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Caroline Goldman - docteur en psychologie de l'enfant

Le haut potentiel intellectuel

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25min |17/03/2022
Play
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Caroline Goldman - docteur en psychologie de l'enfant

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Description

Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.



Caroline Goldman, docteur en psychologie de l'enfant, fait le point sur le haut potentiel intellectuel : signes, diagnostic, tests de QI, souffrance des enfants diagnostiqués à haut potentiel, sentiment de différence, problèmes de comportement...


En s'appuyant sur des réalités scientifiques et ses observations cliniques, Caroline Goldman aborde, une à une, les contre-vérités véhiculées dans les médias sur le HPI. Elle explique comment et pourquoi le mythe du HPI a autant de succès aujourd'hui.


"Je pense que ce malentendu vient de la rencontre entre deux sources. D'un côté, la souffrance parentale de voir son enfant souffrir sans explications. De l'autre, une certaine paresse opportuniste de psychologues un peu légers sur le plan des capacités de discernement psychopathologique ; heureux d'apporter à leurs patients une bonne nouvelle mais aussi de bien gagner leur vie, puisque faire passer des tests de QI est très rémunérateur."


"Ces speudos-spécialistes ont attribué les symptômes d'enfants mal limités au haut QI de leurs petits patients, alors qu'ils découlent d'une problématique de limites éducatives. Ils ont donc consacré l'ensemble de leur théorisation (livres, interviews, colloques) à décrire une autre réalité. Ils décrivaient des enfants mal limités et non des enfants à haut QI."


"Ce fantasme de sujets trop intelligents pour être heureux ou marginalisés par leur sentiment de différence est séduisant car il est simple à comprendre et positif."


"Les consultations en psychologie de l'enfant concernent autant de problèmes de "trop" que de "pas assez". Je parle d'enfants choyés à la maison par des parents sains, présents et empathiques, mais présentant une excitation permanente, une intolérance à la frustration, et de la violence. Ces enfants sont trop curieux, trop exigeants, trop généreux, trop aimants, trop bruyants, trop sensibles, trop agités... ils sont trop ! Les psychologues n'ont pas été formés à cette problématique de "trop d'amour". Ils ne savent pas guider les parents pour établir des limites éducatives."


Bonne écoute ! 


Enregistrement & montage : www.mamelieclement.com







Description

Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.



Caroline Goldman, docteur en psychologie de l'enfant, fait le point sur le haut potentiel intellectuel : signes, diagnostic, tests de QI, souffrance des enfants diagnostiqués à haut potentiel, sentiment de différence, problèmes de comportement...


En s'appuyant sur des réalités scientifiques et ses observations cliniques, Caroline Goldman aborde, une à une, les contre-vérités véhiculées dans les médias sur le HPI. Elle explique comment et pourquoi le mythe du HPI a autant de succès aujourd'hui.


"Je pense que ce malentendu vient de la rencontre entre deux sources. D'un côté, la souffrance parentale de voir son enfant souffrir sans explications. De l'autre, une certaine paresse opportuniste de psychologues un peu légers sur le plan des capacités de discernement psychopathologique ; heureux d'apporter à leurs patients une bonne nouvelle mais aussi de bien gagner leur vie, puisque faire passer des tests de QI est très rémunérateur."


"Ces speudos-spécialistes ont attribué les symptômes d'enfants mal limités au haut QI de leurs petits patients, alors qu'ils découlent d'une problématique de limites éducatives. Ils ont donc consacré l'ensemble de leur théorisation (livres, interviews, colloques) à décrire une autre réalité. Ils décrivaient des enfants mal limités et non des enfants à haut QI."


"Ce fantasme de sujets trop intelligents pour être heureux ou marginalisés par leur sentiment de différence est séduisant car il est simple à comprendre et positif."


"Les consultations en psychologie de l'enfant concernent autant de problèmes de "trop" que de "pas assez". Je parle d'enfants choyés à la maison par des parents sains, présents et empathiques, mais présentant une excitation permanente, une intolérance à la frustration, et de la violence. Ces enfants sont trop curieux, trop exigeants, trop généreux, trop aimants, trop bruyants, trop sensibles, trop agités... ils sont trop ! Les psychologues n'ont pas été formés à cette problématique de "trop d'amour". Ils ne savent pas guider les parents pour établir des limites éducatives."


Bonne écoute ! 


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Caroline Goldman, docteur en psychologie de l'enfant, fait le point sur le haut potentiel intellectuel : signes, diagnostic, tests de QI, souffrance des enfants diagnostiqués à haut potentiel, sentiment de différence, problèmes de comportement...


En s'appuyant sur des réalités scientifiques et ses observations cliniques, Caroline Goldman aborde, une à une, les contre-vérités véhiculées dans les médias sur le HPI. Elle explique comment et pourquoi le mythe du HPI a autant de succès aujourd'hui.


"Je pense que ce malentendu vient de la rencontre entre deux sources. D'un côté, la souffrance parentale de voir son enfant souffrir sans explications. De l'autre, une certaine paresse opportuniste de psychologues un peu légers sur le plan des capacités de discernement psychopathologique ; heureux d'apporter à leurs patients une bonne nouvelle mais aussi de bien gagner leur vie, puisque faire passer des tests de QI est très rémunérateur."


"Ces speudos-spécialistes ont attribué les symptômes d'enfants mal limités au haut QI de leurs petits patients, alors qu'ils découlent d'une problématique de limites éducatives. Ils ont donc consacré l'ensemble de leur théorisation (livres, interviews, colloques) à décrire une autre réalité. Ils décrivaient des enfants mal limités et non des enfants à haut QI."


"Ce fantasme de sujets trop intelligents pour être heureux ou marginalisés par leur sentiment de différence est séduisant car il est simple à comprendre et positif."


"Les consultations en psychologie de l'enfant concernent autant de problèmes de "trop" que de "pas assez". Je parle d'enfants choyés à la maison par des parents sains, présents et empathiques, mais présentant une excitation permanente, une intolérance à la frustration, et de la violence. Ces enfants sont trop curieux, trop exigeants, trop généreux, trop aimants, trop bruyants, trop sensibles, trop agités... ils sont trop ! Les psychologues n'ont pas été formés à cette problématique de "trop d'amour". Ils ne savent pas guider les parents pour établir des limites éducatives."


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Je suis très heureuse d’avoir ici l’occasion de remercier la revue « Carnet psy », que tous mes "maîtres à penser" ont faite vivre ; qui continue à donner toute sa place à la clinique psychanalytique malgré les pressions contemporaines ; et avec laquelle je suis aujourd’hui honorée de collaborer. Tous les épisodes de ce podcast seront publiés dans leurs prochains numéros. Vous pourrez donc les y retrouver dans leur version écrite.



Caroline Goldman, docteur en psychologie de l'enfant, fait le point sur le haut potentiel intellectuel : signes, diagnostic, tests de QI, souffrance des enfants diagnostiqués à haut potentiel, sentiment de différence, problèmes de comportement...


En s'appuyant sur des réalités scientifiques et ses observations cliniques, Caroline Goldman aborde, une à une, les contre-vérités véhiculées dans les médias sur le HPI. Elle explique comment et pourquoi le mythe du HPI a autant de succès aujourd'hui.


"Je pense que ce malentendu vient de la rencontre entre deux sources. D'un côté, la souffrance parentale de voir son enfant souffrir sans explications. De l'autre, une certaine paresse opportuniste de psychologues un peu légers sur le plan des capacités de discernement psychopathologique ; heureux d'apporter à leurs patients une bonne nouvelle mais aussi de bien gagner leur vie, puisque faire passer des tests de QI est très rémunérateur."


"Ces speudos-spécialistes ont attribué les symptômes d'enfants mal limités au haut QI de leurs petits patients, alors qu'ils découlent d'une problématique de limites éducatives. Ils ont donc consacré l'ensemble de leur théorisation (livres, interviews, colloques) à décrire une autre réalité. Ils décrivaient des enfants mal limités et non des enfants à haut QI."


"Ce fantasme de sujets trop intelligents pour être heureux ou marginalisés par leur sentiment de différence est séduisant car il est simple à comprendre et positif."


"Les consultations en psychologie de l'enfant concernent autant de problèmes de "trop" que de "pas assez". Je parle d'enfants choyés à la maison par des parents sains, présents et empathiques, mais présentant une excitation permanente, une intolérance à la frustration, et de la violence. Ces enfants sont trop curieux, trop exigeants, trop généreux, trop aimants, trop bruyants, trop sensibles, trop agités... ils sont trop ! Les psychologues n'ont pas été formés à cette problématique de "trop d'amour". Ils ne savent pas guider les parents pour établir des limites éducatives."


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