Speaker #0Est-ce que tu connais la phrase "fuir le bonheur avant qu'il ne se sauve" ? Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Cémèbre-toi ! Alors cet épisode c'est un peu particulier parce que mon frère m'a prêté son micro pour que je puisse le faire mais j'ai vraiment 15 minutes devant moi pour le faire donc j'ai tenté une nouvelle façon de le faire. J'ai pris des notes sur un petit carnet avec moi et je vais le faire par bullet point donc ce sera en gros un pro mais je le sens bien. Donc allons-y. Aujourd'hui on va parler de la peur. On va parler de la peur, on va parler de comment la peur... agit sur notre quotidien et sur notre vie. J'aimerais juste m'excuser à l'avance parce que dans ce podcast, je vais parler de façon assez calme et assez posée parce que je ne suis pas dans la pièce où j'enregistre mes épisodes d'habitude et je suis dans une pièce extrêmement mal isolée où... J'ai pas parlé très fort pendant l'enregistrement. D'ailleurs là, par exemple, mon frère est en train de se faire à manger. Je pense que peut-être vous l'entendez. Donc voilà, juste d'avance, j'aurai une voix assez posée et assez calme. Après, ça peut être intéressant de discuter philosophiquement dans la plénitude. Fuir le bonheur avant qu'il ne se sauve. C'est une phrase qui vient d'une chanson, en fait, c'est le titre d'une chanson qui a été écrite par Serge Gainsbourg et interprétée par Jane Birkin en août 1983. Je ne vais pas m'étaler sur Jane Birkin et Serge Gainsbourg parce que ce n'est pas ce sur quoi j'aimerais parler là, pendant ce podcast, j'aimerais juste m'appuyer sur le message de cette phrase qui me semble hyper intéressant. Fuir le bonheur avant qu'il ne se sauve, c'est vraiment une phrase qui met en évidence l'ambivalence et la complexité de l'être humain dans sa recherche du bonheur. Déjà, la recherche du bonheur pour l'humain, c'est une réflexion qui anime les débats philosophiques depuis des milliers d'années. Socrate et Platon en parlaient déjà à l'époque de l'Antiquité. Quand on se pose la question, faut-il aller à la recherche de ses désirs pour être heureux ? Socrate disait qu'on se comportait comme un tonneau percé, parce qu'en fait, on se remplissait de façon perpétuelle, mais on était tout le temps dégarni, parce qu'on se vidait tout le temps, parce qu'on était tout le temps à la recherche de satisfaction, satisfaction, et que pour lui, ce n'était pas ça le bonheur. Je pense que je ferai un épisode plus poussé sur le bonheur et la notion du bonheur à travers le temps, dans les différents courants philosophiques, parce que je pense que c'est assez important de comprendre que c'est quelque chose qui anime l'humain depuis très longtemps et qui se manifeste aujourd'hui dans notre société aussi. Mais pour revenir à la phrase fuir le bonheur avant qu'il ne se sauve c'est l'idée de vouloir quelque chose, mais de fuir parce qu'on a peur de ne pas l'avoir. Donc on préfère s'auto-saboter et le fuir plutôt qu'il nous glisse entre les mains. Ça, c'est la peur de ne pas réussir à avoir quelque chose qu'on veut. Donc c'est ne pas aller quelque part, de peur de ne jamais y arriver. C'est quand même fou de penser que c'est quelque chose qu'on fait assez naturellement. En fait, ça vient directement de la notion de peur, de cette peur de je ne vais pas y arriver, donc je n'y vais pas Et moi, j'aimerais qu'on parle de l'inverse. J'aimerais qu'on parle de l'idée de se dire J'ai peur, donc j'y vais. Et ça me fait flipper de ouf, mais justement parce que je flippe, j'y vais. J'ai peur, donc j'y vais. Il y a beaucoup de gens qui disent que la peur, c'est une construction sociétale. Moi, je ne suis pas d'accord. Je pense que la peur, c'est quelque chose de naturel, c'est quelque chose d'animal, c'est un instinct. Depuis qu'on est tout petit, la peur, c'est quelque chose qui nous aide à survivre. La peur, ça fait partie d'un instinct de survie animale qui nous aide à comprendre ce qui peut être dangereux pour nous ou pas. Depuis qu'on est tout petit, la peur, c'est le guide vers la survie. Par exemple, quand vous êtes petit, il y a des instincts qu'on a de ok, là j'ai peur, là il y a un truc où je me dis que c'est peut-être potentiellement dangereux On ne raisonne pas parce qu'on est gamin, on ne se rend pas compte, on se dit juste ok Là, je me sens pas bien, je me sens mal à l'aise. Ça veut dire que potentiellement, cette ambiance qui est en train de se passer, j'ai peur. Par exemple, quand j'étais gamine, j'avais hyper peur des chiens. Aujourd'hui, j'adore les chiens, mais quand j'étais gamine, j'avais hyper peur des chiens. Parce que pour moi, les chiens représentaient le danger dans la mesure... J'avais été témoin d'une attaque, je pense qu'on peut appeler ça comme ça, d'un chien qui s'était jeté sur mon petit cousin. Parce qu'en fait, c'était un chien qui avait été battu quand il était jeune et du coup, il avait très peur des enfants. Mon petit cousin était jeune, il avait 4 ans, et il sautait partout, il courait partout comme une sorte de petit démon de 4 ans et demi. Et en fait, le chien lui a sauté dessus parce qu'il a lui-même pris peur, parce que lui-même s'est senti en danger. Vous voyez toujours ce lien entre la peur et le danger. Et comme j'ai eu cette vision étant jeune, j'avais 6 ans, 7 ans, pendant très longtemps après j'ai eu très peur des chiens, très peur des gros chiens, parce que je l'associais à cette situation qui avait été dangereuse pour mon petit cousin. C'est quoi quelque chose de dangereux aujourd'hui ? C'est quelque chose qu'on ne va pas contrôler. Moi, je ne pouvais pas contrôler le chien. Il était incontrôlable, il était complètement contrôlable. Il était saisi de peur, donc il réagissait à lui, son instinct animal, pour le coup. et en fait il était incontrôlable et la peur c'est un peu ça, la peur c'est quand même se dire là je ne peux pas contrôler une situation je suis dans le flou total donc c'est potentiellement dangereux le fait de ne pas pouvoir contrôler c'est quand même le fait de te dire là je suis passive face à la situation là tout peut m'arriver, je ne suis pas capable de contrôler quoi que ce soit, je ne suis pas capable de me sécuriser, je ne suis donc pas capable d'éviter le danger, c'est ça la peur c'est vous dire qu'il y a une situation qui est dangereuse, que vous ne pouvez pas contrôler donc qui peut vous nuire C'est vraiment ce truc de je me retire de cette situation parce que c'est gênant, parce que c'est dangereux Il y a autre chose dans le fait de ne pas pouvoir contrôler, c'est le manque de connaissances. Quand on ne connaît pas quelque chose, quand on ne sait pas comment ça fonctionne, quand on ne sait pas comment interagir avec la chose, on ne sait pas comment la contrôler, on ne sait pas comment la gérer. On dit souvent que les formes de discrimination sont basées sur la peur de la différence. En fait, c'est la peur de ne pas savoir contrôler, c'est la peur de ne pas connaître et d'être potentiellement en danger par rapport à ce qu'on ne connaît pas. Parce que les différences, c'est quelque chose qu'on ne connaît pas, donc on ne peut pas contrôler, donc il peut potentiellement être dangereux. Ce n'est pas rationnel, c'est de l'instinct animal. Et évidemment que je ne suis pas en train de justifier la chose, parce que tout type de discrimination est à bannir, mais ça s'explique. Ça ne se justifie pas, mais ça s'explique. Moi, je pense que c'est important pour évoluer en tant qu'être civilisé de différencier la peur de l'appréhension. Parce que dans la vie, on a tendance à confondre les deux et ça n'a rien à voir. Pour moi, la peur, c'est l'instinct animal. C'est ce dont on parle depuis tout à l'heure, c'est le réflexe de survie qu'un humain, qu'un animal a face à une situation qui peut être dangereuse pour sa vie. C'est quelque chose qu'on ressent sur le tenté. On ne le réfléchit pas, on ne l'analyse pas, on ne l'anticipe pas. C'est hop ! J'ai claqué le dos, mais pas très fort, donc normalement ça devrait aller. C'est vraiment se dire, là, tout de suite, au moment T, là, j'ai peur. Et là, ça va pas. Et là, ton instinct animal s'active, hop, là, et tu te dis, non, là, ça va pas. Et tu réagis. Tu n'agis plus, tu réagis. On fera un épisode sur la différence entre agir et réagir, parce que je pense que c'est quand même assez important. Je vais le noter, tiens. Alors. J'arrête pas de... Mon frère, il a un micro attaché sur un bras de micro, et je fais que de mettre des coups dedans. J'espère que ça va pas embêter dans le son. Elle est très claire, cette phrase. C'est... Donc du coup, la peur, oui c'est ça, c'est l'instinct nuel, c'est le réflexe. Alors que l'appréhension, c'est quelque chose de réfléchi, c'est quelque chose de beaucoup plus cartésien. Appréhender, c'est anticiper avec crainte une situation. Donc on n'est pas dans la peur, on n'est pas dans la réaction, on est dans l'anticipation et on est dans le raisonnement cartésien. Ce n'est pas un instinct. Contrairement à la peur qui est quelque chose d'animal, c'est quelque chose qui est raisonné, qui est anticipé. Et en fait, en société, souvent, on va confondre la peur animale avec l'appréhension parce qu'on nous apprend que la peur, c'est l'appréhension. Mais non, la peur, c'est naturel, c'est en vous, c'est quelque chose d'instinctif. L'appréhension, c'est quelque chose que vous pouvez contrôler. C'est quelque chose que vous pouvez, pour le coup, anticiper également, mais dans l'autre sens, de vous dire, OK, là, j'appréhende ça, pourquoi ? Pourquoi là, je ne suis pas confortable dans cette situation ? Pourquoi j'appréhende telle situation ? Pourquoi j'appréhende telle personne ? Et vous arrivez à déconstruire ce sentiment pour peut-être être plus serein dans votre approche de la situation. Alors que la peur, l'instinct animal, c'est sur le moment, vous êtes en danger, vous réagissez. Instinct animal. Je pense que la différence entre la peur et l'appréhension, c'est que la peur se ressent, alors que l'appréhension se réfléchit. La peur se ressent et l'appréhension se réfléchit. La peur ne se comprend pas, c'est instinctif. L'appréhension, on peut la contrôler, on peut la comprendre, on peut la changer. J'ai peur donc j'y vais. En fait, vous n'avez pas peur, vous appréhendez. Et c'est ça qu'il faut réussir à comprendre. C'est que si vous appréhendez une situation, c'est parce que vous avez vraiment envie d'y aller. En fait, si tu as peur qu'une situation ne fonctionne pas, si tu as peur d'aller parler à telle personne, si tu as peur d'organiser tel événement, C'est pas que t'as peur de le faire. C'est que t'appréhendes le fait que ça ne se passe pas comme tu voulais. Tu appréhendes les conséquences, les potentiels outcomes, les... Pardon, j'ai le mot en anglais dans la tête. Les potentiels... T'as la honte quand même d'oublier les mots dans sa propre langue. Je suis en train de... Parce que là, je ne sais plus comment ça se dit. que ça ne se passe pas comme vous vouliez que ça se passe. Mais ce n'est pas l'événement qui vous fait peur. C'est les résultats de l'événement. C'est l'organisation de l'événement. C'est tout ce que vous ne pouvez pas contrôler autour de l'événement. La peur, pour moi, c'est... Quand je parle de peur, là, on va parler d'appréhension. Parce que maintenant qu'on a fait la distinction, les appréhensions, ce sont des guides. Ce sont des petites lanternes dans votre tête qui vous rappellent que vous avez vraiment envie d'essayer, et que vous avez vraiment envie que ça marche. Vous avez tellement envie que ça marche que vous avez peur que ça ne fonctionne pas carrément. Quand vous n'en avez rien à foutre d'un événement, d'une personne, vous y allez sans peur. Et en général, ça fonctionne d'ailleurs, parce que vous n'avez tellement pas peur que vous y allez à fond et que finalement ça fonctionne. Alors qu'en général, les peurs, quand tu as peur que ça ne fonctionne pas, tu tournes au sabote pour être sûre que... t'es plus peur. C'est complètement... En fait, c'est antiproductif à mort, mais le cerveau réagit de façon reptilien si tu as peur d'une situation parce que tu as peur que tu appréhendes le fait qu'une situation ne se passe pas comme toi tu veux. Donc, pour ne pas arriver dans cette situation où elle ne s'est pas passée comme toi tu le voulais, ton cerveau reptilien va anticiper en t'envoyant des peurs, en t'envoyant des appréhensions, en t'envoyant des angoisses pour pas que tu n'arrives dans cette situation. Donc, tu n'essayes même pas. d'avancer vers une situation. C'est pas très clair. Je vous donne un exemple. T'as envie de monter ta chaîne de produits de beauté. Mais t'as peur que ça fonctionne pas, t'as peur de perdre toute ta thune, t'as peur de perdre de la crédibilité aux yeux des gens qui t'entourent. Bon ça, encore une fois, c'est débile, mais ça, je vous renvoie à l'épisode 1 sur le fait de se sentir célébré et non pas toléré. parce qu'à un moment donné, on est quand même beaucoup sur la planète, autant s'entourer de gens cools plutôt que de parasites. Si vous avez peur que ça ne fonctionne pas, vous n'allez même pas essayer de le faire. Votre cerveau va vous envoyer des angoisses pour ne pas que vous n'y alliez, parce qu'il a peur que ça termine comme ça. Et quand il a peur d'un instinct animal, il a peur que ça termine comme ça. Il appréhende une situation et il ne vous envoie pas là-bas. Il vous empêche d'y aller. Il faut arriver à comprendre ces appréhensions, les analyser, les comprendre pour les combattre. Parce que c'est ces appréhensions qui vont vous bloquer. C'est ces appréhensions qui vont vous empêcher d'avancer en fait. C'est les freins. Les peurs, c'est les guides. Les appréhensions, c'est les freins. Vraiment, les peurs, c'est ça qui vous montre où est-ce que vous voulez aller. Les appréhensions, c'est ce qui vous empêche d'avancer au rythme où vous devriez avancer. J'ai écouté un podcast il y a pas longtemps d'une fille qui disait les peurs, c'est le coin de la pièce des désirs. Ou je sais plus comment elle le formulait, mais en gros elle disait que dans une pièce, vous avez un coin de la pièce où c'est vos peurs qui parlent, et en face, si vous regardez de l'autre côté, à l'autre extrémité, c'est vos désirs. Et c'est vraiment ça en fait, c'est la même chose, c'est le même concept, c'est la même pièce, c'est juste sous quel angle vous regardez la chose. Est-ce que vous avez vraiment envie d'aller là-bas, ou est-ce que vous avez vraiment peur ? Et finalement c'est la même chose, quand vous avez peur, c'est que vous le voulez. Quand vous avez peur d'aller parler à une personne, c'est qu'elle vous plaît vraiment. Si vous n'avez pas peur d'aller parler à une personne, si vous n'avez pas peur de lui envoyer un message, c'est que vous n'en avez rien à foutre. Si vous n'avez pas peur de choper un job ou que ça ne fonctionne pas, c'est que vous n'en avez rien à foutre aussi. En vrai, le moment où vous sentez que vous avez vraiment peur que ça ne fonctionne pas, c'est que vous êtes sur le bon chemin. C'est que vous savez que c'est vraiment là où vous avez envie d'aller. Là, ce serait peut-être intéressant, je pense, de parler de la peur des autres. Parce qu'on en a déjà parlé un peu dans le premier épisode, mais les peurs, c'est quelque chose qui va vous freiner. Les appréhensions, les peurs dans la société, c'est quelque chose qui va vous freiner. C'est quelque chose qui, comme je disais, c'est les freins. Et souvent les autres ils ont peur pour vous. Je prends un exemple bidon. Vous êtes au lycée, il y a quelqu'un qui vous plaît, vous voulez aller lui parler et vous en parlez à vos potes. Il y a vos potes qui seront en mode c'est grave galerie, ok vas-y. Il y a vos autres potes qui seront en mode ouais mais tu veux pas plutôt, je sais pas que moi j'allais lui parler pour toi. Parce que eux ils s'en foutent donc ils peuvent aller leur parler. Alors que toi si tu y vas, et bah... T'es stressé, t'as la vulnérabilité qui te dit Bah, je sais pas, j'ai peur que ça se passe mal, blablabla Eux, ils ont tellement peur, à votre place, ils auraient tellement peur que ça se passe mal qu'ils anticipent pour vous le fait que ça se passe mal aussi. Et surtout, il y a autre chose dont j'aimerais parler. les gens qui ont peur pour vous, c'est aussi parce que si vous jamais vous outrepassez votre peur, je ne sais pas si ça se dit en français ce mot, si vous, ouais, outrepassez, vous avez compris, si vous enjambez votre peur, j'invente des mots très clairement, ce podcast est une invention perpétuelle de lexique, si vous enjambez cette peur et que vous y allez et que vous tentez, ça va les renvoyer à une image d'eux-mêmes qui ne sont pas, ou qui n'ont en tout cas pas encore fait la même chose, qui ont toujours écouté leur peur. et qui auraient pu faire d'autres choix, mais qui ne l'ont pas fait par appréhension. Donc si vous voyez vous le faire, c'est tout de suite inconfortable. Tu te poses tout de suite des questions de J'aurais pu faire pareil. L'important à retenir dans J'ai peur, donc j'y vais ce podcast est déjà extrêmement long, l'important à retenir dans la phrase J'ai peur, donc j'y vais c'est de vous dire que, déjà de 1, je fais une petite conclusion dans ce podcast. Déjà de 1, si vous avez peur, c'est que vous avez vraiment envie d'y aller. Déjà vous êtes sur le bon chemin. De 2, c'est pas des peurs que vous ressentez, c'est une appréhension. Une appréhension parce que vous essayez de contrôler quelque chose que vous ne pouvez pas contrôler, donc vous avez l'impression avec votre cerveau reptilien que vous allez être en danger. Et comme la société est faite de cerveaux reptiliens, elle aussi elle vous apprend que si vous ne savez pas contrôler une situation, vous serez en danger. Ce n'est pas le cas tout le temps. Essayez, tentez et vous verrez après. Faites-vous confiance, anticipez des choses si vous avez besoin sur un plan de responsabilité, le financement, tout ce qui est très cartésien, bien sûr qu'il faut anticiper. Mais dans les idées, dans les projets, il n'y a aucun projet, je l'ai déjà dit dans un autre épisode, il n'y a aucun projet qui n'avait aucun risque à la base. Dans le succès, il y a le mot... Il n'y a pas de mot dans le mot succès. Dans le concept du succès, il y a le concept d'échec. Vous ne pouvez pas arriver quelque part sans vous tôler avant. Vous ne pouvez pas arriver à marcher sans tomber. Quand on est gamin, on n'apprend pas à marcher sans tomber. Là, c'est exactement pareil. Vous n'arriverez pas. C'est dans l'échec qu'on apprend. rappelez-vous que vos peurs sont vos guides rappelez-vous que vos peurs sont pas tellement des peurs mais des appréhensions et un réflexe de cerveau cartésien et reptilien et rappelez-vous que les gens qui vous entourent auront peur pour vous parce qu'ils écoutent leurs peurs eux-mêmes et que si toi t'écoutes pas les tiennes ça va les ramener au fait qu'eux ils écoutent les leurs donc bienveillance pour autrui, ils font à leur rythme ils font comme ils peuvent mais toi, choisis ta vie pour toi, pas pour les autres Et moi, je me répète souvent une phrase qui, je pense, est pas mal, en fait, pour se dire Ok, j'accepte que j'appréhende la situation, mais c'est pas grave, j'y vais quand même. C'est que je me dis que j'ai peur que ça ne fonctionne pas. Mais j'ai encore plus peur de m'endormir à jamais sans avoir essayé. Bon, je vous laisse avec cette dernière phrase. J'espère que cet épisode vous a plu. N'hésitez pas à me dire sur des commentaires ce que je pourrais changer ou pas. Je sais que je change de rythme et de voix parce que là, par exemple, je suis dans l'appartement de ma mère. Donc, c'est pas très bien isolé. Il y a pas mal de gens qui peuvent m'entendre. Donc, je parle pas très fort. Alors que dans ma chambre, je hurle clairement dans mes podcasts. N'hésitez pas à me dire ce que vous préférez dans la tonalité de voix. Si c'est plus doux, plus rythmé ou pas. dans tous les cas je vous dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode, prenez soin de vous et célébrez-vous