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ChangeNOW: heroes of change stories

FR - Les Universités d'Eté de l'Economie de Demain - Caroline Neyron, Directrice Générale du Mouvement Impact France

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39min |26/08/2024
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Description

Dans cet épisode spécial de 40 minutes, parfait pour préparer votre journée aux Universités d'Été de l'Économie de Demain (UED) du 28 août 2024 à la Cité Universitaire Internationale de Paris, Santiago Lefebvre, Président fondateur de ChangeNOW, reçoit Caroline Neyron, Directrice Générale du Mouvement Impact France.
Cette édition des UED, co-produite pour la première fois par ChangeNOW et le Mouvement Impact France, promet d'être un rendez-vous incontournable pour les acteurs du changement. Caroline et Santiago vous dévoilent tout : qu'est-ce que les UED, ce qui s'y passera, et les moments forts à ne pas manquer.
Plongez dans cet échange inspirant pour découvrir comment cet événement peut vous connecter avec ceux qui transforment l'économie de demain, et repartez avec des idées concrètes pour Rediriger.


Your impact story starts NOW 🌍 Listen, get inspired by visionary changemakers and be part of the change.
By combining the best of ChangeNOW, the largest event of solutions for the planet, with inspiring talks by global change heroes, and live interview sessions hosted by Santiago Lefebvre, CEO and founder of ChangeNOW, ChangeNOW: Heroes of Change Stories inspires thousands of listeners every week.


Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à ChangeNow.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on a besoin de changer maintenant. Maintenant est le moment où la histoire d'impact commence. Ecoutez, soyez inspirés par les changemakers visionnaires et soyez partie de la change.

  • Speaker #0

    Bonjour Caroline.

  • Speaker #1

    Bonjour Santé Musique.

  • Speaker #0

    Nous sommes à quelques jours, quelques heures des UED. Peut-être que certaines des personnes qui nous écoutent sont en train de marcher, sont même dans le tramway ou en vélo pour y aller. Quelle est ta météo intérieure ? Comment te sens-tu actuellement ?

  • Speaker #1

    Juste avant les UED, c'est toujours une très belle météo parce que c'est vraiment un moment créé de manière commune avec plein d'acteurs, dont Change Now cette année, qui permet vraiment de rassembler les énergies positives. Donc, c'est toujours un moment... hyper excitant et avec énormément d'attente et d'envie. On n'a jamais été déçus. Chaque année, c'est toujours une super énergie. Et aussi le bonheur de faire se rencontrer et de partager avec des acteurs qui créent un moment commun et qui dépassent tous. Leur égo, leurs intérêts personnels qui sont vraiment dans la création d'une énergie commune et d'un espoir commun. Donc, ça ne peut pas être une mauvaise météo.

  • Speaker #0

    Super. Moi, je partage ta météo aussi, déjà parce qu'il fait factuellement beau dehors. Et puis aussi parce que moi, je trouve que les UED, donc Université d'été pour l'économie de demain, pour ceux qui ne connaissent pas forcément l'acronyme, moi, j'ai le sentiment que c'est toujours une rentrée des classes. En fait, il y a un esprit de rentrée des classes. J'ai l'impression d'être de retour au lycée où on voit les personnes avec qui on va faire l'année. C'est ça que j'aime beaucoup dans les IED. Et donc, l'idée de cette discussion qu'on va avoir ensemble, c'est peut-être pour donner un avant-goût, une sensation de ce qui va se passer durant cette journée. Comme ça, chacun pourra tirer le meilleur. Peut-être s'organiser un peu plus en disant je vais peut-être suivre ce parcours ou plutôt chercher cette idée. Donc voilà, ça, c'est ce que je te propose qu'on fasse. Mais peut-être avant ça, Parce que peut-être que tout le monde ne te connaît pas encore suffisamment bien. Caroline, qui es-tu ? Moi, ce que je trouve très intéressant dans la bio que j'ai lue, c'est qu'on a quelque chose, en fait, on est des contemporains. Dans le sens où j'ai vu que toi, tu avais commencé à rejoindre le mouvement, à l'époque le Move, en 2016, au moment où moi, je commençais à avoir l'idée de Change Now. Et on a fait route commune, finalement, pendant pas mal de temps. Donc peut-être que tu peux nous dire, toi... Qu'est-ce qui t'a amenée à rejoindre l'Impact ? Qu'est-ce qui t'a amenée où tu es aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Moi, vraiment, au départ, je suis un animal politique. Donc, j'ai été vraiment amenée à l'Impact par l'envie de changer les choses et de retrouver les acteurs qui sont sensibles à cette idée de changement et d'engagement. Et finalement, je les ai vraiment trouvés encore mieux que ce que je pensais. Effectivement, en arrivant au Move en 2016, moi, je suis passée par... Tout un parcours d'abord avec Bertrand Lanoé, qui était un grand maire de Paris avec qui j'ai eu l'honneur de grandir. Et puis après, je suis passée chez Unicité parce que j'avais encore une fois cette envie de partager cette idée de l'engagement que tout le monde devait et pouvait s'engager pour construire une société meilleure. Et donc, Unicité, c'est le leader du service civique, du volontariat de service civique en France. Et donc, ça... Ça avait du sens pour moi de pouvoir le développer. C'est aussi une grande entreprise sociale qui m'a appris énormément, et notamment à piloter une entreprise sociale. Et puis, on avait un programme au sein d'Unicité pour accompagner tous les jeunes, et du coup, tous les jeunes, quels que soient leurs parcours, et aussi ceux qui pouvaient avoir des parcours plus heurtés, qui étaient loin de l'entrepreneuriat. à pouvoir justement s'appuyer sur leurs failles pour créer des entreprises sociales. Et au cours de ce programme, j'ai rencontré les entrepreneurs sociaux, les entrepreneurs à impact qui acceptaient d'être parrains, marraines de ces jeunes et de les accompagner sur une année. Et c'est en ça que j'ai découvert finalement, parce que c'était le champ politique était très loin de ces acteurs privés. Et j'ai découvert ces entrepreneurs qui sont des vrais acteurs politiques du quotidien et en même temps... des super businessmen aussi à leur manière. Donc, c'est en ça que j'ai compris la puissance, en fait, de l'entrepreneuriat social, de l'entrepreneuriat impact et d'une partie de la société que je ne soupçonnais pas, qui était vraiment dans le concret, en train d'inventer des solutions concrètes et de faire politique autrement.

  • Speaker #0

    C'est ça que je trouve très intéressant. C'est souvent, on a l'impression que faire politique nécessite d'être au pouvoir politique, d'être un élu. Mais en fait, quand tu reviens vraiment au terme de politique, c'est comment est-ce que tu gères ta cité, quelque part. Et l'entrepreneur est un acteur, surtout entrepreneur social ou environnemental, etc. Mais quelqu'un qui cherche à mieux... Enfin, à faire que la cité fonctionne mieux, est un acteur politique.

  • Speaker #1

    Finalement, presque plus que certains élus que j'ai pu croiser, parce qu'ils sont... concrètement en train de gérer une manière de changer les choses au quotidien. Et donc, c'est vrai que l'idée aussi qu'il fallait et on pouvait mobiliser, solliciter l'économie et une réussite économique au service de l'intérêt général, quand je les ai rencontrés, quand j'ai compris ça, pour moi, ça a été en vrai une révélation, au-delà vraiment de l'admiration de leur capacité à tout concilier. et de leur humilité aussi dans leur manière de le faire. Donc, c'est vrai que tout de suite, j'ai trouvé que c'était très fort et que c'était transformateur en vrai. Si toutes ces économies, ou au moins une partie, adoptaient cette manière de voir, de fonctionner, il y avait la capacité de réellement changer les choses à un autre niveau.

  • Speaker #0

    C'est là où je trouve que justement, nous, on a... Quand je disais qu'on avait fait un parcours commun, c'est qu'on avait cet ADN de créer écosystèmes, de faire écosystèmes, en fait, sur des acteurs qui étaient trop souvent un peu isolés. Et je vais juste terminer sur cette partie d'action politique. C'est-à-dire qu'en effet, moi, quand je commençais Change Now, dans mon pitch, je disais, voilà, on est apolitique. Et là, je me suis fait arrêter direct. Non, non, non, tu n'es pas apolitique. Tu es apartisan. Mais ce que tu fais est profondément politique.

  • Speaker #1

    Et même ce que je trouve qui nous rassemble aussi, c'est qu'on a porté ensemble, et cette écosystème, une partie de cet écosystème-là, une ambition. Et se dire, OK, on veut être ambitieux pour le collectif, mais on veut une forte ambition. C'est-à-dire qu'on ne fait pas de Change Now dans un garage, on fait de Change Now au Grand Palais. Et la volonté, effectivement, quand je suis arrivée au Move, c'était... que ce mouvement rayonne, change, transforme la société, transforme au niveau local, national, européen. Et ce n'est pas la folie des grandeurs, c'est justement...

  • Speaker #0

    Le sens de l'histoire, déjà.

  • Speaker #1

    Accompagner ce qui doit l'être pour, effectivement, être dans le sens de l'histoire et réellement changer les choses. Parce que tous ces acteurs, finalement, s'ils n'arrivent pas à être vraiment vus à la hauteur de leurs valeurs, ils ne vont pas être accompagnés, ils ne vont pas être aidés, ils vont rester dans un corner alors qu'ils ont un pouvoir transformateur majeur. Et je pense qu'on sait aussi, toute une génération finalement, donner une mission d'accompagner une réelle transformation systémique. Et je pense que ça nous a tous poussés depuis ces dernières années et ça nous a amenés à faire ce qu'on fait aujourd'hui, j'espère le mieux possible.

  • Speaker #0

    Une des choses que je trouvais aussi très intéressantes dans... si on rebrosse un tout petit peu l'évolution de l'écosystème sur les dernières années. Donc, il y avait le Move, New Change Now, on avait fait notre première édition en 2017. Tu étais intervenu, d'ailleurs, on avait eu ce premier point de contact. Et après cette première édition, moi, j'avais été aussi approché par Frédéric Bardot, par Nicolas Cellier, et on avait lancé quelque chose qui était à l'époque France Eco Social Tech, Tech for Good France, qui venait, en fait, fédérer les acteurs qui ne se disaient pas, qui ne comprenaient pas encore... le rôle d'un entrepreneur social, mais qui était plutôt, on se disait, de l'impact. Et en fait, il y a eu justement ce rapprochement qui a été fait, qui, je pense, a vraiment donné une masse critique aussi. Je ne sais pas comment tu le vois, mais je trouve que ça avait donné vraiment une masse critique finalement aussi au secteur.

  • Speaker #1

    L'idée à partir de, voilà, c'est vrai, 2017-2018, je pense qu'on s'est tous rendus compte qu'il y avait une prise de conscience du monde économique, d'une partie de plus en plus large, et en même temps, il y avait vraiment une... des fractures vraiment, c'est-à-dire vraiment des acteurs qui étaient sur la RSE, des acteurs historiques de l'entreprise sociale, des acteurs de l'impact et de la tech for good, et que finalement l'éparpillement et le fait que les gens ne se croisent pas, ne se rencontrent pas alors qu'ils avaient des power posts, des enjeux hyper communs, était un facteur d'échec. Si tu n'es pas connu et pas reconnu et si chacun est dans son coin, ça n'aide pas à changer grand-chose. Et donc, il y a eu vraiment la volonté d'aligner. d'aligner des acteurs qui avaient le même objectif, des histoires, des visions, des modes de fonctionner différents. Et ça a été effectivement la première étape, les universités d'État. de l'économie de demain. Et après, la fusion entre le move et Tech for Good France, effectivement, ces acteurs start-up impact, en fait, et ces acteurs historiques de l'entrepreneuriat social pour montrer ce mouvement et cet enjeu de rassembler, en fait, un écosystème un peu éparpillé pour avoir un message commun, une vision commune.

  • Speaker #0

    Et donc, les UED, on va y revenir juste après. Et il y a deux outils aussi qui ont été développés pour montrer ce... pour en faire un peu un fer de lance. C'est... l'impact score et l'impact 40-120.

  • Speaker #1

    Nous, on s'est rendu compte à un moment qu'effectivement, le mot impact commençait à avoir du sens pour le grand public, tout simplement. Et que plein de mots qui parlaient de ce qu'on disait n'étaient pas connus ou étaient vraiment cantonnés à l'écosystème. Et que ce mot commençait à passer le mur du son, qui commençait à avoir du sens. Et donc, l'impact étant vraiment né au cœur de l'ESS. C'est vraiment l'évaluation impact, les premiers précis d'évaluation impact. Ils ont été... porté aussi par les acteurs historiques. Et donc, ce qu'on a voulu, c'est consolider et mettre du sens et remettre des indicateurs hyper précis, une vision claire autour de ce mot. C'est pour ça qu'on s'est appelé, et qu'on a changé de mot, on s'en est appelé Impact France, et qu'on a positionné, effectivement, comme tu dis, deux outils. Un, l'impact score, qui dit, l'impact, c'est trois items, c'est l'impact positif qu'on peut avoir sur le monde, sur la planète, sur les humains. C'est la limitation de son impact négatif, parce qu'on a tous un impact négatif quand on crée une entreprise. Et c'est le partage de la valeur et du pouvoir qui permet de garder la boussole de l'impact au cœur de son modèle. Et donc, en travaillant avec beaucoup d'acteurs différents, beaucoup de réseaux différents, pour un alignement justement des indicateurs, mais aussi des objectifs derrière qu'est-ce que c'est qu'une entreprise d'impact. Et puis de l'autre côté... L'impact 40, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que finalement traînait beaucoup le mot startup impact, tech for good, licorne à impact, avec des notions d'acceptation hyper différentes. Et donc, on a voulu positionner, et positionner avec l'écosystème tech et impact, qu'est-ce que c'est vraiment qu'une startup impact et une licorne impact, c'est-à-dire une startup qui a au cœur l'impact positif qui crée et sa manière, sa possibilité de révolutionner un secteur en fait. Et donc, c'est en ça qu'on a proposé, et je pense qu'on a été mûrs pour le faire l'année dernière, et qu'on a dévoilé à Chagina le premier classement, indice, un pack 40, un pack 120, qui permet de valoriser une autre manière de faire start-up, mais avec aussi des structures qui sont en capacité de transformer profondément l'économie, un secteur, et qui ont une capacité de... De changer les choses. Alors, de scaler, ce n'est pas obligatoirement de devenir milliardaire ou d'être valorisé un milliard d'euros, mais de changer vraiment des modes de consommation et d'usage. Quand on pense, par exemple, à Yuka, ce n'est pas 200 salariés, mais ça a changé vraiment beaucoup de choses. Mais aussi d'avoir un niveau de coût évité pour la société qui est critique, c'est-à-dire qui montre que tu as une solution nouvelle qui apporte vraiment en valeur humaine, mais aussi qui peut se traduire en valeur monétaire. Et donc, pour changer finalement le critère de 1 milliard de valorisation pour les licornes à 50 millions de coûts évités, 1 milliard de valeurs réelles, sociales, humaines créées par l'entreprise.

  • Speaker #0

    Super, sachant que coûts évités, c'est finalement ce que… Si on ne fait rien, il y a le coût de l'inaction. Et le coût évité, c'est justement lorsqu'on le fait, comment est-ce qu'on fait baisser le coût de l'inaction ?

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, ce n'est pas l'alpha et l'oméga, parce qu'on ne peut pas évaluer l'impact social et environnemental d'une entreprise que ça, c'est coût évité. Et c'est un enjeu d'objectiver au maximum la performance de l'impact et de montrer aussi aux acteurs publics comment soutenir aussi ces organisations à la haute... à la hauteur de ce qu'elles apportent à la société permet aussi, by the way, de faire gagner de l'argent à tout le monde, à la société, à l'État, parce qu'on n'arrive pas aujourd'hui et on ne sait pas mesurer le coût de l'action négative ou de l'inaction. Et c'est un enjeu aussi pour valoriser réellement la valeur créée par une entreprise, d'intégrer ça. Parce qu'une entreprise, elle peut gagner énormément d'argent en faisant peser un certain coût social, écologique à la société. Et c'était Emmanuel Faber qui disait on ne compte pas ce qui compte Et tant qu'on ne compte pas ce qui compte, ça sera difficile d'aller vraiment dans le bon sens. Et donc, tout le travail qu'on a fait, on a sorti des études depuis 3-4 ans sur l'évaluation des coûts évités des entreprises quand elles ont une action positive, ça permet d'intégrer dans la vision économique, même purement économique des entreprises, une partie de cette valeur. social, écologique. Et ça nous permet aujourd'hui de montrer qu'une entreprise sociale, écologique, quand elle présente son budget, en fait, il lui manque presque 100% de plus de son budget de coûts écologiques, sociaux, de valeurs réelles créées qu'on ne voit pas, en fait. Et ce qu'on ne fait pas encore, c'est, sur des entreprises peut-être plus classiques, regarder. et ce qu'elles ont de la valeur sociale et écologique que créent ou ce qu'elles coûtent à contrario.

  • Speaker #0

    Donc sûrement un prix Nobel d'économie à aller chercher lorsque tu fais l'intégration de tous ces calculs de coïncidité, de l'impact dans la science économique classique peut-être.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça qu'on travaille avec HEC, avec des grands cabinets de conseil. Je pense que c'est pour ça que ça intéresse aussi des acteurs qui étaient sur l'économie plus classique.

  • Speaker #0

    Les universités d'été de l'économie de demain. UED qui commence très bientôt, dans quelques heures. Et l'idée, c'était donc, qu'est-ce que c'est que ces UED ? Pourquoi est-ce qu'on en a besoin ? Et peut-être, alors, pourquoi est-ce qu'on en a besoin historiquement ? Mais peut-être aussi encore plus, moi j'ai le sentiment qu'on en a besoin encore plus chaque année. C'est-à-dire que là, cette année, Il y a vraiment un besoin de créer cette rentrée après plusieurs mois où il y a eu beaucoup de chahuts politiques, en tout cas beaucoup de débats politiques en profondeur, des valeurs démocratiques qui ont parfois été mises à risque. Et là, il y a l'université d'Été qui vient porter justement beaucoup de valeurs démocratiques. Donc voilà, c'est un peu en préambule. Toi, quelle est ton analyse par rapport à ce besoin des UED ?

  • Speaker #1

    Les UED, elles ont été créées il y a 7 ans par rapport à ce que je te disais tout à l'heure. C'est-à-dire qu'en fait, il y avait plein d'acteurs qui ont fait sur le fond, étaient alignés sur l'objectif de faire autrement économie, de faire autrement entreprise, qui travaillaient chacun un peu dans leur coin. Et donc, il y avait un moment important de rassemblement. Aussi, la rentrée chaque année économique, elle est marquée par les universités d'été du MEDEF et qui porte un message assez clair chaque année. Il y avait... l'envie aussi de créer un contrepoint qui rassemblerait tous ceux qui ont envie de penser les choses parfois différemment, de proposer une autre petite musique, peut-être d'être à l'avant-garde aussi, d'aller chercher de nouvelles manières de faire, de creuser de nouveaux sillons. Une fois que tu as l'idée de se dire Bon, ok, il faut faire des universités d'été avec tous les acteurs de l'économie de demain, le lendemain des universités d'été du MEDEF, après il faut le faire et tu ne le fais pas tout seul. Et donc... Moi, j'avais la chance, comme on est un acteur entrepreneurial historique, ancré dans l'ESS et en même temps, sous vraiment un mouvement d'entrepreneurs, on était un peu au milieu, entre les boîtes classiques qui se transformaient, entre les boîtes qui devenaient entreprises à mission, entre le CJD qui commençait à développer des choses sur les nouveaux modèles d'affaires et en même temps, les acteurs historiques de l'ESS. Et c'est pour ça que... J'ai proposé avec Fred Bardot, justement, à l'époque, de réunir tous les gens qu'on croisait et qui portaient un message un peu différent, en leur disant, est-ce que ça vous dit, l'année prochaine, on fait des universités d'été, de l'économie de demain ? Et la chance, c'est que tout le monde a dit oui. C'est que tout le monde s'est dit, OK, on va faire un événement ensemble, on va faire écosystème ensemble, on va pousser des sujets ensemble, on ne part pas du même endroit, on n'est pas tous parfaitement alignés, mais on a tous quelque chose à dire ensemble qui va pouvoir être... plus intéressant parce qu'il y aura des acteurs différents qui se seront penchés dessus, parce qu'il y a un enjeu de faire consensus, parce qu'il y a un enjeu de parler aussi d'une seule voix pour être vraiment entendu. Et donc, finalement, on l'a fait. Et au fur et à mesure de l'année, en plus, on a raccroché de plus en plus de monde. Et tout le monde était là. Et tout le monde, au bout de six ans, aussi, tient. Donc, on voit la constance et l'engagement de ce secteur. Et du coup, l'enjeu... Pourquoi c'est encore plus important aujourd'hui ? L'enjeu, c'était de dire, il faut faire autrement, on peut faire autrement, et on va se réunir pour creuser les choses ensemble, aller chercher partout où il y a des choses intéressantes, et progresser ensemble. Donc, université d'été, c'est aussi apprendre des choses, c'est des masterclass, c'est des moments partagés, avec des gens qui viennent vraiment t'éclairer, c'est aussi se faire bousculer, c'est des moments de débat le plus franc entre nous, et on regarde là où on est alignés, là où on ne l'est pas, et on... On pose vraiment les questions et on va chercher des acteurs politiques, on va chercher des acteurs qui sont peut-être économiques, plus classiques, pour aller aussi se confronter. On accepte la confrontation. Et on se bouge pour être prêts. Pour être prêts à ce que, finalement, une société soit prête à accepter de nouvelles manières de faire. Et donc, chaque année, les universités d'été, elles sont aussi au rythme de l'actu. Parfois, quand on a un gouvernement très fort, très constitué, très solide, l'intérêt, c'est d'aller chercher des ministres, de discuter avec eux, de les challenger, de pousser les curseurs. Et puis, quand là, aujourd'hui, on a une vacance, on va dire. vacances, un flou. L'enjeu, c'est de s'auto-gérer, de se remobiliser, de dire, ok, quelle place, nous, on peut prendre ? Quelle est notre responsabilité ? Comment on peut se dire que ce n'est pas que la faute du politique ? Comment, aujourd'hui, face à la colère, face aux doutes, un peu face au recul, parce qu'évidemment, tout le monde recule, il y a des bascules, il y a des enjeux qui sont hyper effrayants pour tous aussi, d'obligation de changer beaucoup de choses du mode de vie. Qu'est-ce que nous, on peut apporter pour accompagner cette bascule ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, la responsabilité aussi chez nous. Ce que je dis souvent, c'est qu'on est dans une transition, on a besoin de tout le monde, mais on peut se permettre de n'attendre personne, quelque part. C'est vrai qu'en cas de flou, il faut quand même que l'écosystème continue à avancer, garde son cap. Et en parlant de cap, justement, la thématique de cette année, qui est redirigée, quand on parle de redirigée, il y a une notion de direction, quelque part, donc cap. Moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans... dans ce titre, et ce que j'aime beaucoup dans ce titre, c'est qu'en fait, on peut l'entendre de plein de manières. C'est-à-dire qu'il y a l'aspect de redirection par rapport à un cap, il y a le fait de rediriger aussi des éléments. Si on redirige notre temps, nos ressources, nos imaginaires aussi doivent être redirigés quelque part. Et puis après, il y a le fait, si on met un petit tiret au milieu, moi je trouve qu'il y a le rediriger. Moi, j'ai le sentiment qu'on est dans une époque où le fait de diriger, l'action de cheffer, en quelque sorte, peut parfois être un peu mal vu. Et ce qui fait que j'ai le sentiment que parfois on se repose un peu sur le courant des choses, les faits. C'est comme ça que ça se passe, on suit le courant. Plutôt que de dire, non, on est en capacité de direction et on oriente dans ce courant. Moi, je trouve que c'est cet énorme champ de réflexion qu'il y a à rediriger que je trouve très intéressant. Toi, redirigée, pourquoi est-ce que tu as voulu aussi poser ce thème ?

  • Speaker #1

    Déjà parce que les universités d'été, c'est un rassemblement de dirigeants économiques, de dirigeants, de chefs d'entreprise, de patrons qui ont ce rôle de diriger et quelque part aussi cette responsabilité. Ça veut dire quoi être en responsabilité de direction ? Et du coup, ce qui nous paraissait important dans ce moment... où la responsabilité de chacun et ce que doivent faire les dirigeants est posée, comment on arrive à accompagner des dirigeants qui comprennent et qui veulent sentir le pouls de la société à assumer leurs responsabilités tout en trouvant une autre manière de faire. Et une autre manière de faire peut être aussi une manière d'avoir d'autres résultats. Et que la manière de manager, la manière de diriger, c'est aussi lié à comment on le fait avec ce qu'on va faire. Et donc, c'était important pour nous d'accompagner les dirigeants qui viennent pour leur université d'été à pouvoir questionner l'enjeu de leur rôle. Et effectivement, tous les jours, les entrepreneurs, les chefs d'entreprise, ils se posent cette question de leur bonne manière d'associer ou pas leurs salariés. de les mobiliser, de leur donner de la place, de les embarquer, de donner du sens à ce qu'ils font, de les associer aux décisions. Et donc, voilà, c'est des questions qui reviennent énormément, nous, dans notre réseau. Et donc, on avait envie d'ouvrir cette perspective et en même temps, de les lier avec cet objectif, cet enjeu qui revient également aussi de redirection. C'est-à-dire comment moi, qui ai un enjeu de stabiliser un modèle économique, voire de le développer, Comment ça s'allie avec une redirection quand je me rends compte que l'utilisation des ressources doit être gérée différemment ? Comment je dois réinventer mon modèle pour intégrer un impact positif ou la recherche d'un impact positif ? Parce que je pense que c'est bien pour la société, mais surtout, et pour être très franc, avec plein d'acteurs et de dirigeants économiques, parce que c'est la survie de leur entreprise. Parce qu'une entreprise industrielle qui n'a plus les ressources, une entreprise de batterie qui n'a plus de lithium, pour se projeter à 10, 20, 30 ans, elle doit voir la réalité en face. et donc, dans la grande majorité, redirigés.

  • Speaker #0

    Une des notions aussi qui a été au cœur de l'organisation de ces UED, c'est comment est-ce qu'on le rend encore plus utile, finalement, pour ces dirigeants qui viennent, avec un espace help room, où justement, on va pouvoir... En fait, c'est une sorte de guichet, guichet ouvert, pour essayer de régler des problèmes avec certains acteurs. Il y a aussi le fait d'avoir créé des parcours sur mesure. Je pense que ça, c'est clé pour bien comprendre comment naviguer dans cet événement, où il y a beaucoup de très beaux contenus. Il y a la notion de parcours, parcours dirigeant, parcours investisseur, écosystème. Est-ce que tu veux expliquer un tout petit peu plus ?

  • Speaker #1

    Oui, l'enjeu, c'est qu'effectivement, on a des dirigeants. Et donc, l'enjeu, c'est qu'ils puissent avoir des masterclass, qu'ils puissent avoir des moments qui sont vraiment réservés pour eux et qui leur permettent d'avoir des moments entrepères de qualité pour sortir avec des choses directement activables pour eux et qui leur ont vraiment donné... donner un éclairage nouveau. Donc, un parcours dirigeant qui est vraiment opérationnel. Un parcours écosystème, parce qu'évidemment, on a tous les acteurs qui accompagnent les entreprises à grandir, qui peuvent être de l'impact ou pas du tout. On a un enjeu qu'elles puissent être accompagnées, à être de plus en plus compétentes, qu'elles puissent saisir des dernières expertises pour pouvoir le faire au mieux, parce qu'on a besoin de partenaires de qualité pour pouvoir faire grandir nos entreprises. Et puis, investisseurs, c'est vrai que l'une des nouveautés cette année, c'est qu'on crée au sein des universités d'été les universités de la finance de demain parce que les acteurs entrepreneuriaux, ils ont besoin de banques, d'investisseurs qui soient au courant et qui arrivent à les accompagner en ayant cette double vision. Cette vision développement économique, bien sûr, mais cette vision impact et qui puisse les accompagner à faire les bons choix, encore une fois, à court, moyen, long terme pour pouvoir... suivre ces doubles objectifs. Et on voit que en Europe, les entreprises sont beaucoup moins financiarisées par exemple qu'aux Etats-Unis, donc elles sont beaucoup soutenues par les banques. On a aussi des finances à impact hyper innovantes et assez fortes qui quand même font un socle intéressant, innovant et assez distinctif par rapport à d'autres pays. Donc on avait envie de faire cette grande réunion d'acteurs différents du secteur de la finance et de l'investissement. pour accompagner aussi à progresser sur toutes les pratiques et faire de la finance à impact un vrai levier pour la redirection de l'ensemble de la finance.

  • Speaker #0

    Et puis moi, en regardant le programme, une des choses qui me séduit particulièrement, notamment cette année, c'est encore plus la notion de partage. J'ai l'impression qu'il y a vraiment eu une volonté de créer du partage d'expérience, beaucoup de retours d'expérience que je trouve hyper pratiques, hyper utiles. Par exemple... sur la loi fast fashion, qu'est-ce qu'on peut en apprendre ? Et c'est-à-dire, qu'est-ce qu'on peut en apprendre pour moi, mon secteur, en fait ? Et donc, ce transfert de connaissances, je trouve ça hyper intéressant. Et puis après, il y a des choses aussi très pratico-pratiques. Il y a une session que moi, j'aime beaucoup, celle sur le personal branding du dirigeant, de l'égo-système à l'éco-système. Je trouve ça très, très intéressant. Mais derrière ce nom, vraiment, il y a la question de quel est le risque et l'avantage de parfois avoir une tête de proue ? dans la communication de son entreprise. Je trouve que c'est des choses extrêmement pratiques, encore plus cette année. Et je trouve que ça, c'est une vraie demande. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est à l'étape du comment et comment est-ce que je peux faire mieux. Moi, je trouve que ça, c'est vraiment une des lignes forces de cette année. En parlant de conférences, toi, tu vas être occupé et tu vas être partout. Mais si tu étais participant, qu'est-ce que tu aimerais aller voir dans le programme ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, c'est ce que j'ai envie de vivre. C'est-à-dire qu'on va déjà avoir des moments hyper interactifs, des moments de débat. Donc, tu disais là, sur la loi Fast Fashion, en fait, on a toute une salle vraiment assemblée où on va avoir des speakers, mais aussi des moments de travail et de construction pour vraiment une conférence très participative qui s'appelle les assemblées. Puis, on a les grands débats où on va avoir aussi beaucoup de présence. qui va être sollicité du public. Donc déjà, si j'ai envie de participer à des moments...

  • Speaker #0

    de débat, il faudra être dans une ambiance, dans une envie d'interaction et de participation. Après, il y a quelques moments, bien sûr, qui sont plus attendus. Il y a un débat au début de lancement sur le courage et sur la capacité des entrepreneurs à changer les règles, qui me paraît hyper intéressant, avec Marine Tondelier qui va se... confronté aussi à des entrepreneurs et donc un moment de lancement qui va permettre de poser un peu le sujet des débats. On a aussi, moi tu vois j'ai plein de masterclass auxquels j'aimerais participer. Donc il y en a une, comment changer les choses sur comment faire écosystème et créer les conditions de la transformation en s'alliant. avec ses concurrents, donc comment on fait de la coopétition en s'alliant avec ses concurrents. Un moment sur l'évolution des médias, comment justement on arrive à ce que les médias, par leur manière de parler différemment d'économie, puissent pousser aussi une autre manière de faire et de voir. On a un moment d'échange, bien sûr, entre notre président et le président du MEDEF sur l'entreprise politique jusqu'où. C'est intéressant de voir comment il peut y avoir de la... des rapprochements, des visions communes ou pas et comment aussi on voit l'entreprise peut-être différemment et son rôle.

  • Speaker #1

    Et puis après, j'ai remarqué aussi le mot courage qui revenait plusieurs fois dans le programme. On commence avec une session justement sur cette notion de courage. On termine aussi avec une notion de courage sur une session justement sur le sport où justement on fait le lien entre ces notions de courage, d'engagement, d'avoir le courage d'aller au bout de ses ambitions. que ce soit en sport ou en entrepreneuriat ou dans l'économie ou même dans l'impact lorsqu'on veut changer le monde, d'un côté ça demande une implication comme lorsqu'on veut être champion du monde ou olympique quelque part cette notion de courage qui revient et puis après moi je vois aussi deux choses tu disais ce que l'on veut vivre, ce que l'on peut vivre aussi aux UED, c'est des très beaux moments de rencontre, de networking moi je trouve que c'est une des choses magnifiques de cette rentrée, c'est qu'on rencontre vraiment les personnes avec qui on va travailler et puis il y a cette soirée... Après, il y a la soirée des UED sur place, moment très sympa, pendant lequel il y aura la diffusion de la cérémonie des Jeux paralympiques également.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, c'est vrai qu'on a vu des JO qui vont vraiment développer une flamme aussi, un moment de flamme partagée et puis l'envie d'avoir de l'ambition, c'est-à-dire de se dire oui, on peut faire quelque chose de beau, de grand, rêver beau, rêver grand, porter quelque chose de nouveau. quitte à prendre des risques quitte à choquer bon voilà je pense que ça a été un moment qui a rassemblé aussi beaucoup et on est le jour de l'ouverture des Paralympiques donc on a envie en même temps de garder cette flamme partagée de dire qu'on peut faire des grandes choses et donc comme tu disais d'avoir le courage d'aller au bout de ces convictions de tester des choses de prendre des risques mais de les faire ensemble et donc l'envie de garder cette flamme collective et en même temps de passer le relais aussi à l'éducation avec ce qui va se passer dans la soirée, c'est-à-dire l'ouverture des Paralympiques, qui est aussi un symbole fort par rapport aux UED. Notre volonté, c'est de créer une économie juste, une économie inclusive, mais de mettre finalement ce principe de justice et d'économie qui puisse résonner et que l'économie soit vraiment au service de tous. Et donc, effectivement, il y avait l'envie de faire le parallèle et de montrer que... l'économie au-delà de la performance en faisant collectif ce qu'on arrive à changer ensemble.

  • Speaker #1

    Donc si on n'a pas sa place pour le Stade de France, le deuxième meilleur endroit, c'est de venir à la Cité Universitaire Internationale le voir avec nous en fait.

  • Speaker #0

    Avec bien sûr une bière et après avoir travaillé dans la journée et avoir et sortir aussi avec toute une petite mallette de choses à faire pour faire mieux cette année. Merci. agir très concrètement chacun à son niveau.

  • Speaker #1

    Donc en tout cas, si certaines personnes qui nous écoutent n'ont pas encore leur place pour les UED, il faut aller sur le site, il faut encore s'inscrire. Je voulais aussi te remercier, Caroline, pour la confiance que tu nous as accordée, parce que c'est des événements, No Change Now et les UED, qui ont grandi côte à côte, et on se retrouve cette année à collaborer dans la coproduction de l'événement. Donc c'est... C'est une super aventure. Bah,

  • Speaker #0

    ce qui... Pour moi, c'est un peu un... Une continuité normale, c'est-à-dire que vraiment, c'est un événement qui rassemble l'écosystème et l'enjeu, c'est d'aller chercher les meilleurs et du coup, de rassembler les meilleurs pour que ça soit un événement réussi. Et du coup, je trouve que c'est chouette de pouvoir voir que tout le monde peut vraiment travailler ensemble. Ce n'est pas un moment pour quelques-uns ou pour un seul réseau. C'est vraiment un moment où on arrive à fédérer les énergies.

  • Speaker #1

    La notion d'entente, c'est une notion d'avenir. Quelques rapides questions pour finir. Sur ces huit dernières années, qu'est-ce qui t'a rendu le plus fière ?

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs choses. On va dire que ce qui me rend fière, c'est qu'on a... plus je crois avec la création d'Impact France, à rendre concret ce rassemblement d'acteurs historiques de l'impact et en même temps d'élargir vraiment le mouvement. Et donc de montrer que la transformation de l'économie, ce n'est pas une niche réservée à certains qui font bien, qui seraient parfaits. C'est vraiment une dynamique de transformation. Et donc le fait qu'aujourd'hui, il y ait une ambition commune sur Impact France, l'envie de... de devenir une organisation patronale reconnue et qui dépasse vraiment les frontières et prend sa place dans l'économie, ça, c'est ce qui me rend fière sur ce qu'on a réussi à faire. Après, il y a plein de moments, plein de moments qui sont aussi liés aux IED, de la création, de comment on a réussi aussi à tenir pendant le Covid, à faire l'université d'été tous masqués, plein de choses qui étaient hyper concrètes. Et puis après, il y a aussi la fierté de l'équipe interne, parce qu'on a une super équipe. à Impact France et construire une équipe, ça reste une fierté, je pense, pour un dirigeant.

  • Speaker #1

    Un mot qui t'inspire ? L'amendement tout de suite.

  • Speaker #0

    Je pense la persévérance. Parce que c'est vraiment un enjeu. Aujourd'hui, on voit, il y a des hauts et des bas, en fait, quand on a un engagement, quand on a une vision. Et du coup, la capacité à persévérer et à garder... Voilà. son cap. C'est ce qui m'impressionne aujourd'hui, notamment dans les entrepreneurs à impact qui vivent mille vies et mille contraintes. Mais après, tu parlais du courage et je pense que ça va vraiment avec cette capacité à se dépasser au service de quelque chose d'un peu plus grand que soi.

  • Speaker #1

    Un livre à recommander en cette rentrée ?

  • Speaker #0

    Un livre à recommander ? Je recommanderais le livre de Marie Dariussec, Fabriquer une femme, no comment.

  • Speaker #1

    Et pour finir, dernière question, une gratitude ?

  • Speaker #0

    Une gratitude ? J'ai une gratitude particulière, je crois, pour les présidents d'Impact France. C'est un petit peu corporel de dire ça, mais c'est vrai, j'ai vraiment la chance de... travailler avec des entrepreneurs qui sont hyper courageux et qui ne lâchent rien et qui en même temps font hyper confiance. Et avoir la capacité de travailler pour des gens qu'on admire au quotidien, pour ce qu'ils font, pour ce qu'ils portent et pour la manière dont ils le font, c'est assez rare. Donc voilà, j'ai eu la chance d'avoir quatre présidents incroyables d'Impact France. Et je les remercie tous les jours parce que c'est de tenir en même temps l'humilité et l'ambition.

  • Speaker #1

    Ça me fera sûrement plaisir. Et c'est très bien de le dire parce qu'en vrai, très peu de monde le dit lorsque des dirigeants font du bon travail. Eh bien, merci beaucoup pour cette discussion, Caroline. On se donne rendez-vous déjà tous les deux. Et puis à tout le monde, ce mercredi, 28 août, à la Cité universitaire internationale. pour les UED.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Ciao.

Chapters

  • Mouvement Impact France & ChangeNOW: destins liés

    00:00

  • L'Impact Score et L'impact 40/120

    10:22

  • Focus sur les UED 2024: préparez votre journée du mercredi 28 Août

    16:09

  • Les pépites de Caroline Neyron

    35:07

Description

Dans cet épisode spécial de 40 minutes, parfait pour préparer votre journée aux Universités d'Été de l'Économie de Demain (UED) du 28 août 2024 à la Cité Universitaire Internationale de Paris, Santiago Lefebvre, Président fondateur de ChangeNOW, reçoit Caroline Neyron, Directrice Générale du Mouvement Impact France.
Cette édition des UED, co-produite pour la première fois par ChangeNOW et le Mouvement Impact France, promet d'être un rendez-vous incontournable pour les acteurs du changement. Caroline et Santiago vous dévoilent tout : qu'est-ce que les UED, ce qui s'y passera, et les moments forts à ne pas manquer.
Plongez dans cet échange inspirant pour découvrir comment cet événement peut vous connecter avec ceux qui transforment l'économie de demain, et repartez avec des idées concrètes pour Rediriger.


Your impact story starts NOW 🌍 Listen, get inspired by visionary changemakers and be part of the change.
By combining the best of ChangeNOW, the largest event of solutions for the planet, with inspiring talks by global change heroes, and live interview sessions hosted by Santiago Lefebvre, CEO and founder of ChangeNOW, ChangeNOW: Heroes of Change Stories inspires thousands of listeners every week.


Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à ChangeNow.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on a besoin de changer maintenant. Maintenant est le moment où la histoire d'impact commence. Ecoutez, soyez inspirés par les changemakers visionnaires et soyez partie de la change.

  • Speaker #0

    Bonjour Caroline.

  • Speaker #1

    Bonjour Santé Musique.

  • Speaker #0

    Nous sommes à quelques jours, quelques heures des UED. Peut-être que certaines des personnes qui nous écoutent sont en train de marcher, sont même dans le tramway ou en vélo pour y aller. Quelle est ta météo intérieure ? Comment te sens-tu actuellement ?

  • Speaker #1

    Juste avant les UED, c'est toujours une très belle météo parce que c'est vraiment un moment créé de manière commune avec plein d'acteurs, dont Change Now cette année, qui permet vraiment de rassembler les énergies positives. Donc, c'est toujours un moment... hyper excitant et avec énormément d'attente et d'envie. On n'a jamais été déçus. Chaque année, c'est toujours une super énergie. Et aussi le bonheur de faire se rencontrer et de partager avec des acteurs qui créent un moment commun et qui dépassent tous. Leur égo, leurs intérêts personnels qui sont vraiment dans la création d'une énergie commune et d'un espoir commun. Donc, ça ne peut pas être une mauvaise météo.

  • Speaker #0

    Super. Moi, je partage ta météo aussi, déjà parce qu'il fait factuellement beau dehors. Et puis aussi parce que moi, je trouve que les UED, donc Université d'été pour l'économie de demain, pour ceux qui ne connaissent pas forcément l'acronyme, moi, j'ai le sentiment que c'est toujours une rentrée des classes. En fait, il y a un esprit de rentrée des classes. J'ai l'impression d'être de retour au lycée où on voit les personnes avec qui on va faire l'année. C'est ça que j'aime beaucoup dans les IED. Et donc, l'idée de cette discussion qu'on va avoir ensemble, c'est peut-être pour donner un avant-goût, une sensation de ce qui va se passer durant cette journée. Comme ça, chacun pourra tirer le meilleur. Peut-être s'organiser un peu plus en disant je vais peut-être suivre ce parcours ou plutôt chercher cette idée. Donc voilà, ça, c'est ce que je te propose qu'on fasse. Mais peut-être avant ça, Parce que peut-être que tout le monde ne te connaît pas encore suffisamment bien. Caroline, qui es-tu ? Moi, ce que je trouve très intéressant dans la bio que j'ai lue, c'est qu'on a quelque chose, en fait, on est des contemporains. Dans le sens où j'ai vu que toi, tu avais commencé à rejoindre le mouvement, à l'époque le Move, en 2016, au moment où moi, je commençais à avoir l'idée de Change Now. Et on a fait route commune, finalement, pendant pas mal de temps. Donc peut-être que tu peux nous dire, toi... Qu'est-ce qui t'a amenée à rejoindre l'Impact ? Qu'est-ce qui t'a amenée où tu es aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Moi, vraiment, au départ, je suis un animal politique. Donc, j'ai été vraiment amenée à l'Impact par l'envie de changer les choses et de retrouver les acteurs qui sont sensibles à cette idée de changement et d'engagement. Et finalement, je les ai vraiment trouvés encore mieux que ce que je pensais. Effectivement, en arrivant au Move en 2016, moi, je suis passée par... Tout un parcours d'abord avec Bertrand Lanoé, qui était un grand maire de Paris avec qui j'ai eu l'honneur de grandir. Et puis après, je suis passée chez Unicité parce que j'avais encore une fois cette envie de partager cette idée de l'engagement que tout le monde devait et pouvait s'engager pour construire une société meilleure. Et donc, Unicité, c'est le leader du service civique, du volontariat de service civique en France. Et donc, ça... Ça avait du sens pour moi de pouvoir le développer. C'est aussi une grande entreprise sociale qui m'a appris énormément, et notamment à piloter une entreprise sociale. Et puis, on avait un programme au sein d'Unicité pour accompagner tous les jeunes, et du coup, tous les jeunes, quels que soient leurs parcours, et aussi ceux qui pouvaient avoir des parcours plus heurtés, qui étaient loin de l'entrepreneuriat. à pouvoir justement s'appuyer sur leurs failles pour créer des entreprises sociales. Et au cours de ce programme, j'ai rencontré les entrepreneurs sociaux, les entrepreneurs à impact qui acceptaient d'être parrains, marraines de ces jeunes et de les accompagner sur une année. Et c'est en ça que j'ai découvert finalement, parce que c'était le champ politique était très loin de ces acteurs privés. Et j'ai découvert ces entrepreneurs qui sont des vrais acteurs politiques du quotidien et en même temps... des super businessmen aussi à leur manière. Donc, c'est en ça que j'ai compris la puissance, en fait, de l'entrepreneuriat social, de l'entrepreneuriat impact et d'une partie de la société que je ne soupçonnais pas, qui était vraiment dans le concret, en train d'inventer des solutions concrètes et de faire politique autrement.

  • Speaker #0

    C'est ça que je trouve très intéressant. C'est souvent, on a l'impression que faire politique nécessite d'être au pouvoir politique, d'être un élu. Mais en fait, quand tu reviens vraiment au terme de politique, c'est comment est-ce que tu gères ta cité, quelque part. Et l'entrepreneur est un acteur, surtout entrepreneur social ou environnemental, etc. Mais quelqu'un qui cherche à mieux... Enfin, à faire que la cité fonctionne mieux, est un acteur politique.

  • Speaker #1

    Finalement, presque plus que certains élus que j'ai pu croiser, parce qu'ils sont... concrètement en train de gérer une manière de changer les choses au quotidien. Et donc, c'est vrai que l'idée aussi qu'il fallait et on pouvait mobiliser, solliciter l'économie et une réussite économique au service de l'intérêt général, quand je les ai rencontrés, quand j'ai compris ça, pour moi, ça a été en vrai une révélation, au-delà vraiment de l'admiration de leur capacité à tout concilier. et de leur humilité aussi dans leur manière de le faire. Donc, c'est vrai que tout de suite, j'ai trouvé que c'était très fort et que c'était transformateur en vrai. Si toutes ces économies, ou au moins une partie, adoptaient cette manière de voir, de fonctionner, il y avait la capacité de réellement changer les choses à un autre niveau.

  • Speaker #0

    C'est là où je trouve que justement, nous, on a... Quand je disais qu'on avait fait un parcours commun, c'est qu'on avait cet ADN de créer écosystèmes, de faire écosystèmes, en fait, sur des acteurs qui étaient trop souvent un peu isolés. Et je vais juste terminer sur cette partie d'action politique. C'est-à-dire qu'en effet, moi, quand je commençais Change Now, dans mon pitch, je disais, voilà, on est apolitique. Et là, je me suis fait arrêter direct. Non, non, non, tu n'es pas apolitique. Tu es apartisan. Mais ce que tu fais est profondément politique.

  • Speaker #1

    Et même ce que je trouve qui nous rassemble aussi, c'est qu'on a porté ensemble, et cette écosystème, une partie de cet écosystème-là, une ambition. Et se dire, OK, on veut être ambitieux pour le collectif, mais on veut une forte ambition. C'est-à-dire qu'on ne fait pas de Change Now dans un garage, on fait de Change Now au Grand Palais. Et la volonté, effectivement, quand je suis arrivée au Move, c'était... que ce mouvement rayonne, change, transforme la société, transforme au niveau local, national, européen. Et ce n'est pas la folie des grandeurs, c'est justement...

  • Speaker #0

    Le sens de l'histoire, déjà.

  • Speaker #1

    Accompagner ce qui doit l'être pour, effectivement, être dans le sens de l'histoire et réellement changer les choses. Parce que tous ces acteurs, finalement, s'ils n'arrivent pas à être vraiment vus à la hauteur de leurs valeurs, ils ne vont pas être accompagnés, ils ne vont pas être aidés, ils vont rester dans un corner alors qu'ils ont un pouvoir transformateur majeur. Et je pense qu'on sait aussi, toute une génération finalement, donner une mission d'accompagner une réelle transformation systémique. Et je pense que ça nous a tous poussés depuis ces dernières années et ça nous a amenés à faire ce qu'on fait aujourd'hui, j'espère le mieux possible.

  • Speaker #0

    Une des choses que je trouvais aussi très intéressantes dans... si on rebrosse un tout petit peu l'évolution de l'écosystème sur les dernières années. Donc, il y avait le Move, New Change Now, on avait fait notre première édition en 2017. Tu étais intervenu, d'ailleurs, on avait eu ce premier point de contact. Et après cette première édition, moi, j'avais été aussi approché par Frédéric Bardot, par Nicolas Cellier, et on avait lancé quelque chose qui était à l'époque France Eco Social Tech, Tech for Good France, qui venait, en fait, fédérer les acteurs qui ne se disaient pas, qui ne comprenaient pas encore... le rôle d'un entrepreneur social, mais qui était plutôt, on se disait, de l'impact. Et en fait, il y a eu justement ce rapprochement qui a été fait, qui, je pense, a vraiment donné une masse critique aussi. Je ne sais pas comment tu le vois, mais je trouve que ça avait donné vraiment une masse critique finalement aussi au secteur.

  • Speaker #1

    L'idée à partir de, voilà, c'est vrai, 2017-2018, je pense qu'on s'est tous rendus compte qu'il y avait une prise de conscience du monde économique, d'une partie de plus en plus large, et en même temps, il y avait vraiment une... des fractures vraiment, c'est-à-dire vraiment des acteurs qui étaient sur la RSE, des acteurs historiques de l'entreprise sociale, des acteurs de l'impact et de la tech for good, et que finalement l'éparpillement et le fait que les gens ne se croisent pas, ne se rencontrent pas alors qu'ils avaient des power posts, des enjeux hyper communs, était un facteur d'échec. Si tu n'es pas connu et pas reconnu et si chacun est dans son coin, ça n'aide pas à changer grand-chose. Et donc, il y a eu vraiment la volonté d'aligner. d'aligner des acteurs qui avaient le même objectif, des histoires, des visions, des modes de fonctionner différents. Et ça a été effectivement la première étape, les universités d'État. de l'économie de demain. Et après, la fusion entre le move et Tech for Good France, effectivement, ces acteurs start-up impact, en fait, et ces acteurs historiques de l'entrepreneuriat social pour montrer ce mouvement et cet enjeu de rassembler, en fait, un écosystème un peu éparpillé pour avoir un message commun, une vision commune.

  • Speaker #0

    Et donc, les UED, on va y revenir juste après. Et il y a deux outils aussi qui ont été développés pour montrer ce... pour en faire un peu un fer de lance. C'est... l'impact score et l'impact 40-120.

  • Speaker #1

    Nous, on s'est rendu compte à un moment qu'effectivement, le mot impact commençait à avoir du sens pour le grand public, tout simplement. Et que plein de mots qui parlaient de ce qu'on disait n'étaient pas connus ou étaient vraiment cantonnés à l'écosystème. Et que ce mot commençait à passer le mur du son, qui commençait à avoir du sens. Et donc, l'impact étant vraiment né au cœur de l'ESS. C'est vraiment l'évaluation impact, les premiers précis d'évaluation impact. Ils ont été... porté aussi par les acteurs historiques. Et donc, ce qu'on a voulu, c'est consolider et mettre du sens et remettre des indicateurs hyper précis, une vision claire autour de ce mot. C'est pour ça qu'on s'est appelé, et qu'on a changé de mot, on s'en est appelé Impact France, et qu'on a positionné, effectivement, comme tu dis, deux outils. Un, l'impact score, qui dit, l'impact, c'est trois items, c'est l'impact positif qu'on peut avoir sur le monde, sur la planète, sur les humains. C'est la limitation de son impact négatif, parce qu'on a tous un impact négatif quand on crée une entreprise. Et c'est le partage de la valeur et du pouvoir qui permet de garder la boussole de l'impact au cœur de son modèle. Et donc, en travaillant avec beaucoup d'acteurs différents, beaucoup de réseaux différents, pour un alignement justement des indicateurs, mais aussi des objectifs derrière qu'est-ce que c'est qu'une entreprise d'impact. Et puis de l'autre côté... L'impact 40, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que finalement traînait beaucoup le mot startup impact, tech for good, licorne à impact, avec des notions d'acceptation hyper différentes. Et donc, on a voulu positionner, et positionner avec l'écosystème tech et impact, qu'est-ce que c'est vraiment qu'une startup impact et une licorne impact, c'est-à-dire une startup qui a au cœur l'impact positif qui crée et sa manière, sa possibilité de révolutionner un secteur en fait. Et donc, c'est en ça qu'on a proposé, et je pense qu'on a été mûrs pour le faire l'année dernière, et qu'on a dévoilé à Chagina le premier classement, indice, un pack 40, un pack 120, qui permet de valoriser une autre manière de faire start-up, mais avec aussi des structures qui sont en capacité de transformer profondément l'économie, un secteur, et qui ont une capacité de... De changer les choses. Alors, de scaler, ce n'est pas obligatoirement de devenir milliardaire ou d'être valorisé un milliard d'euros, mais de changer vraiment des modes de consommation et d'usage. Quand on pense, par exemple, à Yuka, ce n'est pas 200 salariés, mais ça a changé vraiment beaucoup de choses. Mais aussi d'avoir un niveau de coût évité pour la société qui est critique, c'est-à-dire qui montre que tu as une solution nouvelle qui apporte vraiment en valeur humaine, mais aussi qui peut se traduire en valeur monétaire. Et donc, pour changer finalement le critère de 1 milliard de valorisation pour les licornes à 50 millions de coûts évités, 1 milliard de valeurs réelles, sociales, humaines créées par l'entreprise.

  • Speaker #0

    Super, sachant que coûts évités, c'est finalement ce que… Si on ne fait rien, il y a le coût de l'inaction. Et le coût évité, c'est justement lorsqu'on le fait, comment est-ce qu'on fait baisser le coût de l'inaction ?

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, ce n'est pas l'alpha et l'oméga, parce qu'on ne peut pas évaluer l'impact social et environnemental d'une entreprise que ça, c'est coût évité. Et c'est un enjeu d'objectiver au maximum la performance de l'impact et de montrer aussi aux acteurs publics comment soutenir aussi ces organisations à la haute... à la hauteur de ce qu'elles apportent à la société permet aussi, by the way, de faire gagner de l'argent à tout le monde, à la société, à l'État, parce qu'on n'arrive pas aujourd'hui et on ne sait pas mesurer le coût de l'action négative ou de l'inaction. Et c'est un enjeu aussi pour valoriser réellement la valeur créée par une entreprise, d'intégrer ça. Parce qu'une entreprise, elle peut gagner énormément d'argent en faisant peser un certain coût social, écologique à la société. Et c'était Emmanuel Faber qui disait on ne compte pas ce qui compte Et tant qu'on ne compte pas ce qui compte, ça sera difficile d'aller vraiment dans le bon sens. Et donc, tout le travail qu'on a fait, on a sorti des études depuis 3-4 ans sur l'évaluation des coûts évités des entreprises quand elles ont une action positive, ça permet d'intégrer dans la vision économique, même purement économique des entreprises, une partie de cette valeur. social, écologique. Et ça nous permet aujourd'hui de montrer qu'une entreprise sociale, écologique, quand elle présente son budget, en fait, il lui manque presque 100% de plus de son budget de coûts écologiques, sociaux, de valeurs réelles créées qu'on ne voit pas, en fait. Et ce qu'on ne fait pas encore, c'est, sur des entreprises peut-être plus classiques, regarder. et ce qu'elles ont de la valeur sociale et écologique que créent ou ce qu'elles coûtent à contrario.

  • Speaker #0

    Donc sûrement un prix Nobel d'économie à aller chercher lorsque tu fais l'intégration de tous ces calculs de coïncidité, de l'impact dans la science économique classique peut-être.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça qu'on travaille avec HEC, avec des grands cabinets de conseil. Je pense que c'est pour ça que ça intéresse aussi des acteurs qui étaient sur l'économie plus classique.

  • Speaker #0

    Les universités d'été de l'économie de demain. UED qui commence très bientôt, dans quelques heures. Et l'idée, c'était donc, qu'est-ce que c'est que ces UED ? Pourquoi est-ce qu'on en a besoin ? Et peut-être, alors, pourquoi est-ce qu'on en a besoin historiquement ? Mais peut-être aussi encore plus, moi j'ai le sentiment qu'on en a besoin encore plus chaque année. C'est-à-dire que là, cette année, Il y a vraiment un besoin de créer cette rentrée après plusieurs mois où il y a eu beaucoup de chahuts politiques, en tout cas beaucoup de débats politiques en profondeur, des valeurs démocratiques qui ont parfois été mises à risque. Et là, il y a l'université d'Été qui vient porter justement beaucoup de valeurs démocratiques. Donc voilà, c'est un peu en préambule. Toi, quelle est ton analyse par rapport à ce besoin des UED ?

  • Speaker #1

    Les UED, elles ont été créées il y a 7 ans par rapport à ce que je te disais tout à l'heure. C'est-à-dire qu'en fait, il y avait plein d'acteurs qui ont fait sur le fond, étaient alignés sur l'objectif de faire autrement économie, de faire autrement entreprise, qui travaillaient chacun un peu dans leur coin. Et donc, il y avait un moment important de rassemblement. Aussi, la rentrée chaque année économique, elle est marquée par les universités d'été du MEDEF et qui porte un message assez clair chaque année. Il y avait... l'envie aussi de créer un contrepoint qui rassemblerait tous ceux qui ont envie de penser les choses parfois différemment, de proposer une autre petite musique, peut-être d'être à l'avant-garde aussi, d'aller chercher de nouvelles manières de faire, de creuser de nouveaux sillons. Une fois que tu as l'idée de se dire Bon, ok, il faut faire des universités d'été avec tous les acteurs de l'économie de demain, le lendemain des universités d'été du MEDEF, après il faut le faire et tu ne le fais pas tout seul. Et donc... Moi, j'avais la chance, comme on est un acteur entrepreneurial historique, ancré dans l'ESS et en même temps, sous vraiment un mouvement d'entrepreneurs, on était un peu au milieu, entre les boîtes classiques qui se transformaient, entre les boîtes qui devenaient entreprises à mission, entre le CJD qui commençait à développer des choses sur les nouveaux modèles d'affaires et en même temps, les acteurs historiques de l'ESS. Et c'est pour ça que... J'ai proposé avec Fred Bardot, justement, à l'époque, de réunir tous les gens qu'on croisait et qui portaient un message un peu différent, en leur disant, est-ce que ça vous dit, l'année prochaine, on fait des universités d'été, de l'économie de demain ? Et la chance, c'est que tout le monde a dit oui. C'est que tout le monde s'est dit, OK, on va faire un événement ensemble, on va faire écosystème ensemble, on va pousser des sujets ensemble, on ne part pas du même endroit, on n'est pas tous parfaitement alignés, mais on a tous quelque chose à dire ensemble qui va pouvoir être... plus intéressant parce qu'il y aura des acteurs différents qui se seront penchés dessus, parce qu'il y a un enjeu de faire consensus, parce qu'il y a un enjeu de parler aussi d'une seule voix pour être vraiment entendu. Et donc, finalement, on l'a fait. Et au fur et à mesure de l'année, en plus, on a raccroché de plus en plus de monde. Et tout le monde était là. Et tout le monde, au bout de six ans, aussi, tient. Donc, on voit la constance et l'engagement de ce secteur. Et du coup, l'enjeu... Pourquoi c'est encore plus important aujourd'hui ? L'enjeu, c'était de dire, il faut faire autrement, on peut faire autrement, et on va se réunir pour creuser les choses ensemble, aller chercher partout où il y a des choses intéressantes, et progresser ensemble. Donc, université d'été, c'est aussi apprendre des choses, c'est des masterclass, c'est des moments partagés, avec des gens qui viennent vraiment t'éclairer, c'est aussi se faire bousculer, c'est des moments de débat le plus franc entre nous, et on regarde là où on est alignés, là où on ne l'est pas, et on... On pose vraiment les questions et on va chercher des acteurs politiques, on va chercher des acteurs qui sont peut-être économiques, plus classiques, pour aller aussi se confronter. On accepte la confrontation. Et on se bouge pour être prêts. Pour être prêts à ce que, finalement, une société soit prête à accepter de nouvelles manières de faire. Et donc, chaque année, les universités d'été, elles sont aussi au rythme de l'actu. Parfois, quand on a un gouvernement très fort, très constitué, très solide, l'intérêt, c'est d'aller chercher des ministres, de discuter avec eux, de les challenger, de pousser les curseurs. Et puis, quand là, aujourd'hui, on a une vacance, on va dire. vacances, un flou. L'enjeu, c'est de s'auto-gérer, de se remobiliser, de dire, ok, quelle place, nous, on peut prendre ? Quelle est notre responsabilité ? Comment on peut se dire que ce n'est pas que la faute du politique ? Comment, aujourd'hui, face à la colère, face aux doutes, un peu face au recul, parce qu'évidemment, tout le monde recule, il y a des bascules, il y a des enjeux qui sont hyper effrayants pour tous aussi, d'obligation de changer beaucoup de choses du mode de vie. Qu'est-ce que nous, on peut apporter pour accompagner cette bascule ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, la responsabilité aussi chez nous. Ce que je dis souvent, c'est qu'on est dans une transition, on a besoin de tout le monde, mais on peut se permettre de n'attendre personne, quelque part. C'est vrai qu'en cas de flou, il faut quand même que l'écosystème continue à avancer, garde son cap. Et en parlant de cap, justement, la thématique de cette année, qui est redirigée, quand on parle de redirigée, il y a une notion de direction, quelque part, donc cap. Moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans... dans ce titre, et ce que j'aime beaucoup dans ce titre, c'est qu'en fait, on peut l'entendre de plein de manières. C'est-à-dire qu'il y a l'aspect de redirection par rapport à un cap, il y a le fait de rediriger aussi des éléments. Si on redirige notre temps, nos ressources, nos imaginaires aussi doivent être redirigés quelque part. Et puis après, il y a le fait, si on met un petit tiret au milieu, moi je trouve qu'il y a le rediriger. Moi, j'ai le sentiment qu'on est dans une époque où le fait de diriger, l'action de cheffer, en quelque sorte, peut parfois être un peu mal vu. Et ce qui fait que j'ai le sentiment que parfois on se repose un peu sur le courant des choses, les faits. C'est comme ça que ça se passe, on suit le courant. Plutôt que de dire, non, on est en capacité de direction et on oriente dans ce courant. Moi, je trouve que c'est cet énorme champ de réflexion qu'il y a à rediriger que je trouve très intéressant. Toi, redirigée, pourquoi est-ce que tu as voulu aussi poser ce thème ?

  • Speaker #1

    Déjà parce que les universités d'été, c'est un rassemblement de dirigeants économiques, de dirigeants, de chefs d'entreprise, de patrons qui ont ce rôle de diriger et quelque part aussi cette responsabilité. Ça veut dire quoi être en responsabilité de direction ? Et du coup, ce qui nous paraissait important dans ce moment... où la responsabilité de chacun et ce que doivent faire les dirigeants est posée, comment on arrive à accompagner des dirigeants qui comprennent et qui veulent sentir le pouls de la société à assumer leurs responsabilités tout en trouvant une autre manière de faire. Et une autre manière de faire peut être aussi une manière d'avoir d'autres résultats. Et que la manière de manager, la manière de diriger, c'est aussi lié à comment on le fait avec ce qu'on va faire. Et donc, c'était important pour nous d'accompagner les dirigeants qui viennent pour leur université d'été à pouvoir questionner l'enjeu de leur rôle. Et effectivement, tous les jours, les entrepreneurs, les chefs d'entreprise, ils se posent cette question de leur bonne manière d'associer ou pas leurs salariés. de les mobiliser, de leur donner de la place, de les embarquer, de donner du sens à ce qu'ils font, de les associer aux décisions. Et donc, voilà, c'est des questions qui reviennent énormément, nous, dans notre réseau. Et donc, on avait envie d'ouvrir cette perspective et en même temps, de les lier avec cet objectif, cet enjeu qui revient également aussi de redirection. C'est-à-dire comment moi, qui ai un enjeu de stabiliser un modèle économique, voire de le développer, Comment ça s'allie avec une redirection quand je me rends compte que l'utilisation des ressources doit être gérée différemment ? Comment je dois réinventer mon modèle pour intégrer un impact positif ou la recherche d'un impact positif ? Parce que je pense que c'est bien pour la société, mais surtout, et pour être très franc, avec plein d'acteurs et de dirigeants économiques, parce que c'est la survie de leur entreprise. Parce qu'une entreprise industrielle qui n'a plus les ressources, une entreprise de batterie qui n'a plus de lithium, pour se projeter à 10, 20, 30 ans, elle doit voir la réalité en face. et donc, dans la grande majorité, redirigés.

  • Speaker #0

    Une des notions aussi qui a été au cœur de l'organisation de ces UED, c'est comment est-ce qu'on le rend encore plus utile, finalement, pour ces dirigeants qui viennent, avec un espace help room, où justement, on va pouvoir... En fait, c'est une sorte de guichet, guichet ouvert, pour essayer de régler des problèmes avec certains acteurs. Il y a aussi le fait d'avoir créé des parcours sur mesure. Je pense que ça, c'est clé pour bien comprendre comment naviguer dans cet événement, où il y a beaucoup de très beaux contenus. Il y a la notion de parcours, parcours dirigeant, parcours investisseur, écosystème. Est-ce que tu veux expliquer un tout petit peu plus ?

  • Speaker #1

    Oui, l'enjeu, c'est qu'effectivement, on a des dirigeants. Et donc, l'enjeu, c'est qu'ils puissent avoir des masterclass, qu'ils puissent avoir des moments qui sont vraiment réservés pour eux et qui leur permettent d'avoir des moments entrepères de qualité pour sortir avec des choses directement activables pour eux et qui leur ont vraiment donné... donner un éclairage nouveau. Donc, un parcours dirigeant qui est vraiment opérationnel. Un parcours écosystème, parce qu'évidemment, on a tous les acteurs qui accompagnent les entreprises à grandir, qui peuvent être de l'impact ou pas du tout. On a un enjeu qu'elles puissent être accompagnées, à être de plus en plus compétentes, qu'elles puissent saisir des dernières expertises pour pouvoir le faire au mieux, parce qu'on a besoin de partenaires de qualité pour pouvoir faire grandir nos entreprises. Et puis, investisseurs, c'est vrai que l'une des nouveautés cette année, c'est qu'on crée au sein des universités d'été les universités de la finance de demain parce que les acteurs entrepreneuriaux, ils ont besoin de banques, d'investisseurs qui soient au courant et qui arrivent à les accompagner en ayant cette double vision. Cette vision développement économique, bien sûr, mais cette vision impact et qui puisse les accompagner à faire les bons choix, encore une fois, à court, moyen, long terme pour pouvoir... suivre ces doubles objectifs. Et on voit que en Europe, les entreprises sont beaucoup moins financiarisées par exemple qu'aux Etats-Unis, donc elles sont beaucoup soutenues par les banques. On a aussi des finances à impact hyper innovantes et assez fortes qui quand même font un socle intéressant, innovant et assez distinctif par rapport à d'autres pays. Donc on avait envie de faire cette grande réunion d'acteurs différents du secteur de la finance et de l'investissement. pour accompagner aussi à progresser sur toutes les pratiques et faire de la finance à impact un vrai levier pour la redirection de l'ensemble de la finance.

  • Speaker #0

    Et puis moi, en regardant le programme, une des choses qui me séduit particulièrement, notamment cette année, c'est encore plus la notion de partage. J'ai l'impression qu'il y a vraiment eu une volonté de créer du partage d'expérience, beaucoup de retours d'expérience que je trouve hyper pratiques, hyper utiles. Par exemple... sur la loi fast fashion, qu'est-ce qu'on peut en apprendre ? Et c'est-à-dire, qu'est-ce qu'on peut en apprendre pour moi, mon secteur, en fait ? Et donc, ce transfert de connaissances, je trouve ça hyper intéressant. Et puis après, il y a des choses aussi très pratico-pratiques. Il y a une session que moi, j'aime beaucoup, celle sur le personal branding du dirigeant, de l'égo-système à l'éco-système. Je trouve ça très, très intéressant. Mais derrière ce nom, vraiment, il y a la question de quel est le risque et l'avantage de parfois avoir une tête de proue ? dans la communication de son entreprise. Je trouve que c'est des choses extrêmement pratiques, encore plus cette année. Et je trouve que ça, c'est une vraie demande. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est à l'étape du comment et comment est-ce que je peux faire mieux. Moi, je trouve que ça, c'est vraiment une des lignes forces de cette année. En parlant de conférences, toi, tu vas être occupé et tu vas être partout. Mais si tu étais participant, qu'est-ce que tu aimerais aller voir dans le programme ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, c'est ce que j'ai envie de vivre. C'est-à-dire qu'on va déjà avoir des moments hyper interactifs, des moments de débat. Donc, tu disais là, sur la loi Fast Fashion, en fait, on a toute une salle vraiment assemblée où on va avoir des speakers, mais aussi des moments de travail et de construction pour vraiment une conférence très participative qui s'appelle les assemblées. Puis, on a les grands débats où on va avoir aussi beaucoup de présence. qui va être sollicité du public. Donc déjà, si j'ai envie de participer à des moments...

  • Speaker #0

    de débat, il faudra être dans une ambiance, dans une envie d'interaction et de participation. Après, il y a quelques moments, bien sûr, qui sont plus attendus. Il y a un débat au début de lancement sur le courage et sur la capacité des entrepreneurs à changer les règles, qui me paraît hyper intéressant, avec Marine Tondelier qui va se... confronté aussi à des entrepreneurs et donc un moment de lancement qui va permettre de poser un peu le sujet des débats. On a aussi, moi tu vois j'ai plein de masterclass auxquels j'aimerais participer. Donc il y en a une, comment changer les choses sur comment faire écosystème et créer les conditions de la transformation en s'alliant. avec ses concurrents, donc comment on fait de la coopétition en s'alliant avec ses concurrents. Un moment sur l'évolution des médias, comment justement on arrive à ce que les médias, par leur manière de parler différemment d'économie, puissent pousser aussi une autre manière de faire et de voir. On a un moment d'échange, bien sûr, entre notre président et le président du MEDEF sur l'entreprise politique jusqu'où. C'est intéressant de voir comment il peut y avoir de la... des rapprochements, des visions communes ou pas et comment aussi on voit l'entreprise peut-être différemment et son rôle.

  • Speaker #1

    Et puis après, j'ai remarqué aussi le mot courage qui revenait plusieurs fois dans le programme. On commence avec une session justement sur cette notion de courage. On termine aussi avec une notion de courage sur une session justement sur le sport où justement on fait le lien entre ces notions de courage, d'engagement, d'avoir le courage d'aller au bout de ses ambitions. que ce soit en sport ou en entrepreneuriat ou dans l'économie ou même dans l'impact lorsqu'on veut changer le monde, d'un côté ça demande une implication comme lorsqu'on veut être champion du monde ou olympique quelque part cette notion de courage qui revient et puis après moi je vois aussi deux choses tu disais ce que l'on veut vivre, ce que l'on peut vivre aussi aux UED, c'est des très beaux moments de rencontre, de networking moi je trouve que c'est une des choses magnifiques de cette rentrée, c'est qu'on rencontre vraiment les personnes avec qui on va travailler et puis il y a cette soirée... Après, il y a la soirée des UED sur place, moment très sympa, pendant lequel il y aura la diffusion de la cérémonie des Jeux paralympiques également.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, c'est vrai qu'on a vu des JO qui vont vraiment développer une flamme aussi, un moment de flamme partagée et puis l'envie d'avoir de l'ambition, c'est-à-dire de se dire oui, on peut faire quelque chose de beau, de grand, rêver beau, rêver grand, porter quelque chose de nouveau. quitte à prendre des risques quitte à choquer bon voilà je pense que ça a été un moment qui a rassemblé aussi beaucoup et on est le jour de l'ouverture des Paralympiques donc on a envie en même temps de garder cette flamme partagée de dire qu'on peut faire des grandes choses et donc comme tu disais d'avoir le courage d'aller au bout de ces convictions de tester des choses de prendre des risques mais de les faire ensemble et donc l'envie de garder cette flamme collective et en même temps de passer le relais aussi à l'éducation avec ce qui va se passer dans la soirée, c'est-à-dire l'ouverture des Paralympiques, qui est aussi un symbole fort par rapport aux UED. Notre volonté, c'est de créer une économie juste, une économie inclusive, mais de mettre finalement ce principe de justice et d'économie qui puisse résonner et que l'économie soit vraiment au service de tous. Et donc, effectivement, il y avait l'envie de faire le parallèle et de montrer que... l'économie au-delà de la performance en faisant collectif ce qu'on arrive à changer ensemble.

  • Speaker #1

    Donc si on n'a pas sa place pour le Stade de France, le deuxième meilleur endroit, c'est de venir à la Cité Universitaire Internationale le voir avec nous en fait.

  • Speaker #0

    Avec bien sûr une bière et après avoir travaillé dans la journée et avoir et sortir aussi avec toute une petite mallette de choses à faire pour faire mieux cette année. Merci. agir très concrètement chacun à son niveau.

  • Speaker #1

    Donc en tout cas, si certaines personnes qui nous écoutent n'ont pas encore leur place pour les UED, il faut aller sur le site, il faut encore s'inscrire. Je voulais aussi te remercier, Caroline, pour la confiance que tu nous as accordée, parce que c'est des événements, No Change Now et les UED, qui ont grandi côte à côte, et on se retrouve cette année à collaborer dans la coproduction de l'événement. Donc c'est... C'est une super aventure. Bah,

  • Speaker #0

    ce qui... Pour moi, c'est un peu un... Une continuité normale, c'est-à-dire que vraiment, c'est un événement qui rassemble l'écosystème et l'enjeu, c'est d'aller chercher les meilleurs et du coup, de rassembler les meilleurs pour que ça soit un événement réussi. Et du coup, je trouve que c'est chouette de pouvoir voir que tout le monde peut vraiment travailler ensemble. Ce n'est pas un moment pour quelques-uns ou pour un seul réseau. C'est vraiment un moment où on arrive à fédérer les énergies.

  • Speaker #1

    La notion d'entente, c'est une notion d'avenir. Quelques rapides questions pour finir. Sur ces huit dernières années, qu'est-ce qui t'a rendu le plus fière ?

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs choses. On va dire que ce qui me rend fière, c'est qu'on a... plus je crois avec la création d'Impact France, à rendre concret ce rassemblement d'acteurs historiques de l'impact et en même temps d'élargir vraiment le mouvement. Et donc de montrer que la transformation de l'économie, ce n'est pas une niche réservée à certains qui font bien, qui seraient parfaits. C'est vraiment une dynamique de transformation. Et donc le fait qu'aujourd'hui, il y ait une ambition commune sur Impact France, l'envie de... de devenir une organisation patronale reconnue et qui dépasse vraiment les frontières et prend sa place dans l'économie, ça, c'est ce qui me rend fière sur ce qu'on a réussi à faire. Après, il y a plein de moments, plein de moments qui sont aussi liés aux IED, de la création, de comment on a réussi aussi à tenir pendant le Covid, à faire l'université d'été tous masqués, plein de choses qui étaient hyper concrètes. Et puis après, il y a aussi la fierté de l'équipe interne, parce qu'on a une super équipe. à Impact France et construire une équipe, ça reste une fierté, je pense, pour un dirigeant.

  • Speaker #1

    Un mot qui t'inspire ? L'amendement tout de suite.

  • Speaker #0

    Je pense la persévérance. Parce que c'est vraiment un enjeu. Aujourd'hui, on voit, il y a des hauts et des bas, en fait, quand on a un engagement, quand on a une vision. Et du coup, la capacité à persévérer et à garder... Voilà. son cap. C'est ce qui m'impressionne aujourd'hui, notamment dans les entrepreneurs à impact qui vivent mille vies et mille contraintes. Mais après, tu parlais du courage et je pense que ça va vraiment avec cette capacité à se dépasser au service de quelque chose d'un peu plus grand que soi.

  • Speaker #1

    Un livre à recommander en cette rentrée ?

  • Speaker #0

    Un livre à recommander ? Je recommanderais le livre de Marie Dariussec, Fabriquer une femme, no comment.

  • Speaker #1

    Et pour finir, dernière question, une gratitude ?

  • Speaker #0

    Une gratitude ? J'ai une gratitude particulière, je crois, pour les présidents d'Impact France. C'est un petit peu corporel de dire ça, mais c'est vrai, j'ai vraiment la chance de... travailler avec des entrepreneurs qui sont hyper courageux et qui ne lâchent rien et qui en même temps font hyper confiance. Et avoir la capacité de travailler pour des gens qu'on admire au quotidien, pour ce qu'ils font, pour ce qu'ils portent et pour la manière dont ils le font, c'est assez rare. Donc voilà, j'ai eu la chance d'avoir quatre présidents incroyables d'Impact France. Et je les remercie tous les jours parce que c'est de tenir en même temps l'humilité et l'ambition.

  • Speaker #1

    Ça me fera sûrement plaisir. Et c'est très bien de le dire parce qu'en vrai, très peu de monde le dit lorsque des dirigeants font du bon travail. Eh bien, merci beaucoup pour cette discussion, Caroline. On se donne rendez-vous déjà tous les deux. Et puis à tout le monde, ce mercredi, 28 août, à la Cité universitaire internationale. pour les UED.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Ciao.

Chapters

  • Mouvement Impact France & ChangeNOW: destins liés

    00:00

  • L'Impact Score et L'impact 40/120

    10:22

  • Focus sur les UED 2024: préparez votre journée du mercredi 28 Août

    16:09

  • Les pépites de Caroline Neyron

    35:07

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Description

Dans cet épisode spécial de 40 minutes, parfait pour préparer votre journée aux Universités d'Été de l'Économie de Demain (UED) du 28 août 2024 à la Cité Universitaire Internationale de Paris, Santiago Lefebvre, Président fondateur de ChangeNOW, reçoit Caroline Neyron, Directrice Générale du Mouvement Impact France.
Cette édition des UED, co-produite pour la première fois par ChangeNOW et le Mouvement Impact France, promet d'être un rendez-vous incontournable pour les acteurs du changement. Caroline et Santiago vous dévoilent tout : qu'est-ce que les UED, ce qui s'y passera, et les moments forts à ne pas manquer.
Plongez dans cet échange inspirant pour découvrir comment cet événement peut vous connecter avec ceux qui transforment l'économie de demain, et repartez avec des idées concrètes pour Rediriger.


Your impact story starts NOW 🌍 Listen, get inspired by visionary changemakers and be part of the change.
By combining the best of ChangeNOW, the largest event of solutions for the planet, with inspiring talks by global change heroes, and live interview sessions hosted by Santiago Lefebvre, CEO and founder of ChangeNOW, ChangeNOW: Heroes of Change Stories inspires thousands of listeners every week.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à ChangeNow.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on a besoin de changer maintenant. Maintenant est le moment où la histoire d'impact commence. Ecoutez, soyez inspirés par les changemakers visionnaires et soyez partie de la change.

  • Speaker #0

    Bonjour Caroline.

  • Speaker #1

    Bonjour Santé Musique.

  • Speaker #0

    Nous sommes à quelques jours, quelques heures des UED. Peut-être que certaines des personnes qui nous écoutent sont en train de marcher, sont même dans le tramway ou en vélo pour y aller. Quelle est ta météo intérieure ? Comment te sens-tu actuellement ?

  • Speaker #1

    Juste avant les UED, c'est toujours une très belle météo parce que c'est vraiment un moment créé de manière commune avec plein d'acteurs, dont Change Now cette année, qui permet vraiment de rassembler les énergies positives. Donc, c'est toujours un moment... hyper excitant et avec énormément d'attente et d'envie. On n'a jamais été déçus. Chaque année, c'est toujours une super énergie. Et aussi le bonheur de faire se rencontrer et de partager avec des acteurs qui créent un moment commun et qui dépassent tous. Leur égo, leurs intérêts personnels qui sont vraiment dans la création d'une énergie commune et d'un espoir commun. Donc, ça ne peut pas être une mauvaise météo.

  • Speaker #0

    Super. Moi, je partage ta météo aussi, déjà parce qu'il fait factuellement beau dehors. Et puis aussi parce que moi, je trouve que les UED, donc Université d'été pour l'économie de demain, pour ceux qui ne connaissent pas forcément l'acronyme, moi, j'ai le sentiment que c'est toujours une rentrée des classes. En fait, il y a un esprit de rentrée des classes. J'ai l'impression d'être de retour au lycée où on voit les personnes avec qui on va faire l'année. C'est ça que j'aime beaucoup dans les IED. Et donc, l'idée de cette discussion qu'on va avoir ensemble, c'est peut-être pour donner un avant-goût, une sensation de ce qui va se passer durant cette journée. Comme ça, chacun pourra tirer le meilleur. Peut-être s'organiser un peu plus en disant je vais peut-être suivre ce parcours ou plutôt chercher cette idée. Donc voilà, ça, c'est ce que je te propose qu'on fasse. Mais peut-être avant ça, Parce que peut-être que tout le monde ne te connaît pas encore suffisamment bien. Caroline, qui es-tu ? Moi, ce que je trouve très intéressant dans la bio que j'ai lue, c'est qu'on a quelque chose, en fait, on est des contemporains. Dans le sens où j'ai vu que toi, tu avais commencé à rejoindre le mouvement, à l'époque le Move, en 2016, au moment où moi, je commençais à avoir l'idée de Change Now. Et on a fait route commune, finalement, pendant pas mal de temps. Donc peut-être que tu peux nous dire, toi... Qu'est-ce qui t'a amenée à rejoindre l'Impact ? Qu'est-ce qui t'a amenée où tu es aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Moi, vraiment, au départ, je suis un animal politique. Donc, j'ai été vraiment amenée à l'Impact par l'envie de changer les choses et de retrouver les acteurs qui sont sensibles à cette idée de changement et d'engagement. Et finalement, je les ai vraiment trouvés encore mieux que ce que je pensais. Effectivement, en arrivant au Move en 2016, moi, je suis passée par... Tout un parcours d'abord avec Bertrand Lanoé, qui était un grand maire de Paris avec qui j'ai eu l'honneur de grandir. Et puis après, je suis passée chez Unicité parce que j'avais encore une fois cette envie de partager cette idée de l'engagement que tout le monde devait et pouvait s'engager pour construire une société meilleure. Et donc, Unicité, c'est le leader du service civique, du volontariat de service civique en France. Et donc, ça... Ça avait du sens pour moi de pouvoir le développer. C'est aussi une grande entreprise sociale qui m'a appris énormément, et notamment à piloter une entreprise sociale. Et puis, on avait un programme au sein d'Unicité pour accompagner tous les jeunes, et du coup, tous les jeunes, quels que soient leurs parcours, et aussi ceux qui pouvaient avoir des parcours plus heurtés, qui étaient loin de l'entrepreneuriat. à pouvoir justement s'appuyer sur leurs failles pour créer des entreprises sociales. Et au cours de ce programme, j'ai rencontré les entrepreneurs sociaux, les entrepreneurs à impact qui acceptaient d'être parrains, marraines de ces jeunes et de les accompagner sur une année. Et c'est en ça que j'ai découvert finalement, parce que c'était le champ politique était très loin de ces acteurs privés. Et j'ai découvert ces entrepreneurs qui sont des vrais acteurs politiques du quotidien et en même temps... des super businessmen aussi à leur manière. Donc, c'est en ça que j'ai compris la puissance, en fait, de l'entrepreneuriat social, de l'entrepreneuriat impact et d'une partie de la société que je ne soupçonnais pas, qui était vraiment dans le concret, en train d'inventer des solutions concrètes et de faire politique autrement.

  • Speaker #0

    C'est ça que je trouve très intéressant. C'est souvent, on a l'impression que faire politique nécessite d'être au pouvoir politique, d'être un élu. Mais en fait, quand tu reviens vraiment au terme de politique, c'est comment est-ce que tu gères ta cité, quelque part. Et l'entrepreneur est un acteur, surtout entrepreneur social ou environnemental, etc. Mais quelqu'un qui cherche à mieux... Enfin, à faire que la cité fonctionne mieux, est un acteur politique.

  • Speaker #1

    Finalement, presque plus que certains élus que j'ai pu croiser, parce qu'ils sont... concrètement en train de gérer une manière de changer les choses au quotidien. Et donc, c'est vrai que l'idée aussi qu'il fallait et on pouvait mobiliser, solliciter l'économie et une réussite économique au service de l'intérêt général, quand je les ai rencontrés, quand j'ai compris ça, pour moi, ça a été en vrai une révélation, au-delà vraiment de l'admiration de leur capacité à tout concilier. et de leur humilité aussi dans leur manière de le faire. Donc, c'est vrai que tout de suite, j'ai trouvé que c'était très fort et que c'était transformateur en vrai. Si toutes ces économies, ou au moins une partie, adoptaient cette manière de voir, de fonctionner, il y avait la capacité de réellement changer les choses à un autre niveau.

  • Speaker #0

    C'est là où je trouve que justement, nous, on a... Quand je disais qu'on avait fait un parcours commun, c'est qu'on avait cet ADN de créer écosystèmes, de faire écosystèmes, en fait, sur des acteurs qui étaient trop souvent un peu isolés. Et je vais juste terminer sur cette partie d'action politique. C'est-à-dire qu'en effet, moi, quand je commençais Change Now, dans mon pitch, je disais, voilà, on est apolitique. Et là, je me suis fait arrêter direct. Non, non, non, tu n'es pas apolitique. Tu es apartisan. Mais ce que tu fais est profondément politique.

  • Speaker #1

    Et même ce que je trouve qui nous rassemble aussi, c'est qu'on a porté ensemble, et cette écosystème, une partie de cet écosystème-là, une ambition. Et se dire, OK, on veut être ambitieux pour le collectif, mais on veut une forte ambition. C'est-à-dire qu'on ne fait pas de Change Now dans un garage, on fait de Change Now au Grand Palais. Et la volonté, effectivement, quand je suis arrivée au Move, c'était... que ce mouvement rayonne, change, transforme la société, transforme au niveau local, national, européen. Et ce n'est pas la folie des grandeurs, c'est justement...

  • Speaker #0

    Le sens de l'histoire, déjà.

  • Speaker #1

    Accompagner ce qui doit l'être pour, effectivement, être dans le sens de l'histoire et réellement changer les choses. Parce que tous ces acteurs, finalement, s'ils n'arrivent pas à être vraiment vus à la hauteur de leurs valeurs, ils ne vont pas être accompagnés, ils ne vont pas être aidés, ils vont rester dans un corner alors qu'ils ont un pouvoir transformateur majeur. Et je pense qu'on sait aussi, toute une génération finalement, donner une mission d'accompagner une réelle transformation systémique. Et je pense que ça nous a tous poussés depuis ces dernières années et ça nous a amenés à faire ce qu'on fait aujourd'hui, j'espère le mieux possible.

  • Speaker #0

    Une des choses que je trouvais aussi très intéressantes dans... si on rebrosse un tout petit peu l'évolution de l'écosystème sur les dernières années. Donc, il y avait le Move, New Change Now, on avait fait notre première édition en 2017. Tu étais intervenu, d'ailleurs, on avait eu ce premier point de contact. Et après cette première édition, moi, j'avais été aussi approché par Frédéric Bardot, par Nicolas Cellier, et on avait lancé quelque chose qui était à l'époque France Eco Social Tech, Tech for Good France, qui venait, en fait, fédérer les acteurs qui ne se disaient pas, qui ne comprenaient pas encore... le rôle d'un entrepreneur social, mais qui était plutôt, on se disait, de l'impact. Et en fait, il y a eu justement ce rapprochement qui a été fait, qui, je pense, a vraiment donné une masse critique aussi. Je ne sais pas comment tu le vois, mais je trouve que ça avait donné vraiment une masse critique finalement aussi au secteur.

  • Speaker #1

    L'idée à partir de, voilà, c'est vrai, 2017-2018, je pense qu'on s'est tous rendus compte qu'il y avait une prise de conscience du monde économique, d'une partie de plus en plus large, et en même temps, il y avait vraiment une... des fractures vraiment, c'est-à-dire vraiment des acteurs qui étaient sur la RSE, des acteurs historiques de l'entreprise sociale, des acteurs de l'impact et de la tech for good, et que finalement l'éparpillement et le fait que les gens ne se croisent pas, ne se rencontrent pas alors qu'ils avaient des power posts, des enjeux hyper communs, était un facteur d'échec. Si tu n'es pas connu et pas reconnu et si chacun est dans son coin, ça n'aide pas à changer grand-chose. Et donc, il y a eu vraiment la volonté d'aligner. d'aligner des acteurs qui avaient le même objectif, des histoires, des visions, des modes de fonctionner différents. Et ça a été effectivement la première étape, les universités d'État. de l'économie de demain. Et après, la fusion entre le move et Tech for Good France, effectivement, ces acteurs start-up impact, en fait, et ces acteurs historiques de l'entrepreneuriat social pour montrer ce mouvement et cet enjeu de rassembler, en fait, un écosystème un peu éparpillé pour avoir un message commun, une vision commune.

  • Speaker #0

    Et donc, les UED, on va y revenir juste après. Et il y a deux outils aussi qui ont été développés pour montrer ce... pour en faire un peu un fer de lance. C'est... l'impact score et l'impact 40-120.

  • Speaker #1

    Nous, on s'est rendu compte à un moment qu'effectivement, le mot impact commençait à avoir du sens pour le grand public, tout simplement. Et que plein de mots qui parlaient de ce qu'on disait n'étaient pas connus ou étaient vraiment cantonnés à l'écosystème. Et que ce mot commençait à passer le mur du son, qui commençait à avoir du sens. Et donc, l'impact étant vraiment né au cœur de l'ESS. C'est vraiment l'évaluation impact, les premiers précis d'évaluation impact. Ils ont été... porté aussi par les acteurs historiques. Et donc, ce qu'on a voulu, c'est consolider et mettre du sens et remettre des indicateurs hyper précis, une vision claire autour de ce mot. C'est pour ça qu'on s'est appelé, et qu'on a changé de mot, on s'en est appelé Impact France, et qu'on a positionné, effectivement, comme tu dis, deux outils. Un, l'impact score, qui dit, l'impact, c'est trois items, c'est l'impact positif qu'on peut avoir sur le monde, sur la planète, sur les humains. C'est la limitation de son impact négatif, parce qu'on a tous un impact négatif quand on crée une entreprise. Et c'est le partage de la valeur et du pouvoir qui permet de garder la boussole de l'impact au cœur de son modèle. Et donc, en travaillant avec beaucoup d'acteurs différents, beaucoup de réseaux différents, pour un alignement justement des indicateurs, mais aussi des objectifs derrière qu'est-ce que c'est qu'une entreprise d'impact. Et puis de l'autre côté... L'impact 40, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que finalement traînait beaucoup le mot startup impact, tech for good, licorne à impact, avec des notions d'acceptation hyper différentes. Et donc, on a voulu positionner, et positionner avec l'écosystème tech et impact, qu'est-ce que c'est vraiment qu'une startup impact et une licorne impact, c'est-à-dire une startup qui a au cœur l'impact positif qui crée et sa manière, sa possibilité de révolutionner un secteur en fait. Et donc, c'est en ça qu'on a proposé, et je pense qu'on a été mûrs pour le faire l'année dernière, et qu'on a dévoilé à Chagina le premier classement, indice, un pack 40, un pack 120, qui permet de valoriser une autre manière de faire start-up, mais avec aussi des structures qui sont en capacité de transformer profondément l'économie, un secteur, et qui ont une capacité de... De changer les choses. Alors, de scaler, ce n'est pas obligatoirement de devenir milliardaire ou d'être valorisé un milliard d'euros, mais de changer vraiment des modes de consommation et d'usage. Quand on pense, par exemple, à Yuka, ce n'est pas 200 salariés, mais ça a changé vraiment beaucoup de choses. Mais aussi d'avoir un niveau de coût évité pour la société qui est critique, c'est-à-dire qui montre que tu as une solution nouvelle qui apporte vraiment en valeur humaine, mais aussi qui peut se traduire en valeur monétaire. Et donc, pour changer finalement le critère de 1 milliard de valorisation pour les licornes à 50 millions de coûts évités, 1 milliard de valeurs réelles, sociales, humaines créées par l'entreprise.

  • Speaker #0

    Super, sachant que coûts évités, c'est finalement ce que… Si on ne fait rien, il y a le coût de l'inaction. Et le coût évité, c'est justement lorsqu'on le fait, comment est-ce qu'on fait baisser le coût de l'inaction ?

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, ce n'est pas l'alpha et l'oméga, parce qu'on ne peut pas évaluer l'impact social et environnemental d'une entreprise que ça, c'est coût évité. Et c'est un enjeu d'objectiver au maximum la performance de l'impact et de montrer aussi aux acteurs publics comment soutenir aussi ces organisations à la haute... à la hauteur de ce qu'elles apportent à la société permet aussi, by the way, de faire gagner de l'argent à tout le monde, à la société, à l'État, parce qu'on n'arrive pas aujourd'hui et on ne sait pas mesurer le coût de l'action négative ou de l'inaction. Et c'est un enjeu aussi pour valoriser réellement la valeur créée par une entreprise, d'intégrer ça. Parce qu'une entreprise, elle peut gagner énormément d'argent en faisant peser un certain coût social, écologique à la société. Et c'était Emmanuel Faber qui disait on ne compte pas ce qui compte Et tant qu'on ne compte pas ce qui compte, ça sera difficile d'aller vraiment dans le bon sens. Et donc, tout le travail qu'on a fait, on a sorti des études depuis 3-4 ans sur l'évaluation des coûts évités des entreprises quand elles ont une action positive, ça permet d'intégrer dans la vision économique, même purement économique des entreprises, une partie de cette valeur. social, écologique. Et ça nous permet aujourd'hui de montrer qu'une entreprise sociale, écologique, quand elle présente son budget, en fait, il lui manque presque 100% de plus de son budget de coûts écologiques, sociaux, de valeurs réelles créées qu'on ne voit pas, en fait. Et ce qu'on ne fait pas encore, c'est, sur des entreprises peut-être plus classiques, regarder. et ce qu'elles ont de la valeur sociale et écologique que créent ou ce qu'elles coûtent à contrario.

  • Speaker #0

    Donc sûrement un prix Nobel d'économie à aller chercher lorsque tu fais l'intégration de tous ces calculs de coïncidité, de l'impact dans la science économique classique peut-être.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça qu'on travaille avec HEC, avec des grands cabinets de conseil. Je pense que c'est pour ça que ça intéresse aussi des acteurs qui étaient sur l'économie plus classique.

  • Speaker #0

    Les universités d'été de l'économie de demain. UED qui commence très bientôt, dans quelques heures. Et l'idée, c'était donc, qu'est-ce que c'est que ces UED ? Pourquoi est-ce qu'on en a besoin ? Et peut-être, alors, pourquoi est-ce qu'on en a besoin historiquement ? Mais peut-être aussi encore plus, moi j'ai le sentiment qu'on en a besoin encore plus chaque année. C'est-à-dire que là, cette année, Il y a vraiment un besoin de créer cette rentrée après plusieurs mois où il y a eu beaucoup de chahuts politiques, en tout cas beaucoup de débats politiques en profondeur, des valeurs démocratiques qui ont parfois été mises à risque. Et là, il y a l'université d'Été qui vient porter justement beaucoup de valeurs démocratiques. Donc voilà, c'est un peu en préambule. Toi, quelle est ton analyse par rapport à ce besoin des UED ?

  • Speaker #1

    Les UED, elles ont été créées il y a 7 ans par rapport à ce que je te disais tout à l'heure. C'est-à-dire qu'en fait, il y avait plein d'acteurs qui ont fait sur le fond, étaient alignés sur l'objectif de faire autrement économie, de faire autrement entreprise, qui travaillaient chacun un peu dans leur coin. Et donc, il y avait un moment important de rassemblement. Aussi, la rentrée chaque année économique, elle est marquée par les universités d'été du MEDEF et qui porte un message assez clair chaque année. Il y avait... l'envie aussi de créer un contrepoint qui rassemblerait tous ceux qui ont envie de penser les choses parfois différemment, de proposer une autre petite musique, peut-être d'être à l'avant-garde aussi, d'aller chercher de nouvelles manières de faire, de creuser de nouveaux sillons. Une fois que tu as l'idée de se dire Bon, ok, il faut faire des universités d'été avec tous les acteurs de l'économie de demain, le lendemain des universités d'été du MEDEF, après il faut le faire et tu ne le fais pas tout seul. Et donc... Moi, j'avais la chance, comme on est un acteur entrepreneurial historique, ancré dans l'ESS et en même temps, sous vraiment un mouvement d'entrepreneurs, on était un peu au milieu, entre les boîtes classiques qui se transformaient, entre les boîtes qui devenaient entreprises à mission, entre le CJD qui commençait à développer des choses sur les nouveaux modèles d'affaires et en même temps, les acteurs historiques de l'ESS. Et c'est pour ça que... J'ai proposé avec Fred Bardot, justement, à l'époque, de réunir tous les gens qu'on croisait et qui portaient un message un peu différent, en leur disant, est-ce que ça vous dit, l'année prochaine, on fait des universités d'été, de l'économie de demain ? Et la chance, c'est que tout le monde a dit oui. C'est que tout le monde s'est dit, OK, on va faire un événement ensemble, on va faire écosystème ensemble, on va pousser des sujets ensemble, on ne part pas du même endroit, on n'est pas tous parfaitement alignés, mais on a tous quelque chose à dire ensemble qui va pouvoir être... plus intéressant parce qu'il y aura des acteurs différents qui se seront penchés dessus, parce qu'il y a un enjeu de faire consensus, parce qu'il y a un enjeu de parler aussi d'une seule voix pour être vraiment entendu. Et donc, finalement, on l'a fait. Et au fur et à mesure de l'année, en plus, on a raccroché de plus en plus de monde. Et tout le monde était là. Et tout le monde, au bout de six ans, aussi, tient. Donc, on voit la constance et l'engagement de ce secteur. Et du coup, l'enjeu... Pourquoi c'est encore plus important aujourd'hui ? L'enjeu, c'était de dire, il faut faire autrement, on peut faire autrement, et on va se réunir pour creuser les choses ensemble, aller chercher partout où il y a des choses intéressantes, et progresser ensemble. Donc, université d'été, c'est aussi apprendre des choses, c'est des masterclass, c'est des moments partagés, avec des gens qui viennent vraiment t'éclairer, c'est aussi se faire bousculer, c'est des moments de débat le plus franc entre nous, et on regarde là où on est alignés, là où on ne l'est pas, et on... On pose vraiment les questions et on va chercher des acteurs politiques, on va chercher des acteurs qui sont peut-être économiques, plus classiques, pour aller aussi se confronter. On accepte la confrontation. Et on se bouge pour être prêts. Pour être prêts à ce que, finalement, une société soit prête à accepter de nouvelles manières de faire. Et donc, chaque année, les universités d'été, elles sont aussi au rythme de l'actu. Parfois, quand on a un gouvernement très fort, très constitué, très solide, l'intérêt, c'est d'aller chercher des ministres, de discuter avec eux, de les challenger, de pousser les curseurs. Et puis, quand là, aujourd'hui, on a une vacance, on va dire. vacances, un flou. L'enjeu, c'est de s'auto-gérer, de se remobiliser, de dire, ok, quelle place, nous, on peut prendre ? Quelle est notre responsabilité ? Comment on peut se dire que ce n'est pas que la faute du politique ? Comment, aujourd'hui, face à la colère, face aux doutes, un peu face au recul, parce qu'évidemment, tout le monde recule, il y a des bascules, il y a des enjeux qui sont hyper effrayants pour tous aussi, d'obligation de changer beaucoup de choses du mode de vie. Qu'est-ce que nous, on peut apporter pour accompagner cette bascule ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, la responsabilité aussi chez nous. Ce que je dis souvent, c'est qu'on est dans une transition, on a besoin de tout le monde, mais on peut se permettre de n'attendre personne, quelque part. C'est vrai qu'en cas de flou, il faut quand même que l'écosystème continue à avancer, garde son cap. Et en parlant de cap, justement, la thématique de cette année, qui est redirigée, quand on parle de redirigée, il y a une notion de direction, quelque part, donc cap. Moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans... dans ce titre, et ce que j'aime beaucoup dans ce titre, c'est qu'en fait, on peut l'entendre de plein de manières. C'est-à-dire qu'il y a l'aspect de redirection par rapport à un cap, il y a le fait de rediriger aussi des éléments. Si on redirige notre temps, nos ressources, nos imaginaires aussi doivent être redirigés quelque part. Et puis après, il y a le fait, si on met un petit tiret au milieu, moi je trouve qu'il y a le rediriger. Moi, j'ai le sentiment qu'on est dans une époque où le fait de diriger, l'action de cheffer, en quelque sorte, peut parfois être un peu mal vu. Et ce qui fait que j'ai le sentiment que parfois on se repose un peu sur le courant des choses, les faits. C'est comme ça que ça se passe, on suit le courant. Plutôt que de dire, non, on est en capacité de direction et on oriente dans ce courant. Moi, je trouve que c'est cet énorme champ de réflexion qu'il y a à rediriger que je trouve très intéressant. Toi, redirigée, pourquoi est-ce que tu as voulu aussi poser ce thème ?

  • Speaker #1

    Déjà parce que les universités d'été, c'est un rassemblement de dirigeants économiques, de dirigeants, de chefs d'entreprise, de patrons qui ont ce rôle de diriger et quelque part aussi cette responsabilité. Ça veut dire quoi être en responsabilité de direction ? Et du coup, ce qui nous paraissait important dans ce moment... où la responsabilité de chacun et ce que doivent faire les dirigeants est posée, comment on arrive à accompagner des dirigeants qui comprennent et qui veulent sentir le pouls de la société à assumer leurs responsabilités tout en trouvant une autre manière de faire. Et une autre manière de faire peut être aussi une manière d'avoir d'autres résultats. Et que la manière de manager, la manière de diriger, c'est aussi lié à comment on le fait avec ce qu'on va faire. Et donc, c'était important pour nous d'accompagner les dirigeants qui viennent pour leur université d'été à pouvoir questionner l'enjeu de leur rôle. Et effectivement, tous les jours, les entrepreneurs, les chefs d'entreprise, ils se posent cette question de leur bonne manière d'associer ou pas leurs salariés. de les mobiliser, de leur donner de la place, de les embarquer, de donner du sens à ce qu'ils font, de les associer aux décisions. Et donc, voilà, c'est des questions qui reviennent énormément, nous, dans notre réseau. Et donc, on avait envie d'ouvrir cette perspective et en même temps, de les lier avec cet objectif, cet enjeu qui revient également aussi de redirection. C'est-à-dire comment moi, qui ai un enjeu de stabiliser un modèle économique, voire de le développer, Comment ça s'allie avec une redirection quand je me rends compte que l'utilisation des ressources doit être gérée différemment ? Comment je dois réinventer mon modèle pour intégrer un impact positif ou la recherche d'un impact positif ? Parce que je pense que c'est bien pour la société, mais surtout, et pour être très franc, avec plein d'acteurs et de dirigeants économiques, parce que c'est la survie de leur entreprise. Parce qu'une entreprise industrielle qui n'a plus les ressources, une entreprise de batterie qui n'a plus de lithium, pour se projeter à 10, 20, 30 ans, elle doit voir la réalité en face. et donc, dans la grande majorité, redirigés.

  • Speaker #0

    Une des notions aussi qui a été au cœur de l'organisation de ces UED, c'est comment est-ce qu'on le rend encore plus utile, finalement, pour ces dirigeants qui viennent, avec un espace help room, où justement, on va pouvoir... En fait, c'est une sorte de guichet, guichet ouvert, pour essayer de régler des problèmes avec certains acteurs. Il y a aussi le fait d'avoir créé des parcours sur mesure. Je pense que ça, c'est clé pour bien comprendre comment naviguer dans cet événement, où il y a beaucoup de très beaux contenus. Il y a la notion de parcours, parcours dirigeant, parcours investisseur, écosystème. Est-ce que tu veux expliquer un tout petit peu plus ?

  • Speaker #1

    Oui, l'enjeu, c'est qu'effectivement, on a des dirigeants. Et donc, l'enjeu, c'est qu'ils puissent avoir des masterclass, qu'ils puissent avoir des moments qui sont vraiment réservés pour eux et qui leur permettent d'avoir des moments entrepères de qualité pour sortir avec des choses directement activables pour eux et qui leur ont vraiment donné... donner un éclairage nouveau. Donc, un parcours dirigeant qui est vraiment opérationnel. Un parcours écosystème, parce qu'évidemment, on a tous les acteurs qui accompagnent les entreprises à grandir, qui peuvent être de l'impact ou pas du tout. On a un enjeu qu'elles puissent être accompagnées, à être de plus en plus compétentes, qu'elles puissent saisir des dernières expertises pour pouvoir le faire au mieux, parce qu'on a besoin de partenaires de qualité pour pouvoir faire grandir nos entreprises. Et puis, investisseurs, c'est vrai que l'une des nouveautés cette année, c'est qu'on crée au sein des universités d'été les universités de la finance de demain parce que les acteurs entrepreneuriaux, ils ont besoin de banques, d'investisseurs qui soient au courant et qui arrivent à les accompagner en ayant cette double vision. Cette vision développement économique, bien sûr, mais cette vision impact et qui puisse les accompagner à faire les bons choix, encore une fois, à court, moyen, long terme pour pouvoir... suivre ces doubles objectifs. Et on voit que en Europe, les entreprises sont beaucoup moins financiarisées par exemple qu'aux Etats-Unis, donc elles sont beaucoup soutenues par les banques. On a aussi des finances à impact hyper innovantes et assez fortes qui quand même font un socle intéressant, innovant et assez distinctif par rapport à d'autres pays. Donc on avait envie de faire cette grande réunion d'acteurs différents du secteur de la finance et de l'investissement. pour accompagner aussi à progresser sur toutes les pratiques et faire de la finance à impact un vrai levier pour la redirection de l'ensemble de la finance.

  • Speaker #0

    Et puis moi, en regardant le programme, une des choses qui me séduit particulièrement, notamment cette année, c'est encore plus la notion de partage. J'ai l'impression qu'il y a vraiment eu une volonté de créer du partage d'expérience, beaucoup de retours d'expérience que je trouve hyper pratiques, hyper utiles. Par exemple... sur la loi fast fashion, qu'est-ce qu'on peut en apprendre ? Et c'est-à-dire, qu'est-ce qu'on peut en apprendre pour moi, mon secteur, en fait ? Et donc, ce transfert de connaissances, je trouve ça hyper intéressant. Et puis après, il y a des choses aussi très pratico-pratiques. Il y a une session que moi, j'aime beaucoup, celle sur le personal branding du dirigeant, de l'égo-système à l'éco-système. Je trouve ça très, très intéressant. Mais derrière ce nom, vraiment, il y a la question de quel est le risque et l'avantage de parfois avoir une tête de proue ? dans la communication de son entreprise. Je trouve que c'est des choses extrêmement pratiques, encore plus cette année. Et je trouve que ça, c'est une vraie demande. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est à l'étape du comment et comment est-ce que je peux faire mieux. Moi, je trouve que ça, c'est vraiment une des lignes forces de cette année. En parlant de conférences, toi, tu vas être occupé et tu vas être partout. Mais si tu étais participant, qu'est-ce que tu aimerais aller voir dans le programme ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, c'est ce que j'ai envie de vivre. C'est-à-dire qu'on va déjà avoir des moments hyper interactifs, des moments de débat. Donc, tu disais là, sur la loi Fast Fashion, en fait, on a toute une salle vraiment assemblée où on va avoir des speakers, mais aussi des moments de travail et de construction pour vraiment une conférence très participative qui s'appelle les assemblées. Puis, on a les grands débats où on va avoir aussi beaucoup de présence. qui va être sollicité du public. Donc déjà, si j'ai envie de participer à des moments...

  • Speaker #0

    de débat, il faudra être dans une ambiance, dans une envie d'interaction et de participation. Après, il y a quelques moments, bien sûr, qui sont plus attendus. Il y a un débat au début de lancement sur le courage et sur la capacité des entrepreneurs à changer les règles, qui me paraît hyper intéressant, avec Marine Tondelier qui va se... confronté aussi à des entrepreneurs et donc un moment de lancement qui va permettre de poser un peu le sujet des débats. On a aussi, moi tu vois j'ai plein de masterclass auxquels j'aimerais participer. Donc il y en a une, comment changer les choses sur comment faire écosystème et créer les conditions de la transformation en s'alliant. avec ses concurrents, donc comment on fait de la coopétition en s'alliant avec ses concurrents. Un moment sur l'évolution des médias, comment justement on arrive à ce que les médias, par leur manière de parler différemment d'économie, puissent pousser aussi une autre manière de faire et de voir. On a un moment d'échange, bien sûr, entre notre président et le président du MEDEF sur l'entreprise politique jusqu'où. C'est intéressant de voir comment il peut y avoir de la... des rapprochements, des visions communes ou pas et comment aussi on voit l'entreprise peut-être différemment et son rôle.

  • Speaker #1

    Et puis après, j'ai remarqué aussi le mot courage qui revenait plusieurs fois dans le programme. On commence avec une session justement sur cette notion de courage. On termine aussi avec une notion de courage sur une session justement sur le sport où justement on fait le lien entre ces notions de courage, d'engagement, d'avoir le courage d'aller au bout de ses ambitions. que ce soit en sport ou en entrepreneuriat ou dans l'économie ou même dans l'impact lorsqu'on veut changer le monde, d'un côté ça demande une implication comme lorsqu'on veut être champion du monde ou olympique quelque part cette notion de courage qui revient et puis après moi je vois aussi deux choses tu disais ce que l'on veut vivre, ce que l'on peut vivre aussi aux UED, c'est des très beaux moments de rencontre, de networking moi je trouve que c'est une des choses magnifiques de cette rentrée, c'est qu'on rencontre vraiment les personnes avec qui on va travailler et puis il y a cette soirée... Après, il y a la soirée des UED sur place, moment très sympa, pendant lequel il y aura la diffusion de la cérémonie des Jeux paralympiques également.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, c'est vrai qu'on a vu des JO qui vont vraiment développer une flamme aussi, un moment de flamme partagée et puis l'envie d'avoir de l'ambition, c'est-à-dire de se dire oui, on peut faire quelque chose de beau, de grand, rêver beau, rêver grand, porter quelque chose de nouveau. quitte à prendre des risques quitte à choquer bon voilà je pense que ça a été un moment qui a rassemblé aussi beaucoup et on est le jour de l'ouverture des Paralympiques donc on a envie en même temps de garder cette flamme partagée de dire qu'on peut faire des grandes choses et donc comme tu disais d'avoir le courage d'aller au bout de ces convictions de tester des choses de prendre des risques mais de les faire ensemble et donc l'envie de garder cette flamme collective et en même temps de passer le relais aussi à l'éducation avec ce qui va se passer dans la soirée, c'est-à-dire l'ouverture des Paralympiques, qui est aussi un symbole fort par rapport aux UED. Notre volonté, c'est de créer une économie juste, une économie inclusive, mais de mettre finalement ce principe de justice et d'économie qui puisse résonner et que l'économie soit vraiment au service de tous. Et donc, effectivement, il y avait l'envie de faire le parallèle et de montrer que... l'économie au-delà de la performance en faisant collectif ce qu'on arrive à changer ensemble.

  • Speaker #1

    Donc si on n'a pas sa place pour le Stade de France, le deuxième meilleur endroit, c'est de venir à la Cité Universitaire Internationale le voir avec nous en fait.

  • Speaker #0

    Avec bien sûr une bière et après avoir travaillé dans la journée et avoir et sortir aussi avec toute une petite mallette de choses à faire pour faire mieux cette année. Merci. agir très concrètement chacun à son niveau.

  • Speaker #1

    Donc en tout cas, si certaines personnes qui nous écoutent n'ont pas encore leur place pour les UED, il faut aller sur le site, il faut encore s'inscrire. Je voulais aussi te remercier, Caroline, pour la confiance que tu nous as accordée, parce que c'est des événements, No Change Now et les UED, qui ont grandi côte à côte, et on se retrouve cette année à collaborer dans la coproduction de l'événement. Donc c'est... C'est une super aventure. Bah,

  • Speaker #0

    ce qui... Pour moi, c'est un peu un... Une continuité normale, c'est-à-dire que vraiment, c'est un événement qui rassemble l'écosystème et l'enjeu, c'est d'aller chercher les meilleurs et du coup, de rassembler les meilleurs pour que ça soit un événement réussi. Et du coup, je trouve que c'est chouette de pouvoir voir que tout le monde peut vraiment travailler ensemble. Ce n'est pas un moment pour quelques-uns ou pour un seul réseau. C'est vraiment un moment où on arrive à fédérer les énergies.

  • Speaker #1

    La notion d'entente, c'est une notion d'avenir. Quelques rapides questions pour finir. Sur ces huit dernières années, qu'est-ce qui t'a rendu le plus fière ?

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs choses. On va dire que ce qui me rend fière, c'est qu'on a... plus je crois avec la création d'Impact France, à rendre concret ce rassemblement d'acteurs historiques de l'impact et en même temps d'élargir vraiment le mouvement. Et donc de montrer que la transformation de l'économie, ce n'est pas une niche réservée à certains qui font bien, qui seraient parfaits. C'est vraiment une dynamique de transformation. Et donc le fait qu'aujourd'hui, il y ait une ambition commune sur Impact France, l'envie de... de devenir une organisation patronale reconnue et qui dépasse vraiment les frontières et prend sa place dans l'économie, ça, c'est ce qui me rend fière sur ce qu'on a réussi à faire. Après, il y a plein de moments, plein de moments qui sont aussi liés aux IED, de la création, de comment on a réussi aussi à tenir pendant le Covid, à faire l'université d'été tous masqués, plein de choses qui étaient hyper concrètes. Et puis après, il y a aussi la fierté de l'équipe interne, parce qu'on a une super équipe. à Impact France et construire une équipe, ça reste une fierté, je pense, pour un dirigeant.

  • Speaker #1

    Un mot qui t'inspire ? L'amendement tout de suite.

  • Speaker #0

    Je pense la persévérance. Parce que c'est vraiment un enjeu. Aujourd'hui, on voit, il y a des hauts et des bas, en fait, quand on a un engagement, quand on a une vision. Et du coup, la capacité à persévérer et à garder... Voilà. son cap. C'est ce qui m'impressionne aujourd'hui, notamment dans les entrepreneurs à impact qui vivent mille vies et mille contraintes. Mais après, tu parlais du courage et je pense que ça va vraiment avec cette capacité à se dépasser au service de quelque chose d'un peu plus grand que soi.

  • Speaker #1

    Un livre à recommander en cette rentrée ?

  • Speaker #0

    Un livre à recommander ? Je recommanderais le livre de Marie Dariussec, Fabriquer une femme, no comment.

  • Speaker #1

    Et pour finir, dernière question, une gratitude ?

  • Speaker #0

    Une gratitude ? J'ai une gratitude particulière, je crois, pour les présidents d'Impact France. C'est un petit peu corporel de dire ça, mais c'est vrai, j'ai vraiment la chance de... travailler avec des entrepreneurs qui sont hyper courageux et qui ne lâchent rien et qui en même temps font hyper confiance. Et avoir la capacité de travailler pour des gens qu'on admire au quotidien, pour ce qu'ils font, pour ce qu'ils portent et pour la manière dont ils le font, c'est assez rare. Donc voilà, j'ai eu la chance d'avoir quatre présidents incroyables d'Impact France. Et je les remercie tous les jours parce que c'est de tenir en même temps l'humilité et l'ambition.

  • Speaker #1

    Ça me fera sûrement plaisir. Et c'est très bien de le dire parce qu'en vrai, très peu de monde le dit lorsque des dirigeants font du bon travail. Eh bien, merci beaucoup pour cette discussion, Caroline. On se donne rendez-vous déjà tous les deux. Et puis à tout le monde, ce mercredi, 28 août, à la Cité universitaire internationale. pour les UED.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Ciao.

Chapters

  • Mouvement Impact France & ChangeNOW: destins liés

    00:00

  • L'Impact Score et L'impact 40/120

    10:22

  • Focus sur les UED 2024: préparez votre journée du mercredi 28 Août

    16:09

  • Les pépites de Caroline Neyron

    35:07

Description

Dans cet épisode spécial de 40 minutes, parfait pour préparer votre journée aux Universités d'Été de l'Économie de Demain (UED) du 28 août 2024 à la Cité Universitaire Internationale de Paris, Santiago Lefebvre, Président fondateur de ChangeNOW, reçoit Caroline Neyron, Directrice Générale du Mouvement Impact France.
Cette édition des UED, co-produite pour la première fois par ChangeNOW et le Mouvement Impact France, promet d'être un rendez-vous incontournable pour les acteurs du changement. Caroline et Santiago vous dévoilent tout : qu'est-ce que les UED, ce qui s'y passera, et les moments forts à ne pas manquer.
Plongez dans cet échange inspirant pour découvrir comment cet événement peut vous connecter avec ceux qui transforment l'économie de demain, et repartez avec des idées concrètes pour Rediriger.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à ChangeNow.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'on a besoin de changer maintenant. Maintenant est le moment où la histoire d'impact commence. Ecoutez, soyez inspirés par les changemakers visionnaires et soyez partie de la change.

  • Speaker #0

    Bonjour Caroline.

  • Speaker #1

    Bonjour Santé Musique.

  • Speaker #0

    Nous sommes à quelques jours, quelques heures des UED. Peut-être que certaines des personnes qui nous écoutent sont en train de marcher, sont même dans le tramway ou en vélo pour y aller. Quelle est ta météo intérieure ? Comment te sens-tu actuellement ?

  • Speaker #1

    Juste avant les UED, c'est toujours une très belle météo parce que c'est vraiment un moment créé de manière commune avec plein d'acteurs, dont Change Now cette année, qui permet vraiment de rassembler les énergies positives. Donc, c'est toujours un moment... hyper excitant et avec énormément d'attente et d'envie. On n'a jamais été déçus. Chaque année, c'est toujours une super énergie. Et aussi le bonheur de faire se rencontrer et de partager avec des acteurs qui créent un moment commun et qui dépassent tous. Leur égo, leurs intérêts personnels qui sont vraiment dans la création d'une énergie commune et d'un espoir commun. Donc, ça ne peut pas être une mauvaise météo.

  • Speaker #0

    Super. Moi, je partage ta météo aussi, déjà parce qu'il fait factuellement beau dehors. Et puis aussi parce que moi, je trouve que les UED, donc Université d'été pour l'économie de demain, pour ceux qui ne connaissent pas forcément l'acronyme, moi, j'ai le sentiment que c'est toujours une rentrée des classes. En fait, il y a un esprit de rentrée des classes. J'ai l'impression d'être de retour au lycée où on voit les personnes avec qui on va faire l'année. C'est ça que j'aime beaucoup dans les IED. Et donc, l'idée de cette discussion qu'on va avoir ensemble, c'est peut-être pour donner un avant-goût, une sensation de ce qui va se passer durant cette journée. Comme ça, chacun pourra tirer le meilleur. Peut-être s'organiser un peu plus en disant je vais peut-être suivre ce parcours ou plutôt chercher cette idée. Donc voilà, ça, c'est ce que je te propose qu'on fasse. Mais peut-être avant ça, Parce que peut-être que tout le monde ne te connaît pas encore suffisamment bien. Caroline, qui es-tu ? Moi, ce que je trouve très intéressant dans la bio que j'ai lue, c'est qu'on a quelque chose, en fait, on est des contemporains. Dans le sens où j'ai vu que toi, tu avais commencé à rejoindre le mouvement, à l'époque le Move, en 2016, au moment où moi, je commençais à avoir l'idée de Change Now. Et on a fait route commune, finalement, pendant pas mal de temps. Donc peut-être que tu peux nous dire, toi... Qu'est-ce qui t'a amenée à rejoindre l'Impact ? Qu'est-ce qui t'a amenée où tu es aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Moi, vraiment, au départ, je suis un animal politique. Donc, j'ai été vraiment amenée à l'Impact par l'envie de changer les choses et de retrouver les acteurs qui sont sensibles à cette idée de changement et d'engagement. Et finalement, je les ai vraiment trouvés encore mieux que ce que je pensais. Effectivement, en arrivant au Move en 2016, moi, je suis passée par... Tout un parcours d'abord avec Bertrand Lanoé, qui était un grand maire de Paris avec qui j'ai eu l'honneur de grandir. Et puis après, je suis passée chez Unicité parce que j'avais encore une fois cette envie de partager cette idée de l'engagement que tout le monde devait et pouvait s'engager pour construire une société meilleure. Et donc, Unicité, c'est le leader du service civique, du volontariat de service civique en France. Et donc, ça... Ça avait du sens pour moi de pouvoir le développer. C'est aussi une grande entreprise sociale qui m'a appris énormément, et notamment à piloter une entreprise sociale. Et puis, on avait un programme au sein d'Unicité pour accompagner tous les jeunes, et du coup, tous les jeunes, quels que soient leurs parcours, et aussi ceux qui pouvaient avoir des parcours plus heurtés, qui étaient loin de l'entrepreneuriat. à pouvoir justement s'appuyer sur leurs failles pour créer des entreprises sociales. Et au cours de ce programme, j'ai rencontré les entrepreneurs sociaux, les entrepreneurs à impact qui acceptaient d'être parrains, marraines de ces jeunes et de les accompagner sur une année. Et c'est en ça que j'ai découvert finalement, parce que c'était le champ politique était très loin de ces acteurs privés. Et j'ai découvert ces entrepreneurs qui sont des vrais acteurs politiques du quotidien et en même temps... des super businessmen aussi à leur manière. Donc, c'est en ça que j'ai compris la puissance, en fait, de l'entrepreneuriat social, de l'entrepreneuriat impact et d'une partie de la société que je ne soupçonnais pas, qui était vraiment dans le concret, en train d'inventer des solutions concrètes et de faire politique autrement.

  • Speaker #0

    C'est ça que je trouve très intéressant. C'est souvent, on a l'impression que faire politique nécessite d'être au pouvoir politique, d'être un élu. Mais en fait, quand tu reviens vraiment au terme de politique, c'est comment est-ce que tu gères ta cité, quelque part. Et l'entrepreneur est un acteur, surtout entrepreneur social ou environnemental, etc. Mais quelqu'un qui cherche à mieux... Enfin, à faire que la cité fonctionne mieux, est un acteur politique.

  • Speaker #1

    Finalement, presque plus que certains élus que j'ai pu croiser, parce qu'ils sont... concrètement en train de gérer une manière de changer les choses au quotidien. Et donc, c'est vrai que l'idée aussi qu'il fallait et on pouvait mobiliser, solliciter l'économie et une réussite économique au service de l'intérêt général, quand je les ai rencontrés, quand j'ai compris ça, pour moi, ça a été en vrai une révélation, au-delà vraiment de l'admiration de leur capacité à tout concilier. et de leur humilité aussi dans leur manière de le faire. Donc, c'est vrai que tout de suite, j'ai trouvé que c'était très fort et que c'était transformateur en vrai. Si toutes ces économies, ou au moins une partie, adoptaient cette manière de voir, de fonctionner, il y avait la capacité de réellement changer les choses à un autre niveau.

  • Speaker #0

    C'est là où je trouve que justement, nous, on a... Quand je disais qu'on avait fait un parcours commun, c'est qu'on avait cet ADN de créer écosystèmes, de faire écosystèmes, en fait, sur des acteurs qui étaient trop souvent un peu isolés. Et je vais juste terminer sur cette partie d'action politique. C'est-à-dire qu'en effet, moi, quand je commençais Change Now, dans mon pitch, je disais, voilà, on est apolitique. Et là, je me suis fait arrêter direct. Non, non, non, tu n'es pas apolitique. Tu es apartisan. Mais ce que tu fais est profondément politique.

  • Speaker #1

    Et même ce que je trouve qui nous rassemble aussi, c'est qu'on a porté ensemble, et cette écosystème, une partie de cet écosystème-là, une ambition. Et se dire, OK, on veut être ambitieux pour le collectif, mais on veut une forte ambition. C'est-à-dire qu'on ne fait pas de Change Now dans un garage, on fait de Change Now au Grand Palais. Et la volonté, effectivement, quand je suis arrivée au Move, c'était... que ce mouvement rayonne, change, transforme la société, transforme au niveau local, national, européen. Et ce n'est pas la folie des grandeurs, c'est justement...

  • Speaker #0

    Le sens de l'histoire, déjà.

  • Speaker #1

    Accompagner ce qui doit l'être pour, effectivement, être dans le sens de l'histoire et réellement changer les choses. Parce que tous ces acteurs, finalement, s'ils n'arrivent pas à être vraiment vus à la hauteur de leurs valeurs, ils ne vont pas être accompagnés, ils ne vont pas être aidés, ils vont rester dans un corner alors qu'ils ont un pouvoir transformateur majeur. Et je pense qu'on sait aussi, toute une génération finalement, donner une mission d'accompagner une réelle transformation systémique. Et je pense que ça nous a tous poussés depuis ces dernières années et ça nous a amenés à faire ce qu'on fait aujourd'hui, j'espère le mieux possible.

  • Speaker #0

    Une des choses que je trouvais aussi très intéressantes dans... si on rebrosse un tout petit peu l'évolution de l'écosystème sur les dernières années. Donc, il y avait le Move, New Change Now, on avait fait notre première édition en 2017. Tu étais intervenu, d'ailleurs, on avait eu ce premier point de contact. Et après cette première édition, moi, j'avais été aussi approché par Frédéric Bardot, par Nicolas Cellier, et on avait lancé quelque chose qui était à l'époque France Eco Social Tech, Tech for Good France, qui venait, en fait, fédérer les acteurs qui ne se disaient pas, qui ne comprenaient pas encore... le rôle d'un entrepreneur social, mais qui était plutôt, on se disait, de l'impact. Et en fait, il y a eu justement ce rapprochement qui a été fait, qui, je pense, a vraiment donné une masse critique aussi. Je ne sais pas comment tu le vois, mais je trouve que ça avait donné vraiment une masse critique finalement aussi au secteur.

  • Speaker #1

    L'idée à partir de, voilà, c'est vrai, 2017-2018, je pense qu'on s'est tous rendus compte qu'il y avait une prise de conscience du monde économique, d'une partie de plus en plus large, et en même temps, il y avait vraiment une... des fractures vraiment, c'est-à-dire vraiment des acteurs qui étaient sur la RSE, des acteurs historiques de l'entreprise sociale, des acteurs de l'impact et de la tech for good, et que finalement l'éparpillement et le fait que les gens ne se croisent pas, ne se rencontrent pas alors qu'ils avaient des power posts, des enjeux hyper communs, était un facteur d'échec. Si tu n'es pas connu et pas reconnu et si chacun est dans son coin, ça n'aide pas à changer grand-chose. Et donc, il y a eu vraiment la volonté d'aligner. d'aligner des acteurs qui avaient le même objectif, des histoires, des visions, des modes de fonctionner différents. Et ça a été effectivement la première étape, les universités d'État. de l'économie de demain. Et après, la fusion entre le move et Tech for Good France, effectivement, ces acteurs start-up impact, en fait, et ces acteurs historiques de l'entrepreneuriat social pour montrer ce mouvement et cet enjeu de rassembler, en fait, un écosystème un peu éparpillé pour avoir un message commun, une vision commune.

  • Speaker #0

    Et donc, les UED, on va y revenir juste après. Et il y a deux outils aussi qui ont été développés pour montrer ce... pour en faire un peu un fer de lance. C'est... l'impact score et l'impact 40-120.

  • Speaker #1

    Nous, on s'est rendu compte à un moment qu'effectivement, le mot impact commençait à avoir du sens pour le grand public, tout simplement. Et que plein de mots qui parlaient de ce qu'on disait n'étaient pas connus ou étaient vraiment cantonnés à l'écosystème. Et que ce mot commençait à passer le mur du son, qui commençait à avoir du sens. Et donc, l'impact étant vraiment né au cœur de l'ESS. C'est vraiment l'évaluation impact, les premiers précis d'évaluation impact. Ils ont été... porté aussi par les acteurs historiques. Et donc, ce qu'on a voulu, c'est consolider et mettre du sens et remettre des indicateurs hyper précis, une vision claire autour de ce mot. C'est pour ça qu'on s'est appelé, et qu'on a changé de mot, on s'en est appelé Impact France, et qu'on a positionné, effectivement, comme tu dis, deux outils. Un, l'impact score, qui dit, l'impact, c'est trois items, c'est l'impact positif qu'on peut avoir sur le monde, sur la planète, sur les humains. C'est la limitation de son impact négatif, parce qu'on a tous un impact négatif quand on crée une entreprise. Et c'est le partage de la valeur et du pouvoir qui permet de garder la boussole de l'impact au cœur de son modèle. Et donc, en travaillant avec beaucoup d'acteurs différents, beaucoup de réseaux différents, pour un alignement justement des indicateurs, mais aussi des objectifs derrière qu'est-ce que c'est qu'une entreprise d'impact. Et puis de l'autre côté... L'impact 40, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que finalement traînait beaucoup le mot startup impact, tech for good, licorne à impact, avec des notions d'acceptation hyper différentes. Et donc, on a voulu positionner, et positionner avec l'écosystème tech et impact, qu'est-ce que c'est vraiment qu'une startup impact et une licorne impact, c'est-à-dire une startup qui a au cœur l'impact positif qui crée et sa manière, sa possibilité de révolutionner un secteur en fait. Et donc, c'est en ça qu'on a proposé, et je pense qu'on a été mûrs pour le faire l'année dernière, et qu'on a dévoilé à Chagina le premier classement, indice, un pack 40, un pack 120, qui permet de valoriser une autre manière de faire start-up, mais avec aussi des structures qui sont en capacité de transformer profondément l'économie, un secteur, et qui ont une capacité de... De changer les choses. Alors, de scaler, ce n'est pas obligatoirement de devenir milliardaire ou d'être valorisé un milliard d'euros, mais de changer vraiment des modes de consommation et d'usage. Quand on pense, par exemple, à Yuka, ce n'est pas 200 salariés, mais ça a changé vraiment beaucoup de choses. Mais aussi d'avoir un niveau de coût évité pour la société qui est critique, c'est-à-dire qui montre que tu as une solution nouvelle qui apporte vraiment en valeur humaine, mais aussi qui peut se traduire en valeur monétaire. Et donc, pour changer finalement le critère de 1 milliard de valorisation pour les licornes à 50 millions de coûts évités, 1 milliard de valeurs réelles, sociales, humaines créées par l'entreprise.

  • Speaker #0

    Super, sachant que coûts évités, c'est finalement ce que… Si on ne fait rien, il y a le coût de l'inaction. Et le coût évité, c'est justement lorsqu'on le fait, comment est-ce qu'on fait baisser le coût de l'inaction ?

  • Speaker #1

    Exactement. Et en fait, ce n'est pas l'alpha et l'oméga, parce qu'on ne peut pas évaluer l'impact social et environnemental d'une entreprise que ça, c'est coût évité. Et c'est un enjeu d'objectiver au maximum la performance de l'impact et de montrer aussi aux acteurs publics comment soutenir aussi ces organisations à la haute... à la hauteur de ce qu'elles apportent à la société permet aussi, by the way, de faire gagner de l'argent à tout le monde, à la société, à l'État, parce qu'on n'arrive pas aujourd'hui et on ne sait pas mesurer le coût de l'action négative ou de l'inaction. Et c'est un enjeu aussi pour valoriser réellement la valeur créée par une entreprise, d'intégrer ça. Parce qu'une entreprise, elle peut gagner énormément d'argent en faisant peser un certain coût social, écologique à la société. Et c'était Emmanuel Faber qui disait on ne compte pas ce qui compte Et tant qu'on ne compte pas ce qui compte, ça sera difficile d'aller vraiment dans le bon sens. Et donc, tout le travail qu'on a fait, on a sorti des études depuis 3-4 ans sur l'évaluation des coûts évités des entreprises quand elles ont une action positive, ça permet d'intégrer dans la vision économique, même purement économique des entreprises, une partie de cette valeur. social, écologique. Et ça nous permet aujourd'hui de montrer qu'une entreprise sociale, écologique, quand elle présente son budget, en fait, il lui manque presque 100% de plus de son budget de coûts écologiques, sociaux, de valeurs réelles créées qu'on ne voit pas, en fait. Et ce qu'on ne fait pas encore, c'est, sur des entreprises peut-être plus classiques, regarder. et ce qu'elles ont de la valeur sociale et écologique que créent ou ce qu'elles coûtent à contrario.

  • Speaker #0

    Donc sûrement un prix Nobel d'économie à aller chercher lorsque tu fais l'intégration de tous ces calculs de coïncidité, de l'impact dans la science économique classique peut-être.

  • Speaker #1

    Oui, c'est pour ça qu'on travaille avec HEC, avec des grands cabinets de conseil. Je pense que c'est pour ça que ça intéresse aussi des acteurs qui étaient sur l'économie plus classique.

  • Speaker #0

    Les universités d'été de l'économie de demain. UED qui commence très bientôt, dans quelques heures. Et l'idée, c'était donc, qu'est-ce que c'est que ces UED ? Pourquoi est-ce qu'on en a besoin ? Et peut-être, alors, pourquoi est-ce qu'on en a besoin historiquement ? Mais peut-être aussi encore plus, moi j'ai le sentiment qu'on en a besoin encore plus chaque année. C'est-à-dire que là, cette année, Il y a vraiment un besoin de créer cette rentrée après plusieurs mois où il y a eu beaucoup de chahuts politiques, en tout cas beaucoup de débats politiques en profondeur, des valeurs démocratiques qui ont parfois été mises à risque. Et là, il y a l'université d'Été qui vient porter justement beaucoup de valeurs démocratiques. Donc voilà, c'est un peu en préambule. Toi, quelle est ton analyse par rapport à ce besoin des UED ?

  • Speaker #1

    Les UED, elles ont été créées il y a 7 ans par rapport à ce que je te disais tout à l'heure. C'est-à-dire qu'en fait, il y avait plein d'acteurs qui ont fait sur le fond, étaient alignés sur l'objectif de faire autrement économie, de faire autrement entreprise, qui travaillaient chacun un peu dans leur coin. Et donc, il y avait un moment important de rassemblement. Aussi, la rentrée chaque année économique, elle est marquée par les universités d'été du MEDEF et qui porte un message assez clair chaque année. Il y avait... l'envie aussi de créer un contrepoint qui rassemblerait tous ceux qui ont envie de penser les choses parfois différemment, de proposer une autre petite musique, peut-être d'être à l'avant-garde aussi, d'aller chercher de nouvelles manières de faire, de creuser de nouveaux sillons. Une fois que tu as l'idée de se dire Bon, ok, il faut faire des universités d'été avec tous les acteurs de l'économie de demain, le lendemain des universités d'été du MEDEF, après il faut le faire et tu ne le fais pas tout seul. Et donc... Moi, j'avais la chance, comme on est un acteur entrepreneurial historique, ancré dans l'ESS et en même temps, sous vraiment un mouvement d'entrepreneurs, on était un peu au milieu, entre les boîtes classiques qui se transformaient, entre les boîtes qui devenaient entreprises à mission, entre le CJD qui commençait à développer des choses sur les nouveaux modèles d'affaires et en même temps, les acteurs historiques de l'ESS. Et c'est pour ça que... J'ai proposé avec Fred Bardot, justement, à l'époque, de réunir tous les gens qu'on croisait et qui portaient un message un peu différent, en leur disant, est-ce que ça vous dit, l'année prochaine, on fait des universités d'été, de l'économie de demain ? Et la chance, c'est que tout le monde a dit oui. C'est que tout le monde s'est dit, OK, on va faire un événement ensemble, on va faire écosystème ensemble, on va pousser des sujets ensemble, on ne part pas du même endroit, on n'est pas tous parfaitement alignés, mais on a tous quelque chose à dire ensemble qui va pouvoir être... plus intéressant parce qu'il y aura des acteurs différents qui se seront penchés dessus, parce qu'il y a un enjeu de faire consensus, parce qu'il y a un enjeu de parler aussi d'une seule voix pour être vraiment entendu. Et donc, finalement, on l'a fait. Et au fur et à mesure de l'année, en plus, on a raccroché de plus en plus de monde. Et tout le monde était là. Et tout le monde, au bout de six ans, aussi, tient. Donc, on voit la constance et l'engagement de ce secteur. Et du coup, l'enjeu... Pourquoi c'est encore plus important aujourd'hui ? L'enjeu, c'était de dire, il faut faire autrement, on peut faire autrement, et on va se réunir pour creuser les choses ensemble, aller chercher partout où il y a des choses intéressantes, et progresser ensemble. Donc, université d'été, c'est aussi apprendre des choses, c'est des masterclass, c'est des moments partagés, avec des gens qui viennent vraiment t'éclairer, c'est aussi se faire bousculer, c'est des moments de débat le plus franc entre nous, et on regarde là où on est alignés, là où on ne l'est pas, et on... On pose vraiment les questions et on va chercher des acteurs politiques, on va chercher des acteurs qui sont peut-être économiques, plus classiques, pour aller aussi se confronter. On accepte la confrontation. Et on se bouge pour être prêts. Pour être prêts à ce que, finalement, une société soit prête à accepter de nouvelles manières de faire. Et donc, chaque année, les universités d'été, elles sont aussi au rythme de l'actu. Parfois, quand on a un gouvernement très fort, très constitué, très solide, l'intérêt, c'est d'aller chercher des ministres, de discuter avec eux, de les challenger, de pousser les curseurs. Et puis, quand là, aujourd'hui, on a une vacance, on va dire. vacances, un flou. L'enjeu, c'est de s'auto-gérer, de se remobiliser, de dire, ok, quelle place, nous, on peut prendre ? Quelle est notre responsabilité ? Comment on peut se dire que ce n'est pas que la faute du politique ? Comment, aujourd'hui, face à la colère, face aux doutes, un peu face au recul, parce qu'évidemment, tout le monde recule, il y a des bascules, il y a des enjeux qui sont hyper effrayants pour tous aussi, d'obligation de changer beaucoup de choses du mode de vie. Qu'est-ce que nous, on peut apporter pour accompagner cette bascule ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, la responsabilité aussi chez nous. Ce que je dis souvent, c'est qu'on est dans une transition, on a besoin de tout le monde, mais on peut se permettre de n'attendre personne, quelque part. C'est vrai qu'en cas de flou, il faut quand même que l'écosystème continue à avancer, garde son cap. Et en parlant de cap, justement, la thématique de cette année, qui est redirigée, quand on parle de redirigée, il y a une notion de direction, quelque part, donc cap. Moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans... dans ce titre, et ce que j'aime beaucoup dans ce titre, c'est qu'en fait, on peut l'entendre de plein de manières. C'est-à-dire qu'il y a l'aspect de redirection par rapport à un cap, il y a le fait de rediriger aussi des éléments. Si on redirige notre temps, nos ressources, nos imaginaires aussi doivent être redirigés quelque part. Et puis après, il y a le fait, si on met un petit tiret au milieu, moi je trouve qu'il y a le rediriger. Moi, j'ai le sentiment qu'on est dans une époque où le fait de diriger, l'action de cheffer, en quelque sorte, peut parfois être un peu mal vu. Et ce qui fait que j'ai le sentiment que parfois on se repose un peu sur le courant des choses, les faits. C'est comme ça que ça se passe, on suit le courant. Plutôt que de dire, non, on est en capacité de direction et on oriente dans ce courant. Moi, je trouve que c'est cet énorme champ de réflexion qu'il y a à rediriger que je trouve très intéressant. Toi, redirigée, pourquoi est-ce que tu as voulu aussi poser ce thème ?

  • Speaker #1

    Déjà parce que les universités d'été, c'est un rassemblement de dirigeants économiques, de dirigeants, de chefs d'entreprise, de patrons qui ont ce rôle de diriger et quelque part aussi cette responsabilité. Ça veut dire quoi être en responsabilité de direction ? Et du coup, ce qui nous paraissait important dans ce moment... où la responsabilité de chacun et ce que doivent faire les dirigeants est posée, comment on arrive à accompagner des dirigeants qui comprennent et qui veulent sentir le pouls de la société à assumer leurs responsabilités tout en trouvant une autre manière de faire. Et une autre manière de faire peut être aussi une manière d'avoir d'autres résultats. Et que la manière de manager, la manière de diriger, c'est aussi lié à comment on le fait avec ce qu'on va faire. Et donc, c'était important pour nous d'accompagner les dirigeants qui viennent pour leur université d'été à pouvoir questionner l'enjeu de leur rôle. Et effectivement, tous les jours, les entrepreneurs, les chefs d'entreprise, ils se posent cette question de leur bonne manière d'associer ou pas leurs salariés. de les mobiliser, de leur donner de la place, de les embarquer, de donner du sens à ce qu'ils font, de les associer aux décisions. Et donc, voilà, c'est des questions qui reviennent énormément, nous, dans notre réseau. Et donc, on avait envie d'ouvrir cette perspective et en même temps, de les lier avec cet objectif, cet enjeu qui revient également aussi de redirection. C'est-à-dire comment moi, qui ai un enjeu de stabiliser un modèle économique, voire de le développer, Comment ça s'allie avec une redirection quand je me rends compte que l'utilisation des ressources doit être gérée différemment ? Comment je dois réinventer mon modèle pour intégrer un impact positif ou la recherche d'un impact positif ? Parce que je pense que c'est bien pour la société, mais surtout, et pour être très franc, avec plein d'acteurs et de dirigeants économiques, parce que c'est la survie de leur entreprise. Parce qu'une entreprise industrielle qui n'a plus les ressources, une entreprise de batterie qui n'a plus de lithium, pour se projeter à 10, 20, 30 ans, elle doit voir la réalité en face. et donc, dans la grande majorité, redirigés.

  • Speaker #0

    Une des notions aussi qui a été au cœur de l'organisation de ces UED, c'est comment est-ce qu'on le rend encore plus utile, finalement, pour ces dirigeants qui viennent, avec un espace help room, où justement, on va pouvoir... En fait, c'est une sorte de guichet, guichet ouvert, pour essayer de régler des problèmes avec certains acteurs. Il y a aussi le fait d'avoir créé des parcours sur mesure. Je pense que ça, c'est clé pour bien comprendre comment naviguer dans cet événement, où il y a beaucoup de très beaux contenus. Il y a la notion de parcours, parcours dirigeant, parcours investisseur, écosystème. Est-ce que tu veux expliquer un tout petit peu plus ?

  • Speaker #1

    Oui, l'enjeu, c'est qu'effectivement, on a des dirigeants. Et donc, l'enjeu, c'est qu'ils puissent avoir des masterclass, qu'ils puissent avoir des moments qui sont vraiment réservés pour eux et qui leur permettent d'avoir des moments entrepères de qualité pour sortir avec des choses directement activables pour eux et qui leur ont vraiment donné... donner un éclairage nouveau. Donc, un parcours dirigeant qui est vraiment opérationnel. Un parcours écosystème, parce qu'évidemment, on a tous les acteurs qui accompagnent les entreprises à grandir, qui peuvent être de l'impact ou pas du tout. On a un enjeu qu'elles puissent être accompagnées, à être de plus en plus compétentes, qu'elles puissent saisir des dernières expertises pour pouvoir le faire au mieux, parce qu'on a besoin de partenaires de qualité pour pouvoir faire grandir nos entreprises. Et puis, investisseurs, c'est vrai que l'une des nouveautés cette année, c'est qu'on crée au sein des universités d'été les universités de la finance de demain parce que les acteurs entrepreneuriaux, ils ont besoin de banques, d'investisseurs qui soient au courant et qui arrivent à les accompagner en ayant cette double vision. Cette vision développement économique, bien sûr, mais cette vision impact et qui puisse les accompagner à faire les bons choix, encore une fois, à court, moyen, long terme pour pouvoir... suivre ces doubles objectifs. Et on voit que en Europe, les entreprises sont beaucoup moins financiarisées par exemple qu'aux Etats-Unis, donc elles sont beaucoup soutenues par les banques. On a aussi des finances à impact hyper innovantes et assez fortes qui quand même font un socle intéressant, innovant et assez distinctif par rapport à d'autres pays. Donc on avait envie de faire cette grande réunion d'acteurs différents du secteur de la finance et de l'investissement. pour accompagner aussi à progresser sur toutes les pratiques et faire de la finance à impact un vrai levier pour la redirection de l'ensemble de la finance.

  • Speaker #0

    Et puis moi, en regardant le programme, une des choses qui me séduit particulièrement, notamment cette année, c'est encore plus la notion de partage. J'ai l'impression qu'il y a vraiment eu une volonté de créer du partage d'expérience, beaucoup de retours d'expérience que je trouve hyper pratiques, hyper utiles. Par exemple... sur la loi fast fashion, qu'est-ce qu'on peut en apprendre ? Et c'est-à-dire, qu'est-ce qu'on peut en apprendre pour moi, mon secteur, en fait ? Et donc, ce transfert de connaissances, je trouve ça hyper intéressant. Et puis après, il y a des choses aussi très pratico-pratiques. Il y a une session que moi, j'aime beaucoup, celle sur le personal branding du dirigeant, de l'égo-système à l'éco-système. Je trouve ça très, très intéressant. Mais derrière ce nom, vraiment, il y a la question de quel est le risque et l'avantage de parfois avoir une tête de proue ? dans la communication de son entreprise. Je trouve que c'est des choses extrêmement pratiques, encore plus cette année. Et je trouve que ça, c'est une vraie demande. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est à l'étape du comment et comment est-ce que je peux faire mieux. Moi, je trouve que ça, c'est vraiment une des lignes forces de cette année. En parlant de conférences, toi, tu vas être occupé et tu vas être partout. Mais si tu étais participant, qu'est-ce que tu aimerais aller voir dans le programme ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, c'est ce que j'ai envie de vivre. C'est-à-dire qu'on va déjà avoir des moments hyper interactifs, des moments de débat. Donc, tu disais là, sur la loi Fast Fashion, en fait, on a toute une salle vraiment assemblée où on va avoir des speakers, mais aussi des moments de travail et de construction pour vraiment une conférence très participative qui s'appelle les assemblées. Puis, on a les grands débats où on va avoir aussi beaucoup de présence. qui va être sollicité du public. Donc déjà, si j'ai envie de participer à des moments...

  • Speaker #0

    de débat, il faudra être dans une ambiance, dans une envie d'interaction et de participation. Après, il y a quelques moments, bien sûr, qui sont plus attendus. Il y a un débat au début de lancement sur le courage et sur la capacité des entrepreneurs à changer les règles, qui me paraît hyper intéressant, avec Marine Tondelier qui va se... confronté aussi à des entrepreneurs et donc un moment de lancement qui va permettre de poser un peu le sujet des débats. On a aussi, moi tu vois j'ai plein de masterclass auxquels j'aimerais participer. Donc il y en a une, comment changer les choses sur comment faire écosystème et créer les conditions de la transformation en s'alliant. avec ses concurrents, donc comment on fait de la coopétition en s'alliant avec ses concurrents. Un moment sur l'évolution des médias, comment justement on arrive à ce que les médias, par leur manière de parler différemment d'économie, puissent pousser aussi une autre manière de faire et de voir. On a un moment d'échange, bien sûr, entre notre président et le président du MEDEF sur l'entreprise politique jusqu'où. C'est intéressant de voir comment il peut y avoir de la... des rapprochements, des visions communes ou pas et comment aussi on voit l'entreprise peut-être différemment et son rôle.

  • Speaker #1

    Et puis après, j'ai remarqué aussi le mot courage qui revenait plusieurs fois dans le programme. On commence avec une session justement sur cette notion de courage. On termine aussi avec une notion de courage sur une session justement sur le sport où justement on fait le lien entre ces notions de courage, d'engagement, d'avoir le courage d'aller au bout de ses ambitions. que ce soit en sport ou en entrepreneuriat ou dans l'économie ou même dans l'impact lorsqu'on veut changer le monde, d'un côté ça demande une implication comme lorsqu'on veut être champion du monde ou olympique quelque part cette notion de courage qui revient et puis après moi je vois aussi deux choses tu disais ce que l'on veut vivre, ce que l'on peut vivre aussi aux UED, c'est des très beaux moments de rencontre, de networking moi je trouve que c'est une des choses magnifiques de cette rentrée, c'est qu'on rencontre vraiment les personnes avec qui on va travailler et puis il y a cette soirée... Après, il y a la soirée des UED sur place, moment très sympa, pendant lequel il y aura la diffusion de la cérémonie des Jeux paralympiques également.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, c'est vrai qu'on a vu des JO qui vont vraiment développer une flamme aussi, un moment de flamme partagée et puis l'envie d'avoir de l'ambition, c'est-à-dire de se dire oui, on peut faire quelque chose de beau, de grand, rêver beau, rêver grand, porter quelque chose de nouveau. quitte à prendre des risques quitte à choquer bon voilà je pense que ça a été un moment qui a rassemblé aussi beaucoup et on est le jour de l'ouverture des Paralympiques donc on a envie en même temps de garder cette flamme partagée de dire qu'on peut faire des grandes choses et donc comme tu disais d'avoir le courage d'aller au bout de ces convictions de tester des choses de prendre des risques mais de les faire ensemble et donc l'envie de garder cette flamme collective et en même temps de passer le relais aussi à l'éducation avec ce qui va se passer dans la soirée, c'est-à-dire l'ouverture des Paralympiques, qui est aussi un symbole fort par rapport aux UED. Notre volonté, c'est de créer une économie juste, une économie inclusive, mais de mettre finalement ce principe de justice et d'économie qui puisse résonner et que l'économie soit vraiment au service de tous. Et donc, effectivement, il y avait l'envie de faire le parallèle et de montrer que... l'économie au-delà de la performance en faisant collectif ce qu'on arrive à changer ensemble.

  • Speaker #1

    Donc si on n'a pas sa place pour le Stade de France, le deuxième meilleur endroit, c'est de venir à la Cité Universitaire Internationale le voir avec nous en fait.

  • Speaker #0

    Avec bien sûr une bière et après avoir travaillé dans la journée et avoir et sortir aussi avec toute une petite mallette de choses à faire pour faire mieux cette année. Merci. agir très concrètement chacun à son niveau.

  • Speaker #1

    Donc en tout cas, si certaines personnes qui nous écoutent n'ont pas encore leur place pour les UED, il faut aller sur le site, il faut encore s'inscrire. Je voulais aussi te remercier, Caroline, pour la confiance que tu nous as accordée, parce que c'est des événements, No Change Now et les UED, qui ont grandi côte à côte, et on se retrouve cette année à collaborer dans la coproduction de l'événement. Donc c'est... C'est une super aventure. Bah,

  • Speaker #0

    ce qui... Pour moi, c'est un peu un... Une continuité normale, c'est-à-dire que vraiment, c'est un événement qui rassemble l'écosystème et l'enjeu, c'est d'aller chercher les meilleurs et du coup, de rassembler les meilleurs pour que ça soit un événement réussi. Et du coup, je trouve que c'est chouette de pouvoir voir que tout le monde peut vraiment travailler ensemble. Ce n'est pas un moment pour quelques-uns ou pour un seul réseau. C'est vraiment un moment où on arrive à fédérer les énergies.

  • Speaker #1

    La notion d'entente, c'est une notion d'avenir. Quelques rapides questions pour finir. Sur ces huit dernières années, qu'est-ce qui t'a rendu le plus fière ?

  • Speaker #0

    Il y a plusieurs choses. On va dire que ce qui me rend fière, c'est qu'on a... plus je crois avec la création d'Impact France, à rendre concret ce rassemblement d'acteurs historiques de l'impact et en même temps d'élargir vraiment le mouvement. Et donc de montrer que la transformation de l'économie, ce n'est pas une niche réservée à certains qui font bien, qui seraient parfaits. C'est vraiment une dynamique de transformation. Et donc le fait qu'aujourd'hui, il y ait une ambition commune sur Impact France, l'envie de... de devenir une organisation patronale reconnue et qui dépasse vraiment les frontières et prend sa place dans l'économie, ça, c'est ce qui me rend fière sur ce qu'on a réussi à faire. Après, il y a plein de moments, plein de moments qui sont aussi liés aux IED, de la création, de comment on a réussi aussi à tenir pendant le Covid, à faire l'université d'été tous masqués, plein de choses qui étaient hyper concrètes. Et puis après, il y a aussi la fierté de l'équipe interne, parce qu'on a une super équipe. à Impact France et construire une équipe, ça reste une fierté, je pense, pour un dirigeant.

  • Speaker #1

    Un mot qui t'inspire ? L'amendement tout de suite.

  • Speaker #0

    Je pense la persévérance. Parce que c'est vraiment un enjeu. Aujourd'hui, on voit, il y a des hauts et des bas, en fait, quand on a un engagement, quand on a une vision. Et du coup, la capacité à persévérer et à garder... Voilà. son cap. C'est ce qui m'impressionne aujourd'hui, notamment dans les entrepreneurs à impact qui vivent mille vies et mille contraintes. Mais après, tu parlais du courage et je pense que ça va vraiment avec cette capacité à se dépasser au service de quelque chose d'un peu plus grand que soi.

  • Speaker #1

    Un livre à recommander en cette rentrée ?

  • Speaker #0

    Un livre à recommander ? Je recommanderais le livre de Marie Dariussec, Fabriquer une femme, no comment.

  • Speaker #1

    Et pour finir, dernière question, une gratitude ?

  • Speaker #0

    Une gratitude ? J'ai une gratitude particulière, je crois, pour les présidents d'Impact France. C'est un petit peu corporel de dire ça, mais c'est vrai, j'ai vraiment la chance de... travailler avec des entrepreneurs qui sont hyper courageux et qui ne lâchent rien et qui en même temps font hyper confiance. Et avoir la capacité de travailler pour des gens qu'on admire au quotidien, pour ce qu'ils font, pour ce qu'ils portent et pour la manière dont ils le font, c'est assez rare. Donc voilà, j'ai eu la chance d'avoir quatre présidents incroyables d'Impact France. Et je les remercie tous les jours parce que c'est de tenir en même temps l'humilité et l'ambition.

  • Speaker #1

    Ça me fera sûrement plaisir. Et c'est très bien de le dire parce qu'en vrai, très peu de monde le dit lorsque des dirigeants font du bon travail. Eh bien, merci beaucoup pour cette discussion, Caroline. On se donne rendez-vous déjà tous les deux. Et puis à tout le monde, ce mercredi, 28 août, à la Cité universitaire internationale. pour les UED.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Ciao.

Chapters

  • Mouvement Impact France & ChangeNOW: destins liés

    00:00

  • L'Impact Score et L'impact 40/120

    10:22

  • Focus sur les UED 2024: préparez votre journée du mercredi 28 Août

    16:09

  • Les pépites de Caroline Neyron

    35:07

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