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Capsule Entrepreneuriat - Interview inspirantes de business corses

Agir maintenant : transition écologique pour entreprises corses x MEDEF Corsica

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53min |26/05/2025
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Agir maintenant : transition écologique pour entreprises corses x MEDEF Corsica

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53min |26/05/2025
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Description

Comment initier la transition écologique dans votre entreprise ?


Bienvenue dans un nouvel épisode de Capsule, l'émission qui parle entrepreneuriat en Corse. 


Aujourd’hui nouvel épisode, en partenariat avec le MEDEF Corsica ! Nous sommes ravies de vous proposer ensemble aujourd’hui un épisode sur la transition écologique des entreprises. 


La transition écologique c’est quoi ?
En plus de répondre à des enjeux environnementaux indispensables, ça peut être une opportunité stratégique pour toutes les entreprises.

La transition écologique c’est également des obligations réglementaires de plus en plus strictes, de réduction des coûts et d’optimisation des ressources. 

Mais c’est un enjeu stratégique aussi pour attirer des clients et des talents sensibles aux enjeux environnementaux. 

En s’engageant dans cette démarche, une entreprise renforce sa compétitivité, sa résilience face aux crises et crée une valeur durable, tout en anticipant les évolutions du marché et de la société.


De plus, l'entreprise peut bénéficier et accéder à des aides publiques ciblées. 


Le MEDEF Corsica est soutenu par l’ADEME et l’ADEC dans sa mission d’accompagnement des entreprises insulaires vers la transition écologique. Grâce à ce soutien, et aux services proposés par sa chargée de mission transition écologique, Aline RINAGEL-HOFFMANN, le MEDEF Corsica informe ses adhérents sur la réglementation, les oriente vers les aides financières existantes, et leur propose des préconisations techniques adaptées.


Le partenariat avec Capsule, à l’occasion de cette table ronde, renforce cette dynamique en permettant de sensibiliser les chefs d’entreprise et les acteurs économiques corses, tout en mettant en lumière les entreprises déjà engagées dans une démarche vertueuse.  


Contact MEDEF Corsica :
medef-corse.com

04 95 20 73 21

Aline Rinagel-Hoffmann, Chargée de Mission Transition Écologique, aline.rh@medef-corse.com


Vous pouvez suivre l'actualité du MEDEF Corsica sur sa page Linkedin : https://www.linkedin.com/company/medef-corsica


Intervenants de l’épisode :

  • Maud Dupupet : Fondatrice de l'agence Moreati, spécialisée en marketing durable. Elle accompagne les entreprises dans leur stratégie de transition écologique.

  • Jacques Battini : Fondateur de la start-up PlasticApp, une application mobile ludique récompensant le tri des déchets plastiques.

  • Angeline Carli : directrice générale de Corsica Hôtels, qui œuvre pour une transition écologique concrète dans l’hôtellerie insulaire à travers des actions durables et responsables.


N'oubliez pas, nous sommes également sur Youtube en version vidéo ! Vous pouvez vous abonner et nous laisser 5 étoiles, ça nous aide infiniment !

Vous pouvez également vous abonner à notre chaîne Youtube et partager nos épisodes à vos proches !

Simu una squadra !



Présenté par Audrey Royer, réalisé par Podcastu et la M3E & initiée par le MEDEF Corsica. 

Crédit musique : Axel Gerbron.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Podcast, créateur de podcasts en Corse. Eh bien bonjour et bienvenue dans une nouvelle table ronde de Capsule, l'émission qui parle d'entrepreneuriat en Corse. Je suis Audrey Royer et aujourd'hui je vous propose de parler entreprise et transition éco. C'est une table ronde qui est produite par Podcast et la M3E et surtout soutenue par le Medef Corsica. C'est parti ! Eh bien bonjour à vous trois et merci d'avoir accepté cette invitation. On est dans des beaux locaux là. Vous êtes bien ?

  • Speaker #1

    Oui, tout va très bien.

  • Speaker #0

    On va commencer par un petit tour de table pour savoir qui vous êtes, ce que vous faites et si vous pouvez dans votre présentation nous dire ce que vous, ça représente pour vous la transition écologique. Est-ce qu'on commence par toi, Maud ? Allez,

  • Speaker #1

    je me lance ! Donc je suis Maud Dupupet, j'ai une entreprise qui s'appelle Morehati, c'est une agence d'innovation durable pour accompagner les TPE, les PME, dans la transition écologique justement, parce que pour moi la transition écologique a été un déclic lors de la tempête du 18 août 2022, et c'est ce qui a fait que j'ai voulu m'engager et accompagner les acteurs du territoire justement à... Prendre les bonnes décisions, anticiper les risques et à penser au futur positivement.

  • Speaker #0

    Tu es notre experte du jour.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Ça représente quoi ? Tu en as pris conscience du coup vraiment en 2022, ça t'a marqué en 2022. Qu'est-ce que ça représente pour toi aujourd'hui la transition écologique ?

  • Speaker #1

    Ça représente toutes mes missions quand j'accompagne les clients, vraiment c'est de les sensibiliser et de les former. Parce que vraiment, on a tendance à oublier pourquoi il faut faire la transition écologique et d'oublier qu'en fait, on n'a qu'une seule maison qui s'appelle la planète Terre, qui a des limites planétaires et dont le changement climatique dont on ne fait que parler. Et du coup, c'est bien de remettre un contexte au départ pour vraiment expliquer aux gens pourquoi la transition, ce n'est pas juste une opportunité, c'est vraiment notre avenir.

  • Speaker #0

    Spécialement pour orienter B2B, pourquoi ?

  • Speaker #1

    Orienter B2B parce que je pense qu'il y a des vrais enjeux sur les entreprises et surtout sur les petites entreprises qui sont peu ou pas accompagnées du tout et où du coup j'ai à cœur et ayant des qualités, j'aime accompagner les gens, enfin les entreprises, c'est pour ça que je me suis engagée dans cette voie-là. Mais je fais aussi du bénévolat où j'anime des ateliers pour sensibiliser aussi le grand public parce que ça me tient à cœur.

  • Speaker #0

    Donc pas que de la communication B2B, transition éco et accompagnement. aussi du bénévolat.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup pour cette belle présentation. Merci. On passe à toi, Jacques.

  • Speaker #2

    Bonjour, je suis Jacques Baty. Moi, j'ai créé Plastica il y a deux ans. J'ai créé une start-up il y a deux ans qui s'appelle Plastica et qui avait pour but de développer un jeu mobile pour récompenser le tri des déchets. C'est sorti jeudi dernier sur Android et Apple.

  • Speaker #0

    Ça fera un peu plus de temps quand vous verrez cette vidéo, mais... On mettra le lien de l'application en barre d'infos.

  • Speaker #2

    Merci. Plastica, c'est un jeu mobile qui a vocation finalement à changer un peu la perception des gens qui ont du geste de tri. Apporter aussi des solutions pratiques, puisqu'on géolocalise les poubelles, on peut signaler les poubelles pleines. On peut apporter finalement, sans forcément trier quelque chose, un peu d'information, un peu de sensibilisation. Oui, sa petite contribution tout à fait à un écosystème vertueux. Récemment on a rencontré des entreprises justement pour présenter l'application pour essayer de trouver des partenariats au début et puis très vite on s'est aperçu que les entreprises étaient très demandeuses pour leurs salariés et donc on a développé une solution qui permet justement aux entreprises, aux grands groupes mais aussi aux petites entreprises de pouvoir mobiliser leurs salariés, leurs clients autour de d'épreuves, autour de challenges, d'une expérience un peu gamifiée autour des de l'impact environnemental, de la transition écologique, tout ce qui va améliorer la condition de vie sur notre belle planète.

  • Speaker #0

    Très cool, ça participe peut-être au RSE aussi pour les entreprises. Absolument,

  • Speaker #2

    tout à fait.

  • Speaker #0

    On en reparlera tout à l'heure. Qu'est-ce que ça représente pour toi la transition écologique ?

  • Speaker #2

    Pour moi, c'est un vrai challenge de société. je pense qu'on peut plus le système capitaliste actuel est plus adapté aux besoins des gens, aux besoins des entreprises, et on voit bien que la planète en souffre. Et donc il faut une transition, cette transition pour moi elle est nécessaire, et ce qu'elle représente finalement c'est un nouveau moyen de consommer les ressources de la planète de manière peut-être plus responsable, plus durable. et une meilleure sensibilisation et aussi une meilleure communication autour de cet enjeu qui est majeur en un sens.

  • Speaker #0

    Angéline, première fois qu'on se rencontre, donc je pense qu'on va en apprendre beaucoup sur toi et sur ton entreprise aujourd'hui.

  • Speaker #3

    Oui, donc je suis Angéline Carly-Farraud, la responsable d'une société qui s'appelle Corsica Hotels, CPH, qui est propriétaire exploitante des deux hôtels en Corse, le Best Western Plus à Ajaccio à Mirauté et le Best Western Monte Cristo à Bastia. des hôtels ouverts à l'année, une entreprise de 47 salariés répartis sur les deux sites. Aujourd'hui, on est engagé dans la transition environnementale parce qu'effectivement, on a à cœur de produire un service plus respectueux de l'environnement, que ce soit à tous les étages, à tous les niveaux de ce qu'on peut faire à l'hôtel, que ce soit dans les chambres, au petit-déjeuner, à la réception. C'est un travail de différentes équipes. produire et pour offrir un service plus respectueux de l'environnement.

  • Speaker #0

    C'est quoi pour toi, en tant que personne, la transition énergétique ?

  • Speaker #3

    C'est effectivement arriver à mobiliser moins de ressources pour produire un service, un produit équivalent, voire supérieur en qualité.

  • Speaker #0

    Super, merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation. On va se demander un petit peu pendant cette heure, pourquoi est-ce que les entreprises prennent Merci. justement se tournant de la transition écologique, transition énergétique. Donc il y a peut-être plusieurs raisons. On va évoquer les vôtres aussi. Déjà, pour faire le bien à la planète. Aussi peut-être, quand on atteint un certain stade d'employé, est-ce que ce n'est pas aussi une obligation ?

  • Speaker #3

    Oui, effectivement, pour se différencier dans l'offre du marché, que ce soit par rapport aux clients, mais aussi aux collaborateurs. L'engagement environnemental devient différenciant et permet d'attirer des talents, des clients. C'est aussi effectivement un objectif complémentaire de faire le bien à la planète. En tout cas, il y a des obligations en termes de tri des déchets sur les flux. Ça, effectivement, c'est des obligations. Aujourd'hui, c'est fortement recherché. Que ce soit notamment dans les appels d'offres ou on voit bien sur des cibles B2B, les entreprises qui cherchent des lieux pour leurs événements, leurs séminaires, recherchent des entreprises engagées. C'est en fait un cercle vertueux, finalement, elles-mêmes engagées dans de la RSE. Il y a effectivement une volonté d'aller vers ce type d'entreprise. Ok,

  • Speaker #0

    on l'a dit, même ça peut être un avantage concurrentiel. Ça peut participer à la marque employer, on va en parler tout de suite aussi. Et ça peut potentiellement participer à nous faire des économies financières peut-être. C'est un peu flou, c'est vrai, pour des petites entreprises. Comment est-ce qu'on s'engage dedans et donc pourquoi ? Qu'est-ce que tu peux nous dire sur ça, Maud ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'aime bien repartir de la maison et de la planète Terre parce que je trouve que c'est hyper parlant pour à la fois les petites et les grosses entreprises. Et pour revenir juste sur la réglementation, c'est vrai que c'est les grosses entreprises qui sont aujourd'hui touchées par la réglementation, mais les petites entreprises, elles sont touchées indirectement par la réglementation, parce que, comme tu le disais, il y en a qui ont des obligations réglementaires et qui, du coup, vont solliciter des partenaires qui, eux, sont engagés, labellisés, qui sont engagés sur ces sujets-là. Donc, c'est aussi pour ça qu'il y a ce sujet-là. Et les petites, pour leur expliquer, aujourd'hui c'est plus concrètement de façon... économiques parce que derrière l'écologie, il y a l'économie et on a souvent tendance à opposer les deux, sauf que sans écologie, il n'y a pas d'économie parce que tout notre système, et tu l'as bien dit Jacques tout à l'heure, tout notre modèle, il repose sur l'extraction des ressources qui une grosse partie sont de l'extraction des ressources naturelles qui nous permettent de manger, de nous vêtir, de nous loger. Aujourd'hui, les deux ressources les plus consommées au monde, c'est l'eau et le sable. C'est des ressources naturelles et si on ne les préserve pas, on va avoir un problème et c'est pour ça que faire la transition c'est vraiment une solution pour s'engager dans l'avenir.

  • Speaker #3

    Ok.

  • Speaker #0

    C'est à partir de combien de salariés tu disais ? Petites entreprises, grandes entreprises, c'est quoi un peu la jauge pour savoir ?

  • Speaker #1

    Même une toute petite entreprise, moi à mon niveau, peut s'engager dans la transition en repensant son modèle économique, en essayant de travailler différemment parce que selon son activité... et que demain, typiquement, elle connaît un événement climatique extrême, son business model peut s'écrouler très rapidement. Donc voilà, ça concerne tout le monde, mais sur des sujets différents. Évidemment, une petite structure qui ne fait que du service, elle ne va pas être concernée sur du transport. Il y a des sujets qui vont moins la concerner que d'autres, mais finalement, le sujet de la transition et de la RSE concerne tout le monde, toutes les entreprises.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des secteurs d'activité plus touchés que d'autres ?

  • Speaker #1

    C'est les transports qui ont un des impacts environnementaux les plus élevés, mais l'alimentation c'est quasiment la même chose, le logement. Donc après, ce qui est important dans la transition, c'est d'avoir en tête les ordres de grandeur. Et c'est souvent ce qu'on n'a pas, parce qu'aujourd'hui la transition, pour moi, c'est vraiment positif. Et on a souvent tendance à passer des messages en étant moralisateur et culpabilisateur. Vivant sur une île, moi j'ai souvent tendance à dire aux gens, en fait, il faut qu'on s'adapte, mais il y a des choses, il ne faut plus prendre l'avion, il faut rester réaliste. Et justement, pour engager les gens et embarquer dans la transition, il faut trouver des solutions qui soient réalisables. de suite, mais aussi sur le long terme.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est coûteux pour une petite entreprise de se lancer dans cette transition écologique ?

  • Speaker #1

    J'aurais tendance à dire, évidemment, il y a un investissement d'accompagnement au départ, mais finalement, l'investissement de départ, d'accompagnement en tant que tel, c'est un petit investissement. Après, ce qui peut être coûteux pour une entreprise, c'est si elle doit investir, qu'elle doit changer son système de chauffage. Là, pour le coup, ça ne me concerne pas. C'est plus les investissements et toi, tu as peut-être plus d'éléments à porter.

  • Speaker #3

    Effectivement, cette partie-là, oui, il y a de plus gros travaux. Mais bon, également, ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a quand même pas mal d'aides qui existent aujourd'hui pour accompagner justement les entreprises dans la transition écologique. Par exemple, nous, à l'hôtel, on est en train de remplacer toute une série de pompes à chaleur dans une partie de nos appart'hôtels. On est aidé par EDF. On a pu aussi être accompagné par l'ADEME et le Fonds de tourisme durable pour justement faire un audit. sur notre bâtiment et voir quels étaient les points de faiblesse en termes d'énergie, de perte d'énergie. Et là-dedans aussi un accompagnement financier. Donc à côté effectivement de ces investissements, il y a aussi des enveloppes d'aide et pour in fine créer des économies aussi, puisque forcément des équipements plus récents, moins énergiques, c'est un investissement avec un retour sur investissement. qui va effectivement dépendre selon le type d'investissement, mais qui, selon un certain nombre de données, il y a un vrai retour sur investissement.

  • Speaker #0

    Avec des aides en plus à la façon, ça peut être très intéressant.

  • Speaker #3

    Oui, oui. La chose la plus coûteuse, oui, c'est...

  • Speaker #0

    L'aménagement, le changement de matériel. Oui,

  • Speaker #3

    oui, bien sûr. Oui, oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Parce que sinon, vous avez commencé par quoi, vous,

  • Speaker #3

    par exemple ? Effectivement, on avait commencé par des actions, des petites actions concrètes. Donc oui, on faisait le tri au départ de ce qui était faisable. Petit à petit, maintenant, on arrive à trier tous les flux jusqu'aux biodéchets.

  • Speaker #0

    C'est vrai que le tri, c'est quelque chose à mettre en place dans une entreprise, très simplement. Des poubelles différentes, un compost par exemple, et c'est quand même...

  • Speaker #3

    Ça demande quand même, selon la taille de l'entretien et selon la taille de l'entreprise, de la formation et de l'accompagnement des salariés. Puisqu'effectivement, même si aujourd'hui, c'est quand même très démocratisé, tout le monde ne fait pas forcément le tri déjà chez soi. Donc, on a aussi affaire à des salariés qui ne connaissent pas forcément les bonnes pratiques en termes de tri. Donc, c'est aussi un accompagnement temps, formation, affichage, étiquetage, couleur de poubelle pour qu'on ait effectivement le bon déchet au bon endroit. Donc oui, le tri, c'est des actions qu'on a pu mettre en place au départ. Également, le buffet du petit-déjeuner, on a commencé par ça, puisqu'on avait beaucoup de produits très emballés, individuels. Tout ça, c'était en 2012, donc c'était il y a quand même déjà pas mal de temps maintenant. Et justement, en plus, ça a été visible assez rapidement pour nos clients, supprimer tout ce qui était sur-emballage et rester sur des grands contenants, que ce soit d'ailleurs au petit-déjeuner. ou dans nos chambres avec les savons et tout ce qu'on mettait avant à disposition en mini, donc avoir des grands contenants rechargeables. Ce sont les premières actions concrètes qu'on a pu mettre en place, qui étaient aussi visibles par les clients et qui ont pu faire connaître l'engagement aussi aux clients grâce à ça.

  • Speaker #0

    Très cool. Est-ce que c'est pour ça, Jacques, que tu as vu un enjeu, toi, peut-être, dans le tri ? C'est peut-être aussi la première action à faire quand on a envie de s'engager dans cette transition écologique. C'est le tri, mais même... Moi, je pense que j'ai toujours connu le tri sélectif, donc ça fait quand même pas mal d'années. Mais ce n'est pas encore un geste naturel pour tout le monde.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Alors ça, c'est la partie, je dirais, gamification de Plasticap qui vient répondre, en fait, finalement à cette... problématique en présentant le tri d'une manière un peu plus innovante un peu plus engageante moins prise de tête si je puis dire mais ce qui intéresse énormément les entreprises au fond c'est que aujourd'hui lorsque vous répondez à un appel d'offres et ça je parle pour les grosses entreprises la note rse prend une place de plus en plus importante On parlait de déposer des poubelles dans ces hôtels ou dans ces entreprises. Encore, il faut-il être capable de pouvoir monitorer, de pouvoir avoir les volumes de tri qui vont passer par ces poubelles. Et c'est là que ça devient très difficile pour les entreprises parce que... Il ne suffit pas de dire aujourd'hui quand on répond à un appel d'offres ou quand on espère obtenir un label, j'ai mis des poubelles donc je vais obtenir un label. Il faut prouver et il faut arriver à montrer que ça a eu un vrai impact sur les comportements de l'entreprise. de nos salariés. C'est là qu'en fait finalement il faut des outils aujourd'hui technologiques pour pouvoir peser, scanner, identifier, suivre. Il y a un enjeu énorme autour des déchets qui est la traçabilité, où finalement le tri ce n'est qu'un maillon de cette chaîne. Et aujourd'hui, pour vous donner une petite idée, je ne vais pas m'étaler là-dessus, mais on produit à peu près 750 millions de tonnes de plastique par an, on On sait que 11% sont recyclés, le reste... On ne sait pas. On ne sait pas où ça va, on ne sait pas si c'est brûlé, on ne sait pas si c'est enterré. On a très très peu de données là-dessus, parce qu'il n'y a pas de traçabilité. Et la traçabilité, elle commence par le geste du public qui vient jeter sa bouteille dans la poubelle. Donc c'est vraiment un premier maillon essentiel. Et on parlait de retour sur investissement, donc ce retour sur investissement, à mon avis, il est beaucoup plus intéressant d'aller le chercher sur les appels d'offres et cette fameuse note RSE, qui devient de plus en plus importante. Et là, on s'adresse vraiment aux grands groupes. En ce qui concerne les... petites entreprises, je crois que ce dont elles ont besoin, c'est plus de l'achalandage, c'est-à-dire de faire venir du public à eux, de se faire connaître. Et moi, je conseille vraiment à tous les gens qui créent leur entreprise de ne pas se noyer sur des canaux médias traditionnels où finalement, ils n'auront pas les budgets pour pouvoir concurrencer des grandes entreprises qui vont dépenser un fric fou, mais d'essayer de se démarquer en utilisant des leviers plus impactants et d'aller Dès le démarrage, s'adresser à un public soucieux des enjeux environnementaux. Je pense que c'est important que finalement ça fasse partie de l'ADN des PME. Pour les grands groupes, c'est une histoire de transition, une histoire de budget, de volonté. C'est comment on voit l'avenir. Mais une entreprise, je veux dire création, mais une entreprise qui démarre, ou une petite entreprise de quartier, ou voilà. ou une entreprise qui a du mal à émerger, franchement, le RSE, cette démarche de transition écologique peut être un super levier. Et je pense que oui, il y a un retour sur investissement qui est entre les aides, entre ce public que j'arrive à adresser, que je ne savais pas comment adresser. Finalement, le retour sur investissement, il est quasi instantané, en fonction du cas. Mais très, très rapidement, je pense qu'on peut retomber sur ses pattes. Ok.

  • Speaker #0

    Toi, quand tu as commencé à développer Plastica, donc tu es sur du numérique. sur le développement d'une application. Est-ce qu'il y a eu à un moment aussi des questions sur c'est quoi le coût environnemental du développement de cette application ?

  • Speaker #2

    La transition écologique, je disais, elle est dans toutes les décisions qu'on prend, aussi bien quand on va coder ses fonctionnalités que lorsqu'on va choisir les serveurs sur lesquels on va déployer notre application. Après, dans le numérique, je dirais... On n'a pas 150 choix non plus. Ce n'est pas quelque chose d'extrêmement polluant, le numérique, à notre échelle. Ce n'est pas avec les quelques premiers utilisateurs qu'on a qu'on va pouvoir prétendre pouvoir se décarboner et sauver la planète. Oui, en tout cas, c'est déjà là. Voilà, après, on parle de green code, mais je n'aime pas trop ce terme. C'est-à-dire qu'on va essayer de réduire la taille des fichiers de programmation pour ne pas que les serveurs soient saturés. Mais je crois que le plus gros impact de Plastic App, ça reste quand même son message et son véhicule qui est le jeu, en fait.

  • Speaker #0

    Demain, une petite entreprise de deux salariés... Une association, des personnes qui entreprennent seules, des auto-entrepreneurs, ils peuvent bien sûr commencer du coup par le tri.

  • Speaker #3

    On le voit.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a d'autres, ou par leurs événements, ils peuvent aussi faire le choix de quelque chose de plus durable que du jetable, par exemple ? Est-ce qu'il y a d'autres moyens sur lesquels s'engager ? Peut-être qu'on fait aussi inconsciemment et qu'on ne sait pas qu'on a déjà une démarche écologique.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup d'entreprises qui ont des démarches RSE finalement sans le savoir. Mais pour moi, ce qui est hyper important dès le départ, c'est de s'interroger sur comment fonctionne le modèle de notre entreprise et de vraiment faire un diagnostic et une cartographie de toutes nos parties prenantes, les clients, les fournisseurs, les collaborateurs, tout le monde pour essayer de bien comprendre comment tout fonctionne et de se dire comment je fais pour que finalement, tous les points et toutes les parties prenantes soient durables. est un engagement de durabilité, surtout.

  • Speaker #0

    Donc, de faire un diagnostic, ça peut nous permettre de tracer un espèce de cheminement avec des objectifs à court, moyen, long terme pour justement rentrer petit à petit par des actions concrètes jusqu'à des choses très, très abouties. Est-ce que vous l'êtes fait, vous, ce cheminement-là ?

  • Speaker #3

    Oui, dans un sens, oui, puisqu'effectivement, grâce à la labellisation, puisqu'effectivement, on est allé progressivement vers une labellisation. Donc, on est écolabellisé aujourd'hui. Nos deux établissements ont un label européen, audité sur site tous les deux ans, depuis 2013 et 2014 pour Bastia. Grâce à la mise en place de ce label dans nos hôtels, on a pu faire ce cheminement et couvrir tous les aspects d'une démarche environnementale. Parce qu'effectivement, grâce à Ecolabel, on a différents types de critères. qui couvrent l'ensemble d'une démarche engagée. Donc de la gestion générale avec la traçabilité de la formation, l'auto-évaluation interne, la mise en place de plans d'action, la mise en place d'actions concrètes sur les eaux, les énergies, les déchets, également sur la politique d'achat, en introduisant des achats respectueux de l'environnement, bio ou locaux. C'est vrai que grâce finalement à cette labellisation, On a pu pleinement mettre en place la démarche dans nos hôtels.

  • Speaker #0

    Ça donne des axes de travail ou de réflexion sur des choses qu'on n'aurait peut-être pas imaginées.

  • Speaker #3

    C'est vrai qu'effectivement, par rapport à des actions qui étaient déjà en place dans l'hôtel, quand on a découvert Ecolabel et ses critères, on a dû aller plus loin et forcément découvrir d'autres critères, d'autres possibilités. Et c'est encore le cas aujourd'hui, puisqu'effectivement, grâce aux audits régulières, À l'évolution aussi qui se passe sur le référentiel, aux échanges avec d'autres écolabélisés, on arrive à mettre en place d'autres solutions et effectivement à faire évoluer la démarche régulièrement. Malgré le fait que ça fait effectivement 12 ans maintenant, on arrive à trouver d'autres pistes de travail et d'amélioration.

  • Speaker #0

    Vous en êtes où ? Ça fait déjà plus de 10 ans, 12 ans que vous avez commencé. Un peu le retour sur expérience ? de ces dix dernières années. Comment est-ce que c'est vu par les clients, par peut-être de nouveaux collaborateurs ou d'anciens collaborateurs ? Comment c'est perçu et quel est le retour ?

  • Speaker #3

    C'est perçu très positivement. Il y a une vraie image positive qui est véhiculée par l'engagement environnemental, que ce soit effectivement les clients et les collaborateurs. Aujourd'hui, sur la partie client, ils peuvent participer avec nous dans la démarche puisqu'on a des poubelles de tri. dans l'établissement, dans les chambres. Donc c'est même eux qui sont parfois force de proposition, parce qu'il peut y avoir, comme vous dites, c'est vrai que parfois, il y a des moments où ils peuvent tracer certaines incohérences et ça remet en question un petit peu, forcément, dans un quotidien chamboulé par une activité pas prévue ou des contraintes de dernière minute. On peut ne pas, effectivement... être complètement alignés. Et justement, ils nous challengent aussi là-dessus, que ce soit d'ailleurs les collaborateurs ou les clients. Donc oui, c'est perçu très positivement. Et c'est aussi, je pense, un différenciant, on en parlait tout à l'heure, dans le recrutement et dans l'image, dans le choix que nos clients peuvent avoir à faire, mais aussi les collaborateurs sur des offres de services. ou des recrutements identiques. Donc oui, nous, on est engagés dans la démarche. Aujourd'hui, ce ne sont plus des questions qu'on se pose, mais c'est vrai que oui, en tout cas, ça nous challenge régulièrement. Oui,

  • Speaker #0

    pour rester vraiment dans le mouvement.

  • Speaker #3

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas quelque chose de statique, c'est quelque chose qui s'y terre, qui s'améliore toujours et en permanence. C'est Aline, moi, du MEDEF, vraiment, qui m'a fait me rendre compte de pas mal de choses, parce que ça peut en tout cas participer à cette marque employeur, cette attractivité au niveau des emplois et au niveau du recrutement. Est-ce que c'est quelque chose que vous avez remarqué dans le recrutement des nouvelles générations ? C'est important pour eux d'aligner les valeurs ?

  • Speaker #3

    Tout effectivement sur ces nouvelles générations. Il y a une vraie attente de leur part sur l'entreprise qui va les accueillir, qu'elles aient des valeurs alignées. On en parlait tout à l'heure que ça correspond à un état d'esprit, à leurs usages. Il faut effectivement...

  • Speaker #0

    C'est clairement exprimé.

  • Speaker #3

    C'est clairement exprimé, oui, et particulièrement sur ces jeunes générations aujourd'hui qui sont en demande vis-à-vis de ça. Et force de proposition aussi lors des formations qu'on organise en interne. Généralement, c'est plutôt eux qui proposent des choses et qui notent ce qui pourrait être amélioré.

  • Speaker #0

    Ça les fidélise aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, effectivement. Aujourd'hui, c'est un vecteur de fidélisation, oui. En plus d'autres, mais c'est forcément quand on est dans une entreprise dont on est fier de partager les valeurs. On a plus tendance à y rester et à vouloir y rester, c'est sûr.

  • Speaker #0

    C'est très cool parce que je pense qu'on a eu pas mal de retours d'entreprises insulaires ou non, mais qui ont du mal à recruter. Arriver à la saison estivale, c'est un calvaire pour eux. Est-ce que ça pourrait s'expliquer par un manque d'implication dans cette transition écologique ?

  • Speaker #2

    Peut-être pas un manque d'implication, mais je pense que... En fait, il y a dans une entreprise, et encore hier, j'étais dans un hôtel, et du coup, je voyais bien qu'en fait, il y a la direction qui a ses engagements. Et des fois, ce n'est pas forcément relayé auprès des collaborateurs. Et que la façon de le communiquer, finalement, en fait, ils ne savaient même pas que le directeur était engagé, même dans son logo. Et en fait, il y a souvent un manque de communication et de valorisation, je pense vraiment, de valoriser les engagements concrètement. Et puis, les collaborateurs, enfin... Moi, quand je discute avec des personnes, ils me disent que cette entreprise soutient une association, a des projets engagés. Et en fait, pour nous, c'est important. Et puis, c'est une vraie preuve parce qu'en fait, c'est ça qu'ils attendent. Je pense que c'est des preuves que vraiment, l'engagement, ce n'est pas juste. Et c'est là qu'après, on retombe dans le greenwashing parce qu'en fait, derrière, il n'y a rien. Quand il n'y a pas de preuves. C'est ce qu'ils recherchent. Ils recherchent des preuves. Et puis, il recherche aussi avoir le côté un peu une histoire. Enfin, que le... Je pense que l'histoire même du dirigeant avec l'établissement et ce qu'il est en train de...

  • Speaker #0

    L'ADN.

  • Speaker #2

    L'ADN et les valeurs, en fait, c'est hyper important. Et je pense que c'est s'inscrire dans un projet qui, je pense, dans les générations, les jeunes générations, je pense que c'est ça qu'ils recherchent parce que je pense qu'ils recherchent à la fois l'équilibre pro et perso, mais aussi, je pense qu'ils ne recherchent pas que le profit. Je pense qu'il y a aussi l'utilité de se dire... le sens de mon métier et je pense que la crise du Covid a encore en plus accéléré tout ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que du coup d'être en partenariat avec des entreprises ou avec des applications comme la tienne, ça peut justement participer à cette marque employeur pour des entreprises ?

  • Speaker #3

    Tout à fait, je pense que ce qu'on était en train de dire c'est que finalement il manque des outils à ces entreprises pour pouvoir communiquer, transférer finalement ou transmettre cette... Cette volonté de s'engager dans une transition écologique, finalement un patron tout seul, il va avoir du mal à ondborder toute son entreprise avec lui dans une démarche que lui estime vertueuse. Il lui faut des outils, il faut qu'il soit accompagné, il faut qu'il soit... Et quand je dis des outils, il faut des outils qui soient à la fois compris par le responsable de l'entreprise, mais aussi par ses salariés. Et en tout cas, c'est ce qu'on essaie de développer nous aujourd'hui avec Plasticap, c'est de pouvoir... offrir une communication à 360 à ces chefs d'entreprise qui veulent engager leurs salariés et finalement toute leur entreprise dans la transition écologique. Le jeu peut être un super levier là dedans parce que...

  • Speaker #0

    Raconte nous cette anecdote de... c'est même la compétition en fait, plus que le geste mais au final c'est super pour quand même encourager certains comportements.

  • Speaker #3

    Lors de la première version de test qu'on a fait avec Plasticap, on a choisi 100 personnes qui ne triaient pas. et qu'il assumait et qu'il nous avait expliqué que trier ça ne servait à rien parce que tout était mélangé ce discours qu'on entend qu'on a tous entendu au moins une fois après un mois et demi de test il s'est avéré que ces mêmes personnes avaient trié 2000 bouteilles dans cinq pays ok et ils allaient pour la petite anecdote dans les restaurants et dans les bars chercher des bouteilles pour dépasser le premier concurrent oui Un mois avant, ils ne triaient pas.

  • Speaker #0

    Les voisins et tout, ça triait l'immeuble.

  • Speaker #3

    Finalement, c'est la preuve comme quoi la gamification, le simple fait de mettre un tournoi tout simple comme on en a pratiqué toute notre vie, change la perception des gens. Ce n'est plus un geste de tri qu'ils font, c'est un geste de compétiteur. Et à ce moment-là, finalement, c'est vraiment intéressant parce que ce qui a confirmé finalement que c'était bien le gaming qui influençait sur le comportement des gens, c'est quand on a changé les règles du jeu. On a noté des changements dans les comportements, donc c'est bien que le gaming est le principal levier qui va activer ou non ce changement. Et donc ça peut être un outil très intéressant dans certains cas, alors peut-être pas dans tous les cas, mais pour certains chefs d'entreprise qui veulent engager leurs collaborateurs là-dedans, de leur dire, organisons un tournoi de tri ou un tournoi de covoiturage, ou quelque chose dont l'impact environnemental est mesurable et quantifiable finalement. Et organisons ça dans notre entreprise, on verra bien à la fin du mois ce qu'on offrira aux gagnants. Libre, je laisse la liberté aux chefs d'entreprise. Mais en tout cas, Plasticap est là pour assurer l'outil technologique qui va permettre de mettre en place cette stratégie.

  • Speaker #0

    Mais ça peut être même un indicateur de cette entreprise, comme tu disais, cette preuve un peu qu'une entreprise est engagée. Regardez, pas que je pense, mais on travaille avec Plasticap. pour engager nos collaborateurs.

  • Speaker #3

    Et puis Plastica peut très bien faire remonter les données des employés en disant que les employés de telle entreprise en utilisant Plastica ont trié tant de déchets pendant cette période. Et après,

  • Speaker #0

    c'est une compétition entre entreprises.

  • Speaker #3

    C'est un peu l'idée pour garder l'ADN de gamification, d'essayer de faire rentrer en concurrence soit les salariés au sein du même entreprise, mais aussi, puisqu'on parle de groupes d'hôtels, des hôtels les uns contre les autres, et de communiquer autour de cet événement.

  • Speaker #0

    La prospecte, là, attention. C'est très, très utile, là. Oui, oui, je vois.

  • Speaker #3

    Mais non, non, ça peut être un outil qui peut être, alors peut-être pas dans tous les domaines. Plastic App seul ne pourra pas répondre à toutes les demandes des chefs d'entreprise. C'est pour ça qu'on intègre... C'est une perlée. Oui, je vais dire. Oui c'est ça, dans la régie publicitaire d'autres applications, on peut même développer des applications sur demande, peut-être pas avec le niveau de finition de Plasticap aujourd'hui, avec la partie 3D, les évolutions, tout ça, peut-être pas développer tout un jeu pour que... 15 personnes dans une entreprise y jouent, mais en tout cas on peut développer des mini-applications dédiées pour les entreprises, pour répondre à un besoin spécifique d'une entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, donc on voit en fait que ça peut vraiment être un enjeu pour capter ces jeunes, capter une nouvelle génération qui... et actuellement sur le marché du travail et qui en demandent de ces valeurs-là dans leur travail. C'est vraiment un enjeu stratégique peut-être pour les entreprises d'attractivité aussi, mais également peut-être pour des clients, partenaires, prospects. Ce n'est pas que je pense en interne, dites-moi ce que vous en pensez, mais vraiment pour, ou même pour répondre à des appels à projets, tu le disais.

  • Speaker #3

    Le sujet environnemental, il est fédérateur en fait aujourd'hui. Et c'est ce qui nous a permis aujourd'hui, nous en tant que start-up, de pouvoir attirer des talents à venir travailler sur notre projet de manière très facile. Et souvent des gens que je n'aurais pas pu approcher si mon projet avait été différent. Le fait que ce soit un jeu sur le tri et qu'il y ait un impact environnemental donne envie aux gens finalement de participer à cette aventure. Ça, c'est très clair.

  • Speaker #0

    Là, on arrive un peu sur la dernière partie de cette table ronde où justement, tu nous en parlais très bien, de mêler économie et écologie. Comment ça se passe clairement, ou alors même mêler performance économique et performance des salariés, bien-être des salariés. Vraiment, je pense que même la transition écologique joue un rôle majeur dans... Dans cette phase-là, qu'est-ce que tu peux nous dire sur ça ?

  • Speaker #2

    Moi, je pense que Jacques a commencé avec la gamification. Je pense que pour moi, le jeu est une des clés pour justement à la fois engager, faire de la performance aussi, que tout le monde se sente concerné, mettre aussi des objectifs, des KPI à la fois sur les enjeux environnementaux. Le tri des déchets, c'est clair que c'est un super sujet parce que du coup, ça permet aussi à la fois aux collaborateurs, quand il est dans l'entreprise, de le faire, mais aussi chez lui, finalement, ça va avoir un impact. Il va y repenser parce que peut-être pas de suite, mais je pense que le jeu est un super outil et moi qui aussi anime des ateliers de sensibilisation qui sont l'amont finalement de Plastic App, on pourrait dire, et qui sont des jeux où les gens sont actifs et ils sont acteurs du jeu. pour essayer de comprendre le sujet, notamment de l'économie, ou de l'économie circulaire, de la nature, etc. À chaque fois, le défi est le même, c'est que finalement, vu qu'ils sont acteurs et c'est eux qui construisent le jeu, l'avantage, c'est qu'en fait, vu qu'ils ont une meilleure compréhension du sujet, ils ont envie de s'engager.

  • Speaker #3

    Mais l'époque est différente. Aujourd'hui, les gens qui travaillent, les gens qui dirigent les entreprises ont grandi avec les jeux vidéo. Tout le monde connaît les règles, en fait. Tout le monde sait ce que c'est Mario, tout le monde sait ce que c'est. Et tout le monde mesure en fait finalement l'impact que ça peut avoir sur les comportements. Donc c'est beaucoup plus facile aujourd'hui quand vous avez une entreprise, d'aller vendre une stratégie RSE, d'engager vos salariés au travers de jeux, qu'en leur imposant des règles avec des mesures si jamais ils ne respectent pas ces règles. Ça aujourd'hui, j'aurais dit ça il y a 20 ans, ou 15 ans même, on m'aurait dit bon peut-être pas maintenant, on va attendre un petit peu. Mais aujourd'hui quand vous arrivez dans une entreprise en disant on va faire jouer vos salariés à trier, On a des gens qui sont hyper demandeurs jusqu'au télérien.

  • Speaker #0

    Ils comprennent déjà ce qu'il y a derrière.

  • Speaker #3

    Ils imaginent déjà des règles du jeu avant même d'avoir vu le jeu. Parce qu'en fait, finalement, ils ont grandi avec ça. Ils se disent à quoi ça va ressembler. Est-ce que ça va être un Mario, un Pokémon Go ? Et finalement, il y a vraiment une fluidité entre tout ce qu'on va mettre en place. Tout le monde comprend. Et ça, c'est déjà quelque chose de... Pas évident, surtout en transition écologique, parce que nous, par exemple, ce qui a de bien avec Plastic Cap, c'est qu'on ne nous pose plus la question de savoir où vont les déchets. En fait, finalement, quand on joue, on n'a pas besoin de savoir.

  • Speaker #0

    Ah, j'allais dire parce que tu réponds déjà à cette demande-là.

  • Speaker #3

    En fait, justement, ces fameux bêta testeurs qu'on a eus l'an dernier, on a bien vu qu'après l'expérience Plastic Cap... Ils ne se posaient plus la question de savoir où allaient les déchets, s'ils étaient mélangés, s'ils n'étaient pas mélangés, en quoi ils allaient être recyclés, tout ça. Finalement, tout ça, ça leur importe peu. La seule chose qui leur importe, c'est d'occuper une bonne place au classement, d'avoir un maximum de nombre de points, comme à n'importe quel jeu, en fait. Parce que cette mécanique-là, finalement, elle est dans leur ADN, ils ont grandi avec, donc... J'ai pas besoin de leur expliquer en quoi c'est important de gagner des points, d'être premier au classement, ça...

  • Speaker #0

    tout le monde comprend ce que c'est et tout le monde a envie d'être premier d'être le meilleur c'est humain ça peut aider pour des réfractaires est-ce que dans l'entreprise vous avez eu des personnes un peu...

  • Speaker #1

    c'est sûr que tout le monde ne trie pas on va reparler du tri et puis pour certains salariés c'est aussi des contraintes c'est des choses supplémentaires qu'on demande dans la fiche de poste. Donc, c'est vrai que ça peut être vécu comme une contrainte. Et comme tu le dis, tourner ça autrement au travers du jeu permettra forcément une meilleure adhésion. C'est évident. Et ce côté réfractaire, c'est sûr que dans l'entreprise, dans l'hôtellerie. C'est des gestes quotidiens qu'on demande. On essaye de réapprendre des gestes. Donc, c'est un effort quotidien. Le tri, tout ce qu'on a pu mettre en place, c'est effectivement du quotidien qui peut être vécu de manière allourdissante.

  • Speaker #0

    Et par exemple, quand il y a eu des personnes qui n'arrivaient pas à trier, comment est-ce que vous avez fait ?

  • Speaker #1

    Effectivement, on parlait d'affichettes.

  • Speaker #0

    C'est vraiment facilité au maximum.

  • Speaker #1

    Déjà, c'est d'avoir le bon nombre de contenants, aux bons endroits, aux endroits stratégiques. Pétition. Les couleurs aussi qui sont bien identifiées. Et de voir aussi au quotidien, parfois des emplacements de conteneurs mal mis. Comment faciliter au quotidien le tri dans les produits qu'on utilise aussi ? Parce que c'est trier, mais si déjà on a moins de produits, moins de déchets, c'est déjà beaucoup plus simple. Donc voilà, on parlait des grands contenants, ce qu'on appelle en vrac, d'acheter effectivement plutôt des choses en grands contenants, d'avoir déjà moins de déchets pour faciliter le tri. Et ensuite, d'avoir un maximum d'affiches. Alors, on colle les affiches du tri sur les poubelles, sur les murs, à gauche, à droite. Voilà, répétez, répétez. Mais c'est vrai qu'après, finalement, ce que tu disais, ça peut devenir intuitif différemment. Et avec ce type d'application, on peut avoir des codes beaucoup plus facilement. Parce que justement, ça fait appel à des choses qu'on maîtrise mieux. Plutôt que de... Parfois, effectivement, comme à l'école, on a du mal à assimiler quand on rabâche. Il faut peut-être plutôt écrire ou il faut plutôt écouter autrement. Il faut utiliser à chacun...

  • Speaker #0

    D'abord une sorte de primime aussi, peut-être ?

  • Speaker #1

    Oui, ça pourrait. Ça proposerait, mais... C'est plutôt d'essayer d'aller chercher quelque chose qui deviendrait naturel, en fait. Et c'est vrai qu'en ça, je trouvais que ce que disait Jacques se rapprochait le plus de ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as eu des exemples d'entreprises que tu as accompagnées qui avaient des méthodes un peu particulières pour engager leurs salariés, leurs clients, leurs collaborateurs ?

  • Speaker #2

    Il va y avoir le team building, où ils vont organiser un gros événement sous forme de jeu, en réunissant à la fois clients, collaborateurs, et les maîtres acteurs de la stratégie de l'entreprise, et se dire qu'est-ce qu'on fait l'année prochaine, comment on construit les projets, et d'intégrer tout le monde. C'est toujours de fédérer les équipes parce que finalement, dans la marque employeur, il y a aussi le fédérer les équipes. Ça permet aussi d'éviter que les collaborateurs soient fidèles. Quand on fédère et comme on dit, fidéliser, ça coûte toujours moins cher que de recruter. Je pense que ça s'adapte à la fois aux clients et aux collaborateurs.

  • Speaker #0

    C'est clair, c'est clair. Donc, on a beaucoup parlé de tri, réduction des déchets aussi, parce que bon, d'avoir des petits comptes. Maintenant, mieux vaut peut-être les réutiliser en avoir des plus gros. On a bien compris. Économie circulaire aussi, peut-être. Tu parlais tout à l'heure des bracelets. Peut-être passer par une recyclerie ou quelque chose comme ça pour nous faire des bracelets. Ça peut peut-être être...

  • Speaker #2

    Un titre individuel, exactement. Et après, au niveau de l'entreprise, ça peut être vraiment de repenser son modèle économique et de passer sur un modèle circulaire. Donc, sachant que notre modèle économique aujourd'hui, c'est on extrait les ressources, on fabrique, on produit, on distribue, on jette. Et la fin de vie, on n'y pense pas trop parce que finalement, c'est notre modèle classique. Et l'économie circulaire, c'est vraiment on extrait des ressources, mais on en extrait le moins possible ou on extrait des ressources qui sont recyclées, etc. On produit, mais quand on fabrique, on réfléchit déjà à quelle va être la fin de vie de mon produit. Est-ce que je vais pouvoir lui donner une seconde vie ? Est-ce que je vais pouvoir le faire durer beaucoup plus longtemps ? On réfléchit vraiment à tout ça.

  • Speaker #0

    On réutilise.

  • Speaker #2

    Vraiment, c'est une boucle vertueuse. L'idée, c'est vraiment que l'économie circulaire, c'est l'économie des ressources. Donc derrière, forcément, c'est des économies pour les entreprises parce qu'ayant repensé leur modèle économique, elles font des économies à la source, sachant qu'aujourd'hui, nos ressources, selon certaines ressources, elles sont... épuisé ou pas loin d'être épuisé. Il y a des ressources qui connaissent des grosses difficultés liées au changement climatique, tels que le café et le chocolat. Et du coup, c'est aussi repenser comment on fait fonctionner son entreprise pour aussi tendre, si l'on peut, à viser régénérative, où là, vraiment, on va tendre à s'inspirer à la fois de la nature et de se dire comment je fais fonctionner mon entreprise pour qu'elle ait le moins d'impact négatif possible.

  • Speaker #0

    Oui, et réutiliser, c'est peut-être moins coûteux. que ces matières premières dont tu parles, qui sont très onéreuses à l'achat.

  • Speaker #2

    Et puis, il y a la réutilisation et il y a aussi au niveau des entreprises, tout ce qu'on appelle lié à l'économie de la fonctionnalité, de l'usage aussi. Si au lieu d'être propriétaire d'un produit, finalement, on va le louer, on va être plusieurs à s'en servir. Il y a des entreprises qui aujourd'hui s'engagent, notamment sur la location de voiture. Typiquement, on loue la voiture plutôt que chacun soit propriétaire d'une voiture. Les exemples comme ça, on peut en avoir plein. L'exemple le plus connu est celui de Xerox avec les imprimantes qui fait payer les photocopies au lieu que chaque entreprise soit propriétaire d'un photocopieur. Mais l'économie circulaire, c'est vraiment par contre un vrai changement de mentalité, de paradigme où vraiment ce n'est pas ancré en nous. Donc, de ne pas posséder. Aujourd'hui, l'être humain, il aime posséder plutôt que se dire je vais partager. Oui, c'est vrai. Mais voilà. Mais par contre, les nouvelles générations sont hyper sensibles et pour elles, elles résonnent ainsi. Elles partagent, elles n'ont pas du tout le sens de la propriété. Et du coup, elles ont accès à plus de choses. Mais c'est vraiment de repenser et de réinventer une histoire. C'est vraiment de se dire comment on peut faire complètement différemment. Pour moi, l'économie circulaire, c'est vraiment on fait une page blanche, on entame une page blanche et on réécrit une histoire.

  • Speaker #0

    Il y a peut-être aussi du covoiturage à mettre en place dans notre entreprise.

  • Speaker #2

    Il y a des subventions, notamment sur le vélo. Aujourd'hui, je parle en bon cas personnel, parce que je n'ai pas de voiture, je n'ai qu'un vélo électrique. Et en effet, il y a une subvention de l'AIE qui finance une partie de l'achat d'un vélo électrique. Donc en effet, c'est très intéressant pour une entreprise. Et je crois que oui, il y a des choses sur le covoiturage. Mais je n'ai pas...

  • Speaker #0

    Ah oui, oui,

  • Speaker #3

    oui. Je sais qu'il y a des aides sur le covoiturage, je ne suis pas au courant, mais ça serait pas mal pour Ajaccio. Un peu de covoiturage, je trouve.

  • Speaker #0

    Mais alors ça, je pense qu'il faut vraiment le gamifier au max. Oh, ça,

  • Speaker #3

    oui.

  • Speaker #0

    Parce que là, vraiment, je pense que faire les beaux et les belles en voiture, bon, tu ne vas pas nous l'enlever de sitôt, ça.

  • Speaker #3

    C'est vrai que les Ajacciens sont très attachés aux déplacements.

  • Speaker #0

    À notre voiture.

  • Speaker #3

    Je ne peux pas aller partout, mais plus qu'ailleurs, je pense.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #3

    Après, je pense que oui. Pour le coup, autant il faut réécrire une page blanche pour l'économie circulaire, autant je pense que pour Ajaccio, il faudrait réécrire une page blanche sur la circulation, que ce soit les bus, tout. On verra avec le nouveau téléphérique, mais...

  • Speaker #2

    Mais je pense qu'il faut solliciter les enfants. J'ai animé un atelier avec des enfants du collège de 6e. Ils étaient pleins d'idées sur l'avenir de la mobilité ajaccienne.

  • Speaker #3

    Ils ont beaucoup de voitures sans permis.

  • Speaker #2

    Mais par contre, non mais c'était des petits, donc eux ils pensaient pas à voiture, eux ils créaient le bus du futur.

  • Speaker #3

    Ok.

  • Speaker #2

    Et dans un autre atelier, ils inventaient un train avec des aimants qui ne se collaient pas. Enfin voilà, dans un collège à Bastia, ils inventaient une nouvelle technologie vraiment hyper poussée. Toujours des enfants de sixième, je tiens à le préciser.

  • Speaker #0

    Covoiturage dans l'entreprise.

  • Speaker #1

    Effectivement, nous, ce n'est pas des sujets sur lesquels on a mis en place des choses. Je ne suis pas sûre que ça existe. Après, il y a effectivement une particularité dans l'hôtellerie, c'est qu'on a aussi... Tout le monde n'arrive pas aux mêmes horaires. Donc on est 24 heures sur 24 avec différents groupes quand même. Il y a quand même différents groupes de collaborateurs qui arrivent quand même sur des horaires à peu près similaires. Mais c'est vrai que oui, pourquoi pas ? On a beaucoup de collaborateurs qui habitent vraiment... Pas loin de l'hôtel, donc c'est vrai qu'on beaucoup arrive à pied. On l'avait vu quand il y avait des problèmes de circulation, tout ça, c'est vrai que les collaborateurs sont assez prêts. Mais oui, pourquoi pas, effectivement, ça fait partie du spectre des choses à regarder encore pour nous.

  • Speaker #0

    Ok, comment on fait ? Quand on est une petite entreprise, qu'est-ce qu'on fait pour pour s'engager dans cet axe RSE ?

  • Speaker #2

    Alors moi, petite entreprise, même très petite entreprise, moi je me suis engagée et je reverse 1% de mon chiffre d'affaires à des associations. Je suis membre du 1% pour la planète, qui est une grosse organisation créée par... Yvon Chouinard de Patagonia. Et à la base, il n'y avait pas d'association en Corse. Et je suis trop contente que maintenant, il y ait deux associations en Corse qui soient membres du 1% pour la planète. Donc, si toutes les entreprises corses veulent soutenir aussi des associations environnementales sur la Corse, c'est possible via le 1% pour la planète. Et le gros avantage du 1% pour la planète, c'est que derrière, c'est contrôlé, vérifié. Et donc, quand on fait un don, ce n'est pas pour les collaborations ou pour d'autres choses. En fait, il y a des vraies preuves. qui font de son engagement.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ça peut être une des six actions.

  • Speaker #2

    Quand on est une petite en structure, moi, le côté social étant la seule, c'est difficile de m'engager. Mais sur la partie environnementale, en tout cas, c'est parce que moi, ça me touchait personnellement. Mais c'est comme ça que je me suis engagée.

  • Speaker #1

    Nous, j'en ai parlé un petit peu tout à l'heure, on s'est engagé en faisant le choix d'avoir un label. et de pouvoir structurer cette démarche au travers de ce label. On a choisi, comme je l'ai dit, Ecolabel, et c'est ce qui a permis pour nous d'avancer, de faire grandir la démarche et de continuer à le faire aujourd'hui sur la partie environnementale. Sur la partie sociétale, aujourd'hui, on s'engage localement aussi, on soutient des associations, notamment INSEM. qu'on accompagne dans leur développement aussi en trajectio et bastia. On a aussi mis en place pour les salariés un accompagnement social avec une assistante sociale qui leur est dédiée pour qu'ils puissent effectivement faire appel à elle en toute... Enfin, c'est cloisonné, quoi. Et voilà, donc c'est des actions qu'on met en place pour effectivement le bien-être au travail. Et voilà, on n'a pas parlé, mais la formation aussi, pour nous, c'est effectivement quelque chose qui est très important. On a parlé au travers... de les collabilisations, mais pas que. C'est aussi les accompagner pour grandir dans leur travail. Et grâce à la coopérative à laquelle on est adhérente, donc Best Western, on a accès à une école hôtelière qui permet de faire effectivement évoluer les collaborateurs, les professionnaliser dans cette voie du tourisme.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'être venu pour témoigner de tout ça. C'est vraiment très précieux de voir comment une entreprise concrètement met en place toutes ces actions RSE. Et bravo pour tout ce que vous faites. Une petite phrase de fin, Jacques.

  • Speaker #3

    Télécharger Plastica un peu.

  • Speaker #0

    Parce que tout le monde l'a déjà fait.

  • Speaker #3

    Non, nous, pour revenir sur ça, on fait avec nos moyens. Évidemment, on est une jeune startup. donc qui n'a pas beaucoup d'abonnés et qui démarre. Mais on a à cœur de... La décision qu'on a prise dès le départ, c'est de fournir un accès open source à une certaine partie de nos données. Notamment l'emplacement des poubelles, par exemple, qui est fait par les utilisateurs. Et donc, en fait, finalement, ces données-là, on souhaite vraiment les rendre publiques. Elles sont déjà publiques. Mais on aimerait que d'autres personnes qui en aient besoin puissent en servir. Toujours dans le but d'augmenter les flux de déchets triés, donc ça me paraissait pertinent d'offrir cette maigre contribution.

  • Speaker #0

    Super, merci beaucoup. Petite phrase de fin ?

  • Speaker #2

    Faire mieux et moins avec la transition, c'est possible et surtout, ça fait faire des économies et rendre son entreprise surtout robuste et pérenne dans le temps.

  • Speaker #0

    Comment on fait pour vous suivre, suivre cet écolabel ?

  • Speaker #1

    Nous, on a des réseaux sociaux qu'on utilise, notamment sur LinkedIn, avec la page de notre société. On communique, on essaye de communiquer, mais c'est vrai qu'on est une petite entreprise, on n'a pas forcément d'outils de communication encore bien rodés, donc avec notre rythme. On arrive à, voilà, on essaye en tout cas de justement de partager ces engagements, notamment sur LinkedIn et Instagram aussi, mais plutôt sur LinkedIn.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à vous trois pour ces beaux échanges. On est à la fin de cette table ronde déjà. Donc, pour ceux qui nous écoutent et celles qui nous écoutent, si vous souhaitez structurer une démarche de transition écologique, vous pouvez vous faire accompagner par le MEDEF. Coursica qui propose justement un accompagnement et son rôle vraiment c'est d'aider les entreprises au niveau juridique et réglementaire avec une mise en conformité des préconisations tout en prenant en compte le volet financier on en a parlé tout au long de cette heure là et surtout il vous apporte du conseil et vous aide dans vos premières démarches Pour en savoir plus, on vous met toutes les informations en description au niveau de l'adhésion et de cet accompagnement-là. On vous met également les coordonnées d'Aline Rina-Galofman du Medef Corsica et qui vous aide dans cette transition écologique. Et surtout, que vous soyez entrepreneur, une grosse entreprise, une PME, une start-up, une association. La transition écologique concerne tout le monde. préservons notre île et préservons nos prochains, nos prochaines générations. Et je vous remercie encore à vous trois. Merci d'avoir écouté cette table ronde. Je vous dis à très vite. C'était une table ronde proposée par Podcast OELAM3E et soutenue par le MEDEF. À bientôt.

Description

Comment initier la transition écologique dans votre entreprise ?


Bienvenue dans un nouvel épisode de Capsule, l'émission qui parle entrepreneuriat en Corse. 


Aujourd’hui nouvel épisode, en partenariat avec le MEDEF Corsica ! Nous sommes ravies de vous proposer ensemble aujourd’hui un épisode sur la transition écologique des entreprises. 


La transition écologique c’est quoi ?
En plus de répondre à des enjeux environnementaux indispensables, ça peut être une opportunité stratégique pour toutes les entreprises.

La transition écologique c’est également des obligations réglementaires de plus en plus strictes, de réduction des coûts et d’optimisation des ressources. 

Mais c’est un enjeu stratégique aussi pour attirer des clients et des talents sensibles aux enjeux environnementaux. 

En s’engageant dans cette démarche, une entreprise renforce sa compétitivité, sa résilience face aux crises et crée une valeur durable, tout en anticipant les évolutions du marché et de la société.


De plus, l'entreprise peut bénéficier et accéder à des aides publiques ciblées. 


Le MEDEF Corsica est soutenu par l’ADEME et l’ADEC dans sa mission d’accompagnement des entreprises insulaires vers la transition écologique. Grâce à ce soutien, et aux services proposés par sa chargée de mission transition écologique, Aline RINAGEL-HOFFMANN, le MEDEF Corsica informe ses adhérents sur la réglementation, les oriente vers les aides financières existantes, et leur propose des préconisations techniques adaptées.


Le partenariat avec Capsule, à l’occasion de cette table ronde, renforce cette dynamique en permettant de sensibiliser les chefs d’entreprise et les acteurs économiques corses, tout en mettant en lumière les entreprises déjà engagées dans une démarche vertueuse.  


Contact MEDEF Corsica :
medef-corse.com

04 95 20 73 21

Aline Rinagel-Hoffmann, Chargée de Mission Transition Écologique, aline.rh@medef-corse.com


Vous pouvez suivre l'actualité du MEDEF Corsica sur sa page Linkedin : https://www.linkedin.com/company/medef-corsica


Intervenants de l’épisode :

  • Maud Dupupet : Fondatrice de l'agence Moreati, spécialisée en marketing durable. Elle accompagne les entreprises dans leur stratégie de transition écologique.

  • Jacques Battini : Fondateur de la start-up PlasticApp, une application mobile ludique récompensant le tri des déchets plastiques.

  • Angeline Carli : directrice générale de Corsica Hôtels, qui œuvre pour une transition écologique concrète dans l’hôtellerie insulaire à travers des actions durables et responsables.


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Présenté par Audrey Royer, réalisé par Podcastu et la M3E & initiée par le MEDEF Corsica. 

Crédit musique : Axel Gerbron.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Podcast, créateur de podcasts en Corse. Eh bien bonjour et bienvenue dans une nouvelle table ronde de Capsule, l'émission qui parle d'entrepreneuriat en Corse. Je suis Audrey Royer et aujourd'hui je vous propose de parler entreprise et transition éco. C'est une table ronde qui est produite par Podcast et la M3E et surtout soutenue par le Medef Corsica. C'est parti ! Eh bien bonjour à vous trois et merci d'avoir accepté cette invitation. On est dans des beaux locaux là. Vous êtes bien ?

  • Speaker #1

    Oui, tout va très bien.

  • Speaker #0

    On va commencer par un petit tour de table pour savoir qui vous êtes, ce que vous faites et si vous pouvez dans votre présentation nous dire ce que vous, ça représente pour vous la transition écologique. Est-ce qu'on commence par toi, Maud ? Allez,

  • Speaker #1

    je me lance ! Donc je suis Maud Dupupet, j'ai une entreprise qui s'appelle Morehati, c'est une agence d'innovation durable pour accompagner les TPE, les PME, dans la transition écologique justement, parce que pour moi la transition écologique a été un déclic lors de la tempête du 18 août 2022, et c'est ce qui a fait que j'ai voulu m'engager et accompagner les acteurs du territoire justement à... Prendre les bonnes décisions, anticiper les risques et à penser au futur positivement.

  • Speaker #0

    Tu es notre experte du jour.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Ça représente quoi ? Tu en as pris conscience du coup vraiment en 2022, ça t'a marqué en 2022. Qu'est-ce que ça représente pour toi aujourd'hui la transition écologique ?

  • Speaker #1

    Ça représente toutes mes missions quand j'accompagne les clients, vraiment c'est de les sensibiliser et de les former. Parce que vraiment, on a tendance à oublier pourquoi il faut faire la transition écologique et d'oublier qu'en fait, on n'a qu'une seule maison qui s'appelle la planète Terre, qui a des limites planétaires et dont le changement climatique dont on ne fait que parler. Et du coup, c'est bien de remettre un contexte au départ pour vraiment expliquer aux gens pourquoi la transition, ce n'est pas juste une opportunité, c'est vraiment notre avenir.

  • Speaker #0

    Spécialement pour orienter B2B, pourquoi ?

  • Speaker #1

    Orienter B2B parce que je pense qu'il y a des vrais enjeux sur les entreprises et surtout sur les petites entreprises qui sont peu ou pas accompagnées du tout et où du coup j'ai à cœur et ayant des qualités, j'aime accompagner les gens, enfin les entreprises, c'est pour ça que je me suis engagée dans cette voie-là. Mais je fais aussi du bénévolat où j'anime des ateliers pour sensibiliser aussi le grand public parce que ça me tient à cœur.

  • Speaker #0

    Donc pas que de la communication B2B, transition éco et accompagnement. aussi du bénévolat.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup pour cette belle présentation. Merci. On passe à toi, Jacques.

  • Speaker #2

    Bonjour, je suis Jacques Baty. Moi, j'ai créé Plastica il y a deux ans. J'ai créé une start-up il y a deux ans qui s'appelle Plastica et qui avait pour but de développer un jeu mobile pour récompenser le tri des déchets. C'est sorti jeudi dernier sur Android et Apple.

  • Speaker #0

    Ça fera un peu plus de temps quand vous verrez cette vidéo, mais... On mettra le lien de l'application en barre d'infos.

  • Speaker #2

    Merci. Plastica, c'est un jeu mobile qui a vocation finalement à changer un peu la perception des gens qui ont du geste de tri. Apporter aussi des solutions pratiques, puisqu'on géolocalise les poubelles, on peut signaler les poubelles pleines. On peut apporter finalement, sans forcément trier quelque chose, un peu d'information, un peu de sensibilisation. Oui, sa petite contribution tout à fait à un écosystème vertueux. Récemment on a rencontré des entreprises justement pour présenter l'application pour essayer de trouver des partenariats au début et puis très vite on s'est aperçu que les entreprises étaient très demandeuses pour leurs salariés et donc on a développé une solution qui permet justement aux entreprises, aux grands groupes mais aussi aux petites entreprises de pouvoir mobiliser leurs salariés, leurs clients autour de d'épreuves, autour de challenges, d'une expérience un peu gamifiée autour des de l'impact environnemental, de la transition écologique, tout ce qui va améliorer la condition de vie sur notre belle planète.

  • Speaker #0

    Très cool, ça participe peut-être au RSE aussi pour les entreprises. Absolument,

  • Speaker #2

    tout à fait.

  • Speaker #0

    On en reparlera tout à l'heure. Qu'est-ce que ça représente pour toi la transition écologique ?

  • Speaker #2

    Pour moi, c'est un vrai challenge de société. je pense qu'on peut plus le système capitaliste actuel est plus adapté aux besoins des gens, aux besoins des entreprises, et on voit bien que la planète en souffre. Et donc il faut une transition, cette transition pour moi elle est nécessaire, et ce qu'elle représente finalement c'est un nouveau moyen de consommer les ressources de la planète de manière peut-être plus responsable, plus durable. et une meilleure sensibilisation et aussi une meilleure communication autour de cet enjeu qui est majeur en un sens.

  • Speaker #0

    Angéline, première fois qu'on se rencontre, donc je pense qu'on va en apprendre beaucoup sur toi et sur ton entreprise aujourd'hui.

  • Speaker #3

    Oui, donc je suis Angéline Carly-Farraud, la responsable d'une société qui s'appelle Corsica Hotels, CPH, qui est propriétaire exploitante des deux hôtels en Corse, le Best Western Plus à Ajaccio à Mirauté et le Best Western Monte Cristo à Bastia. des hôtels ouverts à l'année, une entreprise de 47 salariés répartis sur les deux sites. Aujourd'hui, on est engagé dans la transition environnementale parce qu'effectivement, on a à cœur de produire un service plus respectueux de l'environnement, que ce soit à tous les étages, à tous les niveaux de ce qu'on peut faire à l'hôtel, que ce soit dans les chambres, au petit-déjeuner, à la réception. C'est un travail de différentes équipes. produire et pour offrir un service plus respectueux de l'environnement.

  • Speaker #0

    C'est quoi pour toi, en tant que personne, la transition énergétique ?

  • Speaker #3

    C'est effectivement arriver à mobiliser moins de ressources pour produire un service, un produit équivalent, voire supérieur en qualité.

  • Speaker #0

    Super, merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation. On va se demander un petit peu pendant cette heure, pourquoi est-ce que les entreprises prennent Merci. justement se tournant de la transition écologique, transition énergétique. Donc il y a peut-être plusieurs raisons. On va évoquer les vôtres aussi. Déjà, pour faire le bien à la planète. Aussi peut-être, quand on atteint un certain stade d'employé, est-ce que ce n'est pas aussi une obligation ?

  • Speaker #3

    Oui, effectivement, pour se différencier dans l'offre du marché, que ce soit par rapport aux clients, mais aussi aux collaborateurs. L'engagement environnemental devient différenciant et permet d'attirer des talents, des clients. C'est aussi effectivement un objectif complémentaire de faire le bien à la planète. En tout cas, il y a des obligations en termes de tri des déchets sur les flux. Ça, effectivement, c'est des obligations. Aujourd'hui, c'est fortement recherché. Que ce soit notamment dans les appels d'offres ou on voit bien sur des cibles B2B, les entreprises qui cherchent des lieux pour leurs événements, leurs séminaires, recherchent des entreprises engagées. C'est en fait un cercle vertueux, finalement, elles-mêmes engagées dans de la RSE. Il y a effectivement une volonté d'aller vers ce type d'entreprise. Ok,

  • Speaker #0

    on l'a dit, même ça peut être un avantage concurrentiel. Ça peut participer à la marque employer, on va en parler tout de suite aussi. Et ça peut potentiellement participer à nous faire des économies financières peut-être. C'est un peu flou, c'est vrai, pour des petites entreprises. Comment est-ce qu'on s'engage dedans et donc pourquoi ? Qu'est-ce que tu peux nous dire sur ça, Maud ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'aime bien repartir de la maison et de la planète Terre parce que je trouve que c'est hyper parlant pour à la fois les petites et les grosses entreprises. Et pour revenir juste sur la réglementation, c'est vrai que c'est les grosses entreprises qui sont aujourd'hui touchées par la réglementation, mais les petites entreprises, elles sont touchées indirectement par la réglementation, parce que, comme tu le disais, il y en a qui ont des obligations réglementaires et qui, du coup, vont solliciter des partenaires qui, eux, sont engagés, labellisés, qui sont engagés sur ces sujets-là. Donc, c'est aussi pour ça qu'il y a ce sujet-là. Et les petites, pour leur expliquer, aujourd'hui c'est plus concrètement de façon... économiques parce que derrière l'écologie, il y a l'économie et on a souvent tendance à opposer les deux, sauf que sans écologie, il n'y a pas d'économie parce que tout notre système, et tu l'as bien dit Jacques tout à l'heure, tout notre modèle, il repose sur l'extraction des ressources qui une grosse partie sont de l'extraction des ressources naturelles qui nous permettent de manger, de nous vêtir, de nous loger. Aujourd'hui, les deux ressources les plus consommées au monde, c'est l'eau et le sable. C'est des ressources naturelles et si on ne les préserve pas, on va avoir un problème et c'est pour ça que faire la transition c'est vraiment une solution pour s'engager dans l'avenir.

  • Speaker #3

    Ok.

  • Speaker #0

    C'est à partir de combien de salariés tu disais ? Petites entreprises, grandes entreprises, c'est quoi un peu la jauge pour savoir ?

  • Speaker #1

    Même une toute petite entreprise, moi à mon niveau, peut s'engager dans la transition en repensant son modèle économique, en essayant de travailler différemment parce que selon son activité... et que demain, typiquement, elle connaît un événement climatique extrême, son business model peut s'écrouler très rapidement. Donc voilà, ça concerne tout le monde, mais sur des sujets différents. Évidemment, une petite structure qui ne fait que du service, elle ne va pas être concernée sur du transport. Il y a des sujets qui vont moins la concerner que d'autres, mais finalement, le sujet de la transition et de la RSE concerne tout le monde, toutes les entreprises.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des secteurs d'activité plus touchés que d'autres ?

  • Speaker #1

    C'est les transports qui ont un des impacts environnementaux les plus élevés, mais l'alimentation c'est quasiment la même chose, le logement. Donc après, ce qui est important dans la transition, c'est d'avoir en tête les ordres de grandeur. Et c'est souvent ce qu'on n'a pas, parce qu'aujourd'hui la transition, pour moi, c'est vraiment positif. Et on a souvent tendance à passer des messages en étant moralisateur et culpabilisateur. Vivant sur une île, moi j'ai souvent tendance à dire aux gens, en fait, il faut qu'on s'adapte, mais il y a des choses, il ne faut plus prendre l'avion, il faut rester réaliste. Et justement, pour engager les gens et embarquer dans la transition, il faut trouver des solutions qui soient réalisables. de suite, mais aussi sur le long terme.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est coûteux pour une petite entreprise de se lancer dans cette transition écologique ?

  • Speaker #1

    J'aurais tendance à dire, évidemment, il y a un investissement d'accompagnement au départ, mais finalement, l'investissement de départ, d'accompagnement en tant que tel, c'est un petit investissement. Après, ce qui peut être coûteux pour une entreprise, c'est si elle doit investir, qu'elle doit changer son système de chauffage. Là, pour le coup, ça ne me concerne pas. C'est plus les investissements et toi, tu as peut-être plus d'éléments à porter.

  • Speaker #3

    Effectivement, cette partie-là, oui, il y a de plus gros travaux. Mais bon, également, ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a quand même pas mal d'aides qui existent aujourd'hui pour accompagner justement les entreprises dans la transition écologique. Par exemple, nous, à l'hôtel, on est en train de remplacer toute une série de pompes à chaleur dans une partie de nos appart'hôtels. On est aidé par EDF. On a pu aussi être accompagné par l'ADEME et le Fonds de tourisme durable pour justement faire un audit. sur notre bâtiment et voir quels étaient les points de faiblesse en termes d'énergie, de perte d'énergie. Et là-dedans aussi un accompagnement financier. Donc à côté effectivement de ces investissements, il y a aussi des enveloppes d'aide et pour in fine créer des économies aussi, puisque forcément des équipements plus récents, moins énergiques, c'est un investissement avec un retour sur investissement. qui va effectivement dépendre selon le type d'investissement, mais qui, selon un certain nombre de données, il y a un vrai retour sur investissement.

  • Speaker #0

    Avec des aides en plus à la façon, ça peut être très intéressant.

  • Speaker #3

    Oui, oui. La chose la plus coûteuse, oui, c'est...

  • Speaker #0

    L'aménagement, le changement de matériel. Oui,

  • Speaker #3

    oui, bien sûr. Oui, oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Parce que sinon, vous avez commencé par quoi, vous,

  • Speaker #3

    par exemple ? Effectivement, on avait commencé par des actions, des petites actions concrètes. Donc oui, on faisait le tri au départ de ce qui était faisable. Petit à petit, maintenant, on arrive à trier tous les flux jusqu'aux biodéchets.

  • Speaker #0

    C'est vrai que le tri, c'est quelque chose à mettre en place dans une entreprise, très simplement. Des poubelles différentes, un compost par exemple, et c'est quand même...

  • Speaker #3

    Ça demande quand même, selon la taille de l'entretien et selon la taille de l'entreprise, de la formation et de l'accompagnement des salariés. Puisqu'effectivement, même si aujourd'hui, c'est quand même très démocratisé, tout le monde ne fait pas forcément le tri déjà chez soi. Donc, on a aussi affaire à des salariés qui ne connaissent pas forcément les bonnes pratiques en termes de tri. Donc, c'est aussi un accompagnement temps, formation, affichage, étiquetage, couleur de poubelle pour qu'on ait effectivement le bon déchet au bon endroit. Donc oui, le tri, c'est des actions qu'on a pu mettre en place au départ. Également, le buffet du petit-déjeuner, on a commencé par ça, puisqu'on avait beaucoup de produits très emballés, individuels. Tout ça, c'était en 2012, donc c'était il y a quand même déjà pas mal de temps maintenant. Et justement, en plus, ça a été visible assez rapidement pour nos clients, supprimer tout ce qui était sur-emballage et rester sur des grands contenants, que ce soit d'ailleurs au petit-déjeuner. ou dans nos chambres avec les savons et tout ce qu'on mettait avant à disposition en mini, donc avoir des grands contenants rechargeables. Ce sont les premières actions concrètes qu'on a pu mettre en place, qui étaient aussi visibles par les clients et qui ont pu faire connaître l'engagement aussi aux clients grâce à ça.

  • Speaker #0

    Très cool. Est-ce que c'est pour ça, Jacques, que tu as vu un enjeu, toi, peut-être, dans le tri ? C'est peut-être aussi la première action à faire quand on a envie de s'engager dans cette transition écologique. C'est le tri, mais même... Moi, je pense que j'ai toujours connu le tri sélectif, donc ça fait quand même pas mal d'années. Mais ce n'est pas encore un geste naturel pour tout le monde.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Alors ça, c'est la partie, je dirais, gamification de Plasticap qui vient répondre, en fait, finalement à cette... problématique en présentant le tri d'une manière un peu plus innovante un peu plus engageante moins prise de tête si je puis dire mais ce qui intéresse énormément les entreprises au fond c'est que aujourd'hui lorsque vous répondez à un appel d'offres et ça je parle pour les grosses entreprises la note rse prend une place de plus en plus importante On parlait de déposer des poubelles dans ces hôtels ou dans ces entreprises. Encore, il faut-il être capable de pouvoir monitorer, de pouvoir avoir les volumes de tri qui vont passer par ces poubelles. Et c'est là que ça devient très difficile pour les entreprises parce que... Il ne suffit pas de dire aujourd'hui quand on répond à un appel d'offres ou quand on espère obtenir un label, j'ai mis des poubelles donc je vais obtenir un label. Il faut prouver et il faut arriver à montrer que ça a eu un vrai impact sur les comportements de l'entreprise. de nos salariés. C'est là qu'en fait finalement il faut des outils aujourd'hui technologiques pour pouvoir peser, scanner, identifier, suivre. Il y a un enjeu énorme autour des déchets qui est la traçabilité, où finalement le tri ce n'est qu'un maillon de cette chaîne. Et aujourd'hui, pour vous donner une petite idée, je ne vais pas m'étaler là-dessus, mais on produit à peu près 750 millions de tonnes de plastique par an, on On sait que 11% sont recyclés, le reste... On ne sait pas. On ne sait pas où ça va, on ne sait pas si c'est brûlé, on ne sait pas si c'est enterré. On a très très peu de données là-dessus, parce qu'il n'y a pas de traçabilité. Et la traçabilité, elle commence par le geste du public qui vient jeter sa bouteille dans la poubelle. Donc c'est vraiment un premier maillon essentiel. Et on parlait de retour sur investissement, donc ce retour sur investissement, à mon avis, il est beaucoup plus intéressant d'aller le chercher sur les appels d'offres et cette fameuse note RSE, qui devient de plus en plus importante. Et là, on s'adresse vraiment aux grands groupes. En ce qui concerne les... petites entreprises, je crois que ce dont elles ont besoin, c'est plus de l'achalandage, c'est-à-dire de faire venir du public à eux, de se faire connaître. Et moi, je conseille vraiment à tous les gens qui créent leur entreprise de ne pas se noyer sur des canaux médias traditionnels où finalement, ils n'auront pas les budgets pour pouvoir concurrencer des grandes entreprises qui vont dépenser un fric fou, mais d'essayer de se démarquer en utilisant des leviers plus impactants et d'aller Dès le démarrage, s'adresser à un public soucieux des enjeux environnementaux. Je pense que c'est important que finalement ça fasse partie de l'ADN des PME. Pour les grands groupes, c'est une histoire de transition, une histoire de budget, de volonté. C'est comment on voit l'avenir. Mais une entreprise, je veux dire création, mais une entreprise qui démarre, ou une petite entreprise de quartier, ou voilà. ou une entreprise qui a du mal à émerger, franchement, le RSE, cette démarche de transition écologique peut être un super levier. Et je pense que oui, il y a un retour sur investissement qui est entre les aides, entre ce public que j'arrive à adresser, que je ne savais pas comment adresser. Finalement, le retour sur investissement, il est quasi instantané, en fonction du cas. Mais très, très rapidement, je pense qu'on peut retomber sur ses pattes. Ok.

  • Speaker #0

    Toi, quand tu as commencé à développer Plastica, donc tu es sur du numérique. sur le développement d'une application. Est-ce qu'il y a eu à un moment aussi des questions sur c'est quoi le coût environnemental du développement de cette application ?

  • Speaker #2

    La transition écologique, je disais, elle est dans toutes les décisions qu'on prend, aussi bien quand on va coder ses fonctionnalités que lorsqu'on va choisir les serveurs sur lesquels on va déployer notre application. Après, dans le numérique, je dirais... On n'a pas 150 choix non plus. Ce n'est pas quelque chose d'extrêmement polluant, le numérique, à notre échelle. Ce n'est pas avec les quelques premiers utilisateurs qu'on a qu'on va pouvoir prétendre pouvoir se décarboner et sauver la planète. Oui, en tout cas, c'est déjà là. Voilà, après, on parle de green code, mais je n'aime pas trop ce terme. C'est-à-dire qu'on va essayer de réduire la taille des fichiers de programmation pour ne pas que les serveurs soient saturés. Mais je crois que le plus gros impact de Plastic App, ça reste quand même son message et son véhicule qui est le jeu, en fait.

  • Speaker #0

    Demain, une petite entreprise de deux salariés... Une association, des personnes qui entreprennent seules, des auto-entrepreneurs, ils peuvent bien sûr commencer du coup par le tri.

  • Speaker #3

    On le voit.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a d'autres, ou par leurs événements, ils peuvent aussi faire le choix de quelque chose de plus durable que du jetable, par exemple ? Est-ce qu'il y a d'autres moyens sur lesquels s'engager ? Peut-être qu'on fait aussi inconsciemment et qu'on ne sait pas qu'on a déjà une démarche écologique.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup d'entreprises qui ont des démarches RSE finalement sans le savoir. Mais pour moi, ce qui est hyper important dès le départ, c'est de s'interroger sur comment fonctionne le modèle de notre entreprise et de vraiment faire un diagnostic et une cartographie de toutes nos parties prenantes, les clients, les fournisseurs, les collaborateurs, tout le monde pour essayer de bien comprendre comment tout fonctionne et de se dire comment je fais pour que finalement, tous les points et toutes les parties prenantes soient durables. est un engagement de durabilité, surtout.

  • Speaker #0

    Donc, de faire un diagnostic, ça peut nous permettre de tracer un espèce de cheminement avec des objectifs à court, moyen, long terme pour justement rentrer petit à petit par des actions concrètes jusqu'à des choses très, très abouties. Est-ce que vous l'êtes fait, vous, ce cheminement-là ?

  • Speaker #3

    Oui, dans un sens, oui, puisqu'effectivement, grâce à la labellisation, puisqu'effectivement, on est allé progressivement vers une labellisation. Donc, on est écolabellisé aujourd'hui. Nos deux établissements ont un label européen, audité sur site tous les deux ans, depuis 2013 et 2014 pour Bastia. Grâce à la mise en place de ce label dans nos hôtels, on a pu faire ce cheminement et couvrir tous les aspects d'une démarche environnementale. Parce qu'effectivement, grâce à Ecolabel, on a différents types de critères. qui couvrent l'ensemble d'une démarche engagée. Donc de la gestion générale avec la traçabilité de la formation, l'auto-évaluation interne, la mise en place de plans d'action, la mise en place d'actions concrètes sur les eaux, les énergies, les déchets, également sur la politique d'achat, en introduisant des achats respectueux de l'environnement, bio ou locaux. C'est vrai que grâce finalement à cette labellisation, On a pu pleinement mettre en place la démarche dans nos hôtels.

  • Speaker #0

    Ça donne des axes de travail ou de réflexion sur des choses qu'on n'aurait peut-être pas imaginées.

  • Speaker #3

    C'est vrai qu'effectivement, par rapport à des actions qui étaient déjà en place dans l'hôtel, quand on a découvert Ecolabel et ses critères, on a dû aller plus loin et forcément découvrir d'autres critères, d'autres possibilités. Et c'est encore le cas aujourd'hui, puisqu'effectivement, grâce aux audits régulières, À l'évolution aussi qui se passe sur le référentiel, aux échanges avec d'autres écolabélisés, on arrive à mettre en place d'autres solutions et effectivement à faire évoluer la démarche régulièrement. Malgré le fait que ça fait effectivement 12 ans maintenant, on arrive à trouver d'autres pistes de travail et d'amélioration.

  • Speaker #0

    Vous en êtes où ? Ça fait déjà plus de 10 ans, 12 ans que vous avez commencé. Un peu le retour sur expérience ? de ces dix dernières années. Comment est-ce que c'est vu par les clients, par peut-être de nouveaux collaborateurs ou d'anciens collaborateurs ? Comment c'est perçu et quel est le retour ?

  • Speaker #3

    C'est perçu très positivement. Il y a une vraie image positive qui est véhiculée par l'engagement environnemental, que ce soit effectivement les clients et les collaborateurs. Aujourd'hui, sur la partie client, ils peuvent participer avec nous dans la démarche puisqu'on a des poubelles de tri. dans l'établissement, dans les chambres. Donc c'est même eux qui sont parfois force de proposition, parce qu'il peut y avoir, comme vous dites, c'est vrai que parfois, il y a des moments où ils peuvent tracer certaines incohérences et ça remet en question un petit peu, forcément, dans un quotidien chamboulé par une activité pas prévue ou des contraintes de dernière minute. On peut ne pas, effectivement... être complètement alignés. Et justement, ils nous challengent aussi là-dessus, que ce soit d'ailleurs les collaborateurs ou les clients. Donc oui, c'est perçu très positivement. Et c'est aussi, je pense, un différenciant, on en parlait tout à l'heure, dans le recrutement et dans l'image, dans le choix que nos clients peuvent avoir à faire, mais aussi les collaborateurs sur des offres de services. ou des recrutements identiques. Donc oui, nous, on est engagés dans la démarche. Aujourd'hui, ce ne sont plus des questions qu'on se pose, mais c'est vrai que oui, en tout cas, ça nous challenge régulièrement. Oui,

  • Speaker #0

    pour rester vraiment dans le mouvement.

  • Speaker #3

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas quelque chose de statique, c'est quelque chose qui s'y terre, qui s'améliore toujours et en permanence. C'est Aline, moi, du MEDEF, vraiment, qui m'a fait me rendre compte de pas mal de choses, parce que ça peut en tout cas participer à cette marque employeur, cette attractivité au niveau des emplois et au niveau du recrutement. Est-ce que c'est quelque chose que vous avez remarqué dans le recrutement des nouvelles générations ? C'est important pour eux d'aligner les valeurs ?

  • Speaker #3

    Tout effectivement sur ces nouvelles générations. Il y a une vraie attente de leur part sur l'entreprise qui va les accueillir, qu'elles aient des valeurs alignées. On en parlait tout à l'heure que ça correspond à un état d'esprit, à leurs usages. Il faut effectivement...

  • Speaker #0

    C'est clairement exprimé.

  • Speaker #3

    C'est clairement exprimé, oui, et particulièrement sur ces jeunes générations aujourd'hui qui sont en demande vis-à-vis de ça. Et force de proposition aussi lors des formations qu'on organise en interne. Généralement, c'est plutôt eux qui proposent des choses et qui notent ce qui pourrait être amélioré.

  • Speaker #0

    Ça les fidélise aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, effectivement. Aujourd'hui, c'est un vecteur de fidélisation, oui. En plus d'autres, mais c'est forcément quand on est dans une entreprise dont on est fier de partager les valeurs. On a plus tendance à y rester et à vouloir y rester, c'est sûr.

  • Speaker #0

    C'est très cool parce que je pense qu'on a eu pas mal de retours d'entreprises insulaires ou non, mais qui ont du mal à recruter. Arriver à la saison estivale, c'est un calvaire pour eux. Est-ce que ça pourrait s'expliquer par un manque d'implication dans cette transition écologique ?

  • Speaker #2

    Peut-être pas un manque d'implication, mais je pense que... En fait, il y a dans une entreprise, et encore hier, j'étais dans un hôtel, et du coup, je voyais bien qu'en fait, il y a la direction qui a ses engagements. Et des fois, ce n'est pas forcément relayé auprès des collaborateurs. Et que la façon de le communiquer, finalement, en fait, ils ne savaient même pas que le directeur était engagé, même dans son logo. Et en fait, il y a souvent un manque de communication et de valorisation, je pense vraiment, de valoriser les engagements concrètement. Et puis, les collaborateurs, enfin... Moi, quand je discute avec des personnes, ils me disent que cette entreprise soutient une association, a des projets engagés. Et en fait, pour nous, c'est important. Et puis, c'est une vraie preuve parce qu'en fait, c'est ça qu'ils attendent. Je pense que c'est des preuves que vraiment, l'engagement, ce n'est pas juste. Et c'est là qu'après, on retombe dans le greenwashing parce qu'en fait, derrière, il n'y a rien. Quand il n'y a pas de preuves. C'est ce qu'ils recherchent. Ils recherchent des preuves. Et puis, il recherche aussi avoir le côté un peu une histoire. Enfin, que le... Je pense que l'histoire même du dirigeant avec l'établissement et ce qu'il est en train de...

  • Speaker #0

    L'ADN.

  • Speaker #2

    L'ADN et les valeurs, en fait, c'est hyper important. Et je pense que c'est s'inscrire dans un projet qui, je pense, dans les générations, les jeunes générations, je pense que c'est ça qu'ils recherchent parce que je pense qu'ils recherchent à la fois l'équilibre pro et perso, mais aussi, je pense qu'ils ne recherchent pas que le profit. Je pense qu'il y a aussi l'utilité de se dire... le sens de mon métier et je pense que la crise du Covid a encore en plus accéléré tout ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que du coup d'être en partenariat avec des entreprises ou avec des applications comme la tienne, ça peut justement participer à cette marque employeur pour des entreprises ?

  • Speaker #3

    Tout à fait, je pense que ce qu'on était en train de dire c'est que finalement il manque des outils à ces entreprises pour pouvoir communiquer, transférer finalement ou transmettre cette... Cette volonté de s'engager dans une transition écologique, finalement un patron tout seul, il va avoir du mal à ondborder toute son entreprise avec lui dans une démarche que lui estime vertueuse. Il lui faut des outils, il faut qu'il soit accompagné, il faut qu'il soit... Et quand je dis des outils, il faut des outils qui soient à la fois compris par le responsable de l'entreprise, mais aussi par ses salariés. Et en tout cas, c'est ce qu'on essaie de développer nous aujourd'hui avec Plasticap, c'est de pouvoir... offrir une communication à 360 à ces chefs d'entreprise qui veulent engager leurs salariés et finalement toute leur entreprise dans la transition écologique. Le jeu peut être un super levier là dedans parce que...

  • Speaker #0

    Raconte nous cette anecdote de... c'est même la compétition en fait, plus que le geste mais au final c'est super pour quand même encourager certains comportements.

  • Speaker #3

    Lors de la première version de test qu'on a fait avec Plasticap, on a choisi 100 personnes qui ne triaient pas. et qu'il assumait et qu'il nous avait expliqué que trier ça ne servait à rien parce que tout était mélangé ce discours qu'on entend qu'on a tous entendu au moins une fois après un mois et demi de test il s'est avéré que ces mêmes personnes avaient trié 2000 bouteilles dans cinq pays ok et ils allaient pour la petite anecdote dans les restaurants et dans les bars chercher des bouteilles pour dépasser le premier concurrent oui Un mois avant, ils ne triaient pas.

  • Speaker #0

    Les voisins et tout, ça triait l'immeuble.

  • Speaker #3

    Finalement, c'est la preuve comme quoi la gamification, le simple fait de mettre un tournoi tout simple comme on en a pratiqué toute notre vie, change la perception des gens. Ce n'est plus un geste de tri qu'ils font, c'est un geste de compétiteur. Et à ce moment-là, finalement, c'est vraiment intéressant parce que ce qui a confirmé finalement que c'était bien le gaming qui influençait sur le comportement des gens, c'est quand on a changé les règles du jeu. On a noté des changements dans les comportements, donc c'est bien que le gaming est le principal levier qui va activer ou non ce changement. Et donc ça peut être un outil très intéressant dans certains cas, alors peut-être pas dans tous les cas, mais pour certains chefs d'entreprise qui veulent engager leurs collaborateurs là-dedans, de leur dire, organisons un tournoi de tri ou un tournoi de covoiturage, ou quelque chose dont l'impact environnemental est mesurable et quantifiable finalement. Et organisons ça dans notre entreprise, on verra bien à la fin du mois ce qu'on offrira aux gagnants. Libre, je laisse la liberté aux chefs d'entreprise. Mais en tout cas, Plasticap est là pour assurer l'outil technologique qui va permettre de mettre en place cette stratégie.

  • Speaker #0

    Mais ça peut être même un indicateur de cette entreprise, comme tu disais, cette preuve un peu qu'une entreprise est engagée. Regardez, pas que je pense, mais on travaille avec Plasticap. pour engager nos collaborateurs.

  • Speaker #3

    Et puis Plastica peut très bien faire remonter les données des employés en disant que les employés de telle entreprise en utilisant Plastica ont trié tant de déchets pendant cette période. Et après,

  • Speaker #0

    c'est une compétition entre entreprises.

  • Speaker #3

    C'est un peu l'idée pour garder l'ADN de gamification, d'essayer de faire rentrer en concurrence soit les salariés au sein du même entreprise, mais aussi, puisqu'on parle de groupes d'hôtels, des hôtels les uns contre les autres, et de communiquer autour de cet événement.

  • Speaker #0

    La prospecte, là, attention. C'est très, très utile, là. Oui, oui, je vois.

  • Speaker #3

    Mais non, non, ça peut être un outil qui peut être, alors peut-être pas dans tous les domaines. Plastic App seul ne pourra pas répondre à toutes les demandes des chefs d'entreprise. C'est pour ça qu'on intègre... C'est une perlée. Oui, je vais dire. Oui c'est ça, dans la régie publicitaire d'autres applications, on peut même développer des applications sur demande, peut-être pas avec le niveau de finition de Plasticap aujourd'hui, avec la partie 3D, les évolutions, tout ça, peut-être pas développer tout un jeu pour que... 15 personnes dans une entreprise y jouent, mais en tout cas on peut développer des mini-applications dédiées pour les entreprises, pour répondre à un besoin spécifique d'une entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, donc on voit en fait que ça peut vraiment être un enjeu pour capter ces jeunes, capter une nouvelle génération qui... et actuellement sur le marché du travail et qui en demandent de ces valeurs-là dans leur travail. C'est vraiment un enjeu stratégique peut-être pour les entreprises d'attractivité aussi, mais également peut-être pour des clients, partenaires, prospects. Ce n'est pas que je pense en interne, dites-moi ce que vous en pensez, mais vraiment pour, ou même pour répondre à des appels à projets, tu le disais.

  • Speaker #3

    Le sujet environnemental, il est fédérateur en fait aujourd'hui. Et c'est ce qui nous a permis aujourd'hui, nous en tant que start-up, de pouvoir attirer des talents à venir travailler sur notre projet de manière très facile. Et souvent des gens que je n'aurais pas pu approcher si mon projet avait été différent. Le fait que ce soit un jeu sur le tri et qu'il y ait un impact environnemental donne envie aux gens finalement de participer à cette aventure. Ça, c'est très clair.

  • Speaker #0

    Là, on arrive un peu sur la dernière partie de cette table ronde où justement, tu nous en parlais très bien, de mêler économie et écologie. Comment ça se passe clairement, ou alors même mêler performance économique et performance des salariés, bien-être des salariés. Vraiment, je pense que même la transition écologique joue un rôle majeur dans... Dans cette phase-là, qu'est-ce que tu peux nous dire sur ça ?

  • Speaker #2

    Moi, je pense que Jacques a commencé avec la gamification. Je pense que pour moi, le jeu est une des clés pour justement à la fois engager, faire de la performance aussi, que tout le monde se sente concerné, mettre aussi des objectifs, des KPI à la fois sur les enjeux environnementaux. Le tri des déchets, c'est clair que c'est un super sujet parce que du coup, ça permet aussi à la fois aux collaborateurs, quand il est dans l'entreprise, de le faire, mais aussi chez lui, finalement, ça va avoir un impact. Il va y repenser parce que peut-être pas de suite, mais je pense que le jeu est un super outil et moi qui aussi anime des ateliers de sensibilisation qui sont l'amont finalement de Plastic App, on pourrait dire, et qui sont des jeux où les gens sont actifs et ils sont acteurs du jeu. pour essayer de comprendre le sujet, notamment de l'économie, ou de l'économie circulaire, de la nature, etc. À chaque fois, le défi est le même, c'est que finalement, vu qu'ils sont acteurs et c'est eux qui construisent le jeu, l'avantage, c'est qu'en fait, vu qu'ils ont une meilleure compréhension du sujet, ils ont envie de s'engager.

  • Speaker #3

    Mais l'époque est différente. Aujourd'hui, les gens qui travaillent, les gens qui dirigent les entreprises ont grandi avec les jeux vidéo. Tout le monde connaît les règles, en fait. Tout le monde sait ce que c'est Mario, tout le monde sait ce que c'est. Et tout le monde mesure en fait finalement l'impact que ça peut avoir sur les comportements. Donc c'est beaucoup plus facile aujourd'hui quand vous avez une entreprise, d'aller vendre une stratégie RSE, d'engager vos salariés au travers de jeux, qu'en leur imposant des règles avec des mesures si jamais ils ne respectent pas ces règles. Ça aujourd'hui, j'aurais dit ça il y a 20 ans, ou 15 ans même, on m'aurait dit bon peut-être pas maintenant, on va attendre un petit peu. Mais aujourd'hui quand vous arrivez dans une entreprise en disant on va faire jouer vos salariés à trier, On a des gens qui sont hyper demandeurs jusqu'au télérien.

  • Speaker #0

    Ils comprennent déjà ce qu'il y a derrière.

  • Speaker #3

    Ils imaginent déjà des règles du jeu avant même d'avoir vu le jeu. Parce qu'en fait, finalement, ils ont grandi avec ça. Ils se disent à quoi ça va ressembler. Est-ce que ça va être un Mario, un Pokémon Go ? Et finalement, il y a vraiment une fluidité entre tout ce qu'on va mettre en place. Tout le monde comprend. Et ça, c'est déjà quelque chose de... Pas évident, surtout en transition écologique, parce que nous, par exemple, ce qui a de bien avec Plastic Cap, c'est qu'on ne nous pose plus la question de savoir où vont les déchets. En fait, finalement, quand on joue, on n'a pas besoin de savoir.

  • Speaker #0

    Ah, j'allais dire parce que tu réponds déjà à cette demande-là.

  • Speaker #3

    En fait, justement, ces fameux bêta testeurs qu'on a eus l'an dernier, on a bien vu qu'après l'expérience Plastic Cap... Ils ne se posaient plus la question de savoir où allaient les déchets, s'ils étaient mélangés, s'ils n'étaient pas mélangés, en quoi ils allaient être recyclés, tout ça. Finalement, tout ça, ça leur importe peu. La seule chose qui leur importe, c'est d'occuper une bonne place au classement, d'avoir un maximum de nombre de points, comme à n'importe quel jeu, en fait. Parce que cette mécanique-là, finalement, elle est dans leur ADN, ils ont grandi avec, donc... J'ai pas besoin de leur expliquer en quoi c'est important de gagner des points, d'être premier au classement, ça...

  • Speaker #0

    tout le monde comprend ce que c'est et tout le monde a envie d'être premier d'être le meilleur c'est humain ça peut aider pour des réfractaires est-ce que dans l'entreprise vous avez eu des personnes un peu...

  • Speaker #1

    c'est sûr que tout le monde ne trie pas on va reparler du tri et puis pour certains salariés c'est aussi des contraintes c'est des choses supplémentaires qu'on demande dans la fiche de poste. Donc, c'est vrai que ça peut être vécu comme une contrainte. Et comme tu le dis, tourner ça autrement au travers du jeu permettra forcément une meilleure adhésion. C'est évident. Et ce côté réfractaire, c'est sûr que dans l'entreprise, dans l'hôtellerie. C'est des gestes quotidiens qu'on demande. On essaye de réapprendre des gestes. Donc, c'est un effort quotidien. Le tri, tout ce qu'on a pu mettre en place, c'est effectivement du quotidien qui peut être vécu de manière allourdissante.

  • Speaker #0

    Et par exemple, quand il y a eu des personnes qui n'arrivaient pas à trier, comment est-ce que vous avez fait ?

  • Speaker #1

    Effectivement, on parlait d'affichettes.

  • Speaker #0

    C'est vraiment facilité au maximum.

  • Speaker #1

    Déjà, c'est d'avoir le bon nombre de contenants, aux bons endroits, aux endroits stratégiques. Pétition. Les couleurs aussi qui sont bien identifiées. Et de voir aussi au quotidien, parfois des emplacements de conteneurs mal mis. Comment faciliter au quotidien le tri dans les produits qu'on utilise aussi ? Parce que c'est trier, mais si déjà on a moins de produits, moins de déchets, c'est déjà beaucoup plus simple. Donc voilà, on parlait des grands contenants, ce qu'on appelle en vrac, d'acheter effectivement plutôt des choses en grands contenants, d'avoir déjà moins de déchets pour faciliter le tri. Et ensuite, d'avoir un maximum d'affiches. Alors, on colle les affiches du tri sur les poubelles, sur les murs, à gauche, à droite. Voilà, répétez, répétez. Mais c'est vrai qu'après, finalement, ce que tu disais, ça peut devenir intuitif différemment. Et avec ce type d'application, on peut avoir des codes beaucoup plus facilement. Parce que justement, ça fait appel à des choses qu'on maîtrise mieux. Plutôt que de... Parfois, effectivement, comme à l'école, on a du mal à assimiler quand on rabâche. Il faut peut-être plutôt écrire ou il faut plutôt écouter autrement. Il faut utiliser à chacun...

  • Speaker #0

    D'abord une sorte de primime aussi, peut-être ?

  • Speaker #1

    Oui, ça pourrait. Ça proposerait, mais... C'est plutôt d'essayer d'aller chercher quelque chose qui deviendrait naturel, en fait. Et c'est vrai qu'en ça, je trouvais que ce que disait Jacques se rapprochait le plus de ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as eu des exemples d'entreprises que tu as accompagnées qui avaient des méthodes un peu particulières pour engager leurs salariés, leurs clients, leurs collaborateurs ?

  • Speaker #2

    Il va y avoir le team building, où ils vont organiser un gros événement sous forme de jeu, en réunissant à la fois clients, collaborateurs, et les maîtres acteurs de la stratégie de l'entreprise, et se dire qu'est-ce qu'on fait l'année prochaine, comment on construit les projets, et d'intégrer tout le monde. C'est toujours de fédérer les équipes parce que finalement, dans la marque employeur, il y a aussi le fédérer les équipes. Ça permet aussi d'éviter que les collaborateurs soient fidèles. Quand on fédère et comme on dit, fidéliser, ça coûte toujours moins cher que de recruter. Je pense que ça s'adapte à la fois aux clients et aux collaborateurs.

  • Speaker #0

    C'est clair, c'est clair. Donc, on a beaucoup parlé de tri, réduction des déchets aussi, parce que bon, d'avoir des petits comptes. Maintenant, mieux vaut peut-être les réutiliser en avoir des plus gros. On a bien compris. Économie circulaire aussi, peut-être. Tu parlais tout à l'heure des bracelets. Peut-être passer par une recyclerie ou quelque chose comme ça pour nous faire des bracelets. Ça peut peut-être être...

  • Speaker #2

    Un titre individuel, exactement. Et après, au niveau de l'entreprise, ça peut être vraiment de repenser son modèle économique et de passer sur un modèle circulaire. Donc, sachant que notre modèle économique aujourd'hui, c'est on extrait les ressources, on fabrique, on produit, on distribue, on jette. Et la fin de vie, on n'y pense pas trop parce que finalement, c'est notre modèle classique. Et l'économie circulaire, c'est vraiment on extrait des ressources, mais on en extrait le moins possible ou on extrait des ressources qui sont recyclées, etc. On produit, mais quand on fabrique, on réfléchit déjà à quelle va être la fin de vie de mon produit. Est-ce que je vais pouvoir lui donner une seconde vie ? Est-ce que je vais pouvoir le faire durer beaucoup plus longtemps ? On réfléchit vraiment à tout ça.

  • Speaker #0

    On réutilise.

  • Speaker #2

    Vraiment, c'est une boucle vertueuse. L'idée, c'est vraiment que l'économie circulaire, c'est l'économie des ressources. Donc derrière, forcément, c'est des économies pour les entreprises parce qu'ayant repensé leur modèle économique, elles font des économies à la source, sachant qu'aujourd'hui, nos ressources, selon certaines ressources, elles sont... épuisé ou pas loin d'être épuisé. Il y a des ressources qui connaissent des grosses difficultés liées au changement climatique, tels que le café et le chocolat. Et du coup, c'est aussi repenser comment on fait fonctionner son entreprise pour aussi tendre, si l'on peut, à viser régénérative, où là, vraiment, on va tendre à s'inspirer à la fois de la nature et de se dire comment je fais fonctionner mon entreprise pour qu'elle ait le moins d'impact négatif possible.

  • Speaker #0

    Oui, et réutiliser, c'est peut-être moins coûteux. que ces matières premières dont tu parles, qui sont très onéreuses à l'achat.

  • Speaker #2

    Et puis, il y a la réutilisation et il y a aussi au niveau des entreprises, tout ce qu'on appelle lié à l'économie de la fonctionnalité, de l'usage aussi. Si au lieu d'être propriétaire d'un produit, finalement, on va le louer, on va être plusieurs à s'en servir. Il y a des entreprises qui aujourd'hui s'engagent, notamment sur la location de voiture. Typiquement, on loue la voiture plutôt que chacun soit propriétaire d'une voiture. Les exemples comme ça, on peut en avoir plein. L'exemple le plus connu est celui de Xerox avec les imprimantes qui fait payer les photocopies au lieu que chaque entreprise soit propriétaire d'un photocopieur. Mais l'économie circulaire, c'est vraiment par contre un vrai changement de mentalité, de paradigme où vraiment ce n'est pas ancré en nous. Donc, de ne pas posséder. Aujourd'hui, l'être humain, il aime posséder plutôt que se dire je vais partager. Oui, c'est vrai. Mais voilà. Mais par contre, les nouvelles générations sont hyper sensibles et pour elles, elles résonnent ainsi. Elles partagent, elles n'ont pas du tout le sens de la propriété. Et du coup, elles ont accès à plus de choses. Mais c'est vraiment de repenser et de réinventer une histoire. C'est vraiment de se dire comment on peut faire complètement différemment. Pour moi, l'économie circulaire, c'est vraiment on fait une page blanche, on entame une page blanche et on réécrit une histoire.

  • Speaker #0

    Il y a peut-être aussi du covoiturage à mettre en place dans notre entreprise.

  • Speaker #2

    Il y a des subventions, notamment sur le vélo. Aujourd'hui, je parle en bon cas personnel, parce que je n'ai pas de voiture, je n'ai qu'un vélo électrique. Et en effet, il y a une subvention de l'AIE qui finance une partie de l'achat d'un vélo électrique. Donc en effet, c'est très intéressant pour une entreprise. Et je crois que oui, il y a des choses sur le covoiturage. Mais je n'ai pas...

  • Speaker #0

    Ah oui, oui,

  • Speaker #3

    oui. Je sais qu'il y a des aides sur le covoiturage, je ne suis pas au courant, mais ça serait pas mal pour Ajaccio. Un peu de covoiturage, je trouve.

  • Speaker #0

    Mais alors ça, je pense qu'il faut vraiment le gamifier au max. Oh, ça,

  • Speaker #3

    oui.

  • Speaker #0

    Parce que là, vraiment, je pense que faire les beaux et les belles en voiture, bon, tu ne vas pas nous l'enlever de sitôt, ça.

  • Speaker #3

    C'est vrai que les Ajacciens sont très attachés aux déplacements.

  • Speaker #0

    À notre voiture.

  • Speaker #3

    Je ne peux pas aller partout, mais plus qu'ailleurs, je pense.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #3

    Après, je pense que oui. Pour le coup, autant il faut réécrire une page blanche pour l'économie circulaire, autant je pense que pour Ajaccio, il faudrait réécrire une page blanche sur la circulation, que ce soit les bus, tout. On verra avec le nouveau téléphérique, mais...

  • Speaker #2

    Mais je pense qu'il faut solliciter les enfants. J'ai animé un atelier avec des enfants du collège de 6e. Ils étaient pleins d'idées sur l'avenir de la mobilité ajaccienne.

  • Speaker #3

    Ils ont beaucoup de voitures sans permis.

  • Speaker #2

    Mais par contre, non mais c'était des petits, donc eux ils pensaient pas à voiture, eux ils créaient le bus du futur.

  • Speaker #3

    Ok.

  • Speaker #2

    Et dans un autre atelier, ils inventaient un train avec des aimants qui ne se collaient pas. Enfin voilà, dans un collège à Bastia, ils inventaient une nouvelle technologie vraiment hyper poussée. Toujours des enfants de sixième, je tiens à le préciser.

  • Speaker #0

    Covoiturage dans l'entreprise.

  • Speaker #1

    Effectivement, nous, ce n'est pas des sujets sur lesquels on a mis en place des choses. Je ne suis pas sûre que ça existe. Après, il y a effectivement une particularité dans l'hôtellerie, c'est qu'on a aussi... Tout le monde n'arrive pas aux mêmes horaires. Donc on est 24 heures sur 24 avec différents groupes quand même. Il y a quand même différents groupes de collaborateurs qui arrivent quand même sur des horaires à peu près similaires. Mais c'est vrai que oui, pourquoi pas ? On a beaucoup de collaborateurs qui habitent vraiment... Pas loin de l'hôtel, donc c'est vrai qu'on beaucoup arrive à pied. On l'avait vu quand il y avait des problèmes de circulation, tout ça, c'est vrai que les collaborateurs sont assez prêts. Mais oui, pourquoi pas, effectivement, ça fait partie du spectre des choses à regarder encore pour nous.

  • Speaker #0

    Ok, comment on fait ? Quand on est une petite entreprise, qu'est-ce qu'on fait pour pour s'engager dans cet axe RSE ?

  • Speaker #2

    Alors moi, petite entreprise, même très petite entreprise, moi je me suis engagée et je reverse 1% de mon chiffre d'affaires à des associations. Je suis membre du 1% pour la planète, qui est une grosse organisation créée par... Yvon Chouinard de Patagonia. Et à la base, il n'y avait pas d'association en Corse. Et je suis trop contente que maintenant, il y ait deux associations en Corse qui soient membres du 1% pour la planète. Donc, si toutes les entreprises corses veulent soutenir aussi des associations environnementales sur la Corse, c'est possible via le 1% pour la planète. Et le gros avantage du 1% pour la planète, c'est que derrière, c'est contrôlé, vérifié. Et donc, quand on fait un don, ce n'est pas pour les collaborations ou pour d'autres choses. En fait, il y a des vraies preuves. qui font de son engagement.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ça peut être une des six actions.

  • Speaker #2

    Quand on est une petite en structure, moi, le côté social étant la seule, c'est difficile de m'engager. Mais sur la partie environnementale, en tout cas, c'est parce que moi, ça me touchait personnellement. Mais c'est comme ça que je me suis engagée.

  • Speaker #1

    Nous, j'en ai parlé un petit peu tout à l'heure, on s'est engagé en faisant le choix d'avoir un label. et de pouvoir structurer cette démarche au travers de ce label. On a choisi, comme je l'ai dit, Ecolabel, et c'est ce qui a permis pour nous d'avancer, de faire grandir la démarche et de continuer à le faire aujourd'hui sur la partie environnementale. Sur la partie sociétale, aujourd'hui, on s'engage localement aussi, on soutient des associations, notamment INSEM. qu'on accompagne dans leur développement aussi en trajectio et bastia. On a aussi mis en place pour les salariés un accompagnement social avec une assistante sociale qui leur est dédiée pour qu'ils puissent effectivement faire appel à elle en toute... Enfin, c'est cloisonné, quoi. Et voilà, donc c'est des actions qu'on met en place pour effectivement le bien-être au travail. Et voilà, on n'a pas parlé, mais la formation aussi, pour nous, c'est effectivement quelque chose qui est très important. On a parlé au travers... de les collabilisations, mais pas que. C'est aussi les accompagner pour grandir dans leur travail. Et grâce à la coopérative à laquelle on est adhérente, donc Best Western, on a accès à une école hôtelière qui permet de faire effectivement évoluer les collaborateurs, les professionnaliser dans cette voie du tourisme.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'être venu pour témoigner de tout ça. C'est vraiment très précieux de voir comment une entreprise concrètement met en place toutes ces actions RSE. Et bravo pour tout ce que vous faites. Une petite phrase de fin, Jacques.

  • Speaker #3

    Télécharger Plastica un peu.

  • Speaker #0

    Parce que tout le monde l'a déjà fait.

  • Speaker #3

    Non, nous, pour revenir sur ça, on fait avec nos moyens. Évidemment, on est une jeune startup. donc qui n'a pas beaucoup d'abonnés et qui démarre. Mais on a à cœur de... La décision qu'on a prise dès le départ, c'est de fournir un accès open source à une certaine partie de nos données. Notamment l'emplacement des poubelles, par exemple, qui est fait par les utilisateurs. Et donc, en fait, finalement, ces données-là, on souhaite vraiment les rendre publiques. Elles sont déjà publiques. Mais on aimerait que d'autres personnes qui en aient besoin puissent en servir. Toujours dans le but d'augmenter les flux de déchets triés, donc ça me paraissait pertinent d'offrir cette maigre contribution.

  • Speaker #0

    Super, merci beaucoup. Petite phrase de fin ?

  • Speaker #2

    Faire mieux et moins avec la transition, c'est possible et surtout, ça fait faire des économies et rendre son entreprise surtout robuste et pérenne dans le temps.

  • Speaker #0

    Comment on fait pour vous suivre, suivre cet écolabel ?

  • Speaker #1

    Nous, on a des réseaux sociaux qu'on utilise, notamment sur LinkedIn, avec la page de notre société. On communique, on essaye de communiquer, mais c'est vrai qu'on est une petite entreprise, on n'a pas forcément d'outils de communication encore bien rodés, donc avec notre rythme. On arrive à, voilà, on essaye en tout cas de justement de partager ces engagements, notamment sur LinkedIn et Instagram aussi, mais plutôt sur LinkedIn.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à vous trois pour ces beaux échanges. On est à la fin de cette table ronde déjà. Donc, pour ceux qui nous écoutent et celles qui nous écoutent, si vous souhaitez structurer une démarche de transition écologique, vous pouvez vous faire accompagner par le MEDEF. Coursica qui propose justement un accompagnement et son rôle vraiment c'est d'aider les entreprises au niveau juridique et réglementaire avec une mise en conformité des préconisations tout en prenant en compte le volet financier on en a parlé tout au long de cette heure là et surtout il vous apporte du conseil et vous aide dans vos premières démarches Pour en savoir plus, on vous met toutes les informations en description au niveau de l'adhésion et de cet accompagnement-là. On vous met également les coordonnées d'Aline Rina-Galofman du Medef Corsica et qui vous aide dans cette transition écologique. Et surtout, que vous soyez entrepreneur, une grosse entreprise, une PME, une start-up, une association. La transition écologique concerne tout le monde. préservons notre île et préservons nos prochains, nos prochaines générations. Et je vous remercie encore à vous trois. Merci d'avoir écouté cette table ronde. Je vous dis à très vite. C'était une table ronde proposée par Podcast OELAM3E et soutenue par le MEDEF. À bientôt.

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Description

Comment initier la transition écologique dans votre entreprise ?


Bienvenue dans un nouvel épisode de Capsule, l'émission qui parle entrepreneuriat en Corse. 


Aujourd’hui nouvel épisode, en partenariat avec le MEDEF Corsica ! Nous sommes ravies de vous proposer ensemble aujourd’hui un épisode sur la transition écologique des entreprises. 


La transition écologique c’est quoi ?
En plus de répondre à des enjeux environnementaux indispensables, ça peut être une opportunité stratégique pour toutes les entreprises.

La transition écologique c’est également des obligations réglementaires de plus en plus strictes, de réduction des coûts et d’optimisation des ressources. 

Mais c’est un enjeu stratégique aussi pour attirer des clients et des talents sensibles aux enjeux environnementaux. 

En s’engageant dans cette démarche, une entreprise renforce sa compétitivité, sa résilience face aux crises et crée une valeur durable, tout en anticipant les évolutions du marché et de la société.


De plus, l'entreprise peut bénéficier et accéder à des aides publiques ciblées. 


Le MEDEF Corsica est soutenu par l’ADEME et l’ADEC dans sa mission d’accompagnement des entreprises insulaires vers la transition écologique. Grâce à ce soutien, et aux services proposés par sa chargée de mission transition écologique, Aline RINAGEL-HOFFMANN, le MEDEF Corsica informe ses adhérents sur la réglementation, les oriente vers les aides financières existantes, et leur propose des préconisations techniques adaptées.


Le partenariat avec Capsule, à l’occasion de cette table ronde, renforce cette dynamique en permettant de sensibiliser les chefs d’entreprise et les acteurs économiques corses, tout en mettant en lumière les entreprises déjà engagées dans une démarche vertueuse.  


Contact MEDEF Corsica :
medef-corse.com

04 95 20 73 21

Aline Rinagel-Hoffmann, Chargée de Mission Transition Écologique, aline.rh@medef-corse.com


Vous pouvez suivre l'actualité du MEDEF Corsica sur sa page Linkedin : https://www.linkedin.com/company/medef-corsica


Intervenants de l’épisode :

  • Maud Dupupet : Fondatrice de l'agence Moreati, spécialisée en marketing durable. Elle accompagne les entreprises dans leur stratégie de transition écologique.

  • Jacques Battini : Fondateur de la start-up PlasticApp, une application mobile ludique récompensant le tri des déchets plastiques.

  • Angeline Carli : directrice générale de Corsica Hôtels, qui œuvre pour une transition écologique concrète dans l’hôtellerie insulaire à travers des actions durables et responsables.


N'oubliez pas, nous sommes également sur Youtube en version vidéo ! Vous pouvez vous abonner et nous laisser 5 étoiles, ça nous aide infiniment !

Vous pouvez également vous abonner à notre chaîne Youtube et partager nos épisodes à vos proches !

Simu una squadra !



Présenté par Audrey Royer, réalisé par Podcastu et la M3E & initiée par le MEDEF Corsica. 

Crédit musique : Axel Gerbron.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Podcast, créateur de podcasts en Corse. Eh bien bonjour et bienvenue dans une nouvelle table ronde de Capsule, l'émission qui parle d'entrepreneuriat en Corse. Je suis Audrey Royer et aujourd'hui je vous propose de parler entreprise et transition éco. C'est une table ronde qui est produite par Podcast et la M3E et surtout soutenue par le Medef Corsica. C'est parti ! Eh bien bonjour à vous trois et merci d'avoir accepté cette invitation. On est dans des beaux locaux là. Vous êtes bien ?

  • Speaker #1

    Oui, tout va très bien.

  • Speaker #0

    On va commencer par un petit tour de table pour savoir qui vous êtes, ce que vous faites et si vous pouvez dans votre présentation nous dire ce que vous, ça représente pour vous la transition écologique. Est-ce qu'on commence par toi, Maud ? Allez,

  • Speaker #1

    je me lance ! Donc je suis Maud Dupupet, j'ai une entreprise qui s'appelle Morehati, c'est une agence d'innovation durable pour accompagner les TPE, les PME, dans la transition écologique justement, parce que pour moi la transition écologique a été un déclic lors de la tempête du 18 août 2022, et c'est ce qui a fait que j'ai voulu m'engager et accompagner les acteurs du territoire justement à... Prendre les bonnes décisions, anticiper les risques et à penser au futur positivement.

  • Speaker #0

    Tu es notre experte du jour.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Ça représente quoi ? Tu en as pris conscience du coup vraiment en 2022, ça t'a marqué en 2022. Qu'est-ce que ça représente pour toi aujourd'hui la transition écologique ?

  • Speaker #1

    Ça représente toutes mes missions quand j'accompagne les clients, vraiment c'est de les sensibiliser et de les former. Parce que vraiment, on a tendance à oublier pourquoi il faut faire la transition écologique et d'oublier qu'en fait, on n'a qu'une seule maison qui s'appelle la planète Terre, qui a des limites planétaires et dont le changement climatique dont on ne fait que parler. Et du coup, c'est bien de remettre un contexte au départ pour vraiment expliquer aux gens pourquoi la transition, ce n'est pas juste une opportunité, c'est vraiment notre avenir.

  • Speaker #0

    Spécialement pour orienter B2B, pourquoi ?

  • Speaker #1

    Orienter B2B parce que je pense qu'il y a des vrais enjeux sur les entreprises et surtout sur les petites entreprises qui sont peu ou pas accompagnées du tout et où du coup j'ai à cœur et ayant des qualités, j'aime accompagner les gens, enfin les entreprises, c'est pour ça que je me suis engagée dans cette voie-là. Mais je fais aussi du bénévolat où j'anime des ateliers pour sensibiliser aussi le grand public parce que ça me tient à cœur.

  • Speaker #0

    Donc pas que de la communication B2B, transition éco et accompagnement. aussi du bénévolat.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup pour cette belle présentation. Merci. On passe à toi, Jacques.

  • Speaker #2

    Bonjour, je suis Jacques Baty. Moi, j'ai créé Plastica il y a deux ans. J'ai créé une start-up il y a deux ans qui s'appelle Plastica et qui avait pour but de développer un jeu mobile pour récompenser le tri des déchets. C'est sorti jeudi dernier sur Android et Apple.

  • Speaker #0

    Ça fera un peu plus de temps quand vous verrez cette vidéo, mais... On mettra le lien de l'application en barre d'infos.

  • Speaker #2

    Merci. Plastica, c'est un jeu mobile qui a vocation finalement à changer un peu la perception des gens qui ont du geste de tri. Apporter aussi des solutions pratiques, puisqu'on géolocalise les poubelles, on peut signaler les poubelles pleines. On peut apporter finalement, sans forcément trier quelque chose, un peu d'information, un peu de sensibilisation. Oui, sa petite contribution tout à fait à un écosystème vertueux. Récemment on a rencontré des entreprises justement pour présenter l'application pour essayer de trouver des partenariats au début et puis très vite on s'est aperçu que les entreprises étaient très demandeuses pour leurs salariés et donc on a développé une solution qui permet justement aux entreprises, aux grands groupes mais aussi aux petites entreprises de pouvoir mobiliser leurs salariés, leurs clients autour de d'épreuves, autour de challenges, d'une expérience un peu gamifiée autour des de l'impact environnemental, de la transition écologique, tout ce qui va améliorer la condition de vie sur notre belle planète.

  • Speaker #0

    Très cool, ça participe peut-être au RSE aussi pour les entreprises. Absolument,

  • Speaker #2

    tout à fait.

  • Speaker #0

    On en reparlera tout à l'heure. Qu'est-ce que ça représente pour toi la transition écologique ?

  • Speaker #2

    Pour moi, c'est un vrai challenge de société. je pense qu'on peut plus le système capitaliste actuel est plus adapté aux besoins des gens, aux besoins des entreprises, et on voit bien que la planète en souffre. Et donc il faut une transition, cette transition pour moi elle est nécessaire, et ce qu'elle représente finalement c'est un nouveau moyen de consommer les ressources de la planète de manière peut-être plus responsable, plus durable. et une meilleure sensibilisation et aussi une meilleure communication autour de cet enjeu qui est majeur en un sens.

  • Speaker #0

    Angéline, première fois qu'on se rencontre, donc je pense qu'on va en apprendre beaucoup sur toi et sur ton entreprise aujourd'hui.

  • Speaker #3

    Oui, donc je suis Angéline Carly-Farraud, la responsable d'une société qui s'appelle Corsica Hotels, CPH, qui est propriétaire exploitante des deux hôtels en Corse, le Best Western Plus à Ajaccio à Mirauté et le Best Western Monte Cristo à Bastia. des hôtels ouverts à l'année, une entreprise de 47 salariés répartis sur les deux sites. Aujourd'hui, on est engagé dans la transition environnementale parce qu'effectivement, on a à cœur de produire un service plus respectueux de l'environnement, que ce soit à tous les étages, à tous les niveaux de ce qu'on peut faire à l'hôtel, que ce soit dans les chambres, au petit-déjeuner, à la réception. C'est un travail de différentes équipes. produire et pour offrir un service plus respectueux de l'environnement.

  • Speaker #0

    C'est quoi pour toi, en tant que personne, la transition énergétique ?

  • Speaker #3

    C'est effectivement arriver à mobiliser moins de ressources pour produire un service, un produit équivalent, voire supérieur en qualité.

  • Speaker #0

    Super, merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation. On va se demander un petit peu pendant cette heure, pourquoi est-ce que les entreprises prennent Merci. justement se tournant de la transition écologique, transition énergétique. Donc il y a peut-être plusieurs raisons. On va évoquer les vôtres aussi. Déjà, pour faire le bien à la planète. Aussi peut-être, quand on atteint un certain stade d'employé, est-ce que ce n'est pas aussi une obligation ?

  • Speaker #3

    Oui, effectivement, pour se différencier dans l'offre du marché, que ce soit par rapport aux clients, mais aussi aux collaborateurs. L'engagement environnemental devient différenciant et permet d'attirer des talents, des clients. C'est aussi effectivement un objectif complémentaire de faire le bien à la planète. En tout cas, il y a des obligations en termes de tri des déchets sur les flux. Ça, effectivement, c'est des obligations. Aujourd'hui, c'est fortement recherché. Que ce soit notamment dans les appels d'offres ou on voit bien sur des cibles B2B, les entreprises qui cherchent des lieux pour leurs événements, leurs séminaires, recherchent des entreprises engagées. C'est en fait un cercle vertueux, finalement, elles-mêmes engagées dans de la RSE. Il y a effectivement une volonté d'aller vers ce type d'entreprise. Ok,

  • Speaker #0

    on l'a dit, même ça peut être un avantage concurrentiel. Ça peut participer à la marque employer, on va en parler tout de suite aussi. Et ça peut potentiellement participer à nous faire des économies financières peut-être. C'est un peu flou, c'est vrai, pour des petites entreprises. Comment est-ce qu'on s'engage dedans et donc pourquoi ? Qu'est-ce que tu peux nous dire sur ça, Maud ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'aime bien repartir de la maison et de la planète Terre parce que je trouve que c'est hyper parlant pour à la fois les petites et les grosses entreprises. Et pour revenir juste sur la réglementation, c'est vrai que c'est les grosses entreprises qui sont aujourd'hui touchées par la réglementation, mais les petites entreprises, elles sont touchées indirectement par la réglementation, parce que, comme tu le disais, il y en a qui ont des obligations réglementaires et qui, du coup, vont solliciter des partenaires qui, eux, sont engagés, labellisés, qui sont engagés sur ces sujets-là. Donc, c'est aussi pour ça qu'il y a ce sujet-là. Et les petites, pour leur expliquer, aujourd'hui c'est plus concrètement de façon... économiques parce que derrière l'écologie, il y a l'économie et on a souvent tendance à opposer les deux, sauf que sans écologie, il n'y a pas d'économie parce que tout notre système, et tu l'as bien dit Jacques tout à l'heure, tout notre modèle, il repose sur l'extraction des ressources qui une grosse partie sont de l'extraction des ressources naturelles qui nous permettent de manger, de nous vêtir, de nous loger. Aujourd'hui, les deux ressources les plus consommées au monde, c'est l'eau et le sable. C'est des ressources naturelles et si on ne les préserve pas, on va avoir un problème et c'est pour ça que faire la transition c'est vraiment une solution pour s'engager dans l'avenir.

  • Speaker #3

    Ok.

  • Speaker #0

    C'est à partir de combien de salariés tu disais ? Petites entreprises, grandes entreprises, c'est quoi un peu la jauge pour savoir ?

  • Speaker #1

    Même une toute petite entreprise, moi à mon niveau, peut s'engager dans la transition en repensant son modèle économique, en essayant de travailler différemment parce que selon son activité... et que demain, typiquement, elle connaît un événement climatique extrême, son business model peut s'écrouler très rapidement. Donc voilà, ça concerne tout le monde, mais sur des sujets différents. Évidemment, une petite structure qui ne fait que du service, elle ne va pas être concernée sur du transport. Il y a des sujets qui vont moins la concerner que d'autres, mais finalement, le sujet de la transition et de la RSE concerne tout le monde, toutes les entreprises.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des secteurs d'activité plus touchés que d'autres ?

  • Speaker #1

    C'est les transports qui ont un des impacts environnementaux les plus élevés, mais l'alimentation c'est quasiment la même chose, le logement. Donc après, ce qui est important dans la transition, c'est d'avoir en tête les ordres de grandeur. Et c'est souvent ce qu'on n'a pas, parce qu'aujourd'hui la transition, pour moi, c'est vraiment positif. Et on a souvent tendance à passer des messages en étant moralisateur et culpabilisateur. Vivant sur une île, moi j'ai souvent tendance à dire aux gens, en fait, il faut qu'on s'adapte, mais il y a des choses, il ne faut plus prendre l'avion, il faut rester réaliste. Et justement, pour engager les gens et embarquer dans la transition, il faut trouver des solutions qui soient réalisables. de suite, mais aussi sur le long terme.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est coûteux pour une petite entreprise de se lancer dans cette transition écologique ?

  • Speaker #1

    J'aurais tendance à dire, évidemment, il y a un investissement d'accompagnement au départ, mais finalement, l'investissement de départ, d'accompagnement en tant que tel, c'est un petit investissement. Après, ce qui peut être coûteux pour une entreprise, c'est si elle doit investir, qu'elle doit changer son système de chauffage. Là, pour le coup, ça ne me concerne pas. C'est plus les investissements et toi, tu as peut-être plus d'éléments à porter.

  • Speaker #3

    Effectivement, cette partie-là, oui, il y a de plus gros travaux. Mais bon, également, ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a quand même pas mal d'aides qui existent aujourd'hui pour accompagner justement les entreprises dans la transition écologique. Par exemple, nous, à l'hôtel, on est en train de remplacer toute une série de pompes à chaleur dans une partie de nos appart'hôtels. On est aidé par EDF. On a pu aussi être accompagné par l'ADEME et le Fonds de tourisme durable pour justement faire un audit. sur notre bâtiment et voir quels étaient les points de faiblesse en termes d'énergie, de perte d'énergie. Et là-dedans aussi un accompagnement financier. Donc à côté effectivement de ces investissements, il y a aussi des enveloppes d'aide et pour in fine créer des économies aussi, puisque forcément des équipements plus récents, moins énergiques, c'est un investissement avec un retour sur investissement. qui va effectivement dépendre selon le type d'investissement, mais qui, selon un certain nombre de données, il y a un vrai retour sur investissement.

  • Speaker #0

    Avec des aides en plus à la façon, ça peut être très intéressant.

  • Speaker #3

    Oui, oui. La chose la plus coûteuse, oui, c'est...

  • Speaker #0

    L'aménagement, le changement de matériel. Oui,

  • Speaker #3

    oui, bien sûr. Oui, oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Parce que sinon, vous avez commencé par quoi, vous,

  • Speaker #3

    par exemple ? Effectivement, on avait commencé par des actions, des petites actions concrètes. Donc oui, on faisait le tri au départ de ce qui était faisable. Petit à petit, maintenant, on arrive à trier tous les flux jusqu'aux biodéchets.

  • Speaker #0

    C'est vrai que le tri, c'est quelque chose à mettre en place dans une entreprise, très simplement. Des poubelles différentes, un compost par exemple, et c'est quand même...

  • Speaker #3

    Ça demande quand même, selon la taille de l'entretien et selon la taille de l'entreprise, de la formation et de l'accompagnement des salariés. Puisqu'effectivement, même si aujourd'hui, c'est quand même très démocratisé, tout le monde ne fait pas forcément le tri déjà chez soi. Donc, on a aussi affaire à des salariés qui ne connaissent pas forcément les bonnes pratiques en termes de tri. Donc, c'est aussi un accompagnement temps, formation, affichage, étiquetage, couleur de poubelle pour qu'on ait effectivement le bon déchet au bon endroit. Donc oui, le tri, c'est des actions qu'on a pu mettre en place au départ. Également, le buffet du petit-déjeuner, on a commencé par ça, puisqu'on avait beaucoup de produits très emballés, individuels. Tout ça, c'était en 2012, donc c'était il y a quand même déjà pas mal de temps maintenant. Et justement, en plus, ça a été visible assez rapidement pour nos clients, supprimer tout ce qui était sur-emballage et rester sur des grands contenants, que ce soit d'ailleurs au petit-déjeuner. ou dans nos chambres avec les savons et tout ce qu'on mettait avant à disposition en mini, donc avoir des grands contenants rechargeables. Ce sont les premières actions concrètes qu'on a pu mettre en place, qui étaient aussi visibles par les clients et qui ont pu faire connaître l'engagement aussi aux clients grâce à ça.

  • Speaker #0

    Très cool. Est-ce que c'est pour ça, Jacques, que tu as vu un enjeu, toi, peut-être, dans le tri ? C'est peut-être aussi la première action à faire quand on a envie de s'engager dans cette transition écologique. C'est le tri, mais même... Moi, je pense que j'ai toujours connu le tri sélectif, donc ça fait quand même pas mal d'années. Mais ce n'est pas encore un geste naturel pour tout le monde.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Alors ça, c'est la partie, je dirais, gamification de Plasticap qui vient répondre, en fait, finalement à cette... problématique en présentant le tri d'une manière un peu plus innovante un peu plus engageante moins prise de tête si je puis dire mais ce qui intéresse énormément les entreprises au fond c'est que aujourd'hui lorsque vous répondez à un appel d'offres et ça je parle pour les grosses entreprises la note rse prend une place de plus en plus importante On parlait de déposer des poubelles dans ces hôtels ou dans ces entreprises. Encore, il faut-il être capable de pouvoir monitorer, de pouvoir avoir les volumes de tri qui vont passer par ces poubelles. Et c'est là que ça devient très difficile pour les entreprises parce que... Il ne suffit pas de dire aujourd'hui quand on répond à un appel d'offres ou quand on espère obtenir un label, j'ai mis des poubelles donc je vais obtenir un label. Il faut prouver et il faut arriver à montrer que ça a eu un vrai impact sur les comportements de l'entreprise. de nos salariés. C'est là qu'en fait finalement il faut des outils aujourd'hui technologiques pour pouvoir peser, scanner, identifier, suivre. Il y a un enjeu énorme autour des déchets qui est la traçabilité, où finalement le tri ce n'est qu'un maillon de cette chaîne. Et aujourd'hui, pour vous donner une petite idée, je ne vais pas m'étaler là-dessus, mais on produit à peu près 750 millions de tonnes de plastique par an, on On sait que 11% sont recyclés, le reste... On ne sait pas. On ne sait pas où ça va, on ne sait pas si c'est brûlé, on ne sait pas si c'est enterré. On a très très peu de données là-dessus, parce qu'il n'y a pas de traçabilité. Et la traçabilité, elle commence par le geste du public qui vient jeter sa bouteille dans la poubelle. Donc c'est vraiment un premier maillon essentiel. Et on parlait de retour sur investissement, donc ce retour sur investissement, à mon avis, il est beaucoup plus intéressant d'aller le chercher sur les appels d'offres et cette fameuse note RSE, qui devient de plus en plus importante. Et là, on s'adresse vraiment aux grands groupes. En ce qui concerne les... petites entreprises, je crois que ce dont elles ont besoin, c'est plus de l'achalandage, c'est-à-dire de faire venir du public à eux, de se faire connaître. Et moi, je conseille vraiment à tous les gens qui créent leur entreprise de ne pas se noyer sur des canaux médias traditionnels où finalement, ils n'auront pas les budgets pour pouvoir concurrencer des grandes entreprises qui vont dépenser un fric fou, mais d'essayer de se démarquer en utilisant des leviers plus impactants et d'aller Dès le démarrage, s'adresser à un public soucieux des enjeux environnementaux. Je pense que c'est important que finalement ça fasse partie de l'ADN des PME. Pour les grands groupes, c'est une histoire de transition, une histoire de budget, de volonté. C'est comment on voit l'avenir. Mais une entreprise, je veux dire création, mais une entreprise qui démarre, ou une petite entreprise de quartier, ou voilà. ou une entreprise qui a du mal à émerger, franchement, le RSE, cette démarche de transition écologique peut être un super levier. Et je pense que oui, il y a un retour sur investissement qui est entre les aides, entre ce public que j'arrive à adresser, que je ne savais pas comment adresser. Finalement, le retour sur investissement, il est quasi instantané, en fonction du cas. Mais très, très rapidement, je pense qu'on peut retomber sur ses pattes. Ok.

  • Speaker #0

    Toi, quand tu as commencé à développer Plastica, donc tu es sur du numérique. sur le développement d'une application. Est-ce qu'il y a eu à un moment aussi des questions sur c'est quoi le coût environnemental du développement de cette application ?

  • Speaker #2

    La transition écologique, je disais, elle est dans toutes les décisions qu'on prend, aussi bien quand on va coder ses fonctionnalités que lorsqu'on va choisir les serveurs sur lesquels on va déployer notre application. Après, dans le numérique, je dirais... On n'a pas 150 choix non plus. Ce n'est pas quelque chose d'extrêmement polluant, le numérique, à notre échelle. Ce n'est pas avec les quelques premiers utilisateurs qu'on a qu'on va pouvoir prétendre pouvoir se décarboner et sauver la planète. Oui, en tout cas, c'est déjà là. Voilà, après, on parle de green code, mais je n'aime pas trop ce terme. C'est-à-dire qu'on va essayer de réduire la taille des fichiers de programmation pour ne pas que les serveurs soient saturés. Mais je crois que le plus gros impact de Plastic App, ça reste quand même son message et son véhicule qui est le jeu, en fait.

  • Speaker #0

    Demain, une petite entreprise de deux salariés... Une association, des personnes qui entreprennent seules, des auto-entrepreneurs, ils peuvent bien sûr commencer du coup par le tri.

  • Speaker #3

    On le voit.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a d'autres, ou par leurs événements, ils peuvent aussi faire le choix de quelque chose de plus durable que du jetable, par exemple ? Est-ce qu'il y a d'autres moyens sur lesquels s'engager ? Peut-être qu'on fait aussi inconsciemment et qu'on ne sait pas qu'on a déjà une démarche écologique.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup d'entreprises qui ont des démarches RSE finalement sans le savoir. Mais pour moi, ce qui est hyper important dès le départ, c'est de s'interroger sur comment fonctionne le modèle de notre entreprise et de vraiment faire un diagnostic et une cartographie de toutes nos parties prenantes, les clients, les fournisseurs, les collaborateurs, tout le monde pour essayer de bien comprendre comment tout fonctionne et de se dire comment je fais pour que finalement, tous les points et toutes les parties prenantes soient durables. est un engagement de durabilité, surtout.

  • Speaker #0

    Donc, de faire un diagnostic, ça peut nous permettre de tracer un espèce de cheminement avec des objectifs à court, moyen, long terme pour justement rentrer petit à petit par des actions concrètes jusqu'à des choses très, très abouties. Est-ce que vous l'êtes fait, vous, ce cheminement-là ?

  • Speaker #3

    Oui, dans un sens, oui, puisqu'effectivement, grâce à la labellisation, puisqu'effectivement, on est allé progressivement vers une labellisation. Donc, on est écolabellisé aujourd'hui. Nos deux établissements ont un label européen, audité sur site tous les deux ans, depuis 2013 et 2014 pour Bastia. Grâce à la mise en place de ce label dans nos hôtels, on a pu faire ce cheminement et couvrir tous les aspects d'une démarche environnementale. Parce qu'effectivement, grâce à Ecolabel, on a différents types de critères. qui couvrent l'ensemble d'une démarche engagée. Donc de la gestion générale avec la traçabilité de la formation, l'auto-évaluation interne, la mise en place de plans d'action, la mise en place d'actions concrètes sur les eaux, les énergies, les déchets, également sur la politique d'achat, en introduisant des achats respectueux de l'environnement, bio ou locaux. C'est vrai que grâce finalement à cette labellisation, On a pu pleinement mettre en place la démarche dans nos hôtels.

  • Speaker #0

    Ça donne des axes de travail ou de réflexion sur des choses qu'on n'aurait peut-être pas imaginées.

  • Speaker #3

    C'est vrai qu'effectivement, par rapport à des actions qui étaient déjà en place dans l'hôtel, quand on a découvert Ecolabel et ses critères, on a dû aller plus loin et forcément découvrir d'autres critères, d'autres possibilités. Et c'est encore le cas aujourd'hui, puisqu'effectivement, grâce aux audits régulières, À l'évolution aussi qui se passe sur le référentiel, aux échanges avec d'autres écolabélisés, on arrive à mettre en place d'autres solutions et effectivement à faire évoluer la démarche régulièrement. Malgré le fait que ça fait effectivement 12 ans maintenant, on arrive à trouver d'autres pistes de travail et d'amélioration.

  • Speaker #0

    Vous en êtes où ? Ça fait déjà plus de 10 ans, 12 ans que vous avez commencé. Un peu le retour sur expérience ? de ces dix dernières années. Comment est-ce que c'est vu par les clients, par peut-être de nouveaux collaborateurs ou d'anciens collaborateurs ? Comment c'est perçu et quel est le retour ?

  • Speaker #3

    C'est perçu très positivement. Il y a une vraie image positive qui est véhiculée par l'engagement environnemental, que ce soit effectivement les clients et les collaborateurs. Aujourd'hui, sur la partie client, ils peuvent participer avec nous dans la démarche puisqu'on a des poubelles de tri. dans l'établissement, dans les chambres. Donc c'est même eux qui sont parfois force de proposition, parce qu'il peut y avoir, comme vous dites, c'est vrai que parfois, il y a des moments où ils peuvent tracer certaines incohérences et ça remet en question un petit peu, forcément, dans un quotidien chamboulé par une activité pas prévue ou des contraintes de dernière minute. On peut ne pas, effectivement... être complètement alignés. Et justement, ils nous challengent aussi là-dessus, que ce soit d'ailleurs les collaborateurs ou les clients. Donc oui, c'est perçu très positivement. Et c'est aussi, je pense, un différenciant, on en parlait tout à l'heure, dans le recrutement et dans l'image, dans le choix que nos clients peuvent avoir à faire, mais aussi les collaborateurs sur des offres de services. ou des recrutements identiques. Donc oui, nous, on est engagés dans la démarche. Aujourd'hui, ce ne sont plus des questions qu'on se pose, mais c'est vrai que oui, en tout cas, ça nous challenge régulièrement. Oui,

  • Speaker #0

    pour rester vraiment dans le mouvement.

  • Speaker #3

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas quelque chose de statique, c'est quelque chose qui s'y terre, qui s'améliore toujours et en permanence. C'est Aline, moi, du MEDEF, vraiment, qui m'a fait me rendre compte de pas mal de choses, parce que ça peut en tout cas participer à cette marque employeur, cette attractivité au niveau des emplois et au niveau du recrutement. Est-ce que c'est quelque chose que vous avez remarqué dans le recrutement des nouvelles générations ? C'est important pour eux d'aligner les valeurs ?

  • Speaker #3

    Tout effectivement sur ces nouvelles générations. Il y a une vraie attente de leur part sur l'entreprise qui va les accueillir, qu'elles aient des valeurs alignées. On en parlait tout à l'heure que ça correspond à un état d'esprit, à leurs usages. Il faut effectivement...

  • Speaker #0

    C'est clairement exprimé.

  • Speaker #3

    C'est clairement exprimé, oui, et particulièrement sur ces jeunes générations aujourd'hui qui sont en demande vis-à-vis de ça. Et force de proposition aussi lors des formations qu'on organise en interne. Généralement, c'est plutôt eux qui proposent des choses et qui notent ce qui pourrait être amélioré.

  • Speaker #0

    Ça les fidélise aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, effectivement. Aujourd'hui, c'est un vecteur de fidélisation, oui. En plus d'autres, mais c'est forcément quand on est dans une entreprise dont on est fier de partager les valeurs. On a plus tendance à y rester et à vouloir y rester, c'est sûr.

  • Speaker #0

    C'est très cool parce que je pense qu'on a eu pas mal de retours d'entreprises insulaires ou non, mais qui ont du mal à recruter. Arriver à la saison estivale, c'est un calvaire pour eux. Est-ce que ça pourrait s'expliquer par un manque d'implication dans cette transition écologique ?

  • Speaker #2

    Peut-être pas un manque d'implication, mais je pense que... En fait, il y a dans une entreprise, et encore hier, j'étais dans un hôtel, et du coup, je voyais bien qu'en fait, il y a la direction qui a ses engagements. Et des fois, ce n'est pas forcément relayé auprès des collaborateurs. Et que la façon de le communiquer, finalement, en fait, ils ne savaient même pas que le directeur était engagé, même dans son logo. Et en fait, il y a souvent un manque de communication et de valorisation, je pense vraiment, de valoriser les engagements concrètement. Et puis, les collaborateurs, enfin... Moi, quand je discute avec des personnes, ils me disent que cette entreprise soutient une association, a des projets engagés. Et en fait, pour nous, c'est important. Et puis, c'est une vraie preuve parce qu'en fait, c'est ça qu'ils attendent. Je pense que c'est des preuves que vraiment, l'engagement, ce n'est pas juste. Et c'est là qu'après, on retombe dans le greenwashing parce qu'en fait, derrière, il n'y a rien. Quand il n'y a pas de preuves. C'est ce qu'ils recherchent. Ils recherchent des preuves. Et puis, il recherche aussi avoir le côté un peu une histoire. Enfin, que le... Je pense que l'histoire même du dirigeant avec l'établissement et ce qu'il est en train de...

  • Speaker #0

    L'ADN.

  • Speaker #2

    L'ADN et les valeurs, en fait, c'est hyper important. Et je pense que c'est s'inscrire dans un projet qui, je pense, dans les générations, les jeunes générations, je pense que c'est ça qu'ils recherchent parce que je pense qu'ils recherchent à la fois l'équilibre pro et perso, mais aussi, je pense qu'ils ne recherchent pas que le profit. Je pense qu'il y a aussi l'utilité de se dire... le sens de mon métier et je pense que la crise du Covid a encore en plus accéléré tout ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que du coup d'être en partenariat avec des entreprises ou avec des applications comme la tienne, ça peut justement participer à cette marque employeur pour des entreprises ?

  • Speaker #3

    Tout à fait, je pense que ce qu'on était en train de dire c'est que finalement il manque des outils à ces entreprises pour pouvoir communiquer, transférer finalement ou transmettre cette... Cette volonté de s'engager dans une transition écologique, finalement un patron tout seul, il va avoir du mal à ondborder toute son entreprise avec lui dans une démarche que lui estime vertueuse. Il lui faut des outils, il faut qu'il soit accompagné, il faut qu'il soit... Et quand je dis des outils, il faut des outils qui soient à la fois compris par le responsable de l'entreprise, mais aussi par ses salariés. Et en tout cas, c'est ce qu'on essaie de développer nous aujourd'hui avec Plasticap, c'est de pouvoir... offrir une communication à 360 à ces chefs d'entreprise qui veulent engager leurs salariés et finalement toute leur entreprise dans la transition écologique. Le jeu peut être un super levier là dedans parce que...

  • Speaker #0

    Raconte nous cette anecdote de... c'est même la compétition en fait, plus que le geste mais au final c'est super pour quand même encourager certains comportements.

  • Speaker #3

    Lors de la première version de test qu'on a fait avec Plasticap, on a choisi 100 personnes qui ne triaient pas. et qu'il assumait et qu'il nous avait expliqué que trier ça ne servait à rien parce que tout était mélangé ce discours qu'on entend qu'on a tous entendu au moins une fois après un mois et demi de test il s'est avéré que ces mêmes personnes avaient trié 2000 bouteilles dans cinq pays ok et ils allaient pour la petite anecdote dans les restaurants et dans les bars chercher des bouteilles pour dépasser le premier concurrent oui Un mois avant, ils ne triaient pas.

  • Speaker #0

    Les voisins et tout, ça triait l'immeuble.

  • Speaker #3

    Finalement, c'est la preuve comme quoi la gamification, le simple fait de mettre un tournoi tout simple comme on en a pratiqué toute notre vie, change la perception des gens. Ce n'est plus un geste de tri qu'ils font, c'est un geste de compétiteur. Et à ce moment-là, finalement, c'est vraiment intéressant parce que ce qui a confirmé finalement que c'était bien le gaming qui influençait sur le comportement des gens, c'est quand on a changé les règles du jeu. On a noté des changements dans les comportements, donc c'est bien que le gaming est le principal levier qui va activer ou non ce changement. Et donc ça peut être un outil très intéressant dans certains cas, alors peut-être pas dans tous les cas, mais pour certains chefs d'entreprise qui veulent engager leurs collaborateurs là-dedans, de leur dire, organisons un tournoi de tri ou un tournoi de covoiturage, ou quelque chose dont l'impact environnemental est mesurable et quantifiable finalement. Et organisons ça dans notre entreprise, on verra bien à la fin du mois ce qu'on offrira aux gagnants. Libre, je laisse la liberté aux chefs d'entreprise. Mais en tout cas, Plasticap est là pour assurer l'outil technologique qui va permettre de mettre en place cette stratégie.

  • Speaker #0

    Mais ça peut être même un indicateur de cette entreprise, comme tu disais, cette preuve un peu qu'une entreprise est engagée. Regardez, pas que je pense, mais on travaille avec Plasticap. pour engager nos collaborateurs.

  • Speaker #3

    Et puis Plastica peut très bien faire remonter les données des employés en disant que les employés de telle entreprise en utilisant Plastica ont trié tant de déchets pendant cette période. Et après,

  • Speaker #0

    c'est une compétition entre entreprises.

  • Speaker #3

    C'est un peu l'idée pour garder l'ADN de gamification, d'essayer de faire rentrer en concurrence soit les salariés au sein du même entreprise, mais aussi, puisqu'on parle de groupes d'hôtels, des hôtels les uns contre les autres, et de communiquer autour de cet événement.

  • Speaker #0

    La prospecte, là, attention. C'est très, très utile, là. Oui, oui, je vois.

  • Speaker #3

    Mais non, non, ça peut être un outil qui peut être, alors peut-être pas dans tous les domaines. Plastic App seul ne pourra pas répondre à toutes les demandes des chefs d'entreprise. C'est pour ça qu'on intègre... C'est une perlée. Oui, je vais dire. Oui c'est ça, dans la régie publicitaire d'autres applications, on peut même développer des applications sur demande, peut-être pas avec le niveau de finition de Plasticap aujourd'hui, avec la partie 3D, les évolutions, tout ça, peut-être pas développer tout un jeu pour que... 15 personnes dans une entreprise y jouent, mais en tout cas on peut développer des mini-applications dédiées pour les entreprises, pour répondre à un besoin spécifique d'une entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, donc on voit en fait que ça peut vraiment être un enjeu pour capter ces jeunes, capter une nouvelle génération qui... et actuellement sur le marché du travail et qui en demandent de ces valeurs-là dans leur travail. C'est vraiment un enjeu stratégique peut-être pour les entreprises d'attractivité aussi, mais également peut-être pour des clients, partenaires, prospects. Ce n'est pas que je pense en interne, dites-moi ce que vous en pensez, mais vraiment pour, ou même pour répondre à des appels à projets, tu le disais.

  • Speaker #3

    Le sujet environnemental, il est fédérateur en fait aujourd'hui. Et c'est ce qui nous a permis aujourd'hui, nous en tant que start-up, de pouvoir attirer des talents à venir travailler sur notre projet de manière très facile. Et souvent des gens que je n'aurais pas pu approcher si mon projet avait été différent. Le fait que ce soit un jeu sur le tri et qu'il y ait un impact environnemental donne envie aux gens finalement de participer à cette aventure. Ça, c'est très clair.

  • Speaker #0

    Là, on arrive un peu sur la dernière partie de cette table ronde où justement, tu nous en parlais très bien, de mêler économie et écologie. Comment ça se passe clairement, ou alors même mêler performance économique et performance des salariés, bien-être des salariés. Vraiment, je pense que même la transition écologique joue un rôle majeur dans... Dans cette phase-là, qu'est-ce que tu peux nous dire sur ça ?

  • Speaker #2

    Moi, je pense que Jacques a commencé avec la gamification. Je pense que pour moi, le jeu est une des clés pour justement à la fois engager, faire de la performance aussi, que tout le monde se sente concerné, mettre aussi des objectifs, des KPI à la fois sur les enjeux environnementaux. Le tri des déchets, c'est clair que c'est un super sujet parce que du coup, ça permet aussi à la fois aux collaborateurs, quand il est dans l'entreprise, de le faire, mais aussi chez lui, finalement, ça va avoir un impact. Il va y repenser parce que peut-être pas de suite, mais je pense que le jeu est un super outil et moi qui aussi anime des ateliers de sensibilisation qui sont l'amont finalement de Plastic App, on pourrait dire, et qui sont des jeux où les gens sont actifs et ils sont acteurs du jeu. pour essayer de comprendre le sujet, notamment de l'économie, ou de l'économie circulaire, de la nature, etc. À chaque fois, le défi est le même, c'est que finalement, vu qu'ils sont acteurs et c'est eux qui construisent le jeu, l'avantage, c'est qu'en fait, vu qu'ils ont une meilleure compréhension du sujet, ils ont envie de s'engager.

  • Speaker #3

    Mais l'époque est différente. Aujourd'hui, les gens qui travaillent, les gens qui dirigent les entreprises ont grandi avec les jeux vidéo. Tout le monde connaît les règles, en fait. Tout le monde sait ce que c'est Mario, tout le monde sait ce que c'est. Et tout le monde mesure en fait finalement l'impact que ça peut avoir sur les comportements. Donc c'est beaucoup plus facile aujourd'hui quand vous avez une entreprise, d'aller vendre une stratégie RSE, d'engager vos salariés au travers de jeux, qu'en leur imposant des règles avec des mesures si jamais ils ne respectent pas ces règles. Ça aujourd'hui, j'aurais dit ça il y a 20 ans, ou 15 ans même, on m'aurait dit bon peut-être pas maintenant, on va attendre un petit peu. Mais aujourd'hui quand vous arrivez dans une entreprise en disant on va faire jouer vos salariés à trier, On a des gens qui sont hyper demandeurs jusqu'au télérien.

  • Speaker #0

    Ils comprennent déjà ce qu'il y a derrière.

  • Speaker #3

    Ils imaginent déjà des règles du jeu avant même d'avoir vu le jeu. Parce qu'en fait, finalement, ils ont grandi avec ça. Ils se disent à quoi ça va ressembler. Est-ce que ça va être un Mario, un Pokémon Go ? Et finalement, il y a vraiment une fluidité entre tout ce qu'on va mettre en place. Tout le monde comprend. Et ça, c'est déjà quelque chose de... Pas évident, surtout en transition écologique, parce que nous, par exemple, ce qui a de bien avec Plastic Cap, c'est qu'on ne nous pose plus la question de savoir où vont les déchets. En fait, finalement, quand on joue, on n'a pas besoin de savoir.

  • Speaker #0

    Ah, j'allais dire parce que tu réponds déjà à cette demande-là.

  • Speaker #3

    En fait, justement, ces fameux bêta testeurs qu'on a eus l'an dernier, on a bien vu qu'après l'expérience Plastic Cap... Ils ne se posaient plus la question de savoir où allaient les déchets, s'ils étaient mélangés, s'ils n'étaient pas mélangés, en quoi ils allaient être recyclés, tout ça. Finalement, tout ça, ça leur importe peu. La seule chose qui leur importe, c'est d'occuper une bonne place au classement, d'avoir un maximum de nombre de points, comme à n'importe quel jeu, en fait. Parce que cette mécanique-là, finalement, elle est dans leur ADN, ils ont grandi avec, donc... J'ai pas besoin de leur expliquer en quoi c'est important de gagner des points, d'être premier au classement, ça...

  • Speaker #0

    tout le monde comprend ce que c'est et tout le monde a envie d'être premier d'être le meilleur c'est humain ça peut aider pour des réfractaires est-ce que dans l'entreprise vous avez eu des personnes un peu...

  • Speaker #1

    c'est sûr que tout le monde ne trie pas on va reparler du tri et puis pour certains salariés c'est aussi des contraintes c'est des choses supplémentaires qu'on demande dans la fiche de poste. Donc, c'est vrai que ça peut être vécu comme une contrainte. Et comme tu le dis, tourner ça autrement au travers du jeu permettra forcément une meilleure adhésion. C'est évident. Et ce côté réfractaire, c'est sûr que dans l'entreprise, dans l'hôtellerie. C'est des gestes quotidiens qu'on demande. On essaye de réapprendre des gestes. Donc, c'est un effort quotidien. Le tri, tout ce qu'on a pu mettre en place, c'est effectivement du quotidien qui peut être vécu de manière allourdissante.

  • Speaker #0

    Et par exemple, quand il y a eu des personnes qui n'arrivaient pas à trier, comment est-ce que vous avez fait ?

  • Speaker #1

    Effectivement, on parlait d'affichettes.

  • Speaker #0

    C'est vraiment facilité au maximum.

  • Speaker #1

    Déjà, c'est d'avoir le bon nombre de contenants, aux bons endroits, aux endroits stratégiques. Pétition. Les couleurs aussi qui sont bien identifiées. Et de voir aussi au quotidien, parfois des emplacements de conteneurs mal mis. Comment faciliter au quotidien le tri dans les produits qu'on utilise aussi ? Parce que c'est trier, mais si déjà on a moins de produits, moins de déchets, c'est déjà beaucoup plus simple. Donc voilà, on parlait des grands contenants, ce qu'on appelle en vrac, d'acheter effectivement plutôt des choses en grands contenants, d'avoir déjà moins de déchets pour faciliter le tri. Et ensuite, d'avoir un maximum d'affiches. Alors, on colle les affiches du tri sur les poubelles, sur les murs, à gauche, à droite. Voilà, répétez, répétez. Mais c'est vrai qu'après, finalement, ce que tu disais, ça peut devenir intuitif différemment. Et avec ce type d'application, on peut avoir des codes beaucoup plus facilement. Parce que justement, ça fait appel à des choses qu'on maîtrise mieux. Plutôt que de... Parfois, effectivement, comme à l'école, on a du mal à assimiler quand on rabâche. Il faut peut-être plutôt écrire ou il faut plutôt écouter autrement. Il faut utiliser à chacun...

  • Speaker #0

    D'abord une sorte de primime aussi, peut-être ?

  • Speaker #1

    Oui, ça pourrait. Ça proposerait, mais... C'est plutôt d'essayer d'aller chercher quelque chose qui deviendrait naturel, en fait. Et c'est vrai qu'en ça, je trouvais que ce que disait Jacques se rapprochait le plus de ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as eu des exemples d'entreprises que tu as accompagnées qui avaient des méthodes un peu particulières pour engager leurs salariés, leurs clients, leurs collaborateurs ?

  • Speaker #2

    Il va y avoir le team building, où ils vont organiser un gros événement sous forme de jeu, en réunissant à la fois clients, collaborateurs, et les maîtres acteurs de la stratégie de l'entreprise, et se dire qu'est-ce qu'on fait l'année prochaine, comment on construit les projets, et d'intégrer tout le monde. C'est toujours de fédérer les équipes parce que finalement, dans la marque employeur, il y a aussi le fédérer les équipes. Ça permet aussi d'éviter que les collaborateurs soient fidèles. Quand on fédère et comme on dit, fidéliser, ça coûte toujours moins cher que de recruter. Je pense que ça s'adapte à la fois aux clients et aux collaborateurs.

  • Speaker #0

    C'est clair, c'est clair. Donc, on a beaucoup parlé de tri, réduction des déchets aussi, parce que bon, d'avoir des petits comptes. Maintenant, mieux vaut peut-être les réutiliser en avoir des plus gros. On a bien compris. Économie circulaire aussi, peut-être. Tu parlais tout à l'heure des bracelets. Peut-être passer par une recyclerie ou quelque chose comme ça pour nous faire des bracelets. Ça peut peut-être être...

  • Speaker #2

    Un titre individuel, exactement. Et après, au niveau de l'entreprise, ça peut être vraiment de repenser son modèle économique et de passer sur un modèle circulaire. Donc, sachant que notre modèle économique aujourd'hui, c'est on extrait les ressources, on fabrique, on produit, on distribue, on jette. Et la fin de vie, on n'y pense pas trop parce que finalement, c'est notre modèle classique. Et l'économie circulaire, c'est vraiment on extrait des ressources, mais on en extrait le moins possible ou on extrait des ressources qui sont recyclées, etc. On produit, mais quand on fabrique, on réfléchit déjà à quelle va être la fin de vie de mon produit. Est-ce que je vais pouvoir lui donner une seconde vie ? Est-ce que je vais pouvoir le faire durer beaucoup plus longtemps ? On réfléchit vraiment à tout ça.

  • Speaker #0

    On réutilise.

  • Speaker #2

    Vraiment, c'est une boucle vertueuse. L'idée, c'est vraiment que l'économie circulaire, c'est l'économie des ressources. Donc derrière, forcément, c'est des économies pour les entreprises parce qu'ayant repensé leur modèle économique, elles font des économies à la source, sachant qu'aujourd'hui, nos ressources, selon certaines ressources, elles sont... épuisé ou pas loin d'être épuisé. Il y a des ressources qui connaissent des grosses difficultés liées au changement climatique, tels que le café et le chocolat. Et du coup, c'est aussi repenser comment on fait fonctionner son entreprise pour aussi tendre, si l'on peut, à viser régénérative, où là, vraiment, on va tendre à s'inspirer à la fois de la nature et de se dire comment je fais fonctionner mon entreprise pour qu'elle ait le moins d'impact négatif possible.

  • Speaker #0

    Oui, et réutiliser, c'est peut-être moins coûteux. que ces matières premières dont tu parles, qui sont très onéreuses à l'achat.

  • Speaker #2

    Et puis, il y a la réutilisation et il y a aussi au niveau des entreprises, tout ce qu'on appelle lié à l'économie de la fonctionnalité, de l'usage aussi. Si au lieu d'être propriétaire d'un produit, finalement, on va le louer, on va être plusieurs à s'en servir. Il y a des entreprises qui aujourd'hui s'engagent, notamment sur la location de voiture. Typiquement, on loue la voiture plutôt que chacun soit propriétaire d'une voiture. Les exemples comme ça, on peut en avoir plein. L'exemple le plus connu est celui de Xerox avec les imprimantes qui fait payer les photocopies au lieu que chaque entreprise soit propriétaire d'un photocopieur. Mais l'économie circulaire, c'est vraiment par contre un vrai changement de mentalité, de paradigme où vraiment ce n'est pas ancré en nous. Donc, de ne pas posséder. Aujourd'hui, l'être humain, il aime posséder plutôt que se dire je vais partager. Oui, c'est vrai. Mais voilà. Mais par contre, les nouvelles générations sont hyper sensibles et pour elles, elles résonnent ainsi. Elles partagent, elles n'ont pas du tout le sens de la propriété. Et du coup, elles ont accès à plus de choses. Mais c'est vraiment de repenser et de réinventer une histoire. C'est vraiment de se dire comment on peut faire complètement différemment. Pour moi, l'économie circulaire, c'est vraiment on fait une page blanche, on entame une page blanche et on réécrit une histoire.

  • Speaker #0

    Il y a peut-être aussi du covoiturage à mettre en place dans notre entreprise.

  • Speaker #2

    Il y a des subventions, notamment sur le vélo. Aujourd'hui, je parle en bon cas personnel, parce que je n'ai pas de voiture, je n'ai qu'un vélo électrique. Et en effet, il y a une subvention de l'AIE qui finance une partie de l'achat d'un vélo électrique. Donc en effet, c'est très intéressant pour une entreprise. Et je crois que oui, il y a des choses sur le covoiturage. Mais je n'ai pas...

  • Speaker #0

    Ah oui, oui,

  • Speaker #3

    oui. Je sais qu'il y a des aides sur le covoiturage, je ne suis pas au courant, mais ça serait pas mal pour Ajaccio. Un peu de covoiturage, je trouve.

  • Speaker #0

    Mais alors ça, je pense qu'il faut vraiment le gamifier au max. Oh, ça,

  • Speaker #3

    oui.

  • Speaker #0

    Parce que là, vraiment, je pense que faire les beaux et les belles en voiture, bon, tu ne vas pas nous l'enlever de sitôt, ça.

  • Speaker #3

    C'est vrai que les Ajacciens sont très attachés aux déplacements.

  • Speaker #0

    À notre voiture.

  • Speaker #3

    Je ne peux pas aller partout, mais plus qu'ailleurs, je pense.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #3

    Après, je pense que oui. Pour le coup, autant il faut réécrire une page blanche pour l'économie circulaire, autant je pense que pour Ajaccio, il faudrait réécrire une page blanche sur la circulation, que ce soit les bus, tout. On verra avec le nouveau téléphérique, mais...

  • Speaker #2

    Mais je pense qu'il faut solliciter les enfants. J'ai animé un atelier avec des enfants du collège de 6e. Ils étaient pleins d'idées sur l'avenir de la mobilité ajaccienne.

  • Speaker #3

    Ils ont beaucoup de voitures sans permis.

  • Speaker #2

    Mais par contre, non mais c'était des petits, donc eux ils pensaient pas à voiture, eux ils créaient le bus du futur.

  • Speaker #3

    Ok.

  • Speaker #2

    Et dans un autre atelier, ils inventaient un train avec des aimants qui ne se collaient pas. Enfin voilà, dans un collège à Bastia, ils inventaient une nouvelle technologie vraiment hyper poussée. Toujours des enfants de sixième, je tiens à le préciser.

  • Speaker #0

    Covoiturage dans l'entreprise.

  • Speaker #1

    Effectivement, nous, ce n'est pas des sujets sur lesquels on a mis en place des choses. Je ne suis pas sûre que ça existe. Après, il y a effectivement une particularité dans l'hôtellerie, c'est qu'on a aussi... Tout le monde n'arrive pas aux mêmes horaires. Donc on est 24 heures sur 24 avec différents groupes quand même. Il y a quand même différents groupes de collaborateurs qui arrivent quand même sur des horaires à peu près similaires. Mais c'est vrai que oui, pourquoi pas ? On a beaucoup de collaborateurs qui habitent vraiment... Pas loin de l'hôtel, donc c'est vrai qu'on beaucoup arrive à pied. On l'avait vu quand il y avait des problèmes de circulation, tout ça, c'est vrai que les collaborateurs sont assez prêts. Mais oui, pourquoi pas, effectivement, ça fait partie du spectre des choses à regarder encore pour nous.

  • Speaker #0

    Ok, comment on fait ? Quand on est une petite entreprise, qu'est-ce qu'on fait pour pour s'engager dans cet axe RSE ?

  • Speaker #2

    Alors moi, petite entreprise, même très petite entreprise, moi je me suis engagée et je reverse 1% de mon chiffre d'affaires à des associations. Je suis membre du 1% pour la planète, qui est une grosse organisation créée par... Yvon Chouinard de Patagonia. Et à la base, il n'y avait pas d'association en Corse. Et je suis trop contente que maintenant, il y ait deux associations en Corse qui soient membres du 1% pour la planète. Donc, si toutes les entreprises corses veulent soutenir aussi des associations environnementales sur la Corse, c'est possible via le 1% pour la planète. Et le gros avantage du 1% pour la planète, c'est que derrière, c'est contrôlé, vérifié. Et donc, quand on fait un don, ce n'est pas pour les collaborations ou pour d'autres choses. En fait, il y a des vraies preuves. qui font de son engagement.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ça peut être une des six actions.

  • Speaker #2

    Quand on est une petite en structure, moi, le côté social étant la seule, c'est difficile de m'engager. Mais sur la partie environnementale, en tout cas, c'est parce que moi, ça me touchait personnellement. Mais c'est comme ça que je me suis engagée.

  • Speaker #1

    Nous, j'en ai parlé un petit peu tout à l'heure, on s'est engagé en faisant le choix d'avoir un label. et de pouvoir structurer cette démarche au travers de ce label. On a choisi, comme je l'ai dit, Ecolabel, et c'est ce qui a permis pour nous d'avancer, de faire grandir la démarche et de continuer à le faire aujourd'hui sur la partie environnementale. Sur la partie sociétale, aujourd'hui, on s'engage localement aussi, on soutient des associations, notamment INSEM. qu'on accompagne dans leur développement aussi en trajectio et bastia. On a aussi mis en place pour les salariés un accompagnement social avec une assistante sociale qui leur est dédiée pour qu'ils puissent effectivement faire appel à elle en toute... Enfin, c'est cloisonné, quoi. Et voilà, donc c'est des actions qu'on met en place pour effectivement le bien-être au travail. Et voilà, on n'a pas parlé, mais la formation aussi, pour nous, c'est effectivement quelque chose qui est très important. On a parlé au travers... de les collabilisations, mais pas que. C'est aussi les accompagner pour grandir dans leur travail. Et grâce à la coopérative à laquelle on est adhérente, donc Best Western, on a accès à une école hôtelière qui permet de faire effectivement évoluer les collaborateurs, les professionnaliser dans cette voie du tourisme.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'être venu pour témoigner de tout ça. C'est vraiment très précieux de voir comment une entreprise concrètement met en place toutes ces actions RSE. Et bravo pour tout ce que vous faites. Une petite phrase de fin, Jacques.

  • Speaker #3

    Télécharger Plastica un peu.

  • Speaker #0

    Parce que tout le monde l'a déjà fait.

  • Speaker #3

    Non, nous, pour revenir sur ça, on fait avec nos moyens. Évidemment, on est une jeune startup. donc qui n'a pas beaucoup d'abonnés et qui démarre. Mais on a à cœur de... La décision qu'on a prise dès le départ, c'est de fournir un accès open source à une certaine partie de nos données. Notamment l'emplacement des poubelles, par exemple, qui est fait par les utilisateurs. Et donc, en fait, finalement, ces données-là, on souhaite vraiment les rendre publiques. Elles sont déjà publiques. Mais on aimerait que d'autres personnes qui en aient besoin puissent en servir. Toujours dans le but d'augmenter les flux de déchets triés, donc ça me paraissait pertinent d'offrir cette maigre contribution.

  • Speaker #0

    Super, merci beaucoup. Petite phrase de fin ?

  • Speaker #2

    Faire mieux et moins avec la transition, c'est possible et surtout, ça fait faire des économies et rendre son entreprise surtout robuste et pérenne dans le temps.

  • Speaker #0

    Comment on fait pour vous suivre, suivre cet écolabel ?

  • Speaker #1

    Nous, on a des réseaux sociaux qu'on utilise, notamment sur LinkedIn, avec la page de notre société. On communique, on essaye de communiquer, mais c'est vrai qu'on est une petite entreprise, on n'a pas forcément d'outils de communication encore bien rodés, donc avec notre rythme. On arrive à, voilà, on essaye en tout cas de justement de partager ces engagements, notamment sur LinkedIn et Instagram aussi, mais plutôt sur LinkedIn.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à vous trois pour ces beaux échanges. On est à la fin de cette table ronde déjà. Donc, pour ceux qui nous écoutent et celles qui nous écoutent, si vous souhaitez structurer une démarche de transition écologique, vous pouvez vous faire accompagner par le MEDEF. Coursica qui propose justement un accompagnement et son rôle vraiment c'est d'aider les entreprises au niveau juridique et réglementaire avec une mise en conformité des préconisations tout en prenant en compte le volet financier on en a parlé tout au long de cette heure là et surtout il vous apporte du conseil et vous aide dans vos premières démarches Pour en savoir plus, on vous met toutes les informations en description au niveau de l'adhésion et de cet accompagnement-là. On vous met également les coordonnées d'Aline Rina-Galofman du Medef Corsica et qui vous aide dans cette transition écologique. Et surtout, que vous soyez entrepreneur, une grosse entreprise, une PME, une start-up, une association. La transition écologique concerne tout le monde. préservons notre île et préservons nos prochains, nos prochaines générations. Et je vous remercie encore à vous trois. Merci d'avoir écouté cette table ronde. Je vous dis à très vite. C'était une table ronde proposée par Podcast OELAM3E et soutenue par le MEDEF. À bientôt.

Description

Comment initier la transition écologique dans votre entreprise ?


Bienvenue dans un nouvel épisode de Capsule, l'émission qui parle entrepreneuriat en Corse. 


Aujourd’hui nouvel épisode, en partenariat avec le MEDEF Corsica ! Nous sommes ravies de vous proposer ensemble aujourd’hui un épisode sur la transition écologique des entreprises. 


La transition écologique c’est quoi ?
En plus de répondre à des enjeux environnementaux indispensables, ça peut être une opportunité stratégique pour toutes les entreprises.

La transition écologique c’est également des obligations réglementaires de plus en plus strictes, de réduction des coûts et d’optimisation des ressources. 

Mais c’est un enjeu stratégique aussi pour attirer des clients et des talents sensibles aux enjeux environnementaux. 

En s’engageant dans cette démarche, une entreprise renforce sa compétitivité, sa résilience face aux crises et crée une valeur durable, tout en anticipant les évolutions du marché et de la société.


De plus, l'entreprise peut bénéficier et accéder à des aides publiques ciblées. 


Le MEDEF Corsica est soutenu par l’ADEME et l’ADEC dans sa mission d’accompagnement des entreprises insulaires vers la transition écologique. Grâce à ce soutien, et aux services proposés par sa chargée de mission transition écologique, Aline RINAGEL-HOFFMANN, le MEDEF Corsica informe ses adhérents sur la réglementation, les oriente vers les aides financières existantes, et leur propose des préconisations techniques adaptées.


Le partenariat avec Capsule, à l’occasion de cette table ronde, renforce cette dynamique en permettant de sensibiliser les chefs d’entreprise et les acteurs économiques corses, tout en mettant en lumière les entreprises déjà engagées dans une démarche vertueuse.  


Contact MEDEF Corsica :
medef-corse.com

04 95 20 73 21

Aline Rinagel-Hoffmann, Chargée de Mission Transition Écologique, aline.rh@medef-corse.com


Vous pouvez suivre l'actualité du MEDEF Corsica sur sa page Linkedin : https://www.linkedin.com/company/medef-corsica


Intervenants de l’épisode :

  • Maud Dupupet : Fondatrice de l'agence Moreati, spécialisée en marketing durable. Elle accompagne les entreprises dans leur stratégie de transition écologique.

  • Jacques Battini : Fondateur de la start-up PlasticApp, une application mobile ludique récompensant le tri des déchets plastiques.

  • Angeline Carli : directrice générale de Corsica Hôtels, qui œuvre pour une transition écologique concrète dans l’hôtellerie insulaire à travers des actions durables et responsables.


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Présenté par Audrey Royer, réalisé par Podcastu et la M3E & initiée par le MEDEF Corsica. 

Crédit musique : Axel Gerbron.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Podcast, créateur de podcasts en Corse. Eh bien bonjour et bienvenue dans une nouvelle table ronde de Capsule, l'émission qui parle d'entrepreneuriat en Corse. Je suis Audrey Royer et aujourd'hui je vous propose de parler entreprise et transition éco. C'est une table ronde qui est produite par Podcast et la M3E et surtout soutenue par le Medef Corsica. C'est parti ! Eh bien bonjour à vous trois et merci d'avoir accepté cette invitation. On est dans des beaux locaux là. Vous êtes bien ?

  • Speaker #1

    Oui, tout va très bien.

  • Speaker #0

    On va commencer par un petit tour de table pour savoir qui vous êtes, ce que vous faites et si vous pouvez dans votre présentation nous dire ce que vous, ça représente pour vous la transition écologique. Est-ce qu'on commence par toi, Maud ? Allez,

  • Speaker #1

    je me lance ! Donc je suis Maud Dupupet, j'ai une entreprise qui s'appelle Morehati, c'est une agence d'innovation durable pour accompagner les TPE, les PME, dans la transition écologique justement, parce que pour moi la transition écologique a été un déclic lors de la tempête du 18 août 2022, et c'est ce qui a fait que j'ai voulu m'engager et accompagner les acteurs du territoire justement à... Prendre les bonnes décisions, anticiper les risques et à penser au futur positivement.

  • Speaker #0

    Tu es notre experte du jour.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Ça représente quoi ? Tu en as pris conscience du coup vraiment en 2022, ça t'a marqué en 2022. Qu'est-ce que ça représente pour toi aujourd'hui la transition écologique ?

  • Speaker #1

    Ça représente toutes mes missions quand j'accompagne les clients, vraiment c'est de les sensibiliser et de les former. Parce que vraiment, on a tendance à oublier pourquoi il faut faire la transition écologique et d'oublier qu'en fait, on n'a qu'une seule maison qui s'appelle la planète Terre, qui a des limites planétaires et dont le changement climatique dont on ne fait que parler. Et du coup, c'est bien de remettre un contexte au départ pour vraiment expliquer aux gens pourquoi la transition, ce n'est pas juste une opportunité, c'est vraiment notre avenir.

  • Speaker #0

    Spécialement pour orienter B2B, pourquoi ?

  • Speaker #1

    Orienter B2B parce que je pense qu'il y a des vrais enjeux sur les entreprises et surtout sur les petites entreprises qui sont peu ou pas accompagnées du tout et où du coup j'ai à cœur et ayant des qualités, j'aime accompagner les gens, enfin les entreprises, c'est pour ça que je me suis engagée dans cette voie-là. Mais je fais aussi du bénévolat où j'anime des ateliers pour sensibiliser aussi le grand public parce que ça me tient à cœur.

  • Speaker #0

    Donc pas que de la communication B2B, transition éco et accompagnement. aussi du bénévolat.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup pour cette belle présentation. Merci. On passe à toi, Jacques.

  • Speaker #2

    Bonjour, je suis Jacques Baty. Moi, j'ai créé Plastica il y a deux ans. J'ai créé une start-up il y a deux ans qui s'appelle Plastica et qui avait pour but de développer un jeu mobile pour récompenser le tri des déchets. C'est sorti jeudi dernier sur Android et Apple.

  • Speaker #0

    Ça fera un peu plus de temps quand vous verrez cette vidéo, mais... On mettra le lien de l'application en barre d'infos.

  • Speaker #2

    Merci. Plastica, c'est un jeu mobile qui a vocation finalement à changer un peu la perception des gens qui ont du geste de tri. Apporter aussi des solutions pratiques, puisqu'on géolocalise les poubelles, on peut signaler les poubelles pleines. On peut apporter finalement, sans forcément trier quelque chose, un peu d'information, un peu de sensibilisation. Oui, sa petite contribution tout à fait à un écosystème vertueux. Récemment on a rencontré des entreprises justement pour présenter l'application pour essayer de trouver des partenariats au début et puis très vite on s'est aperçu que les entreprises étaient très demandeuses pour leurs salariés et donc on a développé une solution qui permet justement aux entreprises, aux grands groupes mais aussi aux petites entreprises de pouvoir mobiliser leurs salariés, leurs clients autour de d'épreuves, autour de challenges, d'une expérience un peu gamifiée autour des de l'impact environnemental, de la transition écologique, tout ce qui va améliorer la condition de vie sur notre belle planète.

  • Speaker #0

    Très cool, ça participe peut-être au RSE aussi pour les entreprises. Absolument,

  • Speaker #2

    tout à fait.

  • Speaker #0

    On en reparlera tout à l'heure. Qu'est-ce que ça représente pour toi la transition écologique ?

  • Speaker #2

    Pour moi, c'est un vrai challenge de société. je pense qu'on peut plus le système capitaliste actuel est plus adapté aux besoins des gens, aux besoins des entreprises, et on voit bien que la planète en souffre. Et donc il faut une transition, cette transition pour moi elle est nécessaire, et ce qu'elle représente finalement c'est un nouveau moyen de consommer les ressources de la planète de manière peut-être plus responsable, plus durable. et une meilleure sensibilisation et aussi une meilleure communication autour de cet enjeu qui est majeur en un sens.

  • Speaker #0

    Angéline, première fois qu'on se rencontre, donc je pense qu'on va en apprendre beaucoup sur toi et sur ton entreprise aujourd'hui.

  • Speaker #3

    Oui, donc je suis Angéline Carly-Farraud, la responsable d'une société qui s'appelle Corsica Hotels, CPH, qui est propriétaire exploitante des deux hôtels en Corse, le Best Western Plus à Ajaccio à Mirauté et le Best Western Monte Cristo à Bastia. des hôtels ouverts à l'année, une entreprise de 47 salariés répartis sur les deux sites. Aujourd'hui, on est engagé dans la transition environnementale parce qu'effectivement, on a à cœur de produire un service plus respectueux de l'environnement, que ce soit à tous les étages, à tous les niveaux de ce qu'on peut faire à l'hôtel, que ce soit dans les chambres, au petit-déjeuner, à la réception. C'est un travail de différentes équipes. produire et pour offrir un service plus respectueux de l'environnement.

  • Speaker #0

    C'est quoi pour toi, en tant que personne, la transition énergétique ?

  • Speaker #3

    C'est effectivement arriver à mobiliser moins de ressources pour produire un service, un produit équivalent, voire supérieur en qualité.

  • Speaker #0

    Super, merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation. On va se demander un petit peu pendant cette heure, pourquoi est-ce que les entreprises prennent Merci. justement se tournant de la transition écologique, transition énergétique. Donc il y a peut-être plusieurs raisons. On va évoquer les vôtres aussi. Déjà, pour faire le bien à la planète. Aussi peut-être, quand on atteint un certain stade d'employé, est-ce que ce n'est pas aussi une obligation ?

  • Speaker #3

    Oui, effectivement, pour se différencier dans l'offre du marché, que ce soit par rapport aux clients, mais aussi aux collaborateurs. L'engagement environnemental devient différenciant et permet d'attirer des talents, des clients. C'est aussi effectivement un objectif complémentaire de faire le bien à la planète. En tout cas, il y a des obligations en termes de tri des déchets sur les flux. Ça, effectivement, c'est des obligations. Aujourd'hui, c'est fortement recherché. Que ce soit notamment dans les appels d'offres ou on voit bien sur des cibles B2B, les entreprises qui cherchent des lieux pour leurs événements, leurs séminaires, recherchent des entreprises engagées. C'est en fait un cercle vertueux, finalement, elles-mêmes engagées dans de la RSE. Il y a effectivement une volonté d'aller vers ce type d'entreprise. Ok,

  • Speaker #0

    on l'a dit, même ça peut être un avantage concurrentiel. Ça peut participer à la marque employer, on va en parler tout de suite aussi. Et ça peut potentiellement participer à nous faire des économies financières peut-être. C'est un peu flou, c'est vrai, pour des petites entreprises. Comment est-ce qu'on s'engage dedans et donc pourquoi ? Qu'est-ce que tu peux nous dire sur ça, Maud ?

  • Speaker #1

    C'est vrai que j'aime bien repartir de la maison et de la planète Terre parce que je trouve que c'est hyper parlant pour à la fois les petites et les grosses entreprises. Et pour revenir juste sur la réglementation, c'est vrai que c'est les grosses entreprises qui sont aujourd'hui touchées par la réglementation, mais les petites entreprises, elles sont touchées indirectement par la réglementation, parce que, comme tu le disais, il y en a qui ont des obligations réglementaires et qui, du coup, vont solliciter des partenaires qui, eux, sont engagés, labellisés, qui sont engagés sur ces sujets-là. Donc, c'est aussi pour ça qu'il y a ce sujet-là. Et les petites, pour leur expliquer, aujourd'hui c'est plus concrètement de façon... économiques parce que derrière l'écologie, il y a l'économie et on a souvent tendance à opposer les deux, sauf que sans écologie, il n'y a pas d'économie parce que tout notre système, et tu l'as bien dit Jacques tout à l'heure, tout notre modèle, il repose sur l'extraction des ressources qui une grosse partie sont de l'extraction des ressources naturelles qui nous permettent de manger, de nous vêtir, de nous loger. Aujourd'hui, les deux ressources les plus consommées au monde, c'est l'eau et le sable. C'est des ressources naturelles et si on ne les préserve pas, on va avoir un problème et c'est pour ça que faire la transition c'est vraiment une solution pour s'engager dans l'avenir.

  • Speaker #3

    Ok.

  • Speaker #0

    C'est à partir de combien de salariés tu disais ? Petites entreprises, grandes entreprises, c'est quoi un peu la jauge pour savoir ?

  • Speaker #1

    Même une toute petite entreprise, moi à mon niveau, peut s'engager dans la transition en repensant son modèle économique, en essayant de travailler différemment parce que selon son activité... et que demain, typiquement, elle connaît un événement climatique extrême, son business model peut s'écrouler très rapidement. Donc voilà, ça concerne tout le monde, mais sur des sujets différents. Évidemment, une petite structure qui ne fait que du service, elle ne va pas être concernée sur du transport. Il y a des sujets qui vont moins la concerner que d'autres, mais finalement, le sujet de la transition et de la RSE concerne tout le monde, toutes les entreprises.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des secteurs d'activité plus touchés que d'autres ?

  • Speaker #1

    C'est les transports qui ont un des impacts environnementaux les plus élevés, mais l'alimentation c'est quasiment la même chose, le logement. Donc après, ce qui est important dans la transition, c'est d'avoir en tête les ordres de grandeur. Et c'est souvent ce qu'on n'a pas, parce qu'aujourd'hui la transition, pour moi, c'est vraiment positif. Et on a souvent tendance à passer des messages en étant moralisateur et culpabilisateur. Vivant sur une île, moi j'ai souvent tendance à dire aux gens, en fait, il faut qu'on s'adapte, mais il y a des choses, il ne faut plus prendre l'avion, il faut rester réaliste. Et justement, pour engager les gens et embarquer dans la transition, il faut trouver des solutions qui soient réalisables. de suite, mais aussi sur le long terme.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est coûteux pour une petite entreprise de se lancer dans cette transition écologique ?

  • Speaker #1

    J'aurais tendance à dire, évidemment, il y a un investissement d'accompagnement au départ, mais finalement, l'investissement de départ, d'accompagnement en tant que tel, c'est un petit investissement. Après, ce qui peut être coûteux pour une entreprise, c'est si elle doit investir, qu'elle doit changer son système de chauffage. Là, pour le coup, ça ne me concerne pas. C'est plus les investissements et toi, tu as peut-être plus d'éléments à porter.

  • Speaker #3

    Effectivement, cette partie-là, oui, il y a de plus gros travaux. Mais bon, également, ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a quand même pas mal d'aides qui existent aujourd'hui pour accompagner justement les entreprises dans la transition écologique. Par exemple, nous, à l'hôtel, on est en train de remplacer toute une série de pompes à chaleur dans une partie de nos appart'hôtels. On est aidé par EDF. On a pu aussi être accompagné par l'ADEME et le Fonds de tourisme durable pour justement faire un audit. sur notre bâtiment et voir quels étaient les points de faiblesse en termes d'énergie, de perte d'énergie. Et là-dedans aussi un accompagnement financier. Donc à côté effectivement de ces investissements, il y a aussi des enveloppes d'aide et pour in fine créer des économies aussi, puisque forcément des équipements plus récents, moins énergiques, c'est un investissement avec un retour sur investissement. qui va effectivement dépendre selon le type d'investissement, mais qui, selon un certain nombre de données, il y a un vrai retour sur investissement.

  • Speaker #0

    Avec des aides en plus à la façon, ça peut être très intéressant.

  • Speaker #3

    Oui, oui. La chose la plus coûteuse, oui, c'est...

  • Speaker #0

    L'aménagement, le changement de matériel. Oui,

  • Speaker #3

    oui, bien sûr. Oui, oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Parce que sinon, vous avez commencé par quoi, vous,

  • Speaker #3

    par exemple ? Effectivement, on avait commencé par des actions, des petites actions concrètes. Donc oui, on faisait le tri au départ de ce qui était faisable. Petit à petit, maintenant, on arrive à trier tous les flux jusqu'aux biodéchets.

  • Speaker #0

    C'est vrai que le tri, c'est quelque chose à mettre en place dans une entreprise, très simplement. Des poubelles différentes, un compost par exemple, et c'est quand même...

  • Speaker #3

    Ça demande quand même, selon la taille de l'entretien et selon la taille de l'entreprise, de la formation et de l'accompagnement des salariés. Puisqu'effectivement, même si aujourd'hui, c'est quand même très démocratisé, tout le monde ne fait pas forcément le tri déjà chez soi. Donc, on a aussi affaire à des salariés qui ne connaissent pas forcément les bonnes pratiques en termes de tri. Donc, c'est aussi un accompagnement temps, formation, affichage, étiquetage, couleur de poubelle pour qu'on ait effectivement le bon déchet au bon endroit. Donc oui, le tri, c'est des actions qu'on a pu mettre en place au départ. Également, le buffet du petit-déjeuner, on a commencé par ça, puisqu'on avait beaucoup de produits très emballés, individuels. Tout ça, c'était en 2012, donc c'était il y a quand même déjà pas mal de temps maintenant. Et justement, en plus, ça a été visible assez rapidement pour nos clients, supprimer tout ce qui était sur-emballage et rester sur des grands contenants, que ce soit d'ailleurs au petit-déjeuner. ou dans nos chambres avec les savons et tout ce qu'on mettait avant à disposition en mini, donc avoir des grands contenants rechargeables. Ce sont les premières actions concrètes qu'on a pu mettre en place, qui étaient aussi visibles par les clients et qui ont pu faire connaître l'engagement aussi aux clients grâce à ça.

  • Speaker #0

    Très cool. Est-ce que c'est pour ça, Jacques, que tu as vu un enjeu, toi, peut-être, dans le tri ? C'est peut-être aussi la première action à faire quand on a envie de s'engager dans cette transition écologique. C'est le tri, mais même... Moi, je pense que j'ai toujours connu le tri sélectif, donc ça fait quand même pas mal d'années. Mais ce n'est pas encore un geste naturel pour tout le monde.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Alors ça, c'est la partie, je dirais, gamification de Plasticap qui vient répondre, en fait, finalement à cette... problématique en présentant le tri d'une manière un peu plus innovante un peu plus engageante moins prise de tête si je puis dire mais ce qui intéresse énormément les entreprises au fond c'est que aujourd'hui lorsque vous répondez à un appel d'offres et ça je parle pour les grosses entreprises la note rse prend une place de plus en plus importante On parlait de déposer des poubelles dans ces hôtels ou dans ces entreprises. Encore, il faut-il être capable de pouvoir monitorer, de pouvoir avoir les volumes de tri qui vont passer par ces poubelles. Et c'est là que ça devient très difficile pour les entreprises parce que... Il ne suffit pas de dire aujourd'hui quand on répond à un appel d'offres ou quand on espère obtenir un label, j'ai mis des poubelles donc je vais obtenir un label. Il faut prouver et il faut arriver à montrer que ça a eu un vrai impact sur les comportements de l'entreprise. de nos salariés. C'est là qu'en fait finalement il faut des outils aujourd'hui technologiques pour pouvoir peser, scanner, identifier, suivre. Il y a un enjeu énorme autour des déchets qui est la traçabilité, où finalement le tri ce n'est qu'un maillon de cette chaîne. Et aujourd'hui, pour vous donner une petite idée, je ne vais pas m'étaler là-dessus, mais on produit à peu près 750 millions de tonnes de plastique par an, on On sait que 11% sont recyclés, le reste... On ne sait pas. On ne sait pas où ça va, on ne sait pas si c'est brûlé, on ne sait pas si c'est enterré. On a très très peu de données là-dessus, parce qu'il n'y a pas de traçabilité. Et la traçabilité, elle commence par le geste du public qui vient jeter sa bouteille dans la poubelle. Donc c'est vraiment un premier maillon essentiel. Et on parlait de retour sur investissement, donc ce retour sur investissement, à mon avis, il est beaucoup plus intéressant d'aller le chercher sur les appels d'offres et cette fameuse note RSE, qui devient de plus en plus importante. Et là, on s'adresse vraiment aux grands groupes. En ce qui concerne les... petites entreprises, je crois que ce dont elles ont besoin, c'est plus de l'achalandage, c'est-à-dire de faire venir du public à eux, de se faire connaître. Et moi, je conseille vraiment à tous les gens qui créent leur entreprise de ne pas se noyer sur des canaux médias traditionnels où finalement, ils n'auront pas les budgets pour pouvoir concurrencer des grandes entreprises qui vont dépenser un fric fou, mais d'essayer de se démarquer en utilisant des leviers plus impactants et d'aller Dès le démarrage, s'adresser à un public soucieux des enjeux environnementaux. Je pense que c'est important que finalement ça fasse partie de l'ADN des PME. Pour les grands groupes, c'est une histoire de transition, une histoire de budget, de volonté. C'est comment on voit l'avenir. Mais une entreprise, je veux dire création, mais une entreprise qui démarre, ou une petite entreprise de quartier, ou voilà. ou une entreprise qui a du mal à émerger, franchement, le RSE, cette démarche de transition écologique peut être un super levier. Et je pense que oui, il y a un retour sur investissement qui est entre les aides, entre ce public que j'arrive à adresser, que je ne savais pas comment adresser. Finalement, le retour sur investissement, il est quasi instantané, en fonction du cas. Mais très, très rapidement, je pense qu'on peut retomber sur ses pattes. Ok.

  • Speaker #0

    Toi, quand tu as commencé à développer Plastica, donc tu es sur du numérique. sur le développement d'une application. Est-ce qu'il y a eu à un moment aussi des questions sur c'est quoi le coût environnemental du développement de cette application ?

  • Speaker #2

    La transition écologique, je disais, elle est dans toutes les décisions qu'on prend, aussi bien quand on va coder ses fonctionnalités que lorsqu'on va choisir les serveurs sur lesquels on va déployer notre application. Après, dans le numérique, je dirais... On n'a pas 150 choix non plus. Ce n'est pas quelque chose d'extrêmement polluant, le numérique, à notre échelle. Ce n'est pas avec les quelques premiers utilisateurs qu'on a qu'on va pouvoir prétendre pouvoir se décarboner et sauver la planète. Oui, en tout cas, c'est déjà là. Voilà, après, on parle de green code, mais je n'aime pas trop ce terme. C'est-à-dire qu'on va essayer de réduire la taille des fichiers de programmation pour ne pas que les serveurs soient saturés. Mais je crois que le plus gros impact de Plastic App, ça reste quand même son message et son véhicule qui est le jeu, en fait.

  • Speaker #0

    Demain, une petite entreprise de deux salariés... Une association, des personnes qui entreprennent seules, des auto-entrepreneurs, ils peuvent bien sûr commencer du coup par le tri.

  • Speaker #3

    On le voit.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a d'autres, ou par leurs événements, ils peuvent aussi faire le choix de quelque chose de plus durable que du jetable, par exemple ? Est-ce qu'il y a d'autres moyens sur lesquels s'engager ? Peut-être qu'on fait aussi inconsciemment et qu'on ne sait pas qu'on a déjà une démarche écologique.

  • Speaker #3

    Oui,

  • Speaker #1

    il y a beaucoup d'entreprises qui ont des démarches RSE finalement sans le savoir. Mais pour moi, ce qui est hyper important dès le départ, c'est de s'interroger sur comment fonctionne le modèle de notre entreprise et de vraiment faire un diagnostic et une cartographie de toutes nos parties prenantes, les clients, les fournisseurs, les collaborateurs, tout le monde pour essayer de bien comprendre comment tout fonctionne et de se dire comment je fais pour que finalement, tous les points et toutes les parties prenantes soient durables. est un engagement de durabilité, surtout.

  • Speaker #0

    Donc, de faire un diagnostic, ça peut nous permettre de tracer un espèce de cheminement avec des objectifs à court, moyen, long terme pour justement rentrer petit à petit par des actions concrètes jusqu'à des choses très, très abouties. Est-ce que vous l'êtes fait, vous, ce cheminement-là ?

  • Speaker #3

    Oui, dans un sens, oui, puisqu'effectivement, grâce à la labellisation, puisqu'effectivement, on est allé progressivement vers une labellisation. Donc, on est écolabellisé aujourd'hui. Nos deux établissements ont un label européen, audité sur site tous les deux ans, depuis 2013 et 2014 pour Bastia. Grâce à la mise en place de ce label dans nos hôtels, on a pu faire ce cheminement et couvrir tous les aspects d'une démarche environnementale. Parce qu'effectivement, grâce à Ecolabel, on a différents types de critères. qui couvrent l'ensemble d'une démarche engagée. Donc de la gestion générale avec la traçabilité de la formation, l'auto-évaluation interne, la mise en place de plans d'action, la mise en place d'actions concrètes sur les eaux, les énergies, les déchets, également sur la politique d'achat, en introduisant des achats respectueux de l'environnement, bio ou locaux. C'est vrai que grâce finalement à cette labellisation, On a pu pleinement mettre en place la démarche dans nos hôtels.

  • Speaker #0

    Ça donne des axes de travail ou de réflexion sur des choses qu'on n'aurait peut-être pas imaginées.

  • Speaker #3

    C'est vrai qu'effectivement, par rapport à des actions qui étaient déjà en place dans l'hôtel, quand on a découvert Ecolabel et ses critères, on a dû aller plus loin et forcément découvrir d'autres critères, d'autres possibilités. Et c'est encore le cas aujourd'hui, puisqu'effectivement, grâce aux audits régulières, À l'évolution aussi qui se passe sur le référentiel, aux échanges avec d'autres écolabélisés, on arrive à mettre en place d'autres solutions et effectivement à faire évoluer la démarche régulièrement. Malgré le fait que ça fait effectivement 12 ans maintenant, on arrive à trouver d'autres pistes de travail et d'amélioration.

  • Speaker #0

    Vous en êtes où ? Ça fait déjà plus de 10 ans, 12 ans que vous avez commencé. Un peu le retour sur expérience ? de ces dix dernières années. Comment est-ce que c'est vu par les clients, par peut-être de nouveaux collaborateurs ou d'anciens collaborateurs ? Comment c'est perçu et quel est le retour ?

  • Speaker #3

    C'est perçu très positivement. Il y a une vraie image positive qui est véhiculée par l'engagement environnemental, que ce soit effectivement les clients et les collaborateurs. Aujourd'hui, sur la partie client, ils peuvent participer avec nous dans la démarche puisqu'on a des poubelles de tri. dans l'établissement, dans les chambres. Donc c'est même eux qui sont parfois force de proposition, parce qu'il peut y avoir, comme vous dites, c'est vrai que parfois, il y a des moments où ils peuvent tracer certaines incohérences et ça remet en question un petit peu, forcément, dans un quotidien chamboulé par une activité pas prévue ou des contraintes de dernière minute. On peut ne pas, effectivement... être complètement alignés. Et justement, ils nous challengent aussi là-dessus, que ce soit d'ailleurs les collaborateurs ou les clients. Donc oui, c'est perçu très positivement. Et c'est aussi, je pense, un différenciant, on en parlait tout à l'heure, dans le recrutement et dans l'image, dans le choix que nos clients peuvent avoir à faire, mais aussi les collaborateurs sur des offres de services. ou des recrutements identiques. Donc oui, nous, on est engagés dans la démarche. Aujourd'hui, ce ne sont plus des questions qu'on se pose, mais c'est vrai que oui, en tout cas, ça nous challenge régulièrement. Oui,

  • Speaker #0

    pour rester vraiment dans le mouvement.

  • Speaker #3

    Tout à fait.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas quelque chose de statique, c'est quelque chose qui s'y terre, qui s'améliore toujours et en permanence. C'est Aline, moi, du MEDEF, vraiment, qui m'a fait me rendre compte de pas mal de choses, parce que ça peut en tout cas participer à cette marque employeur, cette attractivité au niveau des emplois et au niveau du recrutement. Est-ce que c'est quelque chose que vous avez remarqué dans le recrutement des nouvelles générations ? C'est important pour eux d'aligner les valeurs ?

  • Speaker #3

    Tout effectivement sur ces nouvelles générations. Il y a une vraie attente de leur part sur l'entreprise qui va les accueillir, qu'elles aient des valeurs alignées. On en parlait tout à l'heure que ça correspond à un état d'esprit, à leurs usages. Il faut effectivement...

  • Speaker #0

    C'est clairement exprimé.

  • Speaker #3

    C'est clairement exprimé, oui, et particulièrement sur ces jeunes générations aujourd'hui qui sont en demande vis-à-vis de ça. Et force de proposition aussi lors des formations qu'on organise en interne. Généralement, c'est plutôt eux qui proposent des choses et qui notent ce qui pourrait être amélioré.

  • Speaker #0

    Ça les fidélise aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, effectivement. Aujourd'hui, c'est un vecteur de fidélisation, oui. En plus d'autres, mais c'est forcément quand on est dans une entreprise dont on est fier de partager les valeurs. On a plus tendance à y rester et à vouloir y rester, c'est sûr.

  • Speaker #0

    C'est très cool parce que je pense qu'on a eu pas mal de retours d'entreprises insulaires ou non, mais qui ont du mal à recruter. Arriver à la saison estivale, c'est un calvaire pour eux. Est-ce que ça pourrait s'expliquer par un manque d'implication dans cette transition écologique ?

  • Speaker #2

    Peut-être pas un manque d'implication, mais je pense que... En fait, il y a dans une entreprise, et encore hier, j'étais dans un hôtel, et du coup, je voyais bien qu'en fait, il y a la direction qui a ses engagements. Et des fois, ce n'est pas forcément relayé auprès des collaborateurs. Et que la façon de le communiquer, finalement, en fait, ils ne savaient même pas que le directeur était engagé, même dans son logo. Et en fait, il y a souvent un manque de communication et de valorisation, je pense vraiment, de valoriser les engagements concrètement. Et puis, les collaborateurs, enfin... Moi, quand je discute avec des personnes, ils me disent que cette entreprise soutient une association, a des projets engagés. Et en fait, pour nous, c'est important. Et puis, c'est une vraie preuve parce qu'en fait, c'est ça qu'ils attendent. Je pense que c'est des preuves que vraiment, l'engagement, ce n'est pas juste. Et c'est là qu'après, on retombe dans le greenwashing parce qu'en fait, derrière, il n'y a rien. Quand il n'y a pas de preuves. C'est ce qu'ils recherchent. Ils recherchent des preuves. Et puis, il recherche aussi avoir le côté un peu une histoire. Enfin, que le... Je pense que l'histoire même du dirigeant avec l'établissement et ce qu'il est en train de...

  • Speaker #0

    L'ADN.

  • Speaker #2

    L'ADN et les valeurs, en fait, c'est hyper important. Et je pense que c'est s'inscrire dans un projet qui, je pense, dans les générations, les jeunes générations, je pense que c'est ça qu'ils recherchent parce que je pense qu'ils recherchent à la fois l'équilibre pro et perso, mais aussi, je pense qu'ils ne recherchent pas que le profit. Je pense qu'il y a aussi l'utilité de se dire... le sens de mon métier et je pense que la crise du Covid a encore en plus accéléré tout ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que du coup d'être en partenariat avec des entreprises ou avec des applications comme la tienne, ça peut justement participer à cette marque employeur pour des entreprises ?

  • Speaker #3

    Tout à fait, je pense que ce qu'on était en train de dire c'est que finalement il manque des outils à ces entreprises pour pouvoir communiquer, transférer finalement ou transmettre cette... Cette volonté de s'engager dans une transition écologique, finalement un patron tout seul, il va avoir du mal à ondborder toute son entreprise avec lui dans une démarche que lui estime vertueuse. Il lui faut des outils, il faut qu'il soit accompagné, il faut qu'il soit... Et quand je dis des outils, il faut des outils qui soient à la fois compris par le responsable de l'entreprise, mais aussi par ses salariés. Et en tout cas, c'est ce qu'on essaie de développer nous aujourd'hui avec Plasticap, c'est de pouvoir... offrir une communication à 360 à ces chefs d'entreprise qui veulent engager leurs salariés et finalement toute leur entreprise dans la transition écologique. Le jeu peut être un super levier là dedans parce que...

  • Speaker #0

    Raconte nous cette anecdote de... c'est même la compétition en fait, plus que le geste mais au final c'est super pour quand même encourager certains comportements.

  • Speaker #3

    Lors de la première version de test qu'on a fait avec Plasticap, on a choisi 100 personnes qui ne triaient pas. et qu'il assumait et qu'il nous avait expliqué que trier ça ne servait à rien parce que tout était mélangé ce discours qu'on entend qu'on a tous entendu au moins une fois après un mois et demi de test il s'est avéré que ces mêmes personnes avaient trié 2000 bouteilles dans cinq pays ok et ils allaient pour la petite anecdote dans les restaurants et dans les bars chercher des bouteilles pour dépasser le premier concurrent oui Un mois avant, ils ne triaient pas.

  • Speaker #0

    Les voisins et tout, ça triait l'immeuble.

  • Speaker #3

    Finalement, c'est la preuve comme quoi la gamification, le simple fait de mettre un tournoi tout simple comme on en a pratiqué toute notre vie, change la perception des gens. Ce n'est plus un geste de tri qu'ils font, c'est un geste de compétiteur. Et à ce moment-là, finalement, c'est vraiment intéressant parce que ce qui a confirmé finalement que c'était bien le gaming qui influençait sur le comportement des gens, c'est quand on a changé les règles du jeu. On a noté des changements dans les comportements, donc c'est bien que le gaming est le principal levier qui va activer ou non ce changement. Et donc ça peut être un outil très intéressant dans certains cas, alors peut-être pas dans tous les cas, mais pour certains chefs d'entreprise qui veulent engager leurs collaborateurs là-dedans, de leur dire, organisons un tournoi de tri ou un tournoi de covoiturage, ou quelque chose dont l'impact environnemental est mesurable et quantifiable finalement. Et organisons ça dans notre entreprise, on verra bien à la fin du mois ce qu'on offrira aux gagnants. Libre, je laisse la liberté aux chefs d'entreprise. Mais en tout cas, Plasticap est là pour assurer l'outil technologique qui va permettre de mettre en place cette stratégie.

  • Speaker #0

    Mais ça peut être même un indicateur de cette entreprise, comme tu disais, cette preuve un peu qu'une entreprise est engagée. Regardez, pas que je pense, mais on travaille avec Plasticap. pour engager nos collaborateurs.

  • Speaker #3

    Et puis Plastica peut très bien faire remonter les données des employés en disant que les employés de telle entreprise en utilisant Plastica ont trié tant de déchets pendant cette période. Et après,

  • Speaker #0

    c'est une compétition entre entreprises.

  • Speaker #3

    C'est un peu l'idée pour garder l'ADN de gamification, d'essayer de faire rentrer en concurrence soit les salariés au sein du même entreprise, mais aussi, puisqu'on parle de groupes d'hôtels, des hôtels les uns contre les autres, et de communiquer autour de cet événement.

  • Speaker #0

    La prospecte, là, attention. C'est très, très utile, là. Oui, oui, je vois.

  • Speaker #3

    Mais non, non, ça peut être un outil qui peut être, alors peut-être pas dans tous les domaines. Plastic App seul ne pourra pas répondre à toutes les demandes des chefs d'entreprise. C'est pour ça qu'on intègre... C'est une perlée. Oui, je vais dire. Oui c'est ça, dans la régie publicitaire d'autres applications, on peut même développer des applications sur demande, peut-être pas avec le niveau de finition de Plasticap aujourd'hui, avec la partie 3D, les évolutions, tout ça, peut-être pas développer tout un jeu pour que... 15 personnes dans une entreprise y jouent, mais en tout cas on peut développer des mini-applications dédiées pour les entreprises, pour répondre à un besoin spécifique d'une entreprise.

  • Speaker #0

    Oui, donc on voit en fait que ça peut vraiment être un enjeu pour capter ces jeunes, capter une nouvelle génération qui... et actuellement sur le marché du travail et qui en demandent de ces valeurs-là dans leur travail. C'est vraiment un enjeu stratégique peut-être pour les entreprises d'attractivité aussi, mais également peut-être pour des clients, partenaires, prospects. Ce n'est pas que je pense en interne, dites-moi ce que vous en pensez, mais vraiment pour, ou même pour répondre à des appels à projets, tu le disais.

  • Speaker #3

    Le sujet environnemental, il est fédérateur en fait aujourd'hui. Et c'est ce qui nous a permis aujourd'hui, nous en tant que start-up, de pouvoir attirer des talents à venir travailler sur notre projet de manière très facile. Et souvent des gens que je n'aurais pas pu approcher si mon projet avait été différent. Le fait que ce soit un jeu sur le tri et qu'il y ait un impact environnemental donne envie aux gens finalement de participer à cette aventure. Ça, c'est très clair.

  • Speaker #0

    Là, on arrive un peu sur la dernière partie de cette table ronde où justement, tu nous en parlais très bien, de mêler économie et écologie. Comment ça se passe clairement, ou alors même mêler performance économique et performance des salariés, bien-être des salariés. Vraiment, je pense que même la transition écologique joue un rôle majeur dans... Dans cette phase-là, qu'est-ce que tu peux nous dire sur ça ?

  • Speaker #2

    Moi, je pense que Jacques a commencé avec la gamification. Je pense que pour moi, le jeu est une des clés pour justement à la fois engager, faire de la performance aussi, que tout le monde se sente concerné, mettre aussi des objectifs, des KPI à la fois sur les enjeux environnementaux. Le tri des déchets, c'est clair que c'est un super sujet parce que du coup, ça permet aussi à la fois aux collaborateurs, quand il est dans l'entreprise, de le faire, mais aussi chez lui, finalement, ça va avoir un impact. Il va y repenser parce que peut-être pas de suite, mais je pense que le jeu est un super outil et moi qui aussi anime des ateliers de sensibilisation qui sont l'amont finalement de Plastic App, on pourrait dire, et qui sont des jeux où les gens sont actifs et ils sont acteurs du jeu. pour essayer de comprendre le sujet, notamment de l'économie, ou de l'économie circulaire, de la nature, etc. À chaque fois, le défi est le même, c'est que finalement, vu qu'ils sont acteurs et c'est eux qui construisent le jeu, l'avantage, c'est qu'en fait, vu qu'ils ont une meilleure compréhension du sujet, ils ont envie de s'engager.

  • Speaker #3

    Mais l'époque est différente. Aujourd'hui, les gens qui travaillent, les gens qui dirigent les entreprises ont grandi avec les jeux vidéo. Tout le monde connaît les règles, en fait. Tout le monde sait ce que c'est Mario, tout le monde sait ce que c'est. Et tout le monde mesure en fait finalement l'impact que ça peut avoir sur les comportements. Donc c'est beaucoup plus facile aujourd'hui quand vous avez une entreprise, d'aller vendre une stratégie RSE, d'engager vos salariés au travers de jeux, qu'en leur imposant des règles avec des mesures si jamais ils ne respectent pas ces règles. Ça aujourd'hui, j'aurais dit ça il y a 20 ans, ou 15 ans même, on m'aurait dit bon peut-être pas maintenant, on va attendre un petit peu. Mais aujourd'hui quand vous arrivez dans une entreprise en disant on va faire jouer vos salariés à trier, On a des gens qui sont hyper demandeurs jusqu'au télérien.

  • Speaker #0

    Ils comprennent déjà ce qu'il y a derrière.

  • Speaker #3

    Ils imaginent déjà des règles du jeu avant même d'avoir vu le jeu. Parce qu'en fait, finalement, ils ont grandi avec ça. Ils se disent à quoi ça va ressembler. Est-ce que ça va être un Mario, un Pokémon Go ? Et finalement, il y a vraiment une fluidité entre tout ce qu'on va mettre en place. Tout le monde comprend. Et ça, c'est déjà quelque chose de... Pas évident, surtout en transition écologique, parce que nous, par exemple, ce qui a de bien avec Plastic Cap, c'est qu'on ne nous pose plus la question de savoir où vont les déchets. En fait, finalement, quand on joue, on n'a pas besoin de savoir.

  • Speaker #0

    Ah, j'allais dire parce que tu réponds déjà à cette demande-là.

  • Speaker #3

    En fait, justement, ces fameux bêta testeurs qu'on a eus l'an dernier, on a bien vu qu'après l'expérience Plastic Cap... Ils ne se posaient plus la question de savoir où allaient les déchets, s'ils étaient mélangés, s'ils n'étaient pas mélangés, en quoi ils allaient être recyclés, tout ça. Finalement, tout ça, ça leur importe peu. La seule chose qui leur importe, c'est d'occuper une bonne place au classement, d'avoir un maximum de nombre de points, comme à n'importe quel jeu, en fait. Parce que cette mécanique-là, finalement, elle est dans leur ADN, ils ont grandi avec, donc... J'ai pas besoin de leur expliquer en quoi c'est important de gagner des points, d'être premier au classement, ça...

  • Speaker #0

    tout le monde comprend ce que c'est et tout le monde a envie d'être premier d'être le meilleur c'est humain ça peut aider pour des réfractaires est-ce que dans l'entreprise vous avez eu des personnes un peu...

  • Speaker #1

    c'est sûr que tout le monde ne trie pas on va reparler du tri et puis pour certains salariés c'est aussi des contraintes c'est des choses supplémentaires qu'on demande dans la fiche de poste. Donc, c'est vrai que ça peut être vécu comme une contrainte. Et comme tu le dis, tourner ça autrement au travers du jeu permettra forcément une meilleure adhésion. C'est évident. Et ce côté réfractaire, c'est sûr que dans l'entreprise, dans l'hôtellerie. C'est des gestes quotidiens qu'on demande. On essaye de réapprendre des gestes. Donc, c'est un effort quotidien. Le tri, tout ce qu'on a pu mettre en place, c'est effectivement du quotidien qui peut être vécu de manière allourdissante.

  • Speaker #0

    Et par exemple, quand il y a eu des personnes qui n'arrivaient pas à trier, comment est-ce que vous avez fait ?

  • Speaker #1

    Effectivement, on parlait d'affichettes.

  • Speaker #0

    C'est vraiment facilité au maximum.

  • Speaker #1

    Déjà, c'est d'avoir le bon nombre de contenants, aux bons endroits, aux endroits stratégiques. Pétition. Les couleurs aussi qui sont bien identifiées. Et de voir aussi au quotidien, parfois des emplacements de conteneurs mal mis. Comment faciliter au quotidien le tri dans les produits qu'on utilise aussi ? Parce que c'est trier, mais si déjà on a moins de produits, moins de déchets, c'est déjà beaucoup plus simple. Donc voilà, on parlait des grands contenants, ce qu'on appelle en vrac, d'acheter effectivement plutôt des choses en grands contenants, d'avoir déjà moins de déchets pour faciliter le tri. Et ensuite, d'avoir un maximum d'affiches. Alors, on colle les affiches du tri sur les poubelles, sur les murs, à gauche, à droite. Voilà, répétez, répétez. Mais c'est vrai qu'après, finalement, ce que tu disais, ça peut devenir intuitif différemment. Et avec ce type d'application, on peut avoir des codes beaucoup plus facilement. Parce que justement, ça fait appel à des choses qu'on maîtrise mieux. Plutôt que de... Parfois, effectivement, comme à l'école, on a du mal à assimiler quand on rabâche. Il faut peut-être plutôt écrire ou il faut plutôt écouter autrement. Il faut utiliser à chacun...

  • Speaker #0

    D'abord une sorte de primime aussi, peut-être ?

  • Speaker #1

    Oui, ça pourrait. Ça proposerait, mais... C'est plutôt d'essayer d'aller chercher quelque chose qui deviendrait naturel, en fait. Et c'est vrai qu'en ça, je trouvais que ce que disait Jacques se rapprochait le plus de ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as eu des exemples d'entreprises que tu as accompagnées qui avaient des méthodes un peu particulières pour engager leurs salariés, leurs clients, leurs collaborateurs ?

  • Speaker #2

    Il va y avoir le team building, où ils vont organiser un gros événement sous forme de jeu, en réunissant à la fois clients, collaborateurs, et les maîtres acteurs de la stratégie de l'entreprise, et se dire qu'est-ce qu'on fait l'année prochaine, comment on construit les projets, et d'intégrer tout le monde. C'est toujours de fédérer les équipes parce que finalement, dans la marque employeur, il y a aussi le fédérer les équipes. Ça permet aussi d'éviter que les collaborateurs soient fidèles. Quand on fédère et comme on dit, fidéliser, ça coûte toujours moins cher que de recruter. Je pense que ça s'adapte à la fois aux clients et aux collaborateurs.

  • Speaker #0

    C'est clair, c'est clair. Donc, on a beaucoup parlé de tri, réduction des déchets aussi, parce que bon, d'avoir des petits comptes. Maintenant, mieux vaut peut-être les réutiliser en avoir des plus gros. On a bien compris. Économie circulaire aussi, peut-être. Tu parlais tout à l'heure des bracelets. Peut-être passer par une recyclerie ou quelque chose comme ça pour nous faire des bracelets. Ça peut peut-être être...

  • Speaker #2

    Un titre individuel, exactement. Et après, au niveau de l'entreprise, ça peut être vraiment de repenser son modèle économique et de passer sur un modèle circulaire. Donc, sachant que notre modèle économique aujourd'hui, c'est on extrait les ressources, on fabrique, on produit, on distribue, on jette. Et la fin de vie, on n'y pense pas trop parce que finalement, c'est notre modèle classique. Et l'économie circulaire, c'est vraiment on extrait des ressources, mais on en extrait le moins possible ou on extrait des ressources qui sont recyclées, etc. On produit, mais quand on fabrique, on réfléchit déjà à quelle va être la fin de vie de mon produit. Est-ce que je vais pouvoir lui donner une seconde vie ? Est-ce que je vais pouvoir le faire durer beaucoup plus longtemps ? On réfléchit vraiment à tout ça.

  • Speaker #0

    On réutilise.

  • Speaker #2

    Vraiment, c'est une boucle vertueuse. L'idée, c'est vraiment que l'économie circulaire, c'est l'économie des ressources. Donc derrière, forcément, c'est des économies pour les entreprises parce qu'ayant repensé leur modèle économique, elles font des économies à la source, sachant qu'aujourd'hui, nos ressources, selon certaines ressources, elles sont... épuisé ou pas loin d'être épuisé. Il y a des ressources qui connaissent des grosses difficultés liées au changement climatique, tels que le café et le chocolat. Et du coup, c'est aussi repenser comment on fait fonctionner son entreprise pour aussi tendre, si l'on peut, à viser régénérative, où là, vraiment, on va tendre à s'inspirer à la fois de la nature et de se dire comment je fais fonctionner mon entreprise pour qu'elle ait le moins d'impact négatif possible.

  • Speaker #0

    Oui, et réutiliser, c'est peut-être moins coûteux. que ces matières premières dont tu parles, qui sont très onéreuses à l'achat.

  • Speaker #2

    Et puis, il y a la réutilisation et il y a aussi au niveau des entreprises, tout ce qu'on appelle lié à l'économie de la fonctionnalité, de l'usage aussi. Si au lieu d'être propriétaire d'un produit, finalement, on va le louer, on va être plusieurs à s'en servir. Il y a des entreprises qui aujourd'hui s'engagent, notamment sur la location de voiture. Typiquement, on loue la voiture plutôt que chacun soit propriétaire d'une voiture. Les exemples comme ça, on peut en avoir plein. L'exemple le plus connu est celui de Xerox avec les imprimantes qui fait payer les photocopies au lieu que chaque entreprise soit propriétaire d'un photocopieur. Mais l'économie circulaire, c'est vraiment par contre un vrai changement de mentalité, de paradigme où vraiment ce n'est pas ancré en nous. Donc, de ne pas posséder. Aujourd'hui, l'être humain, il aime posséder plutôt que se dire je vais partager. Oui, c'est vrai. Mais voilà. Mais par contre, les nouvelles générations sont hyper sensibles et pour elles, elles résonnent ainsi. Elles partagent, elles n'ont pas du tout le sens de la propriété. Et du coup, elles ont accès à plus de choses. Mais c'est vraiment de repenser et de réinventer une histoire. C'est vraiment de se dire comment on peut faire complètement différemment. Pour moi, l'économie circulaire, c'est vraiment on fait une page blanche, on entame une page blanche et on réécrit une histoire.

  • Speaker #0

    Il y a peut-être aussi du covoiturage à mettre en place dans notre entreprise.

  • Speaker #2

    Il y a des subventions, notamment sur le vélo. Aujourd'hui, je parle en bon cas personnel, parce que je n'ai pas de voiture, je n'ai qu'un vélo électrique. Et en effet, il y a une subvention de l'AIE qui finance une partie de l'achat d'un vélo électrique. Donc en effet, c'est très intéressant pour une entreprise. Et je crois que oui, il y a des choses sur le covoiturage. Mais je n'ai pas...

  • Speaker #0

    Ah oui, oui,

  • Speaker #3

    oui. Je sais qu'il y a des aides sur le covoiturage, je ne suis pas au courant, mais ça serait pas mal pour Ajaccio. Un peu de covoiturage, je trouve.

  • Speaker #0

    Mais alors ça, je pense qu'il faut vraiment le gamifier au max. Oh, ça,

  • Speaker #3

    oui.

  • Speaker #0

    Parce que là, vraiment, je pense que faire les beaux et les belles en voiture, bon, tu ne vas pas nous l'enlever de sitôt, ça.

  • Speaker #3

    C'est vrai que les Ajacciens sont très attachés aux déplacements.

  • Speaker #0

    À notre voiture.

  • Speaker #3

    Je ne peux pas aller partout, mais plus qu'ailleurs, je pense.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #3

    Après, je pense que oui. Pour le coup, autant il faut réécrire une page blanche pour l'économie circulaire, autant je pense que pour Ajaccio, il faudrait réécrire une page blanche sur la circulation, que ce soit les bus, tout. On verra avec le nouveau téléphérique, mais...

  • Speaker #2

    Mais je pense qu'il faut solliciter les enfants. J'ai animé un atelier avec des enfants du collège de 6e. Ils étaient pleins d'idées sur l'avenir de la mobilité ajaccienne.

  • Speaker #3

    Ils ont beaucoup de voitures sans permis.

  • Speaker #2

    Mais par contre, non mais c'était des petits, donc eux ils pensaient pas à voiture, eux ils créaient le bus du futur.

  • Speaker #3

    Ok.

  • Speaker #2

    Et dans un autre atelier, ils inventaient un train avec des aimants qui ne se collaient pas. Enfin voilà, dans un collège à Bastia, ils inventaient une nouvelle technologie vraiment hyper poussée. Toujours des enfants de sixième, je tiens à le préciser.

  • Speaker #0

    Covoiturage dans l'entreprise.

  • Speaker #1

    Effectivement, nous, ce n'est pas des sujets sur lesquels on a mis en place des choses. Je ne suis pas sûre que ça existe. Après, il y a effectivement une particularité dans l'hôtellerie, c'est qu'on a aussi... Tout le monde n'arrive pas aux mêmes horaires. Donc on est 24 heures sur 24 avec différents groupes quand même. Il y a quand même différents groupes de collaborateurs qui arrivent quand même sur des horaires à peu près similaires. Mais c'est vrai que oui, pourquoi pas ? On a beaucoup de collaborateurs qui habitent vraiment... Pas loin de l'hôtel, donc c'est vrai qu'on beaucoup arrive à pied. On l'avait vu quand il y avait des problèmes de circulation, tout ça, c'est vrai que les collaborateurs sont assez prêts. Mais oui, pourquoi pas, effectivement, ça fait partie du spectre des choses à regarder encore pour nous.

  • Speaker #0

    Ok, comment on fait ? Quand on est une petite entreprise, qu'est-ce qu'on fait pour pour s'engager dans cet axe RSE ?

  • Speaker #2

    Alors moi, petite entreprise, même très petite entreprise, moi je me suis engagée et je reverse 1% de mon chiffre d'affaires à des associations. Je suis membre du 1% pour la planète, qui est une grosse organisation créée par... Yvon Chouinard de Patagonia. Et à la base, il n'y avait pas d'association en Corse. Et je suis trop contente que maintenant, il y ait deux associations en Corse qui soient membres du 1% pour la planète. Donc, si toutes les entreprises corses veulent soutenir aussi des associations environnementales sur la Corse, c'est possible via le 1% pour la planète. Et le gros avantage du 1% pour la planète, c'est que derrière, c'est contrôlé, vérifié. Et donc, quand on fait un don, ce n'est pas pour les collaborations ou pour d'autres choses. En fait, il y a des vraies preuves. qui font de son engagement.

  • Speaker #0

    Voilà, donc ça peut être une des six actions.

  • Speaker #2

    Quand on est une petite en structure, moi, le côté social étant la seule, c'est difficile de m'engager. Mais sur la partie environnementale, en tout cas, c'est parce que moi, ça me touchait personnellement. Mais c'est comme ça que je me suis engagée.

  • Speaker #1

    Nous, j'en ai parlé un petit peu tout à l'heure, on s'est engagé en faisant le choix d'avoir un label. et de pouvoir structurer cette démarche au travers de ce label. On a choisi, comme je l'ai dit, Ecolabel, et c'est ce qui a permis pour nous d'avancer, de faire grandir la démarche et de continuer à le faire aujourd'hui sur la partie environnementale. Sur la partie sociétale, aujourd'hui, on s'engage localement aussi, on soutient des associations, notamment INSEM. qu'on accompagne dans leur développement aussi en trajectio et bastia. On a aussi mis en place pour les salariés un accompagnement social avec une assistante sociale qui leur est dédiée pour qu'ils puissent effectivement faire appel à elle en toute... Enfin, c'est cloisonné, quoi. Et voilà, donc c'est des actions qu'on met en place pour effectivement le bien-être au travail. Et voilà, on n'a pas parlé, mais la formation aussi, pour nous, c'est effectivement quelque chose qui est très important. On a parlé au travers... de les collabilisations, mais pas que. C'est aussi les accompagner pour grandir dans leur travail. Et grâce à la coopérative à laquelle on est adhérente, donc Best Western, on a accès à une école hôtelière qui permet de faire effectivement évoluer les collaborateurs, les professionnaliser dans cette voie du tourisme.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'être venu pour témoigner de tout ça. C'est vraiment très précieux de voir comment une entreprise concrètement met en place toutes ces actions RSE. Et bravo pour tout ce que vous faites. Une petite phrase de fin, Jacques.

  • Speaker #3

    Télécharger Plastica un peu.

  • Speaker #0

    Parce que tout le monde l'a déjà fait.

  • Speaker #3

    Non, nous, pour revenir sur ça, on fait avec nos moyens. Évidemment, on est une jeune startup. donc qui n'a pas beaucoup d'abonnés et qui démarre. Mais on a à cœur de... La décision qu'on a prise dès le départ, c'est de fournir un accès open source à une certaine partie de nos données. Notamment l'emplacement des poubelles, par exemple, qui est fait par les utilisateurs. Et donc, en fait, finalement, ces données-là, on souhaite vraiment les rendre publiques. Elles sont déjà publiques. Mais on aimerait que d'autres personnes qui en aient besoin puissent en servir. Toujours dans le but d'augmenter les flux de déchets triés, donc ça me paraissait pertinent d'offrir cette maigre contribution.

  • Speaker #0

    Super, merci beaucoup. Petite phrase de fin ?

  • Speaker #2

    Faire mieux et moins avec la transition, c'est possible et surtout, ça fait faire des économies et rendre son entreprise surtout robuste et pérenne dans le temps.

  • Speaker #0

    Comment on fait pour vous suivre, suivre cet écolabel ?

  • Speaker #1

    Nous, on a des réseaux sociaux qu'on utilise, notamment sur LinkedIn, avec la page de notre société. On communique, on essaye de communiquer, mais c'est vrai qu'on est une petite entreprise, on n'a pas forcément d'outils de communication encore bien rodés, donc avec notre rythme. On arrive à, voilà, on essaye en tout cas de justement de partager ces engagements, notamment sur LinkedIn et Instagram aussi, mais plutôt sur LinkedIn.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à vous trois pour ces beaux échanges. On est à la fin de cette table ronde déjà. Donc, pour ceux qui nous écoutent et celles qui nous écoutent, si vous souhaitez structurer une démarche de transition écologique, vous pouvez vous faire accompagner par le MEDEF. Coursica qui propose justement un accompagnement et son rôle vraiment c'est d'aider les entreprises au niveau juridique et réglementaire avec une mise en conformité des préconisations tout en prenant en compte le volet financier on en a parlé tout au long de cette heure là et surtout il vous apporte du conseil et vous aide dans vos premières démarches Pour en savoir plus, on vous met toutes les informations en description au niveau de l'adhésion et de cet accompagnement-là. On vous met également les coordonnées d'Aline Rina-Galofman du Medef Corsica et qui vous aide dans cette transition écologique. Et surtout, que vous soyez entrepreneur, une grosse entreprise, une PME, une start-up, une association. La transition écologique concerne tout le monde. préservons notre île et préservons nos prochains, nos prochaines générations. Et je vous remercie encore à vous trois. Merci d'avoir écouté cette table ronde. Je vous dis à très vite. C'était une table ronde proposée par Podcast OELAM3E et soutenue par le MEDEF. À bientôt.

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