travers de son blog Not Just Mom, qu'elle tient depuis plus d'une dizaine d'années. Elle est aussi à la tête des conférences Bonjour Madame, qui prennent soin de la santé mentale des femmes. Mais avant tout, elle est infirmière, mariée à William, designer, architecte d'intérieur, baignée dans la déco depuis petit. Tous les deux, parents de Cerise, leur aîné, Timothée, le Benjamin, et Salomé, la cadette qui, justement, m'ouvre la porte.

  • Speaker #1

    Bonjour ! Grand ?

  • Speaker #2

    Oui !

  • Speaker #0

    Tu veux me tutoyer ?

  • Speaker #3

    Oui !

  • Speaker #1

    Salut ! Tu vas bien ? Merci de m'accueillir chez toi.

  • Speaker #3

    Et puis Mothet, tu sais bonjour ? Coucou !

  • Speaker #1

    Il est super timide, il va prendre le temps. Ouais et puis il vient peut-être de se réveiller de la suite. Non, pas du tout. Non, pas du tout. Nala, viens, viens de la maison, viens que je te présente Nala ! Salut ! Nala, fais du bonjour. Oui, bonjour toi ! C'est mon aîné, Cerise, 16 ans, bien sûr, c'est. C'est à l'heure où vous avez vu 12. Et il y a M. William.

  • Speaker #4

    Bienvenue à la bourse. Merci beaucoup. Voilà.

  • Speaker #1

    Merci de nous accueillir. Moi je me rappelle du jour où on est parti le chercher parce que ben on a fait des recherches, gardé des mignons photos et moi je me rappelle d'être tombée sur une annonce et d'être tombée sur lui, il était tout bébé, on l'a eu à deux mois, on est partis à New York. le chercher, donc c'est loin bien sûr que je m'en souviens,

  • Speaker #4

    t'es mon premier c'est une vraie décision faire des kilomètres comme ça j'étais excitée à l'idée d'y aller,

  • Speaker #1

    je me posais plein de questions et du moment où je l'ai eu dans les bras après je crois que les gens ils bavardaient j'écoutais plus Je me sentais responsable de lui. Pour le faire, il ne venait plus de chiens parce qu'il avait souffert par la perte de ses chiens à lui. Quand il a vu Max, il était tellement fan que deux semaines après, il a acheté un Bulldog.

  • Speaker #4

    C'était comme des frères.

  • Speaker #1

    Ils ont évolué ensemble. C'était les meilleurs amis. On a eu Max en mai 2007 et je suis tombée enceinte en juillet 2007.

  • Speaker #0

    Donc il a vécu aussi ta grossesse.

  • Speaker #1

    Et il a grandi avec Cerise.

  • Speaker #4

    C'est cool, on n'a pas eu un chien qui a jalousé Cerise. plein de photos où ils sont vraiment proches, quoi. Et puis Cerise, elle était vraiment pas douce avec lui, elle lui tordait les oreilles. Et lui, on le voyait comme ça... On a tous des fois des périodes difficiles et tout ça et tout, mais je sais que quand dans cette maison, tout le monde est vivant, il y a le rythme imposé par la famille. Je sais que moi, des fois, à l'époque de Maxwell, on passait des moments entre mecs. C'était un moment où je fumais, et lui aussi, il comprenait un peu, parce que du coup, on se mettait dans les marches, et il se mettait à côté, et puis avec ses petits un peu... Genre, bah, t'as tout dit. tu vois il t'accessait il disait raconte moi mais t'as raison mon pote et je parlais pas en fait parce que de toute façon je savais il n'y avait pas d'échange et ouais c'est drôle il venait comme ça et il partait

  • Speaker #1

    William avait remarqué que Max n'avait pas mangé sa gamelle. En plus, on faisait des gamelles améliorées. Avec de la viande, on a tout ce qui l'attirait. Royal. Le chien ne tient pas sa gamelle. Je lui dis que ce n'est pas grave. pas faim il mangera demain. Le lendemain moi je vais bosser et William m'appelle en me disant « et puis là c'est quand même compliqué, il ne mange toujours pas et puis je ne le trouve pas comme d'hab. » Il se mettait en retrait et on l'emmène, unique vétérinaire, il nous le garde. ils nous perfusent et ils m'appellent le lundi matin en me disant écoutez madame, vous pourrez récupérer votre chien aujourd'hui à 14h, c'est bon, on l'a perfusé il va très bien, donc moi j'appelle William, je préviens les enfants super, je récupère un max à 14h les enfants étaient contents moi aussi, heureuse Et William prête mon temps. Un petit peu avant que je cherche les filles, on me rappelle pour me dire, écoutez, je suis désolée. Tous ces organes sont en train de lâcher. Donc, il va falloir que vous fassiez un choix. C'est soit on l'euthanasie, soit vous le ramenez à la maison et il meurt avec vous.

  • Speaker #0

    Oh, waouh ! Donc, tu as cette vie, en fait, cette ascenseur émotionnel. Tiens,

  • Speaker #1

    il a sorti quelque chose. Ça s'est pâté, comme je t'ai dit. Ça veut dire qu'on n'a pas pris les gants, on n'a pas... Comme ça. Donc, mon chat meurt. et il faut qu'on décide de la façon dont il va mourir. Donc, soit on ramène à la maison et potentiellement, c'est avec les petites que ça se passe si on n'est pas là, ou on vient. Ou sinon, c'est ce soir. Donc, je récupère les petites. Ultra heureuse parce qu'on est sans s'aller récupérer Max. Sauf qu'il faut que je leur dise que au final, ça ne va pas se passer comme ça. J'appelle Will. C'est que le chien, il n'impacte pas que nous. Nous, je te dis, on a une grande famille. Le frère de William.

  • Speaker #4

    Tout le monde est venu.

  • Speaker #1

    Sa chérie aussi, ma belle-sœur. Ma belle-mère. Mes parents. on réfléchit très vite à savoir est-ce qu'on va tous se dire au revoir parce que tout le monde avait écrit son histoire avec Max, on ne voulait pas le laisser tout seul c'est un membre de la famille on décide de tous y aller l'accompagner parce qu'on prend la décision d'euthanasier ok,

  • Speaker #0

    donc tu vas avec les enfants Salomé, Tété,

  • Speaker #1

    Céline, Louise William, on avait demandé aux enfants si elles voulaient vraiment être là elles ont dit oui et ma belle-mère mon beau-frère Et on passe du temps ensemble. Et bizarrement, avec son regard, c'est comme si c'était lui qui nous rassurait. Tu sais,

  • Speaker #4

    qui nous disait... Ouais, c'est comme si...

  • Speaker #1

    Comme si mon regard parlait.

  • Speaker #4

    Une grande sagesse.

  • Speaker #1

    Ma vie, ça veut dire que ça, je le sais avec les humains. Mais avec un animal... Et moi, en tout cas, c'est comme ça que j'ai perçu les choses. T'inquiète pas, ça va aller. T'inquiète, ça va aller. Et c'était horrible. Comme quoi, il n'y a pas besoin de mots, des fois. Tu sais, le non-verbal, ça a été dur pour moi, mais il fallait que je gère la peine de ces enfants. il fallait que je gère la peine de vous William, il y avait ma belle-mère aussi qui pleurait et on a pris tous le temps de se recueillir avec lui histoire qu'elle finit, qu'elle restait avec lui en dernier et après rentrer à la maison et quand on est rentré à la maison là je me suis dit ok en fait c'est un vide celui qui avait plus d'expérience c'était William et je me suis sentie coupable parce qu'effectivement à l'époque il m'avait dit tu sais ah

  • Speaker #0

    oui

  • Speaker #1

    Et à la maison, il faisait la fête, il tournait, puisque tout le temps, on était là, Maxwell, Maxwell. Là, il n'y avait plus de Maxwell. Je me rappelle, on avait fait un repas sur notre table basse au salon. C'était l'un des repas les plus tristes que l'on a fait tous les quatre. On n'avait même pas parlé. Maxwell, on l'a eu en 2007. Il nous a quittés en 2019. Après, on a eu Arthur, qui a rejoint la tribu un peu après la Covid, qui nous a quittés il n'y a pas très longtemps. l'été dernier couscous qu'on a eu en septembre qui nous a quittés quelques temps après. Et Nala, j'ai oublié Nala.

  • Speaker #4

    Oui, pardon, on ne place pas

  • Speaker #1

    Oh, je suis assez... Je ne savais pas que de perdre un animal, c'était aussi traumatique. Donc, ça a été un autre sujet pendant un petit bout. Et quand on a remis le sujet sur la table, je crois qu'on était...

  • Speaker #4

    On ne voulait pas le trahir aussi. On ne voulait pas le remplacer, pas tout ça.

  • Speaker #1

    je crois qu'un jour on était au resto je crois que c'est Salomé qui a posé sur la table le fait qu'elle voulait un chien mais c'est parce qu'il y avait quelqu'un qui était rentré dans le restaurant avec les chiens limite quand elle a sorti ça de sa bouche j'étais heureuse parce que c'était quelque chose que je voulais dire dire, mais je n'osais pas. Cerise, elle n'était pas chaude du tout parce que Cerise, ça a été la plus touchée par la perte de Max jusqu'à aujourd'hui encore, je pense. Mais elle n'était pas trop contre, c'est ça ? Non,

  • Speaker #3

    je ne voulais pas du tout.

  • Speaker #1

    Non, toi, tu ne voulais plus du tout ? Non. Elle ne voulait plus du tout,

  • Speaker #3

    je ne voulais pas. J'avais peur parce que je pensais à la perte de Maxwell et je me disais, si on en prend un autre, je n'avais pas envie de risquer ça.

  • Speaker #1

    C'est chien pète aussi. Donc si vous sentez des épubes, elles viennent péter. Oh là là,

  • Speaker #0

    merci pour ce parfum,

  • Speaker #1

    c'est délicat. C'est l'époque. Je pense que Salomé, on a réussi à convaincre Will.

  • Speaker #4

    Parce qu'il y avait deux équipes. C'était la team.

  • Speaker #1

    C'était la team, non. Moi et Salomé, oui, oui. Et William, il était tiède. William, après, nous a dit, je veux bien reprendre un chat, mais je ne veux plus reprendre de bulldog français. On a tous été marqués par Maxwell parce qu'on a tous eu notre histoire avec Maxwell. Là,

  • Speaker #0

    on est assis à une course-poursuite.

  • Speaker #1

    Quotidienne. Oh,

  • Speaker #4

    tu te mets. C'est drôle, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Tu descends. Allez, dépêche-toi. Poc, elle descend. Elle fait le tour. Elle arrive.

  • Speaker #4

    Quand il y en avait deux, c'était chaud, ça. C'est chaud, en fait, deux chiens. Par contre, c'est un peu plus... C'est tout de suite un peu plus sport, ouais.

  • Speaker #1

    Nala, dépêche-toi.

  • Speaker #2

    Sous-titrage Soci

  • Speaker #1

    revenons à ce moment où au final William il me dit oui tout sauf un bulldog français ni une ni deux je regarde sur le portable je tombe sur un bulldog anglais ce que j'avais toujours voulu avoir à côté de chez nous il commence à me menacer ouais non mais même si on va le voir pas pour l'instant là c'est trop rapide parce que c'était quand même le vendredi soir 22h30 je suis restée dans le restaurant et donc je dis non mais je vais quand même envoyer un petit message de toute manière le temps qu'elle me réponde la dame tu parles tu tombes sur des passionnés qui ont suivi le message et elle m'a donné un rendez-vous le lendemain le lendemain elle me donne un rendez-vous le lendemain donc c'est genre 5 minutes en voiture et donc on y va moi, William, Cerise Salomé et William il me fait des menaces dans la voiture non mais de toute manière il aime trop menacer on y va, on regarde, on dit rien on arrive chez une passionnée de bulldog anglais des sculptures de bulldog Merci à tous. Et elle montre la portée de chien qu'elle avait. Et là, on tombe sur Arthur. On avait l'impression que c'était un nounours, un doudou, vous vous rappelez ?

  • Speaker #4

    Oui, c'est vrai que les bulldogs anglais bébés, ça fait prospère.

  • Speaker #1

    Tu sais, il avait des plis partout. Un doudou, quoi. Même cerise. Elle le trouvait mignon, mais tu sais, genre, elle faisait... Je ne sais pas trop, ça le met. Moi, on a craqué. William, il a craqué. J'ai regardé, on s'est regardé. Ben, on est au rendez-vous. Rendez-vous à 10h30. A midi, il était ici. Wow. Et on est tombés sur un chien qui était magnifique, mais extrêmement caractériel.

  • Speaker #4

    On avait plein de problèmes avec lui, mais pas plein de problèmes. Jamais il n'a agressé qui que ce soit. Mais déjà, tout petit, il détruisait 20 coups. Les mecs, les trucs et tout. Il fait ses dents, c'est vraiment... Il prenait des trucs, il te fait courir, et puis après, il a vraiment une capacité de... transformé tous les objets en tout petit copeaux. Et il détruit tout. Une autre histoire. Quelqu'un qui se fait, vous n'avez pas vu mon livre ? Je crois qu'il a été livré chez vous. Le livre ? Donc j'ai vu un truc Amazon, comme ça. Et après, mes yeux commencent à faire la mise au point. Et je voyais plein de copeaux, comme ça, de livres, dans mes feuilles. Il l'a pulvérisé.

  • Speaker #0

    Vous avez dit quoi à la voisine ?

  • Speaker #4

    On lui a rien dit. On lui a dit non. Il fallait pas qu'elle dise je crois. Je crois que ça a été noué chez vous. Donc, il détruisait les baskets, des trucs comme ça. Tout de suite, ça nous imposait d'organiser des choses. Nous, Arthur, en fait, ce qu'il y a, c'est qu'il se sauvait, il trouvait des endroits, il se barrait, des trucs comme ça. En fait, il nous mettait un peu la pression sur ce truc-là.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui s'est passé avec lui et pourquoi son histoire nous marquera aussi à vie ? C'est qu'un jour, on devait aller à l'anniversaire de je ne sais plus trop qui, Pénélope, enfin Agnès. Et c'est en hiver, on ouvre la grille. Donc, la précipitation, on monte les enfants dans la voiture et on cherche Arthur, on ne le trouve pas. Non, tu...

  • Speaker #4

    Il n'a pas vu.

  • Speaker #1

    William et Cerise, ils sortent en cours.

  • Speaker #4

    dans la rue. On a entendu un énorme cri de chiens écrasés. Ça nous a donné un indice. On marche. C'était un bus. Après, il nous a raconté qu'il avait vu le chien. À un moment, il a cru qu'il était passé, qu'il était retourné sur le trottoir. C'est quand il a redémarré qu'il a heurté Arthur et plutôt roulé sur lui. Donc, nous, on a couru. Quand on a vu ça, on s'est arrêtés. On a entendu le choc. On s'est arrêtés. Puis après, il ressort. Il ressort de derrière le bus. Et après, plus tu avances, plus tu vois qu'en fait, il court, mais tout le reste du corps traîne. Et là, c'était assez dur parce que j'arrive là, je vois qu'il saigne de partout, qu'il est tout tourné. Je le porte et là, je me dis qu'il va y passer. Et le chauffeur de bus qui me dit ça va, je ne l'ai pas vu. Puis vous voyez le comportement des gens qui ne sont pas responsables ou tu n'as qu'à tenir ton chien. Le mec chantait, donc moi, je lui dis vas-y, vas-y, pars. Et puis là, on porte le chien. Je ne pensais pas vivre ce truc un peu où tu portes un poids lourd comme ça et il respirait hyper fort. Donc, on arrive à la voiture, on arrive au vétérinaire, mais ils ne font pas de garde. Donc, on a roulé jusqu'à je ne sais pas où.

  • Speaker #1

    C'est ce que vous vivez. Vous sentez qu'Arthur...

  • Speaker #4

    et ça nous a fait chier parce qu'on est allé la dernière fois qu'on était allé à cette clinique vétérinaire c'est quand on allait éteindre Max ouais donc même tu sais l'ambiance une ambiance et encore l'hôpital le ton il est donné dans les trucs comme ça les cliniques vétérinaires la déco est soignée ça sent la mort quand même il n'y a que des familles désemparées et nous on arrive avec notre chien disloqué quoi Ils nous ont remis le bassin, ils nous ont dit que par chance, comme les bulldogs, ils ont une anatomie assez prononcée à l'avant, du coup, à l'arrière, il va moins solliciter son bassin, donc du coup, il peut remarcher. Donc bon, nous, on avait... Il y a toujours des discours ainsi.

  • Speaker #1

    Ils avaient fait leur maximum. Déjà, il est en vie. Parce qu'au début, on pensait qu'il allait mourir. Et qu'ils avaient mis...

  • Speaker #4

    Ils nous ont montré la radio avant-après. On voyait plein d'ossements dans tous les sens. En fait, ils ont tout regroupé avec un jeu de vis comme ça. Et oui, donc il était à la maison.

  • Speaker #1

    Ils nous ont parlé de roulettes, du chien,

  • Speaker #0

    de roulettes et tout. J'ai dit quoi ? Un chien avec des roulettes ? Quand vous accueillez ce verdict-là, j'imagine que...

  • Speaker #4

    On se pose aussi cette question de... On le fait piquer ou pas ? Ils ne nous l'ont pas suggéré quand même.

  • Speaker #1

    Non, mais après, ils nous ont parlé d'incontinence, ils nous ont parlé de plein de choses.

  • Speaker #4

    Oui, attendez-vous assis, ça.

  • Speaker #1

    C'est un bébé. Je me rappelle, Vanessa, son papa qui est médecin et qui fait de l'opéopathie aussi, m'a conseillé des pilules de nacre. Et tu as donné ça à Arthur et tu as recevoir.

  • Speaker #4

    Pour mettre sur ses plaies.

  • Speaker #1

    On était tellement désemparés.

  • Speaker #4

    Oui, c'est comme si on nous disait un peu de paprika, machin. On s'est dit, allez, go, parce qu'on lui a aménagé tout un espace en bas et on le traînait. s'écarler, ils se pissaient dessus et là on s'était dit ça va être ça notre vie en fait comme il a toujours été et tout ça, c'est ce qui lui a... Vraiment toujours à vouloir être dans nos pattes. Là, vraiment, il a tout fait pour y retourner. Et franchement, il a remarché hyper vite. Même les médecins, ils ont...

  • Speaker #1

    Au début, il n'arrivait pas à s'asseoir. Après, il recommençait à marcher difficilement.

  • Speaker #4

    Il avait de la faiblesse.

  • Speaker #1

    Après, il recommençait à dessiner. Après, il a commencé à retourner dans le jardin, en boitant. Mais même quand je l'ai ramené pour un contrôle, il n'avait pas les mains, il n'entrait pas ses yeux. Parce que c'était 10 jours après l'opération.

  • Speaker #3

    Du coup, il y avait son lit avec mon truc. C'était bizarre de le voir comme ça parce que ça faisait comme si on allait voir quelqu'un dans une chambre d'hôpital. Et c'est pas forcément quelque chose que je garde comme un bon souvenir. Mais j'étais contente de voir qu'il s'est vite rétabli quand même. Je me souviens que sur le moment, c'était pas très joli.

  • Speaker #4

    Je vais partir le laisser à plat par terre.

  • Speaker #1

    Parce qu'il était seul. Et quand on partait, je me disais, mais il est tout seul. Je culpabilisais. Et je ne pouvais pas l'emmener avec mon voiture, William ou des enfants pareils. Donc je me suis dit, mais si il y a un deuxième chien, le deuxième chien va le motiver. il va vouloir courir,

  • Speaker #0

    c'est aussi un bébé peut-être qu'au contact d'eux donc bien évidemment au début on m'a menacée au final dire bon ok on trouve un deuxième chien attends la menace a duré combien de temps parce que finalement Arthur est arrivé du jour au lendemain est-ce que

  • Speaker #1

    Arthur est arrivé début 2020 janvier 2020 il a eu son accident à la fin de la même année Merci. Nala est arrivé en avril 2021.

  • Speaker #4

    Moi, je trouvais qu'il s'était redressé vite, mais après, il était quand même diminué. Il était maigre, il ne jouait pas, il se dépérissait un petit peu. J'avais peur qu'il reparte, en fait. Et c'est vrai que du coup, Nala, c'était un peu une raison aussi. Et quand on a pris Nala, elle, elle l'a mis dans le vif, parce que c'était une petite chienne, très autoritaire. C'est par la contrainte. Et du coup, ce qui est cool, c'est qu'il n'était plus tout seul. Ils étaient tous les deux. Elle le dérangeait beaucoup. Elle lui mangeait les pâtes. C'est tous ces trucs-là. Et elle voulait absolument dormir sur lui. Des fois, il nous faisait des bruits de genre de... Genre, il venait faire quelque chose. Là, c'était son matelas, Arthur, son radiateur.

  • Speaker #1

    Arthur était quelque part. Elle venait le pousser à prendre la place.

  • Speaker #4

    Elle n'avait rien à foutre de son handicap. Oui, oui. C'est qui...

  • Speaker #1

    qui veulent se prouver des choses, tu vois, et bien là, par exemple, tu donnais un truc à Arthur, elle venait, elle faisait en sorte que l'on ne donne pas à Arthur, mais que ce soit elle qui prenne. Et Arthur, bizarrement, elle laissait toujours... Ouais. Arthur, le jour où je viens de sauter, il fait comme Nala.

  • Speaker #4

    Ça lui a apporté quelque chose.

  • Speaker #1

    C'est fortif. La famille a pris une amie. Nala était fugueuse, donc elle motivait.

  • Speaker #4

    Par contre, on a toujours eu ce problème-là. Le mur, elle a pas compris.

  • Speaker #1

    Alors que Arthur, elle a pas compris.

  • Speaker #4

    C'est un mur que j'ai reconstruit, mais avant, c'était Liane.

  • Speaker #1

    on n'est pas sur un être mais voilà la laxité comme la la c'était une limite en ce qui est de ne se chuter c'est puis s'écraser de côté

  • Speaker #4

    On s'est toujours dit, l'accident, il aura un truc à fuguer. Moi, ils me donnaient beaucoup la boule au ventre. Pareil, quand on le faisait garder quand on partait en vacances, ils mangeaient aussi le mobilier. Un jour, on était en vacances en train de bronzer, et on reçoit un MMS. C'était super, un MMS. On reçoit un message avec des pièces jointes. Et là, on comprend que c'est du mobilier qui a été mangé, détruit. Donc c'était la pet-sitter qui s'était fait bougiller tout son intérieur. Par Arthur. Par Arthur et Nala.

  • Speaker #1

    Les deux se sont chauffés.

  • Speaker #4

    Oui.

  • Speaker #2

    Ils se chauffaient.

  • Speaker #1

    Ils étaient un peu ensemble. Ils étaient tous ensemble.

  • Speaker #4

    D'ailleurs, c'est marrant parce que quand il y a eu Nala, c'était vachement bien. Il y a la magie de plusieurs chiens dans la maison. Mais j'ai perdu avec Arthur le côté... cool quand c'est un seul chien. Ce langage sans mots. Parce que je l'avais un peu avec Arthur, mais dès qu'il y en a là, après, il se tire la bourre, tout ça. Tu ne peux plus d'avoir près de toi. Un chien sur un canapé, deux chiens sur le canapé, qui veulent la place. Même donner un truc à manger. Tout devient... C'est beau, ça me fait des super souvenirs. Mais je commençais, moi, par exemple, à prendre moins de plaisir. Avec les deux chiens, parce que c'est double promenade, double truc, double projet annulé, quand il fallait cacher, quand il y a des invités, il faut leur courir. Moi, à un moment, ça me saoulait. Et d'ailleurs, c'est drôle parce qu'aujourd'hui, je me retrouve seul avec Nala et on parlera après du passage couscous. Mais là, maintenant, Nala, elle recrée le contact, elle est avec moi, et j'ai l'impression peut-être de retrouver l'effet Maxwell. Ce truc un peu comme si elle était un peu amoureuse. Je pense qu'elle est dans le love. Ouais. Elle est un peu au contact.

  • Speaker #1

    s'arranger, à les mettre dans des endroits qui sont frais.

  • Speaker #4

    Il avait déjà fait des crises, il a failli partir plein de fois. Une fois, on s'est promenés avec lui, il n'a pas... En fait, il s'emballait, il s'emballait, il s'emballait, et après, il est perventile. Et malgré les consignes, c'est arrivé pendant nos vacances, encore une fois. Et là, pareil, c'est la pet sitter qui nous... Une autre pet sitter, mais qui nous dit qu'on est arrivé, le chien... Parce qu'elle, elle venait plutôt. on avait dit on laisse la maison on sait qu'il fait frais ici tout ça et quand elle est arrivée il y avait Nala à côté d'Arthur qui était décédé et donc là vous êtes en vacances vous recevez un appel pendant les vacances pareil c'était une bonne ambiance on était avec du monde et là c'était un peu dur parce que tu te dis je fais quoi je reviens il y a ton frère qui passait aussi à la maison pour il a pris le relais

  • Speaker #1

    on était pas là mais au moins je me disais qu'il était en compagnie d'une personne qu'il connaissait, qu'il avait gardé qu'il avait aimé parce qu'on a pas mal gardé les chiens aussi mais comment vous vivez ça en famille,

  • Speaker #4

    vous êtes là c'est difficile parce qu'on est avec des gens qui nous disent relativiser nous on a qu'une envie c'est de remonter et à la fois c'est drôle parce qu'il y a aussi une partie de nous qui se dit c'est comme si on peut rejeter ça aussi c'est bizarre parce que résultat on n'est quand même pas remonté c'est comme si on avait fui cette responsabilité tout le monde aussi nous a dit c'est bon c'est géré faites le deuil vous devez l'annoncer quand même aux enfants on l'a dit direct on l'a annoncé j'étais choquée et on est au bord de la piscine et là nous tout de suite on se dit qui est mort un chien c'est qui aussi on s'imagine tout de suite un parent donc Babette elle s'est un peu retrouvée à nous le dire pour aussi nous rassurer mais nous rassurer mais en même temps elle ne l'a pas gardé longtemps donc tout de suite ça a été frontal à chercher des solutions etc. et puis toute cette gestion administrative en fait parce qu'il y a un rapport à l'argent payer à distance, prendre des décisions qui fait quoi, machin machin La chienne, etc. Ok,

  • Speaker #1

    on parlait de Arthur qui n'était plus. Mais Arthur et Nala étaient tout le temps ensemble. C'était un couple. Donc moi, je me suis dit, mais pendant combien de temps Nala est restée seule avec son acolyte qui n'était plus là ? Et la belle sitar elle m'a dit, elle était vraiment très fofolle Nala, elle ne voulait pas manger, elle ne voulait pas retourner dans son endroit, elle tournait en rond, elle était perturbée en fait la chaîne. Et là je me suis dit, waouh mais nous on est au début de nos vagues. vacances, je suis perturbée. Elle m'a dit qu'elle allait bien s'en occuper. Est-ce qu'elle pouvait des fois rester là avec elle ? Donc, je lui ai dit oui. Mais c'était...

  • Speaker #4

    Oui, ils ont tenté de nous rassurer comme ça.

  • Speaker #1

    C'était à son maximum.

  • Speaker #4

    On est rentrés des vacances et puis, quand on rentre... quelque part. Il y a l'accueil du chien, l'accueil de la maison, les odeurs. Et là, c'est vrai qu'on ne se parlait pas, mais c'était comme un langage dans la voiture. On savait qu'on n'allait pas retrouver quelque chose. Et c'était amplifié par le fait que Nala était vivante, mais vide. Comme ça. Et là, elle va un peu mieux depuis pas longtemps.

  • Speaker #1

    Elle fait une grossesse nerveuse parce qu'elle était énorme.

  • Speaker #4

    Mais elle n'était pas énorme parce qu'elle mangeait.

  • Speaker #1

    Elle ne mangeait rien. C'est l'angoisse, le stress.

  • Speaker #0

    Comment vous gérez ce deuil en famille ?

  • Speaker #4

    On a pleuré quand on l'a pris. Chacun y allait de son côté, tout ça et tout. Mais je pense qu'on a...

  • Speaker #0

    parler sans en parler, parce qu'il y avait du monde aussi pendant nos vacances, il fallait un peu être digne. Ça nous a bien arrangé, mais on se volait la face. Mais quand on est arrivé ici, ouais, on a prié aussi. On a parlé, on a parlé à Arthur qui n'était pas là, parce qu'en fait, on ne l'a pas vu son corps. On nous a montré deux, trois photos, mais moi, j'ai vu la bâche que mon beau-frère a utilisée. D'ailleurs, elle est là, la bâche, je ne l'ai pas jetée. On a regardé de face les choses qu'on avait esquivées pendant nos vacances.

  • Speaker #1

    Quand je l'ai appris. en vacances. J'ai pas pleuré. C'est bizarre, mais je pense que quand on voit pas... En tout cas, moi, quand je vois pas, j'arrive pas forcément à me dire que c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu te sentais pas... Moi, j'avais l'impression d'être gêné par rapport aux autres.

  • Speaker #2

    Si,

  • Speaker #1

    aussi. Parce que, comme on était avec de la famille, eux, ils avaient forcément un rapport beaucoup plus éloigné avec Arthur. Donc, ils étaient peut-être moins tristes que nous. Ils étaient moins très scrupules.

  • Speaker #0

    Moi, j'avais le sentiment d'être coupable. C'est comme si ça gâchait leur plaisir, leur moment. Bon, ce soir, on sort pas.

  • Speaker #1

    D'une minute à l'autre, on est passé du rire aux larmes.

  • Speaker #3

    Moi, quand je l'ai vécu,

  • Speaker #4

    j'ai tout de suite pleuré. Parce que j'avais toujours vécu des moments avec lui. Et c'était un de mes chiens préférés. Parce que moi, je sais pas trop se souvenir de lui, mais Arthur, il s'est dépassé du coup l'accident. Et je l'aime beaucoup. Et du coup, des fois, il me manque. Et des fois, j'en pleure. C'est parce que j'ai pas envie de pleurer devant les gens. Et ça me fait trop mal. Et j'espère que du coup, avec ça, ça va pas se passer aussi mal. Parce que, comme Cerise l'a dit, oui, moi aussi, j'avais l'impression que du coup, les gens étaient gênés.

  • Speaker #3

    Parce que même s'il y avait notre grand-père qui s'occupait quand même beaucoup de lui et qu'il était...

  • Speaker #4

    Très proche de nous, chez Racy, j'avais quand même l'impression que c'était moins fort que nous. Et après, je suis partie dans la chambre et j'ai pleuré, mais je n'avais plus envie de parler toute la semaine. Et du coup, voilà.

  • Speaker #5

    C'est encore bien présent. Vous parliez de... De culpabilité ou peut-être de... Est-ce que ça renvoie aussi à... Non seulement ils ne l'ont pas vraiment connu autant qu'on l'a connu, mais en plus de ça, c'est pas un humain, ça reste un chien. Est-ce qu'on pourrait aller jusqu'à comprendre cette douleur ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense qu'il servit, parce que c'est pour relativiser. Parce que les gens, en fait, des fois, savent pas trop quoi dire. Comme si on disait pour une personne, mais elle était vieille, bon, elle a eu une belle vie. Bon... Mais même l'annoncer au travail, tout ça, et tout, et je l'avoue, lâchement, je me suis dit, bon, allez, de toute façon, c'est qu'un chien. Je ne devrais pas dire ça, mais je me suis servi de ça. Mais non, mais quoi qu'il en soit, ça te revient toujours, parce que clairement, pour nous, Arthur, ce n'est pas qu'un chien, c'est un être. C'est drôle, je peux avoir les deux émotions, mais je l'avoue, d'appuyer sur ce truc comme un produit qu'on a acheté. en me disant, bon, ben voilà. Mais ça aide aussi à relativiser. Mais ouais, je l'assume, je le dis, je me dis, bon, allez, ok, c'est bon, c'est qu'un chien.

  • Speaker #2

    C'est un jardin.

  • Speaker #0

    Pour désherber les feuilles à ramasser.

  • Speaker #2

    Je me tarde à s'inviter chez le léto. Je te soutiens. Là,

  • Speaker #0

    je suis en train de y arriver. J'observe tout depuis tout à l'heure, les branches, ça, les feuilles.

  • Speaker #2

    C'est pas toi le jardin. Le jardin, c'est pas moi. Tu en profites. Le jardin, c'est pas moi pour plein de raisons. Parce que, est-ce que j'ai réellement la main verte ? Je ne sais pas, même si, en toute honnêteté, je me suis dit que cette année, j'allais les aider. Parce qu'en fait, il y a une belle mère qui est fleuriste. Elle a une bousaine à floral. Donc ce jardin, elle sait faire un jeu, elle aime. Et puis, il y a une même phrase. C'est une beau père aussi, parce que c'est pas un grand. Voilà. Donc chacun par un même de Arthur et moi avec peut-être mon côté toujours trop j'y vais, je fonce des fois sans réflexion ou en tout cas là c'est comme ça que je vis aujourd'hui les choses, c'est que Arthur n'est plus je pense à Nala qui est là je me dis qu'elle n'est pas bien, elle déprime, elle ne mange pas Elle gonfle. Elle n'est pas comme dalle. Elle a perdu sa joie de vivre. Il faut que je trouve une solution. On a des milliers de kilomètres. Comment on fait ? Comment on gère ? Comment ça va se passer le lendemain ? je me projette très rapidement. La même semaine, on parle à Arthur, je parle d'un nouveau chien. Une bombe, j'ai jeté une bombe au sein de mon couple, une bombe au sein de notre famille. La seule qui ne dit rien, encore une fois, c'est mon acolyte 30 millions d'amis. Pour Cerise, je pense que c'était trop, parce que littéralement, on m'a dit, non mais là, t'as de l'usin,

  • Speaker #5

    Cerise. Qu'est-ce que tu vis, toi, Cerise ?

  • Speaker #1

    C'était pareil que quand ma maman prend un autre chien après Maxwell,

  • Speaker #2

    Arthur.

  • Speaker #1

    Parce que c'était comme si c'était un cercle vicieux. Pourquoi encore ? Oui, ça va être un remplacement. Et puis, si ça se finit encore mal, ça va encore être dur pour moi, pour les autres. Et en plus, je trouve ça trop tôt. Parce que tu en parlais vraiment deux jours après. Elle voulait dire pendant le nouveau chien.

  • Speaker #2

    En tout cas,

  • Speaker #1

    très rapidement. En tout cas, je l'ai vécu comme deux jours après. Elle voulait prendre un autre chien. Et ça s'est fait super rapidement. Même la deuxième semaine, on commence déjà à réfléchir à un nom.

  • Speaker #2

    Deuxième semaine,

  • Speaker #0

    vous venez même pas. Ouais, c'est un peu comme un gré.

  • Speaker #2

    D'ailleurs,

  • Speaker #0

    on repoussait, on voulait pas choisir de nom. On voulait, on voulait pas.

  • Speaker #1

    Ça allait être trop concret, c'était comme s'il était déjà là, et il n'y a pas de chance de choisir un nom si on l'appelle non plus.

  • Speaker #2

    C'est réservé, il était contre, Salomé, il était pour.

  • Speaker #3

    La première fois que maman l'avait dit, c'est comme si je savais qu'elle voulait pas le remplacer. Moi aussi, je pensais que c'était comme si elle voulait le remplacer. Déjà, j'ai dit oui la première fois, mais en fait, je ne savais pas vraiment. Et après, en y réfléchissant, j'ai quand même dit oui.

  • Speaker #4

    Parce que quand je l'ai vu en photo,

  • Speaker #3

    après qu'elle l'ait cherché,

  • Speaker #4

    j'ai tout de suite dit oui. Parce qu'il était trop beau.

  • Speaker #5

    Et tu sens que ça avait peut-être apporté de la joie, qu'il y avait peut-être plus et que...

  • Speaker #2

    C'est ça ?

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Au final,

  • Speaker #2

    on arrive à les convaincre. William les cerises,

  • Speaker #1

    dépité,

  • Speaker #2

    parce que ça faisait du 2-2 mais on avait comme gagné, on décidait de l'appeler couscous, histoire de montrer que, ah tu veux un chien, ok, c'est nous qui décidons du prénom. On est au ciel, tu manges ton lait seul, tu as peur. On en chute, Simon tu vas prendre les seules pour maman là-bas. Ouais,

  • Speaker #4

    je vais chercher les seules pour maman.

  • Speaker #2

    Allez, dépêche-toi ! On t'aime beaucoup !

  • Speaker #0

    Vous voulez chercher des noms aussi forts que Maxwell et Arthur. Et nous, je pense qu'on avait peur de repartir sur une personnalité, une personne. Et pour contrer ça, on sortait des noms absurdes. C'était aussi pour éviter d'être affecté encore à un prénom. C'était une idée reçue, de toute façon. Et on a trouvé ça cool. Puis après, je pense qu'on aime un peu l'originalité. Ça, il faut qu'on se l'avoue aussi. Couscous, c'était un peu abusé. C'était dit, vas-y, ouais. Puis je trouvais que la sonorité, ça marchait bien, etc. Mais c'était pour se détacher.

  • Speaker #2

    Sauf que tout à l'heure, vous parliez de deuil. Je pense que je me suis cachée derrière l'arrivée de Couscous pour éviter de faire mon deuil. Je n'ai pas fait mon deuil de Arthur quand... Quand Couscous est arrivé à la maison, parce que, là pour le dire dans mon immaturité, parce que clairement je pense que j'ai fait preuve d'immaturité dans cette histoire-là. On est revenus de vacances le 31 août, le 1er septembre, et il était là. On est partis chercher, moi, se rire et saluer, ensemble. Parce que j'avais trouvé, parce que j'avais pris contact avec un éleveur avec qui ça se passait mal, en vrai, dans l'échange.

  • Speaker #0

    Dès le début,

  • Speaker #2

    ouais. Dès le début. Mais je vais trouver une solution. Tu vois tout ce que je te dis.

  • Speaker #0

    Ouais, mais ça, c'est comme t'abordes les sujets comme ça, Babette. Ça, tu veux.

  • Speaker #2

    C'est comme ça que je me dis, ok, on va récupérer Couscous toutes les trois. Même Cerise qui n'était pas enchantée à l'idée de réavoir un autre chien. On a craqué de tous les bulldogs anglais qu'on a eus. C'était le plus beau. Encore une fois, au niveau du caractère, je ne sais pas comment vous l'avez vécu, mais affectueux, tendre, doux, marrant. C'est devenu le meilleur pote de Titi. Tu m'étonnes, c'était deux bébés.

  • Speaker #0

    Le cliché du petit toutou, le petit chien sympa, qui va être dérangeant, mais pas trop. So cute.

  • Speaker #2

    Tu sais quoi ? C'est triste. Mais moi, je me suis dit, OK.

  • Speaker #0

    Il a réveillé Nala aussi un petit peu.

  • Speaker #2

    Arthur n'est plus. Mais grâce à Couscous, Nala va revivre. En fait, je voulais...

  • Speaker #0

    Oui, il y avait une part de réincarnation aussi.

  • Speaker #2

    Tu sais, quand Arthur a eu son accident et le fait que Nala soit là, ça redonne du peps à Arthur. Je voulais faire la même chose avec Nala parce que Nala était dans un état lamentable. Couscous débarque et Couscous met une ambiance de tonnerre. Il est canin, il est toujours fourré avec Salomé, à dormir dans le lit avec Salomé. Salomé, elle avait pris... sous son aile tout ce que tu veux, franchement.

  • Speaker #5

    Là, vous construisez des super souvenirs.

  • Speaker #2

    C'était le chien. Parfait. trois quatre mois après on se rend compte que il n'est pas comme d'hab ça veut dire que moi trois quatre mois c'est foufou à chien sauf que là il a mort il va se cacher qu'est ce qui se passe quand tu le portes a l'impression qu'il a mal n'était pas d'effort Le soir, on rentre, il n'était pas top aussi. J'avais remarqué qu'il avait... Ses pattes étaient jaunes.

  • Speaker #0

    Oui, on l'observe. On se met à l'observer, oui.

  • Speaker #2

    Avec Salomé et Soli, je crois. Ou Salomé, je ne sais plus. En tout cas, avec une des filles, on monte dans la salle de bain, on va le laver. Je crois que c'était toi Salomé, c'était toi et moi. On va le laver, pensant qu'il était jaune parce que c'était roulé partout. Et en le soulevant, je me rends compte que son ventre était tout jaune. Le réflexe naturel que je fais, c'est que j'appelle le propriétaire qui nous l'a vendu. En disant, écoutez, c'est normal, c'est la première fois que je vois ça. Et après, plus j'observe le chien, et donc ça c'est mes réflexes de soignante, je vois que son fond d'œil est jaune. Il était tout blanc avec des petites taches marron. donc tout ce qui était blanc Je n'y sais. Donc le gars, il me dit, non mais il faut l'emmener à la vétérinaire, il dit, je vais t'y tout. Donc ni une ni deux, nous retournons, parce que c'est toujours le soir. Oui, Salomé, nous retournons. Au week-end.

  • Speaker #5

    Il y avait toujours cette clinique.

  • Speaker #2

    Où on avait couscous dans les bras, on n'était que toutes les deux. Je ne cache pas que j'ai énormément pris, et je pense que toi aussi, tout le monde. Mais on était accélérés, on est restés longtemps, jusqu'à ce qu'ils nous prennent couscous. Et qu'ils nous disent, écoutez madame, c'est très grave ce que votre chiot, il a une leptospirose. Clairement, c'est quoi comme maladie ? C'est quand ton animal, ton chien, se retrouve en contact avec une urine de rongeur. infecté. Donc, il a dû être potentiellement en contact avec l'urine d'un mangeur contaminé par une forme de leptospirose pour laquelle il n'était pas vacciné. Et là commence le... Parce que moi, il me dit ça, je dis, mais il va mourir. Parce que, OK, il a une maladie grave, mais c'est quoi ? Parce que des fois, d'une maladie grave, tu peux t'en sortir avec un traitement.

  • Speaker #0

    Ils nous disent plein de trucs, ouais. Vous avez de la chance, ça va.

  • Speaker #2

    C'est très grave. On va savoir dans 24 à 48 heures. On se rappelle le lendemain, son état s'est aggravé. Voilà, après, ça stagne jusqu'au moment où, donc trois, quatre jours où on m'appelle, j'étais en train de travailler dans la ville où il est hospitalisé, où il y avait les enfants ici. Il m'a dit qu'il cherchait couscous partout,

  • Speaker #5

    parce que c'était son acolyte.

  • Speaker #0

    Ses premiers mots ? Il me dit,

  • Speaker #2

    ça va aller, c'est un bébé. Si Arthur, il a réussi à s'en sortir après être percuté par un bus, qu'est-ce que ça va aller ? Et on m'appelle pour me dire que tous ses organes ont lâché et qu'il est décédé. Parce que c'est vrai que dans cette histoire, quand tu as des animaux de compagnie, t'embarques toute ta famille. T'embarques les tiens, ta famille nucléaire, mais t'embarques la famille élargie. On m'a donné une empreinte avec sa batte et je suis rentrée. Avec mes larmes, ma tristesse, mon empreinte.

  • Speaker #5

    C'est ta culpabilité qui fait que tu te dis, ni elle n'est pas, je vais gérer, ne vous inquiétez pas. C'est ça qui...

  • Speaker #2

    Je pense. Et puis, je ne voulais pas qu'une fois de plus, l'histoire se répète, venir dire au revoir. Et puis, pour mes filles, ça faisait beaucoup. Déjà, moi, en tant qu'adulte, c'était compliqué. Je pense que pour Witt pareil, mais il est petit. Salomé qui m'avait accompagnée, je la voyais prier tout le temps. Salomé qui m'a dit la veille de son décès, maintenant j'ai prié, je crois que là ça va aller. Tu sais, moi je me dis que oui ça l'a fait, parce que s'il souffrait énormément, il est remonté là où il devait remonter. Donc c'est une forme de libération, de guérison. Mais ça, c'est avec ma pensée d'adulte. Je vais expliquer ça à l'enfant.

  • Speaker #0

    Couscous, quand il est arrivé dans la maison, ça n'a pas duré longtemps. Il a amené, je ne sais pas, après on peut parler de foi, de choses comme ça, mais c'était un tout petit trait d'union, mais il a amené un bout de lumière. Pour moi, il a raconté un truc un peu comme un ange de passage parce qu'on ne l'a pas vu souffrir dans sa mort. Il a juste changé de couleur, après évidemment ses organes, tout ça. C'est désagrégé, mais imaginons si on devait philosopher. Il est arrivé comme ça, il a amené la petite lumière qu'il fallait, il a réveillé Nala, il nous a remis un petit coup. Évidemment, on est triste, mais c'est comme s'il avait fait un espèce de nettoyage sur des choses. Ça aurait été cool que ce soit plus long. Mais je le vois aussi un peu comme ça.

  • Speaker #5

    Il a apporté ce qu'il devait et il est parti comme ça.

  • Speaker #2

    C'est bon.

  • Speaker #5

    J'ai amené ce que je devais amener.

  • Speaker #0

    Ouais, je pense.

  • Speaker #2

    J'en ai jamais parlé. C'est la première fois qu'on aborde couscous parce que j'ai culpabilisé.

  • Speaker #5

    Comment tu sens d'en avoir parlé pour la première fois ?

  • Speaker #6

    Je sais.

  • Speaker #2

    Tout ce que je sais en tout cas, c'est que Nala, elle est là. Et c'est la seule qui reste. Et que tous les matins, je suis contente de la voir. Surtout que souvent, c'est moi qui parle à la première de la maison. Je suis contente de la voir, de voir qu'elle respire, de voir qu'elle grossit, de voir que c'est le bébé de tout le monde, de voir comment elle est avec Titi. Parce que Timothée cherchait couscous partout. En plus, il nous avait fait acheter un nounours quand couscous était à l'hôpital. Un nounours qui ressemblait à couscous. Qui est encore dans notre chambre et qui l'appelle encore couscous. donc on va dire coucou parce que c'était encore là, mais ouais, elle est là. Je ne sais pas si on aura un autre chien. Pour l'instant, je crois que je n'ai plus envie.

  • Speaker #0

    On a enchaîné un peu, là.

  • Speaker #2

    Je n'ai plus envie, et l'histoire s'écrit à 6 aujourd'hui,

  • Speaker #6

    et c'est pas trop dur.

  • Speaker #5

    Les aventures canines que vous avez eues, qu'est-ce qu'ils vous ont appris, chacun ? Qu'est-ce qu'ils vous ont laissé ? Et qu'est-ce que Nala aussi vous a... Si on devait choisir peut-être un mot, ou peut-être une phrase ?

  • Speaker #2

    Je crois que c'est la résilience pour moi. proximité et l'amour, l'affection qu'on peut avoir pour eux.

  • Speaker #1

    Moi je pense que ça m'a appris à plus profiter des... je dis des personnes mais ça prend aussi en compte les chiens donc ils sont encore là parce qu'on sait pas quand est-ce qu'ils peuvent partir et l'amour aussi.

  • Speaker #3

    Moi aussi l'amour. Ça m'a fait apprendre que j'aime vraiment beaucoup les animaux et en particulier les chiens.

  • Speaker #0

    Moi, pour moi, ce que je retiens, au début, je voulais dire complicité, tout ça, mais je ne sais pas pourquoi j'ai envie d'associer le mot silence à un chien. Là où les gens disent souvent, un chien, ça aboie, c'est dans les pattes, ça fait du bruit. Mais en vérité, ça, c'est quelques moments. Moi, ce que je retiens, ça m'arrive de travailler et d'avoir Nala, qui est là, qui va faire ses respirations là ou là. Mais même quand ils étaient deux, vous savez, quand ils dorment, mais ils veillent. Ils veillent sur vous. Et c'était pareil avec Arthur qui venait avec moi quand je fumais. C'est-à-dire, hop, il venait comme ça. Et c'est un peu le dernier souffle qu'il a fait aussi. Et Maxwell, je dois dire, et Arthur aussi, ils sont là. Ils sont très silencieux. Mais ils t'accompagnent. Et c'est drôle parce que je crois que les humains ne sont vraiment pas comme ça. C'est le pouvoir de communiquer sans jamais aucun mot. Moi, par exemple, je pourrais conseiller à des gens, par exemple, qui n'arrivent pas avec leurs enfants, des enfants un peu speed, on a déjà dit, essaie le chien. Mais non, je ne peux pas déjà, je suis dépassé avec mon fils. Essaie le chien. Ou ma mère, quand elle s'est retrouvée seule, à la retraite, tous ces trucs-là, parce que tu peux tellement communiquer avec un chien, et puis il y a des obligations qui se créent. Et je dois sortir, je dois l'emmener, s'il est malade, il y a d'autres trucs, mais ça, je me dirais peut-être responsabilité aussi.

  • Speaker #5

    Vous avez des rituels ou des objets ou des souvenirs que des fois vous refaites vivre pour repenser à eux de façon joyeuse et drôle.

  • Speaker #2

    On a énormément de photos. On a une photo en bas de Max.

  • Speaker #0

    On se les regarde les photos quand même. Ils sont toujours dans les parages, en fait, sur nos photos.

  • Speaker #2

    Plein de trucs. On a plein de souvenirs. Tu me rappelles, par exemple, Max, une fois, on est parti faire des courses à l'époque, on n'avait pas trop de thunes. On avait réussi à faire, genre, le caddie du mois. On avait tout mis dans la voiture. Et on s'était payé, genre, un saucisson qui valait très cher pour nous à l'époque. Tu sais quoi ? On se visualisait en fin de prendre...

  • Speaker #0

    Tu sais, on en avait acheté deux.

  • Speaker #2

    Deux,

  • Speaker #0

    voilà. On en avait acheté deux. Et on va à la pharmacie, on laisse le chien dedans.

  • Speaker #2

    Il avait tout mangé, même les plastiques.

  • Speaker #0

    Mais non ! Ça sentait fort le saucisson dans la voiture. Ça sentait...

  • Speaker #2

    Et il pleurait parce qu'on n'avait pas les moyens d'aller se racheter ce dout. C'est nous. William était mort. C'est vrai qu'il aurait pu jeter Maxwell par-dessus la voiture, mais... Et puis il était là, tu sais, genre c'est pas moi, mais il avait commencé à entamer les poulets.

  • Speaker #0

    Oui, il avait des choses entamées, il avait entamé des trucs, ouais.

  • Speaker #5

    Qu'aimeriez-vous que les auditeurs retiennent de votre histoire ?

  • Speaker #2

    Que l'histoire ne s'écrit pas qu'avec des humains.

  • Speaker #3

    Si vous avez des animaux de compagnie, protégez-les.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai rien à ajouter, je suis d'accord avec elles deux.

  • Speaker #2

    Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui, tout pareil.

  • Speaker #2

    Tout pareil.

  • Speaker #7

    Et voilà, l'épisode touche à sa fin. J'espère qu'il vous a plu. Merci à Babette, William, Cerise, Salomé et aussi Timothée qui s'est endormie pendant l'enregistrement sur sa maman et ses sœurs. Merci à eux de nous avoir partagé ce témoignage sans filtre, si touchant. Pensez à vous abonner à Colas Family, à laisser un petit mot et une note et partagez l'épisode autour de vous, je suis certaine, qui peut faire plaisir aussi à quelqu'un que vous connaissez. C'était Julie sur Colas Family. On se retrouve très vite dans un prochain épisode.

  • Speaker #6

    À bientôt !

Chapters

  • Introduction épisode.

    00:35

  • Arrivée chez la Babeth Family

    02:12

  • Maxwell leur premier Bulldog .

    03:23

  • Arthur leur Bulldog anglais, caractériel.

    10:45

  • L'adoption de Nala, pour Arthur le chien accidenté.

    21:07

  • Décès de Arthur pendant leurs vacances, gestion du deuil en famille.

    26:16

  • Une adoption pour apaiser et la leptospirose : Arrivée de Kouskous.

    34:21

  • L'empreinte

    47:24

  • Remerciements

    51:21

Description

Une histoire bouleversante
Et si aimer un chien, c'était aussi apprendre à lui dire adieu.
Dans cette famille, chaque deuil animalier a laissé une trace, des éclats de rire, des souvenirs joyeux et une tendresse immense avec cette histoire bouleversante.

Babeth, William et leurs filles partagent avec sincérité leur histoire bouleversante, leurs souvenir avec humour ainsi que la douleur du deuil animalier successif. les décisions prises dans l'urgence de l'amour et la culpabilité silencieuse d'avoir voulu apaiser trop vite.

C'est Babeth que je contacte. Je la connais comme créatrice de contenu sur Instagram Notjustmom. Elle est aussi à la tête des conférences Bonjour Madame, qui prennent soin de la santé mentale des femmes. Mais avant tout, elle est infirmière, mariée à William, designer, architecte d'intérieur, baignée dans la déco depuis petit. Tous les deux, parents de 3 enfants et de Nala leur Bulldog.

Ils m'accueillent chez eux et me partage un témoignage authentique :
Témoigne familial émouvant, touchant et parfois drôle : où parents et enfants nous livre sur le lien qu'il avait avec les chiens qu'ils ont adoptés mais aussi le deuil animalier en famille.
histoires vraies / animaux de compagnie / histoires bouleversantes / liens familiaux

La musique, les illustrations sonores sont de Capiovox et Telma C
Le montage a été réalisé par Capiovox


Si vous avez des questions, des suggestions, ou de belles idées, écrivez-moi : contact@callusfamily.fr ou sur Instagram @callusfamilly.stories.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Colosses Family. Je suis Julie Quarino et je vous accueille sur le premier podcast qui parle de la famille et des liens que l'on tisse avec notre animale. Vous entendrez ici des histoires touchantes, sincères et parfois drôles racontées par mes invités chez qui j'aurai le plaisir de nous rendre. Alors bienvenue dans Call Us Family, je suis ravie de pouvoir vous retrouver pour ce nouvel épisode. C'est parti ! Et bonne écoute.

  • Speaker #1

    La culpabilité que j'ai ressentie, ça a été dur de me confronter à son corps, parce que je me suis dit que c'était de ma faute. J'ai pensé à lui, j'ai pensé à eux, j'ai pensé à Nala, mais le fait qu'ils soient plus, tu sais, je les avais embarqués dans une nouvelle histoire. Et trois, quatre mois après, il repartait alors qu'il avait amené tellement de lumière.

  • Speaker #0

    Et si aimer un chien, c'était aussi apprendre à lui dire adieu. Dans cette famille, chaque départ a laissé une trace, des éclats de rire, des souvenirs joyeux et une tendresse immense. Babette, William et leur fille partagent avec sincérité la douleur des pertes successives. les décisions prises dans l'urgence de l'amour et la culpabilité silencieuse d'avoir voulu apaiser trop vite. C'est Babette que je contacte. Je la connais comme créatrice de contenu sur Instagram et au travers de son blog Not Just Mom, qu'elle tient depuis plus d'une dizaine d'années. Elle est aussi à la tête des conférences Bonjour Madame, qui prennent soin de la santé mentale des femmes. Mais avant tout, elle est infirmière, mariée à William, designer, architecte d'intérieur, baignée dans la déco depuis petit. Tous les deux, parents de Cerise, leur aîné, Timothée, le Benjamin, et Salomé, la cadette qui, justement, m'ouvre la porte.

  • Speaker #1

    Bonjour ! Grand ?

  • Speaker #2

    Oui !

  • Speaker #0

    Tu veux me tutoyer ?

  • Speaker #3

    Oui !

  • Speaker #1

    Salut ! Tu vas bien ? Merci de m'accueillir chez toi.

  • Speaker #3

    Et puis Mothet, tu sais bonjour ? Coucou !

  • Speaker #1

    Il est super timide, il va prendre le temps. Ouais et puis il vient peut-être de se réveiller de la suite. Non, pas du tout. Non, pas du tout. Nala, viens, viens de la maison, viens que je te présente Nala ! Salut ! Nala, fais du bonjour. Oui, bonjour toi ! C'est mon aîné, Cerise, 16 ans, bien sûr, c'est. C'est à l'heure où vous avez vu 12. Et il y a M. William.

  • Speaker #4

    Bienvenue à la bourse. Merci beaucoup. Voilà.

  • Speaker #1

    Merci de nous accueillir. Moi je me rappelle du jour où on est parti le chercher parce que ben on a fait des recherches, gardé des mignons photos et moi je me rappelle d'être tombée sur une annonce et d'être tombée sur lui, il était tout bébé, on l'a eu à deux mois, on est partis à New York. le chercher, donc c'est loin bien sûr que je m'en souviens,

  • Speaker #4

    t'es mon premier c'est une vraie décision faire des kilomètres comme ça j'étais excitée à l'idée d'y aller,

  • Speaker #1

    je me posais plein de questions et du moment où je l'ai eu dans les bras après je crois que les gens ils bavardaient j'écoutais plus Je me sentais responsable de lui. Pour le faire, il ne venait plus de chiens parce qu'il avait souffert par la perte de ses chiens à lui. Quand il a vu Max, il était tellement fan que deux semaines après, il a acheté un Bulldog.

  • Speaker #4

    C'était comme des frères.

  • Speaker #1

    Ils ont évolué ensemble. C'était les meilleurs amis. On a eu Max en mai 2007 et je suis tombée enceinte en juillet 2007.

  • Speaker #0

    Donc il a vécu aussi ta grossesse.

  • Speaker #1

    Et il a grandi avec Cerise.

  • Speaker #4

    C'est cool, on n'a pas eu un chien qui a jalousé Cerise. plein de photos où ils sont vraiment proches, quoi. Et puis Cerise, elle était vraiment pas douce avec lui, elle lui tordait les oreilles. Et lui, on le voyait comme ça... On a tous des fois des périodes difficiles et tout ça et tout, mais je sais que quand dans cette maison, tout le monde est vivant, il y a le rythme imposé par la famille. Je sais que moi, des fois, à l'époque de Maxwell, on passait des moments entre mecs. C'était un moment où je fumais, et lui aussi, il comprenait un peu, parce que du coup, on se mettait dans les marches, et il se mettait à côté, et puis avec ses petits un peu... Genre, bah, t'as tout dit. tu vois il t'accessait il disait raconte moi mais t'as raison mon pote et je parlais pas en fait parce que de toute façon je savais il n'y avait pas d'échange et ouais c'est drôle il venait comme ça et il partait

  • Speaker #1

    William avait remarqué que Max n'avait pas mangé sa gamelle. En plus, on faisait des gamelles améliorées. Avec de la viande, on a tout ce qui l'attirait. Royal. Le chien ne tient pas sa gamelle. Je lui dis que ce n'est pas grave. pas faim il mangera demain. Le lendemain moi je vais bosser et William m'appelle en me disant « et puis là c'est quand même compliqué, il ne mange toujours pas et puis je ne le trouve pas comme d'hab. » Il se mettait en retrait et on l'emmène, unique vétérinaire, il nous le garde. ils nous perfusent et ils m'appellent le lundi matin en me disant écoutez madame, vous pourrez récupérer votre chien aujourd'hui à 14h, c'est bon, on l'a perfusé il va très bien, donc moi j'appelle William, je préviens les enfants super, je récupère un max à 14h les enfants étaient contents moi aussi, heureuse Et William prête mon temps. Un petit peu avant que je cherche les filles, on me rappelle pour me dire, écoutez, je suis désolée. Tous ces organes sont en train de lâcher. Donc, il va falloir que vous fassiez un choix. C'est soit on l'euthanasie, soit vous le ramenez à la maison et il meurt avec vous.

  • Speaker #0

    Oh, waouh ! Donc, tu as cette vie, en fait, cette ascenseur émotionnel. Tiens,

  • Speaker #1

    il a sorti quelque chose. Ça s'est pâté, comme je t'ai dit. Ça veut dire qu'on n'a pas pris les gants, on n'a pas... Comme ça. Donc, mon chat meurt. et il faut qu'on décide de la façon dont il va mourir. Donc, soit on ramène à la maison et potentiellement, c'est avec les petites que ça se passe si on n'est pas là, ou on vient. Ou sinon, c'est ce soir. Donc, je récupère les petites. Ultra heureuse parce qu'on est sans s'aller récupérer Max. Sauf qu'il faut que je leur dise que au final, ça ne va pas se passer comme ça. J'appelle Will. C'est que le chien, il n'impacte pas que nous. Nous, je te dis, on a une grande famille. Le frère de William.

  • Speaker #4

    Tout le monde est venu.

  • Speaker #1

    Sa chérie aussi, ma belle-sœur. Ma belle-mère. Mes parents. on réfléchit très vite à savoir est-ce qu'on va tous se dire au revoir parce que tout le monde avait écrit son histoire avec Max, on ne voulait pas le laisser tout seul c'est un membre de la famille on décide de tous y aller l'accompagner parce qu'on prend la décision d'euthanasier ok,

  • Speaker #0

    donc tu vas avec les enfants Salomé, Tété,

  • Speaker #1

    Céline, Louise William, on avait demandé aux enfants si elles voulaient vraiment être là elles ont dit oui et ma belle-mère mon beau-frère Et on passe du temps ensemble. Et bizarrement, avec son regard, c'est comme si c'était lui qui nous rassurait. Tu sais,

  • Speaker #4

    qui nous disait... Ouais, c'est comme si...

  • Speaker #1

    Comme si mon regard parlait.

  • Speaker #4

    Une grande sagesse.

  • Speaker #1

    Ma vie, ça veut dire que ça, je le sais avec les humains. Mais avec un animal... Et moi, en tout cas, c'est comme ça que j'ai perçu les choses. T'inquiète pas, ça va aller. T'inquiète, ça va aller. Et c'était horrible. Comme quoi, il n'y a pas besoin de mots, des fois. Tu sais, le non-verbal, ça a été dur pour moi, mais il fallait que je gère la peine de ces enfants. il fallait que je gère la peine de vous William, il y avait ma belle-mère aussi qui pleurait et on a pris tous le temps de se recueillir avec lui histoire qu'elle finit, qu'elle restait avec lui en dernier et après rentrer à la maison et quand on est rentré à la maison là je me suis dit ok en fait c'est un vide celui qui avait plus d'expérience c'était William et je me suis sentie coupable parce qu'effectivement à l'époque il m'avait dit tu sais ah

  • Speaker #0

    oui

  • Speaker #1

    Et à la maison, il faisait la fête, il tournait, puisque tout le temps, on était là, Maxwell, Maxwell. Là, il n'y avait plus de Maxwell. Je me rappelle, on avait fait un repas sur notre table basse au salon. C'était l'un des repas les plus tristes que l'on a fait tous les quatre. On n'avait même pas parlé. Maxwell, on l'a eu en 2007. Il nous a quittés en 2019. Après, on a eu Arthur, qui a rejoint la tribu un peu après la Covid, qui nous a quittés il n'y a pas très longtemps. l'été dernier couscous qu'on a eu en septembre qui nous a quittés quelques temps après. Et Nala, j'ai oublié Nala.

  • Speaker #4

    Oui, pardon, on ne place pas

  • Speaker #1

    Oh, je suis assez... Je ne savais pas que de perdre un animal, c'était aussi traumatique. Donc, ça a été un autre sujet pendant un petit bout. Et quand on a remis le sujet sur la table, je crois qu'on était...

  • Speaker #4

    On ne voulait pas le trahir aussi. On ne voulait pas le remplacer, pas tout ça.

  • Speaker #1

    je crois qu'un jour on était au resto je crois que c'est Salomé qui a posé sur la table le fait qu'elle voulait un chien mais c'est parce qu'il y avait quelqu'un qui était rentré dans le restaurant avec les chiens limite quand elle a sorti ça de sa bouche j'étais heureuse parce que c'était quelque chose que je voulais dire dire, mais je n'osais pas. Cerise, elle n'était pas chaude du tout parce que Cerise, ça a été la plus touchée par la perte de Max jusqu'à aujourd'hui encore, je pense. Mais elle n'était pas trop contre, c'est ça ? Non,

  • Speaker #3

    je ne voulais pas du tout.

  • Speaker #1

    Non, toi, tu ne voulais plus du tout ? Non. Elle ne voulait plus du tout,

  • Speaker #3

    je ne voulais pas. J'avais peur parce que je pensais à la perte de Maxwell et je me disais, si on en prend un autre, je n'avais pas envie de risquer ça.

  • Speaker #1

    C'est chien pète aussi. Donc si vous sentez des épubes, elles viennent péter. Oh là là,

  • Speaker #0

    merci pour ce parfum,

  • Speaker #1

    c'est délicat. C'est l'époque. Je pense que Salomé, on a réussi à convaincre Will.

  • Speaker #4

    Parce qu'il y avait deux équipes. C'était la team.

  • Speaker #1

    C'était la team, non. Moi et Salomé, oui, oui. Et William, il était tiède. William, après, nous a dit, je veux bien reprendre un chat, mais je ne veux plus reprendre de bulldog français. On a tous été marqués par Maxwell parce qu'on a tous eu notre histoire avec Maxwell. Là,

  • Speaker #0

    on est assis à une course-poursuite.

  • Speaker #1

    Quotidienne. Oh,

  • Speaker #4

    tu te mets. C'est drôle, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Tu descends. Allez, dépêche-toi. Poc, elle descend. Elle fait le tour. Elle arrive.

  • Speaker #4

    Quand il y en avait deux, c'était chaud, ça. C'est chaud, en fait, deux chiens. Par contre, c'est un peu plus... C'est tout de suite un peu plus sport, ouais.

  • Speaker #1

    Nala, dépêche-toi.

  • Speaker #2

    Sous-titrage Soci

  • Speaker #1

    revenons à ce moment où au final William il me dit oui tout sauf un bulldog français ni une ni deux je regarde sur le portable je tombe sur un bulldog anglais ce que j'avais toujours voulu avoir à côté de chez nous il commence à me menacer ouais non mais même si on va le voir pas pour l'instant là c'est trop rapide parce que c'était quand même le vendredi soir 22h30 je suis restée dans le restaurant et donc je dis non mais je vais quand même envoyer un petit message de toute manière le temps qu'elle me réponde la dame tu parles tu tombes sur des passionnés qui ont suivi le message et elle m'a donné un rendez-vous le lendemain le lendemain elle me donne un rendez-vous le lendemain donc c'est genre 5 minutes en voiture et donc on y va moi, William, Cerise Salomé et William il me fait des menaces dans la voiture non mais de toute manière il aime trop menacer on y va, on regarde, on dit rien on arrive chez une passionnée de bulldog anglais des sculptures de bulldog Merci à tous. Et elle montre la portée de chien qu'elle avait. Et là, on tombe sur Arthur. On avait l'impression que c'était un nounours, un doudou, vous vous rappelez ?

  • Speaker #4

    Oui, c'est vrai que les bulldogs anglais bébés, ça fait prospère.

  • Speaker #1

    Tu sais, il avait des plis partout. Un doudou, quoi. Même cerise. Elle le trouvait mignon, mais tu sais, genre, elle faisait... Je ne sais pas trop, ça le met. Moi, on a craqué. William, il a craqué. J'ai regardé, on s'est regardé. Ben, on est au rendez-vous. Rendez-vous à 10h30. A midi, il était ici. Wow. Et on est tombés sur un chien qui était magnifique, mais extrêmement caractériel.

  • Speaker #4

    On avait plein de problèmes avec lui, mais pas plein de problèmes. Jamais il n'a agressé qui que ce soit. Mais déjà, tout petit, il détruisait 20 coups. Les mecs, les trucs et tout. Il fait ses dents, c'est vraiment... Il prenait des trucs, il te fait courir, et puis après, il a vraiment une capacité de... transformé tous les objets en tout petit copeaux. Et il détruit tout. Une autre histoire. Quelqu'un qui se fait, vous n'avez pas vu mon livre ? Je crois qu'il a été livré chez vous. Le livre ? Donc j'ai vu un truc Amazon, comme ça. Et après, mes yeux commencent à faire la mise au point. Et je voyais plein de copeaux, comme ça, de livres, dans mes feuilles. Il l'a pulvérisé.

  • Speaker #0

    Vous avez dit quoi à la voisine ?

  • Speaker #4

    On lui a rien dit. On lui a dit non. Il fallait pas qu'elle dise je crois. Je crois que ça a été noué chez vous. Donc, il détruisait les baskets, des trucs comme ça. Tout de suite, ça nous imposait d'organiser des choses. Nous, Arthur, en fait, ce qu'il y a, c'est qu'il se sauvait, il trouvait des endroits, il se barrait, des trucs comme ça. En fait, il nous mettait un peu la pression sur ce truc-là.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui s'est passé avec lui et pourquoi son histoire nous marquera aussi à vie ? C'est qu'un jour, on devait aller à l'anniversaire de je ne sais plus trop qui, Pénélope, enfin Agnès. Et c'est en hiver, on ouvre la grille. Donc, la précipitation, on monte les enfants dans la voiture et on cherche Arthur, on ne le trouve pas. Non, tu...

  • Speaker #4

    Il n'a pas vu.

  • Speaker #1

    William et Cerise, ils sortent en cours.

  • Speaker #4

    dans la rue. On a entendu un énorme cri de chiens écrasés. Ça nous a donné un indice. On marche. C'était un bus. Après, il nous a raconté qu'il avait vu le chien. À un moment, il a cru qu'il était passé, qu'il était retourné sur le trottoir. C'est quand il a redémarré qu'il a heurté Arthur et plutôt roulé sur lui. Donc, nous, on a couru. Quand on a vu ça, on s'est arrêtés. On a entendu le choc. On s'est arrêtés. Puis après, il ressort. Il ressort de derrière le bus. Et après, plus tu avances, plus tu vois qu'en fait, il court, mais tout le reste du corps traîne. Et là, c'était assez dur parce que j'arrive là, je vois qu'il saigne de partout, qu'il est tout tourné. Je le porte et là, je me dis qu'il va y passer. Et le chauffeur de bus qui me dit ça va, je ne l'ai pas vu. Puis vous voyez le comportement des gens qui ne sont pas responsables ou tu n'as qu'à tenir ton chien. Le mec chantait, donc moi, je lui dis vas-y, vas-y, pars. Et puis là, on porte le chien. Je ne pensais pas vivre ce truc un peu où tu portes un poids lourd comme ça et il respirait hyper fort. Donc, on arrive à la voiture, on arrive au vétérinaire, mais ils ne font pas de garde. Donc, on a roulé jusqu'à je ne sais pas où.

  • Speaker #1

    C'est ce que vous vivez. Vous sentez qu'Arthur...

  • Speaker #4

    et ça nous a fait chier parce qu'on est allé la dernière fois qu'on était allé à cette clinique vétérinaire c'est quand on allait éteindre Max ouais donc même tu sais l'ambiance une ambiance et encore l'hôpital le ton il est donné dans les trucs comme ça les cliniques vétérinaires la déco est soignée ça sent la mort quand même il n'y a que des familles désemparées et nous on arrive avec notre chien disloqué quoi Ils nous ont remis le bassin, ils nous ont dit que par chance, comme les bulldogs, ils ont une anatomie assez prononcée à l'avant, du coup, à l'arrière, il va moins solliciter son bassin, donc du coup, il peut remarcher. Donc bon, nous, on avait... Il y a toujours des discours ainsi.

  • Speaker #1

    Ils avaient fait leur maximum. Déjà, il est en vie. Parce qu'au début, on pensait qu'il allait mourir. Et qu'ils avaient mis...

  • Speaker #4

    Ils nous ont montré la radio avant-après. On voyait plein d'ossements dans tous les sens. En fait, ils ont tout regroupé avec un jeu de vis comme ça. Et oui, donc il était à la maison.

  • Speaker #1

    Ils nous ont parlé de roulettes, du chien,

  • Speaker #0

    de roulettes et tout. J'ai dit quoi ? Un chien avec des roulettes ? Quand vous accueillez ce verdict-là, j'imagine que...

  • Speaker #4

    On se pose aussi cette question de... On le fait piquer ou pas ? Ils ne nous l'ont pas suggéré quand même.

  • Speaker #1

    Non, mais après, ils nous ont parlé d'incontinence, ils nous ont parlé de plein de choses.

  • Speaker #4

    Oui, attendez-vous assis, ça.

  • Speaker #1

    C'est un bébé. Je me rappelle, Vanessa, son papa qui est médecin et qui fait de l'opéopathie aussi, m'a conseillé des pilules de nacre. Et tu as donné ça à Arthur et tu as recevoir.

  • Speaker #4

    Pour mettre sur ses plaies.

  • Speaker #1

    On était tellement désemparés.

  • Speaker #4

    Oui, c'est comme si on nous disait un peu de paprika, machin. On s'est dit, allez, go, parce qu'on lui a aménagé tout un espace en bas et on le traînait. s'écarler, ils se pissaient dessus et là on s'était dit ça va être ça notre vie en fait comme il a toujours été et tout ça, c'est ce qui lui a... Vraiment toujours à vouloir être dans nos pattes. Là, vraiment, il a tout fait pour y retourner. Et franchement, il a remarché hyper vite. Même les médecins, ils ont...

  • Speaker #1

    Au début, il n'arrivait pas à s'asseoir. Après, il recommençait à marcher difficilement.

  • Speaker #4

    Il avait de la faiblesse.

  • Speaker #1

    Après, il recommençait à dessiner. Après, il a commencé à retourner dans le jardin, en boitant. Mais même quand je l'ai ramené pour un contrôle, il n'avait pas les mains, il n'entrait pas ses yeux. Parce que c'était 10 jours après l'opération.

  • Speaker #3

    Du coup, il y avait son lit avec mon truc. C'était bizarre de le voir comme ça parce que ça faisait comme si on allait voir quelqu'un dans une chambre d'hôpital. Et c'est pas forcément quelque chose que je garde comme un bon souvenir. Mais j'étais contente de voir qu'il s'est vite rétabli quand même. Je me souviens que sur le moment, c'était pas très joli.

  • Speaker #4

    Je vais partir le laisser à plat par terre.

  • Speaker #1

    Parce qu'il était seul. Et quand on partait, je me disais, mais il est tout seul. Je culpabilisais. Et je ne pouvais pas l'emmener avec mon voiture, William ou des enfants pareils. Donc je me suis dit, mais si il y a un deuxième chien, le deuxième chien va le motiver. il va vouloir courir,

  • Speaker #0

    c'est aussi un bébé peut-être qu'au contact d'eux donc bien évidemment au début on m'a menacée au final dire bon ok on trouve un deuxième chien attends la menace a duré combien de temps parce que finalement Arthur est arrivé du jour au lendemain est-ce que

  • Speaker #1

    Arthur est arrivé début 2020 janvier 2020 il a eu son accident à la fin de la même année Merci. Nala est arrivé en avril 2021.

  • Speaker #4

    Moi, je trouvais qu'il s'était redressé vite, mais après, il était quand même diminué. Il était maigre, il ne jouait pas, il se dépérissait un petit peu. J'avais peur qu'il reparte, en fait. Et c'est vrai que du coup, Nala, c'était un peu une raison aussi. Et quand on a pris Nala, elle, elle l'a mis dans le vif, parce que c'était une petite chienne, très autoritaire. C'est par la contrainte. Et du coup, ce qui est cool, c'est qu'il n'était plus tout seul. Ils étaient tous les deux. Elle le dérangeait beaucoup. Elle lui mangeait les pâtes. C'est tous ces trucs-là. Et elle voulait absolument dormir sur lui. Des fois, il nous faisait des bruits de genre de... Genre, il venait faire quelque chose. Là, c'était son matelas, Arthur, son radiateur.

  • Speaker #1

    Arthur était quelque part. Elle venait le pousser à prendre la place.

  • Speaker #4

    Elle n'avait rien à foutre de son handicap. Oui, oui. C'est qui...

  • Speaker #1

    qui veulent se prouver des choses, tu vois, et bien là, par exemple, tu donnais un truc à Arthur, elle venait, elle faisait en sorte que l'on ne donne pas à Arthur, mais que ce soit elle qui prenne. Et Arthur, bizarrement, elle laissait toujours... Ouais. Arthur, le jour où je viens de sauter, il fait comme Nala.

  • Speaker #4

    Ça lui a apporté quelque chose.

  • Speaker #1

    C'est fortif. La famille a pris une amie. Nala était fugueuse, donc elle motivait.

  • Speaker #4

    Par contre, on a toujours eu ce problème-là. Le mur, elle a pas compris.

  • Speaker #1

    Alors que Arthur, elle a pas compris.

  • Speaker #4

    C'est un mur que j'ai reconstruit, mais avant, c'était Liane.

  • Speaker #1

    on n'est pas sur un être mais voilà la laxité comme la la c'était une limite en ce qui est de ne se chuter c'est puis s'écraser de côté

  • Speaker #4

    On s'est toujours dit, l'accident, il aura un truc à fuguer. Moi, ils me donnaient beaucoup la boule au ventre. Pareil, quand on le faisait garder quand on partait en vacances, ils mangeaient aussi le mobilier. Un jour, on était en vacances en train de bronzer, et on reçoit un MMS. C'était super, un MMS. On reçoit un message avec des pièces jointes. Et là, on comprend que c'est du mobilier qui a été mangé, détruit. Donc c'était la pet-sitter qui s'était fait bougiller tout son intérieur. Par Arthur. Par Arthur et Nala.

  • Speaker #1

    Les deux se sont chauffés.

  • Speaker #4

    Oui.

  • Speaker #2

    Ils se chauffaient.

  • Speaker #1

    Ils étaient un peu ensemble. Ils étaient tous ensemble.

  • Speaker #4

    D'ailleurs, c'est marrant parce que quand il y a eu Nala, c'était vachement bien. Il y a la magie de plusieurs chiens dans la maison. Mais j'ai perdu avec Arthur le côté... cool quand c'est un seul chien. Ce langage sans mots. Parce que je l'avais un peu avec Arthur, mais dès qu'il y en a là, après, il se tire la bourre, tout ça. Tu ne peux plus d'avoir près de toi. Un chien sur un canapé, deux chiens sur le canapé, qui veulent la place. Même donner un truc à manger. Tout devient... C'est beau, ça me fait des super souvenirs. Mais je commençais, moi, par exemple, à prendre moins de plaisir. Avec les deux chiens, parce que c'est double promenade, double truc, double projet annulé, quand il fallait cacher, quand il y a des invités, il faut leur courir. Moi, à un moment, ça me saoulait. Et d'ailleurs, c'est drôle parce qu'aujourd'hui, je me retrouve seul avec Nala et on parlera après du passage couscous. Mais là, maintenant, Nala, elle recrée le contact, elle est avec moi, et j'ai l'impression peut-être de retrouver l'effet Maxwell. Ce truc un peu comme si elle était un peu amoureuse. Je pense qu'elle est dans le love. Ouais. Elle est un peu au contact.

  • Speaker #1

    s'arranger, à les mettre dans des endroits qui sont frais.

  • Speaker #4

    Il avait déjà fait des crises, il a failli partir plein de fois. Une fois, on s'est promenés avec lui, il n'a pas... En fait, il s'emballait, il s'emballait, il s'emballait, et après, il est perventile. Et malgré les consignes, c'est arrivé pendant nos vacances, encore une fois. Et là, pareil, c'est la pet sitter qui nous... Une autre pet sitter, mais qui nous dit qu'on est arrivé, le chien... Parce qu'elle, elle venait plutôt. on avait dit on laisse la maison on sait qu'il fait frais ici tout ça et quand elle est arrivée il y avait Nala à côté d'Arthur qui était décédé et donc là vous êtes en vacances vous recevez un appel pendant les vacances pareil c'était une bonne ambiance on était avec du monde et là c'était un peu dur parce que tu te dis je fais quoi je reviens il y a ton frère qui passait aussi à la maison pour il a pris le relais

  • Speaker #1

    on était pas là mais au moins je me disais qu'il était en compagnie d'une personne qu'il connaissait, qu'il avait gardé qu'il avait aimé parce qu'on a pas mal gardé les chiens aussi mais comment vous vivez ça en famille,

  • Speaker #4

    vous êtes là c'est difficile parce qu'on est avec des gens qui nous disent relativiser nous on a qu'une envie c'est de remonter et à la fois c'est drôle parce qu'il y a aussi une partie de nous qui se dit c'est comme si on peut rejeter ça aussi c'est bizarre parce que résultat on n'est quand même pas remonté c'est comme si on avait fui cette responsabilité tout le monde aussi nous a dit c'est bon c'est géré faites le deuil vous devez l'annoncer quand même aux enfants on l'a dit direct on l'a annoncé j'étais choquée et on est au bord de la piscine et là nous tout de suite on se dit qui est mort un chien c'est qui aussi on s'imagine tout de suite un parent donc Babette elle s'est un peu retrouvée à nous le dire pour aussi nous rassurer mais nous rassurer mais en même temps elle ne l'a pas gardé longtemps donc tout de suite ça a été frontal à chercher des solutions etc. et puis toute cette gestion administrative en fait parce qu'il y a un rapport à l'argent payer à distance, prendre des décisions qui fait quoi, machin machin La chienne, etc. Ok,

  • Speaker #1

    on parlait de Arthur qui n'était plus. Mais Arthur et Nala étaient tout le temps ensemble. C'était un couple. Donc moi, je me suis dit, mais pendant combien de temps Nala est restée seule avec son acolyte qui n'était plus là ? Et la belle sitar elle m'a dit, elle était vraiment très fofolle Nala, elle ne voulait pas manger, elle ne voulait pas retourner dans son endroit, elle tournait en rond, elle était perturbée en fait la chaîne. Et là je me suis dit, waouh mais nous on est au début de nos vagues. vacances, je suis perturbée. Elle m'a dit qu'elle allait bien s'en occuper. Est-ce qu'elle pouvait des fois rester là avec elle ? Donc, je lui ai dit oui. Mais c'était...

  • Speaker #4

    Oui, ils ont tenté de nous rassurer comme ça.

  • Speaker #1

    C'était à son maximum.

  • Speaker #4

    On est rentrés des vacances et puis, quand on rentre... quelque part. Il y a l'accueil du chien, l'accueil de la maison, les odeurs. Et là, c'est vrai qu'on ne se parlait pas, mais c'était comme un langage dans la voiture. On savait qu'on n'allait pas retrouver quelque chose. Et c'était amplifié par le fait que Nala était vivante, mais vide. Comme ça. Et là, elle va un peu mieux depuis pas longtemps.

  • Speaker #1

    Elle fait une grossesse nerveuse parce qu'elle était énorme.

  • Speaker #4

    Mais elle n'était pas énorme parce qu'elle mangeait.

  • Speaker #1

    Elle ne mangeait rien. C'est l'angoisse, le stress.

  • Speaker #0

    Comment vous gérez ce deuil en famille ?

  • Speaker #4

    On a pleuré quand on l'a pris. Chacun y allait de son côté, tout ça et tout. Mais je pense qu'on a...

  • Speaker #0

    parler sans en parler, parce qu'il y avait du monde aussi pendant nos vacances, il fallait un peu être digne. Ça nous a bien arrangé, mais on se volait la face. Mais quand on est arrivé ici, ouais, on a prié aussi. On a parlé, on a parlé à Arthur qui n'était pas là, parce qu'en fait, on ne l'a pas vu son corps. On nous a montré deux, trois photos, mais moi, j'ai vu la bâche que mon beau-frère a utilisée. D'ailleurs, elle est là, la bâche, je ne l'ai pas jetée. On a regardé de face les choses qu'on avait esquivées pendant nos vacances.

  • Speaker #1

    Quand je l'ai appris. en vacances. J'ai pas pleuré. C'est bizarre, mais je pense que quand on voit pas... En tout cas, moi, quand je vois pas, j'arrive pas forcément à me dire que c'est vrai.

  • Speaker #0

    Tu te sentais pas... Moi, j'avais l'impression d'être gêné par rapport aux autres.

  • Speaker #2

    Si,

  • Speaker #1

    aussi. Parce que, comme on était avec de la famille, eux, ils avaient forcément un rapport beaucoup plus éloigné avec Arthur. Donc, ils étaient peut-être moins tristes que nous. Ils étaient moins très scrupules.

  • Speaker #0

    Moi, j'avais le sentiment d'être coupable. C'est comme si ça gâchait leur plaisir, leur moment. Bon, ce soir, on sort pas.

  • Speaker #1

    D'une minute à l'autre, on est passé du rire aux larmes.

  • Speaker #3

    Moi, quand je l'ai vécu,

  • Speaker #4

    j'ai tout de suite pleuré. Parce que j'avais toujours vécu des moments avec lui. Et c'était un de mes chiens préférés. Parce que moi, je sais pas trop se souvenir de lui, mais Arthur, il s'est dépassé du coup l'accident. Et je l'aime beaucoup. Et du coup, des fois, il me manque. Et des fois, j'en pleure. C'est parce que j'ai pas envie de pleurer devant les gens. Et ça me fait trop mal. Et j'espère que du coup, avec ça, ça va pas se passer aussi mal. Parce que, comme Cerise l'a dit, oui, moi aussi, j'avais l'impression que du coup, les gens étaient gênés.

  • Speaker #3

    Parce que même s'il y avait notre grand-père qui s'occupait quand même beaucoup de lui et qu'il était...

  • Speaker #4

    Très proche de nous, chez Racy, j'avais quand même l'impression que c'était moins fort que nous. Et après, je suis partie dans la chambre et j'ai pleuré, mais je n'avais plus envie de parler toute la semaine. Et du coup, voilà.

  • Speaker #5

    C'est encore bien présent. Vous parliez de... De culpabilité ou peut-être de... Est-ce que ça renvoie aussi à... Non seulement ils ne l'ont pas vraiment connu autant qu'on l'a connu, mais en plus de ça, c'est pas un humain, ça reste un chien. Est-ce qu'on pourrait aller jusqu'à comprendre cette douleur ?

  • Speaker #0

    Moi, je pense qu'il servit, parce que c'est pour relativiser. Parce que les gens, en fait, des fois, savent pas trop quoi dire. Comme si on disait pour une personne, mais elle était vieille, bon, elle a eu une belle vie. Bon... Mais même l'annoncer au travail, tout ça, et tout, et je l'avoue, lâchement, je me suis dit, bon, allez, de toute façon, c'est qu'un chien. Je ne devrais pas dire ça, mais je me suis servi de ça. Mais non, mais quoi qu'il en soit, ça te revient toujours, parce que clairement, pour nous, Arthur, ce n'est pas qu'un chien, c'est un être. C'est drôle, je peux avoir les deux émotions, mais je l'avoue, d'appuyer sur ce truc comme un produit qu'on a acheté. en me disant, bon, ben voilà. Mais ça aide aussi à relativiser. Mais ouais, je l'assume, je le dis, je me dis, bon, allez, ok, c'est bon, c'est qu'un chien.

  • Speaker #2

    C'est un jardin.

  • Speaker #0

    Pour désherber les feuilles à ramasser.

  • Speaker #2

    Je me tarde à s'inviter chez le léto. Je te soutiens. Là,

  • Speaker #0

    je suis en train de y arriver. J'observe tout depuis tout à l'heure, les branches, ça, les feuilles.

  • Speaker #2

    C'est pas toi le jardin. Le jardin, c'est pas moi. Tu en profites. Le jardin, c'est pas moi pour plein de raisons. Parce que, est-ce que j'ai réellement la main verte ? Je ne sais pas, même si, en toute honnêteté, je me suis dit que cette année, j'allais les aider. Parce qu'en fait, il y a une belle mère qui est fleuriste. Elle a une bousaine à floral. Donc ce jardin, elle sait faire un jeu, elle aime. Et puis, il y a une même phrase. C'est une beau père aussi, parce que c'est pas un grand. Voilà. Donc chacun par un même de Arthur et moi avec peut-être mon côté toujours trop j'y vais, je fonce des fois sans réflexion ou en tout cas là c'est comme ça que je vis aujourd'hui les choses, c'est que Arthur n'est plus je pense à Nala qui est là je me dis qu'elle n'est pas bien, elle déprime, elle ne mange pas Elle gonfle. Elle n'est pas comme dalle. Elle a perdu sa joie de vivre. Il faut que je trouve une solution. On a des milliers de kilomètres. Comment on fait ? Comment on gère ? Comment ça va se passer le lendemain ? je me projette très rapidement. La même semaine, on parle à Arthur, je parle d'un nouveau chien. Une bombe, j'ai jeté une bombe au sein de mon couple, une bombe au sein de notre famille. La seule qui ne dit rien, encore une fois, c'est mon acolyte 30 millions d'amis. Pour Cerise, je pense que c'était trop, parce que littéralement, on m'a dit, non mais là, t'as de l'usin,

  • Speaker #5

    Cerise. Qu'est-ce que tu vis, toi, Cerise ?

  • Speaker #1

    C'était pareil que quand ma maman prend un autre chien après Maxwell,

  • Speaker #2

    Arthur.

  • Speaker #1

    Parce que c'était comme si c'était un cercle vicieux. Pourquoi encore ? Oui, ça va être un remplacement. Et puis, si ça se finit encore mal, ça va encore être dur pour moi, pour les autres. Et en plus, je trouve ça trop tôt. Parce que tu en parlais vraiment deux jours après. Elle voulait dire pendant le nouveau chien.

  • Speaker #2

    En tout cas,

  • Speaker #1

    très rapidement. En tout cas, je l'ai vécu comme deux jours après. Elle voulait prendre un autre chien. Et ça s'est fait super rapidement. Même la deuxième semaine, on commence déjà à réfléchir à un nom.

  • Speaker #2

    Deuxième semaine,

  • Speaker #0

    vous venez même pas. Ouais, c'est un peu comme un gré.

  • Speaker #2

    D'ailleurs,

  • Speaker #0

    on repoussait, on voulait pas choisir de nom. On voulait, on voulait pas.

  • Speaker #1

    Ça allait être trop concret, c'était comme s'il était déjà là, et il n'y a pas de chance de choisir un nom si on l'appelle non plus.

  • Speaker #2

    C'est réservé, il était contre, Salomé, il était pour.

  • Speaker #3

    La première fois que maman l'avait dit, c'est comme si je savais qu'elle voulait pas le remplacer. Moi aussi, je pensais que c'était comme si elle voulait le remplacer. Déjà, j'ai dit oui la première fois, mais en fait, je ne savais pas vraiment. Et après, en y réfléchissant, j'ai quand même dit oui.

  • Speaker #4

    Parce que quand je l'ai vu en photo,

  • Speaker #3

    après qu'elle l'ait cherché,

  • Speaker #4

    j'ai tout de suite dit oui. Parce qu'il était trop beau.

  • Speaker #5

    Et tu sens que ça avait peut-être apporté de la joie, qu'il y avait peut-être plus et que...

  • Speaker #2

    C'est ça ?

  • Speaker #3

    Oui.

  • Speaker #1

    Au final,

  • Speaker #2

    on arrive à les convaincre. William les cerises,

  • Speaker #1

    dépité,

  • Speaker #2

    parce que ça faisait du 2-2 mais on avait comme gagné, on décidait de l'appeler couscous, histoire de montrer que, ah tu veux un chien, ok, c'est nous qui décidons du prénom. On est au ciel, tu manges ton lait seul, tu as peur. On en chute, Simon tu vas prendre les seules pour maman là-bas. Ouais,

  • Speaker #4

    je vais chercher les seules pour maman.

  • Speaker #2

    Allez, dépêche-toi ! On t'aime beaucoup !

  • Speaker #0

    Vous voulez chercher des noms aussi forts que Maxwell et Arthur. Et nous, je pense qu'on avait peur de repartir sur une personnalité, une personne. Et pour contrer ça, on sortait des noms absurdes. C'était aussi pour éviter d'être affecté encore à un prénom. C'était une idée reçue, de toute façon. Et on a trouvé ça cool. Puis après, je pense qu'on aime un peu l'originalité. Ça, il faut qu'on se l'avoue aussi. Couscous, c'était un peu abusé. C'était dit, vas-y, ouais. Puis je trouvais que la sonorité, ça marchait bien, etc. Mais c'était pour se détacher.

  • Speaker #2

    Sauf que tout à l'heure, vous parliez de deuil. Je pense que je me suis cachée derrière l'arrivée de Couscous pour éviter de faire mon deuil. Je n'ai pas fait mon deuil de Arthur quand... Quand Couscous est arrivé à la maison, parce que, là pour le dire dans mon immaturité, parce que clairement je pense que j'ai fait preuve d'immaturité dans cette histoire-là. On est revenus de vacances le 31 août, le 1er septembre, et il était là. On est partis chercher, moi, se rire et saluer, ensemble. Parce que j'avais trouvé, parce que j'avais pris contact avec un éleveur avec qui ça se passait mal, en vrai, dans l'échange.

  • Speaker #0

    Dès le début,

  • Speaker #2

    ouais. Dès le début. Mais je vais trouver une solution. Tu vois tout ce que je te dis.

  • Speaker #0

    Ouais, mais ça, c'est comme t'abordes les sujets comme ça, Babette. Ça, tu veux.

  • Speaker #2

    C'est comme ça que je me dis, ok, on va récupérer Couscous toutes les trois. Même Cerise qui n'était pas enchantée à l'idée de réavoir un autre chien. On a craqué de tous les bulldogs anglais qu'on a eus. C'était le plus beau. Encore une fois, au niveau du caractère, je ne sais pas comment vous l'avez vécu, mais affectueux, tendre, doux, marrant. C'est devenu le meilleur pote de Titi. Tu m'étonnes, c'était deux bébés.

  • Speaker #0

    Le cliché du petit toutou, le petit chien sympa, qui va être dérangeant, mais pas trop. So cute.

  • Speaker #2

    Tu sais quoi ? C'est triste. Mais moi, je me suis dit, OK.

  • Speaker #0

    Il a réveillé Nala aussi un petit peu.

  • Speaker #2

    Arthur n'est plus. Mais grâce à Couscous, Nala va revivre. En fait, je voulais...

  • Speaker #0

    Oui, il y avait une part de réincarnation aussi.

  • Speaker #2

    Tu sais, quand Arthur a eu son accident et le fait que Nala soit là, ça redonne du peps à Arthur. Je voulais faire la même chose avec Nala parce que Nala était dans un état lamentable. Couscous débarque et Couscous met une ambiance de tonnerre. Il est canin, il est toujours fourré avec Salomé, à dormir dans le lit avec Salomé. Salomé, elle avait pris... sous son aile tout ce que tu veux, franchement.

  • Speaker #5

    Là, vous construisez des super souvenirs.

  • Speaker #2

    C'était le chien. Parfait. trois quatre mois après on se rend compte que il n'est pas comme d'hab ça veut dire que moi trois quatre mois c'est foufou à chien sauf que là il a mort il va se cacher qu'est ce qui se passe quand tu le portes a l'impression qu'il a mal n'était pas d'effort Le soir, on rentre, il n'était pas top aussi. J'avais remarqué qu'il avait... Ses pattes étaient jaunes.

  • Speaker #0

    Oui, on l'observe. On se met à l'observer, oui.

  • Speaker #2

    Avec Salomé et Soli, je crois. Ou Salomé, je ne sais plus. En tout cas, avec une des filles, on monte dans la salle de bain, on va le laver. Je crois que c'était toi Salomé, c'était toi et moi. On va le laver, pensant qu'il était jaune parce que c'était roulé partout. Et en le soulevant, je me rends compte que son ventre était tout jaune. Le réflexe naturel que je fais, c'est que j'appelle le propriétaire qui nous l'a vendu. En disant, écoutez, c'est normal, c'est la première fois que je vois ça. Et après, plus j'observe le chien, et donc ça c'est mes réflexes de soignante, je vois que son fond d'œil est jaune. Il était tout blanc avec des petites taches marron. donc tout ce qui était blanc Je n'y sais. Donc le gars, il me dit, non mais il faut l'emmener à la vétérinaire, il dit, je vais t'y tout. Donc ni une ni deux, nous retournons, parce que c'est toujours le soir. Oui, Salomé, nous retournons. Au week-end.

  • Speaker #5

    Il y avait toujours cette clinique.

  • Speaker #2

    Où on avait couscous dans les bras, on n'était que toutes les deux. Je ne cache pas que j'ai énormément pris, et je pense que toi aussi, tout le monde. Mais on était accélérés, on est restés longtemps, jusqu'à ce qu'ils nous prennent couscous. Et qu'ils nous disent, écoutez madame, c'est très grave ce que votre chiot, il a une leptospirose. Clairement, c'est quoi comme maladie ? C'est quand ton animal, ton chien, se retrouve en contact avec une urine de rongeur. infecté. Donc, il a dû être potentiellement en contact avec l'urine d'un mangeur contaminé par une forme de leptospirose pour laquelle il n'était pas vacciné. Et là commence le... Parce que moi, il me dit ça, je dis, mais il va mourir. Parce que, OK, il a une maladie grave, mais c'est quoi ? Parce que des fois, d'une maladie grave, tu peux t'en sortir avec un traitement.

  • Speaker #0

    Ils nous disent plein de trucs, ouais. Vous avez de la chance, ça va.

  • Speaker #2

    C'est très grave. On va savoir dans 24 à 48 heures. On se rappelle le lendemain, son état s'est aggravé. Voilà, après, ça stagne jusqu'au moment où, donc trois, quatre jours où on m'appelle, j'étais en train de travailler dans la ville où il est hospitalisé, où il y avait les enfants ici. Il m'a dit qu'il cherchait couscous partout,

  • Speaker #5

    parce que c'était son acolyte.

  • Speaker #0

    Ses premiers mots ? Il me dit,

  • Speaker #2

    ça va aller, c'est un bébé. Si Arthur, il a réussi à s'en sortir après être percuté par un bus, qu'est-ce que ça va aller ? Et on m'appelle pour me dire que tous ses organes ont lâché et qu'il est décédé. Parce que c'est vrai que dans cette histoire, quand tu as des animaux de compagnie, t'embarques toute ta famille. T'embarques les tiens, ta famille nucléaire, mais t'embarques la famille élargie. On m'a donné une empreinte avec sa batte et je suis rentrée. Avec mes larmes, ma tristesse, mon empreinte.

  • Speaker #5

    C'est ta culpabilité qui fait que tu te dis, ni elle n'est pas, je vais gérer, ne vous inquiétez pas. C'est ça qui...

  • Speaker #2

    Je pense. Et puis, je ne voulais pas qu'une fois de plus, l'histoire se répète, venir dire au revoir. Et puis, pour mes filles, ça faisait beaucoup. Déjà, moi, en tant qu'adulte, c'était compliqué. Je pense que pour Witt pareil, mais il est petit. Salomé qui m'avait accompagnée, je la voyais prier tout le temps. Salomé qui m'a dit la veille de son décès, maintenant j'ai prié, je crois que là ça va aller. Tu sais, moi je me dis que oui ça l'a fait, parce que s'il souffrait énormément, il est remonté là où il devait remonter. Donc c'est une forme de libération, de guérison. Mais ça, c'est avec ma pensée d'adulte. Je vais expliquer ça à l'enfant.

  • Speaker #0

    Couscous, quand il est arrivé dans la maison, ça n'a pas duré longtemps. Il a amené, je ne sais pas, après on peut parler de foi, de choses comme ça, mais c'était un tout petit trait d'union, mais il a amené un bout de lumière. Pour moi, il a raconté un truc un peu comme un ange de passage parce qu'on ne l'a pas vu souffrir dans sa mort. Il a juste changé de couleur, après évidemment ses organes, tout ça. C'est désagrégé, mais imaginons si on devait philosopher. Il est arrivé comme ça, il a amené la petite lumière qu'il fallait, il a réveillé Nala, il nous a remis un petit coup. Évidemment, on est triste, mais c'est comme s'il avait fait un espèce de nettoyage sur des choses. Ça aurait été cool que ce soit plus long. Mais je le vois aussi un peu comme ça.

  • Speaker #5

    Il a apporté ce qu'il devait et il est parti comme ça.

  • Speaker #2

    C'est bon.

  • Speaker #5

    J'ai amené ce que je devais amener.

  • Speaker #0

    Ouais, je pense.

  • Speaker #2

    J'en ai jamais parlé. C'est la première fois qu'on aborde couscous parce que j'ai culpabilisé.

  • Speaker #5

    Comment tu sens d'en avoir parlé pour la première fois ?

  • Speaker #6

    Je sais.

  • Speaker #2

    Tout ce que je sais en tout cas, c'est que Nala, elle est là. Et c'est la seule qui reste. Et que tous les matins, je suis contente de la voir. Surtout que souvent, c'est moi qui parle à la première de la maison. Je suis contente de la voir, de voir qu'elle respire, de voir qu'elle grossit, de voir que c'est le bébé de tout le monde, de voir comment elle est avec Titi. Parce que Timothée cherchait couscous partout. En plus, il nous avait fait acheter un nounours quand couscous était à l'hôpital. Un nounours qui ressemblait à couscous. Qui est encore dans notre chambre et qui l'appelle encore couscous. donc on va dire coucou parce que c'était encore là, mais ouais, elle est là. Je ne sais pas si on aura un autre chien. Pour l'instant, je crois que je n'ai plus envie.

  • Speaker #0

    On a enchaîné un peu, là.

  • Speaker #2

    Je n'ai plus envie, et l'histoire s'écrit à 6 aujourd'hui,

  • Speaker #6

    et c'est pas trop dur.

  • Speaker #5

    Les aventures canines que vous avez eues, qu'est-ce qu'ils vous ont appris, chacun ? Qu'est-ce qu'ils vous ont laissé ? Et qu'est-ce que Nala aussi vous a... Si on devait choisir peut-être un mot, ou peut-être une phrase ?

  • Speaker #2

    Je crois que c'est la résilience pour moi. proximité et l'amour, l'affection qu'on peut avoir pour eux.

  • Speaker #1

    Moi je pense que ça m'a appris à plus profiter des... je dis des personnes mais ça prend aussi en compte les chiens donc ils sont encore là parce qu'on sait pas quand est-ce qu'ils peuvent partir et l'amour aussi.

  • Speaker #3

    Moi aussi l'amour. Ça m'a fait apprendre que j'aime vraiment beaucoup les animaux et en particulier les chiens.

  • Speaker #0

    Moi, pour moi, ce que je retiens, au début, je voulais dire complicité, tout ça, mais je ne sais pas pourquoi j'ai envie d'associer le mot silence à un chien. Là où les gens disent souvent, un chien, ça aboie, c'est dans les pattes, ça fait du bruit. Mais en vérité, ça, c'est quelques moments. Moi, ce que je retiens, ça m'arrive de travailler et d'avoir Nala, qui est là, qui va faire ses respirations là ou là. Mais même quand ils étaient deux, vous savez, quand ils dorment, mais ils veillent. Ils veillent sur vous. Et c'était pareil avec Arthur qui venait avec moi quand je fumais. C'est-à-dire, hop, il venait comme ça. Et c'est un peu le dernier souffle qu'il a fait aussi. Et Maxwell, je dois dire, et Arthur aussi, ils sont là. Ils sont très silencieux. Mais ils t'accompagnent. Et c'est drôle parce que je crois que les humains ne sont vraiment pas comme ça. C'est le pouvoir de communiquer sans jamais aucun mot. Moi, par exemple, je pourrais conseiller à des gens, par exemple, qui n'arrivent pas avec leurs enfants, des enfants un peu speed, on a déjà dit, essaie le chien. Mais non, je ne peux pas déjà, je suis dépassé avec mon fils. Essaie le chien. Ou ma mère, quand elle s'est retrouvée seule, à la retraite, tous ces trucs-là, parce que tu peux tellement communiquer avec un chien, et puis il y a des obligations qui se créent. Et je dois sortir, je dois l'emmener, s'il est malade, il y a d'autres trucs, mais ça, je me dirais peut-être responsabilité aussi.

  • Speaker #5

    Vous avez des rituels ou des objets ou des souvenirs que des fois vous refaites vivre pour repenser à eux de façon joyeuse et drôle.

  • Speaker #2

    On a énormément de photos. On a une photo en bas de Max.

  • Speaker #0

    On se les regarde les photos quand même. Ils sont toujours dans les parages, en fait, sur nos photos.

  • Speaker #2

    Plein de trucs. On a plein de souvenirs. Tu me rappelles, par exemple, Max, une fois, on est parti faire des courses à l'époque, on n'avait pas trop de thunes. On avait réussi à faire, genre, le caddie du mois. On avait tout mis dans la voiture. Et on s'était payé, genre, un saucisson qui valait très cher pour nous à l'époque. Tu sais quoi ? On se visualisait en fin de prendre...

  • Speaker #0

    Tu sais, on en avait acheté deux.

  • Speaker #2

    Deux,

  • Speaker #0

    voilà. On en avait acheté deux. Et on va à la pharmacie, on laisse le chien dedans.

  • Speaker #2

    Il avait tout mangé, même les plastiques.

  • Speaker #0

    Mais non ! Ça sentait fort le saucisson dans la voiture. Ça sentait...

  • Speaker #2

    Et il pleurait parce qu'on n'avait pas les moyens d'aller se racheter ce dout. C'est nous. William était mort. C'est vrai qu'il aurait pu jeter Maxwell par-dessus la voiture, mais... Et puis il était là, tu sais, genre c'est pas moi, mais il avait commencé à entamer les poulets.

  • Speaker #0

    Oui, il avait des choses entamées, il avait entamé des trucs, ouais.

  • Speaker #5

    Qu'aimeriez-vous que les auditeurs retiennent de votre histoire ?

  • Speaker #2

    Que l'histoire ne s'écrit pas qu'avec des humains.

  • Speaker #3

    Si vous avez des animaux de compagnie, protégez-les.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai rien à ajouter, je suis d'accord avec elles deux.

  • Speaker #2

    Oui, oui,

  • Speaker #0

    oui, tout pareil.

  • Speaker #2

    Tout pareil.

  • Speaker #7

    Et voilà, l'épisode touche à sa fin. J'espère qu'il vous a plu. Merci à Babette, William, Cerise, Salomé et aussi Timothée qui s'est endormie pendant l'enregistrement sur sa maman et ses sœurs. Merci à eux de nous avoir partagé ce témoignage sans filtre, si touchant. Pensez à vous abonner à Colas Family, à laisser un petit mot et une note et partagez l'épisode autour de vous, je suis certaine, qui peut faire plaisir aussi à quelqu'un que vous connaissez. C'était Julie sur Colas Family. On se retrouve très vite dans un prochain épisode.

  • Speaker #6

    À bientôt !

Chapters

  • Introduction épisode.

    00:35

  • Arrivée chez la Babeth Family

    02:12

  • Maxwell leur premier Bulldog .

    03:23

  • Arthur leur Bulldog anglais, caractériel.

    10:45

  • L'adoption de Nala, pour Arthur le chien accidenté.

    21:07

  • Décès de Arthur pendant leurs vacances, gestion du deuil en famille.

    26:16

  • Une adoption pour apaiser et la leptospirose : Arrivée de Kouskous.

    34:21

  • L'empreinte

    47:24

  • Remerciements

    51:21

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