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Campus K

Cap sur l'international : à la découverte du monde avec Kedge Corsica

Cap sur l'international : à la découverte du monde avec Kedge Corsica

19min |22/07/2025
Play
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19min |22/07/2025
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Description

L'international, un rêve pour tous les étudiants. Une chance possible grâce à Kedge Corsica qui propose un stage à l'étranger lors de la deuxième année d'un étudiant. Une véritable opportunité pour découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, s'ouvrir au monde pour réussir partout !

  • Comment un bachelor en Corse peut-il former des étudiants à une carrière globale ?

  • Quels partenariats et mobilités sont proposés ?

  • Quelle place pour ls langues, les échanges et l'ouverture culturelle ?


Nos intervenants reviennent sur les stratégies mises en oeuvre pour connecter les étudiants corses au monde, tout en renforçant l'attractivité du territoire à terme.

Intervenants de l’épisode :

  • Pascal Agostini, directeur de Kedge Business School Corsica

  • Jean-Thomas Vallesi, Responsable des programmes de Kedge Business School Corsica

  • Nos étudiants : Sébastien & Lucca

  • Nos alumnis : Marie & Victoria



Cet épisode a été proposé par Kedge Business School Corsica

Merci d'avoir écouté cet épisode 🫶 Retrouvez toutes nos actualités sur notre site internet : http://www.kedgebs.corsica/ et nos réseaux sociaux !


Voix Off : Nicolas Girolami

Musique : Axel Gerbron

Réalisé par : Sonance

Produit par : Kedge Corsica


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, bienvenue sur Campus K, le podcast de Gage Business School Corsica qui te plonge au cœur d'une grande école de commerce. Aujourd'hui, voyageons ensemble et parlons de l'importance de l'international. Les étudiants ont fait leur stage à l'international, quelles expériences ont-ils vécues ? Quel est le retour d'anciens étudiants sur cette formation qui a façonné leur avenir professionnel ? Étudier ici, c'est réussir partout. Regards croisés et témoignages, KEDGE Bachelor, c'est la chance de s'ouvrir aux autres et au monde. Aujourd'hui, nous allons parler d'une partie importante et indispensable dans le Bachelor KEDGE course, le stage à l'international.

  • Speaker #1

    Je suis Pascal Agostine, je suis le directeur de l'enseignement formation à la CCI de Corse et je dirige également le campus de... Cage Corsica. Ce qui leur ressort, c'est qu'effectivement au début, le cursus n'était pas prévu pour une si longue période à l'international. Donc quand ils se sont trouvés plongés pendant 4 à 6 mois à l'étranger, ça a été assez difficile. Aujourd'hui, le changement majeur, c'est qu'ils choisissent ce programme parce qu'il a cette période à l'international. Donc effectivement, la manière d'aborder ce stage à l'étranger est complètement différente entre les premières générations qui est étaient face à ces stages et celles d'aujourd'hui. L'enseignement, déjà, c'est qu'ils partent vers une destination inconnue. Donc déjà, ils franchissent une étape, c'est-à-dire la peur de se retrouver finalement dans un environnement qu'ils ne connaissent pas, dans un pays qu'ils ne connaissent pas, avec des, je dirais, à un moment donné, des coutumes peut-être qui ne sont pas les leurs. Donc c'est toute cette faculté d'adaptation à un nouveau contexte. Sortir aussi d'un espace insulaire parfois, qui les amène peut-être aussi dans des métropoles beaucoup plus importantes, avec effectivement des perspectives de vie professionnelle ou des perspectives d'environnement économique qui sont complètement différentes de celles qu'on peut connaître. Donc ils reviennent avec, je dirais, de nouveaux atouts qu'ils n'avaient pas lorsqu'ils sont partis d'ici, surtout que la majorité a toujours vécu en Corse, de se retrouver ailleurs. Ça les fait grandir, ça les rend beaucoup plus autonomes. Et puis ça commence à construire un petit peu leur perspective professionnelle, leur choix de vie professionnelle. Et parfois, pas mal d'entre eux décident de repartir en troisième année vers une expérience internationale. Et pour certains, finir à l'étranger ou démarrer leur carrière professionnelle à l'étranger. Donc c'est un véritable changement. Et parfois, en six mois, les parents ne comprennent pas comment il y a un tel bouleversement dans l'attitude et le comportement de leurs enfants. Et c'est là-dessus qu'on capitalise en troisième année, pour vraiment travailler beaucoup plus en profondeur. Et les domaines de compétence, et surtout le savoir-être, puisqu'ils ont adopté parfois une agilité et une adaptabilité aux choses que... qui sont importantes dans l'entreprise, savoir s'adapter, être agile, c'est très important.

  • Speaker #0

    Retour à chaud d'un étudiant de deuxième année qui vient de finir son stage à l'étranger.

  • Speaker #2

    Je m'appelle Sébastien Pantanach et j'ai 20 ans. Actuellement, je suis en deuxième année à Cage Business School. Je fais mon stage à Berlin dans l'entreprise Hermeva. C'est une société de leasing de wagons de fret. Ils construisent leurs wagons comme des wagons pour transporter l'essence ou la ferraille ou la pierre ou les palettes. Et donc, ils louent ces wagons aux particuliers, comme par exemple les grosses sociétés de stations d'essence, etc. Qu'est-ce que j'ai appris ? Déjà, beaucoup mieux parler anglais. Ensuite, la vie d'entreprise, de vivre tout seul. Ça aussi, c'est une grosse étape. Mais c'est surtout les bases du travail, de la vie professionnelle. Moi, mon stage était plus basé sur l'aspect financier. Moi, je travaillais sur les offres de leasing qu'ils proposaient aux entreprises. Par exemple, quand on veut louer quelque chose, souvent on nous propose une offre basique, une offre médium, une offre premium. Et moi, je travaillais là-dessus, sur le packaging product, ça s'appelle. J'ai un peu élaboré certaines offres, j'en ai créé, j'ai analysé les premières qu'ils avaient déjà. Je les ai chiffrés, etc. C'était vraiment plus un aspect financier. Franchement, ça a été le plus gros défi pour moi. D'être tout seul au final, c'était surtout ça. J'ai eu de la chance parce que j'ai eu des amis qui sont venus. Même moi, je suis allé à Paris. Au bord du temps, j'étais tout seul. Après, il y avait la barrière de la langue, c'était compliqué. C'était surtout ça. Ça fait grandir un peu. Là, disons qu'on ne peut compter sur personne. Parce que même quand j'étais en Corse, en soi, moi avant, j'ai fait des études à Corte. Je vivais tout seul là-bas. Mais si j'avais un problème, j'avais maman et papa qui n'étaient pas très loin. On n'est pas vraiment tout seul. Puis là-bas, vers là, je n'avais même pas d'amis, rien. Pour le coup, j'étais vraiment livré à moi-même. donc oui ça fait grandir On fait beaucoup plus attention à plein de choses. L'intérêt, c'est surtout déjà de développer son anglais, mais c'est impressionnant comme ça marche vraiment bien. Moi, franchement, maintenant, je suis parti d'un niveau où ça allait, mais maintenant, je le fais très, très bien. Et puis surtout, là où on apprend vraiment à se débrouiller tout seul, on est beaucoup plus autonome, etc. Après, moi, je travaillais tout seul, mais je sais qu'il y en a qui travaillent un peu en équipe, donc ça prend même le travail en équipe dans le milieu professionnel. qui changent de l'école, au final c'est vraiment pas pareil il n'y a pas de vacances il n'y a pas de tout ça donc c'est vraiment ça nous fait vraiment prendre conscience que c'est le travail au final après il faut bien choisir son stage, il faut bien s'y prendre à l'avance moi je sais que de base Berlin c'était pas mon premier choix que c'est pas je ne retournerais peut-être pas à Berlin mais oui c'est une bonne opportunité franchement C'est quelque chose de vraiment cool. Même mettre sur un CV un stage à l'étranger, c'est génial sur le papier.

  • Speaker #0

    Luca nous explique comment s'est justement passé son stage.

  • Speaker #3

    Je m'appelle Luca Mari, j'ai 23 ans. Je suis actuellement en troisième année du Kesh Business School Bastia et je suis en alternance au sein du Crédit Agricole de la Corse. Le fait de faire le stage en deuxième année, c'est très enrichissant. Tu apprends beaucoup. Parce qu'on t'envoie seul, sans ta famille, sans tes amis, t'es livré à toi-même et t'es dans une situation où t'es pas à ton avantage et t'apprends à vivre seul et dans un monde professionnel que tu ne connais pas. Donc c'est des expériences très enrichissantes et ce qui m'a fait grandir et prendre ma maturité. Moi j'ai effectué un stage de 5 mois à Monaco, j'étais au sein de la chaîne d'hôtel Fairmont. Pour situer un peu, c'est l'hôtel qu'il y a dans l'angle du Grand Prix, le fameux virage à Monaco. Et ça a été une belle expérience. Moi, j'étais Sales Department. Donc, en gros, je devais vendre la destination de Monaco et surtout plus précisément de l'hôtel à des appels d'offres d'entreprise qui voulaient organiser soit des séminaires, soit des conférences. J'étais en concurrence avec plein d'autres destinations de la Côte d'Azur et plein d'autres... plein d'autres régions du monde entier. Qu'est-ce que ça m'a appris ? Beaucoup de rigueur, beaucoup de rigueur dans le travail parce que c'est commercial, donc c'est un travail acharné, on va dire, pointilleux, où il ne faut pas lâcher l'affaire, il faut tout le temps se battre pour chaque dossier. Après, ça m'a développé un peu mes skills en anglais parce que je devais prendre le téléphone, appeler les clients, que ce soit en anglais ou autre, donc ça n'a pas été facile au début, mais à la fin, je m'en sortais bien. Donc la rigueur, du sérieux, de la volonté. La volonté parce que c'était super cadré, donc on n'avait pas le droit à l'erreur. Et de la prise de maturité, prise de conscience durant ce stage. Indépendance, oui et non. Oui dans le sens où première fois on va dire que je partais seul, loin de ma famille. Donc oui, une attache qui est différente, surtout que ce n'est pas la même terre parce que nous qui sommes très attachés à la course, c'est compliqué de partir sans pouvoir revenir. Après j'avais la chance de faire les allers-retours comme je n'étais pas loin. donc heureusement pour voir ma grand-mère par exemple au village. Il me fallait ce stage pas très loin pour rentrer voir ma famille, mais ça m'a fait prendre en maturité parce que vivre seul, je n'ai jamais vécu seul, on va dire, entre guillemets. Et voilà, donc c'était une bonne expérience. Je dirais qu'il ne faut pas avoir d'appréhension, il faut partir, il faut profiter un maximum parce qu'on fait beaucoup de rencontres. C'est une autre culture, mais... Ce n'est pas parce que c'est une autre culture que c'est pire ou que c'est mieux. C'est une autre culture, c'est différent. C'est une expérience inoubliable qu'on va retenir toute notre vie. On peut même créer des liens, créer des connaissances, créer des contacts qu'on gardera toute notre vie, on va dire. C'est une expérience qui est bonne à prendre. C'est quelque chose qu'il ne faut pas négliger. Je pense que ça m'a fait développer, ça m'a débloqué des capacités, ça m'a débloqué des capacités qui m'ont fait apprendre et progresser pour la suite.

  • Speaker #0

    Mais il y en a aussi qui partent un peu plus loin.

  • Speaker #4

    Alors je fais un stage de 4 mois à Malte. Donc j'étais dans un hôtel, dans le secteur de la comptabilité. Donc encore une fois, ça rejoint un peu par rapport à mon alternance et sur mon futur. Et aussi, effectivement, avoir un stage à l'étranger, ça permet quand même d'avoir un oeil extérieur sur ce qui se passe ailleurs. Et voir aussi comment, par exemple, dans un autre pays, ça fonctionne. de surtout voir autre chose en fait, ça fait une expérience en plus et je trouve c'est quand même super enrichissant. Honnêtement avant d'y aller je ne savais pas trop quoi penser, je me posais quand même des questions et j'avais aucune idée de comment ça se passerait, ça se passerait bien ou pas. Bon moi pour mon cas à moi j'ai été surpris dans le bon sens parce que professionnellement ça s'est très très bien passé et je trouve pour tous les futurs étudiants qui vont venir, cette expérience à l'étranger c'est quand même un... Un vrai plus même pour le futur, parce que déjà réussir à s'adapter ailleurs, surtout pour ici en Corse, on ne sort pas trop de notre île, mais réussir à s'adapter à l'étranger, c'est quand même une chose importante qu'on peut mettre déjà par rapport, je pense, sur un CV, ou même juste pour nous-mêmes, juste prouver à soi-même que oui, on peut s'adapter ailleurs.

  • Speaker #0

    Concrètement, qu'est-ce que ce stage à l'étranger apporte pour la vie professionnelle ?

  • Speaker #5

    Je m'appelle Marie-Jag, mais je suis une ancienne étudiante en bachelor à Keshbush School. Alors, en deuxième année, donc pendant mon semestre à l'international, c'est déroulé en 2020. Donc, une année évidemment très particulière avec la crise sanitaire. Donc, à cause du Covid, en fait, mon stage prévu à l'étranger s'est fait en distanciel avec une entreprise basée à Rome qui s'appelait NeoDesign. qui était spécialisée dans... les produits de luxe, tout ce qui était sac, plutôt précisément, un peu de déco aussi. Et moi, je m'occupais vraiment de tout ce qui était plus communication digitale, tout ce qui était réseaux sociaux, mais également site internet, et tout ça en distanciel, donc en italien, mais aussi en anglais. Mais c'était quand même intéressant parce que finalement, c'était différent de ce qui était prévu, mais ça m'a quand même appris à être plutôt plus flexible. Et donc, finalement, ça m'a bien aidée pour après en entreprise parce que finalement, quand je me confronte à un obstacle, je me dis, bon, allez, c'est va, il faut être flexible, il faut regarder, tac, tac, tac, on va y arriver, c'est pas un souci. Donc, finalement, en fait, ça m'a vraiment permis de travailler dans un environnement vraiment complètement digitalisé. Donc, c'était vraiment hyper intéressant parce que finalement, c'est quand même des compétences qu'on attend aussi dans le monde professionnel d'aujourd'hui. Alors, je dirais enrichissante déjà, professionnalisante et le troisième, je dirais, qui permet vraiment de s'ouvrir aux autres et une ouverture d'esprit, entre guillemets, avec le stage à l'étranger. Je dirais ces trois choses.

  • Speaker #6

    Je m'appelle Victoria Sanchez, j'ai 25 ans et actuellement, je suis acheteuse d'exploitation portuaire et moyens généraux à la Corsica Line. J'ai fait 5 ans d'études et toujours au sein de KEDGE. J'ai toujours voulu travailler dans le commerce. Après, quelle branche, je ne savais pas. Pour moi, l'opportunité de faire une école de commerce était la meilleure. Je ne voulais pas passer par une prépa. Je cherchais des bachelors parce que j'en avais entendu parler. Je suis tombée sur KEDGE qui a une très bonne réputation, il faut le dire. Je ne voulais pas me retrouver dans des grands campus et être une centaine dans un amphi, ça ne me plaisait pas. et j'avais une attache toute particulière à la Corse, donc du coup j'ai vu qu'il y avait un campus à Bastia, et pour moi ça a été la meilleure des opportunités, donc je me suis lancée vers Ketch Bastia pour faire mon bachelor. La première année est générale, on passe à un cours, donc ça c'est la base, et deuxième année c'est quatre mois de cours et six mois de stage, donc mon stage je dois le faire en janvier 2020. Pour un stage c'est pas évident, mais je trouve quand même qu'on a été accompagnés. Après, je me suis quand même débrouillée par les propres moyens. Je finis par trouver un stage à Londres dans l'immobilier de luxe, chez Barnes. Comme je l'ai dit, mon stage commence en janvier 2020. Et mars 2020, il y a le confinement, malheureusement. J'ai dû rentrer précipitamment le 17 mars, le jour du confinement. Mais j'ai passé presque trois mois superbes. J'ai rien à redire, j'ai passé un très bon stage, c'est une expérience incroyable. J'invite vraiment tous les étudiants à faire une expérience à l'étranger, ne serait-ce que pour l'ouverture d'esprit. et aussi parce que dans chaque pays, il y a des méthodes de travail qui sont très différentes d'ici. Et il est important pour moi, je pense, d'apporter une certaine valeur ajoutée quand on souhaite travailler en Corse, parce que si on est attaché à l'île, le but c'est de la développer, économiquement parlant, et au niveau du travail. Et toutes ces techniques qu'on apprend dans les pays étrangers, il faut les rapporter ici justement pour faire évoluer. certains métiers, certaines missions, certaines compétences et savoir-être, notamment en Corse.

  • Speaker #0

    Quels sont les enjeux pour les futurs professionnels ?

  • Speaker #1

    Les enjeux de demain, c'est comment aujourd'hui on va s'adapter aux transitions au sens large du terme, qu'elles soient environnementales, numériques, organisationnelles, c'est-à-dire les nouvelles organisations de travail notamment, la manière dont on perçoit aujourd'hui le travail, l'entreprise. Donc c'est de les accompagner d'une part avec une base technique qui soit, je dirais, la plus élevée possible d'un point de vue qualitatif, les mettre en situation très très régulièrement, effectivement les exposer à d'autres cultures, à d'autres manières de vivre l'entreprise, pour qu'en troisième année, grâce à la mobilité intercampus et aux spécialisations, puissent commencer à faire un choix professionnel. Mais effectivement, c'est leur donner les moyens de pouvoir intégrer un monde en permanente évolution où l'obsolescence des compétences est très, très rapide. C'est comment ils vont apprendre aussi, je dirais, à se former tout au long de la vie, à être en capacité de pouvoir faire des virages. à 180 degrés d'une année sur l'autre. Donc c'est toute cette adaptation aux nouvelles organisations et aux transitions. Et puis de s'adapter aussi au changement climatique qui fera en sorte que certainement la manière dont on vit sera complètement différente de celle qu'on a connue jusqu'à aujourd'hui. Ce qui différencie CAGE, c'est finalement cette approche pluridisciplinaire qui fait qu'à un moment donné, on peut au bout des trois ans intégrer une entreprise sans aucun problème. Ensuite... Les poursuites d'études concernent des gens qui souhaitent se spécialiser dans certains domaines, mais la capacité de ce programme, c'est véritablement de donner une palette complète sur les fondamentaux de gestion et sur l'adaptabilité aux environnements, pour que les jeunes, finalement, puissent, au fur et à mesure également de leur expérience professionnelle, peut-être choisir tel ou tel domaine d'activité. Mais on ne s'interdit rien quand on sort du cash bachelor, toutes les portes sont ouvertes.

  • Speaker #0

    Et c'est ainsi que se termine notre plongée dans l'univers international du Bachelor Management à Ketchcore, SIGA. On l'a vu, l'internationalisation est au cœur du programme. Échanges académiques, stages à l'étranger, immersion dans des environnements multiculturels, tout est pensé pour ouvrir les horizons des étudiants et leur donner les clés d'un monde globalisé. Ces expériences internationales sont bien plus que des voyages. Ce sont des leviers de transformation personnelle et professionnelle. Elles renforcent l'adaptabilité, la confiance en soi, la capacité à travailler dans des environnements complexes et interculturels. Et les résultats parlent d'eux-mêmes. Les alumnis ayant vécu cette aventure internationale accèdent à des carrières riches et variées, en France comme à l'étranger. Que ce soit dans de grandes entreprises, des ONG ou à la tête de leur propre projet, leur profil international fait clairement la différence. Enfin, l'impact est durable. Ces expériences façonnent des professionnels agiles, curieux et ouverts prêt à relever les défis d'un monde en constante évolution. Merci de nous avoir écouté jusqu'ici. Si cet épisode vous a inspiré, n'hésitez pas à le partager, à laisser un commentaire ou à vous abonner. Et surtout, restez curieux, le monde est grand et il vous attend. Pour en savoir plus sur ta prochaine admission à Catch Business School Coursiga, rendez-vous sur le site qui se trouve en description de cet épisode. A très vite pour un nouvel épisode.

Description

L'international, un rêve pour tous les étudiants. Une chance possible grâce à Kedge Corsica qui propose un stage à l'étranger lors de la deuxième année d'un étudiant. Une véritable opportunité pour découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, s'ouvrir au monde pour réussir partout !

  • Comment un bachelor en Corse peut-il former des étudiants à une carrière globale ?

  • Quels partenariats et mobilités sont proposés ?

  • Quelle place pour ls langues, les échanges et l'ouverture culturelle ?


Nos intervenants reviennent sur les stratégies mises en oeuvre pour connecter les étudiants corses au monde, tout en renforçant l'attractivité du territoire à terme.

Intervenants de l’épisode :

  • Pascal Agostini, directeur de Kedge Business School Corsica

  • Jean-Thomas Vallesi, Responsable des programmes de Kedge Business School Corsica

  • Nos étudiants : Sébastien & Lucca

  • Nos alumnis : Marie & Victoria



Cet épisode a été proposé par Kedge Business School Corsica

Merci d'avoir écouté cet épisode 🫶 Retrouvez toutes nos actualités sur notre site internet : http://www.kedgebs.corsica/ et nos réseaux sociaux !


Voix Off : Nicolas Girolami

Musique : Axel Gerbron

Réalisé par : Sonance

Produit par : Kedge Corsica


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, bienvenue sur Campus K, le podcast de Gage Business School Corsica qui te plonge au cœur d'une grande école de commerce. Aujourd'hui, voyageons ensemble et parlons de l'importance de l'international. Les étudiants ont fait leur stage à l'international, quelles expériences ont-ils vécues ? Quel est le retour d'anciens étudiants sur cette formation qui a façonné leur avenir professionnel ? Étudier ici, c'est réussir partout. Regards croisés et témoignages, KEDGE Bachelor, c'est la chance de s'ouvrir aux autres et au monde. Aujourd'hui, nous allons parler d'une partie importante et indispensable dans le Bachelor KEDGE course, le stage à l'international.

  • Speaker #1

    Je suis Pascal Agostine, je suis le directeur de l'enseignement formation à la CCI de Corse et je dirige également le campus de... Cage Corsica. Ce qui leur ressort, c'est qu'effectivement au début, le cursus n'était pas prévu pour une si longue période à l'international. Donc quand ils se sont trouvés plongés pendant 4 à 6 mois à l'étranger, ça a été assez difficile. Aujourd'hui, le changement majeur, c'est qu'ils choisissent ce programme parce qu'il a cette période à l'international. Donc effectivement, la manière d'aborder ce stage à l'étranger est complètement différente entre les premières générations qui est étaient face à ces stages et celles d'aujourd'hui. L'enseignement, déjà, c'est qu'ils partent vers une destination inconnue. Donc déjà, ils franchissent une étape, c'est-à-dire la peur de se retrouver finalement dans un environnement qu'ils ne connaissent pas, dans un pays qu'ils ne connaissent pas, avec des, je dirais, à un moment donné, des coutumes peut-être qui ne sont pas les leurs. Donc c'est toute cette faculté d'adaptation à un nouveau contexte. Sortir aussi d'un espace insulaire parfois, qui les amène peut-être aussi dans des métropoles beaucoup plus importantes, avec effectivement des perspectives de vie professionnelle ou des perspectives d'environnement économique qui sont complètement différentes de celles qu'on peut connaître. Donc ils reviennent avec, je dirais, de nouveaux atouts qu'ils n'avaient pas lorsqu'ils sont partis d'ici, surtout que la majorité a toujours vécu en Corse, de se retrouver ailleurs. Ça les fait grandir, ça les rend beaucoup plus autonomes. Et puis ça commence à construire un petit peu leur perspective professionnelle, leur choix de vie professionnelle. Et parfois, pas mal d'entre eux décident de repartir en troisième année vers une expérience internationale. Et pour certains, finir à l'étranger ou démarrer leur carrière professionnelle à l'étranger. Donc c'est un véritable changement. Et parfois, en six mois, les parents ne comprennent pas comment il y a un tel bouleversement dans l'attitude et le comportement de leurs enfants. Et c'est là-dessus qu'on capitalise en troisième année, pour vraiment travailler beaucoup plus en profondeur. Et les domaines de compétence, et surtout le savoir-être, puisqu'ils ont adopté parfois une agilité et une adaptabilité aux choses que... qui sont importantes dans l'entreprise, savoir s'adapter, être agile, c'est très important.

  • Speaker #0

    Retour à chaud d'un étudiant de deuxième année qui vient de finir son stage à l'étranger.

  • Speaker #2

    Je m'appelle Sébastien Pantanach et j'ai 20 ans. Actuellement, je suis en deuxième année à Cage Business School. Je fais mon stage à Berlin dans l'entreprise Hermeva. C'est une société de leasing de wagons de fret. Ils construisent leurs wagons comme des wagons pour transporter l'essence ou la ferraille ou la pierre ou les palettes. Et donc, ils louent ces wagons aux particuliers, comme par exemple les grosses sociétés de stations d'essence, etc. Qu'est-ce que j'ai appris ? Déjà, beaucoup mieux parler anglais. Ensuite, la vie d'entreprise, de vivre tout seul. Ça aussi, c'est une grosse étape. Mais c'est surtout les bases du travail, de la vie professionnelle. Moi, mon stage était plus basé sur l'aspect financier. Moi, je travaillais sur les offres de leasing qu'ils proposaient aux entreprises. Par exemple, quand on veut louer quelque chose, souvent on nous propose une offre basique, une offre médium, une offre premium. Et moi, je travaillais là-dessus, sur le packaging product, ça s'appelle. J'ai un peu élaboré certaines offres, j'en ai créé, j'ai analysé les premières qu'ils avaient déjà. Je les ai chiffrés, etc. C'était vraiment plus un aspect financier. Franchement, ça a été le plus gros défi pour moi. D'être tout seul au final, c'était surtout ça. J'ai eu de la chance parce que j'ai eu des amis qui sont venus. Même moi, je suis allé à Paris. Au bord du temps, j'étais tout seul. Après, il y avait la barrière de la langue, c'était compliqué. C'était surtout ça. Ça fait grandir un peu. Là, disons qu'on ne peut compter sur personne. Parce que même quand j'étais en Corse, en soi, moi avant, j'ai fait des études à Corte. Je vivais tout seul là-bas. Mais si j'avais un problème, j'avais maman et papa qui n'étaient pas très loin. On n'est pas vraiment tout seul. Puis là-bas, vers là, je n'avais même pas d'amis, rien. Pour le coup, j'étais vraiment livré à moi-même. donc oui ça fait grandir On fait beaucoup plus attention à plein de choses. L'intérêt, c'est surtout déjà de développer son anglais, mais c'est impressionnant comme ça marche vraiment bien. Moi, franchement, maintenant, je suis parti d'un niveau où ça allait, mais maintenant, je le fais très, très bien. Et puis surtout, là où on apprend vraiment à se débrouiller tout seul, on est beaucoup plus autonome, etc. Après, moi, je travaillais tout seul, mais je sais qu'il y en a qui travaillent un peu en équipe, donc ça prend même le travail en équipe dans le milieu professionnel. qui changent de l'école, au final c'est vraiment pas pareil il n'y a pas de vacances il n'y a pas de tout ça donc c'est vraiment ça nous fait vraiment prendre conscience que c'est le travail au final après il faut bien choisir son stage, il faut bien s'y prendre à l'avance moi je sais que de base Berlin c'était pas mon premier choix que c'est pas je ne retournerais peut-être pas à Berlin mais oui c'est une bonne opportunité franchement C'est quelque chose de vraiment cool. Même mettre sur un CV un stage à l'étranger, c'est génial sur le papier.

  • Speaker #0

    Luca nous explique comment s'est justement passé son stage.

  • Speaker #3

    Je m'appelle Luca Mari, j'ai 23 ans. Je suis actuellement en troisième année du Kesh Business School Bastia et je suis en alternance au sein du Crédit Agricole de la Corse. Le fait de faire le stage en deuxième année, c'est très enrichissant. Tu apprends beaucoup. Parce qu'on t'envoie seul, sans ta famille, sans tes amis, t'es livré à toi-même et t'es dans une situation où t'es pas à ton avantage et t'apprends à vivre seul et dans un monde professionnel que tu ne connais pas. Donc c'est des expériences très enrichissantes et ce qui m'a fait grandir et prendre ma maturité. Moi j'ai effectué un stage de 5 mois à Monaco, j'étais au sein de la chaîne d'hôtel Fairmont. Pour situer un peu, c'est l'hôtel qu'il y a dans l'angle du Grand Prix, le fameux virage à Monaco. Et ça a été une belle expérience. Moi, j'étais Sales Department. Donc, en gros, je devais vendre la destination de Monaco et surtout plus précisément de l'hôtel à des appels d'offres d'entreprise qui voulaient organiser soit des séminaires, soit des conférences. J'étais en concurrence avec plein d'autres destinations de la Côte d'Azur et plein d'autres... plein d'autres régions du monde entier. Qu'est-ce que ça m'a appris ? Beaucoup de rigueur, beaucoup de rigueur dans le travail parce que c'est commercial, donc c'est un travail acharné, on va dire, pointilleux, où il ne faut pas lâcher l'affaire, il faut tout le temps se battre pour chaque dossier. Après, ça m'a développé un peu mes skills en anglais parce que je devais prendre le téléphone, appeler les clients, que ce soit en anglais ou autre, donc ça n'a pas été facile au début, mais à la fin, je m'en sortais bien. Donc la rigueur, du sérieux, de la volonté. La volonté parce que c'était super cadré, donc on n'avait pas le droit à l'erreur. Et de la prise de maturité, prise de conscience durant ce stage. Indépendance, oui et non. Oui dans le sens où première fois on va dire que je partais seul, loin de ma famille. Donc oui, une attache qui est différente, surtout que ce n'est pas la même terre parce que nous qui sommes très attachés à la course, c'est compliqué de partir sans pouvoir revenir. Après j'avais la chance de faire les allers-retours comme je n'étais pas loin. donc heureusement pour voir ma grand-mère par exemple au village. Il me fallait ce stage pas très loin pour rentrer voir ma famille, mais ça m'a fait prendre en maturité parce que vivre seul, je n'ai jamais vécu seul, on va dire, entre guillemets. Et voilà, donc c'était une bonne expérience. Je dirais qu'il ne faut pas avoir d'appréhension, il faut partir, il faut profiter un maximum parce qu'on fait beaucoup de rencontres. C'est une autre culture, mais... Ce n'est pas parce que c'est une autre culture que c'est pire ou que c'est mieux. C'est une autre culture, c'est différent. C'est une expérience inoubliable qu'on va retenir toute notre vie. On peut même créer des liens, créer des connaissances, créer des contacts qu'on gardera toute notre vie, on va dire. C'est une expérience qui est bonne à prendre. C'est quelque chose qu'il ne faut pas négliger. Je pense que ça m'a fait développer, ça m'a débloqué des capacités, ça m'a débloqué des capacités qui m'ont fait apprendre et progresser pour la suite.

  • Speaker #0

    Mais il y en a aussi qui partent un peu plus loin.

  • Speaker #4

    Alors je fais un stage de 4 mois à Malte. Donc j'étais dans un hôtel, dans le secteur de la comptabilité. Donc encore une fois, ça rejoint un peu par rapport à mon alternance et sur mon futur. Et aussi, effectivement, avoir un stage à l'étranger, ça permet quand même d'avoir un oeil extérieur sur ce qui se passe ailleurs. Et voir aussi comment, par exemple, dans un autre pays, ça fonctionne. de surtout voir autre chose en fait, ça fait une expérience en plus et je trouve c'est quand même super enrichissant. Honnêtement avant d'y aller je ne savais pas trop quoi penser, je me posais quand même des questions et j'avais aucune idée de comment ça se passerait, ça se passerait bien ou pas. Bon moi pour mon cas à moi j'ai été surpris dans le bon sens parce que professionnellement ça s'est très très bien passé et je trouve pour tous les futurs étudiants qui vont venir, cette expérience à l'étranger c'est quand même un... Un vrai plus même pour le futur, parce que déjà réussir à s'adapter ailleurs, surtout pour ici en Corse, on ne sort pas trop de notre île, mais réussir à s'adapter à l'étranger, c'est quand même une chose importante qu'on peut mettre déjà par rapport, je pense, sur un CV, ou même juste pour nous-mêmes, juste prouver à soi-même que oui, on peut s'adapter ailleurs.

  • Speaker #0

    Concrètement, qu'est-ce que ce stage à l'étranger apporte pour la vie professionnelle ?

  • Speaker #5

    Je m'appelle Marie-Jag, mais je suis une ancienne étudiante en bachelor à Keshbush School. Alors, en deuxième année, donc pendant mon semestre à l'international, c'est déroulé en 2020. Donc, une année évidemment très particulière avec la crise sanitaire. Donc, à cause du Covid, en fait, mon stage prévu à l'étranger s'est fait en distanciel avec une entreprise basée à Rome qui s'appelait NeoDesign. qui était spécialisée dans... les produits de luxe, tout ce qui était sac, plutôt précisément, un peu de déco aussi. Et moi, je m'occupais vraiment de tout ce qui était plus communication digitale, tout ce qui était réseaux sociaux, mais également site internet, et tout ça en distanciel, donc en italien, mais aussi en anglais. Mais c'était quand même intéressant parce que finalement, c'était différent de ce qui était prévu, mais ça m'a quand même appris à être plutôt plus flexible. Et donc, finalement, ça m'a bien aidée pour après en entreprise parce que finalement, quand je me confronte à un obstacle, je me dis, bon, allez, c'est va, il faut être flexible, il faut regarder, tac, tac, tac, on va y arriver, c'est pas un souci. Donc, finalement, en fait, ça m'a vraiment permis de travailler dans un environnement vraiment complètement digitalisé. Donc, c'était vraiment hyper intéressant parce que finalement, c'est quand même des compétences qu'on attend aussi dans le monde professionnel d'aujourd'hui. Alors, je dirais enrichissante déjà, professionnalisante et le troisième, je dirais, qui permet vraiment de s'ouvrir aux autres et une ouverture d'esprit, entre guillemets, avec le stage à l'étranger. Je dirais ces trois choses.

  • Speaker #6

    Je m'appelle Victoria Sanchez, j'ai 25 ans et actuellement, je suis acheteuse d'exploitation portuaire et moyens généraux à la Corsica Line. J'ai fait 5 ans d'études et toujours au sein de KEDGE. J'ai toujours voulu travailler dans le commerce. Après, quelle branche, je ne savais pas. Pour moi, l'opportunité de faire une école de commerce était la meilleure. Je ne voulais pas passer par une prépa. Je cherchais des bachelors parce que j'en avais entendu parler. Je suis tombée sur KEDGE qui a une très bonne réputation, il faut le dire. Je ne voulais pas me retrouver dans des grands campus et être une centaine dans un amphi, ça ne me plaisait pas. et j'avais une attache toute particulière à la Corse, donc du coup j'ai vu qu'il y avait un campus à Bastia, et pour moi ça a été la meilleure des opportunités, donc je me suis lancée vers Ketch Bastia pour faire mon bachelor. La première année est générale, on passe à un cours, donc ça c'est la base, et deuxième année c'est quatre mois de cours et six mois de stage, donc mon stage je dois le faire en janvier 2020. Pour un stage c'est pas évident, mais je trouve quand même qu'on a été accompagnés. Après, je me suis quand même débrouillée par les propres moyens. Je finis par trouver un stage à Londres dans l'immobilier de luxe, chez Barnes. Comme je l'ai dit, mon stage commence en janvier 2020. Et mars 2020, il y a le confinement, malheureusement. J'ai dû rentrer précipitamment le 17 mars, le jour du confinement. Mais j'ai passé presque trois mois superbes. J'ai rien à redire, j'ai passé un très bon stage, c'est une expérience incroyable. J'invite vraiment tous les étudiants à faire une expérience à l'étranger, ne serait-ce que pour l'ouverture d'esprit. et aussi parce que dans chaque pays, il y a des méthodes de travail qui sont très différentes d'ici. Et il est important pour moi, je pense, d'apporter une certaine valeur ajoutée quand on souhaite travailler en Corse, parce que si on est attaché à l'île, le but c'est de la développer, économiquement parlant, et au niveau du travail. Et toutes ces techniques qu'on apprend dans les pays étrangers, il faut les rapporter ici justement pour faire évoluer. certains métiers, certaines missions, certaines compétences et savoir-être, notamment en Corse.

  • Speaker #0

    Quels sont les enjeux pour les futurs professionnels ?

  • Speaker #1

    Les enjeux de demain, c'est comment aujourd'hui on va s'adapter aux transitions au sens large du terme, qu'elles soient environnementales, numériques, organisationnelles, c'est-à-dire les nouvelles organisations de travail notamment, la manière dont on perçoit aujourd'hui le travail, l'entreprise. Donc c'est de les accompagner d'une part avec une base technique qui soit, je dirais, la plus élevée possible d'un point de vue qualitatif, les mettre en situation très très régulièrement, effectivement les exposer à d'autres cultures, à d'autres manières de vivre l'entreprise, pour qu'en troisième année, grâce à la mobilité intercampus et aux spécialisations, puissent commencer à faire un choix professionnel. Mais effectivement, c'est leur donner les moyens de pouvoir intégrer un monde en permanente évolution où l'obsolescence des compétences est très, très rapide. C'est comment ils vont apprendre aussi, je dirais, à se former tout au long de la vie, à être en capacité de pouvoir faire des virages. à 180 degrés d'une année sur l'autre. Donc c'est toute cette adaptation aux nouvelles organisations et aux transitions. Et puis de s'adapter aussi au changement climatique qui fera en sorte que certainement la manière dont on vit sera complètement différente de celle qu'on a connue jusqu'à aujourd'hui. Ce qui différencie CAGE, c'est finalement cette approche pluridisciplinaire qui fait qu'à un moment donné, on peut au bout des trois ans intégrer une entreprise sans aucun problème. Ensuite... Les poursuites d'études concernent des gens qui souhaitent se spécialiser dans certains domaines, mais la capacité de ce programme, c'est véritablement de donner une palette complète sur les fondamentaux de gestion et sur l'adaptabilité aux environnements, pour que les jeunes, finalement, puissent, au fur et à mesure également de leur expérience professionnelle, peut-être choisir tel ou tel domaine d'activité. Mais on ne s'interdit rien quand on sort du cash bachelor, toutes les portes sont ouvertes.

  • Speaker #0

    Et c'est ainsi que se termine notre plongée dans l'univers international du Bachelor Management à Ketchcore, SIGA. On l'a vu, l'internationalisation est au cœur du programme. Échanges académiques, stages à l'étranger, immersion dans des environnements multiculturels, tout est pensé pour ouvrir les horizons des étudiants et leur donner les clés d'un monde globalisé. Ces expériences internationales sont bien plus que des voyages. Ce sont des leviers de transformation personnelle et professionnelle. Elles renforcent l'adaptabilité, la confiance en soi, la capacité à travailler dans des environnements complexes et interculturels. Et les résultats parlent d'eux-mêmes. Les alumnis ayant vécu cette aventure internationale accèdent à des carrières riches et variées, en France comme à l'étranger. Que ce soit dans de grandes entreprises, des ONG ou à la tête de leur propre projet, leur profil international fait clairement la différence. Enfin, l'impact est durable. Ces expériences façonnent des professionnels agiles, curieux et ouverts prêt à relever les défis d'un monde en constante évolution. Merci de nous avoir écouté jusqu'ici. Si cet épisode vous a inspiré, n'hésitez pas à le partager, à laisser un commentaire ou à vous abonner. Et surtout, restez curieux, le monde est grand et il vous attend. Pour en savoir plus sur ta prochaine admission à Catch Business School Coursiga, rendez-vous sur le site qui se trouve en description de cet épisode. A très vite pour un nouvel épisode.

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Description

L'international, un rêve pour tous les étudiants. Une chance possible grâce à Kedge Corsica qui propose un stage à l'étranger lors de la deuxième année d'un étudiant. Une véritable opportunité pour découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, s'ouvrir au monde pour réussir partout !

  • Comment un bachelor en Corse peut-il former des étudiants à une carrière globale ?

  • Quels partenariats et mobilités sont proposés ?

  • Quelle place pour ls langues, les échanges et l'ouverture culturelle ?


Nos intervenants reviennent sur les stratégies mises en oeuvre pour connecter les étudiants corses au monde, tout en renforçant l'attractivité du territoire à terme.

Intervenants de l’épisode :

  • Pascal Agostini, directeur de Kedge Business School Corsica

  • Jean-Thomas Vallesi, Responsable des programmes de Kedge Business School Corsica

  • Nos étudiants : Sébastien & Lucca

  • Nos alumnis : Marie & Victoria



Cet épisode a été proposé par Kedge Business School Corsica

Merci d'avoir écouté cet épisode 🫶 Retrouvez toutes nos actualités sur notre site internet : http://www.kedgebs.corsica/ et nos réseaux sociaux !


Voix Off : Nicolas Girolami

Musique : Axel Gerbron

Réalisé par : Sonance

Produit par : Kedge Corsica


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, bienvenue sur Campus K, le podcast de Gage Business School Corsica qui te plonge au cœur d'une grande école de commerce. Aujourd'hui, voyageons ensemble et parlons de l'importance de l'international. Les étudiants ont fait leur stage à l'international, quelles expériences ont-ils vécues ? Quel est le retour d'anciens étudiants sur cette formation qui a façonné leur avenir professionnel ? Étudier ici, c'est réussir partout. Regards croisés et témoignages, KEDGE Bachelor, c'est la chance de s'ouvrir aux autres et au monde. Aujourd'hui, nous allons parler d'une partie importante et indispensable dans le Bachelor KEDGE course, le stage à l'international.

  • Speaker #1

    Je suis Pascal Agostine, je suis le directeur de l'enseignement formation à la CCI de Corse et je dirige également le campus de... Cage Corsica. Ce qui leur ressort, c'est qu'effectivement au début, le cursus n'était pas prévu pour une si longue période à l'international. Donc quand ils se sont trouvés plongés pendant 4 à 6 mois à l'étranger, ça a été assez difficile. Aujourd'hui, le changement majeur, c'est qu'ils choisissent ce programme parce qu'il a cette période à l'international. Donc effectivement, la manière d'aborder ce stage à l'étranger est complètement différente entre les premières générations qui est étaient face à ces stages et celles d'aujourd'hui. L'enseignement, déjà, c'est qu'ils partent vers une destination inconnue. Donc déjà, ils franchissent une étape, c'est-à-dire la peur de se retrouver finalement dans un environnement qu'ils ne connaissent pas, dans un pays qu'ils ne connaissent pas, avec des, je dirais, à un moment donné, des coutumes peut-être qui ne sont pas les leurs. Donc c'est toute cette faculté d'adaptation à un nouveau contexte. Sortir aussi d'un espace insulaire parfois, qui les amène peut-être aussi dans des métropoles beaucoup plus importantes, avec effectivement des perspectives de vie professionnelle ou des perspectives d'environnement économique qui sont complètement différentes de celles qu'on peut connaître. Donc ils reviennent avec, je dirais, de nouveaux atouts qu'ils n'avaient pas lorsqu'ils sont partis d'ici, surtout que la majorité a toujours vécu en Corse, de se retrouver ailleurs. Ça les fait grandir, ça les rend beaucoup plus autonomes. Et puis ça commence à construire un petit peu leur perspective professionnelle, leur choix de vie professionnelle. Et parfois, pas mal d'entre eux décident de repartir en troisième année vers une expérience internationale. Et pour certains, finir à l'étranger ou démarrer leur carrière professionnelle à l'étranger. Donc c'est un véritable changement. Et parfois, en six mois, les parents ne comprennent pas comment il y a un tel bouleversement dans l'attitude et le comportement de leurs enfants. Et c'est là-dessus qu'on capitalise en troisième année, pour vraiment travailler beaucoup plus en profondeur. Et les domaines de compétence, et surtout le savoir-être, puisqu'ils ont adopté parfois une agilité et une adaptabilité aux choses que... qui sont importantes dans l'entreprise, savoir s'adapter, être agile, c'est très important.

  • Speaker #0

    Retour à chaud d'un étudiant de deuxième année qui vient de finir son stage à l'étranger.

  • Speaker #2

    Je m'appelle Sébastien Pantanach et j'ai 20 ans. Actuellement, je suis en deuxième année à Cage Business School. Je fais mon stage à Berlin dans l'entreprise Hermeva. C'est une société de leasing de wagons de fret. Ils construisent leurs wagons comme des wagons pour transporter l'essence ou la ferraille ou la pierre ou les palettes. Et donc, ils louent ces wagons aux particuliers, comme par exemple les grosses sociétés de stations d'essence, etc. Qu'est-ce que j'ai appris ? Déjà, beaucoup mieux parler anglais. Ensuite, la vie d'entreprise, de vivre tout seul. Ça aussi, c'est une grosse étape. Mais c'est surtout les bases du travail, de la vie professionnelle. Moi, mon stage était plus basé sur l'aspect financier. Moi, je travaillais sur les offres de leasing qu'ils proposaient aux entreprises. Par exemple, quand on veut louer quelque chose, souvent on nous propose une offre basique, une offre médium, une offre premium. Et moi, je travaillais là-dessus, sur le packaging product, ça s'appelle. J'ai un peu élaboré certaines offres, j'en ai créé, j'ai analysé les premières qu'ils avaient déjà. Je les ai chiffrés, etc. C'était vraiment plus un aspect financier. Franchement, ça a été le plus gros défi pour moi. D'être tout seul au final, c'était surtout ça. J'ai eu de la chance parce que j'ai eu des amis qui sont venus. Même moi, je suis allé à Paris. Au bord du temps, j'étais tout seul. Après, il y avait la barrière de la langue, c'était compliqué. C'était surtout ça. Ça fait grandir un peu. Là, disons qu'on ne peut compter sur personne. Parce que même quand j'étais en Corse, en soi, moi avant, j'ai fait des études à Corte. Je vivais tout seul là-bas. Mais si j'avais un problème, j'avais maman et papa qui n'étaient pas très loin. On n'est pas vraiment tout seul. Puis là-bas, vers là, je n'avais même pas d'amis, rien. Pour le coup, j'étais vraiment livré à moi-même. donc oui ça fait grandir On fait beaucoup plus attention à plein de choses. L'intérêt, c'est surtout déjà de développer son anglais, mais c'est impressionnant comme ça marche vraiment bien. Moi, franchement, maintenant, je suis parti d'un niveau où ça allait, mais maintenant, je le fais très, très bien. Et puis surtout, là où on apprend vraiment à se débrouiller tout seul, on est beaucoup plus autonome, etc. Après, moi, je travaillais tout seul, mais je sais qu'il y en a qui travaillent un peu en équipe, donc ça prend même le travail en équipe dans le milieu professionnel. qui changent de l'école, au final c'est vraiment pas pareil il n'y a pas de vacances il n'y a pas de tout ça donc c'est vraiment ça nous fait vraiment prendre conscience que c'est le travail au final après il faut bien choisir son stage, il faut bien s'y prendre à l'avance moi je sais que de base Berlin c'était pas mon premier choix que c'est pas je ne retournerais peut-être pas à Berlin mais oui c'est une bonne opportunité franchement C'est quelque chose de vraiment cool. Même mettre sur un CV un stage à l'étranger, c'est génial sur le papier.

  • Speaker #0

    Luca nous explique comment s'est justement passé son stage.

  • Speaker #3

    Je m'appelle Luca Mari, j'ai 23 ans. Je suis actuellement en troisième année du Kesh Business School Bastia et je suis en alternance au sein du Crédit Agricole de la Corse. Le fait de faire le stage en deuxième année, c'est très enrichissant. Tu apprends beaucoup. Parce qu'on t'envoie seul, sans ta famille, sans tes amis, t'es livré à toi-même et t'es dans une situation où t'es pas à ton avantage et t'apprends à vivre seul et dans un monde professionnel que tu ne connais pas. Donc c'est des expériences très enrichissantes et ce qui m'a fait grandir et prendre ma maturité. Moi j'ai effectué un stage de 5 mois à Monaco, j'étais au sein de la chaîne d'hôtel Fairmont. Pour situer un peu, c'est l'hôtel qu'il y a dans l'angle du Grand Prix, le fameux virage à Monaco. Et ça a été une belle expérience. Moi, j'étais Sales Department. Donc, en gros, je devais vendre la destination de Monaco et surtout plus précisément de l'hôtel à des appels d'offres d'entreprise qui voulaient organiser soit des séminaires, soit des conférences. J'étais en concurrence avec plein d'autres destinations de la Côte d'Azur et plein d'autres... plein d'autres régions du monde entier. Qu'est-ce que ça m'a appris ? Beaucoup de rigueur, beaucoup de rigueur dans le travail parce que c'est commercial, donc c'est un travail acharné, on va dire, pointilleux, où il ne faut pas lâcher l'affaire, il faut tout le temps se battre pour chaque dossier. Après, ça m'a développé un peu mes skills en anglais parce que je devais prendre le téléphone, appeler les clients, que ce soit en anglais ou autre, donc ça n'a pas été facile au début, mais à la fin, je m'en sortais bien. Donc la rigueur, du sérieux, de la volonté. La volonté parce que c'était super cadré, donc on n'avait pas le droit à l'erreur. Et de la prise de maturité, prise de conscience durant ce stage. Indépendance, oui et non. Oui dans le sens où première fois on va dire que je partais seul, loin de ma famille. Donc oui, une attache qui est différente, surtout que ce n'est pas la même terre parce que nous qui sommes très attachés à la course, c'est compliqué de partir sans pouvoir revenir. Après j'avais la chance de faire les allers-retours comme je n'étais pas loin. donc heureusement pour voir ma grand-mère par exemple au village. Il me fallait ce stage pas très loin pour rentrer voir ma famille, mais ça m'a fait prendre en maturité parce que vivre seul, je n'ai jamais vécu seul, on va dire, entre guillemets. Et voilà, donc c'était une bonne expérience. Je dirais qu'il ne faut pas avoir d'appréhension, il faut partir, il faut profiter un maximum parce qu'on fait beaucoup de rencontres. C'est une autre culture, mais... Ce n'est pas parce que c'est une autre culture que c'est pire ou que c'est mieux. C'est une autre culture, c'est différent. C'est une expérience inoubliable qu'on va retenir toute notre vie. On peut même créer des liens, créer des connaissances, créer des contacts qu'on gardera toute notre vie, on va dire. C'est une expérience qui est bonne à prendre. C'est quelque chose qu'il ne faut pas négliger. Je pense que ça m'a fait développer, ça m'a débloqué des capacités, ça m'a débloqué des capacités qui m'ont fait apprendre et progresser pour la suite.

  • Speaker #0

    Mais il y en a aussi qui partent un peu plus loin.

  • Speaker #4

    Alors je fais un stage de 4 mois à Malte. Donc j'étais dans un hôtel, dans le secteur de la comptabilité. Donc encore une fois, ça rejoint un peu par rapport à mon alternance et sur mon futur. Et aussi, effectivement, avoir un stage à l'étranger, ça permet quand même d'avoir un oeil extérieur sur ce qui se passe ailleurs. Et voir aussi comment, par exemple, dans un autre pays, ça fonctionne. de surtout voir autre chose en fait, ça fait une expérience en plus et je trouve c'est quand même super enrichissant. Honnêtement avant d'y aller je ne savais pas trop quoi penser, je me posais quand même des questions et j'avais aucune idée de comment ça se passerait, ça se passerait bien ou pas. Bon moi pour mon cas à moi j'ai été surpris dans le bon sens parce que professionnellement ça s'est très très bien passé et je trouve pour tous les futurs étudiants qui vont venir, cette expérience à l'étranger c'est quand même un... Un vrai plus même pour le futur, parce que déjà réussir à s'adapter ailleurs, surtout pour ici en Corse, on ne sort pas trop de notre île, mais réussir à s'adapter à l'étranger, c'est quand même une chose importante qu'on peut mettre déjà par rapport, je pense, sur un CV, ou même juste pour nous-mêmes, juste prouver à soi-même que oui, on peut s'adapter ailleurs.

  • Speaker #0

    Concrètement, qu'est-ce que ce stage à l'étranger apporte pour la vie professionnelle ?

  • Speaker #5

    Je m'appelle Marie-Jag, mais je suis une ancienne étudiante en bachelor à Keshbush School. Alors, en deuxième année, donc pendant mon semestre à l'international, c'est déroulé en 2020. Donc, une année évidemment très particulière avec la crise sanitaire. Donc, à cause du Covid, en fait, mon stage prévu à l'étranger s'est fait en distanciel avec une entreprise basée à Rome qui s'appelait NeoDesign. qui était spécialisée dans... les produits de luxe, tout ce qui était sac, plutôt précisément, un peu de déco aussi. Et moi, je m'occupais vraiment de tout ce qui était plus communication digitale, tout ce qui était réseaux sociaux, mais également site internet, et tout ça en distanciel, donc en italien, mais aussi en anglais. Mais c'était quand même intéressant parce que finalement, c'était différent de ce qui était prévu, mais ça m'a quand même appris à être plutôt plus flexible. Et donc, finalement, ça m'a bien aidée pour après en entreprise parce que finalement, quand je me confronte à un obstacle, je me dis, bon, allez, c'est va, il faut être flexible, il faut regarder, tac, tac, tac, on va y arriver, c'est pas un souci. Donc, finalement, en fait, ça m'a vraiment permis de travailler dans un environnement vraiment complètement digitalisé. Donc, c'était vraiment hyper intéressant parce que finalement, c'est quand même des compétences qu'on attend aussi dans le monde professionnel d'aujourd'hui. Alors, je dirais enrichissante déjà, professionnalisante et le troisième, je dirais, qui permet vraiment de s'ouvrir aux autres et une ouverture d'esprit, entre guillemets, avec le stage à l'étranger. Je dirais ces trois choses.

  • Speaker #6

    Je m'appelle Victoria Sanchez, j'ai 25 ans et actuellement, je suis acheteuse d'exploitation portuaire et moyens généraux à la Corsica Line. J'ai fait 5 ans d'études et toujours au sein de KEDGE. J'ai toujours voulu travailler dans le commerce. Après, quelle branche, je ne savais pas. Pour moi, l'opportunité de faire une école de commerce était la meilleure. Je ne voulais pas passer par une prépa. Je cherchais des bachelors parce que j'en avais entendu parler. Je suis tombée sur KEDGE qui a une très bonne réputation, il faut le dire. Je ne voulais pas me retrouver dans des grands campus et être une centaine dans un amphi, ça ne me plaisait pas. et j'avais une attache toute particulière à la Corse, donc du coup j'ai vu qu'il y avait un campus à Bastia, et pour moi ça a été la meilleure des opportunités, donc je me suis lancée vers Ketch Bastia pour faire mon bachelor. La première année est générale, on passe à un cours, donc ça c'est la base, et deuxième année c'est quatre mois de cours et six mois de stage, donc mon stage je dois le faire en janvier 2020. Pour un stage c'est pas évident, mais je trouve quand même qu'on a été accompagnés. Après, je me suis quand même débrouillée par les propres moyens. Je finis par trouver un stage à Londres dans l'immobilier de luxe, chez Barnes. Comme je l'ai dit, mon stage commence en janvier 2020. Et mars 2020, il y a le confinement, malheureusement. J'ai dû rentrer précipitamment le 17 mars, le jour du confinement. Mais j'ai passé presque trois mois superbes. J'ai rien à redire, j'ai passé un très bon stage, c'est une expérience incroyable. J'invite vraiment tous les étudiants à faire une expérience à l'étranger, ne serait-ce que pour l'ouverture d'esprit. et aussi parce que dans chaque pays, il y a des méthodes de travail qui sont très différentes d'ici. Et il est important pour moi, je pense, d'apporter une certaine valeur ajoutée quand on souhaite travailler en Corse, parce que si on est attaché à l'île, le but c'est de la développer, économiquement parlant, et au niveau du travail. Et toutes ces techniques qu'on apprend dans les pays étrangers, il faut les rapporter ici justement pour faire évoluer. certains métiers, certaines missions, certaines compétences et savoir-être, notamment en Corse.

  • Speaker #0

    Quels sont les enjeux pour les futurs professionnels ?

  • Speaker #1

    Les enjeux de demain, c'est comment aujourd'hui on va s'adapter aux transitions au sens large du terme, qu'elles soient environnementales, numériques, organisationnelles, c'est-à-dire les nouvelles organisations de travail notamment, la manière dont on perçoit aujourd'hui le travail, l'entreprise. Donc c'est de les accompagner d'une part avec une base technique qui soit, je dirais, la plus élevée possible d'un point de vue qualitatif, les mettre en situation très très régulièrement, effectivement les exposer à d'autres cultures, à d'autres manières de vivre l'entreprise, pour qu'en troisième année, grâce à la mobilité intercampus et aux spécialisations, puissent commencer à faire un choix professionnel. Mais effectivement, c'est leur donner les moyens de pouvoir intégrer un monde en permanente évolution où l'obsolescence des compétences est très, très rapide. C'est comment ils vont apprendre aussi, je dirais, à se former tout au long de la vie, à être en capacité de pouvoir faire des virages. à 180 degrés d'une année sur l'autre. Donc c'est toute cette adaptation aux nouvelles organisations et aux transitions. Et puis de s'adapter aussi au changement climatique qui fera en sorte que certainement la manière dont on vit sera complètement différente de celle qu'on a connue jusqu'à aujourd'hui. Ce qui différencie CAGE, c'est finalement cette approche pluridisciplinaire qui fait qu'à un moment donné, on peut au bout des trois ans intégrer une entreprise sans aucun problème. Ensuite... Les poursuites d'études concernent des gens qui souhaitent se spécialiser dans certains domaines, mais la capacité de ce programme, c'est véritablement de donner une palette complète sur les fondamentaux de gestion et sur l'adaptabilité aux environnements, pour que les jeunes, finalement, puissent, au fur et à mesure également de leur expérience professionnelle, peut-être choisir tel ou tel domaine d'activité. Mais on ne s'interdit rien quand on sort du cash bachelor, toutes les portes sont ouvertes.

  • Speaker #0

    Et c'est ainsi que se termine notre plongée dans l'univers international du Bachelor Management à Ketchcore, SIGA. On l'a vu, l'internationalisation est au cœur du programme. Échanges académiques, stages à l'étranger, immersion dans des environnements multiculturels, tout est pensé pour ouvrir les horizons des étudiants et leur donner les clés d'un monde globalisé. Ces expériences internationales sont bien plus que des voyages. Ce sont des leviers de transformation personnelle et professionnelle. Elles renforcent l'adaptabilité, la confiance en soi, la capacité à travailler dans des environnements complexes et interculturels. Et les résultats parlent d'eux-mêmes. Les alumnis ayant vécu cette aventure internationale accèdent à des carrières riches et variées, en France comme à l'étranger. Que ce soit dans de grandes entreprises, des ONG ou à la tête de leur propre projet, leur profil international fait clairement la différence. Enfin, l'impact est durable. Ces expériences façonnent des professionnels agiles, curieux et ouverts prêt à relever les défis d'un monde en constante évolution. Merci de nous avoir écouté jusqu'ici. Si cet épisode vous a inspiré, n'hésitez pas à le partager, à laisser un commentaire ou à vous abonner. Et surtout, restez curieux, le monde est grand et il vous attend. Pour en savoir plus sur ta prochaine admission à Catch Business School Coursiga, rendez-vous sur le site qui se trouve en description de cet épisode. A très vite pour un nouvel épisode.

Description

L'international, un rêve pour tous les étudiants. Une chance possible grâce à Kedge Corsica qui propose un stage à l'étranger lors de la deuxième année d'un étudiant. Une véritable opportunité pour découvrir un nouveau pays, une nouvelle culture, s'ouvrir au monde pour réussir partout !

  • Comment un bachelor en Corse peut-il former des étudiants à une carrière globale ?

  • Quels partenariats et mobilités sont proposés ?

  • Quelle place pour ls langues, les échanges et l'ouverture culturelle ?


Nos intervenants reviennent sur les stratégies mises en oeuvre pour connecter les étudiants corses au monde, tout en renforçant l'attractivité du territoire à terme.

Intervenants de l’épisode :

  • Pascal Agostini, directeur de Kedge Business School Corsica

  • Jean-Thomas Vallesi, Responsable des programmes de Kedge Business School Corsica

  • Nos étudiants : Sébastien & Lucca

  • Nos alumnis : Marie & Victoria



Cet épisode a été proposé par Kedge Business School Corsica

Merci d'avoir écouté cet épisode 🫶 Retrouvez toutes nos actualités sur notre site internet : http://www.kedgebs.corsica/ et nos réseaux sociaux !


Voix Off : Nicolas Girolami

Musique : Axel Gerbron

Réalisé par : Sonance

Produit par : Kedge Corsica


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour tout le monde, bienvenue sur Campus K, le podcast de Gage Business School Corsica qui te plonge au cœur d'une grande école de commerce. Aujourd'hui, voyageons ensemble et parlons de l'importance de l'international. Les étudiants ont fait leur stage à l'international, quelles expériences ont-ils vécues ? Quel est le retour d'anciens étudiants sur cette formation qui a façonné leur avenir professionnel ? Étudier ici, c'est réussir partout. Regards croisés et témoignages, KEDGE Bachelor, c'est la chance de s'ouvrir aux autres et au monde. Aujourd'hui, nous allons parler d'une partie importante et indispensable dans le Bachelor KEDGE course, le stage à l'international.

  • Speaker #1

    Je suis Pascal Agostine, je suis le directeur de l'enseignement formation à la CCI de Corse et je dirige également le campus de... Cage Corsica. Ce qui leur ressort, c'est qu'effectivement au début, le cursus n'était pas prévu pour une si longue période à l'international. Donc quand ils se sont trouvés plongés pendant 4 à 6 mois à l'étranger, ça a été assez difficile. Aujourd'hui, le changement majeur, c'est qu'ils choisissent ce programme parce qu'il a cette période à l'international. Donc effectivement, la manière d'aborder ce stage à l'étranger est complètement différente entre les premières générations qui est étaient face à ces stages et celles d'aujourd'hui. L'enseignement, déjà, c'est qu'ils partent vers une destination inconnue. Donc déjà, ils franchissent une étape, c'est-à-dire la peur de se retrouver finalement dans un environnement qu'ils ne connaissent pas, dans un pays qu'ils ne connaissent pas, avec des, je dirais, à un moment donné, des coutumes peut-être qui ne sont pas les leurs. Donc c'est toute cette faculté d'adaptation à un nouveau contexte. Sortir aussi d'un espace insulaire parfois, qui les amène peut-être aussi dans des métropoles beaucoup plus importantes, avec effectivement des perspectives de vie professionnelle ou des perspectives d'environnement économique qui sont complètement différentes de celles qu'on peut connaître. Donc ils reviennent avec, je dirais, de nouveaux atouts qu'ils n'avaient pas lorsqu'ils sont partis d'ici, surtout que la majorité a toujours vécu en Corse, de se retrouver ailleurs. Ça les fait grandir, ça les rend beaucoup plus autonomes. Et puis ça commence à construire un petit peu leur perspective professionnelle, leur choix de vie professionnelle. Et parfois, pas mal d'entre eux décident de repartir en troisième année vers une expérience internationale. Et pour certains, finir à l'étranger ou démarrer leur carrière professionnelle à l'étranger. Donc c'est un véritable changement. Et parfois, en six mois, les parents ne comprennent pas comment il y a un tel bouleversement dans l'attitude et le comportement de leurs enfants. Et c'est là-dessus qu'on capitalise en troisième année, pour vraiment travailler beaucoup plus en profondeur. Et les domaines de compétence, et surtout le savoir-être, puisqu'ils ont adopté parfois une agilité et une adaptabilité aux choses que... qui sont importantes dans l'entreprise, savoir s'adapter, être agile, c'est très important.

  • Speaker #0

    Retour à chaud d'un étudiant de deuxième année qui vient de finir son stage à l'étranger.

  • Speaker #2

    Je m'appelle Sébastien Pantanach et j'ai 20 ans. Actuellement, je suis en deuxième année à Cage Business School. Je fais mon stage à Berlin dans l'entreprise Hermeva. C'est une société de leasing de wagons de fret. Ils construisent leurs wagons comme des wagons pour transporter l'essence ou la ferraille ou la pierre ou les palettes. Et donc, ils louent ces wagons aux particuliers, comme par exemple les grosses sociétés de stations d'essence, etc. Qu'est-ce que j'ai appris ? Déjà, beaucoup mieux parler anglais. Ensuite, la vie d'entreprise, de vivre tout seul. Ça aussi, c'est une grosse étape. Mais c'est surtout les bases du travail, de la vie professionnelle. Moi, mon stage était plus basé sur l'aspect financier. Moi, je travaillais sur les offres de leasing qu'ils proposaient aux entreprises. Par exemple, quand on veut louer quelque chose, souvent on nous propose une offre basique, une offre médium, une offre premium. Et moi, je travaillais là-dessus, sur le packaging product, ça s'appelle. J'ai un peu élaboré certaines offres, j'en ai créé, j'ai analysé les premières qu'ils avaient déjà. Je les ai chiffrés, etc. C'était vraiment plus un aspect financier. Franchement, ça a été le plus gros défi pour moi. D'être tout seul au final, c'était surtout ça. J'ai eu de la chance parce que j'ai eu des amis qui sont venus. Même moi, je suis allé à Paris. Au bord du temps, j'étais tout seul. Après, il y avait la barrière de la langue, c'était compliqué. C'était surtout ça. Ça fait grandir un peu. Là, disons qu'on ne peut compter sur personne. Parce que même quand j'étais en Corse, en soi, moi avant, j'ai fait des études à Corte. Je vivais tout seul là-bas. Mais si j'avais un problème, j'avais maman et papa qui n'étaient pas très loin. On n'est pas vraiment tout seul. Puis là-bas, vers là, je n'avais même pas d'amis, rien. Pour le coup, j'étais vraiment livré à moi-même. donc oui ça fait grandir On fait beaucoup plus attention à plein de choses. L'intérêt, c'est surtout déjà de développer son anglais, mais c'est impressionnant comme ça marche vraiment bien. Moi, franchement, maintenant, je suis parti d'un niveau où ça allait, mais maintenant, je le fais très, très bien. Et puis surtout, là où on apprend vraiment à se débrouiller tout seul, on est beaucoup plus autonome, etc. Après, moi, je travaillais tout seul, mais je sais qu'il y en a qui travaillent un peu en équipe, donc ça prend même le travail en équipe dans le milieu professionnel. qui changent de l'école, au final c'est vraiment pas pareil il n'y a pas de vacances il n'y a pas de tout ça donc c'est vraiment ça nous fait vraiment prendre conscience que c'est le travail au final après il faut bien choisir son stage, il faut bien s'y prendre à l'avance moi je sais que de base Berlin c'était pas mon premier choix que c'est pas je ne retournerais peut-être pas à Berlin mais oui c'est une bonne opportunité franchement C'est quelque chose de vraiment cool. Même mettre sur un CV un stage à l'étranger, c'est génial sur le papier.

  • Speaker #0

    Luca nous explique comment s'est justement passé son stage.

  • Speaker #3

    Je m'appelle Luca Mari, j'ai 23 ans. Je suis actuellement en troisième année du Kesh Business School Bastia et je suis en alternance au sein du Crédit Agricole de la Corse. Le fait de faire le stage en deuxième année, c'est très enrichissant. Tu apprends beaucoup. Parce qu'on t'envoie seul, sans ta famille, sans tes amis, t'es livré à toi-même et t'es dans une situation où t'es pas à ton avantage et t'apprends à vivre seul et dans un monde professionnel que tu ne connais pas. Donc c'est des expériences très enrichissantes et ce qui m'a fait grandir et prendre ma maturité. Moi j'ai effectué un stage de 5 mois à Monaco, j'étais au sein de la chaîne d'hôtel Fairmont. Pour situer un peu, c'est l'hôtel qu'il y a dans l'angle du Grand Prix, le fameux virage à Monaco. Et ça a été une belle expérience. Moi, j'étais Sales Department. Donc, en gros, je devais vendre la destination de Monaco et surtout plus précisément de l'hôtel à des appels d'offres d'entreprise qui voulaient organiser soit des séminaires, soit des conférences. J'étais en concurrence avec plein d'autres destinations de la Côte d'Azur et plein d'autres... plein d'autres régions du monde entier. Qu'est-ce que ça m'a appris ? Beaucoup de rigueur, beaucoup de rigueur dans le travail parce que c'est commercial, donc c'est un travail acharné, on va dire, pointilleux, où il ne faut pas lâcher l'affaire, il faut tout le temps se battre pour chaque dossier. Après, ça m'a développé un peu mes skills en anglais parce que je devais prendre le téléphone, appeler les clients, que ce soit en anglais ou autre, donc ça n'a pas été facile au début, mais à la fin, je m'en sortais bien. Donc la rigueur, du sérieux, de la volonté. La volonté parce que c'était super cadré, donc on n'avait pas le droit à l'erreur. Et de la prise de maturité, prise de conscience durant ce stage. Indépendance, oui et non. Oui dans le sens où première fois on va dire que je partais seul, loin de ma famille. Donc oui, une attache qui est différente, surtout que ce n'est pas la même terre parce que nous qui sommes très attachés à la course, c'est compliqué de partir sans pouvoir revenir. Après j'avais la chance de faire les allers-retours comme je n'étais pas loin. donc heureusement pour voir ma grand-mère par exemple au village. Il me fallait ce stage pas très loin pour rentrer voir ma famille, mais ça m'a fait prendre en maturité parce que vivre seul, je n'ai jamais vécu seul, on va dire, entre guillemets. Et voilà, donc c'était une bonne expérience. Je dirais qu'il ne faut pas avoir d'appréhension, il faut partir, il faut profiter un maximum parce qu'on fait beaucoup de rencontres. C'est une autre culture, mais... Ce n'est pas parce que c'est une autre culture que c'est pire ou que c'est mieux. C'est une autre culture, c'est différent. C'est une expérience inoubliable qu'on va retenir toute notre vie. On peut même créer des liens, créer des connaissances, créer des contacts qu'on gardera toute notre vie, on va dire. C'est une expérience qui est bonne à prendre. C'est quelque chose qu'il ne faut pas négliger. Je pense que ça m'a fait développer, ça m'a débloqué des capacités, ça m'a débloqué des capacités qui m'ont fait apprendre et progresser pour la suite.

  • Speaker #0

    Mais il y en a aussi qui partent un peu plus loin.

  • Speaker #4

    Alors je fais un stage de 4 mois à Malte. Donc j'étais dans un hôtel, dans le secteur de la comptabilité. Donc encore une fois, ça rejoint un peu par rapport à mon alternance et sur mon futur. Et aussi, effectivement, avoir un stage à l'étranger, ça permet quand même d'avoir un oeil extérieur sur ce qui se passe ailleurs. Et voir aussi comment, par exemple, dans un autre pays, ça fonctionne. de surtout voir autre chose en fait, ça fait une expérience en plus et je trouve c'est quand même super enrichissant. Honnêtement avant d'y aller je ne savais pas trop quoi penser, je me posais quand même des questions et j'avais aucune idée de comment ça se passerait, ça se passerait bien ou pas. Bon moi pour mon cas à moi j'ai été surpris dans le bon sens parce que professionnellement ça s'est très très bien passé et je trouve pour tous les futurs étudiants qui vont venir, cette expérience à l'étranger c'est quand même un... Un vrai plus même pour le futur, parce que déjà réussir à s'adapter ailleurs, surtout pour ici en Corse, on ne sort pas trop de notre île, mais réussir à s'adapter à l'étranger, c'est quand même une chose importante qu'on peut mettre déjà par rapport, je pense, sur un CV, ou même juste pour nous-mêmes, juste prouver à soi-même que oui, on peut s'adapter ailleurs.

  • Speaker #0

    Concrètement, qu'est-ce que ce stage à l'étranger apporte pour la vie professionnelle ?

  • Speaker #5

    Je m'appelle Marie-Jag, mais je suis une ancienne étudiante en bachelor à Keshbush School. Alors, en deuxième année, donc pendant mon semestre à l'international, c'est déroulé en 2020. Donc, une année évidemment très particulière avec la crise sanitaire. Donc, à cause du Covid, en fait, mon stage prévu à l'étranger s'est fait en distanciel avec une entreprise basée à Rome qui s'appelait NeoDesign. qui était spécialisée dans... les produits de luxe, tout ce qui était sac, plutôt précisément, un peu de déco aussi. Et moi, je m'occupais vraiment de tout ce qui était plus communication digitale, tout ce qui était réseaux sociaux, mais également site internet, et tout ça en distanciel, donc en italien, mais aussi en anglais. Mais c'était quand même intéressant parce que finalement, c'était différent de ce qui était prévu, mais ça m'a quand même appris à être plutôt plus flexible. Et donc, finalement, ça m'a bien aidée pour après en entreprise parce que finalement, quand je me confronte à un obstacle, je me dis, bon, allez, c'est va, il faut être flexible, il faut regarder, tac, tac, tac, on va y arriver, c'est pas un souci. Donc, finalement, en fait, ça m'a vraiment permis de travailler dans un environnement vraiment complètement digitalisé. Donc, c'était vraiment hyper intéressant parce que finalement, c'est quand même des compétences qu'on attend aussi dans le monde professionnel d'aujourd'hui. Alors, je dirais enrichissante déjà, professionnalisante et le troisième, je dirais, qui permet vraiment de s'ouvrir aux autres et une ouverture d'esprit, entre guillemets, avec le stage à l'étranger. Je dirais ces trois choses.

  • Speaker #6

    Je m'appelle Victoria Sanchez, j'ai 25 ans et actuellement, je suis acheteuse d'exploitation portuaire et moyens généraux à la Corsica Line. J'ai fait 5 ans d'études et toujours au sein de KEDGE. J'ai toujours voulu travailler dans le commerce. Après, quelle branche, je ne savais pas. Pour moi, l'opportunité de faire une école de commerce était la meilleure. Je ne voulais pas passer par une prépa. Je cherchais des bachelors parce que j'en avais entendu parler. Je suis tombée sur KEDGE qui a une très bonne réputation, il faut le dire. Je ne voulais pas me retrouver dans des grands campus et être une centaine dans un amphi, ça ne me plaisait pas. et j'avais une attache toute particulière à la Corse, donc du coup j'ai vu qu'il y avait un campus à Bastia, et pour moi ça a été la meilleure des opportunités, donc je me suis lancée vers Ketch Bastia pour faire mon bachelor. La première année est générale, on passe à un cours, donc ça c'est la base, et deuxième année c'est quatre mois de cours et six mois de stage, donc mon stage je dois le faire en janvier 2020. Pour un stage c'est pas évident, mais je trouve quand même qu'on a été accompagnés. Après, je me suis quand même débrouillée par les propres moyens. Je finis par trouver un stage à Londres dans l'immobilier de luxe, chez Barnes. Comme je l'ai dit, mon stage commence en janvier 2020. Et mars 2020, il y a le confinement, malheureusement. J'ai dû rentrer précipitamment le 17 mars, le jour du confinement. Mais j'ai passé presque trois mois superbes. J'ai rien à redire, j'ai passé un très bon stage, c'est une expérience incroyable. J'invite vraiment tous les étudiants à faire une expérience à l'étranger, ne serait-ce que pour l'ouverture d'esprit. et aussi parce que dans chaque pays, il y a des méthodes de travail qui sont très différentes d'ici. Et il est important pour moi, je pense, d'apporter une certaine valeur ajoutée quand on souhaite travailler en Corse, parce que si on est attaché à l'île, le but c'est de la développer, économiquement parlant, et au niveau du travail. Et toutes ces techniques qu'on apprend dans les pays étrangers, il faut les rapporter ici justement pour faire évoluer. certains métiers, certaines missions, certaines compétences et savoir-être, notamment en Corse.

  • Speaker #0

    Quels sont les enjeux pour les futurs professionnels ?

  • Speaker #1

    Les enjeux de demain, c'est comment aujourd'hui on va s'adapter aux transitions au sens large du terme, qu'elles soient environnementales, numériques, organisationnelles, c'est-à-dire les nouvelles organisations de travail notamment, la manière dont on perçoit aujourd'hui le travail, l'entreprise. Donc c'est de les accompagner d'une part avec une base technique qui soit, je dirais, la plus élevée possible d'un point de vue qualitatif, les mettre en situation très très régulièrement, effectivement les exposer à d'autres cultures, à d'autres manières de vivre l'entreprise, pour qu'en troisième année, grâce à la mobilité intercampus et aux spécialisations, puissent commencer à faire un choix professionnel. Mais effectivement, c'est leur donner les moyens de pouvoir intégrer un monde en permanente évolution où l'obsolescence des compétences est très, très rapide. C'est comment ils vont apprendre aussi, je dirais, à se former tout au long de la vie, à être en capacité de pouvoir faire des virages. à 180 degrés d'une année sur l'autre. Donc c'est toute cette adaptation aux nouvelles organisations et aux transitions. Et puis de s'adapter aussi au changement climatique qui fera en sorte que certainement la manière dont on vit sera complètement différente de celle qu'on a connue jusqu'à aujourd'hui. Ce qui différencie CAGE, c'est finalement cette approche pluridisciplinaire qui fait qu'à un moment donné, on peut au bout des trois ans intégrer une entreprise sans aucun problème. Ensuite... Les poursuites d'études concernent des gens qui souhaitent se spécialiser dans certains domaines, mais la capacité de ce programme, c'est véritablement de donner une palette complète sur les fondamentaux de gestion et sur l'adaptabilité aux environnements, pour que les jeunes, finalement, puissent, au fur et à mesure également de leur expérience professionnelle, peut-être choisir tel ou tel domaine d'activité. Mais on ne s'interdit rien quand on sort du cash bachelor, toutes les portes sont ouvertes.

  • Speaker #0

    Et c'est ainsi que se termine notre plongée dans l'univers international du Bachelor Management à Ketchcore, SIGA. On l'a vu, l'internationalisation est au cœur du programme. Échanges académiques, stages à l'étranger, immersion dans des environnements multiculturels, tout est pensé pour ouvrir les horizons des étudiants et leur donner les clés d'un monde globalisé. Ces expériences internationales sont bien plus que des voyages. Ce sont des leviers de transformation personnelle et professionnelle. Elles renforcent l'adaptabilité, la confiance en soi, la capacité à travailler dans des environnements complexes et interculturels. Et les résultats parlent d'eux-mêmes. Les alumnis ayant vécu cette aventure internationale accèdent à des carrières riches et variées, en France comme à l'étranger. Que ce soit dans de grandes entreprises, des ONG ou à la tête de leur propre projet, leur profil international fait clairement la différence. Enfin, l'impact est durable. Ces expériences façonnent des professionnels agiles, curieux et ouverts prêt à relever les défis d'un monde en constante évolution. Merci de nous avoir écouté jusqu'ici. Si cet épisode vous a inspiré, n'hésitez pas à le partager, à laisser un commentaire ou à vous abonner. Et surtout, restez curieux, le monde est grand et il vous attend. Pour en savoir plus sur ta prochaine admission à Catch Business School Coursiga, rendez-vous sur le site qui se trouve en description de cet épisode. A très vite pour un nouvel épisode.

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